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12/06/2016

Donetsk / Rapport de situation hebdomadaire.

Donetsk 
Rapport de situation hebdomadaire - 10 juin 2016.

Bonjour ! Aujourd'hui je vais de nouveau résumer les événements de la semaine écoulée.
Durant la semaine, nous avons noté une détérioration délibérée de la situation dans la direction de Donetsk de la part de l'armée ukrainienne. Cette dernière a intensifié quotidiennement les bombardements de notre territoire. Au total, les punisseurs ont bombardé 3586 fois le territoire de la République, y compris 1936 fois avec des armes lourdes.
Les événements les plus tragiques ont eu lieu le 9 juin, lorsque le groupe des FAU situé dans la zone d'Avdeyevka a mené une provocation sanglante, en utilisant de l'artillerie de gros calibre, incluant des mortiers lourds et des obusiers.
(...) 

D'après les données du ministère des Situations d'urgence, du ministère de l'Intérieur et des institutions médicales, suite aux bombardements punitifs de cette semaine, un civil est mort et 18 ont été blessés. Ce nombre inclut Ilya Nizhnets, un garçon de trois ans, qui est actuellement, avec sa mère, en soins intensifs dans un état grave après le bombardement d'hier sur une maison du 28/12 de la rue Electronnaya, dans le district de Kouibychev à Donetsk. Beaucoup d'habitants, y compris les personnes âgées et les enfants, ont passé la nuit dans les caves, et après l'horreur qu'ils ont du endurer, ont besoin d'assistance médicale et psychologique.
L'armée ukrainienne a endommagé 77 bâtiments à Donetsk, Dokouchaevsk, Zaïtsevo et Yasinovataya. En outre, durant la semaine écoulée, suite aux bombardements des punisseurs, quatre soldats des forces armées de la RPD sont morts et trois autres ont été blessés.
(...)

Vous noterez que la provocation a coïncidé à la minute près avec l'arrivée dans la zone de l'OAT, près d'Avdeyevka, d'un groupe de diplomates militaires américains, menés par le colonel M. Van-Devilche attaché militaire, et son assistant E. Self, accompagnés de représentants du quartier général des forces armées ukrainiennes, et le déploiement de deux systèmes radar américains de guidage d'artillerie AN-TPQ-48 et AN-TPQ-36.
La cause probable de l'intensification des violations du cessez-le-feu serait une tentative de démontrer les capacités de cet armement au combat, ainsi qu'une tentative délibérée de déstabiliser la situation dans la zone de conflit. Le refus de A. Kouchma de participer à une réunion extraordinaire du groupe de contact trilatéral à Minsk, initié par nos autorités, confirme le fait que les actions des autorités et des forces armées ukrainiennes étaient préméditées.
(...)

Cette semaine, nos services de renseignement ont enregistré des affrontements réguliers entre les unités des forces armées ukrainiennes et les nazis des bataillons de volontaires. Suite aux échanges de tirs mutuels, les pertes des forces armées ukrainiennes pour la semaine écoulée sont de 10 morts et environ 50 blessés. Les dirigeants militaires ukrainiens continuent de dissimuler les véritables chiffres de leurs pertes et les sous-estiment grandement.
L'un des faits démontrant la réalité au sein des forces armées ukrainiennes, est la tentative d'usage de la force contre un soldat du 16ème bataillon de la 58ème brigade simplement à cause du fait qu'il avait parlé au téléphone avec des proches vivant sur le territoire de la République populaire de Donetsk.

Toute tentative des dirigeants politiques et militaires ukrainiennes de reprendre les hostilités dans le Donbass se terminera de manière certaine par la défaite des forces armées ukrainiennes. Les forces armées de la RPD sont prêtes à faire face à toute évolution de la situation sur la ligne de contact. Nous maintenons de manière régulière la préparation au combat des unités, ainsi que l'état psychologique et moral de nos soldats.

Major-général Denis Sinenkov, commandement opérationnel des forces armées de la RPD, traduction depuis l'anglais par Christelle Néant.

Agence DONi News

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09/06/2016

Donetsk International Press Center

Doni Press, Donetsk International Press center, Donetsk, Novorossia, DPR, Donbass

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Ou ici > https://dnipress.com/fr/ 

07/06/2016

Donbass / Novorossia - L'actu en vrac...

05 juin 2010

Rapport de situation de Donetsk : L'artillerie des FAU continue de bombarder les habitations civiles de la République.

« La situation dans la République populaire de Donetsk reste tendue. Durant la journée écoulée, l'armée ukrainienne a bombardé 485 fois le territoire de la République, » a rapporté dimanche le commandant en second du commandement opérationnel du ministère de la Défense de la RPD Edouard Bassourine en insistant particulièrement sur le fait que « la partie ukrainienne a a grossièrement violé ses obligations et a fait entrer ses unités dans les localités de Pavlopol et Pishchevik, ce qui a mené à l'aggravation de la situation dans la direction de Marioupol, suite au bombardement du territoire de la République avec des armes lourdes prohibées par les accords de Minsk ».

« L'ennemi a tiré 223 obus de mortier de 120 mm et 236 obus de mortier de 82 mm. Des bombardements ont aussi été effectués avec des lance-grenades et des armes légèresL'armée ukrainienne a ouvert le feu contre les localités suivantes : Sakhanka, Dokouchaevsk, Spartak, Staromikhaylovka, Troudovskiye, Yasinovataya, Vesyoloye, Yakovlevka, Zaïtsevo et la zone de l'aéroport de Donetsk. Les ordres criminels de bombarder le territoire de la RPD ont été donnés par les commandants de brigade Zabolotny, Sokolov et Delyatitsky.

Suite aux bombardements de provocation de nos positions par les criminels de guerre ukrainiens, un soldat des forces armées de la RPD est mort et un autre a été blessé.

L'artillerie des FAU continue aussi d'ouvrir le feu sur les habitations civiles. Suite au bombardement au mortier de la localité de Golmovskoy, quatre maisons ont été endommagées et partiellement détruites. Les familles qui ont vu leur maison détruire on reçu de l'aide des autorités locales. Nous avons transmis toutes les données concernant les violations des accords de Minsk aux représentants de l'OSCE et du CCCC.

D'après les informations obtenues par nos services de renseignement, dans la localité de Novotroitskoye, quatre systèmes d'artillerie motorisés Gvozdika de 122 mm, qui bombardent peut-être le territoire de la République en violation des accords de Minsk, ont été détectés.

Les autorités politiques et militaires ukrainiennes continuent de poursuivre leur politique d'enrichissement personnel et de vol des soldats. Par exemple, à cause d'une pénurie de nourriture pour les unités des FAU situées dans la zone de l'OAT, les rations alimentaires ont été réduites pour les unités stationnées sur les terrains d'entraînements et dans les centres de formation.
Cela provoque le mécontentement des soldats, des brimades, et une baisse de moral des unités militaires situées dans la zone de l'OAT.

La junte de Kiev resserre et renforce le blocus humanitaire du Donbass. En particulier, un groupe mobile de la section du SBU de Kharkov est arrivé au point de passage de Novotroitskoe, après quoi le contrôle des véhicules et des civils franchissant la ligne de contact s'est durci. L'objectif principal de ces mesures est d'arrêter l'importation de nourriture et d'argent vers le territoire de la République, ce qui est une violation grossière des droits de l'homme.

Je voudrais insister particulièrement sur la visite aujourd'hui des localités de Pavlopol et Pischevik parMartin Saydik, un représentant spécial du président de l'OSCE au sein du groupe de contact trilatéral sur la mise en œuvre du plan de paix pour l'Est de l'Ukraine. Je voudrais vous rappeler que, d'après les accords de Minsk du 12 février 2015, il ne devrait pas y avoir d'unités militaires dans ces localités.Néanmoins, la partie ukrainienne a a grossièrement violé ses obligations et a fait entrer ses unités dans les localités de Pavlopol et Pishchevik, ce qui a mené à l'aggravation de la situation dans la direction de Marioupol, suite au bombardement du territoire de la République avec des armes lourdes prohibées par les accords de Minsk. J'espère que l'arrivée de Saydik va aussi faire cesser les travaux d'ingénierie visant à équiper et renforcer les positions, et amener au retrait des FAU de ces localités et au retour dans leurs zones de déploiement. Cela permettra d'alléger les tensions dans cette zone. Si cela ne se produit pas, nous serons forcés de croire que la mission de l'OSCE soutient totalement les actions agressives de la partie ukrainienne en ce qui concerne l'occupation de zones libres qui ont été définies le 12 février 2015, » a indiqué Bassourine.

Edouard Bassourine, commandant en second du commandement opérationnel du ministère de la Défense de la RPD, traduction officielle depuis l'anglais par Christelle Néant

Agence DONi News

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03 juin 2016

Les Forces Armées Ukrainiennes ont tenté de percer les défenses de la RPD près d'Avdeyevka et ont subi de lourdes pertes. 

Bonjour ! Aujourd'hui je vais une fois de plus vous résumer la semaine écoulée.

Durant la période allant du 28 mai au 3 juin, toutes les activités d'entraînement au combat dans les unités et formations subordonnées se sont déroulées comme prévu.

Durant la semaine écoulée, l'armée ukrainienne a intensifié quotidiennement les bombardements du territoire de la République populaire de Donetsk. Au total, les punisseurs ont bombardé 2319 fois le territoire de la République, y compris 1847 fois avec des armes lourdes.

Les bombardements les plus intenses ont été menés contre les localités situées le long de la ligne de contact en direction de Gorlovka et Donetsk.

