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17/11/2015

Les Moscovites rendent hommage aux victimes des attentats de Paris.

Les Moscovites rendent hommage aux victimes
des attentats de Paris.


Note F.E :
Message reçu ce midi, en provenance de l'ambassade de Russie...

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Les Moscovites rendent hommage aux victimes des attentats de Paris.

[VIDEO]
http://www.lecourrierderussie.com/2015/11/video-moscovite...


Mais les médias français ne le voient pas... 

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Les médias français non... mais nous/vous (lecteurs de ce blog), oui ! 

Merci au personnel de l'ambassade et aux journalistes du Courrier de Russie.

14/11/2015

Vague d’attentats islamistes à Paris...

Vague d’attentats islamistes à Paris et Saint-Denis :
au moins 126 morts, plus de 200 blessés
dont des dizaines graves.

Ce sont six à sept lieux différents qui ont été ciblés hier soir dans la capitale et au Stade de France par plusieurs équipes de jihadistes bien coordonnées, surarmés et décidés à faire un carnage. Le premier bilan de cette soirée meurtrière se chiffre à 126 tués, dont 4 policiers, des dizaines de blessés sont hospitalisés dans un état grave dans les différents centres de l’APHP, notre pays est sidéré.
Dans la foulée, François Hollande a décrété l’Etat d’urgence sur l’ensemble du territoire (une première depuis la guerre d’Algérie) et la fermeture des frontières, avant de se raviser bien vite : on se limitera à un contrôle « renforcé » aux frontières…
L’ensemble des terroristes n’a toujours pas été neutralisé ce matin, une traque est en cours. Il s’agirait de « Français » de retour d’Irak et de Syrie qui ont combattu dans les rangs de Daech.

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Carte des attentats dans Paris

* * * * *

Les Parisiens ont vécu une soirée d’horreur et de folie pure, ponctuée par les sirènes des secours, celles des forces de l’ordre, le bruit assourdissant des hélicoptères qui tournaient au dessus des toits et, dans certains quartiers de la capitale, des barrages de police, des bruits d’explosions, des tirs, la panique. Ambiance surréaliste mais terriblement réelle d’un pays en guerre qui doit faire face à une menace islamiste de très haut niveau avec des dirigeants totalement en dessous de tout.

François Hollande avec quelques-uns de ses ministres et le chef de file des socialistes pour les régionales en Ile-de-France sont apparus au Bataclan en cravates noires, l’air grave, la mine déconfite : le temps de la com’ à défaut de l’action et de la volonté politique…

Sept lieux différents ont été ciblés, dont 6 sur Paris intra muros : Charonne, rue Bichat, rue de la Folie Méricourt, le Bataclan, la rue de la Fontaine au Roi, le Stade de France où se déroulait le match France-Allemagne et où le président de la République a été évacué d’urgence après qu’au moins deux jihadistes se soient fait sauter avec des ceintures d’explosifs. Une fusillade aurait même été entendue aux abords du Stade de France.

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L’horreur au Bataclan

Dans la salle de concerts du Bataclan, en plein Paris, le groupe de Metal « Eagles of Death Metal » avait réuni quelque 1500 fans à l’intérieur de la salle. L’équipe jihadiste est arrivée armée jusqu’aux dents, ceinturée d’explosifs. Très vite, ce fut un véritable carnage, le commando islamiste rafalant à la kalachnikov dans la foule ; la BRI (ex-anti-gang) est intervenue dans l’urgence, en pleine panique des otages. La plupart des terroristes ont été éliminés, deux se seraient fait exploser, un dernier aurait été interpellé. L’individu se revendiquerait de Daech.
Selon le journaliste Guillaume Auda, la BRI déplorerait la perte de quatre de ses hommes, des policiers d’élite qui n’ont fait que leur devoir avec courage et honneur. Une information non confirmée.

Dans la salle de spectacle, ils ont tiré en plein dans la foule en criant « Allah Akbar », l’un d’eux reprochant l’intervention française en Syrie, oubliant un peu vite que le ministre socialiste des Affaires étrangères, Laurent Fabius, considérait que les islamo-terroristes font du « bon boulot » dans ce pays meurtri par la guerre.

Des exécutions sommaires auraient été perpétrées par ces terroristes.
« Des cadavres entassés par dizaines, des morceaux de corps, de visages, de cervelle partout », témoigne une personne présente sur le lieu du drame. Certains survivants ont été sauvés grâce à leur présence d’esprit de se protéger derrière les corps de victimes sans vie.

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Dans Paris, alors que les terroristes agissaient encore, après avoir tiré à l’arme lourde contre plusieurs restaurants et terrasses de cafés bondés, une solidarité de fait s’est mise en place, comme au Café Grisette, Boulevard Richard Lenoir, qui a fourni eau, café, soutien moral et abri aux badauds quand ça tirait encore.

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Jihadistes « français » de retour de Syrie et d’Irak

Au total 8 terroristes sont morts : 4 au Bataclan (dont deux se sont fait sauter à l’explosif), 3 au Stade de France (avec leurs ceintures d’explosifs), 1 boulevard Voltaire. Toutes les autres équipes ont réussi à s’échapper, l’ensemble des forces de l’ordre et une partie de l’armée les traquent. D’ailleurs, dès hier soir, 1.500 militaires étaient appelés en renforts sur Paris.

Hier soir, tard, ordre a été donné aux forces de l’ordre de tirer à vue. Paris est désormais quasi bouclé, sous très haute surveillance. Il était temps, mais l’ennemi est déjà dans la place.

Selon l’analyste Jean-Paul Ney, les équipes d’assaut de l’Etat islamique seraient composées de jihadistes « français » de retour de Syrie et d’Irak. Tous fichés S, tous identifiés, la plupart dans la nature. Le numéro vert et les stages de « déradicalisation », mis en place par un gouvernement Valls-Hollande totalement irresponsable et déconnecté des réalités, n’auront donc servi à rien.

