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24/07/2014

Kiev abandonne ses hommes...

Ukraine / Donbass :

Kiev abandonne ses hommes dans le chaudron.

 

22 juillet 2014

Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

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Les médias kieviens fanfaronnent ces dernières heures, alors que la désinformation occidentale reste figée sur la culpabilisation grossière de la Russie après le crash de l’avion de la Malaysia Airlines qui fit presque 300 morts. Pourtant, sur place, la situation ne prête pas à rire : ce sont encore et toujours les civils et les infrastructures que les forces ukrainiennes visent en tout premier lieu et le bilan humain s’alourdit d’heure en heure. Sur le plan des opérations, la milice de Nouvelle Russie cède du terrain au nord, mais en gagne à l’est et au sud-est de la poche du Donbass. Bientôt, le chaudron ne sera plus qu’un souvenir ému pour les troupes de Kiev et les forces de Strelkov, jusqu’alors concentrées à l’est, viendront renforcer Lugansk, Gorlivka et Donetsk. Kiev le sait et n’a déjà plus assez de réserves pour tenter une offensive générale sur le Donbass. L’âge maximum des militaires d’active a été poussé jusqu’à 60 ans pour les soldats, sous-officiers et les officiers subalternes, et jusqu’à 65 ans pour les officiers supérieurs.

 

 

 

L’entrée des troupes de Kiev à Dzerzhynsk :

les BTR-3 appartiennent au « Bataillon Kiev-1 » de la garde nationale 

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 Donetsk, hier après-midi : batterie antichar BS-3 de 100 mm tractée par MT-LB.

Bien qu’ancien, le BS-3 100 mm M1944 est un canon redoutable contre tous

les blindés que Kiev aligne en ce moment.

Il nécessite néanmoins une solide équipe de servants, bien formée.

 

L’offensive de Kiev, ces dernières 72 heures au nord de la poche du Donbass ne doit pas faire oublier que la junte vient de subir un revers important dans le «corridor» frontalier, devenu chaudron depuis une semaine, où quelque 4.000 soldats et gardes nationaux ukrainiens se sont retrouvés piégés. Ce soir, on peut affirmer sans être démenti sérieusement, que Kiev a décidé d’abandonner ces hommes, au profit d’une poussée au nord et à l’ouest de la poche du Donbass. Il en reste plusieurs centaines qui espéraient beaucoup de leur commandement, coupés de tout, sans munitions, avec très peu d’eau, sans carburant et presque sans vivres. Aucune force constituée et consistante n’a été mobilisée par le commandement ukrainien pour porter secours à ces hommes. Kiev a préféré se concentrer sur Gorlivka et la zone nord. A croire que cette opération de corridor frontalier n’était destinée qu’à diviser les troupes de Strelkov, afin de prendre Donetsk et Lugansk plus facilement, quitte à sacrifier plusieurs milliers d’hommes et 4 brigades.

 

L’idéal « proeuropéen » qui anime les tenants du pouvoir à Kiev ne fait pas dans le détail quand il s’agit de laisser choir, sans états d’âme, ceux qui les ont pourtant servis avec zèle ces derniers mois. En échange de ce sacrifice, Kiev enregistre de maigres succès sur le front nord, ces dernières heures. Ses troupes sont aux portes de Gorlivka, la poche de résistance du nord sur la courbe de la Siversky Donets est évacuée par la milice, un corridor qui ressemble plus à un cul de sac s’est formé à l’ouest de Lugansk.

 

Plus de chaudron d’ici quelques jours

 

D’ici quelques jours, à la frontière russe, il n’y aura plus aucune unité isolée dans le chaudron. Elles se seront soient rendues, soit elles auront été éliminées.

