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13/07/2015

Ukraine en folie...

Les combattants du Secteur droit ont reçu l’ordre

d’ouvrir le feu en cas d’attaque !

 

 

Les militants du groupe-ultranationaliste qui se cachent pour l’instant dans les forêts de Mukachevo ont reçu l’ordre de riposter en cas d’attaque, a annoncé un correspondant sur place de la chaîne ukrainienne Inter.

"Les forces de la police locale et de la Garde nationale se trouvent maintenant toutes dans la région", a indiqué le correspondant. D’après lui, elles ont encerclé la montagne où les combattants de l’organisation nationaliste, qui à leur tour ont reçu l’ordre de riposter en cas d’attaque, se sont réfugiés.

 

Entretemps, le Secteur droit, a appelé les forces ukrainiennes à ne pas suivre les ordres du gouvernement concernant la dissolution du groupe ultra-nationaliste, lit-on dans un communiqué de l’organisation publié sur son site.

 

Précédemment, les militants du groupe ultra-nationaliste Secteur droit ont quitté leurs positions de la zone d’opérations spéciales dans la région de Donetsk sous l’ordre de leur leader, Dmitry Yarosh, a annoncé dimanche soir le commandant du 5e bataillon sur le site ukrainien Hromadske.tv.

"Tous les militants de l’organisation ont quitté leurs positions et se trouvent en ce moment dans leurs bases", a fait savoir le porte-parole du secteur droit Andrey Sharaskin sur la chaîne télévisée 112.

 

Plus tôt dans la journée le service de sécurité ukrainien a demandé aux combattants du Secteur droit qui se cachent dans les forêts de déposer les armes et de se rendre, en les menaçant d’une attaque en cas de refus.

 

Cependant, aucune réponse n’a suivi. Et comme l’a noté le secrétaire de presse du Secteur droit, Artem Skoropadsky, "aucun ordre de déposer les armes venant du leader de l’organisation n’a été rapporté. Donc personne ne le fera".

 

Cela intervient un jour après que la région de Mukachevo est devenue l’un des points les plus chauds du pays. En effet, samedi, des combats ont éclaté entre des militants du groupe ultra-nationaliste, la police et des entrepreneurs locaux. On a annoncé qu’au cours d’une fusillade, les combattants ont recouru à l’utilisation de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, faisant deux morts et 11 blessés.

 

Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Mukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'ouest de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de "Secteur Droit" dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur droit dans les grandes villes du pays.

 

RT en français

> http://francais.rt.com/international/4252-combattants-secteur-droit...

 

Lire également :

http://reseauinternational.net/ukraine-de-louest-secteur-droit...

 

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Poroshenko to Summit War Cabinet 

Over Mukachevo Shootout. 

 

Ukrainian President Petro Poroshenko will gather a War Cabinet on July 13 following the shootout in the western Mukachevo, Ukrainian Presidential Press Secretary Svyatoslav Tsegolko said Monday.

 

KIEV (Sputnik) — Earlier on Saturday, the Right Sector began protests in several Ukrainian cities, including Kiev and Lviv after the movement members exchanged fire with police in the Ukrainian southwestern city of Mukachevo.

 

"The events in Mukachevo will be the main theme of a War Cabinet, which the president will hold on Monday. Let me remind you that the War Cabinet is a working body of the National Security and Defense Council of Ukraine," Tsegolko wrote in his official account on Facebook.

 

Sputnik, 13–07–2015.

http://sputniknews.com/europe/20150713/1024535784.html

 

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Armée ukrainienne : 

Un bataillon refuse d'exécuter les ordres. 

 

Les combattants du second bataillon de la 17ème brigade blindée

de l'armée ukrainienne ont déclaré qu'ils ne voulaient plus

exécuter les ordres du commandement.

 

Les combattants d'une brigade blindée ont appelé le président ukrainien Piotr Porochenko à en finir avec "l'arbitraire qui règne dans l'armée". Ils ont précisé qu'en un an, aucune rotation n'avait eu lieu, tandis que le chef de brigade n'a pas voulu exécuter ses fonctions et est parti en congé.

 

"Nous nous fichons de votre commandement et de vous — tout ordre sera ignoré. Nous ne rendrons pas nos armes et il est inutile d'essayer de nous désarmer. Nous sommes prêts à terminer notre service militaire, ce n'est que dans ce cas-là que nous sommes d'accord pour rendre les armes. Toutefois, si des forces spéciales essayent de nous neutraliser, ils rencontreront une résistance", ont déclaré les combattants dans un message vidéo adressé à M.Porochenko.

 

(...)

 

"Si en mars 50% de soldats ont accepté de continuer leur service militaire, aujourd'hui ce n'est plus le cas", ont-ils fait remarquer.

En juillet 2015, les autorités de Kiev ont lancé une nouvelle vague de mobilisation. Au total, entre 100.000 et 150.000 personnes seront appelées sous les drapeaux. 

Le 25 mars le président Porochenko a ordonné d'augmenter les effectifs de l'armée, dont le nombre devrait atteindre 250.000 personnes.

 

Il est à noter que chaque appel sous les drapeaux en Ukraine provoque des manifestations massives de la part des jeunes gens. Des refus ainsi que des désertions à l'étranger, notamment en Russie, sont désormais des phénomènes assez fréquents.

En réponse au refus de la population de faire la guerre dans l'est de l'Ukraine, les autorités ont renforcé les peines, qui peuvent aller jusqu'à la prison ferme.

 

Sputnik, 13 juillet 2015.

http://fr.sputniknews.com/actualite/20150713/1016971026.html

 

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Histoires d'hommes : Laurent Brayard, journaliste français dans le Donbass

Mai 2015 : Laurent Brayard, journaliste français a été invité dans le Donbass où il a séjourné quelques jours et s’est rendu à la rencontre de la population, de combattants, de journalistes locaux, de politiciens et d’activistes. Il a été suivi pendant son séjour par une équipe de tournage du canal Novorossia.TV de Donetsk. Avec eux, il s’est rendu sur le terrain et a pu voir de ses propres yeux la situation réelle dans le Donbass.

Accompagné de Sergeï au début de son voyage, il a retrouvé sur place Svetlana Kissileva, présidente en France de l’association Novopole. Durant un séjour hélas trop court, il a cependant pu mesurer la détresse des populations les plus démunies, le courage des habitants, leur dignité et sentir quelle injustice est faite aux russophones de la région, les oubliés de l’histoire, ceux qui se battent pour ne pas subir le sort de milliers de leurs concitoyens… morts, emprisonnés en Ukraine ou vivant sous la botte des bataillons de mercenaires et de volontaires des partis néo-nazis ukrainiens Pravy Sektor et Svoboda. 

C’est accompagné par Svetlana, Sergeï, Kristina et Vyacheslav qu’il a pu vivre l'expérience particulière modestement retracée dans ce petit film, qui n’était au départ destiné qu’aux téléspectateurs du Donbass et de Russie mais que Novorossia France vous propose via sa chaîne Youtube, sous-titré en français.

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Novorossia France

https://www.youtube.com/watch?v=PxkUK7EvIyY

12/07/2015

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme

Note F.E : Porc'Ochenko (et ses maîtres) auraient-ils décidé

qu'il était l'heure de se débarrasser de leurs idiots utiles ?

 

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11 juillet

 

Secteur droit menace le pouvoir de Kiev,

après la mort de plusieurs de ses membres

dans une fusillade.

 

Des combattants du Secteur droit, parti nationaliste radical, ont provoqué une fusillade dans l’ouest de l’Ukraine, près de la frontière avec l'UE, trois d’entre eux et un civil ont été tués.

Pour Kiev, il s’agit d’un acte terroriste.

 

Secteur droit a confirmé son implication dans une fusillade qui s’est produite dans la ville ukrainienne de Moukatchevo, située à une cinquantaine de kilomètres des frontières slovaque et hongroise, soit à plus de 500 km de la Russie. Trois combattants de Secteur droit et un civil ont été tués dans la fusillade. Onze autres personnes ont été blessées, dont quatre civils.

 

Selon un conseiller du chef du ministère ukrainien de l’Intérieur Anton Guerachschenko, un groupe de 15 à 20 personnes armées est arrivé sur une propriété du député ukrainien Mikhail Lanyo, un complexe sportif. « Des coups de feu ont été tirés sur place, on ignore pourquoi », a ajouté l’officiel ukrainien. Les combattants de Secteur droit ont ouvert le feu contre les policiers qui sont arrivés sur place, affirme le conseiller.

