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22/03/2015

Ukraine : un pays qui se meurt...

Ukraine :

 

Un pays sous tension,

un pays quasi anéanti,

un pays qui se meurt.

 

a3f7a57bb960ba9044eed957c3fbe607-300x196.pngL’Ukraine «pro-européenne» ne vit plus que grâce aux diverses perfusions que lui administrent les pays membres de l’OTAN, dans un seul et unique but : poursuivre la guerre dans le Donbass le plus longtemps possible. Quelques millions de dollars, chichement accordés, alors qu’il en faudrait des milliards, quelques dizaines de blindés et de véhicules de combat, un peu de matériel sophistiqué, quelques milliers de « contractors » et de « conseillers » militaires, ne suffiront pas à venir à bout du peuple du Donbass et d’une opposition qui se structure et s’organise partout dans le pays. Car l’Ukraine est à bout : anéantie dans son unité, dans son identité, dans ses structures sociales et économiques, au sein de ses relais de solidarité, dans sa foi en l’avenir. Dans le Donbass, les affrontements, de moindre intensité, se poursuivent sur l’ensemble de la ligne de front, chacun s’apprête à ce que le printemps soit chaud, très chaud.

 

Pendant la journée, la situation dans la République de Donetsk et dans celle de Lugansk est restée tendue. Selon le renseignement des FAN, les forces ukrainiennes continuent de réorganiser leurs unités (renforts, rotations…), d’améliorer leurs positions défensives le long de la ligne de contact et d’accumuler leurs stocks de munitions, sans pour autant retirer l’essentiel de leurs batteries d’artillerie lourde.

 

A Konstantinovka, on continue d’arrêter les suspects et de retenir arbitrairement dans les geôles du régime à Kharkov ceux qui eurent l’audace de dénoncer le drame qui a coûté, la semaine dernière, la vie à une petite fille de 7 ans et à sa tante. L’attitude des forces d’occupation kiéviennes, dans la partie du Donbass encore sous le contrôle de la junte, ne change pas. Vendredi, vers 20h00, dans Kramatorsk, une voiture conduite par un officier de police a heurté un garçon de 11 ans, qui a eu une fracture ouverte de la jambe.

 

 

Durant sa campagne électorale, Porochenko promettait le pire aux enfants du Donbass.

Seuls des ordures ou des malades mentaux peuvent soutenir le régime de Kiev. 

 

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soldatus.jpgL’armée américaine en Europe déploie en ce moment près de 300 GI’s en Ukraine pour former les paramilitaires (dont de nombreux extrémistes néobandéristes et néonazis) de la garde nationale. Ces soldats américains appartiennent à la 173rd Airborne Brigade Combat Team, basée à Vicenza en Italie. Ils avaient déjà participé à l’exercice Rapid Trident de l’OTAN en septembre dernier près de Lviv. Ils rejoignent progressivement le centre de formation à Yavoriv, près de la frontière occidentale de l’Ukraine avec la Pologne. La mission de formation commencera fin avril et se poursuivra jusqu’en automne. Il n’est pas précisé si ces soldats US accompagneront sur le front du Donbass les paramilitaires une fois formés afin de les encadrer sur le champ de bataille. Mais c’est probable.

 

La Turquie islamiste et atlantiste d’Erdogan vient d’offrir 10 millions de dollars d’aide « humanitaire » (sic) à l’Ukraine, en plus d’un prêt de 50 millions de dollars pour couvrir le déficit budgétaire. On se souvient qu’Ankara s’était démené début 2014 pour acheminer par air des islamistes tatars engagés alors sur le front de Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, afin de faire le coup de poing contre les unités spéciales de la police lors des émeutes insurrectionnelles qui allaient permettre le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan. Ankara reste donc plus que jamais aux côtés de Kiev, comme il est du côté des jihadistes de Libye, de Tunisie et bien entendu de Daech et du Front al-Nosra. Dis-moi qui te soutient, je te dirais qui tu es !

 

La ligne de front de Lugansk à Donetsk sous tension

 

Gros accrochage, le 19 mars, sur le secteur de Stanitsa Luganskaya, quand autour de 19h00 un groupe de combat ukrainien a mené une action de diversion sur un pont traversant la rivière Donets avant de le faire sauter avec un véhicule rempli d’explosifs. La zone située au nord et au nord-ouest de Lugansk reste particulièrement sous tension malgré le cessez-le feu.

 

Une situation comparable perdure sur Gorlovka et Donetsk, où les accrochages avec les forces de Kiev se multiplient. Dans la nuit du 21 mars, près du village d’Opytnoe (face à l’aéroport), plusieurs affrontements d’une intensité variable ont eu lieu, alors que sur l’ouest de Peski, des échanges de tirs de mortiers de 82 et de 120 ont été signalés. Au nord de Donetsk, les positions de la milice au niveau du pont Putilovsky ont été prises à partie par une batterie de mortiers de 120 positionnée sur Avdeevka.

 

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jpg_10.jpgIl y a eu une nouvelle tentative d’attentat contre un des chefs des forces combattantes de Nouvelle Russie. Le 19 mars, alors qu’il se déplaçait pour inspecter des positions tenues par son unité, le lieutenant-colonel Mikhaïl Tolstykh alias « Givi » (photo), commandant du bataillon « Somali », a été victime d’une tentative d’assassinat en pleine journée dans le secteur de Makeevka (nord-est de Donetsk). Après l’attentat manqué contre le colonel Alekseï Mozgovoï, chef de la brigade « Prizrak », il est évident que l’ordre de décapiter les unités les plus efficaces sur le champ de bataille semble avoir été ordonné au plus haut niveau décisionnaire de la junte (source : Erwan Castel, qui est sur place).

 

 

Alors que Petro Porochenko vient de lancer la construction d’une seconde ligne de « défense » dans le Donbass, le secteur de Mariupol se renforce en fortifications de toutes sortes : il y aurait déjà trois lignes de défenses renforcées sur la partie est et nord-est de la cité portuaire, protégées par des champs de mines. Aussi, le commandement ukrainien a décidé de construire une série de points de résistance à l’intérieur même de l’agglomération et sur le front de mer. Chaque jour depuis deux semaines des tranchées sont creusées sur la côte et rien n’est épargné, pas même les installations de jeux pour les enfants…

Il serait sans doute utile de rappeler au commandement ukrainien que les lignes de défense fixes n’ont jamais arrêté seules la moindre offensive bien préparée.

 

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Le secteur de Shirokino continue de faire parler de lui. Hier soir vers 21h30 et jusqu’à 22h30 (heure de Moscou), un accrochage relativement important a eu lieu dans cette zone entre des éléments d’ « Azov » et un détachement de la milice, avec emploi de part et d’autre de mortiers de 82 et de 120 mm. L’ensemble de la ligne de front reste sous tension vers Mariupol. Ce matin, plusieurs accrochages d’une intensité variable ont eu lieu, dont un vers 11h00 avec tirs de missiles antichars guidés ont été tirés près de Staromarevki, juste au sud de Granitnoe (nord-est de Mariupol). Les batteries lourdes kiéviennes changent constamment de positions après leurs tirs, pour ne pas attirer l’attention des observateurs de l’OSCE.

 

Un pays sous tension

 

La région de Kharkov est désormais en zone opérationnelle « antiterroriste » pour le régime de Kiev. La région d’Odessa et sans doute aussi celle de Kherson devraient suivre dans les mois qui viennent. Le développement des actions des partisans est la raison essentielle de cette mise sous tutelle répressive de l’oblast de Kharkov. Quelque 300 points de contrôle devraient être mis en place dans la région, en se concentrant sur et autour de la capitale régionale.

Ce qui n’empêche pas les actions des partisans de se poursuivre. Ainsi, vers 04h00 le 20 mars plusieurs utilitaires Ford de l’entreprise ukrainienne « à but spécial » Skhidniy Korpus ont été incendiés ou partiellement endommagés.

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A Odessa, bientôt un an après le massacre de la maison des syndicats par les néobandéristes, la population exprime de façon de plus en plus nette son rejet du régime putschiste : des résidents sont descendus dans les rues pour protester contre la répression politique, les restrictions alimentaires, les interdictions de toutes sortes et la brutalité avec laquelle le régime « pro-européen » s’est imposé contre la volonté du peuple. Plusieurs rues ont été bloquées dans le centre-ville et un incident a même eu lieu quand un véhicule civil, arborant des symboles de Praviy Sektor, a tenté de forcer le passage. Le conducteur a été extrait sans ménagement de sa voiture, qui a été retournée.

 

 

Dans les heures qui ont suivi, le SBU a lancé une « opération spéciale » visant à « nettoyer la ville ». Plus de 60 civils ont été raflés, l’opération devrait s’étendre à l’ensemble de la ville de plus d’1,2 million d’habitants.

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La tension qui règne sur les arrières du front du Donbass s’agrègent à l’agitation qui parcourt l’ensemble du pays depuis des semaines. Ainsi, le 13 mars, environ 3.000 personnes ont protesté dans le centre de Kiev contre l’augmentation des tarifs des transports publics et la flambée des prix du pain (+ 30%) en arborant des mouchoirs blancs qui sont censés symboliser le drapeau blanc que le maire de Kiev, Vitaly Klitchko, doit lever en signe de démission. Les manifestations exigeant le départ de Klitchko se sont multipliées à Kiev ces dernières semaines (source).

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Un raid mené par un groupe d’hommes armés en tenue de combat contre une compagnie pétrolière appartenant à l’État dans la capitale ukrainienne a provoqué un tollé au Parlement vendredi. L’oligarque Ihor Kolomoisky, (photo ci-dessus) financier de Praviy Sektor et de nombre de « bataillons » de paramilitaires extrémistes et néonazis s’est vu reprocher, en pleine séance de la Rada, de faire des OPA agressives contre des entreprises qu’il convoite en utilisant les bandes armées qu’il finance largement comme moyen de pression. Un scandale qui s’en ajoute à d’autres impliquant toute la mouvance de Secteur droit et des groupes activistes néobandéristes et néonazis du Maïdan que l’on a armé et encouragé depuis plus d’un an. Corruption, maraudes, vols organisés, enlèvements contre rançons, trafics d’armes et de stupéfiants, viols, assassinats, il n’y a pas une semaine sans que l’on évoque dans l’Ukraine béhachélisée les méfaits de ces «bataillons » aux motivations plus que douteuses. Des centaines de cas, essentiellement depuis le début du conflit au printemps, ont été ainsi recensés. Ces groupes armés, se revendiquant de Praviy Sektor ou de tout autre groupe activiste extrémistes, sont désormais plus puissants que les forces de police réunies. Ils disposent de soutiens et de relais au cœur du pouvoir (ministère de l’Intérieur, de la Défense, Conseil national de sécurité et de défense…), au cœur de la Rada (comme le vice-président, Andriy Parubiy, ancien responsable néonazi) et à l’ambassade des Etats-Unis à Kiev.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 21 mars 2015.

