14/02/2015
Kiev ne respectera pas l’accord de Minsk / Les enfants des souterrains.
Ukraine/Donbass :
Kiev ne respectera pas l’accord de Minsk
A peine le nouvel accord de Minsk a-t-il été signé que la chancelière allemande, Angela Merkel, a menacé la Russie de sanctions supplémentaires. L’Etat d’esprit occidental n’est donc pas à l’apaisement et on se doute bien que tout ce que la junte pourra entreprendre pour faire capoter cet accord sera soutenu par Berlin et son caniche français. D’ailleurs, Kiev poursuit son carnage contre les civils du Donbass, comme si de rien n’était : ce matin et en fin d’après-midi, des tirs de missiles tactiques ukrainiens à partir de la zone de l’aérodrome Kramatorsk étaient signalés par des témoins locaux ; et on déplore encore des morts et des blessés, dont des enfants, sur Gorlovka, Lugansk et Donetsk dus à des frappes de l’artillerie kiévienne. La junte pro-Europe et haine de Kiev ne respectera pas l’accord de Minsk, c’est une certitude.
85% des Russes affirment faire confiance à leur président. Cet accord de Minsk est un beau coup pour Vladimir Poutine qui voit sa cote de popularité monter à un niveau record. Et voici ce dont il est question :
. En rose, le territoire contrôlé par la RPD (Donetsk) et la RPL (Lugansk).
. Ligne rouge : ligne de cesser le feu ce vendredi 13 février (on note au-dessus le chaudron de Debaltsevo, où sont piégés 8 à 10.000 hommes des forces de Kiev, à qui Poutine conseillait hier de se rendre suite aux accords).
. Ligne bleue : ligne cesser le feu du 1er septembre 2014 ; violée par Kiev dès le 4…
. En grisé rayures de part et d’autre de la ligne de front, la zone d’où devrait être retirée l’artillerie lourde.
Voici les principaux points de l’accord :
- Cessez-le feu le 15 à minuit,
- Retrait des armes lourdes ukrainiennes,
- Ligne de démarcation établie le 19 septembre 2014 à Minsk,
- Réforme constitutionnelle à Kiev,
- Reconnaissance des droits de la population du Donbass,
- Règlement politique frontalier en relation avec les milices,
- Statut particulier pour la République de Lugansk et celle de Donetsk.
Poutine évoque aussi les 8.000 ou 10.000 soldats et paramilitaires ukrainiens encerclés dans le chaudron de Debaltsevo [un chiffre nettement supérieur aux quelque 6.000 combattants selon nos estimations]. Il ne faut pas qu’ils cherchent à sortir, ni que leur camp essaie de les en extirper… Donc ils devront se rendre en abandonnant armes et matériels ou… mourir.
On peut au final avoir des doutes sur la volonté de Kiev d’appliquer ce compromis, d’autant plus que l’autorité de Porochenko est maintenant toute théorique. Comme l’explique à juste titre Yves Bataille (Iv Bataj) sur sa page Facebook, c’est une nouvelle situation comparable à celle de la Transnistrie qui est créé sur le flanc sud-ouest de la Fédération de Russie, avec tout ce que cela signifie.
Les troupes ukrainiennes coincées dans le chaudron doivent de facto déposer les armes. Reste à savoir si Kiev se pliera à cette exigence et de quelle manière. Comme l’explique Le Saker francophone, (voir également note suivante, juste en-dessous, ou bien ici) « les États-Unis se sont invités dans la négociation par l’intermédiaire du Fonds monétaire international, qu’ils contrôlent. Deux heures avant la fin de la rencontre, le FMI a annoncé un nouveau plan de 17 milliards de dollars pour l’Ukraine, sur quatre ans. C’était le joker états-unien signifiant à Porochenko qu’il aurait assez d’argent pour continuer à se battre et qu’il n’était pas obligé de renoncer à ses positions. L’annonce a dû profondément irriter Merkel et Hollande qui s’épuisaient à arracher plus de concessions à Porochenko. Pour le moment, le plan de Minsk 2.0 est un vrai soulagement. En particulier pour les gens de Donetsk et de Lugansk qui sont sous le feu constant de l’artillerie ukrainienne. Les pays de l’UE seront heureux que la pression pour de nouvelles sanctions se relâche et les faucons américains devront remiser leur campagne armons l’Ukraine pour l’instant. Mais le cessez-le-feu ne résout pas les principales questions. La partie la plus radicale du gouvernement putschiste ukrainien va vouloir continuer à punir l’Est, et les habitants de l’Est, qui ne seront pas mieux représentés, rejetteront toutes les demandes du gouvernement central. On peut donc penser que les combats ne s’arrêteront pas très longtemps. La guerre sans merci devrait reprendre dans un mois, ou deux tout au plus.»
Présentation des orgues de Nouvelle Russie
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Lugansk dans la soirée et toute la nuit a été soumis à des pilonnages à l’artillerie lourde sans relâche. Vers 20h00 (heure locale), trois quartiers résidentiels de la ville ont été touchés, puis au cours de la nuit des batteries Uragan, Smerch, des pièces de 152 et même de 203 ont frappé l’ensemble de l’agglomération… Après minuit, après avoir touché les quartiers est, le pilonnage s’est étendu au reste de Lugansk, jusqu’à environ 4h00 (heure locale).
Sur le secteur de la T1303, alors que ces derniers jours l’activité militaire se limitait à des accrochages et des duels d’artillerie, il semblerait que les forces ukrainiennes aient décidé de mener une offensive localisée au niveau du point fort 29 (nord immédiat du bourg de Donetsky). Les affrontements ont duré toute la journée de même que d’intenses tirs d’artillerie de part et d’autre.
Chaudron de Debaltsevo : coups d’arrêts successifs sur la M03
Un des T-64BV de la 17e brigade qui appuyaient les compagnies de « Donbass » et de « Lviv »…
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Alors que Pervomaïsk a été frappée à plusieurs reprises par l’artillerie ukrainienne dans la journée, on constatait ce matin un silence inhabituel sur Debaltsevo.
Le journaliste ukrainien Andriy Tsaplienko a rapporté ce matin que l’observation d’artillerie des forces de Kiev sur le nord de ce qui reste de la poche de Debaltsevo, avait aperçu à 09h10 (heure locale), au nord-est du chaudron, un important mouvement est-ouest de troupes républicaines motorisées (chars, camions Ural, mortiers tractés Vasilek) venant de la localité de Vergulevka et allant vers Logvinovo. Des renforts pour compléter ce point fortifié sur la M03 qui verrouille l’encerclement.
Il y a eu hier pas moins de quatre tentatives des forces de Kiev pour briser l’encerclement de leurs troupes dans le chaudron de Debaltsevo. Outre une compagnie de « Donbass », une autre du « bataillon » spécial de police « Lviv » (une compagnie renforcée de plus de 200 hommes) a été engagée hier sur cette route et a perdu 12 combattants (dont son chef le lieutenant de police Igor Volsky dit Antonischak, dû à l’exposition d’une mine), appuyées par des T-64BV de la 17e brigade et quelques blindés d’infanterie, en plus de l’artillerie lourde. Toutes ces attaques ont échoué. Ce qui est confirmé par Semenchenko et les FAN, mais démenti par l’état-major opérationnel ukrainien.
Photo prise hier vers Logvinovo : une colonne de « Donbass » vient d’être détruite et les FAN ont commencé à déblayer les cadavres du terrain. Ces paramilitaires ukrainiens ont encore utilisé des véhicules civils pour se déplacer…
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Et les combats se sont déplacés au nord de la poche, entre Longvinovo, Mironovskoe et Luganskoe, au détriment des Ukrainiens. Les FAN ont aussi détruit un poste de commandement et des véhicules vers Svetlodarsk (2 km au sud-ouest de Luganskoe).
Ce matin, au moins deux colonnes d’infanterie portée accompagnées de blindés ont été vues se déplaçant en direction Logvinova par Svetlodarsk, ainsi que sur la M03, mais n’ont pu atteindre leur objectif parce qu’elles ont été stoppées par les chars lourds des forces républicaines (sans doute la compagnie de T-64BV du bataillon « Somali » qui était déjà intervenue hier).
En cours de journée, les forces de Kiev ont recommencé leurs pilonnages massifs contre les villages alentours avec toutes sortes de batteries d’artillerie disponibles, y compris des Grad (122 mm) et des Uragan (220 mm), afin de préparer un nouvel assaut. A la tombée de la nuit, on signalait l’arrivée de renforts ukrainiens en provenance d’Artemovsk, au moins 40 blindés dont des chars lourds.
Un détachement mécanisé de la brigade « Oplot » est arrivé sur zone vers Uglegorsk pour parer à toute réaction des troupes de Kiev encerclées plus au sud.
Dans la journée, un important nuage noir était signalé sur Debaltsevo : il semblerait que les forces de Kiev encerclées aient commencé à brûler des munitions ou du carburant. Les combats se poursuivent aussi dans Chernukhino où des îlots tenus par les forces kiéviennes encerclées résistent encore. Ce soir, il y a des affrontements au cœur même de Debaltsevo. Des frappes de l’artillerie ukrainienne avec des obus au phosphore ont été constatées sur les zones résidentielles d’Uglegorsk.
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NAF "Ghost" brigade troops approach Debaltesvo...
Traduction & eng subs by Kazzura.
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Pilonnages des populations et frappes de contre-batterie vers Donetsk
Ce matin, le pilonnage massif de Yasinovata a laissé la ville sans électricité, ni téléphone. Ces attaques de l’artillerie lourde kiévienne ont tué 7 civils (4 à Gorlovka et 3 à Donetsk), 15 ont été blessés. A Gorlovka, l’exposition d’un projectile dans une maison a tué trois enfants : un bébé de 12 mois et 2 petites filles de 6 et 12 ans. Leur mère, grièvement blessés, a été évacuée vers un hôpital local.
(...)
