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12/11/2015

The forced collective suicide of European nations (sous-titres en français)

Merci qui ? 

08/11/2015

Les "journalistes" de Charlie Hebdo ont outragé tous les russes...

07 Novembre 2015
Communiqué de l’ambassade Russe 
suite aux caricatures de Charlie Hebdo.

Nous sommes profondément indignés par d’ignobles caricatures parues dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo", qui s'en prend au crash de l'avion de ligne russe en Egypte. Il est inimaginable que cette affreuse tragédie qui a emporté 224 vies humaines, dont 25 enfants, puisse être tournée en dérision pour piétiner la mémoire des victimes innocentes.
Peu importent la cause, le contexte politique ou le lieu du crash. Ce qui compte – c'est que les gens y sont morts. Parfois des familles entières. Des milliers de russes y ont perdus leurs enfants, leurs petits-enfants, leurs parents ou tout simplement leurs amis. Et voilà que les journalistes du "Charlie Hebdo" y trouvent de quoi ricaner…
De la satire malséante et outrageante qui est au-delà de toute norme du moral, de l'éthique, de la dignité, de l'humanisme… Ces caricatures sont une violation criante de la déontologie journaliste, qu'aucun discours sur la liberté de parole et de la presse ne peut justifier. C'est tout simplement indécent.
Les journalistes du "Charlie Hebdo" ont outragé tous les russes qui sont aujourd'hui en deuil, ils ont offensé les milliers de nos compatriotes dont les pensées était avec eux le jour de l'attaque terroriste au journal en janvier dernier, tous ceux qui arboraient le slogan "Je suis Charlie". Mais au bout du compte par cet "humour" déplacé et intempestif ils ont insulté la France elle-même, leurs propres concitoyens qui comme les gens du monde entier ont fait ces jours-là compassion aux victimes du crash en Egypte et à leurs proches. Il ne reste qu'à espérer que la France et les français jugeront cette démarche provocatrice de "Charlie Hebdo" à sa juste valeur.

www.ambassade-de-russie.fr 

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Глубоко возмущены отвратительными карикатурами, появившимися сегодня в очередном номере газеты «Шарли Эбдо», темой которых стало крушение российского пассажирского самолета в Египте. Невозможно представить себе, чтобы столь ужасная трагедия, унесшая жизни 224 человек, в том числе 25 детей, была предметом политического шаржа и откровенного глумления над памятью безвинных жертв.
Совершенно неважно, что послужило причиной авиакатастрофы, при каких обстоятельствах она произошла – погибли люди, целые семьи. В России беда пришла в тысячи домов, где осиротели дети, родители, близкие погибших. И эта человеческая драма дала повод журналистам «Шарли Эбдо» для неуместной, оскорбительной сатиры, выходящей за грани любых представлений о морали, нравственности, гуманизме. Упомянутые карикатуры являются вопиющим нарушением журналистской этики и не могут быть оправданы никакими ссылками на свободу слова и печати.
Журналисты «Шарли Эбдо» оскорбили всех россиян, которые в эти дни скорбят и хоронят своих соотечественников, оскорбили тысячи граждан нашей страны, которые искренне сопереживали сотрудникам французской газеты после террористической атаки в январе 2015 г. и выходили на улицу со значком «Я – Шарли». В конечном счете, своим неуместным, дурно пахнущим творчеством они оскорбили и саму Францию, своих собственных сограждан, которые в эти дни, так же как и люди по всему миру, сопереживали россиянам после авиакатастрофы в Египте. Остается надеяться, что французское общество даст должную оценку провокационной выходке  «Шарли Эбдо».      

www.ambassade-de-russie.fr

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Mourners on Palace Square in St. Petersburg commemorate 224 killed in the air crash in Egypt.
Photo : Vaganov Anton 
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Фото: Андрей Куликов
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28/10/2015

Des ennemis de la civilisation et de l'humanité...

Syrie :

 

Les arguments de Poutine

prennent du poids à l’étranger.

 

 

Des experts et médias internationaux commentent les récents propos concernant la Syrie émis par le président russe Vladimir Poutine lors de la 12e réunion du Club de discussion international Valdaï.

 

De nombreux hommes politiques, experts et médias internationaux reconnaissent que les arguments concernant la Syrie et la lutte contre le terrorisme avancés par le président russe Vladimir Poutine lors de la récente réunion du Club de discussion international Valdaï à Sotchi sont convaincants.

 

Plusieurs éditions de renom prêtent attention aux propos sarcastiques du dirigeant russe sur l'opposition syrienne dite "modérée" que les Etats-Unis devraient arrêter de financer et armer.

 

"La communauté internationale doit comprendre à qui nous avons affaire. Ce sont des ennemis de la civilisation, de l'humanité et de la culture mondiale qui apportent l'idéologie de la haine et de la barbarie, portent atteinte aux principes de la morale, aux valeurs des religions mondiales, y compris de l'islam qu'ils compromettent. Il ne faut pas jouer sur les mots en parlant des terroristes modérés et non modérés. Je voudrais comprendre où est la différence. Les bandits "modérés", tuent-ils un nombre modéré de gens où utilisent-ils des méthodes douces pour décapiter leurs victimes ?", a notamment déclaré M.Poutine.

 

Le journal britannique Guardian a même titré son article "Poutine accuse les Etats-Unis de soutenir le terrorisme au Proche-Orient".

 

Selon le journaliste du Guardian, Jonathan Steele : "les Etats-Unis soutiennent indirectement les terroristes, parce que les Saoudiens, le Qatar et la Turquie fournissent des armes et d'autres matériels militaires à l'EI et les Etats-Unis ne protestent pas contre ces actions. Ces pays sont des alliés des USA, il s'agit donc d'une assistance directe".

 

Un observateur du journal américain Huffington Post qualifie aussi de convaincants les arguments de Moscou.

 

"Il est impossible de combattre les islamistes qui montent en puissance en Syrie, sans préserver l'Etat syrien. Si l'Etat syrien ne peut pas exister sans Bachar el-Assad, l'existence de son régime devient donc une condition sine qua non de la lutte antiterroriste et ceux qui s'y opposent se rangent du côté des terroristes", indique le Huffington Post.

 

Il est à noter que les Etats-Unis continuent de larguer des armes en Syrie destinées à "l'opposition modérée".

 

Selon le professeur à Harvard, Timothy Colton, Washington s'est perdu dans ses propres intrigues proche-orientales.

 

"La politique américaine est paralysée par la complexité de la situation. Ces dernières décennies, les Etats-Unis s'ingèrent souvent dans les conflits intérieurs d'autres Etats et s'entraînent progressivement dans des guerres interminables qu'ils ne remportent jamais. Cette guerre ne touche pas les Etats-Unis, mais elle porte déjà préjudice à leurs alliés européens", a estimé M.Colton.

 

L'establishment américain a dû mal à renoncer à l'idée d'une domination mondiale des Etats-Unis. Or plusieurs analystes appellent Washington à le faire au nom de la paix.

 

Selon l'analyste politique syrien Bassam Abou Abdallah, "l'opération militaire russe en Syrie a modifié l'équilibre des forces dans le pays et dans l'ensemble de la région. La situation devrait changer d'ici quatre mois, sur le plan militaire et politique. Il s'agit avant tout de l'attitude à l'égard du président syrien Bachar el-Assad que les Etats-Unis, la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar considèrent toujours comme leur ennemi".

