18/02/2015
Debaltsevo est libérée !
Ukraine/Donbass :
Debaltsevo est libérée !
Le réduit de la ville de Debaltsevo est tombé. Toutes nos sources fiables, y compris le colonel Igor Strelkov, le confirment. Il ne reste dans l’agglomération martyre que quelques îlots épars de résistance qu’il faut désormais nettoyer. Les troupes de Kiev qui ne veulent pas se rendre tentent de sortir du chaudron de leur propre chef, sans équipement. La ville est dévastée, plus rien ne fonctionne, tout est à reconstruire. C’est une victoire totale et sans appel pour les forces libératrices de Nouvelle Russie.
Alors que Donetsk connaît encore de tirs nourris de l’artillerie lourde de Kiev, que plusieurs attaques ont été signalées contre l’aéroport, toutes repoussées, un nouveau Stalingrad est en train de s’achever au cœur du Donbass, à Debaltsevo. Après les encerclements de l’été dernier, tout d’abord au niveau des frontières avec la Russie, puis sur Ilovaïsk, c’est maintenant au tour du chaudron de Debaltsevo de tomber. Kiev voulait faire de ce nœud routier et ferroviaire un point d’encrage pour une offensive devant mettre à bas les forces de Nouvelle Russie. Aujourd’hui, ce sont ces dernières qui mettent à genoux quelque 8 à 10.000 combattants du régime kiévien. Porochenko et toute la clique « pro-européenne » ont décidé d’abandonner leurs troupes dans cet encerclement, de les sacrifier sur l’autel du mondialisme. Plus au sud, à l’est de Mariupol, l’aventure des paramilitaires néonazis d’ « Azov » commence à sentir le sapin. Le petit bourg de Shirokino, inconnu jusqu’alors, sera vraisemblablement demain un exemple dans les écoles militaires en ce qui concerne les tactiques de combat de rue et de coup d’arrêt à la progression d’une force nettement supérieure en nombre et en moyens. A 1 contre 4, les forces de Nouvelle Russie tiennent tête et marquent même des points face aux troupes de la junte. Après Debaltsevo, c’est sur Shirokino que les attentions vont se concentrer.
Debaltsevo : la garde kiévienne se rend !
On signale encore d’intenses combats vers Logvinovo, où une colonne des troupes ukrainiennes a tenté de s’échapper du chaudron hier. De même des accrochages sont signalés sur Nizhne Lozovoe, village tenu au nord de la poche par les forces kiéviennes.
Vers midi, deux sections d’infanterie mécanisée, appuyées par une section de chars lourds et de l’artillerie, tentaient une fois de plus de forcer le verrou de Logvinovo pour porter secours aux forces ukrainiennes dans Debaltsevo.
On note aussi des accrochages sur le pourtour du chaudron, comme hier quand les troupes ukrainiennes ont tiré au mortier de 120 depuis Mius contre des positions de la milice sur Fachevka, faisant des blessés.
Dans les collines à l’est de la M03…
Note de Kurgan : 2'18... quel homme ne se sentirait pas obligé de défendre
une terre où les noms de ses grand-parents figurent au monument au mort local !?
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Mais l’essentiel des combats, aujourd’hui, était au cœur de Debaltsevo. Les forces de la RPL tenaient ce matin fermement le secteur nord de la ville, alors que des groupes tactiques d’infanterie appuyés par des blindés et de l’artillerie ont progressé toute la journée au centre de l’agglomération transformée en camp retranché. Les forces indépendantistes doivent nettoyer la zone maison par maison, sous-sol par sous-sol, étage par étage, rue par rue. Les forces de Kiev, à bout de souffle, continuent de résister tant bien que mal, mais beaucoup se rendent.
Sur unian.net (média contrôlé par Kolomoisky), un officier de la 128e brigade a confirmé que Debaltsevo était encerclé depuis 5 jours déjà, contrairement aux allégations des officiels de Kiev.
Comment a commencé l’offensive de la Saint-Valentin, il y a 3 jours :
l’opération a été en partie supervisée sur le terrain par le commandant « Prapor ».
Traduction et sous-titres (eng) : Kazzura
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Nettoyage de la zone industrielle jouxtant la gare de triage de Debaltsevo par les FAN : on notera qu’Aleksandr Zakarchenko, le président de la RPD, est en première ligne. C’est toute la différence avec les responsables de la junte qui restent, eux, bien en arrière avec les cantinières… Il aurait été blessé à la cheville dans l’après-midi et emmené à l’hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.
M.a.j F. Européennes : comme nous le prouve la petite vidéo ci-dessous !
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La progression des FAN dans Debaltsevo
ZU-23/2 sur MT-LB en appui-feu
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En cours d’après-midi, on apprenait que Debaltsevo était à 80% sous le contrôle des forces de Nouvelle Russie, les troupes ukrainiennes occupant seulement la partie ouest de la ville.
Andriy Lisenko, le porte-parole du commandement ukrainien, admettait en cours de journée que « sur la périphérie de Debaltsevo, les combats étaient acharnés ». Plus de 420 combattants ukrainiens se sont rendus (vidéos ci-dessous) depuis hier, dont plusieurs dizaines d’entre eux appartiennent à la 101e brigade, celle de la garde de Kiev, qui habituellement protège l’état-major général et les bâtiments officiels. Cette reddition est un symbole fort de cette guerre du Donbass.
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M.a.j F.E : les vidéos de Kazzura
(18+) UAF squad surrenders at Debaltsevo 17/02/15
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La poursuite des combats dans Chernukhino, légèrement plus au sud-est, est aussi particulièrement acharnée, alors que seul le centre du bourg est entre les mains des troupes ukrainiennes. Ces dernières sont dans un état lamentable. Le peu de combattants qui restent du 25e « bataillon Kiyevskaya Rus » seraient à bouts de forces, à cours de vivres, d’eau et de munitions, beaucoup d’entre eux seraient blessés. Ils ont tenté de tenir le quartier de la gare et se sont repliés vers l’ouest de la ville. Il ne leur reste que de choisir entre se rendre ou mourir. Le 40e « bataillon Krivbass » est dans une situation similaire. Plusieurs nids de résistance de ce qui reste de l’unité sont complètement entourés et soumis à des tirs d’artillerie continus. Quant au « bataillon » d’islamistes tchétchènes, il n’en resterait qu’une poignée de combattants, dont beaucoup de blessés là encore.
Les hommes de la brigade « Prizrak » d’Aleksei Mozgovoi ont évacué 135 personnes
de la partie libérée de Debaltsevo.
Les forces de la junte les utilisaient comme boucliers humains.
Traduction et sous-titres (eng) : Kazzura
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Une source locale annonce la prise du bâtiment de la police au centre de Debaltsevo par les FAN. En outre, selon des rapports non confirmés, les forces de Kiev se seraient en partie repliées vers le sud du chaudron depuis hier soir. De petits groupes ont tenté d’évacuer les blessés avec des camions Ural et des blindés d’infanterie, mais l’une des colonnes a été prise dans une embuscade.
Mariupol / Shirokino : la revanche des Ossètes
La compagnie du « bataillon Donbass », encerclée dans Shirokino, est en train de se faire tailler en pièces, alors que la compagnie « Scythe » d’ « Azov » s’avère incapable de percer au cœur du bourg, se limitant à tenir les collines à l’ouest. Le bataillon « Phoenix » de la 79e brigade aéromobile a été engagé avec une unité de commandos marine pour soutenir « Azov » qui a beaucoup souffert des combats de ces dernières 72 heures. Depuis hier soir, une contre-attaque des FAN, occasionnant de violents combats au cœur du bourg, aurait permis de déloger du centre-ville les quelques éléments ukrainiens qui s’y accrochaient.
Un KrAZ Spartan de l’unité de reconnaissance du « bataillon Azov » (photos ci-dessus) a été capturé près de Shirokino (avec d’autres armements) par des volontaires ossètes qui se battent dans les rangs des FAN. Des volontaires qui ont des comptes à régler avec ces paramilitaires néonazis, dont certains s’étaient engagés dans les rangs de l’armée du dictateur géorgien Saakachvili qui voulait nettoyer ethniquement le petit peuple ossète, ce qui avait obligé la Russie à intervenir militairement.
Inquiétant renforcement des néonazis
Plusieurs sources généralement fiables assurent que Poroschenko aurait mis sa famille à l’abri depuis plusieurs jours. Le potentat de Kiev craint un coup de force appuyé par les nervis de Praviy Sektor, alors que la contestation croît dans l’Ukraine béhachélisée. Tout ce petit monde aurait pris l’avion pour Londres (le lieu est à confirmer). L’extrême droite néonazie et néobandériste lui aurait signifié un ultimatum : reprendre les hostilités en dépit de la signature des accords de Minsk ou bien subir le « même sort que Kadhafi ».
La question de l’existence de « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite commence à devenir problématique pour la junte. Certaines de ces unités peuvent servir d’armée privée à quelques oligarques comme Ihor Kolomoisky qui en a financé plus d’une. Même chose pour le « parti de la guerre » (Turchinov et Yatseniuy) qui travaille ouvertement pour les intérêts des Américains.
Beaucoup de ces bataillons semblent être dirigés par des opportunistes qui ne reculeraient devant rien pour de l’argent. D’ailleurs, il y a quelques semaines, Yaroch a vendu la mèche en affirmant que ces paramilitaires étaient grassement payés par rapport aux troupes régulières de Kiev.
