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28/03/2015

Du matériel lourd américain livré à Kiev...

Ukraine/Donbass : 

 

Du matériel lourd américain livré à Kiev

 

e5f7f75dc911f80f5c5a5c1dfe30d425-300x200.jpegL’Ukraine risque de perdre l’aide du FMI en raison de son créancier russe. La cause : un défaut de l’Ukraine sur les 3 milliards de dollars dus à la Russie d’ici à la fin de l’année. Voilà qui n’arrange pas les affaires d’un Porochenko confronté à l’affaire Kolomoïsky et à la gestion des groupes paramilitaires peu contrôlables. 

Mais son suzerain états-unien lui accorde toujours un soutien indéfectible. Cela suffira-t-il à mâter la rébellion du Donbass ? Nous en doutons toujours.

 

Washington ne lâchera pas Kiev de sitôt, puisque des contrats faramineux sont en préparation. Ainsi, la société américaine Monsanto, spécialisée dans les OGM alimentaires, projette de construire une usine de semences en Ukraine en 2016. Cela a été discuté lors d’une réunion à Washington entre le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation de l’Ukraine Oleksiy Pavlenko et des représentants de Monsanto. Les produits de cette usine devraient être destinés aux pays de l’Union européenne. Demain, grâce à BHL et à ses semblables, on mangera des OGM américains Made in Ukraine ! On notera que c’est juste au moment de la crise avec Kolomoïsky, alors que le potentat kiévien a plus que besoin de ses « amis » américains, que Monsanto finalise une négociation à son avantage qui avait débutée au lendemain du putsch du Maïdan quand le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation était un membre de Svoboda.

 

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Du matériel lourd américain est en route pour l’Ukraine vassalisée, une partie de celui-ci est même déjà arrivé, comme des Hummers. Le chef du parti libéral autrichien, Heinz-Christian Strache, a posté sur sa page Facebook le 25 mars des photos montrant les premiers blindés américains (environ 50, soit un bataillon mécanisé complet) sur des plateaux ferroviaires en route pour l’Ukraine. Ces M2/M3 Bradley sont passés en Autriche par la gare de Linz (photo & source).

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Un autre (ou le même ?) convoi ferroviaire de Bradleys a été repéré près de Budapest (source)

 

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Espérons, au moins, qu’ils fonctionnent un peu mieux que les Saxons britanniques livrés dernièrement au régime de Kiev par la Grande-Bretagne. En vertu d’un contrat signé en 2013, une société privée britannique a fourni à l’Ukraine une vingtaine de blindés Saxon et compte lui en procurer encore 55 autres. Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense, Oleksandr Turchinov, a annoncé que ces blindés légers devraient être modifiés, car ils avaient été livrés sans armement. Mais, déjà, des doutes existent quant à leur fiabilité. Précédemment, un Saxon s’est renversé sur la route reliant Kiev à Kharkov, causant la mort du conducteur. Une enquête a été ouverte par l’armée ukrainienne suite à l’incident.

 

 

 

Du matériel américain pour Kiev

 

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Mais avoir du matériel de guerre est une chose, savoir s’en servir à bon escient en est une autre. Les forces de Kiev poursuivent leurs renforcements et leur réorganisation après le désastre de Debaltsevo. Leurs brigades mécanisées ont désormais complété leurs dotations en moyenne de 80 à 85% pour le matériel, et jusqu’à 90% pour le personnel. En revanche, au sein des « bataillons » de la garde nationale, pour la plupart d’entre eux, les pénuries d’effectifs et de matériels perdurent, sauf peut-être pour « Azov » qui a largement été pourvu en engins blindés ces derniers temps.

 

Du côté du commandement opérationnel kiévien, on étudie les retours d’expérience des combats dans la poche Debaltsevo. Outre la nécessaire amélioration de la qualité de la chaîne de commandement et du renseignement opérationnel, on note de sérieuses carences à l’échelon de la coordination de combat entre la brigade, les bataillons et les compagnies. Les forces de Kiev manquent d’officiers confirmés et même de sous-officiers. De plus, elles ont toujours sous-estimé l’adversaire et n’ont jamais été capables de s’adapter à des situations non-prévues, ni d’anticiper les réactions des forces républicaines.

 

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Concentrations schématisées des moyens lourds kiéviens

qui n’ont pas été retirés de la ligne de front selon les exigences des accords de Minsk.

 

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Affrontements sur la ligne de front

 

Si l’intensité des combats est retombée de toute évidence, les tirs d’artillerie et les affrontements se poursuivent néanmoins, essentiellement sur les secteurs de Donetsk, de Gorlovka, de Lugansk et à l’est de Mariupol.

 

Quatre personnes ont été tuées et 21 autres ont été blessées (dont une petite fille de 9 ans) dans un bus suite au déclenchement d’une mine à proximité d’un point de contrôle des forces de Kiev près de la ville d’Artemovsk (zone nord du front). Un accident tragique, comme ce fut le cas pour le bus près de Volnovakha il y a deux mois.

 

Hier, les forces de Kiev, au nord de Lugansk, ont perdu le contrôle de la rive nord de la Seversky Donets près de Stanitsa Luganskaya. Les forces républicaines ont même réussi à y construire un poste de contrôle fortifié. Les troupes ukrainiennes sont maintenant retranchées dans Stanitsa Luganskaya. Ce n’est pas la première fois que les FAN réussissent à repousser au-delà de la vallée de la rivière les troupes ukrainiennes, mais cela n’était jamais arrivé depuis le début de la trêve. Plus à l’ouest, la zone des points de contrôle numérotés au sud de Krymskoe semble elle aussi se réchauffer sérieusement.

 

Au nord et au nord-ouest de Gorlovka, les forces de Kiev ont renforcé leurs équipements lourds et déplacé une partie de leurs batteries d’artillerie. Depuis plusieurs nuits, sur ce secteur au nord de Donetsk, on remarque d’importants mouvements de véhicules et de blindés, ce qui augure des préparatifs militaires importants en vue d’une attaque.

Dans Dzerzhynsk, au nord-ouest de Gorlovka, on signale la présence de deux compagnies de chars lourds qui auraient dû être retirées de la ligne de contact, en plus de la trentaine de canons automoteurs d’artillerie de tous types (y compris des 2S7 Pion de 203 mm) qui n’ont jamais été éloignés du front.

 

Avant-hier et encore hier, plusieurs accrochages ont eu lieu au nord-ouest de Gorlovka, vers Maïorsk, occasionnant des pertes en véhicules du côté des forces de Kiev (plusieurs camions et des BMP).

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Dans le centre de Donetsk, des frappes d’artillerie (apparemment) ont tué le commandant adjoint de la RPD Roman Voznik (photo ci-dessus) dit « Mirazha » (Mirage), sans plus de précisions

 

La zone de l’aéroport de Donetsk est désormais constamment l’objet de tirs d’artillerie, y compris avec des munitions incendiaires. Sur Peski, à l’ouest, on se renforce du côté ukrainien et on contrôle même de nouveau une partie du centre du village après en avoir été chassé courant janvier.

 

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Images prises d’un drone de reconnaissance des FAN dans la partie ouest et centre de Peski, à proximité de l’axe principal (M04) qui mène à Donetsk. On y voit distinctement des BMP et divers véhicules qui laissent à penser qu’une compagnie mécanisée des forces kiéviennes occupe encore le secteur. Le gros des troupes se situe au niveau de la zone industrielle et du carrefour routier E50/M04 (qui était en chantier avant-guerre) à l’ouest du gros village. On y distingue même des tranchées.

 

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Sur Shirokino, les affrontements sont devenus quotidiens et semblent même monter en intensité depuis quelques jours. Aujourd’hui encore, il y a eu des affrontements à l’arme légère et aux mortiers.

 

Vers la mise au pas des paramilitaires ?

 

Porochenko cherche désormais à isoler Kolomoïsky sur l’échiquier ukrainien. Les arrestations « mains propres » dernièrement au cours de la réunion du cabinet ne concernaient que des fonctionnaires ayant réalisé des contrats publics avec des sociétés de Kolomoïsky. Le maître de Kiev a temporairement réussi à neutraliser Parubiy et Turchinov, à obtenir le soutien du chef de la police politique, Valentin Nalivaychenko, et il cherche aussi à s’accorder les bonnes grâces des « bataillons » répressifs. Et tout cela avec l’aval de l’Administration Obama, bien entendu.