Suite aux bombardements menés par les punisseurs, quatre soldats des forces armées de la RPD sont morts et trois ont été blessés. Deux civils sont morts aussi et un autre a été blessé. L'armée ukrainienne a endommagé 51 bâtiments à Dokouchaevsk, Zaïtsevo, Donetsk et Kominternovo.

(...) 

Les FAU continuent leur provocations visant à briser les accords de Minsk.

En particulier, le 29 mai à 15 h, l'ennemi a fait une nouvelle tentative pour percer nos défenses près de la localité d'Avdeyevka et occuper l'échangeur de Yasinovatsky. Les soldats des FAU soutenus par les radicaux de Secteur Droit ont attaqué les positions des forces armées de la RPD. Lors de l'affrontement, trois soldats des forces armées de la RPD sont morts. Nous avons été obligés d'ouvrir le feu en retour et nous avons repoussé l'attaque. L'ennemi a battu en retraite vers sa position précédente, après que 14 de ses soldats soient tués et plus de 30 blessés.

En lien avec cela, nous exhortons les autorités ukrainiennes à cesser leurs provocations et tentatives d'aggraver la situation dans la « zone grise » près de la localité d'Avdeyevka. En cas de poursuite des actions agressives, nous y répondrons de manière adéquate et nous ne reculerons pas d'un pas. De nouveaux affrontements ne mèneront qu'à de nouvelles pertes dans les rangs de l'armée ukrainienne.

En plus des tentatives d'attaques ratées des FAU sur les positions des troupes de la RPD, nos services de renseignement ont rapporté une augmentation des affrontements entre les unités de FAU et les bataillons nationalistes dans la direction de Marioupol, qui ont fait de nombreuses victimes. En particulier, durant la semaine écoulée, rien qu'à cause d'affrontements entre les radicaux du bataillon Aïdar et les soldats de la 72ème brigade, 16 soldats ukrainiens ont été tués et plus d'une dizaine ont été blessés. Les affrontements ont abouti à l'assassinat, par les radicaux d'Aïdar, du commandant du 3ème bataillon de la 72ème brigade, le capitaine Zhouk, que les médias ukrainiens ont voulu transformer en héros, en se hâtant de le déclarer comme victime d'un bombardement mené par l'armée de la RPD. Les funérailles de Zhouk ont été organisées et ont eu lieu au cimetière de Khmelnytsky. Néanmoins, après la fuite de l'information concernant les véritables causes de la mort du commandant de bataillon et l'absence de représentants du ministère de la Défense ukrainien à ses funérailles, les médias de masse ukrainiens ont refusé sa glorification.

Des affrontements similaires ont été notés à Avdeyevka entre les radicaux de Secteur Droit et les unités de la 58ème brigade des FAU. En particulier, les nationalistes, qui soutiennent l'aggravation de la situation dans la zone de conflit, ont essayé de pousser les unités de la 58ème brigade vers les positions de l'armée de la RPD, obligeant les soldats de FAU à tirer en retour pour tuer. D'après des informations préliminaires, suite aux affrontements, les deux parties ont subi des pertes (plus de 15 hommes).

Les nombreuses pertes hors-combat minent grandement la capacité militaire de l'armée ukrainienne. Les soldats démoralisés refusent d'exécuter les ordres de leurs commandants, et affichent ouvertement leur défiance. En lien avec cela, le SBU a relancé l'identification des troupes peu fiables au sein des unités des FAU. D'après les données obtenues par nos services de renseignement et venant du quartier général de l'OAT, cette semaine plus de 30 soldats ont déserté des FAU. Sur ce total, seulement sept ont été arrêtés.

Ainsi, toute tentative des autorités politiques et militaires ukrainiennes de reprendre les hostilités dans le Donbass, mèneront irrémédiablement à la défaite des FAU. En lien avec cela, nous appelons les commandants des FAU à réaliser le prix de leurs pertes et l'origine de cette guerre insensée. Je pense que la résolution de ce conflit qui dure depuis deux ans réside seulement dans le renversement de la junte de Kiev, qui sert les intérêts de ses propriétaires étrangers. Dès lors, nous appelons les commandants des unités ukrainiennes à retourner leurs armes en direction de Kiev, afin de libérer l'Ukraine des marionnettes qui ont permis l'effondrement du pays.

Merci de votre attention.

Major-général Denis Sinenkov, commandant du commandement opérationnel des forces armées de la RPD, traduction officielle depuis l'anglais par Christelle Néant. 

Pour lire l'article dans son intégralité > Agence DONi News

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31 mai 2016

Lignes directes de Zakharchenko avec les villes contrôlées par Kiev - Signal de l'unification du Donbass et préparation du futur de la Nouvelle Russie et de l'Ukraine.

L'annonce d'une nouvelle ligne directe du président de la RPD, Alexander Zakharchenko, le 2 juin 2016, avec les habitants du Donbass, y compris de Marioupol, Kramatorsk et Slavyansk, a généré beaucoup de commentaires de la part de différents politiciens et analystes. Tous ont souligné l'importance de ces lignes directes régulières avec les zones du Donbass contrôlées par Kiev, mais aussi l'impact qu'elles peuvent avoir pour le futur du Donbass et de l'Ukraine.

Cette fois, la ligne directe aura lieu à la fois à la télévision et sur internet. Ce choix est important car les autorités ukrainiennes pourraient tenter de bloquer la ligne directe avec Zakharchenko. Mais sur internet il existe beaucoup de solutions techniques (VPN) qui permettront aux gens de contourner tout blocage. Et comme l'a déclaré Miroslav Roudenko, un député du Conseil National de la RPD au PolitNavigator :

« Faire la conférence sur internet est une formule appropriée, car c'est l'un des moyens de communication les plus sûrs pour les participants se trouvant du côté ukrainien. La communication directe permettra aux habitants des territoires occupés du Donbass et à nous-mêmes d'en apprendre plus sur la vie de chacun que nous ne pourrions en apprendre dans les médias, » a indiqué Roudenko.

En utilisant internet, les gens pourront dire ce qui se passe dans cette partie du Donbass : « Pour eux (les habitants de Slavyansk, Kramatorsk et Marioupol) ce sera une opportunité non seulement de poser des questions, mais aussi de dire la vérité sur la façon dont ils vivent sous le contrôle des FAU et des bataillons punitifs, » a déclaré Alexander Zakharchenko.

L'enthousiasme des habitants du Donbass pour ces lignes directes se reflète dans le nombre de questions et de requêtes reçues par le président de la RPD. Zakharchenko et d'autres politiciens et analystes ont souligné l'importance d'organiser ces lignes directes de façon régulière, afin de répondre à ces nombreuses questions, mais aussi pour garder un contact étroit avec toutes ces régions.

Miroslav Roudenko a souligné que l'organisation de conférences en ligne non seulement avec les villes de la RPD, mais aussi avec les localités actuellement contrôlées par Kiev, renforcera la foi des gens dans le fait que le Donbass aujourd'hui divisé sera réunifié dans le futur.

« Nous n'abandonnerons jamais ceux qui ont voté pour l'indépendance lors du référendum, qui se sont révoltés contre la junte de Kiev. Ce sont les principes de la République populaire de Donetsk. Organiser des conférence en ligne d'Alexander Zakharchenko renforcera la foi des gens dans le fait que nous serons réunis, » a déclaré Roudenko.

Ce point de vue est partagé par Nikolaï Ragozine, un analyste en science politique et chef du département de sociologie et de science politique de l'université nationale technique de Donetsk, dans son commentaire au PolitNavigator :

« Nous devons leur expliquer la position des autorités de la République, que la RPD n'a pas l'intention de se soustraire à ses obligations concernant le référendum. C'est très important. Nous ne pouvons faire aucun compromis. Nous ne pouvons pas permettre qu'une partie de la région de Donetsk soit indépendante, et que l'autre reste sous le joug ukrainien. La souveraineté, approuvée par le référendum, ne peut pas être coupée en morceaux. Soit elle est, soit elle n'existe pas. Et elle doit couvrir tout le territoire du Donbass, » a déclaré l'analyste.

Mais ces conférences en ligne n'auront pas seulement un impact sur le futur du Donbass (Nouvelle Russie), mais aussi sur toute l'Ukraine.

Le rédacteur en chef du magazine russe Défense Nationale, Igor Korotchenko, a déclaré au PolitNavigator que les conférences à venir du président de la RPD avec les villes clés de l'Est de l'Ukraine est une préparation pour ce qui va arriver dans ces régions dans un futur proche :

« Zakharchenko n'est pas juste le président de la RPD, mais aussi un politicien qui pense au futur de la Nouvelle Russie et de l'Ukraine. La volonté de dialoguer, et de développer les opportunités de communication directe avec différents segments de la population - vivant sur le territoire de la RPD et au delà - est une tentative pour trouver une issue à l'impasse dans laquelle l'Ukraine est arrivée aujourd'hui.

L'Ukraine n'a aucune idée ni proposition constructive, seulement plus de sang, de violence et d'attaques. Dans ces circonstances, bien sûr, Zakharchenko a une position active, il entre en contact avec différents cercles et parties de la population, démontrant ainsi sa capacité en tant que chef politique à prendre la responsabilité non seulement pour ce qui se passe dans la RPD, mais aussi pour ce qui arrivera dans l'Est de l'Ukraine dans un futur proche.

Je pense que le fait que Zakharchenko agisse de cette façon en dit long sur son énorme potentiel politique en terme de participation au processus plus large qui aura lieu dans un futur très proche, » a déclaré Korochenko.