Outre Dmytro Yarosh, qui ne contrôle plus grand-chose de son lit d’hôpital et dont les éléments de Secteur droit ont fondu comme neige au soleil depuis la débâcle de l’été dernier (il n’y aurait pas plus d’un seul « bataillon » opérationnel, le 5-DUK, se revendiquant du Praviy Sektor sur le front), on peut citer Yuri Bereza et son « Dnepr-1 » (mal reconstitué et épuré de facto des éléments les plus radicaux), « Donbass » de Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, lui aussi hospitalisé, et enfin le « régiment Azov » à l’effectif d’un bataillon renforcé du Führer des Patriotes ukrainiens Andriy Biletsky. « OUN » a été mis en réserve et serait en cours de reconstitution après le désastre de la bataille de l’aéroport de Donetsk. « Aydar » n’existe plus que sur le papier et ses éléments ayant réchappé aux combats sur la Seversky Donets, au nord et au nord-ouest de Lugansk, sont passés en mode contestation et fond le pied de grue devant les bâtiments officiels de la junte (Défense, Présidence et Intérieur notamment).
Tous ces chefaillons belliqueux sont naturellement des élus de la Rada depuis l’automne dernier, et œuvrent assez loin du front d’une manière générale.
« Dnepr-1 », assez mal reconstitué depuis son passage à la moulinette indépendantiste dans la poche d’Ilovaïsk (où son chef Bereza s’était enfui en laissant sur place ses hommes… / Note de Kurgan : ce qui n'empêche pas ce "grand guerrier" de vouloir, maintenant, "brûler la crimée" !?!!!) se compose de trois compagnies tout au plus, dont deux de combat (soit 300/400 hommes). Il est en ce moment en première ligne au nord-est de Mariupol, face aux forces républicaines vers Pavlopol. L’unité manque de moyens en artillerie d’appui (mortiers), en blindés légers et en effectifs. De plus, son encadrement est très faible.
« Donbass » a eu beaucoup de mal a retourner sur le front du Donbass en raison de problèmes politiques : Semenchenko ayant pris la grosse tête après avoir retiré sa cagoule légendaire et s’être fait troué l’arrière train par un de ses hommes vers Ilovaisk juste avant l’offensive d’août, s’est vu mettre à l’écart à l’automne dernier. L’unité a été tout de même reconstituée bon an mal an en janvier et se composait lors de sa montée en ligne de deux compagnies de combat, d’une troisième de commandement, de soutien et de logistique à laquelle on avait rajouté une section antichar sur KrAZ Cougar (300 hommes tout au plus). Soit en tout à peu près 45% des effectifs et des moyens dont le « bataillon Donbass » disposait à l’été dernier. Aujourd’hui, « Donbass » est divisé en deux : une partie au nord de la poche de Debaltsevo, sur la M03 ; une autre sur Shirokino à l’est de Mariupol. L’unité ne semble plus opérationnelle ou du moins est dans l’état de son chefaillon légendaire : en petits morceaux.
Reste « Azov » qui se prend pour un « régiment ». Après avoir été le parent pauvre des unités répressives politisées, le « bataillon Azov » s’est vu attribuer, à partir de fin décembre, des effectifs et des moyens inédits. L’unité dirigée officiellement par Biletsky a ainsi été achetée par le pouvoir afin que celle-ci ne se retourne pas trop vite contre la junte au profit de Kolomoisky. « Azov » disposerait de trois compagnies de combat, dont une mécanisée (BTR-3, BTR-4E, BTR-80…), une sur KrAZ Raptor et Kamaz revalorisés et une dernière sur pickup L200 (entre autres). De plus « Azov » dispose d’une compagnie d’appui avec, notamment, une section de 4 mortiers lourds de 120 mm Sani et une section de ZU-23/2 sur camions. A cela s’ajoute une compagnie de commandement et une autre de logistique. L’unité dispose en outre d’une section renforcée de KrAZ Cougar et Spartan (avec poste antichar). Certaines de ses sections d’infanterie sont armées du fusil d’assaut Tavor TAR-21 de production israélo-ukrainienne (munitions 5,56 x 45 OTAN), en remplacement des AK-74 et AKM (le contrat date de 2008).
Pas de doute : c’est un TAR-21 israélien !
L’unité « Azov » a les effectifs et la puissance opérationnelle comparable à ce qu’était « Donbass » en juillet dernier. On peut ajouter que cette unité est très largement encadrée de « contractors » de pays membres de l’OTAN, de mercenaires géorgiens et d’islamistes tchétchènes. En tout, cela représente 800 à 900 hommes.
Ces moyens alloués à cette unité de combat ouvertement néonazie par le régime de Kiev semble avoir sérieusement calmé Biletsky et affaiblirait Yaroch.
Il est bien évident que l’engagement, depuis une semaine, du « régiment Azov » à l’est de Mariupol, au contact direct des milices, et les combats qui se déroulent en ce moment sur Shirokino, sont un test grandeur nature sur la fiabilité de l’unité. Si Biletsky échoue, son bataillon subira le sort de « Donbass », s’il réussi, il sera intégré aux forces armées de l’Ukraine. L’attaque de la semaine dernière avait été supervisée par Oleksandr Turchinov en personne (en tenue de campagne, le ridicule ne tuant pas !), le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, ci-devant pasteur baptiste et très introduit dans les milieux américains. Un Turchinov que d’aucuns croient savoir qu’il pourrait fomenter un putsch contre Porochenko.
Dans tous les cas, c’est bingo pour le régime putschiste qui ne se maintient en place que par la corruption, le mensonge et le crime. On remarquera, tout de même qu’Andriy Biletsky prend bien soin de ne pas trop s’approcher des premières lignes… Il supervise les opérations, fait sa com’ sur Internet et laisse la tactique et la stratégie à l’encadrement anglophone d’ « Azov ».
De surcroît, le ministère de la Défense du Canada prévoit d’envoyer une unité en Ukraine, afin d’encadrer les forces répressives du régime de Kiev. L’US Army prévoit, quant à elle, d’y envoyer carrément un bataillon complet. Ces militaires devant instruire au préalable et en tout premier lieu les paramilitaires de ce type de formation très marquée politiquement.
Nous sommes donc bien en présence d’un renforcement de moyens répressifs alloués à des paramilitaires dont l’idéologie ne fait aucun doute quant à son très haut potentiel criminogène.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 février 2015.
Article originel ici : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-debaltsevo-est-liberee
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17/02/2015
Donbass/Novorossia, l'actu en images - 14-16 février 2015
Donbass, l'actu en images - 14-16 fév 2015
Traductions (eng) et sous-titres : Kazzura.
[eng subs] "Liberation" -- "Ghost" brigade enters Debaltsevo and evacuates 135 civilians...
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[eng subs] DPR PM Zakharchenko talks to captive UAF spetsnaz in Debaltesvo.
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[eng subs] DPR PM Alexandr Zakharchenko interview on the streets of Debaltesvo.
NAF troops entered town and are sweeping it now "Debaltsevo is our rear, according to the agreements all illegal armed formations should be either disarmed or neutralized. We're disarming and neutralizing them now".
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[eng subs] Alexei Mozgovoi interview 16/02/15. New sanction & sitrep on Debaltsevo.
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[eng subs] NAF soldier at Debaltsevo "Washington started this war"...
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Alexandr Zakharchenko presser 14/02/15
(New Minsk agreements come into effect at 00:00 15/02)
11:15 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, debaltsevo, alexandr zakharchenko, alexei mozgovoi, donetsk, lougansk, rpd, rpl, soldats
16/02/2015
Une « trêve » mort-née
Ukraine/Donbass :
Une « trêve » mort-née
« Le cessez-le-feu semble respecté », lit-on dans la presse occidentale familière du mensonge et de la désinformation. Sur le terrain, il n’y a pas de cessez-le-feu : les affrontements se poursuivent sur tous les secteurs du front et notamment vers Debaltsevo et Mariupol. Sur Marinka, les combats ont duré toute la nuit du début du cessez-le-feu, puis hier encore et la nuit dernière, tout comme les tirs d’artillerie des forces de Kiev sur Gorlovka et Donetsk. Seul le brouillard, par endroits, permet de faire de temps en temps une pause dans les affrontements.
Des combats d’intensité variable continuent sur tous les secteur du front en dépit de la trêve. Selon des sources fiables, les forces ukrainiennes ne sont pas seulement en train de redéployer l’artillerie et l’équipement lourd, mais également de continuent de maintenir la pression sur les FAN directement su la ligne de contact. L’intensité des combats et des pilonnages ne faiblit pas, bien au contraire.
Les affrontements ont largement repris à l’ouest de la « Piste Bahmutka » (T1303) au nord-ouest de Lugansk eu sud de la vallée de la Seversky Donets. Les forces de Kiev cherchent à se rendre maîtresses du point fort 29 et veulent contrôler Novotoshkovskoe.
Debaltsevo – Artemovsk : la route de la mort
Carte : pour un moyen format, cliquez sur l'image
Pour un grand format, cliquez ici.
