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28/08/2015

Russel « Texas » Bentley, l’Amérique qui refuse d’abandonner le Donbass.

Russel « Texas » Bentley, l’Amérique qui refuse d’abandonner le Donbass.

24 août 2015

Les Etats-Unis sont souvent montrés comme une des plaies de l’Humanité, attisant guerres et conflits, poussant des pions, manipulant l’Union européenne et se trouvant à la manœuvre à travers le monde dans le grand jeu international. Le Peuple américain toutefois n’est pas à confondre avec son gouvernement. Si beaucoup sont aveuglés ou dans l’ignorance totale du dessous des cartes, il y a une opposition américaine véritable et qui ne se décline pas seulement à travers le duel illusoire de deux grandes formations politiques. Russel « Texas » Bentley est de ceux-là, en venant dans le Donbass avec quelques autres Américains, il a prouvé qu’il y avait encore des hommes et des femmes debout en Amérique.

Ce grand pays, chef de file de l’illusion démocratique qui est aussi un mirage européen a donné naissance à Russel en 1966 à Austin. Il vient d’une famille humble du Texas, une terre dont les Français ne connaissent que quelques stéréotypes sans doute tout aussi ridicules que ceux qui sont véhiculés sur la Russie. Il dit lui-même avoir vécu une enfance libre et différente, lui apportant autre chose que les désirs futiles de la société américaine. Il ne finira cependant pas son cursus scolaire primaire et secondaire, comme il le dit lui-même, il était « un mauvais garçon ». Il fait effectivement les 400 coups, aura des ennuis avec la Police, vivra une vie riche en événements. D’abord ouvrier dans une usine américaine installée à Mexico, dès l’âge de 16 ans, il indique que ce moment de sa vie fut capital. C’est en effet au contact des classes sociales les plus pauvres qu’il se retrouve. Il s’engage ensuite dans l’Armée américaine où il servira pendant trois années. C’est une expérience qui le conduit dans les troupes du Génie, il passe même deux ans en Europe, en Allemagne, ce qui lui permet de visiter l’Ecosse ou l’Autriche.

De retour au pays, il travaille six années dans le restaurant paternel, un établissement pour touristes installé sur une plage du Mexique, endroit paradisiaque pour les Américains et étrangers. Ses ambitions d’entrer au collège pour entamer des études supérieures sont toutefois perturbées par la mauvaise situation financière de sa famille. Alors, il part, effectue tous les boulots possibles, s’installe à Houston, puis dans le Minnesota, puis en Alaska, il sera entre autre bucheron, rude travail. Dans cette histoire de vie, Russel indique avoir été politisé assez rapidement et inspiré par des personnages comme Che Guevara. Il comprit vite que la politique internationale américaine visait autre chose que le bonheur des peuples. Son premier contact avec la Russie se fera, comme souvent, à travers une femme. C’est avec émotion et fougue qu’il parle de cette rencontre et de leur vie commune. Les événements politiques, les guerres, les révolutions se succédaient dans le Monde. Il dit avoir été marqué par ceux du 11 septembre 2001. Il ne sera pas dupe dit-il des commanditaires des attentats. C’est le sapeur du Génie qui parle, pour lui, l’écroulement des tours du Wall Trade Center ne pouvait être le fait du choc du crash de l’avion de ligne. Il doute et observe.

Il s’engagera totalement contre la guerre contre l’Iraq, ayant déjà manifesté en 1990 contre l’agression internationale, il se trouve dans la rue avec des milliers de manifestants en 2003. Cet engagement politique se couple vite avec un engagement social et humanitaire. Comme il le dit simplement « J’ai aidé des gens dans le besoin, par exemple la famille d’un prisonnier, sa femme restée seule avec cinq enfants, et bien d’autres gens oubliés par le système sociétal américain ». Le choc final après l’Afghanistan, la Somalie, la Lybie ou la Syrie arrive le 2 mai 2014, à la nouvelle du massacre d’Odessa. L’événement fut un électrochoc, il ne peut se résoudre à rester sans rien faire. Il ne réfléchira pas longtemps. Il vend sa moto 2 000 $, lui l’amoureux et le passionné des puissantes mécaniques à deux roues. Rassemblant également ses économies, il quitte le pays pour rejoindre Moscou puis de là Rostov et enfin Donetsk. Il y arrive en décembre 2014 alors que la fournaise du Donbass est en pleine ébullition. La guerre est là, il est incorporé dans le bataillon Vostock, l’un des meilleurs de l’Armée républicaine.

