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18/02/2015

Debaltsevo est libérée !

Ukraine/Donbass :

 

Debaltsevo est libérée !

 

Le réduit de la ville de Debaltsevo est tombé. Toutes nos sources fiables, y compris le colonel Igor Strelkov, le confirment. Il ne reste dans l’agglomération martyre que quelques îlots épars de résistance qu’il faut désormais nettoyer. Les troupes de Kiev qui ne veulent pas se rendre tentent de sortir du chaudron de leur propre chef, sans équipement. La ville est dévastée, plus rien ne fonctionne, tout est à reconstruire. C’est une victoire totale et sans appel pour les forces libératrices de Nouvelle Russie.

 

Alors que Donetsk connaît encore de tirs nourris de l’artillerie lourde de Kiev, que plusieurs attaques ont été signalées contre l’aéroport, toutes repoussées, un nouveau Stalingrad est en train de s’achever au cœur du Donbass, à Debaltsevo. Après les encerclements de l’été dernier, tout d’abord au niveau des frontières avec la Russie, puis sur Ilovaïsk, c’est maintenant au tour du chaudron de Debaltsevo de tomber. Kiev voulait faire de ce nœud routier et ferroviaire un point d’encrage pour une offensive devant mettre à bas les forces de Nouvelle Russie. Aujourd’hui, ce sont ces dernières qui mettent à genoux quelque 8 à 10.000 combattants du régime kiévien. Porochenko et toute la clique « pro-européenne » ont décidé d’abandonner leurs troupes dans cet encerclement, de les sacrifier sur l’autel du mondialisme. Plus au sud, à l’est de Mariupol, l’aventure des paramilitaires néonazis d’ « Azov » commence à sentir le sapin. Le petit bourg de Shirokino, inconnu jusqu’alors, sera vraisemblablement demain un exemple dans les écoles militaires en ce qui concerne les tactiques de combat de rue et de coup d’arrêt à la progression d’une force nettement supérieure en nombre et en moyens. A 1 contre 4, les forces de Nouvelle Russie tiennent tête et marquent même des points face aux troupes de la junte. Après Debaltsevo, c’est sur Shirokino que les attentions vont se concentrer.

 

Debaltsevo : la garde kiévienne se rend !

 

On signale encore d’intenses combats vers Logvinovo, où une colonne des troupes ukrainiennes a tenté de s’échapper du chaudron hier. De même des accrochages sont signalés sur Nizhne Lozovoe, village tenu au nord de la poche par les forces kiéviennes.

Vers midi, deux sections d’infanterie mécanisée, appuyées par une section de chars lourds et de l’artillerie, tentaient une fois de plus de forcer le verrou de Logvinovo pour porter secours aux forces ukrainiennes dans Debaltsevo.

On note aussi des accrochages sur le pourtour du chaudron, comme hier quand les troupes ukrainiennes ont tiré au mortier de 120 depuis Mius contre des positions de la milice sur Fachevka, faisant des blessés.

 

 

Dans les collines à l’est de la M03…

 

Note de Kurgan : 2'18... quel homme ne se sentirait pas obligé de défendre 

une terre où les noms de ses grand-parents figurent au monument au mort local !? 

 

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Mais l’essentiel des combats, aujourd’hui, était au cœur de Debaltsevo. Les forces de la RPL tenaient ce matin fermement le secteur nord de la ville, alors que des groupes tactiques d’infanterie appuyés par des blindés et de l’artillerie ont progressé toute la journée au centre de l’agglomération transformée en camp retranché. Les forces indépendantistes doivent nettoyer la zone maison par maison, sous-sol par sous-sol, étage par étage, rue par rue. Les forces de Kiev, à bout de souffle, continuent de résister tant bien que mal, mais beaucoup se rendent.
Sur unian.net (média contrôlé par Kolomoisky), un officier de la 128e brigade a confirmé que Debaltsevo était encerclé depuis 5 jours déjà, contrairement aux allégations des officiels de Kiev.

 

 

Comment a commencé l’offensive de la Saint-Valentin, il y a 3 jours :

l’opération a été en partie supervisée sur le terrain par le commandant « Prapor ».

