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22/02/2013

Patriotisme Européen, par Marcel Déat.

Patriotisme Européen

Marcel Déat

 

Extraits  tirés d’un texte (toujours d’actualité !) publié dans « La Jeune Europe ( Revue des combattants de la jeunesse universitaire européenne ) », cahier 3/4, 1942.  

 

Je le dis tout net : si cette guerre ne contenait pas la promesse de l’unité européenne, si ce prodigieux conflit n’était pas en même temps la grande révolution des temps modernes, et si l’Allemagne nationale-socialiste n’était pas à la fois la conductrice et la garante de nos espoirs révolutionnaires, je ne vois pas pourquoi je serais « collaborationniste ». Sinon pour combiner, vaille que vaille, un sauvetage français, sous le signe de « l’égoïsme sacré », quitte à poignarder dans le dos mon partenaire, si l’occasion venait à s’offrir.

Et quiconque n’est pas socialiste autant que national, européen autant que français, doit en effet s’établir sur ces positions et ne plus en bouger. C’est bien ce que nous constatons, depuis un an, quels que soient les discours. Je ne crois pas qu’il y ait désormais une confusion possible entre cette attitude et la nôtre. Et je me suis permis d’indiquer que les conséquences, pour la patrie, étaient autrement fécondes, autrement riches, si l’on consentait enfin à se jeter, corps et âme, dans la bataille européenne, et sans regarder derrière soi.

Mais l’incompréhension engendre trop facilement la calomnie, et la sottise est trop près du dénigrement, pour que nous n’éclairions pas en plein certaines idées. On a assez accusé de chimère le vieux socialisme, quand il évoquait l’Europe, quand il s’enivrait d’universalisme, pour qu’on ne manque pas de reprocher au nouveau socialisme un identique irréalisme. Comme si, selon la juste remarque de Jacques Chardonne, l’Allemagne d’aujourd’hui n’était pas merveilleusement différente de celle d’avant-hier.

Comme si le rassemblement des révolutionnaires européens avait désormais à voir avec les palabres des congrès internationaux.

Il ne s’agit plus de prononcer des discours solennels, de pontifier sur des tribunes, d’ergoter sur des résolutions, de formuler des dogmes avec l’autorité qui s’attache aux conciles. Il s’agit de combattre, d’abord, et ensuite de bâtir. De combattre les armes à la main, sur d’immenses champs de bataille, avec le risque que cela comporte. De combattre aussi dans les bagarres civiques, d’y risquer pareillement sa vie, et bien plus encore, sa tranquillité, sa réputation, son pain, son honneur. Et ce ne sera pas trop de tous ces sacrifices pour aider à l’accouchement d’un monde.

Fort bien, diront nos sages. Mais pourquoi cette fuite vers l’Europe, alors que la patrie est pantelante et requiert l’effort de tous ?

Mais qui parle de fuite ? Et qu’est-ce donc que l’Europe, sinon l’ensemble des patries ? Et où veut-on que nous servions l’Europe, sinon chez nous, sinon en France, sinon par la France et pour la France ? Il n’y a pas une terre européennne, indivise et neutre, où nous puissions planter indifféremment notre tente. Il y a une France, qui est en Europe, qui est un élément nécessaire de l’Europe. Et les deux réalités ne se séparent point.

Ce qui est vrai, c’est qu’en effet nous refusons « l’égoïsme sacré ». Que nous n’acceptons pas le refrain maurrassien sur « la France, la France seule ». Parce que cela n’a pas de sens, ou bien signifie qu’on se dresse contre l’unité continentale, qu’on la refuse, et que, sournoisement, on espère retrouver, au delà des mers, les anglo-saxons et leur capitalisme. Car, il faut bien rire, nos super-patriotes, qui repoussent si noblement l’impur contact germanique, ont la passion d’être à nouveau asservis aux seigneurs de la City et de Wall Street.

Et bien ! oui, nous commençons à avoir un patriotisme européen, une sensibilité européenne.

