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08/01/2015

Logique !

Logique ! 

Le billet de Patrick Parment

charlie hebdo,islamistes,terrorisme,france,usa,cabu,wolinski,monde en perditionL’attentat contre ce héraut du conformisme qu’est Charlie Hebdo n’est que l’aboutissement du laxisme des autorités politiques de ce pays depuis des décennies face à l’islam et l’immigration incontrôlée tout autant que d’une politique étrangère contraire aux intérêts de la France et l’Europe.

On peut même s’étonner qu’avec près de 10 millions d’extra-européens sur notre sol des événements nettement plus graves ne se soient pas perpétrés. La perte de nos référents culturels, l’absence de défense de notre identité conduisent de jeunes hommes à s’identifier au combat djihadiste et à partir jouer les mercenaires en Syrie. Il n’est donc pas étonnant que quelques-uns d’entre eux estiment que le combat doit également être porté dans ce pays à la botte des Etats-Unis.

Car cet attentat est aussi le résultat d’une politique étrangère totalement indexée sur celle des Etats-Unis.

Sarkozy et Hollande sont sur la même longueur d’onde. En déstabilisant la Libye hier comme le fit Sarkozy, assisté de l’irresponsable Alain Juppé, lui-même aux ordres de cet illuminé de Bernard-Henri Lévy, on a détruit tout l’équilibre fragile qui régnait dans cette Afrique subsaharienne. On en paie aujourd’hui l’addition  avec les opérations menées sans grands résultats au Mali et ailleurs. Et, comme si cela ne suffisait pas, on a continué à jouer les va-t-en-guerre contre la Syrie. Autant d’erreurs qui nous ont conduit à la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.

Mais, cela ne suffit pas aux irresponsables qui nous gouvernent puisque l’on procède de la même manière avec la Russie de Vladimir Poutine que toute la presse bien-pensante – c’est-à-dire l’écrasante majorité de nos médias – a transformé en bouc émissaire. Là encore, la patte de Washington …

Sarkozy hier, Hollande aujourd’hui, ne sont que les valets des intérêts du capitalisme anglo-saxon. Quant à la soi-disant liberté de la presse ou de la liberté tout court d’ailleurs, on se marre, on se gausse. Les lobbies juif et américain veillent au grain. La dernière fois que l’Europe était libre, c’était à l’époque des empires… austro-hongrois, français et allemands. Il y a bien longtemps.

En attendant, le talentueux Cabu et quelques autres ont payé la note en croyant défendre la liberté de penser. Paix à leur âme.

Patrick Parment, pour Synthèse Nationale

(Source article

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CABU

08/12/2014

Général Pinatel : "On a le sentiment que la France n'est plus la France!"

La France n'est plus la France !

Le 26 Novembre 2014, le Général Jean-Bernard Pinatel répondait aux questions d'Independenza Web TV sur l'actualité géopolitique internationale et la situation d'une France qu'il n'arrive plus à reconnaître.

1. "La France est totalement vassalisée aux intérêts américains"

2. "BHL c'est une Nabilla qui s'occupe de politique étrangère"

3. "On a le sentiment que la France n'est plus la France!"

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independenza webtv ©

Une série de vidéos découvertes sur Le Blogue Noir de Brocéliande

11/11/2014

1 siècle plus tard, le canon gronde toujours !

N. de Kurgan : Une superbe note, empruntée au blog Tradition ! d'Erwan Castel.  

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Ce 11 novembre, mes pensées vont vers les soldats français, qui, appelés dans les guerres nationales du passé ou volontaires dans les guerres de libération du présent, ont défendu et défendent toujours, avec honneur, les valeurs fondatrices de l'Europe...

Le 11 novembre au milieu des zombies noyés dans leurs écrans téléphoniques narcissiques, lorsque je pense au chemin de sang parcouru depuis 1 siècle je me demande : pourquoi ?

Et sur les rives tropicales de Guyane, mon regard se perd vers le Levant, comme si au delà de la ligne confuse du ciel et de l'océan, je cherchais cette "ligne bleue des Vosges" qui scandait les histoires familiales de ma jeunesse...

Cette année, le 11 novembre résonne différemment dans mon esprit et se mélangent en continuité les images usées par les larmes des "poilus" de la Grande Guerre et ceux des miliciens du Donbass attendant à leur tour l'assaut dans les fracas des explosions...

Et de me demander s'il y a vraiment eu un vainqueur dans les deux dernières boucheries mondiales, car 1 siècle après la "Der des Ders", les forêts de marbre des cimetières militaires continuent à sortir de la terre ensanglantée...

En 1914 s'ouvrait le siècle des "Orages d'acier", frappant au delà des armées la terre, les populations et leurs infrastructures de vie... 

Une guerre nouvelle était née dans les tranchées boueuses de la Somme et de Verdun, et "cette continuité de la politique par d'autres moyens" (Carl Von Clausewitz) par sa matrice moderne mécanisée allait prendre une dimension nouvelle, industrielle tant dans ses moyens que ses conséquences...  

Un siècle plus tard, dans cette Europe dépecée par les traités vengeurs méprisant l'Histoire et la bipolarisation de la guerre froide capturant les peuples, le canon gronde à nouveau dans les plaines du Donbass de tradition stratégique ...

Pourquoi ? 

L'Homme n'a-t'il donc rien retenu de ses blessures encore douloureuses ? 

Peut-être aussi parce que le Monde a changé et que nos valeurs fondatrices ont été abandonnées par la bourgeoisie dominante ...

2014, autre siècle, autre millénaire pourrait-on dire, mais surtout autres valeurs et donc autre guerre pour laquelle même les règles ont été redéfinies jusqu'à refuser de lui reconnaître sa propre nature... Car avec le pouvoir de l'argent, les financiers gouvernant le monde, ce n'est plus comme l'écrivait Von Clausewitz, de la Politique que la guerre est devenue le prolongement aujourd'hui, mais bien de l'Economie ! 

Et c'est là que "le serpent se mord la queue" car une économie qui se nourrit de la guerre de manière causale en devient dépendante et meurt si la paix revient !

La guerre qui menace à nouveau le vieux continent n'est qu'une guerre de préemption économique menée par un Nouvel Ordre Mondial exsangue qui sursoit à son effondrement en s'abreuvant comme un vampire sur de nouvelles victimes...

Depuis la chute du Mur et la fin de la "Guerre Froide" (qui avait au moins l'avantage de geler l'impérialisme occidental), l'économie mondialiste, dans le crescendo de sa fuite en avant, s'est enfoncée dans une "paix chaude" à travers des "guerres de préemption" de plus en plus meurtrières. 