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Les forces ukrainiennes, en dépit d’une situation désespérée pour elles, cherchent toujours à ravitailler leurs troupes enfermées dans le chaudron de Debaltsevo. A plusieurs reprises, les FAN ont infligées des pertes notoires aux rares colonnes de logistique qui tentaient de pénétrer dans la poche, notamment près de Nizhne Lozovoe, hier.
Bien au chaud du fond de son lit d’hôpital (qu’il aurait quitté depuis…), le lieutenant-colonel (sic) Semen Semenchenko nous apprenait hier que des tirs de mortiers de 120 de la milice auraient blessé 4paramilitaires originaires de Vinnitsa appartenant à l’unité spéciale « Jaguar ». Trois autres, blessés, ont été évacués vers Artemovsk.
[eng subs] NAF troops keep holding positions
in the Logvinovo village destroyed by the UAF artillery (source)
Logvinovo, le 15 février : sur la M03, des dizaines de carcasses d’engins divers et de véhicules (chars, véhicules de combat d’infanterie, véhicules blindés, camions, etc.) côtoient les cadavres des troupes de Kiev. Les combattants de la 4e brigade de la RPL n’ont encore eu pas le temps de nettoyer le secteur. Le village de Logvinovo a pratiquement cessé d’exister. Les Ukrainiens ont même tiré des missiles tactiques Tochka-U sur cette petite agglomération pour en déloger les FAN, sans succès.
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Les affrontements du 14 février au cœur de Debaltsevo n’ont pas permis de prendre la ville fortifiée, mais ont permis aux FAN de pousser plus avant leur avantage sur la zone industrielle et la jonction ferroviaire.
La situation dans la ville de Debaltsevo
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Hier, on signalait pas moins de deux tentatives des forces ukrainiennes pour reprendre le contrôle totale des villages de Novogrigorovka et de Kamenka (voisins de Debaltsevo), qui ont été /furent toutes deux repoussées.
Il s’agissait d’un poste de commandement camouflé
dans la zone industrielle de Debaltsevo
Au nord de Chernukhino, le renseignement militaire des FAN signale une importante concentration d’unités ukrainiennes et de véhicules blindés.
Les hommes du 40e « bataillon » de défense territoriale restent dans ce secteur sous la pression constante des forces indépendantistes. Ce qui reste du « bataillon Kryvbass » est encerclés dans la zone de Debaltsevo. A plusieurs reprises, ces paramilitaires ont demandé de l’aide à leur hiérarchie, sans suite, selon la chaine 112 Ukraine.
Même situation déplorable pour les reste du 1er bataillon de la 128e brigade qui a perdu hier son chef, le cmdt Vitaly Postolachi (dit "L’apôtre" / ci-contre), et 7 autres combattants.
Donetsk : attaques ukrainiennes sur l’aéroport
A Gorlovka, les 13 et 14 février, 7 civils ont été tués, 14 autres ont été blessés.
La ville, constamment pilonnée, est sans électricité, sans eau, ni gaz.
A Donetsk, le 14 février, les frappes de l’artillerie kiévienne ont augmenté de façon spectaculaire contre les zones résidentielles. Pendant la journée d’hier, 3 civils ont été tués et 12 blessés.
En outre, les forces ukrainiennes continuent leur pression sur les agglomérations de Marinka, Lozove, Spartak et Vasilevka Panteleymonovka.
Le commandant du bataillon renforcé « Somali» a déclaré que dans la journée de dimanche il y a eu plusieurs tentatives de reconnaissance offensive contre l’aéroport de Donetsk de la part des forces de Kiev, sous couvert du brouillard, toutes repoussées.
M.a.j Fiertés Européennes / dernière minute : [eng subs] Givi escorts journalist to the Donetsk airport while it's being shelled by the UAF - 16/02/15 (source)
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De plus, on signale l’élimination de trois groupes ukrainiens infiltrés dans l’agglomération de Donetsk en 24 heures.
Mariupol : combats acharnés sur Shirokino
Dans le gros village de Shirokino, la pression républicaine contre les compagnies d’ « Azov » engagées sur zone a obligé l’unité répressive à reculer. En fin de soirée, Shirokino était sous contrôle partiel des forces républicaines, mais les éléments d’ « Azov » se tenaient prêts à contre-attaquer sur la partie ouest de l’agglomération. Les destructions dans le village sont importantes, il y aurait aussi des pertes civiles.
Les pages VK et Facebook du « régiment » affirme que l’unité a subi « des pertes importantes, mais la capacité de combat est préservée. » Dans la journée du 14 février, « Azov » aurait perdu 1 BTR, 2 SUV pick-up, en plus de 3 combattants tués, 49 blessés (44 paramilitaires d’ « Azov », 5 des forces armées ukrainiennes).
La propagande de ce bataillon affirme, avec photos à l’appui, avoir pris Shirokino, mais les photos mises en ligne sur Internet (exemple ci-contre) ont été prises sur Glubokoe, à 8 km au… sud-ouest de Mariupol, bien en dehors du secteur des combats.
Il s’agit vraisemblablement d’une photo qui date d’il y a quelques jours ou quelques semaines lors d’une mission d’entrainement de l’unité.
(...) « Azov » semble incapable de fournir de manière précise des photos et des vidéos de ce que son commandement avance en termes d’évolution des combats pour ces dernières 48 heures.
Le commandant officiel de l’unité « Azov », le néonazi Andriy Biletsky, affirme que dans la journée du 15 février, plusieurs affrontements d’une intensité très importante ont eu lieu près de Shirokino. Au moins un paramilitaire a été tué et 9 autres ont été blessés. Selon lui, les milices contrôleraient une partie de Shirokino et les forces de son bataillon occuperaient la partie occidentale et centrale du village. Un compte-rendu qui correspond à nos observations et au recoupage de nos sources habituelles, sauf pour la partie centrale qui, selon nous, est sous contrôle des FAN.
A la mi-journée d’hier, on signalait un affrontement avec engagement de chars de part et d’autre : l’armée ukrainienne employant des blindés lourds (T-64B1) pour sauver les compagnies d’ « Azov » en difficultés.
Il semblerait que ce qui reste de « Donbass » (une compagnie renforcée tout au plus) aurait été envoyé du nord de la poche de Debaltsevo à l’est de Mariupol, sur Shirokino-Sakhanka, pour aider les éléments d’ « Azov ». C’est ce qui semble ressortir des comptes-rendus de Semenchenko sur sa page Facebook, mais cela nécessite confirmation. Le détachement aurait subit des pertes significatives lors d’une embuscade tendue par un ou plusieurs DRG républicains près de Sakhanka.
(...)
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 16 février 2015.
Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-une-treve-mort-nee#more-239201
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Les vidéos traduites et sous-titrées par Kazzura et Thalie Thalie
[eng cc subs] DPR DM sitrep 16/02/15
[eng subs] NAF soldier at Debaltsevo "Washington started this war"
Donbass : Les vaillants "libérateurs ukrainiens" à l'oeuvre. [sous-titres français]
Donbass : Les pillages, les brigandages et l’exécutions sommaires sur les territoires occupés par la garde nationale ukrainienne sont devenus monnaie courante.
Vidéo originale (de meilleure qualité) : https://www.youtube.com/watch?v=5HXK7...
Sur le même sujet, témoignage d'une habitante de la région de Lougansk :
https://www.youtube.com/watch?v=mYgJu...
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15/02/2015
[eng subs] Alexandr Zakharchenko, on new Minsk Agreements
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La leçon du jour...
Même le Financial Times commence à comprendre...
Financial Times Finally Prints the Unvarnished Truth :
Kiev Is the Violent Aggressor in East Ukraine !
Even those in Donetsk who originally supported Kiev
have come to realize that Ukraine is waging a war against its own people.
Le 13 février 2015 – Source RussiaInsider
Note du traducteur :
Cet article, publié à l’origine dans un journal pro-Kiev, le Financial Times, repris ensuite par Russia Insider, nous montre que l’Ukraine de Poroshenko a perdu la guerre psychologique contre le Donbass. Elle n’arrive pas non plus à gagner la guerre militaire. Elle est en faillite économique. Elle subit des fractures internes profondes non seulement avec le Donbass mais aussi à cause de ses milices nazies, ses oligarques insatiables, sa population hostile aux mobilisations…
Bref un pays en voie de dislocation interne, une nation jeune qui risque de plus en plus une mort prématurée.
Wayan
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Alors que de grandes figures mondiales se réunissent à Minsk pour décider du sort de l’Ukraine orientale, Tatiana Prussova, un professeur de l’école 23 de Khartsysk, se tient face à sa classe, une carte murale dans son dos.
Pendant dix minutes, elle fait la leçon du jour à un groupe d’étudiants de 15 – 16 ans : un passage en revue des récents événements qui se sont déroulés dans l’auto–proclamée République Populaire de Donetsk. Elle est en train d’expliquer un nouveau jour férié local, le 8 février, jour des jeunes héros antifascistes, et raconte une semaine cruciale au cours de laquelle les États-Unis pensent à armer Kiev alors que les rebelles gagnent du terrain autour du stratégique nœud ferroviaire de Debaltsevo.
« Grace aux avancées des rebelles de notre République Populaire de Donetsk, la route pour Debaltsevo a été fermée et la ville encerclée » raconte Melle Prussova à ses étudiants; tout en montrant la carte comme un professeur d’histoire le ferait pour raconter la bataille des Flandres ou les guerres napoléoniennes.
