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30/11/2013

Dimanche 1er décembre, à Rungis...

XVIIIe Table Ronde TERRE et PEUPLE : SOMMES-NOUS EN 1788 ?

Demain la Révolution ?

 

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Dimanche 1er décembre 2013

 

Jean Haudry : « La Révolution française : un modèle pour la nôtre ? »

Alain Cagnat : « Demain, les guerres »

Lajos Marton : « Itinéraire d’un révolutionnaire »

Pierre Krebs : « L’état d’esprit révolutionnaire »

Pierre Vial : « Notre espérance et notre volonté : la révolution identitaire »

 

Débat « Notre socialisme identitaire » avec Roberto Fiorini, Eugène Krampon, Georges Feltin-Tracol & JP Lorrain ; animé par Pierre Vial. 

 

Espace Jean Monnet

47, rue des Solets à Rungis 94150

(accès RER : station La Fraternelle) vastes parkings

 

A partir de 10 heures / Entrée : 8 €uros.

 

Restauration sur place à petits prix

Nombreux stands : livres, revues, disques, insignes,

drapeaux, tee-shirts, artisanat identitaire enraciné


Terre et Peuple - BP 38 - 04300 Forcalquier

contact@terreetpeuple.com  tél : 06.62.47.29.92 

24/10/2013

Socialisme Identitaire

Ce vendredi 26 octobre,

Méridien Zéro reçoit Pierre Vial, Roberto Fiorini, Sylvie et Jean-Paul Baron

pour évoquer avec eux les sources et l'actualité du concept de Socialisme Identitaire.

Emission animée par Eugène Krampon. 

 

réfléchir et agir, socialisme identitaire, terre et peuple, pierre vial,

24/05/2013

La grandeur a un nom...

La grandeur a un nom.

Elle s’appelle Dominique Venner.

 

Par sa vie et par sa mort, cet homme exceptionnel nous laisse un message qui sonne en nos âmes comme un tocsin. Il nous appelle à nous tenir debout, quoi qu’il arrive. A regarder le destin en face, comme ces héros homériques qui étaient pour lui une source d’inspiration permanente.

Homme d’une grande pudeur, comme le sont les âmes fortes, il était habité par un puissant idéal qu’il fallait savoir décrypter derrière ses textes inspirés, ses paroles toujours mesurées au plus juste, voire ses silences. Mais le mince sourire qui éclairait parfois son visage était, pour les initiés, le signe d’une intense jubilation.

Le chemin sans lui, pourrait paraître bien terne car il était porteur d’une flamme qui irradiait. Mais la meilleure façon de lui être fidèle est de continuer le chemin qu’il a inlassablement tracé, lui qui avait fait de la fidélité sa règle de vie. Essayons d’être dignes de lui.

 

Pierre VIAL

 

28/01/2013

Notre Honneur s’appelle Fidélité / Pierre Vial

Notre Honneur s’appelle Fidélité

 

Prof. Pierre VIAL

Genève, 20.01.2013

 

Je salue l’initiative qui a conduit à la réunion d’aujourd’hui et je suis convaincu qu’elle constitue une étape importante vers la réalisation de ce front de combat identitaire européen que nous souhaitons tous. Je m’exprime ici au nom de Terre Et Peuple, pour la France, et au nom de mes camarades de Tierra Y Pueblo, pour l’Espagne, et de Terra E Pove pour le Portugal, qui sont en parfaite communion de pensée avec nous et m’ont demandé de vous transmettre leur salut.

 

Avec mon vieux camarade Pierre Krebs nous avons oeuvré depuis longtemps à la réalisation d’un front de combat identitaire européen, de Lisbonne et Madrid à Rome, Belgrade et Moscou. Nos efforts sont récompensés aujourd’hui. Pour nous identifier, nous utilisons volontiers le terme de völkisch, ce qui est une façon de dire que nous nous battons pour que les Européens redécouvrent que leur destin passe par l’appartenance à une communauté du peuple. Communauté du peuple qui a une base bioculturelle, ce qui veut dire que, pour nous, l’identité implique l’appartenance à une race et à une culture, implantées sur un territoire où se trouvent leurs racines. Le droit à l’identité et à l’enracinement vaut évidemment pour tous les peuples et c’est dans cet esprit que nous combattons le mondialisme.