Certains analystes, comme l'invité et analyste politique de la radio russe, Armen Gasparyan, vont plus loin et voient ces futures lignes directes comme la preuve que le président de la RPD devient une alternative au régime de Porochenko:

« C'est sans l'ombre d'un doute une décision très importante d'Alexander Zakharchenko. Il se hisse au niveau politique national ukrainien et veut devenir le sujet de toute la politique ukrainienne, qui, encore une fois, est extrêmement importante concernant la mise en œuvre des accords de Minsk.

L'exercice de l'an passé montre que Zakharchenko est, effectivement, une figure très forte, importante, et une icône pour la République de Donetsk, et que les lignes directes avec lui attirent de plus en plus de monde, ce qui est admis même par les médias et les politiciens ukrainiens. Bien sûr, ils le font du bout des lèvres, mais ce qui est important c'est qu'ils le fassent, » a déclaré Gasparyan au PolitNavigator.

Christelle Néant pour DONi News

Sources:

https://dninews.com/article/zakharchenko-conferences-prep...
https://dninews.com/article/zakharchenko-becoming-alterna...
https://dninews.com/article/donetsk-political-scientist-c...
https://dninews.com/article/donetsk-politician-zakharchen...
https://dninews.com/article/mariupol-kramatorsk-and-slavy...

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03/06/2016

Zakharchenko annonce le lancement d'une pétition sur l'échec de l'application par l'Ukraine de la résolution de l'ONU concernant la mise en œuvre des accords de Minsk.

2 juin 2016

Déclaration du président de la République Populaire de Donetsk, A. Zakharchenko, sur le lancement d'une collecte de signatures pour une pétition sur l'échec de l'application par l'Ukraine de la résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU du 17 février 2015 concernant « l'approbation du complexe de mesures pour la mise en œuvre des accords de Minsk »

*  *  *  *  *

Le 17 février 2015, le Conseil de Sécurité de l'ONU a unanimement voté, lors de sa réunion, une résolution sur l'Ukraine soutenant les accords de Minsk en général, et en particulier un ensemble de mesures. Depuis lors, le complexe de mesures est devenu un instrument légal international liant tous les membres appliquant le droit international.

La résolution stipule, entre autres, que toutes les parties du conflit ukrainien doivent mettre pleinement en œuvre les accords de Minsk. Le document souligne également que le conflit ne peut être résolu que par des moyens pacifiques.

La moitié d'une année s'est écoulée depuis la signature du complexe de mesures à Minsk, mais l'Ukraine n'a même pas commencé à mettre en œuvre ses dispositions.

Au lieu de cela, Kiev s'est lancé dans une imitation des mesures concrètes et, sous de faux prétextes, retarde le processus de paix. L'Ukraine n'a même pas rempli les premiers paragraphes du complexe de mesures qui précédent le règlement politique :
- Kiev ne respecte pas le cessez-le-feu et continue de bombarder nos villes, y compris avec des armes lourdes, ce qui est une violation du 2ème paragraphe du complexe de mesures ;
- L'amnistie énoncée dans le 5ème paragraphe du complexe de mesures n'est toujours pas adoptée ;
- La partie ukrainienne simule le processus de libération et d'échange des prisonniers, basé sur le principe « tous pour tous » prescrit par le 6ème paragraphe du complexe de mesures. Ils essayent d'échanger des soldats ukrainiens capturés les armes à la main, contre des personnes emprisonnées par le SBU sous des accusations farfelues et n'ayant souvent rien à voir avec le conflit. Dans le même temps, nos camarades et des milliers de prisonniers politiques sont toujours dans les prisons ukrainiennes.

Dans les accords de Minsk se trouvent les engagements des parties impliquées dans le conflit, et ceux de Kiev en premier lieu, et nous continuons à affirmer l'impréparation et la réticence absolues des autorités de Kiev à assumer les obligations signées par le président ukrainien.

Dans ce contexte, l'Occident commence à réaliser que cette tactique de l'Ukraine est un sabotage des accords de Minsk, et que la paix dans le Donbass est bénéfique aujourd'hui à tous, sauf Kiev.

La population du Donbass lance un appel aux organisations internationales pour arrêter le génocide du peuple du Donbass par les autorités ukrainiennes et faire cesser l'opération punitive appelée OAT.

Nous commençons à collecter des signatures, et nous allons montrer au monde que des millions de nos citoyens attendent la paix et la fin du cauchemar qui continue par la faute de Kiev depuis deux ans. Ensemble, nous pouvons prouver que la vérité est du côté du peuple du Donbass.

Après cela aucun pays dans le monde ne pourra fermer les yeux silencieusement sur les actions illégales qui ont lieu dans notre pays. Aucune machine de propagande ne pourra nous résister.

Personne n'a jamais mis le Donbass à genoux, et personne ne peut y arriver !

Dieu n'est pas dans la force, mais dans la vérité !

Alexander Zakharchenko

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https://dnipress.com/fr/posts/zakharchenko-announced-laun...

Traduction depuis l'anglais par Christelle Néant.
Agence DONi News / https://dnipress.com/fr/

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27/01/2016

Les États-Unis prévoient de reformater l'Ukraine.

Andreï Knyazev, expert : 
Les États-Unis prévoient de reformater l'Ukraine.

Un article en date du 24 janvier 2016.
Paru sur DONI-Press.

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News Front : Andreï, vous avez reçu des États-Unis quelques informations intéressantes. Commençons par cela.

Andreï Knyazev : Oui, j'ai quelques informations. Cela vient de mes sources et elles peuvent être considérées comme fiables. D'après ces informations, quelque part vers le milieu du printemps, les Américains prévoient de totalement reformater ce que nous appelons aujourd'hui l'Ukraine. Dans leurs plans se trouve un changement de gouvernement mais aussi de l'État lui-même. Il y a plusieurs options concernant la façon dont cela va évoluer. Laissez-moi expliquer cela.

Si nous regardons en arrière dans le passé, pendant la confrontation entre l'URSS et les USA, la doctrine militaire américaine d'alors assumait la gestion d'une grande guerre et de deux guerres locales. Lorsque l'Union Soviétique s'est effondrée les Américains ont changé cette doctrine. Elle a commencé à assumer la gestion de trois conflits locaux simultanés. Dans les années 2000, les Américains commençaient déjà à parler de deux conflits locaux. En fait, maintenant nous pouvons voir que les Américains gèrent en réalité quatre conflits locaux: le Moyen-Orient, la mer de Chine du Sud, l'Ukraine, et l'Europe, qui requiert aussi d'énormes ressources car il faut la persuader de signer le soit-disant traité Transatlantique. Donc, les Américains ne peuvent plus "se permettre" l'Ukraine – les ressources se font rares.

Lorsque nos "amis" libéraux disent que les Américains peuvent imprimer autant de dollars qu'ils le veulent, vous ne devriez pas le croire. S'ils le pouvaient, ils l'auraient fait depuis longtemps. Soros, dont l'opinion est sérieusement prise en compte par les libéraux, a annoncé juste après le Maïdan de Kiev, que la somme d'investissements directs nécessaire en Ukraine était de 200 milliards de dollars. Laissez-moi vous rappeler qu'en Pologne, après son entrée dans l'Union Européenne, ont été injectés sous forme d'investissements directs plus de 100 milliards de dollars. Les investissements direct c'est la création d'entreprises, l'introduction de nouvelles technologies, etc. Ce que l'Ukraine reçoit actuellement ce ne sont pas des investissements directs. C'est de l'argent pour se maintenir à flot: pour payer les dettes et les obligations sociales dans l'ensemble. Rien n'est investi dans la production, par conséquent rien ne se développe, cela ne fait que s'effondrer. C'est à cause de cela qu'aujourd'hui les Américains n'ont pas assez de ressources pour l'Ukraine.

Revenons aux États-Unis, il y a actuellement deux groupes là-bas. Nous avons l'habitude des clichés, comme les "colombes" et les "faucons". En fait, il n'y a pas de "colombes" et de "faucons" ici mais des clans liés aux sociétés transnationales (Transcons) et des clans liés à l'élite nationale - principalement représentée par le CMI (complexe militaro-industriel). La façon dont les groupes Transcons se comportent se voit par exemple avec la société Coca Cola qui a dessiné la Crimée comme faisant partie de la Russie sur leurs cartes. Autrement dit, ils ne s'embarrassent pas de nuances, pour eux c'est juste des affaires. Pour eux l'Amérique est tout simplement un pays avantageux pour le moment. Leurs capitaux sont dispersés partout dans le monde. Pour le groupe Transcons peut importe que l'Amérique ou le dollar existent ou pas dans le futur.

L'autre groupe, cependant, appelons-le les Patriotes, c'est une toute autre histoire. Toute leur production est liée aux États-Unis, et donc ils défendent avec zèle les intérêts américains. Donc, maintenant, il y a de graves tensions concernant l'Ukraine entre les Transcons et les Patriotes. Ils se demandent quoi faire avec. La seule chose sur laquelle ils soient d'accord c'est le fait qu'il est impossible de laisser l'Ukraine dans son état actuel. Ainsi, au début du printemps, ils envisagent de mettre en place en Ukraine une situation qui se traduira par l'élimination du gouvernement.

Pour mettre en place cette situation, on a promu et soutenu l'adoption de cette forme vraiment très spéciale du budget ukrainien pour 2016. Il est clairement visible à l’œil nu que ce budget ne peut que provoquer des tensions sociales. La "réforme de la police" a aussi été utilisée pour la mise en œuvre des plans américains. Tous les policiers compétents ont été retirés du service et remplacés par des clowns. Quand les prochaines émeutes "révolutionnaires" de masse éclateront, les clowns de "l'académie de police" ne seront pas capables d'y faire face.

