Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/05/2015

400 ans après, l’Islande renonce à tuer les Basques...

400 ans après, 

l’Islande renonce à tuer les Basques ! 

 

L'Islande vient d'annuler un décret adopté il y a 400 ans...

à la suite d'un "conflit interethnique".

 

Fin avril, les autorités du district de Westfjords (nord-ouest de l'Islande) ont annulé un décret vieux de 400 ans qui permettait de tuer les Basques, rapporte le quotidien britannique The Independent. 

Ce décret a été promulgué à l'été 1615 après que trois baleinières basques avaient jeté l'ancre dans des fjords islandais suite à un accord approprié avec la population autochtone. Au moment où les navires étaient déjà chargés et prêts à prendre le large, une tempête a éclaté, provoquant le naufrage des embarcations. Un groupe de rescapés basques est parvenu à regagner la côte, mais un conflit l'a aussitôt opposé aux habitants locaux. Le commissaire du district de Westfjords a ordonné de capturer et de tuer les Basques. En octobre 1615, son ordre a été exécuté, si bien que le meurtre de 32 chasseurs de baleines demeure depuis lors l'unique massacre de l'histoire d'Islande. 

 

"La décision d'abroger ce décret est plutôt symbolique. Nous avons des lois qui interdisent les meurtres, y compris des Basques", a déclaré aux journalistes le commissaire du tristement célèbre district islandais, Jonas Gudmundsson. 

 

La population de l'Islande étant d'un peu plus de 300.000 habitants, des épisodes comme l'abrogation d'un décret vieux de 400 ans provoquent un vif retentissement. Dans un de ses romans paru en 2011, l'écrivain islandais Sjon a présenté le "massacre des Espagnols" comme un acte abject de trahison commis à l'égard de marins naufragés. 

Dix ans après ce massacre, des pirates turcs ont ravagé la côte islandaise, emmenant en esclavage des centaines d'habitants du pays. Les incursions turques du 17e siècle sont considérées comme un événement ayant déterminé l'histoire de l'Islande.

 

Sputnik / Article source

 

------------------------------------------

 

Lire également :

http://icelandreview.com/news/2015/04/27/killing-basques-now-banned-west-fjords

 

A memorial dedicated to the 32 Basque whalers who were killed in the West Fjords in 1615 in what’s known as Iceland’s only mass murder was unveiled in Hólmavík, the West Fjords, on April 22, the last day of winter…

 

basque_killings_memorial.jpg

The memorial. Photo: Ólafur Engilbertsson.

Donbass : Une très nette intensification des affrontements...

Ukraine / Donbass :

 

Une très nette intensification des affrontements.

 

La République populaire de Donetsk a décidé de déclarer jour de deuil ce 28 mai 2015, suite, notamment, à l’anéantissement de toute une famille, avant-hier à Gorlovka, suite à des frappes du 1er bataillon d’artillerie de la 44e brigade.

Les forces ukrainiennes continuent leurs attaques nocturnes, considérant sans doute avoir l’avantage de nuit sur les forces républicaines. Pour le moment, cette tactique n’a pas démontré son efficacité. C’est pourquoi, dans la journée, on constate une accalmie relative, ce qui permet aux observateurs de l’OSCE, qui ne travaillent jamais de nuit, de consigner quotidiennement dans leurs rapports que la « trêve » est globalement respectée…

Mais d’une manière générale, on note une très nette intensification des affrontements depuis l’assassinat de Mozgovoï. Et, signe d’espoir, plus de 1.000 tonnes d’aide humanitaire russe viennent encore d’être acheminés par les camions blancs dans le Donbass.

 

 

Les résultats des frappes des obusiers du 1er bataillon de la 44e brigade ukrainienne :

ici vivait une paisible famille du Donbass qui a été anéantie.

Source : chaîne Youtube Graham Phillips

 

---------------------------

 

Washington continue ses provocations et maintient sa politique d’agression contre la Russie et les russophones d’Ukraine. Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden a dénoncé mercredi ce qu’il nomme « l’agression pure et simple » du président russe Vladimir Poutine en Ukraine, en exhortant les pays occidentaux à « se tenir prêts à imposer de nouvelles sanctions » à Moscou. Le maître donne ses ordres à ses larbins. (Note de K : je ne sais pas ce qui me désole le plus ; entre le fait de voir les pays européens ramper de la sorte devant Washington… ou le fait de constater qu’une grande partie des européens croient (en sus) réellement à ce genre de conneries !?!??)...

Le Département d’Etat a en outre annoncé de son côté le versement pour la junte d’une aide supplémentaire de 18 millions de dollars destinée à renforcer les mesures liberticides et criminogènes sur l’ensemble du pays.

 

24 heures sur la ligne de front

 

Toute la nuit dernière, les frappes sur les villes et les villages du Donbass de la part de l’artillerie ukrainienne se sont poursuivies. Dans la journée, on notait que, pour la première fois depuis la chute du saillant, le secteur de Debaltsevo avait été touché par une frappe de roquettes Grad. La ligne de front reste néanmoins inchangée.

Sur la partie nord du front du Donbass, la zone se situant au-delà de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, a une fois de plus été l’objet d’affrontements de diverses intensités. Les pertes depuis hier soir s’élèvent pour les forces républicaines à 38 blessés, 3 morts, 1 BMP endommagé, 1 BTR et 1 obusier D-30 détruits ; et du côté des forces de Kiev, on déplore une vingtaine de blessés, deux BTR et un char lourd endommagés. Les FAN poursuivent la mise en place de fortifications sur les points jugés névralgiques, et des exercices d’entrainement et de formation se poursuivent à l’arrière.

(…)

Lire la suite du chapitre "24 heures sur la ligne de front" en cliquant sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-une-tres-nette-intensification-des-affrontements

 

-------------------------

 

La révolte gronde en Ukraine béhachélisée

 

Les syndicats ukrainiens descendent dans la rue pour réclamer la révision des salaires et le remboursement des arriérés. La révolte gronde en Ukraine «proeuropéenne», les gens ont d’ores et déjà perdu leurs illusions de l’hiver 2013-2014, en constatant qu’ils n’ont rien gagné depuis le coup d’Etat. Les protestations pacifiques risquent de dégénérer en révolte sociale.

Officiellement, le régime de Kiev n’a pas d’argent, d’ailleurs le régime a intérêt à prolonger la guerre dans le Donbass pour détourner l’attention de l’opinion des vrais problèmes du pays. Il s’agit pour la junte de consolider la société selon ses anciens schémas en prétextant une « menace extérieure ».

Avec la chute du niveau de vie et la casse sociale imposées par les euromondialistes qui commencent à se faire durement ressentir, les autorités de Kiev ont de plus en plus de difficultés pour détourner l’attention de la population sur la situation réelle dans le pays.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 mai 2015.

http://www.nationspresse.info/

 

Note de K :

Sur le sujet, lire également :

http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016294144.html

 

jogQt3b4AoA-470x352.jpg

 

----------------------------------------

 

Ukraine / Donbass :

 

Des groupes de sabotage

sur les arrières de la Nouvelle Russie.

 

Il y a exactement un an, le 26 mai 2014, le régime de Kiev lançait une offensive généralisée sur le Donbass et commençait le pilonnage à l’artillerie lourde de Donetsk, faisant fi des victimes civiles, des femmes, des vieillards, des enfants, touchés par ses tirs. Peu lui importait leur sort, puisque la junte considère que les gens qui habitent le Donbass sont des « sous-hommes « (dixit Arseny Yatseniuk le Premier ministre).

Nous aurons donc, tout au long de cette chronique, une pensée émue pour toutes ces victimes d’un régime barbare qui est prêt à s’imposer jusqu’au dernier Ukrainien. Depuis, la guerre se poursuit, et pas à l’avantage de l’agresseur kiévien ; à tel enseigne qu’il est aujourd’hui obligé d’utiliser des méthodes toujours plus douteuses (terrorisme, sabotages, assassinats ciblés…) pour tenter d’inverser le cours de l’Histoire. Demain, la Nouvelle Russie sera libre ou ne sera pas.

 

 

Les funérailles d’Alekseï Mozgovoï, chef de la brigade « Prizrak » 

123337-2.jpg

 

---------------------------

 

Selon un responsable d’Amnesty International, Krasimir Yankov, Alexander Alexandrov Evgeny Erofeev, les fameux soldats « russes » capturés par les troupes de Kiev vers Shachtye auraient subi des actes de torture pour passer aux aveux. La plus inquiétant est que l’OSCE a validé ses « aveux » comme spontanés et crédibles.

Si la présence de « soldats russes » sur le territoire ukrainien est bien un mythe entretenu par Kiev et la caste politico-médiatique occidentale, en revanche il y a bien des groupes de sabotage kiéviens en opération sur le territoire de la Nouvelle Russie. Le sabotage d’une ligne de communication par voie ferrée a été constaté à seulement une quinzaine de kilomètres de l’endroit où a été assassiné Mozgovoï.

Aujourd’hui, on signalait aussi le minage d’un tronçon de chemin de fer sur l’axe Kvashino-Amvrosievka, à une vingtaine de kilomètres au sud de Torez, près de la frontière russe. Il n’y a pas de victimes, seulement de la casse de matériel roulant. Ce qui fait le troisième sabotage de voies ferrées en trois jours.

Ces commandos seraient donc capables d’opérer en profondeur sur les arrières des premières lignes des FAN. Nous sommes pour le moment dans l’impossibilité d’évaluer leur nombre et leurs capacités opérationnelles. Mais sont-ce des commandos « ukrainiens » ?

 

 

 

Entrainement d’une unité de chars lourds des FAN près de Lugansk,

sans doute le bataillon « Avgust » (Août) puisqu’il y a des T-64BM Bulat

aux côtés des T-72B1V et des T-64BV.

 

----------------------------------------------------------------

 

Des failles dans la préparation de l’offensive kiévienne

 

La préparation militaire et psychologique des troupes de l’armée ukrainienne dans le Donbass est faible, le mécontentement des populations locales est réel et en constante augmentation, et la crainte pour le commandement opérationnel de voir les désertions s’accroître en cas de lancement des opérations à grande échelle est une évidence. Telles sont les conclusions d’une commission d’inspection de l’armée ukrainienne qui sont arrivées de façon inopinées sur le bureau du chef du service de renseignement des forces de la RPD.

A cela s’ajoute la corruption endémique qui mine les forces de Kiev : après les vols d’effets militaires et de nourriture constatés dans les camps d’entrainement en Galicie, voilà que certains stocks d’essence sont l’objet de disparitions malencontreuses. Sur Channel 5 (contrôlée par le groupe de Porochenko), un combattant du « régiment » néonazi « Azov », Sergey Korotkov, s’est ému de ces vols d’essence de plus en plus fréquents et qui affecteraient, entre autres, son unité.

Si l’armée ukrainienne connaît de très sérieuses failles dans la préparation de son offensive, en revanche elle semble avoir mis les bouchées double en matière de renseignement et de balisage de ses frappes d’artillerie. En effet, il semblerait que certains de ses drones pourraient placer des « balises » à des endroits précis du champ de bataille afin de guider avec plus de précision les tirs de son artillerie lourde. Reste à savoir d’où proviennent ces drones et qui les guide, puisque nous ne connaissons pas en Ukraine de modèles de drones fabriqués localement capables d’une telle chose.

(…)

 

vHLy-M7EFKk.jpg

 

La mort kiévienne frappe à nouveau Gorlovka

 

Gorlovka, hier soir vers 20h00, a été frappé de plein fouet par un important pilonnage des forces ukrainiennes. Les dégâts sont énormes et les victimes nombreuses : rue Korolenko, un homme et une fillette de 12 ans (photo ci-dessus) ont été tués, une femme et ses deux enfants sont dans un état critique : un petit garçon de 3 ans et demi a été blessé de même qu’un bébé de deux semaines ; leur mère, blessée elle aussi, a dû être amputée du tiers supérieur de l’avant-bras droit.
Deux miliciens ont aussi trouvé la mort.

(…)

 

Polish-president-candidate-Andrzej-Duda.jpg

 

Du changement en Pologne ?

 

Le résultat de l’élection polonaise pourrait ne pas être forcément favorable pour le régime de Kiev. Le président élu, Andrzej Duda, tient une position plus ferme contre les extrémistes de droite en Ukraine que son prédécesseur. A plusieurs reprises, il s’est interrogé sur la reconnaissance des membres de l’Armée insurrectionnelle l’Ukraine en tant que combattants pour l’indépendance de l’Ukraine et a rappelé les « centaines de milliers de victimes polonaises des massacres en Volhynie et en Galicie orientale pendant la Seconde Guerre mondiale ».

