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30/07/2015

Accentuation des pilonnages sur Gorlovka et Donetsk

Ukraine/Donbass :

 

Intensification des pilonnages...

et nouvelle menace de putsch à Kiev.

 

 

Ces dernières 24 heures, les accrochages et les frappes de l’artillerie kiévienne ont gagné en intensité sur les principaux points de la ligne de front. Si les deux parties s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu, il est évident que c’est du côté des Ukrainiens que les violations sont les plus graves et les plus flagrantes ont lieu. A l’arrière, les extrémistes de Praviy Sektor et autres formations politiques néonazies et néo-bandéristes menacent maintenant directement le pouvoir d’un renversement si ce dernier ne lance pas une grande offensive d’été. Reste à savoir s’il s’agit encore une fois d’un énième chantage ou bien d’une menace avérée.

 

 

L’actu du Donbass du 27 juillet vue par South Front

 

Accentuation des pilonnages sur Gorlovka et Donetsk

 

 

Une batterie ukrainienne d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika monte en ligne

 

Gorlovka a encore eu une nuit très agitée : plusieurs maisons (une dizaine selon nombre de sources) ont été détruites la nuit dernière suite à des frappes de l’artillerie lourde kiévienne. Deux civils ont été tués dont une femme. Plus au sud, alors que la nuit dernière a une fois de plus été particulièrement secouée sur Spartak, Avdeevka et Peski, en tout début d’après midi, vers 13h30, plusieurs salves d’artillerie de 203 mm ont touché des quartiers du nord de l’agglomération de Donetsk (source : Erwan Castel qui est sur place). Il s’agissait d’une attaque ciblée d’une batterie d’automoteurs lourds 2S7 Pion de la 43e brigade d’artillerie, obusiers ayant une portée de 37,5 à 55,5 km. C’est une évidente nouvelle violation des accords de cessez-le-feu de la part des agresseurs, comme on en constate trop souvent depuis des mois.

 

 

En première ligne devant Peski. Le secteur le plus à l’est du village de Peski,

au sud-ouest de l’aéroport de Donetsk, est constamment harcelé par

des tirs de mortiers automatiques ukrainiens 2B9 Vasilek de 82 mm.

 

« Comités révolutionnaires »

 

Praviy Sektor vient d’annoncer la création de « comités révolutionnaires » pour accentuer la pression contre le régime de Porochenko. Les extrémistes menacent directement (et une fois de plus) le gouvernement d’un renversement comparable au putsch de l’hiver 2013-2014. Mais en ont-ils réellement les moyens et leurs protecteurs d’outre-Atlantique risqueront-ils de s’aventurer vers un second Maïdan ? Quoi qu’il en soit, les groupes paramilitaires néo-bandéristes et néonazis restent un problème à régler pour le gouvernement de Kiev qui les a largement encouragés, équipés et instrumentalisés depuis plus d’un an. Depuis le désastre de Debaltsevo à l’hiver dernier, les difficultés que ces éléments armés créent au pouvoir « pro-européen » n’ont pas cessé de croître. Après la destitution de l’oligarque Kolomoïsky de son poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, Kiev a tenté de mettre au pas ces éléments douteux. Mais pour la plupart, ils restent incontrôlables et font le jeu des faucons kieviens et washingtoniens. Il leur arrive souvent de refuser d’obtempérer à leur hiérarchie, de ne pas suivre les consignes de l’état-major général, d’agir comme des francs tireurs et de pratiquer toutes sortes de crimes et délits (trafics de drogue et d’armes, pillages, viols, assassinats, etc.) sous couvert de l’opération « antiterroriste ».

 

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Dernier problème en date : dans la journée du 26 juillet, les paramilitaires de ce qui reste du 24e bataillon « Aydar » de la garde nationale ont eu un accrochage sévère avec les FAN vers Shchachtye, en compagnie de militaires de la 92e brigade mécanisée ukrainienne. La ville est censée devenir une zone démilitarisée, selon un accord avec l’OSCE, or les paramilitaires et une partie des militaires ukrainiens de la 92e refusent de quitter les lieux. Résultat : 4 blessés pour « Aydar » et plusieurs véhicules légers détruits, selon la version de Kiev, mais 14 blessés du côté des FAN et 8 tués et 21 blessés chez les Ukrainiens selon le dernier bilan. L’effectif d’une compagnie de ce qui reste d’Aydar, placé sous la responsabilité du lieutenant-colonel Evgeniy Ptashnik, devrait être retirée prochainement de la ligne de contact. En théorie, bien entendu. Rappelons qu’Aydar est aussi en théorie dissous…

 

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Shirokino toujours sous tension

 

Sur l’est de Mariupol, plusieurs sources font état d’un retrait partiel ou entier de la ligne de contact du « régiment » (sic) de néonazis « Azov », ce bataillon renforcé devant être remplacé par une unité spéciale de la marine. « Azov » a subi beaucoup de pertes en juin, avant la démilitarisation partielle de Shirokino. D’après le commandement kiévien, la rotation planifiée d’Azov (comme celle d’Aydar) est destinée à «améliorer la capacité de combat de cette unité. Elle sera rééquipée, ravitaillée et remise à niveau concernant la coordination de combat ». Ce qui confirme l’affaiblissement significatif en juin et en juillet des capacités opérationnelles d’Azov.

 

Dans Shirokino, évacué par les forces républicaines, une poignée de paramilitaires de ce qui reste du « bataillon Donbass » traine des pieds pour quitter le secteur. Ils attendent un ordre écrit pour se replier, selon leur ancien commandant Semen Semenchenko. Des accrochages sporadiques sont signalés sur zone, un observateur de l’OSCE a même été blessé suite à des tirs d’AGS-17.

 

 

Reportage de la propagande kiévienne : Shirokino, village fantôme.

Les dégâts causés par l’artillerie ukrainienne sont édifiants

quant à la volonté des assaillants d’éradiquer ce petit village côtier.

 

 

Un des commandants du « régiment (sic) Azov », Jaroslav Babich (photo du salopard ci-dessous), a été retrouvé pendu hier à son domicile. Il était le chef d’état-major adjoint de l’unité néonazie, alors qu’il n’avait pas les compétences pour cela. Avocat, il appartenait au mouvement néonazi des Patriotes ukrainiens. Il s’agit probablement d’un suicide.