 

Pour consulter l'article originel, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-pays-sous-tension-un-pays-quasi-aneanti-un-pays-qui-se-meurt#more-239742 

 

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Recon by fire mission in Shirokino.

14/03/15, combat footage by "Khrustalik".

 

[Traduction & eng subs, by Kazzura]

20/03/2015

Tentative d'assassinat contre Givi !

Unsuccessful assassination attempt on Givi in Donetsk.

In the area of Makeyevka, Donetsk People’s Republic, an assassination attempt was undertaken against Somalia Battalion commander Lt. Colonel Mikhail Tolstykh, known as Givi, on March 19.

Unidentified persons fired at his car while he was driving to a militia position near the Donetsk airport.

The attack damaged the car. Givi was not injured, he managed to jump out of the car.

The attackers were driving a blue vehicle, license number 21099, and used 5,45×39 mm cartridges. After the incident, Givi returned to the car and continued on his way to the front line.

« I drive round without protection. I fear nobody ; I’m on home ground. Everyone says I should get a guard, but I’m no VIP », – Tolstykh commented on the suggestion that he should move around with bodyguards only.

Article source sur Novorossia Today, march 20, 2015.

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18/03/2015

Konstantinovka, les forces de Kiev tirent à vue sur des civils

Ukraine/Donbass :

 

Carnage à Konstantinovka,

les forces de Kiev tirent à vue sur des civils

 

konst-300x168.jpgKonstantinovka est sous couvre feu, la ville est quadrillée et on a même tiré sur une foule désarmée hier soir et dans la nuit. Les exactions des troupes kiéviennes ont poussé la population à bout et le blindé qui a foncé dans la foule hier après-midi fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase de vodka frelatée dont se régalent les soudards de Porochenko. La ville, à 30 km au nord de Donetsk, est en ébullition. Mais tout est fait, dans le camp occidental, pour que la guerre perdure et avec elle ses cohortes de crimes, de destructions, de malheurs individuels et collectifs. D’ici peu, les combats à grande échelle reprendront. Sans espoir pour Kiev de remporter la partie, mais avec la ferme intention pour Washington de gagner du temps en espérant un éventuel « changement » à Moscou. A défaut, l’hyperpuissance US et ses larbins abandonneront l’Ukraine déchirée et meurtrie à son triste sort, comme ils le firent pour le Vietnam, l’Irak, la Somalie, l’Afghanistan, la Libye et bien d’autres pays encore.

 

Le respect du cessez-le-feu et des accords de Minsk sur le terrain n’est pas de l’intérêt de Kiev qui serait, de facto, obligé de lancer les réformes constitutionnelles permettant de reconnaître une large autonomie du Donbass, une fédéralisation qui pourrait s’étendre rapidement à d’autres régions comme Kharkov ou Dniepropetrovsk. De plus, le « parti de la guerre », majoritaire à la Rada, dispose d’un énorme moyen de pression avec les « bataillons » de paramilitaires (dont une partie est justement placée en retrait du front et peut intervenir rapidement sur la capitale) pour empêcher toute forme d’apaisement dans la région. Enfin, il n’est pas du goût des Américains de voir se réaliser une fédéralisation même partielle du pays, ce qui serait un obstacle majeur à l’atlantisation de l’Ukraine et à son assujettissement à l’hyperpuissance US.

 

 

Remarquables observations du géopolitologue Slobodan Despot

au sujet de la guerre en Ukraine, le 13 mars, lors de l’émission "Ce soir ou jamais !"

face à un Raphaël Glucksmann arrogant et prétentieux (source).

 

 

Compte-rendu des événements de la journée sur la région de Donetsk,

par le lieutenant-colonel Eduard Basurin,

du ministère de la Défense de la République populaire de Donetsk.

 

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Konstantinovka sous la botte

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Un « Bobik » (UAZ-469) a été renversé et incendié par les émeutiers hier soir

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La nuit fut particulièrement tendue à Konstantinovka (plus de 30 km au nord de Donetsk), suite aux événements tragiques d’hier en fin d’après-midi quand un blindé ukrainien, conduit par un équipage ivre, a foncé sur des civils en plein centre-ville, occasionnant plusieurs blessés et deux morts, une mère et sa fillette. Les soldats ivres ont été rapidement évacués vers Kramatorsk par les forces ukrainiennes ; l’état-major kiévien a reconnu leur état d’ébriété, mais se retranche derrière l’enquête en cours pour ne pas avoir à les sanctionner.

Dans la nuit, les échauffourées de la soirée se sont progressivement transformées en émeute, alors que l’on pouvait penser que la foule semblait se calmer. Des tirs et des explosions ont été entendus une partie de la nuit, de même que des bruits de véhicules chenillés. Des renforts de la garde nationale ont été dépêchés sur place afin de sécuriser le centre-ville et les abords des casernements des forces ukrainiennes. On évoque un « bataillon » de 300 paramilitaires.

 

 

Les doux murmures nocturnes d'une ville du Donbass sous occupation kiévenne ! 

 

images.jpgNos sources concernant ces événements sont assez parcellaires, mais nous avons néanmoins réussi à savoir qu’une opération de ratissage des paramilitaires ukrainiens a été lancée dans la soirée. Il y aurait même eu des tirs à vue contre des civils de la part des forces kiéviennes. Au moins deux blessés seraient à déplorer.

D’ailleurs, Anton Gerashchenko (Note de K : l'immonde sac à merde de la photo ci-contre), collaborateur du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov et proche des milieux néobandéristes et néonazis, n’y est pas allé par quatre chemins le soir même des événements : « Si quelqu’un dans Kostyantynivka [Konstantinovka, ndlr] s’oppose aux lois et aux autorités ukrainiennes en utilisant cet accident, nous allons d’abord faire un coup de semonce, puis nous devrons tirer pour tuer. Nous n’aurons pas le temps de prévenir, ce sera tirer pour tuer immédiatement », a-t-il annoncé. En droit international, cela s’appelle un crime de guerre, voire un crime contre l’Humanité. On attend encore les réprobations de la « Communauté internationale » et de toutes les pleureuses bien-pensantes habituelles…

 

Selon Vyacheslav Abroskin, chef de la police kiévienne pour la région de Donetsk (du moins les zones sous occupation kiévienne), plusieurs résidents locaux ont été raflés et sont désormais détenus dans un centre de rétention. Des patrouilles ont parcouru les rues de l’agglomération toute la nuit, avec des véhicules blindés, un hélicoptère et des équipes sinophiles. Les forces kiéviennes sont désormais en état d’alerte dans la ville.

 

A Mariupol, aujourd’hui, ce sont des paramilitaires du « bataillon » de défense territoriale d’Ivano-Frankivsk qui se sont illustrés en provoquant une bagarre dans leurs rangs à cause de l’emploi de la langue russe par certaines nouvelles recrues…

 

La population est à bout, poussée à l’extrême par la soldatesque kiévienne composée pour l’essentiel de soudards et de nervis politisés qui semblent avoir droit de vie et de mort sur les populations qui leur sont soumises. Les forces ukrainiennes se comportent dans cette ville de la même manière qu’à Debaltsevo : comme si elles se trouvaient dans un territoire occupé. Les témoignages abondent en ce sens concernant Debaltsevo et Konstantinovka. La situation est d’ailleurs comparable à Severodonetsk-Lisichansk, à Slaviansk-Kramatorsk à Artemovsk, à Volnovakha et bien entendu à Mariupol. Et toutes ces agglomérations sont majoritairement acquises à la rébellion. Il s’agit donc pour Kiev de tout tenter pour assujettir les populations de ces villes d’une façon ou d’une autre.

 

Nous sommes dans une logique de provocation constante, qui vise à justifier le maintien de la guerre dans le Donbass auprès d’une opinion publique ukrainienne de plus en plus fragilisée.

 

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Vidéo ci-dessous, cliquez sur "sous-titres" (le rectangle entre l'horloge et la roue dentelée dans la

barre d'outils Youtube en bas de la vidéo) pour accéder aux sous-titres en question, si besoin... 

 

 

 

Seulement 30% de civils à Mariupol sont du côté du régime de Kiev, 

selon cette chaine de propagande pro-occidentale...

 

Note de K : comme le dit si bien le gars qui à mis en ligne la vidéo :

"US government propaganda channel « Voice of America »

is preparing for the inevitable loss of Mariupol by pro-US forces"

 

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Opération de sécurisation des forces de Nouvelle Russie à Makeevka, à l’est immédiat de Donetsk, où des groupes subversifs kiéviens auraient été signalés. Plusieurs sources font état d’un déploiement d’infanterie accompagné de blindés, y compris des chars lourds.

 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 mars 2015.

 

Pour consulter l'article originel, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-carnage-a-konstantinovka-les-forces-de-kiev-tirent-a-vue-sur-des-civils#more-239688

 

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Vidéo ci-dessous, cliquez sur "sous-titres" (le rectangle entre l'horloge et la roue dentelée dans

la barre d'outils Youtube en bas de la vidéo) pour accéder aux sous-titres en question, si besoin... 

 

 

DPR PM Alexandr Zakharchenko answers UA TV reporter question in Uglegorsk.

[eng subs] / [Source]

 

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[eng subs] "Callsign Indus [Hindu]", from Shirokino frontline positions

 

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LPR tactical exercises, with AGS-17 ("Flame") and ATGM ("Bassoon")

Accords de Minsk : communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères

Communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères.

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Communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères concernant la mise en œuvre des accords de Minsk.

16-03-2015

Les propositions du Président ukrainien Piotr Porochenko soumises au Parlement ukrainien sur le statut de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk, instaurant un régime particulier d'autonomie, suscitent de sérieuses questions et préoccupations.

Durant toutes les étapes des négociations dans le cadre du Groupe de contact et du "quartet Normandie" il était uniquement question du fait que Kiev devait déterminer les territoires concrets où serait appliquée la loi - déjà adoptée par le Parlement ukrainien - sur le régime d'autonomie locale de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk. Cette approche a été également fixée dans les documents convenus à Minsk le 12 février 2015, approuvés par les représentants de Kiev, de Donetsk et de Lougansk, ainsi que par la Russie, l'Allemagne, la France et l'OSCE.

Les propositions du Président ukrainien Piotr Porochenko soumises au Parlement ukrainien vont à l'encontre de cet engagement et changent l'essence même des accords de Minsk, ajoutant à l'entrée en vigueur de la loi ci-mentionnée de nombreuses conditions supplémentaires jamais évoquées auparavant. En particulier, il tente de relier l'entrée en vigueur de la loi à la reconnaissance des résultats des élections municipales sur certains territoires des régions de Donetsk et de Lougansk, dont l'organisation est formulée de manière péremptoire et soumise à de nombreuses exigences non prévues par les accords de Minsk. Ces propositions ignorent complètement les termes des accords de Minsk en ce qui concerne les modalités d'organisation des élections municipales, tout comme le futur statut de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk, qui doit faire l'objet d'un dialogue avec les représentants du Donbass.