NationsPresse.info, 14 novembre 2015.

Article source

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En continu, sur RT en français > Cliquez ici  

france,paris,terrorisme

13/11/2015

« Nous avons une bonne relation avec Azov », explique Muslim...

« Nous avons une bonne relation avec Azov »...

Rencontre avec Muslim, le commandant tchétchène
qui se bat en Ukraine contre les séparatistes pro-Russes

Note de K. : Un article signé Jack Losh, et publié sur Vice « poubelle » News en date du 12 août dernier. M’avait échappé jusqu’à présent, vu que je ne suis pas vraiment client de ce site de merde… mais j’en viens presque à le regretter !?! C'est du petit lait !
Muslim et ses « copains de goûter » de chez Azov et Secteur Droit
Copains comme cochons… les porcs.

* * * * * *

Le fait de savoir que le gâteau au caramel saupoudré de graines de pavot, a été confectionné par un groupe de volontaires locaux, a rassuré le commandant de la milice tchétchène — il ne sera pas empoisonné pendant son goûter. « Pour tout le reste, » dit-il en tendant une petite boîte en carton contenant un compteur Geiger, « Je vérifie le niveau de radioactivité. »

Habillé en tenue de combat, portant fièrement une impressionnante barbe noire et blanche, l'exilé tchétchène est connu sous le nom de guerre de « Muslim ». Nombre de ses anciens partenaires ont été empoisonnés par les services secrets russes, explique-t-il, et il n'est pas près de les rejoindre. Il a survécu jusqu'ici pour atteindre la quarantaine, malgré deux guerres dévastatrices entre la Tchétchénie et la Russie dans les années 1990, une décennie à vivre dans les montagnes du Nord Caucase, et maintenant 12 mois à combattre dans l'Est ukrainien, contre les séparatistes soutenus par le Kremlin.

Muslim est à la tête du bataillon « Sheikh Mansur » — du nom d'un résistant tchétchène du 18e siècle. Il s'agit d'un des trois bataillons islamiques combattant aux côtés des forces de Kiev dans l'est de l'Ukraine. Si des Tchétchènes combattent aux côtés des Ukrainiens, ils se retrouvent face à d'autres Tchétchènes, qui sont eux dans les rangs des séparatistes pro-Russes. 

Les Tchétchènes qui se battent pour l'Ukraine seraient une centaine. De l'autre côté, des centaines de Tchétchènes, fidèles au leader du pays Ramzan Kadyrov, soutiennent les séparatistes pro-Russes. En 2004, le président russe Vladimir Poutine avait fait confiance au jeune chef de guerre Kadyrov pour éteindre l'insurrection locale en Tchétchénie et lui a permis de diriger ce pays détruit par plusieurs conflits.

En plus de combattre des Tchétchènes et pour l'Ukraine, l'unité de Muslim a une autre particularité. Si en Europe occidentale, on associe souvent des groupes d'extrême droite avec l'islamophobie, le bataillon Sheikh Mansur se retrouve allié avec Secteur Droit, un mouvement paramilitaire ukrainien d'extrême-droite. Partout ailleurs, ces deux groupes seraient des ennemis naturels — mais ici, cette alliance est née d'une haine commune d'un ennemi : la Russie. 

(…)

Le groupe du Sheikh Mansur combat aussi aux côtés du Bataillon Azov, un mouvement pro-Kiev, dont les supposées tendances néonazies ont obligé les États-Unis à interdire aux soldats américains d'entraîner et d'armer ses membres (Note de K : mais oui mais oui... et c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu') . Le groupe nie tout projet extrémiste, tout en adoptant le symbole du Wolfsangel (crochet de loup) que l'on a associé avec la période de l'Allemagne nazie (plusieurs unités SS arboraient le symbole). Muslim assure que les milices disparates qui combattent pour l'Ukraine sont totalement unies.

« Nous avons une bonne relation avec les bataillons volontaires, dont Azov », explique Muslim à VICE News. « Nous combattons ensemble sur le front, partageons de nombreuses amitiés, et la religion ou l'appartenance ethnique ne sont jamais des sujets de tension. »
« Il n'y a rien de surprenant dans notre alliance — nous avons un ennemi commun qui se fiche de nous ou de nos territoires. Les hommes de mon unité sont juste des musulmans et n'ont aucun intérêt à convertir qui que ce soit. »

De tous les bataillons volontaires qui combattent avec les Ukrainiens, Muslim est sans doute celui qui parle le plus affectueusement de Secteur Droit. « Ils existent en dehors du système et combattent seulement pour leur territoire, pas pour l'argent, » ajoute Muslim. « Nous partageons cette vision. Ceux qui sont dans le système sont un peu différents de nous. En ce qui nous concerne, les combattants de Secteur Droit peuvent faire ce qu'ils veulent — nous sommes seulement ici pour nous battre contre la Russie. »

Dans le baraquement que Sheikh Mansur et Secteur Droit partagent, qui se trouve à une heure de route de la ligne de front, un combattant torse nu de Secteur Droit se prélasse au soleil derrière un voile couleur camouflage. Il partage la vision de Muslim quant à l'étonnante alliance, mais est un peu moins loquace sur la question. « Tchétchènes, Secteur Droit, » a commencé Vyjak en frappant son poing droit dans la paume de la main gauche, « Poutinekaput. »

Sergiy Vasilovich, le chef de la branche politique de Secteur Droit au Donbass, a développé un argumentaire identique, interrogé sur la relation de son groupe avec Sheikh Mansur. « Les bataillons volontaires sont comme un poing serré, totalement uni dans le patriotisme », nous dit-il. 

(…)

Après sept années en exil, apparemment entre la France et l'Ukraine, Muslim a rencontré en 2014 un autre rebelle tchétchène, le Général Isa Munayev — un personnage de premier plan chez les Tchétchènes qui combattent en Ukraine. Munayev a été blessé en 2006 lors d'une attaque contre-insurrectionnelle en Tchétchénie. II avait été emmené en Europe illégalement pour être soigné. Le Danemark lui avait alors accordé l'asile politique, où il a dirigé un groupe militant pour l'indépendance de la Tchétchénie — jusqu'à ce que les événements en Ukraine se présentent comme l'opportunité parfaite pour continuer son combat contre la Russie.

