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31/10/2012

Dziady... le Samhain des Slaves.

Dziady ( fête des Morts et des Ancêtres ), les 31 octobre / 1er novembre.

La nuit où la porte de Nawia (le monde des morts) est ouverte… où les âmes de nos ancêtres reviennent dans notre monde nous visiter, afin de revoir les lieux où ils ont vécu, et nous assurer de leur soutien lors des durs moments de l’hiver à venir.

Le feu sacré est le lien, le tunnel, entre notre monde et le monde des esprits. On y jette des sacrifices en l’honneur de Weles, et l’on demande à ce dernier de prendre soin des âmes de nos ancêtres, mais aussi de les libérer (pour une nuit) de Nawia, afin qu’ils puissent dîner avec leurs familles et revoir l’endroit où ils ont vécu. Le Zerca (le prêtre, le chaman), doit porter un masque rituel sur le visage, afin que les fantômes ne puissent le reconnaître et l’attirer dans leur monde… et les autres participants doivent se détourner du feu, porte ouverte sur l’au-delà.

Cette ordonnance ne s’applique néanmoins pas aux personnes âgées – qui ont déjà un lien spirituel avec Nawia – ou aux enfants, qui sont encore spirituellement « morts ». Mais tous doivent éviter de brandir des objets pointus ou de faire des mouvements par trop brusques, afin de ne pas blesser ou effrayer les âmes présentes autour d’eux. (D’autant que comme les âmes des ancêtres peuvent être effrayantes au clair de lune, le rite est très souvent célébré dans un espace clos.) 

Les portes ouvertes sur Nawia permettent également le départ des âmes égarées, des âmes qui – pour diverses raisons – errent toujours en notre monde… et ont besoin de notre aide pour nous quitter en paix.

( Kurgan, d’après « Les Slaves et le Paganisme » de Wieslaw Jagodzik )

 

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Dziady… ou la rencontre avec les esprits.

"Dziady" (mot que l'on peut traduire approximativement comme "ancêtres") fait référence à un ancien culte des morts d'origine païenne, pratiqué par les tribus slaves et baltes. Immortalisé par le chef-d’œuvre du poète Adam Mickiewicz au XIXe siècle, le culte n'est plus vraiment perpétré sauf par une poignée de gens, ou alors sur la scène. Les "Dziady" prennent leur source dans la recherche de contact avec les âmes des ancêtres ce qui, chez les païens, avait lieu deux fois par an, au printemps et début novembre.

Pour s'assurer leur bienveillance mais aussi pour qu’ils regagnent bien l’autre monde après avoir revu leurs proches, on leur offrait de la nourriture que l’on déposait sur les tombes et on allumait des feux pour leur indiquer le chemin. (…)

Comme c'est le cas pour tous les rites païens que le christianisme a tenté de supplanter ou de supprimer, on retrouve à la Toussaint de nombreux liens avec les anciennes pratiques. Ainsi les bougies que l’on allume sont un écho lointain des feux de bois d’autrefois.

Par ailleurs, aux siècles derniers, ce jour-là on avait l’habitude de distribuer l’aumône aux mendiants qui, en retour, s’engageaient à mentionner les noms des défunts dans leurs prières. Cette tradition remplaçait la distribution de la nourriture aux âmes errantes.

Dans certaines régions le long de la frontière orientale de la Pologne (mais aussi en Ukraine, Bélarussie ou Russie occidentale), on pratique encore les rites directement issus de ces anciennes pratiques comme de porter de la nourriture sur les tombes dans des plats creux spécialement destinés à ce but.

( Suite101.fr – Religions et ésotérisme – la magie de la Toussaint en Pologne )

 

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« Parmi les coutumes anciennes que le peuple Lithuanien observe encore aujourd’hui, la plus remarquable est Dziady ou la fête des Morts. Cette cérémonie fut sévèrement défendue par le clergé ; les paysans la célèbrent la nuit dans les caves ou dans les ruines délaissées des châteaux ; ils y apportent avec eux le miel , l’eau de vie, les gâteaux et autres offrandes prescrites par le rite. L’objet de la fête des Morts est de soulager les âmes souffrantes ; elle a lieu le second jour de la Toussaint et est présidée par un Huslar (joueur de luth, ménétrier vagabond et mendiant, lointain descendant des Waïdelotes ou bardes de l’antique Lithuanie). C’est lui qui évoque les âmes des morts (…) »

( « Le Magasin pittoresque (Volume 8) » par Louis Fouquet, édition de 1840 ).

 

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Photo >>> http://watranews.wordpress.com/

26/10/2012

Antica Tradizione : L'ultimo Re

 

Dorme nel sonno la valle incantata cullata dal vento che soffia da nord.
Picchi di roccia sovrastano il piano, la rocca la domina maestosa.
Tu che conosci una Terra dimora dell'ultimo Re.
Terra di luce in quel Regno di Francia, il mio cuore ora batte per te !


E immagino i fuochi banchetti di corte, le dame che aspettano felici.
Solo in ritorno da lunghe battaglie 
guerrieri di spada e di croci.
L'onore che sbriciola il tempo e
il tempo che si fermerà.
Dove la gloria si inchina al tuo nome, il tuo nome per sempre sarà !

 

Una stella brilla laggiù oltre quei monti di neve !

Forse il tuo nome è Artù, torna coi tuoi cavalieri !
Dodici lance per sempre fedeli ad un Re ! 