Le « Führer » des Patriotes ukrainiens/Assemblée nationale sociale et de l’unité « Azov », le Polonais russifié Andríy Bíletskiy, a demandé une enquête.

 

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Nettoyage ethnique

 

Le régime de Porochenko va priver de nationalité tous ceux qui sont considérés comme « déloyaux » (sic) envers lui et en particulier des Russes de souche. Ce projet de loi s’inspire d’initiatives ségrégationnistes expérimentées dans les pays baltes où des centaines de milliers de russes ethniques ont été déclarés « non citoyens » sur des critères discriminants. Selon le dernier recensement de la population, 17,28% des habitants de l’Ukraine dans ses frontières d’avant-guerre seraient des Russes de souche, soit plus de 8,5 millions de personnes. Mais plus de la moitié de ces habitants ont des origines russes, ce qui reviendrait à bannir plus de 50% de la population. C’est incontestablement une opération de nettoyage ethnique jamais égalée depuis la Seconde guerre mondiale.

 
Ce dispositif législatif, comme tant d’autres avant, est aussi un moyen pour la junte de tenter de calmer un peu ses extrémistes, dans un contexte particulièrement critique pour le pouvoir en place.
 
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 juillet 2015. 
 
Article source :
 
Ukraine-Donbass-novorossia-FAN-Nouvelle-Russie-200x200.png
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A lire également : 
 
L'eurodéputé tchèque, Jaromir Stetina,
a invité à Bruxelles le commandant du bataillon Azov, Andrey Beletski...
 
 
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"Donbass Under Fire : Unbowed

Documentary by Maxim Fadeyev / [eng subs by Kazzura]

Documentary by Maxim Fadeyev : features footage of DPR Republican Guard attack on Maryinka on June 3d 2015, which "Sparta" battalion training, "Somali" battalion clashed around Donetsk Airport and Donetsk outskirts. 

Especially topical are the last minutes of the documentary, where DPR militias say that they are not allowed to fight back properly, as now, when the documentary is released, militias are withdrawing their forces from the contact line (let's speak frankly: by the Kremlin's order), even though Ukrainian government forces keep they armament there and keep striking towns. DPR govt has lost most of its forces as DPR DM and Republican Guard got abolished, and DPR army units now subordinate to DPR People's Militia corps, which is controlled by the… ahem... slightly different structures, even though DPR DM before was dependent on those structures itself.

Kazzura / Kazzura English Subtitles

25/07/2015

Les Etats-Unis retournent leur veste.

22 juil. 2015

 

Une nouvelle révolution à venir en Ukraine ?

Les Etats-Unis retournent leur veste.

 

Un nouveau chapitre dans la révolution ukrainienne s’ouvre; les radicaux de Secteur droit promettent d’organiser un vote de défiance des citoyens à l’encontre des autorités actuelles. Washington de son côté, change d’attitude.

 

Près de 6 000 personnes ont assisté à cette démonstration de force qui avait pour but d’appeler à un changement de pouvoir. Le chef du groupe ultra-nationaliste Arsen Avakov a annoncé ce qu’il désigne comme une «nouvelle étape de la révolution ukrainienne», disant que le Secteur droit se posera comme une «force révolutionnaire disciplinée».

 

Après que ce mouvement radical a joué un rôle clé dans le coup d’Etat de 2014, il a continué à se battre dans l’est de l’Ukraine. Ils demandent maintenant l’abolition des accords de Minsk.

 

Le Secteur droit est récemment devenu un véritable casse-tête pour le gouvernement ukrainien. Il y a plus d’une semaine que les radicaux ont été impliqués dans une fusillade avec la police à Moukatchevo, qui a fait trois morts et onze blessés. Le groupe a refusé de déposer les armes malgré l’appel du président Porochenko qui a exigé que tous les groupes illégaux devaient être désarmés.

 

L’appel a été soutenu par Washington. « Le recours à la force et aux armes doit être réservé exclusivement au gouvernement ukrainien et aux institutions du gouvernement », a indiqué l'ambassadeur américain en Ukraine Jeffrey Pyatt en commentant la fusillade lors de sa visite de la région concernée par les événements.

 

Cependant, aucune déclaration similaire n’avait été prononcée au cours de la révolution en 2014. Malgré l’existence de plusieurs vidéos de manifestants utilisant des armes, Washington continuait à insister que le mouvement anti-gouvernemental était pacifique.

 

« Les courageux Ukrainiens sont descendus dans les rues afin de s’opposer de manière pacifique à la tyrannie et demander la démocratie », avait déclaré John Kerry, le Secrétaire d’Etat américain en mars 2014, lors d’une visite en Ukraine.

 

Le président américain, à son tour, a dit l’année dernière « nous tenons le gouvernement ukrainien pour responsable de s’assurer qu’il a affaire à des manifestants pacifiques ».
L’analyste politique Daniel McAdams, interrogé par RT, estime que les principes de Washington varient selon leurs intérêts du moment.

 

Jeffrey Pyatt, Victoria Nuland et le porte-parole du département d’Etat américain ont tous trois dit la semaine dernière que « c’est une question nationale, et c’est aux Ukrainiens de régler la situation avec le Secteur droit, peu importe la façon, cela nous convient », a dit l’intéressé.

 

L’analyste a aussi souligné que le message actuel des représentants de l’administration Obama est bien différent de celui qu’on entendait l’année dernière. « Tous ceux qui comptent sur la cohérence de la politique étrangère des Etats-Unis mourront rapidement, parce que celle-ci est basée sur une éthique de situation », a expliqué l’expert.

 

RT en français

 

http://francais.rt.com/international/4686-revolution-ukraine-secteurdroit

 

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23.07.2015

 

Bloomberg : L'Ukraine soupçonne Obama 

d'avoir conspiré avec Poutine.

 

Leonid Bershidsky, écrivain et chroniqueur russe chez Bloomberg, a publié un article d'analyse, où il se livre à des conjectures sur le rapprochement d'intérêts de la Russie et des Etats-Unis survenu ces derniers temps sur fond de crise ukrainienne.

 

Dans son article, Leonid Bershidsky se base sur ses propres recherches et les déclarations de certains hommes politiques ukrainiens radicaux, accusant Washington de conspirer avec Moscou.

