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21/06/2015

Journaliste tchèque: les Européens se réfugieront un jour en Russie...

Les Européens chercheront un jour refuge en Russie

 

 

en tentant d’échapper aux fanatiques islamistes,

 

 

estime le journaliste tchèque Ladislav Kašuka.

 

« Dans un futur assez proche, il se peut que les chrétiens et les athées soient obligés de fuir les fanatiques islamistes et de quitter leurs pays où on brûlera les rues et détruira les monuments culturels », écrit le journaliste, estimant que la Russie qui reste le dernier grand État européen qui ne fait pas partie de l’UE et n’est pas obligé d’obéir aux ordres des leaders occidentaux.

Il remarque qu’une situation similaire a déjà eu lieu avec les citoyens irakiens et syriens.

M. Kašuka souligne que le « projet d’exode massif des peuples » est né dans les cerveaux des leaders de l’Ouest. Leur objectif est plonger le monde dans le chaos et la violence et d’en profiter pour introduire par la suite un contrôle totalitaire. « Et tout ça au nom du rétablissement de la paix », ironise le journaliste.

En effet, il est possible qu’un jour les Européens des classes moyennes cherchent refuge en Russie et demandent de l’aide à ce grand pays. Un Etat capable, s’il le souhaite, d’accueillir tout ce monde et qui a les capacités militaires nécessaires pour le protéger.

 

Sputnik, le 19.06.2015.

http://fr.sputniknews.com/opinion/20150619/1016617974.html

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Chef de bataillon ukrainien : "99% de mes amis du Donbass haïssent l'Ukraine"

Chef de bataillon ukr. : "99% de mes amis du Donbass haïssent l'Ukraine"

Extrait de l’émission de Savik Shuster "Shuster LIVE", le plus grand talk-show ukrainien. Kiev, le 5 juin 2015. / Source et sous-titres : Thalie Thalie

Macédoine : des Américains et des Britanniques impliqués...

Macédoine :

 

Des Américains et des Britanniques impliqués

dans l’attaque terroriste de Kumanovo. 

 

 

Deux Américains et deux Britanniques auraient, non seulement, formé, mais aussi participé à l’attentat, qui a eu lieu début mai à Kumanovo, a déclaré le journaliste macédonien Mile Nedelkovski à l’agence Sputnik.

 

L’information selon laquelle des étrangers sont impliqués dans les attentats de Kumanovo a été rapportée par des membres des forces de sécurité qui ont participé à l’opération anti-terroriste, alors que les autorités macédoniennes avaient auparavant déclaré que le groupe armé était dirigé par cinq Kosovars, anciens membres de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK).

 

Selon les hôpitaux, les morgues et la Croix-Rouge, il s’agit des quatre terroristes disposant de passeports américains ou britanniques. Trois d’entre eux sont arrivés dans le nord de la Macédoine par le camp Bondsteel, base militaire de l’OTAN au Kosovo, rapporte le journaliste macédonien.

« Les médias ont voulu créer une atmosphère délétère. Pour ce faire, ils ont écrit que samedi matin les policiers macédoniens avaient tué une jeune fille et sa mère. Bien que ce soit un mensonge, la police n’a pas démenti l’information. Samedi après-midi les terroristes albanais ont entamé des pourparlers afin de se rendre, tandis que dimanche les six ambassadeurs d’Allemagne, de France, d’Italie, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de l’UE ont insisté pour que les autorités arrêtent l’opération et permettent aux insurgés de revenir au Kosovo. Cependant, le pouvoir macédonien a refusé cette demande », a déclaré M. Nedelkovski.

 

Toujours selon lui, un nombre croissant de Macédoniens est conscient que l’Occident joue un double-jeu « vile et hypocrite » dans leur pays. Il y a quelques années, 90% des citoyens soutenaient l’adhésion de la Macédoine à l’UE et à l’OTAN, aujourd’hui ils ne sont plus que 50%. Le journaliste macédonien estime que l’ambassade américaine à Skopje a un « bouton » permettant de déclencher et d’arrêter ce genre d’évènement.

 

Tous ces incidents illustrent la situation instable dans ce pays et dans les Balkans. En outre, ces incidents meurtriers interviennent alors que le gouvernement macédonien refuse de se joindre aux sanctions imposées par l’UE à la Russie et soutient le projet Turkish Stream destiné à transporter du gaz russe vers l’Europe en passant par la Turquie.

 

Roland Machefer, pour NationsPresse.info, le 17 juin 2015. 

 

Source

 

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Photo : Marko Djurica, pour Sputnik 

18/06/2015

Donbass : le bras de fer avant la tempête !

Ukraine/Donbass :

 

Le bras de fer avant la tempête

 

Kiev compte sur l’option militaire afin d’éviter un effondrement inéluctable. Cet été sera encore très chaud dans les steppes du Donbass, et si la situation globale pour toute la ligne de front est maintenant statique, il ne fait aucun doute que les préparatifs pour la grande offensive vont bon train. Nous considérions, lors des attaques et contre-attaques sur Marinka, il y a un peu plus d’une semaine, que cette offensive tant attendue avait débuté. L’état de la situation militaire sur la ligne de front, même statique, nous donne toujours raison. L’offensive d’été des forces de Kiev a bien commencé, mais le front ne bouge pas pour autant… pour le moment. Une tension savamment entretenue par les forces de Kiev afin de faire prolonger les sanctions contre la Russie. D’ailleurs, aujourd’hui, les pays membres de l’Union européenne ont affiché un « consensus » pour prolonger lesdites sanctions jusqu’à fin janvier 2016.

 

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Élu, il y a un an avec 54,7% des voix, le potentat de Kiev, l’oligarque Porochenko, n’en aurait plus que 13,6%, selon les derniers sondages. L’heure est donc à la mobilisation totale des forces ukrainiennes pour maintenir une tension énorme sur les républiques du Donbass afin de conserver tant bien que mal le régime en place. Mais les esprits ne sont plus au sacrifice, ni pour les oligarques, ni pour « l’Europe ». Par exemple, dans la région de Kharkov, la cinquième vague de mobilisation n’a recueilli que 54,3% des effectifs prévus. En raison de ces mauvais résultats, de nombreux commissaires militaires ont été sanctionnés. Partout en Ukraine on refuse d’être engagé dans une guerre perdue d’avance et très meurtrière (on évoque plus de 10.000 tués dans les rangs des forces de Kiev depuis le début du conflit). Mais sur le terrain, les commandements militaires continuent d’obéir aux ordres, jusqu’à sacrifier inutilement leurs troupes.