Et depuis que l'Occident suicidaire consomme plus qu'il ne produit il engage des nouvelles guerres les cachant derrière la bannière des nouvelles croisades des Droits de l'Homme et de la Démocratie... Pour capturer de nouvelles ressources et de nouveaux esclaves, les incendiaires étasuniens et leurs laquais européens bombardent "humanitairement" les champs de pétrole de gaz, de charbon, d'Uranium etc... des derniers pays "non alignés" semant le chaos avant d'y vouloir installer la servitude moderne: Kosovo, Irak, Afghanistan, Libye, Egypte, Syrie, Mali, Ukraine, pour ne citer quelques-uns des feux criminels allumés par nos démocraties  pacifiques...

Un siècle après 1914 le canon gronde à nouveau à l'horizon européen et il n'est pas prêt de se taire car il est la perfusion qui maintient en vie une gouvernance mondialiste moribonde. 

Dans les tranchées de Novorossiya est né le rêve d'un monde nouveau, libéré de la dictature mondialiste des vampires de la finance internationale...

Si la guerre est différente, le combat reste le même et les hommes qui se battent à un siècle d'intervalle dans les ruines de l'aéroport ou les tranchées de Verdun ont leurs cœurs serrés par la même peur de mourir et le même rêve de liberté ! 

Honorer les morts de la Grande Guerre, c'est aussi et surtout soutenir ceux qui aujourd'hui, les armes à la mains luttent pour que leur sacrifice n'ait pas été vain !

Erwan Castel 

http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/11/1914-2014-1-siecle-plus-tard-le-canon.html#comment-form 

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15/10/2014

La russophobie : stratégie US

La russophobie :

Stratégie US contre la France et l’Europe

 

Essai de Guillaume Faye

 

Dans un précédent article, j’ai défendu l’idée que l’administration américaine ("les Trois Sœurs") poussait à une confrontation de l’OTAN avec les Russes, à l’occasion de la crise ukrainienne qu’elle a elle-même provoquée, avec deux buts en tête : empêcher la Russie de redevenir une grande puissance et briser tous les liens UE–Russie. Logique géopolitique évidente.  Approfondissons l’analyse pour mieux saisir ce qui se passe.

 

Sanctions anti-russes : affaiblir l’économie européenne

Ce qu’il faut comprendre maintenant, c’est que cette hostilité fabriquée envers la Russie est beaucoup plus dangereuse et dommageable pour la France et l’Union européenne que pour la Russie elle-même. En effet, la Fédération de Russie est un trop gros morceau pour Washington. Le maillon faible, c’est l’Europe occidentale et centrale. Dans toute cette machination qu’est la crise ukrainienne, ce n’est pas seulement la Russie que vise l’administration américaine mais surtout l’Union européenne. En effet, en cassant les relations économiques entre l’UE et la Russie, par des sanctions qui ne nuisent absolument pas aux USA mais au contraire les favorisent, Washington n’espère pas d’abord déstabiliser l’économie russe mais briser tous les liens de coopération techno-économique entre la Russie et la France, l’Allemagne, l’Italie, le Bénelux, les pays nordiques et danubiens. Même cette pauvre Grande Bretagne qui y perd des plumes (ses relations financières avec Moscou) suit aveuglement son maître américain.

Le but est l’affaiblissement du commerce extérieur européen, selon la stratégie mercantiliste américaine, reprise de celles de la Grande Bretagne et des Provinces Unies néerlandaises des XVIe au XVIIIe siècles : la guerre au service du commerce. Rompre les liens d’échange euro-russes a pour corollaire le traité de libre échange EU-USA en préparation. Comme sur le plan stratégique, la naissance d’un espace économique euro-russe privilégié est inacceptable pour les USA, qui n’utilisent le libre-échange qu’à leur profit.

Ce qui est dramatique, c’est la soumission des Européens. Violant sa parole et sa signature, le gouvernement socialiste français, aux ordres de Washington, renonce à honorer le contrat de livraison des BPC Mistral à la marine russe aux dates prévues. Ignominieux et déshonorant. Catastrophique pour les exportations de l’industrie de défense française et pour l’image d’indépendance de la France. Ajoutons que Washington a toujours essayé de torpiller les exportations militaires françaises depuis… les années 60!

 

La construction d’une « nouvelle guerre froide »

Washington et ses alliés dans l’UE (notamment la Pologne de Donald Tusk, agent américain, et les pays baltes) accentuent maintenant la provocation envers la Russie en essayant d’inciter l’Ukraine à adhérer à l’OTAN. C’est volontairement franchir la ligne rouge pour pousser la Russie de Poutine à la faute. L’objectif américain est de créer une nouvelle guerre froidecontre la Russie pour briser définitivement la perspective d’un dynamisme économique euro-russe.

La construction idéologique de la russophobie, pensée par les milieux atlantistes, vise à découpler l’Europe de la Russie, en présentant cette dernière comme infréquentable et antidémocratique. Le calcul des stratèges de Washington est plus encore l’affaiblissement de l’Europe que celui de la Fédération de Russie. C’est le point central qu’il faut comprendre.

Du temps du communisme, il y avait un condominium américano-soviétique sur l’Europe, coupée par le rideau de fer. Après la chute du communisme,  de 1991 à l’an 2000, les USA ont cru à leur superpuissance unilatérale et qu’ils allaient dominer à la fois l’UE et la Russie. Lorsque Poutine est arrivé au pouvoir, avec l’idée de renaissance russe traditionnelle (hors communisme) et d’alliance avec l’Europe, selon la vision de la «Maison commune» dont avait d’ailleurs parlé M. Gorbatchev, Washington a fait une crise de nerfs.

Le but global de Washington est donc aujourd’hui parfaitement logique : créer un conflit gravissime entre l’UE et la Russie (à partir du prétexte ukrainien) afin de rendre impossible cette idée de "Maison commune" à la fois stratégique et économique. Il était impératif de briser la volonté du président Poutine de construire une alliance stratégique, politique et économique, avec l’Europe, notamment avec l’Allemagne et la France. Déligitimer Poutine, le présenter comme un dictateur et un fauteur de guerre a été la base de la désinformation. Quand on pense au fauteur de guerre irresponsable GW.Bush, on rêve…

 

Véritable agresseur et crimes de guerre

En effet, ce qui est incroyable, c’est que l’idéologie russophobe présente aujourd’hui la Russie de Poutine, qui n’a absolument rien d’un pays totalitaire, comme pire que l’Union soviétique! La désinformation fonctionne à plein régime. Du temps de Staline, Krouchtchev, Andropov, Brejnev, l’idéologie dominante des "droits de l’homme" était beaucoup plus sympathique et accommodante avec le régime communiste ! Cherchez l’erreur.