 

Ainsi, lors de sa récente visite à Kiev, la sous-secrétaire d'Etat américaine, Victoria Nuland, a exhorté les députés ukrainiens à adopter des amendements à la Constitution, donnant aux régions de Donetsk et de Lougansk des droits à l'autonomie inscrits dans la Loi fondamentale du pays, ce qui représente, selon les hommes politiques ukrainiens radicaux, des libertés inacceptables pour le Donbass et pourrait provoquer dans l'avenir la séparation légalisée des "régions pro-russes" de l'Ukraine.

 

Selon la vice-présidente de la Rada d'Ukraine, Oksana Syroyid, la persévérance de Mme Nuland s'explique par le fait que les Etats-Unis souhaitent se débarrasser de l'obligation de soutenir l'Ukraine, en lui imposant l'inscription dans la Constitution du statut spécial du Donbass.

 

L'ancien député ukrainien Taras Stetskiv soupçonne que les Etats-Unis et la Russie se sont entendu "dans le dos" de Kiev et ont troqué l'Ukraine contre le consentement de Moscou de signer un accord sur l'abandon par l'Iran de son programme nucléaire. En outre ces derniers temps la presse occidentale est devenue de moins en moins préoccupée par les problèmes ukrainiens.

 

Selon Leonid Bershidsky, Kiev a exagéré, en réclamant l'aide de l'Occident, et est finalement devenu un fardeau pour ce dernier. En outre, l'Ukraine continue à être un pays très criminalisé et corrompu avec en plus une économie à genoux. C'est pourquoi, il est dans l'intérêt de Washington de se détourner de l'Ukraine, estime le journaliste.

 

Sputnik 

 

http://fr.sputniknews.com/analyse/20150723/1017199937.html

 

1014560041.jpg© Sputnik. Alexei Nikolsky

 

 

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23.07.2015

 

Sans le Pravy Sektor, 

Kiev aurait trouvé un accord avec le Donbass.

 

La menace d'une contre-révolution pèse sur l'Ukraine.

Après les attentats de Moukatchevo, le Pravy sektor (Secteur droit, dont l'activité est interdite en Russie) a déclaré que la révolution n'était pas terminée dans le pays.

 
Le chef du mouvement ultranationaliste, Dmitri Iaroch, a proposé de faire démissionner le président ukrainien Piotr Porochenko et d'organiser un vote de confiance. Il demande au gouvernement de rejeter les accords de Minsk et de légaliser les bataillons de volontaires.

 

Pierre Lorrain, journaliste et écrivain français, spécialiste de la Russie et de l'espace post-soviétique, dresse un parallèle entre le Pravy sektor en Ukraine et Daesh au Proche-Orient. Selon lui, cette organisation constitue un nouveau point chaud aux portes de la Russie et présente un danger pour toute l'Europe.

 

Le Pravy Sektor et le soutien du public à travers le pays

 

Actuellement, Dmitri Iaroch n'a pas de soutien populaire ni électoral, constate l'expert. En revanche, il a des troupes, des bataillons de volontaires qui se réunissent sous des emblèmes « qui sont, qu'on le veuille ou non, des emblèmes nazis ». « Dès lors qu'il perd sa puissance militaire, le Pravy sektor n'est plus rien du point de vue électoral, du point de vue politique, affirme Pierre Lorrain. Aujourd'hui, il a une grande importance parce qu'il comprend une partie des troupes de la garde nationale ukrainienne. Il essaie de jouer sur cela. »

 

Les manifestations étaient prévisibles parce que la situation économique en Ukraine est bien pire qu'en Grèce au niveau de la dette et du chômage. Les gens commencent à réfléchir sur ceux qui sont responsables du coup d'Etat, à savoir, les Etats-Unis et l'Union européenne. Quant au Pravy sektor, il a largement contribué à l'installation du régime pro-occidental. Maintenant, Piotr Porochenko se retrouve à lutter contre les gens qui l'ont amené au pouvoir. Tout cela va apporter encore plus de chaos.

 

Le Pravy sektor VS l'Etat islamique

 

« Je crois qu'aussi bien Daesh que le Pravy sektor sont des organisations terroristes parce qu'ils ne peuvent exister que par la peur qu'ils induisent auprès de la population, selon Pierre Lorrain. Il y a, néanmoins, une différence. Si en Ukraine, toute la société civile n'est pas favorable à l'organisation et peut se lever contre, « il est impossible que les populations de Syrie ou d'Irak se lèvent d'une manière cohérente contre Daesh. »

 

Le parallèle est très net. Primo: le désastre économique en Ukraine pousse les gens vers l'extrémisme. Secundo: les Etats-Unis, d'après la déclaration du président Barack Obama, ont financé les l'extrême droite pour renverser le pouvoir de Victor Ianoukovitch. On voit la même chose au Proche-Orient. Selon un rapport récemment déclassifié, la DIA (Agence américaine du renseignement de la défense) avait prévu l'émergence de l'Etat islamique déjà en 2012 afin d'obtenir un changement de régime en Syrie. Résultat: on fait face au grave problème que constitue l'Etat islamique au Proche-Orient et le Pravy sektor en Ukraine.

 

Le Pravy sektor — un danger pour l'Europe

 

Après les attentats de Moukatchevo, les pays frontaliers avec l'Ukraine ont peur de ce qui en train de se passer en Transcarpatie avec les agissements du Pravy sektor. Les contrôles de sécurité des citoyens ukrainiens ont été renforcés à la frontière de la Hongrie, puis, de la Slovaquie. « Le Pravy sektor constitue un véritable danger pour l'Ukraine, mais également pour le reste de l'Europe dans la mesure où on ne sait pas ce que peut devenir une organisation de cet ordre, une organisation à la fois militaire et terroriste qui peut conclure des alliances dans d'autres pays », précise Pierre Lorrain.

 

Le Pravy sektor VS la Russie et l'Ukraine

 

Initialement un bataillon des volontaires, le Pravy sektor n'est officiellement contrôlé ni financé par personne. « C'est très difficile de juger s'il a été réellement subventionné de l'extérieur ou s'il a pu obtenir des financements locaux, c'est-à-dire de certains oligarques qui avaient beaucoup d'intérêt à créer des situations conflictuelles en Ukraine », dit Pierre Lorrain. A l'opposé du parti Svoboda qui n'existe plus aujourd'hui, le Pravy sektor qui avait non seulement une idéologie, mais était aussi une organisation militaire très bien construite, continue à durer parce qu'il ne reposait pas sur une logique électorale comme Svoboda.

