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29/07/2014

Crise politique à Kiev

Ukraine / Donbass :

Crise politique à Kiev

 

26 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

> http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-crise-politique-a-kiev

 

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Ces femmes ukrainiennes protestent pour que leurs maris, leurs fils, leurs frères, leurs pères ne soient pas envoyés à l’abattoir dans le Donbass pour défendre les intérêts mondialistes et oligarchiques de la junte au pouvoir.

 

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Le drame du vol d’Air Algérie, qui s’est écrasé au Mali jeudi 24 juillet, fait passer au second plan celui de la guerre civile en Ukraine. Une info chasse l’autre, c’est la règle de la surinformation médiatique de ce début de millénaire.

 

Pour autant, l’instrumentalisation du crash du Boeing et la Malaysia Airlines et ses quelque 300 disparus, dans le seul but de stigmatiser de façon odieuse les indépendantistes russophones du Donbass et la Russie à des fins de tactique géopoliticienne, se poursuit. Dans cette dramatique affaire, comme dans d’autres précédemment, on est désigné coupable parce qu’on est le fautif idéal pour orienter les masses. Et le « quart d’heure de la haine », servit par des médias aux ordres, fait office de curée où la vérité n’a pas droit de cité.

 

Pour autant, la désinformation n’a jamais pu empêcher les événements d’évoluer dans un sens ou dans un autre. La crise politique à Kiev qui vient d’apparaître au grand jour, alors qu’elle couvait depuis des semaines, sinon des mois, au sein de cette improbable alliance de la carpe et du lapin qu’était la coalition « proeuropéenne », ouvre une nouvelle ère d’instabilité dans le pays qui profitera immanquablement aux indépendantistes du Donbass, alors que les forces ukrainiennes enregistrent une série de déboires qui devraient alarmer un commandement opérationnel qui n’est pas à la hauteur de la tâche qui lui a été assignée.

 

Crise à Kiev. Les premiers soubresauts de la politique « pro-européenne » viennent d’apparaître au grand jour. Le Premier ministre ukrainien Arseny Yatseniuk a annoncé jeudi 24 juillet sa démission après la désintégration de la coalition parlementaire « Choix européen » créée en février dernier à l’occasion du coup d’Etat qui a renversé un président, certes mauvais, mais démocratiquement élu et reconnu internationalement. Plus tôt dans la journée les fractions parlementaires Udar et Svoboda (extrême droite) et une série de députés non-inscrits et de parlementaires de la fraction Batkivchtchina (Patrie) ont annoncé leur sortie de la coalition parlementaire, ce qui mènera immanquablement à la dissolution de la Rada suprême. En vertu de la loi, si aucune nouvelle coalition n’est créée dans un délai d’un mois, le président est habilité à mettre fin aux compétences de la Rada. Des législatives anticipées pourraient être fixées au 26 octobre. La situation rappelle les interminables conflits politiques au sein de l’équipe pro-occidentale après la Révolution orange de 2004…

 

 

 

Ivano-Frankivsk (ouest de l’Ukraine) : le mouvement civique de protestation contre la manière

dont est menée la guerre dans le Donbass par la junte s’étend

 

Il s’agit d’une crise majeure dans un contexte de guerre civile de la part d’une majorité qui a non seulement engagé ce conflit meurtrier contre son propre peuple, mais qui soutient un gouvernement totalement illégitime depuis le putsch de l’hiver dernier. Pour l’heure, le pouvoir en place n’a plus de majorité parlementaire et les actions de répression dans l’Est et le Sud-Est du pays se poursuivent sans la moindre légitimité, ni le moindre lien politique, hormis la présidence.

 

Il faut se rappeler que cet ex-Premier ministre « par intérim », avait accumulé les bévues pendant des mois : après s’être auto-qualifié de « pire Premier ministre de toute l’histoire de l’Ukraine » dès sa nomination après le putsch, Arseny Yatsenuk avait qualifié ses concitoyens du Donbass de « sous-hommes », après avoir vidé les caisses du Trésor afin de payer ceux grâce à qui il était devenu chef du gouvernement. Dernièrement encore, il a déclaré que tout ceux qui protestaient contre un abaissement des prestations sociales étaient des « agents russes qui ont été envoyés il y à des dizaines d’années auparavant Ukraine »… En presque 6 mois, ce gouvernement « par intérim », remanié partiellement en juin après la nomination à la présidence de Petro Porochenko, aura réussi à faire chuter le PIB de 3% et augmenter l’inflation de 11,6%, supprimer les libertés publiques fondamentales (y compris linguistique et religieuse) et déclencher une guerre civile aux conséquences incalculables. Comme il ne pouvait sans doute pas faire descendre son pays plus bas, Yatseniuk a préféré démissionner.

 

Cette dissolution gouvernementale et cette désagrégation parlementaire préfigurent un chaos politique qui intervient de facto dans un contexte très particulier : les forces répressives n’arrivent toujours pas à avoir le dessus sur les indépendantistes, malgré de timides avancées sur le flanc nord. Pire : Kiev a décidé de sacrifier pas moins de quatre unités (trois de l’armée, une de la garde nationale) dans le chaudron frontalier, et le mouvement de contestation contre la conscription forcée s’étend dans l’ensemble du pays.

 

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Désertions.jpg

Valentyn Nalivaichenko, le très américanolâtre chef de la police politique, le SBU, a rapporté à Porochenko que du 12 au 19 juillet, le taux de désertion dans l’armée et dans la garde nationale avait augmenté de 43%, pour 25% la semaine précédente. Le taux de soldats portés disparus a augmenté de 47%, alors que la semaine précédente il était de 10%. Remarque ubuesque écrite à la main de Porochenko : « Continuez jusqu’à la victoire » !