 

Nous voulons être clairs au sujet de nos convictions : c’est pourquoi nous disons, sans hésitation ni ambiguïté, que nous sommes racialistes. Être racialistes, c’est considérer l’appartenance raciale comme un facteur décisif – mais non le seul – dans l’histoire des peuples. C’est pourquoi nous attachons une telle importance à l’ethnopolitique qui, en liaison avec la géopolitique, est un facteur de compréhension et d’explication concernant les relations entre les peuples au cours de l’histoire, aujourd’hui comme hier et comme demain. Pour prendre un exemple dans l’actualité, on ne peut rien comprendre à ce qui se passe au Mali si on ne connaît pas les communautés raciales qui habitent ce pays et sont opposées depuis toujours par des antagonismes sanglants, comme l’a démontré dans ses ouvrages mon collègue et ami Bernard Lugan.

 

Aujourd’hui, si nous voulons réveiller les peuples européens anesthésiés par le pouvoir cosmopolite, sur le plan politique, économique, culturel, il faut parler clairement. Bien sûr, cela implique des risques mais nous sommes des combattants et il n’y a pas de combat sans risque.

 

Notre mission est de réveiller la conscience raciale des peuples blancs, qui sont menacés de mort par les envahisseurs venus d’autres continents et qui haïssent les Blancs. Ceux-ci sont désarmés moralement, intellectuellement, psychologiquement par le conditionnement mental qui leur est infligé depuis 1945 et qui veut leur faire admettre qu’ils sont coupables et doivent donc expier le fait d’être ce qu’ils sont, c'est-à-dire supérieurs. Sont responsables de cet asservissement les monothéismes, les religions du Livre, les fils d’Abraham comme se définissent aussi bien les musulmans et les chrétiens que les juifs – ainsi que les versions laïcisées des monothéismes que sont le marxisme et le capitalisme. C’est pourquoi c’est en retrouvant la fidélité à leur âme la plus profonde, à leur plus longue mémoire, à l’héritage des ancêtres, donc à leur identité païenne que les peuples européens pourront se libérer, se remettre debout.

 

Notre mission est donc claire : pour organiser la résistance et la reconquête identitaires, il faut éveiller les consciences de nos frères et soeurs de sang. Nous sommes, nous devons être des éveilleurs. Avec une devise dont nous sommes fiers et qui est notre boussole :

 

Notre Honneur s’appelle Fidélité

 

>>> http://www.europaeische-aktion.org/Artikel/fr/Notre-Honne...

 

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>>> http://www.europaeische-aktion.org/Artikel/fr/LAE-EN-FRAN...

16/12/2012

Saint-Loup

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Saint-Loup

 

Marc Augier (19 mars 1908 – 16 décembre 1990)

 

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L’Homme du Grand Midi

 

J’ai découvert Saint-Loup en décembre 1961. J’avais dix-huit ans et me trouvais en résidence non souhaitée, aux frais de la Ve République, pour incompatibilité d’humeur avec la politique qui était alors menée dans une Algérie qui n’avait plus que quelques mois à être française. On était à quelques jours du solstice d’hiver – mais je ne savais pas encore, à l’époque, ce qu’était un solstice d’hiver, et ce que cela pouvait signifier. Depuis j’ai appris à lire certains signes.

Lorsqu’on se retrouve en prison, pour avoir servi une cause déjà presque perdue, le désespoir guette. Saint-Loup m’en a préservé, en me faisant découvrir une autre dimension, proprement cosmique, à l’aventure dans laquelle je m’étais lancé. à corps et à cœur perdus, avec mes camarades du mouvement Jeune Nation. Brave petit militant nationaliste, croisé de la croix celtique, j’ai découvert avec Saint-Loup, et grâce à lui, que le combat, le vrai et éternel combat avait d’autres enjeux, et une toute autre ampleur, que l’avenir de quelques malheureux départements français au sud de la Méditerranée. En poète – car il était d’abord et avant tout un poète, c’est-à-dire un éveilleur – Saint-­Loup m’a entraîné sur la longue route qui mène au Grand Midi de Zarathoustra. Bref, il a fait de moi un païen, c’est-à-dire quelqu’un qui sait que le seul véritable enjeu, depuis deux mille ans, est de savoir si l’on appartient, mentalement, aux peuples de la forêt ou à cette tribu de gardiens de chèvres qui, dans son désert, s’est autoproclamée élue d’un dieu bizarre – « un méchant dieu », comme disait l’ami Gripari.

J’ai donc à l’égard de Saint-Loup la plus belle et la plus lourde des dettes – celle que l’on doit à qui nous a amené à dépouiller le vieil homme, à bénéficier de cette seconde naissance qu’est toute authentique initiation, au vrai et profond sens du terme. Oui, je fais partie de ceux qui ont découvert le signe éternel de toute vie, la roue, toujours tournante, du Soleil Invaincu.