Les Transcons et les Patriotes envisagent plusieurs options pour la future organisation de l'Ukraine. L'une d'elle est la division du pays en trois parties. Il y aura l'Ukraine centrale, où le régime actuel sera remplacé par un gouvernement ouvertement nazi. Deux candidats sont envisagés pour le diriger - Biletsky (le député et fondateur du bataillon Azov) et Sadovoy (le maire de Lvov et chef du parti Samopomosch). Il y a d'autres options possibles mais ces deux-là sont les candidats principaux. Il est prévu de donner la Galicie à la Pologne, la Bucovine à la Roumanie et la Transcarpatie à la Hongrie. Dans ces zones, sont déjà présents différents émissaires et partis politiques étrangers, et même des Compagnies Militaires Privées (CMP) étrangères. Ils ont même pris en compte l'expérience de la Crimée: lorsque cela commencera, les drapeaux hongrois et roumains seront immédiatement dressés et on soulèvera la question de la protection du choix du peuple. Le Sud-Est passera, bien sûr, sous protectorat de la Russie. Mais à certaines conditions. Ce n'est pas pour rien que Kerry vient nous voir si souvent. Les conditions sont les suivantes: les Républiques du Donbass ne doivent pas faire partie de la Russie, mais recevoir le même statut que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

La mise en œuvre complète de cette option est prévue pour la fin de l'été 2016. De cette manière, ils vont se débarrasser du problème ukrainien avant le début de la course à l'élection présidentielle. Après tout, celui qui héritera d'une moitié d'Ukraine verra sa réputation en pâtir sévèrement. Et c'est ce que les deux groupes veulent éviter.

Ce sont mes informations. Je voulais les fournir aux citoyens ukrainiens. Pour les aider à se préparer au fait qu'au printemps ils vont de nouveau se trouver dans un brasier. Il y aura de très sérieuses provocations. La situation sera complètement bouleversée.

News Front : C'est ce que nous avons toujours dit. À savoir que pour l'Occident, l'Ukraine est comme un poids mort. La seule chose rentable pour l'Occident là-dedans c'est de partager l'Ukraine avec leurs satellites – les Polonais, les Hongrois et les Roumains. Cependant, ce qui me dérange dans cette option, c'est l'Ukraine centrale nationaliste, parce que les gens là-bas sont relativement tolérants et pacifiques. Vous pensez réellement que des gens comme Biletsky, Sadovoy, Nalyvaychenko et d'autres sont capables de créer un poing nazi assez puissant pour y maintenir la population de ce territoire? Et en parlant de la grande Nouvelle Russie, ce fer à cheval sur la carte, je n'ai aucun doute que de telles options ne marcheront pas là-bas, et qu'à la première pression, la population - à Odessa, par exemple - va descendre dans les rues avec le drapeau tricolore russe.

Andreï Knyazev : Je parle de ce que les Américains veulent. Lorsque le coup d'état du Maïdan a commencé, ils voulaient aussi obtenir la Crimée et déployer une base militaire là-bas. Alors, sachons ce "qu'ils veulent" et ce que nous voulons. Ils ne sont pas tenus de mettre en œuvre leur plan. Ils adorent agir sur base de manuels – ils agissent sur base de l'un d'eux actuellement. Mais pour Odessa, ils sont prêts à se battre jusqu'à la mort. C'est le seul endroit en Ukraine où il est possible de déployer une importante base navale.

(...) 

Pour lire la suite : cliquez ici

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Invasion de l’Europe : le bateau est en train de couler !

Invasion de l’Europe :
Le bateau est en train de couler ! 

Un article signé Sam Gerrans, pour RT en français, 26 janvier 2016.
https://francais.rt.com/opinions/14648-invasion-europe-bateau-coule

Sam Gerrans est un écrivain britannique, traducteur, consultant et militant. Il a également une expérience professionnelle dans les médias, la stratégie et les technologies de communication. Il est animé par un objectif ultime et se concentre sur une approche authentique de la Révélation et de la Realpolitik. Il est le fondateur du site Quranite.com où le Coran est étudié non pas sur les bases de la tradition, mais plutôt sur celles de la raison. 

Il est incroyable de voir les prétendus capitaines du navire que tes ancêtres ont construit pendant des milliers d’années, en briser les cloisons et percer de grands trous dans la coque tout en déclarant qu’il n’y a rien qu’on aurait pu faire.

Le modèle des stades de la crise de Kübler-Ross décrit l’évolution émotionnelle de chaque Européen qui s’intéresse à la protection de ce que ses ancêtres ont créés contre la perfidie des dirigeants nationaux, dont les actions remettent en question sa propre existence et celle de ses enfants.

Au début, il y avait la négation : Angela Merkel ne saurait certainement pas être assez bête pour faire couler le bateau européen ?

Ensuite est venue la colère, lorsque des informations faisant état d’attaques organisées contre des femmes blanches par de soi-disant demandeurs d’asiles ont filtré à travers les principaux médias dominants.

Après ce fut l'étape des négociations, quand les gens pensaient qu'on allait fixer des restrictions quantitatives pour que la vague soit arrêtée.

Et maintenant nous sommes au stade d’une acceptation forcée : la vague ne va pas s’arrêter – alors habituez-vous à ça – avec Jeremy Corbyn par exemple, qui appelle à ce que le Royaume-Uni accueille le même nombre de réfugiés que l’Allemagne.

Si vous sentez que vous n’avez voté pour rien de tout ça, c’est parce que tel est bien le cas. Votre opinion ne vaut même pas le papier sur lequel elle est écrite. Ce sont des gens comme George Soros qui prennent ces décisions. Quant à vous, votre travail consiste à vous taire, payer les impôts et apprendre comment participer à cette nouvelle étape d’ingénierie sociale et de nettoyage ethnique.

Mais, maintenant que toute personne intelligente a compris que la décision était déjà prise, il est intéressant de voir que les politiciens disent que la poussière est déjà retombée sur la nouvelle réalité.

Parce que parler, c’est la seule chose qu’ils peuvent faire. Nous sommes à un point de basculement. Et une fois qu’on aura basculé, vous pouvez être sûr que le navire coulera.

Positionnement politique

Le premier ministre français Manuel Valls a, par exemple, réussi, bien que tardivement, à comprendre ce qui était en train de se passer : la crise des réfugiés est en train de déstabiliser l’Europe.

Mais, attention, il a une notion de l’Europe différente de vous et moi, qui représente pour nous nos pays, nos nations, nos langues et nos histoires. C’est un membre du club de Bilderberg, donc il a au moins une certaine compréhension du plan en cours, mais ne se préoccupe pas des choses qui sont chères aux gens qui votent pour lui. Ce qu’il entend par «Europe» c’est l’Union des républiques socialistes soviétiques européennes, l’oligarchie de Bruxelles en d’autres termes.

Dans un article du Guardian, on lit : «Il a dit que le message aux réfugiés qui disait "Venez, vous êtes bienvenus" avait provoqué des changements majeurs dans la population». Sa compréhension du fait qu’il est trop tard à présent pour faire quoi que ce soit est impressionnante.

Le Premier ministre allemand Mark Rutte a dit que l’Europe était proche du point de rupture : «Nous avons besoin de comprendre ce phénomène dans les six à huit prochaines semaines ». Mais il a continué : «Personne ne veut détruire Schengen, mais si ce système ne fonctionne que par beau temps, alors il ne pourra pas survivre.»

Lire aussi : Pour la police allemande, les agressions du Nouvel An seraient une nouvelle forme de criminalité

Geert Wilders est décrit par la presse libérale comme un homme politique hollandais d’extrême droite. Cela veut dire qu’il est resté à peu près à l’époque de nos grands-parents alors que tous les autres ont été façonnés par le marxisme culturel. Geert Wilders a appelé à enfermer dans les centres d’asile les hommes qui sont en train d’envahir, de piller l’Europe ; et à considérer la sécurité des femmes et des jeunes filles hollandaises comme une priorité. Quelle idée originale !

Ce n’est pas de l’extrême droite. C’est tout simplement du bon sens. Mais, nous le savons déjà, cela n’aura jamais lieu.

RT a interviewé Hansjoerg Mueller du parti Alternative pour l'Allemagne. Il a dit : «L’Allemagne est à présent quelque part au bord de l’anarchie et glisse vers une guerre civile ou se prépare un avenir de «république bananière sans aucun gouvernement».

Il a continué en disant : «La Bavière est la première région car nous sommes les plus touchés. Nous vivons à la frontière avec l’Autriche d’où provient l’afflux des réfugiés. Mais, les deuxièmes régions d’Allemagne où cela se passe sont la Saxe et la Thuringe. Tout d’abord, ils ont, eux, des frontières avec la République tchèque, c’est la première raison. Et la deuxième raison est que dans l’ex Allemagne de l’Est, les gens savent encore ce que c’est de vivre sous une dictature. Ils ressentent parfaitement que notre soi-disant démocratie tend de plus en plus vers un État totalitaire.

Ses paroles sont intéressantes et objectivement correctes. Mais, encore une fois, Mueller n’a pas de réel pouvoir.

De son côté, Donald Tusk, un chef apparatchik de la machine soviétique européenne, a du pouvoir lui. Il avertit à présent que nous n’avons que deux mois pour mettre les choses sous contrôle. Cela signifie bien évidement que lorsque, dans les deux mois, l’invasion n’aura fait qu’empirer, on devra accepter la situation comme un fait accompli.

