Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/09/2014

Novorossia : SITREP des combats du 8 au 14.09.2014

Ukraine/Novorossia :

SITREP des combats du 8 au 14.09.2014

 

Le 14 septembre, intenses combats sur l'aéroport de Donetsk

Une bataille féroce se déroule le long de la route entre Donetsk et Gorlovka. 

Les Forces ukrainiennes situées à l'aéroport ont tiré des salves de Grad contre les quartiers de Donetsk Oktyabrsky, Kievsky et Azotny. Les habitants auraient fui dans la panique. Beaucoup de résidences privées sont en feu. Le nombre de victimes est inconnu. Les FAN auraient répondu avec un contre-feu de Grads contre les forces ukrainiennes retranchées à l'aéroport.

"Depuis ce matin, Donetsk a subi une quarantaine de tirs. Pour le moment, on compte près de 20 morts parmi les civils, tandis que six personnes ont été grièvement blessées", a indiqué Mr. Zakhartchenko dans une interview accordée à la chaîne de télévision russe LifeNews. 
(Info : André Chanclu) 

 

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition  (18+) Bombardements à Donetsk (S/T Ang.) : Attention, images très dures !

 

-----------------------------------------

 

 

Banlieue de Donetsk, 14 septembre 2014.

 

------------------------------


Que s'est-il passé la semaine dernière ?

 

Marioupol - Les Ukrainiens ont créé au moins deux anneaux défensifs autour de la ville. 

Ils ont également fait sauter au moins un pont menant à la ville et minés plusieurs autres avec des explosifs. Des échanges de territoires se déroulent dans la banlieue de Marioupol, les FAN semblent abandonner la banlieue nord-est de Talakivka, mais occupent toujours la banlieue est de Sakanka.

Il y a eu un rapport, il y a près d'une semaine, concernant une colonne de blindés ukrainiens prise en embuscade à l'extérieur de Marioupol, dans laquelle jusqu'à 18 T-64, 2 APC et 10 camions auraient été détruits. Quelques jours plus tard, un nouveau rapport faisait éat d'une autre colonne prise dans une ambuscade, avec, cette fois, 2 APC et quatre autres véhicules détruits ainsi que 6 chars capturés. 

 

BxBa65gIMAAn-KF.jpg large.jpg 

Telmanovo, un important carrefour routier à 45 kms au nord-est de Marioupol.

Les forces ukrainiennes ont tenté de s'emparer de la ville il y a une semaine. La tentative a été déjouée, et les troupes gouvernementales auraient abandonné une grande quantité de matériel - incluant un certain nombre de 4X4 blindés KRAZ Cougar (9 selon un rapport, 3 selon une autre). Selon le décompte officiel le plus récent, les forces ukrainiennes en possédaient seulement 10.

 

BxKcO4ICQAAYt-B.jpg large.jpg

KRAZ "Cougar" passés aux mains des FAN

 

Dans la région de Donetsk, la banlieue sud-ouest de Marinka a apparemment changé de mains à plusieurs reprises. Rapports de bombardements ukrainiens sur les villes de Yelenovka et Pétrovskoïé. Les forces ukrainiennes ont fortemet poussé vers Yasinavata, dans la banlieue nord de Donetsk. Il y a toujours des duels sporadiques d'artillerie et de roquettes à l'aéroport de Donetsk, où quelque 200 soldats / mercenaires ukrainiens sont restés terrés.  Il y a eu plusieurs tentatives des FAN pour les déloger - sans succès.

 

BwuVBVSCIAAoQtu.jpg large.jpgTank d'Igor "Demon" Bezler qui commande la brigade de Gorlovka ...

... et affiche ses gouts musicaux !

 

Dans le secteur de Gorlovka, on observe encore des bombardements sporadiques de la ville. Le commandant Mozgovoï des FAN de la RPL a annoncé il y a quelques jours que ses forces étaient entrées dans Svetlodarsk et qu'ainsi entre 1500 et 2000 soldats ukrainiens et une grande quantité de matériel sont maintenant encerclés dans la zone de Debaltsevo. Cependant, il me semble peu probable que cet encerclement soit suffisamment solide pour résister à un assaut ukrainien ferme et déterminé.

 

Dans la région de Lougansk, il y a encore des éléments ukrainiens encerclés au sud et au sud-ouest de la ville. On a rapporté une tentative de la part des forces ukrainiennes d'établir une position proche de Shchastay, au N de Lougansk, mais ils ont été repoussés par les troupes de la RPL.

 

Du coté des partisans, les maquisards de Zaporojie ont affirmé avoir attaqué un convoi militaire en route vers Marioupol il y a une semaine, mais le décompte des pertes ukrainiennes n'a pas été révélé. Les partisans de Kharkov ont affirmé avoir intercepté un convoi de nouvelles recrues en route vers le front. Sur les 84 recrues, 9 auraient rejoint les partisans, 20 ont déclaré vouloir demander l'asile en Russie et le reste a décidé de rentrer à la maison. Ils affirment également avoir fait sauter un train acheminant du carburant aux forces ukrainiennes.

 BxfebHTIQAAEjVq.jpg

Drapeau de Kharkov

 

Alors que les forces ukrainiennes continuent à envoyer des renforts et des équipements en première ligne, les FAN et les milices de la RPD n'ont pas manqué de construire des défenses à Makeïevka, Marinka, Peski, Karlovka, Kharzysk et Stepano-Krynka, y compris des fortifications et des tranchées antichars.

Les Forces Armées de Novorossia (FAN) ont également mis en place un certain nombre de centres de formation, avec entraînement au déminage des ponts et des bâtiments, entraînement au sauvetage d’otages et manœuvres de contre-attaques rapides. 

Quelque 200 véhicules militaires sont en cours de réparation - environ 50 devraient être livrés au service actif dans la semaine.

 

Du coté ukrainien on rapporte que le bataillon de "volontaires" Shakhtyarsk aurait été dissous, tandis que le bataillon de 400 hommes Tcherkassy a lui, purement et simplement déserté. Par ailleurs 200 soldats de la 55eme brigade aéromobile ont refusé de servir dans l'OAT.

 

 

 

Motorola au travail 

 

---------------------------------------------------------

 

Une SITREP signée « Bertrand du Donbass », avec l’aide de « Goblin »

 

Source : http://gaideclin.blogspot.fr/2014/09/ukrainenovorossia-sitrep-des-combats-de.html#comment-form

 

http://gaideclin.blogspot.fr/

 

zpqBQ-H4t1g.jpg 

---------------------------------

 

Lire / Voir également :

Sur http://www.nationspresse.info/

 

Ukraine / Donbass :

Des troupes de l’OTAN dans l’Ouest,

Donetsk sous les tirs...