« Trois policiers et quatre civils ont été blessés. Les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades », a fait savoir Anton Guerachschenko.

 

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Source photo 

 

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Le parquet de la région de Transcarpatie a publié les détails des événements à Moukatchevo. « Des hommes armés en tenues de camouflage portant des inscriptions "Secteur droit" ont fixé un rendez-vous  à des habitants de la région dans un café dans le but d’étendre leur zone d’influence. Puis ces gens ont ouvert une fusillade dans l’établissement mentionné », lit-on sur le site du parquet. Des policiers qui sont arrivés sur place ont bloqué l’entrée et ont été pris pour cible. De plus, les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades Les combattants de Secteur droit se sont barricadés et refusent de se rendre, indique le parquet.

 

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale. 

 

Les autorités ukrainiennes ont qualifié la fusillade de Moukatchevo d’acte terroriste, a annoncé le service de presse du parquet de la région de Transcarpatie.

Une enquête pénale a été ouverte.

 

Le président ukrainien Porochenko a donné l’ordre aux forces de l’ordre de : « désarmer et d’arrêter les criminels qui ont perpétré la fusillade et tué des civils » à Moukatchevo.

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale.

 

Secteur droit a fait savoir dans un communiqué que : « les forces spéciales ont reçu l’ordre de tuer nos confrères. Si cela se passe, un processus irréversible commencera… ». Tout le mouvement militaro-politique a été mis en état d’alerte, et le groupe qualifie cet incident : « de fait majeur qui peut changer le courant de l’histoire ».

 

L’ambiance est électrique à travers toute l’Ukraine. Environ 70 membres de Secteur droit se sont rassemblés samedi soir à Kiev devant le bâtiment de l’administration présidentielle. Ils exigent la démission du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov à cause de la fusillade de Moukatchevo. Alexeï Byk, organisateur du rassemblement, a déclaré : « ce n’est que le commencement ». De plus, le groupe nationaliste extrémiste radical organise des manifestations dans d’autres grandes villes ukrainiennes, comme Dniepropetrovsk, Kherson et Ternopol, pour exprimer son soutien aux actes perpétrés par ses combattants à Moukatchevo.

 

Secteur droit est une alliance militarisée d’organisations radicales nationalistes. En janvier et février 2014, ses combattants ont participé aux affrontements avec la police et à la prise des bâtiments administratifs lors du Maïdan à Kiev. En mars 2014, Secteur droit s’est mué en parti politique ultranationaliste. En avril de la même année, le leader du parti Dimitri Yarosh, a annoncé la formation du bataillon spécial « Donbass » avec l’objectif de « mettre de l’ordre dans la région de Donetsk ». Depuis lors, Secteur droit est également impliqué dans la lutte contre la rébellion dans l’est de l’Ukraine. Les bataillons du groupe radical sont très bien équipés. Selon les données des organisations internationales pour la Défense des droits et des libertés, ils ont à leur actif plusieurs enlèvements, arrestations illégales, vols et assassinats de civils.

 

RT en français, 11 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4228-secteur-droit-mobilise-ses-troupes

 

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Des combattants du Secteur droit (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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Mustafa Nayyemex-journaliste maintenant député à la Rada / au parlement ukrainien : 

 

« La raison de tout cela ? Les bandes de Secteur Droit et du MVD sont en concurrence pour contrôler le flot de contrebande de cigarettes qui part vers l’ouest. Un camion qui arrive en Italie rapporte 470.000 € et il y a en moyenne jusqu’à 5 camions qui traversent la frontière à Chop sous les yeux complaisants des douaniers dont le silence est acheté tantôt par les hommes du député Victor Baloga, tantôt par ceux de Mikhaïl Lanyo et tantôt par la police elle- même. » 

 

( Source : ukraine2014.canalblog.com ) 

 

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12 juillet

 

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme,

les nationalistes refusent de déposer les armes ! 

 

Le groupe ultra-nationaliste Secteur Droit a annoncé qu'il ne déposerait pas les armes sans ordres de leur leader, Dmitry Yarosh. Celui-ci a appelé à la poursuite des manifestations à Kiev et à la démission du ministre de l'Intérieur.

 

Le parti ultra-nationaliste Secteur Droit (Pravy Sektor), d'inspiration néo-nazi, qui a pris part à des affrontements meurtriers avec la police, samedi 11 juillet, a annoncé ce dimanche que ses militants ne déposeraient pas les armes, sans que l'ordre ne vienne de leur leader. Celui-ci ne semble montrer aucune volonté d'appel au calme. L'émergence de ces nouvelles tensions se situe à l'ouest du pays, à la frontière avec l'Union Européenne.

 

Par mesure de sécurité, les civils ont été évacués des alentours de la ville de Mukachevo, dans l'ouest du pays. Les militants ultra-nationalistes s'y sont regroupés, alors que les unités spéciales de la Garde Nationale, ainsi que les forces d'intervention de la police et les agents des services secrets ukrainiens (SBU) ont sécurisé les lieux. Le SBU a annoncé que « pour empêcher un massacre, les services de sécurité et le ministère de l'intérieur ont demandé à ce groupe armé illégal de déposer les armes et de se rendre ». Les autorités ont par ailleurs annoncé qu'elles feraient le nécessaire afin de désarmer et d’interpeller ce qu'elles appellent un « groupe de crime organisé ».

 

Des négociations ont eu lieu, dans la nuit de samedi à dimanche, mais aucun point d'accord n'a pu être établi. En conséquence de quoi, le SBU a annoncé que : « prenant en considération le danger pour les villageois de la zone dans laquelle les militants de Secteur Droit se sont barricadés, l'évacuation des civils, et surtout des enfants, était en cours ».

Les nationalistes, de leur côté, promettent de ne pas se rendre sans se battre. D'après Victoria Popovich, la porte-parole du procureur régional, ils sont en contact direct avec Dmitry Yarosh, le leader du parti. « Les gens en tenue de camouflage menacent de maintenir une résistance armée », a-t-elle expliqué à l'agence de presse UNIAN, précisant qu'une échéance de dépôt des armes avait été signifiée aux combattants.

 

Un conflit local et territorial

 

Les combats ont débuté localement, samedi 11 juillet, avant de prendre une tournure plus large. Dans l'après-midi du samedi, deux douzaines de combattants en tenue de camouflage et arborant les insignes du Secteur Droit avaient ouvert le feu dans des cafés, avant de s'attaquer, à l'aide de kalachnikovs, de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, aux forces de police venues intervenir. L'organisation a fait paraître un communiqué dans la soirée de samedi, annonçant la mort de deux de ses membres et affirmant que « l'ensemble des branches militaires et politiques du Secteur Droit a été placé en état d'alerte ». Des membres de l'organisation ont entrepris de se mobiliser devant des bâtiments administratifs de Kiev, Lvov et Dnipropetrovsk. Les nationalistes exigent la démission du ministre de l'intérieur, Arsen Avakov.

 

Les autorités ukrainiennes ont immédiatement réagi aux incidents de Moukatchevo, qualifiants les actions des ultra-nationalistes « d'acte de terrorisme ». Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Moukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'est de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de Secteur Droit dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur Droit dans les grandes villes du pays.

 

« Secteur Droit », une force gênante en Ukraine

 

Le parti Secteur Droit est une force politique importante en Ukraine. Ses militants avaient notamment été en première ligne lors de la révolte de Maïdan qui avait conduit, en 2013, à la chute du président Viktor Ianoukovitch. Depuis, le parti, qui comprend une branche politique et une branche militaire, a hérité d'une forte influence dans le pays. Il dispose aujourd'hui de 10 000 militants dans tous le pays.

 

Lors du départ des insurrections, menés par les rebelles russophones, à l'est de l'Ukraine, c'est de nouveau Secteur Droit qui était intervenu en premier. Ils étaient en première ligne lorsque les combats ont commencé et ils ont encore gagné en influence. Une montée en puissance qui inquiétait, au sein de l'UE. Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, notamment, avaient mis en garde l'Ukraine contre les dangers que pouvait représenter le parti pour le pays.

 

RT en français, 12 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4235-louest-lukraine-senflamme-nationalistes-refusent-deposer-armes

 

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Les membres de "Secteur Droit" manifestent devant le parlement ukrainien,

à Kiev, le 11 Juillet 2015 (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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In English : http://rt.com/news/273184-ukraine-right-sector-standoff/ 

11/07/2015

Des bataillons islamistes contre Donetsk et Lougansk.