Il ne tarde pas à monter au front et participe dès le 17 janvier 2015 à de terribles combats autour de l’aéroport de Donetsk. N’ayant jamais vu le feu auparavant, il raconte ses premiers instants dans le tourbillon de la guerre avec force : « Il faisait vraiment froid, j’avais déjà connu cela dans le Minnesota ou en Alaska, mais en temps de guerre, rester des heures sans bouger fait que tu ne ressens plus tes mains ou tes jambes. C’était très dur et vraiment dangereux, cela tirait dans tous les sens et nous étions sévèrement bombardés par les Ukrainiens. Nous avons subi des pertes, j’ai vu tomber des camarades, mais nous les avons finalement repoussés avec beaucoup plus de casse. Je ne me suis jamais dit que ma dernière heure était venue, mais l’épreuve du feu est un moment particulier que j’ai du mal à exprimer. Finalement nous avons pris toutes les positions des Ukrainiens, la tour de contrôle et par la suite je suis resté au front jusqu’au mois de mai dernier. Durant cette période j’ai changé d’unité, pour intégrer le bataillon Khan, un bataillon d’élite, de commandos, vraiment des soldats très professionnels et bien entraînés. A mon âge j’ai eu du mal à suivre et j’ai finalement été transféré au sein de mon unité au service d’informations, comme correspondant de guerre, je me suis alors lancé dans la guerre de l’information »

Cette guerre de l’information, Russel va fonder la Radio Free Donbass, « Good Morning Donbaassssssssssss ! » qui diffuse pour l’instant deux fois par semaine quelques heures le mardi et le dimanche (depuis seulement trois semaines). Questionné sur son retour en Amérique il répond que « je n’en ai pas l’intention, ma maison maintenant c’est le Donbass, il y a ici un Peuple admirable, une cause à défendre, de belles filles, des hommes et des femmes que je respecte infiniment pour leur courage et leur abnégation. De toute façon si je rentrais aux USA, la prison m’attendrait et de sérieux problèmes. Ma famille et mes amis me supportent, même si beaucoup sont de chauds partisans de la famille Bush, mais ils comprennent et respectent ma décision. Je ne rentrerais probablement jamais en Amérique. Je pense d’ailleurs que cette guerre se finira par la victoire de la Novorossia, de quelle façon et quand, je ne puis le dire, mais je crois que ce pays s’étendra jusqu’à Odessa ! ». « A bientôt mon frère » me lance-t-il dans un Français imparfait au milieu de mots russes et américains. Son chapeau est désormais légendaire toujours vissé sur sa tête et orné d’une étoile rouge à la manière des combattants soviétiques. Je le quitte après avoir une fois encore entendu une histoire de vie, qui montre, qu’ici ou ailleurs, qu’en Europe ou aux Etats-Unis, il y a de l’espoir. Il y a des âmes et des cœurs qui ne battent pas que pour le Donbass, mais pour notre liberté à tous. La question est de savoir ce que nous ferons de nos propres vies. Russel lui a choisi. 

Laurent Brayard

http://novorossia.today/russel-texas-bentley-l-amerique-qui-refuse-d-abandonner-le-donbass/

http://novorossia.today/fr/

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25/01/2015

Gennadiy Dubovoy

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Gennadiy DubovoyГеннадий Дубовой

Cameraman, reporter and soldier of DPR. 

04/01/2015

Givi answers questions of Georgian journalist

Source : Kazzura

12/09/2014

Igor Strelkov : briefing du 11.09.2014

Un article originellement paru sur l’EXCELLENT blog Gaidéclin, Bertrand du Donbass.

 

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Conférence de presse d'Igor Strelkov

 

Chaine "Constantinople TV", 11 septembre 2014

 

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1ère partie (S/T Fra.)

(N. de K : la plus importante ! En fin de briefing/conférence le colonel Strelkov ne fait que répondre aux questions des journalistes, et elles ne sont pas toujours très… enfin, vous voyez).

 

 

Seconde partie

 

 

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Intrégrale (S/T Ang.)

 

 

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Vidéo en français : Thalie pour Novorossia News 

(Un grand merci à eux pour ce formidable travail !)