 

Ceux qui parlent encore de trêve dans le Donbass sont soit des imbéciles, soit des menteurs. Les événements de ces dernières 24 heures montrent, s’il en était besoin, que la trêve en question n’est qu’une illusion médiatique, alors que l’OTAN est sur le point de débuter des manœuvres sur le territoire ukrainien. Nous assistons ces dernières heures aux prémisses de la contre-offensive que tous les observateurs avisés annonçaient depuis plusieurs jours. Elle sera en tous les cas meurtrière, destructrice et n’aura pas forcément les effets escomptés par Kiev, parce que du côté des forces armées de Nouvelle Russie, les troupes de la junte sont attendues de pied ferme.

L’échange de prisonniers dans le cadre des accords de Minsk est au point mort en raison du fait qu’un grand nombre de personnes figurant sur les listes présentées par les autorités de Nouvelle Russie n’ont pas été retrouvées. Ces prisonniers manquants étaient censés être détenus par le SBU ou par les « bataillons » spéciaux du ministère de l’Intérieur d’Arsen Avakov ; ce qui signifie qu’elles sont vraisemblablement décédées à l’heure qu’il est, exécutées froidement ou mortes sous la torture. Il pourrait s’agir d’au moins 200 combattants et civils kidnappés par les unités chargées des basses œuvres du régime kievien.

 

(…)

 

Les manœuvres atlantistes sous le dénominatif de Rapid Trident 2014 commencent ce lundi dans l’Ouest de l’Ukraine près de la frontière polonaise. De plus, du 24 septembre au 3 octobre se déroulera en Pologne Anakonda, un exercice d’entraînement de commandement opérationnel interarmes destiné à validé la possibilité d’intervention rapide d’une Task Force en Europe centrale. Le but de l’exercice sera d’harmoniser les forces destinées à mener des opérations « défensives » (sic) et de créer les conditions pour la réception de contingents alliés en renfort.

Déjà, des manœuvres navales de l’Alliance atlantique avec la flotte ukrainienne se déroulent en mer Noire. Elles ont déjà démontré que ce qui reste des forces navales de Kiev semble totalement inapte à mener la moindre opération militaire, même limitée.

Rapid Trident 2014 rassemblera quelque 1.300 soldats de l’Ukraine (non adhérente de l’OTAN !), d’Azerbaïdjan (non adhérente de l’OTAN !), de Bulgarie, du Canada, de Géorgie (non adhérent de l’OTAN !), d’Allemagne, de Grande-Bretagne , de Lettonie, de Lituanie, de Moldavie (non adhérente de l’OTAN !), de Norvège, de Pologne, de Roumanie, d’Espagne et bien entendu des États-Unis avec, entre autres, au moins une compagnie de la 173rd Airborne Brigade basée en Italie.
Il s’agit en fait d’une série d’essais de procédures de déploiement de l’OTAN sur une petite échelle. Il s’agit aussi d’une opération d’intimidation destinée à faire croître la tension en Ukraine alors que les combats recommencent très sérieusement dans le Donbass entre forces fidèles à la junte et troupes indépendantistes.

Il y a sans doute pas mal de travail à réaliser sur ces questions d’intervention planifiée du côté de l’OTAN puisqu’on apprend que deux hélicoptères Black Hawk de la « force de réaction rapide » de l’Alliance se sont perdus en Pologne à environ 220 kilomètres au nord de Varsovie… et ont dû demander leur chemin aux paysans polonais (source) !

Et comme par grand hasard, juste au moment où l’OTAN engage un exercice majeur près de Lviv, Kiev lance sa contre-offensive sur Donetsk…

 

Lire la suite de l'article :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-des-troupes-de-lotan-dans-louest-donetsk-sous-les-tirs

 

 

 

Reportage sur le secteur Sud de Donetsk, vers Elenivka – Andrivka – Starobesheve, tenu par la brigade « Oplot » des FAN, après les affrontements de fin août. Les matériels et véhicules détruits ou saisis appartenaient vraisemblablement à la 51e brigade mécanisée de l’armée ukrainienne (région de Volyn), à la 11e brigade d’artillerie de Ternopil et au « bataillon Dnepr-1 ». On notera l’automoteur d’artillerie de 152 mm 2S19 MTSA-S saisi intact. 

 

-----------------------------------------

 

454695_600.jpg

13/09/2014

Entretien avec Victor Lenta...

« Les pro-russes sont chez eux. Ils sont motivés. »

 

Entretien avec Victor Lenta,

volontaire français dans le Donbass.

 

Un entretien originellement paru sur :

http://www.causeur.fr/

 

Publié le 10 septembre 2014 à 9:00

http://www.causeur.fr/les-pro-russes-sont-chez-eux-29146.html#

 

----------------------------------------------

 

victor-lenta-ukraine.jpg

 

Il s’appelle Victor Alfonso Lenta. Il a 26 ans et le 20 juin dernier, il est parti se battre dans le Donbass contre l’armée ukrainienne. Français d’origine colombienne, issu de la classe moyenne, il a toujours été attiré par l’action. À 18 ans, un diplôme d’agent de sécurité en poche, il s’engage dans le 3ème Régiment de Parachutiste d’Infanterie de Marine, unité d’élite. À la fin de son contrat militaire – il invoque des « problèmes politiques »  sans plus de précision-  Victor Lenta suit un programme de reconversion dans la vie civile qui n’a pas abouti. Début 2014, il fonde l’association « Unité Continentale » qui aide les volontaires souhaitant se battre aux côté de pro-russes, dans l’Est de l’Ukraine, à rejoindre le front.

 

-----------------------------------------

 

Nastia Houdiakova : Comment êtes-vous arrivé au sud-est de l’Ukraine ?

Victor Lenta : Partir dans le Donbass ne coûte pas grand-chose. Pour ceux, comme moi, qui passent par la Russie, il suffit d’acheter un billet aller et de payer les frais de visa. Une fois en Russie, se déplacer vers l’ouest coûte encore moins cher. Pour financer et organiser les départs, j’ai fondé, en janvier 2014, l’organisation « Unité continentale ». Les dons des membres et sympathisants via les réseaux sociaux nous permettent de financer la mobilisation et l’envoi de volontaires sur le front. Nous ne bénéficions pas d’autres ressources, ni de quelconques financements occultes. Une fois sur place, nous avons établi un premier contact avec l’organisation « Dobrovolets », ce qui signifie « volontaire » en russe (réseau se présentant comme une organisation humanitaire). Maintenant nous dépendons du bataillon « Vostok », ce qui signifie « Est » en russe.

 

Est-ce l’association Dobrovolets qui vous a aidé à traverser la frontière ukrainienne et vous a affecté à votre unité ?

Non. Dobrovolets ne nous a pas aidés à passer par les lignes ukrainiennes, donc ennemies.

 

Dobrovolets est-il lié aux autorités russes ?

Confirmez-vous que le bataillon Vostok soit dirigé par un russe ?

