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06/02/2014

Lo-Cicero chante Brasillach

Lo-Cicero chante Brasillach

( Disques SERP )

 

Les premiers poèmes de Robert Brasillach qu’il me fut donné de lire étaient manuscrits, quelque fois par l’auteur lui-même, de sa petite écriture régulière et rapide, à l’encre violette sur papier écolier.

Ils circulaient dans Fresnes, recopiés et souvent par des mains maladroites, comme pour les « chaînes du bonheur ». La prison est le lieu où les hommes les moins préparés au ciel et à la poésie aiment le plus les poètes et le Bon Dieu. C’est ainsi que nous avons connu « Le Jugement des Juges », « Les Bijoux », « Le testament », « Les Psaumes », étrange réussite où l’art poétique le plus assimilé et l’écriture la plus naturelle n’ont dû leur mariage qu’au malheur.

Vingt quatre ans, bientôt, ont passé, et les vers de Robert Brasillach continuent de courir avec la même aisance et le même naturel. La preuve, c’est qu’ils ont chanté dans le cœur de Lo-Cicero et que c’est le duo du poète assassiné et du chanteur debout que vous allez entendre.

Depuis que de grosses dames avaient pris le travers de réunir leurs amis pour interpréter les « Romances sans paroles » en musique, les poèmes mis en mélodie ont mauvaise réputation. Lo-Cicero a relevé le défi. Il a tenté la gageure. Il a voulu mettre de la musique sur la musique. Il a réussi. Ecoutez.

 

François Brigneau

( Arrière de la pochette )  

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6 février 1945

Le souvenir de Brasillach

 

Les gens qui cherchent aujourd’hui les écrivains de droite et ne les trouvent pas auraient intérêt à se rendre au cimetière. De même ceux qui nous demandent où sont nos maîtres…

Je ne pense pas que Robert Brasillach eût aimé s’entourer de disciples concertés. Il avait trop le goût des amitiés. Mais il y avait une leçon permanente à tirer de ses livres, de ses articles, de sa conversation, et c’était la leçon d’un cœur bien fait. Je dirai qu’il est peu de jours où ce cœur ne nous manque.

En réservant l’issue la plus virile à celui qui nous apprenait le sens des mots bonheur, légèreté, enfance, les destins ne se sont pas abusés : ils ont pris au sérieux, jusqu’à l’absurdité tragique une œuvre, une vie, en qui s’accomplissait l’alliance singulière de la grâce humaine et de l’engagement militant.

Je ne crois pas qu’il soit bien honnête, ni profitable, de se dissimuler que Robert Brasillach fut un homme politique. Ses romans de charme – au sens le plus envoûtant du mot – recouvrent une compréhension aiguë des époques et des cités, des mœurs et des éthiques. Il était éminemment de son temps, cherchant, avec quelle sympathie passionnée, à en dégager une mythologie qui portât encore quelque douceur de vivre. En revanche, il lui voulait un style. Sa politique, là-dedans, fut d’un alchimiste qui souhaite de donner au crépuscule les couleurs de l’aurore.

Cet appétit, cet art de transmuer les réalités conduisirent ce poète politique à faire une politique de poète, la plus valable à mon sens, la plus généreuse en tout cas. Et de même qu’il savait susciter et goûter les saveurs d’une civilisation en perdition, de même s’efforçait-il d’estimer ses ennemis qu’il appelait « ses adversaires fraternels ».

L’usage s’en perd. Il y a là aussi beaucoup d’enseignements à tirer.

C’est sous ce climat de tendresse pour le monde, sans mièvrerie, que je situe à jamais Robert Brasillach. L’éloignement exemplaire où l’a placé son assassinat ne dissipe pas la chaleur prochaine qu’il faisait rayonner autour de lui. Il peuple toujours certaines de nos rues et certains de nos moments.