Chaque livre de Saint-Loup est, à sa façon, un guide spirituel. Mais certains de ses ouvrages ont éveillé en moi un écho particulier. Je voudrais en évoquer plus particulièrement deux – sachant que bien d’autres seront célébrés par mes camarades.

 

Au temps où il s’appelait Marc Augier, Saint-Loup publia un petit livre, aujourd’hui très recherché, Les Skieurs de la Nuit. Le sous-titre précisait : Un raid de ski-camping en Laponie finlandaise. C’est le récit d’une aventure, vécue au solstice d’hiver 1938, qui entraîna deux Français au-delà du Cercle polaire. Le but ? « Il fallait, se souvient Marc Augier, dégager le sens de l’amour que je dois porter à telle ou telle conception de vie, déterminer le lieu où se situent les véritables richesses. »

Le titre du premier chapitre est, en soi, un manifeste : « Conseil aux campeurs pour la conquête du Graal. » Tout Saint-Loup est déjà là. En fondant en 1935, avec ses amis de la SFIO et du Syndicat national des instituteurs, les Auberges laïques de la Jeunesse, il avait en effet en tête bien autre chose que ce que nous appelons aujourd’hui « les loisirs » – terme dérisoire et même nauséabond, depuis qu’il a été pollué par Trigano.

Marc Augier s’en explique, en interpellant la bêtise bourgeoise : « Vous qui avez souri, souvent avec bienveillance, au spectacle de ces jeunes cohortes s’éloignant de la ville, sac au dos, solidement chaussées, sommairement vêtues et qui donnaient à partir de 1930 un visage absolument inédit aux routes françaises, pensiez-vous que ce spectacle était non pas le produit d’une fantaisie passagère, mais bel et bien un de ces faits en apparence tout à fait secondaires qui vont modifier toute une civilisation ? La chose est vraiment indiscutable. Ce départ spontané vers les grands espaces, plaines, mers, montagnes, ce recours au moyen de transport élémentaire comme la marche à pied, cet exode de la cité, c’est la grande réaction du XXe siècle contre les formes d’habitat et de vie perfectionnées devenues à la longue intolérables parce que privées de joies, d’émotions, de richesses naturelles. J’en puise la certitude en moi-même. À la veille de la guerre, dans les rues de New York ou de Paris, il m’arrivait soudain d’étouffer, d’avoir en l’espace d’une seconde la conscience aiguë de ma pauvreté sensorielle entre ces murs uniformément laids de la construction moderne, et particulièrement lorsqu’au volant de ma voiture j’étais prisonnier, immobilisé pendant de longues minutes, enserré par d’autres machines inhumaines qui distillaient dans l’air leurs poisons silencieux. Il m’arrivait de penser et de dire tout haut :  Il faut que ça change… cette vie ne peut pas durer ».

Conquérir le Graal, donc. En partant à ski, sac au dos, pour mettre ses pas dans des traces millénaires. Car, rappelle Marc Augier, « au cours des migrations des peuples indo-européens vers les terres arctiques, le ski fut avant tout un instrument de voyage ». Et il ajoute : « En chaussant les skis de fond au nom d’un idéal nettement réactionnaire, j’ai cherché à laisser derrière moi, dans la neige, des traces nettes menant vers les hauts lieux où toute joie est solidement gagnée par ceux qui s’y aventurent ». En choisissant de monter, loin, vers le Nord, au temps béni du solstice d’hiver, Marc Augier fait un choix initiatique.

« L’homme retrouve à ces latitudes, à cette époque de l’année, des conditions de vie aussi voisines que possible des époques primitives. Comme nous sommes quelques-uns à savoir que l’homme occidental a tout perdu en se mettant de plus en plus à l’abri du combat élémentaire, seule garantie certaine pour la survivance de l’espèce, nous avons retiré une joie profonde de cette confrontation [...]. Les inspirés ont raison. La lumière vient du Nord… [...] Quand je me tourne vers le Nord, je sens, comme l’aiguille aimantée qui se fixe sur tel point et non tel autre point de l’espace, se rassembler les meilleures et les plus nobles forces qui sont en moi ».

Dans le grand Nord, Marc Augier rencontre des hommes qui n’ont pas encore été pollués par la civilisation des marchands, des banquiers et des professeurs de morale.