Il s'est rendu en Ukraine au printemps dernier, où il a été reçu par des officiers militaires de Kiev, qui cherchaient absolument des combattants expérimentés. Armé et équipé, Munayev a formé le bataillon Dzhokhar Dudayev — du nom d'un ancien président tchétchène et ancien leader de l'indépendance. Nombre de ses compatriotes faisaient partie du groupe armé — dont Muslim, qui restera à ses côtés quelques mois avant d'aller former le Sheikh Mansur — ainsi que des Azéris, des Géorgiens, des Ingouches et des Tatars.

En février, Munayev a été tué alors qu'il combattait aux côtés des forces ukrainiennes lors de la terrible bataille pour la ville de Debaltseve (Note de K : Debaltsevo en fait... vu qu'on parle Russe, dans cette ville, et non l'espèce de patois Ukrainien qui se veut une langue ! Mais bon, le journaliste est de chez Vice News...). Adam Osmayev, un Tchétchène anglophone (Note de K. : "anglophone" !?! Sans déconner... quelle surprise ! Etudes à Langley ?), l'a depuis remplacé, et Muslim a continué à opérer avec son propre bataillon. 

(…)

Dans ses rangs, le bataillon Sheikh Mansur compte des hommes qui ont combattu avec les forces anti-gouvernementales en Syrie. « Ils sont partis pour venir ici, parce que c'était devenu compliqué là-bas, » précise Muslim. 

(...) 

Jack Losh / Article source

meet-muslim-the-chechen-commander-battling-russia-with-some-unlikely-allies-body-image-1439296924.jpgGoûter et thé avec « Muslim » (Photo par Jack Crosbie)
Note de K : Ohlala, dis donc… le "p’tit goûter" avec Muslim…
C’est vraiment trop mignon ! Trooooop mignon !  

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Vice News est une chaîne d'information mondiale qui diffuse des documentaires sur des sujets d'actualité. Elle a été fondée en décembre 2013 en tant que filiale de la société Vice Media. Vice News diffuse des reportages sur différents sujets, y compris des événements non couverts par d'autres sources d'information. Vice News et sa société mère sont basés à New York, bien qu'elle ait beaucoup de bureaux dans le monde entier. (Wikipedia)

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A lire également !
(Cliquez sur le titre en bleu ci-dessous) 

Chechens and other islamists fight for kiev

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In the mosque ; the main Chechen leaders in Ukraine,
Adam Osmaev, second from left, and beside « Muslim » Cheberloevky.

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« Muslim » Cheberloevky and
Dmytro Yarosh
 
finished eating in any area in the front of Shirokino

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Dmytro Yarosh ( Note de K : chef du Secteur Droit / Pravy Sektor) 
and « Muslim » Cheberloevky 
posing with Sheikh Mansour Battalion members...

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Les copains de chambrée du bataillon Azov.
Mislamthropiques...

12/11/2015

The forced collective suicide of European nations (sous-titres en français)

Merci qui ? 

09/11/2015

Le Parlement catalan démarre le processus vers l'indépendance...

Le Parlement catalan démarre le processus vers l'indépendance, Rajoy annonce un recours.

RT en français, 09 nov. 2015.
564046d9c46188476f8b457c.jpgLa Catalogne a plusieurs fois manifesté en faveur de l'indépendance.

* * * * *

Le Parlement indépendantiste de Catalogne a proclamé ce matin le début d'un processus de sécession de l'Espagne, franchissant un nouveau seuil dans la confrontation avec le gouvernement de Madrid. Mariano Rajoy a annoncé un le dépôt d'un recours.

Le Parlement catalan a adopté lundi une résolution qui lance le processus visant à créer une république de Catalogne indépendante de l'Espagne dès 2017. 

Les deux partis indépendantistes, qui ont remporté avec 48% des voix la majorité absolue au Parlement catalan lors d'élections régionales le 27 septembre, ont voté une résolution annonçant "solennellement le démarrage du processus de création de l'Etat catalan indépendant" pour 2017. 

La résolution, approuvé par 72 voix contre 63, marque une nouvelle étape dans la hausse des tensions entre Barcelone et Madrid débutée en 2010, lorsque la Cour constitutionnelle avait réduit les compétences reconnues à la Catalogne par un statut d'autonomie que le Parlement national avait approuvé quatre ans plus tôt.

Cette dernière résolution est une des plus fortes mesures de ces dernières années, et prévoit en effet que les élus catalans "ne se soumettront plus aux institutions de l'Etat espagnol, en particulier à la Cour constitutionnelle". Alors qu’ils s’attendent à une annulation de cette résolution par la Cour, les indépendantistes estiment avoir "la force et la légitimité, même si le gouvernement espagnol s'y oppose", a affirmé le député catalan de JxS, Pere Aragonés.

Le gouvernement Rajoy prends des mesures pour éviter l'indépendance.

Malgré ce vote, qui devrait être approuvé sans trop de problème par le Parlement catalan, il y a encore du chemin avant d’imaginer une Catalogne indépendante. Car le texte se heurte à une opposition massive, et d’ores et déjà, avant même un éventuel vote, le gouvernement de Mariano Rajoy a prévenu qu’il ne laisserait pas passer ce nouvel affront. Comme prévu, il a annoncé, suite à au vote de cette résolution, un recours. Ce sera à la Cour constitutionnelle d'éventuellement prononcer l'annulation de cette résolution.

A l'inverse, le chef du gouvernement espagnol s'est déjà assuré de l'appui du parti socialiste (PSOE), son rival traditionnel, et du parti de centre-droit Ciudadanos, farouchement anti-indépendantiste. Le parti Podemos, de son côté, a refusé de suivre et souhaite que la Catalogne se prononce sur son avenir par un référendum, qui n’est pas prévu par la constitution espagnole.