 

Kiev cherche à impliquer l’OTAN directement dans le conflit

 

Après les récentes tentatives visant à modifier à leur avantage la ligne de front près de Marinka, à l’ouest immédiat de Donetsk, les forces de Kiev maintiennent une énorme pression vers Volnovakha-Elenovka (sud de Donetsk), sur l’aéroport, sur Spartak, sur Gorlovka, sur la partie nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, sur la ligne allant de Pervomaïsk à Lugansk et, bien entendu, sur l’est de Mariupol. Une pression qui s’agrège aux préparatifs offensifs que le régime de Porochenko ne cherche même plus à cacher des observateurs de l’OSCE.

Les forces ukrainiennes tenteront donc d’ici peu de faire bouger les lignes du front par de nouvelles attaques en force, mais il y a fort à parier que ce seront certainement les dernières tentatives de l’emporter sur les forces indépendantistes : comme le soulignait très récemment Erwan Castel, qui est sur place, du côté de la junte les ressources tant militaires (humainement et matériellement) que politiques arrivent à épuisement et, surtout, la lassitude de ce conflit fratricide, très meurtrier et totalement inutile, gagne non seulement les troupes mais aussi et surtout l’arrière.

Et de conclure : « L’ultime chance pour Kiev de survivre à sa propre folie est d’entraîner l’OTAN dans la guerre et de lui passer le relais… » (source).

 

Déjà en Géorgie, le dictateur atlantiste Mikhaïl Saakachvili, qui vient d’être nommé gouverneur d’Odessa, en jetant de l’huile sur le feu en Ossétie du Sud, avait tenté à l’été 2008 d’entraîner l’OTAN dans une guerre contre la Russie.

 

Pour ce qui est des forces républicaines, les moyens alignés semblent insuffisants pour une contre-attaque d’envergure. Nous reprenons l’analyse d'Erwan Castel quant aux capacités offensives des FAN. Même si elles disposent d’unités d’artillerie capables de saturer un secteur fermé (comme un chaudron par exemple) les FAN manquent d’une force blindée importante et d’une aviation d’attaque au sol permettant une offensive large et profonde du front.

Les combats pour reprendre des localités seront forcément coûteux en hommes, en temps et en munitions, avec la présence délicate à gérer d’une population civile imbriquée. C’est le cas de Mariupol, véritable « Festung » (forteresse en allemand) organisé par Kiev (certains parlent de 2.000 hommes retranchés sur des lignes disposant de bunkers et couvertes par des champs de mines) qui a le désavantage de présenter une population prise en otage. Une attaque frontale serait suicidaire tant pour les forces républicaines que pour la population. Aussi seul un enveloppement de ce port stratégique est envisageable, mais à moins d’un nouvel effondrement de l’armée de Kiev, cela risque de demande du temps et des moyens importants.

 

 

Entretien avec des volontaires français

engagés dans les forces de Nouvelle Russie, dont Erwan Castel

 

Le bras de fer continue

 

Pour l’heure, nous en sommes encore au bras de fer entre belligérants.

La zone la plus au nord de la ligne de front, au-delà de l’axe Pervomaîsk – Lugansk, connaît toujours une intense activité, tant en accrochages qu’en tirs d’artillerie de tous calibres. (...) 

 

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La compagnie d’assaut "Fenix" de la brigade "Prizrak" tient le poste 31 sur la "Piste Bahmutka".

A 2 km au nord-est, ce sont les positions du 4e "bataillon"

de défense territoriale "Zakarpathya", sur la cote 175,9.

 

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L’artillerie lourde ukrainienne a encore été sérieusement renforcée ces derniers jours, sur l’ensemble de la ligne de front, surtout avec l’arrivée de nouvelles batteries, notamment des automoteurs. Ainsi, vers Artemovsk une batterie de 152 mm 2S5 Giatsint-S (photo) a été repérée par le renseignement des FAN de même qu’une nouvelle batterie de BM-21 Grad. L’accumulation de moyens lourds, notamment en artillerie, sur cette partie nord du front du Donbass est certainement due à une préparation d’attaque destinée à leurrer l’effort principal de l’offensive ukrainienne (même limitée) contre le nord-ouest et le sud-est de Donetsk. En maintenant une importante pression sur le nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, les forces de Kiev espèrent ainsi immobiliser une grande partie des troupes mécanisées des FAN qui pourraient se porter vers Gorlovka ou Volnovakha.

 

On note aussi, depuis le début du mois de juin, une nette intensification de l’activité des DRG républicains sur les arrières des unités de Kiev : repérages, renseignements, embuscades, sabotages, etc. rien n’est épargné aux forces d’occupation de la part de ces petits groupes très mobiles et très efficaces.

 

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Batterie kiévienne d’obusiers automoteurs lourds de 203 mm 2S7 Pion

en route pour le front vers Donetsk

 

La grande ville de Donetsk continue de vivre sous les tirs d’artillerie concentrés, notamment contre les quartiers nord et ouest. (...) Pour le seul secteur de Donetsk, du 6 au 12 juin, pas moins de 24 personnes ont été tuées, 6 femmes et 18 hommes. 18 ont été hospitalisées avec des blessures de gravité variable, 15 civils et 3 soldats.

(...) En fin d’après-midi, une frappe de roquettes de 300 mm tirées d’une batterie BM-30 Smerch près de Kurakhovo, à environ 30 km de Donetsk, a touché le quartier Kuibyshev, causant une énorme déflagration dans une usine. Les dégâts semblent énormes et il y aurait de nombreuses victimes. Il y aurait aussi eu un tir de missile tactique OTR-21 Tochka-U sur le même secteur.

 

 

 

Dans l’aéroport de Donetsk, le 9 juin,

avec les combattants du bataillon « Somali »

 

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Sur l’ensemble de la ligne de front de la République populaire de Donetsk, la situation est très tendue. Les combats se poursuivent dans les zones de l’aéroport de Donetsk et à l’est immédiat de Marinka, tenu pour l’essentiel par les troupes de la brigade « Pyatnaska» qui vient d’être admise au sein de la garde républicaine de Donetsk.

 

 

Un détachement de la brigade « Pyatnaska» sous le feu (17 juin au matin)

 

Cette nuit encore, comme hier, de violents affrontements ont eu lieu vers Marinka-Krasnogorovka, la partie ukrainienne accusant ce matin les FAN d’avoir « tenté » un assaut avec une trentaine de combattants contre ses lignes. Face aux FAN, ce sont des éléments du « bataillon Dnepr-1 » et de ce qui reste de « Kiev-1 », en plus d’un bataillon de la 28e brigade mécanisée qui tiennent les positions retranchées. Une dizaine de soldats de cette unité auraient été blessés cette nuit lors d’un énième accrochage. Ce matin, à l’aube, une nouvelle reconnaissance en force ukrainienne a été stoppée par les hommes de la « Pyatnaska ».