(…)

L’expérience a prouvé qu’une bigarrure de nations théoriquement assemblées à Genêve ne faisait pas une Europe. Il n’y a d’unité que dans une solidarité totale de la vie matérielle, et dans la similitude essentielle des institutions. La guerre, la révolution, sont en train de brasser les peuples et d’unifier les tendances, de rendre convergentes les aspirations politiques et sociales. Et c’est une triste chimère que d’espérer une unité française en dehors de ce passage au creuset de la révolution.

Qu’on nous laisse tranquille avec les propos abstraits et les poncifs officiels sur l’unité française : il y a une réalité française que rien n’entamera. (…) Il y a un trésor français que l’histoire nous lègue et qui jamais ne sera perdu. Mais la France dont l’Europe à besoin, la France sans laquelle il n’y aura plus vraiment de nation française, doit avoir une autre température, elle doit brûler d’une autre flamme. Un certain patriotisme d’image d’Epinal ne la gardera pas des effritements et des affaissements internes. Et si une grande passion ne la saisit pas, si une ardente mystique collective ne s’empare pas d’elle, ne la porte pas vers son vrai destin, il ne lui restera que la force misérable et désordonnée qui se disperse et s’épuise en déchirements.

Je prie pour que nos politique y songent : l’élan vers l’Europe sauvera la France de plus d’une manière, même en l’arrachant à ce qu’elle prend orgueilleusement pour une solitude, à un narcissisme ridicule et désespéré, à un radotage de vieillards au coin du feu. La révolution fait l’Europe, la révolution refait la France, la révolution concilie l’Europe et la France.

 

Marcel Déat / 1942. 

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Quelques exemplaires de « La Jeune Europe », retrouvés en faisant un peu de rangement.  

Une véritable mine d’excellents textes, tous très rares… dont nous vous offrirons régulièrement quelques pépites, le temps pour nous de les relire, trier et (surtout) taper.

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18/01/2013

SACRIFICIA MORTUORUM : Les vents de l’oubli

 

SACRIFICIA MORTUORUM, album « Les vents de l’oubli »

 

Voir ici >>> http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/archive/2013/01/18/sacrificia-mortuorum-lp-pro-tape.html

 

Pour ceux et celles qu'une version vinyl (ou K7) peut intéresser !?!   

10/12/2012

Georges BLOND

Boutique Fiertés Européennes :

 

Georges BLOND : « Verdun »

 

Après l’irrésistible avancée d’août 1914 et la riposte française sur la Marne en septembre, le front s’est stabilisé et une guerre de tranchées fige les belligérants dans une immobilité qui n’exclut pas les combats destructeurs. C’est pour relancer l’action et du même coup briser le moral français que les Allemands décident d’attaquer Verdun le 21 février 1916. Les effectifs (73 bataillons allemands contre 36) et l’armement sont formidables. L’endroit est bien choisi, car les défenses françaises y sont faibles, les forts presque désarmés.

Un bombardement d’artillerie sans précédent pulvérise les premières lignes françaises au point qu’en certains endroits, les vagues d’assaut allemandes les franchissent sans s’en apercevoir. Des fantassins défendent leur position en tirant accoudés derrière des parapets de cadavres. Les liaisons sont détruites, l’état-major perd le contrôle de l’événement. Le fort de Douaumont tombe le 25 février. La percée allemande sur Paris est possible.

Le 26 février, le généralissime Joffre convoque le général Pétain et le charge de stopper la ruée allemande. Avec une calme autorité qui lui vaut la confiance de la troupe, avec une compétence stratégique et tactique reconnue par tous les historiens militaires, Pétain entreprend, sous la poussée ennemie qui se poursuit, de réorganiser complètement le front de Verdun.

