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14/08/2014

Aide humanitaire russe : pourquoi une telle hystérie ?

Aide humanitaire russe :

Paranoïa de l'Occident (Time Magazine)

 

Moscou, 14 août - RIA Novosti

 

L'octroi d'une aide humanitaire russe aux habitants du sud-est de l'Ukraine est une initiative purement pacifique, la panique de l'Occident à ce sujet témoignant de la partialité de ce dernier, écrit dans une tribune Simon Shuster, correspondant du Time Magazine.

"Les assertions des hommes politiques américains et ukrainiens sur l'intention de la Russie d'entamer de ce pas une "intervention en Ukraine" semblent vraiment paranoïaques. La décision de dépêcher une mission humanitaire dans l'est de l'Ukraine est plus que justifiée. Exagérée, la réaction de panique de l'Occident et de l'Ukraine face à cette initiative pacifique dévoile leur partialité à l'égard de la Russie, dont tous les faits et gestes sont perçus comme tant une agression", écrit le journaliste américain.  

Mr. Shuster attire l'attention sur le fait que Washington et ses alliés ont déjà qualifié cette mission de "cheval de Troie". 

Selon M.Shuster, l'envoi d'un "faux" convoi en Ukraine n'aurait pas aidé la Russie à effectuer l'intervention armée évoquée par l'Occident : les insurgés contrôlant des tronçons de la frontière, la Russie aurait pu le faire, si elle le souhaitait, sans avoir recours à la ruse. (…)

 

RIA Novosti

 

Source / Lire l’intégralité de l’article :

http://fr.ria.ru/world/20140814/202138386.html 

 

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« Les passions autour du cheval donné »

 

Par : La Voix de la Russie 

 

« L’Europe est, en août 2014, à bout de bon sens », a constaté ces jours l’auteur d’un commentaire publié dans la presse russe. Il a fait une conclusion aussi pessimiste au vu des passions autour de l’initiative de Moscou d’envoyer aux habitants des villes ukrainiennes de Lougansk et de Donetsk un convoi d’aides humanitaires. Les simples gens ont recueilli des vêtements, des vivres et des médicaments transportés dans les camions. Or, ce qui s’est produit ensuite à Kiev, à Washington et dans les capitales européennes est au-delà du bon sens.

 

Selon le proverbe, à cheval donné on ne regarde pas la bride.

 

Que se passe-t-il ?

- Premièrement, pourquoi une telle hystérie autour d’un cadeau désintéressé du voisin russe offert aux citoyens officiels d’Ukraine… puisque Kiev ne reconnaît pas les républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk.

- Deuxièmement, en vertu de quelles normes et prérogatives certains Etats s’approprient le droit de menacer de sanctions les autres pays qui sont eux aussi membres de l’ONU ? Le CS de l’ONU, a-t-il cessé d’exister ? Pourquoi d’aucuns considèrent-ils l’Ukraine comme leur domaine, d’autant plus que personne n’entend l’attaquer ?

- L’essentiel enfin : pourquoi, tout en spéculant sur la mythique « agression humanitaire » russe,  passe-t-on sous silence l’extermination par le régime kiévien de 4 millions d’habitants de l’Est du pays ; l'existence de milliers de civils tués et blessés, de centaines de milliers de réfugiés ?

 

« Les habitants de Lougansk, écrit le journal allemand Junge Welt, sont contraints de boire de l’eau des ruisseaux parce que les aqueducs sont détruit et les réfrigérateurs ne fonctionnent plus (…) les centrales électriques ayant été détruites pendant l’opération punitive de Kiev. C’est ainsi que les autorités « affranchissent » les habitants du Sud-Est des « séparatistes prorusses » (…) ».

  

Les capitales européennes n’évoquent pas les référendums engagés en mai à Donetsk et à Lougansk auxquels près de 90% des participants se sont prononcés contre la prise du pouvoir par les forces profascistes de Kiev. Les référendums ont été qualifiés de « scénario » de Poutine.

L’Europe démocratique ne prend, semble-t-il, pas en considération le droit de ces gens de réfléchir et d’avoir leur opinion. La voilà – la démocratie à l’occidentale.

 

Oleg Severguine, pour La voix de la Russie


Source / Lire l’intégralité de l’article :

http://french.ruvr.ru/2014_08_13/Les-passions-autour-du-cheval-donne-1204/

 

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© Photo: REUTERS/Maxim Shemetov

12/08/2014

Tueurs d’enfants...

Tueurs d’enfants...

 

Pierre Vial, pour Terre & Peuple (cliquez ici)

 

Mardi 5 août. Les écrans de télévision montrent des soldats israéliens quittant la bande de Gaza. Hilares. Très contents d’eux. Ils peuvent. Leur tableau de chasse se monte à 1822 Palestiniens tués, dont plus de 400 enfants. Ensevelis sous les décombres d’hôpitaux, d’écoles, de bâtiments de l’ONU censés être un havre protecteur pour les civils. « C’est un scandale du point de vue moral et un acte criminel », une « violation flagrante du droit humanitaire international » a déclaré Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU.

Israël s’en contrefiche ouvertement, sous les applaudissements des Juifs du monde entier. Crimes de guerre ? Génocide ? Cela n’existe pas si ce ne sont pas des Juifs qui en sont les victimes.

 

Yves Darchicourt rappelle à juste raison, sur le site de l’excellente revue Synthèse Nationale, les « propos sans ambigüité » de l’Israélien Jacques Kupfer, co-président du Likoud mondial, le 15 juillet dernier : « Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. A juste titre. Lorsque les Etats-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon, ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. A juste titre. Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza. Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements ».

