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11/08/2015

Pologne, la chasse au Pravy Sektor est ouverte !

Les nationalistes polonais déclarent 

la chasse au Secteur Droit (Pravy Sektor) ouverte.

 

10.08.2015

 

 

Les militants du mouvement national-radical polonais Falanga ont commencé à patrouiller le long de la frontière avec l'Ukraine pour empêcher les membres du groupe néonazi ukrainien Secteur Droit (Pravy Sektor) de pénétrer en Pologne.

 

Les militants de Falanga ont annoncé leur intention de tuer les adeptes actuels de Stepan Bandera (nationaliste ukrainien ayant collaboré avec l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale), ainsi que les combattants des groupes paramilitaires ukrainiens, rapporte le site d'information polonais zmianynaziemi.pl.

 

Les experts polonais avaient antérieurement indiqué que des membres du groupe Secteur Droit auraient pénétré en Pologne pour échapper aux poursuites lancées à leur encontre par les forces de l'ordre ukrainienne suite à la fusillade de Moukatchevo. Le 11 juillet, des combattants de Secteur droit ont attaqué au mortier des policiers de cette ville située dans l'ouest de l'Ukraine.

Kiev a ouvert une procédure pénale contre les assaillants.

 

Le mouvement Falanga se prononce pour la sortie de la Pologne de l'Union européenne et le renforcement de l'influence de l'Eglise catholique dans le pays.

 

 

Sputnik

http://fr.sputniknews.com/international/20150810/1017465597.html

 

Les États-Unis ont officiellement reconnu l'indépendance du Donbass... en 1959 !

Les USA reconnaissent (en fait)

l'indépendance du Donbass... et ce depuis 1959 !

 

Sputnik, le 10.08.2015

 

Les États-Unis ont officiellement reconnu l'indépendance du territoire du Donbass en 1959, quand le Sénat et le Congrès ont adopté la résolution de la Semaine des nations captives (The Captive Nations Week Resolution)...

Rapporte le site canadien indépendant Global Research.

 

 

La résolution également connue sous le nom de Loi publique 86-90 a été adoptée le 17 juillet 1959 par la Chambre des représentants et le Sénat. Elle a été approuvée chaque année par Proclamation présidentielle durant les 56 dernières années. Cette résolution reconnaît comme indépendantes les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk (DNR) et de Lougansk (LNR), appelées dans la résolution Cossackia et future République Zaporogue (précisément Oblast de Zaporoguie).

 

La Cossackia est un terme géopolitique américain qui désigne les régions où vivaient les Cosaques en URSS et en Russie. Ce terme est courant dans les lois américaines, explique le site.

La résolution précise: "la politique impérialiste de la Russie communiste par le biais de l’agression directe et indirecte a mené à l'assujettissement de l'indépendance nationale de la Pologne, de la Hongrie, de la Lituanie, de l'Ukraine (…) de la Cossackia…"

Ainsi, l'Ukraine et la Cossackia sont mentionnées dans les documents comme deux pays et nations séparés.

 

 

"D'après la résolution, les deux nations ont le droit d'exister",

souligne le Global Research.

 

 

Comme le veut la tradition, cette année, la résolution a été officiellement approuvée et la Semaine des nations captives a eu lieu fin juillet.

Honneur du Président US

 

D'après le président américain Barack Obama et le Congrès, il en va de l'honneur des Etats-Unis de soutenir la proclamation des Nations captives réaffirmée par la loi du pays.

L'auteur de l'article se demande alors si le président américain sait où se trouve la Cossackia ; et ironise sur le fait que M. Obama ait devancé le président russe Vladimir Poutine en ayant déjà reconnu les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.

 

 

"M.Obama devrait-il appeler M.Poutine pour l'inviter à reconnaître les républiques?", conclut l'auteur de l'article par cette question rhétorique, car "il est temps d'honorer nos obligations. Nous sommes obligés de cesser de financer les massacres des gens dans le Donbass".

 

 

Sputnik

http://fr.sputniknews.com/international/20150810/1017456088.html  

 

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Photo : RIA Novosti / Andrei Stenin.

04/08/2015

Ukraine, le royaume de la désinformation - Par Laurent Brayard.

Une lecture hautement conseillée à tous ceux et toutes celles qui s’intéressent

à l’Ukraine, à son histoire et à la crise qui secoue actuellement le pays : 

 

UKRAINE : LE ROYAUME DE LA DÉSINFORMATION, 

de Laurent Brayard

 

 

Présentation :

Il se joue en Ukraine des enjeux bien plus importants que ceux qui sont classiquement étalés dans les lignes de la presse internationale. De l’histoire, nous passons ainsi à la réalité présente, une réalité très difficile à cerner, puisqu’il faudrait sur les événements présents un recul certain et salutaire. Ce livre a été écrit pour tenter de faire comprendre, loin des propagandes et des agitations médiatiques ; qu’elles viennent de Russie, d’Europe ou d’ailleurs ; les tenants et les aboutissants du problème ukrainien et à travers lui, toute l’histoire dramatique des Ukrainiens et de leurs frères et voisins russes. C’est par la connaissance et la compréhension que chacun d’entre nous peut et doit appréhender un problème lointain et inconnu, c’est comme souvent à travers l’histoire et par l’histoire, qu’il devient possible d’éclairer, de clarifier et de comprendre ce qui au premier abord semblait obscur ou trop souvent trop simple. Le propos ne sera donc pas celui de la Russie, mais bien l’avis tranché et scientifique de l’historien, qui lui en toute occasion, ne doit et ne peut qu’utiliser les faits, pour comprendre et faire comprendre.

 

L’auteur :

Laurent Brayard est historien (Master II) et a été journaliste et rédacteur dans un grand média public russe à Moscou. Il a vécu expatrié en Russie plusieurs années et a travaillé sur plusieurs livres d’histoire jusqu’à présent tournés vers les correspondances privées. Russophone et russophile, il a voyagé dans plusieurs pays de l’ancien espace soviétique et a parcouru l’Ukraine d’Est en Ouest en 2009. C’est naturellement qu’il a décidé en 2013 la rédaction d’un livre consacré à ce qui se passe en Ukraine, suite aux événements dramatiques qui ne faisaient que commencer.