Contre-attaque indépendantiste à l’est de Mariupol
Sur l’est de Mariupol, « Azov » a beaucoup de mal à tenir le peu de terrain acquis dans l’ancienne zone tampon entre les lignes ukrainiennes et républicaines, d’autant que ses colonnes de logistique sont constamment la cible de l’artillerie de Nouvelle Russie. Un groupe de blindés républicains (4 chars et 4 blindés d’infanterie) aurait été engagé ce matin sur Sakhanka. De plus, plusieurs T-64BV1 (ex lots destinés au Congo) qui accompagnaient certains groupes de combat d’ « Azov » ont été soit détruits soit endommagés dans les affrontements. Et on apprend que, le 11 février, jour de « l’offensive », un des membres de cette unité néonazie est tombé au feu près de Sakhanka. « Azov » a perdu plusieurs véhicules, dont quelques blindés. Mais pour le moment, aucune info ne filtre sur les nombreux paramilitaires et mercenaires blessés lors de ces trois jours d’affrontements, ni sur les prisonniers. « Azov » ne tient plus que quatre gros villages, quasiment vidés de leurs habitants. L’unité bénéficie pourtant d’un appui-feu important de l’artillerie lourde de l’armée de Kiev. On attend toujours les photos et les vidéos des destructions « importantes » infligées à « ces chiens de Moskali », selon l’expression en usage dans ce bataillon de dégénérés…
En évoquant les néonazis, on aurait presque oublié l’inénarrable Dmytro Yaroch (photo ci-contre) : sur son lit d’hôpital, le Führer de Praviy Sektor affirme « se réserver le droit » de continuer les opérations subversives de ses bandes armées (il prétend contrôler par moins de 17 « bataillons » de la garde nationale – prière de ne pas rire !) conformément à ses propres « plans opérationnels » (sic) pour mener à bien la libération des terres ukrainiennes. Terres historiquement russes et qui ne sont ukrainiennes que grâce à la volonté des dirigeants de l’URSS… En fait, Yaroch ne contrôle plus grand-chose depuis la débâcle de l’été dernier où une grande partie de ses troupes a passé l’arme à gauche dans la poche d’Ilovaisk. Il reste bien deux ou trois « bataillons » (en fait des compagnies renforcées) DUK (corps des volontaires ukrainiens) sur le terrain, mais ils ont été placés sous la tutelle d’autres unités. « OUN » lui échappe totalement, « Shakhtarsk » n’existe plus, « Dnepr-1 » a été reconstitué sans son aval, « Aydar » est en petits morceaux et dépendrait plutôt politiquement de Svoboda et de l’UNA-UNSO, « Azov » dépend de l’Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens et « Donbass » répond toujours à Semenchenko-Grishin (du moins ce qu’il en reste… de Grishin et de « Donbass »). Tout ce petit monde étant bien évidemment toujours financé par Ihor Kolomoïsky. Praviy Sektor n’est donc plus qu’une marque de fabrique, une griffe, comparable à la nébuleuse al-Qaïda, mais en nettement moins efficace et, surtout, aujourd’hui Secteur droit ressemble à s’y méprendre à l’état dans lequel Yaroch se trouve en ce moment sur son lit d’hôpital.
Jaques Frère, pour NationsPresse.info, le 13 février 2015.
Pour lire l'intégralité de l'article, voir les autres vidéos, etc..., cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-ne-respectera-pas-laccord-de-minsk#more-239183
Donbass. 13.02. 2015. Tragédie de Gorlovka
Ils parlent du cessez-le-feu à Minsk... Ils signent des accords... L'armée ukrainienne est-elle au courant?.. Les bombardements des quartiers résidentiels se sont intensifiés ses dernières heures...comme si, je cite, "ils voulaient en finir avec nous avant le 15"...Donbass. Les enfants des souterrains. [sous-titres français]
Abri sous-terrain de la mine "Trudovskaya", quartier Petrovsky de Donetsk. Environ 60 personnes y vivent où plutôt survivent depuis des mois. Principalement des résidents du village détruit de Mariinka. Le quartier subit constamment les frappes des "GRADs".15:40 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossiya, novorossia, donbass, minsk 2.0, debaltsevo, chaudron de debaltsevo, donetsk, tragédie de gorlovka, monde en perdition, les enfants des souterrains
10/02/2015
Ukraine : Ruslan Kotsaba accusé de haute trahison, arrêté et écroué.
Dernières paroles de Ruslan Kotsaba avant d'être écroué.
Vidéo depuis la salle d'audience.
Le très populaire journaliste ukrainien de Ivano-Frankovsk [l'Ukraine de l'Ouest] qui travaille [travaillait...] pour la chaîne de télévision 112 et qui le 19 janvier avait publiquement appelé les ukrainiens de refuser la mobilisation [voir sa déclaration ici : https://www.youtube.com/watch?v=zv-Fp...] a été arrêté par les services secrets ukrainiens et accusé de haute trahison..Selon son épouse, Ouliana, il a été arrêté samedi après une perquisition menée par le SBU à son domicile.
Dimanche, 8 février, le tribunal a décidé de le maintenir en détention pour un maximum de 60 jours par "mesure de précaution" jusqu'à la fin de l'enquête. Sa demande de "liberté surveillée" a été rejetée...
Source : Thalie Thalie
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Lire aussi :
Sauvons le refusnik Ruslan qui refuse d'aller tuer dans le Donbass
09:57 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Руслан Коцаба, ruslan kotsaba, ukraine, Україна, mobilisation, appel aux ukrainiens
07/02/2015
Pas de trêve pour l’artillerie lourde ukrainienne...
Évacuation de Debaltsevo en plein combats
Il n’y aura pas de trêve pour l’artillerie lourde ukrainienne qui pilonne sans arrêt les agglomérations du Donbass. Même pendant la ville de John Kerry à Kiev et, serions-nous tenté d’ajouter, surtout pendant la visite du représentant de la diplomatie US. Ce 6 février, Kiev et Donetsk avaient convenu d’un cessez-le-feu dans la zone de Debaltsevo, afin que les civils puissent quitter la ville assiégée, de même qu’Uglegorsk. Mais la partie ukrainienne a fait preuve de beaucoup de mauvaise volonté pour aider à mettre à l’abri des combats et des pilonnages de son artillerie les milliers de civils piégés dans le chaudron.
(Note de Kurgan : c'était à prévoir, ces enfoirés savent très bien qu'ils ne doivent leur survie qu'à la présence de ce gigantesque bouclier humain... et qu'une fois celui-ci évacué, ils n'en auraient plus pour longtemps ! Et ce fait, résume d'ailleurs à lui seul toute cette guerre. Les forces de Nouvelle Russie ne peuvent bombarder des villes et villages dans lesquelles se trouvent des civils et - surtout - leurs compatriotes. Tandis que les bataillons punitifs "ukrainiens" (ou non), se cachent derrière ces mêmes civils, et le font sans remord, vu qu'en aucun cas ils ne les considèrent comme leurs compatriotes... mais juste comme des "Russophones" tout juste bons à être exterminés ! Les premiers mènent une guerre de libération... et les seconds une guerre d'extermination !)
Beaucoup n’ont pas rejoints les bus parce qu’ils ne veulent pas aller en territoire kiévien. Pourtant, une grande partie des habitants de cette poche a pu être évacuée depuis quelques jours, non sans mal. Il en reste encore beaucoup, beaucoup trop.
Une évacuation faite en dépit des combats qui se poursuivent.
Cette nuit, comme hier toute la journée, les principales attaques de l’artillerie ukrainienne se sont produites contre les zones résidentielles de Donetsk, Dokuchaevsk, Stakhanov, Pervomaïsk et Makeevka. À 5h00 (heure locale), les batteries kieviennes ont recommencé à pilonner Starobeshevo. Le commandement ukrainien désigne cette manière de faire la guerre par l’expression de « frappes préventives ». Les forces de Kiev justifient leurs pilonnages incessants des zones résidentielles par la nécessité, selon elles, de neutraliser la logistique des FAN, leurs réserves tactiques et leurs postes de commandement. Ainsi, Debaltsevo, le nord d’Enakievo, Bryanka et un certain nombre d’autres agglomérations ont été largement « traitées » par les batteries lourdes ukrainiennes. Or, ne serait-ce que sur Debaltsevo, aucune concentration de la logistique républicaine n’est présente et pas le moindre poste de commandement des FAN n’existe, pour la bonne et simple raison : Debaltsevo est en première ligne et une partie de la ville est encore sous contrôle ukrainien. Ces justifications pour s’exempter de toute responsabilité morale des crimes que l’on commet est typique des méthodes employées par l’Alliance atlantique, bras armé du nouvel ordre mondial états-unien.
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Les ignobles... en ambulances !
Pour tenter de camoufler leurs mouvements, nombre d’unités kieviennes utilisent des ambulances,
en contradiction totale avec la Convention de Genève : ici le « bataillon Dnepr-1 » (à 0mn38)
Note de Kurgan : je ne reblogue ordinairement jamais les vidéos mettant en scène les "soldats" de "l'armée ukrainienne" et encore moins celles des salopards façon bataillons "Dnepr", "Donbass", "Azov" & Cie... mais là, comment faire autrement !?!
Comment ne pas faire circuler ces images, où l'on peut voir ces pauvres merdes se déplacer... en ambulance(s) !!!!!!!
( J'ajoute même une seconde vidéo (sous-titrée en français), ci-dessous
en provenance des chaînes Youtube de Vincent Parlier / Thalie Thalie)
La chaîne ukrainienne TCH, la plus officielle qui soit,
nous présente l'un de ses reportages à la gloire des "combattants" des bataillons anti-séparatistes.
Manque de chance, ils ont oublié de cacher un détail...
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Dans les environs de Makeevka, les forces de Nouvelle Russie ont concentré, en disponibilité opérationnelle, deux groupes tactiques à l’effectif de bataillons interarmes rassemblant au total de 18 chars, 42 véhicules blindés (BMP, BTR et MT-LB) et environ 30 véhicules divers, auxquels s’ajoutent une batterie de 6 lanceurs BM-21 Grad et une batterie de 6 obusiers de 122 D-30. Ces groupes sont prépositionnés pour intervenir soit sur la poche de Debaltsevo, en cas de contre-attaque ukrainienne par le nord, soit vers Avdeevka et au sud de Gorlovka.