Et pourtant, je ne l’ai vu qu’une seule fois. C’était pendant l’Occupation, à la terrasse du Flore. Jean-Paul Sartre passait sur le boulevard, fuyant vers une victoire certaine et confortable.

Il m’est arrivé de revoir Jean-Paul Sartre, entouré de jeunes camarades, assis comme nous l’étions ce matin-là, graves et captivés. J’en ai éprouvé comme d’un pincement. Ce n’est pas qu’il n’y ait places autour des guéridons pour toutes les jeunesses et toutes les écoles qu’on voudra, mais Brasillach…

Un maître, dites-vous ?

J’aurais bien aimé me promener avec lui.

 

Antoine Blondin : « Ma vie entre des lignes » 

 

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6 février 1934

« Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe (un cénotaphe de plus en plus vide), en souvenir des vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une instinctive et magnifique révolte, ce fut une nuit de sacrifice, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été. »

 

Robert Brasillach : « Notre avant-guerre » 

 

(Source : les-sept-couleurs)

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Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

06/02/2013

6 février 1945

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31 mars 1909 / 6 février 1945

26/11/2012

AGHONE

Boutique Fiertés Européennes :

 

AGHONE : « A tous les soldats inconnus » ( CD / 2012 / France )

Un patronyme tiré des Chants de Maldoror, un concept tout entier basé sur le combat et/pour l’identité, une discrète récupération du symbole des S.A dans le logo du groupe, 2 titres aux lyrics empruntés à la poésie grecque antique (dont un au grand Tyrtée, de surcroît !) et ce, dans la traduction de Brasillach ! Sans parler d’un premier morceau sous forme de faux instrumental, où, en fait, les vocaux sont remplacés par des samples (habilement découpés) du fameux discours de Chaillot (5 mars 1944) de Léon Degrelle… vous l'avez/l’aurez compris : AGHONE est un groupe pour qui le mot engagement (politique) va de pair avec le mot art (et en l’occurrence, ici, le mot musique).

Cette dernière n’étant même – et au final, comme l’avoue lui-même le fondateur du gang dans une très intéressante interview accordée à la Horde Noire (voir ci-dessous) – qu’un « vecteur pour le discours ».

Nonobstant quoi, le « vecteur » en question étant – pour l’occasion – fort bien maîtrisé, il serait tout de même dommage de passer sous silence l’aspect purement musical du groupe, et son Dark-Black-(R.A.C) à la fois épique et grandiloquent où se mêlent et s’entremêlent des influences, ambiances et atmosphères à même de tour à tour rappeler le grand  FORBIDDEN SITE (étonnant non, pour des Grenoblois !?! Haha!), la scène toulonnaise (BLESSED IN SIN, O.T.A.L ou encore SEIGNEUR VOLAND), voire une sorte d’improbable rencontre entre CRYSTALIUM et GODKILLER… bref… un mix de tout ce que l’hexagone a pu produire de mieux en matière de B.M à la fois racé et guerrier au cours des 20 dernières années !

Un projet à suivre et à soutenir… Surtout en ces temps troublés où il devient de plus en plus évident que (pour notre survie) nous nous devons de tous devenir ces soldats politiques chers au beau Léon et à Aghone !

Une production estampillée Asgard Hass (un jeune et très prometteur label de la suisse voisine). >>> 7 titres – 60 mns : 10 €uros. / disponible. 

 

 

Mourir pour la patrie ( version démo )

 

>>> http://fr.myspace.com/aghone

 

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Extrait de l'interview de AGHONE parue dans La Horde Noire.  

 

(…) La Horde Noire :  Il est temps de nous éclairer sur le choix du patronyme du groupe et d’une façon générale sur les textes utilisés par AGHONE.


Aghone : Il s’agit pour résumer du nom d’un personnage de Lautréamont dans Les Chants de Maldoror. C’est aussi un homonyme de l’étymon grec agon qui signifie « combat ».

