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07/06/2012

Ray Bradbury

 Ray Bradbury

Ray Bradbury était l'un des plus grands auteurs de science-fiction du XXe siècle.

Le créateur des Chroniques martiennes et de Fahrenheit 451

s'est éteint (avant-hier / 05 juin 2012) à Los Angeles.

Il avait 91 ans.

05/06/2012

Александр Субботин / Alexander Subbotin

02/06/2012

Entretien avec Alexandre Douguine

Entretien avec Alexandre Douguine

 

Propos  recueillis  par le magazine allemand “Zuerst”.

( http://www.zuerst.de )

 

Traduction française mise en ligne le 01er Juin 2012 par Euro-Synergies.

( http://euro-synergies.hautetfort.com/ )

( http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2012/05/30/e... )

 

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Q.: Monsieur Douguine, la Russie subit un feu roulant de critiques occidentales, surtout depuis  la  réélection de Vladimir Poutine à la présidence  de la fédération de Russie. Les politiciens et les médias prétendent que les élections ont été truquées, que Poutine n’est pas un démocrate et qu’il bafoue les “droits de l’Homme”…


A.D: Vladimir Poutine, qu’on le veuille ou non, appartient aux vrais grands sur la scène politique internationale. Pourtant, il faut dire que la  politique qu’il préconise est très spéciale, ce que bon nombre de politiciens et de médiacrates occidentaux ne sont apparemment pas capables de comprendre. D’une part, Poutine est un libéral, un homme politique résolument tourné vers l’Occident; d’autre part, il est un défenseur acharné de la  souveraineté et de l’indépendance russes. C’est pourquoi il s’oppose de front aux Etats-Unis et à  leurs intérêts géopolitiques. Poutine est donc simultanément libéral-démocrate et souverainiste. Il est ensuite un réaliste politique absolu, une personnalité politique non fantasque. Poutine serait par voie de  conséquence  le partenaire idéal de tout pays occidental qui accorderait à la  souveraineté une valeur identique et aussi élevée. Mais les pays  d’Occident ont abandonné depuis longtemps les valeurs du réalisme politique…

Q.: Que voulez-vous dire par là ?


A.D: Voyez-vous, ce que croit l’Occident aujourd’hui, c’est qu’un jour toutes  les démocraties libérales abandonneront leur souveraineté et se fonderont dans une sorte de “super-nation” sous l’hégémonie américaine. Telle est bien l’idée  centrale de la globalisation à l’œuvre aujourd’hui. Ce projet est irréalisable avec un Vladimir Poutine car il s’y oppose et défend la souveraineté russe. Ensuite, il ne reconnaît pas la  prétention américaine à exercer cette hégémonie en toute exclusivité. C’est là qu’il faut chercher la vraie raison des attaques acharnées que commet l’Occident contre lui et de sa diabolisation. C’est aussi la  raison pour laquelle l’Occident soutient de manière aussi spectaculaire l’opposition russe: il s’agit d’acquérir de l’influence et de consolider l’hégémonie occidentale.


Q.: D’après vous donc, Poutine fait tout ce qu’il faut faire…


A.D: Bien sûr que non. Il a commis  des erreurs, notamment lors des dernières élections pour le Parlement. Elles n’ont pas été aussi transparentes qu’elles auraient dû l’être.


Q.: La critique occidentale s’adresse surtout aux élections présidentielles…


A.D: Pourtant, lors de ces élections-là, c’était le contraire: elles ont été parfaitement transparentes. La  grande  majorité des électeurs  soutient Poutine, voilà tout, même si l’Occident ne peut ni ne veut le comprendre. L’étranger ne soutient qu’une minorité pro-américaine, ultra-libérale et hostile à toute souveraineté russe, pour qu’elle s’attaque à Poutine. Tel est l’enjeu. Voyez-vous, Poutine peut être bon ou mauvais en politique intérieure, cela n’a pas d’importance pour l’Occident. La mobilisation de ses efforts pour maintenir l’idée de souveraineté — et pas seulement la souveraineté russe — et l’existence d’un monde  multipolaire fait qu’il est la cible de toutes les attaques occidentales. 


Q.: L’Ukraine aussi subit désormais de lourdes attaques médiatiques en provenance de l’Occident. C’est surtout la détention de Ioulia Timochenko  que critiquent les médias. Est-ce que l’enjeu en Ukraine est le même qu’en Russie ?