 

Oltre la torre, fortezza d'Europa, vessillo di draghi e di rune.
Corre il tuo sangue di nobile stirpe più puro dell'acqua del fiume.

Segui il tuo tadico istinto, quel mondo che è dentro di te.
Poi apri i tuoi occhi ed unisciti al canto in onore dell'ultimo Re !

 

Una stella brilla laggiù oltre quei monti di neve !
Forse il tuo nome è Artù, torna coi tuoi cavalieri !

Dodici lance per sempre fedeli ad un Re !

25/10/2012

Claude MOSSÉ

Boutique Fiertés Européennes :

 

Claude MOSSÉ : « Sacrilèges et trahisons à Athènes »

 

Alcibiade : flamboyant représentant de l’aristocratie athénienne du Ve siècle, politicien arrogant et cynique, mari violent et volage d’une jeune femme qui ne put lui échapper que dans la mort, platonique amant de Socrate, stratège aux multiples victoires… Ce sombre héros se trouve soudain, en pleine gloire, mêlé à une obscure affaire de sacrilège, sur fond de règlement de comptes partisans. Dès lors, de Sparte jusqu’en Asie Mineure, c’est une existence de manipulations et de trahisons qui commence, exploitant les conflits incessants entre les cités grecques et leurs alliés. Alcibiade est mort assassiné loin d’une patrie à laquelle, selon les mots d’Euripide, il avait causé « les plus grands maux. » A sa disparition répond l’effondrement d’Athènes et le déclin d’une civilisation.

 

En retraçant l’itinéraire hors norme de l’un des personnages les plus haïs et les plus admirés de son époque, Claude Mossé, historienne de la Grèce classique, nous offre une très vivante leçon d’histoire ancienne.

 

Editions Larousse – Collection « L’histoire comme un roman » – 2009.

Broché/Couverture souple – 191 pages – 21 x 14 cms – 280 grammes.

Etat = Je ne peux décemment pas écrire « comme neuf » car les plats présentent tout de même quelques infimes marques de stockage/manip’ ; mais je peux néanmoins écrire « presque comme neuf »… et je le fais sans hésiter ! Excellent !

>>> 6 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Ailleurs = Entre 8,12 et 15 €uros sur Priceminister.

Prix neuf = 16 €uros.

24/10/2012

Les ignobles / Chapitre 1

Les ignobles / Chapitre 1 : Luc Ferry.  

 

« Quant aux paysages sauvages, la forêt, l'océan, la montagne, ils ne sauraient inspirer qu'un juste effroi aux hommes de goût (...) La nature vierge ne présente à l'esprit que des images païennes, à la limite du diabolique. »

 

« La nature est pour nous lettre morte. Au sens propre : elle ne nous parle plus car nous avons cessé depuis longtemps - au moins depuis Descartes - de lui attribuer une âme et de la croire habitée par des forces occultes. »

 

Luc Ferry ( « Philosophe » et ancien ministre de la Jeunesse, de l’Éducation Nationale et de la Recherche des premier et deuxième gouvernements Jean-Pierre Raffarin ).

 

les ignobles

http://devoir2memoire.over-blog.fr/article-21005354.html

http://devoir2memoire.over-blog.fr/

17:15 Publié dans Les ignobles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : les ignobles

23/10/2012

23 octobre 1295 / Auld Alliance


 

>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Auld_Alliance

>>> http://www.auldalliance.org/

22/10/2012

Sólstafir

21/10/2012

Les dieux maudits.

À la rencontre des dieux maudits.

 

Jean MABIRE, parlant de son livre :

« Les DIEUX MAUDITS ( Récits de mythologie nordique ) »

 

Pourquoi ne pas l’avouer ? Je me suis résolu à écrire ce petit livre parce que j’avais grande envie de le lire. Il n’existait rien de tel en langue française : une sorte de Que sais-je de la mythologie nordique. Guère plus de deux cents pages et un peu d’ordre dans ces récits décousus et parfois contradictoires. Cet ouvrage a donc été d’abord composé comme mon propre «pense-dieux». Je voulais en faire une sorte d’aide-mémoire élémentaire pour éclairer tant de ténèbres.

Ténèbres au milieu desquelles j’ai longuement vagabondé, la torche à la main, tel les héros de Jules Verne dans les méandres souterrains de la lointaine Islande, bien certain de découvrir comme eux le secret des runes au terme de ce Voyage au centre de la foi… Dissiper les nuages qui obscurcissent le ciel, c’est parfois s’enfoncer dans les entrailles de la terre et de l’Histoire. Interroger la mémoire la plus longue. Que l’on se rassure : je ne suis point spécialiste et encore moins universitaire. Pour évoquer nos dieux, je n’ai d’autres titres, que l’espérance et la fidélité – poussées au point de devenir hantises et vertus théologales d’un paganisme enfin naturel.

S’il est un livre que je me devais d’écrire, c’est bien celui-ci. Normand d’origine et de passion, fondateur de la revue Viking, collaborateur de Heimdal ou de Haro qui en ont repris le flambeau, auteur d’une histoire des Normands et d’une épopée des Vikings, chroniqueur des explorations polaires, familier des Sagas du moins celles traduites en français – pèlerin fervent du soleil hyperboréen de l’ultima Thulé, navigateur dont le compas sentimental s’obstine depuis quelques décennies à toujours marquer le Nord, il me fallait rendre aux dieux d’Asgard la vie qu’ils m’avaient naguère offerte.

