Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/08/2015

Kiev intensifie les bombardements du Donbass

Ukraine/Donbass :

 

Kiev maintient la pression contre les civils.

 

 

Nous sommes bientôt à la moitié de l’été et la ligne de front ne semble pas évoluer d’un pouce, sauf à de très rares endroits et de façon anecdotique ou presque. Il y a un an, à la même époque, les forces républicaines étaient en sérieuses difficultés sur bien des secteurs, alors qu’un corps d’armée mécanisée ukrainien était encerclé près de la frontière russe. Rien, ou bien peu de choses, ne laissait présager une offensive d’été majeure et un encerclement sans précédent à Ilovaïsk suivie d’une débandade totale de forces ukrainiennes, pourtant supérieures en nombre, en soutien et en matériels. Il est possible que le même type de scénario se reproduise cet été. La propagande médiatique kiévienne annonce une offensive à venir… Hier matin, vers 10h30 (heure locale), le 34e convoi humanitaire de la Fédération de Russie est arrivé à Makeevka dans la banlieue de Donetsk, avec environ 550 tonnes de nourriture et de médicaments. La Russie n’oublie pas le petit peuple martyr du Donbass.

 

Les grands secteurs où la pression kiévienne est maintenue restent le nord et le nord-est de Lugansk, le nord et l’ouest de Gorlovka, la zone allant du sud d’Avdeevka à Marinka en passant par Spartak, l’aéroport de Donetsk et Peski, le secteur de Volnovakha au sud de Donetsk et bien sûr l’est de Mariupol. On ne note aucune attaque majeure, juste des accrochages d’intensité variable et, bien entendu, des frappes de l’artillerie lourde ukrainienne essentiellement contre des zones résidentielles dans le but de terroriser les civils.

 

enfants-sous-le-feu.jpg

 A leur retour de Crimée, les enfants de Gorlovka ont failli être tué

sous les tirs de l’artillerie ukrainienne (source)

 

---------------------------------------

 

 On notera que les forces de Kiev ont recommencé leurs frappes nocturnes (surtout contre Donetsk et Gorlovka), afin de maintenu une pression quasi continue contre les civils. Chaque jour, des non combattants sont blessés, parfois tués. Depuis le début de l’année, pour la seule ville de Yasinuvata (ville ouvrière de 38.000 habitants avant guerre, se situant nord-est de Donetsk et juste à l’est d’Avdeevka), 28 civils ont payé de leur vie l’acharnement kiévien. 164 civils, dont 16 enfants, ont été tués dans les zones résidentielles de Gorlovka suite aux pilonnages de la ville de janvier à juillet à 2015 par les forces de Kiev. Et 501 personnes ont été blessées dans la même période, dont 42 enfants. Aujourd’hui, presque tous les quartiers ont été touchés par des salves de l’artillerie ukrainienne, y compris une église. Des civils ont encore été blessés, dont des enfants. Certains sont dans un état grave.

 

Renforts et pressions ukrainiennes

 

Le secteur le plus à l’est et au nord-est de Lugansk, allant de Popasna-Zolotoe jusqu’à Frunze-Krymskoe-Trehizbenka, semble avoir dernièrement reçu des renforts du côté ukrainien : on y trouve notamment un bataillon mécanisé de la 92e brigade du colonel Nikolyuk), un « bataillon police spéciale ‘Zolotyye vorota’ » sous les ordres du major Provolovsky et des éléments de la 54e brigade mécanisée (QG : Artemovsk). A noter que cette dernière unité a reçu, il y a quelques jours, des renforts en moyens médicaux et d’évacuation sanitaire. Il est probable qu’une attaque d’envergure se prépare sur cette zone du front nord.

 

Ces dernières 72 heures, la pression des forces ukrainiennes sur la zone se situant entre Spartak et Peski, incluant l’aéroport de Donetsk, a été telle que des positions tenues par le bataillon mécanisé renforcé « Somali » semblent avoir été perdues, selon un compte rendu d’Aleksandr Matyushin, chef d’état-major adjoint au 5e bataillon de la garde de Donetsk. Selon nos sources, la perte de terrain ne serait pas très significative. L’aéroport de Donetsk reste un des points les plus chauds du Donbass.
Sur l’est de Peski, les unités de la garde républicaine de Donetsk et de la brigade « Vostok » empêchent toujours les forces de Kiev de progresser ou de contourner l’aéroport par le sud-ouest. Le verrou établit par les FAN sur cette zone semble solide.

 

 

Pression accentuée sur Marinka

 

 

Une section républicaine de mortiers de 82

riposte aux tirs kiéviens sur Marinka-Krasnogorovka

 

 

Sur le secteur de Marinka-Krasnogorovka, à l’entrée ouest de la grande agglomération de Donetsk, la pression quotidienne ne faiblit pas, sans pour autant que les lignes républicaines cèdent. Au contraire : elle semble augmenter depuis le début de la semaine.

Des « contractors » anglophones, et sans doute aussi polonais et baltes, sont signalés une fois de plus dans la zone opérationnelle de Volnovakha au sud de Donetsk. Certains d’entre eux ont été logés dans le bâtiment de l’orphelinat situé dans le village de Novotroitskoe près de la ligne de contact. Cet établissement social était destiné aux enfants issus de familles pauvres et défavorisées avant-guerre. Préalablement, ses murs abritaient une cinquantaines de paramilitaires de la garde nationale.

 

Des fusiliers marins à Mariupol

 

Ces derniers jours, on a constaté sur Mariupol et à l’est de la grande agglomération portuaire d’importants mouvements d’équipement lourd ukrainiens : chars (T-64B1M initialement destinés à l’exportation), blindés divers, véhicules de combat d’infanterie, etc. Il pourrait s’agir du 1er bataillon de Feodosia et du 501e bataillon de fusiliers marins de Kerch, composés chacun de 3 compagnies d’infanterie sur BTR-80, d’une batterie de mortiers (120 mm 2S12 Sani), d’une section de reconnaissance et d’une compagnie de commandement et de logistique. Ils forment, avec d’autres unités d’appui et de soutien, la 1re brigade d’infanterie de marine « Konstantin Olshansky » depuis le 11 juillet 2014. Ces T-64 appartiennent à 1re brigade opérationnelle de la garde nationale qui a été formée en juillet 2014 au centre de Novi Petrivtsi. Il y aurait en tout une douzaine de chars de cette version dans les rangs des forces de Kiev, soit une compagnie.