 

La crise commence à avoir des conséquences directes sur l’ordre de bataille des forces de Kiev. Les paramilitaires liés à Praviy Sektor, dont le « bataillon »  DUK qui se composerait d’au moins 11 compagnies (chaque compagnie ayant de 50 à 75 éléments, pas plus), a reçu l’ordre du commandement ukrainien de s’éloigner de la ligne de contact, au plus tard le 1er avril. Les commandants d’unité ont été mis en garde de « ne pas désobéir ». Yarosh (photo ci-dessous) a protesté, en vain semble-t-il. Mais Porochenko s’est empressé de lui faire une offre alléchante : un poste important au ministère de la Défense. Cela a été annoncé hier par le conseiller au ministère des Affaires intérieures de l’Ukraine Anton Gerashchenko, un individu qui n’a jamais caché sa proximité avec les milieux néonazis et néobandéristes. C’est aussi une manière de s’accorder les bonnes grâces de nombre de « bataillons » répressifs, d’enterrer momentanément le projet de commandement opérationnel bis et sans doute aussi de ne pas insulter l’avenir avec des bandes de nervis difficilement contrôlables que l’on a armés et entraînés depuis un an maintenant.

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Même situation sur l’ouest de Shirokino où ces éléments paramilitaires, dont « Azov », devraient quitter la zone des «opérations spéciales», selon les médias ukrainiens. Pour le « régiment » (sic) néonazi, cela reste à confirmer puisqu’il appartient déjà à la garde nationale.

Ces « bataillons » sont invités à rejoindre la garde nationale et à se placer sous le commandement opérationnel ukrainien, a déclaré le président par intérim de l’état-major général Vladislav Seleznev. S’agit-il d’une réelle mise au pas ou de gesticulations politiciennes de la part du clan Porochenko, à un moment où le potentat kiévien n’aurait que 20% d’opinion favorable ?

 

Le potentat kiévien peut désormais bénéficier de l’appui de Nalivaychenko dans sa lutte contre Kolomoïsky, puisque Washington semble avoir donné le feu vert pour éliminer, ou du moins réduire considérablement, l’influence de l’oligarque de Dniepropetrovsk dans la vie politique ukrainienne.

Le SBU a déjà lancé une « opération à grande échelle » contre « Dnepr-1 » suite à l’assassinat d’un de ses officiers. Une enquête judiciaire est ouverte contre des membres du « bataillon Aydar » qui auraient planifié des attentats contre des bâtiments administratifs kiéviens.

« Aydar » est dissous, mais une partie de ses éléments est dans la nature et une autre semble avoir été intégrée à « Azov ».

 

Il resterait aussi à éliminer les éléments de Praviy Sektor incorporés au SBU et aux forces de police comme le fameux Vadym Trojan, placé à la tête de la police de Kiev. Dans la situation où est l’Ukraine « proeuropéenne » en ce moment, cela équivaudrait à abandonner toute idée de reconquête du Donbass et à déposer les armes dans les mois qui viennent. C’est pour cela que nous émettons de sérieux doutes quant à la volonté de purge contre les éléments les plus extrémistes de la part du régime de Kiev qui reste un jouet entre les mains de Washington.

 

Vers l’extension du conflit en Transnistrie ?

 

Transnistria.jpgD’ailleurs, les intrigues géostratégiques des Etats-Unis dans la région ne sont pas terminées. Kiev souhaite « dégeler » le conflit en Transnistrie, région moldave qui ne reconnaît pas l’autorité de Chisinau, a déclaré mercredi Porochenko lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue roumain Klaus Iohannis, « en vue de dégeler ce conflit et d’aider la Moldavie souveraine et indépendante à rétablir son intégrité territoriale et à réintégrer la Transnistrie ».

 

Le colonel Igor Strelkov, sur la page VK qui lui est dédiée, signalait hier que « selon des résidents de la région d’Odessa, une colonne avec de l’équipement et des troupes militaires ukrainiennes progressait vers la frontière avec la Transnistrie. » Une information qui reste bien entendu à confirmer mais qui pourrait forcer les Russes à intervenir (les aéroports de Crimée sont à 350 km) et déclencher de facto un affrontement régional. Les déclarations du maître de Kiev et de son homologue atlantiste de Bucarest correspondent néanmoins à l’arrivée de renforts américains ces derniers temps en Roumanie.

 

Peuplée à 60% de Russes et d’Ukrainiens, la République moldave de Transnistrie s’est formée en 1990, un an avant la chute de l’URSS. Les régions sécessionnistes moldaves de la rive gauche du Dniestr s’étaient alarmées par les déclarations des milieux radicaux de Chisinau sur le rattachement possible de la Moldavie à la Roumanie. La Transnistrie a unilatéralement proclamé son indépendance au début des années 1990. La Moldavie a perdu le contrôle de la Transnistrie en 1992, après avoir échoué à régler le problème par la force. La paix dans la zone du conflit transnistrien est assurée par une force multinationale comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien. La république conserve de facto son indépendance, mais n’est pas reconnue par la « Communauté internationale » (les USA et leurs alliés).

 

Cette volonté de « dégel » de conflits relativement anciens s’insère dans un contexte de choix géostratégiques américains de ces derniers temps concernant la région. Le Washington Post soulignait dernièrement que l’OTAN considèrerait le conflit ukrainien gelé aussi dangereux que les combats ; et il est peu probable que le maintien du statu quo, notamment concernant la politique actuelle des sanctions, permette une désescalade sur le terrain.

Avec le renforcement des forces de l’OTAN dans les Etats baltes et en Pologne, puis l’arrivée de troupes blindées et aéromobiles américaines dans les pays membres de l’OTAN ayant appartenu au Traité de Varsovie, il est désormais évident que nous assistons à des préparatifs militaires US destinés à faire dégénérer la situation en un conflit régional.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 mars 2015.

Pour consulter l’article originel, cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-du-materiel-lourd-americain-livre-a-kiev

 

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Les vidéos sous-titrées (eng) par Kazzura.

 

  

[eng subs] DPR army military exercises 

 

[eng subs] "Don't fear for your hide, care for your honor"

"Ghost" brigade motto

Porochenko contre Kolomoïski...

Porochenko contre Kolomoïski,

querelle de famille ou divorce sanglant ?

 

L’original russe du texte ci-dessous a été publié le 21 mars 2015 sur la page personnelle d’Oleg Tsariov sur le réseau social populaire en Russie, LiveJournal.

 

Oleg Tsariov, ingénieur de formation, est le Président du Parlement de l‘État Fédéral de Nouvelle-Russie, autoproclamé en mai 2014, et qui se présente comme la confédération des républiques populaires. Son nom est repris sur la liste des personnes sanctionnées par l’Union européenne. Des menaces de mort l’on contraint à retirer sa candidature lors des élections présidentielles de l’an dernier en Ukraine, auxquelles il se présentait en vue de défendre l’idée d’une fédéralisation du pays. Sa tête serait mise à prix par certains oligarques.

 

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Si le pétrole et le gaz appartiennent au peuple, pourquoi les leur vend-on si cher ?

 

Outre l’envie, la malhonnêteté et le manque de professionalisme des organisateurs de la « révolution orange », dans le conflit entre Porochenko et Timochenko le discrédit que celle-ci encourut a joué un grand rôle . Les Américains comprennent parfaitement cela, c’est pourquoi ils ont averti à maintes reprises les actuelles autorités ukrainiennes de ce qu’il était nécessaire d’enterrer les dissensions internes entre les représentants du pouvoir. Parmi d’autres, John Kerry a évoqué cela. Grâce à son dernier déplacement à Kiev, un troisième maïdan a été postposé. il était prévu à la date anniversaire de la victoire au maïdan. Malgré cela, la confrontation entre Porochenko et Kolomoïski est sur le point de déborder et se transformer en guerre ouverte. Kolomoïski est capable d’enterrer le projet américain à l’ordre du jour, de la même manière que la confrontation entre Porochenko et Timochenko torpilla le précédent projet.