Le retournement de la situation demandera plusieurs mois, pendant lesquels l’armée française et l’armée allemande vont se battre sans arrêt, dans la neige et la glace, puis dans la boue du dégel, sous le soleil de l’été et les pluies de l’automne. Le chiffre des pertes françaises et allemandes à Verdun n’a jamais pu être calculé à cent mille unités près. Environ cinq cent mille morts (ou disparus) en tout, plus un million d’estropiés à vie.

Plusieurs épisodes historiquement célèbres jalonnent les heures grandioses de courage et de souffrances humaines qu’on a appelées « L’enfer de Verdun », magistralement évoqué par Georges Blond dans ce récit poignant.

 

Le livre de poche – 1974 – 315 pages – 160 grammes.

Etat = une petite trace de pliure en bas de couv’, sans quoi bon état général ! Tranche non cassée, intérieur propre et sain, tout à fait bon pour le service !   

>>> 2,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Georges BLOND : « L’agonie de l’Allemagne »

 

Obligée de lutter sur deux fronts, à l’est et à l’ouest, pilonnée par l’aviation alliée, l’Allemagne en juillet 1944, est au bord du désastre. Seul Hitler refuse de l’admettre.

Croyant encore possible de retourner la situation en sa faveur, il ordonne la grande contre-offensive des Ardennes, où ses meilleures troupes s’épuisent dans la terrible bataille de Bastogne sans parvenir à percer les lignes américaines.

Tandis que la marche en avant des Alliés reprend à l’ouest, les Russes déferlent à l’est. Prise entre deux feux, l’Allemagne agonise, mais talonnée par le maître implacable qu’elle s’est donné, elle doit se battre quand même.

Combat apocalyptique qui s’achève en mai 1945 par la capitulation sans condition. Fin sanglante d’un rêve de domination dont Georges Blond présente une synthèse aussi vivante que bien documentée, essentielle pour la connaissance de la deuxième guerre mondiale.

 

Le livre de poche « Historique » – 1972 – 446 pages – 230 grammes.

Etat = Tranche légèrement incurvée présentant de fines traces de cassures, sans quoi très bien ! Intérieur propre et sain, vernis toujours bien brillant, un exemplaire de 1972 qu’on peut aisément estampiller « bon+ » !

>>> 2,40 €uros. / Temporairement indisponible.  

 

georges blond,verdun,première guerre mondiale,pétain,l'agonie de l'allemagne,allemagne,troisième reich,hitler,seconde guerre mondiale,livres,histoire,histoire de france>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Blond

05/12/2012

Comme des Dieux...

C'est l'argument principal de la plupart des catholiques de notre milieu. Si nous étions restés chrétiens, si la France était restée la fille aînée de l'Eglise, nous n'aurions pas subi d'invasion migratoire, l'islam ne se serait pas implanté, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour résumer, si tout va mal c'est parce que les gens (lesquels?) ne croient plus. Ou qu'ils ne vont plus à la messe. Ou les deux.

Si les gens ne croient plus c'est pour une raison extrêmement simple: le christianisme repose sur des postulats non raisonnables, à savoir le merveilleux et le surnaturel. Si vous êtes chrétien, vous devez croire que le Sauveur est né d'une vierge qui avait été mise enceinte à la suite de la visite du Saint-Esprit, sans aucun rapport sexuel. Si vous êtes chrétien, vous devez croire que le Sauveur a changé de l'eau en vin, qu'il a maudit un figuier qui ne donnait pas de fruit (alors que c'était normal puisque ce n'était pas la saison des figues) et l'a fait se dessécher, qu'il a rendu la vue à des aveugles de naissance. Vous devez croire qu'il a par la parole apaisé les eaux d'un lac, qu'il a chassé les démons (des êtres immatériels malveillants) du corps de certains malades.

Finalement, vous devez croire qu'il a ressuscité trois jours après sa mort et qu'il a brillé devant ses disciples dans une gloire fantastique tout en conversant avec des hommes morts depuis plusieurs siècles. Ce ne sont pas les seules conditions nécessaires pour être chrétien, (le reste est dans le credo) mais disons que c'est le strict minimum.