Si une telle déclaration émanait d’un cinglé inconnu, on pourrait traiter son auteur d’irresponsable, au sens psychiatrique du terme. Mais elle émane de quelqu’un qui parle au nom d’un parti dont le chef, Benyamin Netanyahou, est Premier ministre d’Israël. C’est dire qu’elle représente le point de vue officiel de cet Etat. Lequel refuse par principe la seule solution possible – comme l’admettent certains Juifs – au conflit israélo-palestinien, à savoir l’existence de deux Etats, l’un juif l’autre palestinien, en application du principe  « Une Terre un Peuple » qui est notre credo doctrinal.

 

Netanyahou voit dans la boucherie de Gaza un double bénéfice politique : à l’intérieur, il soude autour de lui les Israéliens ; à l’extérieur, il amène les Juifs du monde entier  et leurs supporters occidentaux (Valls en est un exemple emblématique) à manifester leur solidarité inconditionnelle avec Israël, au-delà de toute autre considération, humanitaire ou pas.

 Mais c’est un calcul d’apprenti sorcier car 1) Le Hamas sort renforcé de l’épreuve, en incarnant le martyre du peuple palestinien 2) Les Juifs amassent sur leur tête un capital de haine qui va leur retomber dessus un jour ou l’autre. Un effet boomerang comme ils en ont connu beaucoup au cours de leur histoire, tant ils sont incapables de maîtriser leurs pulsions les plus violentes, en subordonnant tout aux intérêts de leur communauté, quelles qu’en soient les conséquences. Certains Juifs le savent fort bien et s’en inquiètent en privé.

Car apparaître, aux yeux de l’opinion internationale, comme des tueurs d’enfants, est une bombe à retardement aux effets dévastateurs.

 

Pierre Vial

 

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La rentrée sera chaude...

Le bras d’honneur du camarade Poutine

 

Le billet de Patrick Parment

Source > http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2014/08/0...

 

Il ne fallait pas s’attendre à ce que Vladimir Poutine reste de marbre face aux sanctions décidées par Washington et suivies de près par les Toutous européens que nous sommes. Le ministère des Affaires étrangères russe a raison de déclarer que les Européens ne pèsent désormais plus rien sur l’échiquier international.

Le problème est que cet embargo sur les denrées alimentaires, décidé par Poutine, pénalise les Européens et fort peu les Américains. L’Europe est en effet l’un des premiers fournisseurs de la Russie en matière d’agro-alimentaire. Ce qui risque, à court terme, de déstabiliser tout le marché intérieur européen. Ce dont, soi dit en passant, se fout complètement Barack Banania.

Quant aux Russes, ce ne sont pas les restrictions qui vont leur faire peur. Au contraire. Plus Poutine se montre intransigeant avec « l’Occident décadent » plus sa cote grimpe auprès des Russes. Voici de quoi faire avaler leur chapeau à tous les sociologues du ruisseau qui bavassent dans Libération ou Le Monde.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la décision de Vladimir Poutine est d’ordre politique et qu’il en assumera les conséquences, s’apprêtant même à aller plus loin, si nécessaire. Par ce biais, Poutine met aussi en lumière l’état de dépendance dans lequel se trouvent les Européens vis-à-vis des Américains. Et il les invite à se réveiller, d’être enfin eux-mêmes. Ce langage-là, tous les Européens l’ont compris, sauf ceux qui nous gouvernent. Et c’est bien là le problème. Car toutes ces couilles molles qui nous gouvernent n’auront pas raison face à Poutine. Soixante-dix ans de communisme ont formé les Russes à tous les goulags. Le peuple russe n’est pas encore avachi par la société de consommation comme le sont les Américains et les Européens, vautrés dans leur confort anesthésiant. Et c’est bien là leur force. Ils sont encore un peuple avec une conscience nationale et le sentiment de partager le même destin. 

Les Européens se casseront les dents au petit jeu des embargos. Ca commence déjà. La presse nous entretient de la dérégulation du marché de l’agro-alimentaire. Voici qui va venir s’ajouter à l’état catastrophique dans lequel se trouve notre pays.  Sarkozy avait déjà appuyé sur la pédale du déclin. François Hollande n’a plus de pédale du tout, il est le déclin à lui seul.

La rentrée sera chaude, Camarades !
 
Patrick Parment, pour Synthèse Nationale.
 
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07/08/2014

Nouvelle phase

NationsPresse.info, le 6 août 2014…

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

 

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Ukraine / Donbass :

Le conflit entre dans une nouvelle phase

 

La guerre est entrée dans une nouvelle phase, même Varsovie, membre de l’OTAN, le reconnaît, alors que la présence de troupes étrangères, sous une forme ou sous une autre, au sein des forces répressives de l’Ukraine, est désormais de notoriété publique. Ce qui n’arrange pas les affaires du gouvernement polonais qui sait parfaitement que plusieurs centaines, peut-être plusieurs milliers, de « conseillers » polonais et autres contractors sont présents sur le territoire ukrainien, bien intégrés au cœur du dispositif offensif dans le Donbass. Et, pendant ce temps, on reproche à la Russie de faire des manœuvres sur son propre sol…

La peur d’un conflit militaire ouvert entre des pays membres de l’OTAN et la puissance russe est désormais d’actualité. En Occident, les médias aux ordres jouent les va-t-en-guerre, bien planqués dans leurs confortables rédactions. Sur place, le pion de Washington n’arrive toujours pas à se dépêtrer d’une situation qu’il a lui-même contribué largement à mettre en place. En cherchant absolument à écraser une mouche avec un marteau pilon, Kiev s’est mis en échec face aux troupes de Nouvelle Russie.