 

 

Des T-64B1M initialement destinés à l’exportation arrivent dans Mariupol

sur des porte-chars MAZ-537G. La fumée noire âcre qui s’échappe

du premier porte-chars n’indique rien de bon quant à l’état du moteur…

 

A l’arrière

 

Alors que les États-Unis imposent de nouvelles sanctions à la Russie, l’US Army et des unités militaires pays de 16 autres membres de l’Alliance atlantique mènent de vastes manœuvres conjointes en Ukraine dénommées Saber Guardian/Rapid Trident 2015, ce qui est une criante violation des accords de Minsk-2. D’une ampleur sans précédent, impliquant 1.800 soldats, ces exercices se sont achevés ce 31 juillet sur le polygone Yavorovsk, près de la frontière polonaise, où quelque 350 parachutistes américains forment déjà depuis avril des unités ukrainiennes.

La guérilla républicaine sur les arrières des forces de Kiev est toujours aussi active, même si nous avons eu tendance à l’oublier ces derniers temps. On apprend ainsi qu’un groupe armé des partisans de Kharkov aurait détruit un poste de contrôle ukrainien près d’Izym (important nœud routier entre Kharkov et Slaviansk sur la M03 empruntée par les colonnes de renforts et de logistique des forces de Kiev), tuant une douzaine de militaires kiéviens. Il y aurait eu des blessés parmi les assaillants.

 

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 31 juillet 2015.

 

Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-maintient-la-pression-contre-les-civils#more-241133

 

1438078766_svodka-267x200.jpg

 

-----------------------------------------------------

L'Ukraine va-t-elle exploser de partout ? 

La "révolution" de Maïdan, qui semblait unir tous les partisans de la répression du Donbass et était tant admirée par l'UE, perdrait-elle de son éclat ? Les putschistes de Maïdan, présentés comme si unis, semblent n'avoir plus besoin de "séparatistes pro-russes" pour créer le chaos dans leur pays. 
Rivalités internes, clans criminels rivaux qui s'accusent mutuellement, milices armées tantôt chéries par le pouvoir et tantôt reniées, telle est la trame de fond sur lequel apparaissent de nouveaux conflits en Ukraine, cette fois en Transcarpatie.

Ici il est question à nouveau du mouvement paramilitaire Pravy Sektor et d'une lutte armée dans le village de Moukatchevo... Après un bref rappel du passé de Pravy Sektor et de ce qu'on en disait, découvrez une petite analyse de la situation actuelle (étoffée de suppositions), tirée d'une vidéo (ci-dessous) de politrussia.com
Source: http://www.youtube.com/watch?v=SU9Amk...

L'analyse ne prétend pas faire de révélations mais tente d'envisager les causes possibles et la suite prévisible de ces événements avérés, rapportés aussi bien à la TV ukrainienne et à la TV russe que dans la presse occidentale...

Vincent Parlier

--------------------------------------------

 

Kiev intensifie les bombardements du Donbass.

 

01.08.2015

 

 

La nuit dernière, la ville de Gorlovka a subi les bombardements les plus violents effectués par les troupes pro-Kiev depuis l'instauration de la trêve dans le Donbass.

 
Les bombardements de Gorlovka effectués la nuit dernière par l'armée ukrainienne ont été les plus violents depuis la conclusion du cessez-le-feu entre les insurgés et les autorités de Kiev en février dernier, a annoncé samedi aux journalistes un porte-parole des forces d'autodéfense de la ville.

 

"Il s'agit des bombardements les plus violents depuis l'instauration de la trêve. Les tirs, bien que chaotiques, visaient les quartiers d'habitation. Près de 500 mines et obus ont frappé les zones résidentielles. Il convient de noter que le pilonnage a été effectué avec différentes munitions. Nous avons découvert des queues de mines, des éclats d'obus d'artillerie et des empennages typiques des obus de chars", a déclaré le porte-parole.

 

Le pilonnage de Gorlovka mené la nuit dernière a fait cinq blessés parmi les civils. Quatre d'entre eux se trouvent dans un état très grave. Au total, sept civils ont été tués et 19 autres blessés en juillet par les bombardements ukrainiens de la ville.

 

D'après le responsable des forces d'autodéfense, ces bombardements se sont intensifiés depuis le retrait par les rebelles des armes de calibre inférieur à 100 millimètres.

 

Sputnik

http://fr.sputniknews.com/international/20150801/1017332555.html

 

1017332476.jpg

© Sputnik. Irina Gerashchenko

 

-------------------------------------------

 

Voir également : 

 

 http://cassad.net/ukraina/ukrainskiy-krizis/15633-obstrely-gorlovki...

 

et : 

http://cassad.net/ukraina/ukrainskiy-krizis/15687-voennye-prestupleniya...

 

(Attention, images dures !)

 

01/08/2015

La guerre gagne l'Ukraine entière [sous-titres français]

La guerre gagne l'Ukraine entière 

Vidéo originale - Arthur Senko "Война давно вышла за пределы зоны АТО" (La guerre a déjà dépassé les frontières de la zone ATO) : https://www.youtube.com/watch?v=wnI3T...

Source : Thalie Thalie

31/07/2015

Bombardements croisés à Gorlovka et Dzerjinsk

Conflit en Ukraine : Les bombardements croisés

à Gorlovka et Dzerjinsk font des victimes civiles.

 

RT en français, 30 juil. 2015 

 

Cette nuit a été stressante pour les habitants de Gorlovka et de Dzerjinsk, qui ont subi de nombreux bombardements, faisant de nombreux morts et blessés, ne laissant que des ruines dans leur sillage.

Le ministère de la Défense de la République autoproclamée de Donetsk a confirmé le bilan de deux morts et cinq blessés parmi les civils, au cours d’un bombardement d’artillerie mené par l’armée ukrainienne dans la nuit de mercredi à jeudi.