Avec les progrès scientifiques et nos connaissances accrues sur le fonctionnement de l'univers nous avons bien compris, nous les Européens, que de telles choses étaient totalement impossibles, qu'elles ne s'étaient sans doute jamais produites et qu'elles ne se produiraient jamais. Nous avons appris que ces soi-disant miracles constituaient une véritable insulte à la raison et aux lois qui gouvernent cet univers. Que quel que soit le degré de foi d'une personne on n'a jamais vu se produire de tels prodiges, ou tout du moins que ces phénomènes ne sont nulle part documentés par une autorité indépendante et fiable. Ce n'est pas pour rien que l'on observe de moins en moins de "miracles", dont la courbe d'apparition est inversement proportionnelle au perfectionnement de nos connaissances scientifiques. Il n'existe aucune preuve réaliste de ces phénomènes surnaturels. C'est pour cela que les gens ne croient plus, pas parce qu'ils ont apostasié en masse, cessons de raconter n'importe quoi.

C'est la finalité des Lumières : permettre une sortie rationnelle du christianisme, tout en en conservant une partie de l'esprit. Les mentalités n'étaient pas encore prêtes à évacuer totalement cette religion qui avait conditionné la civilisation européenne pendant des siècles. Il fallait donc procéder par paliers, en supprimant toutes les références magico-surnaturelles à la religion de la Croix mais en en conservant l'esprit (dignité de tout être humain crée à l'image de Dieu, égalité des hommes, universalisme, prosélytisme). Les Lumières sont une version mise à jour du christianisme. Un update. Une religion "moderne", débarrassée de ses oripeaux merveilleux. C'est pour cette raison que la France, la fille aînée de l'Eglise s'est si vite transformée en la fille rouge de la Révolution, son programme "christianisme" avait atteint sa complétude et devait muter, devenir quelque chose d'autre. Notre société est post-chrétienne, parce qu'effectivement le christianisme est définitivement derrière nous.

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. A son tour, la religion "droits de l'homme" atteint son plein niveau de maturité, elle s'essouffle et dévoile au monde entier ses failles au moment même où les peuples qui la portent faiblissent. Comme toutes les structures mentales en déclin elle décide de recourir à la force et à la coercition afin d'empêcher toute remise en cause rationnelle de ses fondamentaux. Mais le déclin est amorcé et de féroces concurrents exotiques cherchent à se disputer la place d'honneur laissée vacante.

C'est aux Européens qu'il appartient maintenant de se forger une nouvelle religion [1] pour combler le vide contemporain. Cette nouvelle religion comprendra encore certains éléments chrétiens n'en doutons pas, mais elle devra sublimer et le christianisme et les Lumières si elle souhaite acquérir une vie propre.

 

Amis chrétiens, ne vous trompez pas de combat.

Prôner "l'Europe chrétienne" de jadis c'est s'attacher à donner des électrochocs à un squelette.

Brisez donc les vieilles tables et "vous serez comme des Dieux".

 

( Vertumne / declinisme.blogspot.fr )

( http://declinisme.blogspot.fr/search/label/paganisme )

 

 

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[1] > Note de Kurgan : Ou d'en redécouvrir, faire évoluer et adapter d'anciennes !?!

De celles qui font tant et tant partie de nous mêmes, qu'elles ne nous ont jamais vraiment quitté !

 

christianisme,paganisme,nouvelle religion,siècle des lumières,croyance,catholiques,chrétiens

En redécouvrir d'anciennes...

11/11/2012

11 novembre

Patience et courage.jpg

09/11/2012

Mémoires d’un enfant du rail

Boutique Fierté Européennes.

 

Henri VINCENOT :

« Mémoires d’un enfant du rail »

 

Voici l’épopée véridique du Chemin de Fer français à travers l’histoire d’une famille, celle d’Henri Vincenot : son grand-père était mécanicien de route, son père dessinateur-projeteur de la Voie, et lui-même a travaillé à la Compagnie P.L.M, avant de collaborer à La vie du Rail. L’auteur de La Billebaude, dans ces souvenirs, fait revivre les travaux, les joies et les drames familiers de ce monde du rail, où la locomotive était un monstre sacré que, tout enfant, au sortir de l’école, il dévorait des yeux du haut du Rempart de la Miséricorde.