Des bataillons islamistes

contre Donetsk et Lougansk.

 

Plusieurs bataillons islamistes sont engagés, côté ukrainien,

contre les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk. 

 

Selon le New York Times, il s’agirait des bataillons Cheikh Mansour et Djokhar Doudaïev, composés principalement de Tchétchènes venant de Géorgie et d’Ouzbékistan et du bataillon Crimée, composé de Tatars [1]. Ces groupes sont liés aux nazis de Pravy Sektor et ne touchent aucun salaire du gouvernement ukrainien, précise le journal.

Le quotidien n’a pas trouvé de trace d’une implication états-unienne. 

 

Pourtant, comme Thierry Meyssan l’a révélé il y a plus d’un an [2], la CIA coordonne les nazis et les islamistes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Concernant l’Ukraine, la CIA avait organisé un « Congrès anti-impérialiste » (comprendre anti-Russe), le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), auquel participaient déjà les nazis ukrainiens et les islamistes du Caucase. La coordination qui fut créée ce jour-là porta Dmytro Yarosh (le chef du Pravy Sektor) à sa présidence et reçut la bénédiction de Dokou Oumarov (le cinquième président de l’Émirat islamique d’Itchkérie, puis l’émir du Caucase).

 

En décembre 2013, des islamistes tatars étaient soudainement revenus du Proche-Orient, où ils combattaient contre la République arabe syrienne, afin d’encadrer la révolution colorée de la place Maïdan [3].

 

Par ailleurs, actuellement les officiers de l’Émirat islamique en Irak et au pays de Cham ont largement été remplacés par des Tchétchènes, au point que le russe est devenu la langue de l’état-major de Daesh en remplacement de l’arabe.

 

Réseau Voltaire, 08 juillet 2015

http://www.voltairenet.org/article188093.html   

 

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[1] “Islamic Units Help Ukraine Battle Rebels. Stocked With Chechens Eager to Defy Russia”, Andrew E. Kramer, The New York Times, July 8, 2015.

 

[2] « La CIA coordonne nazis et jihadistes », par Thierry Meyssan, 

Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 19 mai 2014.

 

[3] « Des jihadistes assurent le service d’ordre des manifestations à Kiev », 

Réseau Voltaire, 4 décembre 2013.

 

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09/07/2015

Matteo Salvini , Ligue du Nord.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a été invité, mercredi 8 juillet, à participer à une séance plénière du Parlement européen. Sa présence a suscité un débat enflammé sur l’avenir de son pays et de toute l’Union.

« Je remercie Monsieur Tsipras et le peuple grec » pour avoir eu le courage de « lancer un défi à cette cage antidémocratique qu’est l’Europe » et à la « monnaie commune que nous n’avons jamais souhaitée », a proclamé le député italien de la Ligue du Nord, Matteo Salvini. Il a condamné les traités internationaux « abominables qui ont aidé les multinationales américaines et pas nos peuples et nos ouvriers ».

Abonnez-vous à la chaîne YouTube de RT France : https://www.youtube.com/user/rtenfran...

08/07/2015

Référendum grec : et ensuite ?

Référendum grec : et ensuite ?

Le bras de fer entre Athènes et ses créanciers autour de la dette grecque a rempli le champ médiatique. Rien d’étonnant: ce qui est en jeu n’est pas uniquement l’appartenance de la Grèce à la zone euro, mais l’avenir de cette dernière dans son ensemble.

Dimanche, un référendum d'ores et déjà qualifié d'historique s'est tenu dans le pays. 61% des électeurs ont dit "non" à l'ultimatum de la Troïka (UE, FMI, BCE) sur la poursuite du financement en échange de réformes. L'avenir est désormais flou, et l'on ignore quelles seront les conséquences de cet événement pour Athènes, l'UE et le monde entier.

Nouvelle donne

L'UE a réagi sans excès au référendum, se déclarant hostile à sa tenue avant le scrutin, et confirmant sa position par la suite. En Grèce, environ 150 personnes ont tenu à contester les résultats du vote. Elles ont jeté des cocktails Molotov sur la police et brûlé des poubelles, mais aucun autre dérapage n'a été constaté dans le pays.

Le référendum n'est pas juridiquement contraignant. Le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem insiste pour que la Grèce mène malgré tout les réformes nécessaires, quel que soit le résultat du scrutin.

Comme l'a souligné de son côté le ministre autrichien des Finances Hans Jörg Schelling, l'issue du référendum ne change pas la donne dans le pays. "Ces résultats doivent bien sûr être pris en compte. Du point de vue des projets conjoints européens, ce vote est une déception, cela ne fournira à la Grèce aucune avancée dans la situation actuelle", a-t-il indiqué dans un communiqué.

L'événement retentissant survenu au lendemain du référendum est la démission du ministre des Finances Yanis Varoufakis, qui s'était imposé comme un négociateur efficace ces dernières semaines. Selon les médias, la cause de son départ serait son conflit avec M. Dijsselbloem et la pression des créanciers, hostiles à son encontre. M. Varoufakis a indiqué que son départ visait à aider le premier ministre Alexis Tsipras à obtenir un accord optimal avec les créanciers suite au référendum, et que ses homologues de l'UE n'étaient pas favorables à sa présence lors des négociations.

L'issue du scrutin de dimanche a toutefois eu une grande résonnance, et porté un coup sérieux au prestige de la zone euro. Selon la Commission européenne, le vote approfondira le fossé séparant la Grèce et les autres pays de la zone. Tel est l'avis du vice-président de la Commission européenne chargé de l'Euro et du Dialogue social Valdis Dombrovskis. Selon lui, l'événement risque de stimuler la montée en puissance des mouvements eurosceptiques à travers le Vieux Continent.

Toutefois, certains analystes estiment que la victoire du «non» est une bonne nouvelle, aussi bien pour l'UE que pour la Grèce, qui ouvre une nouvelle page dans l'histoire du continent.

"La victoire écrasante du "non" est une excellente nouvelle pour la Grèce. Dans l'immédiat cela donne bien sûr un plus grand poids à Tsipras pour négocier (même si ce sera difficile) alors même que la plupart des médias européens se sont déchaînés contre lui et l'idée même du référendum, en annonçant avec des "sondages" que le oui allait l'emporter. C'est un désaveu cinglant des technocrates européens coupés du réel et ne disposant que d'une très faible légitimité démocratique et politique", a déclaré à Sputnik Jean-Numa Ducange, historien et maître de conférences à l'Université de Rouen.

"C'est également une bonne nouvelle pour les autres peuples de l'Union européenne. Elle montre que l'on ne peut pas indéfiniment flouer les revendications populaires, à plus forte raison lorsqu'elles sont portées par un gouvernement élu qui fait preuve d'une grande audace et redonne la dignité à un peuple méprisé et humilié par les créanciers. On ne peut souhaiter qu'un effet domino pour les prochaines élections espagnoles et, pourquoi pas, françaises. C'est peut-être le début d'une nouvelle période historique pour une autre Europe", estime-t-il.

Risque d'effet domino

La principale crainte de l'UE à l'heure actuelle est que la tentation du référendum ne contamine les autres "maillons faibles" de la zone euro. Des consultations populaires sont envisagées en Espagne, au Portugal, en Italie et en Bulgarie. De nombreux analystes y voient une menace pour l'unité de l'UE, ce qui est impensable pour les Etats-Unis et ceux qui cherchent à mettre en œuvre le projet de Partenariat transatlantique. Coïncidence ? Le New York Times qualifie ouvertement les gouvernements ayant des positions proches des autorités grecques d'«extrémistes».

L'issue du référendum a d'ailleurs inspiré certaines formations eurosceptiques en Europe. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a chaleureusement salué un "«non» de liberté, de rébellion face aux diktats européens qui veulent imposer la monnaie unique à tout prix".

Après avoir soutenu le camp du "non", le FN, principal parti français à réclamer la dissolution de la zone euro, espère désormais récupérer les dividendes du vote grec. Selon Mme Le Pen, les pays européens doivent désormais "se mettre autour d'une table, constater l'échec radical de l'euro et de l'austérité, et organiser la dissolution concertée de la monnaie unique, condition indispensable au retour réel de la croissance, de l'emploi et au désendettement".

Retour à la drachme ?

De l'avis de certains experts, le risque est désormais que les Grecs prennent le large et décident de revenir à leur propre monnaie, la drachme.