 

« Sur le front ouest, note Erwan Castel, le secteur de Marinka devient un enjeu de plus en plus important, à la fois porte d’entrée ouest de Donetsk et verrou nord de la ligne de front entre la cité rebelle et Mariupol. Dans cette région parsemée de bornes industrielles, les forces kiéviennes accumulent depuis plusieurs semaines des moyens lourds, notamment en artillerie et blindés. Par ailleurs, l’énergie déployée par Kiev pour conserver Marinka contredit leurs déclarations récentes où cette petite ville en lisière de Donetsk, était décrite comme un ‘objectif secondaire’ ».

 

Selon le renseignement militaire républicain, ces dernières 48 heures on note une activité soutenue à l’hôpital central du district de Volnovakha concernant des évacuations sanitaires de combattants de la 72e brigade mécanisée. L’intensité des derniers accrochages entre le sud de Donetsk et le nord-est de Mariupol, là où est entre autres positionnée la 72e, est à l’origine de cette situation inquiétante pour les forces de Kiev.

Ce soir, on notait l’arrivée de deux sections de blindés ukrainiens devant les positions républicaines de Dokuchaevsk en provenance de Berezovoe, à 3 ou 4 km plus à l’ouest…

La nuit risque d’être encore agitée.

 

 

Tirs de mortier automatique de 82 mm 2B9 Vasilek

 

Shirokino reste un point extrêmement chaud, alors que la ligne de front refuse obstinément de bouger. Chaque jour, on décompte plusieurs frappes de batteries d’artillerie, les FAN ripostant sans engager leurs moyens lourds et, bien entendu, plusieurs accrochages d’intensité variable.

Samedi dernier, autour de 17h00, les durs affrontements qui se poursuivent sur Shirokino ont causé la mort d’un sniper du « bataillon Donbass » : Vladimir Dmitrievitch Pobedinskiy dit « Krot » (taupe) semble avoir été victime d’un tir de « counter sniping » républicain…

 

Les néonazis d’ « Azov » sur la sellette

 

 

Grosse fâcherie entre le boucher de Kiev (Note de K : alias petro Porc'Ochenko) et son chef de la police politique (SBU), Valentin Nalivaïtchenko, un individu qui possède un passeport US et qui entretient une proximité douteuse avec la mouvance néonazie et néobandériste de Galicie. L’administration présidentielle a ainsi interdit au chef du SBU de quitter le pays : alors que ce dernier prévoyait une visite aux USA, il a été invité à se présenter au parquet pour s’expliquer au sujet de l’incendie d’une envergure sans précédent qui a frappé un site de réserves d’hydrocarbures près de Kiev. Selon Sputnik, Nalivaïtchenko a promis de s’y rendre, mais seulement avec le soutien des forces d’élite du SBU.

Un Nalivaïtchenko qui disposait jusqu’alors du soutien sans faille des faucons américains, comme McCain. Mais il n’est pas certain que cela continue ainsi...

 

En effet, le sénateur néoconservateur John McCain a demandé à ce que le Service de sécurité de l’Ukraine présente des preuves d’une prétendue implication de la Russie dans le conflit en Ukraine. Demande surprenante quand on sait que Washington a, à plusieurs reprises, affirmé avoir ces « preuves », mais n’a jamais été en mesure de les rendre publiques. De plus, il s’avère que le président du Comité des services armés du Sénat américain, McCain himself, a demandé à plusieurs reprises que son pays fournisse des armes défensives pour renforcer la sécurité du régime de Kiev, sur la base d’une prétendue « invasion russe » (source). Sommes-nous à la veille d’un retournement de veste très opportuniste du côté des pires va-t-en guerre russophobes US ?

 

Une question qui mérite réflexion, en effet, quand on sait qu’à l’occasion des discussions sur les crédits de la défense US pour l’année 2016, la Chambre des représentants a approuvé des amendements destinés à bloquer tout transfert financier et militaire en direction, notamment, du groupe de paramilitaires néonazis « Azov », affilié à la garde nationale ukrainienne. Les élus américains refusent de fournir des missiles antiaériens portables de dernière génération, comme les Etats-Unis en avaient fourni aux Taliban dans les années 80 pour lutter contre l’occupation soviétique de l’Afghanistan, armes qui ont été retournées contre leurs fournisseurs après.

 

Un armement, du reste, bien inutile puisque les forces de Nouvelle Russie ne disposent pas d’hélicoptères et que leur aviation est symbolique (2 ou 3 appareils tout au plus).

 

 

 

Alors que même les USA ont voulu éviter de se compromettre de façon trop voyante

et ont préféré se distancer par rapport au « bataillon Azov » (incluant des volontaires

extrémistes étrangers), le gouvernement de Kiev a organisé des cérémonies

officielles à la gloire de cette formation paramilitaire ouvertement néonazie. 

 

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La réaction de la partie ukrainienne a été hystérique. Le conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur, Anton Gerashchenko, lui aussi proche de la mouvance néonazie et néobandériste, a même menacé d’enquêter sur les élus américains à l’origine de ces décisions, leur reprochant des accointances «communistes» et «pro-russes» (sic).

 

Du côté de Moscou, le ministère des Affaires étrangères s’est contenté de rappeler certaines vérités affligeantes : « Il a fallu plus d’un an au congrès américain pour voir que ce groupe représentait un ramassis de nazis arborant les symboles des troupes SS et se comportant comme des punisseurs sur un territoire occupé. Mieux vaut tard que jamais. La prochaine étape logique serait de reconnaître que le coup d’État de Kiev de l’an dernier, soutenu activement par Washington, a été commis par ces mêmes énergumènes nazis. Il est évident que les unités de la garde nationale ukrainienne ne se distinguent en rien d’ « Azov ». Les crimes sanglants des nationalistes ukrainiens, qui ont brûlé vif des habitants d’Odessa et continuent de tuer des femmes et des enfants dans le Donbass, parlent d’eux-mêmes depuis longtemps. La question est seulement de savoir quand Washington acceptera de le voir » (source).

(...)

 

 

 

Brian Boyenger, un "contractor" (note de K., traduire par : salopard d'enfoiré d') américain

engagé dans les rangs des paramilitaires néonazis à l’est de Mariupol. 

Sa mission : sniper, tireur embusqué ! 