 

Hachette littérature – 1980.

393 pages – 22,5 x 14 cms – 480 grammes.

Broché (reliure souple) / Quelques toutes toutes petites marques de manip’ (ou stockage) sur plats, mais c’est vraiment « histoire de dire que »… vu que l’ouvrage est pour le moins en très bon état ! Tranche non-cassée, intérieur sain et propre, bel aspect extérieur, tout à fait O.K.

>>> 3 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

VINCENOT Henri - Enfant du rail.jpg

23/10/2012

23 octobre 1295 / Auld Alliance


 

>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Auld_Alliance

>>> http://www.auldalliance.org/

28/09/2012

Bernard CLAVEL

Boutique Fiertés Européennes : 

 

Bernard CLAVEL

 

Bernard Clavel (né le 29 mai 1923 à Lons-Le-Saunier et décédé le 05 octobre 2010 à La Motte-Servolex) est le fils d'un boulanger et d'une fleuriste.

A 14 ans il entre en apprentissage chez un boulanger. Il exerce ensuite divers métiers : relieur, agent administratif journaliste. Passionné de peinture et d'écriture il publie son premier roman en 1956 mais ne se consacre à l'écriture qu'en 1964.

Son premier roman L'Ouvrier de la nuit, publié en 1956, marque le début d'une production importante de près d'une centaine de titres avec des œuvres pour la jeunesse et de très nombreux romans, parfois constitués en sagas qui ont rencontré un vaste public comme La Grande Patience (4 volumes - 1962/1968), Les Colonnes du ciel (5 volumes - 1976/1981) et Le Royaume du Nord (6 volumes - 1983/1989).

Associant l'enracinement régional (la Franche-Comté, Lyon et le Rhône, le Québec…) et l'évocation historique (conquête de la Franche-Comté au XVIIe siècle, la vie des canuts et des mariniers du Rhône au XIXe siècle, la guerre de 1914-1918, l'implantation française au Canada…), Bernard Clavel montre une constante attention aux humbles et défend des valeurs humanistes en contant avec simplicité et force des destins individuels et collectifs, souvent confrontés au malheur.

Son sens de la nature et de l'humain, sa mise en question de la violence et de la guerre et son souci de réalisme ont fait de lui un écrivain populaire, récompensé par de nombreux prix dont le prix Goncourt pour Les Fruits de l'hiver en 1968. 

 

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Bernard CLAVEL : « Le tonnerre de Dieu ( qui m’emporte ) » ( 1956-57 )

De temps en temps, quittant sa femme, Brassac descend à Lyon pour satisfaire sa passion de la boisson et des filles.  Là, devant un public complaisant, il joue volontiers le hobereau excentrique. Lorsqu’il regagne son domaine, il ramène souvent avec lui un chien perdu ; ainsi sa maison est pleine de chiens… Cette fois, c’est une fille. Il était saoul ; elle, abrutie de sommeil. L’un suivant l’autre, ils arrivent chez lui, dans cette maison délabrée où il vit en sauvage entre sa femme et ses chiens. Et elle demeure, s’installe…

Dans le film que Denys de la Patelière a tiré du roman de Bernard Clavel, Jean Gabin a rencontré en Brassac un personnage à sa mesure.

 

J’ai lu – 1971 – 188 pages – 125 grammes.

Excellent état / quasiment comme neuf, très certainement pas lu plus d’une fois !

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

Ou

J’ai lu – 1963 – 188 pages – 125 grammes.

Très légère « patine » des plats (1963, tout de même!), mais rien de vraiment notable.

Tranche non cassée, intérieur propre et sain, tout à fait bon pour le service.