 

Face à ce mouvement ultranationaliste, Piotr Porochenko n'a pas les mains libres. D'une part, il n'a pas besoin de combattants incontrôlables. De l'autre côté, les bataillons de volontaires constituaient une base idéologique et « physique » du pouvoir kiévien. Depuis l'euro-Maïdan, ils intimidaient et terrorisaient les habitants des grandes villes, mobilisaient les populations. Sans le Pravy sektor, Porochenko n'aurait pas de forces militaires. Qui plus est, dans le casus belli, dans le cas d'un affrontement entre le gouvernement officiel de Kiev avec toute formation nazie, que ce soit Pravy sektor, Azov, Aïdar ou autre, tous les autres bataillons se lèvent contre le président.

 

« Le Pravy sektor ne peut exister que contre la Russie, ajoute Pierre Lorrain. Si l'idée que l'agression russe n'existait pas s'impose au sein de la population ukrainienne, la puissance de Pravy sektor s'effondre totalement, et plus loin: d'un point de vue plus politique, une partie de l'argumentaire du gouvernement actuel avec le premier ministre Iatseniouk et le président Porochenko s'effondre aussi. Le principal perdant de la paix, si la paix s'établissait aujourd'hui entre le Donbass et les autorités de Kiev, ce serait indiscutablement Pravy sektor ».

 

Le Pravy sektor et la paix entre Kiev et le Donbass

 

« S'il n'y avait pas eu ces groupes paramilitaires et militaires au sein de la Garde nationale ukrainienne qui sont d'extrême-droite et qui sont très virulents, des solutions auraient été déjà trouvées au conflit du Sud-Est et un dialogue réel se serait créé entre Kiev et le Donbass, conclut Pierre Lorrain. C'est impossible aujourd'hui parce que le président Porochenko, aussi bien que le premier ministre Iatseniouk, ont peur de la réaction de la Garde nationale qui est entraînée et contrôlée par Pravy sektor. » 

 

Valérie Smakhtina

 

http://fr.sputniknews.com/analyse/20150723/1017203235.html

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20/07/2015

Mesures tactiques

« Le cessez-le-feu en Ukraine et les accords de Minsk ne sont que des mesures tactiques »

19 juil. 2015 / 20:00

RT : A votre avis, pourquoi Kiev accuse les rebelles de violer le cessez-le-feu alors qu’ils retirent leurs armes du front ?

Alexandre Pavic, analyste politique (A.P.): Parce que la guerre ne s’est jamais vraiment arrêtée. Même le cessez-le-feu et les accords de Minsk ne sont que des mesures tactiques. Le gouvernement de Kiev n’a pas changé son objectif stratégique. Il veut contrôler toute l’Ukraine. Il a fait des concessions quand il a été obligé d’en faire. Mais fondamentalement, il n’a pas la volonté de conclure un accord pondéré qui satisferait toutes les parties. Le dernier exemple en date, c’est ce récent amendement à la Constitution qui doit être présenté devant la Cour suprême ukrainienne. Les représentants des républiques de Donetsk et de Lougansk ne faisaient pas partie de la commission, ce qui ne fait que démontrer qu’on assiste davantage à un grand jeu qu’ à de véritables efforts pour conclure la paix.

RT : Donetsk a été bombardée samedi quelques heures après l’annonce du retrait des armes légères de la ligne de front par les rebelles. Ces deux événements, sont-ils liés ?

A.P. : Bien sûr, tout est lié. Il y a la carotte et le bâton, il y a des stratégies alternatives. Il y a des forces qui ne seraient pas sous le contrôle de Kiev, comme les radicaux de Secteur droit, etc. qui ont en fait publiquement annoncé qu’ils renonçaient à obéir à Kiev. Et lorsque ces derniers attaquent ou bombardent, Kiev peut nier son implication. C’est une recette pour continuer la guerre. Cela me rappelle de très près la situation dans l’ex-Yougoslavie il y a 20 ans. Des dizaines de trêves ont été conclues mais elles ne servaient qu’à gagner du temps pour réarmer, pour réorganiser les troupes et être prêt à la prochaine offensive militaire. Ce qui est vraiment nécessaire, c’est une décision ferme de la part de Kiev, disant : c’est assez ! Nous voulons une Ukraine dans laquelle les population de l’Est et de l’Ouest du pays puissent se reconnaître. Et jusqu’à cela se produise, on aura des offensives suivies de trêves tactiques .

RT : Les rebelles ont retiré toutes leurs forces de la principale zone de conflit dans la région de Donetsk, le village de Chirokino. Mais des paramilitaires refusent de quitter la zone même si Kiev a ordonné le retrait. Y-a-t-il des risques que les paramilitaires restent ?

A.P. : Ils peuvent jouer un rôle très important. Qui peut dire que cela n’a pas été convenu secrètement, à l’avance, entre Kiev et les soi-disant forces radicales ? C’est très plausible. Il faut prendre ces choses au sérieux. Kiev a assez de poids politique, assez de soutien international et de puissance militaire pour écraser ces extrémistes, ces forces radicales s’il le veut. Les faits montrent qu’une telle volonté n’existe pas et c’est là qu’est le problème. Les objectifs ne sont pas affichés de manière transparente et honnête. Si Kiev voulait contrôler Secteur droit, il le ferait.

RT en français

http://francais.rt.com/opinions/4552--cessez-feu-ukraine-accords

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Secteur droit manifeste à proximité de l’administration présidentielle à Kiev / Source: RIA NOVOSTI

Les FAN retirent leurs armes... Kiev bombarde !

Les rebelles du Donbass retirent leurs armes du front, Kiev ne bouge pas

19 juil. 2015, 19:41.

41 chars et 84 véhicules tous terrains sont les armes que les forces des républiques autoproclamées du Donbass ont aujourd’hui retirées de la ligne de front. Les forces ukrainiennes n’ont, elles, pas reçu d’ordre similaire.

«Il n y a pas de document, d’ordre qui nous obligerait de retirer des armes à une distance définie [il s’agit des armes de calibre inférieur à 100 mm], nous n’avons pas reçu de tels ordres», a déclaré le porte-parole du quartier général des Forces armées de l’Ukraine, Vladislav Selezniov. Il a ajouté qu’une décision précise sur cette question pourrait être prise le 21 juillet, lors d’une rencontre du groupe de contact pour l’Ukraine.