Pour limiter la contagion de la fièvre indépendantiste des élus catalans, les conservateurs ont fait passer au Parlement une réforme de la Cour constitutionnelle qui lui permet de démettre de leurs fonctions les dirigeants qui ignorent ses décisions. Carme Forcadell, présidente du Parlement catalan pourrait être la première visée. Autre menace brandie par Madrid, la suspension de l'autonomie de la Catalogne, prévu par la constitution, mais jamais utilisée. Le ministre des Finances a également évoqué la menace de couper les vivres à cette région très endettée et qui peine à payer ses fournisseurs.

Un mouvement indépendantiste qui dérange.

Plusieurs responsables politiques catalans sont déjà poursuivis en justice, accusés d'avoir organisé une consultation illégale sur l'indépendance de la Catalogne l'année dernière. Ils avaient organisé, le 9 novembre 2014, une consultation sur l’indépendance de la plus riche région d’Espagne dont la portée était uniquement symbolique. Elle avait été organisée dans des écoles, ce qui est dénoncé par la justice, qui considère qu’il y a là un détournement de fonds publics.

Depuis plusieurs années, le mouvement séparatiste, jusque-là minoritaire, n'a cessé de gagner du terrain, alimenté par la crise économique. Depuis 2012 il réclamait un référendum sur l'indépendance de cette région de 7,5 millions d'habitants qui produit un cinquième du PIB de l'Espagne. Ce dernier a toujours été refusé par Madrid. 

Article source

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Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

08/11/2015

Les "journalistes" de Charlie Hebdo ont outragé tous les russes...

07 Novembre 2015
Communiqué de l’ambassade Russe 
suite aux caricatures de Charlie Hebdo.

Nous sommes profondément indignés par d’ignobles caricatures parues dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo", qui s'en prend au crash de l'avion de ligne russe en Egypte. Il est inimaginable que cette affreuse tragédie qui a emporté 224 vies humaines, dont 25 enfants, puisse être tournée en dérision pour piétiner la mémoire des victimes innocentes.
Peu importent la cause, le contexte politique ou le lieu du crash. Ce qui compte – c'est que les gens y sont morts. Parfois des familles entières. Des milliers de russes y ont perdus leurs enfants, leurs petits-enfants, leurs parents ou tout simplement leurs amis. Et voilà que les journalistes du "Charlie Hebdo" y trouvent de quoi ricaner…
De la satire malséante et outrageante qui est au-delà de toute norme du moral, de l'éthique, de la dignité, de l'humanisme… Ces caricatures sont une violation criante de la déontologie journaliste, qu'aucun discours sur la liberté de parole et de la presse ne peut justifier. C'est tout simplement indécent.
Les journalistes du "Charlie Hebdo" ont outragé tous les russes qui sont aujourd'hui en deuil, ils ont offensé les milliers de nos compatriotes dont les pensées était avec eux le jour de l'attaque terroriste au journal en janvier dernier, tous ceux qui arboraient le slogan "Je suis Charlie". Mais au bout du compte par cet "humour" déplacé et intempestif ils ont insulté la France elle-même, leurs propres concitoyens qui comme les gens du monde entier ont fait ces jours-là compassion aux victimes du crash en Egypte et à leurs proches. Il ne reste qu'à espérer que la France et les français jugeront cette démarche provocatrice de "Charlie Hebdo" à sa juste valeur.

www.ambassade-de-russie.fr 

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Глубоко возмущены отвратительными карикатурами, появившимися сегодня в очередном номере газеты «Шарли Эбдо», темой которых стало крушение российского пассажирского самолета в Египте. Невозможно представить себе, чтобы столь ужасная трагедия, унесшая жизни 224 человек, в том числе 25 детей, была предметом политического шаржа и откровенного глумления над памятью безвинных жертв.
Совершенно неважно, что послужило причиной авиакатастрофы, при каких обстоятельствах она произошла – погибли люди, целые семьи. В России беда пришла в тысячи домов, где осиротели дети, родители, близкие погибших. И эта человеческая драма дала повод журналистам «Шарли Эбдо» для неуместной, оскорбительной сатиры, выходящей за грани любых представлений о морали, нравственности, гуманизме. Упомянутые карикатуры являются вопиющим нарушением журналистской этики и не могут быть оправданы никакими ссылками на свободу слова и печати.
Журналисты «Шарли Эбдо» оскорбили всех россиян, которые в эти дни скорбят и хоронят своих соотечественников, оскорбили тысячи граждан нашей страны, которые искренне сопереживали сотрудникам французской газеты после террористической атаки в январе 2015 г. и выходили на улицу со значком «Я – Шарли». В конечном счете, своим неуместным, дурно пахнущим творчеством они оскорбили и саму Францию, своих собственных сограждан, которые в эти дни, так же как и люди по всему миру, сопереживали россиянам после авиакатастрофы в Египте. Остается надеяться, что французское общество даст должную оценку провокационной выходке  «Шарли Эбдо».      

www.ambassade-de-russie.fr

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Mourners on Palace Square in St. Petersburg commemorate 224 killed in the air crash in Egypt.
Photo : Vaganov Anton 
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Фото: Андрей Куликов
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30/10/2015

Site officiel d'Alexander Zakharchenko

Site officiel d'Alexander Zakharchenko

(Cliquez sur la photo) 

Alexander Zakharchenko, Donetsk, Donbass, Novorossia

The Head of the Donetsk People's Republic. 

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Le 22 octobre 2015, le site officiel du Président de la République populaire de Donetsk a été ouvert. Il est disponible sur en trois langues, en russe, anglais et ukrainien.

« Nous nous sommes battus plus d’un an et nous n’avions pas le temps pour les mots mais seulement pour la lutte armée. Désormais, nous avons une accalmie relative et nous pouvons passer aux paroles ! Nous avons besoin d’une page publique, pour les annonces, nos tâches et nos objectifs. C’est la raison de ma décision d’ouvrir une page officielle » a déclaré Alexandre Zakhartchenko.