A.D: La situation en Ukraine est complètement différente, même si les critiques occidentales visent également la souveraineté du pays.


Q.: Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch est considéré par les agences médiatiques occidentales comme “pro-russe”…


A.D: C’est pourtant faux. Ianoukovitch tente de maintenir un équilibre politique entre la  Russie et l’Union Européenne. Bien sûr, il n’est pas aussi pro-occidental que ne l’était Mme Timochenko. Ce qui dérange l’Occident, c’est que Ianoukovitch s’est à nouveau rapproché de la Russie. C’est contraire aux intérêts atlantistes. Ioulia Timochenko est aujourd’hui le symbole de ce que l’on a appelé  la “révolution orange” — que l’Occident a soutenu matériellement et idéologiquement en Ukraine. C’est pour cette raison  que les forces atlantistes la considèrent comme une héroïne. 

Q.: Ce que l’on critique surtout, ce sont les conditions de  détention de Ioulia Timochenko. On dit que ces conditions bafouent lourdement les règles convenues quant aux droits de l’Homme…


A.D: L’Occident utilise les droits de l’Homme à tour de bras pour pouvoir exercer influence et chantage sur les gouvernements qui lui déplaisent. Si l’on parle vrai et que l’on dévoile sans détours ses plans hégémoniques et ses véritables intérêts politiques, on obtient moins de succès que si l’on adopte un langage indirect et que l’on évoque sans cesse les droits de l’Homme. Voilà ce qu’il faut toujours avoir en tête.


Q.: Vous venez d’évoquer la “révolution orange” qui a secoué l’Ukraine en 2004. Les protestations et manifestations contre Poutine à Moscou, il y a quelques mois et quelques semaines, ont-elles, elles aussi, été une nouvelle tentative de “révolution colorée” ?


A.D: Absolument.


Q.: Pourquoi ces manifestations se déroulent-elles  maintenant et pourquoi cela ne s’est-il pas passé auparavant ?


A.D: Il me paraît très intéressant d’observer le “timing”. Il y a une explication très simple. Le Président Dmitri Medvedev est considéré en Occident comme une sorte de nouveau Gorbatchev. L’Occident avait espéré que Medvedev aurait introduit des réformes de nature ultra-libérales lors de son éventuel second mandat présidentiel et se serait rapproché des Etats-Unis et de l’UE. Mais quand Medvedev a déclaré qu’il laisserait sa place de président à Poutine et qu’il redeviendrait chef du gouvernement, la “révolution” a aussitôt commencé en Russie.


Q.: Les protestations et manifestations visaient cependant les fraudes supposées dans le scrutin et le manque de transparence lors des présidentielles…


A.D: Non, ça, c’est une “dérivation”. Il s’agissait uniquement d’empêcher tout retour de Poutine à la présidence. Une fois de plus, bon nombre d’ONG et de groupes influencés par l’Occident sont entrés  dans la danse. Cela a permis d’accroître l’ampleur des manifestations, d’autant plus que certains déboires de la politique de Poutine ont pu être exploités. La politique de Poutine n’a pas vraiment connu le succès sur le plan social et il restait encore quelques sérieux problèmes de corruption dans son système. C’était concrètement les points faibles de sa politique. Mais répétons-le: la révolte contre Poutine a été et demeure inspirée et soutenue par l’étranger et n’a finalement pas grand chose à voir avec ces faiblesses politique: il s’agissait uniquement de barrer la  route au souverainisme qu’incarne Poutine.


Q.: D’après vous, Medvedev serait pro-occidental…


A.D: La politique russe est plus compliquée qu’on ne l’imagine en Occident. Laissez-moi vous donner une explication simple: d’une  part, nous avons le souverainiste et le Realpolitiker Poutine, d’autre part, nous avons les “révolutionnaires (colorés)” et les atlantistes ultra-libéraux soutenus par l’Occident. Medvedev se situe entre les deux. Ensuite, les oligarques comme, par exemple, Boris Abramovitch Beresovski qui vit à Londres, jouent un rôle important aux côtés des révolutionnaires ultra-libéraux. 


Q.: A ce propos, on ne fait qu’évoquer la figure de Mikhail Khodorkovski, sans cesse arrêté et emprisonné. Dans les médias occidentaux, il passe pour un martyr du libéralisme et de la démocratie. Comment jugez-vous cela ?