Tusk a également une sainte vénération pour l’absurdité connue sous le nom d’accord de Schengen et a prévenu que si l’Europe ne parvenait pas à faire fonctionner cette stratégie, nous serions «confrontés à de graves conséquences, comme l’effondrement de Shengen», la zone de circulation sans passeport pour les 26 nations.

A quel point est-ce grave ?

Il n’y a rien de sacré à l’accord de Schengen. Le Royaume-Uni n’en fait pas partie, par exemple. Mais, les dirigeants européens l’évoquent comme si c’était quelque chose de compliqué à révoquer.

Ça ne l’est pas.

Schengen n’est qu’une idée. L’invasion de l’Europe et la destruction des vieilles cultures qu’elle abrite est en revanche très réelle.

S’il n’y avait pas eu des «réfugiés» mais des fantassins (même non armés) en provenance de, disons par exemple, la Corée du Nord, le problème n’en serait pas arrivé au premier stade.

C’est une invasion. Mais parce qu’elle est revêtue d’une tenue que l’Europe choisit à chaque fois, la langue de compassion, nous vivons à présent dans une situation ou les Européennes ne peuvent plus marcher dans les rues de leurs pays sans être agressées, ni accéder aux piscines publiques sans être exposées à des humiliations.

S'il y avait une volonté politique, ce problème aurait pu être réglé lors d’une conversation de cinq minutes, au maximum : le temps d’une conversation de groupe par Skype. Le fait que cela ne se produit pas masque la réalité : la décision est prise et les hommes politiques tels que Valls et les apparatchiks tels que Tusk essaient de se distancer des retombées inévitables. Voilà pourquoi ils disent les choses qu’ils pensent que les gens ont envie d’entendre, non parce qu’ils vont faire un pas en avant et faire ce qui est nécessaire, mais parce qu’ils ne veulent pas que le chaos annoncé soit attaché à leurs noms.

La solution est évidente, arrêter de «sauver» tous les bateaux arrivant en Europe, mettre des agents de police dotés de réels pouvoirs aux frontières et expulser immédiatement de l’Union européenne toute personne qui rentre sans passeport ou une autre pièce d’identité valide. Ainsi expliquer clairement aux gardes-frontières, à la fois aux périphéries de chaque pays et à celles de l’Union européenne elle-même, en quoi consiste leur travail : protéger ce qui se trouve derrière eux de ce qui est devant eux.

Si la rémunération des gardes-frontières de l’Union européenne avait été inversement indexée sur le nombre de personnes qui entrent l’Union européenne illégalement et si la police intérieure avait des incitations équivalentes, ce problème aurait pu être résolu en un mois.

Si l’on a vraiment affaire à des cas légitimant l’octroi d’asile, sur la base du cadre légal existant, les discussions doivent avoir lieu à la frontière de l’Union européenne, pas à l’intérieur.

Prétendre traiter le problème

L’Allemagne a suivi la Suisse sur la confiscation des biens des «réfugiés» dépassant une certaine valeur, annoncée comme une somme à quatre chiffres en moyenne. Le seul effet que cela aura est que la prochaine vague viendra sans rien, ou fera expédier ses biens ultérieurement par colis.

Les véritables raisons de l’invasion résident dans le néo-colonialisme et dans le cartel bancaire qui le soutient - les «philanthropes» tels que Soros - et le génocide de l’OTAN contre la Libye, ainsi que le meurtre de Kadhafi qui retenait les vannes de l’immigration pour nous.

L’OTAN n’a aucun scrupule à tuer des gens en très grand nombre lorsque cela convient à l’ordre du jour des banquiers. Mais alors que l’armée européenne marche à pas de loup tandis que nous avons besoin de soldats pour faire leur unique travail légitime, celui de défendre nos frontières, tout d’un coup, tout le monde devient Albert Schweitzer. L’affaire est tellement simple que même une jeune fille allemande de seize ans ne s’intéressant pas précédemment à la «politique» arrive à la comprendre.

Toute personne qui suggère de prendre des mesures efficaces est qualifiée d’«extrême droite» par les médias libéraux qui cèdent à ceux dont les esprits sont détournés par les mots déclencheurs  tels que la «compassion».

Mais, l’image du navire est juste. Lorsqu’un navire coule, il n’y a jamais assez de canots de sauvetage. Les marins sont formés à repousser avec vigueur ceux qui sont encore à la mer une fois le canot de sauvetage est rempli. S’ils ne le font pas, tout le monde meurt. C’est ça la véritable compassion.

S’il y a un bon côté dans cette histoire de corruption et de perfidie c’est que la justification par un libéral de ses crimes contre son propre peuple par la «compassion» ne passe plus. Les gens ont en assez. Le désir de sauver votre famille et votre culture ne fait pas de vous un méchant.

Ce n’est pas un jeu, c’est terriblement sérieux. Et si on ne peut pas arracher la tête de ceux qui sont décidés à faire couler le bateau, c’est le moment pour ceux qui ont conservé leur bon sens et en ont les moyens de se diriger tranquillement vers la sortie.

Sam Gerrans 

RT en français
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56a76e31c461887e7d8b458f (1).jpgPhotographie : Alexandros Avramidis / Reuters

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DU MÊME AUTEUR, 10 janvier 2016 :

L’Europe : démoralisée, envahie et violée

La vague massive d’immigrés qui s’abat sur les côtes européennes laissées sans défense s’apparente à une invasion. Nos dirigeants dont la mission est de protéger nos frontières semblent être préoccupés par une seule chose : limiter les dégâts.

Alors que les médias libéraux tentent de limiter les dégâts au moment où, dans les endroits comme Cologne, les vents violents de la réalité emportent comme de la poussière de fée leurs illusions d’enfants, le moment est venu pour les nations européennes de se demander si elles croient en leur droit intrinsèque à l’existence.

Ce n’est pas parce que les libéraux européens ont été culturellement castrés dans la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale que les armées des jeunes hommes qui arrivent des pays arabes et de l’Afrique sub-saharienne l’ont été aussi.

Les libéraux sont dans le déni du décalage existant entre leurs thèses et la réalité, tentant de limiter les dégâts – ou tout simplement de blâmer les victimes pour compenser cette insuffisance.

Mais, le viol et le pillage, tels qu’on les a vus à travers l’Europe, c’est ce que font les armées d’invasion. C’est ce que font nos armées d’invasion, pourquoi serait-ce différent pour les autres ? Les jeunes hommes eux-mêmes comprennent très bien ce qu’il est en train de se passer, mêmes si les fous autours d’eux ne le comprennent pas.

Pendant ce temps-là, les pauvres Européens blancs ont tellement peur d’appeler les choses par leur nom, que cela oblige ceux qui sont issus de la seconde génération d’immigrés de le faire à leur place.

La démoralisation européenne

Une idée populaire – du moins parmi les libéraux européens – c’est que l’influence des Européens dans le monde a été un mal absolu. L’autre idée qui en découle, c’est que tout instinct de survie parmi ceux qui se revendiquent de la culture européenne est aussi un mal.

Il est vrai que la Grande-Bretagne, par exemple (ainsi que d’autres pays européens importants) avait un Empire et que bien des choses accomplies par ces Empires (peut-être même trop) a été mauvais, mais en aucun cas ces pillages n’ont profité à l’homme ordinaire.

La réalité est que la Grande-Bretagne a été gérée par un cartel de banques depuis la création de la Banque d’Angleterre et que son propre peuple a été fauché par millions dans des guerres menées pour remplir les coffres des riches. Un nombre indéterminé de Britanniques se sont également tués à la tâche dans des champs et dans des mines.

C’était le modèle d’affaires de l’époque, on inculquait à la population les notions de «nous» et «eux» – membres du clan et ceux qui n’en font pas partie – parce que c’était utile à ceux qui régnaient.

A présent, l'ingéniosité et le travail acharné des hommes européens n’a plus tellement la cote. Le monde que l’on connaît a été conquis et les banques le possèdent entièrement, à l’exception de quelques résistants et de ceux qu’on bombarde actuellement. Mais le plus dur a été assez bien fait à la fin de la Seconde guerre mondiale.

A cette époque-là, une nouvelle doctrine avait été établie. Selon elle, les Européens n’avaient plus aucune raison de vivre en «tribus» distinctes. Les guerres, bien sûr, n’étaient pas dues à l’oligarchie bancaire qui possédait alors le monde entier, principalement grâce au travail et à l’ingénuité des Européens. Non, les guerres ont été provoquées par les peuples européens eux-mêmes.

Donc, plutôt que de choisir soigneusement ses amis et ses ennemis comme avant, le monde est devenu Dale Carnegie-isé.

La nouvelle pensée édictait qu’il fallait simplement refuser de reconnaître qu’il y avait des différences entre votre groupe de personnes et un autre jusqu’à ce qu’il soit possible de «se faire des amis et d’influencer des gens», jusqu’à ce que le monde un grand buffet joyeux autour duquel tout le monde se tient par la main en cercle, en chantant Kumbaya et en partageant un Coca.

C’est ce que croient les libéraux, par définition. Ils pensent que si l’on défend assez longtemps  ce que l’on veut la réalité soit, le loup finira par se coucher à côté de l’agneau et qu’il partageront dans l’allégresse un bon repas végétarien.

Cette image n’est-elle pas superbe ? Chaleureuse, câline et sentimentale ? Un peu comme le dénouement d’un film pour filles à la saccharine.