Il a ajouté que les pages officielles de la présidence dans les réseaux sociaux seront bientôt ouvertes. Le site dispose d’un fil d’actualité, des informations sur le Président de la RPD, ainsi qu’un formulaire électronique pour les citoyens.

Cliquez sur la photo pour accéder au site !  

28/10/2015

Lilia, 24 ans, une jambe arrachée, elle sauve son petit garçon...

Le quotidien du Donbass…

 

Des articles de notre ami Laurent Brayard, parus sur http://dnipress.com/fr/

 

Lilia, 24 ans, une jambe arrachée,

elle sauve son petit garçon.

 

Elle n’a que 24 ans et c’est en claudiquant avec des béquilles qu’elle arrivait dans nos bureaux la semaine dernière. Elle s’appelle Lilia, elle était caissière dans un magasin et n’avait jamais quitté sa ville natale, Donetsk. Elle n’avait pas cru à la guerre, elle n’avait pas voulu rompre et n’a pas rompu avec ses amis dans l’Ouest de l’Ukraine. C’est calmement qu’elle m’expose son histoire, celle d’une jeune femme comme il en existe partout dans le monde. Sa sœur aînée vit à Rostov, elle-même réside avec son petit garçon qui n’a pas encore deux ans avec sa mère près du front non loin de Mariinka, l’un des coins les plus chauds du Donbass. Le 22 janvier 2015, un obus ukrainien frappait de plein fouet son trolleybus. Son petit garçon n’avait que 11 mois, il ne pleure ni ne crie durant toute la tragédie. Lilia avait eu le réflexe de se coucher sur lui pour le protéger de son corps, l’instinct maternel. De fait, Kirill ne fut pas blessé. Mais lorsqu’elle veut se relever c’est impossible… il lui manque à la jambe gauche « un os sur cinquante centimètres ».

 

 

Les passants viennent à son secours, il y a des cadavres partout, ce sont des civils, il n’y avait aucun objectif militaire dans le secteur. Elle ne perdra pas connaissance malgré l’abondance de sang perdu. Elle est emmenée d’urgence à l’hôpital où elle subira l’amputation de ce qui restait de sa jambe gauche et restera sous la surveillance des médecins pendant trois semaines. C’est grâce à la médiatisation de ce drame par Graham Philips, que son histoire émeut, essentiellement en Russie mais aussi dans le monde anglophone. Les gens se mobilisent, les donateurs rassembleront assez d’argent pour payer sa future prothèse qu’elle attend avec impatience. Elle a été plusieurs fois en Russie à Moscou en consultation avec un spécialiste pour définir « sa nouvelle jambe » comme elle le dit elle-même. « Plus tard je veux retourner au travail, peut-être faire autre chose, par exemple aider les gens comme le fait Elena (une humanitaire russe qui s’occupe d’elle) ».

 

La tranquillité qui se dégage de la jeune femme m’impressionnera durant toute l’interview. Aucune émotion négative ne ressort de l’entretien, elle raconte son histoire calmement, d’un ton uniforme, donnant les informations précises sans s’émouvoir. Elle semble presque gênée d’être là et ne se libérera d’une sorte de défensive que lorsque nous prendrons un café après notre longue conversation. Sa dignité a été grande dans les réponses, ces dernières sont emplies d’humanité. Elles font la différence entre le peuple d’Ukraine et le gouvernement, précisant que beaucoup de bonnes gens se trouvent dans ce pays ainsi que des amis d’enfance. Pour ne pas se fâcher définitivement avec eux, ils ont décidé de mettre de côté le sujet de la guerre dans le Donbass « mais c’est dur » répond-elle. Elle termine son discours par l’opinion que pour le Donbass le mieux serait que cela devienne une partie de la Russie.

Elle vit toujours dans le même quartier de Donetsk proche de Mariinka… un endroit toujours bombardé et dangereux avec son petit garçon. A tout moment, malgré les paroles légères des grands politiciens du jeu international, elle peut y laisser sa vie, celle de son fils, un proche… ou une autre jambe.

 

Ce sont les largesses de l’Union européenne (de la France !), des USA, du FMI, les vieux stocks des pays de l’ancien Pacte de Varsovie donnés en cadeau à l’Ukraine de Porochenko qui ont permis de tuer des milliers de civils dans le Donbass et d’en blesser des dizaines de milliers, comme c’est le cas de Lilia. Pour l’aider ainsi que des centaines d’autres, le groupe Doni est en train de mettre en place avec ses partenaires un réseau humanitaire officiel qui sera implanté en Russie.

(SaveDonbassPeople)

 

A l’approche de l’hiver qui s’est déjà invité à Donetsk (-3 °C cette nuit), de nombreux civils restent dans des situations de vie extrêmement précaires et si l’aide humanitaire russe pallie à beaucoup de choses, elle n’est pas suffisante.

La France comme de nombreux pays européens a préféré lancer des appels aux dons pour une « aide humanitaire à l’Armée ukrainienne comme dans cet ignoble article de Paul Gogo pour le journal Libération. 

La vie des gens du Donbass, comme celle des Tchèques en 1938 et 1939 ne compte pour rien tant que les caves du palais de l’Elysée sont pleines… et que les piges sont grasses !

 

Article source 

 

 

Note F.E : Laurent a donné 5000 roubles à cette jeune femme - sur l'argent récolté en France - puisse ce don l'aider du mieux possible... et vous encourager, vous aussi, à faire un geste. 5000 roubles c'est à peine 75 €uros, trois fois rien ici, mais beaucoup là-bas, ou cette somme représente en gros 2,5 fois le montant d'une pension d'invalidité mensuelle ! Voir ici ). 

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L’hôpital de traumatologie de Donetsk

lance un appel à l’aide.

