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16/05/2015

Un combat pour l'Europe des peuples...

Un combat pour l'Europe des peuples

 

Par Erwan Castel, le 15 mai 2015.

 

Nombre de mes "amis", sur les réseaux sociaux et dans la rue, me demandent pourquoi je suis parti dans cette région éloignée, pour me battre pour une terre et aux côtés d'un peuple jusqu'alors inconnus... Je réponds alors que le Donbass est une partie vitale de l'Europe, agressée par l'impérialisme militaro industriel étasunien via ses satrapes de Kiev et Bruxelles, et que, si la France est ma "Patrie", l'Europe quant à elle est ma "Matrie", cette tourbe civilisationnelle qui a donné naissance au cours de l'Histoire a tant de cultures et nations parmi lesquelles ma nation celte, car je me sens au plus profond de moi-même européen de nationalité (au sens sémantique et non administratif du terme "natio") bretonne et de citoyenneté française...

Alain de Benoist (qui est malheureusement plus critiqué que lu et par des tartuffes qui n'ont jamais ouvert un de ses innombrables livres) mieux que moi sait exprimer cette relation humaine intime à l"Europe", dont la réalité contemporaine d'ailleurs rejoint étrangement le mythe grec : en effet cette fille d'Agenor, enlevée par un taureau (Zeus métamorphosé) et emprisonnée dans une île, rappelle beaucoup, symboliquement parlant, notre Europe dont les états nationaux et les institutions collectives sont kidnappés par la thalassocratie étasunienne se cachant sous les traits d'une Union Européenne immaculée...

Retrouver et préserver les racines fondatrices de notre civilisation commune est un devoir sacré pour tous les peuples naturels de ce "vieux continent"... De Moscou à Donetsk, des hommes et des femmes défendant leurs valeurs et leur Histoire ont décidé de choisir eux-mêmes leur avenir, et de refuser la dictature de la pensée unique et l'esclavage de la ploutocratie moderne... 

Ce vent de Liberté et de Tradition, fidèle au Passé et exemple pour l'Avenir porte aujourd'hui un nom : "NOVOROSSIYA" !

Sur le front bombardé, des hommes et des femmes, "gueules noires" des mines du Donbass, ou volontaires venus des consciences libres du monde entier, veillent jour et nuit sur la Liberté et le droit sacré, offert par l'Europe en héritage, des peuples à disposer d'eux-mêmes...

Devant eux, accumulant leurs armes meurtrières comme une promesse d'orage accumule des nuages à l'horizon, les soudards de Kiev s'appètent à lancer une nouvelle offensive génocidaire sur ce peuple russe des bords de la Mer Noire. 

Derrière eux, leurs enfants, leurs parents, leurs églises veillant sur leur sanctuaire millénaire, et leur terre trempée du sang et de la sueur de leurs ancêtres...

Voilà pourquoi ces femmes et ses hommes du Donbass envers lesquels j'ai promis allégeance et assistance seront victorieux, car nul conquérant de l'Histoire même quand il se nomme Napoléon ou Hitler n'a réussi à vaincre la Sainte Russie, cet empire, qui une nouvelle fois est insulté et agressé par une puissance étrangère animée par la cupidité et la haine.

La Novorossiya, non seulement vaincra l'hydre mondialiste qui cherche à la mettre en esclavage, mais éclairera le chemin de la libération des peuples d'Europe qui déjà revendiquent en Catalogne, en Ecosse, en Flandres leur héritage du passé et promesse d'avenir...

Demain, des femmes et des hommes vont certainement encore souffrir et mourir dans le Donbass, pour défendre leurs maisons et leurs mines, mais aussi notre Europe, pas cette "Union Européenne", succube étasunien asservissant nos libertés, mais cette civilisation pluri-millénaire qui est notre mère à tous...

(…)

 

Erwan Castel, volontaire français en Novorossiya

 

Pour lire la suite/l’intégralité de l’article :

http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/un-combat-pour-leurope-des-peuples.html

 

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Enlèvement de Europa, détail, Liberale da Verona.

 

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Jacques Frère, Nationspresse.info, 14 mai 2015.

 

Ukraine/Donbass :

 

Un rapport de force en faveur des FAN

 

 

La Russie est présente dans le Donbass, c’est une évidence. Aujourd’hui encore, dans Makeevka (Est immédiat de Donetsk), on a commencé à décharger l’aide humanitaire de la Fédération de Russie arrivée dans 43 camions. La Russie est donc bien présente. En revanche, du côté de la partie ukrainienne, l’humanitaire n’a pas droit de cité. L’Ukraine « proeuropéenne » renforce ses troupes et équipe son armée en profitant du cessez-le-feu. Kiev prépare son énième revanche sur le petit peuple du Donbass qui ose lui résister.

 

Le régime de Kiev a profité des accords de Minsk pour se préparer à une nouvelle attaque, a déclaré lundi le satrape kiévien Petro Porochenko lors d’une visite au centre d’entraînement des troupes terrestres de Desna, dans la région de Tchernigov. « Depuis la signature des accords de Minsk, 83 soldats ukrainiens ont été tués, plus de 400 ont été blessés », a affirmé le boucher de Kiev.

Selon le renseignement militaire des forces républicaines, dans les dix prochains jours, nous devrions assister à une « concentration maximale » des forces de Kiev dans le Donbass, ce qui signifie une très forte probabilité d’attaque massive sur les positions des FAN, les forces armées de Nouvelle Russie.

Du côté des Ukrainiens, le porte-parole de l’opération dite "antiterroriste", Andrey Lysenko, a affirmé que, d’après le renseignement ukrainien (comprendre la CIA et autres structures de renseignement de l’OTAN) les forces de Nouvelle Russie disposeraient de 700 chars (ou blindés, ce n’est pas précisé) et de 43.000 combattants en capacité de « briser la ligne de défense des troupes ukrainiennes ».

(...) 

 

Pour lire la suite / l’intégralité de l’article, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-rapport-de-force-en-faveur-des-fan

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Nationspresse.info, 13 mai 2015, Roland Machefer.

 

 

Macédoine :

 

Offensive terroriste albano-mafieuse sur Kumanovo.

 

Près de 20 ans après le début du conflit du Kosovo (1996-1999), qui a vu une épuration ethnique sans précédent contre les Serbes de souche à la faveur d’une majorité albanophone oppressante soutenue par les Américains et leurs alliés, voilà que la guerre reprend dans les Balkans. Les bandes armées pan-albanaises, proches de l’idéologie ethniciste du Balli Kombetar et alliées aux clans mafieux albanais, viennent de passer à l’attaque, avec le soutien tacite de Washington. L’objectif et de déstabiliser une grande partie des Balkans afin d’accélérer l’adhésion de la Macédoine et du Monténégro à l’OTAN et empêcher le gazoduc russe de passer par cette région en contournant l’Ukraine. En Europe, une nouvelle guerre commence, à 2 heures de vol de Paris.

 

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Terroristes de l’UCK

 

Plusieurs quartiers de Kumanovo ont été touchés ces derniers jours par l’offensive terroriste des bandes pan-albanaises sur le nord de la Macédoine. Au total, une quarantaine d’hommes armés ont fait irruption dans la deuxième ville du pays, et y ont semé la terreur pendant plusieurs heures avant d’en être progressivement extirpés par les forces spéciales macédoniennes.

 

Les Macédoniens sont ainsi remerciés de leur reconnaissance de cet état fantoche qu’est le Kosovo par un de leurs gouvernements précédents. A noter que l’actuel président macédonien était à Moscou le 9 mai… C’est sans doute là qu’il faut chercher l’origine de cette offensive terroriste, les bandes armées albanaises ayant une propension à faire les basses besognes de l’Oncle Sam.

La situation est loin d’être stabilisée et les ambassades de Grande-Bretagne et d’Allemagne demandent à leurs concitoyens de ne pas aller dans la zone des combats. L’opposition « pro-occidentale » (sic) prépare déjà de nouvelles manifestations à Skopje et dans d’autres villes du pays pour soutenir ces criminels.

 

En fait, c’est l’ensemble de l’espace slave orthodoxe des Balkans qui semble visé. Les forces de sécurité du Monténégro ont subi ces jours derniers deux attaques par des « éléments non identifiés » et le gouvernement en place a dénoncé les bandes armées pan-albanaises comme pouvant être à l’origine de ces attaques. De plus, un policier serbe a été tué à Zvornik (Republika Srpska) par un wahhabite (lui-même liquidé). Et un hélicoptère de la mission de l’Union européenne au Kosovo (Eulex) s’est écrasé mardi sur l’aéroport de Pristina…

 

Le grand retour de l’UCK

 

Uck-470x532.pngLes opérations en cours en Macédoine dépassent largement le maintien de l’ordre. Outre quelque 28 policiers tués et une quarantaine de blessés, 14 terroristes albanais ont été liquidés et 30 arrêtés, selon les chiffres qui nous sont parvenus (mais il ne s’agit pas d’un bilan définitif). Les autres se sont repliés dans les collines avoisinantes. Il se murmure que certains, de l’autre côté de la frontière, ont rejoint la ville serbe à majorité albanaise de Presevo…

 

Alors que l’UCK-M (l’UCK macédonienne d’Ali Ahmeti) devait être démantelée depuis les accords d’Ohrid en 2001, lors du premier conflit entre l’Etat macédonien et les bandes armées islamo-mafieuses pan-albanaises venues du Kosovo occupé, il apparait clairement aujourd’hui que des structures armées, de quelques centaines de combattants tout au plus, ont été maintenues en l’état du côté du territoire du Kosovo et en Albanie avec la complicité de la Kfor, des Etats-Unis, de l’Union européenne et même de l’ONU. Dans quel but ? Déstabiliser, sur ordre et au moment choisi, la région pour satisfaire les velléités géopolitiques de leurs maîtres d’outre-Atlantique.

 

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Ramush Haradinaj, nettoyeur ethnique du Kosovo, chef de clan mafieu,

narco-trafiquant et précieux allié des Américains et de l’Union européenne.

Il joue un  rôle essentiel dans ces derniers événements de Macédoine.

 

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Depuis plus de 10 ans, au Kosovo comme en pays gheg (Albanie du nord), des camps d’entrainement et des bases logistiques sont tolérés par l’OTAN (qui occupe la province serbe et dont l’Albanie est membre) à des fins peu avouables, en même temps que l’on tolère des laboratoires clandestins de transformation de la morphine base en héroïne pour la mafia albanaise. Il semblerait que ces groupes armés représentent tout au plus un petit millier de combattants à l’heure actuelle, légèrement armés, mais possédant sans doute quelques systèmes portables sol-air américains Stingers et d’anciens SA-7.

 

A Kumanovo, sur la trentaine de terroristes arrêtés, 18 venaient du Kosovo, 11 de Macédoine, 1 d’Albanie et un autre d’Allemagne. Les trois commandants de l’UCK, qui ont été arrêtés en Macédoine, étaient connus des services de sécurité serbes. Adem Shehu avait participé à la liquidation des non-Albanais à Pristina et Leskovac, Mirsad Ndrecaj est un proche collaborateur de l’ancien chef de l’UCK Ramush Haradinaj. En juin 1999, Shehu était un des commandant de l’UCK pour la zone opérationnelle Lab, à la tête de la brigade 153 opérant sur Pristina – Leskovac. Mirsad Ndrecaj, né à Suva Reka, était le bras droit de Ramush Haradinaj comme commandant de la brigade 132 de l’UCK. À l’arrivée de la KFOR et de la MINUK au Kosovo, il avait pris la tête d’une unité spéciale appelée «Rivière du mal», dont les membres ont commis des assassinats de masse et des actes de barbarie contre des non-Albanais à Djakovica, en toute impunité.

 

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Derrière ces bandes armées commandées par un certain Fadilj Fejzulahi (photo ci-dessus), liquidé il y a trois jours lors des combats, se trouve un personnage très important pour Washington : Ramush Haradinaj. Ancien commandant des escadrons de la mort de l’UCK au Kosovo, Haradinaj avait une spécialité : étrangler les prisonniers serbes avec un fil de fer. Il a fait un bref passage au Tribunal de La Haye qui l’a vite libéré. Haradinaj n’a pas hésité à faire assassiner ses 12 témoins à charge… Puis, il a été propulsé Premier ministre de l’entité albano-kosovare, avant de tomber en disgrâce et d’être relégué au second plan. Pas pour tout le monde : l’individu est le chef d’un puissant clan gheg qui a la haute main sur une partie de la mafia albanaise et du trafic de drogue passant par les Balkans. C’est aussi un pion essentiel de la politique du Département d’Etat dans la région, d’où son blanchiment judiciaire à La Haye en dépit des charges accablantes…

 

La ville de Kumanovo a été délibérément choisie pour sa composition ethnique : lors du dernier recensement, on avait 63 746 Macédoniens ; 27 290 Albanais ; 9 062 Serbes ; 4 256 Roms ; 292 Turcs ; 147 Valaques ; 20 Bosniaques (musulmans de Bosnie) et 671 "autres". A noter que les Serbes et les Slavo-macédoniens sont très proches ethniquement, culturellement et religieusement.

 

Le Grand Jeu dans les Balkans

 

Dans la foulée de ces événements, quelque 700 Albanais vivant en Macédoine se sont réfugiés sur le territoire serbe, dans la vallée de Presevo-Medveda-Bujanovac à majorité albanophone. Ce déplacement fait bien évidemment partie du projet visant à déstabiliser la Serbie. « Le comble, commente Yves Bataille, la Serbie les laisse passer ! »

 

L’opération de Kumanovo ressemble à un coup de semonce pour intimider les Macédoniens par rapport à un passage potentiel du gazoduc russe, c’est une évidence.

« Oui, mais il n’y a pas que ça, précise le géopolitologue Yves Bataille qui vit à Belgrade. Il existe un bras de fer secret entre les États-Unis et la Russie dans la région. Aucun des pays touchés par les troubles récents n’est membre de l’OTAN. Les États-Unis et leurs valets veulent accélérer l’adhésion de la Macédoine et du Monténégro à l’OTAN, d’où l’intérêt d’y provoquer des troubles. En Serbie une majorité est contre un assujettissement à l’Alliance et en Bosnie, la Republika Srpska bloque cette adhésion. » D’ailleurs, Milorad Dodik, son président, était à Moscou le 9 mai. Les musulmans de Bosnie, et les Croates dans une certaine mesure, y sont favorables mais il faut l’accord des deux composantes de cet « État » fabriqué à Dayton pour valider toute adhésion de cette sorte. Et d’ajouter : « Il est évident qu’une adhésion à l’OTAN bloquerait le gazoduc russe. L’OTAN présente toujours l’adhésion à son carcan comme un désir des entités concernées mais ce n’est pas vrai… »

 

Dès l’annonce du début des affrontements, une certaine presse occidentale s’est déchaînée pour soutenir les bandes armées albanaises. Ainsi, le New York Times a accusé le gouvernement macédonien de ne pas être « démocratique » (sic). Comme lors des guerres en ex-Yougoslavie dans les années 1990, la méthode consiste à fomenter des troubles civils et armés qui provoquent des morts et des blessés, puis d’accuser le gouvernement en place d’en être responsable, puis d’exiger un « changement » de régime, un coup d’État.