Ces actes des autorités de Kiev prouvent une nouvelle fois qu'elle veulent saboter le processus de Minsk, ce qui se manifeste déjà dans les appels à l'Occident d'accroître les fournitures d'armes aux militaires ukrainiens, dans les menaces de régler le problème du Donbass par la force militaire, dans la réticence obstinée à créer des mécanismes fonctionnels du Groupe de contact pour remplir tous les aspects des accords de Minsk, y compris la réforme constitutionnelle et le recouvrement intégral des liens socio-économiques. Au lieu de cela, non seulement Kiev maintient mais renforce le blocus du Donbass, limitant rigoureusement la communication des habitants des territoires contrôlés par les insurgés avec le reste de l'Ukraine, ainsi que leurs relations transfrontalières avec les régions russes, bafouant les termes fixés dans les accords de Minsk.

L'évolution de la situation confirme que le gouvernement ukrainien cherche à renoncer au principe fondamental du processus de Minsk, qui consiste à régler toutes les questions dans le cadre de consultations avec les représentants de Donetsk et de Lougansk. Dans ce contexte, la déclaration du Président ukrainien Piotr Porochenko faite à Berlin le 16 mars dernier, selon laquelle il n'existe "aucune alternative aux accords de Minsk", est clairement hypocrite.

Nous appelons instamment les garants de ces accords, en la personne des dirigeants de l'Allemagne et de la France, à exiger leur exécution inconditionnelle, y compris le respect honnête du contenu et de l'enchaînement des actions convenues dans les accords du 12 février dernier.

Les autorités de Kiev doivent remplir leurs engagements à la lettre et entamer un véritable dialogue politique avec les représentants du Donbass sur tous les aspects du processus de paix en Ukraine.

LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE
article source / site officiel

 

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Réponses du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov aux questions de l'agence Rossiya Segodnya, Moscou, le 16 mars 2015

Question: Le parlement ukrainien s'apprête à examiner un projet de requête au Conseil de sécurité des Nations unies, concernant un éventuel envoi de casques bleus en Ukraine. Nous connaissons la position de la Russie à cet égard. Quelle sera la réaction de Moscou?

Sergueï Lavrov: Nous n'avons aucune contre-indication au fait d'examiner toute proposition, mais pour cela il faut parler avec les parties en conflit – les autorités ukrainiennes et celles de Donetsk et de Lougansk. Tout cela est fixé dans les accords de Minsk du 12 février, qui stipulent que les deux parties doivent commencer à retirer les armements lourds avant de s'occuper des problèmes humanitaires, de l'échange des prisonniers, de la libération des personnes détenues de manière illégitime, de l'aide humanitaire, de l'amnistie, du processus politique, du recouvrement des liens sociaux et économiques, du paiement des retraites et des prestations sociales, et surtout de la réforme constitutionnelle. Les accords de Minsk fixent le rôle de la mission d'observation spéciale de l'OSCE en Ukraine en ce qui concerne le suivi de ces processus, ainsi que celui du Groupe de contact où sont directement représentés Kiev, Donetsk et Lougansk avec la participation de l'OSCE et de la Russie. Le rôle de la mission spéciale de l'OSCE, de l'organisation dans l'ensemble et du Groupe de contact est clairement indiqué sur tous les aspects mentionnés.

J'ai lu l'interview du Ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavel Klimkine accordée au quotidien Kommersant. Il commente la demande à l'Onu d'envoyer des casques bleus en Ukraine. A la question de savoir pourquoi cette idée ne figurait pas dans les négociations de Minsk si les autorités ukrainiennes étaient aussi intéressées par cette mission, il a prétendu que cette question avait été soulevée. Comme tous les autres, y compris les chefs d’État, j'ai passé presque 17 heures sans dormir à Minsk et je ne me souviens pas que cette question ait été soulevée. A la question de savoir pourquoi cette idée n'était pas reflétée dans les accords de Minsk, il a répondu que tous ceux qui devaient prendre des décisions n'étaient pas présents à Minsk. Mais il n'y avait pas non plus tous ceux qui doivent prendre des décisions à l'OSCE, qui compte 57 États. Quoi qu'il en soit, c'était formulé comme une initiative des quatre dirigeants au "format Normandie" transmise à l'OSCE. La Russie et l'Allemagne ont initié la préparation d'un projet de décision à ce sujet et le nombre d'observateurs de la mission de l'OSCE a été augmenté. Bien évidemment, tous les membres du Conseil de sécurité des Nations unies n'ont pas participé aux accords de Minsk. Néanmoins la Russie, la France et l'Allemagne ont soumis un projet de résolution et le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé les accords de Minsk par une résolution à l'unanimité. Il n'est pas tout à fait correct de dire que tous ceux qui devaient prendre une décision sur une opération de maintien de la paix n'étaient pas présents à Minsk.

Pour résumer, je pense que c'est aux parties en conflit de s'entendre sur une forme mutuellement acceptable de suivi de la mise en œuvre des accords convenus par chacune des parties.

Question: Sommes-nous prêts à examiner cette question au Conseil de sécurité des Nations unies?

Sergueï Lavrov: Si les parties en conflit le souhaitaient. Mais certains, y compris au Conseil de sécurité des Nations unies et au sein de l'UE, s'interrogent: pourquoi, littéralement quelques jours après la signature des accords de Minsk, cette nouvelle idée est-elle apparue?

Il est bien connu que pour nuire à une cause il faut constamment apporter de nouvelles propositions et détourner l'attention. Aujourd'hui, quand les aspects militaires des accords de Minsk se règlent plus ou moins, c'est le moment de vérité: il faut passer aux réformes politiques, à la préparation des élections municipales et au reflet dans la Constitution ukrainienne, en accord avec les autorités des républiques autoproclamées, du statut particulier de ces territoires. Nous entendons de diverses sources que de nombreux dirigeants ukrainiens désapprouvent ce qui a été fait à Minsk. Ils veulent certainement diriger tous ces efforts vers de nouvelles discussions.

Une opération de maintien de la paix de l'Onu est un long processus. La mise au point d'une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies, sa rédaction physique, l'agencement, l'élaboration du mandat, des règles de conduite: tout cela demande un certain temps. Mais le plus important dans le processus politique est d'avoir l'accord des deux parties. A ce que je sache, Lougansk et Donetsk prônent le strict respect des accords de Minsk, notamment pour l'élargissement, le renforcement et la dotation supplémentaire de la mission d'observation spéciale de l'OSCE. Les dirigeants de la Russie, de l'Ukraine, de la France et de l'Allemagne se sont prononcés en faveur de cette approche à Minsk le 12 février, ils en ont également parlé le 2 mars lors d'une conférence téléphonique. Dans les contacts des ministres des Affaires étrangères au "format Normandie" nous soulignons constamment l'importance d'une activation des efforts pour remplir les conditions des accords de Minsk.

Ces derniers jours, je me suis entretenu par téléphone avec mes homologues le Ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et le Ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui ont confirmé la priorité de cette approche.

Question: On parle beaucoup des éventuelles livraisons d'armes américaines en Ukraine. Quels sont les plans de la Russie à ce sujet? Quelle serait la réaction de la Russie si une telle décision était prise?

Sergueï Lavrov: Nous partons du fait qu'une grande majorité des Européens considèrent ces plans comme très dangereux - même si certains pressent tout le monde pour commencer à livrer ces armes. Cette approche vise clairement à saboter les accords de Minsk. C'est une violation directe de ces accords, qui parlent au contraire du retrait des armements étrangers d'Ukraine. Ce thème date du 21 février 2014 dans les accords signés par Viktor Ianoukovitch, Vitali Klitchko, Arseni Iatseniouk et Oleg Tiagnibok, en présence et sous les garanties des ministres des Affaires étrangères de la France, de l'Allemagne et de la Pologne, qui évoquent le désarmement de toutes les formations clandestines. Cela n'a pas été fait. Comme avant, des structures comme Pravy Sektor refusent simplement d'obéir à qui que ce soit si ce n'est à eux-mêmes. Cela concerne également les bataillons "volontaires" formés et payés par les oligarques ukrainiens. Leur soumission et disposition à remplir les ordres du chef des armées suscitent de sérieuses interrogations. On a l'impression que le monopole immuable et infaillible de l'usage de la force dans un pays normal, qui incombe au chef des armées, commence à se dissiper. Ce principe fondamental pour toute démocratie n'est absolument pas respecté en Ukraine aujourd'hui.

LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE
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Sergueï Lavrov

14/03/2015

La trêve est enterrée…

Les accords de Minsk bafoués.

 

Le capitaine Erwan, ancien soldat de l’armée française, qui se bat comme volontaire français auprès des citoyens de la Nouvelle Russie vient d’annoncer sur son compte Facebook, « Nouvelles de Novorossiya : La trêve est enterrée… ».

 

Erwan écrit, « hier, 12 mars 2015, de 16h00 au milieu de la nuit des bombardements ont rempli l’atmosphère de Donetsk, en provenance essentiellement de la zone aéroportuaire au Nord Ouest de la ville, où les combats ont repris. Les forces ukrainiennes ont lancé plusieurs attaques dans la région de Donetsk. Dans le secteur de l’aéroport les ukrainiens ont tenté de reprendre le terrain libéré par les Forces Armées de Novorossia au début de l’année, appuyés par des tirs de mortiers et de lance-grenades. Les forces républicaines devant l’assaut ont été contraintes de riposter ».

Depuis les accords de Minsk l’OTAN avec les Etats-Unis ont disposé des troupes et des véhicules blindés dans les pays baltes, en Pologne mais aussi en Ukraine et participent à l’armement de l’Allemagne. Le capitaine Erwan continue son récit, « d’autres attaques ont été menées dans le secteur de Gorlovka, à Ozeryanovki, cherchant à provoquer les Forces Armées de Novorossia. La périphérie de Gorlovki est sous le feu des mortiers ennemis. Avdeyevka et Karlovka ont subi également des bombardements ukrainiens ».

 

La volonté est, donc, de tuer encore la population du Donbass qui a par un vote en mai 2014 annoncé son souhait de sécession. Erwan continue, « à l’arrière du front dans le secteur de Kranoarmeïsk des colonnes de chars ont été observés faisant route vers Donetsk, avec des véhicules de combat d’infanterie. Les forces d’occupation de Kiev ont évacué Dzerzhinsk au Nord de Gorlovka et organise des positions avancées… Toutes ces activités ne font que confirmer l’intention de Kiev de mener une prochaine offensive, bafouant ainsi avec mépris les accords de Minsk. Ce comportement outrancier montre qu’il bénéficie in principe du soutien et de l’absolution de cette ploutocratie occidentale qui prétend représenter la communauté internationale… »

 

Les populations du monde doivent bien analyser le scénario ukrainien car il y va aussi de leur avenir dans leur pays. Nous sommes aujourd’hui tous des citoyens de Novorossia.