Vidéo en Anglais : Kazzura

 

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M.a.j du 17 septembre 2014 :  

Texte de la conférence, via Le Courrier de Russie.

http://www.lecourrierderussie.com/2014/09/igor-strelkov-officier/

 

Il s’est passé un mois exactement depuis que j’ai dû quitter mon poste de ministre de la défense de la RPD [République populaire de Donetsk, ndlr] et de commandant des milices populaires. Je ne peux pas dire que cette décision ait été facile à prendre. Et les circonstances dans lesquelles elle a été prise n’étaient pas simples non plus. Donetsk et tout le groupe des forces armées de la RDP étaient encerclés et repoussaient à grand-peine les attaques incessantes des membres de l’expédition punitive, venant de tous côtés. Et seuls quelques rares individus au sein de la direction de la république savaient que de sérieux changements devaient survenir littéralement quelques jours plus tard, et que l’ennemi se verrait infliger un coup décisif. J’étais au nombre de ceux-là, mais je ne pouvais pas même laisser entendre à mes subordonnés que, rapidement, nous commencerions d’attaquer et de reconquérir les positions prises par l’ennemi.

 

Il fut plus difficile encore d’admettre que ce ne serait déjà plus moi qui dirigerais la libération des villes et villages du Donbass cédés à l’ennemi (notamment sur mes propres ordres). Il était moralement difficile d’abandonner mes camarades à l’heure, disons, « d’avant l’aube », à un moment où la perte de notre cause semblait à beaucoup inévitable. Je ne m’arrêterai pas sur les circonstances qui m’ont contraint au départ. Je dirai seulement que cette décision s’est trouvée justifiée, en ce qu’elle a permis, à la veille de l’attaque, de réunir la direction des forces armées de la RPD en des mains uniques et d’éviter de nombreux conflits, véritables lèpres rongeant la république, ainsi que de garantir à nos sections un ravitaillement fiable et l’accès à tout le nécessaire.

 

Au cours des quelques semaines passées, la situation sur les fronts de Novorossia a changé de façon cardinale. Les punisseurs ont été repoussés sur la plupart des directions, ils ont subi des pertes énormes et sont passés à la défense. Les conditions ont été établies pour une libération totale du territoire du Donbass de l’emprise des troupes punitives et des détachements du pouvoir de Kiev. Sous les coups de la RPD, l’ennemi, montrant les dents, a reculé vers l’ouest, la panique s’est emparée de ses troupes et de sa direction.

 

Mais que s’est-il donc passé ensuite ? Sous nos yeux, ces forces qui, plus tôt déjà, avaient failli faire succomber le « printemps russe » et n’ont pas manqué une tentative, depuis lors, d’anéantir le mouvement de libération populaire du peuple russe du Donbass, se sont de nouveau mêlées de l’affaire. Il n’est pas une bassesse à laquelle ne soient prêtes à s’adonner ces forces qui ont plus d’une fois fait parler d’elles dans l’histoire contemporaine de la Patrie, et sous le jour le plus funeste. Ce sont eux précisément qui, dirigés de l’étranger, ont joué un rôle décisif dans la destruction de l’URSS en 1991 puis, tout au long des années 90, ont bafoué les peuples de Russie en organisant des bacchanales de pillage de l’immense héritage économique et culturel soviétique. Ils ont conduit sur les restes de notre Pays natal des expérimentations libérales monstrueuses en termes de conséquences, sans se soucier le moins du monde des répercussions sur le pays qu’ils ne nommaient (et ils continuent aujourd’hui) qu’en utilisant la méprisante épithète « ce ».

 

Ces bacchanales de débâcle se sont accompagnées de guerres sanguinaires par eux provoquées, d’un déchaînement sauvage de criminalité, d’immoralité, de décadence, d’une propagande de tous les vices les plus abjects que l’on puisse imaginer et de l’anéantissement de l’indépendance économique et de la souveraineté de politique extérieure. Même après avoir échoué dans leurs tentatives d’achever définitivement la Russie dans les années 2000, ces forces n’ont pas disparu – elles ont poursuivi, à couvert, leur œuvre destructrice, dans l’espoir que leur heure viendrait de nouveau et que, leur temps arrivé, elles termineraient le travail commencé.