 

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Nouveau coup d’arrêt devant Donetsk

 

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 Les cosaques du Don à Donetsk ( N.de K. : A ma grande fierté ! ) 

 

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Depuis l’entrée de Strelkov dans la ville le 5 juillet, en provenance de Slaviansk, Donetsk est finalement devenu une zone militaire. Depuis hier, les journalistes ne sont plus autorisés à approcher les combats afin d’éviter de transmettre tout renseignement par ce biais et pour leur propre protection. Le journaliste de Russia Today, le Britannique Graham Philipps, a été finalement relâché par le SBU qui le retenait contre son gré. Il est interdit de séjour en Ukraine pour trois ans. Le motif : il travaille pour une chaîne russe. Pas un mot de réprobation du côté de Reporters sans frontières !

 

Toutes les entrées de la grande agglomération de Donetsk ont été soigneusement renforcées, blocs de béton, tétraèdres, mines, nids de mitrailleuses, etc. Les points de contrôle ont été démultipliés, y compris à l’intérieur de la ville. Donetsk garde encore la moitié de ses habitants. Les transports urbains fonctionnent toujours normalement, malgré de nombreuses coupures d’électricité dues aux tirs d’artillerie ukrainiens, la plupart des commerces sont ouverts, et presque tous les magasins d’alimentation.

 

A la mi-journée, on signalait une importante concentration de blindés, dont de très nombreux T-64BV au sud de l’agglomération. Comme l’ouest est verrouillé, l’armée ukrainienne tente d’entrer par le sud. On signalait aussi une importante attaque sur Debaltseve, carrefour routier très important à plus de 30 km au nord-est de Donetsk. Toute la nuit a été ponctuée, essentiellement au nord de la ville, par d’importants pilonnages d’artillerie de la part de l’armée ukrainienne, y compris avec des munitions au phosphore. Résultat : des centaines de voitures chargées de bagages et des familles entières quittent en ce moment la ville pour rejoindre la Russie.
Jeudi 24 juillet, une nouvelle tentative de percer les défenses de Donetsk par l’ouest a échoué : une compagnie du « bataillon Shakhtarsk» a même tenté de pénétrer dans la zone aéroportuaire en passant par le village de Peski à l’ouest. Ces troupes étaient appuyées par une batterie d’automoteurs d’artillerie de 122 mm 2S1 et par une autre batterie de BM-21. Dans l’après-midi, Oleg Lyachko, le député du parti radical bien connu pour ses outrances et ses méthodes très particulières d’interrogatoire des prisonniers, a mis en ligne un message alarmiste faisant croire que cette unité était encerclée et en voie d’anéantissement. Message retiré bien vite… Pour autant, ce fut un nouvel échec. D’ici un jour ou deux le « bataillon Dniepr » devrait revenir sur zone, complété par de nouvelles recrues et reconditionné pour aller au feu.

 

 

 

Une compagnie du « bataillon Shakhtarsk » (partiellement reconstitué depuis sa sortie in extremis du chaudron),

juste avant l’attaque de jeudi et sa destruction : ces soldats progressent « au paquet »,

bien compacts, des cibles parfaites pour quelques salves d’artillerie bien placées…

 

 

 

Sous le feu des T-64BV du Bataillon Vostok

 

Plus au nord, vers Gorlivka, les actions défensives se poursuivent. L’adversaire semble faire une pause après son avancée de quelques kilomètres cette semaine. Un nouveau pont a été détruit par la milice afin d’accroitre la difficulté de progression des forces ukrainiennes.

Encore plus au nord, Lysychansk et Severodonetsk sont désormais entre les mains des forces de Kiev. Les combats retardateurs de la milice en fin de semaine étaient destinés à permettre à une partie du matériel lourd du bataillon dirigé par Mozgovoi de se retirer sur une ligne défensive plus au sud. Pour autant, la contre-attaque de mercredi a semé la confusion dans les rangs ukrainiens. L’unité de la garde nationale dit « bataillon Chernigov » a été particulièrement affectée par cette contre-attaque, son commandant, Oleksandr Radievsky a même été tué lors des combats de rues.

 

 

 

Batteries ukrainiennes de 152 MTSA-B, de SAU-152 Akatsiya et de BM-27 Uragan tirant sur la population de Lysychansk, avant sa reprise vendredi dans la journée. Heureusement pour ces artilleurs ukrainiens que les forces du Donbass ne disposent pas de moyens d’artillerie semblables. Ces trois batteries sont trop proches les unes des autres. En cas de tir de contre-batterie, quelques salves seulement suffiraient à éliminer d’un seul coup des trois batteries.

 

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Progression au sud de Severodonetsk d’éléments des forces ukrainiennes : une compagnie mécanisée renforcée (BMP-2), une compagnie réduite de la garde nationale (BTR-70) et une batterie de BM-21.

 

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De plus en plus d’embuscades de partisans menées par des groupes autonomes de la milice sont signalés sur les arrières des forces de Kiev et essentiellement contre les colonnes de ravitaillement. Ainsi, à plus de 40 km au nord de Lugansk, vers Bakhmutivka vendredi, une colonne de logistique de l’armée ukrainienne a été totalement anéantie dans une embuscade.

 

La fin de la 79e brigade

 

 

 

La fin de la 79e brigade aéromobile

 

La 79e brigade aéromobile de Mykolaiv, une des meilleures unités de l’armée ukrainienne, composée pour l’essentiel de soldats très motivés puisque venant de l’ouest russophobe, n’est plus qu’un souvenir. L’unité a été totalement anéantie dans le chaudron. S’il en reste quelque chose, cela doit se compter sur les doigts…

Jeudi, sur Blagodatnoye (3 km d’Amvrosiivka), la 4e compagnie du 3e bataillon d’infanterie de Semenovska, a détruit les derniers éléments de cette unité et même capturé un BRDM-2. A noter, la mort de Yuri Dutchak, le chef de Praviy Sektor à Ivano-Frankivsk en Galicie.