 

 

Stepanivka, près de la frontière russe :

instant de pause lors de la réduction des dernières poches ukrainiennes du chaudron

 

Tchetnik.jpg

Un volontaire serbe, tireur d’élite, pose fièrement devant un BTR-70 de la garde nationale détruit, près de Marynivka. L’homme appartient à l’unité du commandant « Prapor ». Il fait partie des 250 volontaires serbes qui ont suivi Bratislav Zivkovic, le commandant (Voivode) de l’unité tchetnik « Jovan Shevic ». Les Serbes se souviennent des volontaires russes qui sont allés les soutenir en Krajina, en Bosnie et au Kosovo dans les années 1990 quand ils combattaient les pions des atlanto-mondialistes, comme les Ukrainiens du Donbass le font en ce moment.

 

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Chervonaya Zarya est désormais entre les mains de la milice. Située à la frontière russe à 2km au sud-est de Marynivka, ce gros village scelle définitivement le sort des quelques centaines de soldats ukrainiens encore prisonniers dans le chaudron. Un bataillon de la 25e brigade aéroportée monté sur BMD, a été totalement anéanti en quelques heures aujourd’hui par les forces du Donbass qui disposaient, en outre, d’une batterie de mortiers de 120 et d’une batterie de BM-21 Grad. Le chef de bataillon, le commandant « Samurai », a mené à bien cette opération en quelques heures seulement, prenant à revers ces renforts ukrainiens qui étaient censés laisser un faible boyau afin que les derniers encerclés puissent fuir. Ce soir, c’est trop tard.

 

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 L’unité du commandant « Samurai » en opération aujourd’hui.

 

Des éléments de la 4e compagnie du 2e bataillon de la 79e brigade aéromobile a réussi, tout de même dans la journée, d’échapper à l’anéantissement en passant in extrémis le couloir de la mort au sud de Marynivka, avec quelques véhicules et énormément de blessés.

La milice a tenté de prendre plus à l’est Dibrivka dans la foulée, sans succès. Les troupes ukrainiennes qui y sot retranchées n’ont plus aucun échappatoire à moins de se retirer… sur le territoire russe.

 

 

La réduction du chaudron à la frontière russe a permi de dégager des voies de passage pour les renforts.

Ici, à Krasnodon, une batterie de BM-21 Grad de la milice remonte au front.

 

Recul au nord

 

Hotel de ville.jpg

Dzerzhynsk : l’hôtel de ville a été complètement incendié

par les troupes de la junte après la prise de la ville

 

 

Cela ressemble à ça une ville « libérée » par la junte…

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 Vers Artemivsk, passage d’une batterie ukrainienne MTSA-S complète.

L’offensive sur Gorlivka se poursuit.

 

La partie la plus au nord de la poche du Donbass, le secteur qui se situe sur la courbe de la Syverskiy Donets, point de résistance qui faisait partie de l’ancienne ligne de front lors de la poche de Slaviansk-Kramatorsk, a plié à son tour. Les forces du Donbass, dans ce secteur, ont opéré la même manœuvre de repli stratégique que celle observée sur Slaviansk-Kramatorsk il y a quelques semaines. Rubizhne avait été évacuée hier par la milice sur Severodonetsk qui a été, à son tour aujourd’hui, évacuée. Lysychansk au sud de la rivière est quasiment abandonnée par le bataillon Mrizrak du commandant Aleksandr Kostin. En raison de l’intensité des combats sur la zone depuis 72 heures (les forces de Nouvelles Russie se battent à 1 contre 10), Alexei Mozgovoi, le chef opérationnel du secteur nord, a ordonné le repli général pour éviter l’anéantissement total et protéger la population civile. D’ailleurs, depuis hier, ce sont essentiellement le centre-ville et les quartiers résidentiels qui étaient visés par l’artillerie ukrainienne. Plusieurs bataillons de lance-roquettes multiples de 122 mm (Grad) et de 220 (Uragan) sont concentrés plus au nord et à l’ouest par les forces ukrainiennes contre ce point de résistance depuis plus d’une semaine. Pour autant, en dépit du fait que les forces ukrainiennes aient été parfaitement au courant du départ de la milice, les tirs d’artillerie se sont poursuivis.