Une telle démarche coûterait cher, car les réserves de change et de métaux précieux de la Grèce sont presque vides (les réserves d'or atteindraient 2 à 3 milliards d'euros).

Rapidement, les importations tariraient, des matières premières aux médicaments en passant par l'alimentation, les exportateurs pouvant refuser d'accepter la nouvelle devise grecque.

Afin d'éviter l'effondrement économique, le FMI et les pays de la zone euro devront débloquer 25 milliards d'euros afin que le pays puisse revenir à sa propre monnaie. Le fait est que la Grèce n'est pas en mesure de couvrir ses dépenses à l'aide des exportations, qui n'atteignent que 13% du PIB.

"Le risque est quasiment de 100%. Il est presque impossible de trouver une issue cohérente avec le maintien de la Grèce dans la zone euro. Les liquidités sont presque épuisées dans le pays. Pour payer les salaires, le gouvernement grec devra proposer ses propres obligations à la population, et ses dernières deviendront au final une nouvelle drachme. Dès qu'une nouvelle devise commencera à circuler en Grèce, vous pourrez considérer que le pays aura quitté la zone euro", a fait savoir à Sputnik Patrick Young, expert des marchés financiers.

Est-il possible d'éviter le Grexit ?

Selon certains experts, il est possible que les créanciers acceptent d'effacer la moitié des 200 milliards d'euros qui ont été accordés à la Grèce sous forme de prêts depuis 2009. Cela donnerait l'opportunité de maintenir le pays dans la zone euro.

Pourtant, les autorités du Portugal et de l'Irlande risquent de ne pas apprécier cette démarche, les deux pays n'ayant pas eu droit à de telles concessions de la part de l'UE par le passé. En plus, une bonne partie des électeurs allemands ne comprendront pas pourquoi Mme Merkel essaie d'étouffer la flamme de la crise financière grecque en y jetant de nouveaux billets.

Cependant, la chancelière allemande pourrait consoler son amour-propre à l'idée que l'adhésion à la zone euro est définitive. Elle évitera également à la Banque centrale européenne des pertes financières d'un montant de 140 milliards d'euros investis dans l'économie de la Grèce.

Et si la solution se trouvait du côté des BRICS ?

Une éventuelle adhésion au groupe BRICS pourrait constituer une bonne porte de sortie de la crise actuelle pour Athènes, estime Stephen Lendman, observateur du Centre de recherche sur la mondialisation Global Research.

Selon lui, en cas d'adhésion, la Grèce pourrait compter sur l'aide de la banque de développement qui sera prochainement créée dans l'objectif de devenir une des institutions phares dans le domaine de finances, et contrer la domination de l'Occident sur les marchés financiers.

Pour le moment, Alexis Tsipras, qui a pris l'initiative de contacter Vladimir Poutine le 6 juillet dans l'objectif d'évoquer les résultats du référendum et la coopération greco-russe, n'a pas demandé d'aide financière à la Russie.

Il est à noter que la question de la crise grecque ne figure pas à l'agenda des sommets des BRICS et de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui se tiendront à Oufa (Russie) courant juillet.

Les BRICS, pour leur part, n'ont pas officiellement proposé de prêts. Pourtant, le groupe des émergents laisse entendre qu'il est capable d'accorder une aide suffisante pour que la Grèce puisse ensuite sortir de la crise par ses propres moyens.

Certains experts considèrent que la cession d'une partie des actifs publics aux hommes d'affaires russes et chinois pourrait être une porte de sortie pour la Grèce. Ainsi, la Russie serait intéressée par l'achat d'actions dans des ports, aéroports, chemins de fer et compagnies énergétiques.

Avenir de la Grèce et de la zone euro

Actuellement, l'avenir de la Grèce et de la zone euro semble vague, le problème majeur étant la dette publique grecque et les engagements du gouvernement auprès des créanciers occidentaux. La crise a également mis à nu les failles du mécanisme de prise de décision et de gestion au sein de l'UE.

"Le bilan du référendum a des conséquences à deux niveaux. Premièrement, il contribue à renforcer la cote de popularité de M.Tsipras qui se prononçait contre la politique de rigueur (…). Deuxièmement, il rappelle la nécessité d'élaborer une politique efficace au sein de la zone euro", a estimé Protesilaos Stavrou, économiste et analyste politique.

"Ce sont des moments historiques, rien n'est figé et la situation change à tout moment", a-t-il ajouté.

Sputnik, le 07 juillet 2015.

http://fr.sputniknews.com/actualite/20150707/1016877893.html

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Dossier : La crise financière en Grèce

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 Photo : AFP 2015, Joel Saget

01/07/2015

Attaques kiéviennes au nord et à l’ouest de Donetsk repoussées !

Ukraine/Donbass :

 

Attaques kiéviennes

au nord et à l’ouest de Donetsk repoussées !

 

Nous l’attendions depuis des semaines, nous savions que cela allait arriver lors de l’attaque début juin sur Marinka, Kiev tente de faire bouger la ligne de front : les forces ukrainiennes viennent de lancer deux attaques conjointes sur le nord et l’ouest immédiat de Donetsk. Pour l’heure, les premières vagues d’assaut ont été repoussées. Des reconnaissances offensives qui font suite aux attaques concentrées sur Shirokino, il y a seulement quelques jours (voir ici), attaques destinées à obliger une partie des réserves républicaines à faire mouvement sur la partie la plus au sud du front, une diversion pour mener une offensive d’envergure contre Donetsk sans risque de contre-attaque d’une partie des groupes tactiques mécanisés républicains placés en réserve.

 

Le renseignement de Nouvelle Russie continue d’enregistrer des déplacements importants d’équipements et de personnels ukrainiens. De 60.000 hommes déployés sur le front du Donbass, on en est ces derniers jours à plus de 75.000. Les mouvements les plus inquiétants étaient signalés ce week-end vers Dobropole – Krasnoarmeisk (à une bonne quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Donetsk) et vers Kurahovo (environ 30 km à l’ouest de Donetsk) : des batteries Grad et Uragan, des colonnes blindées, des chars lourds, de l’artillerie automotrice et tractée, de la logistique… Visiblement, quelque chose était en préparation, comme on le subodorait déjà depuis l’arrivée, en milieu de semaine dernière, de renforts importants au sud-ouest de Gorlovka.

Attaques au nord et à l’ouest de Donetsk repoussées !

 

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Batterie d’obusiers de 152 mm 2A36 Giatsint-B de la 55e brigade

 

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Alors que la pression ukrainienne redouble au nord immédiat de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, avec pour la seule journée de dimanche une bonne douzaine de tués et au moins 37 blessés du côté kiévien, et 2 morts et au moins 16 blessés côté républicain, deux attaques concentrées au nord-ouest et à l’ouest de Donetsk laissent à penser que le commandement ukrainien a décidé de lancer le gros de ses forces dans la bataille.

 

Les combats ces dernières 36 heures dans Maïorsk et Komsomolets, à la périphérie de Gorlovka, ont été d’une rare intensité, comme les attaques contre Yasinuvata plus au sud de Gorlovka.
Avant-hier soir, peu après 19h (heure locale), une reconnaissance offensive ukrainienne était en cours contre Krasny Partizan (sud-ouest de Gorlovka), les combat ont duré jusqu’à 04h00. Il s’agit pour le commandement ukrainien de sonder le dispositif adverse et de définir ses faiblesses dans le but d »’opérer une percée. Les défenses de la milice sur Verhnetoretske, 2 km à l’ouest de Krasny Partizan, ont été mises à mal par une attaque mécanisée concentrée appuyée par l’artillerie lourde. Malgré les pertes, les attaques du 11e bataillon d’infanterie mécanisée « Kiyevskaya Rus » du colonel Alekseï Savich furent toutes repoussées. Verkhnotoretske est désormais partiellement sous contrôle républicain. La M04 qui relie Gorlovka à Donetsk par le nord est toujours hors d’atteinte des forces de Kiev.

 

A partir des positions de la 55e brigade d’artillerie, l’ensemble du secteur de Gorlovka et du nord-ouest de Donetsk est sous pression des frappes ukrainiennes. L’agglomération de Gorlovka subit encore des pilonnages quasi incessants, surtout sur la partie nord et au nord-ouest de la ville. Comme toujours, cela affecte en tout premier lieu les civils qui sont la cible privilégiée des assaillants.
Légèrement plus au sud, à partir de 9h00 hier matin, une autre reconnaissance offensive a été menée à la périphérie ouest de Yasinuvata, au nord de Donetsk, avec appui-feu de mortiers de 120 et de batteries de 122. A plusieurs reprises, les forces de Kiev ont essayé de percer, sans succès. En milieu d’après-midi, aujourd’hui, on signalait l’arrivée à l’ouest d’Avdeevka de batteries ukrainiennes BM-21 et d’obusiers automoteurs de 152 mm 2S5 Giatsint-S.