La bataille fait rage dans le chaudron pour réduire les dernières poches de résistance des forces de Kiev encerclées et abandonnées à elles mêmes. Cette nuit, Marynivka semble être enfin tombée. L’agglomération était jusqu’alors un véritable camp retranché des dernières unités éparses bloquées dans le chaudron.

Bien que bloquées, fortement démoralisées et sans aucun ravitaillement, les forces de Kiev réussissent à se défendre et à porter des coups aux indépendantistes. Ainsi, dans ces dernières 24 heures, un groupe de la milice a été pris dans une embuscade. Résultat : 10 hommes tués et 20 blessés, dont deux commandants. C’était l’une des meilleurs équipes offensives du secteur.

 

 

 

Ce qui était la 72e brigade mécanisée

 

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 Combats dans le chaudron

 

 

Vers un tournant décisif dans le conflit ?

 

Avec cette démission du gouvernement et la crise politique qui apparaît au grand jour, voilà que l’on apprend qu’un des piliers des extrémistes du Maidan est officiellement recherché par Interpol. Sommes-nous en train d’assister à un tournant dans ce conflit ? Il est trop tôt pour en être assuré.

 

Interpol recherche en effet le chef de file de l’organisation néo-banderiste Pravyi Sektor, Dmytro Yarosh, 42 ans. Il est recherché pour activités terroristes et appels au meurtre dans les médias. Il fait partie du l’état-major d’Andriy Parubiy, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, dont l’idéologie est semblable à la sienne. On comprend maintenant un peu mieux pourquoi Yaroch, ces dernières semaines a été aperçu dans le secteur ouest du front du Donbass, devant Donetsk (mais assez loin des premières lignes finalement, l’individu est un homme prudent…). Il est plus difficile de l’interpeller sur le front que dans son confortable bureau de Kiev, si Interpol exige une arrestation…

 

A cela s’ajoutent les très nombreux témoignages, anonymes ou pas, concernant le comportement de la soldatesque kievienne dans les zones du Donbass hors de contrôle des forces indépendantistes. Les journalistes du site de propagande ukrainienne petrimazepa.com ont reconnu que les forces répressives de Kiev se sont comportées comme des oppresseurs envers habitants de Slaviansk et de Kramatorsk. « Quand ils l’ont examiné, ils ont juste mis un sac sur la tête de l’homme, répandu de l’essence, et mis le feu à de la paille près de lui. Un homme perd conscience quand il a peur. » Tous les résidents ont été interrogés pris de la manière décrite quand ils étaient soupçonné d’avoir aidé les forces de la milice populaire.

 

Heureusement, pour terminer, qu’il y a encore le puissant grand frère américain pour trouver des solutions quand celles-ci commencent à se réduire comme une peau de chagrin. Le 17 juillet, le jour même où l’avion de la Malaysia Airlines était abattu, le congrès américain a adopté l’« Acte de prévention de l’agression russe » (sic) qui fait de l’Ukraine, de la Géorgie, de la Moldavie des « alliés majeurs non membres de l’OTAN des États-Unis », autorisant l’hyperpuissance à fournir le maximum d’aide militaire et financières aux potentats euro-atlantistes de ces pays afin de faire la guerre à la Fédération de Russie et au peuple russe.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

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Kiev : L'échec patent du régime !  

 

( Extraits d'un article paru sur La Voix de la Russie le 28 juillet 2014 ).

 

Tandis que l’Ukraine s’enfonce dans la misère, ses dirigeants n’ayant de quoi couvrir ni les salaires, ni les fournitures de gaz, ni bientôt même l’opération militaire au Sud-est, une crise politique grave s’annonce dans le pays.

La semaine dernière a été marquée par toute une série de décisions qui avaient été prises par les hommes politiques ukrainiens. Ils ont d’abord interdit le Parti Communiste et le Parti des Régions. Puis les fractions de Verkhovnaya Rada UDAR et Svoboda ont déclaré qu’elles sortaient de la coalition parlementaire, ce qui a permis d'entamer la procédure de dissolution du parlement ukrainien. Après ces déclarations, le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a annoncé sa démission (…).

Dans ce désordre politique, lors de la préparation de nouvelles élections parlementaires, une lutte acharnée pour le pouvoir s’annonce en Ukraine. La première preuve en est, l’assassinat de l’oligarque et maire de la ville de Krementchoug Oleg Babaev, partisan politique de Ioulia Timochenko dont le parti Patrie est l’un des principaux concurrents du parti présidentiel Solidarité. Nous avons discuté d’actualités de la vie politique ukrainienne ainsi que de méthodes utilisées par les autorités ukrainiennes avec l’écrivain et journaliste au mensuel B.I., Frédéric Saillot.

 

B.I = Balkans Infos

> http://www.b-i-infos.com/presentation.php

> http://www.b-i-infos.com/index.php

 

Frédéric Saillot.

Concernant le régime actuel au pouvoir à Kiev qui a été installé suite à un coup d’Etat quasiment militaire le 22 février dernier, certains traits de ce régime ont en effet un caractère totalitaire. (…) Les choses vont donc très vite. Mais l’interdiction de l’opposition ne porte pas que sur le Parti communiste, mais également sur le Parti des Régions. J’ai vu une vidéo sur le net l’autre jour montrant Nicolas Levchenko, qui est un député de Donetsk du Parti des Régions, qui a été interdit de parole et même a été l’objet d’une agression physique en plein parlement.