Dobrovolets ne dépend d’aucune structure étatique russe. En revanche, elle est liée à la population russe, car elle vit de leurs dons en argent et en nature. Quant à Vostok, il est dirigé par un russophone, c’est vrai, mais je ne sais pas d’où vient le financement du bataillon. Tout ce que je peux vous dire, c’est que les milices ont si peu de moyen qu’il est totalement exclu qu’elles bénéficient d’aides d’Etat russes ou d’aides privées  de la part de richissime personnalités. Pour vous donner un exemple, dans mon bataillon, chaque combattant ne dispose que de deux chargeurs pour son arme personnelle, un AK47.  Pour le moment, nous formons un noyau dur de quatre français mais d’autres vont arriver dans la semaine.

 

Quelle est votre mission?

Nous avons d’abord une mission de ré-information envers le peuple français car les médias montrent un faux visage de la guerre.  Vous pouvez suivre nos vidéos sur notre page facebook.

 

Alors, vous ne combattez pas vraiment sur le front?

Si !  À Donetsk, nous sommes sur le front et effectuons des patrouilles en secteur ennemi, des missions d’observation et également des missions d’infiltration à 150 mètres des lignes adverses.

 

Comment expliquez-vous le récent retournement de la situation militaire en faveur des pro-russes ?

Nos victoires récentes sont dues essentiellement à l’état de déliquescence totale de l’infanterie ukrainienne, qui, son artillerie mise à part, n’a pas les moyens de son intervention. En plus, les soldats ukrainiens sont démoralisés. J’ai eu l’occasion de passer par les lignes ennemies pour aller à Donetsk et j’ai pu converser avec eux.  Ils disent eux-mêmes ne pas vouloir faire la guerre. On leur parle d’opération anti-terroriste, mais ils savent – et le disent – que c’est une vrai guerre. En revanche, les pro-russes sont chez eux, ils sont motivés, ils connaissent le terrain par cœur et mènent une guérilla. Et puis les volontaires affluent de notre côté. Même des anciens soldats ukrainiens !

 

N’y a-t-il pas d’unités de l’armée régulière russe qui se battent à vos côtés ?

Non je n’en ai pas vu, personnellement.

 

Quel est le but de votre combat,

la sécession du Donbass ou la fédéralisation de l’Ukraine ?

Je vais reprendre à ce sujet les paroles de Pavel Goubarev, gouverneur populaire de la Novorossia, l’État confédéral sécessionniste de l’Ukraine : « Nous voulons un référendum d’auto-détermination pour toutes les républiques populaires de l’Ukraine. Celles qui veulent rejoindre la Nouvelle-Russie, qui est une entité politique réelle, pourront le faire et celles qui veulent rester dans l’Ukraine pourront le faire aussi. »

 

Quelle est la signification politique de la « Novorossia »,  

hormis sa volonté indépendantiste ?

L’essence politique  de Novorossia est exprimé dans son drapeau : le rouge du socialisme, de la justice sociale, allié avec la tradition orthodoxe, protectrice des valeurs traditionnelles. C’est la synthèse du socialisme et du nationalisme.

 

National-socialisme, ça peut évoquer certains souvenirs…

d’autant plus que la presse aime à rappeler vos antécédents « néo-nazis ».

Je n’ai jamais eu d’antécédents néo-nazis. Les mouvements auxquels j’appartenais, Génération identitaire (NDLR de Causeur :La direction de « Génération identitaire » dément l’appartenance passée de Victor Lenta à ce mouvement, créé en août 2012), Œuvre française et le Lys noir, s’inscrivent soit dans une ligne de nationalisme traditionnel soit dans un courant identitaire dont la justice française a formellement rejeté la qualification de « néo- nazi ».

 

Malgré tout, vous vous situez idéologiquement à la droite de la droite.

À droite, je n’ai que des ennemis. Je me bats pour le peuple, pour les prolétaires. La nouvelle lutte des classes, c’est la lutte des peuples contre l’oligarchie mondiale. Marx avait prédit tout cela. La droite a détruit la souveraineté de la France. Alors dire que je suis de droite c’est m’insulter. Je suis un nationaliste révolutionnaire.

 

En tant que nationaliste, n’êtes-vous pas gêné de combattre pour une cause qui n’est pas française ? Certains comparent votre engagement au djihad des jeunes musulmans français en Syrie.

Je ne suis pas un « djihadiste à Poutine ». Les « français de papiers » qui partent faire le djihad (notion fausse car le djihad dans le Coran est avant tout un combat intérieur) en Syrie contre l’état légitime de Bachar Al-Assad veulent imposer une vision hérétique de l’Islam. De plus, ils assassinent des gens, coupent des têtes tandis que moi, j’ai pris les armes pour défendre la population, pas pour l’agresser. Les vrais extrémistes en France siègent au gouvernement français. Ce gouvernement qui a financé et armé les djihadistes afin de déstabiliser la Syrie. Si vous cherchez l’extrême droite, vous la trouverez au pouvoir en ce moment en France et ce, depuis l’ère de Nicolas Sarkozy. C’est lui qui est responsable de la perte du peu de souveraineté qui nous restait, au profit des USA et de l’UE, ce machin qui devrait porter le nom de Saint Empire Américain Germanique plutôt que d’Union européenne.

 

Vous avez défini votre combat comme une lutte dans un conflit local au milieu d’un conflit global ? Quel est ce « conflit global » ?

Le combat global que nous menons est une guerre mondiale qui ne dit pas son nom. C’est le combat contre l’impérialisme américain, contre l’atlantisme qui essaie d’imposer un mode vie, une façon de penser à la terre entière.

 

Et votre camp, comment se définit-il ?

Notre camp se définit comme traditionnel, socialiste-révolutionnaire.

 

Bizarrement, dans votre propre camp, Gaston Besson, célèbre figure du mercenaire aventurier d’extrême droite, lutte de l’autre côté du front en Ukraine.

Comment l’expliquez-vous ?

Gaston Besson et nous, ce sont deux générations bien différentes. Anti-communiste primaire, il s’imagine encore que la Russie, c’est l’Union Soviétique. Il a toujours mené des combats qui vont dans le sens de l’Occident atlantiste. Il a fait partie des HOS (commandos d’extrême droite) qui, avec l’armée croate, ont servi d’idiots utiles pour faire éclater la Yougoslavie. A contrario, mon organisation, née à Belgrade, entretient des liens très forts avec le peuple serbe.

 

Dernière question :

Avez-vous, comme l’affirment certains, des antécédents judiciaires en France ?

En tout et pour tout, je n’ai été impliqué que dans une sombre affaire de rixe avec un étudiant chilien. C’est tout, le reste n’est que mensonge des antifas pout me griller socialement ! Je n’ai jamais été renvoyé de l’armée. Je n’ai pas brûlé de mosquée, ce n’est pas mon genre, j’ai le plus grand respect pour la foi religieuse quelle qu’elle soit.

 

Nastia Houdiakova est journaliste à Causeur.

 

French-Vol.jpg

2436493391.jpg

https://www.facebook.com/unite.continentale 

01/09/2014

Volontaires français en Novorossia, entretien...