Je rêvais depuis longtemps de restituer leurs périples, afin de les rendre familiers et populaires, comme il sied à des dieux de notre clan. Dans cette entreprise, toute érudition me semble inutile. Ce qui importe, ce sont les couleurs et les gestes. Donner à voir importe plus que donner à croire. Je ne vais pas jouer au savant que je ne suis pas. Le Futhark runique ne me sert pas d’alphabet clandestin. Je ne veux être qu’un amateur. Mais passionné et fureteur, inlassable comme ce Ratatosk, qui ne cesse de courir des branches aux racines d’Yggdrasil, pour attiser l’éternel combat de l’aigle et du serpent.

C’est un fait. La mythologie nordique s’enveloppe de cette brume tenace et glacée, que les marins appellent la crasse, et qui évoque tout de suite les vaisseaux éventrés. Il existe d’innombrables ouvrages popularisant les grands thèmes de la mythologie des Grecs et des Romains. Familiarisés dès l’école avec les dieux et les déesses de l’Olympe, nous retrouvons leurs traits figés dans le marbre des musées. Ils restent des symboles évidents, à défaut d’être encore des divinités tutélaires. Mais cette lumière, dont resplendit la tradition «classique», n’en rend que plus
ténébreuse l’ombre qui entoure le légendaire «barbare». Cette opposition, soigneusement entretenue par des cuistres, n’a pas peu contribué à défigurer un héritage qui reste à la fois méconnu et rejeté. Maudits, nos dieux l’ont été tout autant par les missionnaires de l’évangélisation que par les pédagogues de la latinité, séduits par le mythe de l’Ex oriente lux dont se réclament les libres-penseurs épris de progrès tout autant que les bigots les plus traditionalistes.

Certains ecclésiastiques pourtant, au début du siècle, ne se montraient guère effrayés par le paganisme maurrassien. Derrière les hauts murs des collèges catholiques, la mythologie gréco-latine semblait apprivoisée et affadie. Elle n’était plus jugée dangereuse et les adolescents se voyaient autorisés à taquiner les muses. Le tonnerre de Zeus devenait anodin. La légende dorée des dieux et des héros de l’ancienne Hellade ou de la Rome antique se trouvait ainsi récupérée, véritablement aseptisée, débarrassée de tous les miasmes septentrionaux, qui constituaient pour les clercs une sorte de mal absolu. L’Antéchrist venait du froid… Les dieux maudits, ignorés, perdus dans les brumes du Nord devaient fatalement m’apparaître séduisants, dans la mesure ou ils restaient interdits.

Réflexe élémentaire de tout adolescent : la révolte contre l’ordre établi et surtout enseigné. Il se trouve toujours des collégiens pour trouver que pieux et pions ont la même étymologie. A la religion des autels et des livres, comment ne pas préférer la croyance aux bois et aux sources ? Le Nord, pour moi, c’était d’abord la Nature. La terre contre l’au-delà, si l’on veut. Et la poésie contre le décalogue. Je ne voyais guère cependant, l’intérêt de remplacer le bon Dieu ou Jupiter par Odin, si ce n’est par goût de l’irrespect, donc de la sagesse. Il me parut bien vite évident qu’il ne fallait pas décalquer l’une sur l’autre les religions antagonistes. Échanger la croix du Christ contre le marteau de Thor n’est qu’un geste rituel. C’est la nature même de la foi qui doit devenir différente. D’un côté, la nuée, et de l’autre, le réel. D’où la nécessité de ne pas lire l’Edda comme une Bible, de ne pas chercher dans la mythologie nordique autre chose que des images et des symboles, des maximes et des récits. Il n’est pas inutiles de le rappeler au seuil de ce petit livre. L’essentiel de la conception de vie des anciens Nordiques n’est pas codifié, mais suggéré. Leur mythologie doit se traduire et non se subir. Être fidèle à ces dieux maudits, c’est d’abord comprendre, c’est-à-dire, bien souvent, écouter une voix intérieure.

Une fois libéré de l’idée d’un Dieu unique, donc totalitaire, et de ses commandements numérotés et absolus, on découvre vite que le sacré peut être multiple, c’est-à-dire vivant. Alors s’estompe la rigoureuse frontière entre les dieux, les héros et les humains. La religion n’est plus extérieure mais intérieure. Le divin se retrouve au cœur de chacun. Démarche essentielle du paganisme. Les dieux du Nord peuvent se montrer souvent terribles et parfois burlesques, ils restent avant tout familiers. Aucun des neuf univers de la mythologie scandinave n’est insensé. Les voyageurs passent sans cesse de l’un à l’autre. Il n’existe pas d’arrière-monde d’une nature différente.

Le paganisme nordique a finalement mieux résisté aux assauts étrangers que le paganisme méridional. Sans doute, parce qu’il a été vaincu plus tard. Le fait est là, dans son altérité sentimentale. Étudier la mythologie «classique» ne conduit pas retrouver la foi, au sens exact du terme ; cela ne dépasse guère l’émotion intellectuelle. L’évocation des sources antiques, si chères aux poètes et aux peintres du Parnasse, à la fin du siècle dernier, n’est pas un mouvement religieux, mais seulement littéraire et artistique. Sauf, peut-être, pour un personnage aussi singulier que Louis Ménard, dont les Rêveries d'un païen mystique demeurent un fort curieux témoignage. Par contre, pour aborder la mythologie «barbare», j’oserai dire qu’il faut déjà posséder la foi. Non la croyance en un dogme et encore moins la soumission à une chapelle, mais un élan de l’âme vers un ailleurs que les anciens situaient dans cette ultima Thulé aux limites septentrionales du monde connu.