 

27 octobre 2015

 

Sous une pluie battante nous approchons de l’hôpital spécialisé dans la traumatologie de Donetsk. Le bâtiment est l’un des plus beaux de la ville, il fut certainement construit au début du XXe siècle. Sous ses colonnes vénérables se cachent pourtant d’importants drames qui vont bientôt nous être décrits par le professeur et médecin en chef, Vadim Onoprienko. C’est un solide personnage qui nous attend, autoritaire mais bienveillant et qui nous accueille dans le cadre agréable de son hôpital. La discussion est franche et nous entrons vite dans le vif du sujet.

 

L’homme a la quarantaine, trois enfants, un fils déjà à l’Université de médecine et déjà dans le service des internes pour suivre les traces de son père. Il a également deux petites filles encore à l’école primaire et tout ce petit monde vit dans un quartier sévèrement menacé et bombardé par l’Armée ukrainienne. Sa maison a été sauvée par un bâtiment beaucoup plus haut que son logement, les obus sont venus frapper ce bouclier, conservant jusqu’à présent le fruit de toute une vie de travail. Le bombardement avait été mené avec un engin lanceur de rockets Grad. « Je n’ai jamais eu l’intention de quitter la ville, je suis né dans ce pays, mes parents, mes grands-parents et lors des ordres d’évacuations j’ai refusé de partir. Comment en effet s’enfuir au moment le plus grave, laisser tous ses gens dans la détresse, tous ces blessés, cela aurait été contraire à toutes mes convictions ».

 

 

« Nous fonctionnons désormais avec un petit budget très insuffisant, nous avons de grands besoins. Songez que nous avons soigné et reçu plus de 1.800 blessés au plus fort des combats, uniquement pour l’année 2014, les chiffres de l’année 2015 ne sont pas encore établis. Nous avons besoin d’argent, nous avons besoin de matériels, de consommables, d’essence pour les ambulances. Kiev a coupé les vivres, les gens meurent, nous n’avons pas eu de salaires pendant un temps et nous avons utilisé notre argent personnel pour faire fonctionner l’hôpital. Heureusement nous avons reçu une aide précieuse d’un important politicien d’un parti de la Fédération de Russie. Je le remercie car grâce à lui, nous avons pu recevoir plusieurs centaines de milliers de roubles, acheter du matériel, notamment un bloc opératoire mais nous aurions besoin de trois unités de plus ».

 

« Je ne fais pas de politique mais je ne comprends pas la position de l’Union européenne, de la France. Je suis allé dans de nombreux pays d’Europe occidentale, j’aime l’Italie, la France, l’Allemagne. Vous voyez que je suis peintre à mes heures perdues et que tous les tableaux sont des paysages de l’Italie et des plus beaux endroits de l’Europe. Si vous saviez comme on se trouve impuissant lorsqu’un enfant, un adolescent arrive ici démantibulé par un obus ou une mine, le 22 octobre, trois enfants ont sauté sur une mine. Alors les voir mourir entre nos mains impuissantes, c’est une chose terrible et je ne souhaite à aucun pays, je ne souhaite pas à la France d’avoir un jour à vivre ce que nous vivons aujourd’hui. Dans cette guerre, les Ukrainiens font énormément plus de victimes civiles que parmi les forces républicaines. Je ne partirai pas, et je lance un appel à la France, à toutes les structures humanitaires occidentales de songer aux principes d’Humanité qui normalement devrait être celui de votre Peuple. N’oubliez pas, ne nous oubliez pas, aidez-nous par tous les moyens possibles, il s’agit de sauver des vies, de sauver des enfants, des civils qui ressemblent en tout point à vos enfants, à vos parents. Utilisez toutes les voies possibles, cet appel s’adresse à tout le peuple français et d’Occident, à vos politiques, à nos collègues médecins, à tous ceux qui estiment la vie humaine supérieure à toute chose, loin des agitations politiciennes et partisanes. Je suis médecin, je ne fais pas la guerre ici, je fais mon devoir, je fais ce que j’ai à faire mais donnez-nous les moyens de sauver ces vies ».

 

Le discours est un fleuve, mais il est concis, sans fioritures, exact et surtout fort, fort en convictions, fort dans sa teneur. Des centaines de patients sont soignés dans ses murs, des milliers de blessés ont été reçu et remis sur pied, certain célèbre comme Iouri Iourtchenko, poète et dramaturge franco-russe mari de l’actrice de cinéma et surtout de théâtre, Dany Kogan. « Je passe le bonjour à Iouri, passez lui mes amitiés et bons souvenirs ! ». Le visage de l’homme s’illumine lorsqu’après l’interview nous abordons les différents aspects de l’aide que je peux apporter avec DONi Press à l’hôpital. Nous signons immédiatement un accord pour que je verse 10.000 roubles, argent collecté dans mes réseaux en France et prenons rendez-vous avec différentes délégations à venir dans le Donbass pour tenter de briser le blocus que l’Union européenne impose au Donbass, notamment sur l’aide humanitaire et médicale, ce qu’aucun média occidental ne relate. Seule la Croix Rouge et encore dans des proportions extrêmement modeste a pu aider cet hôpital. Nous reviendrons pour un grand reportage dans un futur proche et nous demandons à tous les Français de relayer cet appel poignant.

 

Laurent Brayard / article source

 

http://dnipress.com/fr/

 

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Alain de Benoist : Quand la France comprendra-t-elle ?

Entretien avec Alain de Benoist : 

 

"Quand la France comprendra-t-elle

que la Russie est notre allié le plus naturel ?" 

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire

 

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Nicolas Gauthier : Depuis quelques semaines, on assiste au grand retour de la Russie sur la scène internationale. Ce qui ne fait apparemment pas plaisir à tout le monde. Est-ce un pas vers le monde multipolaire à venir ?
 