 

Olivier Renault pour Novorossia Vision.

http://novorossia.vision/fr/les-accords-de-minsk-bafoues-...

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Washington se prépare à faire la guerre à la Russie...

Ukraine/Donbass :

Washington se prépare à faire la guerre à la Russie

( Note de K : J'aurais titré "Washington prépare l'Europe à faire la guerre à la Russie", perso'... vu qu'il est clair que les USA n'en n'ont ni les moyens militaires... ni les couilles... et qu'ils préfèrent de loin envoyer leurs gentils toutous au casse-pipe à leur place ! )  

 

Le FMI est venu à la rescousse de l’Ukraine « pro-européenne » à deux doigts de la faillite financière, après une déroute militaire rarement égalée. Cela permettra au régime de durer encore un peu, jusqu’à l’été, le temps de se préparer à une revanche militaire dans le Donbass. Washington s’y apprête dès à présent, et commence même à mettre en condition son opinion publique quant à une guerre éventuelle directement contre la Russie. Sur le terrain, l’accalmie est toute relative, et pour la 10e fois, Kiev a annoncé avoir tué Arsen Pavlov dit Motorola… Et pour la 10e fois, Arsen Pavlov est ressuscité. Cela devient une habitude chez lui…

 

ob_87252d_1015124546.jpgAfin d’inverser la situation militaire en Ukraine, il serait nécessaire de tuer le plus grand nombre de Russes possible, a osé affirmer un général américain sur Fox News, chaîne proche de l’extrême droite néo-conservatrice. Les Etats-Unis doivent aider Kiev à tuer le plus de soldats russes possible, estime le général Bob Scales, analyste de la chaîne de télévision : « Le seul moyen permettant aux Etats-Unis d’exercer leur influence et de renverser la situation dans la région est de commencer à tuer des Russes. Tuer autant de Russes qu’il faut pour empêcher les médias de Poutine de dissimuler le fait que ceux-là regagnent leur patrie dans des sacs mortuaires. […] Cependant, vu le niveau du soutien que nous apportons à l’Ukraine et la possibilité des Ukrainiens de contre-attaquer les 12.000 soldats russes retranchés sur leur territoire (sic), il est malheureusement peu probable que cela puisse arriver », a conclu Bob Scales.

(Note de K : augmenter le "soutien" n'y changerait rien ; même l'intégralité de ton "armée" de gras du bide engraissés aux cheeseburgers ne suffirait pas à déloger 12.000 soldats Russes d'où que ce soit, sac à merde... 12.000... vache, voilà un bon moment qu'ils seraient arrivés à Kiev, s'ils étaient 12.000 !!!) 

Une déclaration qui n’est pas anodine et qui explique en partie la forte présente de « contractors » et autres « conseillers » occidentaux (et plus particulièrement américains) sur le sol ukrainien. Une déclaration qui est à prendre avec la plus grande considération puisqu’elle s’insère dans une campagne de mise en condition de l’opinion publique américaine en prévision d’une possible guerre ouverte contre la Russie de la part des États-Unis. Rappelons-nous qu’à partir de fin 2001 – début 2002, de semblables propos, mêlant outrance, affabulations et désinformation, avaient été tenus sur Fox News par d’anciens militaires américains ou d’ex conseillers à la Maison Blanche et au Pentagone sur l’Irak de Saddam Hussein.

 

75 millions de dollars pour continuer la guerre

 

On peut légitimement craindre que Kiev utilise son financement spécial accordé par le FMI pour ses opérations militaires dans le Donbass. Le conseil d’administration du FMI a approuvé un programme d’assistance financière à l’Ukraine de 17,5 milliards de dollars sur quatre ans, avec une première tranche d’aide de 5 milliards de dollars. Comme l’a déclaré Christine Lagarde, au cours de l’année en cours, l’Ukraine recevra 10 milliards de dollars.

Le vice-président américain Joe Biden (Note de K : qui tient absolument à récupérer au plus vite ce Donbass qui lui a été promis... rappelons-le) en vient de confirmer à Porochenko que les États-Unis vont augmenter leur aide militaire à Kiev de 75 millions de dollars. Il est question de fournir en plus à la dictature « proeuropéenne » 30 Humvees blindés M114 et 200 autres en version classique, ainsi que des systèmes de communication, des radars de contre-batterie et d’autres équipements comme des drones. Ces matériels pourraient arriver en Ukraine dans les prochaines semaines.

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Une information qui intervient au moment où la présence de « contractors » occidentaux opérant dans les rangs des forces de Kiev est une fois de plus confirmée. Pour la période allant du 2 mai 2014 au 15 février 2015, environ 1.200 mercenaires étrangers insérés dans les rangs des troupes ukrainiennes ont été soit tués, soit blessés, dont :

- 394 Polonais de la société de guerre privée ASBS Othago ont été tués ou blessés...

- 180 mercenaires américains de Greystone ont été tués ou blessés...

De même que 269 employés d’Academi (ex Blackwater) et 25 agents de la CIA et/ou de la Sécurité Nationale des Etats-Unis.

 

En outre, environ 25% des effectifs présents avant l’offensive sur le chaudron de Debaltsevo (soit quelque 2.200 individus) étaient affiliés de près ou de loin à l’OTAN ou étaient des mercenaires étrangers. Soit : une vingtaine de militaires appartenant ou ayant appartenu aux forces spéciales (SAS, SBS…) du Royaume-Uni, une quinzaine de membres des Forces spéciales des États-Unis (Rangers, Green Berets…), une dizaine ayant appartenu à la Légion étrangère, une dizaine de Polonais, une dizaine d’Israéliens (sans doute des personnels de sociétés d’armement), une dizaine de Croates.

Ceci explique l’intense activité diplomatique des dirigeants de l’Ouest pour faire cesser, en vain, l’offensive.

 

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Tension au nord de Lugansk et à l’est de Mariupol

 

(...) Sur la ligne de front, en dépit du refus des forces de Kiev de respecter les accords de Minsk en retirant leur arsenal, on note une très relative accalmie dans les accrochages et les tirs d’artillerie. A signaler, tout de même, un renforcement des effectifs des forces de Kiev au nord du front. Près de Stanitsa Luganskaya et de Shachtye, au cours de la dernière semaine les troupes ukrainiennes ont très sérieusement augmenté d’environ 2 500 combattants et 150 à 170 équipements divers leurs capacités offensives dont 6 lanceurs Grad.

Selon les observations des forces de Nouvelle Russie, les Ukrainiens se prépareraient essentiellement à renforcer leur défense, avec la mise en place de postes de contrôle supplémentaires, de nouveaux réseaux de tranchées, de bunkers, de champs de mines.

  

Autre point chaud : la ligne de contact à l’est et au nord-est de Mariupol, passant par Pavlopol, Kominternovo et Shirokino. En milieu d’après-midi, le 10 mars, des éléments d’ « Azov » ont tenté une reconnaissance offensive sur Shirokino. L’unité néonazie a maintenant engagé trois compagnies de combat, en fait les deux compagnies d’infanterie dont dispose le bataillon et une section de reconnaissance renforcée.

Encore une preuve que les combats ne sont pas de tout repos pour les agresseurs kiéviens : le « régiment (sic) Azov » reconnaît avoir des « dizaines de pièces d’équipement endommagées » qui auraient « besoin de réparation » suite aux affrontements de ces derniers jours. L’équipe technique de l’unité aurait déjà réparé une petite partie du matériel roulant endommagé, mais manquerait de compétences et de techniciens.

 

L’artillerie lourde ukrainienne n’est toujours pas retirée de la zone d’affrontement : ainsi, les forces de Kiev au contact sur la ligne Pavlopol – Kominternovo – Shirokino bénéficient de l’appui d’au moins trois batteries de BM-21 : à Gnutovo (3 km au nord-ouest de Kominternovo) il y a 4 lance-roquettes multiples de 122 mm BM-21 ; au nord du village de Stary Krym (nord-ouest de la banlieue de Mariupol) une nouvelle batterie d’artillerie BM-21 vient d’être positionnée et à 6 km au nord-est du village Starognatovka (à 7 km au nord-ouest de Granitnoe), là encore une section de BM-21 a été mise en batterie.

 

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Dans le paradis « proeuropéen » de l’Ukraine béhachélisée…

 

Le gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, l’oligarque israélo-ukraino-chypriote Ihor Kolomoiskyfourrier de Praviy Sekor et des « bataillons » d’extrême droite (« Azov », « Aydar », « Dnepr-1 »…), vient de lancer une opération (à grande échelle) de captation de propriétés ayant appartenu à d’anciens responsables ou proches du parti des Régions de Yanoukovitch, au risque d’entrer en conflit avec le président Petro Porochenko en personne.

La Verkhovna Rada, grâce au lobbying de députés élus grâce à l’entremise de Kolomoisky (dont nombre d’extrémistes comme Yaroch), vient de créer une commission spéciale sur les grandes privatisations destinée à remettre en cause ces dernières et, de fait, à permettre au groupe financier de Kolomoisky de s’accaparer nombre d’entreprises à bon prix. Ce dernier peut aussi compter sur ses « bataillons » pour faire pression sur le pouvoir kiévien en cas de résistance éventuelle de ce dernier.

 

Le tribunal de district d’Odessa a refusé de rendre publique les résultats de l’enquête médico-légale sur les corps de 48 victimes mortes dans des conditions tragiques lors de l’incendie du siège des syndicats le 2 mai 2014 qui avait été attaqué par des extrémistes de Svoboda, de Praviy Sektor, des Patriotes ukrainiens et de l’UNA-UNSO. L’objectif pour le pouvoir est d’enterrer cette affaire en catimini parce qu’elle met en cause nombre de personnalités politiques au pouvoir à Kiev, dont de très nombreux élus de la Rada.

 

Le régime autoritaire de Kiev entend mettre en place un vaste plan de renforcement du contrôle des médias et même des consciences d’ici quelques semaines. Avec l’intention de « contrer la propagande Russe », le pouvoir kiévien va mettre en place une politique de bourrage de crâne digne des pires dictatures du XXe siècle. C’est tout d’abord en direction des médias (du moins ceux qui sont encore tolérés dans le pays) que des « recommandations » très particulières vont être assénées, en privilégiant le modèle occidental de désinformation qui a cours.