 

Les effets de la guerre dans le Donbass voulue par la junte au pouvoir commencent sérieusement à se faire sévèrement ressentir au sein du pays. Outre la contestation grandissante contre la conscription forcée, voilà que l’on s’en prend au quotidien des petites gens : hausse des prix, suppressions d’acquis sociaux, de prestations et du peu qu’il restait de protection sociale, etc. Kiev sera privé d’eau chaude jusqu’en octobre. Même sous l’ère communiste, on n’avait jamais vu une telle situation en tant de paix.

Des dispositions ouvertement antisociales sont à l’étude dans les ministères afin de pressuriser encore et toujours plus le citoyen lambda. Les mesures drastiques imposées par les européistes ne cessent de pleuvoir sur l’Ukraine « proeuropéenne ». La privatisation mondialiste du système judiciaire est en marche : le ministre de la Justice a annoncé que le gouvernement envisageait de licencier purement et simplement 30 à 50% de ses fonctionnaires. Ils seront donc remplacés par des contractuels privés qui imposeront un système judiciaire essentiellement basé sur l’argent. Ceux qui n’en ont pas les moyens ne pourront donc plus se défendre… Une mesure qui, à l’évidence, doit être aussi destinée à ne pas améliorer la situation, déjà catastrophique, de l’emploi dans le pays. Et en plus de ces calamités, on demande aux Ukrainiens d’aller se faire tuer pour Washington et Bruxelles.

Un vrai paradis européen !

 

 

 

Gros reportage de la télévision ukrainienne sur le secteur sud-est (Saur-Mogila, sud de Snizhne), là où sont positionnés les éléments d’un bataillon de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr et ceux de la 51e brigade mécanisée qui continuent leur assaut ce soir pour tenter de percer la poche du chaudron.

 

Yaroch : toujours  vivant (a priori) !

 

Dmytro Yaroch ou Dmitri Anatolievitch Yaroch, de son nom de naissance, né le 30 septembre 1971 à Dniepropetrovsk, était donné pour mort, hier soir, des suites de ses blessures (sur la table d’opération à Mariupol) occasionnées lors d’un accrochage avec un détachement de reconnaissance et de sabottage du Bataillon Vostok, à une bonne quinzaine de kilomètres à l’ouest de Donetsk, alors qu’il dirigeait un groupe de combat de Praviy Sektor intégré à une compagnie du « bataillon Dnepr », compagnie détruite lors de cet affrontement.

Ancien cadre de l’organisation Trident, d’idéologie bandériste, ex-volontaire dans les rangs des islamistes tchétchènes, le fondateur et dirigeant de l’organisation néonazie Secteur droit est intégré, depuis le coup d’Etat de février dernier, aux organismes de répression de l’Etat kievien. A ce titre, il est en contact permanent avec l’antenne de la CIA installée dans les locaux de la direction du SBU à Kiev, la police politique. Il est aussi en contact avec l’oligarque véreux Ihor Kolomoisky qui finance une grande partie des escadrons de la mort de l’extrême droite néo-bandériste. Yaroch est de ceux qui croient qu’en exterminant plusieurs millions de leurs compatriotes en Ukraine, ils apporteront la paix et la prospérité à leur pays.

Un démenti de sa mort a été formulé dans la journée par son mouvement, il se remettrait d’une balle dans la jambe.

 

(...)

  

Baisse d’intensité des combats, mais…

 

Au Nord, à plus de 20 km de Debaltseve, Popasna est l’objet d’âpres combats depuis 48 heures ; on ne sait pas très bien qui contrôle en ce moment ce gros bourg, sans doute un peu des deux belligérants. Les combats ont duré toute la nuit et jusque dans la matinée, un accalmie est intervenue en fin de journée.

 

Au Sud-Est, une attaque de chars sur Snizhne et Dmitryvka destinée une nouvelle fois à briser l’encerclement ce qui reste comme troupes dans le chaudron, a échoué.Durant toute la journée, les forces ukrainiennes, notamment de la 51e brigade mécanisée, ont attaqué par groupes des 5 à 7 chars couverts par des unités d’infanterie et appuyés par de l’artillerie. Ce soir, les positions indépendantistes semblent encore tenir, bien qu’il soit très difficile, en raison des coupures d’électricité dans la région et du réseau Internet, d’avoir des nouvelles de première main. Snizhne semble menacé, mais il n’y aurait pas pour le moment de pénétration des forces ukrainiennes dans le chaudron. Les combats risquent de durer toute la nuit.

 

Au Nord-Est de Shakhtarsk, les unités qui avaient un temps formées une poche de résistance, ont complètement abandonné le terrain, la milice a passé le plus clair de cette journée à nettoyer la zone abandonnée ce matin par les forces de Kiev.

 

Au Nord-Ouest de Donetsk, un détachement de reconnaissance et d’appui a atteint la périphérie d’Avdiivka. Au cours des combats d’hier, le Bataillon Vostok a détruit cinq chars ukrainiens dans ce secteur. A l’Ouest, le secteur de Marinka est sous le feu ukrainien. La milice a dû se retirer pour éviter les pertes.

 

Les forces ukrainiennes continuent de masser leurs forces au Sud et au Sud-Ouest de Donetsk.

 

Au Sud de Lugansk, la brigade « Prizkaz » (Spectre) a détruit deux dépôts de munitions de l’armée ukrainienne qui se situaient dans la zone de l’aéroport encore sous contrôle des troupes encerclées.

Donetsk, comme Lugansk depuis plusieurs semaines, est sous le feu de l’artillerie et de l’aviation ukrainiennes qui ciblent essentiellement les zones à forte densité résidentielle. On utilise même des lance-roquettes multiples de 220 et 300 mm, de même que des bombes à forte capacité explosives comme des FAB-500.