Aborder l’univers spirituel nordique, dont la mythologie n’est qu’un aspect, ne saurait être un passe-temps ou une curiosité, mais une découverte et une quête, que certains ont naguère comparé à la recherche du Graal. Mais sans la mystique, le Graal n’est qu’un gobelet. Dans cette optique, le retour à la foi nordique peut fort bien se passer de Thor, d’Odin ou de Frey, qui apparaissent bien davantage comme des figures que comme des idoles. Il ne faudrait pas trop abuser de l’opposition Nord-Sud, même si ce réductionnisme simplificateur a de quoi séduire les naïfs. Pendant très longtemps, des préjugés méridionaux ont cherché à rendre encore plus obscures les légendes septentrionales. Répondre par d’autres mépris serait d’autant plus stupide qu’il existe une indéniable similitude religieuse entre le monde scandinave et le monde hellénique, entre l’univers germain et l’univers romain. Les recherches de Georges Dumézil sur la tripartition ont lumineusement démontré la parenté des peuples indo-européens. Opposer en un affrontement absolu le Sud et le Nord aboutit à gravement mutiler un héritage commun. Il est bon de le rappeler au seuil d’un livre qui veut justement mettre en lumière des dieux maudits, ce qui ne veut pas dire rejeter dans l’obscurité des dieux plus aimables et plus aimés.

Tout familier de la mythologie méditerranéenne ne trouvera pas dans la mythologie scandinave un climat sensiblement différent. Passé le premier moment de surprise provoqué surtout par la consonance de noms inhabituels a qui n’est pas familiers des langues germaniques, tout s’éclaire. Les comparaisons sautent aux yeux, tellement évidentes qu’il n’est pas nécessaire ici d’y insister bien longtemps. Apollon et Balder ne sont pas des ennemis mais des frères, au moins des cousins. Pour les sectaires de la culture classique, les dieux hyperboréens se confondent plus ou moins avec les divinités lapones. Il serait tout aussi stupide d’identifier les dieux hellènes avec les démiurges levantins. Et il faudra bien réconcilier un jour les dieux celtes et les dieux slaves, écartelés dans la fragile mémoire de nos peuples d’Europe.

Que l’on ne s’y méprenne pas. J’ai voulu rendre la vie aux dieux maudits d’Asgard non pas parce qu’ils seraient «supérieurs», mais surtout parce qu’ils restaient «maudits», c’est-à-dire, par un singulier paradoxe, à la fois méprisés et ignorés. Depuis un millier d’années, il y a eu «déicide» au nord de notre continent. Et en ce domaine, l’Université a longtemps pris la relève de l’Église. Il ne s’agit donc pas ici de vengeance, mais de justice. Au dieu unique, qui les a naguère vaincus, répondent enfin les dieux différents. Ceux-ci ont longtemps été maltraités par l’histoire, sans doute parce qu’ils étaient les plus purs, comme figés dans la glace d’une lointaine patrie. De la mythologie scandinave, la plupart des Français ne connaissent guère que la chevauchée des Valkyries, qu’ils imaginent d’ailleurs à travers la transposition lyrique et déjà «méridionale» (ou si l’on veut «classique») des opéras de Richard Wagner. C’est tout juste s’ils font le rapprochement Wotan-Odin, à l’instar de la comparaison Zeus-Jupiter rabâchée sur les bancs du lycée. Le crépuscule des dieux – que les Nordiques nomment Ragnarok – n’est pour eux qu’un roulement de timbales qui fait frissonner les nuages de toile peinte. Hors cela, tout n’est qu’obscurité.

Il y a plus grave que la niaiserie et c’est la trahison. On a posé la question tout en fournissant déjà la réponse : cette mythologie nordique ne serait-elle pas néfaste, puisqu’on a vu s’abreuver a sa source les apôtres d’un pangermanisme qu’il convient aujourd’hui de remiser au magasin des accessoires du théâtre européen ? Une telle calomnie prouve une méconnaissance totale de l’univers mental ou s’est épanouie la littérature nordique primitive. Dans cette Islande de la haute époque médiévale, sur la terre des glaciers et des volcans, va naître le premier parlement du monde ! Cet Althing, qui réunit tous les hommes libres, impose le respect de la loi commune, c’est-à-dire l’ordre, sans lequel il ne saurait y avoir de liberté. De ces païens islandais, les voyageurs étrangers ont pu dire, stupéfaits : «Ils n’ont pas de roi, seulement une loi». Aucune nation n’a été plus rebelle au totalitarisme politique ou religieux que ce peuple de l’Atlantique nord, longtemps fidèle au souvenir de ceux des leurs qui avaient fui la dictature des premiers monarques norvégiens.

Sur cette Islande – que l’on peut sans démesure nommer Île sacrée du Nord – va surgir, comme floraison a la fonte des neiges, une prodigieuse littérature héroïque et mystique, dont la puissance, l’originalité et la grandeur séduisent tous ceux qui la découvrent. Les récits, plus ou moins contemporains de l’âge viking, que l’on nomme sagas et ou s’entremêlent les travaux champêtres, les batailles sanglantes et les navigations hasardeuses, sont désormais de mieux en mieux connus hors du monde scandinave. Il s’en dégage un certain nombre de figures héroïques devenues aujourd’hui assez familières à défaut d’être encore exemplaires.