Aujourd’hui toutefois, compte tenu de la réalité ukrainienne actuelle, cette guerre pourrait ne pas se limiter à une compétition au moyen de documents compromettants, mais pourrait se transformer en confrontation armée. Les parties concernées sont prêtes à un tel développement des événements ; c’est la raison pour laquelle on voit tant de forces spéciales dans le centre de Kiev, participant aux bataillons territoriaux Kiev1et Kiev2. Il est également notoire que les forces de sécurité intérieure sont prêtes à descendre sur Dniepopetrovsk. Igor Kolomoïski a déjà mis sur pied de guerre ses bataillons de volontaires. Je rappelle qu’aujourd’hui ceux-ci sont composés de 15000 hommes, et que voici quelques jours, Kolomoïski a donné ordre d’en tripler le nombre. Le contrôle de Ukrnaft et Ukrtransnaft présente une importance immédiate pour Kolomoïski, non seulement parce qu’il est déjà habitué à gérer ces structures d’État, qu’il considère siennes, mais parce qu’un changement de direction devrait inévitablement conduire à poser des questions concernant les multiples abus commis par son équipe. Si on laisse de côté les questions relatives à Ukrnaft, qu’ils ont spolié longuement et avec sérieux, les seuls griefs concernant Ukrtransnaft pourraient atteindre la somme de deux milliards de dollars. Bien que le montant de ce qui a été dérobé s’élève sans doute seulement à moins d’un milliards de dollars, le dommage résulte de ce qu’au lieu de pétrole, c’est de l’eau qui fut injectée dans la canalisation, de sorte qu’elle y a passé l’hiver. Selon les spécialistes, les dégâts ainsi provoqués, non seulement atteignent le milliard de dollars, mais le dépassent sans doute. L’objectif de la prise nocturne de Ukrtransneft, ce n’est pas seulement le souhait de sauvegarder la possibilité de spoliations futures, mais surtout de masquer les suites des malversations. Des témoins expliquent qu’en une nuit, on a évacué des bureaux de la compagnies plusieurs camions de documents. Comme l’expliquent les juges d’instructions lors d’enquêtes sur des infractions pénales : pas de corps, pas de délit.

Les enquêtes à propos de délits économiques deviennent extrêmement compliquées en l’absence de documents. Pour les soustraire à la justice, aussi bien les députés inféodés à Kolomoïski qu’Igor V. en personne, se sont déplacés, alors que d’habitude, les seigneurs ne mettent pas les mains dans le cambouis. Je n’ai pas le souvenir qu’il ait ainsi déjà pris part activement et publiquement à des événements, sous l’œil des caméras. Il envoyait plutôt ses vassaux. Il fallait donc une nécessité très particulière pour amener Kolomoïski à participer à cette opération spéciale, la menace de l’ouverture d’une action pénale; la menace de son arrestation dans le cadre d’une instruction pénale et de la saisie de ses actifs.

Selon les informations disponibles hier soir, un compromis aurait été trouvé en ce que la direction de Ukrtransneft, choisie par Porochenko, entrera bien en fonction, mais soit il n’y aura pas d’enquête, soit elle sera diligentée par une société internationale d’audit. Ce calcul est basé sur le fait que des auditeurs étrangers ne seront pas en mesure d’avancer rapidement dans le travail, et d’ici à ce qu’ils produisent leurs conclusions, ou «l’âne sera mort», ou un troisième maïdan aura eu lieu, ou les insurgés auront libéré Kiev, je ne sais trop. L’accord conclu, selon Kolomoïski, signifie-t-il que Yatseniouk, Porochenko et Kolomoïski vont se mettre à trois pour piller le pétrole du pays ?

L’accord sera-t-il respecté ? Seul le temps nous donnera une réponse.

Une chose est claire ; le pays s’appauvrit inexorablement. Pour préserver leurs recettes, les oligarques et les représentants du pouvoir ukrainien seront obligés d’entrer en conflit. Et le niveau de confrontation s’élèvera. Les États-Unis ne parviendront pas, et ils ne s’en cachent pas, à se dispenser d’intervenir publiquement dans la direction de l’Ukraine. Leur ambassadeur en Ukraine a annoncé qu’il a participé à la résolution du conflit [entre Porochenko et Kolomoïski N.d.T.]. Et le député Sergueï Lechenko a déclaré que l’équipe devant constituer le nouveau management de l’entreprise est arrivée de Washington.

 

Source.

 

L’original russe de l’article ci-dessus a été publié le 21 mars 2015. Le 22 mars 2015, on pouvait lire sur le portail Novosti@mail.ru, que la banque de Kolomoïski a bloqué le compte ouvert chez elle par P. Porochenko, et sur lequel serait déposée la somme de cinquante millions de dollars.

 

Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/porochenko-contre-kolomoiski-querelle-de-famille-ou-divorce-sanglant/

 

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Oleg Tsariov

26/03/2015

Ukraine : la tentation d’une guerre civile totale !

Ukraine/Donbass :

 

La tentation d’une guerre civile totale !

 

La Douma pourrait répondre à la demande du Congrès américain suggérant à Obama de faire parvenir officiellement des armes au régime de Kiev, en autorisant une nouvelle fois Poutine à intervenir militairement dans le Donbass si nécessaire. Nous n’en sommes pas là, mais le message a le mérite d’être clair. Par contre, un front intérieur vient de se former avec l’affaire Kolomoïsky qui pourrait faire basculer l’ensemble du territoire ukrainien dans une guerre civile totale et des plus sanglantes. Washington tente de recoller les morceaux et de sauver ce qui peut l’être encore, alors que l’agence financière Moody’s a abaissé mardi la note de l’Ukraine à un cran du défaut de paiement.

 

Une vague d’arrestations de hauts-fonctionnaires à travers toute l’Ukraine sous contrôle kiévien vient d’être lancée. Officiellement, il s’agit de lutter contre la corruption, dans les faits, il s’agit de consolider le pouvoir présidentiel de Porochenko bien mis à mal ces derniers temps. Mais l’essentiel se jouera dans les semaines qui viennent avec les choix que devront prendre les « bataillons » répressifs d’extrémistes que Kolomoïsky a financés et développés depuis un an. Où ils se rallieront, ou bien ils devront affronter les unités de la garde nationale sous contrôle de Kiev.

 

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Kolomoïsky sur la touche, l’extrême droite kiévienne et Washington inquiets

 

A Kiev, le siège du gouvernement ukrainien a été assiégé par environ 500 manifestants qui exigeaient la démission du Premier ministre Arseny Yatseniuk, suite à l’éviction du poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, Ihor Kolomoïsky.

Parmi ces manifestants, on reconnaissait des activistes de Praviy Sektor et de Svoboda.

Les radicaux du régime kiévien sont inquiets de la tournure des événements de ces dernières heures, d’autant que l’éviction de Kolomoïsky n’a pu se faire que grâce à l’aval de Washington. 

 

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Les premiers Hummers fournis à Kiev par Washington viennent d’arriver…

 

Les Etats-Unis tentent de sauver les meubles et cherchent à tout prix à éviter une guerre civile dans la guerre qui mettrait définitivement à bas tout espoir de contrôle du pays par Washington et les intérêts mondialistes colossaux qui accompagnent l’hyperpuissance US.

 

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Dmytro Yaroch, « Führer » de Praviy Sektor,a été élu grâce à Kolomoïsky à la Rada,

comme des dizaines de chefaillons néonazis et néobandéristes.

 

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La crise est grave pour l’extrême droite néobandériste et néonazie qui voit son principal soutien oligarchique mis au ban du régime « proeuropéen ». Les fameux « bataillons » punitifs se verront bientôt réaffectés vers une structure centralisée qui dépendra soit de l’armée, soit du ministère des Affaires intérieures. L’accepteront-ils ?

Si on prend par exemple le cas du « bataillon Dnepr-1 » ou « Dnipro », Kolomoïsky a investi plus de 10 millions de dollars pour cette unité de quelque 800 paramilitaires politisés, commandés par Yuriy Bereza, soit à sa botte. N’attend-il pas un retour sur investissement pour la dizaine de « bataillons » sponsorisés par son groupe Privat depuis un an ?

 

En tout état de cause, cela signifie désormais moins de moyens pour certaines unités comme « Azov » qui se sont dernièrement développées grâce à l’oligarque ukraino-israélo-chypriote (par exemple les blindés KrAZ et les BTR-3E et 4E flambants neufs auraient été payés par Kolomoïsky, de même que les équipements individuels ; le financement du recrutement de « volontaires » à l’étranger, comme les deux douzaines de Croates néo-oustachis, sortirait aussi des fonds de la galaxie Kolomoïsky). D’ailleurs, ces moyens conséquents ont bien mal été employés depuis leur affectation : l’offensive à l’est de Mariupol, lancée il y a un mois déjà, se heurte toujours à un tout petit village côtier…

 

Cela signifie sans doute aussi que le fameux commandement opérationnel bis qui devait être dirigé de Dniepropetrovsk par des individus aussi peu recommandables que Semenchenko ou Yaroch, devrait de facto disparaître. Il faut également s’attendre à ce que la pression sur l’état-major général des forces armées soit quelque peu diminuée.

 

image.jpgBien sûr, Kolomoïsky peut encore sévir et user de son influence politique au travers d’individus douteux qu’il a faits élire à la Rada, même si cela semble pour le moment se limiter à un simple groupe de pression.

Pour autant, les nervis des bandes armées du Maïdan devraient toujours servir de base de recrutement pour les sales besognes du régime.