 

 

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Bruits de bottes atlantistes des pays baltes à la Transnistrie

 

Le Pentagone a lancé une opération de « containment » militaire contre la Fédération de Russie en prépositionnant d’énormes stocks de matériels et armements lourds dans les pays membres de l’OTAN (ou proches de l’Alliance) à proximité de la Russie (Etats baltes, Pologne…). A l’annonce de cette opération, Moscou a mis en garde Washington, qu’en cas d’installation de troupes et d’unités en permanence à ses frontières, le Kremlin répliquera dans des proportions similaires. Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie, Sergeï Shoïgu, a demandé aux forces armées russes de se préparer à une éventuelle confrontation contre les forces de Kiev, voire contre l’OTAN.

La création de dépôts de matériels militaires et de stocks de munitions est courante avant le déclenchement d’une agression armée, et cela permet à l’État agresseur de limiter les dépenses inhérentes à la logistique, tout en maintenant des troupes prêtes à passer à l’action (voir plus ici). C’est de cette manière que la Wehrmacht, au printemps 1941, avait préparé le plan Barbarossa d’invasion de l’Union soviétique.

 

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Le site hongrois Karpathir, lié à la communauté hongroise en Transcarpatie, a publié il y a quelques jours des photos prises par un garde-frontière, montrant une colonne de véhicules militaires américains passant le poste frontière de Záhony le 9 juin à midi du côté hongrois (ci-dessus). Ce convoi spécial venait d’Ukraine : plusieurs camions HEMTT de transport logistique, des camions tactiques lourds à mobilité élargie, des Humvees, des citernes. Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, ce type de convoi militaire semble fréquent aux frontières de l’Ukraine avec des pays membres de l’OTAN comme la Roumanie, la Pologne et la Hongrie.

 

Dans le même esprit, la décision de Kiev de déployer des systèmes de défense antiaérienne S-300PMU-1 dans la région d’Odessa menace directement les avions russes en Transnistrie et au dehors. Selon Stratfor, société états-unienne privée de renseignement liée à la CIA, cela augmente les risques d’une confrontation militaire entre la Russie et l’Occident.

 
Bien que les batteries S-300PMU1 utilisées par l’Ukraine soient largement obsolètes, et que les militaires les servant aient à l’évidence une formation insuffisante pour les rendre quelque peu efficaces, il n’en demeure pas moins que de telles armes déployées dans la partie occidentale de la région d’Odessa s’avèrent problématiques en raison de la présence d’un contingent de quelque 1.400 soldats russes de maintien de la paix en Transnistrie. Cette mission de paix avait été établie dans la région conformément à l’accord de cessez-le-feu de 1992 suite à la guerre de Transnistrie de 1990-1992. Nul doute que Moscou saura répondre avec mesure à cette énième provocation de la junte et de ses soutiens atlantistes.
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 mai 2015. 
 
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Pourquoi l’Occident réclame-t-il le départ de Poutine ?

Pourquoi l’Occident

réclame-t-il le départ de Poutine ?


13 juin 2015


Dans le cadre d’une escalade dont la dimension verbale constitue vraisemblablement la partie émergée de l’iceberg, en Russie les observateurs du monde politique réagissent de plus en plus vivement aux pressions, de plus en plus intenses, exercées par l’Occident sur la vie politique intérieure de la Russie. Nikolaï Starikov est l’un de ces observateurs. Co-Président du « Parti de la Grande Patrie » (Партия  Великое Отечество), écrivain prolifique, il est membre permanent du Club d’Izborsk. Le texte ci-dessous a été publié sur son blog le 9 juin 2015.

 

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A la veille du sommet réunissant les pays occidentaux du G7, le Premier Ministre du Canada, Steven Harper s’est livré à une déclaration très curieuse. Ses paroles représentaient un signal direct à l’élite mondiale, et bien entendu, y compris à l’élite de Russie. Il s’agit pour nous d’un excellent prétexte pour nous souvenir de certains faits historiques et réfléchir à ce en quoi constitue un État souverain.


« La Russie ne pourra réintégrer le G8 tant que Vladimir Poutine se trouvera au pouvoir dans ce pays… Je ne pense pas que la Russie sous Vladimir Poutine puisse faire partie du G7, point. Le Canada s’est exprimé très, très fortement contre la possibilité de permettre à Poutine de s’asseoir à la table avec les sept. Pour que la Russie y revienne, il faut un consensus, mais il n’y en aura pas », a souligné le chef du Gouvernement canadien.

Le monde politique s’exprime surtout à travers les allusions et les demi-tons. Les paroles du Premier Ministre canadiens furent prononcées sur un ton dur ; il ne s’agit pas d’un simple « jugement de valeur », mais bien d’un signal direct. Et il suit de très près celui qui fut émis par la Reine d’Angleterre lors de son discours du trône du 27 mai 2015, au cours duquel elle s’exprima durement à l’égard de la Russie, déclarant que la Grande Bretagne continuerait à exercer des pressions sur la Russie.

Sous nos yeux, l’allusion se teinte d’un soupçon d’ultimatum. Un ultimatum interdisant « d’entretenir de bonnes relations avec la Russie de Poutine » est adressé à l’élite mondiale. Il a été renforcé à travers la flagellation publique de la FIFA et de son dirigeant, Joseph Blatter. Depuis longtemps, l’Occident envoie des allusions à l’élite de Russie, mais pour la première fois, le message transmis au moyen de celles-ci est parfaitement clair. Le personnage de Poutine ne fait pas du tout notre affaire à nous, l’Occident, et ce n’est pas près de s’arranger. Cela signifie que si vous voulez parvenir à la normalisation de nos relations et les porter au bon niveau qu’elles connurent, vous devez vous occuper de ce problème.


Cela revient en quelque sorte à nous inviter à un coup d’État, peu importe la forme qu’il adoptera. La forme est secondaire. Ce qui est essentiel, c’est que  la Russie mette à sa tête n’importe qui, mais pas le Président actuel.

Rien de neuf en cela. Déjà en 2011, place du Marais à Moscou, on pouvait entendre des slogans semblables dans la bouche des meneurs de tous ceux qui portaient un petit ruban blanc à la boutonnière : « Poutine doit partir ». Pourquoi demandaient-ils cela et que se passa-t-il en fin de compte ? On comprend mieux avec les événements d’Ukraine sous les yeux. La situation aurait été bien pire en Russie. Vladimir Vladimirovitch Poutine, on peut l’aimer, ou pas, mais un esprit sain ne pourra nier certains faits. L’exemple de l’Ukraine a montré la rapidité avec laquelle « un pays paisible vivant des contradictions et des difficultés » peut se transformer en un pays en guerre et expérimentant des problèmes gigantesques ; en fait, un pays en train de s’écrouler dans l’abîme.


