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27/06/2015

Ukraine, Arménie, les ignobles sont partout...

Ukraine/Donbass :

 

Les forces de Kiev bloquées sur la ligne de contact.

 

L’Ukraine risque de se retrouver en défaut de paiement au mois de juillet, estiment les analystes de l’agence Goldman Sachs. Les contribuables américains et surtout de l’Union européenne doivent donc s’attendre à mettre la main à la poche pour conflit les vides abyssaux des caisses de la junte. Pour l’heure, les Etats-Unis ont confirmé qu’ils allaient positionner 250 chars en Europe orientale pour « contrer la menace russe ». Dans le même temps, on apprend que les jihadistes salafistes de l’Emirat du Caucase (proches de la nébuleuse al-Qaïda) qui tentent de mettre à feu et à sang le Caucase du Nord, viennent de faire allégeance à l’Etat islamique.

La stratégie US de « containment » de la Russie se poursuit, alors que des émeutes sans précédents se déroulent à Erevan, la capitale de l’Arménie qui a le tord de s’être allié avec la Russie. Dans ce contexte de tensions accrues, la cote de popularité du président russe, Vladimir Poutine, auprès de ses compatriotes bat tous les records, en atteignant 89%, selon un sondage réalisé courant juin. Sur le terrain, les affrontements se poursuivent sans que la ligne de front ne soit modifiée d’un iota. Les forces de Kiev sont bloquées sur la ligne de contact, elles semblent incapables d’opérer le moindre début de percée en dépit des efforts et des moyens déployés.

 

Vers Poltava, hier, l’autoroute Kharkov – Kiev a été coupée pendant plusieurs heures suite à l’explosion d’un camion de munitions (voir la vidéo ci-dessous). Pour l’heure, les enquêteurs ne se prononcent pas quant à savoir s’il s’agit d’un accident ou d’un acte de sabotage.

 

 

D’une manière générale, les forces ukrainiennes semblent incapables de surclasser les capacités dont disposent les forces de Nouvelle Russie sur la ligne de front, en dépit de leur indéniable supériorité en artillerie. La plupart du temps, les forces de Kiev peinent à rivaliser avec leurs adversaires indépendantistes, même lorsqu’elles sont supérieures en nombre comme sur la ligne Marinka – Krasnogorovka ou vers Shirokino et le nord-ouest de Lugansk, dans la mesure où les FAN affichent une motivation, une préparation et un aguerrissement qui s’avèrent souvent être de bien meilleure qualité.

 

La situation opérationnelle sur la partie nord du front du Donbass, au-delà de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, reste très tendue : les accrochages continuent de succéder aux duels d’artillerie. La zone placée sous la responsabilité de la brigade « Prizrak » est l’objet d’un harcèlement constant des forces de Kiev qui bénéficient d’une hauteur dominant tout le secteur. 

Les villages de Frunze et de Sokolniki sont constamment attaqués. Dans la journée, on notait que la situation sur la « Piste Bahmutka » s’était quelque peu stabilisée, par rapport aux derniers jours. L’intensité des combats n’a pourtant pas baissée : uniquement pour la période se situant entre minuit et 13h00 (heure locale) aujourd’hui, les pertes des FAN étaient de 12 blessés, une dizaine de véhicules blindés et des chars légèrement endommagés ; les Ukrainiens ont eu 5 tués, 12 blessés, au moins trois obusier D-30, un char lourd et deux BRDM détruits.

 

Il se prépare visiblement quelque chose contre Gorlovka.

Le renseignement des forces armées de Nouvelle Russie a enregistré d’inquiétants mouvements de matériels lourds et de personnels des forces de Kiev ces dernières heures. Une batterie d’obusiers tractés de 122 mm D-30 a été signalée dans le village de Novgorodskoe (à quelques kilomètres seulement du sud-ouest de Gorlovka) et vers Chasov Yar (à 22 km au nord-ouest de Gorlovka près d’Artemovsk) au moins deux batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad sont signalées de même que des lanceurs de missiles sol-air Osa-M. A Konstantinovka, on a remarqué l’arrivée de 30 soldats ukrainiens issus du centre de formation pour les snipers.

 

De plus, le reliquat de paramilitaires issus du « bataillon Tornado » (dissous) serait en ce moment cantonné vers Slaviansk. On évoque le chiffre de 270 individus. Ils pourraient être rapidement adjoints à des formations telles qu’ « Azov » ou « Dnepr-1 ».

 

Sur le secteur géographique de Donetsk, on note une intensification des attaques à l’ouest de la capitale du Donbass, notamment de la part des éléments mécanisés de la 28e brigade du lieutenant-colonel Vyacheslav Leszczynski qui n’hésitent pas à frapper régulièrement les zones résidentielles pour faire pression sur les civils, occasionnant de très nombreuses victimes. Durant la journée, les observateurs de l’OSCE ont également enregistré le renforcement de tranchées sur les positions ukrainiennes au nord-ouest de Donetsk et la présence importante de troupes kiéviennes dans la région. En outre, au nord de Donetsk, il a été noté des mouvements de T-64 et de T-72.
De tous les secteurs sensibles (Spartak, Peski…), la ligne Marinka – Krasnogorovka reste la plus intense question accrochages et tirs d’artillerie.

 

 

 

 

Dans les positions retranchées de la brigade « Pyatnaska »

au sud-ouest de Marinka à 150 m des lignes kiéviennes. Un reportage de 17 Kanal.

 

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Sur l’extrême sud de la ligne de front, les combats à l’ouest immédiat de Shirokino se poursuivent eux aussi, à tel point que la petite agglomération côtière n’a presque plus un seul bâtiment intact. Pas moins de 12 habitations ont été détruites dans la zone de Sakhanka suite aux pilonnages d’artillerie des Ukrainiens.

 

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C’est surtout à partir de positions près de Sopino et de Sartana que l’artillerie lourde ukrainienne appuie les tentatives d’incursion des groupes du « régiment » de néonazis « Azov », des mercenaires islamistes tchétchènes et des éléments de ce qui reste de « Donbass ».
Le bilan définitif de l’attaque républicaine aux mortiers de 120 d’une position fortifiée d’ « Azov » à quelques centaines de mètres à l’ouest de Shirokino le 21 juin se solde par 10 tués et une vingtaine de blessés du côté des paramilitaires néonazis.

 

Dans la matinée, ce même « régiment » reconnaissait d’autres pertes, sans doute des suites des accrochages de la nuit dernière : « Depuis hier soir la situation s’est aggravée considérablement sur Shirokino, reconnaît son service de presse. Les attaques qui ont commencé dans la soirée du 24 juin, ont repris aujourd’hui après minuit. (…) à partir de 01h00 jusqu’à 03h00, nos postes près de Shirokino ont été attaqués avec des armes légères et des mortiers de 120 mm. Nous avons des pertes. » L’unité néonazie accuse les forces républicaines de pilonner ses positions au moyens d’obusiers de 122, de 152 et de Grad-P.

 

Pour se protéger des tirs de contre-batterie des forces républicaines, les éléments d’ « Azov » utilisent comme casernements des structures civiles, y compris des écoles. Ainsi l’école n°61 à Mariupol est en ce moment occupée par une section de ces paramilitaires dont la tactique défensive consiste à se cacher derrière la population civile.

 

Le 31e convoi humanitaire affrété par la Fédération de Russie vient d’arriver dans le Donbass. Plus de 100 véhicules ont ainsi amené plus de 1.000 tonnes de nourriture et de médicaments, y compris de l’insuline et des désinfectants médicaux.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 juin 2015 / Article source

 

 

[eng subs] DPR army "Berserk" squad trainingKazzura

 

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Opération US de déstabilisation de l’Arménie,

alliée de la Russie.

 

Une nouvelle action de protestation massive se déroule dans la capitale arménienne. Erevan est actuellement le théâtre d’une nouvelle émeute antigouvernementale. Selon Armen Malkhassian, porte-parole du ministère arménien de l’Intérieur, les policiers ont confisqué aux manifestants des couteaux, des massues, des casse-têtes et des barres de métal.

 

Lundi soir, environ 4.000 personnes s’étaient réunies devant le palais présidentiel et quelques centaines avaient décidé d’y passer la nuit pour protester contre la décision du gouvernement du président Serge Sarksian d’augmenter le prix de l’électricité dans cette ex-république soviétique du Caucase. Les protestataires accusent les autorités de les pousser vers la pauvreté (source).

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Il s’agit bien évidemment d’une nouvelle tentative de coup d’Etat contre un pays ami de la Russie de Vladimir Poutine. Cet autre Maïdan, monté en Arménie sous le prétexte fallacieux d’augmentation des prix de l’électricité, est organisé par les ONG US habituelles (USAID, nébuleuse Soros, NED…). Les manifestants, majoritairement de jeunes gens payés sur des fonds secrets (le niveau de vie est ultra bas en Arménie) ont comme par hasard des drapeaux… ukrainiens et européistes ! Certains groupes activistes ukrainiens, proches de Praviy Sektor, ont infiltré les manifestations et sont visiblement armés.

 

A Erevan, l’action énergique des forces de l’ordre pour écraser dans l’œuf toute tentative de putsch semble porter ses fruits pour le moment. Dès qu’un groupe est repéré, avant qu’il n’agisse ou devienne trop important, la police antiémeute arménienne charge et disperse les manifestants.

Comme il fallait s’y attendre, les chancelleries occidentales commencent à soutenir ouvertement cette tentative de déstabilisation de l’Arménie. Déjà le Foreign Office a affiché son appui aux émeutiers, d’autres suivront.

 

 

 

L’Arménie a décidé en 2013 de renoncer à un rapprochement économique avec l’Union européenne, préférant intégrer à la place la zone de libre-échange entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, qui s’est transformée le 1er janvier en Union économique eurasiatique à laquelle participe également le Kirghizstan. Voilà donc pourquoi Washington veut absolument un changement de pouvoir à Erevan.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 juin 2015 / Article source

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Voir également :

 

 

Ukraine / Donbass (24 Juin) :

 

La junte de plus en plus divisée…

 

Combien de temps reste-t-il à vivre au régime de Kiev ? On parle d’un an et demi, peut-être moins. La situation est catastrophique, non seulement du point de vue militaire, mais aussi et surtout au niveau économique et social. Partout, les contestations grondent, les Ukrainiens semblent comprendre très progressivement qu’ils ont été abusés par l’Union européenne et les Etats-Unis. Désormais, ils sont de plus en plus nombreux à chercher une solution de sortie à cette crise sans précédent. Malgré une pression militaire kiévienne croissante, la ligne de front ne bouge toujours pas. Les renforts acheminés, les unités mécanisées et les moyens d’artillerie déployés en masse ne laissent aucun doute quant aux intentions offensives du commandement ukrainien, mais le spectre d’Ilovaïsk reste prédominant dans les esprits. Aussi, il n’est pas certain que la troupe soit enchantée de monter à l’assaut des lignes républicaines…

 

L’honneur du général Kolomiyets

 

Le régime de Kiev a du souci à se faire. Outre les vagues de purges qui affectent ces derniers temps les services de sécurité, la garde nationale et même l’armée, voilà que l’ancien assistant du ministre de la Défense de l’Ukraine, le "major-général" (équivalent à un général de corps d’armée) Aleksandr Kolomiyets, est passé à la résistance, avec d’autres officiers, et a rejoint les forces armées de la République populaire de Donetsk ! L’officier général avait passé 19 ans à la tête de la région militaire de Donetsk. Autant dire qu’il s’agit d’une belle "prise" pour les forces de Nouvelle Russie.
Au préalable, le général Kolomiyets a pris soin de mettre sa famille à l’abri.

