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13/07/2015

Histoires d'hommes : Laurent Brayard, journaliste français dans le Donbass

Mai 2015 : Laurent Brayard, journaliste français a été invité dans le Donbass où il a séjourné quelques jours et s’est rendu à la rencontre de la population, de combattants, de journalistes locaux, de politiciens et d’activistes. Il a été suivi pendant son séjour par une équipe de tournage du canal Novorossia.TV de Donetsk. Avec eux, il s’est rendu sur le terrain et a pu voir de ses propres yeux la situation réelle dans le Donbass.

Accompagné de Sergeï au début de son voyage, il a retrouvé sur place Svetlana Kissileva, présidente en France de l’association Novopole. Durant un séjour hélas trop court, il a cependant pu mesurer la détresse des populations les plus démunies, le courage des habitants, leur dignité et sentir quelle injustice est faite aux russophones de la région, les oubliés de l’histoire, ceux qui se battent pour ne pas subir le sort de milliers de leurs concitoyens… morts, emprisonnés en Ukraine ou vivant sous la botte des bataillons de mercenaires et de volontaires des partis néo-nazis ukrainiens Pravy Sektor et Svoboda. 

C’est accompagné par Svetlana, Sergeï, Kristina et Vyacheslav qu’il a pu vivre l'expérience particulière modestement retracée dans ce petit film, qui n’était au départ destiné qu’aux téléspectateurs du Donbass et de Russie mais que Novorossia France vous propose via sa chaîne Youtube, sous-titré en français.

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Novorossia France

https://www.youtube.com/watch?v=PxkUK7EvIyY

11/07/2015

Des bataillons islamistes contre Donetsk et Lougansk.

Des bataillons islamistes

contre Donetsk et Lougansk.

 

Plusieurs bataillons islamistes sont engagés, côté ukrainien,

contre les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk. 

 

Selon le New York Times, il s’agirait des bataillons Cheikh Mansour et Djokhar Doudaïev, composés principalement de Tchétchènes venant de Géorgie et d’Ouzbékistan et du bataillon Crimée, composé de Tatars [1]. Ces groupes sont liés aux nazis de Pravy Sektor et ne touchent aucun salaire du gouvernement ukrainien, précise le journal.

Le quotidien n’a pas trouvé de trace d’une implication états-unienne. 

 

Pourtant, comme Thierry Meyssan l’a révélé il y a plus d’un an [2], la CIA coordonne les nazis et les islamistes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Concernant l’Ukraine, la CIA avait organisé un « Congrès anti-impérialiste » (comprendre anti-Russe), le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), auquel participaient déjà les nazis ukrainiens et les islamistes du Caucase. La coordination qui fut créée ce jour-là porta Dmytro Yarosh (le chef du Pravy Sektor) à sa présidence et reçut la bénédiction de Dokou Oumarov (le cinquième président de l’Émirat islamique d’Itchkérie, puis l’émir du Caucase).

 

En décembre 2013, des islamistes tatars étaient soudainement revenus du Proche-Orient, où ils combattaient contre la République arabe syrienne, afin d’encadrer la révolution colorée de la place Maïdan [3].

 

Par ailleurs, actuellement les officiers de l’Émirat islamique en Irak et au pays de Cham ont largement été remplacés par des Tchétchènes, au point que le russe est devenu la langue de l’état-major de Daesh en remplacement de l’arabe.

 

Réseau Voltaire, 08 juillet 2015

http://www.voltairenet.org/article188093.html   

 

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[1] “Islamic Units Help Ukraine Battle Rebels. Stocked With Chechens Eager to Defy Russia”, Andrew E. Kramer, The New York Times, July 8, 2015.

 

[2] « La CIA coordonne nazis et jihadistes », par Thierry Meyssan, 

Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 19 mai 2014.

 

[3] « Des jihadistes assurent le service d’ordre des manifestations à Kiev », 

Réseau Voltaire, 4 décembre 2013.

 

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01/07/2015

Attaques kiéviennes au nord et à l’ouest de Donetsk repoussées !

Ukraine/Donbass :

 

Attaques kiéviennes

au nord et à l’ouest de Donetsk repoussées !

 

Nous l’attendions depuis des semaines, nous savions que cela allait arriver lors de l’attaque début juin sur Marinka, Kiev tente de faire bouger la ligne de front : les forces ukrainiennes viennent de lancer deux attaques conjointes sur le nord et l’ouest immédiat de Donetsk. Pour l’heure, les premières vagues d’assaut ont été repoussées. Des reconnaissances offensives qui font suite aux attaques concentrées sur Shirokino, il y a seulement quelques jours (voir ici), attaques destinées à obliger une partie des réserves républicaines à faire mouvement sur la partie la plus au sud du front, une diversion pour mener une offensive d’envergure contre Donetsk sans risque de contre-attaque d’une partie des groupes tactiques mécanisés républicains placés en réserve.

 

Le renseignement de Nouvelle Russie continue d’enregistrer des déplacements importants d’équipements et de personnels ukrainiens. De 60.000 hommes déployés sur le front du Donbass, on en est ces derniers jours à plus de 75.000. Les mouvements les plus inquiétants étaient signalés ce week-end vers Dobropole – Krasnoarmeisk (à une bonne quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Donetsk) et vers Kurahovo (environ 30 km à l’ouest de Donetsk) : des batteries Grad et Uragan, des colonnes blindées, des chars lourds, de l’artillerie automotrice et tractée, de la logistique… Visiblement, quelque chose était en préparation, comme on le subodorait déjà depuis l’arrivée, en milieu de semaine dernière, de renforts importants au sud-ouest de Gorlovka.

Attaques au nord et à l’ouest de Donetsk repoussées !

 

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Batterie d’obusiers de 152 mm 2A36 Giatsint-B de la 55e brigade

 

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Alors que la pression ukrainienne redouble au nord immédiat de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, avec pour la seule journée de dimanche une bonne douzaine de tués et au moins 37 blessés du côté kiévien, et 2 morts et au moins 16 blessés côté républicain, deux attaques concentrées au nord-ouest et à l’ouest de Donetsk laissent à penser que le commandement ukrainien a décidé de lancer le gros de ses forces dans la bataille.

 

Les combats ces dernières 36 heures dans Maïorsk et Komsomolets, à la périphérie de Gorlovka, ont été d’une rare intensité, comme les attaques contre Yasinuvata plus au sud de Gorlovka.
Avant-hier soir, peu après 19h (heure locale), une reconnaissance offensive ukrainienne était en cours contre Krasny Partizan (sud-ouest de Gorlovka), les combat ont duré jusqu’à 04h00. Il s’agit pour le commandement ukrainien de sonder le dispositif adverse et de définir ses faiblesses dans le but d »’opérer une percée. Les défenses de la milice sur Verhnetoretske, 2 km à l’ouest de Krasny Partizan, ont été mises à mal par une attaque mécanisée concentrée appuyée par l’artillerie lourde. Malgré les pertes, les attaques du 11e bataillon d’infanterie mécanisée « Kiyevskaya Rus » du colonel Alekseï Savich furent toutes repoussées. Verkhnotoretske est désormais partiellement sous contrôle républicain. La M04 qui relie Gorlovka à Donetsk par le nord est toujours hors d’atteinte des forces de Kiev.