Le monde des dieux est moins connu que celui des héros. Il apparaît plus abrupt et les textes qui l’évoquent se dressent comme de hautes falaises au-dessus de rivages désolés. Il est difficile d’y aborder et bien davantage encore de les gravir. Ces textes sont essentiellement constitués par les Eddas et par un ensemble de poèmes, dont on peut supposer qu’ils ne représentent que les fragments d'une immense littérature engloutie, un peu comme le sommet de ces icebergs qui émergent de l’océan et dont les trois quarts disparaissent sous les flots glacés.

On a coutume, en l’opposant aux sagas, de parler de l’Edda. En réalité ce mot désigne deux réalités assez différentes. D’une part, l’Edda de Snorri Sturluson, rédigée vers 1230, et qui comprend entre autres, sous le nom de Gylfaginning, ce que Régis Boyer nomme très justement «un véritable manuel d’initiation à la mythologie nordique destiné aux jeunes poètes». Quant à l’Edda anonyme, dite aussi Edda poétique ou Edda ancienne, elle restitue une très ancienne tradition orale qui fut, elle aussi, recueillie au début du XIIIème siècle, mais contient de très nombreux passages archaïques, assez bien préservés de toute influence chrétienne. Il faut rappeler quand même, pour dater toute cette aventure spirituelle, que l’Islande s’est convertie à la religion du Christ lors de l’Althing de l’an Mil, non par une décision autoritaire d’un souverain mais par un vote, dont le résultat dégagea une majorité longtemps tolérante pour la minorité restée fidèle aux anciens dieux païens.

Des deux Eddas, il n’existe pas de traduction intégrale en langue française. De même, un grand nombre de poèmes d’inspiration mythologique nous sont encore inconnus. Il convenait donc d’en réaliser une sorte de synthèse et surtout de la rendre accessible à un très large public. Malgré l’habileté technique des versificateurs, malgré les interdits des missionnaires, malgré l’enchevêtrement parfois inextricable des personnages, des symboles et des péripéties, cette mythologie scandinave primitive a été populaire. Elle a inspiré d’innombrables récits de veillée, elle a longtemps attisé les rires et les craintes, les peines et les joies, les rites et les peurs d’hommes simples. Paysans et marins, ils vivaient tous dans l’intimité de ces dieux d’Asgard. Guerriers, ils croyaient mériter un jour le palais étincelant du Valhalla. Ces récits formaient la trame même de leur vie et les aidaient à accueillir sans crainte la mort. Aujourd’hui, ces dieux maudits ne doivent pas nous apparaître comme des dieux étrangers, ni surtout comme des dieux mystérieux et inaccessibles. Ce livre a pour première ambition de «populariser» leurs aventures…

Ces récits vont apparaître, à l’image même de la vie, fort divers. On y passe tour à tour du merveilleux au grotesque, de l’épouvante à la farce, de la tragédie la plus grave à la comédie la plus folle : cela ne va pas sans horreur ni sans trivialité. Les dieux naviguent allégrement du champ de bataille à la salle de banquet. Ils ripaillent et s’insultent. Nous voici en pleine truculence. Loki lance son fait à chacun. Il traite Freya de putain et Thor de cocu. Odin lui-même n’est pas épargné et devient une ganache de la pire espèce. On peut trouver choquant ce mélange. Mais c’est celui de toute une vieille tradition européenne, telle qu’elle va se perpétuer pendant tout le Moyen Age et éclater dans l’œuvre écrite d’un Rabelais ou dans l’œuvre peinte d’un Breughel.

Une des grandes leçons de cette mythologie, par ailleurs si incohérente, est peut-être le refus de briser l’unité profonde de la vie. Il apparaît tout aussi naturel, pour les vieux Nordiques, d’assumer son destin en se faisant tuer joyeusement que de ripailler entre deux combats. Il est aussi noble pour eux de brandir une épée que de vider une corne à boire. Ce qui est ignoble, c’est la lâcheté, le mensonge et le parjure.

L’unité de ces récits vient du fait que l’on y retrouve les mêmes personnages – mais dans des situations souvent fort diverses. Elle vient aussi du cadre immuable : les neufs mondes et surtout Asaheim et Jotunheim, car les géants servent de perpétuels «faire-valoir» aux dieux. Les hommes sont presque toujours absents de ces aventures, encore plus effacés que les nains besogneux et les elfes évanescents. Mais ces dieux sont humains, trop humains parfois.

 

* * *

Jean Mabire

Source : Revue Eléments N°27 – Hiver 1978.

 

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http://www.centrostudilaruna.it/a-la-rencontre-des-dieux-...

19/10/2012

Vladimir Pasjukov

19:07 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vladimir pasjukov

18/10/2012

Pour un ordre nouveau...

Intervention de Pierre Vial

lors de la XVII° Table Ronde de Terre & Peuple

 

POUR UN ORDRE NOUVEAU

 

Nous vivons la fin d’un monde. Et nous nous en réjouissons. Car ce monde n’est pas le nôtre. Nous sommes dans le monde mais nous ne sommes pas du monde. En tout cas le monde d’aujourd’hui, contre lequel nous nous dressons avec toute notre âme. Car c’est le monde des marchands et de la marchandise, le monde de l’utilitarisme, de l’individualisme, de la jouissance égoïste, le monde bourgeois, le monde de l’exploitation capitaliste baptisée libéralisme pour faire joli, le monde du règne absolu et tyrannique de l’argent, du culte du profit à tout prix, de la destruction des peuples et des identités raciales. Bref, un monde de mort. Alors que nous sommes, nous, les forces de vie. Et c’est ce qui nous donne notre légitimité.