Mais, il y a un problème. Et le problème est que tout cela est complètement insensé.

Même nos dirigeants doivent l’admettre parce que de temps en temps, grâce aux médias qu’ils possèdent, ils nous tirent des rafales de nationalisme à chaque fois qu’il faut procéder rapidement (ou moins rapidement) à un génocide quelque part pour démonter un pays, installer une banque centrale accommodante et faire en sorte que ce pays recommence à verser ses actifs aux banques plutôt qu’à son propre peuple. Dans ce cas, le tribalisme est parfait.

Le tribalisme encadré durant la Coupe du monde de football est parfait, puisqu’il offre aux males la chance d’activer leur instinct de protection envers leurs semblables d’une manière bruyante, stérile, inutile mais maîtrisée.

Mais, le reste du temps si vous osez souligner une différence entre vous et un autre groupe, le politiquement correct fera de vous un paria social ou, de plus en plus souvent, vous fera perdre votre emploi, avant de vous envoyer en prison.

Si l’on revient à notre image du loup et de l’agneau, cela signifie que vous êtes devenu l’agneau, que toutes les dents que vous aviez ont été arrachées et que vous êtes secrètement devenu végétarien après avoir lu des livres que Deepak Chopra vous a prêtés.

En savoir plus : Gaz lacrymogène et canons à eau contre les manifestants de PEGIDA à Cologne

Et à présent, alors que vous vous pelotonnez contre le loup, toute votre stratégie de survie suppose que le loup ait lu les mêmes livres que vous et qu’il ait interprété ce qu’il a lu de la même façon que vous.

L’invasion européenne

Si je souhaite aller en Nouvelle Zélande, par exemple, il y a des procédures à suivre. Assez rigoureuses. Et si j’arrive dans ce pays sans que mes papiers soient en règle, alors on ne me laissera pas entrer.

Mais, en Europe c’est différent. Du moins, pour le moment.

Il y a d’authentiques demandeurs d’asile dans le monde. Et des processus pour étudier leurs demandes existent.

Mais, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Les nations européennes ont été prises au piège des politiques de leurs propres gouvernements et occupées par des gangs des jeunes inconnus, dont beaucoup ont tout simplement suivi le mouvement, juste parce qu’on dit que les Européens ont perdu la volonté de se battre.

Mais, tout le monde ne profite pas des frontières poreuses ni du soutien financier offert à ceux qui parviennent à rentrer. Le gouvernement britannique interdit aux épouses de près de 18.000 citoyens britanniques de rejoindre leurs époux au Royaume-Uni si elles ne viennent pas de l’Union européenne.

Cette «compassion» est donc extrêmement sélective.

Les lois de la physique légale ont été suspendues par magie. Et les gouvernements, dont le premier devoir et la justification même de leur existence, est de garantir l’intégrité des frontières d’une nation semblent impuissants.

Je n’ai pas besoin que les grands médias m’expliquent ce qui va se passer alors que je peux le voir. Chaque fois que je vois une armée de jeunes hommes marcher sur un pays étranger à la barbe d’une armée abattue et vaincue, qui a perdu sa volonté ou sa vivacité d’esprit pour défendre les intérêts de ceux qui paient leur salaire, alors je sais ce qu’il se passe : une invasion est en cours.

Comme d’habitude, pour justifier cette démence, on utilise cette même «compassion» qui est devenue à la fois de rigueur et défendue par la loi dans tous les pays où résident des Européens, mais nulle part ailleurs, semble-t-il.

Nos dirigeants n’ont pas de scrupules à assassiner un million d’Irakiens, de bombarder Falloujah avec des bombes au phosphore ou encore, de fournir un soutien médiatique et financier pour l’éradication des Palestiniens, mais à présent, tout d’un coup, on nous demande d’être sensibles : «on ne peut tout simplement pas laisser les portes fermées ; il faut aider».

Cette nouvelle forme de compassion, contradiction flagrante, nous dit tout ce qu’il faut savoir : on est dans le pétrin. L’Europe est vouée à être nettoyée ethniquement.

Personne n’a voté pour cela. Peu de gens le veulent. Mais tout le monde doit va pourtant payer pour cela. Et en attendant que les gouvernements remplissent leur mission et protègent leur peuple de l’invasion, je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de révolte fiscale.

Les guerres contre la Syrie et l’Irak sont criminelles. Ainsi, que le manquement au devoir de base des gouvernements européens de garantir l’intégrité de nos frontières. Ceux qui ont le pouvoir de décision dans les deux scénarios marchent à un rythme que nous n’avons aucune chance de pouvoir influencer.

C’est pourquoi, il faut l’admettre, nous vivons sous une tyrannie.

La folie libérale

L’insistance libérale politiquement correcte pour que les choses soient comme, en fait, certains groupes de réflexion socialistes auraient peut-être préféré qu’elles soient, dépasse la limite de la folie tolérable ; cela revêt l’aspect d’une volonté de mourir ; d’une purification ethnique imposée et financée des peuples européens indigènes. Et plaider la compassion ne rendra pas cette réalité publique.

Si l’on cherche les causes des crimes perpétrés contre la Syrie et l’Irak, on les trouvera dans la nature et dans l’acceptation de l’usure et des politiques de groupes de réflexion qui ont pour but de promouvoir les intérêts d’une infime minorité de personnes.

La grande majorité des Européens ne sont à l’origine d’aucun de ces deux problèmes. Ils n’en ont à coup sûr pas profité. Il n’y a aucune raison pour qu’ils doivent aujourd’hui en payer le prix.

Les ancêtres de ma nation ont donné leur vie par millions pour défendre leur terre. Je ne crois pas que je suis le seul à considérer comme néfaste, criminelle, traîtresse et diabolique, cette collision entre les politiques, l’éducation, les médias et le monde des affaires qui qualifient tout instinct de survie émanant des peuples européens comme inutile et de mauvais goût.

Les voix de la raison commencent à se lever, en provenance de la Hongrie et de la Slovaquie, par exemple. On ferait bien de les écouter.

Sam Gerrans 

https://francais.rt.com/opinions/13603-europe-demoralisee-envahie-violee

56926032c36188e27b8b4597.jpgPhotographie : Alexandros Avramidis / Reuters

17/12/2015

Le FMI a reconnu le caractère souverain de la dette ukrainienne / Kiev incapable de rembourser.

Le FMI a reconnu le caractère souverain de la dette ukrainienne de trois milliards à la Russie.

17 déc. 2015

Le Conseil exécutif du FMI a considéré la dette de l’Ukraine à la Russie "officielle et souveraine" ce que l’Ukraine avait tenté de contester. Dès lors, Moscou est fondé à lancer des poursuites si Kiev ne l’acquitte pas d’ici le 20 décembre.

"Dans le cas des euro-obligations, les autorités russes ont démontré que leur demande était officielle. Les informations actuellement disponibles le confirment", lit-on dans le communiqué publié par le FMI.

Auparavant, la Russie avait demandé au FMI de se prononcer sur les tentatives de Kiev de faire reconnaître sa dette comme "commerciale", afin d’échapper aux conditions russes de sa restructuration, prévoyant le remboursement de trois tranches annuelles d’un milliard chacune.

En décembre 2013, Moscou avait conclu avec Kiev un marché portant sur la vente d’euro obligations ukrainiennes, pour un montant total de 15 milliards de dollars. Les trois milliards de dollars qui constituaient la première tranche ont bien été versés par la Russie, le 20 décembre 2013 et doivent, conformément à l’accord, être remboursés d’ici le 20 novembre 2015. Après les événements de Maïdan, en 2014, des membres du nouveau gouvernement ukrainien, appuyés par leurs homologues américains, ont tenté de contester la validité de la transaction, bien qu’elle eût été signée par les présidents des deux pays.

Le statut souverain de la dette ukrainienne, confirmé hier par le FMI, signifie que Kiev serait automatiquement considéré en cessation de paiement, le 20 décembre, jour de l’échéance du terme fixé, si son gouvernement refusait le plan de restructuration proposé par Moscou.

La décision du FMI est entrée en vigueur automatiquement, mercredi soir, car aucune objection n’a été formulée.

Mais mais mais…

Entre-temps, cette semaine, le FMI a décidé de changer sa politique stricte qui interdit de prêter de l’argent aux "pays qui ne font pas d’efforts de bonne foi pour éliminer leurs arriérés de créances" ce qui a provoqué un fort mécontentement de Moscou.

( En savoir plus : Le FMI pourrait changer les règles )

Dmitri Medvedev a notamment estimé que le FMI avait pris la décision de changer ses règles d’octroi de prêts pour des raisons politiques. « Le FMI recevra une vague de demandes d’autres pays-emprunteurs qui réclameront les mêmes conditions que l’Ukraine », a alors mis en garde le Premier ministre russe.

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Note F.E :
Oui, sûrement… mais ces autres pays n’obtiendront rien, eux.
Ou du moins, pas tous…
Car comme l’a très bien compris (et déclaré à la la chaîne RT) l'analyste financier Michael Hudson, les pays sont (dorénavant) tenus de rembourser leurs dettes, mais pas dans le cas où la Russie, la Chine et les autres pays du BRICS sont les créanciers. Bref, que "le FMI décrète qu’il respectera ses propres règles… uniquement si c’est dans l’intérêt des pays de la zone dollar".
Etonnant non ?

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Sources :
https://francais.rt.com/economie/12274-fmi-dette-ukraine-russie http://fr.sputniknews.com/economie/20151217/1020342572/fmi...