 

Washington et ses alliés reprochent au président macédonien Gjorge Ivanov son rapprochement avec Moscou et d’avoir assisté au défilé du 9 mai. Il s’agit aussi de s’en prendre au passage prévu du gazoduc de remplacement de South Stream qui transitera par la Grèce et la Macédoine pour traverser la Serbie, la Hongrie, etc. Des pays qui sont considérés depuis quelque temps comme moins assujettis à l’hyperpuissance US, ce qui les rend suspects aux yeux de Washington.

 

Les Albanais représentent près de 25% de la population de la Macédoine. C’est la conséquence d’une forte natalité et d’une immigration incontrôlée. Après le démembrement de la Yougoslavie, leurs représentants ont demandé et obtenu le bilinguisme et une université exclusivement albanaise à Tetovo. En modifiant les circonscriptions électorales, les accords d’Ohrid imposés par Washington et Bruxelles leur ont attribué des pouvoirs supplémentaires et ils ont pris les commandes de plusieurs villes comme Gostivar et Struga où, en 5 ans, ils ont éliminé les Slavo-Macédoniens de tous les postes de responsabilité. Pour Yves Bataille, les indices se multiplient, qui semblent indiquer l’ouverture par Washington et ses alliés « d’un nouveau front balkanique si leur volonté de séparer et d’opposer l’élément slave et/ou orthodoxe de la région (il y a aussi les Grecs) à la Russie ne réussit pas. Les informations répandues par la presse sont en ce moment délibérément édulcorées et en dessous de la réalité… »

 

Ajoutons pour terminer qu’en France et au sein des pays membres de l’Union européenne, ceux qui soutiennent les « nationalistes » dits « ukrainiens » sont les mêmes qui soutenaient hier l’UCK au Kosovo et qui appuient les revendications des bandes armées pan-albanaises en Macédoine et ailleurs aujourd’hui. On retrouve ce type d’individus y compris au sein de l’extrême droite la plus radicale et, cela, par pure haine du monde chrétien slave orthodoxe. Ils choisiront toujours les minarets de Mehmet Pacha aux clochers de Saint-Sava. Il n’y a donc rien à attendre de ces gens-là pour qui l’hypocrisie et la mauvaise foi sont des vertus cardinales.

 

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On ira suivre l’actualité, avec profit, sur la page Facebook d’Yves Bataille, qui a le mérite d’être claire, précise et concise et qui s’appuie sur des sources fiables qui ne sont pas relayées dans la grosse presse.

 

Pour consulter l’article source et regarder les vidéos cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/macedoine-offensive-terroriste-albano-mafieuse-sur-kumanovo

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Jacques Frère, Nationspresse.info, 12 mai 2015.

 

 

Ukraine/Donbass :

 

Accalmie sous tension en attendant l’assaut...

 

 

Le conflit dans le Donbass a fait entre 6 à 10.000 morts parmi les civils. Et la chancelière allemande se plaint à Vladimir Poutine qu’il n’y a toujours pas de cessez-le-feu dans le Donbass, alors que son allié de Kiev continue de pilonner régulièrement les zones habitées, de massacrer des innocents, de raser des villages et des quartiers entiers. Bientôt ce sera au tour de John Kerry d’aller jouer les pleureuses, alors que son pays ne cesse de soutenir, d’encourager, d’armer un régime bien décidé à éradiquer 7 millions de ses concitoyens. Sur le terrain, alors que la tension ne faiblit pas, les forces républicaines s’apprêtent à devoir encaisser un nouveau choc d’ici quelques jours, tout au plus quelques semaines. Les forces de Kiev sont bien décidées à lancer une nouvelle offensive, sans être bien assurées de son succès…

 

L’OTAN a peur. A la veille de toute offensive des forces de Kiev, l’Alliance atlantique a toujours peur. Peur d’une nouvelle catastrophe à venir, peur d’un écroulement du régime de Kiev, peur de perdre la guerre que cette alliance des pays occidentaux les plus puissants du monde mène au monde russe et à tous ceux qui œuvrent pour un monde multipolaire. L’OTAN croit savoir que les « Russes » préparent une offensive pour l’été… Mais, pas plus que le « rapport Nemtsov », l’Alliance atlantique n’est en mesure d’en apporter le moindre commencement de preuve. Est-ce si étonnant ?

(...) 

Jacques Frère.

 

Pour lire la suite / l’intégralité de l’article, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-accalmie-sous-tension-en-attendant-lassaut-de-kiev

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DPR liberty parade, celebrating anniversary of 11/05/14 referendum.

[eng subs by Kazzura]

11/05/2015

9 mai 2015

Vladimir Poutine : 

Discours à l'occasion du 70e anniversaire de la Victoire de 1945. 

(VOSTFR)

 

Le 9 mai 2015, le président de la Fédération de Russie prononce un discours sur la place rouge, à l'occasion des célébrations du 70eme anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale souvent nommée "grande guerre patriotique" en Russie :

 

 

Version sous-titrée en français par Sayed Hasan.

(Via Le Blogue Noir de Brocéliande) 

 

 

Défilé du 09 mai 2015, commenté en français.

 

 

Le traditionnel défilé du « Régiment immortel » dans les rues de Moscou

( Via le blog « Soutien à la rébellion du Donbass » )

 

Environ 200 000 personnes sont attendues à la marche du "Régiment immortel" à Moscou, dans le cadre des célébrations du Jour de la Victoire du 9 mai. La marche en plein centre de Moscou dure 2 heures, la procession passe par de nombreuses rues principales jusque la Place Rouge.

Cette parade permet aux proches des victimes de la Deuxième Guerre mondiale de défiler en leur mémoire en portant une photographie des disparus.

 

Abonnez-vous à la chaîne YouTube de RT France : 

https://www.youtube.com/user/rtenfran...

RT en français : http://francais.rt.com/ 

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6 mai 2015‏ : Les chars russes à Washington !

 

 

A Washington, des étudiants en cinéma ont réalisé une action spectaculaire pour protester contre l'absence d'Obama aux célébrations du 70eme anniversaire de la victoire soviétique sur l'armée allemande. Ils ont apparemment projeté des images du défilé sur la façade de la Maison Blanche, à la grande stupéfaction des passants et des touristes présents.

 

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 (Via Le Blogue Noir de Brocéliande) 

 

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Ça ne passe pas.

 

L'absence du président François Hollande aux cérémonies de commémoration du 70e anniversaire de la victoire de la Russie sur les nazis, organisées ce samedi à Moscou, a été vivement critiquée par certains politiques.

Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche): « L'absence de Hollande est un affront diplomatique autant qu'historique. J'appelle cela par son nom: c'est une honte. Je souffre pour mon pays qui donne à voir un visage insupportable de sectarisme (...) Elle est d'autant plus incompréhensible que Vladimir Poutine avait assisté aux commémorations du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie en 2014, à l'invitation du même Hollande. Il a donc la mémoire courte », écrit-il sur son blog. 

Jacques Myard (député UMP): « Ce refus de se rendre à Moscou est de la part de François Hollande une insulte à l'Histoire! Faire le voyage de Moscou avant d'aller à Cuba aurait été empreint d'une certaine symbolique historique unissant deux peuples qui se libèrent de la gangue du communisme et n'aurait en rien été perçu comme un changement dans la position actuelle de Paris sur la crise ukrainienne. La Russie est un partenaire incontournable pour la France en Europe, il est inadmissible de lui faire un tel affront ! »

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France): « Le refus de François Hollande de se rendre aux cérémonies à Moscou est une honte et une faute. Cette date est particulièrement importante pour les Russes, qui ont payé un lourd tribut, 27 millions de morts, pendant cette guerre face aux forces nazies. Alors que Vladimir Poutine s'était rendu sur les plages de Normandie le 6 juin 2014, François Hollande boycotte ainsi un événement rempli d'émotions pour la population russe ».

Floriant Philippot (Front national): « L'absence de la France aux commémorations du 9 mai à Moscou sera perçue comme une offense au peuple russe, qui fut saigné à blanc. Pas digne. »

Source : http://www.20minutes.fr/politique/1604519-20150509-ceremonie-russe-affront-honte-absence-hollande-moscou-critiquee-melenchon-philippot

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Les États-Unis vainqueurs militaires

de la Seconde Guerre Mondiale en Europe ?

Vous le croyez vraiment ?

 

En ce 9 mai, jour historique de célébration pour tous les russes de la victoire contre l'Allemagne nazie, à l'heure où les commémorations de Moscou sont honteusement boycottées par Hollande et les chefs d'états occidentaux soumis au diktat américain, je reprends ici, l'analyse historique de mon ami Ni Ando, initialement publiée en 2009, qui remet les choses à leur place en ce qui concerne la vérité historique :

 

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Combattante de l'Armée Rouge à Berlin, 1945.

 

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Les États-Unis vainqueurs militaires de la Seconde Guerre Mondiale en Europe ?


Cette question peut être abordée sous trois angles:

 

- celui de la contribution militaire aux pertes (critère imparfait certes).

- celui de la chronologie des opérations.

- celui du poids respectif des fronts.

 

Nous citons Omer Bartov, historien dont la notoriété et la qualité des travaux sont incontestables.


1- Contribution militaire aux pertes.

 

S'agissant du niveau de ces pertes, une évaluation étasunienne donne 400.000 pour les pertes de l'US Army dont sans doute 230.000 en Europe et Afrique du Nord. Les pertes de la Wehrmacht ont été revues à la hausse ces dernières années (de 4.000.000 initialement à 5.533.000 aujourd'hui). Les pertes soviétiques ont été recalculées à trois reprises entre 1945 et 1991. Les tués au combat de l'Armée rouge représentent près de 5.000 morts par jour, soit des pertes journalières quatre fois plus élevées que celles subies par l’armée impériale russe sur ce même front de 1914 à 1917.

La commission d'historiens constituée en 1987 en Fédération de Russie évalua le bilan des pertes à 26,6 millions dont près de 10 millions de tués pour l'Armée rouge, 10 millions pour les pertes civiles directes et 7 millions pour les pertes civiles indirectes (surmortalité). Les chiffres donnés pour l'extermination de civils concernent des civils abattus individuellement ou collectivement par le Reich dans les territoires soviétiques conquis et occupés en 1941, 1942 et jusqu'en 1943.

 

Tués de l’Armée rouge. 9.450.000.

   dont tués directs. 6.400.000

   dont prisonniers de guerre soviétiques exterminés. 2.500.000.

   dont morts d’accidents et fusillés par le NKVD. 550.000.

 

Le total des pertes militaires et civiles de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent 75% du total des pertes humaines subies en Europe (87% avec la Pologne, en quatrième vient la Yougoslavie avec 2,1%).

 

Si l'on ne considère que les pertes militaires, tous camps confondus, les tués de l’Armée rouge constituent 53% du total des pertes militaires connues en Europe, ceux de la Wehrmacht 31% et ceux de l’armée nord-américaine 1,3% (Royaume-Uni 1,8%, France 1,4%). Le total des pertes militaires seules de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent donc 84% du total de toutes les pertes militaires subies en Europe.

 

Les pertes militaires de l’Union soviétique représentent 88% du total des pertes alliées en Europe (Royaume-Uni 3% - France 2,3% - Etats-Unis 2,2%).


De 1941 à 1945, 80% des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe. "Fin mars 1945, la totalité des pertes de l’Ostheer (la Wehrmacht sur le front russe) s’élevait à 6.172.373 hommes, soit prés du double de ses effectifs initiaux, au 22 juin 1941. Ce chiffre représentait 80% des pertes subies par la Wehrmacht sur tous les fronts depuis le déclenchement de l’invasion de l’Union soviétique. En termes relatifs, les unités combattantes sur le front russe avaient subi des pertes encore plus importantes". O. Bartov.

 

Les pertes militaires du conflit germano-russe au sens strict (les seules opérations militaires impliquant une confrontation entre l'Armée rouge et la Wehrmacht) sont de 13.876.400 soit 78% du total des pertes militaires subies en Europe. Si l'on rajoute les forces de l'Axe qui combattirent en Russie (Hongrie, Roumanie, Italie qui eut jusqu'à 200.000 hommes sur ee front) le rapport est encore plus élevé.


2- La chronologie des opérations.

 

Début 1944, l’Armée rouge met en ligne deux fois plus de chars, quatre fois plus d’avions d’assaut que le Reich. Engagée dans une guerre totale contre la Russie, l’industrie de guerre allemande « tourne » pourtant au maximum de ses capacités et ne cesse de se développer jusqu’au début de 1945 (ses dépenses militaires passent de 35% du PNB en 1940 à 65% en 1944). Dés la fin de 1943, la poussée des armées soviétiques vers l’Allemagne, parsemée de batailles dont l’ampleur et la férocité sont sans équivalent à l’Ouest, apparaît irrésistible. Même si en 1943 la Wehrmacht peut encore aligner 258 divisions en Union soviétique (5 millions d’hommes sur le papier, en fait probablement moins de 3 millions, soit prés de 80% des effectifs totaux de l’armée allemande qui compte en tout 320 divisions fin 1943) il s’agit d’une armée saignée à blanc, qui a perdu ses capacités d’initiative et ses meilleures troupes.

 

Les armées soviétiques attaquent sans interruption depuis août 1943, sur un front continu de plus de 2.000 km. La Wehrmacht subi défaite sur défaite. Les Russes ont adopté les techniques de la guerre-éclair, et font des centaines de milliers de prisonniers (en mai 1945 on dénombre plus de 3 millions de prisonniers allemands détenus en URSS). Le 5 août 1943 une salve d’honneur fête la libération d’Orel. Le 5 août 1943 est ainsi le début du temps des « Salves de la Victoire ». Minsk est libérée en juillet 1943, Smolensk en septembre.

 

Le 8 avril 1944, alors que les alliés n’en sont qu’aux préparatifs de leur débarquement en France, une salve de 324 canons marque, à Moscou, l’arrivée de l’Armée rouge en Roumanie et en Tchécoslovaquie. Fin avril 1944, les Russes sont aux portes de la Prusse orientale. En juin 1944, avec 124 divisions et prés de 6.000 chars d’assaut, ils infligent sur un front de 600 km une défaite totale aux divisions allemandes qui combattent en Biélorussie. L'"opération Bagration" aboutit à la destruction complète du groupe d'armées Centre, et constitue la plus grande défaite de la Wehrmacht de la Seconde Guerre Mondiale (380.000 tués et 150.000 prisonniers, 25 divisions anéanties). En juillet 1944, les fantassins soviétiques sont sur la frontière polonaise. Le 28 août ils pénètrent en Hongrie (conquise fin décembre après de très durs combats), en septembre les pays baltes sont libérés, les divisions russes entrent en Finlande. En octobre, les Russes sont en Yougoslavie. Pour la seule année 1944, les armées russes anéantissent 136 divisions allemandes et 50 des pays satellites.

 

La Russie lance l’offensive finale sur l’Allemagne en plein hiver, sur un front s’étendant de la Baltique à l’Adriatique, avec 6,7 millions de combattants, prés de 8.000 chasseurs et bombardiers, 5.000 pièces d’artillerie autotractées, 7.000 chars contre 3.500, 50.000 canons. Varsovie est libérée le 17 janvier 1945. Le 19 janvier 1945, les premières unités pénètrent en Allemagne. Les chef militaires soviétiques ont la possibilité de foncer sur Berlin dés février (le 30 janvier 1945 les armées de Joukov sont sur l’Oder, à 70 km de la Chancellerie du Reich) mais ils préfèrent d’abord liquider le corps d’armées de la Wehrmacht en Prusse-Orientale puis le réduit de Poméranie, qui menacent leur flanc nord, et nettoyer le flanc sud (Europe centrale). 60 divisions allemandes ont été anéanties lors de ce premier assaut. Pour ralentir la poussée furieuse des Russes, le commandement allemand transfère encore 29 divisions du front ouest vers l’Est, dégarnissant encore un front ouest qui, pourtant, mobilisait déjà moins de 25% des forces du Reich depuis juin 1944.