>>> 2,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Bernard CLAVEL : « Malataverne » ( 1959-60 )

Ils sont trois, trois copains disparates réunis par le hasard dans un bourg du Jura. Serge, blond, fragile, très fils de famille ; Christophe, opulent comme l’épicerie paternelle, enfin Robert, apprenti plombier, qui fuit un foyer où l’ivrognerie règne, et dont le seul réconfort est Gilberte, la toute jeune fille d’un fermier voisin.

Ce ne sont pas – pas encore – des voyous. Seulement des gosses incompris de leurs parents, livrés à eux-mêmes, incapables de s’insérer dans notre société. Enhardis, grisés par un vol de fromage, ils décident de tenter « un grand coup » à Malataverne. Serge et Christophe ont tout mis au point.

Seul Robert hésite et discute. Lâcheté ? Honnêteté ? Superstition ? Personne ne peut l’aider, il est seul devant sa conscience, devant les copains, devant les gendarmes, devant le village. Seul devant les yeux clairs de Gilberte. Seul devant Malataverne, le lieu maudit.

J’ai lu –  1977 - 187 pages – 100 grammes.

Etat = 2 petites marques de stockage au bas de la quatrième de couv’, sans quoi il est comme neuf. Très certainement jamais lu… ou alors pas plus d’une fois !

>>> 2 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

Bernard CLAVEL : « Victoire au Mans » ( 1968 )

Admis au sein d’une équipe de coureurs et de mécaniciens, Bernard Clavel raconte la plus célèbre course du monde, non pas en spécialiste mais en homme qui a découvert là un univers exaltant, un métier de rigueur et de passion, une camaraderie née des joies et des angoisses partagées.

Mais tandis que, sur la piste, les pilotes foncent à plus de 200 km/h vers la gloire ou l’échec – et parfois la mort – tandis que dans les stands, des mécaniciens anonymes réalisent d’extraordinaires prouesses techniques, Le Mans est aussi un grand rassemblement de « fans » et curieux, une fête de couleurs, de jeux et de chansons, dont l’éclat va briller sans trêve, de nuit et de jour, durant vingt-quatre heures.

Au roman, Bernard Clavel a préféré ici le témoignage, le récit en prise directe sur une réalité complexe et chargée d’émotions, intensément contemporaine.

J’ai lu – 1975 – 187 pages – 105 grammes.

Très bon état >>> 2 €uros. / disponible.

 

Bernard CLAVEL : « Le tambour du bief » ( 1968- 69 )

Antoine est un être simple et bon. Humble infirmier à l’hôpital de sa bourgade, il a cependant ses heures de joie et de gloire : lorsqu’il tient sa partie de chef tambour, les jours de fête au bord du Doubs. Sa vie serait paisible et sans problème si, chaque soir, il ne se rendait auprès de la mère de son ami Manu.

La vieille femme, atteinte d’un mal incurable, endure des souffrances atroces. Et chaque soir, après la piqûre calmante, Antoine repart avec l’image de ce corps qui n’en peut plus, de cette famille misérable. Lui qui n’est rien serait sans doute le seul à pouvoir apporter à tous la délivrance.

Peu à peu, l’assaillent des pensées trop lourdes pour lui : a-t-il le droit d’intervenir, de précipiter le cours du destin ? Est-ce un acte de courage ou u crime contre la vie ?

A ces questions, il lui faut apporter sa réponse, la réponse de sa conscience.

J’ai lu – 1973 – 183 pages – 125 grammes.

Très bon état >>> 2,20 €uros. / disponible.

 

Bernard CLAVEL : « Le seigneur du fleuve » ( 1970 –71 )

Au milieu du XIXè siècle, Philibert Merlin, patron-batelier sur le Rhône, voit le fleuve qu’il aime gagné par le fer, la vitesse et les machines. Mais ce « progrès », cet avenir mécanisé qui s’annonce, Merlin le hait. Depuis plus de vingt ans, régnant sur ses mariniers et ses chevaux, il vit sur le fleuve. Son fleuve – dont il boit chaque matin une goulée pour y puiser vigueur et courage. Comment accepterait-il de céder sa place ? Il y va de son pain mais aussi de son âme.