De plus, le gouvernement de Porochenko, issu d’un coup d’État, présenté comme humaniste et démocratique, choyé par les Occidentaux, a commis des actes de guerre unilatéraux contre les provinces sécessionnistes. L’armée ukrainienne, en effet, aux ordres de ce gouvernement, s’est livrée dans la région de Donetsk à des bombardements d’artillerie meurtriers contre les populations civiles russophones et de nationalité ukrainienne, provoquant des centaines de morts et de milliers de réfugiés (près de 500.000). En droit international, on appelle cela un crime de guerre, car il n’y avait aucun objectif tactique et il ne s’agissait pas de "dégâts collatéraux", comme dans la bande de Gaza, mais de frappes destinées à terroriser les populations.

Est-ce que le gouvernement britannique de Westminster commet des actions militaires contre les populations civiles écossaises dont une partie veut l’indépendance ? Et l’armée espagnole contre les indépendantistes catalans ?  

L’armée ukrainienne, soutenue par l’Occident, se comporte  exactement comme les armées de pays dictatoriaux en Asie et en Afrique qui massacrent les dissidences.

Même s’il s’avère que des mercenaires russes, des convois humanitaires et militaires en provenance de Russie ont tenté de venir en aide aux populations russophones indépendantistes, jamais l’armée russe n’a commis la moindre exaction, le moindre meurtre de civils, le moindre acte de guerre offensif en Ukraine. La violence est uniquement le fait des forces du régime  de Porochenko, soutenues par Washington, l’OTAN et, malheureusement,  par des gouvernements européens peu sérieux. On présente M. Poutine comme un cynique machiavélien, un agresseur masqué. De qui se moque-t-on ? Les troupes ukrainiennes, aidées par des conseillers de la CIA, qui bombardent les populations civiles ne seraient donc pas des agresseurs ? Qui sont donc les criminels ?  Et qui les poursuivra ? (1)

 

L’impératif de l’alliance russe.

Il ne s’agit pas de diaboliser les USA et de faire de l’anti-américanisme primaire. Comme je l’ai toujours dit, Washington joue son deal au poker mondial, à la fois géopolitique, économique, idéologique et polémologique. Mais ce jeu, brutal et maladroit, a toujours eu des résultats catastrophiques depuis la guerre du Vietnam. Provoquer la Russie en dressant l’Ukraine contre elle après avoir fomenté un coup d’État afin d’asservir l’ensemble de l’Europe, telle est la carte abattue sur le tapis par les brillants stratèges de Washington Au nom de la liberté et de la démocratie. Ce calcul échouera, comme tous les autres auparavant.

Le gouvernement actuel de Kiev est entièrement soumis aux ordres de Washington et de l’OTAN et des dirigeants de l’UE inconscients des enjeux. L’intérêt des populations de l’Ukraine ne peut résider que dans une relation pacifique avec la Russie et non pas dans une confrontation fabriquée de toutes pièces depuis les rives du Potomac.

Si la France se pensait encore comme une puissance indépendante, elle n’aurait jamais dû réintégrer le commandement intégré de l’OTAN, qui n’est pas une alliance égalitaire mais de soumission. Elle ressemble à la Ligue de Délos dominée par Athènes dans l’Antiquité qui visait à soumettre les autres Cités grecques. Les Russes ont été bien sympathiques  après la chute du communisme soviétique et la dissolution du Pacte de Varsovie. On leur avait promis, après la réunification allemande, que jamais l’OTAN ne s’étendrait jusqu’à leurs frontières. On leur a menti. Je serais russe, je penserais qu’on assiste objectivement à une agression soft contre la Russie. Je serais à la place de M. Poutine, je serais beaucoup plus coléreux que lui.

Notre alliance avec la Russie est dictée par la géographie, l’histoire et la culture. La menace russe, l’impérialisme russe sur l’Europe sont des légendes, des fabrications de propagande idéologique. Du temps de l’URSS, la menace de l’Armée rouge et du Pacte de Varsovie n’était déjà pas crédible, aux yeux même de la CIA et du Pentagone. Encore moins aujourd’hui, avec la Russie de Poutine. D’ailleurs, les autorités de Washington  trompent le peuple américain lui même en réactivant la russophobie. Car la véritable menace vient d’ailleurs…

L’objectif central serait évidemment non seulement une nouvelle sortie de la France du commandement intégré de l’OTAN, mais à terme la disparition de l’OTAN et une union, à la fois économique et militaire entre l’Europe et la Russie. Pour l’instant, c’est une perspective très éloignée. Mais l’histoire peut s’accélérer. L’essentiel, aujourd’hui, est de substituer à une russophobie dictée de l’extérieur contre nos intérêts, une russophilie conforme à nos intérêts.

 

Guillaume Faye
Le 09/09/2014

 

(1) À  ce propos, il serait parfaitement licite et recevable d’engager des plaintes contre les membres et dirigeants du gouvernement actuel ukrainien et de son armée auprès du Tribunal pénal international pour bombardements de populations civiles et crimes de guerre.

 

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17/09/2014

Marine le Pen : rompre les relations avec le Qatar

 

Marine Le Pen, la présidente du Front National, s’est exprimée aujourd’hui sur Europe 1, sur la décision de François Hollande de soutenir la coalition anti-Etat islamique, alors qu’il a tout fait, avec Barack Obama, pour contribuer au développement de cette gangrène. 

Elle a demandé de rompre les relations diplomatiques et économiques avec le Qatar, qui a une part de responsabilité énorme dans le développement de l’Etat islamique en Irak et en Syrie.

(Source : NationsPresse.info

13/09/2014

Entretien avec Victor Lenta...

« Les pro-russes sont chez eux. Ils sont motivés. »

 

Entretien avec Victor Lenta,

volontaire français dans le Donbass.

 

Un entretien originellement paru sur :

http://www.causeur.fr/

 

Publié le 10 septembre 2014 à 9:00

http://www.causeur.fr/les-pro-russes-sont-chez-eux-29146.html#

 

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Il s’appelle Victor Alfonso Lenta. Il a 26 ans et le 20 juin dernier, il est parti se battre dans le Donbass contre l’armée ukrainienne. Français d’origine colombienne, issu de la classe moyenne, il a toujours été attiré par l’action. À 18 ans, un diplôme d’agent de sécurité en poche, il s’engage dans le 3ème Régiment de Parachutiste d’Infanterie de Marine, unité d’élite. À la fin de son contrat militaire – il invoque des « problèmes politiques »  sans plus de précision-  Victor Lenta suit un programme de reconversion dans la vie civile qui n’a pas abouti. Début 2014, il fonde l’association « Unité Continentale » qui aide les volontaires souhaitant se battre aux côté de pro-russes, dans l’Est de l’Ukraine, à rejoindre le front.