 

Le 13 janvier 1945, l’Armée rouge se lance à l’attaque de la Prusse Orientale avec 1,6 million de soldats. La Wehrmacht attend l’assaut avec 45 divisions, soit 580.000 soldats. Au terme de combats d’une incroyable férocité les poches de résistance de l’armée allemande sont liquidées les unes après les autres. Le désastre est total pour l’armée allemande. Il ne reste pratiquement plus rien de son corps d’armées de Prusse-Orientale après seulement trois mois d’offensive russe. Toute l’Allemagne s’ouvre alors à l’Armée rouge.

 

Les Nord-Américains ne parviennent à traverser le Rhin que le 7 mars 1945 (le 31 mars pour la 1ère Armée française). Le 13 avril 1945 les Russes ont déjà conquis Vienne. Le 16 avril, la Stavka lance à l’assaut de Berlin (3,3 millions d’habitants) une armée de 2,3 millions de combattants équipée de 41.600 canon, épaulés de 6.200 chars et canons autopropulsés, 7.200 avions (quatre armées aériennes). Le 9 mai, l’Allemagne, représentée par Keitel, signe à Berlin (Karlshorst), devant son vainqueur représenté par Joukov, sa capitulation sans conditions.

3- L'importance respective des fronts.

 

« C’est en Union soviétique que la Wehrmacht eut les reins brisés, bien avant le débarquement des Alliés en France; même après juin 1944, c’est à l’Est que les Allemands continuèrent à engager et à perdre la majorité de leurs hommes. Pour l’écrasante majorité des soldats allemands, l’expérience de la guerre fut celle du front russe ». O. Bartov.

 

De juin 1941 à juin 1944, le front de la Seconde Guerre Mondiale, en Europe, est le front russo-allemand. Jusqu'en mars 1945, la Wehrmacht y consacre l’essentiel de ses ressources en hommes et en matériels. 34 millions de Soviétiques sont mobilisés dans les rangs de l’Armée rouge de 1941 à 1945, tandis que quelques 20 millions d’Allemands portent, à un moment ou à un autre, l’uniforme de la Wehrmacht sur le front russe.

 

En juillet 1943, lors de la gigantesque bataille de Koursk, à peine sept divisions et deux brigades (2,7% des forces allemandes) sont engagées face aux Américains et aux Britanniques. Le reste (91 divisions et 3 brigades) se trouve cantonné dans les territoires de l’Europe occupée. Les alliés ont certes pris pied en Afrique du Nord en novembre 1942 (débarquement de 70.000 hommes à Alger et Oran), en Sicile en juillet 1943 (160.000 hommes), en Italie à Salerne (sud de Naples) en septembre 1943 et à Anzio en janvier 1944, mais les moyens engagés pèsent encore de peu de poids (la Wehrmacht n'a que 23 divisions en Italie début 1944) comparés à la démesure des effectifs et des matériels présents depuis 1941 sur le front russe.

 

La comparaison est difficile entre la guerre sur le front russe, depuis 1941, et celle menée sur le front ouest, essentiellement à partir de juin 1944. Sur le premier, on assiste à une « Guerre de Titans » démesurée et totale. La « guerre industrielle » y atteint un paroxysme jamais égalé depuis, parsemée de gigantesques batailles d’anéantissement. Sur le front ouest, on voit des combats d’arrière-garde, sans influence sur l’issue d’une guerre que l’état-major allemand sait avoir perdu face à l'Union soviétique dés 1943.

 

La part du front russe dans les opérations de la Wehrmacht est écrasante, y compris jusqu’en mai 1945. La comparaison des pertes subies par la Wehrmacht sur les deux fronts à partir de juin 1944 montre bien, encore une fois, la part presque exclusive du front russe même après le débarquement des alliés. Du 1er juillet au 31 décembre 1944, pendant cinq mois, lors de la grande offensive soviétique contre le groupe d’armées du Centre, les Allemands perdent chaque mois en moyenne 200.000 soldats. A l’Ouest, au cours de la même période, c’est-à-dire après le débarquement allié en Europe, la moyenne des pertes allemandes s’élève seulement à 8.000 hommes par mois (soit un rapport de 1 à 25).

 

Quand les alliés débarquent le 6 juin 1944, l'essentiel de la capacité militaire allemande a déjà été anéantie par l'Union soviétique. Elle ne peut plus guère opposer aux troupes alliées qui viennent d’être débarquées en Normandie (150.000 hommes) que 30 divisions, réparties dans un rayon de 250 km autour de la zone de débarquement. Il s’agit de divisions dont la valeur opérationnelle n’a plus grand chose à voir avec celle des 200 divisions qui attaquèrent la Russie en juin 1941, d’unités ramenées à 25% de leurs effectifs de combat, avec peu de matériels, et composées de rescapés du front russe et d’adolescents n’ayant pas connu le feu. En juillet 1944, plus d’un million d’hommes auront été débarqués en France (60 divisions nord-américaines, 18 anglaises, 10 françaises). La seule vraie réaction d’envergure de l’Allemagne sera la contre-offensive des Ardennes de décembre 1944 où elle ne parviendra pourtant qu’a engager... 21 divisions, qui suffiront cependant à stopper la progression américaine, alors que depuis octobre 1944 l’Armée rouge se trouve déjà à 70 km de Rastenburg, QG de Hitler en Prusse Orientale.

 

Le front ouvert en juin 1944 aura donc eu, militairement, environ neuf mois d’existence contre 47 mois pour le front russe où, là, les combats resteront acharnés jusqu’au tout dernier jour.
L’ouverture d’un second front obligera le Reich à dégarnir le front russe. Mais le front ouest (France, Italie) ne mobilisera jamais plus de 75 divisions allemandes, dont une minorité de divisions combattantes, à comparer aux 220 divisions de la Wehrmacht début 1944, qui subissent les assauts des armées russes. Au plus fort de leur engagement en Europe, à la fin de 1944, c’est-à-dire à la fin d’une guerre déjà gagnée, les Etats-Unis mettront en ligne 90 divisions, à comparer aux 360 divisions de l’Armée rouge qui combattent l’Allemagne nazie depuis 1941.

 

L’étonnante facilité de la progression des armées nord-américaines en Europe à partir de septembre 1944 ("la chevauchée de Patton"…), le faible niveau des pertes en vies humaines de ces forces, font simplement pendant à la défaite qui a emporté la Wehrmacht sur le front russe. A partir de 1945, l’état-major de la Wehrmacht décide d’opposer une résistance de faible intensité à l’avance des troupes alliées en Allemagne tout en poursuivant une guerre féroce et acharnée contre l’Armée rouge (600.000 soldats soviétiques tués pour la libération de la Pologne, 700.000 autres tués dans les combats pour les pays baltes). Les forces britanniques de Montgomery (20 divisions et 1.500 chars) traversent le Rhin en Hollande à partir du 23 mars 1945 sans rencontrer de résistance sérieuse. On mesure le peu d’opposition rencontrée si on observe que la 9ième armée américaine, qui fournissait la moitié de l’infanterie d’assaut, a eu alors moins de 40 tués.

 

Ainsi que le souligne P. Miquel, les opérations de l’année 1944 ressortent avant tout d’une volonté de « conquêtes territoriales » (avec des implications majeures concernant le partage politique de l’Europe continentale après le conflit) : la question qui se pose en juin 1944 n’est plus celle de la victoire sur l’Allemagne. Le débarquement allié de juin 1944 n’eut ainsi aucune importance sur l’issue militaire du conflit en Europe (politiquement et économiquement c'est évidemment une autre question).


4- Conclusion

 

La Seconde Guerre Mondiale en Europe a été, pour l’essentiel, une guerre germano-russe (à 80% si l'on veut). C'est le constat d'un rapport de proportion et non celui d'une valeur donnée à tel ou tel camp.

 

L’intervention des Etats-Unis en Europe, bien trop tardive pour vraiment peser militairement, a essentiellement une motivation politique et économique. Elle a pour objectif d'empêcher Staline d'occuper toute l’Europe de l’Ouest (si tant est qu'il en ait eu l'intention) : en mai 1945 l’Armée rouge occupe l’Autriche et campe aux portes de l’Italie et de la Suisse.

La contribution militaire étasunienne est négligeable (moins de 3% des pertes alliées en Europe). Elle n'est pas décisive militairement car elle n'a pas pesé dans un résultat final déjà acquis, même si cette contribution a accéléré de quelques mois une victoire de toute façon déjà remportée par l'Union soviétique.

 

La reconstruction, à partir des années 50 (guerre froide aidant) d'une réalité devenue fantasmée ("les Etats-Unis vainqueurs du Second conflit mondial") et la victoire contre le Japon n'enlèvent rien à ce fait. Pour les Français, s'il faut rendre un hommage, c'est donc d'abord aux soldats soviétiques qu'il faut le rendre puisque c'est leur sacrifice qui a permis le débarquement allié de juin 1944 qui les a "libéré". 

 

En Europe, et comme en 1917, en misant peu, les Etats-Unis ont beaucoup récolté: une gloire usurpée (puissance des représentations), une Europe de l'ouest peu ou prou sous tutelle (la leur), la préservation de leurs débouchés économiques en Europe, l'éviction et le remplacement des positions commerciales mondiales occupées par l'Europe en 1940, et l'imposition du dollar. Enfin, en livrant essentiellement une "guerre de matériels", les Etats-Unis ont réussi à s'extirper de leur grande crise des années 30.

 

(Via Le Blogue Noir de Brocéliande) 


Pour compléter, voir l'excellent article d'Olivier Berruyer :

[L'enseignement de l'ignorance] Quelle est la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ?

 

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A lire également :

 

Les articles « Ukraine/Donbass » de Jacques Frère, pour NationsPresse.info.

>>> 6 mai et 7 mai.

 

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Le 09 Mai dans le Donbass

Répétitions et défilé de Donetsk

Source

 

02/05/2015

Ukraine : Provocations, répression, rafles et tortures « pro-européennes »...

Ukraine/Donbass :

 

Provocations, répression, rafles

et tortures « pro-européennes » ! 

 

Selon l’hebdomadaire britannique The Economist, l’économie ukrainienne a affiché en 2015 les pires résultats au niveau mondial. Voilà où a mené le coup d’Etat «pro-européen» du Maïdan : la misère, la guerre, les déchirements de toutes parts, l’anéantissement prévisible d’un pays. Aussi, le pouvoir multiplie les provocations de toutes sortes, accentue la répression contre toute forme d’opposition, torture, rafle, tue les habitants du Donbass avec son artillerie lourde. La bête, blessée, est devenue particulièrement méchante et dangereuse. Son agonie sera terrible…

 

Alors que Kiev cherche à tout prix à provoquer une riposte de grande ampleur de la part des forces de Nouvelle Russie sur la ligne de front, afin d’inciter l’OTAN à finalement intervenir directement, la Russie a affirmé ne pas pouvoir accepter de casques bleus dans le Donbass sans le consentement de toutes les parties impliquées dans ce conflit. Or, pour le régime « proeuropéen », seule la partie « ukrainienne » a droit de cité dans les négociations, Kiev refusant de reconnaître les droits les plus élémentaires aux populations du Donbass. Et c’est justement pour tenter d’impliquer encore plus l’Alliance atlantique dans ce conflit, et l’étendre de facto à l’ensemble de la région, que des « instructeurs » américains, polonais, canadiens, britanniques et même géorgiens sont présents sur le sol ukrainien. D’ailleurs, les GI’s se sont déjà distingués pour leur savoir-faire…

 

A peine les instructeurs de la 173e brigade de parachutistes US ont-ils pris leurs quartiers en Ukraine dans le cadre d’une période de manœuvres et de formations d’unités de l’armée et de paramilitaires, qu’ils se sont permis de s’illustrer dans une discothèque de Lviv (Galicie) en la saccageant, ivres et arrogants, molestant les clients, les injuriant. C’est sans doute cela que le maître de Kiev, Porochenko, qualifiait d’ «expérience inestimable» quand il a accueilli en vassal servile ces représentants de la soldatesque états-unienne.

 

Comme au Kosovo et en Bosnie dans les années 1990, les ONG occidentales et les journalistes de pays membres de l’OTAN fournissent les contingents les plus importants d’espions dans les zones de conflit, le Donbass n’y échappe pas, hélas ! Fin février-début mars, six membres de l’International Rescue Committee dirigés par le chef des opérations humanitaires Bryce Perry sont arrivés à Donetsk sous prétexte d’aider la population locale et ont immédiatement débuté leurs activités dans la zone de la ligne de front. L’enquête menée par les services de sécurité de la République populaire de Donetsk a permis de découvrir que les membres de cette mission avaient réuni des informations sur le potentiel militaire des indépendantistes. En outre, du matériel d’écoute électronique a été découvert dans les locaux occupés par ce groupe, des outils de travail bien surprenants pour une simple ONG « humanitaire » (source).

 

Et dans la journée, sur le secteur de Donetsk, un groupe de saboteurs potentiels a été arrêté par les forces spéciales de Nouvelle Russie.

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Carte de la situation militaire sur la ligne de front. Par rapport à la carte précédente, mise en ligne le 18 avril, on note une forte augmentation des actions des groupes tactiques mécanisés des forces de Kiev.

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Désormais, au nord de la ligne de front, la consommation et la vente aux militaires et aux paramilitaires ukrainiens de boissons alcoolisées (y compris de la bière) est prohibée. C’est une décision des autorités kiéviennes qui affrontent depuis le début des opérations répressives les aléas de l’ivrognerie proverbiale de leurs troupes, y compris en première ligne. Dernièrement, plusieurs incidents ont coûté la vie à nombre de militaires des suites de soirées (et même de matinées) bien arrosées. Outre le fait que l’on peut s’étonner que cette décision de bon sens (bien que trop tardive) ne concerne que la partie nord de la ligne de front (nord et nord-ouest de Lugansk en somme), on note en outre qu’aucun moyen efficace ne semble avoir été mis en œuvre pour garantir l’interdiction de consommation d’alcool…

 

L’offensive qui se prépare…

 

(...) Depuis plusieurs jours, les troupes ukrainiennes ont intensifié leurs pilonnages contre les zones résidentielles des grandes villes comme Gorlovka et Donetsk. Cela fait deux nuits consécutives que des tirs ont été entendus dans toute la capitale du Donbass. L’impression générale est que nous sommes revenus au même point qu’il y a trois mois. D’autant que la pression kiévienne ne faiblit pas au nord-nord-ouest de Donetsk (Spartak-Avdeevka) et à l’ouest comme au sud-ouest de la grande agglomération.

 

La milice a signalé que dans la nuit du 30 avril, à la périphérie de Donetsk, plusieurs reconnaissances offensives kiéviennes avaient été lancées. Elles ont toutes été repoussées, les troupes ukrainiennes furent contraintes de se replier sur leurs positions initiales. Le commandant de l’unité paramilitaire « Karpatska Sich » Oleg Kutsyn (lié à Svoboda) a reconnu avoir subi des pertes (des morts et des blessés) dans ses rangs. La nuit dernière, deux des sept groupes subversifs ukrainiens engagés pour pénétrer le dispositif républicain auraient été éliminés. La police de la ville et l’équipe militaire de réaction rapide (SOBR) se maintiennent en alerte.