A.D: Il représente surtout le crime organisé en Russie. Dans un pays occidental, on n’imagine pas qu’un individu comme Khodorkovski ne se retrouverait pas aussi en prison. Il est tout aussi criminel que les autres oligarques qui ont amassé beaucoup d’argent en très peu de temps. 


Q.: Et pourquoi les autres ne sont-ils pas en prison ?


A.D: C’est là que je critiquerai Poutine: les oligarques qui se montrent loyaux à son égard sont en liberté.

Q.: Quelle a été la faute de Khodorkovski ?


A.D: Khodorkovski n’a fait que soutenir les positions pro-occidentales, notamment quand il a plaidé pour un désarmement de grande envergure de l’armée russe. Il a soutenu les forces libérales et pro-occidentales en Russie. Pour Khodorkovski, le “désarmement” de la  Russie constituait une étape importante dans l’ouverture du pays au libéralisme et à l’occidentalisation. Il fallait troquer l’indépendance et la souveraineté contre un alignement sur les positions atlantistes. Alors qu’il était l’homme le plus riche de Russie, Khodorkovski a annoncé qu’il était en mesure d’acheter non seulement les parlements mais aussi les électeurs. Il est même allé plus  loin: il a fait pression sur Poutine pour faire vendre aux Américains la plus grosse entreprise pétrolière russe, “Ioukos”.


Q.: Khodorkovski était donc opposé à Poutine en bien des domaines ?


A.D: Effectivement. Khodorkovski a ouvertement déclaré la guerre à Poutine. Et Poutine a réagi, fait traduire l’oligarque en justice, où il a été condamné, non pas pour ses vues politiques mais pour les délits qu’il a commis. Pour l’Occident, Khodorkovski est bien entendu un héros. Parce qu’il s’est opposé à Poutine et parce qu’il voulait faire de la Russie une part du “Gros Occident”. Voilà pourquoi de nombreux gouvernements occidentaux, les agences médiatiques et les ONG prétendent que Khodorkovski est un “prisonnier politique”. C’est absurde et ridicule. Ce qui mérite la critique, en revanche, c’est que dans notre pays un grand nombre d’oligarques sont en liberté alors qu’ils ont commis les mêmes délits que Khodorkovski. Ils sont libres parce qu’ils n’ont pas agi contre Poutine. Voilà la véritable injustice et non pas l’emprisonnement que subit Khodorkovski. 


Q.: Peut-on dire que, dans le cas de Khodorkovski, Poutine a, en quelque sorte, usé du “frein de secours” ?


A.D: Oui, on peut le dire. Avant que Khodorkovski ait eu la possibilité de livrer à l’étranger le contrôle des principales ressources de la Russie, Poutine l’a arrêté. 


Q.: Vous  parlez de groupes et d’ONG pro-occidentaux qui soutiennent en Russie les adversaires de Poutine et qui, en Ukraine et aussi en Géorgie, ont soutenu les “révolutions colorées”. Qui se profile derrière ces organisations ?


A.D: Celui qui joue un rôle fort important dans toute cette agitation est le milliardaire américain Georges Soros qui, par l’intermédiaire de ses fondations, soutient à grande échelle les groupements pro-occidentaux en Russie; A Soros s’ajoutent d’autres fondations américaines comme par exemple “Freedom House” dont les activités sont financées à concurrence de 80% par des fonds provenant du gouvernement américain. “Freedom House” finance par exemple la diffusion de l’ouvrage de Gene Sharp, politologue américain auteur de “The Politics of non violent Action”, auquel se réfèrent directement les “révolutionnaires colorés” d’Ukraine. Beaucoup d’autres groupements et organisations sont partiellement financés par le gouvernement américain ou par des gouvernements européens en Russie ou dans des pays qui firent jadis partie de l’Union Soviétique. Nous avons affaire à un véritable réseau. Toutes les composantes de ce réseau sont unies autour d’un seul objectif: déstabiliser la Russie pour qu’à terme le pays deviennent une composante de la sphère occidentale.


Q.: Est-ce là une nouvelle forme de guerre ?


A.D: On peut parfaitement le penser. Les révolutions colorées représentent en effet une nouvelle forme des guerre contre les Etats souverains. Les attaques produisent des effets à tous les niveaux de la société. Dans cette nouvelle forme de guerre, on ne se pas pas en alignant et avançant des chars ou de l’artillerie mais en utilisant toutes les ressources des agences de propagande, en actionnant la pompe à finances et en manipulant des réseaux avec lesquels on tente de paralyser les centres de  décision de l’adversaire. Et l’une des armes les plus importantes dans le nouvel arsenal de  cette nouvelle forme de guerre, c’est la notion des “droits de l’Homme”. 