L’américano-ukrainien Valentin Nalyvaychenkochef du SBU, prépare d'ailleurs ce qu’il appelle « la prochaine étape de l’opération de lutte contre le terrorisme dans la région d’Odessa pour son complet nettoyage ». On va donc avoir besoin de bras pour rafler, tabasser, torturer et même éliminer physiquement tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un « opposant » ou à des « Moskali », et quoi de plus efficace que les abrutis qui forment les gros bataillons des Patriotes ukrainiens, de l’UNA-UNSO, de Svoboda ou de Praviy Sektor pour mener à bien les saloperies du régime ?

Ils viennent d'ailleurs de recevoir la bénédiction du chef de « l’Église orthodoxe ukrainienne » (la secte uniate, en fait) pour qui le meurtre de civils innocents dans le Donbass : « n’est pas contre les commandements de Dieu » (source).

Tout ceci promet un joli génocide en perspective…

 

Et, si besoin, pour finir par se convaincre de la bassesse et du niveau d’insanité mentale du régime de Kiev, on pourra lirele témoignage de Thierry Laurent-Pellet, un de nos compatriotes français détenu par le SBU et torturé par des sbires de Praviy Sektor lors de son dernier séjour en Ukraine.

 

Donetsk et Shirokino : deux gros points chauds de la ligne de front

 

Des tirs ont été entendus dans le centre de Donetsk, sur l’avenue Lénine, où un accrochage a opposé des forces républicaines et une unité ukrainienne infiltrée (semble-t-il). Trois voitures ont été atteintes par des tirs, deux ont été incendiées. Selon des rapports non confirmés, deux personnes ont été tuées.

Dans la zone de Spartak (nord-ouest de Donetsk) plusieurs accrochages ont eu lieu ces dernières 48 heures, occasionnant trois blessés dans les rangs républicains. Dans l’après-midi, Spartak a même été pilonné par l’artillerie lourde kiévienne à partir d’Avdeevka.

Les affrontements sur le village de Peski se poursuivent depuis la semaine dernière : une compagnie de Praviy Sektor (3-DUK) et une autre du « bataillon OUN » ont repris les hostilités contre les positions républicaines sur une partie de Peski et sur l’aéroport.

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 Militia recon UAV footage :

UAF heavy armament spotted in Peski, in violation of Minsk agreements

that imply withdrawal of all heavy armament from the contact line.

 

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Dans la zone de Shirokino, à l’est de Mariupol, un milicien a été blessé hier suite à des tirs de mortiers de 120 de la section de mortiers lourds d’ « Azov ». Plus de 70% des civils des villages à l’ouest de Shirokino sont partis, la plupart des habitations dans Berdyanskoe et dans Sopino (PC tactique d’ « Azov ») ont été soit les pillées, soit endommagées.

 

Le caniche préféré de Washington

 

1016990_4644837937770_448850949_n.jpgDans son édition anglophone, l’AFP note que désormais « la France remplace le Royaume-Uni comme allié militaire principal des États-Unis. La France a joué des coudes pour devenir le partenaire clef européen de l’armée américaine à la place de la Grande-Bretagne. Les liens croissants entre les deux armées ont été mis en évidence ce mois-ci lorsque le plus haut gradé français, le général Pierre de Villiers (frère de Philippe de Villiers, ndlr), a accueilli son homologue américain, le général Martin Dempsey, à bord du porte-avions de la France, le Charles De Gaulle.

Le fleuron français, qui est arrivé dans le Golfe en février pour participer à des frappes aériennes sur le groupe État islamique, opère sous commandement américain – une grande première pour les forces navales françaises. »

 

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Laurent Fabius, chef de la diplomatie hollandienne, en grande discussion à Kiev avec le chef de Svoboda, le 20 février 2014, quelques jours avant le putsch du Maïdan : Oleg Tyahnybok, un antisémite notoire, admirateur des collaborateurs galiciens du IIIe Reich et dont le programme politique prévoit de lancer une frappe nucléaire sur Moscou…

 

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Comme le souligne le Réseau Voltaire :

 

« Depuis la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN, la France a participé activement à la destruction de la Jamahiriya arabe libyenne et à la tentative de destruction de la République arabe syrienne. En outre, elle combat au sol les touaregs du Mali et a offert au Pentagone son porte-avion Charles-De-Gaulle pour intervenir en Irak. »

 

On ajoutera que notre pays, par la voie de la hollandie, a toujours été depuis deux ans et demi en pointe pour soutenir, sinon parfois précéder, toutes les initiatives les plus bellicistes de l’hyperpuissance US, y compris en ce qui concerne le soutien au régime putschiste de Kiev et à ses sbires néonazis et néobandéristes.

 

En France, on n’a pas de pétrole, on n’a pas la moindre idée à la tête du pays, mais on y a de bons larbins…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 mars 2015.

Pour lire l'article originel, regarder les autres vidéos, etc…, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-tentation-dune-guerre-civile-totale#more-239819

 

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Poroshenko accuses "cynical Banderas" of killing SSU officer not far from Volnovakha ; 
Obviously a part of attack on Kolomoyskiy
[Traduction & eng subs by Kazzura]

[eng subs] Footage from the trophy UAF quadrocopter.

NAF forces made it to down UAF UAV over their positions and captured it. In its memory they've found videos revealing UAF positions around Donetsk airport area (near Spartak settlement).

25/03/2015

Ukraine : la guerre des oligarques fait rage !

Ukraine/Donbass :

 

La guerre des oligarques fait rage,

Kolomoïsky destitué

 

Kolomoisky-armée-Ukraine-300x180.jpgLa guerre dans le Donbass touche désormais directement les intérêts des oligarques et de leurs soutiens occidentaux.

Le président kiévien Petro Porochenko a signé un décret portant sur la démission de l’oligarque Ihor Kolomoïsky (photo) du poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk.

Il y avait été placé en mars 2014, suite au putsch antidémocratique du Maïdan. Il s’agit d’un nouvel épisode des affrontements internes à la junte qui déstabilisent un peu plus le pouvoir kiévien, alors que le réchauffement de la ligne de front se confirme.

 

Depuis plus d’un an, le pays s’appauvrit inexorablement et afin de préserver leurs dividendes, les oligarques et les représentants du pouvoir ukrainien sont obligés d’entrer en conflit. Et le niveau de confrontation va très rapidement s’accentuer dans les mois qui viennent.

« Les luttes politiques en Ukraine se doublent maintenant, comme c’était prévisible, de luttes économiques. Maïdan qui devait apporter au peuple ukrainien la démocratie et la ‘prospérité européenne’ n’aura finalement été qu’un immense jeu de chaises musicales », analyse Virgile Thomas dans le journal en ligne Agoravox (source).

 

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Note de K : Le chien... meilleur ami des VRAIS hommes ! 

 

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Kolomoïsky, maître de Dniepropetrovsk, destitué

 

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La lutte des oligarques est un nouvel épisode de la lente descente aux enfers d’un pays qui a succombé aux sirènes cyniques de l’européisme et de l’atlantisme. L’Ukraine béhachélisée est en proie à une guerre économique sans précédent mettant aux prises les principaux oligarques du pays. Un bras de fer s'est engagé entre le président Petro Porochenko et l'ologarque Ihor Kolomoïsky, gouverneur de Dniepropetrovsk, deuxième fortune d'Ukraine et fourrier des pires unités répressives qui ont pignon sur rue depuis le coup d'état du Maïdan : les bataillons d'extrémistes néobandéristes et néonazis de "Azov", "Aydar", "Donbass", "Dnepr-1 & 2", les 3 bataillons d'islamistes tchétchènes et le "bataillon OUN".  

Les effectifs de toutes ces unités sont de 15.000 hommes, et il y a quelques jours Kolomoïsky a donné l’ordre d’en tripler leurs effectifs. En juillet 2014, un tribunal de Moscou avait délivré un mandat d’arrêt par contumace contre Kolomoïsky, accusé par la justice russe « d’organisation de meurtres » et « d’utilisation de méthodes et moyens de guerre prohibés » contre les populations du Donbass. La Fédération de Russie avait par la suite demandé à Interpol de lancer un avis de recherche international à l’encontre de l’oligarque ukrainien, mais cette requête a été rejetée. Résidant en Suisse, l’individu dispose de puissants appuis en Occident…

 

Comme nombre d’observateurs avertis le font remarquer, les enjeux entre les différentes parties de ce conflit interne à l’Ukraine « pro-européenne » sont énormes et vont de toute façon déboucher sur la disparition à plus ou moins court terme de l’Etat ukrainien tel qu’il existe encore aujourd’hui, au moins sur le papier.