Qui plus est, Duda est réputé « euroseptique ». Si, en Pologne, le président a peu de pouvoir, il façonne les orientations politiques par ses discours et autres interventions publiques. Il pourrait bloquer les décisions du Premier ministre, l’ultralibérale Ewa Kopacz. Reste à savoir si ce nouveau président sera aussi servile envers les intérêts atlantistes que son prédécesseur et s’il appliquera ses principes affichés face à cette fosse septique qu’est devenue l’Ukraine « pro-européenne ». Pendant sa campagne électorale, il a néanmoins promis de fournir des armes à Kiev en cas de victoire… 

 

Note de K :

Sur le sujet, lire également :

http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016291848.html

 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 mai 2015.  

http://www.nationspresse.info/

 

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc., cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-des-groupes-de-sabotage-sur-les-arrieres-de-la-nouvelle-russie

 

-----------------------------------

 

usa,joe biden,ukraine,porc'ochenko,russie,donbass,novorossia,novorossiya,alekseï mozgovoï,gorlovka

 

Ukraine: 

 

Porochenko sept fois plus riche,  

après une année au pouvoir ! 

 

Les revenus de Piotr Porochenko ont augmenté de plusieurs fois depuis son entrée en poste de président de l'Ukraine, rapportent des médias internationaux, en constatant qu'en 2013, Porochenko avait déclaré 2 millions de dollars, alors qu'en 2014, il s'agissait déjà de 17 millions de dollars. 

A signaler que cela s'est produit sur fond d'effondrement économique du pays en pleine crise politique. Depuis un an à la tête de l’Ukraine, Piotr Porochenko qui avait promis d’en finir avec l’oligarchie n’a pas vendu un seul de ses actifs économique. 

"Si je suis élu, je vendrai la société Roshen. En tant que président, je veux m’occuper uniquement des affaires de l’Etat", avait promis M.Porochenko au cours de sa campagne électorale en avril 2014. Et le soir de son élection, le 25 mai 2014, il se voulait le président d’une Ukraine où l’on "vivrait autrement". 

"En tant que chef de l’Etat, je souhaite instaurer de nouvelles traditions politiques, et j’initie dès aujourd’hui la vente de tous mes actifs économiques", a-t-il par la suite déclaré solennellement. 

Le directeur du service sociologique Baromètre ukrainien Viktor Nebojenko a prévenu le président de sérieuses conséquences politiques d'une telle situation.

(...) 

Le montant de la dette que Kiev doit rembourser dans les quatre ans est évalué à 30 milliards de dollars (27,6 milliards d’euros). Kiev négocie un allégement de 15,3 milliards. Ouvertes en mars, les discussions doivent être bouclées d’ici la mi-juin.

 

Sputnik / Article source

 

-----------------------------------

 

Forbes:

 

La Russie tient bon, l’Ukraine au tapis.

 

16 mois après le divorce entre Moscou et Kiev, l’économie russe se ressaisit, tandis que Kiev risque d'être soumis à un isolement de la part de l'Ouest.

Alors que la situation économique en Russie s'améliore et qu’une résolution des problèmes est possible, l'Ukraine est au bord du gouffre et ne parvient pas à se stabiliser économiquement, estime le commentateur du journal Forbes Kenneth Rapoza.

Les indicateurs économiques russes sont meilleurs que prévu. Ainsi, le taux de chômage s'est établi à 5,8% contre des prévisions de 6%. Les investissements ont baissé de 4,8%, alors qu'on tablait sur une diminution de 6% au moins. La production industrielle a reculé, mais pas dans tous les secteurs économiques clés. En outre, si les sanctions sont levées, la situation en Russie s'améliora, déclare l'édition.

"Nous voyons que plus en plus de pays européens se lèvent contre les sanctions, environ une tiers de l'Europe ne les soutient pas, excepté la France et l'Allemagne qui sont toujours pour le maintien de sanctions à l'encontre de Moscou. Pourtant, un document fixant les conditions de prolongation des sanctions estime que les 28 Etats membres devront soutenir la prorogation, ce qui est presque impossible", déclare le directeur de la compagnie Prosperity Capital Management Martin Charmoy cité par Forbes.

Dans le même temps, l'état de l'économie ukrainienne reste critique. Le fait que l'Ukraine ait rompu sa dépendance vis-à-vis de la Russie ne signifie pas son indépendance face à l'Union européenne. "L'Ukraine ne parvient toujours pas à tenir sur ses deux pieds", indique le journal.  
Arseni Iatseniouk, premier ministre ukrainien, appelle les partenaires américains à saisir les possibilités d'investissements, surtout dans le secteur énergétique, qu'ouvre la campagne de privatisation en Ukraine. Cette proposition entend que les étrangers pourront acheter des entreprises publiques stratégiques à bas prix. Il semblerait toutefois que les dirigeants ukrainiens n'ont pas d'autre choix, indique l'article.

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150528/1016306654.html

 

-----------------------------------

 

Forbes: 

 

Iatseniouk brade l'Ukraine aux Etats-Unis

 

Les autorités ukrainiennes bradent les actifs publics, tandis que la société ne tient pas à ce que les biens d'Etat passent sous contrôle de compagnies étrangères, selon un magazine américain.

Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk "brade" les biens publics sur fond de campagne de privatisations en Ukraine et appelle les sociétés américaines à y prendre une part active, écrit le journaliste de Forbes Kenneth Rapoza.

Auparavant, M.Iatseniouk a rencontré le coprésident du groupe d'amitié avec l'Ukraine du Sénat des Etats-Unis, Dick Durbin, pour appeler les partenaires américains à saisir les possibilités d'investissement offertes par la campagne de privatisations en Ukraine, notamment dans le secteur énergétique, rappelle l'édition. 

Forbes constate que l'Ukraine se trouve en "état d'alerte" permanente. Le récent EuroMaïdan (manifestations pro-européennes de 2013-2014, ndlr) a soustrait le pays de la sphère d'influence russe pour l'amener dans la "douce étreinte" de l'Union européenne et des Etats-Unis.

Quoi qu'il en soit, la population ne s’empresse manifestement pas de soutenir la déclaration d’amour de Kiev à l'Occident. Malgré tous les appels de l'Occident à une coopération active avec l'Europe capitaliste, et non avec la Russie dont l'économie se trouve sous forte influence de l'Etat, on ne sait toujours pas à quel point l'Ukraine est aujourd'hui intéressante pour les investisseurs. 

"Pour l'instant, M.Iatseniouk coopère avec le président Piotr Porochenko dans la gestion d'une nation d'incrédules. Les cotes de confiance de ces deux dirigeants se sont effondrées. M.Iatseniouk pense sans doute que la vente au rabais des actifs publics à des étrangers ne provoquera pas de protestations, mais il est d'ores et déjà évident que l'Ukraine ne reste pas indifférente face à la perspective d'être contrôlée par des étrangers, à condition qu'ils ne parlent pas russe", constate Forbes.

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016284414.html

1016307452.jpg

Funérailles d'Alexeï Mozgovoï, à Altchevsk.

123337-2.jpg

123337-6.jpg 

Алексей Борисович Мозговой : poète et guerrier. 

123337-7.jpg

123337-9.jpg

pohoronyi-8-1024x678.jpg

pohoronyi-9-1024x678.jpg

pohoronyi-10-1024x678.jpg

123337-14.jpg

123337-15.jpg

1432822694_img_5849.jpg

http://svpressa.ru/society/photo/123337/1#f

http://vlada.io/v-alchevske-pohoronili-polevogo-komandira-mozgovogo/

Valls à Marseille pour inaugurer une école privée musulmane...

Manuel Valls inaugure une école privée musulmane,

parrainée par le Qatar et l’Arabie saoudite !

 

Selon Europe 1, Manuel Valls, le Premier ministre socialiste, était ce jeudi à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour acter la reconnaissance par l’Etat d’un établissement privé confessionnel musulman. Un établissement parrainé par le Qatar et l’Arabie saoudite, puisque leurs ambassadeurs étaient présents. Aussi, la pose de la première pierre de cet établissement a été réalisée en présence du président de l’UOIF, Amar Lasfar,  la semaine dernière.

C’est donc avec le soutien de deux soutiens actifs du jihadisme et avec la bénédiction d’une structure proche des "Frères musulmans" (interdits en Egypte pour terrorisme) que le très socialiste Premier ministre est venu vanter les mérites d’un "islam de France" dont Bernard Cazeneuve, son ministre de l’Intérieur, veut promouvoir l’expansion par une fondation garantissant les emprunts des projets.

C’est la première école privée musulmane à Marseille a être reconnue par l’Etat. Il s’agit du quatrième établissement privé confessionnel de ce type à passer sous contrat avec l’Education nationale.

Manuel Valls en a profité pour y rencontrer des parlementaires socialistes, notamment la fameuse Samia Ghali, qui se battent pour que certaines écoles musulmanes soient labellisées, "un gage de contrôle et de sérieux", selon leurs dires. Au début de l’année, le gouvernement avait acté la multiplication du nombre d’établissements privés musulmans, notamment pour mieux organiser "la place de l’islam dans la République".

Via

kKfxU2u.png

27/05/2015

Mozgovoï assassiné !

Ukraine, Novorossiya, Macédoine…

Retour sur l’actu’ des derniers jours. 

 

( Désolés d’avoir été peu présents sur nos blogs durant la dizaine écoulée,

nous reprendrons un « rythme de croisière » passé début juin )

 

--------------------------------------------------------

 

25 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

"Covert Action" contre la Nouvelle Russie

 

Selon des informations du service de renseignement de l’Armée orthodoxe russe (entre autres), une Covert Action (opération clandestine ou action sous couverture) nommée Sledge Hammer serait en cours, encadrée par des « conseillers » US et des contractors, appuyée sans aucun doute par la CIA, la DIA et d’autres « agences » occidentales, contre les républiques indépendantistes du Donbass.

Cette manœuvre subversive aurait pour objectif l’élimination des principales têtes militaires et politiques de la Nouvelle Russie et serait secondée par une autre opération : Vent du Nord, ciblant les moyens économiques, les infrastructures et les communications de deux régions sécessionnistes. Cela expliquerait le retard pris par le commandement ukrainien pour lancer son offensive (prévue initialement début avril). Une fois la Nouvelle Russie décapitée et désorganisée, l’attaque pourrait alors être lancée sur une vaste échelle.

Reste à savoir comment les FAN vont réagir et surtout de quelle manière en Russie on traitera le problème. Car il s’agit bien là d’une aide militaire directe des USA et de l’OTAN au régime de Kiev.  

 

CIA-Ukraine-300x174.jpg

malomuzh-mykola-2.jpg

 

L’ancien chef du service de renseignement extérieur ukrainien, Mykola Malomuzh (photo ci-dessus), a reconnu que le commandant de la brigade « Prizrak », Alexei Mozgovoï, a été éliminé par la « guérilla ukrainienne » qui « n’est pas sous le contrôle des forces armées de l’Ukraine ». Comme il n’y a pas de « guérilla ukrainienne » à l’intérieur des républiques indépendantistes, on l’aura compris, ce sont des contractors qui ont fait le boulot. La thèse des mercenaires chasseurs de primes, que nous évoquions il y a deux jours, s’étoffe.

Ajoutons aussi que l’inénarrable néonazi Igor Mosiychuk, des Patriotes ukrainiens, a déclaré qu’il connaît « personnellement ceux qui ont tué » Mozgovoï… A vérifier !

Ce général ukrainien a expliqué à la télévision kiévienne que de telles opérations allaient se poursuivre. Les craintes du renseignement de Nouvelle Russie, que nous évoquions hier, sont donc bel et bien fondées.

Les troupes ukrainiennes continuent néanmoins d’utiliser la « trêve » pour continuer de se préparer pour une attaque de grande envergure. Cependant, en raison du moral très bas des troupes, du manque d’aguerrissement et de l’impréparation du personnel militaire, l’objectif principal des autorités de Kiev se concentre en ce moment sur l’emploi de mercenaires contre les unités des forces armées indépendantistes, en plus des pilonnages réguliers de zones urbaines pour toucher des civils et la destruction de l’infrastructure du Donbass.