La « matière » journalistique ne sera fournie que par le « centre de surveillance » mis en place par la junte, ce qui ne devrait pas affecter l’immense majorité des correspondants occidentaux qui ne prennent généralement pas la peine de sortir de leur hôtel de luxe pour rédiger leurs articles…

(...) 
Kiev prévoit de diffuser de plus en plus d’émissions de propagande sur ses chaînes de télévision, auxquelles s’ajouteront au moins 50% de programmes en langue ukrainienne et 50% d’autres issus de programmes de l’UE et des pays membres de l’OTAN (dont les Etats-Unis). Ces programmes devant vanter les succès de « l’intégration européenne », même si les supermarchés présentent des étales désespérément vides et que l’économie s’est effondrée en à peine un an…

(...) En matière d’information stricto sensu concernant la guerre civile à l’est du pays, seuls les « succès » (ou prétendus tels) de l’armée ukrainienne et des « bataillons » répressifs seront mis en avant et couvriront quelque 60 à 70% du temps d’antenne des journaux télévisés et des émissions politiques. Bien évidemment, les pertes subies par les troupes de Kiev et la situation militaire réelle devront être soigneusement falsifiées dans la présentation qui en sera faite.

(...) 

 

Et encore un « suicide » inopiné d’un opposant à la junte ayant été proche du pouvoir précédent ! Aleksandr Peklushenko, 59 ans, l’ex-gouverneur de la région Zaporozhye, a été retrouvé mort à son domicile dans le village de Sunny. Selon les informations préliminaires, la cause du décès serait due à une blessure par balle à la nuque. Il s’agit de la 7e mort suspecte d’un ancien dirigeant ou proche du pouvoir déchu lors du coup d’Etat du Maïdan depuis le début de cette année. Et ce n’est certainement pas le dernier.
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 12 mars 2015.
 
Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-washington-se-prepare-a-faire-la-guerre-a-la-russie#more-239616
 
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13/03/2015

DPR PM Zakharchenko appeal... and SITREP.

[eng subs] DPR PM Alexandr Zakharchenko appeal to bundeskanzlerin Angela Merkel and president François Hollande.  


Prime Minister Aleksandr Zakharchenko asks leaders of Germany and France (as the guarantors of Minsk agreements) to make Ukraine fulfill ist obligations taken in Minsk agreements. (Source)

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[eng subs] Clashes at Shirokino sitrep by Indus ["Hindu"].

Attack of the UA terr.def. battalion.

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[eng subs] Report from Peski. Sniper duel and mortar/GL fire combat footage.

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[eng subs] Clashes at Peski area. UAF uses incendiary shells against NAF.

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[eng subs] Clashes in Shirokino 10/03/15.

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[eng subs] 10/03/15 DPR army military exercises.

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Traduction and english subtitles by : KAZZURA

11/03/2015

Nettoyage ethnique à Mariupol / Les USA se préparent à étendre le conflit...

Ukraine/Donbass :

 

Les Américains se préparent à étendre le conflit

 

La situation sur la ligne de front du Donbass, dans l’ensemble, reste stable. Même si, à nouveau, il y a des violations du cessez-le feu, essentiellement dans la zone de l’aéroport de Donetsk. Au sud, l’est de Mariupol, et plus particulièrement sur Shirokino, le secteur est toujours sous tension extrême. Pendant ce temps, l’OTAN se prépare à un affrontement direct avec les forces de la Fédération de Russie. Plusieurs milliers de GI’s sont annoncés en renforts dans les pays baltes, d’autres troupes de pays membres de l’Alliance devraient les y rejoindre d’ici peu. La marche vers une guerre régionale avance d’un pas cadencé.

 

Le régime de Kiev n’entend pas respecter les principaux points des accords de Minsk. Aucun échange de prisonniers de guerre n’a pu être réalisé, jusqu’alors, de manière satisfaisante, les frappes de l’artillerie ukrainienne perdurent et montrent que le retrait des moyens lourds de la par des Ukrainiens n’est qu’une vue de l’esprit, comme le retrait de l’ensemble de ses forces de la ligne de contact.

Les forces de Nouvelle Russie viennent d’augmenter leurs capacités militaires en hommes, de 60 000 à 70 000 unités, en plus d’une réserve de 20 000 combattants. Les brigades des FAN se renforcent et se structurent, on s’entraîne aussi pour les combats du printemps qui arrive à grands pas. Car, n’en doutons pas : le plus dur reste encore à venir.

En face, Kiev continue d’accumuler des renforts sur des points clés comme Kramatorsk-Slaviansk, Volnovakha, Kostantinovka, Lisichansk-Severodonetsk et bien entendu Artemovsk. Sur cette dernière agglomération au niveau du front nord, on signale d’inquiétantes concentrations de forces ukrainiennes : il y a actuellement plus de 200 véhicules blindés, une batterie de 9 lanceurs Uragan et plusieurs batteries d’artillerie de 122 et de 152 mm.

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L’armée des États-Unis a commencé à déployer 3.000 soldats dans les pays baltes.

 

Près de 750 véhicules et équipements sont arrivés par bateau à Riga dans le cadre de ce déploiement de la 3e division d’infanterie américaine. Un premier détachement de 300 hommes est arrivé, mais au total 3.000 GI’s vont être dépêchés sur place dans les prochaines semaines.

Le déploiement doit durer environ 90 jours, dans un exercice multinational du 17 mai au 6 juin. Les équipements comprennent notamment des chars M1A2 Abrams, des véhicules de combat Bradley M2 et M3, et des Humvees, ainsi que des hélicoptères et une unité de reconnaissance du 1st Squadron du 91st Cavalry Regiment (173rd Airborne Brigade Combat Team).

Il s’agit en fait pour l’essentiel d’éléments de l’US Army qui étaient, il y a encore quelques mois, déployés en Afghanistan. Le retrait d’Afghanistan, comme nous le pressentions alors, était bien un moyen de redéployer des forces contre la Russie. Précédemment, des éléments américains de la 1st Cav. Div. (1st Brig. Combat Team) montés sur Strickers ont été déployés en Estonie, en compagnie de forces hollandaises et britanniques.

Le déploiement s’inscrit dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve (Détermination atlantique), lancée par les Etats-Unis dans le cadre de l’OTAN pour prépositionner des forces à quelque 150 km de Saint-Pétersbourg.

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(...) Signalons en outre le déploiement très prochainement d’un bataillon de la 173rd Airborne Brigade Combat Team en Galicie pour la formation et l’encadrement des paramilitaires. L’équipement militaire que l’OTAN achemine en ce moment dans les pays baltes est susceptible d’être, dans les deux prochains mois, transféré à l’Ukraine.

 

 

Les Saxons britanniques (20 auraient été livrés pour le moment),

offerts si généreusement par la Perfide Albion au régime de Kiev, font déjà parler d’eux…

 

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Shirokino sous le feu

 

Outre quelques accrochages au nord-ouest de Lugansk, sur la zone de Donetsk et sur le nord-ouest de Gorlovka, toujours avec des tirs de l’artillerie ukrainienne, l’essentiel des affrontements se concentre encore à l’est de Mariupol, sur Shirokino.

Après des affrontements d’hier qui ont duré presque toute la journée et une partie de la nuit, l’intensité des combats semble s’être maintenue. On signalait dans la matinée des frappes sporadiques de mortiers de 120 sur le village.

(...) 

 

Suicides en série

 

Dans l’Ukraine pro-européenne et béhachélisée, on remarque, ces derniers temps, une surprenante augmentation des « suicides » chez les anciens partisans de Yanoukovitch.

Hier encore, le député Stanislav Melnik, du parti des Régions, a été retrouvé suicidé « de manière soudaine » à 53 ans, selon l’expression des médias kiéviens. C’est le sixième prétendu suicide en deux mois, les cinq autres étant :

26 janvier : Mykola Serhiyenko, ancien patron d’Ukrzaliznytsia, nommé par l’ex Premier ministre Azarov, « s’est tiré une balle avec un fusil »…

29 janvier : Oleksiy Kolesnyk, ex chef du gouvernement régional de Kharkov, « s’est pendu »…

25 février : Sergey Walter, ex maire de Melitopol (partid es Régions), « s’est pendu »…

26 février : Oleksandr Bordyuh, ex chef adjoint de la police de Melitopol, « s’est pendu »…

28 février : Mykhaylo Chechetov, vice-président du parti des Régions, « a sauté par la fenêtre de son appartement » (il devait y avoir pénurie de corde)…

A qui le tour ?

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.

 

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Ukraine/Donbass :

 

Intensification des combats à l’est de Mariupol

 

L’Union européenne n’est pas prête à renforcer les sanctions contre la Russie, le front occidental se lézarde. Pourtant Jean-Claude Juncker se verrait bien grand chef d’une armée européiste, à condition d’avoir le feu vert de Washington, ce qui n’est pas gagné. Sur place, le front semble se calmer quelque peu et une partie des armements lourds des forces de Kiev auraient, enfin, été éloignés de la ligne de feu. Mais pas partout, car le régime « proeuropéen » refuse clairement de retirer l’ensemble de ses batteries, comme l’y oblige l’accord de Minsk. A l’est de Mariupol, en revanche, l’intensité des combats ne baisse pas, elle aurait plutôt tendance à croître.

 

Comme les Etats-Unis, le Canada, les Etats baltes, la Pologne, le Royaume-Uni est en guerre contre la Russie, par Ukraine interposée. Le pays de Sa gracieuse majesté prévoit d’envoyer des équipements et du matériel militaire en Ukraine pour l’armée de Porochenko, d’un montant de £ 850 000. (Environ 1,3 million de dollars).

Parmi les fournitures militaires, on trouve 2.000 casques en kevlar, 150 systèmes de vision nocturne, 200 navigateurs GPS, 220 ordinateurs portables et 1.000 kits de première urgence.

(...) 

Hier, nous évoquions la forte probabilité d’une augmentation de l’intensification des combats à l’est de Mariupol, du fait de l’arrivée sur zone de renforts d’« Azov ». Ce matin, les médias kiéviens se plaignaient que les forces républicaines avaient attaqué à l’AGS-17 et au mortier des positions vers Shirokino. L’attaque aurait débuté vers 9h30, heure locale, contre des positions tenues par une compagnie du « bataillon Donbass ».

L’accrochage a été confirmé par l’ex commandant de « Donbass » Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko. A 11h30, on signalait que le village était pilonné aux mortiers lourds de 120, plusieurs maisons étaient en feu. Dans la mesure où la petite agglomération est en secteur indépendantiste, il ne s’agit bien évidemment pas d’une attaque républicaine, mais bien d’une tentative d’infiltration ukrainienne. Les forces de Kiev cherchent à profiter de l’éloignement des batteries lourdes des FAN conformément aux accords de Minsk pour prendre l’avantage.