 

A partir des positions de la 55e brigade d’artillerie, l’ensemble du secteur de Gorlovka et du nord-ouest de Donetsk est sous pression des frappes ukrainiennes. L’agglomération de Gorlovka subit encore des pilonnages quasi incessants, surtout sur la partie nord et au nord-ouest de la ville. Comme toujours, cela affecte en tout premier lieu les civils qui sont la cible privilégiée des assaillants.
Légèrement plus au sud, à partir de 9h00 hier matin, une autre reconnaissance offensive a été menée à la périphérie ouest de Yasinuvata, au nord de Donetsk, avec appui-feu de mortiers de 120 et de batteries de 122. A plusieurs reprises, les forces de Kiev ont essayé de percer, sans succès. En milieu d’après-midi, aujourd’hui, on signalait l’arrivée à l’ouest d’Avdeevka de batteries ukrainiennes BM-21 et d’obusiers automoteurs de 152 mm 2S5 Giatsint-S.

 

Une attaque ukrainienne d’envergure vers Marinka et une autre plus au sud-est sur Aleksandrovska, dans la banlieue de Donetsk, ont été repoussées samedi et dimanche de la même manière, alors que des accrochages sont encore signalés depuis 24 heures sur cette zone. Les renforts ukrainiens dernièrement arrivés sur le secteur, notamment en batteries de lance-roquettes multiples (Grad et Uragan) vers Kurahovo à l’ouest de Marinka, ont permis de lancer cette attaque qui a néanmoins échoué.

 

 

 

Les combats vers Marinka ces derniers jours

 

En fin d’après-midi, avant-hier, l’armée ukrainienne a essayé de nouveau de percer les lignes républicaines près de Marinka. Dans ce secteur, ce 29 juin vers 16h40, le village de Trudovske et celui d’Aleksandrovska aux mains des forces républicaines ont une nouvelle fois été attaqués à partir de Marinka et de Krasnogorovska, obligeant l’intervention de blindés des FAN pour repousser les assauts. Il y aurait deux sections de 3 chars lourds ukrainiens dans Marinka même. Hier soir, à partir de 21h40, les tirs d’artillerie ukrainiens ont repris de manière encore plus intense à partir de positions de mortiers lourds et d’automoteurs sur Krasnogorovka, alors que des accrochages étaient signalés dans Marinka même.

 

Selon plusieurs sources, il y aurait même une batterie ukrainienne d’automoteurs d’artillerie dans le cimetière de Marinka ; alors que des éléments du « bataillon » spécial de police de Kherson viennent d’arriver dans les locaux de l’école n°29 de Kurahovo en vue d’un déploiement très rapide en première ligne.

 

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La pression ukrainienne est aussi maintenue entre Mariupol et Donetsk : hier en fin d’après-midi, la zone de Grigorovka et de Telmanovo a été pilonnée à plusieurs reprises, les frappes se concentrant sur la rive ouest du Kalmius. Les habitants des villages alentours ne pouvaient pas faire le moindre mouvement ou même tenter de sortir de leurs maisons, en raison des tirs de snipers à partir des positions ukrainiennes.

 

« Azov » aurait évacué temporairement ses positions sur Berdyanskoe

 

La riposte républicaine à l’attaque ukrainienne la semaine dernière sur Shirokino ne s’est pas fait attendre : les rapports du commandement kiévien sur le « Secteur M » font état de tirs d’artillerie, y compris de gros calibre (152) contre les positions kiéviennes, notamment sur Berdyanskoe.

 

Bases de 1er et de 2e échelons de l’unité « Azov », Berdyanskoe et Lebedinskoe (2,5 km au nord–ouest de Shirokino) auraient été copieusement « traitées » par les batteries des FAN, du canon sans recul SPG-9 à l’automoteur de 152 en passant par des mortiers de 120 et des Grad-P. Résultat : selon les constatations de l’OSCE (donc avec nombre de réserves), les paramilitaires d’ « Azov » auraient quitté avant-hier leurs positions près du village de Berdyanskoe, au sud-ouest immédiat de Shirokino, pour Mariupol. Nous n’avons aucune confirmation sérieuse du côté républicain de ce retrait soudain…

 

Aujourd’hui, seulement environ 30 personnes vivent encore dans cette petite localité côtière au sud-ouest de Shirokino, où la plupart des bâtiments sont en ruines. 

Il est possible qu’il s’agisse d’un retrait temporaire ou d’une rotation après les derniers événements sur ce secteur qui ont coûté nombre de vies humaines et de blessés à la partie kiévienne.

En tout cas, le bataillon de la 55e brigade d’artillerie présent vers Mariupol ne cesse pas de harceler les lignes républicaines sur ce secteur, notamment le village de Sakhanka.

 

Le régime Kiev tombera inévitablement s’il ne se soumet pas aux exigences des extrémistes du Secteur droit et des néonazis qui sont rassemblés au sein des structures « Azov » et assimilées. C’est un ultimatum très clair que l’extrême droite néonazie et néobandériste vient d’adresser au gouvernement en place, juste avant la démonstration de rue annoncée pour le 3 juillet. Ces excités manipulés par les faucons états-uniens exigent le lancement immédiat de l’offensive généralisée dans le Donbass, en dépit des conséquences prévisibles pour les forces ukrainiennes.

 

 

Jacques Frère, pour Nationspresse.info, le 30 juin 2015. 

 

Article source.

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27/06/2015

Ukraine, Arménie, les ignobles sont partout...

Ukraine/Donbass :

 

Les forces de Kiev bloquées sur la ligne de contact.

 

L’Ukraine risque de se retrouver en défaut de paiement au mois de juillet, estiment les analystes de l’agence Goldman Sachs. Les contribuables américains et surtout de l’Union européenne doivent donc s’attendre à mettre la main à la poche pour conflit les vides abyssaux des caisses de la junte. Pour l’heure, les Etats-Unis ont confirmé qu’ils allaient positionner 250 chars en Europe orientale pour « contrer la menace russe ». Dans le même temps, on apprend que les jihadistes salafistes de l’Emirat du Caucase (proches de la nébuleuse al-Qaïda) qui tentent de mettre à feu et à sang le Caucase du Nord, viennent de faire allégeance à l’Etat islamique.

La stratégie US de « containment » de la Russie se poursuit, alors que des émeutes sans précédents se déroulent à Erevan, la capitale de l’Arménie qui a le tord de s’être allié avec la Russie. Dans ce contexte de tensions accrues, la cote de popularité du président russe, Vladimir Poutine, auprès de ses compatriotes bat tous les records, en atteignant 89%, selon un sondage réalisé courant juin. Sur le terrain, les affrontements se poursuivent sans que la ligne de front ne soit modifiée d’un iota. Les forces de Kiev sont bloquées sur la ligne de contact, elles semblent incapables d’opérer le moindre début de percée en dépit des efforts et des moyens déployés.

 

Vers Poltava, hier, l’autoroute Kharkov – Kiev a été coupée pendant plusieurs heures suite à l’explosion d’un camion de munitions (voir la vidéo ci-dessous). Pour l’heure, les enquêteurs ne se prononcent pas quant à savoir s’il s’agit d’un accident ou d’un acte de sabotage.

 

 

D’une manière générale, les forces ukrainiennes semblent incapables de surclasser les capacités dont disposent les forces de Nouvelle Russie sur la ligne de front, en dépit de leur indéniable supériorité en artillerie. La plupart du temps, les forces de Kiev peinent à rivaliser avec leurs adversaires indépendantistes, même lorsqu’elles sont supérieures en nombre comme sur la ligne Marinka – Krasnogorovka ou vers Shirokino et le nord-ouest de Lugansk, dans la mesure où les FAN affichent une motivation, une préparation et un aguerrissement qui s’avèrent souvent être de bien meilleure qualité.

 

La situation opérationnelle sur la partie nord du front du Donbass, au-delà de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, reste très tendue : les accrochages continuent de succéder aux duels d’artillerie. La zone placée sous la responsabilité de la brigade « Prizrak » est l’objet d’un harcèlement constant des forces de Kiev qui bénéficient d’une hauteur dominant tout le secteur. 