(…)

  

Un an de crimes « pro-européens »

 

Bientôt un an de pouvoir pour le boucher de Kiev, Petro Porochenko, un an de guerre, de tueries, de massacres en tous genres, de déportations de populations, de destructions à tous les niveaux, de divisions de ce qui reste de son pays, d’écroulement économique et social, un an de gâchis « proeuropéen ». Porochenko est arrivé au pouvoir le 7 juin 2014, à la suite d’élections contestables le 25 mai où quelque 7 millions de ses compatriotes en étaient tout bonnement exclus de facto car ces russophones et chrétiens orthodoxes sont considérés comme des « sous-hommes », selon l’expression de son Premier ministre Arseny Yatseniuk, donc indésirables dans l’Ukraine « proeuropéenne ». Avec la mise sous tutelle US, l’objectif premier du régime mis en place de force en février 2014 est l’éradication de 7, tout d’abord, puis 20 millions de personnes en Ukraine au final, par une galicisation culturelle et linguistique à outrance, accompagnée de conversions de force à la secte uniate, à défaut par une expulsion généralisée ou par un génocide… reconnu officiellement par Yatseniuk auprès d’un journaliste français il y a peu.

 

Note de Kurgan,  pour plus de détails, cliquez sur :

>http://gaideclin.blogspot.fr/2015/05/apres-sa-rencontre-avec-valls.html

(…)

 

Jacques Frère

 

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc…

Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-covert-action-contre-la-nouvelle-russie

 

 

Le district Kievsky de Donetsk, a été bombardé dans la nuit du 18 au 19 mai 2015 vers .

Un civil a été tué dans son appartement, d'autres ont été blessés.

( Voir à ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=nXjUy... )

Les médias ukrainiens ont de nouveaux accusés les "terroristes" qui "s'auto-bombardent" et "s'auto-tuent".

Sauf que… un autre reportage fut diffusé par un de leurs confrères dans la soirée du 19…Mince alors…

Vidéo de Anatoly Shariy: https://www.youtube.com/watch?v=fDqHq...

Sous-titres / source : Thalie Thalie

----------------------------------

25 mai 2015, Erwan Castel

 

Cet après midi, un pope orthodoxe est venu bénir les combattants de l'unité, tandis qu'à l'horizon les nouvelles et les grondements de l'artillerie ukrainienne, de plus en plus sombres, annoncent le retour prochain des orages d'acier...

Les visages des volontaires, éclairés par les flammes des cierges tenus entre leurs mains jointes, étaient graves et sereins et les ombres de lumière dansant sur les mâchoires fermées donnaient à ces silhouettes au regard de feu, semblance à ces statues héroïques émergeant de la pierre des vieilles cathédrales...

L'assassinat de Mozgovoï, le commandeur du bataillon "Prizrak", semble bien porter la marque infecte d'un commando ukrainien, et que d'autres leaders de Novorossiya seraient les prochaines cibles d'une liste noire précédant l'offensive...

Sur le terrain, les reconnaissances ukrainiennes se font de plus en plus offensives, générant des combats nocturnes d'une violence et d'une durée sans cesse en augmentation...

La nuit dernière, tandis que les bombardements s'intensifiaient sur Gorlovka, les "ukrops" menaient de violents assauts sur Avdeevka et Peski. Les hôpitaux de Donetsk tournent désormais à plein régime...

La guerre va reprendre très bientôt, quand, où et comment ? nul ne le sait, mais le front ressemble désormais à un mortel élastique qui se tend chaque jour un peu plus : il va casser, c'est inévitable, mais quand c'est la question...

Ce qui est sûr c'est que les accords de Minsk, aujourd'hui ne veulent plus rien dire à part une nouvelle fois avoir été une billevesée diplomatique destinée à sauver l'armée ukrainienne après la déroute de Debaltcevo et de la faire renaître de ses cendres.

Porochenko et sa clique d'assassins veulent entraîner l'Europe dans une guerre totale pour tenter de sauver leur navire au gouvernail cassé, ils n'ont plus rien à perdre, car ils "ne passeront pas l'été"...

Seul les dieux sont autorisés à juger nos ennemis, mais nous organiserons le rendez-vous, et le compte à rebours semble être engagé...

 

Erwan Castel

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/

 

--------------------------------------

 

24 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

Pas de guerre sans haine pour Kiev

 

Il n’y a pas de guerre sans haine dans le Donbass, surtout pas du côté de Kiev.

Le régime « pro-européen» fait la guerre à tout un peuple, et de la manière la plus odieuse qui soit : pilonnages des zones résidentielles sans objectif militaire, exécutions sommaires, assassinats collectifs, déportations de civils, pillages et même élimination physique de chefs militaires en pleine « trêve ».

C’est une politique de terre brûlée que la junte pratique à l’encontre des deux régions sécessionnistes, accompagnée de nettoyage ethnique génocidaire.

Face à la barbarie kiévienne, les habitants du Donbass n’ont donc pas vraiment le choix : fuir en Russie ou se battre jusqu’à la victoire.

 

Le renseignement militaire des forces de Nouvelle Russie croit savoir que Kiev est prêt à déployer 85 groupes subversifs sur les territoires indépendantistes, incluant des mercenaires étrangers, afin de déstabiliser le Donbass. Quelques jours avant l’assassinat de Mozgovoï et de ses accompagnateurs, ce même renseignement signalait de possibles attaques de la part de groupes subversifs infiltrés.

Ces commandos impliqueraient des éléments des forces spéciales de pays membres de l’OTAN, dont des États-Unis, de même que de la Géorgie et les États baltes.

Ces éléments subversifs seraient camouflés en miliciens ou en civils. Leurs objectifs seraient, entre autres, la destruction des infrastructures de transport, économiques et sociales des républiques indépendantistes et l’élimination de commandants d’unités de combat et de chefs politiques.

 

Attention, images très dures (+18)

 

 

 

Attention, images très dures (+18)

Voilà comment Kiev fait la guerre : assassinat d’un milicien et de sa femme enceinte,

probablement par des éléments du « bataillon Donbass »

 

---------------------------- 

 

L0K4JKYa-5s.jpg

 

Kiev derrière l’assassinat de Mozgovoï ?

 

L’assassinat du colonel Alekseï Borisovich Mozgovoï, 40 ans, semble bien être l’œuvre d’un groupe de mercenaires chasseurs de primes travaillant pour le camp kiévien. Même si nous en sommes encore au stade de l’hypothèse, plusieurs sources russophones et ukrainiennes mettent en avant des informations pertinentes depuis 24 heures sur le drame qui a eu lieu en fin de journée d’hier. Le convoi était composé de trois véhicules (un SUV Toyota noir, une camionnette blanche et un SUV Chevrolet vert). Au passage des véhicules, une première mine a explosé, stoppant le convoi, puis une seconde, ce qui a permis de déclencher l’embuscade sur quatre angles de tirs différents. Mozgovoï et ses accompagnateurs n’avaient donc aucune chance de s’en sortir. L’assaut a été donné vers 17h30 (heure locale) dans les environ de Mikhaïlovka, un carrefour sur l’axe Perevalsk – Lugansk (M04), à 6 km à l’est d’Alchevsk.

L’explosion a immédiatement tué Mozgovoï ses trois accompagnateurs (dont sa porte-parole Anna), les trois autres ont été éliminés à l’AK-74.

 

> https://www.youtube.com/watch?v=Mx31_vn6-i8

 

Attention images très dures

 

Aleksandr Gladky, le chef du groupe Tini (Les ombres) qui aurait commis cet attentat, revendique une récompense de 300.000 euros. 100.000 euros auraient déjà été offerts pour les informations ayant permis l’embuscade. Ces montants devraient être transférés au fonds de défense de l’Ukraine.
Il reste des interrogations surprenantes qui sont pour le moment sans réponse au sujet de la mort de Mozgovoï.

Précédemment, il avait survécu à plusieurs tentatives d’assassinat, dont la dernière fin de mars qui était une évidente provocation visant à déstabiliser la situation politique au lendemain de la chute de la poche de Debaltsevo. Il semble étrange qu’il ait été tué presque exactement au même lieu de cette précédente tentative.

Le fait que ses assassins semblent avoir tendu leur embuscade à cet endroit suggère un degré de connaissance de l’intérieur des lignes républicaines suffisamment affiné (ce qui impliquerait sans doute le renseignement de pays de l’Alliance atlantique) ou une faille de sécurité du dispositif défensif des FAN pour le moins très inquiétante.

Il y a aussi quelques indications troublantes comme quoi Mozgovoï aurait eu une certaine forme de prémonition qu’il allait être tué.

Certes, c’est incontestablement un coup dur à la fois pour les forces de Nouvelle Russie et pour ceux qui entendent rester autonomes vis-à-vis de manœuvres destinées in fine à corrompre tous les espoirs d’indépendance dans le Donbass et au-delà. Mais, finalement, ce crime ne remet pas en cause l’existence des républiques de Donetsk et de Lugansk, comme il aurait pu le faire il y a un an.

 

Vers l’offensive d’été…

(…)

 

Plusieurs observateurs et experts planchent en ce moment sur le ou les scenarii les plus probables quant à la confrontation dans le Donbass cet été.

Voici ce que nous pouvons globalement retenir :

 

- L’objectif principal des forces ukrainiennes reste immanquablement Donetsk pour son symbole politique fort. Les troupes d’assaut de Kiev tenteront de reprendre l’aéroport par une attaque frontale, puis perceront en direction du centre-ville par trois axe : au nord par Avdeevka, à l’ouest par Peski-Marinka, au sud par une progression à partir de Volnovakha en remontant la N20.

- Aussi, une percée sur Shirokino (au sud) et une autre vers Lugansk-Pervomaïsk (au nord) semblent être des objectifs secondaires destinés plutôt à leurrer l’adversaire.

- Comme à l’été dernier, les forces de Nouvelle Russie laisseront les troupes ukrainiennes progresser, sans doute s’enfoncer un peu dans leur dispositif, afin de contre-attaquer, de les encercler et de les anéantir dans un chaudron.

Mais pas partout :

 

. Sur le nord et l’ouest de Donetsk, les FAN maintiendront un coup d’arrêt, ou des manœuvres de freinage (selon la situation tactique), profitant de la configuration très urbanisée de cette zone pour éliminer les unités mécanisées ukrainiennes les unes après les autres.

. Au sud, par contre, nous sommes en terrain découvert. Il est donc probable que les FAN opèrent une manœuvre de freinage du groupe tactique d’assaut ukrainien progressant du sud-ouest vers le nord-est, lui permette de s’enfoncer, avant de contre-attaquer par le flanc Est avec leurs forces positionnées au préalable vers Starobeshevo, afin d’isoler puis d’encercler cette force mécanisée au niveau de Volnovakha – Dokuchaevsk, puis de la réduire à néant comme pour la poche d’Ilovaïsk en août dernier.

 

- Il n’est pas exclu que deux ou trois autres contre-attaques se développent à partir de Makeevka et de Gorlovka pour prendre à revers le groupe tactique ukrainien sur Avdeevka, l’encercler et le réduire lui aussi. On peut aussi envisager une percée républicaine sur Peski-Marinka comme manœuvre de dégagement afin de faciliter les contre-attaques au nord et au sud de Donetsk.

- Du côté de la République populaire de Lugansk, une attaque en direction de Lisichansk-Severodonetsk et/ou d’Artemovsk (avec percée préalable sur Popasna) peut être envisagée ; l’effort se portant ensuite en direction de Slaviansk.

- Au sud, dans un second temps, il n’est pas exclu pour les FAN d’attaquer les lignes de défenses ukrainiennes au niveau de Pavlopol-Granitnoe au moyen d’un groupe tactique positionné au préalable vers Telmanovo. Puis, une fois la percée réalisée, il s’agirait d’encercler Mariupol.

 

La puissance stratégique globale des forces de Nouvelle Russie est incontestablement plus élevée que celles de Kiev. Après plus d’une année de conflit, ces dernières ont perdu énormément de leurs capacités, tant en matériels qu’en combattants aguerris.

 

Il est important de souligner que tout cela n’est que pures théories et spéculations. A la guerre, ce sont très souvent les hypothèses que l’on n’ose imaginer qui se révèlent être les bonnes.

(…)

 

Shirokino, village martyr.

 

Seuls 35 civils, dont un adolescent de 14 ans, restent dans Shirokino, où environ 60% des maisons sont complètement détruites et l’ensemble des infrastructures hors de service. Pour l’essentiel, ce sont des gens âgés de plus de 50 ans. Il y a des personnes de 80 ans.

La bataille pour ce village dure depuis près de trois mois. Il est très difficile de trouver même 5 m² de terrain sans impacts de balles ou éclats d’obus.