La Russie connaît de nombreux problèmes ; ce n’est un secret pour personne. L’expérience d’un glissement rapide vers la guerre civile, nous l’avons vécue. En 1917-1918, mais aussi en 2014, en Ukraine. Car nous formons un seul peuple avec les citoyens d’Ukraine. Les gens qui vivent là sont les mêmes qu’en Russie. Et l’expérience effroyable du Donbass, c’est donc aussi l’expérience de notre peuple. Un seul peuple.

Ainsi, les attitudes envers le Président en poste peuvent varier largement (Les derniers sondages indiquent toutefois le maintien d’un soutien très élevé à Poutine ; approximativement 85%. Aucun autre politicien au monde ne peut se targuer de cela), mais on ne peut contester le rôle fondamental qu’il joue dans le processus de cohésion sociale, de la formation de notre unité, du lissage de nos contradictions. Aujourd’hui, Vladimir Poutine est pour la Russie un authentique dirigeant national. Voilà pourquoi il ne convient pas à l’Occident.


Prenons un exemple parmi tant d’autres. Poutine parvint à mettre un terme à la guerre en Tchétchénie de façon relativement rapide, avec l’aide des Tchétchènes eux-mêmes. Et aujourd’hui, en Tchétchénie, la personne du Président de Russie joue un rôle important pour les élites locales. L’Occident admettrait n’importe quelle méthode permettant d’écarter Poutine du pouvoir et normaliser les relations. Mais qui pourrait garantir la paix et la tranquillité dans le Caucase et dans les autres régions du pays si une action contraire à la Constitution était menée contre l’actuel Président de Russie ? Ceux qui lancent les slogans « Cessons de nourrir le Caucase » ou « Nous sommes maîtres chez nous ! » Veulent-ils dire que leur pouvoir devra être tenu pour légitime dans le Caucase et que le pays ne se divisera pas ?

Il faut se souvenir et comprendre qu’au cours de l’histoire, tous les coups d’État ont conduit à de scissions au sein de la société, à des guerres et à des carnages. Malgré tous les merveilleux objectifs imaginés par les auteurs de ces coups d’État. Et il ne peut y avoir d’exception à ce schéma, d’autant plus lorsque ce sont des puissances étrangères qui incitent au coup d’État.


Mais il n’y a rien de neuf dans ce que disent nos « partenaires géopolitiques ». A maintes reprises au cours de l’histoire, ils menèrent des politiques  débouchant sur le jeu du « bon et du mauvais flic ». Enlevez votre « mauvais flic » et remplacez-le par un bon et nous modifierons nos relations avec vous et tout sera formidable. Ce principe a servi à tromper le peuple de l’URSS pendant la perestroïka. Pendant la Grande Guerre Patriotique, on n’est pas parvenu à le tromper. A cette époque la propagande nazie claironnait à tout vent que la seule cause de la guerre entre l’Allemagne et l’URSS, c’était Staline et son régime. Il suffisait au peuple russe de se libérer du joug des bolcheviques et immédiatement la paix reviendrait, et la bonne Allemagne aiderait à mettre en place « l’ordre nouveau ». Mais cette fois, notre peuple avait l’occasion de voir ce « ordre » en action, et il ne s’y trompa point.


Les « contremaîtres de la perestroïka » comprirent la leçon. Ces pérestroïkistes et autre démocrates de l’époque, que nous racontèrent-ils ? Que tout le mal venait du Parti Communiste d’Union Soviétique et des particrates. Tous les problèmes du pays venaient de la seule idée communiste. Il suffisait de se débarrasser de cette idée, des personnes et héros qui s’en réclamaient, et le monde entier allait nous tomber dans les bras. L’âge d’or de l’humanité allait arriver, puisque tous les problèmes du monde provenaient des communistes russes. 
Nous renonçâmes donc au communisme, et par la même occasion, nous trahîmes nos alliés (l’Afghanistan, Cuba, la République Démocratique d’Allemagne, etc.), mais en contrepartie, nous ne reçûmes rien de ce que nous avait promis l’Occident. Nous n’étions pas devenus leurs égaux. Nous n’étions pas devenus leurs amis. Non parce que nous ne le voulions pas, mais parce qu’ils n’envisageaient absolument pas que cela puisse être. Les démocrates et les libéraux saccagèrent notre armée, détruisirent une partie significative de notre flotte, démantelèrent l’URSS. Et la guerre civile apparut (et elle se poursuit) dans d’anciennes parties de l’Union.

La paix, nous ne l’avons pas reçue. De l’extérieur, on s’efforce en permanence de limiter notre liberté. Dans le monde, le parfum de l’égalité a disparu. Personne n’imagine tenir compte de nos intérêts dans le cadre de la résolution des problèmes mondiaux. Tous crachent sur notre histoire, nos sentiments et nos idéaux. Voilà le résultat du schéma : « transformez-vous en éliminant ce qui ne nous convient pas et ensuite tout se passera bien ». Il s’agit d’une tromperie cynique et hypocrite.


Ce genre de démarche en matière de politique internationale nous en dit long sur nos « partenaires ». Ils ne nous considèrent pas comme leurs égaux parce que nous ne respectons pas le modèle imposé. Pourrions-nous imaginer un seul instant une situation dans laquelle la Russie déclarerait qu’elle ne lèvera pas l’embargo sur les produits alimentaires venant d’Allemagne tant que celle-ci serait dirigée par « Merkel ». Ou que la Russie serait prête à améliorer ses relations avec Londres si l’Angleterre remplace la Reine par un souverain différent?


Le respect de la souveraineté des autres pays constitue le fondement des relations internationales. Mais nos «partenaires» sont complètement dépourvus d’un tel respect. Ils considèrent que les autres leurs sont inférieurs et ils dictent aux autres peuples le choix de la personne qui doit diriger leur pays, et décident qui ne peut prendre les commandes. Tous simplement pour que la situation satisfasse l’Occident. La Russie respecte la souveraineté des pays et des peuples et est un exemple d’attachement scrupuleux au droit international. Mais dans le monde actuel, la réciprocité et la compréhension de la part de l’Occident, nous ne les trouvons pas. Comme ce fut d’ailleurs le cas tout au long de l’histoire. En même temps, cette irrépressible envie qu’a l’Occident d’écarter quelqu’un du pouvoir constitue un indicateur de la nature de la politique dans ces pays. L’Occident a toujours aimé les marionnettes et les mauviettes et a toujours détesté les forts et les chefs patriotes. Dans notre pays, l’idole de l’Occident, c’est Gorbatchev. Et quasi jamais on n’entendit de commentaires désobligeants envers Eltsine. Comme on dit, cela se passe de tout commentaire.