 

"Si la Syrie s'effondre et se divise en plusieurs petits Etats, cela entraînera l'effondrement de l'Irak, le début d'un conflit au Liban et mettra en question l'intégrité des Etats comme la Turquie", estime Elena Souponina, conseillère du directeur de l'Institut russe des études stratégiques.

 

Selon un sondage réalisé par la chaîne Fox News, seuls 19% des Américains pensent comme le président Obama que la Russie est faible et désespérée. Mais 52% des Américains estiment que M.Obama lui-même est faible et indécis.

"Cela montre que le peuple américain n'est pas dupe des mensonges diffusés par la Maison Blanche et la plupart des médias influents", a indiqué Patrick Caddell, ancien analyste de l'administration de Jimmy Carter, lors d'une émission de Fox News.

 

Le journal américain New York Times a récemment déclaré que la Russie vit "dans un univers parallèle" du point de vue de l'information. Mais ces derniers temps de nombreux hommes politiques et médias occidentaux commencent à comprendre que la politique occidentale de deux poids deux mesures donne de mauvais fruits et la crise syrienne en est la preuve.

 

Sputnik / article source

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23/10/2015

"Migrants" : la grande reculade d’Angela Merkel

"Migrants" : la grande reculade d’Angela Merkel.

 

 

Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue.

 

Angela Merkel, c’est un peu une Martine Aubry à l’allemande, avec la même tête d’infirmière qui battrait ses malades ; la même bondieuserie aussi : un père pasteur pour la première et un autre quotidiennement assidu à la messe pour la seconde. Sauf qu’Angela, elle, a un peu mieux réussi son parcours politique que Martine. Jusqu’à aujourd’hui, nonobstant.

 

Ainsi, le grand show des réfugiés, traité par nos médias comme une resucée d’Holiday on Ice version barcasses. À ce qu’il nous fut prétendu, c’était le grand transport amoureux. Bras grands ouverts aux… aux on ne sait plus trop quoi, « migrants », « réfugiés », « clandestins », « fouteurs de bousin » en puissance ?

 

Pour madame le chancelier, l’urgence était de lutter contre l’extrême droite, un peu comme madame le maire de Lille. D’où cette déclaration foutrement virile, pour une dame à la beauté si fragile : « Les citoyens ne devraient pas suivre ceux qui descendent dans la rue remplis de haine et d’hostilité envers les autres… ». Fort bien, mais à ce détail près que 30 % du gros million de « migrants » en question ne parlent pas un traître mot d’arabe ; ce qui signifie qu’ils viennent de partout, sauf de cet Orient mis à feu et à sang, par Daesh certes, mais également par les guerres aussi idiotes que criminelles menées par l’Occident.

 

Dans les 70 % restants, plus de la moitié sont de forts gaillards, célibataires et parfaitement en âge de se battre contre la « barbarie islamiste ». Du coup, l’opinion publique allemande paraît se retourner, tant les nouveaux arrivants ne leur semblent pas précisément être enfants de Woodstock. Du coup aussi, et ce, de manière des plus logiques, un mouvement tel que PEGIDA (acronyme de patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) recommence à avoir le vent en poupe.

 

Lire aussi : Merkel devant les ruines de sa politique migratoire

 

Ce qui oblige la même Angela Merkel à aller mendier une médiation turque à Ankara, capitale d’un pays dans lequel il vrai que déjà plus de deux millions de « réfugiés migrants » aimeraient bien aller se refaire la cerise en Allemagne, pays du presque plein-emploi.

 

« Presque », la nuance est de taille, sachant que l’Allemagne est forte d’une fécondité à peu près aussi vaillante que celle des derniers Pygmées et que la dondon en question demeure à ce jour sans enfants. Il faut donc de nouveaux travailleurs afin de faire tourner la puissante machine industrielle d’outre-Rhin, qu’ils soient plus ou moins qualifiés ou pas. L’immigration, armée de réserve du grand patronat, l’affaire n’est pas neuve depuis Karl Marx.

 

De manière plus symbolique, mais médiatiquement fort efficace – au moins durant les premiers jours – de la grande feria berlinoise : solder une bonne fois pour toutes la sulfureuse réputation allemande, eu égard aux zeures-les-plus-sombres-de notre-histoire…

 

Sur le papier, le bidule était programmé pour fonctionner. Dans la réalité, c’est une tout autre histoire. Car Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue, si ce n’est à un jeu de c… !

 

Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire.

http://www.bvoltaire.fr/

 

Un article découvert sur :

http://euro-synergies.hautetfort.com/

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Ukraine : "un jour sans fin"...

Un millier de protestataires plantent leurs tentes à Kiev.

 

Malgré un temps frais et la pluie, le nombre de protestataires réclamant la démission du gouvernement ukrainien continue d'augmenter ces derniers jours. 

 

 

Près d'un millier de personnes exigeant la démission du gouvernement ukrainien ont installé des tentes près du bâtiment du conseil des ministres à Kiev, annoncent vendredi les médias locaux.

 

Les protestataires, venus non seulement de Kiev, mais aussi de différentes régions de l'Ukraine, sont opposés à la hausse de tarifs de l’énergie. Les manifestants arborent des banderoles sur lesquelles on peut lire "Non à la hausse de tarifs", "La hausse des prix, c'est le génocide du peuple", "Le Parti radical d’Oleg Liachko est la seule alternative au pouvoir mensonger".

 

Le député de la Rada suprême (parlement ukrainien) et le chef adjoint de la fraction du Parti radical Andreï Lozovoï estime que "le gouvernement a réduit le peuple à choisir entre l'achat de pain ou de médicaments". Selon lui, après les élections législatives (prévues le 25 octobre, ndlr) les habitants recevront les nouvelles factures pour les services communaux et des dizaines de milliers de personnes rejoindront les protestataires.

 

"Le pouvoir actuel a surpassé les "acquis" de Ianoukovitch, et tout le monde en est conscient", a souligné le député.

 

Les journalistes notent que le camp de protestataires est très bien organisé, avec les tentes toutes neuves, des stocks de vêtements chauds, et du bois de chauffage. Il va sans dire que l'attribut de tous les Maïdan (place centrale de Kiev ayant donné son nom à différents soulèvements) précédents, les fûts en acier à l'intérieur desquels il y a toujours du feu, sont présents dans le camp.

(Note F.E : Maïdan 2, le retour ! L'Ukraine c'est "un jour sans fin"... sans fin !)

 

 

http://fr.sputniknews.com/international/20151023/1019027734/Ukraine.html

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Obama dit "non" aux livraisons d’armes à l’Ukraine.

 

Le président américain Barack Obama a mis son veto au projet de budget de la Défense des Etats-Unis pour l’année financière 2016.Le document en question, promulgué par les deux chambres du Congrès, aurait permis aux Etats-Unis de livrer des armes létales à l’Ukraine.

 
Auparavant, le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest avait déclaré à plusieurs reprises que le président contestait la répartition de certains "fonds de réserve" incorporés dans le projet.
 
Selon lui, le gouvernement y voyait une "approche irresponsable" du financement de la défense du pays, et réprouvait en outre certains articles concernant "les obstacles à la fermeture de la prison de Guantanamo (Cuba)".

 

D'après le projet de budget, le montant total des crédits accordés à des fins militaires aurait dû s'élever à 612 milliards de dollars, dont 300 millions auraient éventuellement pu être employés afin octroyer à Kiev "une assistance appropriée dans le domaine de la sécurité et du renseignement".