Ce n’est pas la première fois que cela ce produit, parce que Nicolas Levchenko, qui encore une fois est député de Donetsk, donc qui est aux premières loges de l’opération de répression épouvantable menée par les forces spéciales envoyées par Kiev dans le Donbass. Nicolas Levchenko demandait la fin de cette opération spéciale, et qu’enfin s’ouvrent des négociations entre les gens en place à Kiev et les représentants du peuple du Donbass, qui s’est insurgé suite au coup d’Etat du 22 février…

 

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 ( N.de K. : Et ils appellent ça un gouvernement !?!?? )

 

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…comme Andreï Paroubi qui a trempé notamment dans les fusillades du Maïdan au moment de la réalisation du coup d’Etat. Il était présent à Odessa où a eu lieu un massacre de manifestants pacifiques, qui se trouvaient à proximité de la Maison des Syndicats et que les nervis du Secteur droit ont enfermés dans la Maison des Syndicats à laquelle ils ont mis feu, rentrant dans cette maison pour massacrer un certain nombre de gens. On voit sur une vidéo un militant du Secteur droit tirer sur ceux qui tentaient de sauter par les fenêtres pour essayer d’échapper aux flammes. Donc autres traits qui montrent l’installation d’un régime totalitaire en Ukraine, c’est cette opération dans le Donbass qui est en réalité une opération d’épuration ethnique. Et les forces spéciales envoyées par Kiev, la Garde Nationale puis ces bataillons formés d’anciens militants du Maïdan et du Secteur droit financés par un oligarque de Dniepropetrovsk nommé Kolomoïsky. Ces forces spéciales bombardent les populations civiles, bombardent les infrastructures civiles de façon à effrayer la population, de façon à la faire partir.

 

Tous ces traits et notamment l’interdiction de toutes oppositions et cette entreprise d’épuration ethnique montrent que s’instaure en Ukraine depuis le coup d’Etat du 22 février un régime quasi totalitaire ou totalitaire, appuyé par les démocraties occidentales. Et ça c’est un comble. La responsabilité qui incombe à l’Union européenne et aux Etats-Unis dans les événements tragiques d’Ukraine est très lourde. Dans la mesure où l’Union européenne a refusé de discuter avec la Russie, de négocier avec la Russie une possibilité d’aménagement des relations économiques aussi bien avec le Partenariat Oriental promu par l’Union européenne qu’avec l’Union douanière promu par la Russie. Donc ce refus, cette intransigeance, cette ingérence de l’Union européenne est des Etats-Unis ont créé cette situation dramatique dans laquelle se trouve l’Ukraine actuellement, avec cet échec patent de ce régime mis en place le 22 février.

 

Lire l'intégralité de l'article :

http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/no_program/275216812/

 

27/07/2014

La milice de Nouvelle Russie contre-attaque...

Ukraine / Donbass :

La milice de Nouvelle Russie contre-attaque au nord.

 

23 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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> http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

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237452279.jpgAlors que les responsabilités de Kiev dans le crash du Boeing de la Malaysia Airlines sont engagées, l’offensive contre Lugansk et Donetsk ne donne pas les résultats espérés.

Pire : une contre-attaque cette nuit et dans la journée sur la partie la plus au nord de la poche du Donbass a placé les forces ukrainiennes sur la défensive, alors qu’elles sont stoppées devant Donetsk et qu’elles sont (pour celles qui restent) progressivement annihilées dans le chaudron, à la frontière russe. Chaque jour qui passe nous apporte retournements de situation et autres imprévus, et nous renforce dans notre sentiment : cette guerre est loin d’être finie, elle sera longue, douloureuse, meurtrière et marquera l’histoire pour longtemps.

 

Dernière minute : 

On apprend qu’un chef de section d’une unité antiaérienne, Vladimir Chernous, a été tué sur le site de l’aéroport de Lugansk. Qu’est-ce que la défense antiaérienne y faisait, alors que la zone est sous contrôle indépendantiste depuis au moins deux jours et qu’il s’agit d’un aéroport civil ? Voilà qui devrait intéresser les enquêteurs internationaux qui rassemblent en ce moment des éléments sur le crash de la Malaysia Airlines…

 

Le journaliste britannique Graham Philipps (Note de K. > http://grahamwphillips.com/), connu pour ses courts reportages sur la situation dans le Donbass qui sont en totale contradiction avec la propagande occidentale, est porté disparu dans le secteur de l’aéroport de Donetsk depuis 24 heures. Il y a plusieurs semaines, ce journaliste avait été retenu contre son gré par le SBU, la police politique de Kiev, puis relâché. Il cherchait à filmer les combats au plus prêt. Il est possible qu’il soit tombé sur une unité ukrainienne… Trois autres journalistes sont aussi retenus. Moscou a exigé leur libération immédiate, alors que Reporter sans frontière semble ignorer ces atteintes à la liberté de la presse.

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 Situation de la poche du Donbass au 23 juin.

En rouge, les forces de Nouvelle Russie, en bleu celles de l’Ukraine.

Les croix cerclées sont les pilonnages d’artillerie ; les flèches, les axes de pénétration et les attaques/contre-attaques ; les traits, les interdictions/coup d’arrêt.

 

( Cliquez pour agrandir )

 

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Contre-attaque sur Lysychansk-Severodonetsk, Gorlivka résiste

 

Après l’annonce tonitruante de la part de Kiev de la prise de Lysychansk et de Severodonetsk, puis l’annonce officielle des forces du Donbass du retrait du bataillon contrôlant ce secteur, on a signalé depuis cette nuit de nouveaux affrontements dans ces deux localités.

Hier les forces du Donbass commandées par Mozgovoi avaient dû se retirer en raison d’un manque de véhicules blindés pour se maintenir sur leurs positions.