Sur Avdeevka, hier soir, il semblerait qu’une batterie d’automoteurs ait été neutralisée par des frappes républicaines de contre-batterie.
Selon le renseignement militaire des forces de Nouvelle Russie, les trois premiers radars de contre-batterie livrés par l’US Army à l’armée ukrainienne (des AN/TPQ-48) seraient arrivés sur le front du Donbass, mais deux d’entre eux auraient été endommagés lors du transport sur zone. Le troisième est, quelque part, dans la région de Donetsk. Ce type de radar est destiné à localiser précisément les tirs adverses de mortiers lourds (120) et moyens (82). D’autres radars, plus puissants, devraient arriver en Ukraine dans les semaines et les mois à venir.
Poche de Debaltsevo : la guerre d’usure
Sur le front nord, l’heure est aux rotations : le 5e bataillon de la 24e brigade mécanisée qui dépendait du Commandement opérationnel du Nord, est retourné à Lviv en Galicie. Il vient de passer 100 jours en première ligne, notamment sur la « Piste Bahmutka » et l’unité est totalement exsangue. Les forces ukrainiennes continuent de masser des troupes mécanisées et motorisées au nord de Stanitsa-Luganskaya comme si elles s’apprêtaient à mener une action offensive dans les prochaines semaines. Pour prévenir toute attaque, le commandement des FAN vient de transférer, entre autres, une batterie anti-char (4 canons antichars de 100 mm T-12/MT-12 Rapira, deux tractés par MT-LB, 2 autres par camions) à l’entrée nord de Lugansk. D’autres moyens se sont naturellement adjoints à ce dispositif défensif.
Footage from Thursday near surrounded Debaltsevo
shows forces of the Donetsk People's Republic (DNR/DPR)
driving through the streets on a T-72 tank with a damaged one in tow.
Les combats se poursuivent sur le secteur nord-est de la poche, dans Krasny Pakhar, sur Mironovsky, vers la hauteur cotée 307.9, plus au sud dans l’agglomération de Debaltsevo, dans celle de Chernukhino, sur Redkodub, Kamenka, Maloorlovka et bien entendu dans le secteur ouest d’Uglegorsk et vers Novogrigorovka.
Au nord-est de la poche, Kalinovo (sud de Popasna face à Troitskoe), les troupes républicaines ont positionné un groupe blindé (3 chars et 5 BMP avec une couverture d’infanterie), dont la mission est de contourner Troistkoe et de prendre à revers l’agglomération transformée en camp fortifié. Pour le moment, les efforts des FAN n’ont pas été couronnés de succès.
Les combats pour le contrôle du village de Chernukhino, au sud-est de Debaltsevo, sont problématiques puisqu’il est impossible aux forces républicaines d’employer massivement leur artillerie : plusieurs groupes de combats ukrainiens épars utilisent ce qui reste de la population locale comme « bouclier humain ». Il s’agit pour l’essentiel de mercenaires venus de Pologne, de Belgique et des pays Baltes, d'éléments du 1er bataillon de la 128e brigade, et de jihadistes du Caucase du Nord, réunis dans le « bataillon Doudaïev ».
De plus, les FAN se sont aperçues que beaucoup de bâtiments publics et privés avaient été soit minés soit piégés, même des écoles.
Au sud, les unités républicaines ont quitté Kamenka à l’ouest immédiat de Nikishino, mais maintiennent leurs positions à proximité du village. Les forces de Nouvelle Russie ne pouvaient tenir les rues acquises de haute lutte et risquaient un mini encerclement du fait de la forte présence ukrainienne sur ce secteur fortifié.
Le village de Kalynovka, entre Debaltsevo et Uglegorsk, serait enfin sous le contrôle total des FAN.
Globalement, dans le chaudron de Debaltsevo, on ne note aucun changement de la ligne de front. De plus, contrairement aux déclarations médiatiques kiéviennes, il est peu probable que les unités ukrainiennes coincées dans la partie au sud de la ligne Uglegorsk – Debaltsevo, aient pu recevoir le moindre ravitaillement.
La sécurisation d’Uglegorsk
Les équipes techniques des FAN commencent à évacuer les engins et blindés endommagés pour les remettre en état dans les ateliers de campagne, y compris les blindés, armements et véhicules divers pris à l’ennemi.
Les forces de Kiev tentent de les en empêcher par des tirs sporadiques de leur artillerie. Selon nos estimations, recoupées grâces à des sources tant pro-Kiev que pro-FAN, il y aurait pour le moment, une fois tout les matériels capturés remis en état, de quoi équiper un bataillon mécanisé complet. Et ce n’est que le début.
Pression maintenue sur le front sud
Hier soir, sur le secteur sud du Front, les pilonnages ukrainiens la périphérie du centre de Starobeshevo étaient un prélude à une nuit cauchemardesque. Le village fut toute la nuit sous le feu intense de l’artillerie ukrainienne. Aujourd’hui, toute l’agglomération était quasiment morte, aucun service public, aucune administration ne fonctionnait.
Dans l’après-midi, il y aurait eu un sérieux accrochage au sud-ouest (environ 6 à 7 km de Granitnoe) entre un détachement de la milice et une compagnie d’ « Azov » associée à des éléments du 23e « bataillon » territorial de la région de Zaporozhya. Le bilan de l’affrontement n’est pas connu.
Pour terminer, cette information sur la présence d’environ 200 ressortissants de pays des Balkans au sein des « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite. Outre un groupe de mercenaires d’Albanie et du Kosovo, déjà signalé il y a quelques mois sur l’aéroport, on aurait identifié un certain nombre de musulmans de Bosnie, mais aussi quelques vétérans de Croatie ayant appartenu à la milice paramilitaire d’extrême droite néo-oustachie HOS, recrutés via la société militaire privée américaine Academi (ex Blackwater Worldwide). Un néonazi croate d’origine française (et même pas né en France), ancien de la 108e brigade du HVO (Croates néo-oustachis et islamistes de Bosnie), aurait servi d’intermédiaire pour cet enrôlement. Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » à Mariupol serait le principal bénéficiaire de cet apport de gibiers de potence, justes bons à vendre leur mère-patrie à l’hyperpuissance US.
Le « bataillon Azov », encore lui, reconnaît ses pertes (on ne va pas le lui reprocher). Dernièrement encore, un de ses combattants a trouvé la mort lors d’un accrochage avec la milice sur la ligne de front, dans les environs du village de Shirokino (sur la mer d’Azov). Il avait 45 ans. Au suivant !
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 06 février 2015 / Article originel.
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Les vidéos traduites et sous-titrées (english) par Kazzura :
[eng subs] Debaltsevo evacuation sabotaged by the Ukrainian party
[eng subs] Eduard Basurin report on the results of Debaltsevo evacuation
17:11 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, debaltsevo, les ignobles en ambulances !
06/02/2015
Debaltsevo, tombeau des forces de Kiev
Ukraine / Donbass :
Debaltsevo, tombeau des forces de Kiev
L’Union européenne réclame une trêve dans le Donbass : il faut sauver l’armée de Porochenko qui se prend une nouvelle déculottée !Une trêve qui, si elle avait lieu, ne serait pas respectée par la partie ukrainienne qui poursuit ses pilonnages massifs à l’artillerie lourde contre les zones résidentielles, y compris avec des sous-munitions et des obus au phosphore. Hier, un hôpital a été touché de plein fouet, aujourd’hui ce sont une école, une station d’essence et des transports publics. Les victimes sont nombreuses. Les combats continuent dans la poche de Debaltsevo, les FAN doivent y nettoyer tous les recoins et les forces de Kiev y sont solidement retranchées, elles y mourront. Réduire ce chaudron n’est maintenant qu’une question de temps. Kiev préfèrera y perdre ses troupes, plutôt que de négocier leur évacuation. Kerry en visite à Kiev est là pour rappeler à Porochenko qu’il doit faire la guerre aux « Russes » jusqu’au dernier Ukrainien.
Terrible vue de Dniepropetrovsk :
La propagande de l’armée ukrainienne sur une grande affiche et derrière…
le cimetière avec des tombes toutes fraîches.
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Les soucis de l’état-major du « bataillon Kiyevskaya Rus » continuent. Il y a quelques jours, son commandant Evgeny Tkachuk, était entendu à Kharkov, accusé de défection devant l’ennemi. Certains de ses officiers, comme un de ses adjoints, Oleg Potaychuka, subissent le même sort. La police politique de la junte leur reproche de ne pas s’être battus jusqu’au dernier, sans moyens, ni soutien. Eux ne cherchaient qu’à sauver leurs hommes d’une situation militaire intenable. Voilà un bien triste sort pour ceux qui défendent, en dépit du bon sens et de l’honneur, un régime criminogène sans foi ni loi.
C’est aussi un moyen pour la junte de trouver des boucs émissaires faciles afin de cacher à son bon peuple la grave crise opérationnelle de l’armée ukrainienne qui en est à ne même plus avoir la capacité de mettre en œuvre des contre-attaques sectorisées.
Situation humanitaire alarmante
Les résidents de la ville de Debaltsevo sont à bout, des milliers d’entre eux s’abritent désespérément comme ils le peuvent, en tentant d’échapper aux tirs, sans eau courante, ni nourriture, ni l’électricité et sans la moindre assistance médicale la plus élémentaire. Les civils se cachent dans des sous-sols dans des conditions précaires et totalement inhumaines. C’est Amnesty International qui rend compte de cette situation en prenant bien soin, toutefois, de ne pas heurter trop Kiev dans son compte-rendu. Et en évitant de préciser que les seuls soutiens et protections dont bénéficient des milliers de civils dans le chaudron viennent des forces de Nouvelle Russie. Les civils évacués d’Uglegorsk ont été relogés tant bien que mal par la République populaire de Donetsk sur Enakievo, Donetsk et Makeevka. Les pilonnages des forces de Kiev sur les zones urbanisées de la poche sont constants. Même situation déplorable dans Avdeevka, où les forces ukrainiennes viennent d’en expulser les infirmiers à domicile qui soignaient les personnes âgées. Les centres sociaux ont été réquisitionnés et on se prépare à accueillir de nouvelles unités militaires ukrainiennes.