 

Plusieurs membres de l'administration américaine avaient antérieurement proposé d'envoyer des armes létales en Ukraine, d'autres s'étant opposés à cette idée. 

 

De son côté, Moscou avait mis en garde contre les fournitures d'armements en Ukraine, susceptibles de provoquer une escalade du conflit.

 

La plupart des hommes politiques européens s'étaient montrés hostiles à l'envoi d'armes à Kiev. Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a pour sa part déclaré que ce serait une méthode contreproductive et risquée de régler la crise ukrainienne. Selon le ministre britannique de la Défense Michael Fallon et la ministre italienne de la Défense Roberta Pinotti, les livraisons d'armes à l'Ukraine entraîneraient l'aggravation du conflit dans le Donbass.

 

 

http://fr.sputniknews.com/defense/20151023/1019027266/obama-veto...

 

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Lire aussi :

 

La Russie prête à examiner une demande d’aide militaire de Bagdad.

  

Lutte anti-EI : les critiques de Poutine font tiquer Washington

 

Selon des représentants du département d'Etat des Etats-Unis, Washington a "construit ce qui semble être une coalition efficace" afin de lutter contre l'EI. 

 

(…) "Nous restons fidèles à notre approche appliquée afin de lutter contre le terrorisme, que cela soit la lutte contre le réseau Al-Qaïda ou le groupe Etat islamique (EI) dans la région (du Proche-Orient, ndlr)", a souligné le représentant du Département d'Etat US, commentant l'intervention du chef d'Etat russe lors de la 12e réunion annuelle du club de discussion international Valdaï à Sotchi.

 

Selon M.Toner, Washington a "mis sur pied ce qui semble être une coalition efficace" afin de lutter contre l'EI en Irak et en Syrie. Il a précisé qu'il ne s'agissait d'ailleurs que d'une des composantes de la stratégie antiterroriste américaine. 

(Note F.E : Impayables ces ricains, quels comiques !)

 

 

(…) Cette déclaration constituait la réponse de la diplomatie américaine à l'appel de Vladimir Poutine à conjuguer les efforts de tous dans la lutte contre le terrorisme, en incluant notamment les forces armées de l'Irak et de la Syrie, des groupes des combattants kurdes, et des groupes d'opposition qui sont "réellement prêts à contribuer à la défaite des terroristes".

 

Lors de la réunion du club de discussion Valdaï, Vladimir Poutine a condamné les tentatives de diviser les groupes terroristes en "modérés" et "extrémistes" : "Il ne faut pas jouer sur les mots et diviser des terroristes en groupes modérés et non modérés. Il est temps que toute la communauté internationale comprenne enfin à qui on a affaire — il s'agit d'un ennemi de la civilisation, de l'humanité et de la culture mondiale, qui prône une idéologie de haine et de barbarie, qui ne respecte pas la morale, les valeurs des religions mondiales, y compris celles de l'islam, en ne faisant que le compromettre", a souligné le président russe.

 

Depuis août 2014, une coalition internationale conduite par les Etats-Unis intervient militairement contre l'Etat islamique, mais sans succès évident.

Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie. (…) Au total, depuis le début de l'opération aérienne l'aviation russe a réalisé plus de 900 vols en Syrie, détruisant plus de 800 sites des combattants du groupe djihadiste Etat islamique.

 

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Photo : Anton Denisov

13/10/2015

The real UAF : From a decrepit military to psychotic thugs

The agony of the Banderist punitive army

 

October 10, 2015.

 

Maksim Stepantsov, Novorossiya

Translated for Fort Russ by J. Arnoldski.

 

http://fortruss.blogspot.ca/2015/10/the-real-uaf-from-decrepit-military-to.html

 

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The basic and red line in the howling of Ukrainian nationalists is one, primitive thought: unhappy Ukraine suffered under the yoke of the communist regime, which represented nothing more than than the Russian people. Therefore, “Moskali out” and “Bandera will come and bring order.”

 

Actually, it’s possible to say that Bandera came and precisely such an order was established which could have been if Ukraine nationalism somehow won in the past, in the Civil War or Second World War. Already then, the country would have been ruined, partitioned into a number of banana states having a colonial status with a primitive economy, sham armed forces, and led by puppet governments managed from the American Embassy. 

 

Even after the collapse of the USSR, Ukraine inherited one of the largest industrial bases in Europe, advanced scientific and cultural potential, a developed agriculture and an army armed with nuclear weapons which was ranked number three in the world ranking.

 

However, instead of developing a new government, for 24 years they have busied themselves with searching for internal enemies, which has in the end led to a bloody fratricidal war. 

 

Since the very beginning of the war in Donbass, the command of the armed forces of Ukraine was faced with such a problem as a lack of equipment and weapons. But when the Soviet Union collapsed in 1991, 21 divisions, including 4 tank divisions from the Kiev, Odessa, and Carpathian military districts came under the jurisdiction of Ukraine. Plus 8 artillery brigades, 4 special forces brigades, 2 airborne brigades, 9 air-defense brigades, 7 attack helicopter regiments, 3 aircraft armies, and a separate air-defense army. 

 

A staff of 700,000 people! And that’s not counting the 176 intercontinental ballistic missiles and around 2,600 tactical nuclear weapons. 

 

Ukraine eventually, willingly lost its nuclear weapons, but almost all of the above-mentioned Soviet material remained on the “Independent” territory. How, then, in 2014, did soldiers of the Ukrainian army, which had declined to 150,000 (from which, according to some sources, only 60,000 were “active”) happen to be without weapons?

 

It’s very simple. Since its inception in 1993 as an independent state, Ukraine literally started to “eat” its Soviet heritage, including the military heritage. Thus, the economic condition of the country came ever-closer to the bottom every year. 

 

However, those at fault for this process of unprecedented degradation somehow turned out to be the Russian-speaking citizens who only had to be “hanged from trees,” and everything would turn out ok. The people of the East and South of Ukraine, from the first years of “independence” were forced to glorify Petlyura, Bandera, Shukhevich, and abandon their heroes, whether they be Ivan Kozhedub, father Sidor Kovpak, or Petr Vershigora. Unsurprisingly, as a never culturally and ethnically homogenous country began to collapse, they couldn’t think of anything better for pacifying the rebellious than carrying out punitive operations and “organizing a “friendship train” formed by death squads of untethered nationalists. This turned out to be the “people’s army” formed according to the precepts of Bandera, Shukhevich, Dontsov, which was not so much capable of fighting as carrying out terror against the peaceful population.

 

This is precisely why all the mobilizations of the UAF failed, and the self-defense units of Donbass, recruited on a voluntary basis from yesterday’s miners and tractor drivers, put up a heroic resistance. 

 

The southern cauldron, Saur-Mogila, Ilovaysk, and the Debaltsevo cauldron were featured on television screens necessarily with backgrounds of wrecked T-64 tanks, destroyed BM-21 volley fire systems, burned army vehicles, and abandoned artillery positions from which nothing was taken. 

 

Simultaneously, Ukraine carried out several waves of mobilization and formed new military units, detachments of the National Guard, etc., which at times added more “worthless” units to the not so simple situation with troop equipment. 

 

In one year, almost all combat aircraft and air-defense systems were destroyed, naval forces were in ruins, command was seriously disrupted, unprepared “mobilization waves” decreased the quality of land forces sharply, and the number of combat-ready equipment was sharply reduced due to large losses. 