C’est une des leçons des dénommés cours d’information politique enseignés maintenant dans les écoles des régions d’Ukraine Orientale contrôlées par les rebelles. Une tradition soviétique abandonnée à la suite de la dissolution de l’Union Soviétique mais remis au gout du jour par le ministre de l’éducation de la république pro-russe de Donetsk.
« Nous avons décidé d’informer les enfants, d’un point de vue objectif, sur le développement des événements qui se déroulent en ce moment dans la république populaire de Donetsk » nous explique Lidiya Aksyonova, la directrice de l’école. « Les croyances que nous enseignons ici deviendront, dans 10 ans, les points de vue politique de notre gouvernement ».
Alors que certains peuvent voir les accords de Minsk qui appellent à un cessez le feu en Ukraine orientale et le rétablissement éventuel des frontières nationales comme une première étape vers un démantèlement de la République de Donetsk, on voit peu de signes dans la région d’un gouvernement rebelle prêt à céder ses prérogatives – ou même d’une société qui en montre le désir.
A la suite du siège d’un mois qui a détruit les infrastructures locales et laissé une population sous un pilonnage militaire quasi constant, une nouvelle identité régionale est en train de prendre forme à Donetsk. Même si elle se forme grâce à des initiatives venues d’en haut comme les cours de Melle Prussova, elle est aussi due, en grande partie, aux bombardements de l’armée ukrainienne qui ont retourné de nombreux anciens partisans de Kiev contre elle.
Une autre source de colère fut le discours d’octobre fait par Petro Poroshenko dans lequel il déclare que les habitants de la région du Donbass vont souffrir en rétorsion aux actes de leurs dirigeants. « Nos enfants iront à l’école pendant que les leurs se cacheront dans les caves » a-t-il déclaré en menaçant du doigt.
« En tant qu’étudiante, représentante de la future génération, j’étais pour une Ukraine unie. Je croyais vraiment en Poroshenko » nous dit Yekaterina, une étudiante de 20 ans à l’université nationale de Donetsk. Alors que sa famille avait fui du coté ukrainien l’été dernier, ils furent forcés de revenir en septembre après avoir épuisé leurs ressources financières. C’est alors que leurs sentiments ont changé.
« Nous pensions que Poroshenko viendrait à Donetsk mais il n’est jamais venu » nous raconte t’elle. Elle n’est pas d’accord avec ceux qui prétendent que les habitants de Donetsk sont endoctrinés par les rebelles et la télévision russe. « Pas besoin d’être un soldat pour comprendre d’où viennent les tirs. Nous avons accès à internet. Nous ne sommes plus à l’âge de pierre. Nous ne sommes pas des zombies ».
A Kievsky, un quartier de Donetsk parmi les plus fortement bombardé, une femme d’âge moyen, Svetlana, nous a raconté qu’elle avait vécu sous terre, dans un refuge datant de la guerre froide, avec une cinquantaine de ses voisins depuis que les bombardements ont commencé en mai dernier. Alors qu’elle avait refusé de prendre part au référendum séparatiste de mai, « je trouvais l’idée plutôt étrange » nous explique t’elle, son point de vue a bien changé après ces mois passés sous terre.
« Comment pourrais-je encore être pour une Ukraine unie alors que Kiev vient de passer six mois à nous bombarder, demande-t-elle, une fois au pouvoir ils ont détruit toute l’infrastructure de l’Ukraine orientale. »
Enrique Menendez, un homme d’affaire ukrainien d’origine espagnol, nous explique que l’une des plus grosses erreurs de Kiev est d’avoir diabolisé les gens d’Ukraine orientale plutôt que d’entamer le dialogue avec eux.
« Au début, beaucoup de journalistes, bloggeurs, analystes, la plupart pro- ukrainiens, ont quitté Donetsk. Mais lorsqu’ils furent a Kiev, ils ont vu comment le discours à propos de l’Ukraine orientale était extrêmement négatif » nous dit Mr Menendez. « L’agression et le manque de compréhension de ce qu’il en était vraiment ont profondément offensé les gens qui sont resté la bas. »
Alors qu’il était l’un des organisateurs d’une manifestation pour l’Ukraine unie en mars dernier, Mr Menendez a finalement décidé de rester à Donetsk pour mettre en place une organisation d’acheminement de l’aide humanitaire.
En août il n’y avait plus que cinq personnes restantes dans son immeuble. Ils pouvaient se réunir dans le couloir au pire des bombardements. Maintenant presque tous les résidents, environ quatre-vingt, sont revenus y habiter.
« La guerre a changé notre état d’esprit, nous explique-t-il, nous avons cessé de donner de l’importance aux choses superficielles. Nous avons tout perdu: nos économies, nos projets, nos commerces. Quelques un ont perdu leurs proches. Mais nous sommes devenus plus pur ».
Même si les bruits de tirs d’artillerie pouvaient encore s’entendre dans le centre de Donetsk cette semaine, la vie a retrouvé un cours normal dans la plupart des quartiers de la ville.
Igor Kostenok, ministre de l’éducation de la république de Donetsk, apparaît déterminé à utiliser sa position pour encourager à la formation d’une identité régionale durable. En plus de ses cours d’information politique, Mr Kostenok nous dit que les écoles enseigneront aussi l’expérience des jeunes ayant combattu du coté rebelle cet été.
« Notre histoire à l’époque de la 2nde guerre mondiale nous montre que de nombreux enfant qui furent forcé à murir rapidement à cause de la guerre ont pris les armes et défendu leurs maisons. L’histoire est condamné à se répéter » dit-il.
Un de ces jeunes est Alexander Vasin, un étudiant de 16 ans qui a combattu à l’aéroport de Donetsk, pendant l’été, dans le bataillon de la 15eme brigade internationale, malgré le désaccord de ses parents. Il revint quand l’école reprit en septembre mais dit qu’il retournera dans le bataillon plus tard si la guerre n’est pas terminée. A propos des combats il nous a confié : « c’est difficile au début mais on s’y habitue »
Une vidéo des combats prise grâce à son portable a gagné un prix du ministère de l’éducation et est maintenant visionnée dans les écoles de la région.
Article original paru dans le Financial times.
Traduit par Wayan, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone.
http://lesakerfrancophone.net/le-financial-times-comme-russia-today/
18:18 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, donetsk
En attendant le cessez-le-feu…
Ukraine/Donbass :
En attendant le cessez-le-feu…
A peine 24 heures après avoir signé l’accord de Minsk, Porochenko est monté aux ordres : il s’est entretenu avec Barak Obama et ce qui est ressorti de cette conversation ne permet pas de croire au respect du cessez-le-feu de la part de la partie kiévienne.
Le potentat « proeuropéen » menace d’imposer la loi martiale dans tout ce qui reste de l’Ukraine. Parfaire ce qui ressemble à une dictature le séduit de plus en plus. C’est aussi un moyen pour lui de donner des gages à ses alliés de l’extrême droite atlantiste et du « parti de la guerre » qui dominent la Rada.
Quant au cessez-le-feu, il tarde à venir, comme nous l’avions prévu. Ce soir, Donetsk subit un déluge de fer et de feu, les victimes risquent d’être innombrables.
La junte pro-Europe et haine vient de fournir des photos du conflit géorgien de 2008 pour faire accroire à une « invasion russe ». L’idée saugrenue vient de Semen Semenchenko (qui est lieutenant-colonel, prière de ne pas rire, c’est pathétique !) et de quelques autres tristes personnages du parti de la guerre à la Rada soutenus par une tripotée de néocons US. Une manipulation grossière (Note de K. : vous devez absolument aller voir/lire ça ! A peine croyable !) qui s’ajoute aux centaines d’autres depuis le début de ce conflit voulu par le régime de Kiev. Ces gens-là osent tout, c’est même à ça qu’on le reconnaît !
Ils fuient en Russie la guerre que la clique
pro-Europe et haine de Kiev leur impose depuis un an...
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La situation sur le front n’a pas changé. La poursuite des combats dans le chaudron de Debaltsevo et sur la partie nord de l’encerclement ont focalisé toutes les attentions ces dernières 24 heures. Il en est de même des combats à l’est de Mariupol, alors que les batteries kiéviennes n’ont pas cessé de pilonner Gorlovka, Donetsk, Makeevka. On signale, en outre, l’action de petits commandos ukrainiens vers l’agglomération de Donetsk. Ils sont activement recherchés.
Selon les renseignements des FAN, les forces de Kiev prévoyaient de tirer le reste des munitions de leurs batteries avant minuit, heure du cessez-le-feu convenu par les pourparlers de Minsk. Ce déferlement de fer et de feu devait avoir lieu de 19h00 à minuit (heure locale). A l’heure où nous bouclons (20h15 heure de Paris), on n’apprend que ce pilonnage massif a commencé sur l’ensemble de l’agglomération de Donetsk, notamment sur Marinka qui subirait en plus une attaque en règle depuis la tombée de la nuit.
Le tombeau de Debaltsevo
DPR will not maintain ceasefire in Debaltsevo in case if UAF attempt to break through.
Traduction & eng subs by Kazzura.
« Toute tentative des forces armées de l’Ukraine de sortir de ce chaudron ou de le déverrouiller, sera considérée comme une violation des accords de Minsk ». C’est Aleksandr Zakharchenko, le président de la République populaire de Donetsk qui l’a affirmé au cours de la journée. (cf vidéo ci-dessus)
Une déclaration qui sonne comme un avertissement.