Ukraine, Russie, FMI, dettes souveraines, fausser la donne

World Bank Group à Washington (Photo Wikipédia) 

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Mise à jour de l'après-midi : 

Kiev se déclare incapable de rembourser sa dette
v
is à vis de la Russie. 

Malgré le statut officiel conféré par le FMI à la dette ukrainienne envers la Russie, le pays ne pourra pas la rembourser pleinement, déclare le ministère des Finances de l’Ukraine.

La dette de 3 milliards de dollars envers la Russie ne peut pas être pleinement remboursée d'ici fin décembre 2015, stipule une déclaration officielle du ministère des Finances ukrainien. Dans le même temps, le pays compte toujours obtenir une aide financière de la part du FMI et espère que cette décision n'aura pas de retombées négatives sur la réalisation du programme.

"Le gouvernement de l'Ukraine espère que la nouvelle politique de crédit du FMI à l'égard des pays ayant des dettes impayées envers des créanciers officiels permettra à l'institution de continuer à octroyer une aide financière à l'Ukraine dans le cadre de son programme", souligne le ministère.
En outre, le document indique que Kiev a prévenu tous ses créanciers que le pays ne pourrait pas fournir à ceux qui ont refusé de participer à la restructuration des conditions plus avantageuses que celles proposées aux pays ayant accordé à l'Ukraine un étalement du paiement et une remise. La décision du FMI, ayant récemment reconnu le statut souverain de la dette de Kiev envers la Russie, n'a pas pu ébranler cette position.

"Conformément aux modalités de nouvelles obligations ukrainiennes émises le 12 novembre 2015 dans le cadre de la restructuration de la dette, l'Ukraine n'a pas le droit de rembourser les créanciers qui ont renoncé à participer dans la restructuration", annonce le ministère des Finances.
Le 16 décembre le Conseil des directeurs du FMI a reconnu la dette ukrainienne envers Moscou de 3 milliards de dollars comme souveraine. Plus tôt, l'organisation a modifié sa politique à l'égard des pays ayant des dettes impayées, ce qui permettra à l'organisation de créditer l'Ukraine même en cas de défaut sur les obligations russes.

Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a exprimé ses doutes vis à vis dudit remboursement : "J'ai l'impression qu'ils ne rembourseront rien, car ce sont des escrocs", a-t-il expliqué dans une interview aux medias russes. Auparavant, le président russe Vladimir Poutine a chargé son gouvernement de traduire l'Ukraine en justice si ce pays ne rembourse pas sa dette avant le 20 décembre.

Source

ukraine,russie,fmi,dettes souveraines,fausser la donne

11/12/2015

Rapport de situation de la RPD / Actualité internationale.

L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers
est un signe de préparation d’actes de sabotage
contre le Donbass... 

Rapport de situation de la RPD du 10 décembre 2015.

"La situation sur la ligne de front reste tendue. Les criminels de guerre ukrainiens ont violé neuf fois le cessez-le-feu", a annoncé jeudi le commandant en second de l'armée de Donetsk Edouard Bassourine.
"L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers dans la région de Kherson a été détectée, leur rôle principal est de mener des actes de sabotage sur le territoire de la RPD", a-t-il ajouté.

"Les zones des villages de Veseloye, Abakoumova, Spartak, la zone de l’aéroport de Donetsk, et la mine 6/7 ont été bombardées avec des mortiers, des véhicules de combat d’infanterie, et des armes légères. Plus de 10 obus de mortier d’un calibre de 82 mm et 120 mm ont été tirés durant la journée.

Les services de renseignement de la RPD continuent d’enregistrer le déploiement et la concentration de matériel militaire ukrainien tout le long de la ligne de contact. Par exemple, dans les localités suivantes:
- à Dzerzhinsk (à 5 km de la ligne de contact), la concentration d’une centaine d’unités d’armes et de matériel militaire, y compris 10 lance-roquettes multiples "Grad" a été détectée;
- à Krasnogorovka (à 3 km de la ligne de contact), l’arrivée de 50 soldats dans des véhicules de type "Hummer" avec les armes du fabricant étranger a été observée;
- à Verkhnetoretskoye (à 4 km de la ligne de contact), la présence d’un char d’assaut et d’un système d’artillerie automoteur, ainsi que l’installation de soldats ukrainiens dans les bâtiments sociaux a été enregistrée.

L’arrivée d’instructeurs militaires étrangers dans la région de Kherson a été détectée, leur rôle principal est de mener des actes de sabotage sur le territoire de la RPD.

Par ailleurs, les officiels de Kiev continuent de mener leur politique agressive contre le Donbass pacifique, en continuant les attaques contre Gorlovka, malgré la présence sur place de la base avancée de la mission de surveillance de l’OSCE, dirigée par Alexander Hug.

A la veille de la dernière réunion de l’année à Minsk, les médias ukrainiens continuent à tromper et à répandre de fausses informations sur ce qui se passe dans le Donbass.

Ainsi, la partie ukrainienne essaye de briser "Minsk-2" et ne remplit pas ses obligations vis à vis des pays du "format Normandie". Cela est confirmé par la réticence des Ukrainiens à procéder à l’échange des prisonniers de guerre selon la formule "tous pour tous", le refus de lever le blocus humanitaire de la République et de reconstruire l’économie et les infrastructures détruites.

Ce n’est qu’en étant unis et par des efforts communs pour résoudre le conflit dans le Donbass que nous pourrons ramener la paix sur notre terre. Nous voulons la paix!", a annoncé Bassourine.

Commandant en second Edouard Bassourine,
traduction officielle depuis l'anglais par Úlfdís Haraldsdóttir

Agence DONi News / DONI actus

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Lire également : 
( Cliquez sur les phrases en bleu )

Kiev uses mines in Donbass
it should have destroyed 5 years ago...

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par Andrey Fomin
Alors que des avions de la Coalition internationale ont bombardé un camp de l’Armée arabe syrienne,
le 6 décembre, les Cyber-Berkut ukrainiens ont rendus publics de nouveaux documents.
Ils montrent que le Qatar a acheté des bombes de fabrication russe en Ukraine
de manière à pouvoir accuser la Russie.

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Dette ukrainienne: 
le FMI nie avoir adopté une décision politisée...

Le conseil des directeurs du FMI a entériné une réforme permettant de financer
les pays en défaut de paiement sur leur dette souveraine. Cela permettra notamment à l'Ukraine
de bénéficier de prêts du FMI même en cas de non-remboursement de sa dette envers la Russie.

* * * *

 Une nouvelle qui n’a pas fait beaucoup de bruit…
pour le moment...

Le Yuan accède au statut de réserve mondiale.
Le dollar est mort, la suite …vite ! En attendant serrez les fesses.
 

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L'aviation syrienne a détruit 1.300 cibles terroristes 
en deux semaines.

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Campagne du 2e tour des régionales :
Marine Le Pen monte au front dans les médias.

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Le Front national
et la Russie de Vladimir Poutine.

Un article signé Nicolas Bonnal, paru sur Boulevard Voltaire.

Le Front national pouvant arriver au pouvoir un jour, il nous semble important de souligner les liens qui unissent ce mouvement national en France et la Fédération de Russie.

résultats de dimanche nous incitent à étudier les rapports qu’entretiennent le Front national et la Russie. Le Front national pouvant arriver au pouvoir un jour, il nous semble important de souligner les liens qui unissent ce mouvement national en France et la Fédération de Russie qui, sous le commandement de Vladimir Poutine, désire défendre nos nations et leur héritage, les racines chrétiennes et le bloc continental de l’Atlantique à l’Oural.

Je citerai le projet (plutôt gaulliste ou bonapartiste qu’extrémiste) du Front national, téléchargeable sur le site du parti de Marine Le Pen :

Au chapitre Défense, il est dit :

« Il faut reconstituer les filières industrielles de la Défense, notamment en coopération avec certains partenaires européens, y compris la Russie. Un tel effort sera bénéfique pour l’économie du pays et les nombreuses entreprises du secteur. »

Au chapitre politique étrangère, on citera cette note intéressante :

« Le monde qui se prépare est sous le péril de guerres de grande ampleur. D’abord parce que les États-Unis, n’acceptant pas de perdre la main sur l’histoire face à la Chine et la Russie, et confrontés au risque d’un effondrement économique consécutif à la perte du statut de monnaie de réserve pour le dollar, seront peut-être tentés par la guerre pour s’en sortir. »

On trouve surtout concernant la Russie ces recommandations d’un ton vraiment gaulliste :

« 1/ L’avènement d’une Europe des Nations, une sortie du commandement intégré de l’OTAN et l’offre faite à la Russie d’une alliance stratégique poussée, fondée sur un partenariat militaire et énergétique approfondi, le refus de la guerre d’ingérence et le soutien au droit international.

2/ Conjointement, la proposition faite à l’Allemagne de s’associer pour former une alliance trilatérale Paris-Berlin-Moscou.

3/ La proposition de la formation d’une Union paneuropéenne (des États souverains) incluant la Russie et la Suisse et respectant le statut de neutralité, le droit national, la fiscalité nationale… La Turquie ne serait pas associée à ce projet. »

On sait que la Turquie est associée aux projets américains, comme de déclencher une guerre ou une invasion en Europe. Rien de nouveau sous le soleil hélas (relisez les Souvenirs de Tocqueville ou le livre de Troyat sur la Grande Catherine par exemple).