Les textes d’AGHONE traitent du combat sous toutes ses formes et le mini cd est plus précisément axé, comme son nom l’indique, sur la guerre. J’ai voulu sanctifier le combat martial pour la sauvegarde de l’identité. Je veux honorer les soldats qui ont su mourir pour sauver leur terre et leur sang. Je célèbre le courage des guerriers et appelle à la résistance les peuples européens.

 
La Horde Noire : AGHONE se veut un projet engagé, vous vous définissez vous-même comme metal patriotique, ce n’est donc pas en filigrane mais affiché. Pourquoi ce côté plus affiché là où beaucoup de groupes font dans la demi-teinte ou alors font dans la provocation claire et nette et sont relégués à la « clandestinité », qu’attendez-vous comme réaction ?


Aghone : En effet, j’affiche clairement le lien entre la musique et la politique là ou d’autres préfèrent s’abstenir. Cette volonté délibérée a pour but de renouer avec une vieille tradition européenne de l’art qui est intimement lié à la chose publique (la res publica) comme les grecs avec leurs tragédies ou les poètes latins, je pense que la musique est un vecteur redoutable pour les idées et il serait regrettable de s’en passer. Je pense aussi que la musique est plus intéressante lorsqu’il y a du fond : ca devient alors un art total. Néanmoins, AGHONE restera toujours dans un débat élevé qui ne peut pas souffrir la censure. Les extrémismes provocants ne servent à rien sinon à renforcer nos ennemis. Aussi, c’est bien de « patriotisme » dont il est question avec AGHONE. Pour être efficace, il faut toucher le plus grand nombre et pour cela il est indispensable de parler des choses qui unissent et non de ce qui divise.

 

La Horde Noire : Le concept de « patrie » est tombé en désuétude et est aujourd’hui clairement relégué dans le camp de l’extrême-droite, pourtant fût un temps où il était valorisé chez la plupart des citoyens malgré le clivage des partis; être patriote était valorisant, peu importait le parti et les convictions par ailleurs, on trouvait même cette notion dans les programmes scolaires de notre éducation républicaine jusque dans les années 60. Comment expliques-tu cette désaffection et ce passage du valorisant au subversif ?


Aghone : C’est en fait assez simple : la seconde guerre mondiale a frappé à jamais d’opprobre le sentiment national ! En effet, les différents régimes totalitaires qui se sont illustrés durant cette période ont mis à mal la fierté patriotique en instaurant une certaine méfiance à son égard. Enfin, les événements de mai 68 et son idéologie anti-autoritaire, son idéal internationaliste (notamment communiste) ont achevé de diaboliser et renvoyer dans les affres de l’Histoire les sentiments patriotiques ou nationaux. D’où mon sentiment exprimé à la  question précédente qu’il est urgent de savoir ne pas tomber dans un extrémisme qui ne fait que desservir la cause. Nous devons être radicaux dans notre vie mais ne pas devenir des épouvantails pour la société.

 

La Horde Noire : Mourir pour sa patrie d’un côté, de l’autre une patrie qui méprise le patriotisme : pour toi qu’est-ce que la patrie ?  Comment concilies-tu cela avec la misanthropie qui était à la source du black metal ?


Aghone : La « patrie » est précisément le sol, la terre, le territoire hérité de nos pères (pater) et non la « nation » qui étymologiquement porte en elle l’idée d’« agrégation » de populations diverses autour d’un idéal commun (en grec) : ses populations pouvant être composées d’éléments halogènes comme les enfants des colonies. Aussi, je préfère le terme de « patrie » qui est porteur d’un sens plus noble : celui d’une terre identifiée à un père dont nous sommes les enfants. C’est la patrie charnelle : nous sommes liés à notre terre par notre sang.

Je pense que la misanthropie peut se cultiver indépendamment des idées politiques. Lord Byron, bien que célèbre écrivain romantique anglais, a su aller mourir en se battant contre l’invasion de la Grèce par les turcs au XIXe siècle. Personnellement, je continue d’être extrêmement pessimiste à l’égard de l’homme mais je considère qu’il peut justement se dépasser par l’action politique et militaire, par le combat et la défense des siens. Le salut de l’homme réside dans ses actes. S’il reste inactif – comme c’est le cas aujourd’hui pour la plupart - il ne dépasse pas le simple statut d’animal évolué et « pensant ». 