Les villages de Frunze et de Sokolniki sont constamment attaqués. Dans la journée, on notait que la situation sur la « Piste Bahmutka » s’était quelque peu stabilisée, par rapport aux derniers jours. L’intensité des combats n’a pourtant pas baissée : uniquement pour la période se situant entre minuit et 13h00 (heure locale) aujourd’hui, les pertes des FAN étaient de 12 blessés, une dizaine de véhicules blindés et des chars légèrement endommagés ; les Ukrainiens ont eu 5 tués, 12 blessés, au moins trois obusier D-30, un char lourd et deux BRDM détruits.

 

Il se prépare visiblement quelque chose contre Gorlovka.

Le renseignement des forces armées de Nouvelle Russie a enregistré d’inquiétants mouvements de matériels lourds et de personnels des forces de Kiev ces dernières heures. Une batterie d’obusiers tractés de 122 mm D-30 a été signalée dans le village de Novgorodskoe (à quelques kilomètres seulement du sud-ouest de Gorlovka) et vers Chasov Yar (à 22 km au nord-ouest de Gorlovka près d’Artemovsk) au moins deux batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad sont signalées de même que des lanceurs de missiles sol-air Osa-M. A Konstantinovka, on a remarqué l’arrivée de 30 soldats ukrainiens issus du centre de formation pour les snipers.

 

De plus, le reliquat de paramilitaires issus du « bataillon Tornado » (dissous) serait en ce moment cantonné vers Slaviansk. On évoque le chiffre de 270 individus. Ils pourraient être rapidement adjoints à des formations telles qu’ « Azov » ou « Dnepr-1 ».

 

Sur le secteur géographique de Donetsk, on note une intensification des attaques à l’ouest de la capitale du Donbass, notamment de la part des éléments mécanisés de la 28e brigade du lieutenant-colonel Vyacheslav Leszczynski qui n’hésitent pas à frapper régulièrement les zones résidentielles pour faire pression sur les civils, occasionnant de très nombreuses victimes. Durant la journée, les observateurs de l’OSCE ont également enregistré le renforcement de tranchées sur les positions ukrainiennes au nord-ouest de Donetsk et la présence importante de troupes kiéviennes dans la région. En outre, au nord de Donetsk, il a été noté des mouvements de T-64 et de T-72.
De tous les secteurs sensibles (Spartak, Peski…), la ligne Marinka – Krasnogorovka reste la plus intense question accrochages et tirs d’artillerie.

 

 

 

 

Dans les positions retranchées de la brigade « Pyatnaska »

au sud-ouest de Marinka à 150 m des lignes kiéviennes. Un reportage de 17 Kanal.

 

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Sur l’extrême sud de la ligne de front, les combats à l’ouest immédiat de Shirokino se poursuivent eux aussi, à tel point que la petite agglomération côtière n’a presque plus un seul bâtiment intact. Pas moins de 12 habitations ont été détruites dans la zone de Sakhanka suite aux pilonnages d’artillerie des Ukrainiens.

 

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C’est surtout à partir de positions près de Sopino et de Sartana que l’artillerie lourde ukrainienne appuie les tentatives d’incursion des groupes du « régiment » de néonazis « Azov », des mercenaires islamistes tchétchènes et des éléments de ce qui reste de « Donbass ».
Le bilan définitif de l’attaque républicaine aux mortiers de 120 d’une position fortifiée d’ « Azov » à quelques centaines de mètres à l’ouest de Shirokino le 21 juin se solde par 10 tués et une vingtaine de blessés du côté des paramilitaires néonazis.

 

Dans la matinée, ce même « régiment » reconnaissait d’autres pertes, sans doute des suites des accrochages de la nuit dernière : « Depuis hier soir la situation s’est aggravée considérablement sur Shirokino, reconnaît son service de presse. Les attaques qui ont commencé dans la soirée du 24 juin, ont repris aujourd’hui après minuit. (…) à partir de 01h00 jusqu’à 03h00, nos postes près de Shirokino ont été attaqués avec des armes légères et des mortiers de 120 mm. Nous avons des pertes. » L’unité néonazie accuse les forces républicaines de pilonner ses positions au moyens d’obusiers de 122, de 152 et de Grad-P.

 

Pour se protéger des tirs de contre-batterie des forces républicaines, les éléments d’ « Azov » utilisent comme casernements des structures civiles, y compris des écoles. Ainsi l’école n°61 à Mariupol est en ce moment occupée par une section de ces paramilitaires dont la tactique défensive consiste à se cacher derrière la population civile.

 

Le 31e convoi humanitaire affrété par la Fédération de Russie vient d’arriver dans le Donbass. Plus de 100 véhicules ont ainsi amené plus de 1.000 tonnes de nourriture et de médicaments, y compris de l’insuline et des désinfectants médicaux.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 juin 2015 / Article source

 

 

[eng subs] DPR army "Berserk" squad trainingKazzura

 

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Opération US de déstabilisation de l’Arménie,

alliée de la Russie.

 

Une nouvelle action de protestation massive se déroule dans la capitale arménienne. Erevan est actuellement le théâtre d’une nouvelle émeute antigouvernementale. Selon Armen Malkhassian, porte-parole du ministère arménien de l’Intérieur, les policiers ont confisqué aux manifestants des couteaux, des massues, des casse-têtes et des barres de métal.

 

Lundi soir, environ 4.000 personnes s’étaient réunies devant le palais présidentiel et quelques centaines avaient décidé d’y passer la nuit pour protester contre la décision du gouvernement du président Serge Sarksian d’augmenter le prix de l’électricité dans cette ex-république soviétique du Caucase. Les protestataires accusent les autorités de les pousser vers la pauvreté (source).

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Il s’agit bien évidemment d’une nouvelle tentative de coup d’Etat contre un pays ami de la Russie de Vladimir Poutine. Cet autre Maïdan, monté en Arménie sous le prétexte fallacieux d’augmentation des prix de l’électricité, est organisé par les ONG US habituelles (USAID, nébuleuse Soros, NED…). Les manifestants, majoritairement de jeunes gens payés sur des fonds secrets (le niveau de vie est ultra bas en Arménie) ont comme par hasard des drapeaux… ukrainiens et européistes ! Certains groupes activistes ukrainiens, proches de Praviy Sektor, ont infiltré les manifestations et sont visiblement armés.

 

A Erevan, l’action énergique des forces de l’ordre pour écraser dans l’œuf toute tentative de putsch semble porter ses fruits pour le moment. Dès qu’un groupe est repéré, avant qu’il n’agisse ou devienne trop important, la police antiémeute arménienne charge et disperse les manifestants.

Comme il fallait s’y attendre, les chancelleries occidentales commencent à soutenir ouvertement cette tentative de déstabilisation de l’Arménie. Déjà le Foreign Office a affiché son appui aux émeutiers, d’autres suivront.