 

(...) Autre point chaud de la ligne de front : l’est de Mariupol. Dans la soirée du 29 avril, Shirokino a encore subi une attaque d’environ 40 minutes de la part d’un détachement du « régiment » (sic) de néonazis « Azov ». Les assaillants auraient eu 3 blessés. Le 30 avril au matin, à partir de 09h10, des frappes de mortiers ont atteint le village, occasionnant des pertes parmi les rares civils qui y résident encore, dont un homme de 45 ans qui est décédé à l’hôpital.

 

Face à la permanence de ces coups de forces, essentiellement de la part d’ « Azov » et de l’unité DUK (qui comporte des islamistes tchétchènes), le commandement ukrainien du secteur de Mariupol reconnaît son impuissance à faire respecter ses consignes et évoque même, sans rire, une «troisième force». L’attaché de presse du « Secteur M », Dmitry Gorbunov, parle « de petits groupes qui agissent entre nos soldats et les séparatistes. » C’est la première fois qu’officiellement le commandement opérationnel kiévien reconnaît qu’il ne contrôle pas une partie des éléments engagés en première ligne. En revanche, ce même commandement aura bien du mal à expliquer qu’il ne contrôle pas non plus son artillerie lourde qui aurait dû être retirée de la zone : pas moins de deux batteries de 122 D-30, une batterie de 2S1 Gvozdika et une batterie de BM-21 appuient régulièrement les attaques « incontrôlées » d’ « Azov » et des Tchétchènes de Praviy Sektor. Sans cet appui-feu conséquent, il y a fort à parier que ces attaques continuelles n’auraient jamais eu lieu.

 

Actuellement, un détachement de volontaires français d’unité continentale tient toujours les positions à Zaichenko (6 km au nord de Shirokino) renforcé par les combattants du bataillon « Sparta ». Ce village se trouve à 800 mètres en contrebas de Kominternovo, sur une route secondaire stratégique reliant Mariupol à Telmanovo.

 

« Azov » n’est pas présent que sur Shirokino, il y en a même une partie qui se serait « perdue » en Crimée. Un paramilitaire néonazi de ce « bataillon » vient d’être arrêté en Crimée, selon le procureur de la République Natalia Poklonskaya. Selon elle, l’individu qui a été incarcéré est soupçonné d’implication dans l’incendie du bâtiment de la mosquée « Chukurcha » à Simferopol et de tentative d’attentat contre les locaux du parquet de Crimée. Ce provocateur stipendié devait sans doute faire partie de la « troisième force » évoquée par Gorbunov…

 

La répression s’aggrave un an après le massacre d’Odessa

 

La junte a peur... elle multiplie les arrestations et les violences.
Les nervis de Praviy Sektor s’en sont pris au conseil municipal de la ville de Berdyansk, près de Mariupol, en armes, exigeant qu’on leur livre les élus qui avaient voté pour la démission du maire de la ville mis en place sans élection par la junte au printemps dernier.

 

A un an presque jour pour jour de la commémoration du massacre d’Odessa qui a vu mourir près d’une centaine d’opposants non armés et pacifiques, pour la plupart brûlés vifs par les nervis de l’extrême droite néobandériste et néonazie dans le bâtiment abritant els syndicats de la ville, le régime multiple les rafles. Dans la matinée du 1er mai, un détachement spécial des unités Alpha provenant d’autres régions de l’Ukraine, ainsi que des paramilitaires de la garde nationale encadrés par des « contractors » anglophones, ont bloqué plusieurs quartiers de la ville et raflé plusieurs dizaines de civils. Une opération répressive qui fait suite aux arrestations arbitraires de ces derniers jours. Dans la matinée du 29 avril, le SBU avait interpellé Artem Buzila, le dirigeant de l’Assemblée populaire de Bessarabie, avec une douzaine d’autres personnes (source).

 

« Grosse erreur du régime de Kiev qui agresse ainsi cette région ethnique du sud de l’ex-Ukraine qui s’étend entre Odessa et le Pridnestrovie (Transnistrie) et a refusé à 90% la mobilisation forcée », souligne à juste titre sur sa page Facebook le géopolitologue Yves Bataille. Et de préciser : « C’est une région où la tendance séparatiste s’affirme, renforcée par la présence de communautés russes, bulgares, roumaines et gagaouzes en désaccord avec Kiev et qui marquent leur solidarité avec le Donbass. On y signale depuis peu des groupes de partisans. L’Assemblée populaire de Bessarabie proclamée récemment à Odessa fait peur à Kiev. »

 

Dans le même temps, le Conseil de l’Europe a menacé de sanctionner le Service ukrainien de sécurité (SBU) et les forces armées du pays pour les traitements inhumains et dégradants infligés à l’encontre des combattants indépendantistes faits prisonniers dans le Donbass. En janvier dernier, le Comité du Conseil de l’Europe pour la prévention de la torture avait déjà publié un rapport similaire dans lequel il constatait des cas d’utilisation disproportionnée de la force par les agents du Service ukrainien de sécurité lors de « l’opération spéciale » menée dans l’est du pays. Les cas de torture et de mauvais traitements de détenus ont été décuplés depuis un an dans l’Ukraine « pro-européenne ». Les victimes sont non seulement des opposants et des miliciens indépendantistes, mais aussi de simples civils capturés lors des nombreuses rafles opérées çà et là par les organes de répression, dont le SBU. Bien entendu, ces observations alarmantes n’ont eu aucune suite…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 01er mai 2015.

 

 

Pour lire l’article dans son intégralité, regarder les vidéos, etc., cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-provocations-repression-rafles-et-tortures-proeuropeennes#more-240319
 
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Il y a un an, le 02 avril 2014... Odessa.
 

http://www.marianne.net/Pourquoi-le-massacre-d-Odessa...

http://reseauinternational.net/odessa-un-simulacre-dincendie-pour-couvrir...

http://www.parismatch.com/Actu/International/Le-massacre-d-Odessa...

http://www.alterinfo.net/ce-que-Kiev-cache...

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-an-apres-le-massacre-d-Odessa...

http://fr.sputniknews.com/international/20150501/1015919189.html

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Interview about Odessa massacre with "Gambit", one of the Odessa anti-govt protesters who repelled Euromaidan attack on 2nd May and joined Slavyansk militia shortly after

[eng subs by Kazzura]

28/04/2015

La démence de Kiev

Ukraine / Donbass :

 

Le calme de la Nouvelle-Russie

face à la démence de Kiev

 

Le régime de Kiev cherche délibérément à saper les accords de Minsk depuis le début. Ce qui est une évidence depuis des mois est devenu une certitude sur le terrain depuis plusieurs semaines et encore ces dernières heures. La pression ne faiblit pas contre les positions républicaines au nord-ouest de Lugansk, sur Gorlovka et Donetsk et à l’est de Mariupol. Galvanisées par la présence américaine en Galicie, à l’occasion de « manœuvres » et de « formations », les troupes de la junte ont démultiplié ces dernières heures les frappes à l’artillerie lourde, même en présence des observateurs de l’OSCE. D’ailleurs ces derniers, mis à part rédiger des rapports de situation, semblent bien incapables d’empêcher la folie criminelle d’un régime démentiel.

 

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 Le potentat de Kiev, même à table,

est sous haute surveillance (N.de K : américaine)

 

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Les forces indépendantistes du Donbass observent avec inquiétude les concentrations d’unités et de matériels de guerre des Ukrainiens, en contradiction totale avec les principes des accords de Minsk. Denis Pouchiline, le représentant de la République populaire de Donetsk (RPD) aux négociations de Minsk, souligne que «les campagnes de mobilisation et la concentration du matériel de guerre, côté ukrainien, montrent que Kiev ne renonce toujours à une solution manu militari du conflit. Nous sommes prêts à toute éventualité, mais tiendrons jusqu’au bout pour parvenir à un règlement pacifique.» Kiev privilégie toujours une solution militaire du conflit dans le Donbass.

 

Les forces de Nouvelle Russie, face aux provocations incessantes de l’artillerie lourde de Kiev qui n’a jamais été retirée de la ligne de front malgré les obligations des accords de Minsk, n’ont pour autant pas déplacé leurs batteries vers leurs anciennes positions, contrairement à ce qu’écrivait Der Spiegel vendredi dernier. En revanche, le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, confirme que ce sera fait en cas d’attaque majeure.

 

 

 

 

Groupe de manifestants devant l’ambassade US à Kiev.

Sur leurs pancartes : « USA Thanks for poverty ».

 

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Le régime socialiste de François Hollande va aider militairement le régime de Kiev à faire la guerre au petit peuple du Donbass. Thales Communication & Security SAS fourniront des systèmes de radiocommunication tactique, tandis qu’Airbus SAS Hélicoptères « vendra » (?) ses hélicoptères monomoteurs H125 à l’Ukraine. C’est un accord intervenu après la visite officielle du potentat kiévien dans la capitale française. Mais nul ne sait comment l’Ukraine « pro-européenne » va pouvoir payer ces fournitures… Nul doute que le contribuable français y pourvoira généreusement. Après avoir soutenu les islamo-terroristes d’al-Nosra et autres al-Qaïda en Syrie, voilà que la Hollandie appuie militairement un régime criminogène dont le fer de lance est composé d’authentiques psychopathes, voire de néonazis.

 

Pendant qu’on y est, Hollande aurait pu proposer à Kiev de payer la facture de quelque 800 millions de hryvnia pour la construction de fortifications sur sa frontière orientale, puisque la junte entend bien réinstaller au cœur de notre continent un nouveau mur de la honte.

 

Pression maintenue contre les lignes républicaines

 

Le quotidien sur la ligne de front ne change pas vraiment et l’on constate toujours un renforcement continu des forces ukrainiennes, de même que la maintient de la pression avec des reconnaissances offensives ciblées et des frappes à l’artillerie lourde, contre les positions républicaines.

 

Le 25 avril, environ 200 paramilitaires du « bataillon Poltava » et de la compagnie « Krementchug » s’en sont allés rejoindre en première ligne leurs homologues déjà sur place. On ignore pour le moment leur affectation exacte sur la ligne de front. Et on apprend que deux batteries de 6 lance-roquettes multiples BM-21 Grad en provenance de Kharkov viennent d’arriver sur Slaviansk.

 

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Les forces de Kiev rivalisent d’ingéniosité pour camoufler leurs armements lourds qui auraient dû être retirés depuis longtemps de la ligne de front, en vertu des accords signés à Minsk l’hiver dernier. Ainsi, le 27 avril, les réseaux sociaux ont fait circuler plusieurs prises de vues d’une unité d’artillerie ukrainienne, positionnée vraisemblablement à l’ouest ou au nord-ouest de Donetsk, ayant camouflé ses lanceurs BM-21 en camions bâchés anodins.

 

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Si les accrochages et les frappes de l’artillerie lourde kiévienne sur la partie nord du front ne cessent pas, notamment au niveau du nord et du nord-ouest de Lugansk, occasionnant chaque jour des pertes (surtout côté ukrainien) tant en hommes qu’en matériels, il est probable que cette tension savamment entretenue contre les lignes républicaines se propage à d’autres secteurs d’ici peu. En effet, plus à l’ouest, vers Artemovsk, les forces ukrainiennes semblent avoir renforcées et acheminées plusieurs batteries d’artillerie de 152 MSTA-B, quelques batteries antichars de 100 mm MT/T-12 Rapira et des batteries de 122 D-30.

 

Les accrochages au nord-ouest de Gorlovka, juste au sud de Maïorsk, vers l’ancienne mine qui jouxte le nœud ferroviaire, se poursuivent. Les troupes ukrainiennes utilisent pour appuyer leur infanterie, plusieurs batteries d’automoteurs d’artillerie (des Giatsint-S de 152 mm notamment), des canons de 100 mm et des mortiers lourds pour frapper indistinctement les positions républicaines supposées et le centre-ville de Gorlovka. Chaque soir, la périphérie nord-ouest de cette ville, grâce à des batteries disposées à l’ouest de Dzerzhynsk, est pilonnée plusieurs heures.

 

La nuit de samedi à dimanche, selon le journaliste ukrainien Nikita Sinitsyn qui s’exprimait sur les réseaux sociaux, les frappes kiéviennes (y compris avec des munitions au phosphore) ont duré de 18h00 à minuit (heure locale), accompagnées d’attaques concentrées sur les défenses au nord-ouest de l’agglomération.

 

Sur Avdeevka, plus au sud-ouest, des batteries de 122 se sont jointes au concert d’artillerie en ciblant Maïorsk, officiellement tenu par les forces de Kiev mais présentant des postes avancés républicains.

 

Plus au sud sur Donetsk, dans le secteur de l’aéroport, une ligne de front articulée entre la brigade « Vostok », un bataillon des cosaques du Don (où se trouvent quelques français dont Guillaume Lenormand) et le bataillon de choc Somali (du lieutenant-colonel « Givi », qui aurait été récemment blessé à la jambe gauche), tient tête au harcèlement continuel des forces de Kiev (un bataillon de la 93e mécanisée, des paras de la 79e, des éléments de Praviy Sektor, de « Dnepr-1 » et du « bataillon OUN »). Les assaillants, malgré les accords de Minsk, bombardent là aussi régulièrement les positions républicaines et mènent des reconnaissances offensives cherchant à définir et fixer le front (selon Erwan Castel qui est sur place). Sur Peski, la tension ne faiblit pas, mais la ligne de front reste inchangée. La nuit dernière, on signalait des tirs d’artillerie au moyen d’obus incendiaires contre certains quartiers de Donetsk. Et tout cela s’accompagne d’incessants survols de drones d’observation US et Ukrainiens au-dessus du Donbass.

 

Déchainements de l’artillerie ukrainienne à l’est et au nord-est de Mariupol

 

Sur le front de Mariupol, la situation continue de se dégrader progressivement. Sur Granitnoe (au nord-est de Mariupol et au sud-est de Volnovakha) secteur tenu par un bataillon mécanisé de la 72e brigade, des renforts en artillerie permettent désormais aux Ukrainiens de pilonner les forces républicaines et de frapper des villages au-delà de la ligne de contact. Dans la nuit du 24 au 25 avril, une batterie Grad a frappé le village de Novomarevka (3 km à l’est de Granitnoe), endommageant et détruisant plusieurs dizaines de maisons, et entraînant la mort d’un milicien. Une batterie de 122 mm aurait aussi été de la partie. Dans cette petite agglomération, il n’y a plus que 17 civils, avant-guerre, on comptait quelque 175 âmes.

 

Shirokino reste le point de concentration de tous les efforts ukrainiens sur ce secteur du front. Un soldat ukrainien a été tué dans la matinée du 25, deux autres ont été blessés. Le lendemain, le petit village côtier a été pilonné en milieu d’après-midi, après une nuit particulièrement agitée.
Des batteries de mortiers lourds de 120 dans le secteur de Pavlopol et sur Sopino harcèlent constamment les forces républicaines bien retranchées dans Shirokino. On note, en outre, l’utilisation de batteries de 152 ces dernières 48 heures contre ce village.

Toute la journée de dimanche, l’OSCE a constaté depuis deux postes d’observation situés à l’est et à l’ouest de Shirokino, 69 tirs de chars lourds (125 mm), 191 tirs de mortiers de 82 et 153 tirs de mortiers de 120 mm.