 

And this is all true despite the boastful statements by representatives of the Kiev regime. In their report, “Global Firepower” experts cite such data. Under the previous administration, the UAF had a total of 4,112 tanks, and because of losses only 2,809 remain. If earlier the air force had 400 combat aircraft, today experts count only 222. As a note for experts and readers, the main losses occurred among the 200 sections which in 2011-2013 had undergone capital repairs and modernization. In terms of “air forces,” over the last year Ukraine has dropped from the 20th to the 45th position in rankings. 

 

And on February 24, 2015, “Military Informant” reported that the UAF has begun commissioning D-48 85-mm anti-tank guns from long-term storage bases which were designed in 1948 and which entered into service in the Soviet army a little later in 1953. 

 

At the beginning of June, 2015, photos appeared on the internet depicting Ukrainian soldiers loading onto railway platforms 203-mm howitzers of the B-4 model from 1931.

 

And on August 27, 2015, a correspondent for the television company TSN, Andrey Tsaplienko, wrote on his Facebook page with indignation that he found the 1944 issue of the Maxim machine gun among the weaponry available to soldiers of the UAF’s 53rd mechanized brigade stationed in the Roven region. 

 

Finally, on September 11, 2015, two significant events occurred. First, photos were leaked on the internet which showed the UAF firing 76-mm ZIS-3 model guns from 1942 somewhere in fields. Second, the Ministry of Defense of Ukraine reported that a decision had been made to restore and return the Soviet ZIL-151 and ZIL-157 trucks. Let’s recall that the first was released in 1957, and the second in 1958. 

 

If an APC or car sits for 30 years under the open sky, then it is just a pile of useless metal and is not viable. And after huge restoration work, it will travel only 200-300km and then die. The reasons: quality of the engine, lack of spare parts, lack of technology and expertise. This is all equipment from the ’60’s and ’70’s. Old and dead.

 

However, in the conditions of the collapse of the economy and armed forces, the operational decisions were taken to further the fight against the “Soviet heritage.” The Ukrainian Institute for National Remembrance (UINR) compiled a list of 105 monuments and memorials of the Soviet era which are still on the streets of Kiev and which are to be “dismantled.” 

 

On the list of “to be demolished” are 21 monuments and busts and more than 80 plaques of Bolshevik figures. This includes 12 statues of Lenin, a bust of Nikolay Ostrovsky, busts of Vasiliy Bozhenko, Nadezhda Krupskaya, Ivan Lepse, Vitaly Primakov, and Nikolay Vatutin. Local authorities plan to gather all of the dismantled monuments of the city on one place,which will be called “Park of the Soviet Period” or “Park of the Colonizers,) as the co-chairman of the commission on changing place names of the city council, Vadim Shebanov, reported. 

 

Official ideological bodies are not far behind. In Ukrainian publications, there are allegations that the modern borders do not coincide with the ethnic boundaries of the distribution of the Ukrainian people (Voronezh, Belgorod, Kursk, Kuban, and even the Far East) are specified), and Ukraine itself is often positioned as the outskirts of the Western (European) world bordering the Asian world to which Russia belongs. 

 

Russia is hostile to Ukraine in practically all the Ukrainian myths which are forming a negative attitude to Russian statehood and Russians as a people among Ukrainian society. It’s not difficult to imagine the methods by which Banderites will “return” the Belgorod region to Ukraine. 

 

There is already a regional Nazi leader hopping on the bandwagon of Right Sector: the former resident and native of Belgorod, Roman Strigunkov. For two years he has already tried to create his own territorial battalion in the form of the Russian Legion. Fortunately, the number of idiots wanting to join this formation as cannon fodder can be counted on a single hand. 

 

Meanwhile, since April, around 300 paratroopers of the 173rd brigade of the US are engaged in training Ukrainian soldiers. 

 

The American superheroes have already began carrying out testing of Ukrainian soldiers’ combat training, and so far it’s known that they’ve been very disappointed. Such training has simply been absent. Trainers from the armed forces of the USA are surprised and upset at the same time. They report that Ukrainian fighters don’t know the simplest of things, for example, that weapons should on safety when carried, as well as other most primitive things.

 

Some of the students, as noted by American trainer Veranda, forgot their helmets for the first days of classes. And when he asked his Ukrainian students what actions should be taken upon the detection of unexploded grenades, responses plunged the trainer into shock. “They told me: ‘We either just put them in our pocket or throw them away.’”

 

And these people are entrusted with weapons? But do you know what’s the saddest? They are not to blame. The leadership is to blame, which carried out five waves of mobilization and threw untrained soldiers into the thick of it. Why was there the Ilovaysk cauldron? Or remember the Debaltsevo cauldron, in which 8 thousand Ukrainian soldiers were “boiled?”

 

Fighting among punitive forces is a huge moral and psychological burden. It’s no accident that up to 80% of ATO participants from the UAF need psychological rehabilitation. Almost every day Ukrainian soldiers leave their positions and defect to the  side of the DPR, or they just go to fraternize, as was the case not long ago on the borders of Crimea and Kursk province. 

 

Now a rotation of UAF divisions is taking place, and this is all an angry, mentally unstable, demoralized lot, spread across Ukraine, often with weapons. Few are waiting for them at home, and many of them are feared and even hated. Grenades are starting to explode and gunfire is starting to be heard in cities. 

 

As an example, a fighter of the UAF couldn’t think of anything better than to transfer a couple of grenade launchers to a “visual exhibit” at a school museum in Sumy region. They exploded, and as a result, there were killed and wounded...

 

Ten guys, apparently “ATO participants” “fighting for Ukraine” in one of the residential areas of Lvov-Sykhov beat a bartender and waitress in a cafe. The group of “defenders”, in response to a comment of the bartender to behave quietly, severely beat him and the waitress and other customers of the cafe who rose to defend him. 

 

In Kirovograd, a cafe was set of fire, the owner of which was gathering money to help Ukrainian punitive forces operating in Novorossiya. The camera recoding shows two young guys in hoods pouring flammable liquid on the summer room of the cafe, setting it on fire, and running away. The owner of the cafe, Viktor Dushak, does not exclude that the arson was connected with his support for the punitive forces of the so-called “ATO”...

 

Drunk men detonated a grenade in a bar in Odessa. As was reported by the ministry of internal affairs in the Odessa province, two unidentified men in camouflage uniforms with the Right Sector logo went to a bar, drank 150 grams of vodka, and then pulled out a grenade and threw it under one of the tables where it exploded. As a result of the incident, two customers suffered. The grenade even wounded the one who threw it. 

 

Such reports are already coming everyday in waves. There are tens of thousands of mentally unstable people accustomed to killing. And it doesn’t matter who. They are prepared to kill without hesitation for the sake of slogans “Ukraine above all,” “knife the Moskal”, “one nation, one leader, one language,” and “glory to the nation, death to enemies.” And an enemy can be anyone. Even a comrade in arms.

 

Numerous examples of skirmishes between Right Sector, national guardsmen, and units of the armed forces in the area of the ATO have already been repeatedly cited. It is no secret that there are old fighters in the national guard and officers who hate Nazis in any form more than the officers of the UAF. In fact, in connection with economic problems, the level of salaries of officers of the UAF have decreased 2 times, and indexing is not yet in sight. 

 

The Kiev regime is constantly forced to oscillate between the need to keep the most ardent of Nazis in check while at the same time relying on them and their ideas in the fight against “separatist-terrorists.” It is this which determines the defeat of Kiev’s troops at the front - they have no other supporters.