Il assure que beaucoup de militaires ukrainiens cherchent à passer du côté des indépendantistes : "Le moral de l’armée ukrainienne est au plus bas, officiers et généraux se rendent compte du caractère criminel de la politique du pouvoir en place à Kiev et ne veulent pas combattre".

Il n’est pourtant pas le premier officier supérieur à prendre fait et cause pour la Nouvelle Russie. Précédemment, l’ex-responsable des douanes à Lugansk, Oleg Tchernooussov, ainsi que les frères Alekseï et Yuri Mirochnitchenko, du Service de renseignement extérieur de l’Ukraine et de l’ambassade ukrainienne à Paris, avaient rejoints les séparatistes en raison de leur désaccord avec la politique de Kiev.

 

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Règlements de comptes internes et grand recrutement.

( 21 juin)

 

Règlements de comptes internes à la junte…

 

Plus de 10.000 soldats et paramilitaires ukrainiens ont déserté au cours de l’année écoulée : c’est l’état-major de Kiev qui vient de la reconnaître publiquement. Avec le déficit grandissant de conscrits, les quelque 100.000 combattants tués, blessés ou faits prisonniers depuis un an, l’armée du potentat de Kiev fait triste figure. (…)

 

Le "bataillon Tornado" et ses quelque 170 paramilitaires (soit 2 compagnies affaiblies) ont donc été mis sur la touche. Le commandant de l’unité et d’autres avec lui ont été arrêtés. Cette unité de "police" (sic) célébrait sa première année d’existence. Le procureur militaire de l’Ukraine, Anatoly Matios, affirme détenir le témoignage de civils qui ont été brutalement torturés et maltraités par les hommes de "Tornado". (…)

"Tornado" dissout, Kiev fait croire que le ménage peut être fait dans ses rangs, alors que l’OTAN feint de s’inquiéter de la présence d’extrémistes dans les unités répressives engagées dans le Donbass. Ce qui n’a pas empêché le sénateur US néoconservateur John McCain, en visite à Dniepropetrovsk pour l’Administration d’Obama, d’aller saluer les paramilitaires du "bataillon Dnepr-1", une unité spécialisée dans le nettoyage ethnique. Comme lors de missions précédentes auprès des islamistes d’al-Nosra et de Daech (en Syrie), McCain est en visite officielle pour son gouvernement, afin de transmettre sur place quelques ordres…

(…)

 

Le grand recrutement

 

Le "régiment" (sic) de néonazebroques "Azov" projette de se transformer en "brigade" de 2.500 hommes. Déjà, une centaine de paramilitaires du "bataillon Tornado" dissout, devraient bientôt rejoindre les rangs "d’Azov"... et le fait qu’ils aient été mêlés à des actes de torture, des assassinats, du pillage ou encore des viols ne pourra que faciliter leur intégration.

Mais cela ne suffira pas pour passer de 600 à 800 (selon les sources) paramilitaires néonazis et néobandéristes (encadrement de "contractors" anglophones et Tchétchènes islamistes compris) à quelque 2.500.

 

Pour cela, le commandement "d’Azov" et les Patriotes ukrainiens viennent d’envoyer, avec des éléments de Praviy Sektor, leurs émissaires dans toute l’Europe occidentale, y compris en France, pour y dénicher de bonnes poires qui voudront bien se faire trouer la peau pour les oligarques, pour Soros, pour Fabius, Fourest, Obama et BHL… Nous verrons bien combien de dégénérés hexagonaux et de fin de race admirateurs des néonazis d’Ukraine répondront à cet appel. (...) 

Aussi, il est nécessaire de rappeler que le soutien d’un étron mondialiste aussi symptomatique que Bernard-Henri Lévy au coup d’Etat du Maïdan et son attachement à la dictature qui s’en est suivie, sa prise de parole devant des milliers d’Ukrainiens, sans qu’il ne soit le moins du monde inquiété, ni par Svoboda, ni par Praviy Sektor et encore moins par les Patriotes ukrainiens ou l’UNA-UNSO, ont confirmé que la guerre mondialiste qui est faite non seulement à la Russie, mais à l’ensemble des Slaves orthodoxes et même à tous les peuples libres, passe par la déstabilisation de l’Ukraine et, par là même, de l’ensemble du continent européen.

Être du côté de la junte, de quelque manière que ce soit, c’est servir de larbin aux intérêts de l’hyperpuissance US et ses laquais européistes.

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 Photo prise en novembre 2014, par Oleg Penya, du "régiment" Azov... 

25/06/2015

Donbass, Crimée, Syrie… réunion de réinformation.

Donbass, Crimée, Syrie… réinformation.

     

Dimanche 28 juin 2015,

Réunion conviviale de réinformation.

 

Midi, salle des fêtes de AUMONT (39800) JURA. 

( Sur la RN.5 entre Poligny et Mont-sous-Vaudrey )

 

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- Laurent, courageux journaliste, revient du DONBASS et nous apporte des informations fraîches et authentiques…

 

- Stella a rendu visite à sa famille en  CRIMÉE et nous livrera ses impressions…

 

- Christian était en Syrie en avril et complétera la réinformation.

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Midi, salle des fêtes de AUMONT (39800) JURA.

 

Participation de 1O €uros pour  le repas campagnard.

 

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Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à cliquez sur « nous contacter » ( en haut de la colonne de droite ou ici ), pour poser vos questions ou confirmer votre venue… nous vous mettrons en contact avec l’organisation ou transmettrons à celle-ci votre réservation.

Cordialement,

 

Mr.K, pour Fiertés Européennes.

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21/06/2015

Un abattoir à échelle humaine...

Ukraine/Donbass :

 

Les forces de Kiev peinent à percer

 

Le 30e convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass. La Fédération de Russie continue inlassablement de soutenir le petit peuple du Donbass assiégé. Hier et encore aujourd’hui, force est de constater que la ligne de contact reste stable.

En Ukraine « pro-européenne », ce jeudi 18 juin, on a commencé à lancer la sixième vague de mobilisation : la junte espère recruter quelque 50.000 conscrits pour les envoyer à l’abattoir. Le Golem kiévien a soif de sacrifices. Officiellement, les pertes des forces de Kiev seraient inférieures à 2.000 combattants, mais il se murmure que les troupes répressives de la junte (police, paramilitaires et armée) accuseraient un déficit de quelque 100.000 hommes depuis un an, tués, blessés, prisonniers…

 

Car il s’agit bien d’un abattoir à échelle humaine : les forces ukrainiennes ne parviennent toujours pas à trouver la faille dans le dispositif défensif républicain qui leur permettrait d’engager une offensive de grande ampleur, de percer. Ces derniers jours, plusieurs reconnaissances offensives de leur part ont confirmé que le commandement ukrainien était à la recherche de plusieurs axes de pénétration au nord et à l’ouest de Donetsk. Depuis la semaine dernière, le quartier Putilovky (au nord de Donetsk près de Spartak, à l’est de la zone aéroportuaire, est l’objet d’une très forte pression ; comme le nord-ouest de Gorlovka et la zone se situant entre Lugansk et Pervomaïsk, sans oublier le secteur de Dokuchaevsk – Elenovka et bien sûr Shirokino.

 

Les Français en première ligne devant Marinka

 

C’est pourquoi les troupes ukrainiennes poursuivent leurs tentatives destinées à reprendre le contrôle de toute la zone de Marinka et accentuent leurs pilonnages massifs contre les secteurs résidentiels et les positions clés de la milice.

Les combattants de la brigade internationale « Piatnaska », qui tiennent l’est de Marinka – Krasnogorovka, viennent de recevoir le renfort de volontaires français. 

 

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« Durement éprouvée en juin lors des combats de Marinka, cette unité a réussi à tenir la ligne de front avec courage en emportant même des succès décisifs sur les forces kiéviennes pourtant supérieures en nombre et puissance de feu », commente Erwan Castel, lui-même volontaire au sein des forces de Nouvelle Russie.

Dans la soirée d’hier, les combats ont une nouvelle fois repris sur ce secteur tant convoité. A partir de 19h00 des explosions ont été entendues et vers minuit, on signalait des accrochages vers Marinka et Staromihaylovke. Ce matin, ce sont des salves de Grad de l’artillerie ukrainienne qui s’abattaient sur le secteur. 

 

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 La hantise du commandement de Kiev

 

 

En première ligne vers Marinka, ces derniers jours…

 

Autre point chaud : l’est de Mariupol. La nuit dernière, vers 01h30, les batteries kiéviennes se sont une fois de plus déchaînées à partir des zones des villages de Lebedinskoe et de Sartana contre els positions républicaines sur Shirokino. Cette fois-ci, des salves de BM-21 Grad ont même été signalées. Et tout au long de la nuit, les combats dans Shirokino se sont poursuivis. Dans l’après-midi, un néonazi d’ « Azov » a été blessé.

 

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Batterie d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika appuyant

à partir de Lebedinskoe les paramilitaires d’ « Azov » sur l’ouest de Shirokino

 

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Petit ménage de fin de printemps

 

Exit, le chef des services secrets (SBU), Valentin Nalivaychenko ! Il paie ainsi plus d’une année de crimes et délits, de magouilles, d’incurie et de coups bas plus sordides les uns que les autres. Ukrainien disposant d’un passeport américain, il ne cachait pas sa proximité avec les milieux néonazis et néobandéristes. C’est aussi lui qui est à l’origine de la systématisation de la torture et des interrogatoires musclés au sein du SBU.

Il est possible que Nalivaychenko devienne une sorte de coordinateur de la mouvance néonazie armée que, déjà, il supervisait secrètement en lien avec l’antenne de la CIA à Kiev qui loge dans les locaux de la direction centrale du SBU.

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Il est plus que probable que cet individu douteux serve aussi de fusible pour éviter d’étendre les arrestations et les mise au pas d’un grand nombre de responsables et de paramilitaires engagés dans le Donbass et qui étaient plus ou moins couverts par lui jusqu’à présent. Une purge salutaire mais qui aurait des conséquences directes sur une partie des faucons de la junte comme Oleksandr Turchinov et remettrait directement en cause l’équilibre bien fragile qui fait que le régime de Kiev n’est pas encore tombé.

 

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Ainsi en est-il du « bataillon Tornado », impliqué dans divers crimes au nord de la Seversky Donets, vers Stanitsa Luganskaya, Novoaydar et Schachtye. Pas moins de huit paramilitaires de cette formation, y compris le commandant, Ruslan Onishchenko (individu lié au grand banditisme déjà rencontré ici et ici), ont été arrêtés le 17 juin pour divers crimes et délits sur ordre du parquet général de l’Ukraine. Outre les trop classiques inculpations de trafics en tous genres, de pillages et de rapines, des cas de viols, de torture, des enlèvements et des détentions arbitraires de civils de la région de Lugansk apparaissent clairement dans les chefs d’accusations.
Afin de neutraliser le « bataillon Tornado » (qui ne représente pas plus que 2 compagnies d’infanterie), il est prévu d’employer le « bataillon » de police « Tchernihiv » (Tchernigov).