A une quinzaine de kilomètres plus au sud, la bourgade de Popasna semble avoir été atteinte par les troupes ukrainiennes. L’agglomération est particulièrement endommagée par plusieurs jours de tirs quasi discontinus des forces de Kiev.

 

Coup d’arrêt à Donetsk

 

Le commandement des opérations ukrainiennes a tenté de prendre la partie ouest de l’agglomération de Kiev, hier toute la journée. Son objectif principal : la gare centrale qui a été pilonnée une bonne partie de la journée.

Mais après d’âpres combats, la milice a réussi à faire reculer sur leurs bases de départ l’ensemble des assaillants. Un bataillon de la garde nationale (Donbass ou Kiev-1) a dû refluer précipitamment après la destruction des T-64BV qui l’accompagnaient. Le Bataillon Vostok connaît désormais parfaitement les lieux et a pu manœuvre comme à l’exercice pour détruit un à un les chars lourds aux équipages inexpérimentés dans une zone particlièrement arborée et très résidentielle. Pendant les combats, la milice a perdu 11 hommes seulement.

La zone de l’aéroport est redevenue le no man’s land habituel depuis avril.

 

 

 

T-64BV de la milice, tirant sur des positions ukrainiennes

dans la zone de l’aéroport de Donetsk

 

Strelkov refuse que ses troupes tentent à nouveau d’occuper l’aéroport afin d’éviter de les exposer à d’éventuels raids aériens ou héliportés, à découvert.

Il est hors de question pour la force de frappe de Donetsk, le Bataillon Vostok, de risquer ainsi sa quarantaine de blindés. Car les Ukrainiens ont un avantage certain en chars lourds, alors que la milice est nettement supérieure en infanterie et en techniques de guérilla urbaine. Igor Strelkov va donc tenter d’attirer les forces de Kiev dans un piège semblable à celui qui décima les forces mécanisées russes de la Brigade Maikop à Grozny face aux Tchétchènes ou encore comme à Vukovar, en 1991, quand les Croates attirèrent les M-84 serbes en zone urbaine pour mieux les anéantir un à un.

 

 

Pervomaiske, à moins de 10 km à l’ouest de Lugansk, zone d’affrontements hier entre la milice et les forces de Kiev : l’artère principale du village est ravagée par les combats. Un T-64BV ukrainien (marques blanches sur le tube du canon) a été détourellé par l’exposition de son magasin rotatif de munitions.

 

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Reste à savoir, dans ces conditions, ce qu’il adviendra des civils de Donetsk qui n’ont toujours pas quitté la ville. Kiev est bien décidé à refaire le coup de Slaviansk et Kramatorsk sur cette ville dont l’agglomération avoisine les 2 millions d’habitants (Donetsk et ses faubourgs), avec son artillerie lourde et son aviation. Si la ville doit être rasée, elle le sera.

A Lugansk, des dizaines de civils ont été tués et plus de 100 autres blessés dans les tirs d’artillerie massifs, du 17 au 19 juillet, ont annoncé lundi à Vienne les observateurs de l’OSCE après une inspection. L’antenne locale du ministère ukrainien des Situations d’urgence a rapporté aux observateurs que 20 personnes avaient été tuées et 150 blessées à Lugansk les 17 et 18 juillet. D’après la morgue de Lougansk, 29 personnes dont cinq femmes ont trouvé la mort à Lugansk les 18 et 19 juillet. Tous les morts sauf une personne sont des civils, selon l’OSCE.
 

Un article NationsPresse.info

 

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17/06/2014

La France, cet intrus dans un conflit made in USA...

Un article de Françoise Compoint pour : La Voix de la Russie.

L’Ukraine est coincée.

Plus que d’avoir été trompée de l’extérieur (intégration économique à l’UE), elle s’est piégée elle-même, de un, en défiant au-delà du raisonnable la Russie, de deux, en massacrant les civils des Républiques autoproclamées du sud-est.