 

Très tôt ce matin, c’est Sakhanka (2 km au nord-est de Shirokino), tenu par les FAN, qui a été l’objet d’une attaque d’artillerie en règle. Vers 05h00, des obus de 152 mm et de 122 mm de batteries D-30 et Gvozdika ont explosé pendant près d’une heure sur ce village qui abrite 500 personnes, endommageant un monument dédié aux soldats de la Grande guerre patriotique, détruisant partiellement l’école du village et la maternelle. Il ne semble pas qu’il y ait de victimes lourdement blessées, en revanches plusieurs maisons ont été endommagées. A 4 km à l’est de Shirokino, le petit bourg de Bezymennoe a lui aussi subi le même sort.

 

Ce qui fait dire ce matin à Dmitry Gorbunov, le porte-parole du « secteur M » : « Le processus de démilitarisation de Shirokino continue, mais pas aussi vite que nous le voudrions. » Quant au secrétaire du Conseil de sécurité et de défense du régime de Kiev, Oleksandr Turchinov, il affirme que la démilitarisation du secteur de Shirokino ne signifie pas que l’armée ukrainienne quitte ses positions. Voilà qui a le mérite d’être clair.

 

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Une vidéo circule sur la toile où l’on voit, de nuit, plusieurs hommes armés en tenue de camouflage et cagoules, se revendiquant du « régiment Azov », crucifier ce qui semble être un milicien de Nouvelle Russie et l’immoler vivant. Plusieurs heures après la mise en ligne sur les réseaux sociaux de cette vidéo, le « régiment Azov » a fait une déclaration officielle en affirmant ne pas être lié à ces vidéos : « Le régiment Azov n’a aucun rapport avec les vidéos en ligne de la ‘crucifixion d’un séparatiste’ où les personnes masquées et en tenues de camouflage parlent en notre nom. » Mais quelques heures plus tard, une des branches néonazies de recrutement d’ « Azov », « Misanthropic Division », a assumé la responsabilité de cette vidéo, donc du crime perpétré contre le prisonnier.

 

Alors, provocation ou crime ?

 

Le fait est que l’unité « Azov » se revendique d’une idéologie qui ne laisse aucun doute quant à sa potentialité criminogène. En outre, l’unité est composée pour l’essentiel, outre l’encadrement de mercenaires anglophones, tchétchènes, géorgiens, etc., de cas pathologiques graves et autres asociaux, véritables rebuts d’une société ukrainienne en pleine décomposition. Il est donc tout à fait probable qu’il s’agisse d’un crime réel.

 

Braderie de la citoyenneté ukrainienne

 

La Verkhovna Rada, dominée majoritairement par des extrémistes (y compris des néonazis) et des va-t-en-guerre atlantistes vient de voter une loi permettant aux mercenaires étrangers impliqués dans les opérations répressives dans le Donbass d’acquérir la citoyenneté ukrainienne. Plusieurs milliers d’individus pourraient être concernés par cette authentique braderie de la citoyenneté d’un pays qui n’est plus que l’ombre de lui-même.

 

Cette très forte présence de mercenaires étrangers du côté de Kiev illustre l’échec des autorités ukrainiennes à imposer à leur propre peuple une guerre dont personne ne veut. Cette réticence du petit peuple ukrainien à s’engager dans une aventure criminelle n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis un an.

 

En général, ces mercenaires viennent de Géorgie et sont intégrés aux « bataillons » territoriaux de la garde nationale, ce qui d’ailleurs est absolument interdit par la législation ukrainienne. Nul ne semble savoir qui paie leurs salaires, mis à part pour certains directement stipendiés par la galaxie oligarchique de Kolomoïsky (jusqu’à son éviction du pouvoir). En général, ces « bataillons » reçoivent assez peu de soldes, ils vivent pour l’essentiel de rapine et de vols.

 
D’après la page Facebook d’Igor Strelkov, ancien ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk, les partisans de Nouvelle Russie ont attaqué et détruit un véhicule militaire kiévien (apparemment un camion Kamaz) avec, à son bord, des « conseillers » étasuniens. Cinq individus auraient été éliminés, dont 2 Américains (source : InfoBeez/Claude Rainaudi)…
 
(Note de K : qui n’auront donc pas "la chance" d’être naturalisés ukrainiens !)

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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 avril 2015. 
 
 
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[eng subs] DPR DM evening sitrep 25/04/15
 
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[eng subs] "Vostok" brigade "Krasnogorovka"
recon-subversive team combat mission
 
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Ukraine. "Guantanamo" près de Donetsk [sous-titres français]
 
Le nouveau gouvernement de l'Ukraine a commencé la construction de ces sites
tout de suite après leur arrivée au pouvoir, début 2014.
Ils ont été construits en un temps record de 2-3 mois, mais ont été abandonnés
lorsque la ligne du front s'est rapprochée de Donetsk en Juillet 2014…
 
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Ukraine, Kiev, le 19 avril 2015.
Après l'assassinat de Oles Bouzina, écrivain, historien et journaliste de Kiev,
le peuple crie sa colère. Les journalistes des chaînes officielles ne sont pas les bienvenus
aux funérailles et sont chassés par la foule venue rendre
un dernier hommage à ce grand homme.
 
A voir également : 
 
Kiev en colère: "Ils veulent nous laver le cerveau ! Nous appartenons au monde russe!"
 
Ukraine : A. Shariy sur l'assassinat de Oless Bouzina, journaliste et écrivain de Kiev 
 
Ces journalistes et opposants assassinés qu'on ignore…
 
Ukraine : Kiev. Funerailles de Oles' Bouzina. Le peuple en colère accuse.
 
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Les Roquettes qui Vous Veulent du Bien [sous-titres français]
Vidéo originale de Artem Grichanov.
 
Артём Гришанов - Добро с ракетами / Good rockets :
 
Vidéos du même auteur (sous-titrée aussi) :
 
- Ukraine. Mobilisation: pourquoi? par qui? contre qui? [sous-titres français] :
 
- Les défenseurs du Donbass: 
 
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Même les Ukrainiens détestent le bataillon Azov ! 
 
 
[eng subs] UAF troops contact DPR officers asking to shell "Azov" regiment positions...
 
Les troupes ukrainiennes contactent des officiers de l'armée de Nouvelle-Russie
pour leur demander de bombarder les positions du bataillon Azov !
 
 
"Azov" regiment car smahed by the UAF tank...
 
Un char ukrainien écrase un véhicule du bataillon Azov.

27/04/2015

L’œil de Sauron

"L’œil de Sauron" 

(Allusion au roman d'héroïc fantasy de Tolkien : "Le seigneur des anneaux")

 

Par Erwan Castel.

 

Volontaire français engagé dans les Forces Armées de Nouvelle-Russie.

Auteur du blog : Soutien à la rébellion du Donbass / pour une Novorossiya libre ! 

 

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Je profite de quelques minutes de repos (et de connexion) entre 2 missions pour vous donner des nouvelles :  

 

- Le "team Vikernes", (groupe franco-brésilien avec Guillaume Lenormand et Rafael Lusvarghi et 6 autres volontaires) a pris position sur le front Nord, dans le secteur de l'aéroport, sur une ligne de front articulée entre les bataillons Vostok et Somali.

Les "ukrops", malgré les accords de Minsk bombardent régulièrement les positions républicaines et mènent des reconnaissances offensives cherchant à définir et fixer le front... Un article ultérieur plus détaillé sera fait ces prochains jours.

 

- L'unité de "Razviedka" où se trouve d'autres volontaires français est quant à elle sur le front Ouest, déployée sur un front ou la ligne de front s'appuie sur des usines de charbon abandonnées et leurs villages dispersés de part et d'autre de l'Histoire en train de se jouer.

 

Ces 2 secteurs sont le théâtre de missions de renseignement de plus en plus pressantes et permanentes, ainsi cet étrange OVNI trouant la nuit novorossienne qui est un "Bezpilotnik" ("satellite sans pilote") drone ukrainien (ou américain ?) 

Cet œil scrutant chaque centimètre du territoire rebelle est devenu notre quotidien, car chaque nuit, nos positions sont survolées par ces drones ennemis, brillances bicolores se démarquant dans le manteau étoilé recouvrant un Donbass encore parcouru par des frissons hivernaux...

 

De part et d'autre de la ligne de front, on s'observe, on se renifle tout en aiguisant ses griffes, toutes les pensées tendues vers le prochain affrontement. L'Unité tactique à laquelle avec 2 autres volontaires français, j'appartiens a commencé son travail de reconnaissance sur la ligne de front : identification des positions ennemies, sécurisation de zone ou d'opération de minage et déminage, observation etc... ponctué par les gardes sur notre position. 

 

Autour de nous les préparations s'accélèrent, en prévision d'un nouveau choc : renforcement des positions, et des unités, en hommes et en matériels. En face la ligne d'horizon laisse s'échapper des informations confirmant l'escalade et la reprise prochaine de l'offensive notamment l'arrivée d'un bataillon spécial devant nos positions. Et cette nuit, un violent accrochage a eu lieu pendant une heure environ, engageant chars, mortiers et unités d'infanterie entre 2 villages séparés par le front. 

Peu de temps après, le silence froid glissait à nouveau entre les ombres de la nuit, à peine griffé par les cris des oiseaux nocturnes et les frissons des arbres. Et nous restons silencieux, guettant le vent de la steppe et de l'Histoire, le cœur réchauffé par la froideur de l'acier de notre fusil d'assaut, prêt à aboyer l'alarme au cœur de la nuit violée.

 

Derrière nous, à quelques centaines de mètres à peine, les lumières se sont éteintes au cœur des foyers russes, et malgré la présence blafarde des drones ukrainiens et des bruits suspects rampants dans l'obscurité, les familles s'endorment, bercées par la confiance portée aux sentinelles de Novorossiya, dépositaires de leur Liberté...

 

... Lire la suite sur le blog d'Erwan Castel : LIEN

 

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Photo : Guillaume Lenormand

24/04/2015

Un conflit en pleine mutation

Ukraine/Donbass : Un conflit en pleine mutation

La présence militaire étrangère en Ukraine « pro-européenne » n’a fait que se renforcer ces derniers mois. Il y aurait désormais plus de 15.000 « instructeurs » et autres « conseillers » sur le sol ukrainien, sans compter les « contractors » engagés dans les unités de combat. Le conflit du Donbass est en train de muter progressivement en un affrontement plus régionalisé. Washington cherche à faire durer la guerre et s’investit encore plus dans ce pays déchiré en proie à une dictature effroyable motivée par une idéologie criminogène d’un autre âge. C’est sans compter la réaction de la Russie qui, n’en doutons pas, a toujours les « blancs ».

Alors qu’il est venu pleurnicher à Paris, Petro Porochenko, le boucher de Kiev, fort de la terreur que son régime fait régner sur son pays, a déclaré vouloir organiser un référendum sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique. On connaît déjà les résultats : ce sera un « oui » à près de 90%… Les dernières consultations électorales en Ukraine béhachélisée furent édifiantes quant à la manière dont la junte manie avec dextérité la fraude électorale, la corruption et la désinformation. En Ukraine « pro-européenne », la liberté d’opinion n’est qu’un vague souvenir (...).

Vers une vietnamisation du conflit en Ukraine ?

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Selon les rapports du renseignement militaire des forces républicaines, dans la zone de Volnovakha tenue par les Ukrainiens, quelque 70 « contractors » de la société «Academi» (ex-Blackwater) seraient sur place et encadreraient des unités kiéviennes. A l’hiver dernier, sur le même secteur géographique, on signalait des mercenaires polonais. Sur l’ensemble du territoire ukrainien (frontières d’avant-guerre), il y aurait actuellement quelque 15.000 « instructeurs » occidentaux issus des armées des pays membres de l’OTAN, sans compter les « contractors » (de sociétés de guerre privées telles que Academi, ASBS Otago, Greystone…) et autres « conseillers » de toutes origines (y compris dans la police politique qui est directement soumise à l’antenne de la CIA à Kiev).

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En plus de cette présence inquiétante qui est une véritable ingérence dans les affaires intérieures de l’Ukraine, on peut aussi souligner le fait que le Pentagone fourni régulièrement du renseignement militaire au commandement opérationnel de Kiev, en plus de la livraison de matériels militaires de tous ordres, y compris de moyens lourds (Hummers, radars de contre-batterie…), et de la fourniture par des Etats membres de l’Union européenne de matériels militaires, y compris des blindés (Saxons britanniques, vieux stocks de blindés et d’hélicoptères polonais, hongrois, tchèques, etc.). Il faut aussi ajouter l’inquiétante concentration en Europe centrale d’unités mécanisées de l’armée américaine.

Afin que la situation militaire évolue en faveur du régime de Kiev, l’effort des « conseillers » et autres instructeurs » occidentaux devra se porter vers une nette amélioration de la logistique, du renseignement, du traitement des informations et des transmissions aux commandements opérationnels au sein des unités engagées sur le front du Donbass. Mais ces mutations nécessaires seront forcément lentes et ne correspondent sans doute pas à l’agenda de Washington. Par contre l’implication étrangère dans ce conflit va progressivement se renforcer dans les semaines et les mois à venir, au point de voir la guerre du Donbass se muter en un affrontement Russie – Occident aux conséquences incalculables. Pour l’instant, la présence de « contractors » dans les rangs d’unités extrémistes affiliées ou non à la garde nationale (comme les compagnies DUK, les unités « Azov », « Dnepr-1 », etc.) est sans doute le moyen le plus approprié et sans doute le moins coûteux pour juguler tant bien que mal la puissance grandissante de ces paramilitaires néobandéristes et néonazis au sein de la politique intérieure du pays, influence néfaste dont même le journal allemand Die Zeit s’inquiétait dernièrement.

Au fil des mois, cet accroissement significatif de la présence militaire étrangère en Ukraine et son implication dans l’ensemble des structures défensives du pays, va mener à une situation qui commence à ressembler aux scenarii des guerres de Corée et du Vietnam.

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Renforts de part et d’autre sur le front

Le nombre de bénévoles qui rejoignent les rangs des forces de Nouvelle Russie dépasse actuellement la capacité des FAN à les équiper convenablement et à les armer. En face, on continue à acheminer des renforts : vers Konstantinovka, nord-ouest de Donetsk, ce matin, un grand convoi militaire a été aperçu faisant route vers le sud. On enregistre aussi un net renforcement des moyens d’artillerie comme pour préparer une offensive dans la zone à l’ouest de Peski, au nord-nord-ouest de Donetsk, et sur Avdeevka. De plus, on signale l’arrivée, au nord-ouest de Slaviansk, de deux convois militaires ferroviaires.

Sur la partie nord du front du Donbass, la nuit dernière, un très important accrochage a duré 4 heures au niveau de Schachtye. Il semblerait que des groupes tactiques ukrainiens ont tenté de percer en pleine nuit les lignes républicaines. Si des tirs de harcèlement aux mortiers de 120 et de 82 sont toujours constatés au niveau de Schachtye contre les positions de Nouvelle Russie, l’essentiel des accrochages ces dernières 48 heures se porte sur la cote 175,9 (tenue par les forces de Kiev) au nord-ouest de Lugansk et au sud de la rivière Donets, face à Krymskoe, de même que sur les positions de la milice vers le point fort 31.