 

 

 

L’Arménie a décidé en 2013 de renoncer à un rapprochement économique avec l’Union européenne, préférant intégrer à la place la zone de libre-échange entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, qui s’est transformée le 1er janvier en Union économique eurasiatique à laquelle participe également le Kirghizstan. Voilà donc pourquoi Washington veut absolument un changement de pouvoir à Erevan.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 juin 2015 / Article source

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Voir également :

 

 

Ukraine / Donbass (24 Juin) :

 

La junte de plus en plus divisée…

 

Combien de temps reste-t-il à vivre au régime de Kiev ? On parle d’un an et demi, peut-être moins. La situation est catastrophique, non seulement du point de vue militaire, mais aussi et surtout au niveau économique et social. Partout, les contestations grondent, les Ukrainiens semblent comprendre très progressivement qu’ils ont été abusés par l’Union européenne et les Etats-Unis. Désormais, ils sont de plus en plus nombreux à chercher une solution de sortie à cette crise sans précédent. Malgré une pression militaire kiévienne croissante, la ligne de front ne bouge toujours pas. Les renforts acheminés, les unités mécanisées et les moyens d’artillerie déployés en masse ne laissent aucun doute quant aux intentions offensives du commandement ukrainien, mais le spectre d’Ilovaïsk reste prédominant dans les esprits. Aussi, il n’est pas certain que la troupe soit enchantée de monter à l’assaut des lignes républicaines…

 

L’honneur du général Kolomiyets

 

Le régime de Kiev a du souci à se faire. Outre les vagues de purges qui affectent ces derniers temps les services de sécurité, la garde nationale et même l’armée, voilà que l’ancien assistant du ministre de la Défense de l’Ukraine, le "major-général" (équivalent à un général de corps d’armée) Aleksandr Kolomiyets, est passé à la résistance, avec d’autres officiers, et a rejoint les forces armées de la République populaire de Donetsk ! L’officier général avait passé 19 ans à la tête de la région militaire de Donetsk. Autant dire qu’il s’agit d’une belle "prise" pour les forces de Nouvelle Russie.
Au préalable, le général Kolomiyets a pris soin de mettre sa famille à l’abri.

Il assure que beaucoup de militaires ukrainiens cherchent à passer du côté des indépendantistes : "Le moral de l’armée ukrainienne est au plus bas, officiers et généraux se rendent compte du caractère criminel de la politique du pouvoir en place à Kiev et ne veulent pas combattre".

Il n’est pourtant pas le premier officier supérieur à prendre fait et cause pour la Nouvelle Russie. Précédemment, l’ex-responsable des douanes à Lugansk, Oleg Tchernooussov, ainsi que les frères Alekseï et Yuri Mirochnitchenko, du Service de renseignement extérieur de l’Ukraine et de l’ambassade ukrainienne à Paris, avaient rejoints les séparatistes en raison de leur désaccord avec la politique de Kiev.

 

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Règlements de comptes internes et grand recrutement.

( 21 juin)

 

Règlements de comptes internes à la junte…

 

Plus de 10.000 soldats et paramilitaires ukrainiens ont déserté au cours de l’année écoulée : c’est l’état-major de Kiev qui vient de la reconnaître publiquement. Avec le déficit grandissant de conscrits, les quelque 100.000 combattants tués, blessés ou faits prisonniers depuis un an, l’armée du potentat de Kiev fait triste figure. (…)

 

Le "bataillon Tornado" et ses quelque 170 paramilitaires (soit 2 compagnies affaiblies) ont donc été mis sur la touche. Le commandant de l’unité et d’autres avec lui ont été arrêtés. Cette unité de "police" (sic) célébrait sa première année d’existence. Le procureur militaire de l’Ukraine, Anatoly Matios, affirme détenir le témoignage de civils qui ont été brutalement torturés et maltraités par les hommes de "Tornado". (…)

"Tornado" dissout, Kiev fait croire que le ménage peut être fait dans ses rangs, alors que l’OTAN feint de s’inquiéter de la présence d’extrémistes dans les unités répressives engagées dans le Donbass. Ce qui n’a pas empêché le sénateur US néoconservateur John McCain, en visite à Dniepropetrovsk pour l’Administration d’Obama, d’aller saluer les paramilitaires du "bataillon Dnepr-1", une unité spécialisée dans le nettoyage ethnique. Comme lors de missions précédentes auprès des islamistes d’al-Nosra et de Daech (en Syrie), McCain est en visite officielle pour son gouvernement, afin de transmettre sur place quelques ordres…

(…)

 

Le grand recrutement

 

Le "régiment" (sic) de néonazebroques "Azov" projette de se transformer en "brigade" de 2.500 hommes. Déjà, une centaine de paramilitaires du "bataillon Tornado" dissout, devraient bientôt rejoindre les rangs "d’Azov"... et le fait qu’ils aient été mêlés à des actes de torture, des assassinats, du pillage ou encore des viols ne pourra que faciliter leur intégration.

Mais cela ne suffira pas pour passer de 600 à 800 (selon les sources) paramilitaires néonazis et néobandéristes (encadrement de "contractors" anglophones et Tchétchènes islamistes compris) à quelque 2.500.

 

Pour cela, le commandement "d’Azov" et les Patriotes ukrainiens viennent d’envoyer, avec des éléments de Praviy Sektor, leurs émissaires dans toute l’Europe occidentale, y compris en France, pour y dénicher de bonnes poires qui voudront bien se faire trouer la peau pour les oligarques, pour Soros, pour Fabius, Fourest, Obama et BHL… Nous verrons bien combien de dégénérés hexagonaux et de fin de race admirateurs des néonazis d’Ukraine répondront à cet appel. (...) 

Aussi, il est nécessaire de rappeler que le soutien d’un étron mondialiste aussi symptomatique que Bernard-Henri Lévy au coup d’Etat du Maïdan et son attachement à la dictature qui s’en est suivie, sa prise de parole devant des milliers d’Ukrainiens, sans qu’il ne soit le moins du monde inquiété, ni par Svoboda, ni par Praviy Sektor et encore moins par les Patriotes ukrainiens ou l’UNA-UNSO, ont confirmé que la guerre mondialiste qui est faite non seulement à la Russie, mais à l’ensemble des Slaves orthodoxes et même à tous les peuples libres, passe par la déstabilisation de l’Ukraine et, par là même, de l’ensemble du continent européen.

Être du côté de la junte, de quelque manière que ce soit, c’est servir de larbin aux intérêts de l’hyperpuissance US et ses laquais européistes.

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 Photo prise en novembre 2014, par Oleg Penya, du "régiment" Azov... 

21/06/2015

Un abattoir à échelle humaine...

Ukraine/Donbass :

 

Les forces de Kiev peinent à percer

 

Le 30e convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass. La Fédération de Russie continue inlassablement de soutenir le petit peuple du Donbass assiégé. Hier et encore aujourd’hui, force est de constater que la ligne de contact reste stable.

En Ukraine « pro-européenne », ce jeudi 18 juin, on a commencé à lancer la sixième vague de mobilisation : la junte espère recruter quelque 50.000 conscrits pour les envoyer à l’abattoir. Le Golem kiévien a soif de sacrifices. Officiellement, les pertes des forces de Kiev seraient inférieures à 2.000 combattants, mais il se murmure que les troupes répressives de la junte (police, paramilitaires et armée) accuseraient un déficit de quelque 100.000 hommes depuis un an, tués, blessés, prisonniers…

 

Car il s’agit bien d’un abattoir à échelle humaine : les forces ukrainiennes ne parviennent toujours pas à trouver la faille dans le dispositif défensif républicain qui leur permettrait d’engager une offensive de grande ampleur, de percer. Ces derniers jours, plusieurs reconnaissances offensives de leur part ont confirmé que le commandement ukrainien était à la recherche de plusieurs axes de pénétration au nord et à l’ouest de Donetsk. Depuis la semaine dernière, le quartier Putilovky (au nord de Donetsk près de Spartak, à l’est de la zone aéroportuaire, est l’objet d’une très forte pression ; comme le nord-ouest de Gorlovka et la zone se situant entre Lugansk et Pervomaïsk, sans oublier le secteur de Dokuchaevsk – Elenovka et bien sûr Shirokino.

 

Les Français en première ligne devant Marinka

 

C’est pourquoi les troupes ukrainiennes poursuivent leurs tentatives destinées à reprendre le contrôle de toute la zone de Marinka et accentuent leurs pilonnages massifs contre les secteurs résidentiels et les positions clés de la milice.