 

The most dangerous thing is that the masses of demobilized, mentally inadequate participations of the ATO, having no means of subsistence, can move to Russia to earn money. And we should think now about what to expect.

 

There is the memory of the case when at the beginning of the year, an unstable Ukrainian citizen was successfully arrested for trying to set fire to a clothing store in Belgorod with spontaneously igniting fireworks. Such unstable people are poisoned with nationalism, and we should expect them in the future. 

 

Now it is time for our border guards, FSB, and police to increase their vigilance and take strict control of all of our neighbors who are trying to infiltrate our territory with questionable intentions, especially those who already have passed through the ATO. they will probably start to redirect “surplus” weapons, ammunition, and explosives. A few days ago, not far from the Ukrainian border, law enforcement officers detained a car going to the Russian Federation with military navigation equipment. Ordinary citizens should pay more attention, especially in congested public places such as shops, markets, public transport, and entertainment venues. 

 

These are the sad realities of the civil war in Ukraine. Today, we can be comforted by the fact that we are witnessing the agony of the Banderist “Project Ukraine” imposed from the outside and which has for almost a quarter of a century poisoned the lives of tens of millions of people. And the new state of Novorossiya, and maybe even a few states, should finally stamp out the self-discrediting Banderist project. 

 

 

Maksim Stepantsov, Novorossiya / October 10, 2015. 

 

Translated for Fort Russ by J. Arnoldski.

http://fortruss.blogspot.ca/2015/10/the-real-uaf-from-decrepit-military-to.html

 

http://fortruss.blogspot.ca/

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08/10/2015

Un diplomate US livre les secrets des livraisons d’armes à Kiev.

Piégé, un diplomate US livre les secrets des livraisons d'armes à Kiev.

Victime d'un canular téléphonique, l’actuel consul général des Etats-Unis à Ekaterinbourg a dévoilé des détails sensibles de l'accord entre Washington et Kiev.

Le spécialiste russe en canular téléphonique Alexeï Stoliarov, surnommé Lexus, qui avait déjà réussi à tromper plusieurs hommes politiques, célébrités et oligarques, a publié des informations exclusives obtenues lors d'une conversation avec le consul général des Etats-Unis à Ekaterinbourg (Oural) Marcus Micheli.

Le blagueur a appelé M. Micheli en se présentant comme le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov. Ne se doutant de rien, le diplomate américain a avoué son implication politique directe dans le conflit tout en confirmant qu'il participait "à la résolution du problème ukrainien". En outre, Michael Micheli a dévoilé les détails d'un accord sur les livraisons d'armes à l'Ukraine d'un montant total de 46 millions de dollars, conclu entre Washington et Kiev. 

"Autant que je m'en souvienne, il s'agissait de la livraison d'un grand nombre de systèmes de défense et d'armements pour l'armée, les garde-côtes et à l'avenir — la garde nationale, n'est-ce pas ?", a précisé M.Micheli au faux ministre.

"Quand le président Porochenko était ici il y a une semaine, un accord sur la livraison d'équipement supplémentaire d'un montant total de 46 millions de dollars a été conclu. Je vous présenterai volontiers la liste (des armements, ndlr) via l'ambassadeur Pyatt à Kiev. Certains modèles n'ont pas encore été livrés à l'Ukraine. Cela concerne des types d'armes qui avaient été annoncés par (Barack) Obama lors de la visite de (Piotr) Porochenko"

Le spécialiste en canular téléphonique Lexus a expliqué que la conversation téléphonique avec le consul général US s'était tenue il y a un an.

"Je ne l'ai pas publiée parce que le consul Micheli n'était pas une personnalité publique. Il s'occupait des questions relatives à l'Ukraine. Maintenant il a été envoyé à Ekaterinbourg, où il va apparemment collecter de l'information dans la région pour la transférer aux Etats-Unis", a précisé Lexus.

Quand il s'est rendu compte du canular, Michael Micheli, a eu un moment de panique, a-t-il poursuivi.

Il est à noter qu'en dépit des négociations sur les livraisons d'armes entre Kiev et Washington, qui ont duré pendant plus d'un an en coulisses, le Sénat n'a adopté la loi autorisant les livraisons d'armes qu'hier. Près de 70 sénateurs ont voté pour l'adoption de la loi, tandis que 27 se sont prononcés contre. Le document stipule que près de 612 milliards de dollars seront affectés aux objectifs militaires des Etats-Unis, dont 300 millions de dollars seront attribués à Kiev.

Sputnik

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31/08/2015

Kiev (Ukraine) : émeutes près du parlement.

Ukraine: 

 

Explosion devant le parlement à Kiev...

 

31.08.2015

 

 

Environ 50 membres de la Garde nationale blessés dans les heurts qui se sont déroulés lundi devant le Parlement ukrainien. Selon certains rapports, le nombre total des blessés s'élève à 90 personnes.

14.40 —Au moins 90 membres des forces de l'ordre ont été blessés lundi dans les heurts devant le Parlement ukrainien à Kiev, a indiqué le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov qui a accusé les membres du parti d'extrême droite Sboboda d'avoir provoqué la police.

 

"Près de 90 personnes ont été blessées devant le Parlement", a écrit M. Avakov sur sa page Facebook, accusant les nationalistes du parti Svoboda d'avoir lancé "plusieurs engins explosifs" sur les forces de l'ordre.

 

 

Selon le conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur Anton Guerachtchenko, une grenade a été jetée sur les militaires déployés autour du parlement. "Plusieurs membres de la Garde nationale ont été grièvement blessés. Leurs vies sont en danger", a indiqué M.Guerachtchenko sur sa page Facebook.

 

Le maire de Kiev Vitali Klitschko a pour sa part constaté "des morts" dans les accrochages devant le parlement ukrainien.

 

Auparavant, un groupe de protestataires a tenté de faire irruption dans le parlement ukrainien après l'adoption en première lecture d'un projet de réforme constitutionnelle qui octroie davantage d'autonomie aux territoires de l'Est.

 

Le Parlement ukrainien a adopté lundi en première lecture un projet de réforme constitutionnelle qui octroie davantage d'autonomie aux territoires de l'Est. 265 députés, contre un minimum requis de 226, ont voté en faveur de cette décision lors d'une séance houleuse accompagnée de protestations de la droite devant le Parlement.

 

Après l'adoption du document, les manifestants ont tenté de pénétrer dans le bâtiment parlementaire avant d'être repoussés par les forces de l'ordre. Les policiers ont eu recours aux gaz lacrymogènes.

La décentralisation du pouvoir en Ukraine s'inscrit dans le cadre des accords de Minsk visant à mettre fin au conflit dans le Donbass ukrainien, signés en février 2015. (...) 

 

 

Sputnik, le 31 août 2015.

http://fr.sputniknews.com/international/20150831/1017879611.html

 

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Photo : REUTERS/ Valentyn Ogirenko

 

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Sur le même sujet, lire aussi :

 

 

EN DIRECT :

 

Emeutes près du parlement à Kiev,

au moins un policier mort et une centaine de blessés.

 

 

http://francais.rt.com/international/6252-ukraine-kiev-emeutes-decentralisation

 

 

RT en français, 31 août 2015

 

 

26/08/2015

En Europe, c’est l’été.

En Europe, c’est l’été.