 

Le porte-parole de la république autoproclamée de Donetsk Edouard Bassourine a ajouté qu’au cours du bombardement, « un obus a touché une maison où se trouvait une famille, et a tué une jeune femme et blessé sa petite fille et son mari ».

D’après lui, le but poursuivi par les soldats ukrainiens est de nuire à la population civile, puisqu’ils continuent de bombarder les quartiers résidentiels, la nuit la plupart du temps.

Selon les informations du pouvoir local, « le pilonnage a été mené à l’aide de chars et de l’artillerie lourde depuis les villes de Dzerjinsk et d'Artemovsk, où se trouvent les positions de l’armée ukrainienne ».

 

Jeudi matin, la police régionale de Donetsk a annoncé que le bombardement sur Dzerjinsk effectué par les forces antigouvernementales avait tué deux civils. « Pour l’instant, on a réussi à vérifier que deux hommes ont péri dans le bombardement, ainsi qu’un militaire de l’armée ukrainienne. Une femme âgée de 35 ans a aussi été blessée », a précisé le parquet régional de Donetsk.

Lors de ces tirs, au moins dix immeubles ont été touchés, le gazoduc endommagé, et l’électricité coupée, plongeant une partie de la ville dans le noir. Le parquet de Donetsk a annoncé avoir ouvert une enquête pénale pour « acte terroriste ».

 

 

RT en français 

http://francais.rt.com/international/5087-donbass-bombardements-civils-victimes

 

ukraine,donbass,novorossia,bombardements,gorlovka,dzerjinsk,victimes civiles

Les ruines d'une maison détruite à Grorlovka

Source : RIA NOVOSTI

 

30/07/2015

Accentuation des pilonnages sur Gorlovka et Donetsk

Ukraine/Donbass :

 

Intensification des pilonnages...

et nouvelle menace de putsch à Kiev.

 

 

Ces dernières 24 heures, les accrochages et les frappes de l’artillerie kiévienne ont gagné en intensité sur les principaux points de la ligne de front. Si les deux parties s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu, il est évident que c’est du côté des Ukrainiens que les violations sont les plus graves et les plus flagrantes ont lieu. A l’arrière, les extrémistes de Praviy Sektor et autres formations politiques néonazies et néo-bandéristes menacent maintenant directement le pouvoir d’un renversement si ce dernier ne lance pas une grande offensive d’été. Reste à savoir s’il s’agit encore une fois d’un énième chantage ou bien d’une menace avérée.

 

 

L’actu du Donbass du 27 juillet vue par South Front

 

Accentuation des pilonnages sur Gorlovka et Donetsk

 

 

Une batterie ukrainienne d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika monte en ligne

 

Gorlovka a encore eu une nuit très agitée : plusieurs maisons (une dizaine selon nombre de sources) ont été détruites la nuit dernière suite à des frappes de l’artillerie lourde kiévienne. Deux civils ont été tués dont une femme. Plus au sud, alors que la nuit dernière a une fois de plus été particulièrement secouée sur Spartak, Avdeevka et Peski, en tout début d’après midi, vers 13h30, plusieurs salves d’artillerie de 203 mm ont touché des quartiers du nord de l’agglomération de Donetsk (source : Erwan Castel qui est sur place). Il s’agissait d’une attaque ciblée d’une batterie d’automoteurs lourds 2S7 Pion de la 43e brigade d’artillerie, obusiers ayant une portée de 37,5 à 55,5 km. C’est une évidente nouvelle violation des accords de cessez-le-feu de la part des agresseurs, comme on en constate trop souvent depuis des mois.

 

 

En première ligne devant Peski. Le secteur le plus à l’est du village de Peski,

au sud-ouest de l’aéroport de Donetsk, est constamment harcelé par

des tirs de mortiers automatiques ukrainiens 2B9 Vasilek de 82 mm.

 

« Comités révolutionnaires »

 

Praviy Sektor vient d’annoncer la création de « comités révolutionnaires » pour accentuer la pression contre le régime de Porochenko. Les extrémistes menacent directement (et une fois de plus) le gouvernement d’un renversement comparable au putsch de l’hiver 2013-2014. Mais en ont-ils réellement les moyens et leurs protecteurs d’outre-Atlantique risqueront-ils de s’aventurer vers un second Maïdan ? Quoi qu’il en soit, les groupes paramilitaires néo-bandéristes et néonazis restent un problème à régler pour le gouvernement de Kiev qui les a largement encouragés, équipés et instrumentalisés depuis plus d’un an. Depuis le désastre de Debaltsevo à l’hiver dernier, les difficultés que ces éléments armés créent au pouvoir « pro-européen » n’ont pas cessé de croître. Après la destitution de l’oligarque Kolomoïsky de son poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, Kiev a tenté de mettre au pas ces éléments douteux. Mais pour la plupart, ils restent incontrôlables et font le jeu des faucons kieviens et washingtoniens. Il leur arrive souvent de refuser d’obtempérer à leur hiérarchie, de ne pas suivre les consignes de l’état-major général, d’agir comme des francs tireurs et de pratiquer toutes sortes de crimes et délits (trafics de drogue et d’armes, pillages, viols, assassinats, etc.) sous couvert de l’opération « antiterroriste ».

 

ps4_8.jpg

 

Dernier problème en date : dans la journée du 26 juillet, les paramilitaires de ce qui reste du 24e bataillon « Aydar » de la garde nationale ont eu un accrochage sévère avec les FAN vers Shchachtye, en compagnie de militaires de la 92e brigade mécanisée ukrainienne. La ville est censée devenir une zone démilitarisée, selon un accord avec l’OSCE, or les paramilitaires et une partie des militaires ukrainiens de la 92e refusent de quitter les lieux. Résultat : 4 blessés pour « Aydar » et plusieurs véhicules légers détruits, selon la version de Kiev, mais 14 blessés du côté des FAN et 8 tués et 21 blessés chez les Ukrainiens selon le dernier bilan. L’effectif d’une compagnie de ce qui reste d’Aydar, placé sous la responsabilité du lieutenant-colonel Evgeniy Ptashnik, devrait être retirée prochainement de la ligne de contact. En théorie, bien entendu. Rappelons qu’Aydar est aussi en théorie dissous…

 

CK3bqGyWEAA2bPU.jpg

 

Shirokino toujours sous tension

 

Sur l’est de Mariupol, plusieurs sources font état d’un retrait partiel ou entier de la ligne de contact du « régiment » (sic) de néonazis « Azov », ce bataillon renforcé devant être remplacé par une unité spéciale de la marine. « Azov » a subi beaucoup de pertes en juin, avant la démilitarisation partielle de Shirokino. D’après le commandement kiévien, la rotation planifiée d’Azov (comme celle d’Aydar) est destinée à «améliorer la capacité de combat de cette unité. Elle sera rééquipée, ravitaillée et remise à niveau concernant la coordination de combat ». Ce qui confirme l’affaiblissement significatif en juin et en juillet des capacités opérationnelles d’Azov.