L’état-major général des forces armées de l’Ukraine continue de désinformer quant à la situation réelle au sud de Svetlodarsk et de Luganskoe. Une équipe de journalistes ukrainiens a tenté de rejoindre hier Logvinovo parce que l’état-major de Kiev leur avait assuré que la proche n’était pas fermée. Finalement, ils n’ont même pas atteint à Luganskoe, se contentant d’observer de loin les incendies dus aux combats et d’entendre une salve de Grad et un tir de 203 mm Pion. Ils ont compris par eux-mêmes la situation opérationnelle réelle. Reste à savoir s’ils pourront en rendre compte dans leurs médias respectifs.
Les forces ukrainiennes n’arrivent pas à briser l’encerclement de quelque 8 à 10.000 hommes, avec armements et matériels, en attaquant par la route principale qui traverse Logvinovo. Aussi, les troupes ukrainiennes ont fait plusieurs tentatives de contournement du village sur la M03, mais elles ont été rapidement repérées, stoppées et détruites, comme cette colonne hier soir de véhicules transportant des munitions et du carburant.
Après une demi-douzaine de tentatives de reprise de Logvinovo, hier et la nuit dernière, les forces de Kiev semblent avoir cherché à maintenir la pression, aujourd’hui, en évitant tout contact qui leur couterait encore des pertes humaines et matérielles. De son lit d’hôpital,
Semenchenko a reconnu que son « bataillon Donbass » avait subi des pertes : 3 paramilitaires tués et six blessés. En fait, c’est nettement plus que cela si l’on fait référence aux photos et vidéos prises sur le terrain.
(...)
Les combats de rues au cœur de la ville de Debaltsevo, hier en fin de journée et durant la nuit, ont mobilisé des éléments de la 4e brigade mécanisée de la RPL, d’autres de la brigade « Prizrak », des moyens d’artillerie conséquents et même des chars lourds. Les pertes ont été lourdes des deux côtés, tellement la ville ressemble à un camp retranché.
(...)
[eng subs] Debaltesvo: NAF frontline base. Video by Graham Phillips.
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Accrochages sur le reste de la ligne de front
Sur les autres secteurs du front, on ne note pas d’évolution significative (mis à part sur Mariupol, voir plus bas). Hier, nous évoquions Praviy Sektor et son improbable chefaillon. Aujourd’hui, on apprend que les soudards qui se réclament du mouvement de Yaroch, se seraient fait remarquer dans Krasnoarmeisk (nord-ouest de Donetsk) en s’adonnant à des pillages et autres brigandages dont ils sont coutumiers. Ce qui n’était pas forcément du goût du commandant militaire de la ville, Yevgeniy Fomulyayev…
(...)
Ça chauffe sur le front sud
Alerte sur Starobeshevo, plus à l’est de Dokushaevsk : les forces ukrainiennes, après une préparation d’artillerie conséquente, semblent avoir lancé une reconnaissance offensive pour soulager leurs troupes aux prises avec les FAN à l’est de Mariupol. On ne sait pas pour le moment ce qu’il en est exactement, mais plusieurs agglomérations ont été particulièrement touchées ces dernières 24 heures par les frappes de l’artillerie lourde ukrainienne. Les agglomérations de Michurino, Petrovskoe, Razdolnoe, Neskolko ont été très largement pilonnées en cours de journée.
A l’est de Mariupol, le « régiment » de paramilitaires néonazis « Azov » signalait ce matin qu’à partir de 6h00 (heure locale), ses éléments avancés subissaient des attaques des forces indépendantistes près de Shirokino. Les FAN, après avoir mené hier une reconnaissance offensive avec un groupe de combat mécanisé, mènent en ce moment une attaque en règle contre les positions ukrainiennes dans la zone de ce gros village, avec des chars, des BMP et de l’artillerie. A 7h00, à partir de positions vers Mariupol, l’artillerie ukrainienne a fourni un appui-feu conséquent au bataillon de néonazis, mais sans doute insuffisant.
Vers 09h30, les premiers blindés républicains entraient dans Shirokino, accompagnés de DRG qui sécurisaient la zone. Les forces de Kiev ont alors tenté une contre-attaque. L’aviation ukrainienne a été aperçue le long de la côte (le commandement d’Azov les a pris pour des avions « russes »…).
(...)
A l’hôpital central de Mariupol, le balai des ambulances ne cesse pas depuis ce matin et même hier : « Azov » aurait au moins eu dans la journée une cinquantaine de blessés, aucune information ne circule sur les tués (il y aurait eu 4 tués à Shirokino ce matin). Vers 19h00, environ 24 blessés de l’unité (dont 4 dans un état grave) ont été évacués du secteur de Shirokino (source « Azov », ce qui est évidemment une évaluation minimales des pertes). Les combats se poursuivent ce soir.
Les FAN craignent que de multiples provocations soient mises en œuvre de la part des forces de Kiev dans le but de faire capoter le cessez-le-feu et de facto les accords. Parmi les hypothèses avancées, il y aurait celle qui consisterait à confondre les fantassins de Nouvelle Russie et ceux de Kiev dans le but de rendre responsables les indépendantistes d’exactions contre les populations. Hypothèse vraisemblable quand on s’aperçoit que certaines unités de paramilitaires portent désormais des tenues de combat ressemblant à s’y méprendre à celles souvent aperçues du côté des FAN. Ainsi, à Trehizbenka (nord-ouest de Lugansk sur la Seversky Donets), cette photo, ci-dessous, des éléments du « bataillon Saint Nicolas» en treillis semblables à ceux que les milices portent assez souvent. Seuls leurs insignes d’unité et de nationalité cousus sur la toile identifient leur appartenance aux forces ukrainiennes.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 14 février 2015.
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Vers une nouvelle illusion de paix ?
Sommet de Minsk.
Vers une nouvelle illusion de paix ?
Françoise Compoint pour Sputnik France, le 13.02.2015
L'accord de cessez-le-feu signé dans la nuit du mercredi au jeudi 12 février à Minsk rend d'abord optimiste - y aurait-il, en fin des fins, une faible lueur d'espoir ? - autant qu'il rend, après mûre réflexion, perplexe. Pourquoi ?
Le sommet des quatre qui s'est tenu dans la capitale de la Biélorussie, même s'il semble avoir conduit à un consensus répondant et aux aspirations de Kiev et à ceux des RPD-RPL puisque les parties belligérantes ont signé l'accord de paix, n'est cependant rien de plus qu'une étape provisoire supposant des négociations poussées entre l'Ukraine et le Donbass... sans l'encadrement des puissances occidentales et de la Russie.
Dans la mesure où le conflit a dès le début était présenté comme une guerre civile — admettons le — il semblerait normal que ses principaux protagonistes se mettent d'accord entre eux et sur les conditions du retrait définitif de l'artillerie lourde, des unités militaires ukrainiennes ainsi que des bataillons punitifs des frontières du Donbass et sur le statut étatique de la Novorossia. Rien n'est plus logique et en même temps rien n'est plus problématique.
Premièrement, il apparaît douteux que Kiev se défasse de ses influences américaines ce qui, à vrai dire, reviendrait à faire preuve d'une plate ingratitude sachant à qui le roi du chocolat doit son trône. Les accolades de M. Porochenko avec M. Kerry en disent très long de même que cette rencontre de M. Porochenko avec les leaders occidentaux qui fut préalable à la rencontre des quatre à Minsk. Inutile de dire que malgré quelques sages intentions motivées par la peur, ni la France, ni l'Allemagne n'ont de marge de liberté (lire de souveraineté) suffisante à s'opposer à la stratégie US entièrement orientée vers la guerre en Europe. J'en veux pour preuve le projet de livraison d'armes létales à l'Ukraine pour la copieuse somme d'un milliard de dollars toujours de vigueur à en croire le Congrès US. La France, l'Allemagne et la Russie parlent d'armistice, les USA parlent de réarmement. Curieuse contradiction.
Deuxièmement, si la création d'une zone démilitarisée représente une condition sine qua non que l'on ne puit qu'applaudir debout, le projet de décentralisation formulé n'est pas le projet de fédéralisation dite « élargie » dont il fut question la semaine dernière au Kremlin. Il ne faut pas se faire d'illusions. Les blessures sont trop profondes pour que le Donbass consente à obéir à la juridiction de Kiev surtout dans un pays en faillite et divisé comme l'a brillamment démontré l'échec de la dernière mobilisation. La guerre rendant ses victimes autrement plus lucides qu'elles ne le sont en temps de paix, le Donbass comprend parfaitement que ce nouveau Minsk résulte de l'immense déroute de Debaltsevo et non pas d'une prise de conscience subite des souffrances endurées par des civils qui ont eu le tort de rejeter un putsch sponsorisé de l'extérieur. Quel serait le sort de Porochenko si les 8000 soldats ukrainiens pris au piège avaient été exécutés par l'insurrection ? Il est clair que ses jours politiques auraient été comptés.
Troisièmement, il semble étrange que ce sommet de Minsk qui n'est que du réchauffé — il suffit que l'armée ukrainienne connaisse de mauvais jours pour qu'une trêve soit déclarée — soit perçu comme « un sommet de la dernière chance » sinon, nous dit-on avec une obstination frôlant l'hypnose, c'est la guerre. Entre qui et qui ? Elle a déjà lieu en Ukraine. Voudrait-on insinuer que ses frontières s'élargiraient impliquant de nouveaux territoires ?