 

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Nastia Houdiakova : Comment êtes-vous arrivé au sud-est de l’Ukraine ?

Victor Lenta : Partir dans le Donbass ne coûte pas grand-chose. Pour ceux, comme moi, qui passent par la Russie, il suffit d’acheter un billet aller et de payer les frais de visa. Une fois en Russie, se déplacer vers l’ouest coûte encore moins cher. Pour financer et organiser les départs, j’ai fondé, en janvier 2014, l’organisation « Unité continentale ». Les dons des membres et sympathisants via les réseaux sociaux nous permettent de financer la mobilisation et l’envoi de volontaires sur le front. Nous ne bénéficions pas d’autres ressources, ni de quelconques financements occultes. Une fois sur place, nous avons établi un premier contact avec l’organisation « Dobrovolets », ce qui signifie « volontaire » en russe (réseau se présentant comme une organisation humanitaire). Maintenant nous dépendons du bataillon « Vostok », ce qui signifie « Est » en russe.

 

Est-ce l’association Dobrovolets qui vous a aidé à traverser la frontière ukrainienne et vous a affecté à votre unité ?

Non. Dobrovolets ne nous a pas aidés à passer par les lignes ukrainiennes, donc ennemies.

 

Dobrovolets est-il lié aux autorités russes ?

Confirmez-vous que le bataillon Vostok soit dirigé par un russe ?

Dobrovolets ne dépend d’aucune structure étatique russe. En revanche, elle est liée à la population russe, car elle vit de leurs dons en argent et en nature. Quant à Vostok, il est dirigé par un russophone, c’est vrai, mais je ne sais pas d’où vient le financement du bataillon. Tout ce que je peux vous dire, c’est que les milices ont si peu de moyen qu’il est totalement exclu qu’elles bénéficient d’aides d’Etat russes ou d’aides privées  de la part de richissime personnalités. Pour vous donner un exemple, dans mon bataillon, chaque combattant ne dispose que de deux chargeurs pour son arme personnelle, un AK47.  Pour le moment, nous formons un noyau dur de quatre français mais d’autres vont arriver dans la semaine.

 

Quelle est votre mission?

Nous avons d’abord une mission de ré-information envers le peuple français car les médias montrent un faux visage de la guerre.  Vous pouvez suivre nos vidéos sur notre page facebook.

 

Alors, vous ne combattez pas vraiment sur le front?

Si !  À Donetsk, nous sommes sur le front et effectuons des patrouilles en secteur ennemi, des missions d’observation et également des missions d’infiltration à 150 mètres des lignes adverses.

 

Comment expliquez-vous le récent retournement de la situation militaire en faveur des pro-russes ?

Nos victoires récentes sont dues essentiellement à l’état de déliquescence totale de l’infanterie ukrainienne, qui, son artillerie mise à part, n’a pas les moyens de son intervention. En plus, les soldats ukrainiens sont démoralisés. J’ai eu l’occasion de passer par les lignes ennemies pour aller à Donetsk et j’ai pu converser avec eux.  Ils disent eux-mêmes ne pas vouloir faire la guerre. On leur parle d’opération anti-terroriste, mais ils savent – et le disent – que c’est une vrai guerre. En revanche, les pro-russes sont chez eux, ils sont motivés, ils connaissent le terrain par cœur et mènent une guérilla. Et puis les volontaires affluent de notre côté. Même des anciens soldats ukrainiens !

 

N’y a-t-il pas d’unités de l’armée régulière russe qui se battent à vos côtés ?

Non je n’en ai pas vu, personnellement.

 

Quel est le but de votre combat,

la sécession du Donbass ou la fédéralisation de l’Ukraine ?

Je vais reprendre à ce sujet les paroles de Pavel Goubarev, gouverneur populaire de la Novorossia, l’État confédéral sécessionniste de l’Ukraine : « Nous voulons un référendum d’auto-détermination pour toutes les républiques populaires de l’Ukraine. Celles qui veulent rejoindre la Nouvelle-Russie, qui est une entité politique réelle, pourront le faire et celles qui veulent rester dans l’Ukraine pourront le faire aussi. »

 

Quelle est la signification politique de la « Novorossia »,  

hormis sa volonté indépendantiste ?

L’essence politique  de Novorossia est exprimé dans son drapeau : le rouge du socialisme, de la justice sociale, allié avec la tradition orthodoxe, protectrice des valeurs traditionnelles. C’est la synthèse du socialisme et du nationalisme.

 

National-socialisme, ça peut évoquer certains souvenirs…

d’autant plus que la presse aime à rappeler vos antécédents « néo-nazis ».

Je n’ai jamais eu d’antécédents néo-nazis. Les mouvements auxquels j’appartenais, Génération identitaire (NDLR de Causeur :La direction de « Génération identitaire » dément l’appartenance passée de Victor Lenta à ce mouvement, créé en août 2012), Œuvre française et le Lys noir, s’inscrivent soit dans une ligne de nationalisme traditionnel soit dans un courant identitaire dont la justice française a formellement rejeté la qualification de « néo- nazi ».

 

Malgré tout, vous vous situez idéologiquement à la droite de la droite.

À droite, je n’ai que des ennemis. Je me bats pour le peuple, pour les prolétaires. La nouvelle lutte des classes, c’est la lutte des peuples contre l’oligarchie mondiale. Marx avait prédit tout cela. La droite a détruit la souveraineté de la France. Alors dire que je suis de droite c’est m’insulter. Je suis un nationaliste révolutionnaire.

 

En tant que nationaliste, n’êtes-vous pas gêné de combattre pour une cause qui n’est pas française ? Certains comparent votre engagement au djihad des jeunes musulmans français en Syrie.

Je ne suis pas un « djihadiste à Poutine ». Les « français de papiers » qui partent faire le djihad (notion fausse car le djihad dans le Coran est avant tout un combat intérieur) en Syrie contre l’état légitime de Bachar Al-Assad veulent imposer une vision hérétique de l’Islam. De plus, ils assassinent des gens, coupent des têtes tandis que moi, j’ai pris les armes pour défendre la population, pas pour l’agresser. Les vrais extrémistes en France siègent au gouvernement français. Ce gouvernement qui a financé et armé les djihadistes afin de déstabiliser la Syrie. Si vous cherchez l’extrême droite, vous la trouverez au pouvoir en ce moment en France et ce, depuis l’ère de Nicolas Sarkozy. C’est lui qui est responsable de la perte du peu de souveraineté qui nous restait, au profit des USA et de l’UE, ce machin qui devrait porter le nom de Saint Empire Américain Germanique plutôt que d’Union européenne.