La population de Debaltsevo avait quelque 25.000 âmes avant-guerre, elle n’est plus que d’environ 7.000 civils, avec beaucoup de personnes âgées et de malades. Les forces ukrainiennes affirment avoir évacué plus de 2.000 personnes depuis le 28 janvier. Ce qui est bien évidemment faux. Le commandement ukrainien a « jusqu’à nouvel ordre » interdit à la population civile de quitter la ville. Mais comme John Kerry, le chef de la diplomatie d’Obama, est en visite à Kiev, la junte entend faire bonne figure : ce soir, on apprend qu’un « corridor vert » avec des bus sera organisé demain par les autorités républicaines pour évacuer les civils. Kiev a accepté l’offre de la République populaire de Donetsk de permettre aux résidents de Debaltsevo de quitter la ville. Décidément, le boucher de Kiev est trop bon…
Note de Kurgan : attention néanmoins ! Qu'ils n'en profitent pas pour... (voir ici) ces salopards sont capables de tout !
Évolution de la réduction de la poche de Debaltsevo depuis le 19 septembre 2014
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La proche de Debaltsevo se rétrécit lentement
Face à Zanzharovka et la hauteur 307.9, au nord-est de la poche, une compagnie affaiblie de T-64BM Bulat de la 1re brigade de chars ukrainienne, renforcée d’une compagnie mécanisée, a été positionnée. Ces derniers jours, elle a dû subir un certain nombre de pertes dues au harcèlement continuel des FAN et à l’artillerie républicaine. En face, le village est tenu par les éléments du bataillon « Août ». L’unité ukrainienne verrouille l’accès, quelques kilomètres plus à l’ouest, vers Luganskoe-Svetlodarsk, villages au centre de la zone des réservoirs qui commande l’accès à la poche : qui contrôle Luganskoe et Svetlodarsk contrôle les entrées et les sorties de la partie supérieure de la poche de Debaltsevo, puisque la partie inférieure est maintenant refermée. Pour l’heure, les forces républicaines sont bloquées sur ce secteur.
BMP-2 ukrainien "revalorisé"… et détruit !
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Plus au sud, Uglegorsk et les quartiers de Debaltsevo sous contrôle des FAN, essuient régulièrement des tirs des batteries kieviennes, essentiellement celles positionnées entre Artemovsk et l’entrée de la poche. La progression à l’ouest d’Uglegorsk, dans Kalynovka, sur les quartiers est, nord et sud-est de Debaltsevo et dans Chernukhino est laborieuse : il faut éliminer tous les snipers, faire attention aux pièges aux champs de mines innombrables, aux groupes infiltrés ou camouflés qui peuvent frapper sur l’arrière, etc. Et cela dans des conditions de combats particulièrement épuisantes (froid, tirs d’artillerie, etc.).
Les civils, cibles privilégiées des forces de Kiev
Sur Gorlovka, les pilonnages de l’artillerie lourde ukrainienne ne cessent pas. Ce matin, et pendant plus de trois heures, la plupart des quartiers ont été secoués par des salves d’obus et de roquettes particulièrement destructrices et meurtrières.
(...)
L’essentiel de l’information sur le secteur de Donetsk concerne les frappes de l’artillerie ukrainienne. La nuit du 4 au 5 février fut particulièrement pénible pour les habitants de Donetsk : aux salves kieviennes répondaient les frappes de contre-batterie des forces républicaines. Depuis deux semaines au moins, ces dernières disposent de quelques sections de BM-27 et de BM-30, de même que de rares obusiers lourds de 203 mm 2S7. De quoi donner un peu le change aux artilleurs de Kiev.
Mais les obus et les roquettes touchent encore la plupart des quartiers de l’agglomération. Les résidents ont signalé des frappes avec des obus au phosphore. Une nouvelle école de Donetsk a été endommagée par des tirs des batteries ukrainiennes.
À la suite de tirs ayant touchés une station d’essence, des arrêts des transports publics et de nombreuses habitations, il y aurait eu aujourd’hui une trentaine de tués et plus de 50 personnes blessées à des degrés divers.
(...)
Secteur sud : harcèlements et pilonnages
Plus au sud-ouest, des progrès sensibles sont à signaler sur Krasnogorovka et Marinka : plusieurs positions ukrainiennes, y compris des unités d’artillerie, semblent avoir été neutralisées depuis 48 à 72 heures par les FAN. Dans la matinée, la zone à l’est immédiat de Marinka a été le théâtre d’un affrontement d’une intensité moyenne avec soutien de l’artillerie des deux côtés.
Encore plus au sud, l’artillerie républicaine semble avoir détruit plusieurs cibles dans la zone fortifiée de Volnovakha : des emplacements fortifiés, des entrepôts de matériels, des dépôts de munitions, etc. Des pertes seraient importantes pour les militaires ukrainiens.
Si le front de Mariupol ne semble plus bouger, en revanche les accrochages et les duels d’artillerie sont nombreux sur la ligne de contact, jusqu’au secteur de Granitnoe. D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, le « bataillon Azov » s’en plaint quotidiennement, ce qui est nouveau. (...)
Plusieurs DRG opèrent sur ce secteur : dernièrement, l’un d’entre eux a réussi à faire prisonniers pas moins de 11 soldats ukrainiens à l’intérieur même des lignes kiéviennes.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 05 février 2015.
Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les vidéos, etc. : c'est ici
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Lire / Voir également : Ukraine/Novorossia : SITREP du 05.02.2015
Sur Le Blogue Noir de Brocéliande
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Ajout Fiertés Européennes :
[eng subs] DPR dept. corps commander Eduard Basruin
evening sitrep : 05/02/15.
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Dernière minute !
[eng subs] Eduard Basurin answers about ceasefire of 06/02/15
and evacuation from Debaltsevo.
Traductions & Subtitles : Kazzura
12:20 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ukraine, novorossia, donbass, novorossiya, debaltsevo
Islamo-terrorisme : France Police dénonce l’incurie des pouvoir publics.
Islamo-terrorisme :
Un proche d’Amedy Coulibaly en couple avec une sous-officier de gendarmerie spécialisée dans le renseignement
Selon "Le Canard Enchaîné", un homme de l’entourage du terroriste islamiste Admédy Coulibaly, recherché pour trafic d’armes, était fiancé avec une femme gendarme, agent du renseignement.
« Amar R., un individu recherché pour trafic d’armes, avait été suivi par les enquêteurs de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) dès le lendemain de l’assassinat par Amédy Coulibaly de la policière municipale à Montrouge. Quelques heures avant la prise d’otages de l’Hyper Cacher, Amar R. est vu en compagnie de l’assassin.
Selon Le Canard enchaîné de ce mercredi, le service de renseignement avait poursuivi la filature d’Amar R. et constaté qu’il avait ses entrées au fort de gendarmerie de Rosny-sous-Bois (93).
Sa fiancée, selon l’hebdo satirique, est sous-officier du renseignement dans ce centre d’élite de la gendarmerie. Amar R. a pu entrer et sortir de cette forteresse avec et sans sa compagne. Il faisait pourtant l’objet d’un mandat d’arrêt européen. Il a finalement été interpellé le 23 janvier. Jusqu’à présent, sa fiancée n’a pas été inquiétée. »
Victor De Bann, Pour NationsPresse.info, le 04 février 2015.
Article source :
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Islamo-terrorisme :
France Police dénonce l’incurie des pouvoir publics
Communiqué du Syndicat France Police (SFP)
La sémantique utilisée par l’Establishment pour désigner l’attentat perpétré par Moussa Coulibaly contre trois militaires français à Nice est de nature à minimiser la réalité des faits et à tromper l’opinion publique sur la réalité de la situation.
L’expression « attentat terroriste islamiste » est bannie du langage public pour être remplacée par le terme plus consensuel « d’agression de militaires ».
Et pour cause, les pouvoirs publics sont directement responsables de la présence de Moussa Coulibaly à Nice en l’ayant empêché de partir rejoindre les rangs de Daesh en Syrie et en ne prenant pas à son encontre de mesures de privation de liberté.
Madame Taubira et consorts veillent à préserver les libertés publiques des terroristes jihadistes.
Il s’est ainsi produit et il se reproduira ce que France Police annonce depuis des mois ; un jihadiste empêché de partir faire le jihad en Syrie le fera en France.
Rien depuis les attentats de Charlie Hebdo n’a changé hors mis avoir renforcé le plan Vigipirate, mesure d’ailleurs très critiquable.
Avoir opté pour une présence visible devant les lieux sensibles est absurde. D’abord parce que désormais les emplacements de tous les lieux sensibles sont clairement identifiés, ensuite parce que cette présence ne dissuade en rien les passages à l’acte, l’attentat de Nice en est la preuve.
Le ministère de l’Intérieur aurait pu opter pour une sécurisation des points sensibles avec des personnels armés en tenues civiles et véhicules banalisés pour plus de discrétion et d’efficacité. Mais politiquement mettre des militaires à la vue du public rapporte plus dans les urnes, peu importe le bilan final.
Cette incurie des pouvoirs publics à prendre des mesures pour assurer la sécurité des Français est aggravée par une situation bien plus inquiétante encore, une possible infiltration de notre appareil de sécurité intérieure et extérieure.
Amar R., complice d’Amédy Coulibaly lui-même co-auteur de la vague d’attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015 entretiendrait une relation amoureuse avec Emmanuelle, sous-officier du renseignement de la gendarmerie nationale convertie à l’islam depuis deux ans.
Le sous-officier Emmanuelle, qui porte le niqab hors service, aurait permis à Amar R. de pénétrer à plusieurs reprises au sein du fort de Rosny, un lieu qui n’a rien d’anodin. Notre sens des responsabilités nous interdit d’indiquer ici l’ensemble des services qui utilisent ces locaux ; la presse ne l’ayant fait que partiellement.
Accessoirement, Amar R., interpellé le 23 janvier dernier, connu pour trafic de stupéfiants et trafic d’armes faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen.
Réactions de la gendarmerie ? Aucune.
La gendarmerie estime qu’il n’y a pas de signe de radicalisation chez Emmanuelle et qu’aucune infraction n’a été relevée contre elle.
Côté ministère ? Rien non plus. Le ministre est-il seulement au courant ?