Pour ce qui est de la souveraineté, il n’est pas un seul État au monde dont la souveraineté put être établie sans verser ne fut-ce qu’une goutte de sang. Dans la plupart d’entre eux, beaucoup de sang fut répandu pour la cause. Chez nous, tant d’ancêtres ont donné leur vie pour la souveraineté de la Russie, qu’il est inimaginable d’envisager qu’elle puisse être inutile ou anodine. La moindre tentative de porter atteinte à notre souveraineté doit faire l’objet d’une réaction dure. Il ne peut y avoir de compromis à cet égard.

Lorsque quelqu’un tente, de l’extérieur, d’envoyer des signaux à la partie vendue et couarde de l’élite de Russie, à propos de la nécessité d’un coup d’État et d’éloigner Poutine du pouvoir, alors, ce peuple de Russie, sa société civile, doit en réponse envoyer à ces conspirateurs potentiels un signal beaucoup plus puissant.

Qu’est-ce que vous croyez…

Et en ce qui concerne « l’isolement international », tout le monde a compris. On ne peut isoler la Russie. L’Occident représente seulement une partie du monde, en outre, une petite partie. De puissants centres, en plein développement, tels que la Chine, l’Inde et l’Amérique du Sud n’ont aucunement mis la Russie en quarantaine. Notre histoire est riche d’enseignements. On a tenté maintes fois de nous mettre en quarantaine, de nous exclure. On nous a imposé de sanctions, des interdits, et exercé sur nous toutes les pressions par tous les moyens imaginables. Mais nous avons survécu et notre pays demeure le plus grand pays du monde.

Pendant les années ’30, alors que le monde sentait arriver l’orage, notre pays ne pouvait compter que sur un seul allié, la Mongolie. En 1939, on exclut l’URSS de la Ligue des Nations. Et on le fit en violation des propres règles de cette organisation (7 membres sur 15 se prononcèrent en faveur de l’exclusion). Voilà ce que fut notre « isolement international » à cette époque. Quel en fut le résultat ? En 1945, l’URSS devint, aux côtés des États-Unis, l’un des pays fondateurs de l’ONU, la nouvelle organisation internationale. On avait tenté de nous humilier, de nous priver de notre souveraineté, de nous faire la leçon et ensuite de nous annihiler. Le résultat, c’est que nous avons préservé notre souveraineté et élargi le champ de notre influence. La Ligue des Nations disparut tranquillement le 20 avril 1946, bien qu’elle avait cessé bien plus tôt de signifier quoi que ce soit.

Voilà ce qu’enseigne notre histoire. Elle nous enseigne qu’entre les deux formes d’ordre mondial représentées par la Ligue des Nations et l’ONU, se déroula la plus effroyable guerre de l’histoire de l’humanité.

Nous l’avons gagnée.

Mais nous ne voulons pas qu’elle se répète.

 

Nikolaï Starikov

 

Source

 

Article en français originellement paru sur :

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/pourquoi-loccident-reclame-t-il-le-depart-de-poutine/ 

Et découvert via : www.ambassade-de-russie.fr

 

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Nikolaï Starikov 

17/06/2015

Entretiens croisés….

Entretiens croisés….

Volontaires français en Novorossiya.

( Publié initialement sur le groupe "Soutien à la rébellion du Donbass" le 10 juin 2015 ).

 

https://fr-fr.facebook.com/republikpopulairedudonbass

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/06/entretiens-divers-et-croises.html

 

 

 

Hier matin, visite impromptue d'une équipe du Ministère de l'information à l'unité pour un nouvel entretien, en compagnie de Tonio et Sergio, présents à ce moment là.

Une fenêtre pour expliquer pourquoi des français sont présents sur le front, aux côtés des rebelles du Donbass, pour refuser la dictature étasunienne rappeler que cette guerre orchestrée par eux depuis Kiev concerne aussi tous les peuples d'Europe.

 

Quant à ce matin, après le salut au Soleil, c'est un autre entretien impromptu mais préparé qui a dispersé le vol des oiseaux à l'aube de la fête nationale russe : entre 04h45 et 05h15, un accrochage, "bref mais intense", sur un block-post voisin tenu par un autre bataillon de la Garde Républicaine, a ouvert la journée par une danse matinale aux percussions guerrières.

 

Quelques instants plus tard, le fracas du combat, disparu aussi vite qu'il était venu, a passé le relais aux arabesques aériennes des hirondelles excitées...

Des voitures s'engagent maintenant sur une route en direction du district de Petrovsky et de Donetsk, tandis qu'au loin, vers le Nord résonne un autre orage d'acier habituel et quotidien, tombant sur Peski. Une nouvelle journée (presque) normale commence dans le Donbass rebelle et ensoleillé...

 

Erwan Castel

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/

 

Une vidéo également reprise sur : 

http://gaideclin.blogspot.fr/

http://gaideclin.blogspot.fr/2015/06/ukrainenovorossia-entretien-avec-des.html

 

et : Egalité & Réconciliation

 

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Au sujet des volontaires français, lire également :

 

Lettre ouverte au Président Zakharchenko

 

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CONTACT : volontaires.novorossiya@yandex.com

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Pour suivre l'actualité véritable au jour le jour :

 

Soutien à la rébellion du Donbass

 

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Le prix de la Victoire...

Libérer Mariupol et Slaviansk... 

évidemment, mais comment et à quel prix ?

 

Un article récent (voir ici et/ou ici), rappelant la réalité de la vacuité des accords de Minsk, où les propositions sont irréalistes et les représentants des républiques écartés de la table des négociations par Kiev évoque la possibilité d'une offensive républicaine libérant Mariupol et Slaviansk. 

 

Ce projet qui est dans le cœur de chaque habitants et combattant du Donbass n'est pas facile dans l'état actuel du front, et ceci même si sur le terrain nous observons un  avantage des forces républicaines face aux forces de Kiev.

 

A moins d'un effondrement de Kiev rapide, ou d'une acceptation de l'indépendance des oblasts de Donetsk et Lugansk par Porochenko (on peut rêver !), c'est bien l'option militaire qui semble choisie par les 2 belligérants. Mais les forces en présence et le terrain ne permettent pas pour le moment pas de faire basculer le sort des batailles de façon décisive et générale, d'un coté ou de l'autre.

 

En effet, 

Soit c'est la steppe et mise à part des unités d'artillerie capables de saturer un secteur fermé (comme un chaudron par exemple) les forces républicaines manquent d'une force blindée importante et d'une aviation d'attaque au sol permettant une offensive large et profonde du front.

Soit c'est la localité, coûteuse en hommes, en temps et munitions, avec la présence délicate à gérer d'une population civile imbriquée dans les zones de combat. C'est le cas de Mariupol, véritable "festung" organisé par Kiev (certains parlent de 2000 hommes retranchés sur des lignes de bunkers et champs de mines) et surtout autour d'une population prise en otage.