Dans l’ouest immédiat de Shirokino, les affrontements ponctués de pilonnages à l’artillerie lourde ne cessent pas. Les FAN ont renforcé leurs positions, mais elles déplorent de nombreux blessés. En face, outre les paramilitaires néonazis « d’Azov », les mercenaires islamistes tchétchènes et les oripeaux de « Donbass », il y a des « contractors » de sociétés militaires privées anglophones, baltes et polonaises. C’est grâce à eux que la pression sur ce petit village côtier peut être maintenue depuis si longtemps.

Dans la journée, les accrochages se sont soldés, du côté ukrainien, par un combattant de ce qui reste de la dernière compagnie de « Donbass » qui a été grièvement blessé.

Et pour terminer, le bon sens vient encore une fois de Moscou. Le président russe, Vladimir Poutine, a promulgué samedi une loi qui permet aux autorités d’interdire les organisations installées en Russie financées par l’étranger, car considérées comme « indésirables » puisqu’il s’agit pour l’essentiel d’entités destinées à nuire à la stabilité du pays.

(…)

 

Jacques Frère

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc…

Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-pas-de-guerre-sans-haine-pour-kiev

HSQLMMySDJA.jpg

--------------------------------------

 

23 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

Aleksei Mozgovoi, a été abattu ! 

 

Dans la journée de ce samedi 23 mai, le commandant de brigade mécanisée « Prizrak » Aleksei Mozgovoi a été abattu par des hommes armés circulant dans une voiture non identifiée sur la périphérie de Mikhailovka près d’Alchevsk. En tout il y a eu 7 tués, dont 3 hommes de sa garde, y compris son chef du service de sécurité. Le groupe voyageait dans trois véhicules qui ont heurté une mine puis ont été pris sous des tirs nourris d’armes automatiques. Le SUV Toyota Sequoia qui transportait Mozgovoï est criblé d’impacts, y compris de tirs de mitrailleuses. Une enquête est en cours.

 

Le procureur général adjoint de la République populaire de Lugansk, Sergueï Gorenko, a confirmé la mort de Mozgovoï. Il était l'un des derniers commandants d'unité réellement indépendant. Après la chute de la poche de Debaltsevo, il avait déjà échappé à une tentative d’assassinat. Mozgovoï était un des plus prestigieux et des plus efficaces commandants d’unité des forces de Nouvelle Russie.

Ayant conservé son franc-parler et son indépendance politique, Alekseï Mozgovoï n’hésitait pas à afficher parfois sa réprobation de certains actes qu’il jugeait abusifs ou nuisibles à la Nouvelle Russie, comme la mise sous tutelle d’une partie des unités indépendantes, comme la sienne, dans le cadre de la réorganisation des forces armées des deux républiques indépendantistes. Il pouvait donc gêner certaines personnes et aurait donc eu le sort d’Aleksandr Bednov, chef du groupe spécial « Batman » et de la 4e brigade, abattu il y a quelques mois par un groupe armé lié à la présidence de la RPL.

Il était aussi un des chefs militaires les plus craints des forces de Kiev. A ce titre, il représentait une cible privilégiée pour le commandement ukrainien et les forces spéciales des pays qui soutiennent le régime de Kiev.

Selon le vice-commandant de la milice, Sergey Kozlov, l’assassinat a été commis par des groupes de sabotage et de reconnaissance des forces ukrainiennes.

Mozgovoï et un des chefs cosaques du Don, Pavel Dremov, venaient conjointement de signer un appel pour que la Fédération de Russie soutienne plus activement le combat de la Nouvelle Russie. Cette déclaration avait été envoyée le 19 mai, au président de la Douma, Sergueï Narychkine (un proche de Poutine), et au président du Conseil de la Fédération de Russie Valentin Matvienko.

 

Principale source

 

Via : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-chef-de-la-brigade-prizrak-aleksei-mozgovoi-abattu

alekseï-Mozgovoi-RIP-300x172.jpg 

--------------------------------

Erwan Castel, 23 mai 2015.

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/un-homme-vient-dentrer-dans-la-legende.html

 

Mozgovoï assassiné !


De retour du front, où, dans notre secteur, toute la nuit durant les forces ukrainiennes ont bombardé les positions républicaines au Nord de Marienka, la plus grande déflagration nous attendait à notre base lorsque nous apprenions avec tristesse la disparition d'Alekseï Mozgovoï, victime d'un lâche attentat ce samedi 23 mai.

Mozgovoï incarnait dans toute sa dimension passionnelle et même libertaire cet engagement total pour la défense d'un sanctuaire. Ce chef de guerre incontesté, par delà les critiques (inévitables) que provoquaient ces prises de position et son franc parler, vient de sceller de son sang une pierre d'angle de l'Histoire de la Novorossiya...

Que les dieux des combats l'accueillent comme il le mérite au banquet du Walhalla, car cet homme, cet insoumis qui a fait don de sa personne à sa patrie, mérite notre respect éternel et n'en doutons pas, son esprit planera toujours et encore au dessus de nos champs de bataille, nous apportant alimentant notre courage devant les monstres qui viennent pour mourir sur nos remparts...

 

Erwan Castel

 

Est-ce cette intuition qui caractérise les grands combattants ou cet appel de la Camarde qui rodait depuis des mois, de plus en plus pressante autour de lui, qui poussa Mozgovoï à écrire lui-même son épitaphe ? 


Не плохо в мае умереть,
Могильщику копать удобно.
И соловьи всё будут петь,
В последний раз, так бесподобно.

Под грохот первых майских гроз,
Вместо унылых отпеваний...
И дождь, прольётся вместо слёз,
Он смоет грусть воспоминаний.

Могильный холмик приютит,
Под покрывалом трав зелёных.
Пусть даже крест там не стоит,
Среди берёзок утомленных.

Под шелест листьев молодых,
Что только к жизни потянулись.
Пока ещё нет трав седых,
А только, только всё проснулось.

Не плохо в мае умереть...
Остаться в свежести весенней.
И хоть не смог я всё успеть,
Но не осталось уж сомнений...
Не плохо, в мае умереть...

Алексей Мозговой. 
__________

Mourir en mai n’est pas si mal
La tombe est facile à creuser
Que chantent encore les rossignols
Une dernière fois, incomparable

Le fracas des premiers orages
Au lieu de tristes funérailles…
Qu’en fait de larmes coule la pluie
Des souvenirs lave la peine.

La petite butte de ma tombe
Sous l’herbe verte m’abritera
Pas la peine d’y planter la croix,
Parmi les bouleaux alanguis.

Sous le murmure des jeunes feuilles
Qui s’ouvrent tout juste à la vie
L’herbe n’a pas encore blanchi,
Tout vient seulement de s’éveiller.

Mourir en mai n’est pas si mal…
Rester dans la fraîcheur du printemps.
Sans avoir pu tout accomplir,
Au moins j’ai fini de douter…

Mourir en mai n’est pas si mal…

Alexeï Mozgovoï
 

mozgovoi chat.jpg 

--------------------------------------

 

 

[eng subs] LPR briefing on Alexei Mozgovoi assassination / Kazzura

 

----------------------------------

 

22 mai 2015

 

Roland Machefer, pour NationsPresse.info

 

Tentative de déstabilisation US de la Macédoine

 

Alors que l’on vient d’apprendre que l’avion du Premier ministre macédonien vient de faire un atterrissage d’urgence à Zürich, il est utile de rappeler que la Macédoine est victime d’une opération de déstabilisation à grande échelle depuis plusieurs semaines. D’un côté, les bandes armées islamo-mafieuses et ballistes (extrémistes de droite) de l’UCK et de ses dérivés cherchent à la fois à sécuriser leurs corridors de narcotrafiquants, à conquérir le pouvoir et rattacher la Macédoine à la « Grande Albanie » comme au Kosovo. De l’autre, les USA entendent bien refaire le coup de Maïdan qu’ils ont réussi à Kiev pour empêcher ce pays de basculer dans le camp russe, alors qu’un projet de gazoduc russe est en cours et contre les intérêts de grosses firmes US en Europe du Sud-Est.

 

En raison d’un sabotage délibéré du projet de gazoduc South Stream par l’Union européenne, sous pression américaine, la Russie a modifié son plan : faire arriver le gaz en Grèce en passant par la Macédoine. Aussi, Washington a immédiatement réagi et a lancé un processus de déstabilisation de la Macédoine. Conduit par des terroristes de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) et d’autres acteurs des « révolutions de couleur », cette opération noire (Covert Action) se déroule sous la supervision de la sous-secrétaire d’État américaine pour les Affaires européennes et l’Eurasie, Victoria Nuland. La même qui avait supervisé le putsch de Kiev en janvier-février 2014.

Cette opération de déstabilisation vise à la fois à mettre la main définitivement sur l’ensemble des Balkans, et à saboter le gazoduc « Turkish Stream », qui doit transporter du gaz russe vers la Turquie puis en Grèce, et ensuite en Serbie en passant par la Macédoine, projet auquel s’oppose le Département d’État. Mais le gouvernement américain vise plus largement à empêcher les pays européens à opter pour une politique indépendante de Washington.

(…)

 

Pour lire la suite, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/tentative-de-destabilisation-us-de-la-macedoine

 

Sur le sujet, lire également : http://www.voltairenet.org/article187566.html

 

UCK-US.jpg

US-UCK

16/05/2015

Un combat pour l'Europe des peuples...

Un combat pour l'Europe des peuples

 

Par Erwan Castel, le 15 mai 2015.

 

Nombre de mes "amis", sur les réseaux sociaux et dans la rue, me demandent pourquoi je suis parti dans cette région éloignée, pour me battre pour une terre et aux côtés d'un peuple jusqu'alors inconnus... Je réponds alors que le Donbass est une partie vitale de l'Europe, agressée par l'impérialisme militaro industriel étasunien via ses satrapes de Kiev et Bruxelles, et que, si la France est ma "Patrie", l'Europe quant à elle est ma "Matrie", cette tourbe civilisationnelle qui a donné naissance au cours de l'Histoire a tant de cultures et nations parmi lesquelles ma nation celte, car je me sens au plus profond de moi-même européen de nationalité (au sens sémantique et non administratif du terme "natio") bretonne et de citoyenneté française...

Alain de Benoist (qui est malheureusement plus critiqué que lu et par des tartuffes qui n'ont jamais ouvert un de ses innombrables livres) mieux que moi sait exprimer cette relation humaine intime à l"Europe", dont la réalité contemporaine d'ailleurs rejoint étrangement le mythe grec : en effet cette fille d'Agenor, enlevée par un taureau (Zeus métamorphosé) et emprisonnée dans une île, rappelle beaucoup, symboliquement parlant, notre Europe dont les états nationaux et les institutions collectives sont kidnappés par la thalassocratie étasunienne se cachant sous les traits d'une Union Européenne immaculée...

Retrouver et préserver les racines fondatrices de notre civilisation commune est un devoir sacré pour tous les peuples naturels de ce "vieux continent"... De Moscou à Donetsk, des hommes et des femmes défendant leurs valeurs et leur Histoire ont décidé de choisir eux-mêmes leur avenir, et de refuser la dictature de la pensée unique et l'esclavage de la ploutocratie moderne... 

Ce vent de Liberté et de Tradition, fidèle au Passé et exemple pour l'Avenir porte aujourd'hui un nom : "NOVOROSSIYA" !

Sur le front bombardé, des hommes et des femmes, "gueules noires" des mines du Donbass, ou volontaires venus des consciences libres du monde entier, veillent jour et nuit sur la Liberté et le droit sacré, offert par l'Europe en héritage, des peuples à disposer d'eux-mêmes...

Devant eux, accumulant leurs armes meurtrières comme une promesse d'orage accumule des nuages à l'horizon, les soudards de Kiev s'appètent à lancer une nouvelle offensive génocidaire sur ce peuple russe des bords de la Mer Noire. 

Derrière eux, leurs enfants, leurs parents, leurs églises veillant sur leur sanctuaire millénaire, et leur terre trempée du sang et de la sueur de leurs ancêtres...

Voilà pourquoi ces femmes et ses hommes du Donbass envers lesquels j'ai promis allégeance et assistance seront victorieux, car nul conquérant de l'Histoire même quand il se nomme Napoléon ou Hitler n'a réussi à vaincre la Sainte Russie, cet empire, qui une nouvelle fois est insulté et agressé par une puissance étrangère animée par la cupidité et la haine.

La Novorossiya, non seulement vaincra l'hydre mondialiste qui cherche à la mettre en esclavage, mais éclairera le chemin de la libération des peuples d'Europe qui déjà revendiquent en Catalogne, en Ecosse, en Flandres leur héritage du passé et promesse d'avenir...