Et c’est ainsi qu’un jour d’automne, alors que le Rhône, en proie à la tempête, roule des flots furieux et que les vapeurs renoncent à appareiller, Patron Merlin, en un défi désespéré, lance ses barques et ses hommes à la remontée du fleuve.

J’ai lu – 1997 – 284 pages – 150 grammes.

Quelques infimes marques de stockage ( mais bon… infimes ! ), sans quoi il serait presque comme neuf !  Tranche non cassée, intérieur parfait, très bel exemplaire !

>>> 2,20 €uros. / disponible.  

 

Bernard CLAVEL : « Tiennot » ( 1973 –75 )

« Le pauvre petit, le voilà seul à présent ! » C’est tout un village qui parle comme ça, à la mort de Justin Biard, et pourtant « le petit », son fils, a trente-cinq ans. Un bon garçon, ce Tiennot, mais un peu bêta, simplet quoi. Sa seule richesse, ce sont ses bras vigoureux qu’il loue à l’un, à l’autre.

Et voici Tiennot seul dans sa masure des Biard, sur la petite île de la Loue. Il y a là quelques poules et lapins, et la Miaule, le doux mulet, le seul ami à qui Tiennot parle… A qui il dira bientôt que c’est trop lourd la solitude, qu’il ne s’y fait pas.

Il faut trouver une femme pour Tiennot, a décidé le village. Mais pour lui, une femme, qu’est-ce que c’est au juste ? Le meilleur ? Le pire ?

Quand Clémence apparaît sur l’île aux Biard, le mode du garçon bascule…

J’ai lu – 1980 – 188 pages – 125 grammes.

Etat = Quelques petites marques de stockage / manipulation sur premier plat, ainsi qu’une trace de pliure en bas de quatrième. Mais tranche non cassée et intérieur sain et propre… tout à fait O.K.

>>> 1,80 €uros. / disponible. 

 

Bernard CLAVEL :

« Les colonnes du ciel : la saison des loups – tome 1/5 » ( 1974-75  )

Au XVIIè siècle, la guerre de Trente Ans ravage la Franche-Comté qui est l’une des plus riches provinces de la couronne d’Espagne. Durant cette conquête par la France, des centaines de villages sont incendiés, des milliers d’hommes torturés, sauvagement assassinés ou décimés par la peste.

Certains, pourtant, continuent à vivre, à se battre, à espérer des jours meilleurs. Ils sont soldats, paysans, nobles ou compagnons. Leur histoire commence au début de l’hiver 1639, dans la région de Salins où Mathieu Guyon, un charretier, est désigné d’office pour enterrer les victimes de la peste parquées dans un village isolé…

Presses pocket – 1997 – 299 pages – 170 grammes.

Etat = Quelques marques de stockage / manipulation sur plats, ainsi qu’une fine cassure sur tranche ; mais O.K, intérieur sain et propre… bon pour le service !

>>> 1,50 €uros. / Vendu ! temporairement indisponible.

 

Bernard CLAVEL : « La révolte à deux sous » ( 1988-90 )

Par un été torride, la Cité des Soies se révolte. Ce jour-là, « le grondement qui ruisselle soudain » est une clameur venue du cœur des hommes épuisés de misère et de fatigue, des tisserands qui réclament deux sous d’augmentation…

A la colère et au déchaînement des passions s’ajoute bientôt le tumulte du fleuve en crue. Rien ni personne ne pourra interrompre la folie meurtrière. Pas même Pataro, l’homme-orchestre, le dresseur d’animaux, celui que des mains expertes ont jadis désarticulé pour en faire un mendiant pitoyable, pas plus haut qu’un chien. Personnage inoubliable, au service des uns et des autres, formidable entremetteur, sublime Quasimodo, qui va, vient, court à travers cette histoire de bruits et de fureurs, ce roman où la fable sociale côtoie le sordide mais aussi le merveilleux de ce monde.