 

C'est donc une nouvelle guerre d'usure qui se réalise chaque jour, cherchant à créer des enfoncements localisés, des mini "chaudrons", ou des fixations d'unités empêchant une action offensive de leur part sur un autre secteur plus fragile... 

Bref, sur le terrain, nous observons que la situation n'est pas aussi simple qu'elle est décrite par les propagandes logiques qui mènent aussi sur le front de l'information une guerre de position sans pitié.

 

La guerre, si elle est une des activités les plus anciennes de l'humanité, n'est pas pour autant une science parfaite, car le hasard, la chance et l’inconnu rôdant depuis toujours sur les champs de bataille. Mais il n’en reste pas moins que ce art mortel obéit à des principes immuables d’exécution et de commandement cherchant à garantir au maximum la victoire des étendards brandis dans les assauts. 

 

Oui, nous devons reprendre Mariupool et Slaviansk et repousser les hordes ennemies au delà des frontières de Donetsk et Lugansk, et ainsi libérer les territoires occupés et mettre enfin en sécurité les population bombardées depuis 1 an. Mais une attaque frontale étant suicidaire pour les soldats et la population, seul un enveloppement de ce port stratégique est envisageable, mais cela risque d'être long et à moins d'un nouvel effondrement de l'armée de Kiev car arriver à encercler de telles zones risque de demander du temps et des moyens importants.

 

En théorie par exemple nous avons les moyens de reprendre Mariupol par un encerclement, mais le manque de profondeur stratégique de l’ensemble du front et l'importance des ressources à mobiliser pour un tel siège et la présence de la population civile sur le champ de bataille ne nous donne pas droit à l'erreur, car nous ne sommes pas dans la configuration d'une armée américaine loin de ses frontières et qui n'a aucun remord à raser les villes pour les conquérir. Le secteur de Marinka en est l'illustration actuelle.

 

Nous devons donc surtout saigner le monstre, morsure après griffure, lentement mais surement, jusqu'à ce qu'il tombe en enfer, et surtout, refuser tout nouvel accord et cessez le feu qui ne sont depuis un an que des entraves hypocrites et traîtres visant a protéger l'ennemi et bloquer une libération militaire de la Novorossiya.

 

Erwan Castel

 

Pour le blog Soutien à la rébellion du Donbass, le 13 juin 2015.

 

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/06/le-prix-de-la-victoire.html 

 

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Vers un scénario ossète pour la Transnistrie ?

Vers un scénario ossète pour la Transnistrie ?

 

La nomination de l'ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili au poste de gouverneur de la région ukrainienne d’Odessa ne peut que faire sourire.

 

Personnalité odieuse détestée en Géorgie où il a laissé des empreintes sanglantes, agent de la CIA qui de par son activité sulfureuse n'a fait que noircir l'image des States dans son pays natal, le voilà qui renonce au passeport géorgien pour servir les mêmes maîtres mais ailleurs, en Ukraine, cette fois dans la ville hautement stratégique d'Odessa d'où il agite le drapeau rouge de la menace russo-transnistrienne. Plusieurs enjeux s'entremêlent.

Nous l'avions déjà compris suite au crash du MH17 et à l'enchaînement ultérieur des évènements, une manipulation en dissimule toujours une autre. Mais encore faut-il pouvoir faire la part des choses en distinguant les acteurs des marionnettes et la réalité du danger de la simple provocation. Le cas de la Transnistrie, république autoproclamée sur le territoire moldave, qui pour une raison tout à fait mystérieuse préoccupe le parlement ukrainien et Saakachvili plus que le sort d'une économie ukrainienne rongée par la dette et la corruption sous-tend en fait l'éventualité d'une alliance de l'Ukraine avec la Roumanie, un pays de l'OTAN dont la russo-phobie rabique des élites n'est pas à démontrer.

Qui plus est, cette alliance, si elle se concrétise, aura pour dénominateur commun les revendications nationales des deux pays: d'une part, celles de l'Ukraine galicienne, longtemps partie intégrante de la Rzecz Pospolita, puis sous domination austro-hongroise ce qui semble avoir déterminé le choix pro-européiste massif de l'Ukraine de l'Ouest Kiev ayant plutôt suivi par désespoir, d'autre part, celles de Bucarest nostalgique de la "Grande Roumanie" de 1918-1940 et qui ne se console donc pas d'avoir perdu cet appendice précieux qu'est la Transnistrie. La synthèse de ces revendications qui recèlent bien des complexes historiques ne peut que déstabiliser au-delà de ce qui a déjà été fait le climat aux frontières. C'est précisément l'effet recherché.

Un certain nombre d'éléments permet de supposer qu'on pourrait s'attendre non pas tant à une ingérence qu'à une provocation ukrainienne aux frontières de la Transnistrie. Les voici: abolition de l'accord prévoyant le transit par le territoire ukrainien des forces russes de maintien de la paix, déploiement à Balta, c'est-à-dire à 20 km de la frontière transnistrienne, de bataillons de la Garde nationale (préalablement entraînée par des instructeurs de l'Otan), nomination, on y revient, de Saakachvili, responsable en 2008 de la guerre éclair d'Ossétie du Sud. Reconnaissons-le, une expérience de ce type vaut quand même son pesant d'or!

Serions-nous en passe de revenir au même cas de figure la Transnistrie étant à la Moldavie (lire Roumanie) ce que le Donbass est à l'Ukraine? Ceci étant établi, l'économie défaillante de l'Ukraine lui permet à peine de poursuivre ses opérations de plus en plus insensées dans le Sud-Est! Pourquoi devrait-elle se ruiner à expédier le peu de forces qu'elle a entassé aux frontières dans un pays voisin en narguant davantage encore la Russie de laquelle elle continue à exiger des rabais sur le gaz tout en criant à l'agresseur russe?

On comprend dès lors mieux que cette double manipulation — et donbassienne et, en puissance, transnistrienne — n'est qu'un prétexte 2 en 1 pour, d'une part, confronter la Russie cette fois à ce pays de l'OTAN qu'est la Roumanie, d'autre part, faire déborder un conflit en état de semi-gel sporadique de ses frontières ukrainiennes en en dégelant un autre à proximité. Reste à savoir si Bucarest trouve véritablement envisageable une confrontation avec Moscou qui équivaudrait à un conflit entre l'Alliance et l'Eurasie. On en restera pour l'heure sur des points de suspension.

 

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Bruno Drweski est universitaire, géostratège,

directeur de publication de la revue "La Pensée Libre". 

 

Voici son analyse de la situation.