Le Système en place, basé sur l’uniformisation mondialiste et cosmopolite, affichait il n’y a pas si longtemps un triomphalisme sûr de lui et dominateur, exprimé sans pudeur et même de façon provocatrice, par un Bernard-Henri Lévy, un Jacques Attali et leurs congénères, qu’ils s’appellent Fabius ou Jean-François Copé, pour qui les étiquettes de « gauche » et de « droite » qu’ils utilisent cyniquement sont simplement des miroirs aux alouettes destinés à aveugler ces imbéciles de Gaulois, qu’il faut duper sans cesse pour qu’ils restent bien dociles. Car ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui comme ceux qui étaient au pouvoir hier partagent la même idéologie social-démocrate, mondialiste, droitsdelhommiste comme l’illustrent leurs discrètes concertations dans des cadres appropriés, ainsi que l’a brillamment démontré notre ami Emmanuel Ratier en s’intéressant de très près à l’un de ces cénacles, ce lieu de pouvoir qui s’appelle « Le Siècle » et où se retrouvent au coude à coude, entre complices, des gens sensés s’opposer sur la place publique, comme par exemple Nicole Notat, ancienne dirigeante de la CFDT et Laurence Parisot, présidente du MEDEF. Bien entendu tout est fait pour camoufler les réseaux de complicités et leurs membres crient au conspirationnisme si on dévoile leurs magouilles.

Mais aujourd’hui la grande illusion se dissipe et nombre de travailleurs européens, condamnés au chômage, à la précarité en attendant la misère, ont des yeux qui commencent à s’ouvrir, depuis qu’ils ont le dos au mur. Le Système apparaît enfin pour ce qu’il est, c'est-à-dire un colosse aux pieds d’argile. Les fissures se multiplient et, quant à nous, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour contribuer à les élargir et à les multiplier, jusqu’à l’écroulement du Moloch. Ce sera difficile et long – encore que l’Histoire ne soit pas avare de divines surprises. Mais la survie de nos peuples européens passe par la mort du Système en place, comme l’ont compris, en nombre croissant, des Grecs, des Espagnols et beaucoup d’autres. Mais attention : si la bête est blessée elle en est d’autant plus dangereuse…

Le combat contre le Système comporte divers fronts, comme l’ont montré nos camarades qui ont pris la parole aujourd’hui. Sur le terrain social, économique, culturel, politique c’est le même ennemi, sous de multiples facettes, que nous avons en face de nous. A une certaine époque on l’appelait, à juste titre, l’Anti-France. Mais aujourd’hui c’est l’Europe dans son ensemble qui est visée car c’est l’identité bioculturelle européenne, en tant que porteuse d’une certaine conception du monde bien spécifique, qui est perçue par les zélotes du cosmopolitisme comme un insupportable obstacle à leurs visées hégémoniques. C’est donc un message simple et clair que nous devons adresser à nos frères européens – y compris ceux qui, de sang européen, sont installés hors d’Europe – pour qu’ils prennent conscience de l’enjeu qui est tout simplement leur survie, car les gens que nous avons en face de nous veulent la mort de l’homme blanc. Aujourd’hui comme toujours, le combat plurimillénaire oppose les peuples du désert et ceux de la forêt, ceux qui obéissent à la loi du Sinaï et de La Mecque et ceux qui sont fidèles à la voix de Thulé. Quand on a compris cela tout s’éclaire, tout devient simple, on sait où est l’ami et où est l’ennemi.

Nous savons donc, nous, quel est le sens profond du combat que nous menons. Mais nombre de nos frères de sang ne perçoivent que les aspects matériels de la guerre d’usure que mène contre nous le Système. C’est normal car, aux prises avec les difficultés quotidiennes et les menaces qui pèsent sur eux et leurs proches, en raison du chômage, de la précarité, de la pauvreté, de l’insécurité, ils constatent qu’ils sont victimes des conséquences du Système qui les étrangle mais ils ne remontent pas aux causes de cette situation. Ils n’en sont pas responsables car tout est fait, tout au long de leur vie, pour les empêcher de réaliser une prise de conscience fondamentale, c'est-à-dire idéologique, dont la logique les conduirait à la révolte puis à la révolution. Notre mission – et elle est lourde – est de contribuer, avec d’autres, à leur ouvrir les yeux.

Pour cela, nous pouvons et nous devons nous appuyer sur le riche héritage politico-idéologique qui est le nôtre. Car le combat que nous menons a commencé bien avant nous. Nous avançons guidés par l’exemple de ceux qui nous ont précédés et dont les idéaux, les mythes fondateurs, les symboles d’appartenance venus d’une ancestrale tradition vivent en nous, mobilisent nos énergies et nos volontés. Ainsi, quand nous voulons un nouvel ordre social basé sur le solidarisme communautaire, sur le primat de l’intérêt communautaire par rapport à l’intérêt individuel, sur le devoir de se vouer au service de son peuple, il s’agit tout simplement d’actualiser les messages laissés par les Proudhon, Blanqui, Toussenel, Sorel et tous ceux qui, aux XIXe et XXe siècles, ont voulu, pour réaliser une communauté organique, unir le national et le social en une synthèse immense et rouge. Et cette volonté de réaliser une communauté organique basée sur la loi du sang remonte loin, très loin dans le temps. Pour le comprendre, il faut savoir tendre l’oreille pour entendre la voix d’une tradition, notre tradition, venue d’Hyperborée. Porteurs de ce message ancestral, que nous avons à transmettre, nous voulons en faire le fondement de cet ordre nouveau qui est la bonne nouvelle que nous apportons à nos frères de sang.