 

Cependant, quand l’aube du « printemps russe » a brillé à l’horizon, à peine notre pays a-t-il commencé – non en mots, mais réellement – de relever la tête, de tenter de modifier la lecture des bilans de la capitulation gorbatchévienne et de reprendre les droits et territoires qui lui appartenaient depuis des temps immémoriaux, d’atteindre l’indépendance réelle, que la « Cinquième colonne », sans tarder, a mobilisé toutes les forces dont elle dispose.

 

Le retour de la Crimée dans le giron de la Russie non seulement a provoqué chez elle un choc – et le soulèvement de la Novorossia, une véritable panique – mais il l’a aussi contrainte à montrer de nouveau son vrai visage. Les nombreux réseaux d’agents qui s’étaient, de nombreuses années durant et avec succès, affublés de vêtements de « patriotes » et de « gens d’État » et avaient pénétré, sous cette couverture, les échelons supérieurs du pouvoir et même l’entourage du président de Russie, ont été « soulevés par l’alerte » et lancés au combat. Agissant contre les intérêts du pays et du peuple, ces traîtres continuent pourtant d’assurer qu’ils sont les « amis » du président et de faire passer leurs agissements ouvertement subversifs et de sabotage pour les seules mesures à même de renforcer la structure de l’État russe. Mais d’où leur viennent, demanderez-vous, tant d’arrogance et de certitude de leur invulnérabilité ? L’explication est des plus simples : tout ce qui a de la valeur pour les représentants de la « Cinquième colonne » (c’est-à-dire leur argent et autres ressources matérielles ainsi que leurs familles et rejetons) a été depuis très longtemps sorti du pays, et leur protection dépend exclusivement des bonnes grâces de maîtres étrangers.

 

En cinq mois de combat, les Russes de Novorossia ont pleinement ressenti dans leur chair les « fruits » de ce genre d’agissements subversifs. Au moment où une aide militaire russe était vitalement indispensable aux insurgés pratiquement désarmés et quand elle aurait pu conduire pratiquement sans effusion de sang à la libération de toutes les régions russophones, les agents d’influence ont, dans un seul élan, hurlé à l’impossibilité et l’inadmissibilité d’un soutien militaire direct au soulèvement. Les punisseurs ont brûlé vifs les gens à Odessa, mitraillé Slaviansk à l’artillerie lourde et formé en urgence une armée apte au combat, alors que leurs complices, entrés dans la direction de la politique extérieure en Russie, non seulement sabotaient toute aide politique et militaire aux insurgés mais, en accord total avec Porochenko, Tourtchinov, Akhmetov, Tarouta et les autres représentants de l’oligarchie ukrainienne, semaient la scission dans les rangs de la direction des milices populaires, empêchaient la création d’un commandement unifié et, conjuguant leurs forces, tentaient de pousser le président russe dans des pièges par eux tendus.

 

La fermeté et l’abnégation des milices populaires ont empêché les punisseurs d’écraser le soulèvement jusqu’à ce que l’aide réelle en provenance de Russie atteigne finalement ses destinataires. Les milices populaires sont alors passées à l’offensive. Mais là aussi, les félons se sont manifestés pleinement. À l’armée punitive qui se trouvait au bord de la débâcle, ils on tendu la « main de l’aide », organisant une trêve et s’efforçant, au cours des négociations, de « donner » littéralement toutes les conquêtes des insurgés en les remettant au bon vouloir de la junte de Kiev. On ne peut même imaginer d’accords plus honteux que ceux qui sont en ce moment même débattus à Minsk. Et pendant ce temps, Kiev, à la hâte, finit d’équiper et entraîne son armée, se préparant à poursuivre le génocide des Russes de Novorossia. En résultat, nous avons exactement la même situation qu’au tout début du mouvement, seulement avec des positions initiales bien plus difficiles.