Les chacals se bouffent entre eux…

 

Les extrémistes ne sont pas pour autant écartés des arcanes du pouvoir kiévien.

 

Les forces répressives ukrainiennes doivent traiter les habitants du Donbass en prenant exemple sur les Américains durant la Seconde Guerre mondiale : créer des camps de concentration pour les civils et pilonner les quartiers d’habitations, a déclaré le 18 juin sur la chaîne ukrainienne 112, le Polonais russifié Dmitri Kortchinsky, ex-chef du parti néonazi UNA-UNSO (son actuel chef est le vice-président de la Rada) et aujourd’hui à la tête du mouvement néonazi Bratstvo (Fraternité). Il a également affirmé que les États-Unis avaient respecté des « normes démocratiques » et fait preuve d’un « haut niveau d’humanisme » en frappant avec l’arme atomique le Japon et en bombardant massivement les villes allemandes. Et de conclure : « Ce qui veut dire (…) que dans la zone des combats et dans les territoires occupés, nous devons agir complètement à l’américaine. C’est la seule façon de traiter avec les Moskali (terme raciste pour désigner les russophones)» (source).

 

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré le 16 juin que les forces armées de son pays seraient équipées avec au moins 70% d’armements modernes d’ici 2020, ce qui constitue un plan ambitieux visant à renforcer les capacités de défense de la Russie dans un contexte de menace militaire accrue de l’OTAN près des frontières russes. Moscou s’est montré très préoccupé par le projet atlantiste de déployer des armes lourdes dans l’est de l’Europe, y compris dans les pays baltes. Le Kremlin a prévenu qu’il répondrait de façon appropriée à tout éventuel renforcement militaire près de ses frontières.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 19 juin 2015. 

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-les-forces-de-kiev-peinent-a-percer

 

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Donetsk, le 17 juin 2015.

 

Le citoyen américain "Texas" qui se bat du côté des forces républicaines pour la liberté du Donbass achemine l'aide humanitaire envoyée par les enfants de la Fédération de Russie et appelle à l'aide.

Source et sous-titres : Thalie Thalie

Chef de bataillon ukrainien : "99% de mes amis du Donbass haïssent l'Ukraine"

Chef de bataillon ukr. : "99% de mes amis du Donbass haïssent l'Ukraine"

Extrait de l’émission de Savik Shuster "Shuster LIVE", le plus grand talk-show ukrainien. Kiev, le 5 juin 2015. / Source et sous-titres : Thalie Thalie

18/06/2015

Donbass : le bras de fer avant la tempête !

Ukraine/Donbass :

 

Le bras de fer avant la tempête

 

Kiev compte sur l’option militaire afin d’éviter un effondrement inéluctable. Cet été sera encore très chaud dans les steppes du Donbass, et si la situation globale pour toute la ligne de front est maintenant statique, il ne fait aucun doute que les préparatifs pour la grande offensive vont bon train. Nous considérions, lors des attaques et contre-attaques sur Marinka, il y a un peu plus d’une semaine, que cette offensive tant attendue avait débuté. L’état de la situation militaire sur la ligne de front, même statique, nous donne toujours raison. L’offensive d’été des forces de Kiev a bien commencé, mais le front ne bouge pas pour autant… pour le moment. Une tension savamment entretenue par les forces de Kiev afin de faire prolonger les sanctions contre la Russie. D’ailleurs, aujourd’hui, les pays membres de l’Union européenne ont affiché un « consensus » pour prolonger lesdites sanctions jusqu’à fin janvier 2016.

 

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Élu, il y a un an avec 54,7% des voix, le potentat de Kiev, l’oligarque Porochenko, n’en aurait plus que 13,6%, selon les derniers sondages. L’heure est donc à la mobilisation totale des forces ukrainiennes pour maintenir une tension énorme sur les républiques du Donbass afin de conserver tant bien que mal le régime en place. Mais les esprits ne sont plus au sacrifice, ni pour les oligarques, ni pour « l’Europe ». Par exemple, dans la région de Kharkov, la cinquième vague de mobilisation n’a recueilli que 54,3% des effectifs prévus. En raison de ces mauvais résultats, de nombreux commissaires militaires ont été sanctionnés. Partout en Ukraine on refuse d’être engagé dans une guerre perdue d’avance et très meurtrière (on évoque plus de 10.000 tués dans les rangs des forces de Kiev depuis le début du conflit). Mais sur le terrain, les commandements militaires continuent d’obéir aux ordres, jusqu’à sacrifier inutilement leurs troupes.

 

Kiev cherche à impliquer l’OTAN directement dans le conflit

 

Après les récentes tentatives visant à modifier à leur avantage la ligne de front près de Marinka, à l’ouest immédiat de Donetsk, les forces de Kiev maintiennent une énorme pression vers Volnovakha-Elenovka (sud de Donetsk), sur l’aéroport, sur Spartak, sur Gorlovka, sur la partie nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, sur la ligne allant de Pervomaïsk à Lugansk et, bien entendu, sur l’est de Mariupol. Une pression qui s’agrège aux préparatifs offensifs que le régime de Porochenko ne cherche même plus à cacher des observateurs de l’OSCE.

Les forces ukrainiennes tenteront donc d’ici peu de faire bouger les lignes du front par de nouvelles attaques en force, mais il y a fort à parier que ce seront certainement les dernières tentatives de l’emporter sur les forces indépendantistes : comme le soulignait très récemment Erwan Castel, qui est sur place, du côté de la junte les ressources tant militaires (humainement et matériellement) que politiques arrivent à épuisement et, surtout, la lassitude de ce conflit fratricide, très meurtrier et totalement inutile, gagne non seulement les troupes mais aussi et surtout l’arrière.

Et de conclure : « L’ultime chance pour Kiev de survivre à sa propre folie est d’entraîner l’OTAN dans la guerre et de lui passer le relais… » (source).

 

Déjà en Géorgie, le dictateur atlantiste Mikhaïl Saakachvili, qui vient d’être nommé gouverneur d’Odessa, en jetant de l’huile sur le feu en Ossétie du Sud, avait tenté à l’été 2008 d’entraîner l’OTAN dans une guerre contre la Russie.

 

Pour ce qui est des forces républicaines, les moyens alignés semblent insuffisants pour une contre-attaque d’envergure. Nous reprenons l’analyse d'Erwan Castel quant aux capacités offensives des FAN. Même si elles disposent d’unités d’artillerie capables de saturer un secteur fermé (comme un chaudron par exemple) les FAN manquent d’une force blindée importante et d’une aviation d’attaque au sol permettant une offensive large et profonde du front.

Les combats pour reprendre des localités seront forcément coûteux en hommes, en temps et en munitions, avec la présence délicate à gérer d’une population civile imbriquée. C’est le cas de Mariupol, véritable « Festung » (forteresse en allemand) organisé par Kiev (certains parlent de 2.000 hommes retranchés sur des lignes disposant de bunkers et couvertes par des champs de mines) qui a le désavantage de présenter une population prise en otage. Une attaque frontale serait suicidaire tant pour les forces républicaines que pour la population. Aussi seul un enveloppement de ce port stratégique est envisageable, mais à moins d’un nouvel effondrement de l’armée de Kiev, cela risque de demande du temps et des moyens importants.

 

 

Entretien avec des volontaires français

engagés dans les forces de Nouvelle Russie, dont Erwan Castel

 

Le bras de fer continue

 

Pour l’heure, nous en sommes encore au bras de fer entre belligérants.

La zone la plus au nord de la ligne de front, au-delà de l’axe Pervomaîsk – Lugansk, connaît toujours une intense activité, tant en accrochages qu’en tirs d’artillerie de tous calibres. (...) 

 

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La compagnie d’assaut "Fenix" de la brigade "Prizrak" tient le poste 31 sur la "Piste Bahmutka".

A 2 km au nord-est, ce sont les positions du 4e "bataillon"

de défense territoriale "Zakarpathya", sur la cote 175,9.

 

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L’artillerie lourde ukrainienne a encore été sérieusement renforcée ces derniers jours, sur l’ensemble de la ligne de front, surtout avec l’arrivée de nouvelles batteries, notamment des automoteurs. Ainsi, vers Artemovsk une batterie de 152 mm 2S5 Giatsint-S (photo) a été repérée par le renseignement des FAN de même qu’une nouvelle batterie de BM-21 Grad. L’accumulation de moyens lourds, notamment en artillerie, sur cette partie nord du front du Donbass est certainement due à une préparation d’attaque destinée à leurrer l’effort principal de l’offensive ukrainienne (même limitée) contre le nord-ouest et le sud-est de Donetsk. En maintenant une importante pression sur le nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, les forces de Kiev espèrent ainsi immobiliser une grande partie des troupes mécanisées des FAN qui pourraient se porter vers Gorlovka ou Volnovakha.

 

On note aussi, depuis le début du mois de juin, une nette intensification de l’activité des DRG républicains sur les arrières des unités de Kiev : repérages, renseignements, embuscades, sabotages, etc. rien n’est épargné aux forces d’occupation de la part de ces petits groupes très mobiles et très efficaces.

 

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Batterie kiévienne d’obusiers automoteurs lourds de 203 mm 2S7 Pion

en route pour le front vers Donetsk

 

La grande ville de Donetsk continue de vivre sous les tirs d’artillerie concentrés, notamment contre les quartiers nord et ouest. (...) Pour le seul secteur de Donetsk, du 6 au 12 juin, pas moins de 24 personnes ont été tuées, 6 femmes et 18 hommes. 18 ont été hospitalisées avec des blessures de gravité variable, 15 civils et 3 soldats.

(...) En fin d’après-midi, une frappe de roquettes de 300 mm tirées d’une batterie BM-30 Smerch près de Kurakhovo, à environ 30 km de Donetsk, a touché le quartier Kuibyshev, causant une énorme déflagration dans une usine. Les dégâts semblent énormes et il y aurait de nombreuses victimes. Il y aurait aussi eu un tir de missile tactique OTR-21 Tochka-U sur le même secteur.

 

 

 

Dans l’aéroport de Donetsk, le 9 juin,

avec les combattants du bataillon « Somali »

 

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Sur l’ensemble de la ligne de front de la République populaire de Donetsk, la situation est très tendue. Les combats se poursuivent dans les zones de l’aéroport de Donetsk et à l’est immédiat de Marinka, tenu pour l’essentiel par les troupes de la brigade « Pyatnaska» qui vient d’être admise au sein de la garde républicaine de Donetsk.

 

 

Un détachement de la brigade « Pyatnaska» sous le feu (17 juin au matin)

 

Cette nuit encore, comme hier, de violents affrontements ont eu lieu vers Marinka-Krasnogorovka, la partie ukrainienne accusant ce matin les FAN d’avoir « tenté » un assaut avec une trentaine de combattants contre ses lignes. Face aux FAN, ce sont des éléments du « bataillon Dnepr-1 » et de ce qui reste de « Kiev-1 », en plus d’un bataillon de la 28e brigade mécanisée qui tiennent les positions retranchées. Une dizaine de soldats de cette unité auraient été blessés cette nuit lors d’un énième accrochage. Ce matin, à l’aube, une nouvelle reconnaissance en force ukrainienne a été stoppée par les hommes de la « Pyatnaska ».