L’ordre nouveau que nous voulons devra s’édifier sur les ruines d’un monde en décomposition. Décomposition économique et sociale, avec la destruction des structures qui constituaient le cadre de vie de nos Anciens à l’époque des grandes illusions – ce qu’on a appelé les Trente Glorieuses. La casse de l’outil industriel français, illustrée entre autres, malgré les rodomontades du ministre Arnaud Montebourg, par la liquidation d’Arcelor-Mittal, c'est-à-dire les derniers hauts fourneaux lorrains, révèle l’irresponsabilité du pouvoir politique, son impuissance, son incapacité à s’opposer au pouvoir économique alors même que l’intérêt de la communauté nationale et l’avenir des travailleurs et de leurs familles est en jeu. C’est une clé fondamentale de cet ordre nouveau que nous voulons : face à l’inversion des valeurs qui règne aujourd’hui, où le politique est soumis à l’économique, il faut redonner au politique sa dimension souveraine. Ce qui veut dire, très clairement, que le pouvoir politique doit briser, quand il le faut, le pouvoir des potentats économiques. C’est le message que véhiculaient un Werner Sombart ou un Moeller Van den Brück, comme l’avait fait avant eux Nietzsche avec Ainsi parlait Zarathoustra, dans le chapitre « De la vertu qui donne », où il écrit : «La plus haute vertu est une vertu qui donne (…) Semblable à l’or brille le regard de celui qui donne. Dites-moi, mes frères, qu’est-ce qui est pour nous le mauvais et le pire ? N’est-ce pas la dégénérescence ? Et nous concluons toujours à la dégénérescence là où manque une âme avide de donner ». Nietzsche, Werner Sombart, Moeller Van den Brück : ces trois éveilleurs opposaient la figure du héros, qui est guidé par le don de soi, et celle du marchand, qui est guidé par le seul souci de son intérêt personnel. Leur message a toujours, aujourd’hui, une portée révolutionnaire. D’autant plus que, dans le fonctionnement de la société actuelle, tous les voyants sont au rouge. Et, dans cette société qui conditionne tout à l’économie, la dégradation croissante de la situation économique, annonce d’un naufrage du Système, est confirmée tant par les prévisions pessimistes de l’INSEE que par l’analyse, globalement très sombre, des meilleurs économistes. L’un d’eux, Mathieu Plane, qui travaille à l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques, parle d’une « mécanique infernale » pour décrire l’évolution en cours. Claire Guélaud, constatant le pessimisme généralisé des chefs d’entreprise, écrit dans Le Monde (26 septembre 2012) : « C’est une France affaiblie qui abordera une année 2013 qui, pour cause de choc budgétaire massif, s’annonce redoutable. Entre  le ralentissement économique de la zone euro, l’absence de ressorts internes permettant de réactiver la croissance et la désindustrialisation accélérée du pays, on voit mal d’où le salut pourrait, à court terme, venir ».

Mais, pour avoir une vue objective de la situation, il faut éviter le nombrilisme franco-français, car il se passe des évolutions décisives de par le monde. Par exemple, la Chine met en place les conditions de son émergence comme nouvelle superpuissance économique mondiale, en utilisant d’une façon totalement originale certains mécanismes capitalistes mis au service d’une volonté politique, comme l’ont montré dans un ouvrage récent, La voie chinoise. Capitalisme et empire, Michel Aglietta, professeur à l’université Paris X et Guo Bai, chercheuse à HEC. Prôner un ordre nouveau en Europe, comme nous le faisons, exige de prendre en compte l’évolution géopolitique et ethnopolitique mondiale, car l’Europe que nous voulons, libre et puissante, devra s’insérer dans un monde multipolaire, en jouant au mieux la carte d’accords multilatéraux profitables aux diverses parties en cause. Sur l’échiquier mondial, le salut passe par la Realpolitik.

Mais revenons chez nous. Il ne pourra y avoir d’ordre nouveau sans la reprise en main de notre destin, ce qui suppose une guerre de libération, pour nous émanciper du pouvoir de l’argent anonyme et vagabond, de ce capitalisme spéculatif si bien dénoncé par Gottfried Feder. Tout ce qui va dans le sens de cette émancipation est bon et il nous faut donc être présents dans tous les mouvements de contestation et de rejet du système capitaliste, qui vont mobiliser un nombre croissant de gens de tous bords auxquels nous devons nous joindre sans état d’âme car les ennemis de nos ennemis peuvent et doivent être, sinon des amis, au moins des compagnons de route temporaires, le temps de scier à la base les colonnes du temple libéral.

Mais la guerre de libération comporte un autre volet, à savoir la nécessité de libérer notre terre des intrus qui s’y sont installés. L’incapacité du pouvoir politique à maîtriser les dysfonctionnements de la société multiraciale est mise cruellement en relief par des événements récents. Quand, dans les quartiers Nord de Marseille, réputés à juste titre pour être des zones de non-droit, des habitants prennent l’initiative, devant l’inertie des autorités, de chasser manu militari des Roms qui avaient installé leur campement au pied des immeubles, il est révélateur de voir que ces habitants sont des Maghrébins, qui donnent une leçon claire aux Européens : puisque vous êtes incapables de faire régner un minimum d’ordre et d’hygiène, nous, nous prenons les choses en main. Donc si vous voulez que l’ordre et la sécurité reviennent, faites confiance à l’islam… et tant qu’à faire convertissez-vous. Conseil suivi par certains Européens et Européennes, qui pensent ainsi acheter une assurance-vie.