Ces propos ont été prononcés alors que les dirigeants des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont initié un processus important. Dans la soirée du 28 juillet, ils ont témoigné de leur bonne volonté en ordonnant le retrait à trois kilomètre de la ligne de front de leurs armes légères dans le but de montrer leur «engagement pour les accords de Minsk». C’est du moins ce qu’a déclaré Alexandre Zakhartchenko, leader de la république autoproclamée de Donetsk.

«C’est notre nouveau pas unilatéral vers la paix. Nous montrons à tout le monde que nous mettons en œuvre les accords de Minsk et d’autres ne font qu’imiter ce processus», a constaté le chef du corps de la milice populaire de la République autoproclamée de Lougansk, Serguei Kozlov. Il est à noter que, selon les chiffres du ministère de la défense de la République autoproclamée de Donetsk, les forces armées ukrainiennes ont violé 40 fois le cessez-le-feu en utilisant des armes anti-aériennes, des lance-grenades et des armes de petit calibre au cours de la seule journée du 18 juillet.

Voir juste au dessous et/ou ici 

Le 19 juillet le représentant porte-parole des rebelles de la région de Donetsk, Edouard Bassourine, a présenté le nombre total qui avaient été retirées du front au cours des dernières 24 heures. Il a mentionné 41 chars et 84 véhicules blindés de transport de troupes. Selon lui, Kiev a ignoré une lettre que les rebelles avaient adressée aux autorités ukrainiennes pour leur proposer de superviser le retrait. Ces dernières ont simplement répondu qu’elles n’étaient pas certaines de la véracité des déclarations rebelles concernant le retrait des armes légères de la ligne de front, après celui des armes lourdes, entamé il y déjà plusieurs mois.

L’OSCE, qui a pour tâche de surveiller la zone de retrait de trois kilomètres, a supervisé le processus de retrait. Selon l’agence RIA Novosti, les représentants de l’OSCE ont relevé les plaques d’immatriculation des chars et les insignes de reconnaissance.

«Toutes les armes de calibre inférieur à 100 mm ont été retirées du front, à l’exception de la zone du village de Schastie, où la situation reste tendue», a déclaré un représentant de la milice populaires de Lougansk. «Malheureusement, pour l’instant, nous n’avons pas réussi à constater des actions similaires de la part des forces ukrainiennes, leurs armes de calibre de moins 100 mm restent sur leur positions», a-t-il ajouté.

RT en français

http://francais.rt.com/international/4518-rebelles-lugansk-retirent-leurs-armes-du-front

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Alexander Ermochenko / Reuters

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Kiev bombarde Donetsk : un civil tué, un hôpital endommagé.

18 juil. 2015, 19h01

Au moins une personne a été tuée et plusieurs autres blessées à Donetsk, lors du bombardement d’un quartier résidentiel par Kiev. Selon un de leur porte-parole, les rebelles ont répertorié près de 50 violations du cessez-le-feu le 18 juillet.

Samedi, l’armée ukrainienne a procédé au bombardement d’un quartier résidentiel de Donetsk au cours duquel, selon les autorités de la ville, un hôpital a été touché, blessant du même coup un médecin et plusieurs patients.

Edouard Basourine, porte-parole de la république autoproclamée de Donetsk, a rapporté que «des maisons habités ont été touchées…Les services d’urgence de la république sont en route vers le site du bombardement où des incendies se sont déclarés».

Edouard Basourine, porte-parole de la république autoproclamée de Donetsk, a rapporté que «des maisons habités ont été touchées…Les services d’urgence de la république sont en route vers le site du bombardement où des incendies se sont déclarés». Il a ajouté que le ministère de l’intérieur de Donetsk avait répertorié, aujourd’hui seulement, 49 violations du cessez-le-feu conclu à Minsk en février dernier, expliquant que l’armée ukrainienne bombardait un quartier contrôlé par les forces rebelles.

Le correspondant de RT à Donetsk, Mourad Gazdiev, annonce que ce bombardement est l’un des plus importants de ces derniers mois. S’appuyant sur les témoignages des combattants, des armes d’un calibre supérieur à 100mm auraient été utilisées. Une violation des accords de Minsk qui prévoient leur retrait à au moins 50 km de la ligne de front.

«Il ne s’agit pas d’un ou deux obus qui ont été tirés accidentellement, nous avons compté des dizaines 

RT en français

http://francais.rt.com/international/4510-forces-ukrainiennes-bombardent-donetsk-patients

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Source photos

19/07/2015

Ukrainian military launches airstrikes against Right Sector.

July 18. 2015

Ukrainian military launches airstrikes against Right Sector.

Translated from Ukrainian by J.Hawk.

According to available information published by zakarpattya.depo.ua and mukachevo.today, at approximately 20 hours an Mi-8 helicopter equipped with anti-tank guided missile launchers delivered a group of Ukrainian soldiers to between the town of Velikoye Bereznoye and the village of Zabryd. Right Sector positions located in the forested area were subsequently subjected to an airstrike.

Source : fortruss.blogspot.fr

http://fortruss.blogspot.fr/2015/07/ukrainian-military-launches-airstrikes.html

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July 18 : the residential areas of Donetsk under fire...

The residential areas of Donetsk under fire...

July 18, Voroshilov and the Kuibyshev region of Donetsk came under fire from Ukrainian security services, one person was killed. According to the mayor's office, 20 buildings were damaged, one of the shells hit the cardiology department of the city hospital. RT correspondent was on the scene. He inspected the crash site of shells and talked with residents of the city.

RT на русском

16/07/2015

La malédiction de l'Ukraine...

16 juillet

 

Pravy Sektor : Porochenko ne pourra pas fuir 

en cas de coup d'Etat ! 

 

 

Le mouvement ultranationaliste Pravy Sektor (Secteur Droit) est persuadé que le président ukrainien Piotr Porochenko ne pourra pas fuir le pays en cas de coup d'Etat, comme l'avait fait son prédécesseur Victor Ianoukovitch, annonce la Voix de l'Amérique, en citant le porte-parole de Pravy Sektor, Artem Skoropadskiy.