 

Et pour terminer, le message de ce chef de bataillon de la 72e brigade, le major (commandant) Vitaly Dubinyaka, qui s’est rendu avec plus de 400 soldats et gardes frontières ukrainiens, il y a quelques jours, sur le territoire russe. Il a été étonné, et même ému, de l’accueil et de la prise en charge par l’armée russe de lui et de ses frères d’armes, au point d’évoquer l’existence « de relations fraternelles » entre soldats des deux armées.

« Ici, nous avons subi un examen médical, on a aidé nos blessés, on nous a nourri. Nous avons pu prendre une douche pour la première fois en un mois. On nous a donné des vêtements et créé toutes les conditions de repos. Je peux dire avec certitude, comme tous ceux qui sont passés par cette boucherie, la prochaine fois, nous n’irons pas !

Ce commandant de bataillon a également admis que les combats dans le sud-est se sont transformés en une guerre civile. Et d’ajouter : « Je ne sais pas comment je vais regarder dans les yeux les mères de ces garçons morts. Mais je sais que ce carnage doit être arrêté. J’ai vu assez de larmes chez les résidents locaux et leurs enfants. »
 
Source / lire l'article en entier

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MH17 : Un missile air-air et un tir de canon !

Ukraine / MH17 :

Un missile air-air et un tir de canon

seraient à l’origine du crash !

 

Le Boeing malaisien, qui s’est écrasé en juillet en Ukraine, aurait été abattu par un missile air-air et un obus de 30 mm d’un avion d’attaque Su-25, rapporte mercredi le journal malaisien New Straits Times se référant à des experts.

« Plusieurs photos des lieux du crash montrent des éclats ressemblant à ceux d’une arme téléguidée et sur d’autres photos on voit des traces d’un tir plus précis, d’un tir de canon. Nous sommes en train de l’analyser », a indiqué un expert au journal malaisien.

Selon les experts, cette hypothèse explique la nature des dégâts causés au Boeing 777, notamment la présence de trous ronds qui seraient le résultat d’un tir de canon.

Les experts cités par le journal estiment qu’un missile air-air à tête chercheuse thermique doté d’une ogive de 3 kg a également frappé les moteurs de l’avion de ligne.

 

Si l’avion avait été frappé par un missile sol-air Buk, il aurait été complètement détruit et l’agresseur n’aurait pas eu besoin d’utiliser un canon de 30 mm.

Le Boeing volait à 10.600 m d’altitude alors que l’avion d’attaque Su-25 [1] a un plafond pratique de 7.600 m. Selon les experts, le pilote du Su-25 aurait dû le pousser « au maximum de ses performances, mais c’est tout à fait possible ».

Le général Andreï Kartapolov, chef du commandement opérationnel de l’Etat-major général des Forces armées russes, a antérieurement annoncé qu’un avion de combat ukrainien, probablement un Su-25, volait à une distance de 3 à 5 kilomètres du Boeing malaisien qui s’est écrasé plus tard. Il a rappelé que le Su-25 est capable de détruire des cibles aériennes à une distance de 5 km.

D’après les médias, les données des boites noires du Boeing 777 ne contredisent pas l’hypothèse selon laquelle l’avion a été endommagé par un missile air-air.

 

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant le vol MH17 Amsterdam-Kuala-Lumpur avec 298 personnes à bord s’est écrasé le 17 juillet dans la région ukrainienne de Donetsk (est) sans laisser de survivants. L’appareil est tombé dans une zone d’affrontements entre l’armée ukrainienne et les forces d’autodéfense populaire. Les autorités de Kiev accusent les insurgés d’être à l’origine du crash, mais ces derniers déclarent ne pas disposer de systèmes capables d’abattre un avion volant à 10.050 m d’altitude.

 

Source : RIA Novosti / Via NationsPresse.info

 

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[1] Note NationsPresse Info : pour notre part, nous pensons qu’il s’agit plutôt d’un tir de Su-27, le Su-25M1 n’ayant pas les capacités de voler à plus de 10.000 m d’altitude et n’étant pas armé de missiles air-air. Deux Su-27 accompagnaient ce jour-là le Boeing de la Malaysia Airlines.

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06/08/2014

Le gaz de schiste de Slaviansk et Kramatorsk...

Les USA veulent-ils mettre la main

sur le gaz de schiste à Slaviansk et Kramatorsk ?

  

Par La Voix de la Russie | La presse ukrainienne et les experts basés à Kiev accusent Moscou de soutenir des soi-disant séparatistes au Sud-est du pays, en motivant ce soutien par la présence des réserves de gaz de schiste que la Russie aurait l’intention de « mettre en valeur ». En même temps, la société Burisma Holdings, dont le fils du vice-président américain Joe Biden ainsi que plusieurs autres citoyens américains sont entrés au Conseil d’administration, a reçu l’autorisation de développer les gisements, qui se trouvent dans les environs de Slaviansk et Kramatorsk.