 

Vers 16h00 (heure locale), sur Shirokino, on notait encore plusieurs accrochages impliquant des paramilitaires de « Donbass » et des militaires ukrainiens contre les positions républicaines. Il y aurait eu des blessés du côté des forces de Kiev, mais aucun de « Donbass », semble-t-il. Un char lourd T-64BV aurait été engagé par les FAN pour repousser l’assaut.

En fait, ces accrochages interviennent au moment où une compagnie d’ « Azov » (et sans doute d’autres unités) monte en ligne afin de renforcer les positions kiéviennes à l’ouest de Shirokino. Les FAN ont utilisé des mini drones civils, au cours des dernières 24 heures, afin d’observer ces mouvements de troupes inquiétants sur l’ouest de Shirokino, vers Mirnoe, Volodarskoe, Nikolaevka, Grigorevka et Berdyanskoe. Selon le renseignement militaire républicain, un grand nombre de batteries d’artillerie ukrainiennes n’ont toujours pas été déplacées sur le secteur.

 

 

Des volontaires français sur le secteur de Shirokino –Novoazovsk,

aux côté des paysans et des mineurs du Donbass.

 

A la demande de la police politique, le SBU, intégralement contrôlée par la CIA, une centaine de médias russes vont être interdits en Ukraine. Dans ce pays soumis à l’arbitraire « proeuropéen », les libertés avancent…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.

 

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Ukraine/Donbass :

 

Nettoyage ethnique à Mariupol,

tentative d’assassinat contre Mozgovoï. 

 

mozgovoi-300x196.jpgKiev profite de la trêve pour se renforcer militairement, pour repositionner des troupes, mais aussi pour mener des opérations de nettoyage ethnique dans les zones du Donbass contrôlées par ses unités de militaires et de paramilitaires. Ainsi, dans la grande ville portuaire de Mariupol sur la mer d’Azov, depuis plusieurs jours des opérations de ratissage et des rafles sont opérées par les paramilitaires néonazis et les forces spéciales de la police politique, l’ensemble étant encadré par des « contractors » occidentaux.

A quelques heures seulement d’avion de Paris, on épure ethniquement en toute impunité et avec la bénédiction de la « Communauté internationale », de l’ONU et de l’Union européenne. Et au nord du front du Donbass, on vient de tenter de tuer un des plus prestigieux commandants d’unité de combat : Alekseï Mozgovoï (photo ci-contre).

 

L’enquête sur l’assassinat de Boris Nemtsov avance. Au lendemain de l’arrestation, samedi 7 mars, de deux suspects, les services russes chargés de l’enquête ont annoncé qu’ils avaient maintenant interpellé au total cinq personnes. Parmi elles, Zaour Dadaïev, ancien commandant adjoint du bataillon tchétchène « Sever » arrêté en Ingouchie, et Goubachev, un employé d’une société privée de sécurité à Moscou. En outre, un homme tué dans une confrontation avec la police samedi soir à Grozny était aussi impliqué dans l’assassinat. La thèse de la filière tchétchène serait donc privilégiée par le FSB, la sécurité intérieure russe. Dadaïev, 32 ans, aurait reconnu les faits. Reste maintenant à connaître les commanditaires et ceux-là ne sont ni tchétchènes, ni russes…

 

 

Nettoyage ethnique à Mariupol

 

Affrontements à Shirokino depuis 24 heures. Comme nous l’annoncions précédemment, la remontée en ligne d’une partie du « régiment » (sic) néonazi « Azov » a été l’occasion pour la partie ukrainienne de retenter une percée sur le village, appuyé par l’artillerie et une section de chars lourds de l’armée ukrainienne. Les forces républicaines ont riposté, en envoyant notamment à leur tour leurs chars. Bilan de cet affrontement : un tué du côté de la compagnie affaiblie de « Donbass » qui est encore sur zone et plusieurs blessés.

 

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Vue satellite du village côtier de Shirokino : en rouge, les zones tenues par les FAN

 

[eng subs] Report from NAF forefront positions at Shirokino / Kazzura

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Sur Mariupol, Kiev a lancé depuis plusieurs jours une opération de purification ethnique. Au moins une compagnie d’ « Azov » et 300 spetsnaz du SBU (unité « Sokyl » -photo-) ont été engagés dans cette opération de ratissage des quartiers résidentiels où plus de 100 personnes ont été arrêtées sans le moindre motif et sont désormais retenues en otages. L’ensemble de cette opération étant encadré et coordonné par des « contractors » occidentaux et autres « conseillers » anglophones.

La secrétaire d’Etat de la « politique d’information » de Kiev, Tatyana Popova, a lancé un «projet pilote de l’administration civile et militaire» dans la ville, alors que la « loi sur les administrations civiles et militaires» vient à peine d’être promulguée par le maître de Kiev, Petro Porochenko, le 26 février.
Il s’agit pour le moment de trouver tous les éventuels opposants à la politique de la junte, de les éliminer, puis de s’en prendre progressivement aux russophones et aux chrétiens orthodoxes du patriarcat de Moscou, soit plus des trois quarts d’une population qui comptait avant-guerre un peu plus de 460.000 âmes. Une fois « évacués », ces civils, qualifiés de « sous-hommes » par le régime, seront bien vite remplacés par de « bons » Ukrainiens, comprendre : des Galiciens et autres Polonais russifiés.

 

Provocations et maraudages

 

Les forces de Kiev continuent leurs provocations contre les représentants de la mission de l’OSCE dans le Donbass. Aujourd’hui, à un point de contrôle près de Volnovakha (sud de Donetsk), un convoi d’observateurs a été bloqué et empêché de se rendre en zone contrôlée par les FAN, à Elenovka, au prétexte qu’il y avait des affrontements dans cette localité, ce qui était faux. C’est la quatrième fois en trois jours, que les forces ukrainiennes empêchent les fonctionnaires internationaux de faire leur travail quand ils ne leur tirent pas dessus au canon de 23 mm ou au mortier de 120 comme sur l’aéroport de Donetsk. Jusqu’à présent, l’OSCE n’a jamais mis en garde Kiev contre ces agissements qui sont contraire au droit international.

En 1998-1999 au Kosovo, la mission de l’OSCE servait à camoufler des agents des services de renseignements de pays membres de l’OTAN et était menée par un agent de la CIA.

 

 

Pillage et maraudage des forces de Kiev révélés par le journaliste ukrainien Anatoliy Shariy

 

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Il ne reste quasiment plus rien qui puisse tenir debout du « bataillon Tcherkassy» de la garde nationale et de la 17e brigade de chars de l’armée ukrainienne : les médias ukrainiens ont rapporté que samedi 7 mars ce qui reste encore valide du « bataillon » de Tcherkassy de retour du Donbass après être passé par Volnovakha puis par Avdeevka, tenait dans seulement deux bus et deux UAZ (photo ci-dessus). Et dans la nuit du 6 au 7 mars à Krivoï Rog, ce qui a réussi à sortir debout du chaudron de Debaltsevo pour la 17e brigade se résumait à environ une cinquantaine de soldats, plus une colonne de camions. Tout le reste est à l’hôpital ou au cimetière.

 

Tentative d’assassinat contre Alekseï Mozgovoï

 

 

Alexei Mozgovoi interview about assassination attempt on him, 08/03/2015.

"I'm not going to yield to any provocations" / Eng subs by Kazzura

 

 

07/03/15 ,an attempt to blow up Alexei's car was made at the Mikhailovka checkpoint.

Luckily he only suffered light injuries.

 

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Le 7 mars, vers 17h00 (heure locale), de retour de Lugansk près du point de contrôle de Mikhailovka, trois engins explosifs en bordure de route (peut-être des mines MON) ont explosé au passage du véhicule dans lequel Alekseï Mozgovoï, le commandant de la brigade « Prizrak » et ses deux accompagnateurs se trouvaient. Tous trois ont été blessés, Mozgovoï a eu l’oreille arrachée. En état de choc, il a été brièvement hospitalisé.

Mozgovoï est un des rares commandants d’unité opérationnelle qui tente de maintenir sa brigade intacte et relativement indépendante face aux restructurations des forces de Nouvelle Russie qui, en raison de la mise en place progressive d’un commandement intégré commun aux forces des Républiques de Lugansk et de Donetsk, entendent gommer les particularismes de certains corps historiques de la Nouvelle Russie.

Il est intéressant de constater, dans les vidéos ci-dessus, que Mozgovoï semble réticent à désigner ceux qui seraient à l’origine de cette tentative d’assassinat. Il est possible qu’il s’agisse d’éléments infiltrés de Kiev, comme certaines sources ukrainiennes le laissent penser, mais aussi que cet épisode tragique s’inscrive dans la sourde lutte de pouvoir qui a cours dans le Donbass au cœur des réseaux pro-russes et indépendantistes, comme ce fut le cas pour l’élimination d’Aleksandr Bednov dit Batman et d’Evgeny Ishchenko, le maire de Pervomaïsk.

(...) 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-nettoyage-ethnique-a-mariupol-tentative-dassassinat-contre-mozgovoi

 

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Mise à jour du 10 mars 2015 :

 

Investigation of assassination attempt on Alexei Mozgovoi.

 

Traduction & eng subs by Kazzura

 

 

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DPR DM sitrep 10/03/15

 

 

 

07/03/2015

Donbass / L'actu' en images...

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

[eng subs] Givi : OSCE mission got attacked by UAF tanks at the Donetsk airport

Igor Strelkov : about Ukrainians, how US uses them and purposes of the US in this war. 

Traduction and eng subs by Kazzura 

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

L!FENEWS journalist Semyon Pegov's report about volunteers from Western and Central Ukraine fighting in DPR army ranks

« When God has no time for us » - video by Dmitry Steshin 
Watch the original, uncensored video: 
https://www.youtube.com/watch?v=wCccF...

Graham Phillips : My Message to Great Britain, from Great Britain

« New life of war trophies » - report from DPR tank repair factory

Traduction and eng subs by Kazzura 

Givi and Tsar (defense minster Kononov) at the Donetsk airport, 04/03/15.

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Et pour finir... un peu de lecture ! 

(Cliquez sur les titres en bleu pour accéder aux articles)

NationsPresse.info : Explosions à Kharkov et préparation d‘une attaque de Kiev à l’est de Mariupol

Novorossia Vision : Dénonciations et fichages de Français...

Novorossia Vision : L’Ukraine de Porochenko recrute une « Armée de Trolls »

Le Saker francophone : L’Ukraine truffe d’explosifs les ponts vers la Crimée

Russie Sujet Géopolitique : L’Ukraine installe une batterie de mortiers à la frontière de la Transnistrie. 