 

Dans Shirokino, évacué par les forces républicaines, une poignée de paramilitaires de ce qui reste du « bataillon Donbass » traine des pieds pour quitter le secteur. Ils attendent un ordre écrit pour se replier, selon leur ancien commandant Semen Semenchenko. Des accrochages sporadiques sont signalés sur zone, un observateur de l’OSCE a même été blessé suite à des tirs d’AGS-17.

 

 

Reportage de la propagande kiévienne : Shirokino, village fantôme.

Les dégâts causés par l’artillerie ukrainienne sont édifiants

quant à la volonté des assaillants d’éradiquer ce petit village côtier.

 

 

Un des commandants du « régiment (sic) Azov », Jaroslav Babich (photo du salopard ci-dessous), a été retrouvé pendu hier à son domicile. Il était le chef d’état-major adjoint de l’unité néonazie, alors qu’il n’avait pas les compétences pour cela. Avocat, il appartenait au mouvement néonazi des Patriotes ukrainiens. Il s’agit probablement d’un suicide.

Le « Führer » des Patriotes ukrainiens/Assemblée nationale sociale et de l’unité « Azov », le Polonais russifié Andríy Bíletskiy, a demandé une enquête.

 

babich_0.jpg

 

Nettoyage ethnique

 

Le régime de Porochenko va priver de nationalité tous ceux qui sont considérés comme « déloyaux » (sic) envers lui et en particulier des Russes de souche. Ce projet de loi s’inspire d’initiatives ségrégationnistes expérimentées dans les pays baltes où des centaines de milliers de russes ethniques ont été déclarés « non citoyens » sur des critères discriminants. Selon le dernier recensement de la population, 17,28% des habitants de l’Ukraine dans ses frontières d’avant-guerre seraient des Russes de souche, soit plus de 8,5 millions de personnes. Mais plus de la moitié de ces habitants ont des origines russes, ce qui reviendrait à bannir plus de 50% de la population. C’est incontestablement une opération de nettoyage ethnique jamais égalée depuis la Seconde guerre mondiale.

 
Ce dispositif législatif, comme tant d’autres avant, est aussi un moyen pour la junte de tenter de calmer un peu ses extrémistes, dans un contexte particulièrement critique pour le pouvoir en place.
 
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 juillet 2015. 
 
Article source :
 
Ukraine-Donbass-novorossia-FAN-Nouvelle-Russie-200x200.png
------------------------------------------------------------------
 
A lire également : 
 
L'eurodéputé tchèque, Jaromir Stetina,
a invité à Bruxelles le commandant du bataillon Azov, Andrey Beletski...
 
 
-------------------------------------------

"Donbass Under Fire : Unbowed

Documentary by Maxim Fadeyev / [eng subs by Kazzura]

Documentary by Maxim Fadeyev : features footage of DPR Republican Guard attack on Maryinka on June 3d 2015, which "Sparta" battalion training, "Somali" battalion clashed around Donetsk Airport and Donetsk outskirts. 

Especially topical are the last minutes of the documentary, where DPR militias say that they are not allowed to fight back properly, as now, when the documentary is released, militias are withdrawing their forces from the contact line (let's speak frankly: by the Kremlin's order), even though Ukrainian government forces keep they armament there and keep striking towns. DPR govt has lost most of its forces as DPR DM and Republican Guard got abolished, and DPR army units now subordinate to DPR People's Militia corps, which is controlled by the… ahem... slightly different structures, even though DPR DM before was dependent on those structures itself.

Kazzura / Kazzura English Subtitles

19/07/2015

July 18 : the residential areas of Donetsk under fire...

The residential areas of Donetsk under fire...

July 18, Voroshilov and the Kuibyshev region of Donetsk came under fire from Ukrainian security services, one person was killed. According to the mayor's office, 20 buildings were damaged, one of the shells hit the cardiology department of the city hospital. RT correspondent was on the scene. He inspected the crash site of shells and talked with residents of the city.

RT на русском

13/07/2015

Ukraine en folie...

Les combattants du Secteur droit ont reçu l’ordre

d’ouvrir le feu en cas d’attaque !

 

 

Les militants du groupe-ultranationaliste qui se cachent pour l’instant dans les forêts de Mukachevo ont reçu l’ordre de riposter en cas d’attaque, a annoncé un correspondant sur place de la chaîne ukrainienne Inter.

"Les forces de la police locale et de la Garde nationale se trouvent maintenant toutes dans la région", a indiqué le correspondant. D’après lui, elles ont encerclé la montagne où les combattants de l’organisation nationaliste, qui à leur tour ont reçu l’ordre de riposter en cas d’attaque, se sont réfugiés.

 

Entretemps, le Secteur droit, a appelé les forces ukrainiennes à ne pas suivre les ordres du gouvernement concernant la dissolution du groupe ultra-nationaliste, lit-on dans un communiqué de l’organisation publié sur son site.

 

Précédemment, les militants du groupe ultra-nationaliste Secteur droit ont quitté leurs positions de la zone d’opérations spéciales dans la région de Donetsk sous l’ordre de leur leader, Dmitry Yarosh, a annoncé dimanche soir le commandant du 5e bataillon sur le site ukrainien Hromadske.tv.

"Tous les militants de l’organisation ont quitté leurs positions et se trouvent en ce moment dans leurs bases", a fait savoir le porte-parole du secteur droit Andrey Sharaskin sur la chaîne télévisée 112.