 

La Horde Noire : AGHONE est sans conteste un groupe engagé mais en même temps un groupe raffiné et émotionnel, en général les deux ne vont pas de paire. Aghone doit-il séduire par sa musique ou par son concept et pourra-t-il être compris ?


Aghone : En réalité, l’important est le discours : il doit primer sur la mélodie. Cependant, le choix d’une musique pourvue d’une certaine sensibilité et d’harmonies épiques est justement justifié par la volonté de toucher le plus grand nombre et de porter les textes au sommet le plus haut possible. C’est un vecteur pour le discours.

 

( http://lahordenoire.free.fr/interview.php?art=422 )

 

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25/05/2012

La bouquinerie / Le Livre de Poche.

Boutique Fiertés Européennes :

 

Grands classiques de la littérature française…

 

Dans leurs très « vintages » éditions du Livre de Poche… façon années 60. 

 

Tous ces livres sont en excellent état, voir – pour quelques-uns – quasi-neufs !

Certains peuvent présenter quelques infimes marques d’usage (qui une fine cassure sur tranche, qui une petite trace de pliure en bas de quatrième…), mais nous ne vous proposons (et ne vous proposerons) ici que du bon (2 €uros) ou du très bon (2,50 €uros). 

 

( Cette note sera régulièrement « remontée » / mise à jour, en fonction des nouveaux arrivages et/ou retours en stock ! )     

 

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Robert BRASILLACH : « Les 7 couleurs »

Le Livre de Poche – 1965 / 255 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

Retour en stock d'un ex. à 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre DRIEU LA ROCHELLE : « L’Homme à cheval »    

Le Livre de Poche –  1965 / 254 pages / 140 grammes. 

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre DRIEU LA ROCHELLE : « Le feu follet »     

Le Livre de Poche – 1967 / 191 pages / 120 grammes. 

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

José GIOVANNI : « Le trou »       

Le Livre de Poche – 1966 / 256 pages / 135 grammes.  

>>> 2,50 €uros. / disponible. 

 

J.K HUYSMANS : « Là-bas »      

Le Livre de Poche – 1966 / 283 pages / 150 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre LOUYS : « Aphrodite » 

Le Livre de Poche –  1968 / 244 pages / 140 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre LOUYS : « Les chansons de Bilitis »       

Le Livre de Poche – 1966 / 242 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre Mc ORLAN : « A bord de l’Etoile Matutine »   

Le Livre de Poche – 1962 / 186 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre Mc ORLAN : « Le quai des brumes »      

Le Livre de Poche – 1966 / 189 pages / 125 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Françoise MALLET-JORIS : « Trois âges de la Nuit »        

Le Livre de Poche –  1974 / 437 pages / 230 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Henri de MONTHERLANT : « Les jeunes filles »      

Le Livre de Poche – 1971 / 149 pages / 140 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

RIMBAUD : « Poésie Complètes »    

( Illuminations / Une saison en enfer / Autres poèmes ) 

Présenté par Paul Claudel

Le Livre de Poche – 1963 / 248 pages / 165 grammes. 

>>> 2,50 €uros. / disponible. 

 

Antoine de SAINT-EXUPERY : « Courrier Sud »

Le Livre de Poche – 1963 / 183 pages / 142 grammes.

>>> 2,50 €uros. / disponible.  

 

VERLAINE : « Poèmes saturniens », suivi de « Fêtes galantes »  

Le Livre de Poche – 1964 / 191 pages / 135 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Boris VIAN : « L’herbe Rouge »   

Le Livre de Poche – 1971 / 225 pages / 135 grammes.

>>> 2 €uros. / disponible.

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