Plusieurs attaques kiéviennes ont eu lieu, ces dernières 24 heures, avec des blindés et même des chars lourds en appui. Toutes ont échoué, mais il semblerait que les forces ukrainiennes se limiteraient à tester le dispositif des FAN et leurs capacités de réaction. Toute la zone de la « Piste Bahmutka » a été dernièrement renforcée d’éléments mécanisés en prévision d’une possible reconnaissance offensive des unités ukrainiennes.

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A Chernukhino, à l’est de Debaltsevo, on a ressorti une partie de l’artillerie lourde (photo) en prévision d’attaques massives éventuelles des forces ukrainiennes. Sur Alchevsk et Syakhanov, plusieurs groupes tactiques mécanisés républicains sont en attente de monter en ligne en cas de coup dur sur le secteur Pervomaïsk–Delbaltsevo. Car sur Popasna, les forces de Kiev se sont considérablement renforcées depuis la chute de la poche de Debaltsevo. Au moins deux compagnies d’infanterie motorisée, appuyées par deux compagnies de chars lourds et un bataillon d’artillerie lourde ont été signalés. C’est beaucoup trop pour un simple dispositif défensif sur cette zone.

La région de Gorlovka, et notamment le secteur nord-ouest, est toujours sous la pression de l’artillerie lourde ukrainienne. Autour de 03h00 le 22 avril, d’intenses pilonnages ont eu lieu contre la périphérie nord de la ville. Il est possible que les Ukrainiens aient utilisé à cette occasion des batteries de 152 mm. On sait que des batteries Giatsint-S et Giatsint-B sont dans ce secteur. Les pilonnages ont repris la nuit dernière. (...) 

Si les frappes de l’artillerie ukrainienne peuvent être estimées comme étant « de moyenne intensité», pour ce qui en est de la partie ouest de l’agglomération de Donetsk, la situation de l’aéroport s’est elle en revanche aggravée depuis le 20 avril au soir. A Peski, près de l’aéroport, plusieurs attaques au mortier ont eu lieu contre la ligne de défense des FAN à l’est du village. Plusieurs accrochages ont été déclenchés par les Ukrainiens, sans possibilité pour ces derniers de percer. Ils auraient même eu des pertes significatives. Il semblerait que des éléments du « bataillon Dnepr-1 » soient désormais sur zone, en renfort au bataillon de la 93e brigade mécanisée qui tient ce secteur, en plus d’une compagnie affaiblie d’ « OUN » (jointe à la 93e et d’une compagnie 5-DUK (pas encore intégrée aux forces armées) arrivée dernièrement sur zone. Au moins une compagnie de « Dnepr-1 » était jusqu’alors sur Granitnoe, au nord-est de Mariupol.

On évoque depuis peu une possible « démilitarisation » du secteur est de Mariupol et notamment du village côtier de Shirokino, toujours tenu par les FAN. Kiev, avec le concours de l’OSCE, espère ainsi faire reculer les forces républicaines là où ses unités de combat ont été mises constamment en échec. Un plan souhaité, semble-t-il, par le ci-devant pasteur baptiste Oleksandr Turchinov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, très introduit chez les Américains, un chaud partisan de la guerre à outrance contre les Russes et les russophones du Donbass, un proche des milieux néonazis et néobandéristes. Autant dire que ce projet ne sent pas bon du tout…

Ce secteur reste une zone sous tension où les accrochages se succèdent aux tirs d’artillerie, y compris avec des obusiers lourds pour la partie kiéviennes. Le village côtier est aujourd’hui détruit à 90% pour ce qui concerne ses infrastructures, et seulement 37 civils y vivent encore tant bien que mal. En temps de paix, Shirokino avait plus de 1.200 résidents locaux, la plupart de la population vivant de la pêche et de la transformation du poisson dans de petites usines.

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Reportage de la télévision ukrainienne sur le « régiment » (sic) de néonazis « Azov » à l’ouest de Shirokino. Le MT-LB a été filmé sur Berdyanske au sud-ouest de Shirokino. Il pourrait appartenir à la compagnie mécanisée du bataillon.

On notera à 1 mn les caisses contenant des « 9M113 K » des missiles guidés antichars Konkurs (AT-5 Spandrel en code OTAN) et à 1 mn 42 l’insigne d’épaule du paramilitaire : « NATO Legion ». A savoir qu’ « Azov » ne maintient jamais l’ensemble de ses effectifs en première ligne, mais une seule compagnie d’infanterie (sur trois) à la fois qui tourne régulièrement.

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Combattants du bataillon de choc « Sparta » de Motorola photographiés sur la mer d’Azov près de Shirokino. Si la présence du bataillon « Sparta » est confirmée sur ce secteur, cela signifie que le commandement opérationnel des FAN pourrait avoir décidé d’en finir avec les fanfaronnades des néonazis « d’Azov ». Mais « Sparta » est habituellement positionné au niveau de l’aéroport de Donetsk qui connaît un regain d’affrontements ces dernières semaines.

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Sur les arrières des forces de Kiev, les opérations de harcèlement et de sabotage des groupes infiltrés et des partisans ne faiblissent pas. Dernièrement à Kharkov, le 21 avril à 03h40 (heure locale), dans la rue des Cosmonautes, un véhicule Opel Frontera de couleur camouflé, a été signalé en feu. Il appartenait au ministère des Affaires intérieures de la région de Kharkov.

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A l’extérieur de l’agglomération de Kharkov, on note l’apparition de lignes de défense avec casemates et tranchées aménagées, notamment sur la partie ouest, et sud-ouest de la ville. Ces dernières semaines, on signale en outre l’augmentation de patrouilles de paramilitaires et de policiers dans les régions d’Odessa, de Dniepropetrovsk, de Kharkov et même de Kiev.

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 avril 2015

Pour consulter l’article dans son intégralité, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-conflit-en-pleine-mutation#more-240194

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Putsch en Ukraine / Eurodéputé polonais : 

« Les snipers de la place Maïdan, c’était notre opération »

La vérité sur les snipers qui ont tiré sur la place Maïdan à Kiev en février 2014 éclate au grand jour grâce aux révélations d’un eurodéputé.

Le député au Parlement européen et candidat à l’élection présidentielle polonaise du 11 mai prochain Janusz Korwin-Mikke a déclaré que les snipers qui ont tiré sur la place Maïdan à Kiev en février 2014 avaient été entraînés en Pologne, rapporte Wiadomosci.

« Maïdan, c’est notre opération. Je siégeais au Parlement européen à côté du ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Paet. Dans un entretien avec la chef de la diplomatie européenne de l’époque, Catherine Ashton, ce dernier a reconnu que c’étaient nos hommes qui en réalité ont tiré sur la place Maïdan, et non ceux du président russe Vladimir Poutine ou de l’ancien chef de l’Etat ukrainien Viktor Yanukovitch », a raconté l’eurodéputé.

Et d’ajouter que 40 manifestants et 20 policiers avaient alors été tués pour provoquer les désordres.

« Nous le faisons pour gagner la bienveillance de Washington », a répondu le politicien, interrogé sur les mobiles de Varsovie.

Par ailleurs, M. Korwin-Mikke a dit qu’il voudrait voir une Ukraine indépendante, mais la plus faible possible.

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 22 avril 2015

Pour consulter l’article originel, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/putsch-en-ukraine-eurodepute-polonais-les-snipers-de-la-place-maidan-cetait-notre-operation

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Syrie : Bachar al-Assad accuse la France

de soutenir les islamo-terroristes

Interviewé dans le 20 heures de France 2, lundi soir, le président syrien se défend notamment d’utiliser des armes chimiques et accuse la France de soutenir les terroristes.

Imperturbable. Alors que son pays est depuis quatre ans en proie à une rébellion armée et jihadiste, Bachar al-Assad a assuré à plusieurs reprises que la France soutenait les «terroristes» en Syrie. «Dès les premières semaines du conflit, des terroristes se sont infiltrés en Syrie avec l’appui d’Etats occidentaux et régionaux», a-t-il affirmé d’emblée alors que David Pujadas lui demandait qu’elle était sa responsabilité dans la guerre qui ravage son pays. Puis d’insister un peu plus tard au cours de l’entretien alors que le journaliste de France 2 lui demande s’il serait prêt à renouer le dialogue avec la France : «C’est vous qui avez aidé les terroristes (…) Comment peut-on avoir un dialogue avec un pays qui soutient les terroristes ? (…) Que le gouvernement français cesse son appui aux terroristes dans mon pays.»

Lire la suite sur lefigaro.fr

Victor De Bann, pour NationsPresse.info, le 21 avril 2015.

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/syrie-bachar-al-assad-accuse-la-france-de-soutenir-les-islamo-terroristes

Crédit photo : AFP

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 Les vidéos sous-titrées par Kazzura

[eng subs] Militia positions at Spartak settlement

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[eng subs] EU funded "Donetsk Guantanamo"

New Ukrainian government started building these objects right away after they came to power in early 2014, they were built in short terms, 2-3 months, but were abandoned as the frontline formed around Donetsk in July 2014...

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DPR def. ministry: 70 "Academi" mercenaries spotted in Volnovakha

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[eng subs]  Spartak settlement combat footage.

Attacked NAF troops request permission to fire back…

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[eng subs] NAF sniper routine.

17/04/2015

Le jeu du chat et de la souris dans le Donbass, et après ?

Le jeu du chat et de la souris...

 

L’Occident a décidé la fin de la partie contre la Russie, comment celle-ci va-t-elle répondre ?

 

Après réflexion, ce qui me frappe le plus, suite à ma visite à Donetsk, la semaine dernière, c’est l’absence totale de la Russie, à tous égards. Évidemment, il n’y a aucun signe de matériel militaire russe ni de personnel ; mais pas seulement, la Russie ne participe pas à la construction de l’État de Donetsk, en aucune façon. La Russie n’a même pas bougé pour alléger le blocus économique imposé par les Ukrainiens, ce qu’elle pourrait faire en reconnaissant les documents douaniers émis par les autorités de Donetsk. La seule présence russe est l’aide humanitaire qui est périodiquement apportée par des convois de camions blancs.

 

On a l’impression que la Russie est pleinement engagée à faire tout de son propre côté pour assurer la mise en œuvre des accords de Minsk, à tout prix, en usant de son influence sur la milice populaire pour les faire respecter aussi.

 

Une fois de plus, la Russie a choisi l’approche légaliste en adhérant aux accords. Beaucoup sont déconcertés par cette approche, sachant que l’autre partie, c’est à dire l’Occident et son gouvernement fantoche à Kiev, s’en foutent. Certes, la Russie doit savoir qu’elle ne peut pas impressionner l’Occident de quelque façon que ce soit avec un tel respect des accords. Quoi qu’elle fasse, elle sera continuellement accusée de violation des accords et d’incursions en Ukraine.

 

Il me semble que la Russie est motivée par d’autres préoccupations que la réaction occidentale prévisible. Principalement, la Russie semble être intéressée à voir réellement appliqués les accords de Minsk, et d’autre part à faire juger son cas devant la communauté mondiale, plutôt que seulement devant l’Occident. Les vrais amis de la Russie, la Chine, les autres pays du BRICS, les nombreux pays d’Asie, d’Amérique du Sud et l’Afrique doivent être convaincus que la Russie veut la paix.

 

Il convient de noter, cependant, que les accords de Minsk n’imposent aucune obligation à la Russie; pour elle il s’agit juste de s’abstenir de mesures qui pourraient être considérées comme favorables au séparatisme. La clé de la mise en œuvre du plan de paix est à Kiev. Cessation des hostilités militaires, retrait des armes lourdes, imposés à la fois à Kiev et aux gouvernements rebelles. Les troupes de Donetsk et de Lougansk ont ​​mis en œuvre ces conditions pour leur part, mais les militaires de Kiev continuent d’attaquer les lignes de front et de bombarder copieusement Donetsk. J’ai vécu cela de première main en visitant le quartier près de l’aéroport avec un groupe de journalistes jeudi dernier. Il y avait un grondement constant de tirs d’artillerie en arrière-plan.

 

Outre le retrait militaire, toutes les obligations sont carrément et uniquement sur Kiev, qui doit faire des réformes constitutionnelles pour accorder l’autonomie à certaines régions de Donetsk et Lougansk et faire voter d’autres actes juridiques tels que décrits dans le protocole de Minsk. Jusqu’à présent, Kiev est en violation flagrante de ces obligations et il ne semble pas y avoir de volonté de les respecter. La date limite pour faire passer les réformes constitutionnelles selon les procédures constitutionnelles ukrainiennes est sur le point d’être atteinte.

 

C’est un jeu d’attente. La Russie et les autorités du Donbass doivent mettre en avant toutes les échéances des accords de Minsk. Laquelle des parties intéressées veut-elle voir les accords de cessez-le-feu échouer? Si le cessez le feu échoue, comme c’est probable, les républiques de Donetsk et de Lougansk prendront les mesures finales pour créer leur État et la Russie sera légalement libre de les soutenir.

 

En attendant, les nuages ​​sombres de la guerre s’amoncellent en Europe. Le système de sécurité s’est considérablement détérioré, en particulier dans l’évolution de chaque côté de la mer Baltique. Cela pourrait pousser la Russie à reconsidérer son rôle dans le Donbass. Les gouvernements de Pologne, de Lituanie et d’Estonie réclament plus de troupes de l’Otan sur leurs territoires sous le couvert de la peur frénétique d’une invasion russe imminente. Sur l’autre rive de la Baltique, les médias finlandais ont attisé l’hystérie guerrière, fournissant un prétexte au gouvernement dans ses efforts pour inviter les troupes de l’Otan en Finlande. Dans le plus grand secret et en violation de la constitution qui en fait un pays neutre, la Finlande a signé avec l’Otan, en septembre 2014, un prétendu accord de soutien, qui dans la pratique allie la Finlande à l’Otan.

 

Dans le même temps la Suède a également abandonné sa neutralité officielle avec la signature d’un accord similaire avec l’Otan. L’accord énonce directement que son but est de mettre en place les procédures pour l’établissement de bases en Finlande afin de soutenir un renforcement militaire de l’Otan. Durant l’année, la classe politique finlandaise, du président Niinistö au Premier ministre et ministre de la Défense Stubb Haglund, a progressivement monté le ton de sa rhétorique agressive et de ses déclarations provocatrices contre la Russie. Il y a quelques jours, Haglund a signé un article commun avec quatre autres ministres de la Défense des pays nordiques (scandinaves), dans un quotidien suédois, préconisant la nécessité pour les pays nordiques d’intensifier les efforts de défense communs contre l’agression russe.

 

Seulement, l’opinion publique, qui est farouchement opposée à l’adhésion de l’Otan, a jusqu’à présent empêché l’élite finlandaise de demander une adhésion directe; mais sans aucun doute, c’est seulement une question de temps avant que l’excuse nécessaire soit inventée pour passer outre à l’opposition du public après les élections parlementaire du 19 avril. Et en effet, le but de ces provocations constantes de la direction politique finlandaise et de la presse est précisément d’enflammer la situation de manière à produire le casus belli pour justifier l’adhésion à l’Otan.

 

Il semble qu’un retour en arrière soit impossible. En conséquence, avec 1 340 km de frontière, la Finlande a maintenant la plus longue frontière directe entre la Russie et l’Otan, ce qui pose à nouveau une menace militaire directe sur Saint-Pétersbourg et la route vers Moscou.