 

Sommaire : 

I. L’Ukraine dans la fournaise médiatique internationale

II. Pourquoi l’Ukraine ?

III. Dans le grand vide

IV. C’était un jour, la Grande Pologne

V. Le réveil de la Russie

VI. Une Union pour la providence

VII. Les Cosaques de la Liberté

VIII. De la Haine au tonnerre de la Guerre

IX. La mise à mort de la monarchie des Romanov

X. L’Ukraine dans le chaudron de la guerre

XI. L’Ukraine nationaliste, le serpent à sonnette

XII. Versailles, Trianon et Saint-Germain-en-Laye les traités criminels, Yalta et Postdam, les accords de la honte

XIII. La chape de plomb, l’Ukraine dans l’Union soviétique

XIV. L’Ukraine, le réveil de la Guerre Froide

XV. L’Ukraine dans l’impasse

XVI. Le Petit dictionnaire de l’Ukraine

 

Editions TATAMIS, 280 pages, parution en librairie: 20 Mai 2015.

 

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Un livre que vous pouvez vous procurer (pour 18 €uros) ici :

http://www.cultura.com/ukraine-le-royaume-de-la-desinformation-9782371530218.html

 

Ou bien ici :

http://editionstatamis.com/2015/03/07/ukraine-le-royaume-de-la-desinformation/

 

Ou là : amazon.fr, decitre.fr, lalibrairie.com, (etc.)…

 

Ou en passant commande chez votre libraire habituel.

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02/08/2015

Kiev intensifie les bombardements du Donbass

Ukraine/Donbass :

 

Kiev maintient la pression contre les civils.

 

 

Nous sommes bientôt à la moitié de l’été et la ligne de front ne semble pas évoluer d’un pouce, sauf à de très rares endroits et de façon anecdotique ou presque. Il y a un an, à la même époque, les forces républicaines étaient en sérieuses difficultés sur bien des secteurs, alors qu’un corps d’armée mécanisée ukrainien était encerclé près de la frontière russe. Rien, ou bien peu de choses, ne laissait présager une offensive d’été majeure et un encerclement sans précédent à Ilovaïsk suivie d’une débandade totale de forces ukrainiennes, pourtant supérieures en nombre, en soutien et en matériels. Il est possible que le même type de scénario se reproduise cet été. La propagande médiatique kiévienne annonce une offensive à venir… Hier matin, vers 10h30 (heure locale), le 34e convoi humanitaire de la Fédération de Russie est arrivé à Makeevka dans la banlieue de Donetsk, avec environ 550 tonnes de nourriture et de médicaments. La Russie n’oublie pas le petit peuple martyr du Donbass.

 

Les grands secteurs où la pression kiévienne est maintenue restent le nord et le nord-est de Lugansk, le nord et l’ouest de Gorlovka, la zone allant du sud d’Avdeevka à Marinka en passant par Spartak, l’aéroport de Donetsk et Peski, le secteur de Volnovakha au sud de Donetsk et bien sûr l’est de Mariupol. On ne note aucune attaque majeure, juste des accrochages d’intensité variable et, bien entendu, des frappes de l’artillerie lourde ukrainienne essentiellement contre des zones résidentielles dans le but de terroriser les civils.

 

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 A leur retour de Crimée, les enfants de Gorlovka ont failli être tué

sous les tirs de l’artillerie ukrainienne (source)

 

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 On notera que les forces de Kiev ont recommencé leurs frappes nocturnes (surtout contre Donetsk et Gorlovka), afin de maintenu une pression quasi continue contre les civils. Chaque jour, des non combattants sont blessés, parfois tués. Depuis le début de l’année, pour la seule ville de Yasinuvata (ville ouvrière de 38.000 habitants avant guerre, se situant nord-est de Donetsk et juste à l’est d’Avdeevka), 28 civils ont payé de leur vie l’acharnement kiévien. 164 civils, dont 16 enfants, ont été tués dans les zones résidentielles de Gorlovka suite aux pilonnages de la ville de janvier à juillet à 2015 par les forces de Kiev. Et 501 personnes ont été blessées dans la même période, dont 42 enfants. Aujourd’hui, presque tous les quartiers ont été touchés par des salves de l’artillerie ukrainienne, y compris une église. Des civils ont encore été blessés, dont des enfants. Certains sont dans un état grave.

 

Renforts et pressions ukrainiennes

 

Le secteur le plus à l’est et au nord-est de Lugansk, allant de Popasna-Zolotoe jusqu’à Frunze-Krymskoe-Trehizbenka, semble avoir dernièrement reçu des renforts du côté ukrainien : on y trouve notamment un bataillon mécanisé de la 92e brigade du colonel Nikolyuk), un « bataillon police spéciale ‘Zolotyye vorota’ » sous les ordres du major Provolovsky et des éléments de la 54e brigade mécanisée (QG : Artemovsk). A noter que cette dernière unité a reçu, il y a quelques jours, des renforts en moyens médicaux et d’évacuation sanitaire. Il est probable qu’une attaque d’envergure se prépare sur cette zone du front nord.

 

Ces dernières 72 heures, la pression des forces ukrainiennes sur la zone se situant entre Spartak et Peski, incluant l’aéroport de Donetsk, a été telle que des positions tenues par le bataillon mécanisé renforcé « Somali » semblent avoir été perdues, selon un compte rendu d’Aleksandr Matyushin, chef d’état-major adjoint au 5e bataillon de la garde de Donetsk. Selon nos sources, la perte de terrain ne serait pas très significative. L’aéroport de Donetsk reste un des points les plus chauds du Donbass.
Sur l’est de Peski, les unités de la garde républicaine de Donetsk et de la brigade « Vostok » empêchent toujours les forces de Kiev de progresser ou de contourner l’aéroport par le sud-ouest. Le verrou établit par les FAN sur cette zone semble solide.

 

 

Pression accentuée sur Marinka

 

 

Une section républicaine de mortiers de 82

riposte aux tirs kiéviens sur Marinka-Krasnogorovka

 

 

Sur le secteur de Marinka-Krasnogorovka, à l’entrée ouest de la grande agglomération de Donetsk, la pression quotidienne ne faiblit pas, sans pour autant que les lignes républicaines cèdent. Au contraire : elle semble augmenter depuis le début de la semaine.