 

L’oligarque douteux possède un atout majeur : la plus grande banque privée d’Ukraine, le groupe Privat, et l’effondrement d’un tel géant pourrait être fatal à l’économie du pays. Kolomoisky a aussi des atouts dans l’industrie pétrolière et gazière. La semaine dernière, le Parlement a modifié la loi sur les sociétés par actions faisant perdre à Kolomoisky le contrôle d’Ukrnafta et d’Ukrtransnaft. Dans la foulée, Porochenko a réussi à remplacer le directeur général de la société qui était un pion de Kolomoïsky, par un homme à lui (source).

Ce fut un premier coup dur pour Kolomoïsky, qui considère ces structures d’État comme siennes, d’autant qu’un changement de direction devait inévitablement l’obliger à rendre des comptes sur les multiples abus dont il s’est rendu coupable depuis des années (les préjudices atteindraient plusieurs milliards de dollars – source).

 

Guerre d’alliances

 

L’oligarque a immédiatement répliqué en utilisant des éléments de son « armée privée », qui sont intervenus dans les locaux de l’entreprise pour en reprendre le contrôle. La situation serait, à l’heure actuelle, gelée, grâce à l’intervention des Américains.

Mais, la crise s’est néanmoins poursuivie : dans la journée de dimanche 22 mars, l’administration régionale kiévienne de Dniepropetrovsk a annoncé l’arrestation de paramilitaires de la garde nationale suite à l’assassinat d’un officier du Service de sécurité de l’Ukraine à Volnovakha, par des éléments du « bataillon Dnepr-1 ». Le 21 mars, cet agent du SBU a été abattu dans Volnovakha en essayant d’arrêter trois camions de contrebande. Le principal mis en cause dans cette affaire est un paramilitaire de 36 ans, Denis Gordeev, paramilitaire de « Dnepr-1 », il est aussi membre de Praviy Sektor. Il s’agissait à l’évidence d’un premier signal adressé par la présidence à Kolomoïsky.


Ces affaires, comme d’autres précédemment, ont mis en exergue l’abus de pouvoir permanent exercé par l’oligarque ukraino-israélo-chypriote qui s’appuie sur ses groupes armés.
D’ailleurs, à Dniepropetrovsk, deux « bataillons » de la garde nationale de l’Ukraine sont désormais stationnés en permanence dans la ville, officiellement pour la protection de l’ordre public et sous le contrôle du ministère des Affaires intérieures. Or,
 de facto, ces unités sont aux ordres du « gouverneur » de l’oblast. De plus, ce dernier semblait avoir jusqu’à présent le soutien du « parti de la guerre », à savoir le Premier ministre Arseniy Yatseniuk, son ministre des Affaires intérieures, Arsen Avakov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Oleksandr Turchinov, et l’Américano-ukrainien Valentin Nalyvaychenkole, patron du SBU, la redoutable police politique du régime. Ce dernier a appelé hier soir les « groupes armés impliqués dans l’opération militaire dans l’est du pays », à rejoindre « les forces de sécurité ». Comprendre : les « bataillons » financés par l’oligarque doivent se soumettre à l’autorité de Kiev.

 

Si Kolomoïsky réussit à maintenir ces alliances d’intérêts, il l’emportera tôt ou tard contre Porochenko, à défaut son empire s’effondrera, entrainant dans sa chute tout ou partie de ce qui reste du pays. Les derniers déroulements de cet imbroglio montrent que l’oligarque véreux vient de perdre des points.

 

Pour l’heure, Kolomoïsky encourage l’agitation dans sa région et mobilise ceux qu’il a promu à la Rada dernièrement, tout en laissant courir le bruit qu’un hypothétique séparatisme de l’oblast de Dniepropetrovsk serait envisageable. Un groupe de députés qui appuient le gouverneur fraichement destitué a appelé à un rassemblement public à Dniepropetrovsk à 18 heures ce mercredi ; un appel qui semble étrangement similaire à ceux qui ont déclenché le mouvement séparatiste dans le Donbass. Mais, là encore, Washington devrait bientôt avoir son mot à dire sur cette étrange crise. Car il n’est pas évident que la destitution de Kolomoïsky amène à un recul de l’influence des « bataillons » répressifs et de leurs pendants politiques à la Rada ou dans la rue (Praviy Sektor…) au sein du pouvoir kiévien.

 

Détérioration de la situation sur la ligne de contact

 

 

Éléments de la brigade « Prizrak » sur le secteur nord

(poste 31 au nord de Frunze et au nord-ouest de Lugansk)

 

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Le 23 mars, sur l’ensemble du territoire du Donbass, on notait une accentuation de la détérioration de la situation militaire, constatation confirmée le lendemain. Si le secteur au nord et au nord-ouest de Lugansk reste encore assez agité, les forces ukrainiennes ont essentiellement intensifié leurs tirs d’artillerie sur Gorlovka et Donetsk (notamment la zone aéroportuaire et sur Peski), faisant de nouvelles victimes parmi les civils. Suite à des tirs sur le district de Petrovsky à l’ouest de l’agglomération de Donetsk, une petite fille de 10 ans a été tuée, et dans la zone de Gorlovka, un garçon de 14 ans a trouvé la mort. En outre, cinq miliciens ont été blessés.

 

A l’est de Mariupol, la ligne de front vers Shirokino est encore sous tension. Les accrochages se succèdent aux tirs de mortiers et de pièces lourdes ukrainiennes, la milice y répondant au coup par coup. Les paramilitaires ukrainiens continuent de recevoir des renforts à l’ouest du village, dans le but de donner l’assaut sur la petite agglomération. En tout cas, les FAN s’attendent à une attaque dans les heures qui viennent.

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Sur la zone ouest de Shirokino, à quelque 500 m des hauteurs qui dominent le village et sur Berdyanskoe (village côtier au sud-ouest de Shirokino), les positions du « régiment » (sic) « Azov » ont été filmées par des drones républicains une partie de la semaine dernière. On y distingue clairement des positions fortifiées, avec tranchées et abris, des pièces d’artillerie, des véhicules, y compris des blindés (dont 1 BTR et des KrAZ) et même des automoteurs d’artillerie 2S1, preuve que l’accord de Minsk n’est toujours pas respecté sur cette zone (source).

 

Ces documents, partiellement mis en ligne (pour des raisons bien compréhensibles), montrent que :


1/ sur Berdyanskoe, une compagnie motorisée d’ « Azov » tient le village, dans des positions fortifiées disposées en hérisson, à 300 m au sud-ouest de Shirokino ;

2/ sur zone, l’appui-feu d’ « Azov » se compose de mortiers de 120 (section mortiers lourds de l’unité) et d’une batterie réduite de 122 mm 2S1 Gvozdika (4 automoteurs de l’armée ukrainienne) ;
3/ une autre compagnie sur KrAZ Raptor tient une position défensive au nord de Berdyanskoe, à 600 m à l’ouest de Shirokino ;

4/ contrairement aux allégations de la propagande d’ « Azov », l’unité est à bonne distance du village de Shirokino.

 

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Poste de commandement avancé d’ « Azov » juste au sud immédiat de l’ulitsa Tsentralnayia (rue centrale) au centre-ville de Sopino (plus de 3 km à l’ouest de Shirokino). On y distingue plusieurs véhicules légers, des KrAZ Spartan ou Kuguar, un BTR-80 revalorisé, des blindés chenillés 2S1 Gvozdika (armée ukrainienne), des camions bâchés et découverts (KrAZ, ZIL et Kamaz)…

 

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On note donc que les forces de Nouvelle Russie connaissent parfaitement les positions exactes de l’unité néonazie, renseignements qui, nous n’en doutons pas, seront utilisés à bon escient le moment opportun.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 mars 2015.

Pour consulter l’article originel, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-guerre-des-oligarques-fait-rage-kolomoisky-destitue?pfstyle=wp

23/03/2015

France - Départementales 2015 - Premier tour

Départementales 2015

 

Marine Le Pen : « Nous sommes les seuls gagnants »

 

Le Front national est toujours le 1er parti de France.

 

Résultats publiés officiellement sur le site du ministère de l’Intérieur :

 

- Front national : 25,12%

- Union de la droite : 21,12%

- PS seul : 13,05%

- Union de la gauche : 8,15%

- UMP seul : 6,74%

- Front de gauche : 4,77%

- PCF : 1,28%

- Ext. gauche : 0,07%

- parti de gauche : 0,05%

 

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Départementales : Marine Le Pen appelle Manuel... par francetvinfo

 

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« Essayer le FN, c’est l’adopter » a affirmé Marine Le Pen sur BFM-TV, ce matin.

« Nous sommes les seuls gagnants de ce premier tour, nous sommes en tête dans 43% des départements », a poursuivi la présidente du Front national. « On laisse la liberté de vote à nos électeurs en cas de troisième position du FN », a indiqué Marine le Pen. « Il n’y a pas de quoi pavoiser, ni pour le PS ni pour l’UMP », a-t-elle ajouté. 