 

French volunteers of DPR Army, entretien en français et en anglais.

Source / Via 

http://gaideclin.blogspot.fr/

 

01/08/2014

Le Donbass, un roc au milieu de la tempête !

Situation fin juillet



Un article emprunté au blog Tradition !

 

Après une guerre de mouvement ou Kiev au prix de lourdes pertes a réussi a avancer venant du Nord dans la périphérie extérieure des bastions séparatistes, les opérations sont entrées plutôt aujourd'hui dans une phase de guerre de position et de pression tentant de briser un front serré en tension mais pour le moment stabilisé.


DU CÔTÉ DE LA MILICE...


Après avoir replié ses forces de la poche de Lysytchansk, l'armée de la Novorossiya a réalisé un véritable hérisson défensif autour de ses bastions de Donetsk et Lugansk, sur lequel viennent s'empaler les assauts des forces ukrainiennes saignées par les combats, l'épuisement et les désertions...

Le bouclier est articulé sur un axe Donetsk - Gorlovka - Stakhanov - Lugansk, que les combats retardateurs héroïques de Lysytchansk au Nord et Dzerjynsk au Nord Ouest ont permis d'organiser autour des 2 axes de jonction entre les deux bastions séparatistes (par Debaltsevo ou par Torez) véritable colonne vertébrale du dispositif.

 

La milice populaire dans cette aventure fait preuve d'une discipline à toute épreuve et d'un professionnalisme impressionnant, emmenée par des officiers exemplaires, commandeurs de terrain habiles autant que tacticiens brillants soucieux de la vie de leurs hommes. 

Les moyens lourds de la milice bien qu'encore insuffisants commencent à pouvoir rivaliser avec le rouleau compresseur ukrainien : chars de combats, canons et même Lance Roquettes Multiples de 122 mm pris à l'ennemi font désormais partie de l'arsenal qui plus est, sont brillamment servis lors des combats...

 

Mais l'arme la plus efficace dont dispose la Novorossiya est sans conteste la bravoure de ses miliciens et le soutien moral de la population dont une grande partie est restée, malgré les bombes et les pénuries autour de ses défenseurs... 

 

Tradition_Le-point-au-28-Juillet_01_milice 30.jpg

Chars T64 et miliciens séparatistes en mouvement vers le front

 

-----------------------------------------

 
DU CÔTÉ DE LA JUNTE...

 

Les forces de Kiev pourtant très supérieures en nombre et en équipement piétinent au Nord sur les défenses serrées de Donetsk et Lugansk et s'enlisent au Sud dans un chaudron où plus de 3 brigades exténuées ont perdu tout espoir de sortir du piège dans lequel elles se sont elles mêmes précipitées.

 

Si des unités maintiennent la pression sur Donetsk et Lugansk, principalement au niveau des aéroports et sur le verrou Sud de Saur Moghila, espérant par là rompre les encerclements de leurs unités de plus en plus affaiblies, leurs offensives principales cherchent avant tout à rompre l'unité de la Novorossiya en séparant Donetsk de Lugansk :

 

- Au Nord, en cherchant à s'emparer de Debaltsevo, grand noeud ferroviaire situé sur la route principale reliant les 2 bastions séparatistes.

- Au Sud, en attaquant Chakhtarsk, située sur la route Sud entre les deux bastions (route de Torez)

 

Ces 2 objectifs aux importances stratégiques évidentes permettraient à Kiev de couper la liaison entre Donetsk et Lugansk... mais en attendant ont pour conséquence de stopper l'enquête sur le crash du MH17 qui se trouve justement au point de rencontre des deux axes offensifs ukrainiens. Voilà pourquoi sur ces zones de contacts particulièrement sensibles se déroulent des combats extrêmement violents où chaque adversaire engage le maximum de ses moyens disponibles...

 

Tradition_Le-point-au-28-Juillet_02_Char ukrainien tirant.JPG L'armée évitant le contact direct cherche à vaincre par les bombardements

 

------------------------------------------------------

 

DU CÔTÉ DU TEMPS...
 

La junte de Kiev fait face à plusieurs crises graves :

 

 - Crise politique intérieure, avec un gouvernement démissionnaire et le danger d'une nouvelle révolution...

 - Crise économique, où l'Ukraine déjà fragilisée connait la pire effondrement de son histoire, surendettement, production au point mort, salaires diminués voir impayés etc...

- Crise sociétale, où les familles ukrainiennes y compris dans l'Ouest plus favorable au régime, manifestent leur colère face à la guerre civile.

- Crise internationale, où malgré la désinformation orchestrée, les bombardements et le crash du Boeing commencent à éclabousser l'armée.

- Crise militaire, enfin où la conquête territoriale de l'armée n'est que cartographique, car sur le terrain elle est saignée à mort et démotivée.

 

Pour toutes ses raisons, une victoire rapide pourrait (peut-être) sauver le régime de "Piètre" Porochenko... C'est une question vitale qui dépasse largement les enjeux tactiques d'une "opération spéciale" localisée !

Voilà pourquoi, paradoxalement à ce que montre la carte ou raconte la propagande occidentale, c'est Kiev qui est aux abois et tente de jeter désespérément toutes ses forces dans une aventure militaire engagée avec un amateurisme arrogant et est en train de devenir le tombeau du Maïdan.

 
Tradition_Le-point-au-28-Juillet_03_bagarre parlement uke.jpg
Sur la guerre au Donbass, débat démocratique, version Maïdan
 
------------------------------------------------
 
EN CONCLUSION...

 

Contrôlant les frontières russes et l’approvisionnement organisé par les réseaux volontaires, résistant victorieusement à chaque assaut, la milice sait qu'il lui faut maintenant "faire le dos rond", et tenir le chronomètre, car chaque coup encaissé affaiblit beaucoup plus l'agresseur ukrainien que la résistante Novorossiya... et le monstre du Maïdan va crever tout seul comme il est né de sa propre haine... bientôt !

 

Voilà aussi pourquoi la Russie n'est pas encore directement intervenue, sans rajouter de l'huile sur le feu des relations internationales elle compte et certainement entretient cette capacité de résilience qui est la plus grande force de la Novorossiya, dont le meilleur allié est le temps cet invincible dieu dévoreur qui joue aujourd'hui contre Kiev !

 

Donc...

 

HAUT LES CŒURS !


La victoire est au bout des souffrances, pour une Novorossiya et une Ukraine libérées des oligarques criminels et de leurs parrains ploutocrates occidentaux !


Erwan Castel, à Cayenne, le 28 juillet 2014.

Blog Tradition !

 

Tradition_Le-point-au-28-Juillet_04_milice.jpg

 
Pour suivre la chronologie du conflit... 