Des « contractors » anglophones, et sans doute aussi polonais et baltes, sont signalés une fois de plus dans la zone opérationnelle de Volnovakha au sud de Donetsk. Certains d’entre eux ont été logés dans le bâtiment de l’orphelinat situé dans le village de Novotroitskoe près de la ligne de contact. Cet établissement social était destiné aux enfants issus de familles pauvres et défavorisées avant-guerre. Préalablement, ses murs abritaient une cinquantaines de paramilitaires de la garde nationale.

 

Des fusiliers marins à Mariupol

 

Ces derniers jours, on a constaté sur Mariupol et à l’est de la grande agglomération portuaire d’importants mouvements d’équipement lourd ukrainiens : chars (T-64B1M initialement destinés à l’exportation), blindés divers, véhicules de combat d’infanterie, etc. Il pourrait s’agir du 1er bataillon de Feodosia et du 501e bataillon de fusiliers marins de Kerch, composés chacun de 3 compagnies d’infanterie sur BTR-80, d’une batterie de mortiers (120 mm 2S12 Sani), d’une section de reconnaissance et d’une compagnie de commandement et de logistique. Ils forment, avec d’autres unités d’appui et de soutien, la 1re brigade d’infanterie de marine « Konstantin Olshansky » depuis le 11 juillet 2014. Ces T-64 appartiennent à 1re brigade opérationnelle de la garde nationale qui a été formée en juillet 2014 au centre de Novi Petrivtsi. Il y aurait en tout une douzaine de chars de cette version dans les rangs des forces de Kiev, soit une compagnie.

 

 

Des T-64B1M initialement destinés à l’exportation arrivent dans Mariupol

sur des porte-chars MAZ-537G. La fumée noire âcre qui s’échappe

du premier porte-chars n’indique rien de bon quant à l’état du moteur…

 

A l’arrière

 

Alors que les États-Unis imposent de nouvelles sanctions à la Russie, l’US Army et des unités militaires pays de 16 autres membres de l’Alliance atlantique mènent de vastes manœuvres conjointes en Ukraine dénommées Saber Guardian/Rapid Trident 2015, ce qui est une criante violation des accords de Minsk-2. D’une ampleur sans précédent, impliquant 1.800 soldats, ces exercices se sont achevés ce 31 juillet sur le polygone Yavorovsk, près de la frontière polonaise, où quelque 350 parachutistes américains forment déjà depuis avril des unités ukrainiennes.

La guérilla républicaine sur les arrières des forces de Kiev est toujours aussi active, même si nous avons eu tendance à l’oublier ces derniers temps. On apprend ainsi qu’un groupe armé des partisans de Kharkov aurait détruit un poste de contrôle ukrainien près d’Izym (important nœud routier entre Kharkov et Slaviansk sur la M03 empruntée par les colonnes de renforts et de logistique des forces de Kiev), tuant une douzaine de militaires kiéviens. Il y aurait eu des blessés parmi les assaillants.

 

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 31 juillet 2015.

 

Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-maintient-la-pression-contre-les-civils#more-241133

 

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L'Ukraine va-t-elle exploser de partout ? 

La "révolution" de Maïdan, qui semblait unir tous les partisans de la répression du Donbass et était tant admirée par l'UE, perdrait-elle de son éclat ? Les putschistes de Maïdan, présentés comme si unis, semblent n'avoir plus besoin de "séparatistes pro-russes" pour créer le chaos dans leur pays. 
Rivalités internes, clans criminels rivaux qui s'accusent mutuellement, milices armées tantôt chéries par le pouvoir et tantôt reniées, telle est la trame de fond sur lequel apparaissent de nouveaux conflits en Ukraine, cette fois en Transcarpatie.

Ici il est question à nouveau du mouvement paramilitaire Pravy Sektor et d'une lutte armée dans le village de Moukatchevo... Après un bref rappel du passé de Pravy Sektor et de ce qu'on en disait, découvrez une petite analyse de la situation actuelle (étoffée de suppositions), tirée d'une vidéo (ci-dessous) de politrussia.com
Source: http://www.youtube.com/watch?v=SU9Amk...

L'analyse ne prétend pas faire de révélations mais tente d'envisager les causes possibles et la suite prévisible de ces événements avérés, rapportés aussi bien à la TV ukrainienne et à la TV russe que dans la presse occidentale...

Vincent Parlier

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Kiev intensifie les bombardements du Donbass.

 

01.08.2015

 

 

La nuit dernière, la ville de Gorlovka a subi les bombardements les plus violents effectués par les troupes pro-Kiev depuis l'instauration de la trêve dans le Donbass.

 
Les bombardements de Gorlovka effectués la nuit dernière par l'armée ukrainienne ont été les plus violents depuis la conclusion du cessez-le-feu entre les insurgés et les autorités de Kiev en février dernier, a annoncé samedi aux journalistes un porte-parole des forces d'autodéfense de la ville.

 

"Il s'agit des bombardements les plus violents depuis l'instauration de la trêve. Les tirs, bien que chaotiques, visaient les quartiers d'habitation. Près de 500 mines et obus ont frappé les zones résidentielles. Il convient de noter que le pilonnage a été effectué avec différentes munitions. Nous avons découvert des queues de mines, des éclats d'obus d'artillerie et des empennages typiques des obus de chars", a déclaré le porte-parole.

 

Le pilonnage de Gorlovka mené la nuit dernière a fait cinq blessés parmi les civils. Quatre d'entre eux se trouvent dans un état très grave. Au total, sept civils ont été tués et 19 autres blessés en juillet par les bombardements ukrainiens de la ville.

 

D'après le responsable des forces d'autodéfense, ces bombardements se sont intensifiés depuis le retrait par les rebelles des armes de calibre inférieur à 100 millimètres.

 

Sputnik

http://fr.sputniknews.com/international/20150801/1017332555.html

 

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© Sputnik. Irina Gerashchenko

 

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Voir également : 

 

 http://cassad.net/ukraina/ukrainskiy-krizis/15633-obstrely-gorlovki...