Pendant la nuit, la milice a attaqué au mortier lourdes positions ukrainiennes sur Lysychansk, puis vers 3 heures (heure locale) deux compagnies d’assaut ont pénétré dans la zone de l’usine de produits en caoutchouc. Les accrochages ont eu lieu jusqu’à 6h00. Ce matin, la ville semblait être repassée sous contrôle des forces indépendantistes.

Les unités ukrainiennes se sont retirées précipitamment pour improviser une ligne de défense en dehors de la ville, mais à quelques centaines de mètres seulement des premières habitations.

Plusieurs contre-attaques infructueuses de la part des forces de Kiev ont eu lieu, appuyées par des Mi-24. Deux hélicoptères d’assaut auraient été touchés par des tirs.

Vers 13h15 heure locale, Lysychansk était encore sous le contrôle de la milice, en dépit des frappes aériennes sur ses positions à l’entrée nord-ouest de la ville.

Scénario semblable sur l’autre rive de la Siversky Donets : à Severodonetsk, les troupes de Kiev ont dû là aussi reculer. Les principaux combats se sont concentrés sur les deux ponts stratégiques qui franchissent la rivière.

 

Contrairement à ce qu’affirmait la propagande de Kiev, le colonel Igor Bezler, le commandant en chef de la défense de la zone de Gorlivka, est bien vivant. Il dirige la défense autour de ce point stratégique du front nord de la poche du Donbass.

Une attaque sur Vuhlehirsk, à l’ouest de Gorlivka, a dû être repoussée dans la journée, un char lourd ukrainien a été détruit. A Debaltseve, à 5 km à l’est de Vuhlehirsk, il y a en ce moment de violents accrochages. Kiev cherche à isoler l’appendice formé par le point de résistance sur la Siversky Donets à Lysychansk, plus haut nord, du reste de la poche du Donbass, tout en contrôlant Debaltseve, important carrefour stratégique entre Lugansk et Donetsk.

 

Donetsk : le verrou

 

 

Les troupes ukrainiennes approchant l’ouest de Donetsk avant les combats d’hier et d’avant-hier.

La compagnie de T-64BV appartient à l’armée,

l’infanterie sur BTR-80 revalorisés, est une compagnie de la garde nationale.

 

Vers 13h30, heure locale, de nombreux chars et de l’infanterie étaient signalés en approche des faubourgs ouest de la ville. L’aéroport international connaît encore des affrontements sporadiques. Plusieurs explosions sourdes ont été entendues.

Les forces ukrainiennes, qui avaient occupé quelques heures hier, l’ensemble de la zone aéroportuaire, en ont totalement été expulsées aujourd’hui. Il ne reste qu’une centaine de soldats retranchés dans la partie ouest, au sein des anciens abris antiaériens datant de la guerre froide.

 

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 3 T-64BV ukrainiens détruits : le fait que les briques de protection Kontakt-1 aient sauté

montre que ces blindés ont subi plusieurs tirs de RPG ou de missile antichar avant d’être neutralisés

  

 

Nous sommes le 21 juillet : des éléments de la garde nationale ("Donbass" ou "Kiev-1") tentent de prendre à revers une compagnie de la milice aux abords de l’aéroport international, au village de Pisky, juste à l’ouest de Donetsk. C’est alors qu’un BTR-80 du Bataillon Vostok intervient, puis un BMP-2. Le BTR tire une rafale de mitrailleuse 14,5 KPV et touche de plein fouet un camion Kamaz ukrainien bourré de munitions qui explose (début de la vidéo). Le BMP-2 allume ensuite les positions adverses au canon de 30 mm. Puis le mitraillage des positions ukrainiennes se poursuit…

 

Ополченцы обстреливают войска хунты в аэропорту Донецка 21.07.2014 from ECC TV on Vimeo.

 

 

  

Un des atouts du Bataillon Vostok est sa capacité, pour ses groupes de combat,

de se déplacer rapidement dans Donetsk, d’un quartier à l’autre

 

Le chaudron en ébullition

 

 

Combats devant Marynivka

 

La prise de Kojevnia et de Tchervona Zaria par la milice du Donbass a été appuyée par un groupe de blindés, avec le 5e bataillon de reconnaissance de Kramatorsko-Konstantinovsky, 2 compagnies d’assaut, quelques éléments du 3e bataillon d’infanterie de Semenovka et du 4e bataillon d’assaut de Slaviansk, de même que l’unité d’artillerie de la brigade de Slaviansk.

En ce moment, les combats se poursuivent du côté de Dibrivka. A Marynivka, les Ukrainiens font le dos rond dans leurs positions retranchées, mais se trouvent cependant bloqués des trois côtés.
En dépit d’une compagnie qui a réussi, hier, à sortir partiellement du chaudron, avec seulement 50 à 70 hommes (dont de très nombreux blessés), la 79e brigade aéromobile a été complètement anéantie. La page web de la brigade est suspendue « pour des raisons techniques »…

Dans le secteur de Krasnopartizansky, les restes d’un bataillon de la 72e brigade mécanisée ont reçu depuis trois jours et trois nuits des salves nourries de roquettes Grad et d’obus de mortiers.
En riposte, Kiev envoie de temps en temps un ou deux avions harceler les positions indépendantistes. Aujourd’hui, deux chars lourds de la milice et un BMP-2, ont été détruits et plus de 30 miliciens ont été blessés soit par des raids aériens, soit par des tentatives d’assaut sur les positions des forces de Kiev qui se sont retranchées à Dibrivka dans d’anciennes fortifications allemandes datant de 1943 et qui semblent restées relativement intactes malgré le temps. Dans la journée, 2 Su-25M1 ont été abattus au-dessus de Saur-Mogila (vidéo ci-dessous).