Cliquez sur > Chronologie en cours à partir du 21 juillet 2014

 

-----------------------------------------------------------

  

Pour rejoindre le groupe FB le lien ici :

Soutien à la rébellion du Donbass

 

Tradition_Le-point-au-28-Juillet_05_Ukraine Bandeau FB soutien (1).JPG

15/03/2014

Bigeard, par Erwan Bergot.

Boutique Fiertés Européennes :

 

Erwan BERGOT : « Bigeard »

 

Il y a un style Bigeard, un vocabulaire Bigeard, une légende Bigeard. Mais l’homme est-il à l’image de ce guerrier qui n’a jamais accepté de renoncer et qui a définitivement pris pour devise un seul mot : « durer » ? Nul n’était plus qualifié qu’Erwan Bergot pour écrire la première biographie de ce personnage d’exception. C’est en 1952 que la presse découvre le jeune commandant Bigeard. Dès lors, elle ne le lâchera plus. Chef de bataillon, colonel, général, secrétaire d’Etat, député, où qu’il soit, la renommée l’accompagne. Erwan Bergot a servi naguère sous les ordres de celui qui, pour les paras, était « Bruno ». Il nous entraîne sur les traces de ce baroudeur qui n’a jamais rien renié, ni les combats qu’il a menés, ici ou là, pour sa patrie, ni les convictions qui ont fait de lui, sous l’écharpe de député, un élu pas comme les autres, qui avait choisi son camp mais conserva, en dépit de tout, sa liberté de penser et son franc-parler.

En suivant pas à pas cette existence fertile, de la Lorraine aux palais nationaux, Erwan Bergot nous fait découvrir un Bigeard secret : l’homme timide, pudique, fraternel qui, arrivé au faîte de la célébrité et de la popularité, aura toujours la faculté juvénile de s’émerveiller de ce que la vie lui a apporté.

 

 

Reliure éditeur cartonnée recouverte d’un tissu marron clair + jaquette couleurs / 48 pages (!!!) de reproductions photographiques.

France Loisirs – 1989 – 586 pages – 23 x 14,5 cms – 820 grammes.

Etat = Quelques petites marques-traces de manipulation(s) et lecture… mais vraiment trois fois rien ! Un bon gros pavé en excellent état, que l’on peut sans problème estampiller comme « entre bon et bon+ » ! >>> 7,50 €uros. / disponible.

 

Bigeard-01.jpg

Ailleurs = entre 5 et 9 €uros sur Priceminister pour des exemplaires en bon état et avec jaquette…

proposés par des vendeurs sérieux ! 

de 6 à 11 €uros sur abebooks.fr / 10 à 13 sur marelibri.com

entre 13 et 15 €uros sur livre-rare-book.com.

3106381933.2.jpg

Bigeard-03.jpg

Bigeard-04.jpg

Bigeard-05.jpg

16/08/2013

Jean-pax Méfret : Le vieux soldat

25/01/2013

Pas de liberté sans vaillance...

« Des hommes illustres ont pour tombeau la terre entière. Leur mémoire ne se conserve pas seulement dans leur pays, où on leur élève des stèles avec des inscriptions, mais aussi en terre étrangère, où, à défaut d’épitaphe, leur souvenir reste gravé non dans la pierre, mais dans l’esprit de chacun.

Prenez donc ces hommes pour modèles. Considérez à leur exemple qu’il n’y a pas de bonheur sans liberté et pas de liberté sans vaillance et ne vous laissez pas émouvoir par les périls de la guerre. »

 

Thucydide, « La guerre du Péloponnèse », Oraison funèbre de Périclès, II-43.

 

Note empruntée à : Du Haut Des Cimes.

>>> http://dhdc2917.eu/des-hommes-illustres/

 

périclès,thucydide,guerre,guerriers,vaillance,mémoire,liberté

>>> http://www.tomafineart.com/gallery/greek.html

18/09/2012

Le soldat oublié...

Boutique Fiertés Européennes : Retour en stock !

 

Guy SAJER : « Le soldat oublié »

 

Guy Sajer n’a pas 17 ans quand, en juillet 1942, il endosse l’uniforme de la Wehrmacht. Il est français par son père, allemand par sa mère ; il habite alors l’Alsace. A cause de son jeune âge, il n’est pas affecté à une unité combattante, mais dans le train des équipages. Dès novembre, l’hiver s’abat sur la plaine russe ; le froid, la neige, les partisans rendent la progression des convois extrêmement difficile : jamais l’unité de Sajer n’atteindra Stalingrad qu’elle devait ravitailler ; la VIe Armée aura capitulé avant. Mais Sajer sait déjà que la guerre n’est pas une partie de plaisir, que survivre dans l’hiver russe est déjà un combat. Et pourtant, ce premier hiver, il n’a pas vraiment fait la guerre. La vraie guerre, celle du combattant de première ligne, il la découvre lorsqu’il est versé dans la division Gross Deutschland, division d’élite, avec laquelle, à partir de l’été 1943, il va se trouver engagé dans les plus grandes batailles du front d’Ukraine, quand la Wehrmacht plie sous l’offensive russe. De Koursk à Kharkov, de jour comme de nuit, dans la boue, la neige, quand le thermomètre marque –40° degrés, sous le martèlement terrifiant de l’artillerie russe, face aux vagues d’assaut d’un adversaire désormais puissamment armé et qui ne se soucie pas des pertes, les hommes de la Gross Deutschland, portés toujours aux endroits les plus exposés, toujours en première ligne, combattant à un contre vingt, connaissent l’enfer. La bataille de Bielgorod, le passage du Dniepr (la Bérésina à l’échelle de la Seconde Guerre mondiale) constituent, vécus au niveau du simple soldat, deux des plus hauts moments de ce récit d’Apocalypse. Plus tard, quand le front allemand s’est désagrégé, quand l’immense armée reflue, aux combats réguliers s’ajoutera la lutte contre les partisans, plus sauvage et plus impitoyable. Plus tard encore, c’est la retraite des derniers survivants de la division d’élite à travers la Roumanie et les Carpathes jusqu’en Pologne. Dans l’hiver 1944-1945, Sajer et ses camarades sont lancés dans les combats désespérés que les Allemands livrent en Prusse-Orientale pour interdire l’entrée du Vateriand aux Russes. C’est encore Memel, où l’horreur atteint à son comble, et Dantzig, au milieu de l’exode des populations allemandes de l’Est. Enfin, malade, épuisé, Sajer sera fait prisonnier par les Anglais dans le Hanovre… Si ce récit de la guerre en Russie ne ressemble à aucun autre, s’il surpasse en vérité, en horreur et en grandeur tout ce qui a été écrit, ce n’est pas seulement parce que l’auteur a réellement vécu tout ce qu’il rapporte, ce n’est pas seulement parce que, sous sa plume, les mots froid, faim, fièvre, sang et peur prennent l’accent et la force terrible de la réalité, c’est aussi parce que Sajer sait voir et faire voir dans le détail avec une puissance de trait vraiment extraordinaire. Alors, le lecteur ne peut douter que tout ce qui est rapporté là est vrai, vrai au détail près ; il sait de science certaine qu’il n’y a pas là de "littérature", pas de morceaux de bravoure – mais que c’était ainsi : ainsi dans le courage et ainsi dans la peur, ainsi dans la misère et ainsi dans l’horreur…

 

Le Livre de Poche / 1971 / 695 pages / 350 grammes.