Le Front national sera présent au second tour dans près de 1.100 cantons, soit plus de la moitié de la totalité des cantons.

Selon ce décompte établi à partir des résultats fournis par le ministère de l’Intérieur (hors Pas-de-Calais et Guadeloupe, non encore définitifs à 3 heures du matin), le FN sera présent dans 772 duels, dans 297 triangulaires et même dans une quadrangulaire.

Karine Legentil, pour NationsPresse.info, le 23 mars 2015.

Article originel

Intensification des accrochages vers Donetsk

Ukraine / Donbass :

 

Intensification des accrochages vers Donetsk

 

Chaque jour, la liberté progresse un peu plus à Kiev : la chaîne de télévision Euronews est désormais interdite sur le territoire ukrainien contrôlé par la junte. Il y a des choses à ne pas dire et surtout à ne pas faire voir au bon peuple des pays occidentaux… Car la situation en Ukraine béhachélisée est de pire en pire. A Odessa, la répression de la police politique à l’encontre de l’opposition n’empêche pas les bombes d’exploser, comme celle qui, dans la nuit, a partiellement détruit les locaux d’une structure soutenant la guerre contre le peuple du Donbass. Avec une inflation qui s’élève à 272%, le Parlement ukrainien propose de supprimer l’affichage des prix des produits dans les magasins. Ubuesque ! Sur le front, l’intensité des accrochages semble augurer une reprise prochaine des combats à grande échelle.

 

 

 

La tragédie de Konstantinovka (ville sous contrôle ukrainien), le 16 mars, quand une fillette de 7 ans et demi a été tuée par un blindé conduit par les soldats ivres, n’est que la partie visible de l’iceberg du paradis « pro-européen » imposé depuis le coup d’Etat du Maïdan…

 

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L’armée ukrainienne et les unités de paramilitaires déplorent des pertes importantes hors combat en raison d’un manque de discipline et d’un laisser-aller affligeant. C’est ce que déplore le procureur militaire en chef de l’Ukraine, Anatoliy Matios, sans pour autant expliquer comment le commandement kiévien à l’intention d’y remédier. D’autant que la plupart des « bataillons » répressifs, du moins les plus politisés, disposent de relais politiques au cœur du régime kiévien qui les exempt,de facto, de se soumettre à la moindre discipline et leur fournit même un blanc-seing pour leurs trafics et crimes de toutes sortes. Le « bataillon Azov », sur Mariupol, est de ceux-là. Et plusieurs incidents impliquant des paramilitaires du « bataillon » répressif « Dnepr-1 » financé par Kolomoïsky, ont été signalés ces dernières semaines sur la zone de Volnovakha – Granitnoe.

 

On note une augmentation significative des effectifs des troupes ukrainiennes sur Artemovsk et Popasna, en prévision d’une possible poussée républicaine sur le secteur nord du front du Donbass ; sur Svetlodarsk- Luganskoe, résidu de ce qui reste de feu le saillant de Debaltsevo, on signale aussi un net renforcement des positons défensives kiéviennes.

 

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition Bataillon d’artillerie mécanisée (2S1 Gvozdika) de la brigade « Kalmius » en manœuvre

 

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Il y a une forte agitation ces dernières heures au niveau des 2e et 3e échelons du dispositif des forces de Kiev. Avant-hier, on notait un ballet d’hélicoptères d’assaut Mi-24 sur l’aéroport de Kramatorsk, hier c’était une colonne motorisée qui était signalée au sud de Konstantinovka.

 

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Colonne ukrainienne au sud de Konstantinovka, se dirigeant vers Donetsk

 

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Sur la ligne de front, outre le secteur nord et nord-ouest de Lugansk, de Gorlovka à Marinka, en passant par Donetsk, la situation semble se dégrader progressivement. Plusieurs affrontements ont été signalés ces dernières 48 heures dans la banlieue nord-ouest de Donetsk près de Peski et de Spartak. Cinq paramilitaires du « bataillon OUN » ont été blessés. Tout le secteur de Donetsk replonge dans l’ambiance des combats et les forces de la RPD se préparent à renforcer leurs premières lignes dans les heures qui viennent.

 

Si la nuit, à l’est et au nord-est de Mariupol a été relativement calme, les accrochages se poursuivent sur Shirokino. Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » a reçu depuis quelques jours une batterie d’obusiers de 122 D-30 en appui, servi par des militaires ukrainiens. Cela s’ajoute à l’appui feu dont dispose ce bataillon renforcé avec sa section de mortiers lourds (120 Sani) positionnée vers Sopino à 2 km à l’ouest de la ligne de contact (photo ci-dessous).

Cette batterie de D-30 serait à 22 km de Shirokino.

 

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On note en outre la présence, sur le secteur sud-ouest de Shirokino, du 37e « bataillon » motorisé de la garde nationale (environ 400 combattants) de Zaporozhye, qui est remonté au front depuis le 15 janvier. Les accrochages sur cette zone semblent motivés par une volonté des forces ukrainiennes de reprendre dans les meilleurs délais le contrôle de l’agglomération côtière, en violation totale avec les accords signés à Minsk.

 

Qu’à cela ne tienne, Paris, Berlin et Washington semblent bien décidés à laisser Kiev violer le cessez-le-feu impunément.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 mars 2015.

Pour lire l’article originel :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-intensification-des-accrochages-vers-donetsk  
 
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[eng subs by Kazzura] Donetsk railway station shelled again
 
 
[eng subs by Kazzura] 9M111 training (+ATGM launch slo-mo footage). 
 
 
[eng subs by Kazzura] New details of assassination attempt on Givi 

22/03/2015

Ukraine : un pays qui se meurt...

Ukraine :

 

Un pays sous tension,

un pays quasi anéanti,

un pays qui se meurt.

 

a3f7a57bb960ba9044eed957c3fbe607-300x196.pngL’Ukraine «pro-européenne» ne vit plus que grâce aux diverses perfusions que lui administrent les pays membres de l’OTAN, dans un seul et unique but : poursuivre la guerre dans le Donbass le plus longtemps possible. Quelques millions de dollars, chichement accordés, alors qu’il en faudrait des milliards, quelques dizaines de blindés et de véhicules de combat, un peu de matériel sophistiqué, quelques milliers de « contractors » et de « conseillers » militaires, ne suffiront pas à venir à bout du peuple du Donbass et d’une opposition qui se structure et s’organise partout dans le pays. Car l’Ukraine est à bout : anéantie dans son unité, dans son identité, dans ses structures sociales et économiques, au sein de ses relais de solidarité, dans sa foi en l’avenir. Dans le Donbass, les affrontements, de moindre intensité, se poursuivent sur l’ensemble de la ligne de front, chacun s’apprête à ce que le printemps soit chaud, très chaud.

 

Pendant la journée, la situation dans la République de Donetsk et dans celle de Lugansk est restée tendue. Selon le renseignement des FAN, les forces ukrainiennes continuent de réorganiser leurs unités (renforts, rotations…), d’améliorer leurs positions défensives le long de la ligne de contact et d’accumuler leurs stocks de munitions, sans pour autant retirer l’essentiel de leurs batteries d’artillerie lourde.

 

A Konstantinovka, on continue d’arrêter les suspects et de retenir arbitrairement dans les geôles du régime à Kharkov ceux qui eurent l’audace de dénoncer le drame qui a coûté, la semaine dernière, la vie à une petite fille de 7 ans et à sa tante. L’attitude des forces d’occupation kiéviennes, dans la partie du Donbass encore sous le contrôle de la junte, ne change pas. Vendredi, vers 20h00, dans Kramatorsk, une voiture conduite par un officier de police a heurté un garçon de 11 ans, qui a eu une fracture ouverte de la jambe.

 

 

Durant sa campagne électorale, Porochenko promettait le pire aux enfants du Donbass.

Seuls des ordures ou des malades mentaux peuvent soutenir le régime de Kiev. 

 

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soldatus.jpgL’armée américaine en Europe déploie en ce moment près de 300 GI’s en Ukraine pour former les paramilitaires (dont de nombreux extrémistes néobandéristes et néonazis) de la garde nationale. Ces soldats américains appartiennent à la 173rd Airborne Brigade Combat Team, basée à Vicenza en Italie. Ils avaient déjà participé à l’exercice Rapid Trident de l’OTAN en septembre dernier près de Lviv. Ils rejoignent progressivement le centre de formation à Yavoriv, près de la frontière occidentale de l’Ukraine avec la Pologne. La mission de formation commencera fin avril et se poursuivra jusqu’en automne. Il n’est pas précisé si ces soldats US accompagneront sur le front du Donbass les paramilitaires une fois formés afin de les encadrer sur le champ de bataille. Mais c’est probable.