Les combattants de la brigade internationale « Piatnaska », qui tiennent l’est de Marinka – Krasnogorovka, viennent de recevoir le renfort de volontaires français. 

 

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« Durement éprouvée en juin lors des combats de Marinka, cette unité a réussi à tenir la ligne de front avec courage en emportant même des succès décisifs sur les forces kiéviennes pourtant supérieures en nombre et puissance de feu », commente Erwan Castel, lui-même volontaire au sein des forces de Nouvelle Russie.

Dans la soirée d’hier, les combats ont une nouvelle fois repris sur ce secteur tant convoité. A partir de 19h00 des explosions ont été entendues et vers minuit, on signalait des accrochages vers Marinka et Staromihaylovke. Ce matin, ce sont des salves de Grad de l’artillerie ukrainienne qui s’abattaient sur le secteur. 

 

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 La hantise du commandement de Kiev

 

 

En première ligne vers Marinka, ces derniers jours…

 

Autre point chaud : l’est de Mariupol. La nuit dernière, vers 01h30, les batteries kiéviennes se sont une fois de plus déchaînées à partir des zones des villages de Lebedinskoe et de Sartana contre els positions républicaines sur Shirokino. Cette fois-ci, des salves de BM-21 Grad ont même été signalées. Et tout au long de la nuit, les combats dans Shirokino se sont poursuivis. Dans l’après-midi, un néonazi d’ « Azov » a été blessé.

 

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Batterie d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika appuyant

à partir de Lebedinskoe les paramilitaires d’ « Azov » sur l’ouest de Shirokino

 

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Petit ménage de fin de printemps

 

Exit, le chef des services secrets (SBU), Valentin Nalivaychenko ! Il paie ainsi plus d’une année de crimes et délits, de magouilles, d’incurie et de coups bas plus sordides les uns que les autres. Ukrainien disposant d’un passeport américain, il ne cachait pas sa proximité avec les milieux néonazis et néobandéristes. C’est aussi lui qui est à l’origine de la systématisation de la torture et des interrogatoires musclés au sein du SBU.

Il est possible que Nalivaychenko devienne une sorte de coordinateur de la mouvance néonazie armée que, déjà, il supervisait secrètement en lien avec l’antenne de la CIA à Kiev qui loge dans les locaux de la direction centrale du SBU.

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Il est plus que probable que cet individu douteux serve aussi de fusible pour éviter d’étendre les arrestations et les mise au pas d’un grand nombre de responsables et de paramilitaires engagés dans le Donbass et qui étaient plus ou moins couverts par lui jusqu’à présent. Une purge salutaire mais qui aurait des conséquences directes sur une partie des faucons de la junte comme Oleksandr Turchinov et remettrait directement en cause l’équilibre bien fragile qui fait que le régime de Kiev n’est pas encore tombé.

 

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Ainsi en est-il du « bataillon Tornado », impliqué dans divers crimes au nord de la Seversky Donets, vers Stanitsa Luganskaya, Novoaydar et Schachtye. Pas moins de huit paramilitaires de cette formation, y compris le commandant, Ruslan Onishchenko (individu lié au grand banditisme déjà rencontré ici et ici), ont été arrêtés le 17 juin pour divers crimes et délits sur ordre du parquet général de l’Ukraine. Outre les trop classiques inculpations de trafics en tous genres, de pillages et de rapines, des cas de viols, de torture, des enlèvements et des détentions arbitraires de civils de la région de Lugansk apparaissent clairement dans les chefs d’accusations.
Afin de neutraliser le « bataillon Tornado » (qui ne représente pas plus que 2 compagnies d’infanterie), il est prévu d’employer le « bataillon » de police « Tchernihiv » (Tchernigov).

Les chacals se bouffent entre eux…

 

Les extrémistes ne sont pas pour autant écartés des arcanes du pouvoir kiévien.

 

Les forces répressives ukrainiennes doivent traiter les habitants du Donbass en prenant exemple sur les Américains durant la Seconde Guerre mondiale : créer des camps de concentration pour les civils et pilonner les quartiers d’habitations, a déclaré le 18 juin sur la chaîne ukrainienne 112, le Polonais russifié Dmitri Kortchinsky, ex-chef du parti néonazi UNA-UNSO (son actuel chef est le vice-président de la Rada) et aujourd’hui à la tête du mouvement néonazi Bratstvo (Fraternité). Il a également affirmé que les États-Unis avaient respecté des « normes démocratiques » et fait preuve d’un « haut niveau d’humanisme » en frappant avec l’arme atomique le Japon et en bombardant massivement les villes allemandes. Et de conclure : « Ce qui veut dire (…) que dans la zone des combats et dans les territoires occupés, nous devons agir complètement à l’américaine. C’est la seule façon de traiter avec les Moskali (terme raciste pour désigner les russophones)» (source).

 

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré le 16 juin que les forces armées de son pays seraient équipées avec au moins 70% d’armements modernes d’ici 2020, ce qui constitue un plan ambitieux visant à renforcer les capacités de défense de la Russie dans un contexte de menace militaire accrue de l’OTAN près des frontières russes. Moscou s’est montré très préoccupé par le projet atlantiste de déployer des armes lourdes dans l’est de l’Europe, y compris dans les pays baltes. Le Kremlin a prévenu qu’il répondrait de façon appropriée à tout éventuel renforcement militaire près de ses frontières.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 19 juin 2015. 

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-les-forces-de-kiev-peinent-a-percer

 

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Donetsk, le 17 juin 2015.

 

Le citoyen américain "Texas" qui se bat du côté des forces républicaines pour la liberté du Donbass achemine l'aide humanitaire envoyée par les enfants de la Fédération de Russie et appelle à l'aide.

Source et sous-titres : Thalie Thalie

Chef de bataillon ukrainien : "99% de mes amis du Donbass haïssent l'Ukraine"

Chef de bataillon ukr. : "99% de mes amis du Donbass haïssent l'Ukraine"

Extrait de l’émission de Savik Shuster "Shuster LIVE", le plus grand talk-show ukrainien. Kiev, le 5 juin 2015. / Source et sous-titres : Thalie Thalie

18/06/2015

Donbass : le bras de fer avant la tempête !

Ukraine/Donbass :

 

Le bras de fer avant la tempête

 

Kiev compte sur l’option militaire afin d’éviter un effondrement inéluctable. Cet été sera encore très chaud dans les steppes du Donbass, et si la situation globale pour toute la ligne de front est maintenant statique, il ne fait aucun doute que les préparatifs pour la grande offensive vont bon train. Nous considérions, lors des attaques et contre-attaques sur Marinka, il y a un peu plus d’une semaine, que cette offensive tant attendue avait débuté. L’état de la situation militaire sur la ligne de front, même statique, nous donne toujours raison. L’offensive d’été des forces de Kiev a bien commencé, mais le front ne bouge pas pour autant… pour le moment. Une tension savamment entretenue par les forces de Kiev afin de faire prolonger les sanctions contre la Russie. D’ailleurs, aujourd’hui, les pays membres de l’Union européenne ont affiché un « consensus » pour prolonger lesdites sanctions jusqu’à fin janvier 2016.

 

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Élu, il y a un an avec 54,7% des voix, le potentat de Kiev, l’oligarque Porochenko, n’en aurait plus que 13,6%, selon les derniers sondages. L’heure est donc à la mobilisation totale des forces ukrainiennes pour maintenir une tension énorme sur les républiques du Donbass afin de conserver tant bien que mal le régime en place. Mais les esprits ne sont plus au sacrifice, ni pour les oligarques, ni pour « l’Europe ». Par exemple, dans la région de Kharkov, la cinquième vague de mobilisation n’a recueilli que 54,3% des effectifs prévus. En raison de ces mauvais résultats, de nombreux commissaires militaires ont été sanctionnés. Partout en Ukraine on refuse d’être engagé dans une guerre perdue d’avance et très meurtrière (on évoque plus de 10.000 tués dans les rangs des forces de Kiev depuis le début du conflit). Mais sur le terrain, les commandements militaires continuent d’obéir aux ordres, jusqu’à sacrifier inutilement leurs troupes.