 

Une attaque ukrainienne d’envergure vers Marinka et une autre plus au sud-est sur Aleksandrovska, dans la banlieue de Donetsk, ont été repoussées samedi et dimanche de la même manière, alors que des accrochages sont encore signalés depuis 24 heures sur cette zone. Les renforts ukrainiens dernièrement arrivés sur le secteur, notamment en batteries de lance-roquettes multiples (Grad et Uragan) vers Kurahovo à l’ouest de Marinka, ont permis de lancer cette attaque qui a néanmoins échoué.

 

 

 

Les combats vers Marinka ces derniers jours

 

En fin d’après-midi, avant-hier, l’armée ukrainienne a essayé de nouveau de percer les lignes républicaines près de Marinka. Dans ce secteur, ce 29 juin vers 16h40, le village de Trudovske et celui d’Aleksandrovska aux mains des forces républicaines ont une nouvelle fois été attaqués à partir de Marinka et de Krasnogorovska, obligeant l’intervention de blindés des FAN pour repousser les assauts. Il y aurait deux sections de 3 chars lourds ukrainiens dans Marinka même. Hier soir, à partir de 21h40, les tirs d’artillerie ukrainiens ont repris de manière encore plus intense à partir de positions de mortiers lourds et d’automoteurs sur Krasnogorovka, alors que des accrochages étaient signalés dans Marinka même.

 

Selon plusieurs sources, il y aurait même une batterie ukrainienne d’automoteurs d’artillerie dans le cimetière de Marinka ; alors que des éléments du « bataillon » spécial de police de Kherson viennent d’arriver dans les locaux de l’école n°29 de Kurahovo en vue d’un déploiement très rapide en première ligne.

 

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La pression ukrainienne est aussi maintenue entre Mariupol et Donetsk : hier en fin d’après-midi, la zone de Grigorovka et de Telmanovo a été pilonnée à plusieurs reprises, les frappes se concentrant sur la rive ouest du Kalmius. Les habitants des villages alentours ne pouvaient pas faire le moindre mouvement ou même tenter de sortir de leurs maisons, en raison des tirs de snipers à partir des positions ukrainiennes.

 

« Azov » aurait évacué temporairement ses positions sur Berdyanskoe

 

La riposte républicaine à l’attaque ukrainienne la semaine dernière sur Shirokino ne s’est pas fait attendre : les rapports du commandement kiévien sur le « Secteur M » font état de tirs d’artillerie, y compris de gros calibre (152) contre les positions kiéviennes, notamment sur Berdyanskoe.

 

Bases de 1er et de 2e échelons de l’unité « Azov », Berdyanskoe et Lebedinskoe (2,5 km au nord–ouest de Shirokino) auraient été copieusement « traitées » par les batteries des FAN, du canon sans recul SPG-9 à l’automoteur de 152 en passant par des mortiers de 120 et des Grad-P. Résultat : selon les constatations de l’OSCE (donc avec nombre de réserves), les paramilitaires d’ « Azov » auraient quitté avant-hier leurs positions près du village de Berdyanskoe, au sud-ouest immédiat de Shirokino, pour Mariupol. Nous n’avons aucune confirmation sérieuse du côté républicain de ce retrait soudain…

 

Aujourd’hui, seulement environ 30 personnes vivent encore dans cette petite localité côtière au sud-ouest de Shirokino, où la plupart des bâtiments sont en ruines. 

Il est possible qu’il s’agisse d’un retrait temporaire ou d’une rotation après les derniers événements sur ce secteur qui ont coûté nombre de vies humaines et de blessés à la partie kiévienne.

En tout cas, le bataillon de la 55e brigade d’artillerie présent vers Mariupol ne cesse pas de harceler les lignes républicaines sur ce secteur, notamment le village de Sakhanka.

 

Le régime Kiev tombera inévitablement s’il ne se soumet pas aux exigences des extrémistes du Secteur droit et des néonazis qui sont rassemblés au sein des structures « Azov » et assimilées. C’est un ultimatum très clair que l’extrême droite néonazie et néobandériste vient d’adresser au gouvernement en place, juste avant la démonstration de rue annoncée pour le 3 juillet. Ces excités manipulés par les faucons états-uniens exigent le lancement immédiat de l’offensive généralisée dans le Donbass, en dépit des conséquences prévisibles pour les forces ukrainiennes.

 

 

Jacques Frère, pour Nationspresse.info, le 30 juin 2015. 

 

Article source.

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27/06/2015

Ukraine, Arménie, les ignobles sont partout...

Ukraine/Donbass :

 

Les forces de Kiev bloquées sur la ligne de contact.

 

L’Ukraine risque de se retrouver en défaut de paiement au mois de juillet, estiment les analystes de l’agence Goldman Sachs. Les contribuables américains et surtout de l’Union européenne doivent donc s’attendre à mettre la main à la poche pour conflit les vides abyssaux des caisses de la junte. Pour l’heure, les Etats-Unis ont confirmé qu’ils allaient positionner 250 chars en Europe orientale pour « contrer la menace russe ». Dans le même temps, on apprend que les jihadistes salafistes de l’Emirat du Caucase (proches de la nébuleuse al-Qaïda) qui tentent de mettre à feu et à sang le Caucase du Nord, viennent de faire allégeance à l’Etat islamique.

La stratégie US de « containment » de la Russie se poursuit, alors que des émeutes sans précédents se déroulent à Erevan, la capitale de l’Arménie qui a le tord de s’être allié avec la Russie. Dans ce contexte de tensions accrues, la cote de popularité du président russe, Vladimir Poutine, auprès de ses compatriotes bat tous les records, en atteignant 89%, selon un sondage réalisé courant juin. Sur le terrain, les affrontements se poursuivent sans que la ligne de front ne soit modifiée d’un iota. Les forces de Kiev sont bloquées sur la ligne de contact, elles semblent incapables d’opérer le moindre début de percée en dépit des efforts et des moyens déployés.

 

Vers Poltava, hier, l’autoroute Kharkov – Kiev a été coupée pendant plusieurs heures suite à l’explosion d’un camion de munitions (voir la vidéo ci-dessous). Pour l’heure, les enquêteurs ne se prononcent pas quant à savoir s’il s’agit d’un accident ou d’un acte de sabotage.

 

 

D’une manière générale, les forces ukrainiennes semblent incapables de surclasser les capacités dont disposent les forces de Nouvelle Russie sur la ligne de front, en dépit de leur indéniable supériorité en artillerie. La plupart du temps, les forces de Kiev peinent à rivaliser avec leurs adversaires indépendantistes, même lorsqu’elles sont supérieures en nombre comme sur la ligne Marinka – Krasnogorovka ou vers Shirokino et le nord-ouest de Lugansk, dans la mesure où les FAN affichent une motivation, une préparation et un aguerrissement qui s’avèrent souvent être de bien meilleure qualité.

 

La situation opérationnelle sur la partie nord du front du Donbass, au-delà de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, reste très tendue : les accrochages continuent de succéder aux duels d’artillerie. La zone placée sous la responsabilité de la brigade « Prizrak » est l’objet d’un harcèlement constant des forces de Kiev qui bénéficient d’une hauteur dominant tout le secteur. 

Les villages de Frunze et de Sokolniki sont constamment attaqués. Dans la journée, on notait que la situation sur la « Piste Bahmutka » s’était quelque peu stabilisée, par rapport aux derniers jours. L’intensité des combats n’a pourtant pas baissée : uniquement pour la période se situant entre minuit et 13h00 (heure locale) aujourd’hui, les pertes des FAN étaient de 12 blessés, une dizaine de véhicules blindés et des chars légèrement endommagés ; les Ukrainiens ont eu 5 tués, 12 blessés, au moins trois obusier D-30, un char lourd et deux BRDM détruits.

 

Il se prépare visiblement quelque chose contre Gorlovka.