 

La propagande américaine et les personnalités politiques ukrainiennes mises sous sa tutelle ont opté pour une tactique bonne, mais plutôt banale, argumentant que l’attaque constitue la meilleure défense. Moscou apparaît ainsi non seulement comme un agresseur aux manières impériales, mais aussi comme un agresseur âpre au gain. Selon les Américains, pour Moscou, il ne s’agit pas d’un pays, mais d’un territoire duquel peuvent être extraites des matières premières. Dans les meilleures traditions de l’époque soviétique, les tabloïds de Kiev réalisent la commande américaine en publiant sur leurs pages des récits de l’intervention directe russe dans les affaires d'un pays indépendant. Et cette intervention n’a même pas pour but de sauver les habitants russophones, mais d’avoir uniquement le contrôle des réserves naturelles. Ce qui est d’autant plus curieux, c’est que les experts les plus radicaux ont pris la liberté de dire que le gaz de schiste en Ukraine va changer la carte énergétique du monde entier et permettra non seulement à ce pays, mais aussi à toute l'Europe, de réduire la dépendance des livraisons du gaz naturel venant de Russie. Les experts pro-américains ont tendance à oublier que la Russie possède d’énormes réserves d’hydrocarbures bon marché rien qu’en Sibérie et en Extrême-Orient. Quel pourrait-être son intérêt dans ce projet illusoire d’extraction de gaz de schiste ? Toutefois, si l’on prend en compte le projet de Washington visant à forcer le Vieux Monde à renoncer au partenariat énergétique avec la Russie, toutes les choses se mettent à leur place. C’est une équation avec que des connues, et tous les arguments sont bons pour y parvenir.

 

La proposition des Américains d’inonder l’Europe avec leurs ressources gazières s’est avérée encore plus illusoire et a lamentablement échoué. Ayant réfléchi rationnellement, les Européens n’y ont tout simplement pas cru. Maintenant, un nouveau projet dont le nom de code est « La grande révolution de schiste » a lieu en Ukraine. Selon certaines informations, les régions de Slaviansk et de Kramatorsk seraient vraiment riches en gaz de schiste, et c’est dans ces régions que se produisent les combats les plus violents dans le cadre de l’opération punitive des forces ukrainiennes. Est-ce une coïncidence ? Peu probable. N’est-ce pas pour cette raison que le conseil de direction de Burisma est composé presque uniquement de citoyens américains ? Ils envisagent sérieusement de mettre la main sur ces réserves d’hydrocarbures, et n’est-ce pas la raison pour laquelle ils blâment Moscou ?

 

Le président du conseil d'administration de cette société est l'Américain Alan Apter, et un autre membre de l'équipe de direction est un ami de la famille du secrétaire d'Etat américain John Kerry, Devon Archer. Biden Junior s’est donc retrouvé en bonne compagnie avec ses concitoyens et des partisans qui partagent ses idées. Il faut rappeler que sous le couvert de la lutte pour la sainteté de la démocratie, les Américains faisaient de bonnes affaires après les interventions militaires en ex-Yougoslavie et en Irak.

 

L’Ukraine n’a pas eu besoin d’une telle intervention, car Kiev réalise tous les ordres des Américains à la lettre. Les discours sur l’agression russe vont coïncider avec des nominations dans d’autres sociétés énergétiques ukrainiennes. L’appareil administratif de Washington est très important... et chacun de ses membres a de la famille.

N.

 

Source : http://french.ruvr.ru/2014_05_20/L-operation-a-Slaviansk-...

 

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Bataille pour le Donbass, bataille pour l’Europe

Bataille pour le Donbass, bataille pour l’Europe

  

05-août_bataille pour l'Europe.jpg© Collage : La Voix de la Russie/Burov Vladimir

 

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Les USA ont joliment buté sur le dossier ukrainien. Habitués à multiplier les copier/coller, au Moyen-Orient, par le biais des mal nommés « Printemps arabes », dans les républiques de l’ex-URSS, par le biais des « Révolutions de couleur », ils n’ont cette fois pas eu gain de cause.

La Russie n’a pas introduit ses troupes dans les zones d’épuration ethniques, les Insurgés dont on pensait pouvoir venir à bout en l’espace d’à peine quelques semaines ont déployé une tactique leur permettant de tenir pour le moins jusqu’à l’automne, période butoir au-delà de laquelle les largesses du FMI ne sont plus acquises et voici que maintenant, comble de malheur, quelques 438 militaires ukrainiens ont demandé asile en Russie rejoignant par conséquent les dizaines de milliers de réfugiés installés sur le territoire russe. C’est sans compter la très mauvaise histoire du vol MH370 dont on voulait instrumentaliser le crash pour compromettre les rebelles dits pro-russes. Or, l’attitude de Kiev qui au lieu de collaborer avec les experts envoyés sur place a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire obstacle à l’enquête suscite bien des questions. Si bien que l’ONU a déjà mis en doute l’implication réelle de la Russie dans les évènements de ces derniers mois. Si bien que la désinformation prégnante dont étaient objectivement forts les médias occidentaux se décrédibilise de jour en jour, que ce soit au niveau des termes dont elle use ou des interprétations arbitraires, voire aléatoires qu’elle arbore. Il n’y a guère d’Insurgés « pro-russes » mais des Insurgés tout court qui ne partagent pas les idées du gouvernement putschiste de Kiev. Il n’y a pas de soutien systématisé de la Russie de ces mêmes Insurgés, sans quoi la junte, peu nombreuse pour une armée et piètrement préparée, aurait été décimée depuis très belle lurette.

 

Ce qui se joue aujourd’hui à Donetsk et Lougansk est d’une extrême gravité puisque le Sud-Est ukrainien est cette ligne ultime qui sépare le continent eurasiatique des zones entièrement acquises à l’OTAN. Or, l’OTAN étant aux commandes des USA et l’Eurasie étant le dernier bastion de la résistance européenne, la bataille qu’on dira « pour le Donbass » est une bataille qui oppose l’Europe souveraine à un nouvel ordre mondial imposé par l’Outre-Atlantique.

 

Mr. John Laughland a plus d’une corde à son arc. Politologue, spécialiste des relations entre Occident et Europe de l’Est, directeur d’études à l’Institut de la Démocratie et de la Coopération à Paris, il nous a livré son analyse de la situation.