Les Lapons nomades baignent dans le chant du monde, vivent sans état d’âme un panthéisme tranquille, car ils sont : « en contact étroit avec tout un complexe de forces naturelles qui nous échappent complètement, soit que nos sens aient perdu leur acuité soit que notre esprit se soit engagé dans le domaine des valeurs fallacieuses. Toute la gamme des croyances lapones (nous disons aujourd’hui « superstitions »avec un orgueil que le spectacle de notre propre civilisation ne paraît pas justifier) révèle une richesse de sentiments, une sûreté dans le choix des valeurs du bien et du mal et, en définitive, une connaissance de Dieu et de l’homme qui me paraissent admirables. Ces valeurs religieuses sont infiniment plus vivantes et, partant, plus efficaces que les nôtres, parce qu’incluses dans la nature, tout à fait à portée des sens, s’exprimant au moyen d’un jeu de dangers, de châtiments et de récompenses fort précis, et riches de tout ce paganisme poétique et populaire auquel le christianisme n’a que trop faiblement emprunté, avant de se réfugier dans les pures abstractions de l’âme ».

Le Lapon manifeste une attitude respectueuse à l’égard des génies bienfaisants, les Uldra, qui vivent sous terre, et des génies malfaisants, les Stalo, qui vivent au fond des lacs. Il s’agit d’être en accord avec l’harmonie du monde : « passant du monde invisible à l’univers matériel, le Lapon porte un respect et un amour tout particuliers aux bêtes. Il sait parfaitement qu’autrefois toutes les bêtes étaient douées de la parole et aussi les fleurs, les arbres de la taïga et les blocs erratiques… C’est pourquoi l’homme doit être bon pour les animaux, soigneux pour les arbres, respectueux des pierres sur lesquelles il pose le pied. »

C’est par les longues marches et les nuits sous la tente, le contact avec l’air, l’eau, la terre, le feu que Marc Augier a découvert cette grande santé qui a pour nom paganisme. On comprend quelle cohérence a marqué sa trajectoire, des Auberges de Jeunesse à l’armée européenne levée, au nom de Sparte, contre les apôtres du cosmopolitisme.

 

Après avoir traversé, en 1945,  le crépuscule des dieux. Marc Augier a choisi de vivre pour témoigner. Ainsi est né Saint-Loup, auteur prolifique, dont les livres ont joué, pour la génération à laquelle j’appartiens, un rôle décisif. Car en lisant Saint-Loup, bien des jeunes, dans les années 60, ont entendu un appel. Appel des cimes. Appel des sentiers sinuant au cœur des forêts. Appel des sources. Appel de ce Soleil Invaincu qui, malgré tous les inquisiteurs, a été, est et sera le signe de ralliement des garçons et des filles de notre peuple en lutte pour le seul droit qu’ils reconnaissent – celui du sol et du sang.

 

Cet enseignement, infiniment plus précieux, plus enrichissant, plus tonique que tous ceux dispensés dans les tristes et grises universités, Saint-Loup l’a placé au cœur de la plupart de ses livres. Mais avec une force toute particulière dans La Peau de l’Aurochs.

Ce livre est un roman initiatique, dans la grande tradition arthurienne : Saint-Loup est membre de ce compagnonnage qui, depuis des siècles, veille sur le Graal. Il conte l’histoire d’une communauté montagnarde, enracinée au pays d’Aoste, qui entre en résistance lorsque les prétoriens de César – un César dont les armées sont mécanisées – veulent lui imposer leur loi, la Loi unique dont rêvent tous les totalitarismes, de Moïse à George Bush. Les Valdotains, murés dans leur réduit montagnard, sont contraints, pour survivre, de retrouver les vieux principes élémentaires : se battre, se procurer de la nourriture, procréer. Face au froid, à la faim, à la nuit, à la solitude, réfugiés dans une grotte, protégés par le feu qu’il ne faut jamais laisser mourir, revenus à l’âge de pierre, ils retrouvent la grande santé : leur curé fait faire à sa religion le chemin inverse de celui qu’elle a effectué en deux millénaires et, revenant aux sources païennes, il redécouvre, du coup, les secrets de l’harmonie entre l’homme et la terre, entre le sang et le sol. En célébrant, sur un dolmen, le sacrifice rituel du bouquetin – animal sacré car sa chair a permis la survie de la communauté, il est symbole des forces de la terre maternelle et du ciel père, unis par et dans la montagne –, le curé retrouve spontanément les gestes et les mots qui calment le cœur des hommes, en paix avec eux-mêmes car unis au cosmos, intégrés – réintégrés – dans la grande roue de l’Éternel Retour.

De son côté, l’instituteur apprend aux enfants de nouvelles et drues générations qui ils sont, car la conscience de son identité est le plus précieux des biens : « Nos ancêtres les Salasses qui étaient de race celtique habitaient déjà les vallées du pays d’Aoste. » et le médecin retrouve la vertu des simples, les vieux secrets des femmes sages, des sourcières : la tisane des violettes contre les refroidissements, la graisse de marmotte fondue contre la pneumonie, la graisse de vipère pour faciliter la délivrance des femmes… Quant au paysan, il va s’agenouiller chaque soir sur ses terres ensemencées, aux approches du solstice d’hiver, et prie pour le retour de la la lumière.