 

et : 

http://cassad.net/ukraina/ukrainskiy-krizis/15687-voennye-prestupleniya...

 

(Attention, images dures !)

 

01/08/2015

La guerre gagne l'Ukraine entière [sous-titres français]

La guerre gagne l'Ukraine entière 

Vidéo originale - Arthur Senko "Война давно вышла за пределы зоны АТО" (La guerre a déjà dépassé les frontières de la zone ATO) : https://www.youtube.com/watch?v=wnI3T...

Source : Thalie Thalie

31/07/2015

Bombardements croisés à Gorlovka et Dzerjinsk

Conflit en Ukraine : Les bombardements croisés

à Gorlovka et Dzerjinsk font des victimes civiles.

 

RT en français, 30 juil. 2015 

 

Cette nuit a été stressante pour les habitants de Gorlovka et de Dzerjinsk, qui ont subi de nombreux bombardements, faisant de nombreux morts et blessés, ne laissant que des ruines dans leur sillage.

Le ministère de la Défense de la République autoproclamée de Donetsk a confirmé le bilan de deux morts et cinq blessés parmi les civils, au cours d’un bombardement d’artillerie mené par l’armée ukrainienne dans la nuit de mercredi à jeudi.

 

Le porte-parole de la république autoproclamée de Donetsk Edouard Bassourine a ajouté qu’au cours du bombardement, « un obus a touché une maison où se trouvait une famille, et a tué une jeune femme et blessé sa petite fille et son mari ».

D’après lui, le but poursuivi par les soldats ukrainiens est de nuire à la population civile, puisqu’ils continuent de bombarder les quartiers résidentiels, la nuit la plupart du temps.

Selon les informations du pouvoir local, « le pilonnage a été mené à l’aide de chars et de l’artillerie lourde depuis les villes de Dzerjinsk et d'Artemovsk, où se trouvent les positions de l’armée ukrainienne ».

 

Jeudi matin, la police régionale de Donetsk a annoncé que le bombardement sur Dzerjinsk effectué par les forces antigouvernementales avait tué deux civils. « Pour l’instant, on a réussi à vérifier que deux hommes ont péri dans le bombardement, ainsi qu’un militaire de l’armée ukrainienne. Une femme âgée de 35 ans a aussi été blessée », a précisé le parquet régional de Donetsk.

Lors de ces tirs, au moins dix immeubles ont été touchés, le gazoduc endommagé, et l’électricité coupée, plongeant une partie de la ville dans le noir. Le parquet de Donetsk a annoncé avoir ouvert une enquête pénale pour « acte terroriste ».

 

 

RT en français 

http://francais.rt.com/international/5087-donbass-bombardements-civils-victimes

 

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Les ruines d'une maison détruite à Grorlovka

Source : RIA NOVOSTI

 

30/07/2015

Accentuation des pilonnages sur Gorlovka et Donetsk

Ukraine/Donbass :

 

Intensification des pilonnages...

et nouvelle menace de putsch à Kiev.

 

 

Ces dernières 24 heures, les accrochages et les frappes de l’artillerie kiévienne ont gagné en intensité sur les principaux points de la ligne de front. Si les deux parties s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu, il est évident que c’est du côté des Ukrainiens que les violations sont les plus graves et les plus flagrantes ont lieu. A l’arrière, les extrémistes de Praviy Sektor et autres formations politiques néonazies et néo-bandéristes menacent maintenant directement le pouvoir d’un renversement si ce dernier ne lance pas une grande offensive d’été. Reste à savoir s’il s’agit encore une fois d’un énième chantage ou bien d’une menace avérée.

 

 

L’actu du Donbass du 27 juillet vue par South Front

 

Accentuation des pilonnages sur Gorlovka et Donetsk

 

 

Une batterie ukrainienne d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika monte en ligne

 

Gorlovka a encore eu une nuit très agitée : plusieurs maisons (une dizaine selon nombre de sources) ont été détruites la nuit dernière suite à des frappes de l’artillerie lourde kiévienne. Deux civils ont été tués dont une femme. Plus au sud, alors que la nuit dernière a une fois de plus été particulièrement secouée sur Spartak, Avdeevka et Peski, en tout début d’après midi, vers 13h30, plusieurs salves d’artillerie de 203 mm ont touché des quartiers du nord de l’agglomération de Donetsk (source : Erwan Castel qui est sur place). Il s’agissait d’une attaque ciblée d’une batterie d’automoteurs lourds 2S7 Pion de la 43e brigade d’artillerie, obusiers ayant une portée de 37,5 à 55,5 km. C’est une évidente nouvelle violation des accords de cessez-le-feu de la part des agresseurs, comme on en constate trop souvent depuis des mois.

 

 

En première ligne devant Peski. Le secteur le plus à l’est du village de Peski,

au sud-ouest de l’aéroport de Donetsk, est constamment harcelé par

des tirs de mortiers automatiques ukrainiens 2B9 Vasilek de 82 mm.

 

« Comités révolutionnaires »

 

Praviy Sektor vient d’annoncer la création de « comités révolutionnaires » pour accentuer la pression contre le régime de Porochenko. Les extrémistes menacent directement (et une fois de plus) le gouvernement d’un renversement comparable au putsch de l’hiver 2013-2014. Mais en ont-ils réellement les moyens et leurs protecteurs d’outre-Atlantique risqueront-ils de s’aventurer vers un second Maïdan ? Quoi qu’il en soit, les groupes paramilitaires néo-bandéristes et néonazis restent un problème à régler pour le gouvernement de Kiev qui les a largement encouragés, équipés et instrumentalisés depuis plus d’un an. Depuis le désastre de Debaltsevo à l’hiver dernier, les difficultés que ces éléments armés créent au pouvoir « pro-européen » n’ont pas cessé de croître. Après la destitution de l’oligarque Kolomoïsky de son poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, Kiev a tenté de mettre au pas ces éléments douteux. Mais pour la plupart, ils restent incontrôlables et font le jeu des faucons kieviens et washingtoniens. Il leur arrive souvent de refuser d’obtempérer à leur hiérarchie, de ne pas suivre les consignes de l’état-major général, d’agir comme des francs tireurs et de pratiquer toutes sortes de crimes et délits (trafics de drogue et d’armes, pillages, viols, assassinats, etc.) sous couvert de l’opération « antiterroriste ».