Le renseignement des forces armées de Nouvelle Russie a enregistré d’inquiétants mouvements de matériels lourds et de personnels des forces de Kiev ces dernières heures. Une batterie d’obusiers tractés de 122 mm D-30 a été signalée dans le village de Novgorodskoe (à quelques kilomètres seulement du sud-ouest de Gorlovka) et vers Chasov Yar (à 22 km au nord-ouest de Gorlovka près d’Artemovsk) au moins deux batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad sont signalées de même que des lanceurs de missiles sol-air Osa-M. A Konstantinovka, on a remarqué l’arrivée de 30 soldats ukrainiens issus du centre de formation pour les snipers.

 

De plus, le reliquat de paramilitaires issus du « bataillon Tornado » (dissous) serait en ce moment cantonné vers Slaviansk. On évoque le chiffre de 270 individus. Ils pourraient être rapidement adjoints à des formations telles qu’ « Azov » ou « Dnepr-1 ».

 

Sur le secteur géographique de Donetsk, on note une intensification des attaques à l’ouest de la capitale du Donbass, notamment de la part des éléments mécanisés de la 28e brigade du lieutenant-colonel Vyacheslav Leszczynski qui n’hésitent pas à frapper régulièrement les zones résidentielles pour faire pression sur les civils, occasionnant de très nombreuses victimes. Durant la journée, les observateurs de l’OSCE ont également enregistré le renforcement de tranchées sur les positions ukrainiennes au nord-ouest de Donetsk et la présence importante de troupes kiéviennes dans la région. En outre, au nord de Donetsk, il a été noté des mouvements de T-64 et de T-72.
De tous les secteurs sensibles (Spartak, Peski…), la ligne Marinka – Krasnogorovka reste la plus intense question accrochages et tirs d’artillerie.

 

 

 

 

Dans les positions retranchées de la brigade « Pyatnaska »

au sud-ouest de Marinka à 150 m des lignes kiéviennes. Un reportage de 17 Kanal.

 

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Sur l’extrême sud de la ligne de front, les combats à l’ouest immédiat de Shirokino se poursuivent eux aussi, à tel point que la petite agglomération côtière n’a presque plus un seul bâtiment intact. Pas moins de 12 habitations ont été détruites dans la zone de Sakhanka suite aux pilonnages d’artillerie des Ukrainiens.

 

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C’est surtout à partir de positions près de Sopino et de Sartana que l’artillerie lourde ukrainienne appuie les tentatives d’incursion des groupes du « régiment » de néonazis « Azov », des mercenaires islamistes tchétchènes et des éléments de ce qui reste de « Donbass ».
Le bilan définitif de l’attaque républicaine aux mortiers de 120 d’une position fortifiée d’ « Azov » à quelques centaines de mètres à l’ouest de Shirokino le 21 juin se solde par 10 tués et une vingtaine de blessés du côté des paramilitaires néonazis.

 

Dans la matinée, ce même « régiment » reconnaissait d’autres pertes, sans doute des suites des accrochages de la nuit dernière : « Depuis hier soir la situation s’est aggravée considérablement sur Shirokino, reconnaît son service de presse. Les attaques qui ont commencé dans la soirée du 24 juin, ont repris aujourd’hui après minuit. (…) à partir de 01h00 jusqu’à 03h00, nos postes près de Shirokino ont été attaqués avec des armes légères et des mortiers de 120 mm. Nous avons des pertes. » L’unité néonazie accuse les forces républicaines de pilonner ses positions au moyens d’obusiers de 122, de 152 et de Grad-P.

 

Pour se protéger des tirs de contre-batterie des forces républicaines, les éléments d’ « Azov » utilisent comme casernements des structures civiles, y compris des écoles. Ainsi l’école n°61 à Mariupol est en ce moment occupée par une section de ces paramilitaires dont la tactique défensive consiste à se cacher derrière la population civile.

 

Le 31e convoi humanitaire affrété par la Fédération de Russie vient d’arriver dans le Donbass. Plus de 100 véhicules ont ainsi amené plus de 1.000 tonnes de nourriture et de médicaments, y compris de l’insuline et des désinfectants médicaux.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 juin 2015 / Article source

 

 

[eng subs] DPR army "Berserk" squad trainingKazzura

 

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Opération US de déstabilisation de l’Arménie,

alliée de la Russie.

 

Une nouvelle action de protestation massive se déroule dans la capitale arménienne. Erevan est actuellement le théâtre d’une nouvelle émeute antigouvernementale. Selon Armen Malkhassian, porte-parole du ministère arménien de l’Intérieur, les policiers ont confisqué aux manifestants des couteaux, des massues, des casse-têtes et des barres de métal.

 

Lundi soir, environ 4.000 personnes s’étaient réunies devant le palais présidentiel et quelques centaines avaient décidé d’y passer la nuit pour protester contre la décision du gouvernement du président Serge Sarksian d’augmenter le prix de l’électricité dans cette ex-république soviétique du Caucase. Les protestataires accusent les autorités de les pousser vers la pauvreté (source).

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Il s’agit bien évidemment d’une nouvelle tentative de coup d’Etat contre un pays ami de la Russie de Vladimir Poutine. Cet autre Maïdan, monté en Arménie sous le prétexte fallacieux d’augmentation des prix de l’électricité, est organisé par les ONG US habituelles (USAID, nébuleuse Soros, NED…). Les manifestants, majoritairement de jeunes gens payés sur des fonds secrets (le niveau de vie est ultra bas en Arménie) ont comme par hasard des drapeaux… ukrainiens et européistes ! Certains groupes activistes ukrainiens, proches de Praviy Sektor, ont infiltré les manifestations et sont visiblement armés.

 

A Erevan, l’action énergique des forces de l’ordre pour écraser dans l’œuf toute tentative de putsch semble porter ses fruits pour le moment. Dès qu’un groupe est repéré, avant qu’il n’agisse ou devienne trop important, la police antiémeute arménienne charge et disperse les manifestants.

Comme il fallait s’y attendre, les chancelleries occidentales commencent à soutenir ouvertement cette tentative de déstabilisation de l’Arménie. Déjà le Foreign Office a affiché son appui aux émeutiers, d’autres suivront.

 

 

 

L’Arménie a décidé en 2013 de renoncer à un rapprochement économique avec l’Union européenne, préférant intégrer à la place la zone de libre-échange entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, qui s’est transformée le 1er janvier en Union économique eurasiatique à laquelle participe également le Kirghizstan. Voilà donc pourquoi Washington veut absolument un changement de pouvoir à Erevan.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 juin 2015 / Article source

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Voir également :

 

 

Ukraine / Donbass (24 Juin) :

 

La junte de plus en plus divisée…

 

Combien de temps reste-t-il à vivre au régime de Kiev ? On parle d’un an et demi, peut-être moins. La situation est catastrophique, non seulement du point de vue militaire, mais aussi et surtout au niveau économique et social. Partout, les contestations grondent, les Ukrainiens semblent comprendre très progressivement qu’ils ont été abusés par l’Union européenne et les Etats-Unis. Désormais, ils sont de plus en plus nombreux à chercher une solution de sortie à cette crise sans précédent. Malgré une pression militaire kiévienne croissante, la ligne de front ne bouge toujours pas. Les renforts acheminés, les unités mécanisées et les moyens d’artillerie déployés en masse ne laissent aucun doute quant aux intentions offensives du commandement ukrainien, mais le spectre d’Ilovaïsk reste prédominant dans les esprits. Aussi, il n’est pas certain que la troupe soit enchantée de monter à l’assaut des lignes républicaines…

 

L’honneur du général Kolomiyets

 

Le régime de Kiev a du souci à se faire. Outre les vagues de purges qui affectent ces derniers temps les services de sécurité, la garde nationale et même l’armée, voilà que l’ancien assistant du ministre de la Défense de l’Ukraine, le "major-général" (équivalent à un général de corps d’armée) Aleksandr Kolomiyets, est passé à la résistance, avec d’autres officiers, et a rejoint les forces armées de la République populaire de Donetsk ! L’officier général avait passé 19 ans à la tête de la région militaire de Donetsk. Autant dire qu’il s’agit d’une belle "prise" pour les forces de Nouvelle Russie.
Au préalable, le général Kolomiyets a pris soin de mettre sa famille à l’abri.

Il assure que beaucoup de militaires ukrainiens cherchent à passer du côté des indépendantistes : "Le moral de l’armée ukrainienne est au plus bas, officiers et généraux se rendent compte du caractère criminel de la politique du pouvoir en place à Kiev et ne veulent pas combattre".