Marques de lecture et d'usage + tranche incurvée (voir photo) présentant quelques fines pliures, ainsi que bords papier jaunis… mais intérieur sain et propre, tout à fait O.K pour le service ! >>> 5 €uros. / Vendu !

 

Retour en stock d'un exemplaire (photo N°2), même année / même édition.

Le Livre de Poche / 1971 / 695 pages / 350 grammes.

Marques de pliures sur plats + tranche présentant quelques fines cassure, mais mieux que le précédent… tranche quasiment pas incurvée ( ce qui est plutôt rare pour un livre de poche aussi épais ! ) intérieur tout à fait propre et sain, pas mal du tout !  

>>> 5,80 €uros. / disponible.

 

Guy-SAJER.jpg

Ailleurs = entre 3,50 et 10 €uros sur priceminister.

( Selon les états… et les vendeurs ! )SAJER-01_Poche.jpg 

--------------------------------------------

 

Interview de Guy Sajer, 39-45 Magazine, décembre 1993.

>>> http://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/t2404-intervie... 

 

------------------------------------------------

 

Mes parents sont nés sur la terre, à quelque mille kilomètres de distance. D'une distance encombrée de difficultés, de complexes étranges, de frontières entremêlées, de sentiments équivalents et intraduisibles. Moi, j'ai abouti de cette alliance, à cheval sur cet ensemble délicat avec une seule vie pour débattre tant de problèmes.

J'ai été enfant, mais cela est sans importance. Les problèmes existaient avant moi, et je les ai découverts. Puis il y a eu la guerre. Je l'ai alors épousée, parce qu'il n'y avait guère qu'elle a l'âge que j'ai eu, moi aussi, lorsque l'on est amoureux.

Je fus brutalement comblé. J'avais soudain deux drapeaux à honorer, deux lignes de défense, l'une Siegfried, l'autre Maginot, et puis aussi de grands ennemis à l'extérieur. J'ai servi, j'ai rêvé, j'ai espéré. J'ai eu également froid et peur sous le portail où jamais n'est apparue Lilli Marlène.

J'ai dû mourir aussi un jour, et depuis, rien n'a eu tellement d'importance.

Alors, je demeure ainsi, sans regret, désolidarisé de toute condition humaine.

( Guy Sajer )  

 

18/06/2012

Tyrtée - Sparte

VIE DE TYRTÉE.

 

Tyrtée vivait durant la seconde guerre de Messénie : l'époque précise est incertaine, car les auteurs la placent à des dates différentes; Justin, Eusèbe, Suidas, à la fin de la trente-cinquième olympiade; Pausanias au contraire, à la quatrième année de la vingt-troisième olympiade, c'est-à-dire huit cent soixante-quatre ans avant Jésus-Christ. Dans cette longue lutte de Messène contre Sparte les chances furent longtemps suspendues. Les deux villes rivales triomphèrent tour à tour; l'issue de la guerre fut plusieurs fois changée par des retours subits de fortune. Les Messéniens d'abord vaincus revinrent sous la conduite d'Aristomène, les Spartiates furent battus. Cet échec inattendu les découragea; le désespoir s'empara d'eux, ils furent obligés de recourir à d'habiles expédions pour relever leur énergie abattue. Ils consultèrent leur oracle de Delphes. Il leur fut répondu de demander aux Athéniens un homme qui pût les aider de ses conseils. Ceux-ci virent avec plaisir une occasion d'abaisser l'orgueil de leurs rivaux, et par dérision ils leur envoyèrent Tyrtée, fils d'Archimbrote. C'était un maître d'école obscur, boiteux et borgne. L'exaltation d'un esprit voué au culte de la poésie le faisait même regarder par plusieurs comme peu sain d'intelligence. Platon lui accorde cependant le titre de sage, et les Lacédémoniens durent leur victoire à ses conseils et sa puissante influence. Il récita d'abord devant les magistrats des élégies et des pièces de vers pleines d'enthousiasme et d'élan guerrier. Il chanta la gloire du héros qui meurt dans les combats, ses funérailles augustes, accompagnées des pleurs et des gémissements de tout un peuple ; l'immortalité qui s'attache à son nom et le fait vivre dans une éternelle jeunesse. Il chanta encore le tumulte des batailles, le guerrier qui s'élance au milieu des javelots, affrontant la mort au centre des bataillons hérissés de fer, pour défendre les dieux de sa patrie, sa femme et ses enfants ; le respect qu'inspire sa présence quand il revient victorieux, accueilli par d'universels applaudissements, et l'honorable repos dont il jouit dans sa vieillesse.

Les Lacédémoniens électrisés par ses poésies s'armèrent pour le combat ; ils se levèrent tous et marchèrent au-devant des ennemis ; ils prirent pour général celui qui les avait ainsi arrachés à leur découragement. Tyrtée les commanda. La mêlée fut terrible, mais Sparte resta victorieuse. L'œuvre du poète accomplie, la reconnaissance publique lui conféra le titre de citoyen et une ovation triomphale. Puis il rentra dans le repos, et il mourut à Lacédémone laissant une grande gloire.
Par les trois pièces qui nous restent de Tyrtée nous pouvons juger de son talent. Le vers est énergique et fortement moulé; il réfléchit la vigoureuse allure de la pensée; les épithètes sont toujours expressives et hardies : ce n'est plus le vers abondant du poème épique, ce n'est pas encore le vers harmonieux de l'ode. Le sentiment populaire anime toujours l'expression : quoique simple, elle est souvent sublime; elle s'élève de toute la grandeur des idées qu'elle invoque; les immenses résultats qu'elle prépare apparaissent déjà dans cette farce abrupte et presque sauvage.

 

----------------------------------------------

 

Ière MESSENIQUE

 

II est beau qu'un homme courageux tombe aux premiers rangs et meure en combattant pour sa patrie. Mais abandonner sa ville et ses champs féconds, mendier en errant avec une tendre mère, et un vieux père, et de petits enfants, et une épouse jeune encore, voilà de tous les maux le plus affreux. L'homme qui cède à l'indigence et à la triste pauvreté devient un objet d'horreur pour tous ceux qui l'approchent. Il déshonore sa race, il dément la noblesse de ses traits; partout le suivent la honte et le malheur. Et puis, plus d'égards à l'homme ainsi errant, plus de respect à sa mémoire. Combattons avec ardeur pour cette terre, et sachons mourir pour nos enfants sans songer à sauver nos jours, ô jeunes guerriers ! Oui, combattez pressés les uns contre les autres; n'allez pas les premiers vous livrer à la peur, ni prendre honteusement la fuite, mais réveillez dans vos âmes un grand et magnanime courage, méprisez la vie et luttez contre l'ennemi. N'allez point par la fuite délaisser la vieillesse des vétérans dont l'âge enchaîne les genoux, car c'est une chose honteuse de voir étendu devant les jeunes guerriers et moissonné aux premiers rangs un vieillard dont la tête et la barbe sont déjà blanchies ; de le voir exhaler dans la poussière une âme généreuse, et le corps dépouillé, cacher sous ses mains tremblantes les organes sanglants de sa virilité, spectacle honteux, capable de faire naître l'indignation ! Mais tout sied bien au jeune guerrier, tandis qu'il garde encore la fleur brillante de ses années; chaque homme l'admire, les femmes se plaisent à le contempler resplendissant et debout. Il n'est pas moins beau lorsqu'il tombe aux premiers rangs.