 

 

"Dans le cas d'une nouvelle révolution, le président ukrainien Porochenko et ses partisans ne pourront pas fuir le pays comme l'avait fait le président précédent. Ils ne pourront attendre rien de plus qu'une exécution dans un sous-sol sombre, qui serait menée par un groupe de jeunes militaires ukrainiens ou par des membres de la Garde nationale", a affirmé Artem Skoropadskiy dans son interview pour Voice of America (VOA) (la Voix de l'Amérique), réalisée bien avant les événements de Moukatchevo.

 

 

Le porte-parole de Pravy Sektor a souligné que son organisation n’appelle pas à un coup d'Etat, mais qu'il est inévitable si le gouvernement reste sourd aux demandes des combattants des bataillons et de la population, lit-on dans l'article. 

 

Malgré le fait que plusieurs experts, notamment le politologue allemand Andréas Umland, estiment que le soutien populaire de Pravy Sektor n'est pas grand, d'autres, comme le politologue américain Adrian Karatnitskiy, sont persuadés que l'auto-justice et les "mouvements d'extrême droite" sont devenus la "malédiction" de l'Ukraine et appellent les autorités de Kiev à enquêter sur Pravy Sektor, affirme VOA.

 

(...) 

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150715/1017046202.html

 

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15 juillet 

 

Mukachevo Crisis : 

Right Sector Rehearses Uprising Against Kiev.

 

 

Ukraine teeters on the brink of a new conflict, this time in the West of the country: Right Sector nationalists tossed a challenge to the authorities, nearly declaring a war against them, Der Spiegel said. The EU is afraid that the conflict may spread to Romania, Hungary and Slovakia.

 

 

In the wake of a violent skirmish with police in the Western town of Mukachevo, the hardline union published a manifesto that practically equals to the declaration of war. On July 11, Right Sector militants engaged in a fight with local police and business structures in Mukachevo, which left three people dead and 13 injured, which Der Spiegel described as "opening the second front". Kiev declared a manhunt operation, and the Right Sector in response staged rallies in Ukrainian towns demanding the resignation of the interior minister.

 

Der Spiegel underlined the split between the Kiev regime and the nationalist union. A year and a half ago, during the Maidan unrest, Petro Poroshenko's team and the Right Sector were on the same journey, ousting legitimate president Viktor Yanukovuch and destroying Ukraine's statehood.

 

 

"The Ukrainian government armed volunteer battalions such as the Right Sector for the war in Donbass. Now the nationalists toss a challenge to the state itself."

 

 

The notorious Azov regiment, sporting Nazi symbols, decided to support the Right Sector, Der Spiegel said.

 

The Right Sector's statement labels law enforcement and other structures who attempt to detain the militants "state criminals" and  declares "readiness to start a full-scale insurgent war against the internal occupation criminal-oligarch regime".

 

 

From the Right Sector's perspective, the Maidan turmoil "did not carry the process through and could not lead to a real national revolution", and the failure lies on the leadership "that came to power through the blood of the nation", Der Spiegel explained.

 

 

The Right Sector poses a threat of further escalation. Citing the group's spokesperson, Der Spiegel said that the nationalists were ready to send two armed formations to Kiev. Two of their units are stationed in Donbass, and there are 18 or 19 more battalions awaiting orders.

 

The Right Sector's leader Dmytro Yarosh "plays the role of a prudent statesman", heading to Mukachevo "to settle down the crisis peacefully", the magazine said. However, Yarosh does not want to hide that his loyalty to the authorities has limits: in an earlier interview with Der Spiegel, Yarosh said that "our revolution is not over yet". 

He condemns the "liberal totalitarianism" in Europe and oligarchs. 

 

Petro Poroshenko, who is a billionaire, seems too soft for the right wing, Der Spiegel said.

 

The Right Sector crisis in Western Ukraine could be dangerous for adjacent European countries. EU Ambassador Jan Tambinski hopes "for a quick resolution of the crisis", as Mukachevo is just 40 km away from Hungary, 90 km away from Slovakia and 110 km away from Romania.

 

 

http://sputniknews.com/europe/20150715/1024641107.html

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14/07/2015

Les pertes de l’Otan et de ses mercenaires dans le Donbass, en 2014-2015.

Les pertes de l’Otan et de ses mercenaires

dans le Donbass, en 2014-2015.

 

Cette information n'est pas de première fraîcheur, elle n'en est pas moins intéressante concernant un aspect ignoré/camouflé du déroulement des événements militaires dans le Donbass au cours des campagnes 2014-2015.

Des morts de l'ombre... sans gloire, ni reconnaissance, ni décorations.

 
 
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Le Saker Francophone 

Le 10 juillet 2015 – Source newsli.ru

 

Les pertes des légions étrangères et des mercenaires de l’Otan dans le Donbass sont enfin connues. 

Igor Panarine, professeur de nationalité russe, docteur en sciences politiques et membre de l’Académie des sciences militaires, a fait état des pertes militaires étrangères lors des prétendues Opérations anti-terroristes dans le Donbass. Ce document, a été publié sous le titre: « Pertes des troupes mercenaires étrangères et des troupes de l’OTAN dans le Donbass pour la période du 2 mai 2014 au 15 février 2015 ».

 

Suite à ses calculs, il apparaît que les mercenaires étrangers perdu environ 1 200 tués ou blessés. Les pertes les plus importantes parmi les mercenaires étrangers opérant dans les unités punitives de la junte ukrainienne ont été subies par :

 

– Pologne : mercenaires « ASB Othago » : 394 éléments tués ou blessés

– USA : mercenaires « Greystone »: 180 éléments

– USA : mercenaires « Academy » (« Blackwater » jusqu’en 2009) : 269 éléments

– Corps des Snipers féminins de la Baltique : 26 éléments

– CIA : 25 éléments

 

De surcroît, selon l’avis de plusieurs experts en statistiques, environ 25% du personnel des troupes de l’Otan et des mercenaires étrangers (approximativement 2 200 éléments), faisaient partie des combattants encerclés dans Debaltsevo.

Cela explique l’activité diplomatique frénétique des leaders français et allemands à Moscou.