Laisserait-on entendre qu'il s'agira d'une guerre entre l'OTAN et la Russie la livraison d'armes létales clairement destinées à frapper des civiles ethniquement russes à 60% enfermant Moscou dans un dilemme moral d'une éminente gravité ? Si c'est le cas, l'Europe sera entraînée dans une épopée sanglante dont elle sortira profondément meurtrie. Les promenades de BHL à travers Kramatorsk aux côtés de Porochenko la veille du sommet, n'en seraient-elles pas la sombre préfiguration ?
Nous en aurons des nouvelles d'ici peu.
Françoise Compoint pour Sputnik France, le 13.02.2015
http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150213/1014658660.html
Photo : Kirill Kudryavtsev, pour Reuters
15:48 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie, Sputnik France / La voix de la Russie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, minsk 2.0, rpd, rpl, u.e, usa, porc'ochenko
14/02/2015
Kiev ne respectera pas l’accord de Minsk / Les enfants des souterrains.
Ukraine/Donbass :
Kiev ne respectera pas l’accord de Minsk
A peine le nouvel accord de Minsk a-t-il été signé que la chancelière allemande, Angela Merkel, a menacé la Russie de sanctions supplémentaires. L’Etat d’esprit occidental n’est donc pas à l’apaisement et on se doute bien que tout ce que la junte pourra entreprendre pour faire capoter cet accord sera soutenu par Berlin et son caniche français. D’ailleurs, Kiev poursuit son carnage contre les civils du Donbass, comme si de rien n’était : ce matin et en fin d’après-midi, des tirs de missiles tactiques ukrainiens à partir de la zone de l’aérodrome Kramatorsk étaient signalés par des témoins locaux ; et on déplore encore des morts et des blessés, dont des enfants, sur Gorlovka, Lugansk et Donetsk dus à des frappes de l’artillerie kiévienne. La junte pro-Europe et haine de Kiev ne respectera pas l’accord de Minsk, c’est une certitude.
85% des Russes affirment faire confiance à leur président. Cet accord de Minsk est un beau coup pour Vladimir Poutine qui voit sa cote de popularité monter à un niveau record. Et voici ce dont il est question :
. En rose, le territoire contrôlé par la RPD (Donetsk) et la RPL (Lugansk).
. Ligne rouge : ligne de cesser le feu ce vendredi 13 février (on note au-dessus le chaudron de Debaltsevo, où sont piégés 8 à 10.000 hommes des forces de Kiev, à qui Poutine conseillait hier de se rendre suite aux accords).
. Ligne bleue : ligne cesser le feu du 1er septembre 2014 ; violée par Kiev dès le 4…
. En grisé rayures de part et d’autre de la ligne de front, la zone d’où devrait être retirée l’artillerie lourde.
Voici les principaux points de l’accord :
- Cessez-le feu le 15 à minuit,
- Retrait des armes lourdes ukrainiennes,
- Ligne de démarcation établie le 19 septembre 2014 à Minsk,
- Réforme constitutionnelle à Kiev,
- Reconnaissance des droits de la population du Donbass,
- Règlement politique frontalier en relation avec les milices,
- Statut particulier pour la République de Lugansk et celle de Donetsk.
Poutine évoque aussi les 8.000 ou 10.000 soldats et paramilitaires ukrainiens encerclés dans le chaudron de Debaltsevo [un chiffre nettement supérieur aux quelque 6.000 combattants selon nos estimations]. Il ne faut pas qu’ils cherchent à sortir, ni que leur camp essaie de les en extirper… Donc ils devront se rendre en abandonnant armes et matériels ou… mourir.
On peut au final avoir des doutes sur la volonté de Kiev d’appliquer ce compromis, d’autant plus que l’autorité de Porochenko est maintenant toute théorique. Comme l’explique à juste titre Yves Bataille (Iv Bataj) sur sa page Facebook, c’est une nouvelle situation comparable à celle de la Transnistrie qui est créé sur le flanc sud-ouest de la Fédération de Russie, avec tout ce que cela signifie.
Les troupes ukrainiennes coincées dans le chaudron doivent de facto déposer les armes. Reste à savoir si Kiev se pliera à cette exigence et de quelle manière. Comme l’explique Le Saker francophone, (voir également note suivante, juste en-dessous, ou bien ici) « les États-Unis se sont invités dans la négociation par l’intermédiaire du Fonds monétaire international, qu’ils contrôlent. Deux heures avant la fin de la rencontre, le FMI a annoncé un nouveau plan de 17 milliards de dollars pour l’Ukraine, sur quatre ans. C’était le joker états-unien signifiant à Porochenko qu’il aurait assez d’argent pour continuer à se battre et qu’il n’était pas obligé de renoncer à ses positions. L’annonce a dû profondément irriter Merkel et Hollande qui s’épuisaient à arracher plus de concessions à Porochenko. Pour le moment, le plan de Minsk 2.0 est un vrai soulagement. En particulier pour les gens de Donetsk et de Lugansk qui sont sous le feu constant de l’artillerie ukrainienne. Les pays de l’UE seront heureux que la pression pour de nouvelles sanctions se relâche et les faucons américains devront remiser leur campagne armons l’Ukraine pour l’instant. Mais le cessez-le-feu ne résout pas les principales questions. La partie la plus radicale du gouvernement putschiste ukrainien va vouloir continuer à punir l’Est, et les habitants de l’Est, qui ne seront pas mieux représentés, rejetteront toutes les demandes du gouvernement central. On peut donc penser que les combats ne s’arrêteront pas très longtemps. La guerre sans merci devrait reprendre dans un mois, ou deux tout au plus.»
Présentation des orgues de Nouvelle Russie
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Lugansk dans la soirée et toute la nuit a été soumis à des pilonnages à l’artillerie lourde sans relâche. Vers 20h00 (heure locale), trois quartiers résidentiels de la ville ont été touchés, puis au cours de la nuit des batteries Uragan, Smerch, des pièces de 152 et même de 203 ont frappé l’ensemble de l’agglomération… Après minuit, après avoir touché les quartiers est, le pilonnage s’est étendu au reste de Lugansk, jusqu’à environ 4h00 (heure locale).
Sur le secteur de la T1303, alors que ces derniers jours l’activité militaire se limitait à des accrochages et des duels d’artillerie, il semblerait que les forces ukrainiennes aient décidé de mener une offensive localisée au niveau du point fort 29 (nord immédiat du bourg de Donetsky). Les affrontements ont duré toute la journée de même que d’intenses tirs d’artillerie de part et d’autre.
Chaudron de Debaltsevo : coups d’arrêts successifs sur la M03
Un des T-64BV de la 17e brigade qui appuyaient les compagnies de « Donbass » et de « Lviv »…
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Alors que Pervomaïsk a été frappée à plusieurs reprises par l’artillerie ukrainienne dans la journée, on constatait ce matin un silence inhabituel sur Debaltsevo.
Le journaliste ukrainien Andriy Tsaplienko a rapporté ce matin que l’observation d’artillerie des forces de Kiev sur le nord de ce qui reste de la poche de Debaltsevo, avait aperçu à 09h10 (heure locale), au nord-est du chaudron, un important mouvement est-ouest de troupes républicaines motorisées (chars, camions Ural, mortiers tractés Vasilek) venant de la localité de Vergulevka et allant vers Logvinovo. Des renforts pour compléter ce point fortifié sur la M03 qui verrouille l’encerclement.
Il y a eu hier pas moins de quatre tentatives des forces de Kiev pour briser l’encerclement de leurs troupes dans le chaudron de Debaltsevo. Outre une compagnie de « Donbass », une autre du « bataillon » spécial de police « Lviv » (une compagnie renforcée de plus de 200 hommes) a été engagée hier sur cette route et a perdu 12 combattants (dont son chef le lieutenant de police Igor Volsky dit Antonischak, dû à l’exposition d’une mine), appuyées par des T-64BV de la 17e brigade et quelques blindés d’infanterie, en plus de l’artillerie lourde. Toutes ces attaques ont échoué. Ce qui est confirmé par Semenchenko et les FAN, mais démenti par l’état-major opérationnel ukrainien.
Photo prise hier vers Logvinovo : une colonne de « Donbass » vient d’être détruite et les FAN ont commencé à déblayer les cadavres du terrain. Ces paramilitaires ukrainiens ont encore utilisé des véhicules civils pour se déplacer…
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Et les combats se sont déplacés au nord de la poche, entre Longvinovo, Mironovskoe et Luganskoe, au détriment des Ukrainiens. Les FAN ont aussi détruit un poste de commandement et des véhicules vers Svetlodarsk (2 km au sud-ouest de Luganskoe).
Ce matin, au moins deux colonnes d’infanterie portée accompagnées de blindés ont été vues se déplaçant en direction Logvinova par Svetlodarsk, ainsi que sur la M03, mais n’ont pu atteindre leur objectif parce qu’elles ont été stoppées par les chars lourds des forces républicaines (sans doute la compagnie de T-64BV du bataillon « Somali » qui était déjà intervenue hier).