Demain, des femmes et des hommes vont certainement encore souffrir et mourir dans le Donbass, pour défendre leurs maisons et leurs mines, mais aussi notre Europe, pas cette "Union Européenne", succube étasunien asservissant nos libertés, mais cette civilisation pluri-millénaire qui est notre mère à tous...

(…)

 

Erwan Castel, volontaire français en Novorossiya

 

Pour lire la suite/l’intégralité de l’article :

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/un-combat-pour-leurope-des-peuples.html

 

Europa.jpg

Enlèvement de Europa, détail, Liberale da Verona.

 

--------------------------------------

 

Jacques Frère, Nationspresse.info, 14 mai 2015.

 

Ukraine/Donbass :

 

Un rapport de force en faveur des FAN

 

 

La Russie est présente dans le Donbass, c’est une évidence. Aujourd’hui encore, dans Makeevka (Est immédiat de Donetsk), on a commencé à décharger l’aide humanitaire de la Fédération de Russie arrivée dans 43 camions. La Russie est donc bien présente. En revanche, du côté de la partie ukrainienne, l’humanitaire n’a pas droit de cité. L’Ukraine « proeuropéenne » renforce ses troupes et équipe son armée en profitant du cessez-le-feu. Kiev prépare son énième revanche sur le petit peuple du Donbass qui ose lui résister.

 

Le régime de Kiev a profité des accords de Minsk pour se préparer à une nouvelle attaque, a déclaré lundi le satrape kiévien Petro Porochenko lors d’une visite au centre d’entraînement des troupes terrestres de Desna, dans la région de Tchernigov. « Depuis la signature des accords de Minsk, 83 soldats ukrainiens ont été tués, plus de 400 ont été blessés », a affirmé le boucher de Kiev.

Selon le renseignement militaire des forces républicaines, dans les dix prochains jours, nous devrions assister à une « concentration maximale » des forces de Kiev dans le Donbass, ce qui signifie une très forte probabilité d’attaque massive sur les positions des FAN, les forces armées de Nouvelle Russie.

Du côté des Ukrainiens, le porte-parole de l’opération dite "antiterroriste", Andrey Lysenko, a affirmé que, d’après le renseignement ukrainien (comprendre la CIA et autres structures de renseignement de l’OTAN) les forces de Nouvelle Russie disposeraient de 700 chars (ou blindés, ce n’est pas précisé) et de 43.000 combattants en capacité de « briser la ligne de défense des troupes ukrainiennes ».

(...) 

 

Pour lire la suite / l’intégralité de l’article, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-rapport-de-force-en-faveur-des-fan

D2j4HBhjTfc.jpg

 

 

------------------------------------------

 

 

Nationspresse.info, 13 mai 2015, Roland Machefer.

 

 

Macédoine :

 

Offensive terroriste albano-mafieuse sur Kumanovo.

 

Près de 20 ans après le début du conflit du Kosovo (1996-1999), qui a vu une épuration ethnique sans précédent contre les Serbes de souche à la faveur d’une majorité albanophone oppressante soutenue par les Américains et leurs alliés, voilà que la guerre reprend dans les Balkans. Les bandes armées pan-albanaises, proches de l’idéologie ethniciste du Balli Kombetar et alliées aux clans mafieux albanais, viennent de passer à l’attaque, avec le soutien tacite de Washington. L’objectif et de déstabiliser une grande partie des Balkans afin d’accélérer l’adhésion de la Macédoine et du Monténégro à l’OTAN et empêcher le gazoduc russe de passer par cette région en contournant l’Ukraine. En Europe, une nouvelle guerre commence, à 2 heures de vol de Paris.

 

000_APP2001031223494-656x365.jpg

 

Terroristes de l’UCK

 

Plusieurs quartiers de Kumanovo ont été touchés ces derniers jours par l’offensive terroriste des bandes pan-albanaises sur le nord de la Macédoine. Au total, une quarantaine d’hommes armés ont fait irruption dans la deuxième ville du pays, et y ont semé la terreur pendant plusieurs heures avant d’en être progressivement extirpés par les forces spéciales macédoniennes.

 

Les Macédoniens sont ainsi remerciés de leur reconnaissance de cet état fantoche qu’est le Kosovo par un de leurs gouvernements précédents. A noter que l’actuel président macédonien était à Moscou le 9 mai… C’est sans doute là qu’il faut chercher l’origine de cette offensive terroriste, les bandes armées albanaises ayant une propension à faire les basses besognes de l’Oncle Sam.

La situation est loin d’être stabilisée et les ambassades de Grande-Bretagne et d’Allemagne demandent à leurs concitoyens de ne pas aller dans la zone des combats. L’opposition « pro-occidentale » (sic) prépare déjà de nouvelles manifestations à Skopje et dans d’autres villes du pays pour soutenir ces criminels.

 

En fait, c’est l’ensemble de l’espace slave orthodoxe des Balkans qui semble visé. Les forces de sécurité du Monténégro ont subi ces jours derniers deux attaques par des « éléments non identifiés » et le gouvernement en place a dénoncé les bandes armées pan-albanaises comme pouvant être à l’origine de ces attaques. De plus, un policier serbe a été tué à Zvornik (Republika Srpska) par un wahhabite (lui-même liquidé). Et un hélicoptère de la mission de l’Union européenne au Kosovo (Eulex) s’est écrasé mardi sur l’aéroport de Pristina…

 

Le grand retour de l’UCK

 

Uck-470x532.pngLes opérations en cours en Macédoine dépassent largement le maintien de l’ordre. Outre quelque 28 policiers tués et une quarantaine de blessés, 14 terroristes albanais ont été liquidés et 30 arrêtés, selon les chiffres qui nous sont parvenus (mais il ne s’agit pas d’un bilan définitif). Les autres se sont repliés dans les collines avoisinantes. Il se murmure que certains, de l’autre côté de la frontière, ont rejoint la ville serbe à majorité albanaise de Presevo…

 

Alors que l’UCK-M (l’UCK macédonienne d’Ali Ahmeti) devait être démantelée depuis les accords d’Ohrid en 2001, lors du premier conflit entre l’Etat macédonien et les bandes armées islamo-mafieuses pan-albanaises venues du Kosovo occupé, il apparait clairement aujourd’hui que des structures armées, de quelques centaines de combattants tout au plus, ont été maintenues en l’état du côté du territoire du Kosovo et en Albanie avec la complicité de la Kfor, des Etats-Unis, de l’Union européenne et même de l’ONU. Dans quel but ? Déstabiliser, sur ordre et au moment choisi, la région pour satisfaire les velléités géopolitiques de leurs maîtres d’outre-Atlantique.

 

haradinaj-300x167.jpg

 

Ramush Haradinaj, nettoyeur ethnique du Kosovo, chef de clan mafieu,

narco-trafiquant et précieux allié des Américains et de l’Union européenne.

Il joue un  rôle essentiel dans ces derniers événements de Macédoine.

 

-----------------------------------------

 

Depuis plus de 10 ans, au Kosovo comme en pays gheg (Albanie du nord), des camps d’entrainement et des bases logistiques sont tolérés par l’OTAN (qui occupe la province serbe et dont l’Albanie est membre) à des fins peu avouables, en même temps que l’on tolère des laboratoires clandestins de transformation de la morphine base en héroïne pour la mafia albanaise. Il semblerait que ces groupes armés représentent tout au plus un petit millier de combattants à l’heure actuelle, légèrement armés, mais possédant sans doute quelques systèmes portables sol-air américains Stingers et d’anciens SA-7.

 

A Kumanovo, sur la trentaine de terroristes arrêtés, 18 venaient du Kosovo, 11 de Macédoine, 1 d’Albanie et un autre d’Allemagne. Les trois commandants de l’UCK, qui ont été arrêtés en Macédoine, étaient connus des services de sécurité serbes. Adem Shehu avait participé à la liquidation des non-Albanais à Pristina et Leskovac, Mirsad Ndrecaj est un proche collaborateur de l’ancien chef de l’UCK Ramush Haradinaj. En juin 1999, Shehu était un des commandant de l’UCK pour la zone opérationnelle Lab, à la tête de la brigade 153 opérant sur Pristina – Leskovac. Mirsad Ndrecaj, né à Suva Reka, était le bras droit de Ramush Haradinaj comme commandant de la brigade 132 de l’UCK. À l’arrivée de la KFOR et de la MINUK au Kosovo, il avait pris la tête d’une unité spéciale appelée «Rivière du mal», dont les membres ont commis des assassinats de masse et des actes de barbarie contre des non-Albanais à Djakovica, en toute impunité.

 

Komandant-Fadilj-Fejzulahi-ubijen-prekjuče-u-Kumanovu.jpg

 

Derrière ces bandes armées commandées par un certain Fadilj Fejzulahi (photo ci-dessus), liquidé il y a trois jours lors des combats, se trouve un personnage très important pour Washington : Ramush Haradinaj. Ancien commandant des escadrons de la mort de l’UCK au Kosovo, Haradinaj avait une spécialité : étrangler les prisonniers serbes avec un fil de fer. Il a fait un bref passage au Tribunal de La Haye qui l’a vite libéré. Haradinaj n’a pas hésité à faire assassiner ses 12 témoins à charge… Puis, il a été propulsé Premier ministre de l’entité albano-kosovare, avant de tomber en disgrâce et d’être relégué au second plan. Pas pour tout le monde : l’individu est le chef d’un puissant clan gheg qui a la haute main sur une partie de la mafia albanaise et du trafic de drogue passant par les Balkans. C’est aussi un pion essentiel de la politique du Département d’Etat dans la région, d’où son blanchiment judiciaire à La Haye en dépit des charges accablantes…

 

La ville de Kumanovo a été délibérément choisie pour sa composition ethnique : lors du dernier recensement, on avait 63 746 Macédoniens ; 27 290 Albanais ; 9 062 Serbes ; 4 256 Roms ; 292 Turcs ; 147 Valaques ; 20 Bosniaques (musulmans de Bosnie) et 671 "autres". A noter que les Serbes et les Slavo-macédoniens sont très proches ethniquement, culturellement et religieusement.

 

Le Grand Jeu dans les Balkans

 

Dans la foulée de ces événements, quelque 700 Albanais vivant en Macédoine se sont réfugiés sur le territoire serbe, dans la vallée de Presevo-Medveda-Bujanovac à majorité albanophone. Ce déplacement fait bien évidemment partie du projet visant à déstabiliser la Serbie. « Le comble, commente Yves Bataille, la Serbie les laisse passer ! »

 

L’opération de Kumanovo ressemble à un coup de semonce pour intimider les Macédoniens par rapport à un passage potentiel du gazoduc russe, c’est une évidence.

« Oui, mais il n’y a pas que ça, précise le géopolitologue Yves Bataille qui vit à Belgrade. Il existe un bras de fer secret entre les États-Unis et la Russie dans la région. Aucun des pays touchés par les troubles récents n’est membre de l’OTAN. Les États-Unis et leurs valets veulent accélérer l’adhésion de la Macédoine et du Monténégro à l’OTAN, d’où l’intérêt d’y provoquer des troubles. En Serbie une majorité est contre un assujettissement à l’Alliance et en Bosnie, la Republika Srpska bloque cette adhésion. » D’ailleurs, Milorad Dodik, son président, était à Moscou le 9 mai. Les musulmans de Bosnie, et les Croates dans une certaine mesure, y sont favorables mais il faut l’accord des deux composantes de cet « État » fabriqué à Dayton pour valider toute adhésion de cette sorte. Et d’ajouter : « Il est évident qu’une adhésion à l’OTAN bloquerait le gazoduc russe. L’OTAN présente toujours l’adhésion à son carcan comme un désir des entités concernées mais ce n’est pas vrai… »

 

Dès l’annonce du début des affrontements, une certaine presse occidentale s’est déchaînée pour soutenir les bandes armées albanaises. Ainsi, le New York Times a accusé le gouvernement macédonien de ne pas être « démocratique » (sic). Comme lors des guerres en ex-Yougoslavie dans les années 1990, la méthode consiste à fomenter des troubles civils et armés qui provoquent des morts et des blessés, puis d’accuser le gouvernement en place d’en être responsable, puis d’exiger un « changement » de régime, un coup d’État.

 

Washington et ses alliés reprochent au président macédonien Gjorge Ivanov son rapprochement avec Moscou et d’avoir assisté au défilé du 9 mai. Il s’agit aussi de s’en prendre au passage prévu du gazoduc de remplacement de South Stream qui transitera par la Grèce et la Macédoine pour traverser la Serbie, la Hongrie, etc. Des pays qui sont considérés depuis quelque temps comme moins assujettis à l’hyperpuissance US, ce qui les rend suspects aux yeux de Washington.