 

Traduction et sous-titres (eng) : Kazzura 

 

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Nettoyage de la zone industrielle jouxtant la gare de triage de Debaltsevo par les FAN : on notera qu’Aleksandr Zakarchenko, le président de la RPD, est en première ligne. C’est toute la différence avec les responsables de la junte qui restent, eux, bien en arrière avec les cantinières… Il aurait été blessé à la cheville dans l’après-midi et emmené à l’hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.

 

M.a.j F. Européennes : comme nous le prouve la petite vidéo ci-dessous ! 

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La progression des FAN dans Debaltsevo

 

 

 

ZU-23/2 sur MT-LB en appui-feu

 

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En cours d’après-midi, on apprenait que Debaltsevo était à 80% sous le contrôle des forces de Nouvelle Russie, les troupes ukrainiennes occupant seulement la partie ouest de la ville.
Andriy Lisenko, le porte-parole du commandement ukrainien, admettait en cours de journée que « sur la périphérie de Debaltsevo, les combats étaient acharnés ». Plus de 420 combattants ukrainiens se sont rendus (vidéos ci-dessous) depuis hier, dont plusieurs dizaines d’entre eux appartiennent à la 101e brigade, celle de la garde de Kiev, qui habituellement protège l’état-major général et les bâtiments officiels. Cette reddition est un symbole fort de cette guerre du Donbass. 

 

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M.a.j F.E : les vidéos de Kazzura

 

 

(18+) UAF squad surrenders at Debaltsevo 17/02/15

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La poursuite des combats dans Chernukhino, légèrement plus au sud-est, est aussi particulièrement acharnée, alors que seul le centre du bourg est entre les mains des troupes ukrainiennes. Ces dernières sont dans un état lamentable. Le peu de combattants qui restent du 25e « bataillon Kiyevskaya Rus » seraient à bouts de forces, à cours de vivres, d’eau et de munitions, beaucoup d’entre eux seraient blessés. Ils ont tenté de tenir le quartier de la gare et se sont repliés vers l’ouest de la ville. Il ne leur reste que de choisir entre se rendre ou mourir. Le 40e « bataillon Krivbass » est dans une situation similaire. Plusieurs nids de résistance de ce qui reste de l’unité sont complètement entourés et soumis à des tirs d’artillerie continus. Quant au « bataillon » d’islamistes tchétchènes, il n’en resterait qu’une poignée de combattants, dont beaucoup de blessés là encore.

 

 

Les hommes de la brigade « Prizrak » d’Aleksei Mozgovoi ont évacué 135 personnes

de la partie libérée de Debaltsevo.

Les forces de la junte les utilisaient comme boucliers humains.

 

Traduction et sous-titres (eng) : Kazzura 

 

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Une source locale annonce la prise du bâtiment de la police au centre de Debaltsevo par les FAN. En outre, selon des rapports non confirmés, les forces de Kiev se seraient en partie repliées vers le sud du chaudron depuis hier soir. De petits groupes ont tenté d’évacuer les blessés avec des camions Ural et des blindés d’infanterie, mais l’une des colonnes a été prise dans une embuscade.

 

Mariupol / Shirokino : la revanche des Ossètes

 

La compagnie du « bataillon Donbass », encerclée dans Shirokino, est en train de se faire tailler en pièces, alors que la compagnie « Scythe » d’ « Azov » s’avère incapable de percer au cœur du bourg, se limitant à tenir les collines à l’ouest. Le bataillon « Phoenix » de la 79e brigade aéromobile a été engagé avec une unité de commandos marine pour soutenir « Azov » qui a beaucoup souffert des combats de ces dernières 72 heures. Depuis hier soir, une contre-attaque des FAN, occasionnant de violents combats au cœur du bourg, aurait permis de déloger du centre-ville les quelques éléments ukrainiens qui s’y accrochaient.