 

Kiev cherche à impliquer l’OTAN directement dans le conflit

 

Après les récentes tentatives visant à modifier à leur avantage la ligne de front près de Marinka, à l’ouest immédiat de Donetsk, les forces de Kiev maintiennent une énorme pression vers Volnovakha-Elenovka (sud de Donetsk), sur l’aéroport, sur Spartak, sur Gorlovka, sur la partie nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, sur la ligne allant de Pervomaïsk à Lugansk et, bien entendu, sur l’est de Mariupol. Une pression qui s’agrège aux préparatifs offensifs que le régime de Porochenko ne cherche même plus à cacher des observateurs de l’OSCE.

Les forces ukrainiennes tenteront donc d’ici peu de faire bouger les lignes du front par de nouvelles attaques en force, mais il y a fort à parier que ce seront certainement les dernières tentatives de l’emporter sur les forces indépendantistes : comme le soulignait très récemment Erwan Castel, qui est sur place, du côté de la junte les ressources tant militaires (humainement et matériellement) que politiques arrivent à épuisement et, surtout, la lassitude de ce conflit fratricide, très meurtrier et totalement inutile, gagne non seulement les troupes mais aussi et surtout l’arrière.

Et de conclure : « L’ultime chance pour Kiev de survivre à sa propre folie est d’entraîner l’OTAN dans la guerre et de lui passer le relais… » (source).

 

Déjà en Géorgie, le dictateur atlantiste Mikhaïl Saakachvili, qui vient d’être nommé gouverneur d’Odessa, en jetant de l’huile sur le feu en Ossétie du Sud, avait tenté à l’été 2008 d’entraîner l’OTAN dans une guerre contre la Russie.

 

Pour ce qui est des forces républicaines, les moyens alignés semblent insuffisants pour une contre-attaque d’envergure. Nous reprenons l’analyse d'Erwan Castel quant aux capacités offensives des FAN. Même si elles disposent d’unités d’artillerie capables de saturer un secteur fermé (comme un chaudron par exemple) les FAN manquent d’une force blindée importante et d’une aviation d’attaque au sol permettant une offensive large et profonde du front.

Les combats pour reprendre des localités seront forcément coûteux en hommes, en temps et en munitions, avec la présence délicate à gérer d’une population civile imbriquée. C’est le cas de Mariupol, véritable « Festung » (forteresse en allemand) organisé par Kiev (certains parlent de 2.000 hommes retranchés sur des lignes disposant de bunkers et couvertes par des champs de mines) qui a le désavantage de présenter une population prise en otage. Une attaque frontale serait suicidaire tant pour les forces républicaines que pour la population. Aussi seul un enveloppement de ce port stratégique est envisageable, mais à moins d’un nouvel effondrement de l’armée de Kiev, cela risque de demande du temps et des moyens importants.

 

 

Entretien avec des volontaires français

engagés dans les forces de Nouvelle Russie, dont Erwan Castel

 

Le bras de fer continue

 

Pour l’heure, nous en sommes encore au bras de fer entre belligérants.

La zone la plus au nord de la ligne de front, au-delà de l’axe Pervomaîsk – Lugansk, connaît toujours une intense activité, tant en accrochages qu’en tirs d’artillerie de tous calibres. (...) 

 

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La compagnie d’assaut "Fenix" de la brigade "Prizrak" tient le poste 31 sur la "Piste Bahmutka".

A 2 km au nord-est, ce sont les positions du 4e "bataillon"

de défense territoriale "Zakarpathya", sur la cote 175,9.

 

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L’artillerie lourde ukrainienne a encore été sérieusement renforcée ces derniers jours, sur l’ensemble de la ligne de front, surtout avec l’arrivée de nouvelles batteries, notamment des automoteurs. Ainsi, vers Artemovsk une batterie de 152 mm 2S5 Giatsint-S (photo) a été repérée par le renseignement des FAN de même qu’une nouvelle batterie de BM-21 Grad. L’accumulation de moyens lourds, notamment en artillerie, sur cette partie nord du front du Donbass est certainement due à une préparation d’attaque destinée à leurrer l’effort principal de l’offensive ukrainienne (même limitée) contre le nord-ouest et le sud-est de Donetsk. En maintenant une importante pression sur le nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, les forces de Kiev espèrent ainsi immobiliser une grande partie des troupes mécanisées des FAN qui pourraient se porter vers Gorlovka ou Volnovakha.

 

On note aussi, depuis le début du mois de juin, une nette intensification de l’activité des DRG républicains sur les arrières des unités de Kiev : repérages, renseignements, embuscades, sabotages, etc. rien n’est épargné aux forces d’occupation de la part de ces petits groupes très mobiles et très efficaces.

 

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Batterie kiévienne d’obusiers automoteurs lourds de 203 mm 2S7 Pion

en route pour le front vers Donetsk

 

La grande ville de Donetsk continue de vivre sous les tirs d’artillerie concentrés, notamment contre les quartiers nord et ouest. (...) Pour le seul secteur de Donetsk, du 6 au 12 juin, pas moins de 24 personnes ont été tuées, 6 femmes et 18 hommes. 18 ont été hospitalisées avec des blessures de gravité variable, 15 civils et 3 soldats.

(...) En fin d’après-midi, une frappe de roquettes de 300 mm tirées d’une batterie BM-30 Smerch près de Kurakhovo, à environ 30 km de Donetsk, a touché le quartier Kuibyshev, causant une énorme déflagration dans une usine. Les dégâts semblent énormes et il y aurait de nombreuses victimes. Il y aurait aussi eu un tir de missile tactique OTR-21 Tochka-U sur le même secteur.

 

 

 

Dans l’aéroport de Donetsk, le 9 juin,

avec les combattants du bataillon « Somali »

 

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Sur l’ensemble de la ligne de front de la République populaire de Donetsk, la situation est très tendue. Les combats se poursuivent dans les zones de l’aéroport de Donetsk et à l’est immédiat de Marinka, tenu pour l’essentiel par les troupes de la brigade « Pyatnaska» qui vient d’être admise au sein de la garde républicaine de Donetsk.

 

 

Un détachement de la brigade « Pyatnaska» sous le feu (17 juin au matin)

 

Cette nuit encore, comme hier, de violents affrontements ont eu lieu vers Marinka-Krasnogorovka, la partie ukrainienne accusant ce matin les FAN d’avoir « tenté » un assaut avec une trentaine de combattants contre ses lignes. Face aux FAN, ce sont des éléments du « bataillon Dnepr-1 » et de ce qui reste de « Kiev-1 », en plus d’un bataillon de la 28e brigade mécanisée qui tiennent les positions retranchées. Une dizaine de soldats de cette unité auraient été blessés cette nuit lors d’un énième accrochage. Ce matin, à l’aube, une nouvelle reconnaissance en force ukrainienne a été stoppée par les hommes de la « Pyatnaska ».

 

« Sur le front ouest, note Erwan Castel, le secteur de Marinka devient un enjeu de plus en plus important, à la fois porte d’entrée ouest de Donetsk et verrou nord de la ligne de front entre la cité rebelle et Mariupol. Dans cette région parsemée de bornes industrielles, les forces kiéviennes accumulent depuis plusieurs semaines des moyens lourds, notamment en artillerie et blindés. Par ailleurs, l’énergie déployée par Kiev pour conserver Marinka contredit leurs déclarations récentes où cette petite ville en lisière de Donetsk, était décrite comme un ‘objectif secondaire’ ».