Q.: Monsieur Douguine, nous vous remercions de nous avoir accordé cet entretien.

Douguine-1-300x220.jpg

01/06/2012

Soyez attentifs…

Désolés de vous avoir laissé sans nouvelles quelques jours…
Mais bon, nous avons eu l’opportunité, cette semaine, de rentrer quelques quintaux de bonnes (et belles) choses (du genre plusieurs centaines de CDs et vinyls, et tout autant de livres et de BDs)…
And then, faire de la place, aller chercher, rentrer, lister (etc.) tout ceci a quelque peu "semé la zizanie" dans notre planning / organisation de la semaine !
Mais ça y est… tout est là…

Et si le mois de juin va ( de fait ) être riche en nouveautés
Il va également l’être en promotions de toutes sortes…
Vu que du coup… c’est clair… il nous faut vraiment faire de la place ! ( Ha ha )
Alors bon… soyez attentifs… trrrrrès attentifs…

Amicalement : Kurgan

Entrées-Juin_02.jpgEntrées-Juin_03.jpgEntrées-Juin_01.jpg

Et tout ceci n'est qu'une petite partie... 

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N.B : Quant à ce qui en est des nouveaux catalogues ( versions « papier » ou .pdf )…
Pas de soucis, ils ne sont que très légèrement retardés… et seront tous deux disponibles et/ou mis en ligne très bientôt...

17:05 Publié dans Blog, Boutique | Lien permanent | Commentaires (0)

25/05/2012

La bouquinerie / Le Livre de Poche.

Boutique Fiertés Européennes :

 

Grands classiques de la littérature française…

 

Dans leurs très « vintages » éditions du Livre de Poche… façon années 60. 

 

Tous ces livres sont en excellent état, voir – pour quelques-uns – quasi-neufs !

Certains peuvent présenter quelques infimes marques d’usage (qui une fine cassure sur tranche, qui une petite trace de pliure en bas de quatrième…), mais nous ne vous proposons (et ne vous proposerons) ici que du bon (2 €uros) ou du très bon (2,50 €uros). 

 

( Cette note sera régulièrement « remontée » / mise à jour, en fonction des nouveaux arrivages et/ou retours en stock ! )     

 

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Robert BRASILLACH : « Les 7 couleurs »

Le Livre de Poche – 1965 / 255 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

Retour en stock d'un ex. à 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre DRIEU LA ROCHELLE : « L’Homme à cheval »    

Le Livre de Poche –  1965 / 254 pages / 140 grammes. 

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre DRIEU LA ROCHELLE : « Le feu follet »     

Le Livre de Poche – 1967 / 191 pages / 120 grammes. 

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

José GIOVANNI : « Le trou »       

Le Livre de Poche – 1966 / 256 pages / 135 grammes.  

>>> 2,50 €uros. / disponible. 

 

J.K HUYSMANS : « Là-bas »      

Le Livre de Poche – 1966 / 283 pages / 150 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre LOUYS : « Aphrodite » 

Le Livre de Poche –  1968 / 244 pages / 140 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre LOUYS : « Les chansons de Bilitis »       

Le Livre de Poche – 1966 / 242 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre Mc ORLAN : « A bord de l’Etoile Matutine »   

Le Livre de Poche – 1962 / 186 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre Mc ORLAN : « Le quai des brumes »      

Le Livre de Poche – 1966 / 189 pages / 125 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Françoise MALLET-JORIS : « Trois âges de la Nuit »        

Le Livre de Poche –  1974 / 437 pages / 230 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Henri de MONTHERLANT : « Les jeunes filles »      

Le Livre de Poche – 1971 / 149 pages / 140 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

RIMBAUD : « Poésie Complètes »    

( Illuminations / Une saison en enfer / Autres poèmes ) 

Présenté par Paul Claudel

Le Livre de Poche – 1963 / 248 pages / 165 grammes. 

>>> 2,50 €uros. / disponible. 

 

Antoine de SAINT-EXUPERY : « Courrier Sud »

Le Livre de Poche – 1963 / 183 pages / 142 grammes.

>>> 2,50 €uros. / disponible.  