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05/03/2015

Guerre, pénurie et baston à la Rada / Des jihadistes en Ukraine

Ukraine/Donbass :

 

Vers un printemps de guerre

 

La ligne de front s’est momentanément apaisée, même si de vives tensions sectorisées restent très présentes. Kiev et Washington se préparent pour le printemps. Pour l’heure, la junte cherche toujours à esquiver ses obligations liées à la signature des accords de Minsk, en refusant de retirer ses armements lourds de la proximité de la ligne de contact notamment. A certains endroits, ses moyens militaires ont même été renforcés. A Moscou, Boris Nemtsov a été enterré en présence de seulement quelques milliers de Russes, et surtout d’une cohorte de pleureuses occidentales à en faire pâlir d’envie Eschyle. Et à Washington, on évoque de plus en plus la possibilité de remplacer le potentat de Kiev, Porochenko, par un tyran atlantiste encore plus assujetti aux exigences de l’hyperpuissance US et encore plus cruel.

 

images.jpgL’opposant russe Boris Nemtsov, assassiné vendredi 28 février à Moscou de quatre balles dans le dos alors qu’il rentrait chez lui, a été enterré aujourd’hui en présence de nombreuses personnalités politiques et internationales dont l’omniprésent John Tefft (photo ci-contre), ambassadeur US à Moscou et spécialiste des coups d’Etat pro-occidentaux. Des officiels polonais et lettons ont affirmé s’être vu refuser l’entrée en Russie. « Plusieurs milliers » de Russes auraient assisté à ces obsèques. Au regard des 143,5 millions de citoyens que comprend la Fédération de Russie et des quelque 12 millions de moscovites, cela ne représente absolument rien. D’ailleurs, politiquement Nemtsov ce n’était rien ou presque. Mais sur l’échiquier qui oppose un Occident de plus en plus agressif face à la Russie et ses alliés, Nemtsov n’était malheureusement pour lui qu’un simple petit pion sacrifiable.

 

Le dissident américain Edward J. Snowden a même dernièrement fait remarquer à juste titre : « "Ils" ont commencé à éliminer ceux qu’ils ont subventionné pendant de longues années. Ceux qui n’ont pas su remplir leurs plans et connaissent leurs secrets ne leur sont d’aucune utilité. Le Département d’État ne s’arrêtera pas à Nemtsov, ce n’est qu’un début.»

 

On lira avec profit l’analyse de Philippe Grasset de dedefensa concernant l’affaire Nemtsov et surtout son opération de manipulation et de désinformation.

 

Des volontaires français et serbes dans le Donbass

 

 

 

Nous avons évoqué à plusieurs reprises la présence de volontaires français, de plus en plus nombreux, dans le Donbass, aux côtés des forces de la liberté et de la démocratie en Nouvelle Russie. Russia Today a rencontré deux de ces volontaires français qui ont rejoint les forces indépendantistes de Donetsk et de Lugansk : Yannick Lozach et Guillaume. Ils témoignent de leur engagement aux côtés des FAN.

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Groupe de combattants serbes à Debaltsevo. Selon Yves Bataille, géopolitologue et observateur de la vie politique en Serbie, un nouveau groupe de serbes de Serbie et de la Republika Srpska serait en partance pour le Donbass, malgré les menaces inquiétantes du gouvernement atlantiste de Belgrade contre ces volontaires.

 

Préparation de la suite du conflit

 

Les États-Unis, l’Allemagne et la France n’excluent pas une « forte réaction » contre la Russie et la Nouvelle Russie en cas d’échec des accords signés à Minsk. Voilà ce qui ressort d’une énième conversation téléphonique entre Barack Obama, François Hollande et Angela Merkel. Kiev a donc tout intérêt à ne pas respecter la trêve et encore moins ses obligations de retrait des armements lourds.

D’ailleurs, le Pentagone envisage d’ores et déjà d’envoyer de mars à octobre au moins 300 « instructeurs » en Ukraine dans le cadre de la coopération militaire. C’est un premier contingent destiné à resserrer l’encadrement atlantiste des forces armées de ce pays. On ne connaît pas encore le nombre de « contractors » qui seront associés à ces 300 GI’s. Comme le rappelle fort justement Erwan Castel, présent sur place : « les détachements d’assistance militaire et d’instruction, sont aussi des unités de renseignement opérationnelles, chargées d’évaluer une situation et de préparer le déploiement éventuel ultérieur d’unités de combat » (source).

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Le journal polonais Rzeczpospolita craint que les armes livrées par la République tchèque puissent être utilisées par les indépendantistes du Donbass si ces dernières tombaient entre leurs mains, comme ce fut le cas, entre autres, du radar de contre-batterie de fabrication américaine livré à Debaltsevo à la 128e brigade d’infanterie mécanisée de montagne. Ou encore ces quelques Hummers américains tombés entre les mains des libérateurs de Debaltsevo (photo)… Lors de la reprise de l’aéroport de Donetsk, en janvier dernier, les FAN avaient eu la surprise de tomber sur des combattants « ukrainiens » armés de fusils d’assaut américains de type M4A2.

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Et pendant ce temps, le régime de Porochenko recrute une armée de trolls ! (voir ici) Pathétique ! D’autant que le régime de Kiev a depuis longtemps perdu la bataille de l’information sur la toile et il ne lui reste plus que les gros médias occidentaux aux ordres pour le soutenir. Autant dire que seuls les moutons et les dégénérés sont acquis à sa cause, les gens intelligents et sains d’esprit sont depuis longtemps du côté de la Nouvelle Russie.

 

 

Reportage de la brigade « Kalmius » sur une position d’artillerie mécanisée (2S1 Gvozdika) et tractée (152 MSTA-B) ukrainienne prise dans l’ex poche de Debaltsevo. Les stocks de munitions abandonnées et de matériels laissés sur place sont considérables.

 

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Le retrait par la junte est purement fictif et médiatique : le déplacement de leur équipement lourd n’est en aucun cas un moyen de respecter les accords de Minsk. Il s’agit de repositionnements. Les observateurs de l’OSCE se limitent à constater le départ de certaines batteries et unités ukrainiennes, sans faire l’effort de mettre en place un suivi de ces déplacements. Ces éléments sont alors replacés quelques dizaines de kilomètres plus loin dans des positions préparées à l’avance. De plus, les forces ukrainiennes continuent d’envoyer des renforts dans le Donbass, même si ces derniers sont d’une qualité assez médiocre. Par exemple, au nord de Lugansk, au-delà de la Seversky Donets, on note ces derniers jours un accroissement significatif de la présence des forces ukrainiennes. Et sur le secteur nord-ouest de Gorlovka, comme sur Avdeevka et Peski, les accrochages se multiplient.

 

Mais Kiev ne se contente pas de renforcer ses troupes, le régime « pro-européen » efface les traces de ses méfaits. Dans le secteur situé au nord de la ligne de front, vers Slaviansk, Krasny Liman et Kramatorsk, il semblerait qu’une fois de plus les forces de Kiev ait fait disparaître par crémation des cadavres de soldats ukrainiens tués ces derniers jours. Au printemps dernier, c’est le député d’extrême droite Oleg Lyachko, proche des paramilitaires néonazis ukrainiens, qui avait été le premier à dénoncer de tels actes destinés à camoufler les pertes réelles des forces de Kiev.

(…)

 

Maïdan An 1 : guerre, pénurie et baston à la Rada

 

Le 17e convoi humanitaire affrété par la Russie vient de franchir la frontière russe et est en ce moment à Donetsk et à Lugansk. 160 camions apportent quelque 1.800 tonnes de marchandises, comprenant environ 90% de produits alimentaires, destinées aux populations du Donbass martyrisées par la guerre que leur fait la junte depuis plus de 9 mois.

 

Plus de 6.000 personnes ont été tuées en Ukraine depuis le début des violences orchestrées par le pouvoir « pro-européen » en avril 2014, a annoncé lundi le haut-commissaire des Nations Unies. C’est évidemment beaucoup plus. Mais mettre en avant un chiffre nettement inférieur à 10.000 victimes semble important pour certains communicants. Tout comme minimiser les chiffres réels de la catastrophe économique que subit ce pays depuis le coup d’Etat du Maïdan. Bien que les indicateurs officiels situent l’inflation à 28,5%, son niveau réel est de 272%, selon l’économiste américain Matt O’Brien. Le pays est à deux doigts de la faillite. Voilà le triste bilan d’un an de régime autoritaire en Ukraine, après le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan, et ce n’est pas fini.

 

Malgré une situation alarmante pour le pays, lors de la séance du 3 mars, les membres du Parlement de l’Ukraine ont encore trouvé une occasion de se donner en spectacle. La session a été interrompue et fermée lors que le chef du parti radical Oleg Lyachko s’en est pris physiquement au député Sergiy Melnychuk, chef du bataillon Aydar » qui est actuellement l’objet d’une enquête judiciaire de Kiev pour divers crimes et délits commis sur le front du Donbass. Gloire à l’Ukraine !

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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 04 mars 2015.

 

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-vers-un-printemps-de-guerre#more-239485

 

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Des jihadistes en Ukraine

 

Parmi les multiples pistes suivies par les enquêteurs russes pour retrouver les assassins et les commanditaires du meurtre de Boris Nemtsov, il y a celle de la filière islamisme tchétchène, très soutenue par Kiev et surtout par les extrémistes néobandéristes et néonazis. Le nom de l’islamiste tchétchène Adam Osmaev, actuel chef du « bataillon Djokhar Dudaev », est largement cité dans la procédure. Un individu protégé par le régime ukrainien qui a également été cité dans l’affaire de la tentative d’assassinat contre Vladimir Poutine. Plusieurs sources (ici, ici et ici), dernièrement, en ont profité pour revenir sur ces « volontaires » d’Ichkérie, engagés par centaines du côté des forces de la junte contre le peuple du Donbass. Ces éléments devraient faire partie du programme de renforcement et de réarmement envisagé par Kiev et Washington dans les semaines et les mois à venir.

 

 

 

Vidéos de propagande en faveur

des islamistes tchétchènes engagés du côté des forces de Kiev. 

 

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BvO-pj8CMAASOCQ.pngTout commence au printemps dernier quand Isa Munaev (photo ci-contre), ancien chef opérationnel de la rébellion islamiste et qui a combattu les Russes lors des deux guerres de Tchétchénie, est chargé par le ministère des Affaires intérieures de Kiev de monter avec Adam Osmaev une unité de « volontaires », recrutée sur la base de la diaspora tchétchène et caucasienne.

Le noyau de l’unité dispose au départ de quelque 50 à 60 combattants, dont au moins la moitié d’entre eux bénéficie d’un passeport ukrainien. Beaucoup sont de Tcherkassy, d’autres sont venus de Tchétchénie, et la République de Kabardino-Balkarie dans le Caucase du Nord, il y a aussi des Tatars de Crimée, des Azéris et un Géorgien de Batumi. Puis, très rapidement, vont s’adjoindre des Tchétchènes arrivés en Ukraine avec un passeport turc délivré via les réseaux de l’État islamique à Istanbul. Lors des événements du Maïdan, nous avions évoqué les quelque 200 islamistes tatars venus tout exprès du territoire syrien grâce aux bons services d’Ankara pour aller prêter main forte aux émeutiers dans le centre de Kiev. Cette filière de recrutement, américano-compatible, a subsisté jusqu’à aujourd’hui.