 

Il est clair que l’Occident a commencé une finale contre la Russie, et celle-ci doit répondre. Comme plus de troupes seront nécessaires dans le Nord, je ne vois pas comment la Russie pourrait laisser tomber le Donbass.

 

Le 13 avril 2015 – Source : Russia Insider

 

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone.

http://lesakerfrancophone.net/le-jeu-du-chat-et-de-la-souris-dans-le-donbass-et-apres/

 

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Vue d’ensemble des bases de l’OTAN.

Ambiance de veillée d’armes.

Ukraine / Donbass :

 

Humanitaire russe contre « guerre hybride » atlantiste,

Ambiance de veillée d’armes.

 

14 avril…

On « désoviétise » en Ukraine « pro-européenne ». Comprendre : on fait la chasse aux opposants, à tous les opposants sans exception, communistes ou pas, on pratique la purification ethnique et religieuse, on persécute les chrétiens orthodoxes liés au patriarcat de Moscou, et on réhabilite les collabos du IIIe Reich. (…)

Sauf que le grand frère n’est plus à Berlin (quoi que…), mais à Washington et à Bruxelles. Et afin d’arriver à leurs fins, les « pro-européens » de l’Ukraine béhachélisée entendent bien massacrer et chasser quelque 7 millions de civils jugés «indésirables » (sur des critères pseudos ethniques et religieux) dans le Donbass et partout ailleurs. Mais le gros problème c’est que, justement dans le Donbass, on n’est pas vraiment disposé à se laisser massacrer et chasser sans réagir…

 

Le 24e convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass : plus de 30 tonnes de fournitures diverses, d’aliments, de médicaments, de produits de première nécessité, etc. Plus de 126 enfants du Donbass, blessés ou malades, auraient besoin de soins médicaux. La Fédération de Russie apporte son aide désintéressée aux populations sinistrées de Nouvelle Russie alors que les Etats-Unis acheminent en zone kiévienne leurs armements pour prolonger la guerre : le 11 avril, par exemple, un avion gros porteur militaire américain Lockheed C-5 a atterri à l’aéroport de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine (source).

A son bord : du matériel de guerre, des équipements pour les forces répressives de Kiev, des moyens d’espionnage contre les opposants.

L’hyperpuissance US est bien décidée à imposer son totalitarisme mondialiste face à la Fédération de Russie, par l’intermédiaire de l’atlantisme. Des documents confidentiels récemment publiés sur Internet confirment l’implication des pays de l’Alliance atlantique dans la « guerre hybride » en Ukraine. Les pays membres de l’OTAN sont derrière l’offensive de propagande menée au nom de Kiev par des organisations non-gouvernementales dans le sud-est du pays, révèle drakulablog.com.

Selon ces documents, une réunion consacrée au « problème ukrainien » a été organisée par le Centre d’excellence de l’OTAN (CEO) à Riga le 19 février dernier. Les participants à cette réunion ont notamment évoqué « l’incapacité des médias ukrainiens d’obtenir un accès suffisant aux régions du sud et de l’est du pays », « le vaste accès aux médias russes » et « le manque de confiance populaire envers les autorités de Kiev ».

Dans ce contexte, les spécialistes de l’US Strategic Command (STRATCOM) ont proposé une série de moyens destinés à contrer l’influence russe dans le sud-est de l’Ukraine et à promouvoir la propagande occidentale.

D’autres documents publiés dévoilent l’existence d’un projet baptisé « Conflict Pool », dont le coût s’élève à plus de $ 350.000. Ce programme, supervisé par le Foreign Office, a pour objectif de faciliter « la réconciliation nationale en Ukraine » (belle expression parfaitement hypocrite) et de « contrecarrer l’influence médiatique russe » (à savoir, interdire toute contestation du régime de Kiev par les médias).

Outre les activités informationnelles en Ukraine, un des documents appelle à déstabiliser la situation politique en Russie, notamment en soutenant les mouvements séparatistes (y compris les islamistes du Nord Caucase), et en discréditant les autorités du pays. Parmi les personnalités à dénigrer figurent notamment le président de la fédération Vladimir Poutine, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et bien sûr le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Ce projet est réalisé par des organisations « ukrainiennes », dont l’Institut « ukrainien » pour la politique internationale (UIIP), le Centre analytique des études géopolitiques Borisfen, et le Département pour la coopération militaro-civile, toutes financées par des fonds américains ou occidentaux (source).

 

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© Sputnik. Maksim Blinov

 

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Phase de pré-offensive kiévienne

 

Depuis le week-end pascal orthodoxe, on sent nettement sur la ligne de front que les forces ukrainiennes sont passées en phase de pré-offensive. Mis à par sur le secteur nord et nord-ouest de Lugansk, où règne une accalmie très relative, si l’on excepte la zone de la « Piste Bahmutka » et près du village de Stanitsa Luganskaya, les principaux secteurs de la ligne de front (Gorlovka, Donetsk, Volnovakha et Mariupol) se sont progressivement embrasés depuis les 11 et 12 avril. A l’ouest, au nord et au sud-ouest de Donetsk, les forces républicaines supportent depuis 72 heures une évidente augmentation de l’intensité des attaques des forces ukrainiennes, y compris avec l’utilisation d’armes lourdes qui n’ont jamais été retirées de la ligne de front en dépit des exigences des accords de Minsk. (…)

Des frappes tactiques qui interviennent alors que dans la périphérie nord de Donetsk les combats se sont intensifiés ces dernières 24 heures, un soldat ukrainien a même été capturé, blessé, il est à l’hôpital. L’épicentre des combats se situe au niveau de Spartak, juste au nord-nord-est de l’aéroport. A plusieurs reprises, l’artillerie kiévienne a employé des obusiers de 152 pour frapper cette zone.

 

Une colonne ukrainienne composée de chars (93e mécanisée ?) et de véhicules blindés (notamment des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr) a tenté de pénétrer par le nord-ouest de Donetsk, près de la grande gare de triage ferroviaire entre Yasinuvata et Donetsk, sans succès. Le groupement tactique a été intercepté et partiellement détruit, plusieurs véhicules avec leurs équipages ont été neutralisés. Les FAN auraient même fait plusieurs prisonniers, certains sont en ce moment soignés dans un hôpital.

 

Dans la soirée du 12 avril, on signalait sur le secteur de Peski, plus à l’ouest, l’utilisation par les forces ukrainiennes de munitions d’artillerie au phosphore contre les positions républicaines. Depuis, la situation sur Peski s’est détériorée.

 

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Paramilitaire du « bataillon OUN » abattu près de Peski

 

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La pression sur l’ouest de Donetsk se maintient : l’armée ukrainienne a attaqué hier Peski, partiellement sous contrôle républicain, et l’a repris. Ce matin les forces de Nouvelle Russie ont contre-attaqué et reconquis ce qu’ils avaient perdu la veille. Il semblerait qu’au moins une section de T-72B (certaines sources évoquent des BA ou des BM) ait été employée par les FAN pour cette contre-attaque localisée. Résultat : 6 soldats ou paramilitaires ukrainiens ont été tués et douze blessés au cours des dernières 24 heures.(…)

 

Les combats se sont également considérablement intensifiés à l’est de Mariupol, sur le village de Shirokino. Depuis la soirée du 12 avril, en plus de tirs de batteries de 122 D-20 et 2S1 Gvozdika, les forces de Kiev emploient de nouveau des batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad contre la localité côtière tenue par les FAN.

 

Sur les arrières des forces de Kiev, les groupes clandestins de résistance continuent d’opérer avec succès. Dernier acte en date à Kharkov : dans la nuit du mardi 14 avril, vers 4 heures du matin, un véhicules des groupes paramilitaires de la junte a été incendié.

 

 

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16 avril…

Dans l’Ukraine «pro-européenne», les opposants «disparaissent» les uns après les autres. Dans l’Ukraine béhachélisée, il faut tuer ou être tué. Là, il ne s’agit pas d’un Boris Nemtsov, opposant de papier à Poutine financé par l’Occident : toute la bien-pensance médiatico-politique se tait, et donc approuve de facto (voir ici pour plus d’infos).

Dans le Donbass, les derniers événements dans la région de Donetsk montrent que la reprise des grandes opérations militaires est pour bientôt. Le régime «pro-européen» va encore une fois tenter d’en finir avec la rébellion qui lui tient tête depuis plus d’un an. Tenter et… échouer !

 

L’Ukraine a refusé de façon unilatérale de rembourser une dette de 3 milliards de dollars à la Russie, conformément à une liste gouvernementale de dettes soumises à une restructuration. Ces méthodes de crapules qui consistent à emprunter ou acheter des biens à autrui et de ne pas les payer ou les rembourser se généralisent dans l’Ukraine béhachélisée.

 

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Autres actes de la même veine : deux opposants au régime « pro-européen » viennent d’être abattus en pleine rue à Kiev. Oles Bouzina (photo ci-dessus), un journaliste ukrainien connu pour les positions anti-euromondialistes, a été tué par balle, aujourd’hui, devant chez lui. Notre confrère était rédacteur en chef du quotidien Segodnia, poste qu’il avait récemment dû quitter pour délit d’opinion. C’est le deuxième meurtre d’une personnalité de l’opposition dans la capitale ukrainienne en 24 heures, après l’assassinat, mercredi, du député Oleg Kalachnikov dans des circonstances similaires. Ces assassinats font suite à une série de « suicides » d’ex-responsables ukrainiens fidèles au régime qui a précédé le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan.

 

Rotations de « bataillons » répressifs

 

Le commandement ukrainien a donné l’ordre de dissoudre le 40e « bataillon » de défense territoriale de Dniepropetrovsk « Kryvbas », une unité bien mise à mal dans la poche de Debaltsevo l’hiver dernier et qui n’est plus que l’ombre d’elle même. Ce qu’il en reste, soit quelques dizaines de paramilitaires, seront reversés dans les forces armées.

 

Le 15 avril, au moins une compagnie du « bataillon Kharkov-1 », jusqu’à récemment stationnée dans la région Kupyansk, a été envoyée sur le front du Donbass, sans plus de précisions. Voilà encore quelques troupes fraiches pour les prochaines attaques des forces de Kiev sur la ligne de front.
Un renfort bien utile puisque, apparemment, plusieurs unités éparses appartenant plus ou moins à la mouvance de Praviy Sektor rechigneraient à rejoindre les rangs de l’armée, comme en a convenu Dmytro Yarosh, le « Führer » de Secteur droit, avec Porochenko. Dans la zone de Dzerzhynsk, au nord-ouest de Gorlovka, près de Novgorodskoe (4 km au sud de Dzerzhynsk), une compagnie DUK donnerait encore du fil à retordre au commandement opérationnel local. En revanche, à l’ouest de Peski, les éléments du « bataillon OUN » auraient rejoint le bataillon de la 93e mécanisée présent sur place (à confirmer tout de même).

 

Ambiance de veillée d’armes sur le front du Donbass

 

 

Colonne des forces de Nouvelle Russie vers Alchevsk

sur l’axe Lugansk-Debaltsevo en direction de Debaltsevo : 2 sections de T-72B1V

 

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Plusieurs brigades républicaines, placées à l’arrière depuis l’application des accords de Minsk dans le Donbass, pourraient remonter en première ligne dans les 48 heures. La situation sur la ligne de front, notamment vers Donetsk ces derniers jours, pourrait justifier un possible repositionnement d’unités.
En effet, il semblerait que le commandement ukrainien se prépare à lancer une nouvelle phase d’opérations militaires de grande envergure sur le territoire de la République populaire de Donetsk. Le président de la République, Aleksandr Zakharchenko en est persuadé : son service de renseignements détient des preuves de l’augmentation significative du nombre d’unités et des équipements lourds à proximité de la ligne de contact.

 

Mais l’essentiel des événements, ces dernières heures, se situe toujours au niveau du nord et de l’ouest de Donetsk. La pression s’est accentuée ces derniers jours sur Spartak (nord-ouest de Donetsk) et sur Peski avec l’appui de moyens d’artillerie importants du côté de Kiev. Plusieurs attaques localisées ont eu lieu, toutes repoussées par les FAN. Hier sur le secteur de l’aéroport de Donetsk et vers Spartak plusieurs assauts des forces de Kiev ont été repoussés : 8 blindés ukrainiens ont été détruits, sans compter les tués et les blessés. Les pertes humaines décomptées sont approximativement de plusieurs dizaines de combattants des deux côtés.

Selon les interceptions radio des forces de Nouvelle Russie, les combats de ces dernières semaines vers Peski et Spartak aurait fait environ 300 blessés et tués du côté des Ukrainiens.

 

Dans la matinée, les forces de Kiev ont continué leurs pilonnages d’artillerie contre Spartak malgré la présence de représentants de l’OSCE. 

Des éléments de la brigade « Vostok » (au moins un bataillon renforcé) a été positionné sur l’ouest de Donetsk, notamment vers Peski, suite aux tentatives de pénétrations dans ce secteur. (…)

 

A Mariupol, le commandement ukrainien continue la construction de lignes de défense, composées de bunkers, de tranchées et d’obstacles divers.

A l’est de la cité portuaire, il ne reste plus qu’une quarantaine de personnes dans Shirokino. Le village est toujours sous le feu de l’artillerie ukrainienne et constamment harcelé par les raids répétés de petits groupes d’ « Azov », de Praviy Sektor ou encore des forces armées.

 

 

Islamistes tchétchènes intégrés dans une compagnie DUK de Praviy Sektor, au sud-ouest immédiat de Shirokino (Berdyanske), sur le front de mer. De l’autre côté de la colline verte, c’est Shirokino. En fait ils appartiennent au « bataillon Sheikh Mansour ».

 

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Il n’y a toujours pas de troupes russes en Ukraine, il n’y en a jamais eu, en revanche les troupes américaines, mais aussi canadiennes et britanniques arrivent par air et par route. Plusieurs avions gros porteurs US ont été signalés sur les aérodromes de Lviv et de Kiev ces derniers jours, de même que des convois de l’armée américaine. Pour la plupart, ces sont des éléments de la 173e brigade aéroportée qui sont officiellement chargés de former la garde nationale (y compris les paramilitaires néonazis), pendant six mois.

(…)

 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, les 14 et 16 avril 2015.

 

Pour lire l’intégralité des 2 articles, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-humanitaire-russe-contre-guerre-hybride-atlantiste (14 avril)

Et : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-ambiance-de-veillee-darmes (16 avril)

 

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Les vidéos sous-titrées par Kazzura.

 

 

[eng subs] UAF attack on Spartak combat footage from militia trenches.

 

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[eng subs] Givi's interview regarding the recent UAF attacks on Peski and Spartak.

 

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[eng subs] Last Oles' Buzina's interview filmed 3 days before he was murdered.

14/04/2015

Avril 2014, Slaviansk… le commencement !

Avril 2014, Slaviansk… le commencement !

 

Documentaires de Maxim Fadeyev et Kazzura

 

 

 

[eng subs] "Slavyansk. Chronicles of War" documentary by Maxim Fadeyev

 

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[eng cc subs] Slavyansk: Novorossia's first fight

A compilation of reports from Slavyansk of the period of its siege

+ interviews about it, made by Kazzura. 

 

(Cliquez sur la petite feuille, entre l'horloge et la roue dentelée,

dans la "barre d'outils" noire au bas de la vidéo, pour faire apparaître les sous-titres )

Donbass : fêter Pâques sous le feu

Ukraine / Donbass :

 

Fêter Pâques sous le feu

 

 

« Khristos voskrese » (Christ est ressuscité) ! C’est la Pâques orthodoxe.