 

VERLAINE : « Poèmes saturniens », suivi de « Fêtes galantes »  

Le Livre de Poche – 1964 / 191 pages / 135 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Boris VIAN : « L’herbe Rouge »   

Le Livre de Poche – 1971 / 225 pages / 135 grammes.

>>> 2 €uros. / disponible.

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LIVRES-DE-POCHE_02.jpgLIVRES-DE-POCHE_03.jpgLIVRES-DE-POCHE_04.jpg

24/05/2012

Le code secret de l’Odyssée

Boutique Fiertés Européennes :

 

Gilbert PILLOT : « Le code secret de l’Odyssée » 

 

Les Grecs dans l’Atlantique

 

C'est sans doute parce qu'il vit à Carthage, devant la Méditerranée des Grecs. que Gilbert Pillot a été poussé à interroger, après beaucoup d'autres. l'Odyssée. Penché sur le texte homérique. suivant d'île en île la route d'Ulysse, relevant soigneusement la direction des vents, le nombre de jours de navigation et la position des constellations, il en est venu à tracer un itinéraire qui mène le héros bien au delà des limites jusqu'ici admises…

Ulysse franchit les colonnes d'Hercule, touche la côte marocaine, les Canaries et Madère, puis, cap au Nord, atteint l'Irlande, l'Ecosse et l'Islande. Il en est venu surtout à se demander si l'Odyssée, sous les apparences d'un merveilleux poème, ne recelait pas les clefs de l'itinéraire secret qui conduisait à ces terres riches en or et en étain… Récit d'une quête et d'une enquête, cet ouvrage se lit avec passion : pour la première fois, l'astucieux Ulysse livre son secret.

 

Robert LAFFONT / Collec. « Les énigmes de l'univers » / 1969.

248 pages / 21,5 x 13,5 cms / 350 grammes. 

Broché, photographies, cartes et illustrations hors et in texte.

Nombreuses petites traces d’usage/stockage sur plat (inhérentes à 90% des ouvrages de cette collection aux reliures noires très fragiles et – surtout – très vite « patinées ») mais rien de bien sérieux, hormis une assez nette cassure sur tranche. Tranches papier légèrement jaunies mais intérieur nickel, propre et sain. Tout à fait bon pour le service !

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23/05/2012

Julius EVOLA - Orientations

Boutique Fiertés Européennes :

 

Julius EVOLA : « Orientations »

 

Texte original de 1950 et variantes de 1971.

Traduit, présenté et annoté par Philippe Baillet.

 

Editions Pardès – 1988.

94 pages – 19 x 12 cms  - 120 grammes.

Reliure souple très légèrement jaunie sur les bords + une toute petite trace de stylo bille bleu sur la quatrième de couv’, sans quoi excellent état, sain et propre, nickel !… 

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Extrait :

Sur le plan de l’esprit, il existe quelque chose qui peut déjà servir de trace aux forces de résistance et de renouveau : c’est l’esprit légionnaire. C’est l’attitude de ceux qui surent choisir la voie la plus dure, de ceux qui surent combattre tout en étant conscients que la bataille était matériellement perdue, de ceux qui surent convalider les paroles de la vieille saga : « Fidélité est plus forte que feu », et à travers lesquels s’affirma l’idée traditionnelle qui veut que ce soit le sens de l’honneur ou de la honte – et non de petites mesures tirées de petites morales – qui crée une différence substantielle, existentielle, entre les êtres, comme entre une race et une autre race.