Par Israël Shamir – Le 17 août 2015 – Source plumenclume.org

L’été règne sur toute l’Europe, de la Grèce jusqu’à la Suède. Les vacances ont vidé les bureaux, et rempli les plages. Des fleurs partout, des fleuves de parfums. Des festivals sans fin, des performances et autres installations artistiques agrémentent les anciennes cités désuètes. Mais ça ne se passe pas comme d’habitude. Le vieux continent est malade. La vie est belle, mais pas pour vous. Les bonnes choses vous passent sous le nez, et le chômage est au plus haut.

L’austérité pour tous sauf les banquiers et les politiques corrompus, c’est le mot d’ordre. La protection sociale rétrécit, mais les budgets militaires grossissent, et l’Otan n’en finit pas de s’étendre. En dehors de l’Allemagne, les pays européens membres sont désindustrialisés, leurs travailleurs perdent leur savoir-faire et finissent dans les services. Un caddie de golf risque moins de créer des problèmes qu’un ouvrier de l’industrie, certes. La démocratie n’est jamais tombée aussi bas.

Après la débâcle Syriza, en Grèce, on ne fait plus guère confiance à la rhétorique gauchiste. De toute l’histoire moderne européenne, on avait jamais vu une reddition aussi honteuse, une telle trahison. Alexis Tsipras est une traduction grecque de Vijkum Quisling, ou Maréchal Pétain. Il a reçu le plein soutien de son peuple, et il s’est dégonflé ! La première décision de Syriza après son fiasco a été d’entamer une coopération militaire avec Israël. Aube Dorée, le mouvement d’extrême-droite, n’est plus seul à clamer contre cet abaissement devant les banquiers, mais c’est un parti dans l’opposition, et il ne risque rien à pousser des coups de gueule.

Les partis de gauche et de droite sont maintenant bien semblables. L’Europe n’a plus ni vraie droite ni vraie gauche. La pseudo gauche soutient les guerres impérialistes et émascule l’homme. La pseudo droite soutient les guerres impérialistes et supprime les impôts pour les riches. C’était plus drôle avec les partis traditionnels, avec la droite qui haïssait les financiers et maintenait la tradition, l’Église et la famille, tandis que la gauche attaquait la bourgeoisie, se souciait des travailleurs, et se battait pour la justice sociale. Dans les termes de Douglas Adams, «les hommes étaient de vrais hommes et les femmes de vraies femmes, chacun à sa place et les vaches étaient bien gardées». Maintenant tous poussent les femmes dans les conseils d’administration des multinationales, se disputent les donations juives et rivalisent de risettes pour se faire bien voir des gays.

Sur des questions importantes, c’est du pareil au même, comme disait, perspicace, ma logeuse chinoise. La gauche veut plus d’immigration, pour des raisons humanitaires et par antiracisme, tandis que la droite est d’accord, pour avoir une main d’œuvre moins chère et pour forcer les natifs à plus de docilité. Le résultat est le même.

Les gens qui se voient menacés par l’immigration votent souvent pour la droite,  parce qu’ils pensent qu’une petite dose de racisme débouchera sur de réelles actions. Mais c’est en vain. Prenez Nicolas Sarkozy, ex-président français. Il flatte son électorat avec une ligne raciste, mais c’est lui qui a bombardé la Libye et envoyé plus d’immigrants en France qu’aucun gauchiste ne l’a jamais fait. A moins, bien sûr, que le président actuel François Hollande ne parvienne à le surpasser, puisque son soutien aux rebelles syriens a déjà envoyé un million de réfugiés en Europe.

Au Royaume-Uni, Tony Blair a détruit le parti travailliste. Il a fait du vieux parti des ouvriers et des mineurs des éclaireurs des tories. Il a soutenu absolument toutes les campagnes militaires US et y a gagné le titre honorable de caniche britannique. Favori d’Israël et du lobby israélien, c’est un autre de ses titres de gloire. Il n’est plus au pouvoir, mais ceux qui le soutenaient dans son parti sont toujours là. Et ils continuent à perdre…

Les travaillistes voudraient que ce soit Jeremy Corbyn qui soit leur chef. Blair le déteste, ce qui est sûrement une excellente recommandation. On s’attend à ce qu’il soit un nouveau Michael Foot, qui était un grand homme à l’ère pré-thatcherienne. Il veut le  désarmement nucléaire, il a parlé en termes positifs du Hamas et du Hezbollah, il a voté contre la Marche vers l’Est des guerres américaines.  Littlewood l’a appelé «l’antidote à l’emprise sioniste». Il pourrait changer la donne, s’il parvenait au pouvoir. Mais les autres vont le maintenir à l’écart, parce que les gens qui sont derrière les partis préfèrent des politiciens faibles et perméables.

Le parti d’extrême-droite BNP se veut l’héritier des vrais travaillistes. Ils disent que les ouvriers anglais votent pour le BNP. Ce qui ne manque pas d’un certain fondement. Car la vraie gauche, qu’il s’agisse de la variété chinoise, soviétique ou cubaine, était strictement anti-immigration. Mais l’immigration n’est qu’une question parmi d’autres, alors que le BNP a rétréci son horizon pour ne développer qu’une politique anti-musulmane. Ils n’essayent même pas d’affronter le vrai problème, qui est la richesse démesurée de quelques-uns, édifiée sur l’appauvrissement de vastes majorités.

Le Front national en France a des côtés plus reluisants, et plus de soutiens. En fait, le FN est probablement le seul parti bien vivant en France, les autres sont morts. Il veut sortir la France de l’Otan et de l’Union européenne, pour retrouver l’amitié avec la Russie et la souveraineté nationale. Leur arrivée à l’Élysée changerait bien des choses en Europe, mais cela arrivera-t-il un jour?

Le grand problème de l’Europe, c’est l’occupation américaine. Elle est là, la source de des problèmes. En 1945, le continent a été partagé entre US et URSS. En 1991, les Russes se sont retirés, mais aucune liberté ne s’en est suivie : ce sont les US qui ont pris la place, occupant toute l’Europe, depuis Narva en Estonie jusqu’à Oeiras au Portugal, depuis la Baie de Souda en Crète jusqu’à Orland en Norvège. Sur ces fondements militaires, ils ont renforcé la pression politique. Et leur joug pèse sur les pierres grises de la vieille Europe. Les mesures qu’ils forcent les dirigeants européens à prendre nuisent  au continent. Les dirigeants prennent les mauvaises décisions, et c’est le peuple qui trinque.

L’Europe avait un excellent client pour sa production. La Russie lui achetait machines-outils, fromages, vins et voitures, et fournissait du gaz et du pétrole à bon marché. Les US ont mis fin à ces échanges profitables. Et maintenant les Européens bradent leurs pommes et leurs fromages, dépensent plus en achats militaires, et importent du gaz américain cher.

L’Europe avait un ami quelque peu excentrique, Kadhafi, le colonel à la retraite. Il vendait du pétrole bon marché, importait des marchandises européennes pour sa petite population prospère, et donnait du travail à des millions d’Africains. Sous la houlette US, l’Otan a bombardé la Libye, sodomisé le colonel avec un flingue, l’a lynché, et anéanti son pays. Les Africains déferlent, depuis, en Europe, sur tout ce qui peut flotter sur la mer.

L’Europe pouvait compter sur l’amitié de l’ex-ophtalmologiste de Londres, qui était à Damas. Il y ramenait des marchandises européennes, gardait son pays à flot, fréquentait Paris. Sous la direction US, cet homme aimable s’est vu traiter de génocideur, et ils ont armé ses ennemis, les takfiristes fanatiques. Son pays a été dévasté et des millions de réfugiés syriens ont fui en Europe.