 

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Jihad contre la Russie financé par Kolomoisky

 

Ces hommes, qui ont abandonné leur famille, leur pays et parfois même leur identité, avaient été jusqu’alors des volontaires d’Allah qui se battaient pour créer un nouveau califat, avec la bénédiction de l’administration US qui voyait en eux un moyen de renverser Bachar al-Assad, le chef d’Etat syrien.

 

L’objectif du noyau dur de cette unité présentée comme tchétchène est d’obtenir des soutiens, des moyens financiers et surtout des armes, afin de reprendre la lutte armée dans le Caucase. Avec l’avènement de Kadyrov à Grozny, puis l’intervention russe dans le nord de la Géorgie en 2008 et enfin la fin du règne du dictateur pro-occidental Saakachvili à Tbilissi, les capacités des islamistes tchétchènes se sont très sérieusement réduites, beaucoup de leurs bases arrière ont même totalement disparu.

 

De plus, les combattants de l’Ichkérie honorent une dette envers les extrémistes galiciens qui se sont engagés en nombre du côté du croissant de l’islam contre les Russes, comme le célèbre activiste néonazi de l’UNA-UNSO Oleksandr Muzychko, dit Sachko Biliy (photo ci-dessous), qui avait participé à la première guerre en Tchétchènie contre la Russie. Il avait été à la tête d’une bande armée composée d’Ukrainiens (très majoritairement des Polonais russifiés), appelée « Viking », placée militairement sous la direction des forces de Chamil Bassaev.

Pour beaucoup de ces activistes d’Allah, la guerre du Donbass n’est qu’une étape dans la lutte contre l’empire russe.

 

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Puis, comme le nombre de « volontaires » n’était pas encore suffisant, ou tardait à arriver sur le sol ukrainien, Kiev a décidé de vider les prisons. Ainsi, plusieurs dizaines de Tchétchènes, emprisonnés pour divers crimes et délits, se sont retrouvés comme Osmaev (arrêté en 2012) libérés prématurément à l’automne 2014.

Restait à trouver les fonds pour subvenir aux besoins de cette unité, pour l’armer et l’équiper. L’oligarque ukraino-israélo-chypriote Ihor Kolomoisky avait porté sous son aile financière les premiers « bataillons » d’extrémistes de tous poils depuis le printemps dernier. C’est donc, tout naturellement, qu’il mit une nouvelle fois la main à la poche, via son homme de main à Dniepropetrovsk Boris Filatov. Kolomoisky espérait ainsi pouvoir à la fois se doter d’une armée privée afin de protéger ses entreprises et ses usines locales si nécessaire et en même temps peser politiquement, par le chantage, sur le nouveau pouvoir de Kiev.

 

Gangstérisme et opérations punitives

 

Finalement, ce ne sont maintenant pas moins de trois « bataillons » de musulmans radicaux  qui opèrent aujourd’hui sur le front du Donbass. Le « bataillon Doudaev » sur le secteur de Gorlovka – Artemovsk, le « bataillon Sheikh Mansour » près de Mariupol et le « bataillon Crimée », basé à Kramatorsk, qui est pour le moment placé en retrait.

Le « bataillon Doudaev » a été tout d’abord engagé dès juin sur Gorlovka avant de se porter sur Debaltsevo à l’automne dernier. Il y est resté jusqu’à l’éradication du saillant en février. Son commandant Isa Munaev a été aperçu vivant pour la dernière fois le 26 janvier, alors qu’il menait une mission de reconnaissance sur le sud-est de Debaltsevo, à Chernukhino. Il semblerait qu’il soit tombé avec son détachement sur des éléments indépendantistes, il aurait été tué à ce moment-là. A l’annonce de sa mort, Osmaev a pris le commandement du « bataillon». L’unité a été totalement étrillée lors des derniers combats dans le chaudron, quelques dizaines de combattants islamistes ont pu seulement s’en sortir in extremis.

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Islamiste tchétchène encadrant une section d’ « Azov »

 

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Le « bataillon Sheikh Mansour » est une scission du « bataillon Doudaev » qui daterait de l’automne. Basé près de Mariupol, il opérerait conjointement avec l’unité néonazie « Azov » (qui compte d’ailleurs en son sein quelques éléments tchétchènes).

L’autre « mission » de ces « bataillons » islamistes est la mise en place d’un « groupe d’intervention directe » à Kiev, une sorte d’unité qui puisse permettre de protéger « les arrières » de ces volontaires d’Allah, comme recueillir de l’argent par des voies illégales ou effrayer une possible concurrence. Le cas échéant, cette structure semi mafieuse veillera sur les mines de Rovno, sur l’argent des casinos illégaux qui fonctionnent par centaines à Kiev… Allah interdit les jeux d’argent, sauf si c’est pour la « cause ». Gloire à l’Ukraine !

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 03 mars 2015.

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/des-jihadistes-en-ukraine#more-239463

 

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La guerre américaine continue

 

USA-NATO-300x171.jpgBoris Nemtsov ne détenait aucune « preuve » de l’implication militaire de la Russie dans le conflit du Donbass. D’ailleurs, s’il y en avait, elles auraient depuis bien longtemps été mises en ligne sur Internet. La CIA et le petit monde du renseignement US n’en n’ont pas non plus, parce qu’il ne peut y en avoir : la Russie est militairement absente de ce conflit. En revanche, chaque jour ou presque, nous et quelques autres sur la toile apportons des preuves accablantes de l’implication américaine dans cette guerre meurtrière faite au petit peuple du Donbass. Et nous sommes en mesure d’affirmer que ce n’est (hélas !), pas fini.

 

Kiev cherche à dénaturer la mission de l’OSCE, mais aussi à imposer des casques bleus de l’ONU dans le conflit du Donbass afin de lui permettre de souffler quelques mois pour se reconstituer une force de frappe et attaquer de nouveau. L’introduction de « soldats de la paix » dans les conflits balkaniques des années 1990 avait permis à Zagreb de se former une véritable armée qui fut utilisée, lors des offensives du printemps et surtout de l’été 1995, pour chasser plus de 300.000 Serbes de la Krajina, leur terre ancestrale. Il s’agit donc bien d’un piège que cherche à mettre en place le régime « proeuropéen », sachant d’autant plus que l’ONU obéira au doigt et à l’œil de l’hyperpuissance US dans ce conflit.

 

Propagande de guerre

 

Alors qu’on attend toujours les enregistrements satellites US concernant le crash du Boeing de la Malaisia Airlines au dessus de l’Ukraine, l’Australie a confirmé, en janvier, qu’il existe un accord secret de confidentialité sur le rapport d’enquête. Comprendre : les conclusions ne mettent pas en cause, ni le Kremlin, ni les séparatistes, elles doivent donc rester dans un placard.

C’est pourquoi, nos médias aux ordres préfèrent maintenant miser sur l’assassinat de Boris Nemtsov pour développer leur propagande noire contre la Fédération de Russie.

 

Si les provocations lors de la manifestation de dimanche à Moscou en hommage à Nemtsov ont pu être évitées par des arrestations préventives, en revanche le déferlement de haine contre le pouvoir russe, et contre le peuple russe en général puisqu’il le soutient à 85%, n’en est qu’à son commencement en Occident. En février 2012, Vladimir Poutine avait mis en garde ses compatriotes d’une possible opération sous faux drapeau destinée à déstabiliser la Russie : « ‘Ils’ cibleront une personne bien connue et chercheront à en faire un martyr. Veillez donc à ne pas tomber dans un tel piège ! » (source)

 

M.a.jour F.E : Vidéo sous-titrée par Kazzura ci-dessous 

 

 

Il est quand même curieux de constater que cet assassinat a eu lieu quelques mois après la nomination d’un nouvel ambassadeur US à Moscou, John Thefft, auparavant en poste… à Kiev, au moment où éclatait le coup d’Etat du Maïdan, financé et soutenu par les USA. Il est tout aussi curieux de constater que, partout où Thefft a été en poste, des révolutions « fleuries » ou de « couleurs » se sont imposées.

De même, il tout aussi étrange de s’apercevoir que cet assassinat a eu lieu pratiquement au lendemain de l’annonce, par Washington, du licenciement du personnel russe travaillant à l’ambassade US à Moscou, qui sera remplacé «par des personnels US ayant un niveau de sécurité élevé.»

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Il est intéressant aussi de savoir qu’Аnna Duritskaya, la jeune femme de 23 ans qui accompagnait Boris Nemtsov sur le pont aux pieds du Kremlin quand il fut assassiné (sous une pluie battante en plein hiver !), a étrangement perdu la mémoire. Elle était, il n’y a pas si longtemps, liée au commandant du « bataillon » répressif ukrainien «Dnepr-1» Yuri Bereza (photo ci-dessus), une unité paramilitaire financée par Ihor Kolomoïsky, un oligarque véreux ennemi juré de Vladimir Poutine (source).

 

Comme lors des affaires mafieuses, les assassins sont souvent aux obsèques, et il n’y aura qu’à observer qui va venir jouer les pleureuses avec plus d’intensité que les autres pour avoir une petite idée du commanditaire. Nous y reviendrons à ce moment-là.…

 

Mais les théories les plus conspirationnistes viennent depuis 48 heures des médias occidentaux. Ainsi, par exemple, ce matin sur RMC, la présentatrice Apolline de Malherbe, en pleine crise de complotite aiguë, nous a sorti cette phrase qui fera date dans l’histoire de la propagande noire : « Aucune caméra de vidéosurveillance ne fonctionnait hier sur la Place Rouge, ce qui laisse soupçonner une probable implication des autorités russes… » Ce qui est absolument faux, mais passons. Pour le reste, on ira voir la compilation d’Olivier Berruyer en matière de ce qui se fait de mieux question crétinisme médiatique.

Comme quoi, il y a bien des théories du complot qui conviennent à nos médias russophobes et d’autres pas. Une presse servile, totalement sous contrôle de la finance et des lobbies atlantistes, qui ose nous faire croire qu’un chef d’Etat détenant 85% de popularité puisse assassiner un opposant qui n’a jamais dépassé 1% aux élections.

 

C’est gens-là sont aux questions internationales, ce que le Big Mac est à la gastronomie française.

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 02 mars 2015.

 

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-guerre-americaine-continue#more-239450

 

 

Le dernier jour avant la trêve, le 14 février, ce véhicule du « bataillon Azov » a foncé

avec ses deux occupants contre le monument aux héros de la Seconde Guerre mondiale

(en hommage à l’Armée rouge, vous l'aurez compris) situé au centre de Shirokino. 

Bilan : deux tués !