 

Selon le renseignement militaire républicain, ces dernières 48 heures on note une activité soutenue à l’hôpital central du district de Volnovakha concernant des évacuations sanitaires de combattants de la 72e brigade mécanisée. L’intensité des derniers accrochages entre le sud de Donetsk et le nord-est de Mariupol, là où est entre autres positionnée la 72e, est à l’origine de cette situation inquiétante pour les forces de Kiev.

Ce soir, on notait l’arrivée de deux sections de blindés ukrainiens devant les positions républicaines de Dokuchaevsk en provenance de Berezovoe, à 3 ou 4 km plus à l’ouest…

La nuit risque d’être encore agitée.

 

 

Tirs de mortier automatique de 82 mm 2B9 Vasilek

 

Shirokino reste un point extrêmement chaud, alors que la ligne de front refuse obstinément de bouger. Chaque jour, on décompte plusieurs frappes de batteries d’artillerie, les FAN ripostant sans engager leurs moyens lourds et, bien entendu, plusieurs accrochages d’intensité variable.

Samedi dernier, autour de 17h00, les durs affrontements qui se poursuivent sur Shirokino ont causé la mort d’un sniper du « bataillon Donbass » : Vladimir Dmitrievitch Pobedinskiy dit « Krot » (taupe) semble avoir été victime d’un tir de « counter sniping » républicain…

 

Les néonazis d’ « Azov » sur la sellette

 

 

Grosse fâcherie entre le boucher de Kiev (Note de K : alias petro Porc'Ochenko) et son chef de la police politique (SBU), Valentin Nalivaïtchenko, un individu qui possède un passeport US et qui entretient une proximité douteuse avec la mouvance néonazie et néobandériste de Galicie. L’administration présidentielle a ainsi interdit au chef du SBU de quitter le pays : alors que ce dernier prévoyait une visite aux USA, il a été invité à se présenter au parquet pour s’expliquer au sujet de l’incendie d’une envergure sans précédent qui a frappé un site de réserves d’hydrocarbures près de Kiev. Selon Sputnik, Nalivaïtchenko a promis de s’y rendre, mais seulement avec le soutien des forces d’élite du SBU.

Un Nalivaïtchenko qui disposait jusqu’alors du soutien sans faille des faucons américains, comme McCain. Mais il n’est pas certain que cela continue ainsi...

 

En effet, le sénateur néoconservateur John McCain a demandé à ce que le Service de sécurité de l’Ukraine présente des preuves d’une prétendue implication de la Russie dans le conflit en Ukraine. Demande surprenante quand on sait que Washington a, à plusieurs reprises, affirmé avoir ces « preuves », mais n’a jamais été en mesure de les rendre publiques. De plus, il s’avère que le président du Comité des services armés du Sénat américain, McCain himself, a demandé à plusieurs reprises que son pays fournisse des armes défensives pour renforcer la sécurité du régime de Kiev, sur la base d’une prétendue « invasion russe » (source). Sommes-nous à la veille d’un retournement de veste très opportuniste du côté des pires va-t-en guerre russophobes US ?

 

Une question qui mérite réflexion, en effet, quand on sait qu’à l’occasion des discussions sur les crédits de la défense US pour l’année 2016, la Chambre des représentants a approuvé des amendements destinés à bloquer tout transfert financier et militaire en direction, notamment, du groupe de paramilitaires néonazis « Azov », affilié à la garde nationale ukrainienne. Les élus américains refusent de fournir des missiles antiaériens portables de dernière génération, comme les Etats-Unis en avaient fourni aux Taliban dans les années 80 pour lutter contre l’occupation soviétique de l’Afghanistan, armes qui ont été retournées contre leurs fournisseurs après.

 

Un armement, du reste, bien inutile puisque les forces de Nouvelle Russie ne disposent pas d’hélicoptères et que leur aviation est symbolique (2 ou 3 appareils tout au plus).

 

 

 

Alors que même les USA ont voulu éviter de se compromettre de façon trop voyante

et ont préféré se distancer par rapport au « bataillon Azov » (incluant des volontaires

extrémistes étrangers), le gouvernement de Kiev a organisé des cérémonies

officielles à la gloire de cette formation paramilitaire ouvertement néonazie. 

 

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La réaction de la partie ukrainienne a été hystérique. Le conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur, Anton Gerashchenko, lui aussi proche de la mouvance néonazie et néobandériste, a même menacé d’enquêter sur les élus américains à l’origine de ces décisions, leur reprochant des accointances «communistes» et «pro-russes» (sic).

 

Du côté de Moscou, le ministère des Affaires étrangères s’est contenté de rappeler certaines vérités affligeantes : « Il a fallu plus d’un an au congrès américain pour voir que ce groupe représentait un ramassis de nazis arborant les symboles des troupes SS et se comportant comme des punisseurs sur un territoire occupé. Mieux vaut tard que jamais. La prochaine étape logique serait de reconnaître que le coup d’État de Kiev de l’an dernier, soutenu activement par Washington, a été commis par ces mêmes énergumènes nazis. Il est évident que les unités de la garde nationale ukrainienne ne se distinguent en rien d’ « Azov ». Les crimes sanglants des nationalistes ukrainiens, qui ont brûlé vif des habitants d’Odessa et continuent de tuer des femmes et des enfants dans le Donbass, parlent d’eux-mêmes depuis longtemps. La question est seulement de savoir quand Washington acceptera de le voir » (source).

(...)

 

 

 

Brian Boyenger, un "contractor" (note de K., traduire par : salopard d'enfoiré d') américain

engagé dans les rangs des paramilitaires néonazis à l’est de Mariupol. 

Sa mission : sniper, tireur embusqué ! 

 

 

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Bruits de bottes atlantistes des pays baltes à la Transnistrie

 

Le Pentagone a lancé une opération de « containment » militaire contre la Fédération de Russie en prépositionnant d’énormes stocks de matériels et armements lourds dans les pays membres de l’OTAN (ou proches de l’Alliance) à proximité de la Russie (Etats baltes, Pologne…). A l’annonce de cette opération, Moscou a mis en garde Washington, qu’en cas d’installation de troupes et d’unités en permanence à ses frontières, le Kremlin répliquera dans des proportions similaires. Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie, Sergeï Shoïgu, a demandé aux forces armées russes de se préparer à une éventuelle confrontation contre les forces de Kiev, voire contre l’OTAN.

La création de dépôts de matériels militaires et de stocks de munitions est courante avant le déclenchement d’une agression armée, et cela permet à l’État agresseur de limiter les dépenses inhérentes à la logistique, tout en maintenant des troupes prêtes à passer à l’action (voir plus ici). C’est de cette manière que la Wehrmacht, au printemps 1941, avait préparé le plan Barbarossa d’invasion de l’Union soviétique.

 

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Le site hongrois Karpathir, lié à la communauté hongroise en Transcarpatie, a publié il y a quelques jours des photos prises par un garde-frontière, montrant une colonne de véhicules militaires américains passant le poste frontière de Záhony le 9 juin à midi du côté hongrois (ci-dessus). Ce convoi spécial venait d’Ukraine : plusieurs camions HEMTT de transport logistique, des camions tactiques lourds à mobilité élargie, des Humvees, des citernes. Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, ce type de convoi militaire semble fréquent aux frontières de l’Ukraine avec des pays membres de l’OTAN comme la Roumanie, la Pologne et la Hongrie.