 

 

Mobilisation, pénurie, récession et répression « proeuropéennes »

 

Si l’on demandait à Porochenko son programme sur l’ensemble des sujets qui préoccupent le pays, il répondrait immanquablement : « Je fais la guerre ! » Mais Porochenko n’est pas Clemenceau et il ne sera jamais un « Père la Victoire », parce qu’on ne peut vaincre son propre peuple, même si on est bien décidé, comme c’est le cas du potentat kievien, à lui faire la guerre totale.

L’Ukraine est entrée dans une logique de guerre civile à long terme. Mais la méthode employée pour traquer les « terroristes » ne fonctionne pas : la contestation armée s’étend bien au-delà du Donbass. Aujourd’hui, à Kharkov, vers 13h50 heure locale, un bureau de recrutement local de la garde nationale a été endommagé par l’explosion d’une grenade RGD-5.

L’adoption par le Parlement ukrainien du décret présidentiel de mobilisation des réservistes pour combattre les opposants au régime dans l’est et le sud-est du pays, ne laisse aucun doute sur les intentions belliqueuses de la junte au pouvoir. Et le passage à tabac, en pleine séance de la Rada, d’un député de l’opposition par des élus de Svoboda donne un aperçu de l’état d’esprit délétère qui règne à Kiev. Et pour financer cette guerre faite à une partie du peuple ukrainien, on prévoit d’augmenter les impôts de manière significative.

Depuis plusieurs semaines, le gouvernement de Kiev a envoyé des ordres de mobilisation partielle aux centres de recrutement du pays, y compris dans le Donbass. 20.000 réservistes de moins de 60 ans doivent être appelés aux armes dans la seule région d’Odessa. Une mobilisation qui est encadrée par le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, le néonazi Andriy Parubiy, l’homme chargé de coordonner la politique de terreur envers l’opinion publique afin de mieux contrôler la population. Il aurait déjà été exigé des chefs d’entreprise et des organismes locaux de fournir les listes de leurs employés concernés par cette mobilisation.

Ce n’est pas encore la loi martiale, mais cela y ressemble. Les effectifs manquent sérieusement pour maîtriser le Donbass en rébellion contre l’ordre euro-atlantiste. Cet appel est la poursuite de la mobilisation depuis mars. Malgré la promesse de ne pas le faire, les unités de réservistes seront désormais envoyées en première ligne, afin de servir de chair à canon pour la junte.

Le recrutement se poursuit en dépit des appels des dirigeants occidentaux visant à persuader Porochenko de la nécessité à trouver une solution pacifique au conflit. Car le satrape ukrainien sait qu’il a l’appui de Washington pour réprimer son peuple et, de surcroît, il doit faire preuve de fermeté face à la menace d’un nouveau Maidan brandit par Svoboda, Timochenko, Lyachko et certains oligarques avides de pouvoir comme Kolomoisky. Ceux-là contrôlent les paramilitaires d’extrême droite que l’on a armé. C’est une sérieuse menace pour un président ukrainien plus connu pour ses retournements de veste que pour son courage.


Mais le pouvoir doit aussi faire face à une vague naissante de contestation, y compris dans l’ouest ukrainien, pourtant acquis à la cause extrémiste : des femmes, des mères, des épouses, des sœurs, refusent que leurs hommes partent faire la guerre à leurs concitoyens du Donbass. La plupart des troupes ne sont pas en état de combattre, peu ou pas entraînées, tout manque, y compris des soldes qui ne sont pas versées. De plus, l’épisode tragique du chaudron à la frontière russe, qui dure encore, laisse entrevoir un avenir peu amène pour nombre de soldats envoyés à l’abattoir par des politiciens sans scrupules et un commandement opérationnel en dessous de tout.

Des manifestations pacifiques ont eu lieu contre cette mobilisation, pour toute réponse Kiev a envoyé la troupe tabasser des femmes et des enfants.

Mais il y a aussi les moyens alloués qui risquent de manquer sérieusement. Pour le moment, l’opération dite « antiterroriste » coûte à l’Etat ukrainien la modique somme de 150 à 160 millions de dollars. Or les caisses sont vides et le pays vit à crédit. Prudent, le FMI a reporté à septembre le virement d’une nouvelle tranche d’aide de 1,4 milliard de dollars. Il faut donc trouver des fonds partout où cela est possible et pas question de toucher au train de vie somptueux de la junte, ni de la présidence…

Aussi, le gouvernement entend bien s’en prendre aux retraites, déjà bien maigres sous Yanukovitch, mais aussi à la sécurité sociale et au fonds social de chômage. Il est à noter que le nombre de personnes inaptes à travailler temporairement ou définitivement ne fera qu’augmenter en raison des blessés de la guerre civile et d’un chômage qui ne fera que s’accroître en raison des destructions délibérées des infrastructures par les forces répressives et, surtout, du fait que Kiev entend bien couper du jour au lendemain les ponts commerciaux avec la Russie. Sans oublier les circonstances directes et indirectes des « mises aux normes » imposées par l’Union européenne en ce qui concerne l’économie, le social et l’ensemble des structures de la vie civile du pays. Au final tout le monde sera perdant : les actifs, les retraités, les familles, les victimes de la guerre et les chômeurs.

 

Mais, pour le moment, il s’agit de contrôler au maximum l’opinion dans une société ukrainienne de plus en plus inquiète pour son avenir face à un régime qui ne tolère aucune opposition, ni la moindre critique. D’ailleurs, les médias sont muselés, aux ordres, à la botte ! La presse russe et russophone est interdite, tout comme la langue russe. Le ministère ukrainien de l’Intérieur vient même de dresser une liste de journalistes russes qui, selon les critères de la junte, doivent être interdits de séjour… aux Etats-Unis, en Union européenne et dans d’autres pays. Délirant !