 

Plus tôt dans la journée le service de sécurité ukrainien a demandé aux combattants du Secteur droit qui se cachent dans les forêts de déposer les armes et de se rendre, en les menaçant d’une attaque en cas de refus.

 

Cependant, aucune réponse n’a suivi. Et comme l’a noté le secrétaire de presse du Secteur droit, Artem Skoropadsky, "aucun ordre de déposer les armes venant du leader de l’organisation n’a été rapporté. Donc personne ne le fera".

 

Cela intervient un jour après que la région de Mukachevo est devenue l’un des points les plus chauds du pays. En effet, samedi, des combats ont éclaté entre des militants du groupe ultra-nationaliste, la police et des entrepreneurs locaux. On a annoncé qu’au cours d’une fusillade, les combattants ont recouru à l’utilisation de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, faisant deux morts et 11 blessés.

 

Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Mukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'ouest de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de "Secteur Droit" dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur droit dans les grandes villes du pays.

 

RT en français

> http://francais.rt.com/international/4252-combattants-secteur-droit...

 

Lire également :

http://reseauinternational.net/ukraine-de-louest-secteur-droit...

 

---------------------------------------

 

Poroshenko to Summit War Cabinet 

Over Mukachevo Shootout. 

 

Ukrainian President Petro Poroshenko will gather a War Cabinet on July 13 following the shootout in the western Mukachevo, Ukrainian Presidential Press Secretary Svyatoslav Tsegolko said Monday.

 

KIEV (Sputnik) — Earlier on Saturday, the Right Sector began protests in several Ukrainian cities, including Kiev and Lviv after the movement members exchanged fire with police in the Ukrainian southwestern city of Mukachevo.

 

"The events in Mukachevo will be the main theme of a War Cabinet, which the president will hold on Monday. Let me remind you that the War Cabinet is a working body of the National Security and Defense Council of Ukraine," Tsegolko wrote in his official account on Facebook.

 

Sputnik, 13–07–2015.

http://sputniknews.com/europe/20150713/1024535784.html

 

--------------------------------------------------------------

 

Armée ukrainienne : 

Un bataillon refuse d'exécuter les ordres. 

 

Les combattants du second bataillon de la 17ème brigade blindée

de l'armée ukrainienne ont déclaré qu'ils ne voulaient plus

exécuter les ordres du commandement.

 

Les combattants d'une brigade blindée ont appelé le président ukrainien Piotr Porochenko à en finir avec "l'arbitraire qui règne dans l'armée". Ils ont précisé qu'en un an, aucune rotation n'avait eu lieu, tandis que le chef de brigade n'a pas voulu exécuter ses fonctions et est parti en congé.

 

"Nous nous fichons de votre commandement et de vous — tout ordre sera ignoré. Nous ne rendrons pas nos armes et il est inutile d'essayer de nous désarmer. Nous sommes prêts à terminer notre service militaire, ce n'est que dans ce cas-là que nous sommes d'accord pour rendre les armes. Toutefois, si des forces spéciales essayent de nous neutraliser, ils rencontreront une résistance", ont déclaré les combattants dans un message vidéo adressé à M.Porochenko.

 

(...)

 

"Si en mars 50% de soldats ont accepté de continuer leur service militaire, aujourd'hui ce n'est plus le cas", ont-ils fait remarquer.

En juillet 2015, les autorités de Kiev ont lancé une nouvelle vague de mobilisation. Au total, entre 100.000 et 150.000 personnes seront appelées sous les drapeaux. 

Le 25 mars le président Porochenko a ordonné d'augmenter les effectifs de l'armée, dont le nombre devrait atteindre 250.000 personnes.

 

Il est à noter que chaque appel sous les drapeaux en Ukraine provoque des manifestations massives de la part des jeunes gens. Des refus ainsi que des désertions à l'étranger, notamment en Russie, sont désormais des phénomènes assez fréquents.

En réponse au refus de la population de faire la guerre dans l'est de l'Ukraine, les autorités ont renforcé les peines, qui peuvent aller jusqu'à la prison ferme.

 

Sputnik, 13 juillet 2015.

http://fr.sputniknews.com/actualite/20150713/1016971026.html

 

CJvA31eXAAACt1b.jpg

12/07/2015

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme

Note F.E : Porc'Ochenko (et ses maîtres) auraient-ils décidé

qu'il était l'heure de se débarrasser de leurs idiots utiles ?

 

------------------------- 

 

11 juillet

 

Secteur droit menace le pouvoir de Kiev,

après la mort de plusieurs de ses membres

dans une fusillade.

 

Des combattants du Secteur droit, parti nationaliste radical, ont provoqué une fusillade dans l’ouest de l’Ukraine, près de la frontière avec l'UE, trois d’entre eux et un civil ont été tués.

Pour Kiev, il s’agit d’un acte terroriste.

 

Secteur droit a confirmé son implication dans une fusillade qui s’est produite dans la ville ukrainienne de Moukatchevo, située à une cinquantaine de kilomètres des frontières slovaque et hongroise, soit à plus de 500 km de la Russie. Trois combattants de Secteur droit et un civil ont été tués dans la fusillade. Onze autres personnes ont été blessées, dont quatre civils.

 

Selon un conseiller du chef du ministère ukrainien de l’Intérieur Anton Guerachschenko, un groupe de 15 à 20 personnes armées est arrivé sur une propriété du député ukrainien Mikhail Lanyo, un complexe sportif. « Des coups de feu ont été tirés sur place, on ignore pourquoi », a ajouté l’officiel ukrainien. Les combattants de Secteur droit ont ouvert le feu contre les policiers qui sont arrivés sur place, affirme le conseiller.

« Trois policiers et quatre civils ont été blessés. Les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades », a fait savoir Anton Guerachschenko.

 

CJo0mzbWgAA0Puv.png

Source photo 

 

-------------------------------------- 

 

Le parquet de la région de Transcarpatie a publié les détails des événements à Moukatchevo. « Des hommes armés en tenues de camouflage portant des inscriptions "Secteur droit" ont fixé un rendez-vous  à des habitants de la région dans un café dans le but d’étendre leur zone d’influence. Puis ces gens ont ouvert une fusillade dans l’établissement mentionné », lit-on sur le site du parquet. Des policiers qui sont arrivés sur place ont bloqué l’entrée et ont été pris pour cible. De plus, les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades Les combattants de Secteur droit se sont barricadés et refusent de se rendre, indique le parquet.