France Police demande à Monsieur Bernard Cazeneuve une enquête administrative transparente en co-saisine police / gendarmerie pour faire toute la lumière sur ces faits ainsi que la suspension immédiate du sous-officier de la gendarmerie impliquée en attendant les conclusions de l’enquête.
Si les faits sont avérés, Emmanuelle ainsi que les membres de sa chaîne hiérarchique impliqués par leur inaction doivent être évincés de la gendarmerie nationale.
Le placement en garde à vue de Bernard Petit, patron de la PJ parisienne, ne doit pas nous détourner des vraies menaces.
Sarah Jay, Pour NationsPresse.info, le 05 février 2015.
Article source.
Amédy Coulibaly
11:11 Publié dans Blog, Monde en perdition, Politique / économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islamo-terrorisme, amédy coulibaly, service de renseignement de la gendarmerie nationale, fort de rosny, niqab
05/02/2015
Deux chaudrons, c’est mieux qu’un !
Bientôt deux chaudrons de Debaltsevo.
Deux, c’est mieux qu’un ! C’est sans doute ce que se sont dits les responsables du commandement opérationnel des forces de Nouvelle Russie, puisque deux chaudrons semblent se dessiner sur la poche de Debaltsevo. Un est déjà en cours, un autre pourrait apparaitre très prochainement. En attendant, la progression étant pratiquement stoppée, l’heure est aux évacuations de civils. Et, à Donetsk, Kiev ne trouve pas mieux que de pilonner un hôpital à la veille de la visite de John Kerry, le patron de la diplomatie d’Obama…
Secteur est-nord-est de la poche de Debaltsevo ces derniers jours. Et quelques images sur les pilonnages d’artillerie contre la population de Donetsk
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Un vaste mouvement anti-guerre se développe en Ukraine béhachelisée, y compris dans les territoires de l’ouest galicien. Seulement 20% des effectifs de la 4e conscription ont pu être réalisés. Le mécontentement ambiant d’une population qui ne voit venir aucun changement, qui n’a aucun avenir avec le régime putschiste de l’hiver 2014, associé aux contestations de militaires et de paramilitaires que l’on a utilisés comme de la chair à canons, a amené à un développement constant de la remise en cause de la politique de la junte dans le Donbass et même au-delà. Et cela alors que le gouvernement de Kiev a décidé de limiter l’accès à son territoire aux ressortissants étrangers : l’Ukraine « pro-européenne » se ferme au monde extérieur, comme tout régime totalitaire qui se respecte.
Mais en France ou dans n’importe quel pays membre de l’OTAN, on ne dira mot de ces faits, ni du reste d’ailleurs. Les médias aux ordres sont là pour désinformer et seuls ceux qui ont la tête sur les épaules arrivent à passer outre les médiamensonges en s’informant par eux-mêmes. On peut trouver ici (Note de K : énormissime ! La RTBF présentant Motorola et son bataillon Sparta comme faisant partie des forces ukrainiennes en train de chasser les « méchants terroristes de Nouvelle-Russie » de l’aéroport de Donetsk !?!?!!??!!!!! On est au-delà du pitoyable !) un bel exemple de mensonge de la propagande occidentaliste.
Les deux poches de Debaltsevo telles qu’elles apparaissent aujourd’hui
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Toute avance des FAN est pratiquement stoppée dans toutes les directions, à l’heure où nous terminons cette chronique. Il est à craindre que les forces de Kiev lancent une contre-offensive sur tel ou tel secteur, même si on peut émettre des doutes quant à leurs capacités opérationnelles du moment. Les difficultés des forces républicaines proviendraient, selon certaines sources généralement fiables, d’un possible manque de forces offensives et de la résistance opiniâtre à certains endroits (comme à Popasna) des troupes ukrainiennes. Mais ces dernières sont épuisées et ont beaucoup souffert comme l’attestent les comptes rendus parus dans les médias de Kiev sur la situation des moyens sanitaires des forces ukrainiennes.
Kharkov est devenu le centre de réception des blessés, essentiellement en provenance du chaudron de Debaltsevo. Les services sanitaires (militaires et civils) de Dniepropetrovsk sont submergés. Il en est de même pour les centres hospitaliers d’Artemovsk et de Krasnoarmeisk qui servent uniquement à aiguiller les blessés selon les cas de gravité et les types de traumatisme. A l’évidence, le commandement ukrainien n’avait pas prévu de telles pertes après celles des combats en janvier sur l’aéroport de Donetsk.
Les forces ukrainiennes semblent avoir réagi aux déclarations des indépendantistes quant à l’emploi d’avions de combat (même en nombre très limité) sur le théâtre des opérations. Une partie des unités de l’avant a commencé à mettre en œuvre des défenses anti-aériennes de courte et de moyenne portée.
Un chaudron et peut-être bientôt deux…
Les combats dans les rues de Popasna se poursuivent. Les forces de Mozgovoi (brigade « Prizrak ») ont subi des pertes importantes, du fait que l’agglomération a été transformée au fil des mois par les Ukrainiens en un véritable camp retranché. De plus, les FAN ont rencontre une inhabituelle défense efficace du côté des troupes de Kiev. Enfin, et il faut le souligner, les forces républicaines ne peuvent utiliser massivement leur artillerie contre une agglomération qui n’a pas été évacuée par ses habitants, les troupes ukrainiennes ayant refusé d’éloigner les civils de la ville.
Un dépôt de carburant et de munitions semble avoir été détruit hier par les cosaques du 1er régiment dans le secteur de Popasna.
BTR ukrainien détruit près de Debaltsevo
La M03 est partiellement coupée, et le reste est exposé aux tirs de l’artillerie républicaine. L’exposition au feu de tout convoi ukrainien de ravitaillement à caractère militaire et l’absence de contre-attaque par le nord de la poche, conduira à l’épuisement des capacités défensives des groupes qui se trouvent désormais encerclés. Même retranchées dans des positions bien préparées (notamment au sud du chaudron), les forces de Kiev ne peuvent espérer aucun retournement de situation. On peut raisonnablement estimer que les éléments ukrainiens encerclés peuvent varier de 5 à 6.000 hommes tout au plus. C’est assez considérable pour un si petit espace que représente cette poche. Plus au nord, au-delà de Debaltsevo, une autre poche s’est de facto formée. Si les FAN arrivaient à prendre le contrôle des agglomérations au niveau des réservoirs (voir la carte), alors un second chaudron se formerait, ce qui n’est pas totalement irréalisable.
Les combats sur ce qui forme maintenant deux poches, ou une poche et un chaudron, se déroulent de manière plus lente que ces derniers jours. Les forces de Kiev, enfermées dans Debaltsevo et ses alentours, n’ont plus d’espoir d’en ressortir dans de bonnes conditions. Même les éléments les plus motivés de la garde nationale flanchent. Le 2 février, le lieutenant Oleksandr Marchenko, de l’unité militaire 0676 (25e « bataillon Kiyevskaya Rus »), s’est rendu aux forces républicaines près du village de Redkodub (sud-est de Debaltsevo). Il est actuellement interrogé et détenu. (Note de Kurgan : interrogatoire qui semble avoir porté ses fruits, au vu de la vidéo ajoutée par nos soins ci-dessous) D’autres, chaque jour, font comme lui.
[eng subs] Ukraine prepares a terrorist attack in Debaltsevo.
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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 04 février 2015.
Pour lire la suite / l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc. : c’est ici
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Ajouts Fiertés Européennes
[eng subs] Combat footage :
DPR specops neutralizng the pocket of enemy resistance in Uglegorsk
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[eng subs] Motorola's unit veterans in fights for Uglegorsk
Trad & Subs : Kazzura
12:14 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, debaltsevo, uglegorsk
03/02/2015
Mobilisation générale des forces de Nouvelle Russie
Ukraine/Donbass :
Vers une mobilisation générale
des forces de Nouvelle Russie.
L’heure n’est pas aux négociations mais aux combats, alors que Donetsk et Gorlovka (entre autres) sont pilonnées massivement et presque sans arrêt. Les unités kieviennes enfermées dans le chaudron de Debaltsevo vivent leurs dernières heures ou leurs derniers jours dans le meilleur des cas. Les combats sont d’une intensité rarement égalée et le commandement ukrainien apparaît bien démuni face à la situation. A l’arrière, le régime doit affronter à la fois le manque de motivation à faire la guerre d’une population qui n’a que trop souffert de la détérioration du pays depuis le coup d’Etat du Maidan et la colère de paramilitaires extrémistes à qui l’on a promis une victoire rapide pour une guerre fraiche et joyeuse. Incontestablement, l’issue de la bataille de la poche de Debaltsevo sera décisive pour l’avenir du régime « proeuropéen ».
Ajout Fiertés Européennes / Traduction et sous-titres : Kazzura
Le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, prépare une mobilisation générale. Une annonce faite quelques semaines après que son homologue de la République populaire de Lugansk ait évoqué cette possibilité, réponse logique aux moyens employés par Kiev pour pousser toujours plus à la guerre dans le Donbass. Le président de la RPD prévoit que quelque 100.000 hommes seraient nécessaires et « la mobilisation générale aura lieu dans la République populaire de Donetsk dans dix jours ». Actuellement les forces de la RPD seraient de 30 à 45.000 combattants. Compte tenu de l’augmentation du nombre de bénévoles, il ne devrait pas y avoir de mobilisation obligatoire.
Les forces de Kiev en viennent à utiliser
de vieux T-64B modèle 74/75 sans blindage réactif
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Et à mobilisation, mobilisation et demie : la 14e brigade mécanisée fait mouvement de Vladimir-Volhynie vers le Donbass. Héritière du « bataillon Tcherkassy » et du démantèlement de la 51e brigade mécanisée, cette unité fait partie des derniers espoirs de la junte de voir la situation dans le Donbass se retourner en sa faveur. Un bien maigre espoir.