 

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LVdlR : Ma première question va porter traditionnellement sur les sanctions, parce qu’on ne parle que de ça, ça devient presque obsessionnel. On constate que les sanctions contre la Russie se multiplient à une vitesse pour le moins prodigieuse. Selon vous les Etats-Unis croient vraiment que celles-ci feront fléchir les positions de la Russie vis-à-vis du sud-est ukrainien ? Ou alors, n’est-ce pas au fond par sentiment d’impuissance que l’Amérique sanctionne bêtement en entrainant en plus la vieille Europe à sa suite ?

 

John Laughland : Il est très difficile de savoir ce que veulent les Etats-Unis. Car effectivement, d’un côté, les sanctions sont appliquées, les attaques sur le plan de la rhétorique deviennent de plus en plus véhémentes contre la Russie, mais, d’autre part, on constate qu’en réalité les sanctions ne représentent pas grand-chose. C'est-à-dire que les deux premières sanctions, les premières étapes de sanctions ne concernaient que des individus, ensuite on est passé à des sanctions contre les sociétés russes. Mais les dernières sanctions annoncées par l’UE ne vont durer que pendant trois mois. On a du mal à savoir exactement ce que veulent les Etats-Unis et les Européens, parce que tout le monde sait quelle est la solution à la crise ukrainienne et où celle-ci se trouve, c’est-à-dire, bien évidemment, à Kiev. Elle se trouve notamment dans une acceptation qui serait souhaitable pour Kiev d’une fédéralisation au moins, ou d’une confédération de l’Ukraine. Je pense pour ma part que les Américains veulent une chose, et que les sanctions sont une étape vers l’objectif final qui est celui de sceller une union transatlantique entre l’Europe Occidentale et les Etats-Unis. Nous verrons bien quels autres instruments les Américains vont déployer pour sceller cette union, mais l’idée c’est de creuser un fossé entre l’UE, l’Europe occidentale et la Russie. Et je crois que c’est la seule façon de rendre lisible cette politique euro-américaine qui effectivement est très difficile à décortiquer.

 

 

LVdlR : Vous avez évoqué une éventuelle solution au conflit tout à fait fratricide que l’on voit dans les sud-est de l’Ukraine, dans la région de Lougansk et de Donetsk. Vous dites que Kiev pourrait effectivement accepter la fédéralisation de ses régions alors que depuis un certain nombre de temps ces régions ne parlent même plus de fédéralisation, elles parlent d’indépendance totale. J’ai interrogé il y a peu un journaliste d’Odessa qui m’a dit que le terme de fédéralisation était toujours à la mode en Russie mais déjà dépassé dans les régions concernées. Est-ce que donc vous croyez qu’après tout ce qui s’est passé, j’entends ces meurtres en masse, ces incessants bombardements, les régions du sud-est vont vouloir quand même en rester à la solution de la fédéralisation ? Ne voudront-elles pas devenir indépendantes ? Si c’est le cas, est-ce que Kiev les laissera faire lui qui semble déjà avoir franchi la ligne de non-retour ?

 

John Laughland : Je veux bien croire que les esprits se soient durcis et que la ligne de non-retour a été franchie. Cependant, au moins pour la forme, Kiev pourrait tenter de récupérer ses régions en leur proposant une fédéralisation ou une confédéralisation. Je ne suis pas sûr d’ailleurs que les Rebelles dans ces régions soient contents d’une simple indépendance. Je pense que la solution qu’ils visent c’est sûrement un rattachement à la Russie. Parce qu’ « indépendance » ça ne veut rien dire pour des villes comme Donetsk et Lougansk, elles sont grandes mais ce qu’elles veulent, c’est un rattachement à la Russie. Alors cela semble très compliqué sur le plan diplomatique, international et autre, je ne pense pas que la Russie elle-même soit très chaude à cette idée-là, même si bien sûr elle le prend sans doute dans son planning, du moins je l’espère. Mais si Kiev essayait au moins d’apaiser la situation en proposant une solution qui bien évidement ne serait pas optimale pour les régions, mais qui serait au moins un pas vers la pacification du conflit, peut-être que cela pourrait apaiser les esprits. Ce qui est sûr c’est que la solution militaire qui est cherchée pas Kiev depuis plusieurs semaines ne va jamais réussir à faire rentrer les populations russophones de l’est de l’Ukraine et du sud-est de l’Ukraine dans le giron de Kiev.

 

 

LVdlR : On s’aperçoit que la tragédie du Boeing 777 malaisien a déjà engendré des tas d’hypothèses, pour certaines tout à fait cohérentes et pour d’autres tout à fait fantastiques. L’Occident pointe du doigt Poutine ou en tout cas les « pro-russes » comme on les appelle, Obama est même allé jusqu’à désigner le coupable quelques heures seulement après la catastrophe, alors que les corps n’avaient pas encore refroidi et que les boites noires n’avaient pas encore été récupérées. Est-ce que vous avez l’impression que les Français et les Britanniques que vous côtoyez régulièrement croient à ce que disent les médias sur l’implication inconditionnelle des Insurgés, voire de la Russie dans cette affaire ? Ou alors il y a une rupture entre l’opinion publique et l’information qui est véhiculée par les médias ?