D’autre part, il y a la réalisation de ceux pour qui la fin apparut comme un moyen, et chez qui la reconnaissance du caractère illusoire de mythes multiples laissa intact ce qu’ils surent conquérir pour eux-mêmes, sur les frontières de la vie et de la mort, au-delà du monde et de la contingence.
Ces formes de l’esprit peuvent être les fondements d’une nouvelle unité. L’essentiel est de les assumer, de les appliquer et de les étendre du temps de guerre au temps de paix, de cette paix surtout, qui n’est qu’un coup d’arrêt et un désordre mal contenu – afin que se dégagent une discrimination et un nouveau front. Cela doit se faire sous des aspects beaucoup plus essentiels qu’un « parti », lequel ne saurait être qu’un instrument contingent en vue de certaines luttes politiques ; et même sous des aspects beaucoup plus essentiels qu’un simple « mouvement », si par « mouvement » l’on entend seulement un phénomène quantitatif plus que qualitatif, fondé sur des facteurs émotionnels plus que sur l’adhésion sévère et franche à une idée. Ce qu’il faut favoriser, c’est plutôt une révolution silencieuse, procédant en profondeur, afin que soient créées d’abord à l’intérieur et dans l’individu, les prémisses de l’ordre qui devra ensuite s’affirmer aussi à l’extérieur, supplantant en un éclair, au bon moment, les formes et les forces d’un monde de subversion. Le « style » qui doit être mis en relief, c’est celui de l’homme qui soutient certaines positions par fidélité à soi-même et à une idée, dans un recueillement profond, dans un dégoût de tout compromis, dans un engagement total qui doit se manifester non seulement dans la lutte politique, mais dans chaque expression de l’existence : dans les usines, les laboratoires, les universités, les rues, et jusque dans le domaine personnel des affections. On doit en arriver au point que le type humain dont nous parlons, et qui doit être la substance cellulaire de notre front, soit bien reconnaissable, impossible à confondre, de sorte qu’on puisse dire : « En voilà un qui agit comme un homme du mouvement ».

Cette consigne, qui fut celle des forces qui rêvèrent de donner à l’Europe un ordre nouveau, mais qui dans sa réalisation fut souvent entravée et faussée par de multiples facteurs, doit être reprise aujourd’hui. Et aujourd’hui, au fond, les conditions sont meilleures, parce qu’il n’y a pas d’équivoques et parce qu’il suffit de regarder autour de soi, de la rue au Parlement, pour que les vocations soient mises à l’épreuve et pour qu’on prenne bien nettement la mesure de ce que nous ne devons pas être. Face à toute cette boue, dont le principe est : « Qui t’oblige à le faire ? », ou bien : « D’abord vient le ventre, la peau ( la peau chère à Malaparte ! ), et puis la morale », ou encore : « Ce n’est pas une époque où l’on puisse s’offrir le luxe d’avoir du caractère », ou enfin : « J’ai une famille », qu’on sache clairement et fermement : « Nous, nous ne pouvons pas faire autrement, telle est notre voie, tel est notre être. » Ce qui peut et pourra être obtenu de positif, aujourd’hui ou demain, ne le sera pas par l’habileté d’agitateurs et de politiciens, mais par le prestige naturel et la reconnaissance qu’obtiendront des hommes de la génération d’hier ou, plus encore, de la nouvelle génération, des hommes qui seront capables de tout cela et qui, par là même, fourniront une garantie en faveur de leur idée.

 

http://www.julius-evola.com/Orientations-extrait-No2.html

21/05/2012

L'âge d'or

Saint-Loup_portrait.jpgCian aperçut la pierre levée qui portait les swastikas superposées, s’arrêta et dit : Je l’ai découverte en me promenant au lever du jour. Jamais je n’ai vu ce genre d’Hevoud double, et vous ?

- Mon père avait transporté ici cette pierre qu’il trouva dans l’île où je suis née. Il m’en expliqua le symbole. Quand la swastika tourne vers la gauche c’est qu’elle représente la croix des hommes qui vivent « avec le temps », ceux qui ne résistent pas à l’évolution, donc à la dégradation universelle.

Cian sursauta et murmura : C’est le symbole des Celtes, aussi bien irlandais que bretons ! Celui d’une race qui dégénère !

La Morigane reprit : Quand la swastika accomplit sa rotation vers la droite, elle devient l’emblème des hommes « contre le temps », ceux qui veulent renverser l’évolution, remonter le cours de la décadence, retrouver avant le terme fatal la pureté originelle.

- C’est la croix du Parti National Socialiste allemand, n’est-ce pas ?

- Oui. Mais les hommes « contre le temps » ne réussissent jamais. On ne s’oppose pas à l’évolution. Il faut que ce qui doit être soit… Quant à la double swastika que vous avez vue et que je crois unique, du moins en Europe, c’est la croix des hommes « au-dessus du temps ». Les deux mouvements s’annulent, stoppant pour une période plus ou moins longue la dégradation universelle. L’accord parfait entre toutes formes vivantes s’établit alors. Les hommes aiment les bêtes qui le leur rendent. Et les dieux sont parmi nous puisque tous les hommes sont dieux…

Cian répliqua, mi-convaincu mi-sceptique : Alors ? C’est l’âge d’or ?

- C’est ce qu’en des époques très anciennes, les hommes « au-dessus du temps » qui le vécurent appelaient l’âge d’or.