J’ai lu – 1994 – 253 pages – 130 grammes.

Etat = traces de pliures et assez nettes marques de stockages sur plats… mais tranche non cassée et intérieur sain et propre. >>> 1,50 €uros. / Vendu !

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Bernard Clavel est né en 1923 dans une maison sans livres, sans eau courante, sans électricité. De cette relative pauvreté, il fera toute sa richesse. Il n’a jamais triché, il ne s’est jamais arrêté. Puissance, cohérence, humanité profonde : il a construit sa vie comme il a bâti son œuvre. « Je suis un écrivain. Essentiellement un romancier et un conteur, c’est-à-dire un homme qui porte en lui un monde et qui s'acharne à lui donner la vie. »

24/09/2012

Éphéméride

Le 24 septembre 1853, la Nouvelle-Calédonie devenait française

Le 24 septembre 2012, les banlieues françaises deviennent qataries.

 

Les temps changent… 

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29/07/2012

Ce superbe marron...

De la haine raciale de gauche

 

Les peuples du Maghreb sont nos frères et nos sœurs, nous sommes unis par les liens du sang... Il faut répéter qu'il n'y a pas d'avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb... Marseille est la plus française des villes de notre République... tandis que de ce rivage (la France) partaient l'esprit de croisade et les massacres nous sont venus des Arabes et des Berbères la science, les mathématiques, la médecine et le savoir qui avaient été protégés par eux pendant tout le temps où l'obscurantisme jetait à terre l'esprit humain... pensant à ces 50% de Maghrébins, Arabes, Berbères, Européens qui ont débarqué et libéré le sol de la patrie des nazis... comme si ce n'était pas une souffrance et une douleur de quitter les siens, ses paysages, ses odeurs, pour partir si loin où l'on est si mal accueilli... mon premier voyage présidentiel si j'étais élu ? Voilà ce que j'vais faire, je monte dans l'avion et s'ils le permettent, je vais en Algérie. Nous sommes une famille, nous les Maghrébins européens qui sommes revenus ici, les Maghrébins qui viennent de là-bas... il y a plus en commun de ces deux côtés de la Méditerrannée que nous en avons avec le lointain Est de l'Europe... le Sacre de Reims c'est pas c'qui me paraît le plus extraordinaire dans l'Ancien Régime... la cathédrale celle-là comme les autres a d'abord été une victoire de l'esprit, et des techniques que nous ont données les Arabes, parce qu'on les avait pas trouvées tous seuls ni grâce à votre chère Eglise catholique... si nous avons construit ces belles églises c'est grâce aux mathématiques que les Arabes avaient gardées et à leur art de construire... les Occidentaux ça n'a pas de réalité personnellement je ne souhaite pas être un Occidental, chacun est libre de faire ce qu'il veut moi ça m'intéresse pas, j'veux pas être un Blanc catholique j'veux pas être avec Sarkozy, donc je préfère être un Noir athée, sauf que c'est pas possible, donc c'est bien qu'il faut s'organiser sur une autre base. « Où était-on passés ? On s’était perdus ! On se manquait, on s’est retrouvés ! » Vous saviez tous de qui et de quoi je parlais, sans qu’il y ait besoin d’en dire davantage. Ici c’est de cela encore dont je parle. Vous savez instantanément de qui il s’agit : les nôtres. Cela se voyait. D’abord par la couleur de peau : partout dominait en profondeur ce superbe marron que montrent les plus beaux êtres humains.

 

Jean-Luc Mélenchon, 11,1% à la présidentielle 2012. Sources ici et .

 

Emprunté à l’excellentissime http://lesheureslesplusclaires.blogspot.fr/

( http://lesheureslesplusclaires.blogspot.fr/2012/07/de-la-... )

ce superbe marron...