 

« Sur le front ouest, note Erwan Castel, le secteur de Marinka devient un enjeu de plus en plus important, à la fois porte d’entrée ouest de Donetsk et verrou nord de la ligne de front entre la cité rebelle et Mariupol. Dans cette région parsemée de bornes industrielles, les forces kiéviennes accumulent depuis plusieurs semaines des moyens lourds, notamment en artillerie et blindés. Par ailleurs, l’énergie déployée par Kiev pour conserver Marinka contredit leurs déclarations récentes où cette petite ville en lisière de Donetsk, était décrite comme un ‘objectif secondaire’ ».

 

Selon le renseignement militaire républicain, ces dernières 48 heures on note une activité soutenue à l’hôpital central du district de Volnovakha concernant des évacuations sanitaires de combattants de la 72e brigade mécanisée. L’intensité des derniers accrochages entre le sud de Donetsk et le nord-est de Mariupol, là où est entre autres positionnée la 72e, est à l’origine de cette situation inquiétante pour les forces de Kiev.

Ce soir, on notait l’arrivée de deux sections de blindés ukrainiens devant les positions républicaines de Dokuchaevsk en provenance de Berezovoe, à 3 ou 4 km plus à l’ouest…

La nuit risque d’être encore agitée.

 

 

Tirs de mortier automatique de 82 mm 2B9 Vasilek

 

Shirokino reste un point extrêmement chaud, alors que la ligne de front refuse obstinément de bouger. Chaque jour, on décompte plusieurs frappes de batteries d’artillerie, les FAN ripostant sans engager leurs moyens lourds et, bien entendu, plusieurs accrochages d’intensité variable.

Samedi dernier, autour de 17h00, les durs affrontements qui se poursuivent sur Shirokino ont causé la mort d’un sniper du « bataillon Donbass » : Vladimir Dmitrievitch Pobedinskiy dit « Krot » (taupe) semble avoir été victime d’un tir de « counter sniping » républicain…

 

Les néonazis d’ « Azov » sur la sellette

 

 

Grosse fâcherie entre le boucher de Kiev (Note de K : alias petro Porc'Ochenko) et son chef de la police politique (SBU), Valentin Nalivaïtchenko, un individu qui possède un passeport US et qui entretient une proximité douteuse avec la mouvance néonazie et néobandériste de Galicie. L’administration présidentielle a ainsi interdit au chef du SBU de quitter le pays : alors que ce dernier prévoyait une visite aux USA, il a été invité à se présenter au parquet pour s’expliquer au sujet de l’incendie d’une envergure sans précédent qui a frappé un site de réserves d’hydrocarbures près de Kiev. Selon Sputnik, Nalivaïtchenko a promis de s’y rendre, mais seulement avec le soutien des forces d’élite du SBU.

Un Nalivaïtchenko qui disposait jusqu’alors du soutien sans faille des faucons américains, comme McCain. Mais il n’est pas certain que cela continue ainsi...

 

En effet, le sénateur néoconservateur John McCain a demandé à ce que le Service de sécurité de l’Ukraine présente des preuves d’une prétendue implication de la Russie dans le conflit en Ukraine. Demande surprenante quand on sait que Washington a, à plusieurs reprises, affirmé avoir ces « preuves », mais n’a jamais été en mesure de les rendre publiques. De plus, il s’avère que le président du Comité des services armés du Sénat américain, McCain himself, a demandé à plusieurs reprises que son pays fournisse des armes défensives pour renforcer la sécurité du régime de Kiev, sur la base d’une prétendue « invasion russe » (source). Sommes-nous à la veille d’un retournement de veste très opportuniste du côté des pires va-t-en guerre russophobes US ?

 

Une question qui mérite réflexion, en effet, quand on sait qu’à l’occasion des discussions sur les crédits de la défense US pour l’année 2016, la Chambre des représentants a approuvé des amendements destinés à bloquer tout transfert financier et militaire en direction, notamment, du groupe de paramilitaires néonazis « Azov », affilié à la garde nationale ukrainienne. Les élus américains refusent de fournir des missiles antiaériens portables de dernière génération, comme les Etats-Unis en avaient fourni aux Taliban dans les années 80 pour lutter contre l’occupation soviétique de l’Afghanistan, armes qui ont été retournées contre leurs fournisseurs après.

 

Un armement, du reste, bien inutile puisque les forces de Nouvelle Russie ne disposent pas d’hélicoptères et que leur aviation est symbolique (2 ou 3 appareils tout au plus).

 

 

 

Alors que même les USA ont voulu éviter de se compromettre de façon trop voyante

et ont préféré se distancer par rapport au « bataillon Azov » (incluant des volontaires

extrémistes étrangers), le gouvernement de Kiev a organisé des cérémonies

officielles à la gloire de cette formation paramilitaire ouvertement néonazie. 

 

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La réaction de la partie ukrainienne a été hystérique. Le conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur, Anton Gerashchenko, lui aussi proche de la mouvance néonazie et néobandériste, a même menacé d’enquêter sur les élus américains à l’origine de ces décisions, leur reprochant des accointances «communistes» et «pro-russes» (sic).

 

Du côté de Moscou, le ministère des Affaires étrangères s’est contenté de rappeler certaines vérités affligeantes : « Il a fallu plus d’un an au congrès américain pour voir que ce groupe représentait un ramassis de nazis arborant les symboles des troupes SS et se comportant comme des punisseurs sur un territoire occupé. Mieux vaut tard que jamais. La prochaine étape logique serait de reconnaître que le coup d’État de Kiev de l’an dernier, soutenu activement par Washington, a été commis par ces mêmes énergumènes nazis. Il est évident que les unités de la garde nationale ukrainienne ne se distinguent en rien d’ « Azov ». Les crimes sanglants des nationalistes ukrainiens, qui ont brûlé vif des habitants d’Odessa et continuent de tuer des femmes et des enfants dans le Donbass, parlent d’eux-mêmes depuis longtemps. La question est seulement de savoir quand Washington acceptera de le voir » (source).

(...)

 

 

 

Brian Boyenger, un "contractor" (note de K., traduire par : salopard d'enfoiré d') américain

engagé dans les rangs des paramilitaires néonazis à l’est de Mariupol. 

Sa mission : sniper, tireur embusqué ! 

 

 

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Bruits de bottes atlantistes des pays baltes à la Transnistrie

 

Le Pentagone a lancé une opération de « containment » militaire contre la Fédération de Russie en prépositionnant d’énormes stocks de matériels et armements lourds dans les pays membres de l’OTAN (ou proches de l’Alliance) à proximité de la Russie (Etats baltes, Pologne…). A l’annonce de cette opération, Moscou a mis en garde Washington, qu’en cas d’installation de troupes et d’unités en permanence à ses frontières, le Kremlin répliquera dans des proportions similaires. Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie, Sergeï Shoïgu, a demandé aux forces armées russes de se préparer à une éventuelle confrontation contre les forces de Kiev, voire contre l’OTAN.

La création de dépôts de matériels militaires et de stocks de munitions est courante avant le déclenchement d’une agression armée, et cela permet à l’État agresseur de limiter les dépenses inhérentes à la logistique, tout en maintenant des troupes prêtes à passer à l’action (voir plus ici). C’est de cette manière que la Wehrmacht, au printemps 1941, avait préparé le plan Barbarossa d’invasion de l’Union soviétique.

 

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Le site hongrois Karpathir, lié à la communauté hongroise en Transcarpatie, a publié il y a quelques jours des photos prises par un garde-frontière, montrant une colonne de véhicules militaires américains passant le poste frontière de Záhony le 9 juin à midi du côté hongrois (ci-dessus). Ce convoi spécial venait d’Ukraine : plusieurs camions HEMTT de transport logistique, des camions tactiques lourds à mobilité élargie, des Humvees, des citernes. Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, ce type de convoi militaire semble fréquent aux frontières de l’Ukraine avec des pays membres de l’OTAN comme la Roumanie, la Pologne et la Hongrie.

 

Dans le même esprit, la décision de Kiev de déployer des systèmes de défense antiaérienne S-300PMU-1 dans la région d’Odessa menace directement les avions russes en Transnistrie et au dehors. Selon Stratfor, société états-unienne privée de renseignement liée à la CIA, cela augmente les risques d’une confrontation militaire entre la Russie et l’Occident.

 
Bien que les batteries S-300PMU1 utilisées par l’Ukraine soient largement obsolètes, et que les militaires les servant aient à l’évidence une formation insuffisante pour les rendre quelque peu efficaces, il n’en demeure pas moins que de telles armes déployées dans la partie occidentale de la région d’Odessa s’avèrent problématiques en raison de la présence d’un contingent de quelque 1.400 soldats russes de maintien de la paix en Transnistrie. Cette mission de paix avait été établie dans la région conformément à l’accord de cessez-le-feu de 1992 suite à la guerre de Transnistrie de 1990-1992. Nul doute que Moscou saura répondre avec mesure à cette énième provocation de la junte et de ses soutiens atlantistes.
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 mai 2015. 
 
Pour lire l'article dans son intégralité, regarder les autres vidéos, etc., cliquez sur : 
 
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17/06/2015

Entretiens croisés….

Entretiens croisés….

Volontaires français en Novorossiya.

( Publié initialement sur le groupe "Soutien à la rébellion du Donbass" le 10 juin 2015 ).

 

https://fr-fr.facebook.com/republikpopulairedudonbass

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/06/entretiens-divers-et-croises.html

 

 

 

Hier matin, visite impromptue d'une équipe du Ministère de l'information à l'unité pour un nouvel entretien, en compagnie de Tonio et Sergio, présents à ce moment là.

Une fenêtre pour expliquer pourquoi des français sont présents sur le front, aux côtés des rebelles du Donbass, pour refuser la dictature étasunienne rappeler que cette guerre orchestrée par eux depuis Kiev concerne aussi tous les peuples d'Europe.

 

Quant à ce matin, après le salut au Soleil, c'est un autre entretien impromptu mais préparé qui a dispersé le vol des oiseaux à l'aube de la fête nationale russe : entre 04h45 et 05h15, un accrochage, "bref mais intense", sur un block-post voisin tenu par un autre bataillon de la Garde Républicaine, a ouvert la journée par une danse matinale aux percussions guerrières.

 

Quelques instants plus tard, le fracas du combat, disparu aussi vite qu'il était venu, a passé le relais aux arabesques aériennes des hirondelles excitées...

Des voitures s'engagent maintenant sur une route en direction du district de Petrovsky et de Donetsk, tandis qu'au loin, vers le Nord résonne un autre orage d'acier habituel et quotidien, tombant sur Peski. Une nouvelle journée (presque) normale commence dans le Donbass rebelle et ensoleillé...

 

Erwan Castel

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/

 

Une vidéo également reprise sur : 

http://gaideclin.blogspot.fr/

http://gaideclin.blogspot.fr/2015/06/ukrainenovorossia-entretien-avec-des.html

 

et : Egalité & Réconciliation

 

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Au sujet des volontaires français, lire également :

 

Lettre ouverte au Président Zakharchenko

 

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CONTACT : volontaires.novorossiya@yandex.com

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Pour suivre l'actualité véritable au jour le jour :

 

Soutien à la rébellion du Donbass

 

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Le prix de la Victoire...

Libérer Mariupol et Slaviansk... 

évidemment, mais comment et à quel prix ?

 

Un article récent (voir ici et/ou ici), rappelant la réalité de la vacuité des accords de Minsk, où les propositions sont irréalistes et les représentants des républiques écartés de la table des négociations par Kiev évoque la possibilité d'une offensive républicaine libérant Mariupol et Slaviansk. 