Ainsi, fidèle à ses racines, la communauté montagnarde survit dans un isolement total, pendant plusieurs générations, en ne comptant que sur ses propres forces – et sur l’aide des anciens dieux. Jusqu’au jour où, César vaincu, la société marchande impose partout son « nouvel ordre mondial ». Et détruit, au nom de la morale et des Droits de l’homme, l’identité, maintenue jusqu’alors à grands périls, du Pays d’Aoste. Seul, un groupe de montagnards, fidèle à sa terre, choisit de gagner les hautes altitudes, pour retrouver le droit de vivre debout, dans un dépouillement spartiate, loin d’une « civilisation » frelatée qui pourrit tout ce qu’elle touche car y règne la loi du fric.

Avec La Peau de l’Aurochs, qui annonce son cycle romanesque des patries charnelles, Saint-Loup a fait œuvre de grand inspiré. Aux garçons et filles qui, fascinés par l’appel du paganisme, s’interrogent sur le meilleur guide pour découvrir l’éternelle âme païenne, il faut remettre comme un viatique, ce testament spirituel.

Aujourd’hui, Saint-Loup est parti vers le soleil.

Au revoir camarade. Du paradis des guerriers, où tu festoies aux côtés des porteurs d’épée de nos combats millénaires, adresse-nous, de tes bras dressés vers l’astre de vie, un fraternel salut. Nous en avons besoin pour continuer encore un peu la route. Avant de te rejoindre. Quand les dieux voudront.

 

Pierre Vial

L’Homme du Grand Midi, paru dans Rencontres avec Saint-Loup,

Un ouvrage publié par l’association des Amis de Saint-Loup.

 

( Source : Club Acacia ).

18/10/2012

Pour un ordre nouveau...

Intervention de Pierre Vial

lors de la XVII° Table Ronde de Terre & Peuple

 

POUR UN ORDRE NOUVEAU

 

Nous vivons la fin d’un monde. Et nous nous en réjouissons. Car ce monde n’est pas le nôtre. Nous sommes dans le monde mais nous ne sommes pas du monde. En tout cas le monde d’aujourd’hui, contre lequel nous nous dressons avec toute notre âme. Car c’est le monde des marchands et de la marchandise, le monde de l’utilitarisme, de l’individualisme, de la jouissance égoïste, le monde bourgeois, le monde de l’exploitation capitaliste baptisée libéralisme pour faire joli, le monde du règne absolu et tyrannique de l’argent, du culte du profit à tout prix, de la destruction des peuples et des identités raciales. Bref, un monde de mort. Alors que nous sommes, nous, les forces de vie. Et c’est ce qui nous donne notre légitimité.

Le Système en place, basé sur l’uniformisation mondialiste et cosmopolite, affichait il n’y a pas si longtemps un triomphalisme sûr de lui et dominateur, exprimé sans pudeur et même de façon provocatrice, par un Bernard-Henri Lévy, un Jacques Attali et leurs congénères, qu’ils s’appellent Fabius ou Jean-François Copé, pour qui les étiquettes de « gauche » et de « droite » qu’ils utilisent cyniquement sont simplement des miroirs aux alouettes destinés à aveugler ces imbéciles de Gaulois, qu’il faut duper sans cesse pour qu’ils restent bien dociles. Car ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui comme ceux qui étaient au pouvoir hier partagent la même idéologie social-démocrate, mondialiste, droitsdelhommiste comme l’illustrent leurs discrètes concertations dans des cadres appropriés, ainsi que l’a brillamment démontré notre ami Emmanuel Ratier en s’intéressant de très près à l’un de ces cénacles, ce lieu de pouvoir qui s’appelle « Le Siècle » et où se retrouvent au coude à coude, entre complices, des gens sensés s’opposer sur la place publique, comme par exemple Nicole Notat, ancienne dirigeante de la CFDT et Laurence Parisot, présidente du MEDEF. Bien entendu tout est fait pour camoufler les réseaux de complicités et leurs membres crient au conspirationnisme si on dévoile leurs magouilles.