 

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Dernier problème en date : dans la journée du 26 juillet, les paramilitaires de ce qui reste du 24e bataillon « Aydar » de la garde nationale ont eu un accrochage sévère avec les FAN vers Shchachtye, en compagnie de militaires de la 92e brigade mécanisée ukrainienne. La ville est censée devenir une zone démilitarisée, selon un accord avec l’OSCE, or les paramilitaires et une partie des militaires ukrainiens de la 92e refusent de quitter les lieux. Résultat : 4 blessés pour « Aydar » et plusieurs véhicules légers détruits, selon la version de Kiev, mais 14 blessés du côté des FAN et 8 tués et 21 blessés chez les Ukrainiens selon le dernier bilan. L’effectif d’une compagnie de ce qui reste d’Aydar, placé sous la responsabilité du lieutenant-colonel Evgeniy Ptashnik, devrait être retirée prochainement de la ligne de contact. En théorie, bien entendu. Rappelons qu’Aydar est aussi en théorie dissous…

 

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Shirokino toujours sous tension

 

Sur l’est de Mariupol, plusieurs sources font état d’un retrait partiel ou entier de la ligne de contact du « régiment » (sic) de néonazis « Azov », ce bataillon renforcé devant être remplacé par une unité spéciale de la marine. « Azov » a subi beaucoup de pertes en juin, avant la démilitarisation partielle de Shirokino. D’après le commandement kiévien, la rotation planifiée d’Azov (comme celle d’Aydar) est destinée à «améliorer la capacité de combat de cette unité. Elle sera rééquipée, ravitaillée et remise à niveau concernant la coordination de combat ». Ce qui confirme l’affaiblissement significatif en juin et en juillet des capacités opérationnelles d’Azov.

 

Dans Shirokino, évacué par les forces républicaines, une poignée de paramilitaires de ce qui reste du « bataillon Donbass » traine des pieds pour quitter le secteur. Ils attendent un ordre écrit pour se replier, selon leur ancien commandant Semen Semenchenko. Des accrochages sporadiques sont signalés sur zone, un observateur de l’OSCE a même été blessé suite à des tirs d’AGS-17.

 

 

Reportage de la propagande kiévienne : Shirokino, village fantôme.

Les dégâts causés par l’artillerie ukrainienne sont édifiants

quant à la volonté des assaillants d’éradiquer ce petit village côtier.

 

 

Un des commandants du « régiment (sic) Azov », Jaroslav Babich (photo du salopard ci-dessous), a été retrouvé pendu hier à son domicile. Il était le chef d’état-major adjoint de l’unité néonazie, alors qu’il n’avait pas les compétences pour cela. Avocat, il appartenait au mouvement néonazi des Patriotes ukrainiens. Il s’agit probablement d’un suicide.

Le « Führer » des Patriotes ukrainiens/Assemblée nationale sociale et de l’unité « Azov », le Polonais russifié Andríy Bíletskiy, a demandé une enquête.

 

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Nettoyage ethnique

 

Le régime de Porochenko va priver de nationalité tous ceux qui sont considérés comme « déloyaux » (sic) envers lui et en particulier des Russes de souche. Ce projet de loi s’inspire d’initiatives ségrégationnistes expérimentées dans les pays baltes où des centaines de milliers de russes ethniques ont été déclarés « non citoyens » sur des critères discriminants. Selon le dernier recensement de la population, 17,28% des habitants de l’Ukraine dans ses frontières d’avant-guerre seraient des Russes de souche, soit plus de 8,5 millions de personnes. Mais plus de la moitié de ces habitants ont des origines russes, ce qui reviendrait à bannir plus de 50% de la population. C’est incontestablement une opération de nettoyage ethnique jamais égalée depuis la Seconde guerre mondiale.

 
Ce dispositif législatif, comme tant d’autres avant, est aussi un moyen pour la junte de tenter de calmer un peu ses extrémistes, dans un contexte particulièrement critique pour le pouvoir en place.
 
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 juillet 2015. 
 
Article source :
 
Ukraine-Donbass-novorossia-FAN-Nouvelle-Russie-200x200.png
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A lire également : 
 
L'eurodéputé tchèque, Jaromir Stetina,
a invité à Bruxelles le commandant du bataillon Azov, Andrey Beletski...
 
 
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"Donbass Under Fire : Unbowed

Documentary by Maxim Fadeyev / [eng subs by Kazzura]

Documentary by Maxim Fadeyev : features footage of DPR Republican Guard attack on Maryinka on June 3d 2015, which "Sparta" battalion training, "Somali" battalion clashed around Donetsk Airport and Donetsk outskirts. 

Especially topical are the last minutes of the documentary, where DPR militias say that they are not allowed to fight back properly, as now, when the documentary is released, militias are withdrawing their forces from the contact line (let's speak frankly: by the Kremlin's order), even though Ukrainian government forces keep they armament there and keep striking towns. DPR govt has lost most of its forces as DPR DM and Republican Guard got abolished, and DPR army units now subordinate to DPR People's Militia corps, which is controlled by the… ahem... slightly different structures, even though DPR DM before was dependent on those structures itself.

Kazzura / Kazzura English Subtitles

29/07/2015

Il faut arrêter d’être le « dindon de la farce » des Américains !

Il faut arrêter d’être le « dindon de la farce »

des Américains !

 

25 juil. 2015

 

 

Lors de la conférence de presse à l’issue de la visite de la délégation française en Crimée, les députés français ont appelé les dirigeants européens à restaurer la coopération avec la Russie dans les plus brefs délais.

 

Le député Claude Goasguen a fortement critiqué la conduite des décideurs français et européens qui suivent docilement les recommandations des Etats-Unis.

 

"Il y a toujours un dindon de la farce. Les Européens perdent beaucoup d’argent à cause des sanctions. Mais les Américains y gagnent beaucoup. Ce sont les Américains qui bénéficient le plus des sanctions, mais les Européens, ils perdent tout. En France, on dit que nous sommes les dindons de la farce", a-t-il précisé.