 

Vous avez défini votre combat comme une lutte dans un conflit local au milieu d’un conflit global ? Quel est ce « conflit global » ?

Le combat global que nous menons est une guerre mondiale qui ne dit pas son nom. C’est le combat contre l’impérialisme américain, contre l’atlantisme qui essaie d’imposer un mode vie, une façon de penser à la terre entière.

 

Et votre camp, comment se définit-il ?

Notre camp se définit comme traditionnel, socialiste-révolutionnaire.

 

Bizarrement, dans votre propre camp, Gaston Besson, célèbre figure du mercenaire aventurier d’extrême droite, lutte de l’autre côté du front en Ukraine.

Comment l’expliquez-vous ?

Gaston Besson et nous, ce sont deux générations bien différentes. Anti-communiste primaire, il s’imagine encore que la Russie, c’est l’Union Soviétique. Il a toujours mené des combats qui vont dans le sens de l’Occident atlantiste. Il a fait partie des HOS (commandos d’extrême droite) qui, avec l’armée croate, ont servi d’idiots utiles pour faire éclater la Yougoslavie. A contrario, mon organisation, née à Belgrade, entretient des liens très forts avec le peuple serbe.

 

Dernière question :

Avez-vous, comme l’affirment certains, des antécédents judiciaires en France ?

En tout et pour tout, je n’ai été impliqué que dans une sombre affaire de rixe avec un étudiant chilien. C’est tout, le reste n’est que mensonge des antifas pout me griller socialement ! Je n’ai jamais été renvoyé de l’armée. Je n’ai pas brûlé de mosquée, ce n’est pas mon genre, j’ai le plus grand respect pour la foi religieuse quelle qu’elle soit.

 

Nastia Houdiakova est journaliste à Causeur.

 

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04/09/2014

Mistral perdant...

MISTRAL PERDANT : LA HONTE D’ÊTRE FRANÇAIS

 

Nous avions pu conserver, sinon de l’admiration, du moins un certain respect pour ceux qui nous gouvernent lorsque, il y a quelques semaines, François Hollande, suivi de Laurent Fabius, avait répondu face aux pressions d’Obama et de Cameron qu’un contrat était un contrat, et qu’il n’était pas question pour la France de renier tant son engagement juridique que le minimum de bonnes relations devant régner entre États qui ne sont pas en guerre.

C’était trop attendre. En prévision des vitupérations américaines, annoncées pour le prochain sommet de l’Otan au Pays de Galles, notre gouvernement a choisi de se coucher avant l’heure. Dès ce soir, Hollande a annoncé que le contrat concernant les deux Bâtiments de projection et de combat (BPC) signé avec la Russie serait suspendu, en attendant très vraisemblablement d’être totalement violé par un refus définitif de livrer le Vladivostok, déjà pourvu d’un équipage russe, et le second porte-hélicoptère, en cours d’assemblage (avec une poupe russe) dans les Chantiers de St-Nazaire, les deux navires, rappelons-le, ayant déjà été payés par les Russes.

Et cela pour « punir » Poutine de vouloir contribuer à l’officialisation de l’autonomie des provinces russophones de l’Ukraine, rebaptisées déjà par les autonomistes, avec un soutien affirmé de la population, la Novorussia. Rappelons pourtant qu’il ne s’agirait là que d’une mesure de bon sens, recommandée dès le début du conflit par un homme aussi modéré que Hubert Védrine, modéré mais que n’aveugle pas l’hystérie antirusse.

Or cette hystérie, qui n’était pas dans la nature des Français, est en permanence alimentée par Obama. Nous avons plusieurs fois rappelé que le désir profond d’Obama et du lobby militaro-industriel américain a toujours été d’anéantir la Russie en tant qu’État, le tort de Moscou étant de posséder un arsenal nucléaire équivalent à celui de l’Amérique. Certes, Obama, prudent, ne va pas prendre le risque d’affronter militairement les Russes. Il pousse par contre en avant les gouvernements décervelés de Pologne et des États Baltes, qui sont prêts à prendre les risques d’une guerre mondiale pour affronter la Russie, sans même se poser la question de savoir si la Russie d’aujourd’hui mérite encore d’être traitée en ennemi héréditaire.

Obama à Tallin, alors pourquoi pas Hollande à Ferguson ?

Aujourd’hui mercredi, Obama, dans un cortège de courbettes, est venu à Tallinn, en Estonie, pour une visite destinée à « rassurer les Baltes », qui, prétend-il, craignent pour leur sécurité (comme si Poutine pourrait prendre le risque insensé d’y envoyer des chars russes). On aurait espéré que l’Allemagne, la France et les pays latins, moins intoxiqués par la propagande antirusse que ne le sont nos voisins de l’est-européen, auraient expliqué à Obama qu’il n’avait rien à faire dans cette partie du monde. Qu’il aille plutôt traiter les problèmes à répétition que l’Amérique rencontre chez elle. Mais les éclairs au chocolat qui nous gouvernent ont préféré prendre les devants. Dans ces conditions, le sommet de l’Otan qui démarre aujourd’hui s’annonce sous les meilleurs auspices. Tous les membres pourront à l’unanimité prendre des dispositions militaires à l’encontre de la Russie, lesquelles ressembleront fort à des déclarations de guerre.

Nous avons honte d’être Français. Que de Gaulle n’est-il encore vivant, lui qui avait pris la décision historique de sortir de l’Otan ? Demain, auréolée de sa décision de suspendre les contrats concernant les BPC, et fière de sa résignation à en supporter les innombrables conséquences internationales, par exemple en ce qui concerne le contrat indien Rafale tant espéré, qui apparaît dorénavant très fragilisé, la carpette en chef qu’est devenue la France pourra peut-être recevoir sa récompense. Quelque chose comme le commentaire condescendant par lequel Obama a dit hier soir, mercredi 3 septembre, « la féliciter pour une décision qui s’imposait ».

 

Jean-Paul Baquiast, 4 sept. 2014, pour The French Saker.

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/04/mistral-perdant-honte-detre-francais/

 

Post-Scriptum : Concernant les Mistral russes à Saint Nazaire, observons, détail révélateur, que depuis l’arrivée de l’équipage russe, les autorités françaises avaient imposé à la population de St-Nazaire de se comporter avec lui d’une façon bien plus froide qu’elle ne le faisait avec les marins de la Kriegsmarine pendant la guerre. Les gens de mer s’en scandalisaient, comme d’ailleurs les syndicats des Chantiers. Jamais dans un port, de telles non-réceptions avaient été réservées à des équipages étrangers.