L’inénarrable chefaillon du « bataillon Donbass », Semen Semenchenko, Konstantin Grishin à la ville, se remet assez bien de ses blessures de guerre de ces derniers jours, bien loin du front et bien au chaud… Il a même le temps de mettre à jour sa page Facebook et il annonce le décès au feu du chef du « bataillon Djokhar Dudayev », une unité composée d’islamistes tchétchènes incorporée à la garde nationale et initialement stationnée à Lisichansk : le général de brigade Isa Munaev (photo ci-contre). Il aurait été tué dans la poche de Debaltsevo (à confirmer).
Grishin/Semenchenko présente ce jihadiste comme son « camarade, un guerrier avec une majuscule ». Les victimes du terrorisme islamique américano-compatible apprécieront…
Combats de rues dans Debaltsevo
Le secteur au nord de Lugansk s’est une fois de plus illustré par des échanges de tirs d’artillerie et des accrochages çà et là au niveau de la vallée de la Seversky Donets. Mais l’information du jour concerne l’emploi par les forces ukrainiennes de missiles tactiques « Tochka-U » (photo) contre l’agglomération de Lugansk et de ses environs. Un de ces engins balistiques a été abattu par la défense antiaérienne des FAN et une partie du missile est tombée près d’Alchevsk. L’emploi de ce type de moyens contre les zones résidentielles de la part des troupes ukrainiennes dénote un évident manque de maîtrise de la situation de la part du commandement opérationnel kievien.
Ajout vidéos / Fiertés Européennes
31/01/15 - Report from Sanzharovka village near Debaltsevo (Source vidéos)
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Tout au long de la journée, les affrontements devant Popasna se sont déroulés avec une intensité soutenue. Légèrement plus au sud, les troupes républicaines ont une fois de plus tenté de reprendre Troitskoe sans y parvenir. Plus au sud de Troitskoe, les forces de Nouvelle Russie disposeraient au niveau de Sanzharovka d’un bataillon mécanisé de quelque 350 combattants, appuyé par une compagnie de 12 chars. Un groupe tactique destiné à contre-attaquer toute force mécanisée ukrainienne qui viendrait à entrer dans la poche de Debaltsevo par le nord.
L’essentiel des affrontements de ce 2 février se concentrait dans Debaltsevo et son voisinage immédiat. Les combats de rue dans la ville sont particulièrement difficiles pour les forces républicaines en raison de la présence de nombreux snipers du côté des assiégés, de quartiers totalement fortifiés, de maisons transformés en réduits et de moyens antichars, comme des missiles guidés, employés par les troupes ukrainiennes contre les blindés des FAN.
(…)
Sur la partie sud-est de la poche, vers Fachevka, Mius et Nikishino, un bataillon de 600 cosaques, appuyé par plusieurs batteries de mortiers et une quinzaine de blindés d’infanterie est positionné pour avancer au sud de la M03. Il appuie le bataillon « Août » qui, semble-t-il, a beaucoup souffert vers Nikishino il y a deux jours.
(…)
Contre-attaque kievienne sur Yasinuvata (nord de Donetsk)
Alors que l’agglomération de Gorlovka subit encore la colère de l’artillerie lourde des forces ukrainiennes, le secteur nord-est de la ville, sur Maïorsk notamment, serait de nouveau menacé par des reconnaissances offensives des troupes ukrainiennes massées dans Dzerzhynsk. Hier encore, un accrochage sur ce secteur a vu 11 Ukrainiens se faire tuer et 12 autres être blessés, 3 BMP ont en outre été détruits. Même situation au nord de Gorlovka, vers le village de Kurdyumovka, où plusieurs accrochages ont eu lieu, les Ukrainiens étant appuyés par des batteries lourdes positionnées vers Artemovsk.
Afin de tenter de soulager les unités ukrainiennes prises au piège dans la poche de Debaltsevo, le commandement opérationnel kievien a lancé une attaque contre Yasinuvata à partir d’Avdeevka hier soir, après une préparation d’artillerie importante (avec emploi d’obusiers de 152 mm et de roquettes de 122 et de 220 mm). L’attaque a été repoussée avec des pertes significatives du côté des assaillants (2 blindés). Dans la journée, tout le secteur était sous le feu de l’artillerie ukrainienne massée au nord-ouest d’Avdeevka. Dans cette dernière localité, les forces de Kiev ont renforcé leurs retranchements, y compris et surtout près des zones habitées.
BMP ukrainiens embossés dans une zone résidentielle d’Avdeevka.
(…)
La junte acculée au pied du mur
Le ministre de la Défense de l’Ukraine, Stepan Poltorak, a reconnu l’échec de la 4e conscription annoncée officiellement le 14 janvier. Seulement un cinquième du nombre d’appelés semble avoir répondu à l’appel pour aller se faire tuer dans le Donbass. Selon le ministre, cet échec tiendrait à l’incivilité dont ferait montre ses compatriotes. Aussi, est-il désormais interdit de quitter le pays sans autorisation pour les citoyens en âge d’aller servir de chair à canons pour les oligarques et Washington.
En Ukraine, la justice à la botte de la junte a lancé plus de 1.300 procédures pénales contre près de 7.500 cas d’insoumission. 160 peines auraient été prononcées à ce jour, mais beaucoup de responsables de la junte estiment que ces sanctions ne seraient pas assez sévères. Est-il utile de rappeler que pas un des responsables de la junte n’est allé se porter volontaire pour aller combattre en première ligne dans le Donbass, pas plus que les progénitures de ces grands démocrates qui sont prêts à combattre pour Obama jusqu’au dernier Ukrainien ?
Et cela dans un contexte de quasi rébellion des unités de paramilitaires d’extrême droite : des éléments du « bataillon Aydar » se sont de nouveau rassemblés devant le ministère de la Défense à Kiev afin de protester contre la dissolution de leur unité. Ils ont été rejoints par 200 parents et proches de membres du 25e « bataillon» de la garde nationale (coincé dans Debaltsevo), alors que le chef officiel du « bataillon Azov » n’a pas hésité, hier, à accuser de trahison le régime de Porochenko.
Note de K : Fantastique ! Les abrutis commencent enfin à comprendre qu'ils se sont fait enc...
15:53 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya
29/01/2015
La situation tourne à la catastrophe pour Kiev / La petite Sonia
Ukraine / Donbass : la situation tourne à la catastrophe
pour les forces kieviennes.
La situation militaire est largement à l’avantage des forces indépendantistes, mais plusieurs réactions et tentatives de contre-attaques ukrainiennes, ces dernières 24 heures, montrent que les forces de Kiev n’ont pas dit leur dernier mot. En plus des pilonnages intensifs des quartiers résidentiels, les troupes du régime « pro-européen » tentent de percer le front au nord-ouest de Gorlovka et de Donetsk et au sud-est de Donetsk (secteur de Volnovakha), afin de pousser les FAN à déplacer des unités engagées sur la poche de Debaltsevo et soulager ainsi les forces kiéviennes encerclées (ou presque). Sur leurs arrières, la multiplication des actions de guérilla, de plus en plus efficaces et avec une intensité croissante, permet de maintenir une menace constante sur leur logistique et sur le moral des troupes et de leurs familles.
Note de Fiertés Européennes :
L'article original parue sur NationsPresse.info, reproduit ici une vidéo intitulée : Analyse de Xavier Moreau sur la situation sur le front du Donbass... Mais bon, comme monsieur Xavier Moreau, dans un article paru cet automne sur "Realpolitik.tv" considère que, je cite :
"(...) Les néonazis ukrainiens ont toujours bénéficié du soutien des mouvements sociétaux, qu’ils soient LGTB ou Femen, notamment lors du massacre d'Odessa. Le Kremlin a apporté son soutien aux catholiques de France, qui affrontent la même coalition faite de païens, de gauchistes et de LGBT" (!?!?!??????)...
Les païens que nous sommes emmerdent gentiment monsieur Moreau !
Après seulement deux semaines de combats, les forces envoyées par Kiev pour réprimer le petit peuple du Donbass ont perdu quelque 1.100 soldats et paramilitaires sur le champ de bataille, en plus de 100 blindés détruits ou capturés par les défenseurs républicains, des dizaines de soldats et d’officiers ukrainiens ont été faits prisonniers.
Nord de Pervomaïsk : combats pour le sud de la route menant à Lisichansk
Des renforts ukrainiens, à effectifs réduits, viennent d’arriver au nord de la Seversky Donets : le 26 Janvier le « bataillon » spécial de la police « Lviv » est monté en ligne avec l’effectif d’une compagnie motorisée portée sur divers véhicules dont 5 SUV (Nissan Patrol, Nissan Navara, Mitsubishi L-200, Jeep Grand Cherokee et Chevrolet monospace), dont le financement par les réseaux mondialistes oligarchiques kieviens ne fait aucun doute.
A défaut de pouvoir reprendre l’initiative au sud de la Seversky Donets jusqu’à Zolotoe, les forces ukrainiennes multiplient les tirs d’artillerie contre l’agglomération de Lugansk. Plusieurs salves de Smerch ont touché ces dernières 48 heures une centaine d’habitations dans la grande ville du Donbass. En quand ce ne sont par les Smerch (300 mm) ce sont les Uragan (220 mm) : on compte désormais plusieurs centaines de blessés suite à ces frappes aveugles.
Plus au nord-ouest, le 3e bataillon de la 2e brigade de l’armée de la République populaire de Lugansk doit nettoyer les dernières poches de résistance au sud de la rivière et tenter d’exploiter au mieux les différentes têtes de pont au nord de la Donets, notamment vers Krymskoe.
(…)
Lisichansk a été transformée en camp retranché, par crainte d’une poussée au nord des FAN dans les jours à venir. La reprise de cette agglomération, avec Severodonetsk, serait une catastrophe majeure pour les forces de Kiev. Une compagnie renforcée du « bataillon Donbass », montée sur BTR-70, véhicules divers et KrAZ Cougars, est positionnée au sud de Lisichansk au cas où les FAN viendraient à percer plus au sud vers Groskoe (point fort 27) et menaceraient cette zone plus au nord de la ligne de front. L’unité dispose d’une section antichar avec des missiles guidés Fagot (AT-4 Spigot en code OTAN). Le commandant du bataillon est l’ancien chef d’état-major et premier commandant adjoint de l’unité : le lieutenant-colonel Vyacheslav V. Vlasenko, dit « Hibou ». Quant au « glorieux » ex-chefaillon de « Donbass », Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, sa principale préoccupation du jour est le nombre d’abonnés qu’il a obtenu sur sa page Facebook… Il en aurait 200.000 ! Gloire à l’Ukraine !