 

John Laughland :  Je pense qu’il y a une rupture entre l’information qui est véhiculée par les médias et ce que croient les lecteurs. On le voit de manière absolument flagrante, par exemple sur le site du journal britannique « The Guardian », et même d’ailleurs sur les sites des journaux français. On voit des reportages qui vont complètement dans le sens de la politique occidentale, qui culpabilisent par exemple dans cette affaire les Rebelles qui auraient abattu l’avion. Mais quand vous descendez et lisez les commentaires, vous voyez que personne ou presque personne ne prend cela au sérieux. D’ailleurs, même les gouvernements eux-mêmes n’ont pas du tout une ligne claire sur cette question. Il est vrai qu’on a montré du doigt directement les Rebelles et derrière eux la Russie, et derrière eux, à la tête de la Russie, le président Poutine lui-même. Mais la CIA voici une semaine a dit très clairement qu’elle ne disposait pas de preuves qui pouvaient prouver de manière incontestable que les Rebelles auraient tiré le missile qui a abattu l’avion. Il y a donc une politisation évidente de cette affaire et cette politisation, notamment quand le manque de preuves est tellement flagrant, ne va que renforcer la rupture entre ce que racontent les médias et derrière eux les gouvernements, et ce que croient les lecteurs ».

 

Source : http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/275487168/ 

 

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John Laughland

 

Lire / voir également :

> http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/j...

> http://www.voltairenet.org/auteur6254.html?lang=fr

02/08/2014

Said to defend Motherland from Chechens...

 

- What’s your name

- Panasyuk Andriy Mikolayevich

- What have you been doing here ? Why you arrived here ?

- Arrived… military unit sent me here.

- Sent with which task ?

- Said to defend Motherland

- From who ?

- Said to defend Motherland from Chechens

- Have you met at least one Chechen here ?

- No, I haven’t meet anyone… I didn’t want to kill anyone… but laws are that I joined the army.

 

Voilà… le « gouvernement » ukrainien mobilise des gamins d’à peine 18 ans…

Et les expédie tuer leurs compatriotes et frères de race (et/ou se faire tuer eux-mêmes) dans le Donbass, pour défendre la Mère Patrie contre une invasion de Tchétchènes !?!!

 

Enculés…

 

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La seule chose qu’il veut, le môme, c’est revoir sa mère…

Festivals bretons : l'obsession médiatique du métissage !

Festivals bretons : l'obsession médiatique du métissage !

Source Breizh info : cliquez ici

La Bretagne est probablement une des régions qui compte le plus de festivals durant tout l’été. Vieilles Charrues, Festival Interceltique, Festival de Cornouaille, sons et lumières… impossible de les compter tous, impossible d’être partout, tant la saison estivale bretonne est riche d’une culture qu’elle sait, sans doute mieux que quiconque, mettre en valeur. Une mise en valeur qui – pour se justifier ? – passe trop souvent par une référence quasi obsessionnelle  à l’idéologie du métissage.

S’il est en effet des thématiques qui plaisent aux organisateurs – mais visiblement nettement moins au public – ce sont celles de « l’ouverture », du « métissage », du « dialogue » avec les autres cultures, surtout lorsque celles-ci sont très éloignées de l’identité bretonne et celtique.

Même lorsque les musiciens ou animateurs sont de Bretagne, les organisateurs insistent sur le mélange (et non pas l’échange). Ainsi, la musique de Denez Prigent au festival de Cornouaille de Quimper devient « une musique métissée ouverte sur les frontières du monde ». Ce dernier à d’ailleurs réussi la prouesse technique de placer cinq fois le mot métissage en moins d’une minute lors d’une récente interview donnée à une radio locale. De même, la chanson de Clarisse Lavanant est décrite comme un « Répertoire celtique et métissé, intimiste ».

A Plouvorn (cliquez là), un spectacle « son et lumière » raconte l’histoire d’un chevalier Breton se rendant à la croisade et dont l’aventure est présentée ainsi : « Les périls du voyage mettront à l’épreuve leur vision du monde, mais la musique et les histoires partagées en chemin avec hommes et femmes porteurs d’autres traditions se révélera plus puissante que les préjugés et la haine. Ils feront fleurir sur leur chemin un imaginaire breton enrichi d’Orient… ».

La Fête de la Bretagne (cliquez là - anciennement St Yves), qui était organisée du 15 au 18 mai partout dans la région, a vu la région appuyer financièrement 50 événements organisés pour l’occasion, répondant notamment au critère « traduisant un lien avec la Bretagne, c’est à dire le métissage culturel ou intergénérationnel » (sic).

A Dinan, lors de la fête médiévale des remparts, l’organisation invitait le groupe Dayazell (cliquez ici), présenté comme « un groupe qui vous fera voyager grâce à sa musique métissée, de l’Espagne arabo-andalouse à la Perse, en passant par l’Italie, la Macédoine ou le Maghreb pour vous faire découvrir les horizons méconnus de la musique médiévale ». Le public pouvait également assister à une conférence sur « les origines et l'évolution des instruments de musique... » (cliquez ici)  « vous découvrirez le métissage de la musique médiévale qui induit rencontre entre Orient et Occident ».

A Saint Renan, les « Vendredis branchés » ont accueilli le groupe Liikofa qui a « présenté un excellent répertoire, énergique et festif, avec des sons métissés à mi-chemin entre l’Italie, la Bretagne et la Tunisie ».

A Lorient, durant le festival Interceltique se tiendra une exposition sur le Maloya (danse africaine) mais aussi plusieurs groupes qui « associent leurs cultures et leurs musiques pour une création métissée, entre sonorités, danses bretonnes et le maloya, danse réunionnaise classée au patrimoine de l’Unesco ».

La direction définit d’ailleurs le festival comme ayant « vocation à démontrer que les cultures traditionnelles ne sont pas figées mais avides de métissages et de créations. Pour cela son objectif est, notamment, de susciter cette démarche au travers de commandes, de rencontres, de métissages… ».