 

Nous pouvons affirmer que les pertes de l’Otan et de ses alliés, morts et blessés, dans la poche de Debaltsevo se décomptent comme suit :

 

– Parachutistes britanniques (UK Airborne Service) : environ 20 éléments,

– Militaires des Forces Spéciales des États-Unis : (Spécial Opération Forces of the United States) : environ 15 éléments

– Militaires de la Légion étrangère française : 10 éléments

– Militaires polonais : 10 éléments

– Militaires israéliens (IDF) : 10 éléments

– Militaires croates : 10 éléments

 

Traduit par Gabriel, relu par jj pour le Saker Francophone

 

http://lesakerfrancophone.net/les-pertes-de-lotan...

 

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13/07/2015

Ukraine en folie...

Les combattants du Secteur droit ont reçu l’ordre

d’ouvrir le feu en cas d’attaque !

 

 

Les militants du groupe-ultranationaliste qui se cachent pour l’instant dans les forêts de Mukachevo ont reçu l’ordre de riposter en cas d’attaque, a annoncé un correspondant sur place de la chaîne ukrainienne Inter.

"Les forces de la police locale et de la Garde nationale se trouvent maintenant toutes dans la région", a indiqué le correspondant. D’après lui, elles ont encerclé la montagne où les combattants de l’organisation nationaliste, qui à leur tour ont reçu l’ordre de riposter en cas d’attaque, se sont réfugiés.

 

Entretemps, le Secteur droit, a appelé les forces ukrainiennes à ne pas suivre les ordres du gouvernement concernant la dissolution du groupe ultra-nationaliste, lit-on dans un communiqué de l’organisation publié sur son site.

 

Précédemment, les militants du groupe ultra-nationaliste Secteur droit ont quitté leurs positions de la zone d’opérations spéciales dans la région de Donetsk sous l’ordre de leur leader, Dmitry Yarosh, a annoncé dimanche soir le commandant du 5e bataillon sur le site ukrainien Hromadske.tv.

"Tous les militants de l’organisation ont quitté leurs positions et se trouvent en ce moment dans leurs bases", a fait savoir le porte-parole du secteur droit Andrey Sharaskin sur la chaîne télévisée 112.

 

Plus tôt dans la journée le service de sécurité ukrainien a demandé aux combattants du Secteur droit qui se cachent dans les forêts de déposer les armes et de se rendre, en les menaçant d’une attaque en cas de refus.

 

Cependant, aucune réponse n’a suivi. Et comme l’a noté le secrétaire de presse du Secteur droit, Artem Skoropadsky, "aucun ordre de déposer les armes venant du leader de l’organisation n’a été rapporté. Donc personne ne le fera".

 

Cela intervient un jour après que la région de Mukachevo est devenue l’un des points les plus chauds du pays. En effet, samedi, des combats ont éclaté entre des militants du groupe ultra-nationaliste, la police et des entrepreneurs locaux. On a annoncé qu’au cours d’une fusillade, les combattants ont recouru à l’utilisation de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, faisant deux morts et 11 blessés.

 

Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Mukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'ouest de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de "Secteur Droit" dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur droit dans les grandes villes du pays.

 

RT en français

> http://francais.rt.com/international/4252-combattants-secteur-droit...

 

Lire également :

http://reseauinternational.net/ukraine-de-louest-secteur-droit...

 

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Poroshenko to Summit War Cabinet 

Over Mukachevo Shootout. 

 

Ukrainian President Petro Poroshenko will gather a War Cabinet on July 13 following the shootout in the western Mukachevo, Ukrainian Presidential Press Secretary Svyatoslav Tsegolko said Monday.

 

KIEV (Sputnik) — Earlier on Saturday, the Right Sector began protests in several Ukrainian cities, including Kiev and Lviv after the movement members exchanged fire with police in the Ukrainian southwestern city of Mukachevo.

 

"The events in Mukachevo will be the main theme of a War Cabinet, which the president will hold on Monday. Let me remind you that the War Cabinet is a working body of the National Security and Defense Council of Ukraine," Tsegolko wrote in his official account on Facebook.

 

Sputnik, 13–07–2015.

http://sputniknews.com/europe/20150713/1024535784.html

 

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Armée ukrainienne : 

Un bataillon refuse d'exécuter les ordres. 

 

Les combattants du second bataillon de la 17ème brigade blindée

de l'armée ukrainienne ont déclaré qu'ils ne voulaient plus

exécuter les ordres du commandement.

 

Les combattants d'une brigade blindée ont appelé le président ukrainien Piotr Porochenko à en finir avec "l'arbitraire qui règne dans l'armée". Ils ont précisé qu'en un an, aucune rotation n'avait eu lieu, tandis que le chef de brigade n'a pas voulu exécuter ses fonctions et est parti en congé.

 

"Nous nous fichons de votre commandement et de vous — tout ordre sera ignoré. Nous ne rendrons pas nos armes et il est inutile d'essayer de nous désarmer. Nous sommes prêts à terminer notre service militaire, ce n'est que dans ce cas-là que nous sommes d'accord pour rendre les armes. Toutefois, si des forces spéciales essayent de nous neutraliser, ils rencontreront une résistance", ont déclaré les combattants dans un message vidéo adressé à M.Porochenko.

 

(...)

 

"Si en mars 50% de soldats ont accepté de continuer leur service militaire, aujourd'hui ce n'est plus le cas", ont-ils fait remarquer.

En juillet 2015, les autorités de Kiev ont lancé une nouvelle vague de mobilisation. Au total, entre 100.000 et 150.000 personnes seront appelées sous les drapeaux. 

Le 25 mars le président Porochenko a ordonné d'augmenter les effectifs de l'armée, dont le nombre devrait atteindre 250.000 personnes.

 

Il est à noter que chaque appel sous les drapeaux en Ukraine provoque des manifestations massives de la part des jeunes gens. Des refus ainsi que des désertions à l'étranger, notamment en Russie, sont désormais des phénomènes assez fréquents.

En réponse au refus de la population de faire la guerre dans l'est de l'Ukraine, les autorités ont renforcé les peines, qui peuvent aller jusqu'à la prison ferme.

 

Sputnik, 13 juillet 2015.

http://fr.sputniknews.com/actualite/20150713/1016971026.html

 

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12/07/2015

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme

Note F.E : Porc'Ochenko (et ses maîtres) auraient-ils décidé

qu'il était l'heure de se débarrasser de leurs idiots utiles ?

 

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11 juillet

 

Secteur droit menace le pouvoir de Kiev,

après la mort de plusieurs de ses membres

dans une fusillade.