 

23 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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24/07/2014

Kiev abandonne ses hommes...

Ukraine / Donbass :

Kiev abandonne ses hommes dans le chaudron.

 

22 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

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Les médias kieviens fanfaronnent ces dernières heures, alors que la désinformation occidentale reste figée sur la culpabilisation grossière de la Russie après le crash de l’avion de la Malaysia Airlines qui fit presque 300 morts. Pourtant, sur place, la situation ne prête pas à rire : ce sont encore et toujours les civils et les infrastructures que les forces ukrainiennes visent en tout premier lieu et le bilan humain s’alourdit d’heure en heure. Sur le plan des opérations, la milice de Nouvelle Russie cède du terrain au nord, mais en gagne à l’est et au sud-est de la poche du Donbass. Bientôt, le chaudron ne sera plus qu’un souvenir ému pour les troupes de Kiev et les forces de Strelkov, jusqu’alors concentrées à l’est, viendront renforcer Lugansk, Gorlivka et Donetsk. Kiev le sait et n’a déjà plus assez de réserves pour tenter une offensive générale sur le Donbass. L’âge maximum des militaires d’active a été poussé jusqu’à 60 ans pour les soldats, sous-officiers et les officiers subalternes, et jusqu’à 65 ans pour les officiers supérieurs.

 

 

 

L’entrée des troupes de Kiev à Dzerzhynsk :

les BTR-3 appartiennent au « Bataillon Kiev-1 » de la garde nationale 

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 Donetsk, hier après-midi : batterie antichar BS-3 de 100 mm tractée par MT-LB.

Bien qu’ancien, le BS-3 100 mm M1944 est un canon redoutable contre tous

les blindés que Kiev aligne en ce moment.

Il nécessite néanmoins une solide équipe de servants, bien formée.

 

L’offensive de Kiev, ces dernières 72 heures au nord de la poche du Donbass ne doit pas faire oublier que la junte vient de subir un revers important dans le «corridor» frontalier, devenu chaudron depuis une semaine, où quelque 4.000 soldats et gardes nationaux ukrainiens se sont retrouvés piégés. Ce soir, on peut affirmer sans être démenti sérieusement, que Kiev a décidé d’abandonner ces hommes, au profit d’une poussée au nord et à l’ouest de la poche du Donbass. Il en reste plusieurs centaines qui espéraient beaucoup de leur commandement, coupés de tout, sans munitions, avec très peu d’eau, sans carburant et presque sans vivres. Aucune force constituée et consistante n’a été mobilisée par le commandement ukrainien pour porter secours à ces hommes. Kiev a préféré se concentrer sur Gorlivka et la zone nord. A croire que cette opération de corridor frontalier n’était destinée qu’à diviser les troupes de Strelkov, afin de prendre Donetsk et Lugansk plus facilement, quitte à sacrifier plusieurs milliers d’hommes et 4 brigades.

 

L’idéal « proeuropéen » qui anime les tenants du pouvoir à Kiev ne fait pas dans le détail quand il s’agit de laisser choir, sans états d’âme, ceux qui les ont pourtant servis avec zèle ces derniers mois. En échange de ce sacrifice, Kiev enregistre de maigres succès sur le front nord, ces dernières heures. Ses troupes sont aux portes de Gorlivka, la poche de résistance du nord sur la courbe de la Siversky Donets est évacuée par la milice, un corridor qui ressemble plus à un cul de sac s’est formé à l’ouest de Lugansk.

 

Plus de chaudron d’ici quelques jours

 

D’ici quelques jours, à la frontière russe, il n’y aura plus aucune unité isolée dans le chaudron. Elles se seront soient rendues, soit elles auront été éliminées.

 

 

Stepanivka, près de la frontière russe :

instant de pause lors de la réduction des dernières poches ukrainiennes du chaudron

 

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Un volontaire serbe, tireur d’élite, pose fièrement devant un BTR-70 de la garde nationale détruit, près de Marynivka. L’homme appartient à l’unité du commandant « Prapor ». Il fait partie des 250 volontaires serbes qui ont suivi Bratislav Zivkovic, le commandant (Voivode) de l’unité tchetnik « Jovan Shevic ». Les Serbes se souviennent des volontaires russes qui sont allés les soutenir en Krajina, en Bosnie et au Kosovo dans les années 1990 quand ils combattaient les pions des atlanto-mondialistes, comme les Ukrainiens du Donbass le font en ce moment.

 

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Chervonaya Zarya est désormais entre les mains de la milice. Située à la frontière russe à 2km au sud-est de Marynivka, ce gros village scelle définitivement le sort des quelques centaines de soldats ukrainiens encore prisonniers dans le chaudron. Un bataillon de la 25e brigade aéroportée monté sur BMD, a été totalement anéanti en quelques heures aujourd’hui par les forces du Donbass qui disposaient, en outre, d’une batterie de mortiers de 120 et d’une batterie de BM-21 Grad. Le chef de bataillon, le commandant « Samurai », a mené à bien cette opération en quelques heures seulement, prenant à revers ces renforts ukrainiens qui étaient censés laisser un faible boyau afin que les derniers encerclés puissent fuir. Ce soir, c’est trop tard.

 

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 L’unité du commandant « Samurai » en opération aujourd’hui.

 

Des éléments de la 4e compagnie du 2e bataillon de la 79e brigade aéromobile a réussi, tout de même dans la journée, d’échapper à l’anéantissement en passant in extrémis le couloir de la mort au sud de Marynivka, avec quelques véhicules et énormément de blessés.