Ils y ont retrouvé les Irakiens, dont le pays a été ruiné par l’invasion US de 2003. Le pays le plus avancé du Proche-Orient, avec un système d’éducation et de santé gratuites, avec les meilleurs ingénieurs et une armée solide, est devenu un nid de bagarres sectaires, tandis que des millions d’Irakiens rejoignaient l’Europe. Les Afghans, Palestiniens, Arabes, Africains se retrouvent en Europe, s’ils parviennent à échapper au poing d’acier qui écrase leurs pays.

Mon ami Roger van Zwanenberg, éditeur de la maison Pluto, estime que l’effroyable dévastation du Proche-Orient du fait des guerres commandées par les États-Unis s’explique par l’influence sioniste et correspond au souhait israélien de voir la région fragmentée et soumise dans le cadre du paradigme d’un Grand Israël du Nil à l’Euphrate.

C’est tout à fait plausible, si on garde à l’esprit la scène récente de Netanyahou devenu objet de vénération au Congrès US. Les promoteurs des guerres étaient principalement les néocons archi-sionistes, Wolfowitz, Perle et consorts. Ils ont poussé à l’invasion de l’Irak et voulaient en faire autant en Iran. Mais pourquoi ces mégalomaniaques borneraient-ils leurs rêves de suprématie au Proche-Orient? Pourquoi ne pas viser la domination mondiale? S’ils veulent mettre en pièces les vieilles sociétés orientales, ils peuvent le faire aussi en Europe, et y mettre le paquet. L’Europe est bel et bien une victime du conflit. Sans ces guerres, les vagues d’immigrants ne recouvriraient pas l’Europe comme le Proche-Orient. Par conséquent, quels que soient les commanditaires de ces guerres, ils ont probablement essayé de démolir l’Europe comme le Proche-Orient, et l’Europe était la plus importante des victimes visées, parce qu’il fallait lui briser la nuque, la faire rentrer dans le droit chemin de la domination mondiale. Et le Proche-Orient n’est pas la seule source de réfugiés et d’immigrants.

Jadis, l’Union européenne était une union des États issus de l’empire de Charlemagne, et peut-être une idée qui se tenait. Mais les US ont pris le contrôle de Bruxelles et ont forcé l’intégration des États de l’Est européen, sous la coupe de dévots de l’Amérique furieusement anticommunistes. A l’intérieur de l’UE, les pays développés de l’ancienne union ont dévoré les pays périphériques moins développés. Les États baltes ont perdu environ un tiers de leur population ; la Lettonie est passée de 2,7 millions d’habitants à la fin de l’époque soviétique à 1,9 millions aujourd’hui, la Lituanie est passée de 3,7 millions à 2,9 millions. La Roumanie, alors que la poigne d’acier de Nicolas Ceausescu l’avait libérée de ses dettes, se retrouve maintenant à nouveau endettée jusqu’au cou. Et les citoyens appauvris de tous ces pays se précipitent en masse dans les villes de l’Ouest.

Prenez le cas de la Suède. C’est l’été le plus froid depuis plusieurs années, en Suède. Le mois de juillet a été aussi frais qu’un mois d’avril, mais cela n’a nullement arrêté l’afflux des réfugiés. Devant chaque supermarché, chaque station de train ou de métro en Suède, depuis Kiruna jusqu’à Lund, vous tombez sur un mendiant rom avec une soucoupe en plastique à la main. Ils sont venus de Roumanie et de Hongrie, les États qui font partie de l’UE, qui ont certes un niveau de vie assez bas, mais qui appartiennent à l’espace Schengen, ce qui les dispense de visa. Ils ne sont pas venus de leur plein gré, mais ont été expédiés par leurs  barons qui se sont construit de grands châteaux dans le plus pur style tzigane tape-à-l’œil, sur la redevance que les mendiants leur versent. Après trois mois à battre le pavé suédois, ils rentrent chez eux, remplacés par d’autres arrivages de mendiants.

La police suédoise n’interfère pas avec ces mendiants. Ils disent qu’il n’y a pas de loi pour chasser les gitans. Ils ont peur de se voir condamnés pour racisme s’ils le faisaient. Les romanichels sont hauts en couleur, hommes et femmes, âgés ou plus jeunes, et ne sont jamais plus que deux à chaque emplacement. La logistique ne peut pas être facile, avec tant de gens à répartir si uniformément, mais les barons roms savent s’y prendre : je n’ai jamais observé de bagarre, ou même d’altercation, entre les mendiants. Ils ont même été entraînés à sourire ; quelque chose que vous ne verrez jamais en Europe de l’Est, où les mendiants sont aussi sinistres que les immeubles des années 1950.

Les réfugiés de Somalie et du Soudan, victimes des interventions US précédentes, ne mendient pas. Ils se regroupent dans des villes suédoises plus petites ; l’État suédois paye pour leur hébergement et leur donne quelques subventions pour vivre. Ils ne sont pas autorisés à travailler, et de toute façon personne n’a besoin d’eux comme ouvriers. Ils restent là, simplement, en attendant que leurs demandes d’asile aboutissent, généralement sur un refus. Après quoi ils disparaissent des radars.

Mais ne versez pas trop de larmes sur les Suédois. Les tauliers se font beaucoup d’argent dans ce système, de même que les fonctionnaires. L’État suédois paye 500 couronnes (50 euros) par nuit et par chambre. C’est une excellente affaire dans les petites villes reculées. Habituellement, l’État préfère des hôtels avec beaucoup de chambres à offrir, et ils renvoient l’ascenseur au fonctionnaire chargé de l’hébergement. Curieusement, un individu considéré comme le plus ouvertement raciste de toute la Suède, qui se bat contre l’immigration, a fait des profits rondelets avec l’hébergement des Somaliens ; il s’appelle Bert Karlsson.

Outre les réfugiés et immigrants fournis par les guerres US et l’élargissement de l’UE dicté par les US, la Suède et les autres pays de l’Ouest se trouvent minés par la campagne, en provenance aussi des US pour réorganiser la vie en termes de genres. Il y a peu d’enfants ; des écoles ont été fermées, les gays ont absolument tous les droits ; les femmes sont prioritaires pour les emplois. Les garçons ont moins d’opportunités : depuis les chaînes publiques de télé jusqu’aux coiffeurs, les emplois sont pris par les femmes. Les prêtres de l’Église suédoise sont principalement des femmes ; l’État choisit et rémunère les évêques connus pour leur soutien au sacerdoce féminin.

«La Suède est l’Arabie saoudite du féminisme», a conclu Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, bouclé pour la troisième année consécutive à l’ambassade d’Équateur à Londres. C’est un expert en la matière : deux petites Suédoises avaient porté plainte pour viol, simplement parce que dans le cadre d’une relation pleinement consentie, elles avaient eu un rapport sexuel non protégé. La procureuse Marianne Ny a dit qu’en de tels cas, l’homme doit faire de la prison, même s’il s’avère qu’il était innocent. La Suède a le taux de plaintes pour viol le plus élevé au monde, et le taux le plus élevé de plaintes fallacieuses pour viol rejetées. Ce qui ne fait pas la promotion de l’amour entre personnes de sexe opposé.

L’éducation fait tout ce qu’elle peut pour émasculer les hommes, et les splendides Suédoises préfèrent souvent des mâles étrangers plus masculins (je le sais, étant précisément un mâle étranger basané et, qui plus est moustachu, j’avais épousé une ravissante Suédoise il y a bien longtemps). Les Suédois se marient de moins en moins, et ont de moins en moins d’enfants, malgré les aides gouvernementales très généreuses.