 

Si en avril-mai, Kiev n’avait ni d’armée apte au combat ni le soutien de la population, aujourd’hui, en revanche, les punisseurs sont mobilisés et armés « jusqu’aux dents », et la population de l’Ukraine, sous l’influence massive d’une propagande utilisant largement les méthodes de la programmation neurolinguistique, est à un degré significatif « zombifiée » et a cessé de distinguer la vérité du mensonge. Au cours de ces mêmes quelques mois, des paquets de sanctions économiques ont été introduits contre la Russie, on a entendu résonner dans la bouche des officiers supérieurs et hauts diplomates des pays de l’Occident des prétentions – oubliées – relatives à l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, et des menaces non dissimulées parviennent également de la part des combattants islamistes sous contrôle de l’Amérique. On se prépare à combattre la Russie longtemps et sérieusement ; l’Occident et la « Cinquième colonne » ne dissimulent pratiquement pas leurs plans de renversement du président Poutine et du total démontage de la Russie qui suivra, et leurs « agents d’influence » persuadent de toutes leurs forces la direction du pays qu’une trêve est non seulement possible, mais la seule chose nécessaire. Le fait qu’en réalité, rien d’autre qu’une capitulation totale ne conviendra aux ennemis de la Russie est soigneusement caché à la société russe et même, je veux bien l’admettre, au président.

 

Ainsi, toutes les possibilités exclusivement favorables dont la Russie disposait au printemps sont restées non réalisées et, à l’inverse, nous nous trouvons aujourd’hui face à une menace militaire qui ne cesse de croître. Et le mérite de la « Cinquième colonne » dans ce résultat est indiscutable.

Comment est-il possible que nos libéraux aient agi de façon si implacable – et peut-être même de façon suicidaire – contre le président et son orientation ? Comment se sont-ils enhardis au point de lancer ce défi à sa personne et à sa politique ? À mon sens, nous avons ici deux facteurs principaux, et le premier est que la « Cinquième colonne » n’a pas d’autre voie possible que la rébellion (encore dissimulée pour l’heure, mais c’est pour l’heure). La « révolution d’en-haut » entamée par Vladimir Vladimirovitch Poutine ne leur laisse pas de chances de survie politique, et les maîtres extérieurs ne les laisseraient pas simplement quitter le pays pour leurs domaines étrangers  « gagnés à la sueur de leur front ».

 

Mais le deuxième facteur est encore plus évident : jouissant de sérieuses positions au sein du pouvoir et de significatives ressources financières, les traîtres ont l’intention de prendre eux-mêmes le pouvoir et de poursuivre avec ivresse, à une nouvelle étape, le processus de découpe des restes de ce qui fut un temps un grand pays et de « recyclage » des peuples qui l’habitent. Mais pour la réalisation de ce dessein, il leur reste encore beaucoup à accomplir. Et, en premier lieu, priver le président Poutine du très large soutien populaire que lui ont valu ses choix de politique extérieure et intérieure des dernières années.

 

Et que peut-il y avoir de plus avantageux, dans ce plan, que de « larguer » les Russes de Novorossia en en faisant, par la suite, porter l’entière responsabilité sur le président personnellement ? Parce que les représentants de la « Cinquième colonne », eux, tels des hyènes, se tiennent soigneusement dans son ombre, évitant toute publicité.

 

La voie qu’envisagent déjà nos ennemis est pour nous absolument et précisément claire. Faire traîner au maximum la guerre, accompagnée de victimes et de privations maximales pour la population russe des deux côtés de la frontière – voici leur mission. Priver les milices populaires de la possibilité même de vaincre, créer aux frontières de la Russie une plaie de plus en plus sanguinolente où le pays, goutte à goutte, va verser ses ressources et où, par la politique du « un pas en avant – deux pas en arrière », aucun succès décisif ne sera jamais obtenu.

 

Dans le même temps, la Fédération de Russie sera soumise à un fardeau de plus en plus lourd, constitué par les centaines de milliers d’abord, puis de millions de réfugiés, alors que les sanctions de l’Occident mineront peu à peu la santé financière et économique du pays – d’autant que les oligarques grossiers et parvenus s’efforceront d’en rejeter le coût précisément sur de larges couches de la population. En résultat, les félons espèrent mener la situation jusqu’à la conclusion de la paix la plus honteuse et la plus humiliante, accompagnée de la trahison de la population russe d’Ukraine, pour provoquer une vague d’indignation en Russie même. Et ensuite – en totale conformité avec des technologies élaborées déjà au début du XXème siècle –, un « Maïdan » moscovite, où se rejoindront dans une prétendue « juste colère » droite et gauche, patriotes et libéraux. Le scénario approuvé des années 1905 et 1917, selon le schéma « défaite honteuse-crise économique-discréditation du pouvoir-coup d’État de palais », est de nouveau en marche.