 

Pour approfondir sur le sujet de ces contrats :

Ce n’est pas seulement le Mistral qui est visé par les USA, mais le Rafale 

(vineyardsaker, français, 23-07-2014)

Livraison des Mistral à la Russie : un enjeu de souveraineté nationale pour la France (vineyardsaker, français, 22-07-2014)

 

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> http://www.vineyardsaker.fr/ 

> http://www.jean-paul-baquiast.fr/index.html

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01/09/2014

Volontaires français en Novorossia, entretien...

 

French volunteers of DPR Army, entretien en français et en anglais.

Source / Via 

http://gaideclin.blogspot.fr/

 

12/08/2014

La rentrée sera chaude...

Le bras d’honneur du camarade Poutine

 

Le billet de Patrick Parment

Source > http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2014/08/0...

 

Il ne fallait pas s’attendre à ce que Vladimir Poutine reste de marbre face aux sanctions décidées par Washington et suivies de près par les Toutous européens que nous sommes. Le ministère des Affaires étrangères russe a raison de déclarer que les Européens ne pèsent désormais plus rien sur l’échiquier international.

Le problème est que cet embargo sur les denrées alimentaires, décidé par Poutine, pénalise les Européens et fort peu les Américains. L’Europe est en effet l’un des premiers fournisseurs de la Russie en matière d’agro-alimentaire. Ce qui risque, à court terme, de déstabiliser tout le marché intérieur européen. Ce dont, soi dit en passant, se fout complètement Barack Banania.

Quant aux Russes, ce ne sont pas les restrictions qui vont leur faire peur. Au contraire. Plus Poutine se montre intransigeant avec « l’Occident décadent » plus sa cote grimpe auprès des Russes. Voici de quoi faire avaler leur chapeau à tous les sociologues du ruisseau qui bavassent dans Libération ou Le Monde.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la décision de Vladimir Poutine est d’ordre politique et qu’il en assumera les conséquences, s’apprêtant même à aller plus loin, si nécessaire. Par ce biais, Poutine met aussi en lumière l’état de dépendance dans lequel se trouvent les Européens vis-à-vis des Américains. Et il les invite à se réveiller, d’être enfin eux-mêmes. Ce langage-là, tous les Européens l’ont compris, sauf ceux qui nous gouvernent. Et c’est bien là le problème. Car toutes ces couilles molles qui nous gouvernent n’auront pas raison face à Poutine. Soixante-dix ans de communisme ont formé les Russes à tous les goulags. Le peuple russe n’est pas encore avachi par la société de consommation comme le sont les Américains et les Européens, vautrés dans leur confort anesthésiant. Et c’est bien là leur force. Ils sont encore un peuple avec une conscience nationale et le sentiment de partager le même destin. 

Les Européens se casseront les dents au petit jeu des embargos. Ca commence déjà. La presse nous entretient de la dérégulation du marché de l’agro-alimentaire. Voici qui va venir s’ajouter à l’état catastrophique dans lequel se trouve notre pays.  Sarkozy avait déjà appuyé sur la pédale du déclin. François Hollande n’a plus de pédale du tout, il est le déclin à lui seul.

La rentrée sera chaude, Camarades !
 
Patrick Parment, pour Synthèse Nationale.
 
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06/08/2014

Nous sommes le Donbass

Nous somme le Donbass

 

Un article originellement paru sur : http://democratie-directe.blogspot.fr/

Le 01er août 2014.

(N. de Kurgan pour F.E : ... pour une approche très "républicaine" de la crise ukrainienne qui, au final, croise et rejoint néanmoins la nôtre sur de très nombreux points !)

 

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En cette heure sombre de l'Histoire, alors que l'impérialisme avance ses forces, tous les territoires semblent occupés et mis sous coupe réglée par les agents de l'Atlantisme.

Tous ? Non ! Quelques peuples résistent encore et toujours à l'envahisseur.

Les sénateurs de Washington DC accompagnés des chacals de la CIA et autres commanditaires de multinationales ont fort à faire aujourd'hui avec la résistance slave dans le Donbass. En organisant un coup d’État néo-fasciste à Kiev (N. de K : désolé, mais ce coup d'état n'a rien de "néo-fasciste", même si des mouvements nationalistes ou "fascistes" manipulés y ont - malheureusement - pris part ! Le gouvernement de Kiev n'est pas un gouvernement fasciste, mais un gouvernement d'oligarques ultra-libéraux à la botte de l'U.E, des USA et des banksters qui gouvernent ces 2 "entités" !), ils ont provoqué un soulèvement populaire armé dans l'Est du pays. Mais contrairement à leurs habitudes subversives, il ne s'agit plus de prendre pour cible un pays isolé, ou désinformé par une patiente propagande sur les bienfaits hypothétiques du "monde libre". L'audace ici ne connaît plus de limites ; il s'agit de déstabiliser dans la cour d'une super-puissance - la Russie - ; il s'agit de substituer subitement aux valeurs de fraternité et de solidarité du monde slave, une culture anglo-saxonne basée sur la haine du faible et le pillage des ressources communes. Erreur fatale.

Cette témérité n'a pas seulement scandalisé le peuple ukrainien sur lequel s'acharne désormais une féroce répression policière et militaire, réveillé l'ours russe qu'il s'agirait d'urgence de garrotter par un nœud de sanctions diplomatiques et commerciales, elle provoque aussi partout l'indignation ! Il est indigne pour une puissance qui se prétendait - avec quelque insolence - "gendarme du Monde" de fouler tant de principes fondamentaux et de valeurs humanistes qui ont fait sa force et établit un consensus provisoire.

Principes fondamentaux du consensus international.

Parmi ces principes inscrits soit dans la déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, dans la charte des Nations-Unies, ou dans le précieux Accord d'Helsinki sur la paix et la coopération en Europe nous soulignons :

   - La résistance à l'oppression ;

   - Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ;

   - La coopération loyale et l'amitié entre les peuples ;

   - Le non-usage de la menace ou de la force ;

   - La punition des crimes de guerre et des crimes contre l'Humanité.

Le principe de résistance à l'oppression est connu depuis l'Antiquité. Platon et Aristote y font référence dans leurs ouvrages. Les révolutionnaires américains et français l'ont inscrit dans leurs textes fondateurs. Lorsqu'un gouvernement légitime est renversé, qu'il y a abus de souveraineté, le pacte social est rompu. Le peuple n'est plus tenu d'obéir mais de résister à l'usurpation et à la tyrannie. Le peuple du Donbass est légitimé ici dans sa volonté de désobéissance civile et de former de nouvelles institutions préservant ses droits et intérêts. Il ne s'agit pas là de rébellion ni de terrorisme comme le prétendent les autorités de Kiev. Si elles tiennent à retrouver une quelconque autorité sur ces territoires, elle ne peut le faire que par la négociation et l'accord des populations concernées. En outre celles-ci sont autorisées à requérir aide et assistance de la Russie comme les colonies américaines l'ont fait avec la France. De même et dès lors la Russie est pleinement autorisée à répondre à cette requête et intervenir dans ce litige sans encourir aucune menace ni sanction légitime de la communauté internationale ni de l'O.N.U.

Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes "ou droit à l’autodétermination, est le principe issu du droit international selon lequel chaque peuple dispose d'un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence étrangère." Ce principe est introduit dans le droit international par les signataires de la Charte des Nations-Unies en 1945. Ce droit s'oppose à l'idée contraire "d'une « mission sacrée de colonisation »" qui a fait l'incohérence logique et l'échec pratique de la "Société des Nations". Il s'applique autant à l'Ukraine en général par le refus d'une mise sous tutelle par l'Union européenne, qu'aux Républiques du Donbass qui disposent dès leur proclamation d'un droit légitime à l'auto-détermination. Or, il s'agit d'un principe fondateur de la liberté politique que l'on ne trouve nulle part ni dans les traités européens, ni dans les déclarations diplomatiques, ni dans les pratiques de ces institutions. Ces manquements graves contreviennent aux principes du droit international, à l'esprit et la lettre de la charte de 1945. Ils sont lourds de différents portant atteinte à la paix et la coexistence pacifiques des peuples. En Ukraine le mépris de ce principe est une cause de guerre.

La déformation ou le mépris du droit international par l'Union européenne et les États-Unis prend des formes diverses. Helsinki par exemple insiste sur le principe d'égalité souveraine des nations comme condition préalable permettant coopération loyale et l'amitié entre les peuples. Or ni ce moyen, ni ces buts ne sont à l'ordre du jour de ces puissances. Au contraire leur prose et leurs actes sont offensants et inquiétants. Aujourd'hui 31 juillet 2014 à l'encontre de la Russie, considérée comme "puissance moyenne" - par on ne sait qui -, des sanctions financières et économiques sont mises en œuvre par l'Union européenne : c'est à dire "personne" puisque rappelons-le cette organisation n'a aucune existence juridique au regard du droit international. Et pour cause ! Il s'agit d'une fiction juridique agitée comme un épouvantail par les États-Unis. Cette marionnette est bien utile pour ceux qui la manipule puisque aucune responsabilité, ni aucun droit de recours n'est possible devant le Conseil de Sécurité contre une entité sans existence légale. Ce qui est nouveau c'est que les sanctions étaient réservées jusque-là aux décisions du Conseil de sécurité seul habilité à prendre de telles mesures.

On objectera que des sanctions auraient été impossibles à prendre dans la mesure ou la Russie membre permanent du Conseil s'y fut opposée. Argument spécieux puisqu'il aurait fallu d'abord motiver la décision en droit, mais sur quelle base ? Sur la base du soutien de la Fédération de Russie au Donbass exercé conformément au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ? Sur la base de l'ingérence dans les affaires intérieures de l'Ukraine alors qu'il est manifeste que cette ingérence a d'abord été celle des U.S.A. et des pays de U.E dans la déstabilisation du gouvernement de Kiev lors des événements survenus pendant les Jeux Olympiques d'Hiver de Sotchi ? On voit bien que toute l'affaire est bancale et ne repose que sur du vent. Tout comme le recours à la force armée, les sanctions contre un État ou ses intérêts relèvent du Conseil de sécurité selon le Chapitre VII de la Charte relatif à "l’action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression". L’application de ces mesures coercitives n'ont d'intérêt qu'en vue de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Hors de ce cadre strict on voit que ces dispositions ne peuvent avoir qu'un effet pervers, provocateur et contraire.

D'autant plus que sur le terrain la situation s'aggrave chaque jour d'avantage. La prétention de Kiev - qui ne dispose plus de gouvernement depuis quelques jours - de mener une simple opération de police "antiterroriste" ne trompe pas. Les moyens déployés sont ceux de l'armée, on mobilise des dizaine de milliers de jeunes gens et l'usage intensif de missiles non guidés contre des concentrations urbaines est avérée. Dans cette guerre totale qui ne veut pas dire son nom, ce bombardements massifs des villes, cette destruction de l’infrastructure économique, ces déplacements massifs de civils avec arrestation et l'exécution arbitraire de citoyens ou étrangers offre largement motif à une décision de l'O.N.U. pour faire cesser le feu et les hostilités, d'ouvrir une enquête sur les crimes contre l'humanité. Qui donc s'y oppose ? Si ce n'est la Russie qui manifeste depuis le début sa volonté d'un règlement pacifique du différent ?

Les ennemis du Donbass sont aussi les ennemis de la France.

Nous mettons ici en évidence que les fins et les moyens usés pour réduire la résistance du Donbass ont déjà été utilisé contre le peuple français. Ne nous trompons pas. L’agression du Donbass c'est aussi l’agression de la nation française. La France s'est signalée depuis longtemps dans un rôle naturel d'arbitrage des litiges en Europe. Il s'agit d'un héritage de Louis IX dont les avis et la justice selon le droit & équité étaient recherchés pour rétablir la concorde et la paix.

Frappée par l'impérialisme germanique de nombreuses fois, elle su y résister de toutes ses forces, par l'assistance de ses alliés et de la Providence s'est toujours rétablie telle qu'au premier jour. Dans toutes les conférences la voix de la France fut respectée. Elle imposa le principe de liberté nationale, de tolérance religieuse, le triomphe de la raison et du respect d'autrui sur l'esprit d'intrigue, de pillage, de haine et de fanatisme.

La France qui jadis par son alliance avec l'Espagne, sa flotte et ses troupes a su préserver la fragile volonté d’indépendance des petites colonies américaines, se trouve bien mal récompensée par la jeune et fière nation. Depuis le traité de l'Atlantique Nord sans cesse sa souveraineté et ses droits sont menacés. Oui menacés - sous le prétexte fallacieux de défense du "monde libre" - par l'hubris d'une caste privilégiée de sénateurs et de magnats qui se rêvent à Washington maîtres de la terre et des cieux. Des hommes qui se sont imaginés une mission divine de domination universelle, un système d'accaparement général des ressources par la corruption, la trahison et la guerre. C'est ce que nous désignons comme l'impérialisme U.S. ou la stratégie atlantiste.