 

La Turquie islamiste et atlantiste d’Erdogan vient d’offrir 10 millions de dollars d’aide « humanitaire » (sic) à l’Ukraine, en plus d’un prêt de 50 millions de dollars pour couvrir le déficit budgétaire. On se souvient qu’Ankara s’était démené début 2014 pour acheminer par air des islamistes tatars engagés alors sur le front de Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, afin de faire le coup de poing contre les unités spéciales de la police lors des émeutes insurrectionnelles qui allaient permettre le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan. Ankara reste donc plus que jamais aux côtés de Kiev, comme il est du côté des jihadistes de Libye, de Tunisie et bien entendu de Daech et du Front al-Nosra. Dis-moi qui te soutient, je te dirais qui tu es !

 

La ligne de front de Lugansk à Donetsk sous tension

 

Gros accrochage, le 19 mars, sur le secteur de Stanitsa Luganskaya, quand autour de 19h00 un groupe de combat ukrainien a mené une action de diversion sur un pont traversant la rivière Donets avant de le faire sauter avec un véhicule rempli d’explosifs. La zone située au nord et au nord-ouest de Lugansk reste particulièrement sous tension malgré le cessez-le feu.

 

Une situation comparable perdure sur Gorlovka et Donetsk, où les accrochages avec les forces de Kiev se multiplient. Dans la nuit du 21 mars, près du village d’Opytnoe (face à l’aéroport), plusieurs affrontements d’une intensité variable ont eu lieu, alors que sur l’ouest de Peski, des échanges de tirs de mortiers de 82 et de 120 ont été signalés. Au nord de Donetsk, les positions de la milice au niveau du pont Putilovsky ont été prises à partie par une batterie de mortiers de 120 positionnée sur Avdeevka.

 

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition 

jpg_10.jpgIl y a eu une nouvelle tentative d’attentat contre un des chefs des forces combattantes de Nouvelle Russie. Le 19 mars, alors qu’il se déplaçait pour inspecter des positions tenues par son unité, le lieutenant-colonel Mikhaïl Tolstykh alias « Givi » (photo), commandant du bataillon « Somali », a été victime d’une tentative d’assassinat en pleine journée dans le secteur de Makeevka (nord-est de Donetsk). Après l’attentat manqué contre le colonel Alekseï Mozgovoï, chef de la brigade « Prizrak », il est évident que l’ordre de décapiter les unités les plus efficaces sur le champ de bataille semble avoir été ordonné au plus haut niveau décisionnaire de la junte (source : Erwan Castel, qui est sur place).

 

 

Alors que Petro Porochenko vient de lancer la construction d’une seconde ligne de « défense » dans le Donbass, le secteur de Mariupol se renforce en fortifications de toutes sortes : il y aurait déjà trois lignes de défenses renforcées sur la partie est et nord-est de la cité portuaire, protégées par des champs de mines. Aussi, le commandement ukrainien a décidé de construire une série de points de résistance à l’intérieur même de l’agglomération et sur le front de mer. Chaque jour depuis deux semaines des tranchées sont creusées sur la côte et rien n’est épargné, pas même les installations de jeux pour les enfants…

Il serait sans doute utile de rappeler au commandement ukrainien que les lignes de défense fixes n’ont jamais arrêté seules la moindre offensive bien préparée.

 

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Le secteur de Shirokino continue de faire parler de lui. Hier soir vers 21h30 et jusqu’à 22h30 (heure de Moscou), un accrochage relativement important a eu lieu dans cette zone entre des éléments d’ « Azov » et un détachement de la milice, avec emploi de part et d’autre de mortiers de 82 et de 120 mm. L’ensemble de la ligne de front reste sous tension vers Mariupol. Ce matin, plusieurs accrochages d’une intensité variable ont eu lieu, dont un vers 11h00 avec tirs de missiles antichars guidés ont été tirés près de Staromarevki, juste au sud de Granitnoe (nord-est de Mariupol). Les batteries lourdes kiéviennes changent constamment de positions après leurs tirs, pour ne pas attirer l’attention des observateurs de l’OSCE.

 

Un pays sous tension

 

La région de Kharkov est désormais en zone opérationnelle « antiterroriste » pour le régime de Kiev. La région d’Odessa et sans doute aussi celle de Kherson devraient suivre dans les mois qui viennent. Le développement des actions des partisans est la raison essentielle de cette mise sous tutelle répressive de l’oblast de Kharkov. Quelque 300 points de contrôle devraient être mis en place dans la région, en se concentrant sur et autour de la capitale régionale.

Ce qui n’empêche pas les actions des partisans de se poursuivre. Ainsi, vers 04h00 le 20 mars plusieurs utilitaires Ford de l’entreprise ukrainienne « à but spécial » Skhidniy Korpus ont été incendiés ou partiellement endommagés.

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A Odessa, bientôt un an après le massacre de la maison des syndicats par les néobandéristes, la population exprime de façon de plus en plus nette son rejet du régime putschiste : des résidents sont descendus dans les rues pour protester contre la répression politique, les restrictions alimentaires, les interdictions de toutes sortes et la brutalité avec laquelle le régime « pro-européen » s’est imposé contre la volonté du peuple. Plusieurs rues ont été bloquées dans le centre-ville et un incident a même eu lieu quand un véhicule civil, arborant des symboles de Praviy Sektor, a tenté de forcer le passage. Le conducteur a été extrait sans ménagement de sa voiture, qui a été retournée.

 

 

Dans les heures qui ont suivi, le SBU a lancé une « opération spéciale » visant à « nettoyer la ville ». Plus de 60 civils ont été raflés, l’opération devrait s’étendre à l’ensemble de la ville de plus d’1,2 million d’habitants.

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La tension qui règne sur les arrières du front du Donbass s’agrègent à l’agitation qui parcourt l’ensemble du pays depuis des semaines. Ainsi, le 13 mars, environ 3.000 personnes ont protesté dans le centre de Kiev contre l’augmentation des tarifs des transports publics et la flambée des prix du pain (+ 30%) en arborant des mouchoirs blancs qui sont censés symboliser le drapeau blanc que le maire de Kiev, Vitaly Klitchko, doit lever en signe de démission. Les manifestations exigeant le départ de Klitchko se sont multipliées à Kiev ces dernières semaines (source).

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Un raid mené par un groupe d’hommes armés en tenue de combat contre une compagnie pétrolière appartenant à l’État dans la capitale ukrainienne a provoqué un tollé au Parlement vendredi. L’oligarque Ihor Kolomoisky, (photo ci-dessus) financier de Praviy Sektor et de nombre de « bataillons » de paramilitaires extrémistes et néonazis s’est vu reprocher, en pleine séance de la Rada, de faire des OPA agressives contre des entreprises qu’il convoite en utilisant les bandes armées qu’il finance largement comme moyen de pression. Un scandale qui s’en ajoute à d’autres impliquant toute la mouvance de Secteur droit et des groupes activistes néobandéristes et néonazis du Maïdan que l’on a armé et encouragé depuis plus d’un an. Corruption, maraudes, vols organisés, enlèvements contre rançons, trafics d’armes et de stupéfiants, viols, assassinats, il n’y a pas une semaine sans que l’on évoque dans l’Ukraine béhachélisée les méfaits de ces «bataillons » aux motivations plus que douteuses. Des centaines de cas, essentiellement depuis le début du conflit au printemps, ont été ainsi recensés. Ces groupes armés, se revendiquant de Praviy Sektor ou de tout autre groupe activiste extrémistes, sont désormais plus puissants que les forces de police réunies. Ils disposent de soutiens et de relais au cœur du pouvoir (ministère de l’Intérieur, de la Défense, Conseil national de sécurité et de défense…), au cœur de la Rada (comme le vice-président, Andriy Parubiy, ancien responsable néonazi) et à l’ambassade des Etats-Unis à Kiev.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 21 mars 2015.

 

Pour consulter l'article originel, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-pays-sous-tension-un-pays-quasi-aneanti-un-pays-qui-se-meurt#more-239742 

 

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Recon by fire mission in Shirokino.

14/03/15, combat footage by "Khrustalik".

 

[Traduction & eng subs, by Kazzura]

21/03/2015

Ostara

Heidevolk : Ostara (English and Dutch Translation)

20/03/2015

Tentative d'assassinat contre Givi !

Unsuccessful assassination attempt on Givi in Donetsk.

In the area of Makeyevka, Donetsk People’s Republic, an assassination attempt was undertaken against Somalia Battalion commander Lt. Colonel Mikhail Tolstykh, known as Givi, on March 19.

Unidentified persons fired at his car while he was driving to a militia position near the Donetsk airport.