La première erreur – et je dis erreur dans un sens essentiellement cynique – lui a valu les foudres bien méritées de Gazprom qui, désespérant d’être dédommagé de ses quatre milliards de dollars, est passé, lundi 16 juin, au système de prépaiement. La deuxième erreur – toujours au sens hyper-cynique du terme – a permis à l’ensemble de la presse indépendante dont l’auditoire ne cesse de croître de mettre un trait d’union définitif et tragique entre le bandérisme et le gouvernement actuel de Kiev. Il s’agit en l’occurrence d’une bombe à retardement, Pétain et Laval à leurs heures de gloire ne pouvant imaginer le dénouement piteux qui les attendait.

L’Ukraine de Porochenko, peut-elle arrêter le processus suicidaire lancé au moment où les manifs du Maïdan ont dégénéré ? Il semble que non l’Histoire ayant pris un tournant irréversible. Le Donbass ne se réconciliera jamais avec Kiev, or il s’agit du centre névralgique de l’industrie ukrainienne. La stabilité d’Odessa, ville portuaire de première importance stratégique, ne tient plus qu’à la politique de terreur et de désinformation déployée suite aux événements du 2 mai. La Crimée, Côte d’Azur ukrainienne offrant une ouverture privilégiée au réseau d’oléo-gazoducs reliant la Russie et l’Asie centrale à l’Europe ainsi qu’une ouverture aux mers chaudes, est retournée là où a commencé son destin historique. Il est ridicule de croire qu’elle redeviendrait ukrainienne, à moins que les illusions de M. Loukachenko ne soient contagieuses. Un grand nombre de villes et de villages dont Slaviansk, Kramatorsk, Semionovka, Sherepovka et j’en passe ont été marquées à tout jamais des crimes de guerre de l’armée ukrainienne, de la garde nationale et des mercenaires embauchés aux frais du FMI. Les jours, les mois, les années passeront et il faudra bien répondre de l’usage criminel qui a été fait des bombes à sous-munitions et du phosphore blanc contre une population le plus souvent désarmée, il faudra bien répondre des exécutions sommaires des civils de sexe masculin et des agressions perpétrées contre les bus transportant des réfugiés, pour la plupart d’entre-eux des femmes et des enfants. C’est à ce moment-là qu’il faudra payer son dû et la note risquerait d’être terriblement salée.

D’ailleurs, Kiev a déjà commencé à payer. L’UE ne veut pas de lui. Des soulèvements, certes assez modestes à l’heure qu’il est, commencent à secouer la capitale. Faute de pouvoir rembourser Moscou, Kiev ira peut-être chercher son gaz en Allemagne. Or, le malheur veut que le gaz allemand vienne lui aussi de Russie mais à un prix qui correspond au prix de marché. Entre temps, le niveau de vie des Ukrainiens chute à une vitesse vertigineuse si bien que les ouvriers polonais pourraient s’attendre à un licenciement en masse en vue du prochain débarquement d’une main d’œuvre très bon marché.

Ce tableau très noir brossé, il faut bien préciser qu’il n’a d’autre valeur que contextuelle. Des jeux d’influence de différents niveaux ont en grande partie provoqué et entretiennent sans lâcher prise le brasier en question. Un brasier aux portes de l’UE, ce qui est doublement symptomatique et ce que les dirigeants français semblent vouloir oublier au nom d’une cause qu’ils n’ont fait que s’imaginer car elle n’est en rien la leur. Ainsi, que voyons-nous ?

Primo, le plan étasunien qui est le plus gros plan de toute cette affaire ukrainienne. Les buts poursuivis par Washington sont limpides :

- Détourner l’UE de la Russie en prévenant l’axe qui aurait pu, cohérent comme il l’est sur un plan géopolitique et civilisationnel, se tracer entre une Europe revendiquant de plus en plus son passé d’Etats-nations et la Russie dont l’attractivité n’est plus à démontrer. Résultat : les dirigeants européens reprochent à la Russie d’avoir déstabilisé l’Ukraine à ses fins en allant même jusqu’à lui attribuer le massacre des civiles de Slaviansk.