 

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Radio Sputnik. Comment est-ce que vous expliquez la nomination de Saakashvili au poste de gouverneur d'Odessa? Est-ce qu'il s'agit d'une nomination de très mauvaise augure, au vu d'une part des exaspérations des tensions dans le Donbass et d'autre part de la volonté affichée par la Rada ces derniers temps d'aider la Moldavie de récupérer la Transnistrie?

 

Bruno Drweski. Je pense effectivement que c'est une très mauvaise nomination vu le passé et le passif de Saakashvili en Géorgie. Pour ce qui est du dossier ukrainien:

Odessa est très importante sur plusieurs points. Il y a la question de la Transnistrie qui est évidemment centrale et le passif de Saakashvili sur l'Ossétie du Sud laisse penser qu'il s'agit d'un scénario comparable. Il y a le fait qu'Odessa est le débouché de l'Ukraine sur la mer Noire et il est possible qu'il puisse essayer de réétablir des relations spécifiques avec son ancien pays, la Géorgie, cela dans une perspective de tension. Il y aussi la répression du mouvement des Odessites lié aux pogroms de l'année dernière et qui n'a toujours pas été éclairci. Vous avez un mouvement de résistance populaire à Odessa qui est quand même important! Il y a la répression du mouvement dans la Bessarabie du Sud, c'est-à-dire la partie de l'oblast d'Odessa où vous avez des minorités bulgares et gagaouzes qui n'aiment évidemment pas le nationalisme ukrainien au pouvoir à Kiev. S'y ajoute la privatisation du port d'Odessa au profit d'intérêts que l'on peut supposer plus ou moins douteux ce qui fait beaucoup de dossiers sur lesquels Saakashvili va certainement se pencher.

 

Radio Sputnik. Est-ce que vous pensez que Kiev ait la possibilité, on va se projeter dans un futur hypothétique, de faire la guerre sur deux fronts, c'est-à-dire dans le Donbass et en Transnistrie?

 

Bruno Drweski. Il a les moyens de gêner les choses. Il faut aussi souligner la volonté de prise en main de la Moldavie par l'OTAN qui résulterait d'une action éventuellement concertée des deux Etats ou du moins des deux fractions de gouvernement proche de l'OTAN à Chisinau et à Kiev. Dans ce contexte-là, on peut penser que mettre de l'huile sur le feu est la politique de fuite en avant de Kiev face à une situation intérieure désastreuse.

 

Radio Sputnik. Est-ce qu'il se pourrait que la Russie soit forcée d'intervenir en cas d'attaque sur Tiraspol? Si c'est le cas, est-ce qu'on pourrait s'attendre in fine à ce que la guerre se généralise quitte à devenir mondiale?

 

Bruno Drweski. Il est vrai que la Russie ne pourra pas laisser faire n'importe quoi en Transnistrie car il en va de sa crédibilité internationale! N'oublions pas qu'elle est l'une des garantes du cessez-le-feu qui dure depuis un certain temps bien sûr mais qui n'est qu'un cessez-le-feu, la situation de la Transnistrie n'ayant jamais été éclaircie depuis plus de 20 ans. Donc oui, la Russie sera amenée à réagir. Je ne sais pas s'il s'agira d'une guerre généralisée, espérons que non, mais il est clair que ça pourrait être un nouveau foyer de tensions à côté d'autres foyers de tension qui serviraient de prétextes pour maintenir la pression sur l'Etat russe partout où il peut être gêné ou dénoncé, agressé etc. Je pense, en conclusion, qu'il y a cet aspect des choses qui est un jeu américain de multiplication des zones de tensions avec la Russie pour essayer de les affaiblir partout où c'est possible».

 

Françoise Compoint pour Sputnik, le 11-06-2015

 

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150610/1016505863.html

 

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05/06/2015

Les accords de Minsk... vus par l'armée ukrainienne !

03 juin 2015

 

L'armée ukrainienne a bombardé des villages du Donbass 43 fois en une journée.

Les tirs ont touché les villes de Gorlovka, Enakievo, Debaltsevo, le district Kirovski de Donetsk et la zone de l'aéroport de Donetsk.

 

http://fr.sputniknews.com/photos/20150603/1016379666.html

 

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 Photographies : © SPUTNIK. IRINA GERASHENKO

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29/05/2015

400 ans après, l’Islande renonce à tuer les Basques...

400 ans après, 

l’Islande renonce à tuer les Basques ! 

 

L'Islande vient d'annuler un décret adopté il y a 400 ans...

à la suite d'un "conflit interethnique".

 

Fin avril, les autorités du district de Westfjords (nord-ouest de l'Islande) ont annulé un décret vieux de 400 ans qui permettait de tuer les Basques, rapporte le quotidien britannique The Independent. 

Ce décret a été promulgué à l'été 1615 après que trois baleinières basques avaient jeté l'ancre dans des fjords islandais suite à un accord approprié avec la population autochtone. Au moment où les navires étaient déjà chargés et prêts à prendre le large, une tempête a éclaté, provoquant le naufrage des embarcations. Un groupe de rescapés basques est parvenu à regagner la côte, mais un conflit l'a aussitôt opposé aux habitants locaux. Le commissaire du district de Westfjords a ordonné de capturer et de tuer les Basques. En octobre 1615, son ordre a été exécuté, si bien que le meurtre de 32 chasseurs de baleines demeure depuis lors l'unique massacre de l'histoire d'Islande. 

 

"La décision d'abroger ce décret est plutôt symbolique. Nous avons des lois qui interdisent les meurtres, y compris des Basques", a déclaré aux journalistes le commissaire du tristement célèbre district islandais, Jonas Gudmundsson. 

 

La population de l'Islande étant d'un peu plus de 300.000 habitants, des épisodes comme l'abrogation d'un décret vieux de 400 ans provoquent un vif retentissement. Dans un de ses romans paru en 2011, l'écrivain islandais Sjon a présenté le "massacre des Espagnols" comme un acte abject de trahison commis à l'égard de marins naufragés. 

Dix ans après ce massacre, des pirates turcs ont ravagé la côte islandaise, emmenant en esclavage des centaines d'habitants du pays. Les incursions turques du 17e siècle sont considérées comme un événement ayant déterminé l'histoire de l'Islande.

 

Sputnik / Article source

 

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Lire également :

http://icelandreview.com/news/2015/04/27/killing-basques-now-banned-west-fjords

 

A memorial dedicated to the 32 Basque whalers who were killed in the West Fjords in 1615 in what’s known as Iceland’s only mass murder was unveiled in Hólmavík, the West Fjords, on April 22, the last day of winter…

 

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The memorial. Photo: Ólafur Engilbertsson.