 

Selon les estimations, les pertes économiques de l’UE par les sanctions imposées à la Russie atteignent 0.2% du PIB européen. Cette somme s’élève à 300 millions d’euros. Mais d’après le plan de Jean-Claude Junker, la même somme doit être investie en économie européenne cette année. C’est pour cette raison que les trois députés qui ont pris part à la conférence de presse – Thierry Mariani, Claude Goasguen et Yves Pozzo di Borgo – sont persuadés qu’il faut arrêter d’être le dindon de la farce des américains, et restaurer la coopération avec la Russie. 

 

Thierry Mariani : « Au moment où on lève le blocus à Cuba, on accepte un autre blocus en Europe »

 

Les députés européens sont arrivés jeudi 23 juillet à Moscou, pour se rendre ensuite en Crimée. Il s’agit du premier déplacement d’une délégation significative d’hommes politiques et de parlementaires européens sur la péninsule, qui a été rattachée à la Russie en 2014 suite à un référendum populaire, après l’introduction des sanctions contre la Russie.

 

En Crimée, on a pris plus de deux millions de gens en otage

 

Lors de la conférence de personnes, Thierry Mariani a déclaré qu’il ne fallait pas attendre "qu’un président américain en fin de mandat décide de faire un geste pour lever ce blocus", en faisant le parallèle avec l’embargo cubain, récemment levé par Washington. En Crimée plus de deux millions de personnes ne peuvent pas se rendre en Europe parce que les ambassades ne veulent pas leur donner de visas.

 

"Chacun sait très bien qu’aujourd’hui, la situation qui fait que la Crimée est redevenue russe est durable. Donc on va faire quoi ? Pendant 60 ans on va ignorer deux millions personnes ?", a-t-il questionné.

 

La métaphore artistique de Thierry Mariani

 

Les députés ont aussi mis en évidence que les Européens se font une fausse impression de la situation en Crimée. La majorité d’entre eux estiment que la Russie est l’agresseur mais cela n’est pas vrai.

 

"L’opinion publique c’est un peu comme l’impressionnisme. C’est un tableau qui se fait par de petites touches", a souligné Thierry Mariani. Mais les médias européens noircissent ces dernier temps l’image de la Russie. Par exemple, tous les défilés militaires russes sont un "signe d’agression", même celui du 9 mai, tandis que les défilés militaires français sont qualifiés de "sympathique".

 

Toute la délégation est persuadée qu’on peut changer cette image de la Russie en Europe, en racontant ce qu’ils ont vu en Crimée. "Je pense que nos témoignages doivent donner un autre sonne de cloche", a dit Mariani, car l’Europe a besoin de la Russie, même dans la lutte contre le terrorisme.

 

"Même si les Etats-Unis auraient voulu que la guerre éclate, cette guerre n’a pas éclatée", a déclaré Claude Goasguen

 

RT en français

http://francais.rt.com/international/4814-conference-presse-delegation

 

25/07/2015

Les Etats-Unis retournent leur veste.

22 juil. 2015

 

Une nouvelle révolution à venir en Ukraine ?

Les Etats-Unis retournent leur veste.

 

Un nouveau chapitre dans la révolution ukrainienne s’ouvre; les radicaux de Secteur droit promettent d’organiser un vote de défiance des citoyens à l’encontre des autorités actuelles. Washington de son côté, change d’attitude.

 

Près de 6 000 personnes ont assisté à cette démonstration de force qui avait pour but d’appeler à un changement de pouvoir. Le chef du groupe ultra-nationaliste Arsen Avakov a annoncé ce qu’il désigne comme une «nouvelle étape de la révolution ukrainienne», disant que le Secteur droit se posera comme une «force révolutionnaire disciplinée».

 

Après que ce mouvement radical a joué un rôle clé dans le coup d’Etat de 2014, il a continué à se battre dans l’est de l’Ukraine. Ils demandent maintenant l’abolition des accords de Minsk.

 

Le Secteur droit est récemment devenu un véritable casse-tête pour le gouvernement ukrainien. Il y a plus d’une semaine que les radicaux ont été impliqués dans une fusillade avec la police à Moukatchevo, qui a fait trois morts et onze blessés. Le groupe a refusé de déposer les armes malgré l’appel du président Porochenko qui a exigé que tous les groupes illégaux devaient être désarmés.

 

L’appel a été soutenu par Washington. « Le recours à la force et aux armes doit être réservé exclusivement au gouvernement ukrainien et aux institutions du gouvernement », a indiqué l'ambassadeur américain en Ukraine Jeffrey Pyatt en commentant la fusillade lors de sa visite de la région concernée par les événements.

 

Cependant, aucune déclaration similaire n’avait été prononcée au cours de la révolution en 2014. Malgré l’existence de plusieurs vidéos de manifestants utilisant des armes, Washington continuait à insister que le mouvement anti-gouvernemental était pacifique.

 

« Les courageux Ukrainiens sont descendus dans les rues afin de s’opposer de manière pacifique à la tyrannie et demander la démocratie », avait déclaré John Kerry, le Secrétaire d’Etat américain en mars 2014, lors d’une visite en Ukraine.

 

Le président américain, à son tour, a dit l’année dernière « nous tenons le gouvernement ukrainien pour responsable de s’assurer qu’il a affaire à des manifestants pacifiques ».
L’analyste politique Daniel McAdams, interrogé par RT, estime que les principes de Washington varient selon leurs intérêts du moment.

 

Jeffrey Pyatt, Victoria Nuland et le porte-parole du département d’Etat américain ont tous trois dit la semaine dernière que « c’est une question nationale, et c’est aux Ukrainiens de régler la situation avec le Secteur droit, peu importe la façon, cela nous convient », a dit l’intéressé.

 

L’analyste a aussi souligné que le message actuel des représentants de l’administration Obama est bien différent de celui qu’on entendait l’année dernière. « Tous ceux qui comptent sur la cohérence de la politique étrangère des Etats-Unis mourront rapidement, parce que celle-ci est basée sur une éthique de situation », a expliqué l’expert.

 

RT en français

 

http://francais.rt.com/international/4686-revolution-ukraine-secteurdroit

 

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23.07.2015

 

Bloomberg : L'Ukraine soupçonne Obama 

d'avoir conspiré avec Poutine.