 

Ce projet qui est dans le cœur de chaque habitants et combattant du Donbass n'est pas facile dans l'état actuel du front, et ceci même si sur le terrain nous observons un  avantage des forces républicaines face aux forces de Kiev.

 

A moins d'un effondrement de Kiev rapide, ou d'une acceptation de l'indépendance des oblasts de Donetsk et Lugansk par Porochenko (on peut rêver !), c'est bien l'option militaire qui semble choisie par les 2 belligérants. Mais les forces en présence et le terrain ne permettent pas pour le moment pas de faire basculer le sort des batailles de façon décisive et générale, d'un coté ou de l'autre.

 

En effet, 

Soit c'est la steppe et mise à part des unités d'artillerie capables de saturer un secteur fermé (comme un chaudron par exemple) les forces républicaines manquent d'une force blindée importante et d'une aviation d'attaque au sol permettant une offensive large et profonde du front.

Soit c'est la localité, coûteuse en hommes, en temps et munitions, avec la présence délicate à gérer d'une population civile imbriquée dans les zones de combat. C'est le cas de Mariupol, véritable "festung" organisé par Kiev (certains parlent de 2000 hommes retranchés sur des lignes de bunkers et champs de mines) et surtout autour d'une population prise en otage.

 

C'est donc une nouvelle guerre d'usure qui se réalise chaque jour, cherchant à créer des enfoncements localisés, des mini "chaudrons", ou des fixations d'unités empêchant une action offensive de leur part sur un autre secteur plus fragile... 

Bref, sur le terrain, nous observons que la situation n'est pas aussi simple qu'elle est décrite par les propagandes logiques qui mènent aussi sur le front de l'information une guerre de position sans pitié.

 

La guerre, si elle est une des activités les plus anciennes de l'humanité, n'est pas pour autant une science parfaite, car le hasard, la chance et l’inconnu rôdant depuis toujours sur les champs de bataille. Mais il n’en reste pas moins que ce art mortel obéit à des principes immuables d’exécution et de commandement cherchant à garantir au maximum la victoire des étendards brandis dans les assauts. 

 

Oui, nous devons reprendre Mariupool et Slaviansk et repousser les hordes ennemies au delà des frontières de Donetsk et Lugansk, et ainsi libérer les territoires occupés et mettre enfin en sécurité les population bombardées depuis 1 an. Mais une attaque frontale étant suicidaire pour les soldats et la population, seul un enveloppement de ce port stratégique est envisageable, mais cela risque d'être long et à moins d'un nouvel effondrement de l'armée de Kiev car arriver à encercler de telles zones risque de demander du temps et des moyens importants.

 

En théorie par exemple nous avons les moyens de reprendre Mariupol par un encerclement, mais le manque de profondeur stratégique de l’ensemble du front et l'importance des ressources à mobiliser pour un tel siège et la présence de la population civile sur le champ de bataille ne nous donne pas droit à l'erreur, car nous ne sommes pas dans la configuration d'une armée américaine loin de ses frontières et qui n'a aucun remord à raser les villes pour les conquérir. Le secteur de Marinka en est l'illustration actuelle.

 

Nous devons donc surtout saigner le monstre, morsure après griffure, lentement mais surement, jusqu'à ce qu'il tombe en enfer, et surtout, refuser tout nouvel accord et cessez le feu qui ne sont depuis un an que des entraves hypocrites et traîtres visant a protéger l'ennemi et bloquer une libération militaire de la Novorossiya.

 

Erwan Castel

 

Pour le blog Soutien à la rébellion du Donbass, le 13 juin 2015.

 

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/06/le-prix-de-la-victoire.html 

 

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05/06/2015

Les accords de Minsk... vus par l'armée ukrainienne !

03 juin 2015

 

L'armée ukrainienne a bombardé des villages du Donbass 43 fois en une journée.

Les tirs ont touché les villes de Gorlovka, Enakievo, Debaltsevo, le district Kirovski de Donetsk et la zone de l'aéroport de Donetsk.

 

http://fr.sputniknews.com/photos/20150603/1016379666.html

 

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 Photographies : © SPUTNIK. IRINA GERASHENKO

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29/05/2015

Donbass : Une très nette intensification des affrontements...

Ukraine / Donbass :

 

Une très nette intensification des affrontements.

 

La République populaire de Donetsk a décidé de déclarer jour de deuil ce 28 mai 2015, suite, notamment, à l’anéantissement de toute une famille, avant-hier à Gorlovka, suite à des frappes du 1er bataillon d’artillerie de la 44e brigade.

Les forces ukrainiennes continuent leurs attaques nocturnes, considérant sans doute avoir l’avantage de nuit sur les forces républicaines. Pour le moment, cette tactique n’a pas démontré son efficacité. C’est pourquoi, dans la journée, on constate une accalmie relative, ce qui permet aux observateurs de l’OSCE, qui ne travaillent jamais de nuit, de consigner quotidiennement dans leurs rapports que la « trêve » est globalement respectée…

Mais d’une manière générale, on note une très nette intensification des affrontements depuis l’assassinat de Mozgovoï. Et, signe d’espoir, plus de 1.000 tonnes d’aide humanitaire russe viennent encore d’être acheminés par les camions blancs dans le Donbass.

 

 

Les résultats des frappes des obusiers du 1er bataillon de la 44e brigade ukrainienne :

ici vivait une paisible famille du Donbass qui a été anéantie.

Source : chaîne Youtube Graham Phillips

 

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Washington continue ses provocations et maintient sa politique d’agression contre la Russie et les russophones d’Ukraine. Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden a dénoncé mercredi ce qu’il nomme « l’agression pure et simple » du président russe Vladimir Poutine en Ukraine, en exhortant les pays occidentaux à « se tenir prêts à imposer de nouvelles sanctions » à Moscou. Le maître donne ses ordres à ses larbins. (Note de K : je ne sais pas ce qui me désole le plus ; entre le fait de voir les pays européens ramper de la sorte devant Washington… ou le fait de constater qu’une grande partie des européens croient (en sus) réellement à ce genre de conneries !?!??)...

Le Département d’Etat a en outre annoncé de son côté le versement pour la junte d’une aide supplémentaire de 18 millions de dollars destinée à renforcer les mesures liberticides et criminogènes sur l’ensemble du pays.

 

24 heures sur la ligne de front

 

Toute la nuit dernière, les frappes sur les villes et les villages du Donbass de la part de l’artillerie ukrainienne se sont poursuivies. Dans la journée, on notait que, pour la première fois depuis la chute du saillant, le secteur de Debaltsevo avait été touché par une frappe de roquettes Grad. La ligne de front reste néanmoins inchangée.

Sur la partie nord du front du Donbass, la zone se situant au-delà de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, a une fois de plus été l’objet d’affrontements de diverses intensités. Les pertes depuis hier soir s’élèvent pour les forces républicaines à 38 blessés, 3 morts, 1 BMP endommagé, 1 BTR et 1 obusier D-30 détruits ; et du côté des forces de Kiev, on déplore une vingtaine de blessés, deux BTR et un char lourd endommagés. Les FAN poursuivent la mise en place de fortifications sur les points jugés névralgiques, et des exercices d’entrainement et de formation se poursuivent à l’arrière.

(…)

Lire la suite du chapitre "24 heures sur la ligne de front" en cliquant sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-une-tres-nette-intensification-des-affrontements

 

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La révolte gronde en Ukraine béhachélisée

 

Les syndicats ukrainiens descendent dans la rue pour réclamer la révision des salaires et le remboursement des arriérés. La révolte gronde en Ukraine «proeuropéenne», les gens ont d’ores et déjà perdu leurs illusions de l’hiver 2013-2014, en constatant qu’ils n’ont rien gagné depuis le coup d’Etat. Les protestations pacifiques risquent de dégénérer en révolte sociale.

Officiellement, le régime de Kiev n’a pas d’argent, d’ailleurs le régime a intérêt à prolonger la guerre dans le Donbass pour détourner l’attention de l’opinion des vrais problèmes du pays. Il s’agit pour la junte de consolider la société selon ses anciens schémas en prétextant une « menace extérieure ».

Avec la chute du niveau de vie et la casse sociale imposées par les euromondialistes qui commencent à se faire durement ressentir, les autorités de Kiev ont de plus en plus de difficultés pour détourner l’attention de la population sur la situation réelle dans le pays.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 mai 2015.

http://www.nationspresse.info/

 

Note de K :

Sur le sujet, lire également :

http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016294144.html

 

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Ukraine / Donbass :

 

Des groupes de sabotage

sur les arrières de la Nouvelle Russie.

 

Il y a exactement un an, le 26 mai 2014, le régime de Kiev lançait une offensive généralisée sur le Donbass et commençait le pilonnage à l’artillerie lourde de Donetsk, faisant fi des victimes civiles, des femmes, des vieillards, des enfants, touchés par ses tirs. Peu lui importait leur sort, puisque la junte considère que les gens qui habitent le Donbass sont des « sous-hommes « (dixit Arseny Yatseniuk le Premier ministre).

Nous aurons donc, tout au long de cette chronique, une pensée émue pour toutes ces victimes d’un régime barbare qui est prêt à s’imposer jusqu’au dernier Ukrainien. Depuis, la guerre se poursuit, et pas à l’avantage de l’agresseur kiévien ; à tel enseigne qu’il est aujourd’hui obligé d’utiliser des méthodes toujours plus douteuses (terrorisme, sabotages, assassinats ciblés…) pour tenter d’inverser le cours de l’Histoire. Demain, la Nouvelle Russie sera libre ou ne sera pas.

 

 

Les funérailles d’Alekseï Mozgovoï, chef de la brigade « Prizrak » 

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Selon un responsable d’Amnesty International, Krasimir Yankov, Alexander Alexandrov Evgeny Erofeev, les fameux soldats « russes » capturés par les troupes de Kiev vers Shachtye auraient subi des actes de torture pour passer aux aveux. La plus inquiétant est que l’OSCE a validé ses « aveux » comme spontanés et crédibles.

Si la présence de « soldats russes » sur le territoire ukrainien est bien un mythe entretenu par Kiev et la caste politico-médiatique occidentale, en revanche il y a bien des groupes de sabotage kiéviens en opération sur le territoire de la Nouvelle Russie. Le sabotage d’une ligne de communication par voie ferrée a été constaté à seulement une quinzaine de kilomètres de l’endroit où a été assassiné Mozgovoï.

Aujourd’hui, on signalait aussi le minage d’un tronçon de chemin de fer sur l’axe Kvashino-Amvrosievka, à une vingtaine de kilomètres au sud de Torez, près de la frontière russe. Il n’y a pas de victimes, seulement de la casse de matériel roulant. Ce qui fait le troisième sabotage de voies ferrées en trois jours.

Ces commandos seraient donc capables d’opérer en profondeur sur les arrières des premières lignes des FAN. Nous sommes pour le moment dans l’impossibilité d’évaluer leur nombre et leurs capacités opérationnelles. Mais sont-ce des commandos « ukrainiens » ?

 

 

 

Entrainement d’une unité de chars lourds des FAN près de Lugansk,

sans doute le bataillon « Avgust » (Août) puisqu’il y a des T-64BM Bulat

aux côtés des T-72B1V et des T-64BV.