 

En lien avec cela, la défense de la Novorossia et le soutien à sa population sont d’une importance critique pour la conservation de la Grande Russie elle-même, pour contrer les plans de la « Cinquième colonne ». Si nous parvenons à emporter la victoire là-bas – nous conserverons la Russie. Perdons – et nous perdrons en conséquence les restes de la Patrie. Dans ce combat, il ne peut plus y avoir de compromis, et celui qui affirme le contraire, consciemment ou non, verse de l’eau au moulin de l’ennemi. « Soit-soit » – soit la Russie rétablit sa souveraineté réelle dans sa pleine mesure, soit elle sera détruite par la coalition des clans oligarchiques extérieurs et intérieurs.

 

En évaluant ma propre place dans le combat contre les plans des forces subversives, je veux dire que j’ai fait mon choix. Le principal front de lutte pour la Russie, aujourd’hui, se tient ici-même. J’espère que précisément en Russie, je pourrai apporter la plus grande utilité. En outre, je souligne encore une fois que ceux qui espéraient ou espèrent se servir de moi ou de mon nom à des fins destructrices devront être fortement déçus. Quelque critique que je puisse être à l’égard de beaucoup de décisions de politique intérieures actuelles et passées du président russe, je considère totalement nécessaire, dans les conditions de la guerre qui a été déclenchée contre nous, de le soutenir inconditionnellement dans mes actes, en sa qualité d’unique commandant en chef légitime, de premier garant de la liberté et de l’indépendance du pays. À mon sens, défendre réellement la Novorossia soumise à un génocide nazi passe en premier lieu par le dévoilement et l’écartement des affaires de ceux qui prétendent lui « vouloir du bien », ceux-là qui nous ont conduits au bord de la défaite militaire.

 

Quant à ceux qui se sont soigneusement appliqués à modeler dans les médias une image du « colonel Strelkov – leader de la protestation populaire », je déclare : qu’ils ne songent même pas à tenter de m’acheter au moyen de fausses louanges et promesses. L’essence du devoir d’un officier est de servir son pays et son peuple. Échanger un service souvent ingrat, mais loyal, contre une gloire et une popularité mensongères pour complaire à l’ennemi de la Patrie constitue, pour moi, le déshonneur suprême. Qu’ils comprennent, à la fin des fins, qu’il y a encore en Russie des gens (et je ne parle pas que de moi) qui placent le Devoir et la probité au-dessus du profit personnel et de la vanité. Et de ces gens, comme l’ont montré les événements de Novorossia, il y en a encore beaucoup ! Et nous ne laisserons pas de nouveau déchirer et saccager la Russie de la même façon que l’on a anéanti, en 1917, l’Empire de Russie et, en 1991 – l’URSS.

 

Igor Strelkov

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15/03/2014

Bigeard, par Erwan Bergot.

Boutique Fiertés Européennes :

 

Erwan BERGOT : « Bigeard »

 

Il y a un style Bigeard, un vocabulaire Bigeard, une légende Bigeard. Mais l’homme est-il à l’image de ce guerrier qui n’a jamais accepté de renoncer et qui a définitivement pris pour devise un seul mot : « durer » ? Nul n’était plus qualifié qu’Erwan Bergot pour écrire la première biographie de ce personnage d’exception. C’est en 1952 que la presse découvre le jeune commandant Bigeard. Dès lors, elle ne le lâchera plus. Chef de bataillon, colonel, général, secrétaire d’Etat, député, où qu’il soit, la renommée l’accompagne. Erwan Bergot a servi naguère sous les ordres de celui qui, pour les paras, était « Bruno ». Il nous entraîne sur les traces de ce baroudeur qui n’a jamais rien renié, ni les combats qu’il a menés, ici ou là, pour sa patrie, ni les convictions qui ont fait de lui, sous l’écharpe de député, un élu pas comme les autres, qui avait choisi son camp mais conserva, en dépit de tout, sa liberté de penser et son franc-parler.

En suivant pas à pas cette existence fertile, de la Lorraine aux palais nationaux, Erwan Bergot nous fait découvrir un Bigeard secret : l’homme timide, pudique, fraternel qui, arrivé au faîte de la célébrité et de la popularité, aura toujours la faculté juvénile de s’émerveiller de ce que la vie lui a apporté.

 

 

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France Loisirs – 1989 – 586 pages – 23 x 14,5 cms – 820 grammes.

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