En cours de journée, les forces de Kiev ont recommencé leurs pilonnages massifs contre les villages alentours avec toutes sortes de batteries d’artillerie disponibles, y compris des Grad (122 mm) et des Uragan (220 mm), afin de préparer un nouvel assaut. A la tombée de la nuit, on signalait l’arrivée de renforts ukrainiens en provenance d’Artemovsk, au moins 40 blindés dont des chars lourds.
Un détachement mécanisé de la brigade « Oplot » est arrivé sur zone vers Uglegorsk pour parer à toute réaction des troupes de Kiev encerclées plus au sud.
Dans la journée, un important nuage noir était signalé sur Debaltsevo : il semblerait que les forces de Kiev encerclées aient commencé à brûler des munitions ou du carburant. Les combats se poursuivent aussi dans Chernukhino où des îlots tenus par les forces kiéviennes encerclées résistent encore. Ce soir, il y a des affrontements au cœur même de Debaltsevo. Des frappes de l’artillerie ukrainienne avec des obus au phosphore ont été constatées sur les zones résidentielles d’Uglegorsk.
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NAF "Ghost" brigade troops approach Debaltesvo...
Traduction & eng subs by Kazzura.
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Pilonnages des populations et frappes de contre-batterie vers Donetsk
Ce matin, le pilonnage massif de Yasinovata a laissé la ville sans électricité, ni téléphone. Ces attaques de l’artillerie lourde kiévienne ont tué 7 civils (4 à Gorlovka et 3 à Donetsk), 15 ont été blessés. A Gorlovka, l’exposition d’un projectile dans une maison a tué trois enfants : un bébé de 12 mois et 2 petites filles de 6 et 12 ans. Leur mère, grièvement blessés, a été évacuée vers un hôpital local.
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Contre-attaque indépendantiste à l’est de Mariupol
Sur l’est de Mariupol, « Azov » a beaucoup de mal à tenir le peu de terrain acquis dans l’ancienne zone tampon entre les lignes ukrainiennes et républicaines, d’autant que ses colonnes de logistique sont constamment la cible de l’artillerie de Nouvelle Russie. Un groupe de blindés républicains (4 chars et 4 blindés d’infanterie) aurait été engagé ce matin sur Sakhanka. De plus, plusieurs T-64BV1 (ex lots destinés au Congo) qui accompagnaient certains groupes de combat d’ « Azov » ont été soit détruits soit endommagés dans les affrontements. Et on apprend que, le 11 février, jour de « l’offensive », un des membres de cette unité néonazie est tombé au feu près de Sakhanka. « Azov » a perdu plusieurs véhicules, dont quelques blindés. Mais pour le moment, aucune info ne filtre sur les nombreux paramilitaires et mercenaires blessés lors de ces trois jours d’affrontements, ni sur les prisonniers. « Azov » ne tient plus que quatre gros villages, quasiment vidés de leurs habitants. L’unité bénéficie pourtant d’un appui-feu important de l’artillerie lourde de l’armée de Kiev. On attend toujours les photos et les vidéos des destructions « importantes » infligées à « ces chiens de Moskali », selon l’expression en usage dans ce bataillon de dégénérés…
En évoquant les néonazis, on aurait presque oublié l’inénarrable Dmytro Yaroch (photo ci-contre) : sur son lit d’hôpital, le Führer de Praviy Sektor affirme « se réserver le droit » de continuer les opérations subversives de ses bandes armées (il prétend contrôler par moins de 17 « bataillons » de la garde nationale – prière de ne pas rire !) conformément à ses propres « plans opérationnels » (sic) pour mener à bien la libération des terres ukrainiennes. Terres historiquement russes et qui ne sont ukrainiennes que grâce à la volonté des dirigeants de l’URSS… En fait, Yaroch ne contrôle plus grand-chose depuis la débâcle de l’été dernier où une grande partie de ses troupes a passé l’arme à gauche dans la poche d’Ilovaisk. Il reste bien deux ou trois « bataillons » (en fait des compagnies renforcées) DUK (corps des volontaires ukrainiens) sur le terrain, mais ils ont été placés sous la tutelle d’autres unités. « OUN » lui échappe totalement, « Shakhtarsk » n’existe plus, « Dnepr-1 » a été reconstitué sans son aval, « Aydar » est en petits morceaux et dépendrait plutôt politiquement de Svoboda et de l’UNA-UNSO, « Azov » dépend de l’Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens et « Donbass » répond toujours à Semenchenko-Grishin (du moins ce qu’il en reste… de Grishin et de « Donbass »). Tout ce petit monde étant bien évidemment toujours financé par Ihor Kolomoïsky. Praviy Sektor n’est donc plus qu’une marque de fabrique, une griffe, comparable à la nébuleuse al-Qaïda, mais en nettement moins efficace et, surtout, aujourd’hui Secteur droit ressemble à s’y méprendre à l’état dans lequel Yaroch se trouve en ce moment sur son lit d’hôpital.
Jaques Frère, pour NationsPresse.info, le 13 février 2015.
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Donbass. 13.02. 2015. Tragédie de Gorlovka
Ils parlent du cessez-le-feu à Minsk... Ils signent des accords... L'armée ukrainienne est-elle au courant?.. Les bombardements des quartiers résidentiels se sont intensifiés ses dernières heures...comme si, je cite, "ils voulaient en finir avec nous avant le 15"...Donbass. Les enfants des souterrains. [sous-titres français]
Abri sous-terrain de la mine "Trudovskaya", quartier Petrovsky de Donetsk. Environ 60 personnes y vivent où plutôt survivent depuis des mois. Principalement des résidents du village détruit de Mariinka. Le quartier subit constamment les frappes des "GRADs".15:40 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossiya, novorossia, donbass, minsk 2.0, debaltsevo, chaudron de debaltsevo, donetsk, tragédie de gorlovka, monde en perdition, les enfants des souterrains
13/02/2015
Minsk 2.0 : juste la touche PAUSE, avant REPLAY
Minsk 2.0 : juste la touche PAUSE, avant REPLAY
Le 12 février 2015 - Source Moon of Alabam
Après quinze heures de négociations à Minsk, Porochenko, Poutine, Merkel et Hollande ont réussi à se mettre d’accord sur la reconduction – à quelques détails près – du cessez-le-feu Minsk 1.0 présenté comme le nouveau cessez-le-feu Minsk 2.0 pour l’Ukraine. Les deux chefs fédéralistes de Donetsk et de Lougansk ont aussi signé l’accord. Il n’y a pas eu de conférence de presse commune pour l’annoncer.
Les termes de l’accord sont, pour autant que je sache, presque les mêmes que ceux de Minsk 1.0. RT a twitté les principaux points:
1. Cessez-le-feu
2. Recul des armes lourdes
3. Surveillance (OSCE) y compris par satellites et drones
4. Élections régionales et gouvernement autonome
5. Statut spécial dans 30 jours pour l’est du pays
6. Prisonniers de guerre
7. Couloirs humanitaires
8. Pensions & liens sociaux
9. Kiev contrôle les frontières
10. Combattants étrangers virés
11. Désarmement des troupes irrégulières
12. Réforme d’ici fin 2015, décentralisation
13. Élections dans le Donbass sous le contrôle d’un groupe de contact tripartite (GC3P)
14. GC3P va intensifier ses activités
Le texte original complet en russe est ici et il y a une traduction préliminaire en anglais ici. Les Allemands et les Français ont également rédigé une Déclaration de Minsk à l’appui du paquet de mesures pour la mise en œuvre des Accords de Minsk.
Le cessez-le feu débutera dans les faits le 15 février. On peut s’attendre à de violents combats jusqu’à la dernière minute car chacun des deux camps va essayer de consolider ses positions. Il y aura sûrement des interprétations différentes des clauses de part et d’autre. On ne sait pas non plus si les groupes paramilitaires, en particulier ceux qui sont dans le camp de l’État ukrainien, obéiront aux ordres de cesser les combats.
Le président ukrainien Porochenko semble se faire beaucoup d’illusions. Comme l’a laissé entendre le président russe Vladimir Poutine dans sa brève conférence de presse, Porochenko ne croit pas que plusieurs milliers de ses soldat sont encerclés à Debaltsevo et coupés du reste de ses troupes. C’est ridicule car même des sources ukrainiennes de première importance, quoique officieuses, ont confirmé la fermeture du chaudron, il y a deux jours. Il semble que les chefs militaires de l’armée ukrainienne ne lui disent pas ce qui se passe réellement sur le terrain.
M. Poutine a également déclaré que les fédéralistes veulent que les troupes ukrainiennes coincées dans le chaudron déposent les armes. Va-t-on leur ordonner de le faire, ou va-t-on leur ordonner de continuer le combat ?
Les États-Unis se sont invités dans la négociation par l’intermédiaire du Fonds monétaire international, qu’ils contrôlent. Deux heures avant la fin des négociations, le FMI a annoncé un nouveau plan de 17 milliards de dollars pour l’Ukraine, sur quatre ans. C’était le joker états-unien signifiant à Porochenko qu’il aurait assez d’argent pour continuer à se battre et qu’il n’était pas obligé de renoncer à ses positions. L’annonce a dû profondément irriter Merkel et Hollande qui s’épuisaient à arracher plus de concessions à Porochenko.