De même, quand un jeune Noir et un jeune Maghrébin sont victimes d’un règlement de compte et assassinés à coups de couteau par une quinzaine d’agresseurs, à Echirolles, aux portes de Grenoble, c’est l’illustration que dans nombre de villes c’est la loi des bandes ethniques qui règne. Mais cela, bien sûr, est soigneusement nié par les autorités et les media car l’admettre serait trop politiquement incorrect. A noter que les agresseurs avaient été précédemment condamnés pour vols et violences – un seul d’entre eux ayant fait de la prison, ce qui illustre le laxisme de la justice. A noter aussi que deux des agresseurs, deux frères, Sid Ahmed et Mohamed, s’étaient engagés dans l’armée (malgré leurs condamnations en justice ?), ce qui illustre l’infiltration de celle-ci par les immigrés. Un policier constate, au sujet des « jeunes » des villes « à problèmes » : « Ils manquent de repères. Certains parents ont abandonné ou profitent du business et la justice ne leur fait plus peur car elle ne les condamne pas ou peu. Ils se sentent intouchables ».

 

Il est donc évident qu’il ne pourra y avoir dans notre pays un ordre nouveau, c'est-à-dire le rétablissement d’une vie normale, si la question la plus décisive aujourd’hui – c'est-à-dire l’immigration-invasion – n’est pas réglée, car elle a des conséquences dans tous les domaines : la sécurité, bien sûr, mais aussi l’emploi, le logement, l’école, la santé…

Ce n’est pas possible, ils sont là et ils ne repartiront pas, nous disent les bons apôtres, mélange de lâcheté et de masochisme toujours prêts à tendre l’autre joue et à se soumettre sans conditions. Notre réponse est simple : il y a eu bien des cas, tout au long de l’Histoire, où des populations entières ont été déplacées d’un territoire à un autre, quand un pouvoir politique le voulait vraiment et mettait les moyens nécessaires. Tout est affaire de volonté. Les millions d’Allemands chassés de l’Europe centrale par les communistes en 1945 s’en souviennent encore.

Alors il faut parler clairement. Il y a cinquante ans, il fut dit aux pieds-noirs qu’ils avaient le choix entre la valise et le cercueil. A ceux qui leur ont dit cela, à leurs descendants, à leurs frères de race et à tous les envahisseurs nous disons aujourd’hui exactement la même chose. Ce sont paroles en l’air ? Ne croyez pas cela. De plus en plus la parole se libère. Sur les marchés, chez les commerçants, au bistro, au bureau, dans les ateliers, dans les cours de récréation ce que l’on entend montre que l’exaspération devant des situations insupportables monte sans cesse. L’esprit de résistance se diffuse. L’étape suivante sera le passage à l’acte.

Souvenons-nous de la vieille maxime qu’aimait citer un certain Lénine : une étincelle peut mettre le feu à la plaine. L’étincelle peut surgir à tout moment. Il faut le savoir, si on ne veut pas être victime de l’incendie et se tenir prêt.

Le temps est donc venu de lancer notre cri de guerre : pour un ordre nouveau, peuples d’Europe réveillez-vous. Levez-vous et marchez. Seuls sont dignes de vivre ceux qui savent combattre.

 

Je vous remercie.

 

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16/10/2012

Des communautés de combat

Des communautés de combat

 

Si le paganisme doit renaître un jour dans notre pays, ce ne sera pas à partir de reconstructions érudites, de rêveries d’esthètes ou de mystiques ; ce sera au sein de communautés de combat. Ce sont souvent elles qui constituent la source des communautés naturelles au cours de l’histoire. Dans le monde indo-européen ancien, l’ethnie est volontiers désignée comme une armée : c’est le sens originel du latin populus, à en juger par son dérivé populari "dévaster" ; c’est celui de son nom germanique (Volk, ans Gewehr !) ; le seul rapprochement plausible qu’on cite pour le grec laos "peuple" est le nom hittite de "l’expédition guerrière" lahha ; le vieux-perse kara désigne à la fois l’armée et le peuple.

Nul besoin d’être prophète pour prédire la nature de l’affrontement ; l’ennemi n’est pas à nos portes, il est dans nos murs. L’identité et la substance même des peuples d’Europe sont menacées à brève échéance par la convergence de leur dénatalité, de l’immigration de peuplement et de l’implantation massive de la religion musulmane.

La position du paganisme s’en trouve changée du tout au tout. Au sein d’une chrétienté vivante, dont les peuples d’Europe constituaient initialement le corps, les païens n’étaient guère que les survivants d’un passé révolu, les anciens combattants d’une guerre perdue. Face à l’Islam conquérant, les adeptes des "religions du livre" peuvent espérer le statut "privilégié" de dhimmi, citoyen de seconde zone, mais toléré. Ce douteux privilège est refusé aux païens. Nul doute qu’ils ne soient à la pointe du combat : ce sont eux qui ont le plus à perdre.

Les païens seront le fer de lance de la résistance et de la reconquête ou ils ne seront pas.

 

Jean Haudry 

 

http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/2012/09/24/des-c...

 

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