 

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Un KrAZ Spartan de l’unité de reconnaissance du « bataillon Azov » (photos ci-dessus) a été capturé près de Shirokino (avec d’autres armements) par des volontaires ossètes qui se battent dans les rangs des FAN. Des volontaires qui ont des comptes à régler avec ces paramilitaires néonazis, dont certains s’étaient engagés dans les rangs de l’armée du dictateur géorgien Saakachvili qui voulait nettoyer ethniquement le petit peuple ossète, ce qui avait obligé la Russie à intervenir militairement.

 

Inquiétant renforcement des néonazis

 

Plusieurs sources généralement fiables assurent que Poroschenko aurait mis sa famille à l’abri depuis plusieurs jours. Le potentat de Kiev craint un coup de force appuyé par les nervis de Praviy Sektor, alors que la contestation croît dans l’Ukraine béhachélisée. Tout ce petit monde aurait pris l’avion pour Londres (le lieu est à confirmer). L’extrême droite néonazie et néobandériste lui aurait signifié un ultimatum : reprendre les hostilités en dépit de la signature des accords de Minsk ou bien subir le « même sort que Kadhafi ».

 

La question de l’existence de « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite commence à devenir problématique pour la junte. Certaines de ces unités peuvent servir d’armée privée à quelques oligarques comme Ihor Kolomoisky qui en a financé plus d’une. Même chose pour le « parti de la guerre » (Turchinov et Yatseniuy) qui travaille ouvertement pour les intérêts des Américains.

Beaucoup de ces bataillons semblent être dirigés par des opportunistes qui ne reculeraient devant rien pour de l’argent. D’ailleurs, il y a quelques semaines, Yaroch a vendu la mèche en affirmant que ces paramilitaires étaient grassement payés par rapport aux troupes régulières de Kiev.

 

Outre Dmytro Yarosh, qui ne contrôle plus grand-chose de son lit d’hôpital et dont les éléments de Secteur droit ont fondu comme neige au soleil depuis la débâcle de l’été dernier (il n’y aurait pas plus d’un seul « bataillon » opérationnel, le 5-DUK, se revendiquant du Praviy Sektor sur le front), on peut citer Yuri Bereza et son « Dnepr-1 » (mal reconstitué et épuré de facto des éléments les plus radicaux), « Donbass » de Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, lui aussi hospitalisé, et enfin le « régiment Azov » à l’effectif d’un bataillon renforcé du Führer des Patriotes ukrainiens Andriy Biletsky. « OUN » a été mis en réserve et serait en cours de reconstitution après le désastre de la bataille de l’aéroport de Donetsk. « Aydar » n’existe plus que sur le papier et ses éléments ayant réchappé aux combats sur la Seversky Donets, au nord et au nord-ouest de Lugansk, sont passés en mode contestation et fond le pied de grue devant les bâtiments officiels de la junte (Défense, Présidence et Intérieur notamment).

 

Tous ces chefaillons belliqueux sont naturellement des élus de la Rada depuis l’automne dernier, et œuvrent assez loin du front d’une manière générale.

 

« Dnepr-1 », assez mal reconstitué depuis son passage à la moulinette indépendantiste dans la poche d’Ilovaïsk (où son chef Bereza s’était enfui en laissant sur place ses hommes… / Note de Kurgan : ce qui n'empêche pas ce "grand guerrier" de vouloir, maintenant, "brûler la crimée" !?!!!) se compose de trois compagnies tout au plus, dont deux de combat (soit 300/400 hommes). Il est en ce moment en première ligne au nord-est de Mariupol, face aux forces républicaines vers Pavlopol. L’unité manque de moyens en artillerie d’appui (mortiers), en blindés légers et en effectifs. De plus, son encadrement est très faible.