 

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale. 

 

Les autorités ukrainiennes ont qualifié la fusillade de Moukatchevo d’acte terroriste, a annoncé le service de presse du parquet de la région de Transcarpatie.

Une enquête pénale a été ouverte.

 

Le président ukrainien Porochenko a donné l’ordre aux forces de l’ordre de : « désarmer et d’arrêter les criminels qui ont perpétré la fusillade et tué des civils » à Moukatchevo.

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale.

 

Secteur droit a fait savoir dans un communiqué que : « les forces spéciales ont reçu l’ordre de tuer nos confrères. Si cela se passe, un processus irréversible commencera… ». Tout le mouvement militaro-politique a été mis en état d’alerte, et le groupe qualifie cet incident : « de fait majeur qui peut changer le courant de l’histoire ».

 

L’ambiance est électrique à travers toute l’Ukraine. Environ 70 membres de Secteur droit se sont rassemblés samedi soir à Kiev devant le bâtiment de l’administration présidentielle. Ils exigent la démission du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov à cause de la fusillade de Moukatchevo. Alexeï Byk, organisateur du rassemblement, a déclaré : « ce n’est que le commencement ». De plus, le groupe nationaliste extrémiste radical organise des manifestations dans d’autres grandes villes ukrainiennes, comme Dniepropetrovsk, Kherson et Ternopol, pour exprimer son soutien aux actes perpétrés par ses combattants à Moukatchevo.

 

Secteur droit est une alliance militarisée d’organisations radicales nationalistes. En janvier et février 2014, ses combattants ont participé aux affrontements avec la police et à la prise des bâtiments administratifs lors du Maïdan à Kiev. En mars 2014, Secteur droit s’est mué en parti politique ultranationaliste. En avril de la même année, le leader du parti Dimitri Yarosh, a annoncé la formation du bataillon spécial « Donbass » avec l’objectif de « mettre de l’ordre dans la région de Donetsk ». Depuis lors, Secteur droit est également impliqué dans la lutte contre la rébellion dans l’est de l’Ukraine. Les bataillons du groupe radical sont très bien équipés. Selon les données des organisations internationales pour la Défense des droits et des libertés, ils ont à leur actif plusieurs enlèvements, arrestations illégales, vols et assassinats de civils.

 

RT en français, 11 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4228-secteur-droit-mobilise-ses-troupes

 

55a139fec461887b388b45d8.jpg

Des combattants du Secteur droit (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

-------------------------------------

 

Mustafa Nayyemex-journaliste maintenant député à la Rada / au parlement ukrainien : 

 

« La raison de tout cela ? Les bandes de Secteur Droit et du MVD sont en concurrence pour contrôler le flot de contrebande de cigarettes qui part vers l’ouest. Un camion qui arrive en Italie rapporte 470.000 € et il y a en moyenne jusqu’à 5 camions qui traversent la frontière à Chop sous les yeux complaisants des douaniers dont le silence est acheté tantôt par les hommes du député Victor Baloga, tantôt par ceux de Mikhaïl Lanyo et tantôt par la police elle- même. » 

 

( Source : ukraine2014.canalblog.com ) 

 

---------------------------------------------------------------

 

12 juillet

 

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme,

les nationalistes refusent de déposer les armes ! 

 

Le groupe ultra-nationaliste Secteur Droit a annoncé qu'il ne déposerait pas les armes sans ordres de leur leader, Dmitry Yarosh. Celui-ci a appelé à la poursuite des manifestations à Kiev et à la démission du ministre de l'Intérieur.

 

Le parti ultra-nationaliste Secteur Droit (Pravy Sektor), d'inspiration néo-nazi, qui a pris part à des affrontements meurtriers avec la police, samedi 11 juillet, a annoncé ce dimanche que ses militants ne déposeraient pas les armes, sans que l'ordre ne vienne de leur leader. Celui-ci ne semble montrer aucune volonté d'appel au calme. L'émergence de ces nouvelles tensions se situe à l'ouest du pays, à la frontière avec l'Union Européenne.

 

Par mesure de sécurité, les civils ont été évacués des alentours de la ville de Mukachevo, dans l'ouest du pays. Les militants ultra-nationalistes s'y sont regroupés, alors que les unités spéciales de la Garde Nationale, ainsi que les forces d'intervention de la police et les agents des services secrets ukrainiens (SBU) ont sécurisé les lieux. Le SBU a annoncé que « pour empêcher un massacre, les services de sécurité et le ministère de l'intérieur ont demandé à ce groupe armé illégal de déposer les armes et de se rendre ». Les autorités ont par ailleurs annoncé qu'elles feraient le nécessaire afin de désarmer et d’interpeller ce qu'elles appellent un « groupe de crime organisé ».

 

Des négociations ont eu lieu, dans la nuit de samedi à dimanche, mais aucun point d'accord n'a pu être établi. En conséquence de quoi, le SBU a annoncé que : « prenant en considération le danger pour les villageois de la zone dans laquelle les militants de Secteur Droit se sont barricadés, l'évacuation des civils, et surtout des enfants, était en cours ».

Les nationalistes, de leur côté, promettent de ne pas se rendre sans se battre. D'après Victoria Popovich, la porte-parole du procureur régional, ils sont en contact direct avec Dmitry Yarosh, le leader du parti. « Les gens en tenue de camouflage menacent de maintenir une résistance armée », a-t-elle expliqué à l'agence de presse UNIAN, précisant qu'une échéance de dépôt des armes avait été signifiée aux combattants.

 

Un conflit local et territorial

 

Les combats ont débuté localement, samedi 11 juillet, avant de prendre une tournure plus large. Dans l'après-midi du samedi, deux douzaines de combattants en tenue de camouflage et arborant les insignes du Secteur Droit avaient ouvert le feu dans des cafés, avant de s'attaquer, à l'aide de kalachnikovs, de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, aux forces de police venues intervenir. L'organisation a fait paraître un communiqué dans la soirée de samedi, annonçant la mort de deux de ses membres et affirmant que « l'ensemble des branches militaires et politiques du Secteur Droit a été placé en état d'alerte ». Des membres de l'organisation ont entrepris de se mobiliser devant des bâtiments administratifs de Kiev, Lvov et Dnipropetrovsk. Les nationalistes exigent la démission du ministre de l'intérieur, Arsen Avakov.