 

Leonid Bershidsky, écrivain et chroniqueur russe chez Bloomberg, a publié un article d'analyse, où il se livre à des conjectures sur le rapprochement d'intérêts de la Russie et des Etats-Unis survenu ces derniers temps sur fond de crise ukrainienne.

 

Dans son article, Leonid Bershidsky se base sur ses propres recherches et les déclarations de certains hommes politiques ukrainiens radicaux, accusant Washington de conspirer avec Moscou.

 

Ainsi, lors de sa récente visite à Kiev, la sous-secrétaire d'Etat américaine, Victoria Nuland, a exhorté les députés ukrainiens à adopter des amendements à la Constitution, donnant aux régions de Donetsk et de Lougansk des droits à l'autonomie inscrits dans la Loi fondamentale du pays, ce qui représente, selon les hommes politiques ukrainiens radicaux, des libertés inacceptables pour le Donbass et pourrait provoquer dans l'avenir la séparation légalisée des "régions pro-russes" de l'Ukraine.

 

Selon la vice-présidente de la Rada d'Ukraine, Oksana Syroyid, la persévérance de Mme Nuland s'explique par le fait que les Etats-Unis souhaitent se débarrasser de l'obligation de soutenir l'Ukraine, en lui imposant l'inscription dans la Constitution du statut spécial du Donbass.

 

L'ancien député ukrainien Taras Stetskiv soupçonne que les Etats-Unis et la Russie se sont entendu "dans le dos" de Kiev et ont troqué l'Ukraine contre le consentement de Moscou de signer un accord sur l'abandon par l'Iran de son programme nucléaire. En outre ces derniers temps la presse occidentale est devenue de moins en moins préoccupée par les problèmes ukrainiens.

 

Selon Leonid Bershidsky, Kiev a exagéré, en réclamant l'aide de l'Occident, et est finalement devenu un fardeau pour ce dernier. En outre, l'Ukraine continue à être un pays très criminalisé et corrompu avec en plus une économie à genoux. C'est pourquoi, il est dans l'intérêt de Washington de se détourner de l'Ukraine, estime le journaliste.

 

Sputnik 

 

http://fr.sputniknews.com/analyse/20150723/1017199937.html

 

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23.07.2015

 

Sans le Pravy Sektor, 

Kiev aurait trouvé un accord avec le Donbass.

 

La menace d'une contre-révolution pèse sur l'Ukraine.

Après les attentats de Moukatchevo, le Pravy sektor (Secteur droit, dont l'activité est interdite en Russie) a déclaré que la révolution n'était pas terminée dans le pays.

 
Le chef du mouvement ultranationaliste, Dmitri Iaroch, a proposé de faire démissionner le président ukrainien Piotr Porochenko et d'organiser un vote de confiance. Il demande au gouvernement de rejeter les accords de Minsk et de légaliser les bataillons de volontaires.

 

Pierre Lorrain, journaliste et écrivain français, spécialiste de la Russie et de l'espace post-soviétique, dresse un parallèle entre le Pravy sektor en Ukraine et Daesh au Proche-Orient. Selon lui, cette organisation constitue un nouveau point chaud aux portes de la Russie et présente un danger pour toute l'Europe.

 

Le Pravy Sektor et le soutien du public à travers le pays

 

Actuellement, Dmitri Iaroch n'a pas de soutien populaire ni électoral, constate l'expert. En revanche, il a des troupes, des bataillons de volontaires qui se réunissent sous des emblèmes « qui sont, qu'on le veuille ou non, des emblèmes nazis ». « Dès lors qu'il perd sa puissance militaire, le Pravy sektor n'est plus rien du point de vue électoral, du point de vue politique, affirme Pierre Lorrain. Aujourd'hui, il a une grande importance parce qu'il comprend une partie des troupes de la garde nationale ukrainienne. Il essaie de jouer sur cela. »

 

Les manifestations étaient prévisibles parce que la situation économique en Ukraine est bien pire qu'en Grèce au niveau de la dette et du chômage. Les gens commencent à réfléchir sur ceux qui sont responsables du coup d'Etat, à savoir, les Etats-Unis et l'Union européenne. Quant au Pravy sektor, il a largement contribué à l'installation du régime pro-occidental. Maintenant, Piotr Porochenko se retrouve à lutter contre les gens qui l'ont amené au pouvoir. Tout cela va apporter encore plus de chaos.

 

Le Pravy sektor VS l'Etat islamique

 

« Je crois qu'aussi bien Daesh que le Pravy sektor sont des organisations terroristes parce qu'ils ne peuvent exister que par la peur qu'ils induisent auprès de la population, selon Pierre Lorrain. Il y a, néanmoins, une différence. Si en Ukraine, toute la société civile n'est pas favorable à l'organisation et peut se lever contre, « il est impossible que les populations de Syrie ou d'Irak se lèvent d'une manière cohérente contre Daesh. »

 

Le parallèle est très net. Primo: le désastre économique en Ukraine pousse les gens vers l'extrémisme. Secundo: les Etats-Unis, d'après la déclaration du président Barack Obama, ont financé les l'extrême droite pour renverser le pouvoir de Victor Ianoukovitch. On voit la même chose au Proche-Orient. Selon un rapport récemment déclassifié, la DIA (Agence américaine du renseignement de la défense) avait prévu l'émergence de l'Etat islamique déjà en 2012 afin d'obtenir un changement de régime en Syrie. Résultat: on fait face au grave problème que constitue l'Etat islamique au Proche-Orient et le Pravy sektor en Ukraine.

 

Le Pravy sektor — un danger pour l'Europe

 

Après les attentats de Moukatchevo, les pays frontaliers avec l'Ukraine ont peur de ce qui en train de se passer en Transcarpatie avec les agissements du Pravy sektor. Les contrôles de sécurité des citoyens ukrainiens ont été renforcés à la frontière de la Hongrie, puis, de la Slovaquie. « Le Pravy sektor constitue un véritable danger pour l'Ukraine, mais également pour le reste de l'Europe dans la mesure où on ne sait pas ce que peut devenir une organisation de cet ordre, une organisation à la fois militaire et terroriste qui peut conclure des alliances dans d'autres pays », précise Pierre Lorrain.