- Et vous pensez qu’il reviendra, Morigane ?

- J’en suis persuadée. Mais, avant, le monde devra passer par la porte étroite des grandes catastrophes que préparent aussi bien les hommes « avec le temps », par leur lâcheté, que les hommes « contre le temps » par leur précipitation. Ce qui doit être sera, mais en son temps seulement.

 

Saint-Loup, extrait de : « Plus de Pardons pour les Bretons »

19/05/2012

Savitri Devi - Invocation aux dieux

Je me souvins de ma visite à la Goðafoss, dans le nord de l'Islande, en juin 1947.

On m'avait dit que quelque temps après l'an 1000, un homme nommé Thorgeir, qui était un godi – un prêtre des dieux nordiques – dans la région de Ljosvatn, au nord de l'Islande, devint un chrétien. Et que, comme démonstration spectaculaire de son allégeance à la nouvelle foi étrangère – et peut-être, dans son esprit, comme un exemple – il avait pris les images des anciens dieux et les avait publiquement jetées dans la chute d'eau de la rivière Skjalvantaflyot, connue depuis lors sous le nom de Goðafoss : la Chute d'Eau des Dieux.

Profondément émue, je m'étais rendue sur les lieux, et je me tenais devant la chute d'eau et je pensais à ces dieux – Odin, et Thor, et Baldur le Beau et les autres, que mes ancêtres vikings adoraient jadis – gisant, depuis plus de neuf cents ans au fond des eaux glacées de la Skjalvantaflyot, attendant l'aube des temps nouveaux, la grande Renaissance Païenne ; nous attendant nous, m'attendant moi. J'avais apporté avec moi un papier sur lequel j'avais copié les paroles que le poète français Leconte de Lisle avait mis dans la bouche d'un dieu nordique s'adressant au doux Jésus, venu pour renverser son pouvoir :

 

…Tu mourras à ton tour :

J'atteste par neuf fois les Runas immortelles.

Tu mourras comme moi, Dieu des âmes nouvelles,

Car l'homme survivra! Vingt siècles de douleurs

Feront saigner sa chair et ruisseler ses pleurs

Jusqu'au jour où ton joug, subi deux mille années

Fatiguera le cou des races mutinées ;

Où tes temples, dressés parmi les nations,

Deviendront en risée aux générations ;

Et ce sera ton heure !

 

( Leconte de Lisle / Poèmes Barbares : Le Runoïa )

 

Mon bras droit tendu vers l'Orient, j'avais récité ces vers, et ensuite jeté le papier dans la cataracte grondante. Et ensuite – bien que je n'avais pas encore repris espoir ; bien que le désastre (de 1945) avait, à mes yeux, retardé, peut-être pour des années et des années, la grande Renaissance païenne de mon rêve – j'avais parlé aux anciens dieux. Dieux du Nord, frères des dieux védiques que l'Inde vénère encore, avais-je dit, dieux aryens, dieux de ma race, vous savez que pendant toute ma vie j'ai défendu les valeurs que vous incarniez jadis dans le cœur de vos adorateurs. Oh, quel que soit le destin que vous me réservez, vous que les ancêtres de ma mère invoquaient au milieu des éclairs et du tonnerre, sur les vagues furieuses de la Mer du Nord, aidez-moi à ne jamais cesser de combattre pour nos grands idéaux ; à ne jamais cesser de combattre pour le culte de la jeunesse, de la santé, de la force, pour le culte du Soleil – pour votre vérité, notre vérité – où que ce soit dans le monde, jusqu'à ma mort !

Et ayant dit cela, j'avais senti courir un frisson glacé le long de mon dos, et j'avais été submergée par la conscience d'une solennité infinie, comme si je venais d'être l'instrument d'un rite préparé et attendu depuis longtemps ; comme si les dieux nordiques, rejetés par leur prêtre Thorgeir, avaient réellement attendu mon geste symbolique. Il était 10h30 du soir mais il faisait plein jour, comme c'est naturel en juin sous cette latitude. Et je m'étais soudain souvenue que c'était le 9 juin, le septième anniversaire du jour où, également à 10h30 du soir, un brahmane, représentant de l'aryanité la plus à l'Est, avait pris ma main dans la sienne au-dessus du feu sacré et m'avait donné son nom et sa protection. Et j'avais senti que ma visite à la Chute d'Eau des Dieux, et mon geste symbolique en un tel jour, avaient un sens dans l'invisible ; qu'il y avait là davantage qu'une simple coïncidence. Maintenant, je me souvenais de cet épisode, qui prenait, à la lumière de l'histoire entre ces deux années, une valeur symbolique plus grande que jamais. Dieux du Nord, dieux des forts, pensais-je, dieux aryens, enseignez-moi ce détachement sans lequel il n'y a pas de force véritable, pas d'efficacité durable ! Faites de moi un témoin digne de votre vérité – de notre vérité. Débarrassez-moi de toute faiblesse !