Dans l’Ukraine « proeuropéenne », cela se traduit par des brutalités, de la discrimination et des crimes envers les chrétiens orthodoxes rattachés au patriarcat de Moscou. Dans le Donbass, les églises sont pleines, du moins celles qui n’ont pas été détruites par les forces de la junte. Sur la ligne de front, Kiev en profite pour démultiplier les provocations. Durant la nuit sainte, deux compagnies d’infanterie ukrainiennes ont tenté une attaque dans le voisinage de l’aéroport de Donetsk. Des tirs d’artillerie sont signalés çà et là, y compris contre des lieux de culte et des hôpitaux.

L’Ukraine béhachélisée ne respecte rien, ni personne.

 

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La Russie n’a jamais réalisé de préparatifs indiquant qu’elle s’apprêtait à envahir militairement l’Ukraine, contrairement aux assertions américaines à ce sujet. Ce n’est pas un « agent russe » qui l’affirme, et encore moins un « poutinolâtre ». Mais le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire français. Intervenant devant la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale, le général de corps d’armée Christophe Gomart a constaté que le renseignement américain avait fourni des données erronées selon lesquelles « les Russes allaient envahir l’Ukraine » (source).

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« La vraie difficulté avec l’OTAN, c’est que le renseignement américain y est prépondérant, tandis que le renseignement français y est plus ou moins pris en compte (…).

L’OTAN avait annoncé que les Russes allaient envahir l’Ukraine alors que, selon les renseignements de la DRM, rien ne venait étayer cette hypothèse »

 

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Il y a exactement un an, un groupe armé dirigé par un colonel jusqu’alors inconnu du grand public, Igor Strelkov, lançait à Slaviansk, petite ville du Donbass toute aussi inconnue, une insurrection armée qui allait prendre une ampleur inégalée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et tenir tête aux forces atlantistes et mondialistes qui avaient pris le pouvoir par la force à Kiev. Aujourd’hui, les forces de Nouvelle Russie, qui sont filles de ce groupe de volontaires dirigé par Strelkov, achèvent le nécessaire effort de réorganisation entrepris depuis l’été dernier et accéléré après la chute de la poche de Debaltsevo. A l’heure actuelle, plus de 90% des troupes présentes dans les régions de Lugansk et de Donetsk sont soumises au commandement républicain. Cette centralisation des FAN devrait être achevée courant mai, avec l’apparition de nouvelles unités (bataillons et brigades).

 

Le renseignement de la République populaire de Donetsk croit savoir que Kiev préparerait un certain nombre de provocations en utilisant quelques-uns de ses paramilitaires revêtus d’uniformes semblables à ceux portés par les FAN ou les forces russes. Vers Dniepropetrovsk, des éléments paramilitaires kiéviens auraient été aperçus habillés de la sorte à bord de véhicules se dirigeant en direction du Donbass. Affaire à suivre...

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La situation sur le front du Donbass.

Les petits chars rouges et bleus représentent les mouvements de troupes mécanisées

aux abords de la ligne de contact, les traits bleus les tirs d’artillerie des forces de Kiev.

 

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Au nord-ouest de Lugansk, sur le secteur nord de la « Piste Bahmutka », des mouvements importants de troupes kiéviennes sont signalés, en plus de tirs réguliers de l’artillerie lourde sur les positions républicaines où les villages tenus par la milice. Les FAN ont dû riposter à plusieurs reprises. Dans la zone de la vallée de la Severski Donets, ces dernières 48 heures 5 combattants ukrainiens ont été soit tués, soit blessés, un char a été endommagé, de même qu’un BTR. On signale aussi 2 tués et 9 blessés suite à divers accrochages sur ce secteur de la ligne de front, avec en plus 3 chars, un mortier et 2 blindés d’infanterie détruits. Les FAN, de leur côté, auraient perdu 2 blindés d’infanterie, 1 char et 1 MT-LB, avec en plus 5 blessés.

 

Plus à l’ouest, les tirs de harcèlement des forces de Kiev sur la zone nord-ouest de Gorlovka ont blessé 2 miliciens. Mais le secteur le plus atteint ces derniers jours par les provocations des forces ukrainiennes reste la zone de Donetsk.

 

Un milicien a été tué le 9 avril à la suite de tirs de chars ukrainiens au sud-est d’Avdeevka. Tout le secteur nord et nord-ouest de Donetsk est sous pression constante des forces ukrainiennes qui cherchent l’incident et cela oblige les FAN à maintenir un groupe mécanisé en alerte permanente.

L’armée ukrainienne a continué d’attaquer les positions de la milice dans la soirée d’hier, à la périphérie de la ville, en plus des salves de mortiers récurrentes (et même parfois d’obusiers lourds) contre les quartiers résidentiels de la ville, et près de Spartak et de Peski. Sur cette dernière localité, à l’ouest exactement, au moins une compagnie du « bataillon » spécial de police « Sich » est arrivée en renfort. Il s’agit de paramilitaires idéologiquement proches de Svoboda.

 

Plusieurs tentatives de reconnaissances offensives ont même eu lieu près de l’aéroport de Donetsk, notamment par la 9e compagnie de la 93e brigade mécanisée. Dans la matinée du 12 avril des tirs d’artillerie ont été signalés dans les environs de l’église des Trois Saints dans le quartier Kuibyshev, à l’heure de l’office religieux en ce jour de Pâques. Vers 11h00 (heure locale), l’hôpital numéro 21 a été touché par des obus de mortier de 82 mm. Le personnel de hospitalier est resté en place, malgré les tirs. Dans la journée, deux journalistes ont été blessés du côté républicain, ils ont été pris en charge dans un hôpital.

 

Ce soir, vers 18h00 (heure locale), la zone ouest de Peski était sous le feu roulant des batteries d’automoteurs d’artillerie des forces ukrainiennes.

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Praviy Sektor fait encore des siennes

 

Gros problème à l’ouest de Peski, depuis avant-hier, entre les quelque dizaines de paramilitaires néobandéristes du « bataillon OUN » et la 93e brigade mécanisée de l’armée ukrainienne : il semblerait que les extrémistes issus de Praviy Sektor rechigneraient à se conformer aux ordres de l’armée dans laquelle ils devraient être intégrés. Un groupe de militaires de la 93e aurait même eu pour ordre de désarmer les paramilitaires sur ordre du chef d’état-major Victor Muzhenko, puis de les obliger à se retirer des premières lignes. C’est le commandant adjoint de l’unité, Basil Kindratskyy, un ancien parachutiste, qui gère l’affaire du côté du « bataillon ».

 

Avec les mesures de Porochenko d’intégration des irréguliers bandéristes au sein de l’armée, il y a de fortes chances à ce que nombre de repris de justice soient mis sur le banc de touche. 

Ainsi, le « capitaine » Nicholas Kokhanivsky, commandant du « bataillon OUN », a un casier judiciaire chargé. Il a été condamné en 2009 pour des « articles politiques » et pour dégradations volontaires sur un bien public. Il prétend aujourd’hui qu’il s’agissait d’une « statue de Lénine ». Mais dans l’Ukraine béhachélisée, un tel délit aurait été amnistié depuis longtemps… 

Il y a de fortes chances que « OUN » soit dissout dans la masse et doive abandonner ses principaux chefs. Kokhanivsky prétend que son unité aurait plus de 150 paramilitaires.

Dans L’Express dernièrement, il n’en revendiquait que 120… En fait, il n’y en disposerait que 70 en première ligne, mal armés, mal équipés, le reste serait « en rotation ».

 

(...) 

 

Odessa sous la botte

 

La visite, vendredi, à Odessa, du président de l’Ukraine Petro Porochenko, pour participer à la célébration du 71e anniversaire de la libération de la ville, a été rythmée par des manifestations de contestataires et d’opposants politiques qui ont eu le courage de braver les interdits de la junte. (Voir vidéo un peu plus bas, dans la partie "vidéo SITREP" ). La cérémonie à débuté avec 30 mn de retard et plusieurs affrontements ont eu lieu entre partisans du régime, venus par cars entiers de Kiev et de Galicie et manifestants locaux. Les forces de l’ordre ont procédé à une cinquantaine d’interpellations. Ces personnes seront poursuivies ultérieurement pour délit d’opinion. Dans l’Ukraine « proeuropéenne », toute forme de contestation du pouvoir est prohibée !

 

(...) 

 

La guerre faite par le régime de Kiev au peuple du Donbass n’épargne pas les plus jeunes. Plus de 200 enfants ont été tués depuis un an, essentiellement des suites de tirs et de pilonnages de la part des troupes fidèles à la junte. Un programme de soutien médical à ces petites victimes a été mis en œuvre par le ministère russe des Situations d’urgence dans la région de Rostov-sur-Don, où des enfants gravement malades ou blessés ont été admis dans des établissements médicalisés. De son côté, l’ONU n’a strictement rien fait jusqu’à présent. Est-ce si étonnant ?

 

JacquesFrère, pour NationsPresse.info, le 12 avril 2015.

 

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http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-feter-paques-sous-le-feu#more-240025

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Vidéo SITREP du 11 Avril 2015,

 

En provenance du Blogue Noir de Brocéliande

 

http://gaideclin.blogspot.fr/2015/04/ukrainenovorossia-video-sitrep-du-11.html

 

Chaleureux accueil du président ukrainien Porochenko

lors des célébrations du 71eme anniversaire de la libération d'Odessa

le 10 avril 2015. (Trad. YD)

 

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A l'instar d'Odessa, Kharkov manifeste un enthousiasme

relativement modéré envers les US et l'UE.

 

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Ukraine, Marioupol. Les habitants interviewés

par une chaîne ukrainienne. Avril 2015 (Trad. YD)

 

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 Les observateurs de l'OSCE en visite à Ouglegorsk

dans la République Populaire de Donetsk (Trad. YD)

 

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Franchissement d'un pont détruit à Debaltsevo par un camion d'aide humanitaire.

Rien ne pourra arrêter l'aide pour les enfants du Donbass !

 

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Ukraine / Donbass :

 

Le feu couve, sous un calme apparent...

 

Ukraine-Donbass-camp-300x200.jpgUn projet de loi visant à enfermer les ressortissants étrangers dans des camps de concentration en temps de guerre est à l’étude en Ukraine « pro-européenne ». Il s’agit bien entendu d’interner tous ceux qui semblent suspects d’être suspects aux yeux du régime dictatorial qui dirige ce pays et qui ne lui plaisent pas. les Russes sont bien entendus les premiers visés. La démocratie avance en Ukraine post-Maïdan, cela ne fait aucun doute…

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A Nikolaev, la 79e brigade aéromobile se prépare à accueillir une partie des paramilitaires de Praviy Sektor intégrés au sein des forces armées. Ces éléments devraient reformer un des trois bataillons qui font défaut à la brigade depuis l’été dernier. Aussi, 18 blindés d’infanterie, révisés et reconditionnés viennent d’être livrés à cet effet : 6 BRDM-2, 10 BTR-80 et 2 BTR-70.

De quoi équiper une compagnie complète.

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Des exercices de remise à niveau ont même commencé pour les « nouveaux arrivants » déjà arrivés… Ces exercices sont encadrés par des « contractors » occidentaux.

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On prévoit même de les former au sabotage…

 

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Plusieurs gros porteurs « Hercules » de l’US Air Force ont été dernièrement aperçus sur les aérodromes de l’Ukraine, transportant des cargaisons d’armements, de munitions et d’équipements. Du matériel utilisé pendant les manœuvres de l’OTAN et qui restera en Ukraine. Aussi, on observe ces dernières semaines une nette augmentation du nombre d’instructeurs militaires occidentaux issus d’entreprises privées au sein des effectifs des forces ukrainiennes, notamment dans la garde nationale.

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Festung (1) Mariupol ?

 

(1) Forteresse en allemand. Le qualificatif de Festung avait été utilisé à partir de 1944 après le débarquement par Hitler pour certains ports et secteurs côtiers stratégiques de la Manche et de l’Atlantique qui devaient être tenus coûte que coûte.

 

C’est juste après la signature des accords de Minsk, que le secteur de Mariupol a commencé à se renforcer de manière significative, notamment par un effort particulier dans l’édification de défenses bétonnées sur le littoral. A partir du 18 mars, des tranchées sont apparues sur les plages, de même que la mise en place de fortins à l’intérieur de pavillons sur le front de mer (avec expulsion de leurs propriétaires et occupants), sur certains carrefours dans la ville et autour des points stratégiques. Sur la partie orientale du port, des obstacles antichars, des fossés et des tétraèdres ont été disposés, de même que dans les périphéries nord et ouest de la ville, mais pour le moment ces dispositifs ne semblent pas protégés par des fortifications et sont donc d’une efficacité très relative. De plus, en contradiction totale avec les accords de Minsk, plusieurs batteries lourdes ont été maintenues sur place dans des positions préparées. Il semble évident que le commandement ukrainien envisage la possibilité d’un siège de la ville à plus ou moins long terme.

 

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Si tu es « pro-européen », dénonce tes voisins !

C’est ce qui pourrait résumer cet appel à la délation gratuite

placardé dans les rues de Kharkov par le régime de la junte.

  

Traduction : ORDURE SÉPARATISTE

– Qui profane les emblèmes nationaux
– Qui attend l’arrivée de la « paix russe »
Punition : 7-12 ans de prison (Art. 110 du code pénal ukrainien)
Vu – entendu – appelez le 0 800 501 482 »

 

Dans l’Ukraine post-Maïdan, n’importe qui peut aller

dénoncer son voisin ou ses proches à la police politique,

pour n’importe quoi, toute honte bue.
Source

 

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La répression kiévienne s’accélère à Odessa. Le SBU, la police politique de la junte sous tutelle de la CIA, affirme avoir arrêté dix personnes « qui se préparaient provocations ». L’Américano-ukrainien Valentyn Nalyvaychenko, chef du SBU, s’est même félicité d’avoir en plus « saisi des armes et des explosifs ». Vu que le SBU est un spécialiste des coups monté, du mensonge et de la manipulation, on peut sérieusement douter de la véracité de ces allégations.

 

La répression ne touche pas seulement les « opposants », ou présentés comme tels, mais elle atteint désormais un certain nombre de conscrits. Depuis des mois, des rapports alarmistes tenus secrets circulent au sein des ministères de la Défense et des Affaires intérieures quant à l’augmentation inquiétante des cas de suicides et d’internement psychiatrique chez les mobilisés. Dernièrement encore, dans Severodonetsk (juste au nord de la ligne de front), plusieurs cas de suicides ont été signalés concernant des hommes venant de recevoir leur ordre de mobilisation. Entre aller se faire tuer inutilement sur le front du Donbass et subir les foudres répressives de pontes de la junte, qui ont la plupart pris soin d’écarter leurs rejetons de toute mobilisations, de plus en plus souvent les citoyens les plus fragiles choisissent la troisième option, celle de mettre fin à leurs jours. C’est aussi cela, les réalités dramatiques de l’Ukraine béhachélisée.

 

Jacques Frère, pour Nationspresse.info, le 08 avril 2015.

 

 

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-feu-couve-sous-un-calme-apparent

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Lire également :

 

Les français en première ligne !

 

Sur le blog d’Erwan Castel : http://alawata-rebellion.blogspot.fr/

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Volontaire français à l'entrainement, ici au "Schmel", 

lance roquette thermobarique d'une portée de 800 mètres.