 

Le Pravy sektor VS la Russie et l'Ukraine

 

Initialement un bataillon des volontaires, le Pravy sektor n'est officiellement contrôlé ni financé par personne. « C'est très difficile de juger s'il a été réellement subventionné de l'extérieur ou s'il a pu obtenir des financements locaux, c'est-à-dire de certains oligarques qui avaient beaucoup d'intérêt à créer des situations conflictuelles en Ukraine », dit Pierre Lorrain. A l'opposé du parti Svoboda qui n'existe plus aujourd'hui, le Pravy sektor qui avait non seulement une idéologie, mais était aussi une organisation militaire très bien construite, continue à durer parce qu'il ne reposait pas sur une logique électorale comme Svoboda.

 

Face à ce mouvement ultranationaliste, Piotr Porochenko n'a pas les mains libres. D'une part, il n'a pas besoin de combattants incontrôlables. De l'autre côté, les bataillons de volontaires constituaient une base idéologique et « physique » du pouvoir kiévien. Depuis l'euro-Maïdan, ils intimidaient et terrorisaient les habitants des grandes villes, mobilisaient les populations. Sans le Pravy sektor, Porochenko n'aurait pas de forces militaires. Qui plus est, dans le casus belli, dans le cas d'un affrontement entre le gouvernement officiel de Kiev avec toute formation nazie, que ce soit Pravy sektor, Azov, Aïdar ou autre, tous les autres bataillons se lèvent contre le président.

 

« Le Pravy sektor ne peut exister que contre la Russie, ajoute Pierre Lorrain. Si l'idée que l'agression russe n'existait pas s'impose au sein de la population ukrainienne, la puissance de Pravy sektor s'effondre totalement, et plus loin: d'un point de vue plus politique, une partie de l'argumentaire du gouvernement actuel avec le premier ministre Iatseniouk et le président Porochenko s'effondre aussi. Le principal perdant de la paix, si la paix s'établissait aujourd'hui entre le Donbass et les autorités de Kiev, ce serait indiscutablement Pravy sektor ».

 

Le Pravy sektor et la paix entre Kiev et le Donbass

 

« S'il n'y avait pas eu ces groupes paramilitaires et militaires au sein de la Garde nationale ukrainienne qui sont d'extrême-droite et qui sont très virulents, des solutions auraient été déjà trouvées au conflit du Sud-Est et un dialogue réel se serait créé entre Kiev et le Donbass, conclut Pierre Lorrain. C'est impossible aujourd'hui parce que le président Porochenko, aussi bien que le premier ministre Iatseniouk, ont peur de la réaction de la Garde nationale qui est entraînée et contrôlée par Pravy sektor. » 

 

Valérie Smakhtina

 

http://fr.sputniknews.com/analyse/20150723/1017203235.html

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20/07/2015

Mesures tactiques

« Le cessez-le-feu en Ukraine et les accords de Minsk ne sont que des mesures tactiques »

19 juil. 2015 / 20:00

RT : A votre avis, pourquoi Kiev accuse les rebelles de violer le cessez-le-feu alors qu’ils retirent leurs armes du front ?

Alexandre Pavic, analyste politique (A.P.): Parce que la guerre ne s’est jamais vraiment arrêtée. Même le cessez-le-feu et les accords de Minsk ne sont que des mesures tactiques. Le gouvernement de Kiev n’a pas changé son objectif stratégique. Il veut contrôler toute l’Ukraine. Il a fait des concessions quand il a été obligé d’en faire. Mais fondamentalement, il n’a pas la volonté de conclure un accord pondéré qui satisferait toutes les parties. Le dernier exemple en date, c’est ce récent amendement à la Constitution qui doit être présenté devant la Cour suprême ukrainienne. Les représentants des républiques de Donetsk et de Lougansk ne faisaient pas partie de la commission, ce qui ne fait que démontrer qu’on assiste davantage à un grand jeu qu’ à de véritables efforts pour conclure la paix.

RT : Donetsk a été bombardée samedi quelques heures après l’annonce du retrait des armes légères de la ligne de front par les rebelles. Ces deux événements, sont-ils liés ?

A.P. : Bien sûr, tout est lié. Il y a la carotte et le bâton, il y a des stratégies alternatives. Il y a des forces qui ne seraient pas sous le contrôle de Kiev, comme les radicaux de Secteur droit, etc. qui ont en fait publiquement annoncé qu’ils renonçaient à obéir à Kiev. Et lorsque ces derniers attaquent ou bombardent, Kiev peut nier son implication. C’est une recette pour continuer la guerre. Cela me rappelle de très près la situation dans l’ex-Yougoslavie il y a 20 ans. Des dizaines de trêves ont été conclues mais elles ne servaient qu’à gagner du temps pour réarmer, pour réorganiser les troupes et être prêt à la prochaine offensive militaire. Ce qui est vraiment nécessaire, c’est une décision ferme de la part de Kiev, disant : c’est assez ! Nous voulons une Ukraine dans laquelle les population de l’Est et de l’Ouest du pays puissent se reconnaître. Et jusqu’à cela se produise, on aura des offensives suivies de trêves tactiques .

RT : Les rebelles ont retiré toutes leurs forces de la principale zone de conflit dans la région de Donetsk, le village de Chirokino. Mais des paramilitaires refusent de quitter la zone même si Kiev a ordonné le retrait. Y-a-t-il des risques que les paramilitaires restent ?

A.P. : Ils peuvent jouer un rôle très important. Qui peut dire que cela n’a pas été convenu secrètement, à l’avance, entre Kiev et les soi-disant forces radicales ? C’est très plausible. Il faut prendre ces choses au sérieux. Kiev a assez de poids politique, assez de soutien international et de puissance militaire pour écraser ces extrémistes, ces forces radicales s’il le veut. Les faits montrent qu’une telle volonté n’existe pas et c’est là qu’est le problème. Les objectifs ne sont pas affichés de manière transparente et honnête. Si Kiev voulait contrôler Secteur droit, il le ferait.

RT en français

http://francais.rt.com/opinions/4552--cessez-feu-ukraine-accords

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Secteur droit manifeste à proximité de l’administration présidentielle à Kiev / Source: RIA NOVOSTI