Il n’est pourtant pas le premier officier supérieur à prendre fait et cause pour la Nouvelle Russie. Précédemment, l’ex-responsable des douanes à Lugansk, Oleg Tchernooussov, ainsi que les frères Alekseï et Yuri Mirochnitchenko, du Service de renseignement extérieur de l’Ukraine et de l’ambassade ukrainienne à Paris, avaient rejoints les séparatistes en raison de leur désaccord avec la politique de Kiev.

 

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Règlements de comptes internes et grand recrutement.

( 21 juin)

 

Règlements de comptes internes à la junte…

 

Plus de 10.000 soldats et paramilitaires ukrainiens ont déserté au cours de l’année écoulée : c’est l’état-major de Kiev qui vient de la reconnaître publiquement. Avec le déficit grandissant de conscrits, les quelque 100.000 combattants tués, blessés ou faits prisonniers depuis un an, l’armée du potentat de Kiev fait triste figure. (…)

 

Le "bataillon Tornado" et ses quelque 170 paramilitaires (soit 2 compagnies affaiblies) ont donc été mis sur la touche. Le commandant de l’unité et d’autres avec lui ont été arrêtés. Cette unité de "police" (sic) célébrait sa première année d’existence. Le procureur militaire de l’Ukraine, Anatoly Matios, affirme détenir le témoignage de civils qui ont été brutalement torturés et maltraités par les hommes de "Tornado". (…)

"Tornado" dissout, Kiev fait croire que le ménage peut être fait dans ses rangs, alors que l’OTAN feint de s’inquiéter de la présence d’extrémistes dans les unités répressives engagées dans le Donbass. Ce qui n’a pas empêché le sénateur US néoconservateur John McCain, en visite à Dniepropetrovsk pour l’Administration d’Obama, d’aller saluer les paramilitaires du "bataillon Dnepr-1", une unité spécialisée dans le nettoyage ethnique. Comme lors de missions précédentes auprès des islamistes d’al-Nosra et de Daech (en Syrie), McCain est en visite officielle pour son gouvernement, afin de transmettre sur place quelques ordres…

(…)

 

Le grand recrutement

 

Le "régiment" (sic) de néonazebroques "Azov" projette de se transformer en "brigade" de 2.500 hommes. Déjà, une centaine de paramilitaires du "bataillon Tornado" dissout, devraient bientôt rejoindre les rangs "d’Azov"... et le fait qu’ils aient été mêlés à des actes de torture, des assassinats, du pillage ou encore des viols ne pourra que faciliter leur intégration.

Mais cela ne suffira pas pour passer de 600 à 800 (selon les sources) paramilitaires néonazis et néobandéristes (encadrement de "contractors" anglophones et Tchétchènes islamistes compris) à quelque 2.500.

 

Pour cela, le commandement "d’Azov" et les Patriotes ukrainiens viennent d’envoyer, avec des éléments de Praviy Sektor, leurs émissaires dans toute l’Europe occidentale, y compris en France, pour y dénicher de bonnes poires qui voudront bien se faire trouer la peau pour les oligarques, pour Soros, pour Fabius, Fourest, Obama et BHL… Nous verrons bien combien de dégénérés hexagonaux et de fin de race admirateurs des néonazis d’Ukraine répondront à cet appel. (...) 

Aussi, il est nécessaire de rappeler que le soutien d’un étron mondialiste aussi symptomatique que Bernard-Henri Lévy au coup d’Etat du Maïdan et son attachement à la dictature qui s’en est suivie, sa prise de parole devant des milliers d’Ukrainiens, sans qu’il ne soit le moins du monde inquiété, ni par Svoboda, ni par Praviy Sektor et encore moins par les Patriotes ukrainiens ou l’UNA-UNSO, ont confirmé que la guerre mondialiste qui est faite non seulement à la Russie, mais à l’ensemble des Slaves orthodoxes et même à tous les peuples libres, passe par la déstabilisation de l’Ukraine et, par là même, de l’ensemble du continent européen.

Être du côté de la junte, de quelque manière que ce soit, c’est servir de larbin aux intérêts de l’hyperpuissance US et ses laquais européistes.

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 Photo prise en novembre 2014, par Oleg Penya, du "régiment" Azov... 

21/06/2015

Fin du dollar Roi ? La Chine paie du pétrole Russe en Yuan.

Fin du dollar Roi ?

La Chine paie du pétrole Russe en Yuan !

 

17/06/2015 – MONDE (NOVOpress)

 

Les premières ventes de pétrole en Yuan entre la Russie et la Chine sont officielles : un tournant historique qui pourrait bien signer la fin de l’hégémonie du dollar US dans le monde.

 

Deux mastodontes de l’économie mondiale, la Chine et la Russie, qui se passent du dollar pour leurs transactions pétrolières, voilà qui est totalement inacceptable pour les Etats Unis d’Amérique confrontés là à une question de vie ou de mort.

 

En 1971 Richard Nixon avait conclu un accord avec l’Arabie Saoudite puis avec l’Opec imposant le règlement de toute transaction pétrolière en USD. Le pétrodollar était né.

Cela impliquait que les produits non producteurs en pleine croissance, comme le Japon d’alors, devait d’abord gagner des dollars pour pouvoir acheter l’énergie dont ils avaient besoin. Donc vendre leur propre production de biens de consommation en USD. Et aux pays moins développés ne restait que la solution d’emprunter des USD sur les marchés financiers ou à la Banque mondiale, à moins qu’ils ne soient généreusement aidé par le Fonds Monétaire International, toujours en USD. Et de payer des intérêts en USD.

 

Les États-Unis de leur côté n’avaient qu’à imprimer plus de billets pour couvrir leurs besoins et répondre à cette demande massive de dollars. Ils peuvent donc importer ce qu’ils veulent sans avoir à se soucier de "gagner" l’argent qui servira à payer leurs fournisseurs. Ce qui se reflète par leur dette astronomique de 18.000 milliard d’USD dont une large partie est supportée par des investisseurs étrangers et des organismes financiers.

 

Si les 4/5ème des échanges mondiaux qui utilisent actuellement le dollar se faisant en une autre devise, alors la monnaie américaine n’aurait guère plus d’intérêt pour les investisseurs et s’effondrait. Ce qui rendrait du jour au lendemain les produits Apple et Nike hors de prix, où entraînerait une baisse de profit significative de ces sociétés stars qui seraient compensée par des "ajustements" de main d’œuvre et une explosion du chômage.

 

Pour résumer : un effondrement soudain du fameux modèle Américain.

 

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Certains pays, pour des raisons politiques ou commerciales, avaient déjà tenté de briser cet interdit absolu.

 

En novembre 2000 l’Irak commença à vendre son pétrole en Euro, dans le cadre d’un programme "pétrole contre nourriture". L’attaque unilatérale des USA contre le pays en 2001 termina brutalement cette dérive et indiqua clairement aux pays voisins que libeller leurs ventes de pétrole en une autre devise que l’USD entraînera leur perte et la mort de leur dirigeant.

 

En 2011 le colonel Kadhafi mettait la touche finale à son grand rêve de panarabisme en lançant le Dinar-Or qui serait la monnaie des futurs "Etats Unis d’Afrique". Le but était principalement de fédérer la puissance des divers pays du continent pour les sortir de leur spirale de la dette et exploiter au juste prix leurs propres richesses. Dont le pétrole.

Un terrorisme islamiste soutenu par les USA et des bombardements massifs de l’OTAN détruisirent le pays et se termina par l’exécution sommaire du leader Libyen.

 

L’Iran de son côté décida de créer en 2007 une Bourse du Pétrole où serait accepté tout autre moyen de paiement que le dollar US. Cela a provoqué des sanctions très dures de la part des USA, en pénalisant notamment l’Union Européenne, son principal partenaire économique. Les USA lancèrent un programme doté de 400 millions d’USD pour financer des ONG prêtes à déstabiliser le pouvoir local et justifier une éventuelle intervention mais la crise de 2008 repoussa ce plan. Les banques Européennes furent par contre lourdement attaquées par les USA pour avoir autorisé des opérations commerciales avec l’Iran.

 

Le Venezuela, autre important pays producteur de pétrole, avait lui aussi approuvé l’approche Iranienne et avait ainsi échangé son pétrole contre du personnel médical avec Cuba. Les États-Unis ont considéré qu’il s’agissait là d’une provocation et le président Obama a récemment déclaré que "le Venezuela représentait une menace terrible pour notre sécurité nationale". Là encore des sanctions sans véritables justifications visent à isoler ce pays du reste du monde et surtout à bloquer toute possibilité de transaction financière.