 

Les autorités ukrainiennes ont immédiatement réagi aux incidents de Moukatchevo, qualifiants les actions des ultra-nationalistes « d'acte de terrorisme ». Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Moukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'est de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de Secteur Droit dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur Droit dans les grandes villes du pays.

 

« Secteur Droit », une force gênante en Ukraine

 

Le parti Secteur Droit est une force politique importante en Ukraine. Ses militants avaient notamment été en première ligne lors de la révolte de Maïdan qui avait conduit, en 2013, à la chute du président Viktor Ianoukovitch. Depuis, le parti, qui comprend une branche politique et une branche militaire, a hérité d'une forte influence dans le pays. Il dispose aujourd'hui de 10 000 militants dans tous le pays.

 

Lors du départ des insurrections, menés par les rebelles russophones, à l'est de l'Ukraine, c'est de nouveau Secteur Droit qui était intervenu en premier. Ils étaient en première ligne lorsque les combats ont commencé et ils ont encore gagné en influence. Une montée en puissance qui inquiétait, au sein de l'UE. Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, notamment, avaient mis en garde l'Ukraine contre les dangers que pouvait représenter le parti pour le pays.

 

RT en français, 12 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4235-louest-lukraine-senflamme-nationalistes-refusent-deposer-armes

 

55a21353c461883a628b45cb.jpg

Les membres de "Secteur Droit" manifestent devant le parlement ukrainien,

à Kiev, le 11 Juillet 2015 (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

----------------------------------------

 

 

 

 

In English : http://rt.com/news/273184-ukraine-right-sector-standoff/ 

11/07/2015

Des bataillons islamistes contre Donetsk et Lougansk.

Des bataillons islamistes

contre Donetsk et Lougansk.

 

Plusieurs bataillons islamistes sont engagés, côté ukrainien,

contre les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk. 

 

Selon le New York Times, il s’agirait des bataillons Cheikh Mansour et Djokhar Doudaïev, composés principalement de Tchétchènes venant de Géorgie et d’Ouzbékistan et du bataillon Crimée, composé de Tatars [1]. Ces groupes sont liés aux nazis de Pravy Sektor et ne touchent aucun salaire du gouvernement ukrainien, précise le journal.

Le quotidien n’a pas trouvé de trace d’une implication états-unienne. 

 

Pourtant, comme Thierry Meyssan l’a révélé il y a plus d’un an [2], la CIA coordonne les nazis et les islamistes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Concernant l’Ukraine, la CIA avait organisé un « Congrès anti-impérialiste » (comprendre anti-Russe), le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), auquel participaient déjà les nazis ukrainiens et les islamistes du Caucase. La coordination qui fut créée ce jour-là porta Dmytro Yarosh (le chef du Pravy Sektor) à sa présidence et reçut la bénédiction de Dokou Oumarov (le cinquième président de l’Émirat islamique d’Itchkérie, puis l’émir du Caucase).

 

En décembre 2013, des islamistes tatars étaient soudainement revenus du Proche-Orient, où ils combattaient contre la République arabe syrienne, afin d’encadrer la révolution colorée de la place Maïdan [3].

 

Par ailleurs, actuellement les officiers de l’Émirat islamique en Irak et au pays de Cham ont largement été remplacés par des Tchétchènes, au point que le russe est devenu la langue de l’état-major de Daesh en remplacement de l’arabe.

 

Réseau Voltaire, 08 juillet 2015

http://www.voltairenet.org/article188093.html   

 

-----------------------------------

 

[1] “Islamic Units Help Ukraine Battle Rebels. Stocked With Chechens Eager to Defy Russia”, Andrew E. Kramer, The New York Times, July 8, 2015.

 

[2] « La CIA coordonne nazis et jihadistes », par Thierry Meyssan, 

Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 19 mai 2014.

 

[3] « Des jihadistes assurent le service d’ordre des manifestations à Kiev », 

Réseau Voltaire, 4 décembre 2013.

 

arton188093-06591.jpg

01/07/2015

Le monde libre face au terrorisme américain.

Le monde libre face au terrorisme américain.

 

Les États-Unis sont en train de devenir pour le monde un problème (Emmanuel Todd).

 

 

L'Amérique s'impose de plus en plus

comme une puissance tératologique et apocalyptique (...) 

En guerre elle donne Hiroshima, l'Irak ou le Vietnam, en culture les Tortues Ninja, Madonna ou Lady Gaga, en économie inégalités et dettes, des zones zombies ou la hideuse guirlande des Urban Sprawls (prolifération cancéreuse et géométrique des banlieues) qui défigurent le monde, et que le grand essayiste et écologue Dean Kunstler a brillamment dénoncé.

 

Dean Kunstler parle d'une économie hallucinée ; on peut dire que le militarisme américain est aussi halluciné, qui propose aux Européens une extermination sous anesthésie pour cet été — car où est passée l'opinion publique susceptible de réagir ici ou là, où est passé le gouvernement européen susceptible de demander aux Américains d'arrêter leur délire? Je me souviens des manifestations menées par nos partis communistes en Occident, et qui rassemblaient 300.000 personnes, ou même des manifestations européennes contre la guerre en Irak… Aujourd'hui personne ne réagit.

Mais en Asie aussi, la Thaïlande, les Philippines, d'autres Etats vassaux et corrompus, quadrillés par les bases US, promeuvent cette idée d'une guerre d'influence contre la Chine.

 

Faisons quelques rappels pour situer notre lecteur.

 

Tocqueville a recensé les désastres humains et culturels qui allaient venir d'Amérique (l'argent, le messianisme, le féminisme, le racisme, les médias aux ordres, la vulgarité…). Et alors que l'Amérique est encore loin de tout, il consacre plusieurs chapitres à la question militaire en « démocratie » américaine (tome 2, 3ème partie) : « De toutes les armées, celles qui désirent le plus ardemment la guerre sont les armées démocratiques (…). On peut donc dire d'une manière générale que, si les peuples démocratiques sont naturellement portés vers la paix par leurs intérêts et leurs instincts, ils sont sans cesse attirés vers la guerre et les révolutions par leurs armées ».