 

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Des failles dans la préparation de l’offensive kiévienne

 

La préparation militaire et psychologique des troupes de l’armée ukrainienne dans le Donbass est faible, le mécontentement des populations locales est réel et en constante augmentation, et la crainte pour le commandement opérationnel de voir les désertions s’accroître en cas de lancement des opérations à grande échelle est une évidence. Telles sont les conclusions d’une commission d’inspection de l’armée ukrainienne qui sont arrivées de façon inopinées sur le bureau du chef du service de renseignement des forces de la RPD.

A cela s’ajoute la corruption endémique qui mine les forces de Kiev : après les vols d’effets militaires et de nourriture constatés dans les camps d’entrainement en Galicie, voilà que certains stocks d’essence sont l’objet de disparitions malencontreuses. Sur Channel 5 (contrôlée par le groupe de Porochenko), un combattant du « régiment » néonazi « Azov », Sergey Korotkov, s’est ému de ces vols d’essence de plus en plus fréquents et qui affecteraient, entre autres, son unité.

Si l’armée ukrainienne connaît de très sérieuses failles dans la préparation de son offensive, en revanche elle semble avoir mis les bouchées double en matière de renseignement et de balisage de ses frappes d’artillerie. En effet, il semblerait que certains de ses drones pourraient placer des « balises » à des endroits précis du champ de bataille afin de guider avec plus de précision les tirs de son artillerie lourde. Reste à savoir d’où proviennent ces drones et qui les guide, puisque nous ne connaissons pas en Ukraine de modèles de drones fabriqués localement capables d’une telle chose.

(…)

 

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La mort kiévienne frappe à nouveau Gorlovka

 

Gorlovka, hier soir vers 20h00, a été frappé de plein fouet par un important pilonnage des forces ukrainiennes. Les dégâts sont énormes et les victimes nombreuses : rue Korolenko, un homme et une fillette de 12 ans (photo ci-dessus) ont été tués, une femme et ses deux enfants sont dans un état critique : un petit garçon de 3 ans et demi a été blessé de même qu’un bébé de deux semaines ; leur mère, blessée elle aussi, a dû être amputée du tiers supérieur de l’avant-bras droit.
Deux miliciens ont aussi trouvé la mort.

(…)

 

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Du changement en Pologne ?

 

Le résultat de l’élection polonaise pourrait ne pas être forcément favorable pour le régime de Kiev. Le président élu, Andrzej Duda, tient une position plus ferme contre les extrémistes de droite en Ukraine que son prédécesseur. A plusieurs reprises, il s’est interrogé sur la reconnaissance des membres de l’Armée insurrectionnelle l’Ukraine en tant que combattants pour l’indépendance de l’Ukraine et a rappelé les « centaines de milliers de victimes polonaises des massacres en Volhynie et en Galicie orientale pendant la Seconde Guerre mondiale ».

Qui plus est, Duda est réputé « euroseptique ». Si, en Pologne, le président a peu de pouvoir, il façonne les orientations politiques par ses discours et autres interventions publiques. Il pourrait bloquer les décisions du Premier ministre, l’ultralibérale Ewa Kopacz. Reste à savoir si ce nouveau président sera aussi servile envers les intérêts atlantistes que son prédécesseur et s’il appliquera ses principes affichés face à cette fosse septique qu’est devenue l’Ukraine « pro-européenne ». Pendant sa campagne électorale, il a néanmoins promis de fournir des armes à Kiev en cas de victoire… 

 

Note de K :

Sur le sujet, lire également :

http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016291848.html

 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 mai 2015.  

http://www.nationspresse.info/

 

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc., cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-des-groupes-de-sabotage-sur-les-arrieres-de-la-nouvelle-russie

 

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Ukraine: 

 

Porochenko sept fois plus riche,  

après une année au pouvoir ! 

 

Les revenus de Piotr Porochenko ont augmenté de plusieurs fois depuis son entrée en poste de président de l'Ukraine, rapportent des médias internationaux, en constatant qu'en 2013, Porochenko avait déclaré 2 millions de dollars, alors qu'en 2014, il s'agissait déjà de 17 millions de dollars. 

A signaler que cela s'est produit sur fond d'effondrement économique du pays en pleine crise politique. Depuis un an à la tête de l’Ukraine, Piotr Porochenko qui avait promis d’en finir avec l’oligarchie n’a pas vendu un seul de ses actifs économique. 

"Si je suis élu, je vendrai la société Roshen. En tant que président, je veux m’occuper uniquement des affaires de l’Etat", avait promis M.Porochenko au cours de sa campagne électorale en avril 2014. Et le soir de son élection, le 25 mai 2014, il se voulait le président d’une Ukraine où l’on "vivrait autrement". 

"En tant que chef de l’Etat, je souhaite instaurer de nouvelles traditions politiques, et j’initie dès aujourd’hui la vente de tous mes actifs économiques", a-t-il par la suite déclaré solennellement. 

Le directeur du service sociologique Baromètre ukrainien Viktor Nebojenko a prévenu le président de sérieuses conséquences politiques d'une telle situation.

(...) 

Le montant de la dette que Kiev doit rembourser dans les quatre ans est évalué à 30 milliards de dollars (27,6 milliards d’euros). Kiev négocie un allégement de 15,3 milliards. Ouvertes en mars, les discussions doivent être bouclées d’ici la mi-juin.

 

Sputnik / Article source

 

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Forbes:

 

La Russie tient bon, l’Ukraine au tapis.

 

16 mois après le divorce entre Moscou et Kiev, l’économie russe se ressaisit, tandis que Kiev risque d'être soumis à un isolement de la part de l'Ouest.

Alors que la situation économique en Russie s'améliore et qu’une résolution des problèmes est possible, l'Ukraine est au bord du gouffre et ne parvient pas à se stabiliser économiquement, estime le commentateur du journal Forbes Kenneth Rapoza.

Les indicateurs économiques russes sont meilleurs que prévu. Ainsi, le taux de chômage s'est établi à 5,8% contre des prévisions de 6%. Les investissements ont baissé de 4,8%, alors qu'on tablait sur une diminution de 6% au moins. La production industrielle a reculé, mais pas dans tous les secteurs économiques clés. En outre, si les sanctions sont levées, la situation en Russie s'améliora, déclare l'édition.

"Nous voyons que plus en plus de pays européens se lèvent contre les sanctions, environ une tiers de l'Europe ne les soutient pas, excepté la France et l'Allemagne qui sont toujours pour le maintien de sanctions à l'encontre de Moscou. Pourtant, un document fixant les conditions de prolongation des sanctions estime que les 28 Etats membres devront soutenir la prorogation, ce qui est presque impossible", déclare le directeur de la compagnie Prosperity Capital Management Martin Charmoy cité par Forbes.

Dans le même temps, l'état de l'économie ukrainienne reste critique. Le fait que l'Ukraine ait rompu sa dépendance vis-à-vis de la Russie ne signifie pas son indépendance face à l'Union européenne. "L'Ukraine ne parvient toujours pas à tenir sur ses deux pieds", indique le journal.  
Arseni Iatseniouk, premier ministre ukrainien, appelle les partenaires américains à saisir les possibilités d'investissements, surtout dans le secteur énergétique, qu'ouvre la campagne de privatisation en Ukraine. Cette proposition entend que les étrangers pourront acheter des entreprises publiques stratégiques à bas prix. Il semblerait toutefois que les dirigeants ukrainiens n'ont pas d'autre choix, indique l'article.

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150528/1016306654.html

 

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Forbes: 

 

Iatseniouk brade l'Ukraine aux Etats-Unis

 

Les autorités ukrainiennes bradent les actifs publics, tandis que la société ne tient pas à ce que les biens d'Etat passent sous contrôle de compagnies étrangères, selon un magazine américain.

Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk "brade" les biens publics sur fond de campagne de privatisations en Ukraine et appelle les sociétés américaines à y prendre une part active, écrit le journaliste de Forbes Kenneth Rapoza.

Auparavant, M.Iatseniouk a rencontré le coprésident du groupe d'amitié avec l'Ukraine du Sénat des Etats-Unis, Dick Durbin, pour appeler les partenaires américains à saisir les possibilités d'investissement offertes par la campagne de privatisations en Ukraine, notamment dans le secteur énergétique, rappelle l'édition. 

Forbes constate que l'Ukraine se trouve en "état d'alerte" permanente. Le récent EuroMaïdan (manifestations pro-européennes de 2013-2014, ndlr) a soustrait le pays de la sphère d'influence russe pour l'amener dans la "douce étreinte" de l'Union européenne et des Etats-Unis.

Quoi qu'il en soit, la population ne s’empresse manifestement pas de soutenir la déclaration d’amour de Kiev à l'Occident. Malgré tous les appels de l'Occident à une coopération active avec l'Europe capitaliste, et non avec la Russie dont l'économie se trouve sous forte influence de l'Etat, on ne sait toujours pas à quel point l'Ukraine est aujourd'hui intéressante pour les investisseurs. 

"Pour l'instant, M.Iatseniouk coopère avec le président Piotr Porochenko dans la gestion d'une nation d'incrédules. Les cotes de confiance de ces deux dirigeants se sont effondrées. M.Iatseniouk pense sans doute que la vente au rabais des actifs publics à des étrangers ne provoquera pas de protestations, mais il est d'ores et déjà évident que l'Ukraine ne reste pas indifférente face à la perspective d'être contrôlée par des étrangers, à condition qu'ils ne parlent pas russe", constate Forbes.

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016284414.html

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27/05/2015

Mozgovoï assassiné !

Ukraine, Novorossiya, Macédoine…

Retour sur l’actu’ des derniers jours. 

 

( Désolés d’avoir été peu présents sur nos blogs durant la dizaine écoulée,

nous reprendrons un « rythme de croisière » passé début juin )

 

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25 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

"Covert Action" contre la Nouvelle Russie

 

Selon des informations du service de renseignement de l’Armée orthodoxe russe (entre autres), une Covert Action (opération clandestine ou action sous couverture) nommée Sledge Hammer serait en cours, encadrée par des « conseillers » US et des contractors, appuyée sans aucun doute par la CIA, la DIA et d’autres « agences » occidentales, contre les républiques indépendantistes du Donbass.

Cette manœuvre subversive aurait pour objectif l’élimination des principales têtes militaires et politiques de la Nouvelle Russie et serait secondée par une autre opération : Vent du Nord, ciblant les moyens économiques, les infrastructures et les communications de deux régions sécessionnistes. Cela expliquerait le retard pris par le commandement ukrainien pour lancer son offensive (prévue initialement début avril). Une fois la Nouvelle Russie décapitée et désorganisée, l’attaque pourrait alors être lancée sur une vaste échelle.

Reste à savoir comment les FAN vont réagir et surtout de quelle manière en Russie on traitera le problème. Car il s’agit bien là d’une aide militaire directe des USA et de l’OTAN au régime de Kiev.  

 

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L’ancien chef du service de renseignement extérieur ukrainien, Mykola Malomuzh (photo ci-dessus), a reconnu que le commandant de la brigade « Prizrak », Alexei Mozgovoï, a été éliminé par la « guérilla ukrainienne » qui « n’est pas sous le contrôle des forces armées de l’Ukraine ». Comme il n’y a pas de « guérilla ukrainienne » à l’intérieur des républiques indépendantistes, on l’aura compris, ce sont des contractors qui ont fait le boulot. La thèse des mercenaires chasseurs de primes, que nous évoquions il y a deux jours, s’étoffe.