 

« Donbass » a eu beaucoup de mal a retourner sur le front du Donbass en raison de problèmes politiques : Semenchenko ayant pris la grosse tête après avoir retiré sa cagoule légendaire et s’être fait troué l’arrière train par un de ses hommes vers Ilovaisk juste avant l’offensive d’août, s’est vu mettre à l’écart à l’automne dernier. L’unité a été tout de même reconstituée bon an mal an en janvier et se composait lors de sa montée en ligne de deux compagnies de combat, d’une troisième de commandement, de soutien et de logistique à laquelle on avait rajouté une section antichar sur KrAZ Cougar (300 hommes tout au plus). Soit en tout à peu près 45% des effectifs et des moyens dont le « bataillon Donbass » disposait à l’été dernier. Aujourd’hui, « Donbass » est divisé en deux : une partie au nord de la poche de Debaltsevo, sur la M03 ; une autre sur Shirokino à l’est de Mariupol. L’unité ne semble plus opérationnelle ou du moins est dans l’état de son chefaillon légendaire : en petits morceaux.

 

Reste « Azov » qui se prend pour un « régiment ». Après avoir été le parent pauvre des unités répressives politisées, le « bataillon Azov » s’est vu attribuer, à partir de fin décembre, des effectifs et des moyens inédits. L’unité dirigée officiellement par Biletsky a ainsi été achetée par le pouvoir afin que celle-ci ne se retourne pas trop vite contre la junte au profit de Kolomoisky. « Azov » disposerait de trois compagnies de combat, dont une mécanisée (BTR-3, BTR-4E, BTR-80…), une sur KrAZ Raptor et Kamaz revalorisés et une dernière sur pickup L200 (entre autres). De plus « Azov » dispose d’une compagnie d’appui avec, notamment, une section de 4 mortiers lourds de 120 mm Sani et une section de ZU-23/2 sur camions. A cela s’ajoute une compagnie de commandement et une autre de logistique. L’unité dispose en outre d’une section renforcée de KrAZ Cougar et Spartan (avec poste antichar). Certaines de ses sections d’infanterie sont armées du fusil d’assaut Tavor TAR-21 de production israélo-ukrainienne (munitions 5,56 x 45 OTAN), en remplacement des AK-74 et AKM (le contrat date de 2008).

 

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Pas de doute : c’est un TAR-21 israélien !

 

L’unité « Azov » a les effectifs et la puissance opérationnelle comparable à ce qu’était « Donbass » en juillet dernier. On peut ajouter que cette unité est très largement encadrée de « contractors » de pays membres de l’OTAN, de mercenaires géorgiens et d’islamistes tchétchènes. En tout, cela représente 800 à 900 hommes.

Ces moyens alloués à cette unité de combat ouvertement néonazie par le régime de Kiev semble avoir sérieusement calmé Biletsky et affaiblirait Yaroch.

Il est bien évident que l’engagement, depuis une semaine, du « régiment Azov » à l’est de Mariupol, au contact direct des milices, et les combats qui se déroulent en ce moment sur Shirokino, sont un test grandeur nature sur la fiabilité de l’unité. Si Biletsky échoue, son bataillon subira le sort de « Donbass », s’il réussi, il sera intégré aux forces armées de l’Ukraine. L’attaque de la semaine dernière avait été supervisée par Oleksandr Turchinov en personne (en tenue de campagne, le ridicule ne tuant pas !), le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, ci-devant pasteur baptiste et très introduit dans les milieux américains. Un Turchinov que d’aucuns croient savoir qu’il pourrait fomenter un putsch contre Porochenko.

Dans tous les cas, c’est bingo pour le régime putschiste qui ne se maintient en place que par la corruption, le mensonge et le crime. On remarquera, tout de même qu’Andriy Biletsky prend bien soin de ne pas trop s’approcher des premières lignes… Il supervise les opérations, fait sa com’ sur Internet et laisse la tactique et la stratégie à l’encadrement anglophone d’ « Azov ».

 

De surcroît, le ministère de la Défense du Canada prévoit d’envoyer une unité en Ukraine, afin d’encadrer les forces répressives du régime de Kiev. L’US Army prévoit, quant à elle, d’y envoyer carrément un bataillon complet. Ces militaires devant instruire au préalable et en tout premier lieu les paramilitaires de ce type de formation très marquée politiquement.

Nous sommes donc bien en présence d’un renforcement de moyens répressifs alloués à des paramilitaires dont l’idéologie ne fait aucun doute quant à son très haut potentiel criminogène.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 février 2015.

 

Article originel ici : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-debaltsevo-est-liberee

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