 

Extrait du chapitre 12 du livre de Savitri Devi : Defiance [Défi]

( Calcutta : A.K. Mukherji, 1951 ).

Le titre est éditorial.

 

savitri devi,invocation aux dieux,yggdrasil

Goðafoss

Savitri Devi, Invocation aux dieux, Yggdrasil

Savitri Devi

18/05/2012

Minhyriath

Boutique Fiertés Européennes :

 

MINHYRIATH : « Gondolyn »

 

( CD / 2008 / Suisse )

 

« Gondolyn »… marrant comme non ça, non !? Juste de le dire et t’imagine aussitôt un truc bien surréaliste du genre Gwendoline jouant de la mandoline sur une gondole !?!?!!!

Non !?! Et ben c’est pas grave, je suis le seul taré et j’ai l’habitude ! ( Ha ha )…

Mais allez… un peu de sérieux, MINHYRIATH est un projet originaire de Suisse (signé Amrod leader d’EXCELSIS) tout entier dédié à l’univers de Tolkien (avec titres de morceaux du genre Lochloryen, Balrox et autres Valynor… obscurs textes en « écriture elfique » un peu partout dans le livret, etc… etc… ), et pour une fois (n’en déplaise à ceux et celles qui disent que je dénigre systématiquement tout ce qui touche à l’œuvre de ce bon vieux J.R.R), pour une fois (donc) j’ai carrément adoré !!!

Un Heavy-Heathen-Folk-Death Métal puissant et viril au possible, MINHYRIATH m’a franchement donné l’impression d’écouter un très jouissif mélange d’IN EXTREMO et d’HANTAOMA… avec le vocaliste de PARADISE LOST au micro !?!!  C’est carrément le genre de bidule qui te donne envie de revêtir une cotte de maille, de te saouler à l’hydromel et d’aller défoncer du connard à grands coups de masse d’arme !!! L’Heroic-Fantasy faite musique, avec un énorme HEROIC en lettrines gothiques éclairées au néon de 20 pieds de haut !!! Ah que ouais… énorme !…

Pas de la zizique faite par des tapettes d’elfounets à la con ça… oh que non : du pur chant de guerre pour gros méchants Orques dopés au stéroïdes !!!!!! ( Hé! hé! )

Obligatoire pour tout fan de Tolkien, mais également de R.E Howard qui se respecte : un disque conçu par un fils de Crom !!! >>> 10 €uros. / Vendus ! Article épuisé.   

 

MINHYRIATH : « Grohnd »

 

( CD / 2010 / Suisse )

 

Encore meilleur que le précédent !?!!! UNLEASHED, HANTAOMA, IN EXTREMO, AMON AMARTH, GRAVE DIGGER, le VINTERSORG des débuts et un SENTENCED très énervé, se tapant un méga-bœuf à l’occasion d’une gigantesque, guerrière et très orgiaque beuverie Vikingo-barbare !?!!! Encore plus épique (et surtout plus sombre) que le « Gondolyn » de 2008… ce « Grohnd » est véritablement un monument d’Heroic-Fantasy Metal comme je n’en ai que très rarement entendu !!!…

A la fois mélodique et puissant… martial mais néanmoins somptueusement barbare… bourré ras la gueule de cornemuses appelant au combat et de refrains virils à beugler comme un berserker en rut (en marquant le tempo à grands coups de poings – gantés de fer – sur la table !), un album qui sent la barbe tressée pleine de bière, le métal tiède des épées qu’on huile et le cuir gorgé du sang des ennemis, dont les têtes tranchées et mises à bouillir serviront bientôt de chopes !!!!!!…

Enôôôôôôôôôôôôôôôôrme !!!!!!!!!…

BLACK TOWER Prods / 17 titres – 67 mns : 10 €uros. / Vendus ! Article épuisé.