 

Puis Tocqueville se fait encore plus inquiétant : « Il y a deux choses qu'un peuple démocratique aura toujours beaucoup de peine à faire : commencer la guerre et la finir… (…) Il n'y a pas de longue guerre qui, dans un pays démocratique, ne mette en grand hasard la liberté ».

 

Deux éléments importants sont soulignés par le grand analyste français :

 

D'abord les Américains n'aiment pas faire la paix — ou la bâclent du mieux qu'ils peuvent. Du Traité de Versailles en 1919 en passant par le Vietnam ou la Guerre Froide après 1945 et l'actuelle ébullition russophobe et antichinoise, ils se livrent à la « guerre perpétuelle ».

 

Deuxièmement, Tocqueville voit que la guerre mettra fin aux libertés, comme l'a fait la guerre contre le terrorisme (cet EGM, être généré médiatiquement) à partir des années 90 ou du 11 septembre ; la fascisation américaine peut être datée de Clinton, mais Chesterton la voyait poindre au cœur des années vingt : lynchage des noirs, chasse au faciès (pas d'italiens ou de balkaniques en Amérique!), chasse aux bolcheviques-anarchistes, chasse enfin aux buveurs de bière ou de vin rouge…

 

Voilà où nous en sommes deux siècles après Tocqueville, quand les vassaux et les politiciens choisis (un politicien européen n'est plus élu, il est choisi, a déclaré un historien américain) vont accepter leur ruine avec un bel esprit de renoncement et dans l'indifférence d'une opinion publique momifiée. Les prétextes incriminés relèvent de la plus criante hypocrisie, hypocrisie qui existait déjà à l'époque de Rudyard Kipling ou Jules Verne quand on envahissait et pillait un pays pour les mêmes éhontés prétextes humanitaires. On évoque souvent l'hypocrisie de cette civilisation « démocratique » anglo-saxonne ; l'analyste anti-impérialiste Hobson parlait en 1900 d'inconsistance de l'esprit humanitaire et impérial britannique. Peu cher payé pour les camps de concentration des Boers…

 

On pourra enfin rappeler une chose: ces démocraties se pensent meilleures, mais elles ne sont meilleures que parce qu'elles ont gagné leurs récentes guerres. Robert McNamara, dans Le Brouillard de la Guerre, le rappelle: « si nous avions perdu en 1945, nous aurions mérité d'être pendus ».

 

Il fut un temps où les démocraties prenaient plus de gants. On avait peur du péril jaune, du péril rouge, mais aujourd'hui on n'a même plus besoin de prétextes. L'Europe devient une colonie d'esclaves au service de l'étranger ou du bankster américain.

A ce titre, elle et sa population sont « expendable », liquidables sur un champ de bataille ou dans une salle de marché. On fait confiance à la télé et aux ordinateurs pour anesthésier tout le petit monde.

 

Je pense au grand écrivain américain Gore Vidal ; dans son beau pamphlet sur la guerre perpétuelle US, il écrivait : « La junte du Pentagone en charge de nos affaires a programme son président pour nous dire que Ben Laden était un maléfique qui enviait notre bonté, notre richesse et notre liberté ». 

 

Gore Vidal recense après 200 opérations militaires US de 1960 à 2000 puis il fait le lien entre la cruelle oligarchie boursière des années Clinton-Bush et la militarisation de la politique US devenue ultra : « L'administration US, à peu près inepte dans tous les domaines sauf dans l'exemption des impôts pour les plus riches, a déchiré tous les traités auxquels les nations civilisées souscrivent, les accords de Kyoto, puis les accords nucléaires avec la Russie ».

 

Enfin, Vidal rappelle ce que c'est qu'un terroriste.

Et ce n'est pas pour lui un fou d'Allah : « Selon le dictionnaire d'américain d'Oxford, le mot terroriste désigne un supporteur des Jacobins, qui défend et pratique la Terreur, soit la répression et le bain de sang dans la propagation des principes de démocratie et d'égalité ».

 

Avant de conclure : « la plupart des terroristes actuels se trouvent dans nos gouvernements occidentaux ».

 

 

Nicolas Bonnal pour Sputnik, le 23 juin 2015.

 

http://fr.sputniknews.com/opinion/20150622/1016660793.html

 

us_imperialism3.5ss3bnqjuyccs8w04cg8ooo88.brydu4hw7fso0k00sowcc8ko4.th.jpeg

21/06/2015

Journaliste tchèque: les Européens se réfugieront un jour en Russie...

Les Européens chercheront un jour refuge en Russie

 

 

en tentant d’échapper aux fanatiques islamistes,

 

 

estime le journaliste tchèque Ladislav Kašuka.

 

« Dans un futur assez proche, il se peut que les chrétiens et les athées soient obligés de fuir les fanatiques islamistes et de quitter leurs pays où on brûlera les rues et détruira les monuments culturels », écrit le journaliste, estimant que la Russie qui reste le dernier grand État européen qui ne fait pas partie de l’UE et n’est pas obligé d’obéir aux ordres des leaders occidentaux.

Il remarque qu’une situation similaire a déjà eu lieu avec les citoyens irakiens et syriens.

M. Kašuka souligne que le « projet d’exode massif des peuples » est né dans les cerveaux des leaders de l’Ouest. Leur objectif est plonger le monde dans le chaos et la violence et d’en profiter pour introduire par la suite un contrôle totalitaire. « Et tout ça au nom du rétablissement de la paix », ironise le journaliste.

En effet, il est possible qu’un jour les Européens des classes moyennes cherchent refuge en Russie et demandent de l’aide à ce grand pays. Un Etat capable, s’il le souhaite, d’accueillir tout ce monde et qui a les capacités militaires nécessaires pour le protéger.

 

Sputnik, le 19.06.2015.

http://fr.sputniknews.com/opinion/20150619/1016617974.html

1016617934.jpg