The attack damaged the car. Givi was not injured, he managed to jump out of the car.

The attackers were driving a blue vehicle, license number 21099, and used 5,45×39 mm cartridges. After the incident, Givi returned to the car and continued on his way to the front line.

« I drive round without protection. I fear nobody ; I’m on home ground. Everyone says I should get a guard, but I’m no VIP », – Tolstykh commented on the suggestion that he should move around with bodyguards only.

Article source sur Novorossia Today, march 20, 2015.

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18/03/2015

Konstantinovka, les forces de Kiev tirent à vue sur des civils

Ukraine/Donbass :

 

Carnage à Konstantinovka,

les forces de Kiev tirent à vue sur des civils

 

konst-300x168.jpgKonstantinovka est sous couvre feu, la ville est quadrillée et on a même tiré sur une foule désarmée hier soir et dans la nuit. Les exactions des troupes kiéviennes ont poussé la population à bout et le blindé qui a foncé dans la foule hier après-midi fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase de vodka frelatée dont se régalent les soudards de Porochenko. La ville, à 30 km au nord de Donetsk, est en ébullition. Mais tout est fait, dans le camp occidental, pour que la guerre perdure et avec elle ses cohortes de crimes, de destructions, de malheurs individuels et collectifs. D’ici peu, les combats à grande échelle reprendront. Sans espoir pour Kiev de remporter la partie, mais avec la ferme intention pour Washington de gagner du temps en espérant un éventuel « changement » à Moscou. A défaut, l’hyperpuissance US et ses larbins abandonneront l’Ukraine déchirée et meurtrie à son triste sort, comme ils le firent pour le Vietnam, l’Irak, la Somalie, l’Afghanistan, la Libye et bien d’autres pays encore.

 

Le respect du cessez-le-feu et des accords de Minsk sur le terrain n’est pas de l’intérêt de Kiev qui serait, de facto, obligé de lancer les réformes constitutionnelles permettant de reconnaître une large autonomie du Donbass, une fédéralisation qui pourrait s’étendre rapidement à d’autres régions comme Kharkov ou Dniepropetrovsk. De plus, le « parti de la guerre », majoritaire à la Rada, dispose d’un énorme moyen de pression avec les « bataillons » de paramilitaires (dont une partie est justement placée en retrait du front et peut intervenir rapidement sur la capitale) pour empêcher toute forme d’apaisement dans la région. Enfin, il n’est pas du goût des Américains de voir se réaliser une fédéralisation même partielle du pays, ce qui serait un obstacle majeur à l’atlantisation de l’Ukraine et à son assujettissement à l’hyperpuissance US.

 

 

Remarquables observations du géopolitologue Slobodan Despot

au sujet de la guerre en Ukraine, le 13 mars, lors de l’émission "Ce soir ou jamais !"

face à un Raphaël Glucksmann arrogant et prétentieux (source).

 

 

Compte-rendu des événements de la journée sur la région de Donetsk,

par le lieutenant-colonel Eduard Basurin,

du ministère de la Défense de la République populaire de Donetsk.

 

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Konstantinovka sous la botte

uaz_sozhzhen_konstantinovka.jpg

Un « Bobik » (UAZ-469) a été renversé et incendié par les émeutiers hier soir

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La nuit fut particulièrement tendue à Konstantinovka (plus de 30 km au nord de Donetsk), suite aux événements tragiques d’hier en fin d’après-midi quand un blindé ukrainien, conduit par un équipage ivre, a foncé sur des civils en plein centre-ville, occasionnant plusieurs blessés et deux morts, une mère et sa fillette. Les soldats ivres ont été rapidement évacués vers Kramatorsk par les forces ukrainiennes ; l’état-major kiévien a reconnu leur état d’ébriété, mais se retranche derrière l’enquête en cours pour ne pas avoir à les sanctionner.

Dans la nuit, les échauffourées de la soirée se sont progressivement transformées en émeute, alors que l’on pouvait penser que la foule semblait se calmer. Des tirs et des explosions ont été entendus une partie de la nuit, de même que des bruits de véhicules chenillés. Des renforts de la garde nationale ont été dépêchés sur place afin de sécuriser le centre-ville et les abords des casernements des forces ukrainiennes. On évoque un « bataillon » de 300 paramilitaires.

 

 

Les doux murmures nocturnes d'une ville du Donbass sous occupation kiévenne ! 

 

images.jpgNos sources concernant ces événements sont assez parcellaires, mais nous avons néanmoins réussi à savoir qu’une opération de ratissage des paramilitaires ukrainiens a été lancée dans la soirée. Il y aurait même eu des tirs à vue contre des civils de la part des forces kiéviennes. Au moins deux blessés seraient à déplorer.

D’ailleurs, Anton Gerashchenko (Note de K : l'immonde sac à merde de la photo ci-contre), collaborateur du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov et proche des milieux néobandéristes et néonazis, n’y est pas allé par quatre chemins le soir même des événements : « Si quelqu’un dans Kostyantynivka [Konstantinovka, ndlr] s’oppose aux lois et aux autorités ukrainiennes en utilisant cet accident, nous allons d’abord faire un coup de semonce, puis nous devrons tirer pour tuer. Nous n’aurons pas le temps de prévenir, ce sera tirer pour tuer immédiatement », a-t-il annoncé. En droit international, cela s’appelle un crime de guerre, voire un crime contre l’Humanité. On attend encore les réprobations de la « Communauté internationale » et de toutes les pleureuses bien-pensantes habituelles…

 

Selon Vyacheslav Abroskin, chef de la police kiévienne pour la région de Donetsk (du moins les zones sous occupation kiévienne), plusieurs résidents locaux ont été raflés et sont désormais détenus dans un centre de rétention. Des patrouilles ont parcouru les rues de l’agglomération toute la nuit, avec des véhicules blindés, un hélicoptère et des équipes sinophiles. Les forces kiéviennes sont désormais en état d’alerte dans la ville.

 

A Mariupol, aujourd’hui, ce sont des paramilitaires du « bataillon » de défense territoriale d’Ivano-Frankivsk qui se sont illustrés en provoquant une bagarre dans leurs rangs à cause de l’emploi de la langue russe par certaines nouvelles recrues…

 

La population est à bout, poussée à l’extrême par la soldatesque kiévienne composée pour l’essentiel de soudards et de nervis politisés qui semblent avoir droit de vie et de mort sur les populations qui leur sont soumises. Les forces ukrainiennes se comportent dans cette ville de la même manière qu’à Debaltsevo : comme si elles se trouvaient dans un territoire occupé. Les témoignages abondent en ce sens concernant Debaltsevo et Konstantinovka. La situation est d’ailleurs comparable à Severodonetsk-Lisichansk, à Slaviansk-Kramatorsk à Artemovsk, à Volnovakha et bien entendu à Mariupol. Et toutes ces agglomérations sont majoritairement acquises à la rébellion. Il s’agit donc pour Kiev de tout tenter pour assujettir les populations de ces villes d’une façon ou d’une autre.

 

Nous sommes dans une logique de provocation constante, qui vise à justifier le maintien de la guerre dans le Donbass auprès d’une opinion publique ukrainienne de plus en plus fragilisée.

 

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Vidéo ci-dessous, cliquez sur "sous-titres" (le rectangle entre l'horloge et la roue dentelée dans la

barre d'outils Youtube en bas de la vidéo) pour accéder aux sous-titres en question, si besoin... 

 

 

 

Seulement 30% de civils à Mariupol sont du côté du régime de Kiev, 

selon cette chaine de propagande pro-occidentale...

 

Note de K : comme le dit si bien le gars qui à mis en ligne la vidéo :

"US government propaganda channel « Voice of America »

is preparing for the inevitable loss of Mariupol by pro-US forces"

 

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Opération de sécurisation des forces de Nouvelle Russie à Makeevka, à l’est immédiat de Donetsk, où des groupes subversifs kiéviens auraient été signalés. Plusieurs sources font état d’un déploiement d’infanterie accompagné de blindés, y compris des chars lourds.

 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 mars 2015.

 

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http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-carnage-a-konstantinovka-les-forces-de-kiev-tirent-a-vue-sur-des-civils#more-239688

 

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Vidéo ci-dessous, cliquez sur "sous-titres" (le rectangle entre l'horloge et la roue dentelée dans

la barre d'outils Youtube en bas de la vidéo) pour accéder aux sous-titres en question, si besoin... 

 

 

DPR PM Alexandr Zakharchenko answers UA TV reporter question in Uglegorsk.

[eng subs] / [Source]

 

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[eng subs] "Callsign Indus [Hindu]", from Shirokino frontline positions

 

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LPR tactical exercises, with AGS-17 ("Flame") and ATGM ("Bassoon")