Il a été imaginé un vaste dispositif d'institutions régionales qui sous l'aspect formel de traités internationaux permet l'ingérence dans les affaires nationales. Ces traités, tels celui de Rome de 1957 ou le TCE de 2005 rejeté par référendum en France mais repris en 2007 sous une autre forme, n'ont strictement aucune valeur sur le plan du droit. Ils sont cependant accompagnés d'une telle propagande qu'ils passent pour légaux dans l'esprit d'une vaste partie de la population. Ce que l'on appelle "l'Union européenne" est en réalité un monstre juridique au regard du droit international, de la charte des Nations-unies et une calamité politique, économique et sociale. Il existe une telle opposition juridique entre l'O.N.U. et l'Union européenne que cette organisation peut-être désormais qualifiée d'ennemie des Nations.

Ce nouveau "droit d'ingérence" est celui de la subversion et du désordre, celui de l'impérialisme made in U.S.A. On nous dit qu'il s'agit d'un mal pour un bien, d'un mensonge pour un petit bonheur. Puisque la souveraineté des nations européennes a été à l'origine des conflits du 20eme siècle, en déposséder les nations les moins vigilantes permettrait de réduire les casi belli, les cas de guerre. C'est mal connaître l'Histoire ou n'en avoir rien retenu de ses leçons. C'est croire qu'un Empire puisse asservir une petite nation sans aucune conséquence, ni idéologique, ni pratique. C'est dire qu'il existe une inégalité naturelle entre les nations et entre les peuples et que le fort puisse détruire le faible sans troubler le cœur des justes. C'est tromper le monde et déranger les astres que d'établir une telle injustice comme système de gouvernement. La vérité - qui triomphe toujours on le sait - c'est que les puissances impériales sont nuisibles et que leurs fantaisies sont ruines, crimes et souffrances. C'est à ces traces sanglantes que l'on reconnaît la cruauté de l'oppression et la nécessité d'y résister pour rétablir paix et prospérité pour tous les peuples sans considération ethnique, culturelle ou discrimination de l'organisation politique et économique nationale. C'est ce que nous appelons la Liberté.

C'est de cette liberté dont nous sommes privés. L'ingérence d'un "droit européen" soit-disant supérieur est une aberration condamnée dans tous les textes de référence selon lesquels aucun traité ne doit imposer d'ingérence intérieure sous peine de nullité. Elle prive chaque peuple du droit démocratique de déterminer ses propres lois, de choisir sa propre politique économique et sociale. Ceci par l'injonction impérieuse d'appliquer des "directives" émanantes de commissions obscures, de tractations entre corrupteurs et corrompus en petits comités, de collusions d'intérêts.

Qui donc en France, en Grande-Bretagne, en Espagne ou ailleurs peut cautionner encore une telle bassesse, une telle ignominie ? Qui donc juge acceptable de soustraire aux nations le droit de s'administrer elles-mêmes, de faire leurs propres lois, de battre monnaie selon leurs besoins, de régler - dans le cadre du droit international - leurs affaires diplomatiques en toute indépendance ?

La France comme nation historique est la première à souffrir de cet état de tyrannie. Les organisateurs de ce nouveau système politique, financier et commercial de type impérial ont longtemps tenu à « mettre au pas" cette nation souveraine, menaçant trop d'intérêts et déjouant trop de plans douteux par des décisions exemplaires. Rappelons-le elle fut première à coopérer avec l'Union soviétique, à reconnaître la Chine de Mao en 1964, elle va même en 2008 s'imposer comme négociatrice du conflit entre la Russie et la Georgie, faisant taire les armes, épargnant les vies, provoquant la désescalade subite d'une crise inquiétante. On ne le dit pas assez mais un régime strict de sanctions lui est appliquée par les U.S.A. depuis son opposition à l’infâme agression de l'Irak en 2003. Pour les autorités U.S. il s'agit de "punir la France". De là ces difficultés à trouver des partenaires commerciaux, à conclure des contrats d'exportations avec la plupart des pays sous leur influence.

Mais cette stratégie sournoise d'étouffement, de subversion intérieure n'a que trop duré. Nous sommes désormais arrivés à un point critique. Par l'accession au pouvoir du président F. Hollande, membre Young Leader du réseau de la French American Fondation, proche de l'oligarchie U.S, des Rockfeller et de la CIA : il est douteux que la France tienne toujours ce rôle d'arbitrage diplomatique et de résolution pacifique des conflits qui est naturellement le sien. On voit bien que même sur le plan intérieur à aucun problème n'est apporté de solution et que seule une politique d'exacerbation communautariste et de déstabilisation politique est privilégiée par le couple exécutif Hollande-Valls.

Aux mêmes effets les mêmes causes. Lorsqu'on veut faire main basse sur les richesses industrielles, minières et agricoles de l'Ukraine : on prétend vouloir son entrée dans l'Union européenne. Lorsqu'on veut poursuivre à ruiner la France, laisser l'évasion fiscale ou le déficit commercial, conclure des traités de dupes avec les U.S.A., ralentir son économie, augmenter le chômage, provoquer la rupture du contrat social... on prétend que l'Europe est la seule solution d'avenir. Ici et là-bas la même stratégie du chaos, de la terre brûlée, de la terreur pour imposer l'agenda néo-conservateur du profit sans partage.

Attaquer le Donbass ce n'est pas seulement piétiner la France mais c'est déclarer la guerre à tous les peuples.

Non seulement la nécessité s'impose établir un système viable qui puisse se substituer à un libéralisme occidental totalement discrédité. Mais en même temps que le discrédit se dévoile un nouveau visage des U.S.A. : c'est celui de Méduse, celui de la terreur et de la folie.

Nous demandons au peuple russe patience et retenue dans ce cas de légitime défense car désormais il s'agit d'une lutte à mort que nous devons prendre à notre compte, si aucun de nos gouvernements n'est capable d'intervenir pour trouver une solution diplomatique conforme au droit ce sera la guerre en Europe. Non cette guerre prévue de longue date contre un ennemi imaginaire et fabriqué par la propagande atlantiste, mais la guerre de chaque peuple contre son gouvernement fantoche, contre les imposteurs qui entendent les asservir pour des causes inutiles et injustes.

Rétablir les règles saines du droit international c'est contrecarrer la culture impérialiste, détruire les moyens d'influence et dispositifs institutionnels en particulier la dénonciation d'un traité Atlantique-Nord abusif et inutile, porter un coup d’arrêt aux intérêts corporatistes et féodaux de l'impérialisme U.S., rechercher et mettre hors d'état de nuire les agents atlantistes infiltrés dans les milieux politiques, économiques, les mass-médias et la société (...).

Source : http://democratie-directe.blogspot.fr/2014/07/nous-sommes...

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Ukraine, France, USA, impérialisme

"Nous sommes désormais arrivés à un point critique. Par l'accession au pouvoir du président F. Hollande, membre Young Leader du réseau de la French American Fondation, proche de l'oligarchie U.S, des Rockfeller et de la CIA..." 

Ukraine, France, USA, impérialisme