Mais aujourd’hui la grande illusion se dissipe et nombre de travailleurs européens, condamnés au chômage, à la précarité en attendant la misère, ont des yeux qui commencent à s’ouvrir, depuis qu’ils ont le dos au mur. Le Système apparaît enfin pour ce qu’il est, c'est-à-dire un colosse aux pieds d’argile. Les fissures se multiplient et, quant à nous, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour contribuer à les élargir et à les multiplier, jusqu’à l’écroulement du Moloch. Ce sera difficile et long – encore que l’Histoire ne soit pas avare de divines surprises. Mais la survie de nos peuples européens passe par la mort du Système en place, comme l’ont compris, en nombre croissant, des Grecs, des Espagnols et beaucoup d’autres. Mais attention : si la bête est blessée elle en est d’autant plus dangereuse…

Le combat contre le Système comporte divers fronts, comme l’ont montré nos camarades qui ont pris la parole aujourd’hui. Sur le terrain social, économique, culturel, politique c’est le même ennemi, sous de multiples facettes, que nous avons en face de nous. A une certaine époque on l’appelait, à juste titre, l’Anti-France. Mais aujourd’hui c’est l’Europe dans son ensemble qui est visée car c’est l’identité bioculturelle européenne, en tant que porteuse d’une certaine conception du monde bien spécifique, qui est perçue par les zélotes du cosmopolitisme comme un insupportable obstacle à leurs visées hégémoniques. C’est donc un message simple et clair que nous devons adresser à nos frères européens – y compris ceux qui, de sang européen, sont installés hors d’Europe – pour qu’ils prennent conscience de l’enjeu qui est tout simplement leur survie, car les gens que nous avons en face de nous veulent la mort de l’homme blanc. Aujourd’hui comme toujours, le combat plurimillénaire oppose les peuples du désert et ceux de la forêt, ceux qui obéissent à la loi du Sinaï et de La Mecque et ceux qui sont fidèles à la voix de Thulé. Quand on a compris cela tout s’éclaire, tout devient simple, on sait où est l’ami et où est l’ennemi.

Nous savons donc, nous, quel est le sens profond du combat que nous menons. Mais nombre de nos frères de sang ne perçoivent que les aspects matériels de la guerre d’usure que mène contre nous le Système. C’est normal car, aux prises avec les difficultés quotidiennes et les menaces qui pèsent sur eux et leurs proches, en raison du chômage, de la précarité, de la pauvreté, de l’insécurité, ils constatent qu’ils sont victimes des conséquences du Système qui les étrangle mais ils ne remontent pas aux causes de cette situation. Ils n’en sont pas responsables car tout est fait, tout au long de leur vie, pour les empêcher de réaliser une prise de conscience fondamentale, c'est-à-dire idéologique, dont la logique les conduirait à la révolte puis à la révolution. Notre mission – et elle est lourde – est de contribuer, avec d’autres, à leur ouvrir les yeux.

Pour cela, nous pouvons et nous devons nous appuyer sur le riche héritage politico-idéologique qui est le nôtre. Car le combat que nous menons a commencé bien avant nous. Nous avançons guidés par l’exemple de ceux qui nous ont précédés et dont les idéaux, les mythes fondateurs, les symboles d’appartenance venus d’une ancestrale tradition vivent en nous, mobilisent nos énergies et nos volontés. Ainsi, quand nous voulons un nouvel ordre social basé sur le solidarisme communautaire, sur le primat de l’intérêt communautaire par rapport à l’intérêt individuel, sur le devoir de se vouer au service de son peuple, il s’agit tout simplement d’actualiser les messages laissés par les Proudhon, Blanqui, Toussenel, Sorel et tous ceux qui, aux XIXe et XXe siècles, ont voulu, pour réaliser une communauté organique, unir le national et le social en une synthèse immense et rouge. Et cette volonté de réaliser une communauté organique basée sur la loi du sang remonte loin, très loin dans le temps. Pour le comprendre, il faut savoir tendre l’oreille pour entendre la voix d’une tradition, notre tradition, venue d’Hyperborée. Porteurs de ce message ancestral, que nous avons à transmettre, nous voulons en faire le fondement de cet ordre nouveau qui est la bonne nouvelle que nous apportons à nos frères de sang.