Et toujours au nom de la défense de la Démocratie.

 

Voilà pourquoi il est prévisible que les USA et l’OTAN intensifient leurs menaces contre la Russie. L’Ukraine a déjà constitué une première approche pour le moment peu concluante mais l’arrivée de forces spéciales US à Kiev pour former les milices putschistes et le déploiement de chars lourds à la frontière Russe indique clairement la volonté américaine de poursuive la confrontation.

 

http://fr.novopress.info/

 

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Crédit photo : Greg Westfall via Flickr (CC) = site de Gazprom dans la banlieue de Moscou.

 

Source article :

http://fr.novopress.info/189352/fin-du-dollar-roi-chine-paie-du-petrole-russe-en-yuan/

http://fr.novopress.info/

Un abattoir à échelle humaine...

Ukraine/Donbass :

 

Les forces de Kiev peinent à percer

 

Le 30e convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass. La Fédération de Russie continue inlassablement de soutenir le petit peuple du Donbass assiégé. Hier et encore aujourd’hui, force est de constater que la ligne de contact reste stable.

En Ukraine « pro-européenne », ce jeudi 18 juin, on a commencé à lancer la sixième vague de mobilisation : la junte espère recruter quelque 50.000 conscrits pour les envoyer à l’abattoir. Le Golem kiévien a soif de sacrifices. Officiellement, les pertes des forces de Kiev seraient inférieures à 2.000 combattants, mais il se murmure que les troupes répressives de la junte (police, paramilitaires et armée) accuseraient un déficit de quelque 100.000 hommes depuis un an, tués, blessés, prisonniers…

 

Car il s’agit bien d’un abattoir à échelle humaine : les forces ukrainiennes ne parviennent toujours pas à trouver la faille dans le dispositif défensif républicain qui leur permettrait d’engager une offensive de grande ampleur, de percer. Ces derniers jours, plusieurs reconnaissances offensives de leur part ont confirmé que le commandement ukrainien était à la recherche de plusieurs axes de pénétration au nord et à l’ouest de Donetsk. Depuis la semaine dernière, le quartier Putilovky (au nord de Donetsk près de Spartak, à l’est de la zone aéroportuaire, est l’objet d’une très forte pression ; comme le nord-ouest de Gorlovka et la zone se situant entre Lugansk et Pervomaïsk, sans oublier le secteur de Dokuchaevsk – Elenovka et bien sûr Shirokino.

 

Les Français en première ligne devant Marinka

 

C’est pourquoi les troupes ukrainiennes poursuivent leurs tentatives destinées à reprendre le contrôle de toute la zone de Marinka et accentuent leurs pilonnages massifs contre les secteurs résidentiels et les positions clés de la milice.

Les combattants de la brigade internationale « Piatnaska », qui tiennent l’est de Marinka – Krasnogorovka, viennent de recevoir le renfort de volontaires français. 

 

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« Durement éprouvée en juin lors des combats de Marinka, cette unité a réussi à tenir la ligne de front avec courage en emportant même des succès décisifs sur les forces kiéviennes pourtant supérieures en nombre et puissance de feu », commente Erwan Castel, lui-même volontaire au sein des forces de Nouvelle Russie.

Dans la soirée d’hier, les combats ont une nouvelle fois repris sur ce secteur tant convoité. A partir de 19h00 des explosions ont été entendues et vers minuit, on signalait des accrochages vers Marinka et Staromihaylovke. Ce matin, ce sont des salves de Grad de l’artillerie ukrainienne qui s’abattaient sur le secteur. 

 

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 La hantise du commandement de Kiev

 

 

En première ligne vers Marinka, ces derniers jours…

 

Autre point chaud : l’est de Mariupol. La nuit dernière, vers 01h30, les batteries kiéviennes se sont une fois de plus déchaînées à partir des zones des villages de Lebedinskoe et de Sartana contre els positions républicaines sur Shirokino. Cette fois-ci, des salves de BM-21 Grad ont même été signalées. Et tout au long de la nuit, les combats dans Shirokino se sont poursuivis. Dans l’après-midi, un néonazi d’ « Azov » a été blessé.

 

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Batterie d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika appuyant

à partir de Lebedinskoe les paramilitaires d’ « Azov » sur l’ouest de Shirokino

 

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Petit ménage de fin de printemps

 

Exit, le chef des services secrets (SBU), Valentin Nalivaychenko ! Il paie ainsi plus d’une année de crimes et délits, de magouilles, d’incurie et de coups bas plus sordides les uns que les autres. Ukrainien disposant d’un passeport américain, il ne cachait pas sa proximité avec les milieux néonazis et néobandéristes. C’est aussi lui qui est à l’origine de la systématisation de la torture et des interrogatoires musclés au sein du SBU.

Il est possible que Nalivaychenko devienne une sorte de coordinateur de la mouvance néonazie armée que, déjà, il supervisait secrètement en lien avec l’antenne de la CIA à Kiev qui loge dans les locaux de la direction centrale du SBU.

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Il est plus que probable que cet individu douteux serve aussi de fusible pour éviter d’étendre les arrestations et les mise au pas d’un grand nombre de responsables et de paramilitaires engagés dans le Donbass et qui étaient plus ou moins couverts par lui jusqu’à présent. Une purge salutaire mais qui aurait des conséquences directes sur une partie des faucons de la junte comme Oleksandr Turchinov et remettrait directement en cause l’équilibre bien fragile qui fait que le régime de Kiev n’est pas encore tombé.

 

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Ainsi en est-il du « bataillon Tornado », impliqué dans divers crimes au nord de la Seversky Donets, vers Stanitsa Luganskaya, Novoaydar et Schachtye. Pas moins de huit paramilitaires de cette formation, y compris le commandant, Ruslan Onishchenko (individu lié au grand banditisme déjà rencontré ici et ici), ont été arrêtés le 17 juin pour divers crimes et délits sur ordre du parquet général de l’Ukraine. Outre les trop classiques inculpations de trafics en tous genres, de pillages et de rapines, des cas de viols, de torture, des enlèvements et des détentions arbitraires de civils de la région de Lugansk apparaissent clairement dans les chefs d’accusations.
Afin de neutraliser le « bataillon Tornado » (qui ne représente pas plus que 2 compagnies d’infanterie), il est prévu d’employer le « bataillon » de police « Tchernihiv » (Tchernigov).

Les chacals se bouffent entre eux…

 

Les extrémistes ne sont pas pour autant écartés des arcanes du pouvoir kiévien.

 

Les forces répressives ukrainiennes doivent traiter les habitants du Donbass en prenant exemple sur les Américains durant la Seconde Guerre mondiale : créer des camps de concentration pour les civils et pilonner les quartiers d’habitations, a déclaré le 18 juin sur la chaîne ukrainienne 112, le Polonais russifié Dmitri Kortchinsky, ex-chef du parti néonazi UNA-UNSO (son actuel chef est le vice-président de la Rada) et aujourd’hui à la tête du mouvement néonazi Bratstvo (Fraternité). Il a également affirmé que les États-Unis avaient respecté des « normes démocratiques » et fait preuve d’un « haut niveau d’humanisme » en frappant avec l’arme atomique le Japon et en bombardant massivement les villes allemandes. Et de conclure : « Ce qui veut dire (…) que dans la zone des combats et dans les territoires occupés, nous devons agir complètement à l’américaine. C’est la seule façon de traiter avec les Moskali (terme raciste pour désigner les russophones)» (source).

 

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré le 16 juin que les forces armées de son pays seraient équipées avec au moins 70% d’armements modernes d’ici 2020, ce qui constitue un plan ambitieux visant à renforcer les capacités de défense de la Russie dans un contexte de menace militaire accrue de l’OTAN près des frontières russes. Moscou s’est montré très préoccupé par le projet atlantiste de déployer des armes lourdes dans l’est de l’Europe, y compris dans les pays baltes. Le Kremlin a prévenu qu’il répondrait de façon appropriée à tout éventuel renforcement militaire près de ses frontières.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 19 juin 2015. 

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-les-forces-de-kiev-peinent-a-percer

 

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Donetsk, le 17 juin 2015.

 

Le citoyen américain "Texas" qui se bat du côté des forces républicaines pour la liberté du Donbass achemine l'aide humanitaire envoyée par les enfants de la Fédération de Russie et appelle à l'aide.

Source et sous-titres : Thalie Thalie