La milice a tenté de prendre plus à l’est Dibrivka dans la foulée, sans succès. Les troupes ukrainiennes qui y sot retranchées n’ont plus aucun échappatoire à moins de se retirer… sur le territoire russe.

 

 

La réduction du chaudron à la frontière russe a permi de dégager des voies de passage pour les renforts.

Ici, à Krasnodon, une batterie de BM-21 Grad de la milice remonte au front.

 

Recul au nord

 

Hotel de ville.jpg

Dzerzhynsk : l’hôtel de ville a été complètement incendié

par les troupes de la junte après la prise de la ville

 

 

Cela ressemble à ça une ville « libérée » par la junte…

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 Vers Artemivsk, passage d’une batterie ukrainienne MTSA-S complète.

L’offensive sur Gorlivka se poursuit.

 

La partie la plus au nord de la poche du Donbass, le secteur qui se situe sur la courbe de la Syverskiy Donets, point de résistance qui faisait partie de l’ancienne ligne de front lors de la poche de Slaviansk-Kramatorsk, a plié à son tour. Les forces du Donbass, dans ce secteur, ont opéré la même manœuvre de repli stratégique que celle observée sur Slaviansk-Kramatorsk il y a quelques semaines. Rubizhne avait été évacuée hier par la milice sur Severodonetsk qui a été, à son tour aujourd’hui, évacuée. Lysychansk au sud de la rivière est quasiment abandonnée par le bataillon Mrizrak du commandant Aleksandr Kostin. En raison de l’intensité des combats sur la zone depuis 72 heures (les forces de Nouvelles Russie se battent à 1 contre 10), Alexei Mozgovoi, le chef opérationnel du secteur nord, a ordonné le repli général pour éviter l’anéantissement total et protéger la population civile. D’ailleurs, depuis hier, ce sont essentiellement le centre-ville et les quartiers résidentiels qui étaient visés par l’artillerie ukrainienne. Plusieurs bataillons de lance-roquettes multiples de 122 mm (Grad) et de 220 (Uragan) sont concentrés plus au nord et à l’ouest par les forces ukrainiennes contre ce point de résistance depuis plus d’une semaine. Pour autant, en dépit du fait que les forces ukrainiennes aient été parfaitement au courant du départ de la milice, les tirs d’artillerie se sont poursuivis.

A une quinzaine de kilomètres plus au sud, la bourgade de Popasna semble avoir été atteinte par les troupes ukrainiennes. L’agglomération est particulièrement endommagée par plusieurs jours de tirs quasi discontinus des forces de Kiev.

 

Coup d’arrêt à Donetsk

 

Le commandement des opérations ukrainiennes a tenté de prendre la partie ouest de l’agglomération de Kiev, hier toute la journée. Son objectif principal : la gare centrale qui a été pilonnée une bonne partie de la journée.

Mais après d’âpres combats, la milice a réussi à faire reculer sur leurs bases de départ l’ensemble des assaillants. Un bataillon de la garde nationale (Donbass ou Kiev-1) a dû refluer précipitamment après la destruction des T-64BV qui l’accompagnaient. Le Bataillon Vostok connaît désormais parfaitement les lieux et a pu manœuvre comme à l’exercice pour détruit un à un les chars lourds aux équipages inexpérimentés dans une zone particlièrement arborée et très résidentielle. Pendant les combats, la milice a perdu 11 hommes seulement.

La zone de l’aéroport est redevenue le no man’s land habituel depuis avril.

 

 

 

T-64BV de la milice, tirant sur des positions ukrainiennes

dans la zone de l’aéroport de Donetsk

 

Strelkov refuse que ses troupes tentent à nouveau d’occuper l’aéroport afin d’éviter de les exposer à d’éventuels raids aériens ou héliportés, à découvert.

Il est hors de question pour la force de frappe de Donetsk, le Bataillon Vostok, de risquer ainsi sa quarantaine de blindés. Car les Ukrainiens ont un avantage certain en chars lourds, alors que la milice est nettement supérieure en infanterie et en techniques de guérilla urbaine. Igor Strelkov va donc tenter d’attirer les forces de Kiev dans un piège semblable à celui qui décima les forces mécanisées russes de la Brigade Maikop à Grozny face aux Tchétchènes ou encore comme à Vukovar, en 1991, quand les Croates attirèrent les M-84 serbes en zone urbaine pour mieux les anéantir un à un.

 

 

Pervomaiske, à moins de 10 km à l’ouest de Lugansk, zone d’affrontements hier entre la milice et les forces de Kiev : l’artère principale du village est ravagée par les combats. Un T-64BV ukrainien (marques blanches sur le tube du canon) a été détourellé par l’exposition de son magasin rotatif de munitions.

 

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Reste à savoir, dans ces conditions, ce qu’il adviendra des civils de Donetsk qui n’ont toujours pas quitté la ville. Kiev est bien décidé à refaire le coup de Slaviansk et Kramatorsk sur cette ville dont l’agglomération avoisine les 2 millions d’habitants (Donetsk et ses faubourgs), avec son artillerie lourde et son aviation. Si la ville doit être rasée, elle le sera.

A Lugansk, des dizaines de civils ont été tués et plus de 100 autres blessés dans les tirs d’artillerie massifs, du 17 au 19 juillet, ont annoncé lundi à Vienne les observateurs de l’OSCE après une inspection. L’antenne locale du ministère ukrainien des Situations d’urgence a rapporté aux observateurs que 20 personnes avaient été tuées et 150 blessées à Lugansk les 17 et 18 juillet. D’après la morgue de Lougansk, 29 personnes dont cinq femmes ont trouvé la mort à Lugansk les 18 et 19 juillet. Tous les morts sauf une personne sont des civils, selon l’OSCE.
 

Un article NationsPresse.info

 

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