Ajoutons aussi que l’inénarrable néonazi Igor Mosiychuk, des Patriotes ukrainiens, a déclaré qu’il connaît « personnellement ceux qui ont tué » Mozgovoï… A vérifier !

Ce général ukrainien a expliqué à la télévision kiévienne que de telles opérations allaient se poursuivre. Les craintes du renseignement de Nouvelle Russie, que nous évoquions hier, sont donc bel et bien fondées.

Les troupes ukrainiennes continuent néanmoins d’utiliser la « trêve » pour continuer de se préparer pour une attaque de grande envergure. Cependant, en raison du moral très bas des troupes, du manque d’aguerrissement et de l’impréparation du personnel militaire, l’objectif principal des autorités de Kiev se concentre en ce moment sur l’emploi de mercenaires contre les unités des forces armées indépendantistes, en plus des pilonnages réguliers de zones urbaines pour toucher des civils et la destruction de l’infrastructure du Donbass.

(…)

  

Un an de crimes « pro-européens »

 

Bientôt un an de pouvoir pour le boucher de Kiev, Petro Porochenko, un an de guerre, de tueries, de massacres en tous genres, de déportations de populations, de destructions à tous les niveaux, de divisions de ce qui reste de son pays, d’écroulement économique et social, un an de gâchis « proeuropéen ». Porochenko est arrivé au pouvoir le 7 juin 2014, à la suite d’élections contestables le 25 mai où quelque 7 millions de ses compatriotes en étaient tout bonnement exclus de facto car ces russophones et chrétiens orthodoxes sont considérés comme des « sous-hommes », selon l’expression de son Premier ministre Arseny Yatseniuk, donc indésirables dans l’Ukraine « proeuropéenne ». Avec la mise sous tutelle US, l’objectif premier du régime mis en place de force en février 2014 est l’éradication de 7, tout d’abord, puis 20 millions de personnes en Ukraine au final, par une galicisation culturelle et linguistique à outrance, accompagnée de conversions de force à la secte uniate, à défaut par une expulsion généralisée ou par un génocide… reconnu officiellement par Yatseniuk auprès d’un journaliste français il y a peu.

 

Note de Kurgan,  pour plus de détails, cliquez sur :

>http://gaideclin.blogspot.fr/2015/05/apres-sa-rencontre-avec-valls.html

(…)

 

Jacques Frère

 

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc…

Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-covert-action-contre-la-nouvelle-russie

 

 

Le district Kievsky de Donetsk, a été bombardé dans la nuit du 18 au 19 mai 2015 vers .

Un civil a été tué dans son appartement, d'autres ont été blessés.

( Voir à ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=nXjUy... )

Les médias ukrainiens ont de nouveaux accusés les "terroristes" qui "s'auto-bombardent" et "s'auto-tuent".

Sauf que… un autre reportage fut diffusé par un de leurs confrères dans la soirée du 19…Mince alors…

Vidéo de Anatoly Shariy: https://www.youtube.com/watch?v=fDqHq...

Sous-titres / source : Thalie Thalie

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25 mai 2015, Erwan Castel

 

Cet après midi, un pope orthodoxe est venu bénir les combattants de l'unité, tandis qu'à l'horizon les nouvelles et les grondements de l'artillerie ukrainienne, de plus en plus sombres, annoncent le retour prochain des orages d'acier...

Les visages des volontaires, éclairés par les flammes des cierges tenus entre leurs mains jointes, étaient graves et sereins et les ombres de lumière dansant sur les mâchoires fermées donnaient à ces silhouettes au regard de feu, semblance à ces statues héroïques émergeant de la pierre des vieilles cathédrales...

L'assassinat de Mozgovoï, le commandeur du bataillon "Prizrak", semble bien porter la marque infecte d'un commando ukrainien, et que d'autres leaders de Novorossiya seraient les prochaines cibles d'une liste noire précédant l'offensive...

Sur le terrain, les reconnaissances ukrainiennes se font de plus en plus offensives, générant des combats nocturnes d'une violence et d'une durée sans cesse en augmentation...

La nuit dernière, tandis que les bombardements s'intensifiaient sur Gorlovka, les "ukrops" menaient de violents assauts sur Avdeevka et Peski. Les hôpitaux de Donetsk tournent désormais à plein régime...

La guerre va reprendre très bientôt, quand, où et comment ? nul ne le sait, mais le front ressemble désormais à un mortel élastique qui se tend chaque jour un peu plus : il va casser, c'est inévitable, mais quand c'est la question...

Ce qui est sûr c'est que les accords de Minsk, aujourd'hui ne veulent plus rien dire à part une nouvelle fois avoir été une billevesée diplomatique destinée à sauver l'armée ukrainienne après la déroute de Debaltcevo et de la faire renaître de ses cendres.

Porochenko et sa clique d'assassins veulent entraîner l'Europe dans une guerre totale pour tenter de sauver leur navire au gouvernail cassé, ils n'ont plus rien à perdre, car ils "ne passeront pas l'été"...

Seul les dieux sont autorisés à juger nos ennemis, mais nous organiserons le rendez-vous, et le compte à rebours semble être engagé...

 

Erwan Castel

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/

 

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24 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

Pas de guerre sans haine pour Kiev

 

Il n’y a pas de guerre sans haine dans le Donbass, surtout pas du côté de Kiev.

Le régime « pro-européen» fait la guerre à tout un peuple, et de la manière la plus odieuse qui soit : pilonnages des zones résidentielles sans objectif militaire, exécutions sommaires, assassinats collectifs, déportations de civils, pillages et même élimination physique de chefs militaires en pleine « trêve ».

C’est une politique de terre brûlée que la junte pratique à l’encontre des deux régions sécessionnistes, accompagnée de nettoyage ethnique génocidaire.

Face à la barbarie kiévienne, les habitants du Donbass n’ont donc pas vraiment le choix : fuir en Russie ou se battre jusqu’à la victoire.

 

Le renseignement militaire des forces de Nouvelle Russie croit savoir que Kiev est prêt à déployer 85 groupes subversifs sur les territoires indépendantistes, incluant des mercenaires étrangers, afin de déstabiliser le Donbass. Quelques jours avant l’assassinat de Mozgovoï et de ses accompagnateurs, ce même renseignement signalait de possibles attaques de la part de groupes subversifs infiltrés.

Ces commandos impliqueraient des éléments des forces spéciales de pays membres de l’OTAN, dont des États-Unis, de même que de la Géorgie et les États baltes.

Ces éléments subversifs seraient camouflés en miliciens ou en civils. Leurs objectifs seraient, entre autres, la destruction des infrastructures de transport, économiques et sociales des républiques indépendantistes et l’élimination de commandants d’unités de combat et de chefs politiques.

 

Attention, images très dures (+18)

 

 

 

Attention, images très dures (+18)

Voilà comment Kiev fait la guerre : assassinat d’un milicien et de sa femme enceinte,

probablement par des éléments du « bataillon Donbass »

 

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Kiev derrière l’assassinat de Mozgovoï ?

 

L’assassinat du colonel Alekseï Borisovich Mozgovoï, 40 ans, semble bien être l’œuvre d’un groupe de mercenaires chasseurs de primes travaillant pour le camp kiévien. Même si nous en sommes encore au stade de l’hypothèse, plusieurs sources russophones et ukrainiennes mettent en avant des informations pertinentes depuis 24 heures sur le drame qui a eu lieu en fin de journée d’hier. Le convoi était composé de trois véhicules (un SUV Toyota noir, une camionnette blanche et un SUV Chevrolet vert). Au passage des véhicules, une première mine a explosé, stoppant le convoi, puis une seconde, ce qui a permis de déclencher l’embuscade sur quatre angles de tirs différents. Mozgovoï et ses accompagnateurs n’avaient donc aucune chance de s’en sortir. L’assaut a été donné vers 17h30 (heure locale) dans les environ de Mikhaïlovka, un carrefour sur l’axe Perevalsk – Lugansk (M04), à 6 km à l’est d’Alchevsk.

L’explosion a immédiatement tué Mozgovoï ses trois accompagnateurs (dont sa porte-parole Anna), les trois autres ont été éliminés à l’AK-74.

 

> https://www.youtube.com/watch?v=Mx31_vn6-i8

 

Attention images très dures

 

Aleksandr Gladky, le chef du groupe Tini (Les ombres) qui aurait commis cet attentat, revendique une récompense de 300.000 euros. 100.000 euros auraient déjà été offerts pour les informations ayant permis l’embuscade. Ces montants devraient être transférés au fonds de défense de l’Ukraine.
Il reste des interrogations surprenantes qui sont pour le moment sans réponse au sujet de la mort de Mozgovoï.

Précédemment, il avait survécu à plusieurs tentatives d’assassinat, dont la dernière fin de mars qui était une évidente provocation visant à déstabiliser la situation politique au lendemain de la chute de la poche de Debaltsevo. Il semble étrange qu’il ait été tué presque exactement au même lieu de cette précédente tentative.

Le fait que ses assassins semblent avoir tendu leur embuscade à cet endroit suggère un degré de connaissance de l’intérieur des lignes républicaines suffisamment affiné (ce qui impliquerait sans doute le renseignement de pays de l’Alliance atlantique) ou une faille de sécurité du dispositif défensif des FAN pour le moins très inquiétante.

Il y a aussi quelques indications troublantes comme quoi Mozgovoï aurait eu une certaine forme de prémonition qu’il allait être tué.

Certes, c’est incontestablement un coup dur à la fois pour les forces de Nouvelle Russie et pour ceux qui entendent rester autonomes vis-à-vis de manœuvres destinées in fine à corrompre tous les espoirs d’indépendance dans le Donbass et au-delà. Mais, finalement, ce crime ne remet pas en cause l’existence des républiques de Donetsk et de Lugansk, comme il aurait pu le faire il y a un an.

 

Vers l’offensive d’été…

(…)

 

Plusieurs observateurs et experts planchent en ce moment sur le ou les scenarii les plus probables quant à la confrontation dans le Donbass cet été.

Voici ce que nous pouvons globalement retenir :

 

- L’objectif principal des forces ukrainiennes reste immanquablement Donetsk pour son symbole politique fort. Les troupes d’assaut de Kiev tenteront de reprendre l’aéroport par une attaque frontale, puis perceront en direction du centre-ville par trois axe : au nord par Avdeevka, à l’ouest par Peski-Marinka, au sud par une progression à partir de Volnovakha en remontant la N20.

- Aussi, une percée sur Shirokino (au sud) et une autre vers Lugansk-Pervomaïsk (au nord) semblent être des objectifs secondaires destinés plutôt à leurrer l’adversaire.

- Comme à l’été dernier, les forces de Nouvelle Russie laisseront les troupes ukrainiennes progresser, sans doute s’enfoncer un peu dans leur dispositif, afin de contre-attaquer, de les encercler et de les anéantir dans un chaudron.

Mais pas partout :

 

. Sur le nord et l’ouest de Donetsk, les FAN maintiendront un coup d’arrêt, ou des manœuvres de freinage (selon la situation tactique), profitant de la configuration très urbanisée de cette zone pour éliminer les unités mécanisées ukrainiennes les unes après les autres.