 

Les Albanais représentent près de 25% de la population de la Macédoine. C’est la conséquence d’une forte natalité et d’une immigration incontrôlée. Après le démembrement de la Yougoslavie, leurs représentants ont demandé et obtenu le bilinguisme et une université exclusivement albanaise à Tetovo. En modifiant les circonscriptions électorales, les accords d’Ohrid imposés par Washington et Bruxelles leur ont attribué des pouvoirs supplémentaires et ils ont pris les commandes de plusieurs villes comme Gostivar et Struga où, en 5 ans, ils ont éliminé les Slavo-Macédoniens de tous les postes de responsabilité. Pour Yves Bataille, les indices se multiplient, qui semblent indiquer l’ouverture par Washington et ses alliés « d’un nouveau front balkanique si leur volonté de séparer et d’opposer l’élément slave et/ou orthodoxe de la région (il y a aussi les Grecs) à la Russie ne réussit pas. Les informations répandues par la presse sont en ce moment délibérément édulcorées et en dessous de la réalité… »

 

Ajoutons pour terminer qu’en France et au sein des pays membres de l’Union européenne, ceux qui soutiennent les « nationalistes » dits « ukrainiens » sont les mêmes qui soutenaient hier l’UCK au Kosovo et qui appuient les revendications des bandes armées pan-albanaises en Macédoine et ailleurs aujourd’hui. On retrouve ce type d’individus y compris au sein de l’extrême droite la plus radicale et, cela, par pure haine du monde chrétien slave orthodoxe. Ils choisiront toujours les minarets de Mehmet Pacha aux clochers de Saint-Sava. Il n’y a donc rien à attendre de ces gens-là pour qui l’hypocrisie et la mauvaise foi sont des vertus cardinales.

 

------------------------

 

On ira suivre l’actualité, avec profit, sur la page Facebook d’Yves Bataille, qui a le mérite d’être claire, précise et concise et qui s’appuie sur des sources fiables qui ne sont pas relayées dans la grosse presse.

 

Pour consulter l’article source et regarder les vidéos cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/macedoine-offensive-terroriste-albano-mafieuse-sur-kumanovo

albanci-bujanovac_620x0.jpg

 

------------------------------------------

 

Jacques Frère, Nationspresse.info, 12 mai 2015.

 

 

Ukraine/Donbass :

 

Accalmie sous tension en attendant l’assaut...

 

 

Le conflit dans le Donbass a fait entre 6 à 10.000 morts parmi les civils. Et la chancelière allemande se plaint à Vladimir Poutine qu’il n’y a toujours pas de cessez-le-feu dans le Donbass, alors que son allié de Kiev continue de pilonner régulièrement les zones habitées, de massacrer des innocents, de raser des villages et des quartiers entiers. Bientôt ce sera au tour de John Kerry d’aller jouer les pleureuses, alors que son pays ne cesse de soutenir, d’encourager, d’armer un régime bien décidé à éradiquer 7 millions de ses concitoyens. Sur le terrain, alors que la tension ne faiblit pas, les forces républicaines s’apprêtent à devoir encaisser un nouveau choc d’ici quelques jours, tout au plus quelques semaines. Les forces de Kiev sont bien décidées à lancer une nouvelle offensive, sans être bien assurées de son succès…

 

L’OTAN a peur. A la veille de toute offensive des forces de Kiev, l’Alliance atlantique a toujours peur. Peur d’une nouvelle catastrophe à venir, peur d’un écroulement du régime de Kiev, peur de perdre la guerre que cette alliance des pays occidentaux les plus puissants du monde mène au monde russe et à tous ceux qui œuvrent pour un monde multipolaire. L’OTAN croit savoir que les « Russes » préparent une offensive pour l’été… Mais, pas plus que le « rapport Nemtsov », l’Alliance atlantique n’est en mesure d’en apporter le moindre commencement de preuve. Est-ce si étonnant ?

(...) 

Jacques Frère.

 

Pour lire la suite / l’intégralité de l’article, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-accalmie-sous-tension-en-attendant-lassaut-de-kiev

a394e6ee2567113246b9dd4de07890ae-470x352.jpg

------------------------------

DPR liberty parade, celebrating anniversary of 11/05/14 referendum.

[eng subs by Kazzura]

11/05/2015

9 mai 2015

Vladimir Poutine : 

Discours à l'occasion du 70e anniversaire de la Victoire de 1945. 

(VOSTFR)

 

Le 9 mai 2015, le président de la Fédération de Russie prononce un discours sur la place rouge, à l'occasion des célébrations du 70eme anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale souvent nommée "grande guerre patriotique" en Russie :

 

 

Version sous-titrée en français par Sayed Hasan.

(Via Le Blogue Noir de Brocéliande) 

 

 

Défilé du 09 mai 2015, commenté en français.

 

 

Le traditionnel défilé du « Régiment immortel » dans les rues de Moscou

( Via le blog « Soutien à la rébellion du Donbass » )

 

Environ 200 000 personnes sont attendues à la marche du "Régiment immortel" à Moscou, dans le cadre des célébrations du Jour de la Victoire du 9 mai. La marche en plein centre de Moscou dure 2 heures, la procession passe par de nombreuses rues principales jusque la Place Rouge.

Cette parade permet aux proches des victimes de la Deuxième Guerre mondiale de défiler en leur mémoire en portant une photographie des disparus.

 

Abonnez-vous à la chaîne YouTube de RT France : 

https://www.youtube.com/user/rtenfran...

RT en français : http://francais.rt.com/ 

-----------------------------------

 

6 mai 2015‏ : Les chars russes à Washington !

 

 

A Washington, des étudiants en cinéma ont réalisé une action spectaculaire pour protester contre l'absence d'Obama aux célébrations du 70eme anniversaire de la victoire soviétique sur l'armée allemande. Ils ont apparemment projeté des images du défilé sur la façade de la Maison Blanche, à la grande stupéfaction des passants et des touristes présents.

 

white-house-russian-tanks.si.png

 (Via Le Blogue Noir de Brocéliande) 

 

-------------------------------------------------------------------

 

Ça ne passe pas.

 

L'absence du président François Hollande aux cérémonies de commémoration du 70e anniversaire de la victoire de la Russie sur les nazis, organisées ce samedi à Moscou, a été vivement critiquée par certains politiques.

Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche): « L'absence de Hollande est un affront diplomatique autant qu'historique. J'appelle cela par son nom: c'est une honte. Je souffre pour mon pays qui donne à voir un visage insupportable de sectarisme (...) Elle est d'autant plus incompréhensible que Vladimir Poutine avait assisté aux commémorations du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie en 2014, à l'invitation du même Hollande. Il a donc la mémoire courte », écrit-il sur son blog. 

Jacques Myard (député UMP): « Ce refus de se rendre à Moscou est de la part de François Hollande une insulte à l'Histoire! Faire le voyage de Moscou avant d'aller à Cuba aurait été empreint d'une certaine symbolique historique unissant deux peuples qui se libèrent de la gangue du communisme et n'aurait en rien été perçu comme un changement dans la position actuelle de Paris sur la crise ukrainienne. La Russie est un partenaire incontournable pour la France en Europe, il est inadmissible de lui faire un tel affront ! »

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France): « Le refus de François Hollande de se rendre aux cérémonies à Moscou est une honte et une faute. Cette date est particulièrement importante pour les Russes, qui ont payé un lourd tribut, 27 millions de morts, pendant cette guerre face aux forces nazies. Alors que Vladimir Poutine s'était rendu sur les plages de Normandie le 6 juin 2014, François Hollande boycotte ainsi un événement rempli d'émotions pour la population russe ».

Floriant Philippot (Front national): « L'absence de la France aux commémorations du 9 mai à Moscou sera perçue comme une offense au peuple russe, qui fut saigné à blanc. Pas digne. »

Source : http://www.20minutes.fr/politique/1604519-20150509-ceremonie-russe-affront-honte-absence-hollande-moscou-critiquee-melenchon-philippot

--------------------------------------------

 

Les États-Unis vainqueurs militaires

de la Seconde Guerre Mondiale en Europe ?

Vous le croyez vraiment ?

 

En ce 9 mai, jour historique de célébration pour tous les russes de la victoire contre l'Allemagne nazie, à l'heure où les commémorations de Moscou sont honteusement boycottées par Hollande et les chefs d'états occidentaux soumis au diktat américain, je reprends ici, l'analyse historique de mon ami Ni Ando, initialement publiée en 2009, qui remet les choses à leur place en ce qui concerne la vérité historique :

 

russ.jpg

Combattante de l'Armée Rouge à Berlin, 1945.

 

------------------


Les États-Unis vainqueurs militaires de la Seconde Guerre Mondiale en Europe ?


Cette question peut être abordée sous trois angles:

 

- celui de la contribution militaire aux pertes (critère imparfait certes).

- celui de la chronologie des opérations.

- celui du poids respectif des fronts.

 

Nous citons Omer Bartov, historien dont la notoriété et la qualité des travaux sont incontestables.


1- Contribution militaire aux pertes.

 

S'agissant du niveau de ces pertes, une évaluation étasunienne donne 400.000 pour les pertes de l'US Army dont sans doute 230.000 en Europe et Afrique du Nord. Les pertes de la Wehrmacht ont été revues à la hausse ces dernières années (de 4.000.000 initialement à 5.533.000 aujourd'hui). Les pertes soviétiques ont été recalculées à trois reprises entre 1945 et 1991. Les tués au combat de l'Armée rouge représentent près de 5.000 morts par jour, soit des pertes journalières quatre fois plus élevées que celles subies par l’armée impériale russe sur ce même front de 1914 à 1917.

La commission d'historiens constituée en 1987 en Fédération de Russie évalua le bilan des pertes à 26,6 millions dont près de 10 millions de tués pour l'Armée rouge, 10 millions pour les pertes civiles directes et 7 millions pour les pertes civiles indirectes (surmortalité). Les chiffres donnés pour l'extermination de civils concernent des civils abattus individuellement ou collectivement par le Reich dans les territoires soviétiques conquis et occupés en 1941, 1942 et jusqu'en 1943.

 

Tués de l’Armée rouge. 9.450.000.

   dont tués directs. 6.400.000

   dont prisonniers de guerre soviétiques exterminés. 2.500.000.

   dont morts d’accidents et fusillés par le NKVD. 550.000.

 

Le total des pertes militaires et civiles de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent 75% du total des pertes humaines subies en Europe (87% avec la Pologne, en quatrième vient la Yougoslavie avec 2,1%).

 

Si l'on ne considère que les pertes militaires, tous camps confondus, les tués de l’Armée rouge constituent 53% du total des pertes militaires connues en Europe, ceux de la Wehrmacht 31% et ceux de l’armée nord-américaine 1,3% (Royaume-Uni 1,8%, France 1,4%). Le total des pertes militaires seules de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent donc 84% du total de toutes les pertes militaires subies en Europe.

 

Les pertes militaires de l’Union soviétique représentent 88% du total des pertes alliées en Europe (Royaume-Uni 3% - France 2,3% - Etats-Unis 2,2%).


De 1941 à 1945, 80% des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe. "Fin mars 1945, la totalité des pertes de l’Ostheer (la Wehrmacht sur le front russe) s’élevait à 6.172.373 hommes, soit prés du double de ses effectifs initiaux, au 22 juin 1941. Ce chiffre représentait 80% des pertes subies par la Wehrmacht sur tous les fronts depuis le déclenchement de l’invasion de l’Union soviétique. En termes relatifs, les unités combattantes sur le front russe avaient subi des pertes encore plus importantes". O. Bartov.

 

Les pertes militaires du conflit germano-russe au sens strict (les seules opérations militaires impliquant une confrontation entre l'Armée rouge et la Wehrmacht) sont de 13.876.400 soit 78% du total des pertes militaires subies en Europe. Si l'on rajoute les forces de l'Axe qui combattirent en Russie (Hongrie, Roumanie, Italie qui eut jusqu'à 200.000 hommes sur ee front) le rapport est encore plus élevé.


2- La chronologie des opérations.