L’ordre nouveau que nous voulons devra s’édifier sur les ruines d’un monde en décomposition. Décomposition économique et sociale, avec la destruction des structures qui constituaient le cadre de vie de nos Anciens à l’époque des grandes illusions – ce qu’on a appelé les Trente Glorieuses. La casse de l’outil industriel français, illustrée entre autres, malgré les rodomontades du ministre Arnaud Montebourg, par la liquidation d’Arcelor-Mittal, c'est-à-dire les derniers hauts fourneaux lorrains, révèle l’irresponsabilité du pouvoir politique, son impuissance, son incapacité à s’opposer au pouvoir économique alors même que l’intérêt de la communauté nationale et l’avenir des travailleurs et de leurs familles est en jeu. C’est une clé fondamentale de cet ordre nouveau que nous voulons : face à l’inversion des valeurs qui règne aujourd’hui, où le politique est soumis à l’économique, il faut redonner au politique sa dimension souveraine. Ce qui veut dire, très clairement, que le pouvoir politique doit briser, quand il le faut, le pouvoir des potentats économiques. C’est le message que véhiculaient un Werner Sombart ou un Moeller Van den Brück, comme l’avait fait avant eux Nietzsche avec Ainsi parlait Zarathoustra, dans le chapitre « De la vertu qui donne », où il écrit : «La plus haute vertu est une vertu qui donne (…) Semblable à l’or brille le regard de celui qui donne. Dites-moi, mes frères, qu’est-ce qui est pour nous le mauvais et le pire ? N’est-ce pas la dégénérescence ? Et nous concluons toujours à la dégénérescence là où manque une âme avide de donner ». Nietzsche, Werner Sombart, Moeller Van den Brück : ces trois éveilleurs opposaient la figure du héros, qui est guidé par le don de soi, et celle du marchand, qui est guidé par le seul souci de son intérêt personnel. Leur message a toujours, aujourd’hui, une portée révolutionnaire. D’autant plus que, dans le fonctionnement de la société actuelle, tous les voyants sont au rouge. Et, dans cette société qui conditionne tout à l’économie, la dégradation croissante de la situation économique, annonce d’un naufrage du Système, est confirmée tant par les prévisions pessimistes de l’INSEE que par l’analyse, globalement très sombre, des meilleurs économistes. L’un d’eux, Mathieu Plane, qui travaille à l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques, parle d’une « mécanique infernale » pour décrire l’évolution en cours. Claire Guélaud, constatant le pessimisme généralisé des chefs d’entreprise, écrit dans Le Monde (26 septembre 2012) : « C’est une France affaiblie qui abordera une année 2013 qui, pour cause de choc budgétaire massif, s’annonce redoutable. Entre  le ralentissement économique de la zone euro, l’absence de ressorts internes permettant de réactiver la croissance et la désindustrialisation accélérée du pays, on voit mal d’où le salut pourrait, à court terme, venir ».

Mais, pour avoir une vue objective de la situation, il faut éviter le nombrilisme franco-français, car il se passe des évolutions décisives de par le monde. Par exemple, la Chine met en place les conditions de son émergence comme nouvelle superpuissance économique mondiale, en utilisant d’une façon totalement originale certains mécanismes capitalistes mis au service d’une volonté politique, comme l’ont montré dans un ouvrage récent, La voie chinoise. Capitalisme et empire, Michel Aglietta, professeur à l’université Paris X et Guo Bai, chercheuse à HEC. Prôner un ordre nouveau en Europe, comme nous le faisons, exige de prendre en compte l’évolution géopolitique et ethnopolitique mondiale, car l’Europe que nous voulons, libre et puissante, devra s’insérer dans un monde multipolaire, en jouant au mieux la carte d’accords multilatéraux profitables aux diverses parties en cause. Sur l’échiquier mondial, le salut passe par la Realpolitik.

Mais revenons chez nous. Il ne pourra y avoir d’ordre nouveau sans la reprise en main de notre destin, ce qui suppose une guerre de libération, pour nous émanciper du pouvoir de l’argent anonyme et vagabond, de ce capitalisme spéculatif si bien dénoncé par Gottfried Feder. Tout ce qui va dans le sens de cette émancipation est bon et il nous faut donc être présents dans tous les mouvements de contestation et de rejet du système capitaliste, qui vont mobiliser un nombre croissant de gens de tous bords auxquels nous devons nous joindre sans état d’âme car les ennemis de nos ennemis peuvent et doivent être, sinon des amis, au moins des compagnons de route temporaires, le temps de scier à la base les colonnes du temple libéral.

Mais la guerre de libération comporte un autre volet, à savoir la nécessité de libérer notre terre des intrus qui s’y sont installés. L’incapacité du pouvoir politique à maîtriser les dysfonctionnements de la société multiraciale est mise cruellement en relief par des événements récents. Quand, dans les quartiers Nord de Marseille, réputés à juste titre pour être des zones de non-droit, des habitants prennent l’initiative, devant l’inertie des autorités, de chasser manu militari des Roms qui avaient installé leur campement au pied des immeubles, il est révélateur de voir que ces habitants sont des Maghrébins, qui donnent une leçon claire aux Européens : puisque vous êtes incapables de faire régner un minimum d’ordre et d’hygiène, nous, nous prenons les choses en main. Donc si vous voulez que l’ordre et la sécurité reviennent, faites confiance à l’islam… et tant qu’à faire convertissez-vous. Conseil suivi par certains Européens et Européennes, qui pensent ainsi acheter une assurance-vie.