- Faire avancer l’OTAN jusqu'aux frontières russes. Mais pourquoi Donetsk et Lougansk ? Valentin Vasilescu, expert militaire, éclaire bien nos lanternes là-dessus : il s’agit pour les USA de contrer la puissance nucléaire russe. Pour ce faire, ils doivent « placer leurs propres batteries antibalistiques le plus près possible des frontières russes dans un emplacement optimal situé à Lougansk (…). C’est seulement à partir de là que les silos des missiles intercontinentaux russes disposés au sud-est de Moscou entrent dans leur rayon d’action.

- Reste le facteur gazier. Il y a en effet d’importants gisements de gaz de schiste dans les Carpates, les bassins d’Azov-Kouban et ceux de Dniepr-Donetsk. S’il faut une preuve, en voici une, a contrario : les opérations dites « anti-terroristes » lancées contre le Donbass coïncident curieusement avec la visite d’Hunter Biden nommé membre du Conseil d’administration de la compagnie gazière ukrainienne Burisma Holdings, à Kiev. Ce dernier facteur pourrait à première vue expliquer l’enthousiasme d’une certaine partie de l’élite politique française. C’est un faux calcul. Croirait-elle sérieusement que les USA, soucieux de renforcer la dépendance énergétique de l’UE de leur schiste à eux, déficitaire et coûteux, laisserait l’Europe profiter à sa guise du gaz ukrainien ? On peut toujours rêver.

Les intérêts américains énumérés, un deuxième plan, bien moins évident, est à relever. Celui de la Pologne dont l’implication très active dans le dossier ukrainien n’est plus un secret pour personne. Le Réseau Voltaire nous apprend entre autres que Jerzy Dziewulski, le conseiller-sécurité de l’ancien président polonais Aleksander Kwasniewski, a récemment fait son apparition en compagnie de Tourtchinov, l’ancien président intérimaire ukrainien. M. Dziewulski est expert de la lutte anti-terroriste et entretient des liens privilégiés avec M. Sikorski, le ministre des Affaires étrangères polonais. Ce dernier a plus d’une fois démenti la présence de mercenaires polonais dans les régions de Donetsk et de Lougansk. La pratique a démontré le contraire lorsque des cadavres de mercenaires polonais ont été retrouvés dans la région de Donetsk.

Mais pourquoi la Pologne, se demande-t-on ? Il ne faut bien se dire que les vieilles rancunes et les vieux complexes ressurgissent toujours aux heures d’instabilité ambiante. C’est bien le cas du vieux complexe impérial d’une Pologne nostalgique de la République des Deux Nations aussi connue sous le nom représentatif de Pologne-Lituanie. Ayant existé un peu plus de deux siècles (1569-1795), celle-ci englobait une très grande partie de l’Ukraine.

Ainsi, si les motivations expansionnistes et néocoloniales des USA sont aisément captables, de même que le sont les ambitions polonaises, si profondément irrationnelles soient-elles, l’arrière-plan du soutien français reste indéchiffrable. Que vient donc faire la France dans ce conflit d’intérêt particulièrement sordide sur le plan des méthodes employées ? La France qui a toujours pesé dans l’Histoire, serait-elle désormais le laquais de ceux qui la font ? En son temps, le général de Gaulle avait refusé de commémorer le débarquement du 6 juin arguant que la France avait été « traitée comme un paillasson » le débarquement ayant été annoncé « sans qu’aucune unité française n’ait été prévue pour y participer ». 70 ans plus tard, notre diplomatie suit les directives de ceux qui il y a à peine quelques mois ont dit : « Fuck the UE ». Aucune excuse ne s’est fait entendre par la suite. A quoi bon, si personne ne s’est senti humilié ?  

Françoise Compoint pour : La Voix de la Russie.

Source > http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/273605241/

La France, cet intrus bouleversant dans un conflit made in USA

© Photo: RIA Novosti/Andrey Stenin