Bien des observateurs conservateurs accusent les féministes. Même si les hommes ont certainement perdu la guerre, la victoire des femmes ne résiste pas à l’examen. Jadis les femmes avaient le choix : rejoindre le monde des gens très occupés ou rester à la maison avec les enfants. Jadis, les femmes pouvaient élever une famille sans se sentir coupables. Jadis les femmes pouvaient aimer être courtisées. Tout ça c’est fini, la dévirilisation des hommes a rapidement entraîné la déféminisation des femmes.

Il y a un sous-entendu commun aux tenants du pouvoir : c’est que les hommes féminisés sont plus faciles à contrôler, et c’est pour  cela qu’ils encouragent l’homosexualité. Déviriliser l’homme est un pivot dans la reprogrammation de l’humanité pour qu’elle devienne horde obéissante, parce que les hommes entiers sont imprévisibles. Ils sont prompts à la rébellion, prêts au sacrifice et à l’action. Ce n’est pas une coïncidence si les ennemis de l’empire sont tous des mâles très virils, qu’il s’agisse de Kadhafi, de Castro, de Chavez, de Loukachenko, de Poutine, ou de Julian Assange. Tout devient clair : les hommes sont ciblés pour l’élimination, et les fourmis au travail n’ont pas besoin de sexe.

Les Suédois ont le culte des blacks, qui vient  aussi des USA, à en croire Rachel Dolezal, la militante blanche pour les droits des noirs qui se faisait passer pour  noire. Les noirs sont censés être meilleurs et plus beaux que les blancs. Dans le film Terminator, c’est un savant noir qui invente le truc merveilleux ; il se bat aux côtés de la guerrière blanche contre les méchants hommes blancs. Morpheus, un noir, dans Matrix, est un opérateur de Zion, et il sauve la race humaine. Il y avait un président noir dans Le Cinquième Élément, avant Obama. Bien des Suédois en manque d’enfants ont importé des enfants noirs et asiatiques, autre ligne culturelle instaurée par Angelina Jolie. Ce racisme à l’envers n’est pas différent de la variété ordinaire. Les noirs sont des gens très bien, mais nullement meilleurs que les Suédois roses.

Les Suédois ordinaires sont malheureux. Dans une petite ville avec un haut pourcentage de réfugiés et d’immigrants, ils sont 40% à voter pour le parti d’extrême droite, les Démocrates suédois. Ils sont 12% à l’échelle du pays malgré une campagne féroce contre eux dans les médias.

La gauche a obtenu une majorité relative des sièges au Parlement, après des années de droite au pouvoir. Après l’élection, les gauche et droite officielles ont uni leurs forces sur un programme commun dans le seul but de maintenir les Démocrates suédois en marge, ostensiblement. Les électeurs de gauche se sont sentis bernés. Pourquoi s’en faire et pourquoi voter, si le résultat, c’est un arrangement entre les partis?

Ne versez pas une larme sur le sort des Démocrates suédois non plus. Il y a un timide parti pro-sioniste dont l’action la mieux connue en matière politique a été d’installer une parade gay dans un quartier musulman. Ils s’extasient devant l’État juif, comme leurs frères dans les autres pays d’Europe. Ils acceptent l’emprise de l’idéologie du genre, qui est le programme du nouvel ordre mondial. Ils sont contre les immigrants et les réfugiés, mais jamais contre ceux qui envoient les vagues déferler sur la Suède. Au contraire, ils soutiennent le régime de Kiev, bande de bâtards à la botte des néocons, et détestent la Russie comme se doit de le faire tout défenseur du Nouvel Ordre Mondial.

Voilà pourquoi il est bien difficile de voir d’où pourra venir la libération du continent, et si même il en est encore question.

Israël Shamir 

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Israël Shamir peut être joint à cette adresse : adam@israelshamir.net

Article original publié dans Unz Review.

Traduit par Maria Poumier (merci à Freddy).

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Un article découvert sur : Le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.net/en-europe-cest-lete/

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Complément : Quelques pages d'actu à feuilleter

18/08/2015

Violations permanentes de la trêve par les Ukrainiens.

Novorossia : nuit du 17 août, violations permanentes de la trêve par les Ukrainiens.

Hier dans la nuit du 16 au 17 août 2015, les Ukrainiens ont violé à nouveau la trêve comme ils le font chaque jour. Correspondant à Donetsk où je réside au milieu de la population, nous avons été frappés de nombreux obus et rockets, tirés par de l’artillerie lourde et des canons automoteurs. Les bombardements à Gorlovka ont été plus violents, trois personnes sont mortes, quatre autres ont été blessées, comme l’indique le maire de la ville martyre, maintes fois bombardée et partiellement en ruine, Monsieur Khamenkov. Les victimes étaient trois hommes, nés en 1931, 1942 et 1968, les blessés étaient atteints à des degrés divers et ont été évacués vers l’hôpital. Les destructions ont été importantes, une douzaine de maisons ont été détruites ainsi qu’un Centre social qui accueillait des enfants. Pour la seule période de janvier à juillet 2015, la ville de Gorlovka a perdu 164 civils tués par l’Armée ukrainienne ainsi que 501 blessés. (Source) Parmi les morts se trouvaient 16 enfants, drames horribles qui devraient faire réfléchir l’Occident sur ses engagements lors des accords de Minsk II. La France et l’Allemagne avec toute l’Europe s’étaient portées garantes de la trêve pour l’Ukraine.

Au contraire, d’importants fonds ont été livrés par l’Union européenne à l’Ukraine. Cette dernière a un crédit illimité auprès des Occidentaux et ne s’en prive pas pour acheter des munitions. Les volontaires que j’ai interrogé qui combattent dans les forces républicaines de l’Armée populaire de Donetsk ont affirmé : « L’armée ukrainienne en nombre de tubes est l’une des mieux dotées d’Europe, elle possède des munitions illimitées et ils ne se privent pas de pilonner sans cesse et chaque jour nos positions. Par ailleurs, il est clair que les stocks de l’Ukraine en obus ont été depuis longtemps épuisés. Il est fort probable pour ne pas dire sûr, que les anciens membres du Pacte de Varsovie qui possédaient de nombreux stocks de munitions pour les armes qu’utilisent aussi les Ukrainiens, ont été transférés en douce, soit contre argent sonnant et trébuchant, soit comme « cadeau » à l’Armée de Porochenko. Je pense particulièrement à la Pologne, les pays Baltes, la Roumanie et peut-être d’autres ».

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Les axes d’offensive prévus par les Forces Armées Ukrainienne sur le Donbass courant août 2015

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L’exaspération des populations contre les observateurs de l’OSCE qui ne signalent pas la grande majorité des tirs ukrainiens ou dans la plupart des cas restent très flous sur ceux des Ukrainiens est visible. Les gens sont en colère, les morts qui s’accumulent et l’inertie de l’Union européenne qui dans ses médias nationaux parle même « d’offensive séparatiste » pousse au désespoir les populations. J’ai constaté moi-même que les tirs de réplique étaient réels mais rares, peut-être de l’ordre de un ou deux pour 10 obus ukrainiens. La pression ukrainienne vive que je remarque chaque jour est forte, les Ukrainiens continuent dans le silence assourdissant de l’Occident de tuer, tuer, tuer...

(...) 

Laurent Brayard

Article source, sur Novorossia Today

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