(…)
Un BM-21 Grad de la batterie d’artillerie « Bryanka » fait feu sur la poche de Debaltsevo.
Cette unité appartient à la brigade « Prizrak »
(Note de K : ou "Ghost Brigade" dans les reportages/articles en langue de Shakespeare).
M.a.J : Ajout de la version sous titrée par Kazzura.
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Debaltsevo est maintenant isolée
Obusier lourd de 152 mm MSTA-B des FAN face à la poche de Debaltsevo
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La milice aurait bloqué la voie principale d’approvisionnement de Debaltsevo. Mais il semblerait qu’une colonne ait été aperçue se déplaçant sur la M03, composée de 70 véhicules divers dont des BTR et des blindés légers. Cette nuit, les combats n’ont pas baissé d’intensité, notamment sur le secteur nord de la poche, zone stratégique pour fermer ou maintenir ouvert le saillant. Un accrochage aurait éliminé une trentaine de combattants ukrainiens, avec la destruction d’un char et de blindés divers.
Batterie d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika tirant sur une position ukrainienne
dans la poche de Debaltsevo. Cette unité pourrait appartenir à la brigade « Prizrak »
(Note de K. : je pencherais plus pour des Cosaques perso' !?).
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Les combats se poursuivent sur tous les secteurs de la poche de Debaltsevo. La zone de Sanzharovka, au nord-est de la poche, tenue par les cosaques de l’ataman Pavel Dremov, a subit plusieurs contre-attaques localisées : 5 chars et plusieurs BMP ukrainiens auraient été neutralisés.
Batterie de 122 D-30 des cosaques du Don sur le secteur nord-est de la poche
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Alors que Debaltsevo est maintenant isolée et que les FAN contrôlent même la partie nord-est de la ville, dans Nikishino plus au sud, des affrontements intenses ont causé de lourdes pertes dans les rangs de la milice (une soixantaine de tués et de blessés sur une période de 3 jours).
La prise de Novoorlovka (sud de la poche), hier, permet une avancée significative dans le système défensif kievien au sud. Dans la journée, les combats se sont poursuivis dans le bourg de Shevchenko (1 km à l’ouest de Novoorlovka). Ce soir, Shevchenko serait libéré de l’occupation kievienne.
(…)
Contre-attaques ukrainiennes au nord-ouest
Dima, sa femme Olga et sa fille Sonya revenaient d’avoir fait des courses quand l’artillerie de la junte pro-Europe et haine a recommencé à pilonner leur quartier de Donetsk. Dima est mort de blessures à la tête, Olga est décédée en soins intensifs dans la nuit. Seule Sonya a survécu, mais blessée au ventre, à la jambe et à la main.
Ceux qui soutiennent le régime de Kiev et ses séides sont des ordures.
Note de K : Voire également, au bas de cet article, celui paru sur Novorossia Today.
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Les pilonnages intensifs et quasi continus contre l’agglomération de Gorlovka causent chaque jours de nombreuses victimes civiles : hier 10 personnes ont encore été blessées, dont trois enfants, 5 autres ont été tuées. Les services de santé de la ville ont enregistré depuis l’intensification des frappes d’artillerie des blessures de gravité variable pour 235 résidents dont 17 enfants, et 115 habitants ont déjà été tués.
Images d’unités d’assaut des FAN, vraisemblablement au nord-est de la poche de Debaltsevo.
On notera à 0 mn 42s le T-72B1V-KMT-6 (anti-mines)
et à 3 mn 05s un T-64BV avec le même système anti-mines.
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Le nord-est de Gorlovka reste particulièrement agité et les faubourgs de Dzerzhynsk (au sud-est) font encore l’objet d’accrochages, même si aucune progression des FAN n’est signalée aujourd’hui sur ce secteur.
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Le sud-est d’Avdeevka reste partiellement contrôlé par les forces républicaines, mais aucune avancée ne semble possible pour le moment. D’ailleurs, au nord-ouest d’Avdeevka, 40 chars lourds renforcés par une compagnie mécanisée de 15 BMP, une autre motorisée de 10 BTR, le tout appuyé par 12 automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika (soit deux batteries) viennent de prendre position pour mener à bien une contre-attaque au nord-ouest de Donetsk.
Et une reconnaissance offensive a même eu lieu dans la nuit du 27 janvier, lorsque des éléments mécanisés kieviens ont tenté de pénétrer dans la partie nord de Makeevka, en tentant une percée par Yasinuvata. L’attaque ukrainienne, comme d’habitude, a été précédée par une préparation d’artillerie, non seulement contre les positions de la milice, mais aussi contre les zones résidentielle de Makeevka. Au bout de plusieurs heures d’affrontements vers Yasinuvata, les forces de Kiev ont dû faire demi-tour.
Blindés (BMP-1, MT-LB, BRDM-2), documents et matériels capturés
par les FAN (3e bataillon d’infanterie) près de Krasny Partizan.
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Opytnoe, au nord de l’aéroport de Donetsk, reste un point fort où se concentrent encore les batteries ukrainiennes qui frappent régulièrement Donetsk et Peski.
Plusieurs des groupes de sabotage et de reconnaissance des forces de Kiev ont été interceptés et neutralisés à Donetsk et dans les agglomérations voisines ces jours derniers et des armes, y compris des mortiers, ont été saisies par les forces spéciales de la RPD (Unité SOBR).
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Au nord-est de Mariupol, vers Granitnoe – Nikolaevka, cela se passe mal pour les paramilitaires néonazis d’« Azov » : selon les médias ukrainiens, ce matin, six d’entre eux ont été admis aux urgences pour des blessures diverses, deux autres auraient été tués (confirmé sur les réseaux sociaux par l’unité en question). Cette unité, qui relève plus de l’escadron de la mort que d’autre chose, n’a jamais été conçue pour affronter une armée de volontaires motivés, bien encadrés, bien entrainés et suffisamment armés, mais uniquement des civils inoffensifs. Lors des combats d’Ilovaisk, à l’été dernier, « Azov » avait été retiré des premières lignes dès que la situation militaire avait dégénéré aux dépends des Ukrainiens.
De la chair à canons pour le Donbass
Selon les médias ukrainiens, il s’avère que seulement 10% des Ukrainiens mobilisés à Ternopil sont considérés comme apte au service. Le reste aurait des « problèmes de santé ». La fameuse quatrième mobilisation se passe mal pour la junte. Peu de jeunes et de moins jeunes se sentent avoir des velléités de guerriers pour affronter les forces indépendantistes. Surtout lorsque l’on sait que les principales figures les plus extrémistes du Maidan sont à l’arrière, bien au chaud à l’abri avec les cantinières.
Le lieutenant-colonel Hickman, de l’US Army, reconnaît que l’armée
des Etats-Unis a entrainé depuis septembre une partie des forces répressives
engagées dans le Donbass, dont des unités néonazies.
Note de Kurgan : Tout s'explique !
Maintenant, on comprend mieux pourquoi ils sont aussi nuls !
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Ce refus tient aux piètres résultats de bientôt un an de guerre à l’initiative de la junte contre ses propres populations du Donbass. Pire : des rumeurs persistantes, et qui finiront bien par se confirmer comme d’autres précédemment, font état de l’emploi de paramilitaires politisés de la garde nationale contre des éléments de l’armée régulière, comme dernièrement dans la poche de Debaltsevo avec un détachement de la 128e brigade mécanisée de montagne qui refusait de suivre des ordres absurdes. Pire encore : Kiev ne donne même pas les moyens de se battre à ses propres prétoriens. Ainsi, Nicolas Kochanowski, chef du « bataillon OUN », formation paramilitaire d’idéologie néo-bandériste, voire néo-nazie, a maintes fois évoqué la cruelle pénurie d’armes dont souffraient ses volontaires à Peski et sur l’aéroport face aux troupes de « Motorola » et de « Givi ». Sur la chaîne de télévision « 112 Ukraine », il a déclaré qu’en dépit d’un nombre suffisant de bénévoles, un tiers de ses hommes n’avaient même pas d’armes légères, pour ne pas mentionner les armes lourdes (mitrailleuses, AGS…) et l’artillerie d’appui (mortiers lourds et moyens).
Cela tient aussi à ce que la population, en dépit du matraquage de la propagande, se rend bien compte de l’incapacité de l’armée kievienne et sa très faible infanterie à faire face à l’inéluctable : le détachement ferme et définitif du Donbass du reste de l’Ukraine et sans doute aussi d’autres régions comme Kharkov et Odessa.
Les forces républicaines, manœuvrant mieux que leurs adversaires, sont devenues de facto un ennemi insaisissable pour Kiev, même si le régime refuse de l’avouer. Après l’échec de l’offensive ukrainienne du 9 au 12 janvier contre Donetsk et son aéroport, les forces républicaines ont pu contre-attaquer à partir du 13, expulser ce qui restait de forces kieviennes sur la zone aéroportuaire, et il a fallu plus d’une semaine pour que la junte se décide enfin à le reconnaître… Il ne reste plus qu’aux forces répressives à pilonner encore et toujours les zones résidentielles afin de s’en prendre directement aux populations.
L’objectif final pour la junte est bien évidemment l’épuration ethnique de 5 à 7 millions de civils du Donbass, dans la mesure où il n’y a pas d’autre alternative pour Kiev pour gérer une population qui lui est forcément hostile. D’ailleurs, une grande partie des structures étatiques kieviennes se trouve être entre les mains d’extrémistes de droite (comme Andriy Paruby, néo-nazi notoire devenu vice-président de la Rada après avoir été secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense), dont l’idéologie génocidaire et criminogène n’est un secret pour personne.
D’ailleurs, rien de bien sérieux ne semble être entrepris par le commandement ukrainien pour tenter de sortir les milliers d’hommes et leurs nombreux matériels quasi enfermés dans la poche de Debaltsevo. Les quelques tentatives infructueuses de contre-attaques significatives des forces de Kiev se sont essentiellement concentrées au nord (Avdeevka-Yasinuvata) et au sud (Dokuchaevsk-Elenovka) de Donetsk. Sans résultat pour le moment.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 janvier 2015.
Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc. : cliquez ici.
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Another captive UAF "cyborg", captured by Givi's "Somali",
handed over to his parents by Alexandr Zakharchenko.
Saying his farewells to the "cyborg"
Sergei Alexandr Zakharchenko told : "He's just like me".
English subs & traduction by Kazzura.
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La petite Sonia (12 mois) a perdu ses deux parents.
La chambre d’hôpital à côté de la chambre de Sonia est occupée par un des fameux "Cyborgs" de l’aéroport de Donetsk. Le médecin a amené Sonia le voir.
"Regardez", a dit le médecin. "C’est vous qui l’avez fait".
L’homme, âgé, s’est mis à pleurer... s’est mis à pleurer en couvrant son visage avec ses deux mains. Sonia le regardait fixement de ses grands yeux, un sourire angélique sur les lèvres.
"Je suis désolé, je ne savais pas… J’ai une petite fille qui a le même âge qu’elle. Je ne savais pas. NOUS ne savions pas. On nous a dit qu’il y avait des terroristes ici. Je suis désolé"…
Des personnes blessées, il y en a dans tous les hôpitaux de Donetsk. Ce sont eux les vrais héros du Donbass. Les chirurgiens qui au cours de leur vie en ont pourtant vu d’autres, sanglotent quand ils doivent amputer des mains ou des jambes de petites filles et de jeunes garçons, ou quand ils soignent les blessures des défenseurs de la Novorossia.
Un couple qui promenait un bébé dans sa poussette, a été surpris par un pilonnage à Donetsk. L’enfant a survécu, mais ses parents sont morts. La petite Sonia ne comprend pas ce qui s’est passé et appelle tout le temps sa mère. Sa mère l’allaitait encore et la petite, du jour au lendemain, a dû apprendre à manger la nourriture des adultes.
Olga, la peintre, et son mari Dimitri, l’architecte, s’étaient réfugiés en Crimée… mais ils étaient revenus dans leur ville natale lorsqu’un soi disant cessez-le-feu avait été annoncé. Une tragédie de plus, qui a eu lieu dans le quartier Kirovski de Donetsk, le 20 janvier dernier. La petite Sonia Ukhanova, âgée de 12 mois, a perdu ce jour ses deux parents.
Une de dernières choses que sa mère a pu voir c’est la poussette de son enfant qui se renversait, touchée par le fragment d’un obus. Dimitri, 24 ans, est mort sur place et Olga, sa femme, peu de temps après. La poussette, avec un enfant blessé, mais vivant dedans, a été retrouvé par la grand-mère, Natalia.
La petite fille a eu de nombreuses blessures, mais a survécu, car l’impact a été amorti par la poussette. Sa grand-mère et son arrière grand-mère prennent désormais soin d’elle. Une longue période de convalescence l’attend au cours de laquelle elle devra encore subir plusieurs opérations pour retrouver l’usage de sa main dont les os et les ligaments ont été brisés par le fragment d’obus qui a emporté la vie de ses parents.
http://novorossia.today/la-petite-sonia-12-mois-a-perdu-ses-deux-parents/
11:52 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, donetsk, lougansk, marioupol, cyborgs, sonia
17/01/2015
#JeSuisVania / #яВаня
#JeSuisVania, du Donbass en flammes
Par Rouslan Liapine, le 14 janvier 2015.
Pour Novorossia Today
Pendant qu’on lançait un énième assaut contre les terroristes dans la banlieue de Paris, cinq personnes, dont 2 gamins innocents, ont été tuées dans le Donbass,.
Ce qui n’est que compréhensible : les agences de presse du monde entier étaient, évidemment, occupées à couvrir la manifestation pour de la lutte de la déchéance contre le terrorisme. D’ailleurs, soyons honnêtes, ces gens qui se sont fait tuer n’habitaient pas la banlieue parisienne, mais la Novorussie. Sont-ils vraiment des êtres humains ? Juste des descendants de ceux qui ont « envahi l’Allemagne » en 1945.
De plus, à en juger d’après l’accueil réservé par les premières personnes au président Porochenko en France, les Ukrainiens ont bien reçu une indulgence pour exterminer le peuple du Donbass. Non, mais vraiment, sans tomber dans la conspirologie facile, le carnage à Paris a surtout profité aux dirigeants de la Junte. Au moment même où Porochenko dépose des gerbes et verse de larmes pour faire preuve de sa solidarité « dans la lutte contre le terrorisme », on a définitivement façonné aux yeux des occidentaux « la bonne image » où la France paisible est devenue la cible du terrorisme de la même façon « que l’Ukraine paisible ».
L’Ukraine combat le « régime terroriste » du Donbass et non pas tue par milliers ses anciens compatriotes et en affame d’autres. Après avoir défilé aux côtés des chefs des puissances mondiales sous les salves des bombes phosphoriques à Donetsk, Porochenko a définitivement affirmé son droit de faire tout ce qu’il veut en toute impunité : il est désormais un « brave gars » qui défile dans les rangs des « gens civilisés », il est des leurs, il est Charlie. Alors que ceux qui ne sont pas Charlie, on peut les tuer, sans discuter avec eux. Au même titre que des Serbes, des Irakiens, des Libyens et de Syriens. Tout simplement parce que leurs gueules ne reviennent pas à certains, parce qu’ils ne font pas partie du « Milliard d’or », parce qu’ils ne sont pas Charlie.
Les sens de toutes ses négociations et des actes internationaux est depuis longtemps remis à zéro. Leur poursuite n’est rien d’autre qu’un semblant de soutien de la paix, un semblant qui s’est dissipé. De manière démonstrative, le monde Charlie a fait l’amalgame entre des Russes, du Donbass ou de la Russie, et des islamistes. Quoi qu’on dise ou promette, dès à présent on tuera en fabricant au passage des images d’Epinal obscènes. On tuera jusqu’à ce qu’ils reçoivent une riposte qui les fera remettre à leur place. Il ne pourra pas être autrement.
Je ne suis pas Charlie,#JeSuisVania (#яВаня) du Donbass en flammes!
Par Rouslan Liapine, pour Novorossia Today (Article source)
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NDT : #JeSuisVania est un hashtag lancé par les internautes russes, dont l’égérie est un garçon qui s’appelle Vania et qui se trouve actuellement dans un hôpital à Donetsk. Le gamin de 8 ans a été grièvement blessé lors des pilonnages de la ville de Chaktersk. Quand un obus a explosé dans leur cour, il était en train de jouer avec son petit frère de 6 ans. Le plus petits des deux garçons est mort sur place, tandis que Vania a perdu les deux jambes, un bras et la vue. L’enfant a déjà subi trois opérations, mais son pronostic vital reste engagé d’après les médecins.
В Сети стартовала акция #яВаня в поддержку детей Донбасса
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#JeSuisVania (#яВаня)
En soutien aux enfants du Donbass
Voilà où conduit la folie des hommes, ne même plus respecter les enfants… depuis le début de l'opération ATO, il y a eu environ 200 enfants tués et plus de 300 nécessitant une opération chirurgicale importante.
Les utilisateurs d’Internet (russes - NDT) sont outrés que les autorités européennes ignorent l’ampleur de la tragédie dans le sud-est de l’Ukraine.
Le hashtag #JeSuisVania, par analogie à #JeSuisCharlie, gagne activement de la popularité dans le segment russe de l’Internet. Le Flashmob Russe est dédié à tous les enfants tués et blessés au Donbass. Rappelons que la campagne #JeSuisCharlie en souvenir des caricaturistes de Charlie Hebdo assassinés par des terroristes s'est répandue dans le monde. Des rassemblements de plusieurs milliers de personnes sous slogan "Je suis Charlie" ont eu lieu en France, en Espagne, en Suisse, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
De nombreux internautes russes ont été révoltés par cette politique de deux poids deux mesures des autorités européennes. Ils notent que les politiciens occidentaux ont organisé des manifestations avec plusieurs milliers de personnes en soutien aux caricaturistes français assassinés, mais ignorent totalement les actions de Kiev suite auxquelles, dans le sud-est de l’Ukraine, tous les jours meurent des habitants civils.
Un vrai petit garçon Vania, devenu le visage et le nom de cette action, se trouve maintenant dans un hôpital de Donetsk. L’enfant de huit ans a été grièvement blessé suite aux bombardements de sa ville natale Chakhtersk. Le projectile est tombé dans la cour au moment même où Vania avec son petit frère y jouait. Le bambin âgé de six ans est mort sur place, et Vania a perdu ses deux jambes, son bras droit et la vue. L’enfant a déjà subi trois opérations, mais les médecins ne font pas de prévisions précises quant à son état.
Auparavant, le représentant du président de la Fédération de Russie pour les droits des enfants, Pavel Astakhov, se référant à l’ONU, a déclaré que, suite aux opérations militaires dans le Sud-Est de l’Ukraine, ont souffert environ deux millions d’enfants. Et selon le représentant de l’UNICEF en Ukraine, Giovanna Barberis, près d’un demi-million d’enfants du Donbass ont déjà dû quitter leur maison, tandis que les autres vivent encore dans des conditions très difficiles.
Le petit Vania va bientôt partir pour Moscou où il sera pris en charge. Il doit y subir une série d’opérations. La jambe gauche sera amputée jusqu’à la hanche, la droite jusqu’au genou. Il a perdu la vue, mais après les opérations, il pourra distinguer le jour de la nuit…
Source : lifenews.ru : Акция #яВаня в поддержку детей Донбасса стартовала в сети
Traduction : GalCha
11:35 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, crimes de guerre, donbass, novorossiya, novorossia, enfants, enfance, vania, #jesuisvania, #яВаня, я Ваня, je suis vania
14/01/2015
Où est Charlie ?
[eng subs] 12/01/15 UAF shell strikes at Donetsk...
(Source)
Les terroristes de l'armée ukrainienne bombardent des civils à Donetsk, au moment même où Porc'ochenko défile à Paris... contre le terrorisme !
Où est Charlie ?
09:07 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, donetsk, terrorisme