Alain de Benoist : La déclaration de guerre de la Russie à Daech est un fait de première grandeur. En s’imposant comme un acteur incontournable dans la question syrienne, elle prend de court les États-Unis et leurs alliés. Par son réalisme, son sens géopolitique, son intelligence stratégique, Vladimir Poutine confirme ainsi le statut de puissance internationale de la Russie. Mieux encore : il est en train de constituer, avec l’Iran, la Chine et d’autres pays émergents, un bloc eurasiatique qui bouleverse toute la donne géostratégique. L’OTAN doit désormais compter avec l’Organisation de coopération de Shanghai. C’est en effet un pas vers l’émergence d’un monde multipolaire, c’est-à-dire un rééquilibrage des rapports de force dans le monde.
 
On verra dans les prochaines semaines comment évolue la situation sur le terrain. Mais on voit bien dès maintenant que, contrairement à la France, qui ne fait que des frappes homéopathiques, et aux États-Unis, qui font la guerre sans intention de la gagner, le Kremlin a engagé tous les moyens nécessaires. Poutine, dont la presse occidentale disait sans rire il y a encore trois mois qu’il s’apprêtait à « lâcher le régime syrien », a obtenu le feu vert de son Parlement et s’est assuré du soutien des vingt millions de musulmans que compte son pays. Contrairement aux Américains et à leurs alliés, il intervient conformément au droit international, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU et à la demande des Syriens. Et il le fait pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il est impensable pour lui de laisser les islamistes de Daech s’emparer de la Syrie, qui abrite à Tartous la seule base russe de la région. Ensuite parce que c’est une belle occasion pour lui d’éliminer sur place quelques milliers de djihadistes russes originaires du Caucase. Enfin, et surtout, parce qu’avec cette intervention, il s’impose d’emblée à la face du monde comme la grande puissance montante avec laquelle il faut désormais compter.

 

Nicolas Gauthier : Dans l’affaire syrienne, il y a ceux qui veulent en finir avec Daech et ceux pour qui l’éviction de Bachar el-Assad est la priorité. Est-ce vraiment ainsi que se pose le problème ?
 
Alain de Benoist : Se demander dans l’abstrait qu’est-ce qui est le pire, une dictature ou un réseau terroriste comme Daech, est une très mauvaise façon de poser le problème. Le « pire » est toujours relatif à une situation donnée. La seule véritable question qui se pose est celle-ci : qu’est-ce qui est le plus contraire à nos intérêts ? Si c’est la dictature, alors il faut se battre contre la dictature ; si c’est le réseau terroriste, alors c’est lui qu’il faut affronter. Dans le cas de la Syrie, la réponse est simple. La barbarie islamiste de Daech nous menace, alors que le régime de Bachar el-Assad ne nous a jamais menacés. Contre la première, il faut donc soutenir le second. Mais le fond du problème, c’est la russophobie. Pour les États-Unis comme pour la France, l’objectif numéro un, c’est avant tout de réduire l’influence russe. Damas étant l’allié de Moscou, l’élimination de Bachar el-Assad devient dès lors la priorité.
On reproche ainsi aux frappes russes de viser, non seulement Daech, mais les rebelles syriens qui combattent le régime légal de Damas. Mais pourquoi ne le feraient-elles pas ? Vladimir Poutine sait très bien que, dans l’affaire syrienne, il n’y a pas d’« islamistes modérés », mais seulement des rebelles armés, alliés objectifs des terroristes, que les forces armées syriennes sont les seules à combattre réellement l’État islamique et que l’élimination du régime alaouite ouvrirait les portes de Damas à Daech. Vous noterez, au passage, le caractère grotesque des réactions scandalisées fulminées par les États européens membres de l’OTAN au motif que des avions russes auraient effleuré la frontière aérienne turque, au moment même où ces mêmes États acceptent que leurs propres frontières, terrestres celles-là, soient violées tous les jours par des milliers d’immigrés illégaux venus pour la plupart de Turquie !
 

Nicolas Gauthier : Du coup, grande est l’impression que la France joue toujours avec un coup de retard…

 

Alain de Benoist : La France, en effet, n’est pas seulement alignée sur l’Amérique, elle a aussi toujours un temps de retard. En 2013, François Hollande annonce qu’il va bombarder Damas, puis se ravise parce que Washington a décidé de faire marche arrière. L’année suivante, il prend des sanctions contre la Russie, puis décide de recevoir Poutine parce qu’Obama l’a reçu avant lui. Aujourd’hui, sous l’influence du plus exécrable ministre des Affaires étrangères de la Ve République, Laurent Fabius, il persiste à exiger le départ de Bachar el-Assad, que ne demandent plus ni les Américains ni les Allemands, ce qui est à peu près aussi réaliste que si les démocraties occidentales avaient fait du départ de Staline un préalable à leur alliance avec l’URSS contre Hitler !

Après avoir achevé l’œuvre d’atlantisation de la diplomatie nationale entamée sous Nicolas Sarkozy, la France adopte, face à Moscou, une position de guerre froide que rien ne justifie, sinon son alignement total sur la politique de l’OTAN, et continue à prétendre décider à la place des Syriens de qui doit diriger la Syrie. N’ayant plus aucune politique étrangère indépendante, elle est, en fait, condamnée à jouer petit bras. Après quatre ans de soutien aux pétromonarchies du Golfe et aux bandes islamistes anti-Assad, elle voit s’effondrer toutes ses hypothèses et n’est plus en position de se poser en médiateur nulle part. Plus personne ne l’écoute, elle ne compte pour rien, elle est hors jeu. Quand comprendra-t-elle que la Russie est notre plus naturel allié ?

 

Boulevard Voltaire

 

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http://www.azquotes.com/quote/618360 

 

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23/10/2015

Ukraine : "un jour sans fin"...

Un millier de protestataires plantent leurs tentes à Kiev.

 

Malgré un temps frais et la pluie, le nombre de protestataires réclamant la démission du gouvernement ukrainien continue d'augmenter ces derniers jours. 