 

Dans le même esprit, la décision de Kiev de déployer des systèmes de défense antiaérienne S-300PMU-1 dans la région d’Odessa menace directement les avions russes en Transnistrie et au dehors. Selon Stratfor, société états-unienne privée de renseignement liée à la CIA, cela augmente les risques d’une confrontation militaire entre la Russie et l’Occident.

 
Bien que les batteries S-300PMU1 utilisées par l’Ukraine soient largement obsolètes, et que les militaires les servant aient à l’évidence une formation insuffisante pour les rendre quelque peu efficaces, il n’en demeure pas moins que de telles armes déployées dans la partie occidentale de la région d’Odessa s’avèrent problématiques en raison de la présence d’un contingent de quelque 1.400 soldats russes de maintien de la paix en Transnistrie. Cette mission de paix avait été établie dans la région conformément à l’accord de cessez-le-feu de 1992 suite à la guerre de Transnistrie de 1990-1992. Nul doute que Moscou saura répondre avec mesure à cette énième provocation de la junte et de ses soutiens atlantistes.
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 mai 2015. 
 
Pour lire l'article dans son intégralité, regarder les autres vidéos, etc., cliquez sur : 
 
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17/06/2015

Entretiens croisés….

Entretiens croisés….

Volontaires français en Novorossiya.

( Publié initialement sur le groupe "Soutien à la rébellion du Donbass" le 10 juin 2015 ).

 

https://fr-fr.facebook.com/republikpopulairedudonbass

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/06/entretiens-divers-et-croises.html

 

 

 

Hier matin, visite impromptue d'une équipe du Ministère de l'information à l'unité pour un nouvel entretien, en compagnie de Tonio et Sergio, présents à ce moment là.

Une fenêtre pour expliquer pourquoi des français sont présents sur le front, aux côtés des rebelles du Donbass, pour refuser la dictature étasunienne rappeler que cette guerre orchestrée par eux depuis Kiev concerne aussi tous les peuples d'Europe.

 

Quant à ce matin, après le salut au Soleil, c'est un autre entretien impromptu mais préparé qui a dispersé le vol des oiseaux à l'aube de la fête nationale russe : entre 04h45 et 05h15, un accrochage, "bref mais intense", sur un block-post voisin tenu par un autre bataillon de la Garde Républicaine, a ouvert la journée par une danse matinale aux percussions guerrières.

 

Quelques instants plus tard, le fracas du combat, disparu aussi vite qu'il était venu, a passé le relais aux arabesques aériennes des hirondelles excitées...

Des voitures s'engagent maintenant sur une route en direction du district de Petrovsky et de Donetsk, tandis qu'au loin, vers le Nord résonne un autre orage d'acier habituel et quotidien, tombant sur Peski. Une nouvelle journée (presque) normale commence dans le Donbass rebelle et ensoleillé...

 

Erwan Castel

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/

 

Une vidéo également reprise sur : 

http://gaideclin.blogspot.fr/

http://gaideclin.blogspot.fr/2015/06/ukrainenovorossia-entretien-avec-des.html

 

et : Egalité & Réconciliation

 

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Au sujet des volontaires français, lire également :

 

Lettre ouverte au Président Zakharchenko

 

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CONTACT : volontaires.novorossiya@yandex.com

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Pour suivre l'actualité véritable au jour le jour :

 

Soutien à la rébellion du Donbass

 

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Le prix de la Victoire...

Libérer Mariupol et Slaviansk... 

évidemment, mais comment et à quel prix ?

 

Un article récent (voir ici et/ou ici), rappelant la réalité de la vacuité des accords de Minsk, où les propositions sont irréalistes et les représentants des républiques écartés de la table des négociations par Kiev évoque la possibilité d'une offensive républicaine libérant Mariupol et Slaviansk. 

 

Ce projet qui est dans le cœur de chaque habitants et combattant du Donbass n'est pas facile dans l'état actuel du front, et ceci même si sur le terrain nous observons un  avantage des forces républicaines face aux forces de Kiev.

 

A moins d'un effondrement de Kiev rapide, ou d'une acceptation de l'indépendance des oblasts de Donetsk et Lugansk par Porochenko (on peut rêver !), c'est bien l'option militaire qui semble choisie par les 2 belligérants. Mais les forces en présence et le terrain ne permettent pas pour le moment pas de faire basculer le sort des batailles de façon décisive et générale, d'un coté ou de l'autre.

 

En effet, 

Soit c'est la steppe et mise à part des unités d'artillerie capables de saturer un secteur fermé (comme un chaudron par exemple) les forces républicaines manquent d'une force blindée importante et d'une aviation d'attaque au sol permettant une offensive large et profonde du front.

Soit c'est la localité, coûteuse en hommes, en temps et munitions, avec la présence délicate à gérer d'une population civile imbriquée dans les zones de combat. C'est le cas de Mariupol, véritable "festung" organisé par Kiev (certains parlent de 2000 hommes retranchés sur des lignes de bunkers et champs de mines) et surtout autour d'une population prise en otage.

 

C'est donc une nouvelle guerre d'usure qui se réalise chaque jour, cherchant à créer des enfoncements localisés, des mini "chaudrons", ou des fixations d'unités empêchant une action offensive de leur part sur un autre secteur plus fragile... 

Bref, sur le terrain, nous observons que la situation n'est pas aussi simple qu'elle est décrite par les propagandes logiques qui mènent aussi sur le front de l'information une guerre de position sans pitié.

 

La guerre, si elle est une des activités les plus anciennes de l'humanité, n'est pas pour autant une science parfaite, car le hasard, la chance et l’inconnu rôdant depuis toujours sur les champs de bataille. Mais il n’en reste pas moins que ce art mortel obéit à des principes immuables d’exécution et de commandement cherchant à garantir au maximum la victoire des étendards brandis dans les assauts. 

 

Oui, nous devons reprendre Mariupool et Slaviansk et repousser les hordes ennemies au delà des frontières de Donetsk et Lugansk, et ainsi libérer les territoires occupés et mettre enfin en sécurité les population bombardées depuis 1 an. Mais une attaque frontale étant suicidaire pour les soldats et la population, seul un enveloppement de ce port stratégique est envisageable, mais cela risque d'être long et à moins d'un nouvel effondrement de l'armée de Kiev car arriver à encercler de telles zones risque de demander du temps et des moyens importants.

 

En théorie par exemple nous avons les moyens de reprendre Mariupol par un encerclement, mais le manque de profondeur stratégique de l’ensemble du front et l'importance des ressources à mobiliser pour un tel siège et la présence de la population civile sur le champ de bataille ne nous donne pas droit à l'erreur, car nous ne sommes pas dans la configuration d'une armée américaine loin de ses frontières et qui n'a aucun remord à raser les villes pour les conquérir. Le secteur de Marinka en est l'illustration actuelle.

 

Nous devons donc surtout saigner le monstre, morsure après griffure, lentement mais surement, jusqu'à ce qu'il tombe en enfer, et surtout, refuser tout nouvel accord et cessez le feu qui ne sont depuis un an que des entraves hypocrites et traîtres visant a protéger l'ennemi et bloquer une libération militaire de la Novorossiya.

 

Erwan Castel

 

Pour le blog Soutien à la rébellion du Donbass, le 13 juin 2015.

 

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/06/le-prix-de-la-victoire.html 

 

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05/06/2015

Les accords de Minsk... vus par l'armée ukrainienne !

03 juin 2015

 

L'armée ukrainienne a bombardé des villages du Donbass 43 fois en une journée.

Les tirs ont touché les villes de Gorlovka, Enakievo, Debaltsevo, le district Kirovski de Donetsk et la zone de l'aéroport de Donetsk.

 

http://fr.sputniknews.com/photos/20150603/1016379666.html

 

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 Photographies : © SPUTNIK. IRINA GERASHENKO

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