Pour le moment, le plan de Minsk 2.0 est un vrai soulagement. En particulier pour les gens de Donetsk et de Lougansk qui sont sous le feu constant de l’artillerie ukrainienne. Les pays de l’UE seront heureux que la pression pour de nouvelles sanctions se relâche et les faucons américains devront remiser leur campagne armons l’Ukraine pour l’instant. Mais le cessez-le-feu ne résout pas les principales questions. La partie la plus radicale du gouvernement putschiste ukrainien va vouloir continuer à punir l’Est, et les habitants de l’Est, qui ne seront pas mieux représentés, rejetteront toutes les demandes du gouvernement central.
On peut donc penser que les combats ne s’arrêteront pas très longtemps.
La guerre sans merci devrait reprendre dans un mois, ou deux tout au plus.
Traduit par Dominique (et relu par jj), pour le Saker Francophone
http://lesakerfrancophone.net/minsk-2-0-juste-la-touche-pause-avant-replay/
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Note de Kurgan :
La guerre sans merci devrait reprendre dans un mois, ou deux tout au plus...
>>> Bien avant... à mon humble avis. En admettant déjà qu'elle s'arrête ne serait-ce que quelques jours !?! Il est clair que l'armée ukrainienne et - surtout - les bataillons paramilitaires ne respecteront jamais le cessez-le-feu... que les points 10 et 11 relèvent de la pure science-fiction (je ne vois pas comment le gouvernement ukrainien pourrait désarmer et virer du pays un bon quart de son armée, sans parler des instructeurs US officiellement installés en Galicie), que croire au point 4 révèle un bel esprit bisounours (des "élections régionales" dans des régions encore à moitié contrôlées par Kiev !? Qui tiendra les bureaux de vote à Marioupol, le bataillon Azov !?!) et que de toutes manières, les habitants du Donbass, après ce qu'ils viennent de subir, ne voudront JAMAIS plus faire partie de l'Ukraine, que ce soit sous un pseudo "statut spécial" ou non !
Cette guerre ne pourra s'achever que lorsque le peuple ukrainien se sera soulevé contre la dictature kiévenne, l'aura renversé, et que la Novorossia sera devenu un pays totalement autonome / aura définitivement acquit le statut de nation... à part entière.
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N.B je crois qu'un certain "Harry", a très bien résumé la chose, dans un des commentaires édité au dessous de l'article originel paru sur Moon of Alabam.
"I see nothing good coming out of it, same as with Minsk 1.0. Shelling of cities wont end, hence no actual relief for civilians. Ukies will reinforce their positions even better (compare how difficult fighting for federalists was now, and how many lives were lost compared to 1st ceasefire...), will regroup and train tens of thousands of new cannon-fodder. If anything, spring fighting will be even worse for federalists, and if Ukies learn from their mistakes and finally clean-up commanding mess, next war phase will be more brutal.
So far everything is going exactly as Strelkov predicted..."...
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Vidéo ci-dessous :
[eng subs] Poroshenko reveals true nature of the ceasefire for Ukraine...
Porc'Ochenko, à l'occasion du "cessez-le-feu" de septembre dernier...
Vous pensez qu'il va respecter celui-ci !?
11:33 Publié dans Blog, Histoire européenne, Les ignobles, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, minsk 2.0, cessez-le-feu, paix de salon, porc'ochenko, porc'ochenko l'ignoble
Paix de salon, guerre sur le terrain...
Ukraine/Donbass : Paix à Minsk,
guerre dans les régions de Donetsk et de Lugansk !
A l’est, rien de nouveau. A Minsk, la montagne a accouché d’une souris...
(Voir le détail ici).
A Minsk, on a parlé de la paix dans le Donbass, ce qui contraste fortement avec la situation réelle dans les régions de Donetsk et de Lugansk déchirées par une guerre idéologique lancée par Kiev depuis un an maintenant.
Le tout sera de faire appliquer sur le terrain cet « accord » qui ressemble à celui de septembre dernier et dont la partie ukrainienne n’a jamais respecté le moins du monde les principes.
De plus, il va falloir compter sur Washington qui était absente à Minsk et qui s’est accaparée en un an tous les pouvoir en Ukraine. L’activité militaire sur le front, outre les frappes contre les populations civiles de la part des forces de Kiev, se concentre ce 12 février sur deux points essentiels : le chaudron de Debaltsevo et l’est de Mariupol.
Pendant la nuit, la situation dans les régions de Donetsk et de Lugansk est restée tendue. Des salves de lance-roquettes multiples de 220 et de 300 mm ont été signalées à plusieurs reprises. Plusieurs accrochages d’une intensité variable ont eu lieu près des villages de Lozovoe (nord-ouest), Kalynovka (nord-ouest), Logvinovo (M03), dans la poche de Debaltsevo.
Et sur l’aéroport de Donetsk, hier soir, à cinq reprises l’artillerie a frappé la zone, sans faire de victime.
Sur la grande agglomération du Donbass, plus d’un tiers des habitants est sans électricité, ni gaz, ni eau. Encore une fois, un hôpital a été touché de plein fouet par des obus ukrainiens : on déplore plusieurs civils tués et 7 blessés.
Cliquez sur l'image pour une version moyen format, ou ici pour un grand format.
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Debaltsevo : échec de la contre-attaque ukrainienne sur la M03
Le secteur nord-est de la poche Debaltsevo est toujours sous tension, de Popasna au secteur des réservoirs en passant par Troitskoe.
Tirs de mortier de 120 des cosaques près de Popasna
[eng subs] LPR mortarmen getting closer to UAF positions at Debaltsevo "cauldron".
Trad & subs by Kazzura.
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Depuis deux jours, les combats se poursuivent dans la zone du village de Logvinovo, sur la M03 qui ferme désormais le chaudron de Debaltsevo, de même que sur la hauteur 307.9 près de Sanzharoka. Les forces ukrainiennes ont mené plusieurs frappes d’artillerie durant la nuit et au petit matin un assaut a été donné dans le but de rouvrir à cet endroit la M03 (même si la reprise de Logvinovo ne permettrait pas forcément aux éventuels convois ukrainiens de ravitaillement d’accéder en toute sécurité à Debaltsevo).
Une compagnie de ce qui reste du « bataillon Donbass » a attaqué ce matin le village de Logvinovo par le nord, avec le soutien de véhicules blindés (photo ci-dessus), en venant de la route Artemovsk-Debaltsevo (M03). Le commandant virtuel de l’unité, Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, sur sa page Facebook parle de « victoire », alors qu’hier il affirmait de sa chambre d’hôpital que l’encerclement n’était qu’une vue de l’esprit… Hier, les FAN avaient laissé passer un petit convoi d’évacuation sanitaire de la 128e brigade. Sans doute est-ce pour cela que Grishin refait du fond de son lit la bataille de la poche.
Une batterie de 2S1 Gvozdika de la brigade « Kalmius » répond à l’artillerie de Kiev.
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Ce matin, les forces de Kiev à l’entrée de l’ex saillant, semblent avoir engagé ce qui leur reste sur place de réserves pour tenter de reprendre Logvinovo et briser ainsi l’encerclement de Debaltsevo. Ce groupe de combat d’une centaine de fantassin appuyé par une section d’infanterie mécanisée, quelques sections de T-64BV et des batteries Gvozdika, Grad, Uragan et même 2S7 Pion (203 mm), a tenté de chasser les forces républicaines du secteur. Il y aurait des pertes importantes des deux côtés.
En fin d’après-midi, on apprenait que le bataillon spécial « Somali » de « Givi », renforcé de 7 T-64BV, menait avec succès une contre-attaque sur la M03.
Reportage sur le bataillon mécanisé « Odessa »
opérant sur le secteur sud de Debaltsevo ; puis sur les combats vers Logvinovo
Violents combats à l’est de Mariupol
A l’est de Mariupol, la « Kolossale » offensive d’hiver du « régiment » (sic) de néonazis « Azov » est stoppée depuis avant-hier. Certains groupes d’Azov auraient même reculé. Dans les agglomérations de Shirokino, de Kominternovo, de Sahanke, de Pavlopol, toute la nuit dernière fut agitée, les accrochages se succédant aux tirs d’artillerie.
A 08h00, heure locale, l’unité « Azov » signalait de « violents combats » près de Shirokino et de Sahanka. Dans ce village, il y aurait beaucoup de destructions dues aux affrontements. Les civils du village de Shirokino sont utilisés comme boucliers humains par le groupe tactique « Azov ». Une partie de la population a décidé de fuir à pieds les combats.
A la périphérie du quartier Illichevsk, dans le nord-est de l’agglomération portuaire, un groupe d’Azov aurait été pris sous le feu d’un DRG. Le front est particulièrement poreux et la progression de quelque 5 à 7 km du groupe tactique comprenant « Azov », quelques unités mécanisées et des chars de l’armée ukrainienne, semble avoir laissé en arrière un grand nombre de DRG républicains très opérationnels.
Sur Novoazovsk, au sud-est de la ligne de contact, les forces de Nouvelle Russie maintiennent un groupe tactique mécanisé à l’effectif d’un bataillon pour éventuellement mener une contre-attaque.
Dans le Donbass à feu et à sang, la guerre pour la liberté n’est pas terminée.
( Kurgan : à regarder jusqu’à la fin, qui annonce – malheureusement – l’inévitable futur, puisqu'il est évident que les ukrainiens ne respecterons pas le « cessez-le-feu » ! )
11:32 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, russie, usa, minsk 2.0