De même, quand un jeune Noir et un jeune Maghrébin sont victimes d’un règlement de compte et assassinés à coups de couteau par une quinzaine d’agresseurs, à Echirolles, aux portes de Grenoble, c’est l’illustration que dans nombre de villes c’est la loi des bandes ethniques qui règne. Mais cela, bien sûr, est soigneusement nié par les autorités et les media car l’admettre serait trop politiquement incorrect. A noter que les agresseurs avaient été précédemment condamnés pour vols et violences – un seul d’entre eux ayant fait de la prison, ce qui illustre le laxisme de la justice. A noter aussi que deux des agresseurs, deux frères, Sid Ahmed et Mohamed, s’étaient engagés dans l’armée (malgré leurs condamnations en justice ?), ce qui illustre l’infiltration de celle-ci par les immigrés. Un policier constate, au sujet des « jeunes » des villes « à problèmes » : « Ils manquent de repères. Certains parents ont abandonné ou profitent du business et la justice ne leur fait plus peur car elle ne les condamne pas ou peu. Ils se sentent intouchables ».

 

Il est donc évident qu’il ne pourra y avoir dans notre pays un ordre nouveau, c'est-à-dire le rétablissement d’une vie normale, si la question la plus décisive aujourd’hui – c'est-à-dire l’immigration-invasion – n’est pas réglée, car elle a des conséquences dans tous les domaines : la sécurité, bien sûr, mais aussi l’emploi, le logement, l’école, la santé…

Ce n’est pas possible, ils sont là et ils ne repartiront pas, nous disent les bons apôtres, mélange de lâcheté et de masochisme toujours prêts à tendre l’autre joue et à se soumettre sans conditions. Notre réponse est simple : il y a eu bien des cas, tout au long de l’Histoire, où des populations entières ont été déplacées d’un territoire à un autre, quand un pouvoir politique le voulait vraiment et mettait les moyens nécessaires. Tout est affaire de volonté. Les millions d’Allemands chassés de l’Europe centrale par les communistes en 1945 s’en souviennent encore.

Alors il faut parler clairement. Il y a cinquante ans, il fut dit aux pieds-noirs qu’ils avaient le choix entre la valise et le cercueil. A ceux qui leur ont dit cela, à leurs descendants, à leurs frères de race et à tous les envahisseurs nous disons aujourd’hui exactement la même chose. Ce sont paroles en l’air ? Ne croyez pas cela. De plus en plus la parole se libère. Sur les marchés, chez les commerçants, au bistro, au bureau, dans les ateliers, dans les cours de récréation ce que l’on entend montre que l’exaspération devant des situations insupportables monte sans cesse. L’esprit de résistance se diffuse. L’étape suivante sera le passage à l’acte.

Souvenons-nous de la vieille maxime qu’aimait citer un certain Lénine : une étincelle peut mettre le feu à la plaine. L’étincelle peut surgir à tout moment. Il faut le savoir, si on ne veut pas être victime de l’incendie et se tenir prêt.

Le temps est donc venu de lancer notre cri de guerre : pour un ordre nouveau, peuples d’Europe réveillez-vous. Levez-vous et marchez. Seuls sont dignes de vivre ceux qui savent combattre.

 

Je vous remercie.

 

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 robert steuckers,quel avenir pour les peuples d’europe ?,terre & peuple,politique,économie,europe

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04/05/2012

Ne pas tomber dans le piège...

Pas d’hypocrisie : appeler à « faire barrage à Hollande » c’est appeler à voter Sarkozy.

Or Hollande et Sarkozy sont l’un et l’autre les hommes d’un Système que nous combattons, sans hésitation ni rémission. Croire ou affecter de croire que l’un est une menace mortifère plus que l’autre, c’est participer à un jeu de dupes que nous refusons car nous renvoyons dos à dos ces deux nuisibles. Voter Sarkozy ? C’est  se faire une fois de plus les harkis du capitalisme apatride, pleinement responsable de la présence des envahisseurs.

Plus que jamais il faut maintenir le cap :

Ni droite ni gauche, pour une troisième voie révolutionnaire, identitaire, ethnique.

 

Pierre VIAL

 

( http://www.terreetpeuple.com/actualite/chroniques-par-pie... )

 

 Pierre Vial, Terre et Peuple