 

2ème MESSÉNIQUE.

 

Vous êtes la race de l'invincible Hercule, osez donc! Jupiter n'a pas encore détourné de vous ses regards. Que craignez-vous ? ne redoutez pas le nombre des ennemis. Que chaque guerrier tienne son bouclier dressé contre les assaillants ; qu'il abjure l'amour de la vie, qu'il chérisse les sentiers obscurs de la mort autant que les rayons du soleil. Mars fait verser beaucoup de larmes, mais vous savez aussi quelle gloire il distribue ! Vous avez déjà affronté les périls des combats, car si on vous a vus fuir devant l'ennemi, on vous a vus aussi les poursuivre avec ardeur, ô jeunes guerriers ! Ceux qui osent, serrés les uns contre les autres, épaule contre épaule, marcher d'un pas ferme au-devant des phalanges meurent en petit nombre et sauvent les soldats qui les suivent. Les guerriers timides perdent courage, et l'on ne saurait dire quels maux sont réservés au lâche. C'est une honte cruelle d'être frappé par derrière en fuyant l'ennemi ; c'est une honte cruelle qu'un cadavre gisant dans la poussière et présentant sur le dos une sanglante blessure ! Mais qu'il est beau, l'homme qui, un pied en avant, se tient ferme à la terre, mord ses lèvres avec ses dents, et sous le contour d'un large bouclier protégeant ses genoux, sa poitrine et ses épaules, brandit de la main droite sa forte lance et agite sur sa tète son aigrette redoutable. Imitez les belles actions, apprenez à combattre vaillamment ; n'allez pas à l'ombre d'un bouclier vous tenir loin de la portée des traits: élancez-vous plutôt, armés de la longue pique et du glaive, frappez au premier rang, emparez-vous d'un ennemi. Pied contre pied, bouclier contre bouclier, aigrette contre aigrette, casque contre casque, poitrine contre poitrine, luttez avec votre adversaire, saisissez le pommeau de son glaive ou le bout de sa lance. Et vous, soldats de la troupe légère, faites-vous l'un à l'autre un abri sous vos boucliers, accablez l'ennemi d'une grêle de pierres, et la pique en main, harcelez de près les panoplites.

 

3ème MESSÉNIQUE.

 

Un mortel n'est pas pour moi digne d'estime, fût-il vainqueur à la course et à la lutte, eût-il la taille et la force des Cyclopes, fût-il plus agile que l'aquilon de Thrace, plus beau que Tythion lui-même, plus riche que Meidas et Cynoia, plus puissant que Pélops, fils de Tantale. Eût-il une voix aussi mélodieuse que celle d'Adraste, eût-il enfin tous les genres de gloire, il n'est rien s'il n'a pas la valeur guerrière. C'est un homme inutile à la guerre s'il ne supporte pas la vue d'un combat sanglant, s'il n'aspire pas à l'honneur d'affronter de près l'ennemi. La valeur est la plus précieuse qualité de l'homme ; c'est le plus bel ornement du jeune guerrier. C'est un bien pour l'état et pour le peuple que posséder un brave qui combat aux premiers rangs avec courage et fermeté, qui, loin de penser jamais à une fuite honteuse, expose hardiment sa vie aux dangers et encourage celui qui est à ses cotés à braver la mort. Voilà l'homme utile à la guerre ; il met en fuite les terribles bataillons de l'ennemi, et sa prudence active règle le sort du combat. S'il perd la vie, frappé au premier rang, il comble de gloire et sa patrie, et ses concitoyens et son père : de nombreuses blessures ont percé son bouclier, sa cuirasse et sa poitrine ; les vieillards et les jeunes gens le pleurent également ; toute la ville en deuil escorte ses funérailles ; on montre sa tombe, on honore ses enfants, ses petits-fils et tous ses descendants. Sa gloire et son nom ne périssent pas : quoiqu'il repose au sein de la terre, il est immortel, le guerrier courageux qui est tombé sous les coups du terrible Mars, sans crainte, ferme à son poste, combattant pour sa patrie et ses enfants. S'il échappe au trépas et au long sommeil de la mort, il remporte la victoire et l'éclatant honneur du combat, il reçoit les louanges empressées des jeunes gens et des vieillards, et ce n'est qu'après de nombreux hommages qu'il descend chez Pluton. Quand il vieillit, il est au premier rang parmi ses concitoyens ; par respect et par amour de la justice, nul ne voudrait l'offenser. Jeunes gens, hommes de son âge et même vieillards lui cèdent leur place par honneur. Aspirez donc au plus haut degré de cette vertu ! Excitez, excitez votre ardeur guerrière.

 

Traduction de M. Ernest FALCONNET.

 

Note empruntée à : http://remacle.org/

http://remacle.org/bloodwolf/poetes/falc/tyrtee/oeuvre.htm 

 

tyrtée,sparte,grèce antique,héros,guerriers,poésie 

17/05/2012

Guerriers / Part.1

Boutique Fiertés Européennes :

 

Guerriers !

 

Mikhaïl CHOLOKHOV : « Ils ont combattu pour la patrie »

Quatrième de couv’ : II semble que Cholokhov, enfant du Don, ait retrouvé pour parler de la guerre moderne à la fois le souffle épique et la bouleversante tendresse humaine qui caractérisaient le Tolstoi de GUERRE ET PAIX. Dans ce roman, il évoque avec une grande force de témoignage la terrible retraite de 1942, l'armée russe vaincue, traquée, se repliant vers le Don, mais il l'évoque aussi bien à l'échelle de l'Europe face à l'avenir qu'au niveau du simple troupier avec ses terreurs, ses pauvres expédients pour survivre, sa faim constante, son humour tragique et involontaire, ses préoccupations tantôt héroïques, tantôt sordides. C'est cette dualité qui donne à « ILS ONT COMBATTU POUR LA PATRIE » une dimension universelle, et qui valut à l'écrivain, pour son talent et sa sincérité, le Prix Nobel de littérature 1965.