 

Début 1944, l’Armée rouge met en ligne deux fois plus de chars, quatre fois plus d’avions d’assaut que le Reich. Engagée dans une guerre totale contre la Russie, l’industrie de guerre allemande « tourne » pourtant au maximum de ses capacités et ne cesse de se développer jusqu’au début de 1945 (ses dépenses militaires passent de 35% du PNB en 1940 à 65% en 1944). Dés la fin de 1943, la poussée des armées soviétiques vers l’Allemagne, parsemée de batailles dont l’ampleur et la férocité sont sans équivalent à l’Ouest, apparaît irrésistible. Même si en 1943 la Wehrmacht peut encore aligner 258 divisions en Union soviétique (5 millions d’hommes sur le papier, en fait probablement moins de 3 millions, soit prés de 80% des effectifs totaux de l’armée allemande qui compte en tout 320 divisions fin 1943) il s’agit d’une armée saignée à blanc, qui a perdu ses capacités d’initiative et ses meilleures troupes.

 

Les armées soviétiques attaquent sans interruption depuis août 1943, sur un front continu de plus de 2.000 km. La Wehrmacht subi défaite sur défaite. Les Russes ont adopté les techniques de la guerre-éclair, et font des centaines de milliers de prisonniers (en mai 1945 on dénombre plus de 3 millions de prisonniers allemands détenus en URSS). Le 5 août 1943 une salve d’honneur fête la libération d’Orel. Le 5 août 1943 est ainsi le début du temps des « Salves de la Victoire ». Minsk est libérée en juillet 1943, Smolensk en septembre.

 

Le 8 avril 1944, alors que les alliés n’en sont qu’aux préparatifs de leur débarquement en France, une salve de 324 canons marque, à Moscou, l’arrivée de l’Armée rouge en Roumanie et en Tchécoslovaquie. Fin avril 1944, les Russes sont aux portes de la Prusse orientale. En juin 1944, avec 124 divisions et prés de 6.000 chars d’assaut, ils infligent sur un front de 600 km une défaite totale aux divisions allemandes qui combattent en Biélorussie. L'"opération Bagration" aboutit à la destruction complète du groupe d'armées Centre, et constitue la plus grande défaite de la Wehrmacht de la Seconde Guerre Mondiale (380.000 tués et 150.000 prisonniers, 25 divisions anéanties). En juillet 1944, les fantassins soviétiques sont sur la frontière polonaise. Le 28 août ils pénètrent en Hongrie (conquise fin décembre après de très durs combats), en septembre les pays baltes sont libérés, les divisions russes entrent en Finlande. En octobre, les Russes sont en Yougoslavie. Pour la seule année 1944, les armées russes anéantissent 136 divisions allemandes et 50 des pays satellites.

 

La Russie lance l’offensive finale sur l’Allemagne en plein hiver, sur un front s’étendant de la Baltique à l’Adriatique, avec 6,7 millions de combattants, prés de 8.000 chasseurs et bombardiers, 5.000 pièces d’artillerie autotractées, 7.000 chars contre 3.500, 50.000 canons. Varsovie est libérée le 17 janvier 1945. Le 19 janvier 1945, les premières unités pénètrent en Allemagne. Les chef militaires soviétiques ont la possibilité de foncer sur Berlin dés février (le 30 janvier 1945 les armées de Joukov sont sur l’Oder, à 70 km de la Chancellerie du Reich) mais ils préfèrent d’abord liquider le corps d’armées de la Wehrmacht en Prusse-Orientale puis le réduit de Poméranie, qui menacent leur flanc nord, et nettoyer le flanc sud (Europe centrale). 60 divisions allemandes ont été anéanties lors de ce premier assaut. Pour ralentir la poussée furieuse des Russes, le commandement allemand transfère encore 29 divisions du front ouest vers l’Est, dégarnissant encore un front ouest qui, pourtant, mobilisait déjà moins de 25% des forces du Reich depuis juin 1944.

 

Le 13 janvier 1945, l’Armée rouge se lance à l’attaque de la Prusse Orientale avec 1,6 million de soldats. La Wehrmacht attend l’assaut avec 45 divisions, soit 580.000 soldats. Au terme de combats d’une incroyable férocité les poches de résistance de l’armée allemande sont liquidées les unes après les autres. Le désastre est total pour l’armée allemande. Il ne reste pratiquement plus rien de son corps d’armées de Prusse-Orientale après seulement trois mois d’offensive russe. Toute l’Allemagne s’ouvre alors à l’Armée rouge.

 

Les Nord-Américains ne parviennent à traverser le Rhin que le 7 mars 1945 (le 31 mars pour la 1ère Armée française). Le 13 avril 1945 les Russes ont déjà conquis Vienne. Le 16 avril, la Stavka lance à l’assaut de Berlin (3,3 millions d’habitants) une armée de 2,3 millions de combattants équipée de 41.600 canon, épaulés de 6.200 chars et canons autopropulsés, 7.200 avions (quatre armées aériennes). Le 9 mai, l’Allemagne, représentée par Keitel, signe à Berlin (Karlshorst), devant son vainqueur représenté par Joukov, sa capitulation sans conditions.

3- L'importance respective des fronts.

 

« C’est en Union soviétique que la Wehrmacht eut les reins brisés, bien avant le débarquement des Alliés en France; même après juin 1944, c’est à l’Est que les Allemands continuèrent à engager et à perdre la majorité de leurs hommes. Pour l’écrasante majorité des soldats allemands, l’expérience de la guerre fut celle du front russe ». O. Bartov.

 

De juin 1941 à juin 1944, le front de la Seconde Guerre Mondiale, en Europe, est le front russo-allemand. Jusqu'en mars 1945, la Wehrmacht y consacre l’essentiel de ses ressources en hommes et en matériels. 34 millions de Soviétiques sont mobilisés dans les rangs de l’Armée rouge de 1941 à 1945, tandis que quelques 20 millions d’Allemands portent, à un moment ou à un autre, l’uniforme de la Wehrmacht sur le front russe.

 

En juillet 1943, lors de la gigantesque bataille de Koursk, à peine sept divisions et deux brigades (2,7% des forces allemandes) sont engagées face aux Américains et aux Britanniques. Le reste (91 divisions et 3 brigades) se trouve cantonné dans les territoires de l’Europe occupée. Les alliés ont certes pris pied en Afrique du Nord en novembre 1942 (débarquement de 70.000 hommes à Alger et Oran), en Sicile en juillet 1943 (160.000 hommes), en Italie à Salerne (sud de Naples) en septembre 1943 et à Anzio en janvier 1944, mais les moyens engagés pèsent encore de peu de poids (la Wehrmacht n'a que 23 divisions en Italie début 1944) comparés à la démesure des effectifs et des matériels présents depuis 1941 sur le front russe.

 

La comparaison est difficile entre la guerre sur le front russe, depuis 1941, et celle menée sur le front ouest, essentiellement à partir de juin 1944. Sur le premier, on assiste à une « Guerre de Titans » démesurée et totale. La « guerre industrielle » y atteint un paroxysme jamais égalé depuis, parsemée de gigantesques batailles d’anéantissement. Sur le front ouest, on voit des combats d’arrière-garde, sans influence sur l’issue d’une guerre que l’état-major allemand sait avoir perdu face à l'Union soviétique dés 1943.

 

La part du front russe dans les opérations de la Wehrmacht est écrasante, y compris jusqu’en mai 1945. La comparaison des pertes subies par la Wehrmacht sur les deux fronts à partir de juin 1944 montre bien, encore une fois, la part presque exclusive du front russe même après le débarquement des alliés. Du 1er juillet au 31 décembre 1944, pendant cinq mois, lors de la grande offensive soviétique contre le groupe d’armées du Centre, les Allemands perdent chaque mois en moyenne 200.000 soldats. A l’Ouest, au cours de la même période, c’est-à-dire après le débarquement allié en Europe, la moyenne des pertes allemandes s’élève seulement à 8.000 hommes par mois (soit un rapport de 1 à 25).

 

Quand les alliés débarquent le 6 juin 1944, l'essentiel de la capacité militaire allemande a déjà été anéantie par l'Union soviétique. Elle ne peut plus guère opposer aux troupes alliées qui viennent d’être débarquées en Normandie (150.000 hommes) que 30 divisions, réparties dans un rayon de 250 km autour de la zone de débarquement. Il s’agit de divisions dont la valeur opérationnelle n’a plus grand chose à voir avec celle des 200 divisions qui attaquèrent la Russie en juin 1941, d’unités ramenées à 25% de leurs effectifs de combat, avec peu de matériels, et composées de rescapés du front russe et d’adolescents n’ayant pas connu le feu. En juillet 1944, plus d’un million d’hommes auront été débarqués en France (60 divisions nord-américaines, 18 anglaises, 10 françaises). La seule vraie réaction d’envergure de l’Allemagne sera la contre-offensive des Ardennes de décembre 1944 où elle ne parviendra pourtant qu’a engager... 21 divisions, qui suffiront cependant à stopper la progression américaine, alors que depuis octobre 1944 l’Armée rouge se trouve déjà à 70 km de Rastenburg, QG de Hitler en Prusse Orientale.

 

Le front ouvert en juin 1944 aura donc eu, militairement, environ neuf mois d’existence contre 47 mois pour le front russe où, là, les combats resteront acharnés jusqu’au tout dernier jour.
L’ouverture d’un second front obligera le Reich à dégarnir le front russe. Mais le front ouest (France, Italie) ne mobilisera jamais plus de 75 divisions allemandes, dont une minorité de divisions combattantes, à comparer aux 220 divisions de la Wehrmacht début 1944, qui subissent les assauts des armées russes. Au plus fort de leur engagement en Europe, à la fin de 1944, c’est-à-dire à la fin d’une guerre déjà gagnée, les Etats-Unis mettront en ligne 90 divisions, à comparer aux 360 divisions de l’Armée rouge qui combattent l’Allemagne nazie depuis 1941.

 

L’étonnante facilité de la progression des armées nord-américaines en Europe à partir de septembre 1944 ("la chevauchée de Patton"…), le faible niveau des pertes en vies humaines de ces forces, font simplement pendant à la défaite qui a emporté la Wehrmacht sur le front russe. A partir de 1945, l’état-major de la Wehrmacht décide d’opposer une résistance de faible intensité à l’avance des troupes alliées en Allemagne tout en poursuivant une guerre féroce et acharnée contre l’Armée rouge (600.000 soldats soviétiques tués pour la libération de la Pologne, 700.000 autres tués dans les combats pour les pays baltes). Les forces britanniques de Montgomery (20 divisions et 1.500 chars) traversent le Rhin en Hollande à partir du 23 mars 1945 sans rencontrer de résistance sérieuse. On mesure le peu d’opposition rencontrée si on observe que la 9ième armée américaine, qui fournissait la moitié de l’infanterie d’assaut, a eu alors moins de 40 tués.

 

Ainsi que le souligne P. Miquel, les opérations de l’année 1944 ressortent avant tout d’une volonté de « conquêtes territoriales » (avec des implications majeures concernant le partage politique de l’Europe continentale après le conflit) : la question qui se pose en juin 1944 n’est plus celle de la victoire sur l’Allemagne. Le débarquement allié de juin 1944 n’eut ainsi aucune importance sur l’issue militaire du conflit en Europe (politiquement et économiquement c'est évidemment une autre question).


4- Conclusion

 

La Seconde Guerre Mondiale en Europe a été, pour l’essentiel, une guerre germano-russe (à 80% si l'on veut). C'est le constat d'un rapport de proportion et non celui d'une valeur donnée à tel ou tel camp.

 

L’intervention des Etats-Unis en Europe, bien trop tardive pour vraiment peser militairement, a essentiellement une motivation politique et économique. Elle a pour objectif d'empêcher Staline d'occuper toute l’Europe de l’Ouest (si tant est qu'il en ait eu l'intention) : en mai 1945 l’Armée rouge occupe l’Autriche et campe aux portes de l’Italie et de la Suisse.

La contribution militaire étasunienne est négligeable (moins de 3% des pertes alliées en Europe). Elle n'est pas décisive militairement car elle n'a pas pesé dans un résultat final déjà acquis, même si cette contribution a accéléré de quelques mois une victoire de toute façon déjà remportée par l'Union soviétique.

 

La reconstruction, à partir des années 50 (guerre froide aidant) d'une réalité devenue fantasmée ("les Etats-Unis vainqueurs du Second conflit mondial") et la victoire contre le Japon n'enlèvent rien à ce fait. Pour les Français, s'il faut rendre un hommage, c'est donc d'abord aux soldats soviétiques qu'il faut le rendre puisque c'est leur sacrifice qui a permis le débarquement allié de juin 1944 qui les a "libéré". 