. Au sud, par contre, nous sommes en terrain découvert. Il est donc probable que les FAN opèrent une manœuvre de freinage du groupe tactique d’assaut ukrainien progressant du sud-ouest vers le nord-est, lui permette de s’enfoncer, avant de contre-attaquer par le flanc Est avec leurs forces positionnées au préalable vers Starobeshevo, afin d’isoler puis d’encercler cette force mécanisée au niveau de Volnovakha – Dokuchaevsk, puis de la réduire à néant comme pour la poche d’Ilovaïsk en août dernier.

 

- Il n’est pas exclu que deux ou trois autres contre-attaques se développent à partir de Makeevka et de Gorlovka pour prendre à revers le groupe tactique ukrainien sur Avdeevka, l’encercler et le réduire lui aussi. On peut aussi envisager une percée républicaine sur Peski-Marinka comme manœuvre de dégagement afin de faciliter les contre-attaques au nord et au sud de Donetsk.

- Du côté de la République populaire de Lugansk, une attaque en direction de Lisichansk-Severodonetsk et/ou d’Artemovsk (avec percée préalable sur Popasna) peut être envisagée ; l’effort se portant ensuite en direction de Slaviansk.

- Au sud, dans un second temps, il n’est pas exclu pour les FAN d’attaquer les lignes de défenses ukrainiennes au niveau de Pavlopol-Granitnoe au moyen d’un groupe tactique positionné au préalable vers Telmanovo. Puis, une fois la percée réalisée, il s’agirait d’encercler Mariupol.

 

La puissance stratégique globale des forces de Nouvelle Russie est incontestablement plus élevée que celles de Kiev. Après plus d’une année de conflit, ces dernières ont perdu énormément de leurs capacités, tant en matériels qu’en combattants aguerris.

 

Il est important de souligner que tout cela n’est que pures théories et spéculations. A la guerre, ce sont très souvent les hypothèses que l’on n’ose imaginer qui se révèlent être les bonnes.

(…)

 

Shirokino, village martyr.

 

Seuls 35 civils, dont un adolescent de 14 ans, restent dans Shirokino, où environ 60% des maisons sont complètement détruites et l’ensemble des infrastructures hors de service. Pour l’essentiel, ce sont des gens âgés de plus de 50 ans. Il y a des personnes de 80 ans.

La bataille pour ce village dure depuis près de trois mois. Il est très difficile de trouver même 5 m² de terrain sans impacts de balles ou éclats d’obus.

Dans l’ouest immédiat de Shirokino, les affrontements ponctués de pilonnages à l’artillerie lourde ne cessent pas. Les FAN ont renforcé leurs positions, mais elles déplorent de nombreux blessés. En face, outre les paramilitaires néonazis « d’Azov », les mercenaires islamistes tchétchènes et les oripeaux de « Donbass », il y a des « contractors » de sociétés militaires privées anglophones, baltes et polonaises. C’est grâce à eux que la pression sur ce petit village côtier peut être maintenue depuis si longtemps.

Dans la journée, les accrochages se sont soldés, du côté ukrainien, par un combattant de ce qui reste de la dernière compagnie de « Donbass » qui a été grièvement blessé.

Et pour terminer, le bon sens vient encore une fois de Moscou. Le président russe, Vladimir Poutine, a promulgué samedi une loi qui permet aux autorités d’interdire les organisations installées en Russie financées par l’étranger, car considérées comme « indésirables » puisqu’il s’agit pour l’essentiel d’entités destinées à nuire à la stabilité du pays.

(…)

 

Jacques Frère

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc…

Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-pas-de-guerre-sans-haine-pour-kiev

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23 mai 2015

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info

 

Ukraine / Donbass :

 

Aleksei Mozgovoi, a été abattu ! 

 

Dans la journée de ce samedi 23 mai, le commandant de brigade mécanisée « Prizrak » Aleksei Mozgovoi a été abattu par des hommes armés circulant dans une voiture non identifiée sur la périphérie de Mikhailovka près d’Alchevsk. En tout il y a eu 7 tués, dont 3 hommes de sa garde, y compris son chef du service de sécurité. Le groupe voyageait dans trois véhicules qui ont heurté une mine puis ont été pris sous des tirs nourris d’armes automatiques. Le SUV Toyota Sequoia qui transportait Mozgovoï est criblé d’impacts, y compris de tirs de mitrailleuses. Une enquête est en cours.

 

Le procureur général adjoint de la République populaire de Lugansk, Sergueï Gorenko, a confirmé la mort de Mozgovoï. Il était l'un des derniers commandants d'unité réellement indépendant. Après la chute de la poche de Debaltsevo, il avait déjà échappé à une tentative d’assassinat. Mozgovoï était un des plus prestigieux et des plus efficaces commandants d’unité des forces de Nouvelle Russie.

Ayant conservé son franc-parler et son indépendance politique, Alekseï Mozgovoï n’hésitait pas à afficher parfois sa réprobation de certains actes qu’il jugeait abusifs ou nuisibles à la Nouvelle Russie, comme la mise sous tutelle d’une partie des unités indépendantes, comme la sienne, dans le cadre de la réorganisation des forces armées des deux républiques indépendantistes. Il pouvait donc gêner certaines personnes et aurait donc eu le sort d’Aleksandr Bednov, chef du groupe spécial « Batman » et de la 4e brigade, abattu il y a quelques mois par un groupe armé lié à la présidence de la RPL.

Il était aussi un des chefs militaires les plus craints des forces de Kiev. A ce titre, il représentait une cible privilégiée pour le commandement ukrainien et les forces spéciales des pays qui soutiennent le régime de Kiev.

Selon le vice-commandant de la milice, Sergey Kozlov, l’assassinat a été commis par des groupes de sabotage et de reconnaissance des forces ukrainiennes.

Mozgovoï et un des chefs cosaques du Don, Pavel Dremov, venaient conjointement de signer un appel pour que la Fédération de Russie soutienne plus activement le combat de la Nouvelle Russie. Cette déclaration avait été envoyée le 19 mai, au président de la Douma, Sergueï Narychkine (un proche de Poutine), et au président du Conseil de la Fédération de Russie Valentin Matvienko.

 

Principale source

 

Via : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-chef-de-la-brigade-prizrak-aleksei-mozgovoi-abattu

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Erwan Castel, 23 mai 2015.

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/un-homme-vient-dentrer-dans-la-legende.html

 

Mozgovoï assassiné !


De retour du front, où, dans notre secteur, toute la nuit durant les forces ukrainiennes ont bombardé les positions républicaines au Nord de Marienka, la plus grande déflagration nous attendait à notre base lorsque nous apprenions avec tristesse la disparition d'Alekseï Mozgovoï, victime d'un lâche attentat ce samedi 23 mai.

Mozgovoï incarnait dans toute sa dimension passionnelle et même libertaire cet engagement total pour la défense d'un sanctuaire. Ce chef de guerre incontesté, par delà les critiques (inévitables) que provoquaient ces prises de position et son franc parler, vient de sceller de son sang une pierre d'angle de l'Histoire de la Novorossiya...

Que les dieux des combats l'accueillent comme il le mérite au banquet du Walhalla, car cet homme, cet insoumis qui a fait don de sa personne à sa patrie, mérite notre respect éternel et n'en doutons pas, son esprit planera toujours et encore au dessus de nos champs de bataille, nous apportant alimentant notre courage devant les monstres qui viennent pour mourir sur nos remparts...

 

Erwan Castel

 

Est-ce cette intuition qui caractérise les grands combattants ou cet appel de la Camarde qui rodait depuis des mois, de plus en plus pressante autour de lui, qui poussa Mozgovoï à écrire lui-même son épitaphe ? 


Не плохо в мае умереть,
Могильщику копать удобно.
И соловьи всё будут петь,
В последний раз, так бесподобно.

Под грохот первых майских гроз,
Вместо унылых отпеваний...
И дождь, прольётся вместо слёз,
Он смоет грусть воспоминаний.

Могильный холмик приютит,
Под покрывалом трав зелёных.
Пусть даже крест там не стоит,
Среди берёзок утомленных.

Под шелест листьев молодых,
Что только к жизни потянулись.
Пока ещё нет трав седых,
А только, только всё проснулось.

Не плохо в мае умереть...
Остаться в свежести весенней.
И хоть не смог я всё успеть,
Но не осталось уж сомнений...
Не плохо, в мае умереть...

Алексей Мозговой. 
__________

Mourir en mai n’est pas si mal
La tombe est facile à creuser
Que chantent encore les rossignols
Une dernière fois, incomparable

Le fracas des premiers orages
Au lieu de tristes funérailles…
Qu’en fait de larmes coule la pluie
Des souvenirs lave la peine.

La petite butte de ma tombe
Sous l’herbe verte m’abritera
Pas la peine d’y planter la croix,
Parmi les bouleaux alanguis.

Sous le murmure des jeunes feuilles
Qui s’ouvrent tout juste à la vie
L’herbe n’a pas encore blanchi,
Tout vient seulement de s’éveiller.

Mourir en mai n’est pas si mal…
Rester dans la fraîcheur du printemps.
Sans avoir pu tout accomplir,
Au moins j’ai fini de douter…

Mourir en mai n’est pas si mal…

Alexeï Mozgovoï
 

mozgovoi chat.jpg 

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[eng subs] LPR briefing on Alexei Mozgovoi assassination / Kazzura

 

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22 mai 2015

 

Roland Machefer, pour NationsPresse.info

 

Tentative de déstabilisation US de la Macédoine

 

Alors que l’on vient d’apprendre que l’avion du Premier ministre macédonien vient de faire un atterrissage d’urgence à Zürich, il est utile de rappeler que la Macédoine est victime d’une opération de déstabilisation à grande échelle depuis plusieurs semaines. D’un côté, les bandes armées islamo-mafieuses et ballistes (extrémistes de droite) de l’UCK et de ses dérivés cherchent à la fois à sécuriser leurs corridors de narcotrafiquants, à conquérir le pouvoir et rattacher la Macédoine à la « Grande Albanie » comme au Kosovo. De l’autre, les USA entendent bien refaire le coup de Maïdan qu’ils ont réussi à Kiev pour empêcher ce pays de basculer dans le camp russe, alors qu’un projet de gazoduc russe est en cours et contre les intérêts de grosses firmes US en Europe du Sud-Est.

 

En raison d’un sabotage délibéré du projet de gazoduc South Stream par l’Union européenne, sous pression américaine, la Russie a modifié son plan : faire arriver le gaz en Grèce en passant par la Macédoine. Aussi, Washington a immédiatement réagi et a lancé un processus de déstabilisation de la Macédoine. Conduit par des terroristes de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) et d’autres acteurs des « révolutions de couleur », cette opération noire (Covert Action) se déroule sous la supervision de la sous-secrétaire d’État américaine pour les Affaires européennes et l’Eurasie, Victoria Nuland. La même qui avait supervisé le putsch de Kiev en janvier-février 2014.

Cette opération de déstabilisation vise à la fois à mettre la main définitivement sur l’ensemble des Balkans, et à saboter le gazoduc « Turkish Stream », qui doit transporter du gaz russe vers la Turquie puis en Grèce, et ensuite en Serbie en passant par la Macédoine, projet auquel s’oppose le Département d’État. Mais le gouvernement américain vise plus largement à empêcher les pays européens à opter pour une politique indépendante de Washington.

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Sur le sujet, lire également : http://www.voltairenet.org/article187566.html

 

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