 

 

Près d'un millier de personnes exigeant la démission du gouvernement ukrainien ont installé des tentes près du bâtiment du conseil des ministres à Kiev, annoncent vendredi les médias locaux.

 

Les protestataires, venus non seulement de Kiev, mais aussi de différentes régions de l'Ukraine, sont opposés à la hausse de tarifs de l’énergie. Les manifestants arborent des banderoles sur lesquelles on peut lire "Non à la hausse de tarifs", "La hausse des prix, c'est le génocide du peuple", "Le Parti radical d’Oleg Liachko est la seule alternative au pouvoir mensonger".

 

Le député de la Rada suprême (parlement ukrainien) et le chef adjoint de la fraction du Parti radical Andreï Lozovoï estime que "le gouvernement a réduit le peuple à choisir entre l'achat de pain ou de médicaments". Selon lui, après les élections législatives (prévues le 25 octobre, ndlr) les habitants recevront les nouvelles factures pour les services communaux et des dizaines de milliers de personnes rejoindront les protestataires.

 

"Le pouvoir actuel a surpassé les "acquis" de Ianoukovitch, et tout le monde en est conscient", a souligné le député.

 

Les journalistes notent que le camp de protestataires est très bien organisé, avec les tentes toutes neuves, des stocks de vêtements chauds, et du bois de chauffage. Il va sans dire que l'attribut de tous les Maïdan (place centrale de Kiev ayant donné son nom à différents soulèvements) précédents, les fûts en acier à l'intérieur desquels il y a toujours du feu, sont présents dans le camp.

(Note F.E : Maïdan 2, le retour ! L'Ukraine c'est "un jour sans fin"... sans fin !)

 

 

http://fr.sputniknews.com/international/20151023/1019027734/Ukraine.html

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Obama dit "non" aux livraisons d’armes à l’Ukraine.

 

Le président américain Barack Obama a mis son veto au projet de budget de la Défense des Etats-Unis pour l’année financière 2016.Le document en question, promulgué par les deux chambres du Congrès, aurait permis aux Etats-Unis de livrer des armes létales à l’Ukraine.

 
Auparavant, le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest avait déclaré à plusieurs reprises que le président contestait la répartition de certains "fonds de réserve" incorporés dans le projet.
 
Selon lui, le gouvernement y voyait une "approche irresponsable" du financement de la défense du pays, et réprouvait en outre certains articles concernant "les obstacles à la fermeture de la prison de Guantanamo (Cuba)".

 

D'après le projet de budget, le montant total des crédits accordés à des fins militaires aurait dû s'élever à 612 milliards de dollars, dont 300 millions auraient éventuellement pu être employés afin octroyer à Kiev "une assistance appropriée dans le domaine de la sécurité et du renseignement".

 

Plusieurs membres de l'administration américaine avaient antérieurement proposé d'envoyer des armes létales en Ukraine, d'autres s'étant opposés à cette idée. 

 

De son côté, Moscou avait mis en garde contre les fournitures d'armements en Ukraine, susceptibles de provoquer une escalade du conflit.

 

La plupart des hommes politiques européens s'étaient montrés hostiles à l'envoi d'armes à Kiev. Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a pour sa part déclaré que ce serait une méthode contreproductive et risquée de régler la crise ukrainienne. Selon le ministre britannique de la Défense Michael Fallon et la ministre italienne de la Défense Roberta Pinotti, les livraisons d'armes à l'Ukraine entraîneraient l'aggravation du conflit dans le Donbass.

 

 

http://fr.sputniknews.com/defense/20151023/1019027266/obama-veto...

 

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Lire aussi :

 

La Russie prête à examiner une demande d’aide militaire de Bagdad.

  

Lutte anti-EI : les critiques de Poutine font tiquer Washington

 

Selon des représentants du département d'Etat des Etats-Unis, Washington a "construit ce qui semble être une coalition efficace" afin de lutter contre l'EI. 

 

(…) "Nous restons fidèles à notre approche appliquée afin de lutter contre le terrorisme, que cela soit la lutte contre le réseau Al-Qaïda ou le groupe Etat islamique (EI) dans la région (du Proche-Orient, ndlr)", a souligné le représentant du Département d'Etat US, commentant l'intervention du chef d'Etat russe lors de la 12e réunion annuelle du club de discussion international Valdaï à Sotchi.

 

Selon M.Toner, Washington a "mis sur pied ce qui semble être une coalition efficace" afin de lutter contre l'EI en Irak et en Syrie. Il a précisé qu'il ne s'agissait d'ailleurs que d'une des composantes de la stratégie antiterroriste américaine. 

(Note F.E : Impayables ces ricains, quels comiques !)

 

 

(…) Cette déclaration constituait la réponse de la diplomatie américaine à l'appel de Vladimir Poutine à conjuguer les efforts de tous dans la lutte contre le terrorisme, en incluant notamment les forces armées de l'Irak et de la Syrie, des groupes des combattants kurdes, et des groupes d'opposition qui sont "réellement prêts à contribuer à la défaite des terroristes".

 

Lors de la réunion du club de discussion Valdaï, Vladimir Poutine a condamné les tentatives de diviser les groupes terroristes en "modérés" et "extrémistes" : "Il ne faut pas jouer sur les mots et diviser des terroristes en groupes modérés et non modérés. Il est temps que toute la communauté internationale comprenne enfin à qui on a affaire — il s'agit d'un ennemi de la civilisation, de l'humanité et de la culture mondiale, qui prône une idéologie de haine et de barbarie, qui ne respecte pas la morale, les valeurs des religions mondiales, y compris celles de l'islam, en ne faisant que le compromettre", a souligné le président russe.

 

Depuis août 2014, une coalition internationale conduite par les Etats-Unis intervient militairement contre l'Etat islamique, mais sans succès évident.

Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie. (…) Au total, depuis le début de l'opération aérienne l'aviation russe a réalisé plus de 900 vols en Syrie, détruisant plus de 800 sites des combattants du groupe djihadiste Etat islamique.

 

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Photo : Anton Denisov