Presses pocket – 1969 – 315 pages – 200 grammes

Etat = quelques petits chocs en haut de couv ( visibles sur la photo ) sans quoi il n’est même pas « cassé »… et de fait, très certainement jamais lu !?!! Comme neuf !

>>>  5 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

Pierre SERGENT : « 2ème R.E.P » 

( Algérie – Tchad – Djibouti – Kolwezi – Beyrouth )

Quatrième de couv : Né du 2e B.E.P. d'Indochine, le 2e R.E.P. devient, en 1956, en Algérie, le fer de lance de la zone Est algérien. Il se taille une solide réputation et accumule les plus importants bilans. En 1962, replié à Bou Sfer, en protection de la base de Mers el-Kébir, le 2e R.E.P. s'enlise dans la boue et le marasme. Alors, son colonel décide de spécialiser son régiment, de le rendre capable de remplir n'importe quelle mission, dans n'importe quel contexte, sous n'importe quelle latitude. Cadres et légionnaires deviennent chuteurs opérationnels, tireurs d'élite à toutes les armes, nageurs de combat, alpinistes.

Le 2e R.E.P. a trouvé sa voie : il sera l'unité des missions impossibles.
Il fait campagne au Tchad. Il saute sur Kolwezi. Il délivre les otages à Djibouti. Il débarque en tête à Beyrouth en 1983. Il repart au Tchad en janvier 1984.

Ce livre raconte la passionnante aventure d'un groupe d'hommes appartenant à une prestigieuse unité de choc supérieurement entraînée, au service de la Patrie que ces étrangers se sont choisie.

L’auteur : Il commençe sa carrière militaire dans le maquis à l'âge de 17 ans, puis suit une carrière d'officier dans la Légion Etrangère après un passage à Saint-Cyr-Coëtquidan. A sa sortie de l'ESM en 1949, il est affecté au 1er Regiment Etranger, à Saïda (Algérie). Lieutenant, il combat au 1er Bataillon Etranger de Parachutistes durant la guerre d'Indochine (1951-1953), où il est grièvement blessé, puis comme capitaine pendant la guerre d'Algérie au sein du 1er Régiment Etranger de Parachutistes (1958-1961), après avoir été affecté au 1er Régiment Etranger d'Infanterie en 1956.

Après l'échec du putsch d'Alger en avril 1961, il passe à l'OAS dont il devint le chef pour la métropole (OAS-métro). Pendant sept ans, il échappe aux recherches policières tandis qu'il est condamné à mort par contumace deux fois. Il est finalement amnistié après les évènements de mai 1968. Proche des milieux solidaristes, en particulier du Mouvement jeune révolution et de Jean-Pierre Stirbois, il fut élu en 1986 député des Pyrénées-Orientales sous l'étiquette du Front national, après un passage au Centre national des indépendants et paysans. Pierre Sergent est l'auteur de nombreux livres sur la Légion étrangère et sur la guerre d'Algérie.

Presses Pocket / Collection « Troupes de Choc »

Nombreuses photos hors-texte / 1986 – 377 pages – 195 grammes. 

Etat = quelques petites marques de stockage / manipulation… ainsi qu’une cassure sur tranche, mais rien de grave, tout à fait O.K !

>>> 3 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

Capitaine BARRIL : « Missions très spéciales »

Quatrième de couv : Paul Barril, l'État ne connaît pas. Nous sommes le 5 octobre 1983, Max Gallo, porte-parole du gouvernement à cette époque, vient de nier l'existence de l'un des officiers de gendarmerie les plus prestigieux de ces dernières années. Un an s'est écoulé depuis la création par l'Élysée d'une cellule de lutte contre le terrorisme, confiée au commandant Christian Prouteau et à son adjoint le capitaine Paul Barril. A 38 ans, après des dizaines d'actions prestigieuses au service de la France, Paul Barril connaît la disgrâce.

Lâché par sa hiérarchie, livré aux soupçons de la presse, aux coups bas de certains policiers, harcelé par les convocations des juges d'instruction, il devient en quelques semaines la cible privilégiée des critiques adressées à l'organisation des services secrets français, la première victime importante de la guerre des polices. On lui reproche indistinctement ses initiatives personnelles, son non-respect des règles de la procédure pénale dans quelques opérations secrètes exécutées à la demande de sa hiérarchie. On oublie aussitôt que « l'inconnu de la Présidence » a arrêté 113 personnes, participé à la reddition de 61 forcenés, neutralisé à mains nues 16 individus armés, libéré 500 otages, de l'Ambassade de France au Salvador, à la Somalie en passant par La Mecque dont il ne sera pas parlé ici.

Aujourd'hui Paul Barril livre ses réflexions sur une carrière interrompue contre son gré. Sans amertume, il règle quelques comptes. Il retrace son incroyable parcours au service de l'État, il décrit ses méthodes de combat, il évoque ses rencontres avec ceux qui ont fait l'actualité du terrorisme, d'Action Directe aux mouvements d'Extrême Droite, de Klaus Croissant à Charly Ching, des mouvements autonomistes corses à l'affaire de l'Ambassade d'Irak, à l'occasion de laquelle quatorze impacts de balles sont relevés sur la voiture qui lui a servi de bouclier. Il retrace ses missions contre le grand banditisme, de « Pierrot » Conti à Mesrine. Il propose aussi des solutions.

Presses de la cité – 1984 – 400 pages – 210 gr – Nombreuses photos hors-texte –

Quelques marques de lecture et de stockage sur plats + une cassure sur tranche, mais intérieur tout à fait O.K, bon pour le service : 2 €uros. / Vendu !

 

Jean MABIRE : « Les panzers de la garde noire »

Quatrième de couv : Forte d'une simple compagnie en 1933, la garde personnelle d'Adolf Hitler, la « Leibstandarte », est devenue une dizaine d'années plus tard une Panzerdivision qui fut parmi les plus redoutables de la Waffen SS. Cette troupe d'élite, formée de jeunes soldats sélectionnés pour leur stature, leur fanatisme et leur courage, a combattu sur tous les fronts de la Seconde Guerre mondiale. 

Commandée par le légendaire lansquenet bavarois « Sepp » Dietrich, elle a participé aux offensives les plus hardies comme aux combats les plus désespérés. En Pologne en Hollande, en Macédoine, en Grèce, en Ukraine, en Normandie, dans les Ardennes ou en Hongrie, les hommes de la Garde Noire ont toujours été à la pointe de l'armée allemande. A l'approche de la défaite, ses Panzers tentèrent vainement de forcer la décision, et le sacrifice des régiments de la « Leibstandarte » acheva l'aventure militaire du IIIème Reich.

Presses Pocket / Collection « Troupes de Choc »

Nombreuses photos hors-texte / 1980 – 350 pages – 180 grammes. 

Etat = quelques infimes petites marques de stockage / manipulation… mais vraiment infimes, exemplaire en très très bon état… nickel !

>>> 4 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 GUERRIERS-02.jpg

GUERRIERS-01.jpg