Le FN et la Russie s’entendent donc sur un socle commun de souverainisme, de racines chrétiennes et européennes, de lutte contre l’homogénéisation mondialiste et multiculturel ; ils ont beaucoup à partager. C’est pour cette raison qu’ils sont victimes d’attaques récurrentes de la part de puissantes agences.

On citera enfin le Général de Gaulle pour rafraîchir l’imagination des bons Français :

« Pour le malheur général, trop souvent depuis des siècles l’alliance franco-russe fut empêchée ou contrecarrée par l’intrigue ou l’incompréhension. Elle n’en demeure pas moins une nécessité que l’on voit apparaître à chaque tournant de l’Histoire. »


Nous y sommes.


* * * *
 

Bachar al-Assad :
La France soutient les terroristes qu'elle prétend combattre.

(VOSTFR)

28/11/2015

La France a besoin d’une nouvelle génération pour combattre le mal.

La France a besoin d’une nouvelle génération
pour combattre le mal. 

D’une façon parfaitement certaine, Bossuet  avait raison de mettre cette maxime dans ses « Oraisons funèbres ». Charles Pasqua, lui, doit s’en retourner dans sa tombe, car le drame parisien n’est qu’une reprise de l’attentat à la bombe de Saint-Michel de 1995 lorsque le brave Corse était à la tête de l’Intérieur. Pourtant, la politique molle et asexuée d’un François Hollande n’est pas pour autant la preuve d’un laisser-aller généralisé au sein de l’Administration, mais plutôt une autre approche de la problématique terroriste qui, malheureusement, vient de faire long feu.

Je vais donc me livrer à la plaidoirie des socialistes ce qui est pour moi presqu’un acte contre nature compte tenu de mon optique monarchique et religieuse. Il se trouve que les socialistes sont une démonstration des plus flagrantes de la philosophie de notre siècle rongée par l’usure. Selon ce système commercial, tout est à vendre et à acheter: femmes, enfants, territoire, armée, paix, etc. Il existe des sanctuaires qu’il est interdit de brader dont les Etats-Unis mais tout le reste doit faire objet d’un troc sans limites. Les stratèges mondiaux se livrent donc au démontage de l’ancienne société pour en charpenter une autre, un peu à la bolchévique. Cette société doit être pourvue d’un contingent de main d’oeuvre qualifiée et cosmopolite, sans religion ni préférences ethnico-nationales. Le concept est toujours celui de Nietzsche, à savoir création d’un nouvel être qui peut être généré aussi bien par la méthode nazie ou communiste que libérale. La tolérance… intolérable des Etats-Unis à l’égard de DAESH répond bien à cette logique, car DAESH sert à pousser les immigrés en direction de l’Europe ce qui sert d’adjuvant pour accélérer la création d’une nouvelle société mondiale. L ‘expérience est, sans aucun doute, audacieuse mais osée. Pourtant les têtes chercheuses de cette cabale internationale ne s’arrêtent devant rien: ils vont jusqu’à enlever les enfants du foyer conjugal pour les placer sous la tutelle de l’Etat et les matraquer idéologiquement jusqu’à ce qu’ils deviennent porteurs de la nouvelle idéologie.

Alors les attentats en Europe ou la guerre au Proche-Orient ne sont point la cause mais juste l’effet de ce qui se passe à un niveau beaucoup plus élevé. Comme les pays du Vieux-Monde résistent à ce déblaiement du terrain, on les corrige à coups d’actes terroristes comme on corrige les musulmans pour ne pas vouloir accepter les mêmes avatars de modernité chez eux. Le problème de l’opposition est loin d’être le duel entre la chrétienté et l’islam: il s’agit plutôt d’une opposition civilisationnelle. Le monde est désespérément malade et il lutte de toutes ses forces contre le virus de la soi-disant modernité qui est en train de le ronger. Les guerres civiles qui éclatent marquent justement les points de résistance contre le Mal. Quand les Américains essayèrent de changer l’Egypte, la junte militaire refit immédiatement surface pour massacrer les terroristes. Comme résultat, nous avons une Egypte relativement stable. Quand les Tchétchènes se laissèrent entraîner par un islamisme fanatique, l’Etat de Russie réagit avec une violence propre à la situation, saluée par Israël. Quand Israël se fit attaquer par les Etats limitrophes, les canons ont encore tonné pour imposer l’ordre. Tout ça veut dire que les Etats ne luttent pas contre le chaos mais contre un plan, un concept, une approche idéologique nourrie par l’élite supranationale ce que Thierry Meyssan, par exemple, sans citer d’autres noms, se tue à répéter tous les jours. (Note F.E : Voir ici). 

La France, elle, a cédé et ouvert grand ses portes. Le scénario décrit par Jean Raspail dans son « Camp des Saints » ou encore par Michel Houellebecq ou encore Hélène Tchoudinova est en train de s’étoffer. Mais si le pire n’est pas toujours sûr, bien malheureusement, il est encore à venir. Les soi-disant terroristes ne sont qu’une infime parcelle d’un tout diabolique qui se met en marche. Si l’Europe calque sur la Russie qui sut juguler les réformistes néo-libéraux, si l’Europe essayait de s’en retourner donc à ses traditions, alors là elle verra l’éclat du fer dans toute sa terreur. Les pauvres hères menés en France comme les moutons à l’abattoir des 4 coins du monde, seront obligés de combattre pour ne pas succomber à un manque d’espace et des denrées. Si demain la cote de l’euro s’écroule, la France n’aura même pas les moyens de nourrir tout son monde car elle ne produit pas assez de vivres. C’est alors que nous verrons les vrais problèmes commencer.

Quant à l’acte qui vient d’ébranler la Cinquième République, il ne représente que les prémisses du même scénario que celui de Kosovo ou de Donbass. Une vraie sale guerre civile, sans avions, très souvent à l’arme blanche ou automatique, avec les massacres de la population civile – tout ça est à craindre dans un avenir qui nous est désormais très proche. Et n’allez pas me dire qu’il faut plus de 50% d’islamistes en France pour qu’un tel scénrio se produise. Si vous révisez le bon vieux Lénine, vous aurez fait vite de constater qu’il suffit de 1,5% de population active pour renverser un pays. Les masses aveugles suivront presqu’automatiquement parce que trop apeurées de représailles.

Mon petit doigt me dit que nombreux d’entre vous préféreront appeler vos enfants par des prénoms non-européens et les convertir à l’islam, manger hallal à la cantine scolaire pourvu que la violence épargne votre famille. Les islamistes le savent très bien. Et il faudra que beaucoup de sang soit encore versé pour que la vraie Résistance française s’organise et qu’un vrai leader national fasse son apparition.

La victoire ne s’achète qu’à l’aune du sang versé et les Français ne sont pas encore prêts à verser leur dîme pour la survie de la République, mais les islamistes, eux, meurent déjà au nom d’Allah. Je donne au moins 20 voire 30 ans à la France pour qu’elle renaisse de ses cendres mais pour ce faire il faudra une autre génération digne de celle qui a engendré l’OAS.

Alexandre Artamonov

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Un deal Merkel-Erdogan : arrêt de mort pour l'Europe ?

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arrêt de mort pour l'Europe ?

Les chefs européens se rendront, ce dimanche, en Turquie pour discuter affaires: des milliards d'euros en échange du règlement de la crise migratoire. Une UE impuissante convoite un règlement rapide et voit en Recep Erdogan un sauveteur. Pourtant, c'est une grande illusion, selon Deutsche Wirtschafts Nachrichten.

Or il semble que les faits concernant la coopération turque avec Daech suffisent largement pour rendre la rencontre des chefs des pays-membres de l'UE avec le président turc Recep Tayyip Erdogan impossible, fait remarquer le journal allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Pourtant, la chancelière allemande Angela Merkel montre de plus en plus sa bienveillance à l'égard d'Ankara, bien que cette affaire soit déjà profitable pour M. Erdogan. Outre l'argent du contribuable européen, il aura un énorme bonus: le silence de la chancelière allemande sur tous les thèmes embarrassants. 
 
Plus de questions embarrassantes.
 
Ainsi, le président pourra éviter les questions sur les raisons des frappes sur l'avion russe, ce qui a exacerbé la colère dans le monde. Il ne sera pas non plus obligé de s'expliquer sur les liens qu'entretient sa famille avec Daech et son financement, ni sur ce qui est arrivé aux journalistes qui avaient découvert la coopération d'Ankara avec Daech. Personne ne se posera plus la question de savoir sur quels fondements la Turquie demande de l'accueillir au sein de l'UE. Et, ce qui est le plus important, personne ne se souciera de savoir si les milliards de l'UE seront bien destinés aux besoins des refugiés, explique l'auteur de l'article. 
 
Mme Merkel ne peut pas garantir que son deal avec M. Erdogan, compte tenu de toutes ses relations opaques avec les djihadistes, ne transformera pas les citoyens européens l'ignorant en sponsors indirectes de Daech. L'accord avec Ankara, s'il a lieu, signera l'arrêt de mort de toutes ces personnes qui pourraient souffrir d'une nouvelle résurgence du terrorisme, déplore Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Voilà pourquoi Angela Merkel doit éviter cette faute avant qu'il ne soit trop tard, conclut l'auteur.
 
Le 18 octobre, Mme Merkel s'était déjà rendue à Istanbul, où elle s'est entretenue sur la crise migratoire avec Recep Tayyip Erdogan et le premier ministre Ahmet Davutoglu. Selon le plan rendu public après le sommet, la Turquie devrait jouer un des rôles principaux dans la résolution de la crise migratoire.
 
Sputnik
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Dessin en provenance de : the real SyrianFreePress Network