 

En Europe, et comme en 1917, en misant peu, les Etats-Unis ont beaucoup récolté: une gloire usurpée (puissance des représentations), une Europe de l'ouest peu ou prou sous tutelle (la leur), la préservation de leurs débouchés économiques en Europe, l'éviction et le remplacement des positions commerciales mondiales occupées par l'Europe en 1940, et l'imposition du dollar. Enfin, en livrant essentiellement une "guerre de matériels", les Etats-Unis ont réussi à s'extirper de leur grande crise des années 30.

 

(Via Le Blogue Noir de Brocéliande) 


Pour compléter, voir l'excellent article d'Olivier Berruyer :

[L'enseignement de l'ignorance] Quelle est la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ?

 

-------------------------------------------------

 

A lire également :

 

Les articles « Ukraine/Donbass » de Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

>>> 6 mai et 7 mai.

 

----------------------------------------------------

Le 09 Mai dans le Donbass

Répétitions et défilé de Donetsk

Source

 

02/05/2015

Ukraine : Provocations, répression, rafles et tortures « pro-européennes »...

Ukraine/Donbass :

 

Provocations, répression, rafles

et tortures « pro-européennes » ! 

 

Selon l’hebdomadaire britannique The Economist, l’économie ukrainienne a affiché en 2015 les pires résultats au niveau mondial. Voilà où a mené le coup d’Etat «pro-européen» du Maïdan : la misère, la guerre, les déchirements de toutes parts, l’anéantissement prévisible d’un pays. Aussi, le pouvoir multiplie les provocations de toutes sortes, accentue la répression contre toute forme d’opposition, torture, rafle, tue les habitants du Donbass avec son artillerie lourde. La bête, blessée, est devenue particulièrement méchante et dangereuse. Son agonie sera terrible…

 

Alors que Kiev cherche à tout prix à provoquer une riposte de grande ampleur de la part des forces de Nouvelle Russie sur la ligne de front, afin d’inciter l’OTAN à finalement intervenir directement, la Russie a affirmé ne pas pouvoir accepter de casques bleus dans le Donbass sans le consentement de toutes les parties impliquées dans ce conflit. Or, pour le régime « proeuropéen », seule la partie « ukrainienne » a droit de cité dans les négociations, Kiev refusant de reconnaître les droits les plus élémentaires aux populations du Donbass. Et c’est justement pour tenter d’impliquer encore plus l’Alliance atlantique dans ce conflit, et l’étendre de facto à l’ensemble de la région, que des « instructeurs » américains, polonais, canadiens, britanniques et même géorgiens sont présents sur le sol ukrainien. D’ailleurs, les GI’s se sont déjà distingués pour leur savoir-faire…

 

A peine les instructeurs de la 173e brigade de parachutistes US ont-ils pris leurs quartiers en Ukraine dans le cadre d’une période de manœuvres et de formations d’unités de l’armée et de paramilitaires, qu’ils se sont permis de s’illustrer dans une discothèque de Lviv (Galicie) en la saccageant, ivres et arrogants, molestant les clients, les injuriant. C’est sans doute cela que le maître de Kiev, Porochenko, qualifiait d’ «expérience inestimable» quand il a accueilli en vassal servile ces représentants de la soldatesque états-unienne.

 

Comme au Kosovo et en Bosnie dans les années 1990, les ONG occidentales et les journalistes de pays membres de l’OTAN fournissent les contingents les plus importants d’espions dans les zones de conflit, le Donbass n’y échappe pas, hélas ! Fin février-début mars, six membres de l’International Rescue Committee dirigés par le chef des opérations humanitaires Bryce Perry sont arrivés à Donetsk sous prétexte d’aider la population locale et ont immédiatement débuté leurs activités dans la zone de la ligne de front. L’enquête menée par les services de sécurité de la République populaire de Donetsk a permis de découvrir que les membres de cette mission avaient réuni des informations sur le potentiel militaire des indépendantistes. En outre, du matériel d’écoute électronique a été découvert dans les locaux occupés par ce groupe, des outils de travail bien surprenants pour une simple ONG « humanitaire » (source).

 

Et dans la journée, sur le secteur de Donetsk, un groupe de saboteurs potentiels a été arrêté par les forces spéciales de Nouvelle Russie.

9ce5c28e7839634751f64639ab244f8b.jpg

Carte de la situation militaire sur la ligne de front. Par rapport à la carte précédente, mise en ligne le 18 avril, on note une forte augmentation des actions des groupes tactiques mécanisés des forces de Kiev.

--------------------------------------------------

 

Désormais, au nord de la ligne de front, la consommation et la vente aux militaires et aux paramilitaires ukrainiens de boissons alcoolisées (y compris de la bière) est prohibée. C’est une décision des autorités kiéviennes qui affrontent depuis le début des opérations répressives les aléas de l’ivrognerie proverbiale de leurs troupes, y compris en première ligne. Dernièrement, plusieurs incidents ont coûté la vie à nombre de militaires des suites de soirées (et même de matinées) bien arrosées. Outre le fait que l’on peut s’étonner que cette décision de bon sens (bien que trop tardive) ne concerne que la partie nord de la ligne de front (nord et nord-ouest de Lugansk en somme), on note en outre qu’aucun moyen efficace ne semble avoir été mis en œuvre pour garantir l’interdiction de consommation d’alcool…

 

L’offensive qui se prépare…

 

(...) Depuis plusieurs jours, les troupes ukrainiennes ont intensifié leurs pilonnages contre les zones résidentielles des grandes villes comme Gorlovka et Donetsk. Cela fait deux nuits consécutives que des tirs ont été entendus dans toute la capitale du Donbass. L’impression générale est que nous sommes revenus au même point qu’il y a trois mois. D’autant que la pression kiévienne ne faiblit pas au nord-nord-ouest de Donetsk (Spartak-Avdeevka) et à l’ouest comme au sud-ouest de la grande agglomération.

 

La milice a signalé que dans la nuit du 30 avril, à la périphérie de Donetsk, plusieurs reconnaissances offensives kiéviennes avaient été lancées. Elles ont toutes été repoussées, les troupes ukrainiennes furent contraintes de se replier sur leurs positions initiales. Le commandant de l’unité paramilitaire « Karpatska Sich » Oleg Kutsyn (lié à Svoboda) a reconnu avoir subi des pertes (des morts et des blessés) dans ses rangs. La nuit dernière, deux des sept groupes subversifs ukrainiens engagés pour pénétrer le dispositif républicain auraient été éliminés. La police de la ville et l’équipe militaire de réaction rapide (SOBR) se maintiennent en alerte.

 

(...) Autre point chaud de la ligne de front : l’est de Mariupol. Dans la soirée du 29 avril, Shirokino a encore subi une attaque d’environ 40 minutes de la part d’un détachement du « régiment » (sic) de néonazis « Azov ». Les assaillants auraient eu 3 blessés. Le 30 avril au matin, à partir de 09h10, des frappes de mortiers ont atteint le village, occasionnant des pertes parmi les rares civils qui y résident encore, dont un homme de 45 ans qui est décédé à l’hôpital.

 

Face à la permanence de ces coups de forces, essentiellement de la part d’ « Azov » et de l’unité DUK (qui comporte des islamistes tchétchènes), le commandement ukrainien du secteur de Mariupol reconnaît son impuissance à faire respecter ses consignes et évoque même, sans rire, une «troisième force». L’attaché de presse du « Secteur M », Dmitry Gorbunov, parle « de petits groupes qui agissent entre nos soldats et les séparatistes. » C’est la première fois qu’officiellement le commandement opérationnel kiévien reconnaît qu’il ne contrôle pas une partie des éléments engagés en première ligne. En revanche, ce même commandement aura bien du mal à expliquer qu’il ne contrôle pas non plus son artillerie lourde qui aurait dû être retirée de la zone : pas moins de deux batteries de 122 D-30, une batterie de 2S1 Gvozdika et une batterie de BM-21 appuient régulièrement les attaques « incontrôlées » d’ « Azov » et des Tchétchènes de Praviy Sektor. Sans cet appui-feu conséquent, il y a fort à parier que ces attaques continuelles n’auraient jamais eu lieu.

 

Actuellement, un détachement de volontaires français d’unité continentale tient toujours les positions à Zaichenko (6 km au nord de Shirokino) renforcé par les combattants du bataillon « Sparta ». Ce village se trouve à 800 mètres en contrebas de Kominternovo, sur une route secondaire stratégique reliant Mariupol à Telmanovo.

 

« Azov » n’est pas présent que sur Shirokino, il y en a même une partie qui se serait « perdue » en Crimée. Un paramilitaire néonazi de ce « bataillon » vient d’être arrêté en Crimée, selon le procureur de la République Natalia Poklonskaya. Selon elle, l’individu qui a été incarcéré est soupçonné d’implication dans l’incendie du bâtiment de la mosquée « Chukurcha » à Simferopol et de tentative d’attentat contre les locaux du parquet de Crimée. Ce provocateur stipendié devait sans doute faire partie de la « troisième force » évoquée par Gorbunov…

 

La répression s’aggrave un an après le massacre d’Odessa

 

La junte a peur... elle multiplie les arrestations et les violences.
Les nervis de Praviy Sektor s’en sont pris au conseil municipal de la ville de Berdyansk, près de Mariupol, en armes, exigeant qu’on leur livre les élus qui avaient voté pour la démission du maire de la ville mis en place sans élection par la junte au printemps dernier.

 

A un an presque jour pour jour de la commémoration du massacre d’Odessa qui a vu mourir près d’une centaine d’opposants non armés et pacifiques, pour la plupart brûlés vifs par les nervis de l’extrême droite néobandériste et néonazie dans le bâtiment abritant els syndicats de la ville, le régime multiple les rafles. Dans la matinée du 1er mai, un détachement spécial des unités Alpha provenant d’autres régions de l’Ukraine, ainsi que des paramilitaires de la garde nationale encadrés par des « contractors » anglophones, ont bloqué plusieurs quartiers de la ville et raflé plusieurs dizaines de civils. Une opération répressive qui fait suite aux arrestations arbitraires de ces derniers jours. Dans la matinée du 29 avril, le SBU avait interpellé Artem Buzila, le dirigeant de l’Assemblée populaire de Bessarabie, avec une douzaine d’autres personnes (source).

 

« Grosse erreur du régime de Kiev qui agresse ainsi cette région ethnique du sud de l’ex-Ukraine qui s’étend entre Odessa et le Pridnestrovie (Transnistrie) et a refusé à 90% la mobilisation forcée », souligne à juste titre sur sa page Facebook le géopolitologue Yves Bataille. Et de préciser : « C’est une région où la tendance séparatiste s’affirme, renforcée par la présence de communautés russes, bulgares, roumaines et gagaouzes en désaccord avec Kiev et qui marquent leur solidarité avec le Donbass. On y signale depuis peu des groupes de partisans. L’Assemblée populaire de Bessarabie proclamée récemment à Odessa fait peur à Kiev. »

 

Dans le même temps, le Conseil de l’Europe a menacé de sanctionner le Service ukrainien de sécurité (SBU) et les forces armées du pays pour les traitements inhumains et dégradants infligés à l’encontre des combattants indépendantistes faits prisonniers dans le Donbass. En janvier dernier, le Comité du Conseil de l’Europe pour la prévention de la torture avait déjà publié un rapport similaire dans lequel il constatait des cas d’utilisation disproportionnée de la force par les agents du Service ukrainien de sécurité lors de « l’opération spéciale » menée dans l’est du pays. Les cas de torture et de mauvais traitements de détenus ont été décuplés depuis un an dans l’Ukraine « pro-européenne ». Les victimes sont non seulement des opposants et des miliciens indépendantistes, mais aussi de simples civils capturés lors des nombreuses rafles opérées çà et là par les organes de répression, dont le SBU. Bien entendu, ces observations alarmantes n’ont eu aucune suite…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 01er mai 2015.

 

 

Pour lire l’article dans son intégralité, regarder les vidéos, etc., cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-provocations-repression-rafles-et-tortures-proeuropeennes#more-240319
 
-------------------------------------
 
Il y a un an, le 02 avril 2014... Odessa.
 

http://www.marianne.net/Pourquoi-le-massacre-d-Odessa...

http://reseauinternational.net/odessa-un-simulacre-dincendie-pour-couvrir...

http://www.parismatch.com/Actu/International/Le-massacre-d-Odessa...

http://www.alterinfo.net/ce-que-Kiev-cache...

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-an-apres-le-massacre-d-Odessa...

http://fr.sputniknews.com/international/20150501/1015919189.html

--------------------------------

Interview about Odessa massacre with "Gambit", one of the Odessa anti-govt protesters who repelled Euromaidan attack on 2nd May and joined Slavyansk militia shortly after

[eng subs by Kazzura]