A Crozon, le site de la région « tourisme en Bretagne » présente le festival du bout du monde ainsi : « Un melting pot, un melting pop, un melting potes. Chacun l’aura compris, le festival de Crozon est métissé. »

Les médias ne sont pas en reste 

Le festival « Les Escales » de Saint-Nazaire (un festival qui, pour rendre hommage à la Turquie, affiche des minarets en carton sur une partie de la ville) est présenté par Metronews comme « privilégiant les métissages musicaux autour de tâtes d'affiches pop, rock, electro, world », tandis que pour « Les Ren’arts » de Pornichet, chaque jeudi « un groupe de musique métissée enflamme une place publique ».

« A Auray, Breizh Kabar met le métissage à l’honneur » titrait récemment le principal organe de presse régional en parlant du collectif Breizh-Kabar.

« Un concert médiéval et métissé » titrait le même journal en annonçant un concert de la fête des remparts de Dinan.

« Lors du Festival de Cornouaille 2013, dans les jardins de l’Evêché, le groupe breton Startijenn et le chanteur de raï El-Taqa ont prouvé combien le métissage génère du bonheur et de l’énergie positive », martèle à nouveau le quotidien de François-Régis Hutin concernant le festival de Cornouaille.

En pays de Quimperlé, le festival de la parole poétique a choisi cette année comme thème… le métissage, ce qui donnera au journal l’occasion de titrer « Métissage au Festival de la parole poétique » (cliquez ici) et d’employer de nouveau deux fois le mots dans l’article d’une dizaine de lignes.

Et malheur à ceux qui ne se plieraient pas au règne du métissage : ainsi le site Longueur d’onde critique-t-il le Hellfest de Clisson selon ces termes : « Toujours ce sentiment étrange, essentiellement en raison du style musical et non du fait du festival : l’absence de représentation ethnique ou métisse dans la foule... » (sic).

Un autre quotidien régional titre « Babel Dance, un métissage plus que réussi » à propos d’un festival de danse de St-Brieuc : « Babel Danse, comme son nom l’indique, c’est aussi un mélange des cultures... », nous explique le journal.

Néanmoins, malgré tous ces efforts déployés, ce sont bien les défilés traditionnels Bretons – « non métissés » !  qui attirent le public en masse, à Lorient et à Quimper ; et on retrouve fréquemment plus de public dans les fêtes de village à écouter un récital de chants de marins plutôt qu’à découvrir tel ou tel groupe « à la rencontre entre Bretagne et Orient ».

Là encore, un profond décalage existe entre les envies et les rêves d’organisations et de médias véhiculant à longueur d’année la doxa mondialiste et la grande majorité de la population qui attend qu’on lui parle avant tout de ses racines. Tout simplement.

Source Breizh info (cliquez ici), via Synthèse Nationale

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L’Europe marche sur la tête…

L’Europe marche sur la tête… une fois de plus

Par Patrick Parment, pour Synthèse Nationale.

« La politique de l’Union européenne ne se fonde plus aujourd’hui sur des faits vérifiés, mais elle est dictée par Washington (…) Ces sanctions anti-russes témoignent de l’incapacité de l’Union européenne à jouer un rôle autonome dans les affaires mondiales ». Voici ce que pense en substance le ministère russe des Affaires étrangères.

Et l’on ne peut que lui donner raison. L’Europe est à la botte de Washington qui est aux ordres de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Commettee) le plus puissant des lobbies juifs américains. Barack Obama a beau s’en défendre, l’Amérique a rallumé la guerre froide contre la Russie de Vladimir Poutine pour la bonne raison que celui-ci n’a nullement l’intention de se conformer aux règles du jeu du capitalisme anglo-saxon.

Sauf que dans ce bras de fer, l’Europe a nettement plus à perdre que les Américains. Et ce, en raison des liens économiques et géographiques qui nous lient à notre puissant voisin. Et ce ne sont pas les mesures de rétorsion envisagées par les Américains - et leurs vassaux européens - qui effraieront les Russes. En revanche, les Européens risquent fort d’y laisser des plumes : augmentation du prix du gaz, révision des contrats passés avec les entreprises russes, sans oublier tout le secteur agroalimentaire où ils figurent parmi nos clients privilégiés.

Car, il faut être conscient que les Russes n’ont pas d’état d’âme et qu’ils ne vivent pas comme nous depuis des décennies dans une société de surconsommation. Ils vivent dans une société frugale malgré les quelques milliardaires qui font la Une de nos journaux pipoles.

Si d’aventure on réalisait un sondage pour savoir ce que pensent les Européens, il y a fort à parier qu’ils seraient massivement contre les sanctions et plus encore pour la mise au pas de ce capitalisme financier qui est en train de nous ruiner.

D’ailleurs, de quelle Europe parle-t-on quand l’Allemagne nous pousse à abandonner nos contrats d’armement – la fourniture de navires type Mistral par exemple - quand de son côté, la mère Merkel négocie directement avec Moscou ses besoins en matière première et fournit à Israël des sous-marins furtifs de dernière génération. Sans parler du patronat allemand qui, réaliste, est hostile à toute sanction à l’égard de Moscou.

On le constate chaque jour, l’Europe est un concept de fonctionnaires bruxellois. Mais, elle existe sur un point : l’allégeance de ses capitales à Washington et à Tel-Aviv.

Pour nous Français, le drame est que nous n’avons rien à attendre de bon de la part de ce gouvernement socialiste dont le président est incapable de la moindre décision et un gouvernement constitué d’incapables qui naviguent à vue et dont le Premier ministre est obsédé par les fascistes et les antisémites qui peuplent ce pays. Et, à droite, le paysage est de la même eau. Bonsoir Madame, bonsoir Mademoiselle, bonsoir Monsieur.

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