 

Des combattants du Secteur droit, parti nationaliste radical, ont provoqué une fusillade dans l’ouest de l’Ukraine, près de la frontière avec l'UE, trois d’entre eux et un civil ont été tués.

Pour Kiev, il s’agit d’un acte terroriste.

 

Secteur droit a confirmé son implication dans une fusillade qui s’est produite dans la ville ukrainienne de Moukatchevo, située à une cinquantaine de kilomètres des frontières slovaque et hongroise, soit à plus de 500 km de la Russie. Trois combattants de Secteur droit et un civil ont été tués dans la fusillade. Onze autres personnes ont été blessées, dont quatre civils.

 

Selon un conseiller du chef du ministère ukrainien de l’Intérieur Anton Guerachschenko, un groupe de 15 à 20 personnes armées est arrivé sur une propriété du député ukrainien Mikhail Lanyo, un complexe sportif. « Des coups de feu ont été tirés sur place, on ignore pourquoi », a ajouté l’officiel ukrainien. Les combattants de Secteur droit ont ouvert le feu contre les policiers qui sont arrivés sur place, affirme le conseiller.

« Trois policiers et quatre civils ont été blessés. Les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades », a fait savoir Anton Guerachschenko.

 

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Source photo 

 

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Le parquet de la région de Transcarpatie a publié les détails des événements à Moukatchevo. « Des hommes armés en tenues de camouflage portant des inscriptions "Secteur droit" ont fixé un rendez-vous  à des habitants de la région dans un café dans le but d’étendre leur zone d’influence. Puis ces gens ont ouvert une fusillade dans l’établissement mentionné », lit-on sur le site du parquet. Des policiers qui sont arrivés sur place ont bloqué l’entrée et ont été pris pour cible. De plus, les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades Les combattants de Secteur droit se sont barricadés et refusent de se rendre, indique le parquet.

 

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale. 

 

Les autorités ukrainiennes ont qualifié la fusillade de Moukatchevo d’acte terroriste, a annoncé le service de presse du parquet de la région de Transcarpatie.

Une enquête pénale a été ouverte.

 

Le président ukrainien Porochenko a donné l’ordre aux forces de l’ordre de : « désarmer et d’arrêter les criminels qui ont perpétré la fusillade et tué des civils » à Moukatchevo.

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale.

 

Secteur droit a fait savoir dans un communiqué que : « les forces spéciales ont reçu l’ordre de tuer nos confrères. Si cela se passe, un processus irréversible commencera… ». Tout le mouvement militaro-politique a été mis en état d’alerte, et le groupe qualifie cet incident : « de fait majeur qui peut changer le courant de l’histoire ».

 

L’ambiance est électrique à travers toute l’Ukraine. Environ 70 membres de Secteur droit se sont rassemblés samedi soir à Kiev devant le bâtiment de l’administration présidentielle. Ils exigent la démission du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov à cause de la fusillade de Moukatchevo. Alexeï Byk, organisateur du rassemblement, a déclaré : « ce n’est que le commencement ». De plus, le groupe nationaliste extrémiste radical organise des manifestations dans d’autres grandes villes ukrainiennes, comme Dniepropetrovsk, Kherson et Ternopol, pour exprimer son soutien aux actes perpétrés par ses combattants à Moukatchevo.

 

Secteur droit est une alliance militarisée d’organisations radicales nationalistes. En janvier et février 2014, ses combattants ont participé aux affrontements avec la police et à la prise des bâtiments administratifs lors du Maïdan à Kiev. En mars 2014, Secteur droit s’est mué en parti politique ultranationaliste. En avril de la même année, le leader du parti Dimitri Yarosh, a annoncé la formation du bataillon spécial « Donbass » avec l’objectif de « mettre de l’ordre dans la région de Donetsk ». Depuis lors, Secteur droit est également impliqué dans la lutte contre la rébellion dans l’est de l’Ukraine. Les bataillons du groupe radical sont très bien équipés. Selon les données des organisations internationales pour la Défense des droits et des libertés, ils ont à leur actif plusieurs enlèvements, arrestations illégales, vols et assassinats de civils.

 

RT en français, 11 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4228-secteur-droit-mobilise-ses-troupes

 

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Des combattants du Secteur droit (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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Mustafa Nayyemex-journaliste maintenant député à la Rada / au parlement ukrainien : 

 

« La raison de tout cela ? Les bandes de Secteur Droit et du MVD sont en concurrence pour contrôler le flot de contrebande de cigarettes qui part vers l’ouest. Un camion qui arrive en Italie rapporte 470.000 € et il y a en moyenne jusqu’à 5 camions qui traversent la frontière à Chop sous les yeux complaisants des douaniers dont le silence est acheté tantôt par les hommes du député Victor Baloga, tantôt par ceux de Mikhaïl Lanyo et tantôt par la police elle- même. » 

 

( Source : ukraine2014.canalblog.com ) 

 

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12 juillet

 

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme,

les nationalistes refusent de déposer les armes ! 

 

Le groupe ultra-nationaliste Secteur Droit a annoncé qu'il ne déposerait pas les armes sans ordres de leur leader, Dmitry Yarosh. Celui-ci a appelé à la poursuite des manifestations à Kiev et à la démission du ministre de l'Intérieur.

 

Le parti ultra-nationaliste Secteur Droit (Pravy Sektor), d'inspiration néo-nazi, qui a pris part à des affrontements meurtriers avec la police, samedi 11 juillet, a annoncé ce dimanche que ses militants ne déposeraient pas les armes, sans que l'ordre ne vienne de leur leader. Celui-ci ne semble montrer aucune volonté d'appel au calme. L'émergence de ces nouvelles tensions se situe à l'ouest du pays, à la frontière avec l'Union Européenne.

 

Par mesure de sécurité, les civils ont été évacués des alentours de la ville de Mukachevo, dans l'ouest du pays. Les militants ultra-nationalistes s'y sont regroupés, alors que les unités spéciales de la Garde Nationale, ainsi que les forces d'intervention de la police et les agents des services secrets ukrainiens (SBU) ont sécurisé les lieux. Le SBU a annoncé que « pour empêcher un massacre, les services de sécurité et le ministère de l'intérieur ont demandé à ce groupe armé illégal de déposer les armes et de se rendre ». Les autorités ont par ailleurs annoncé qu'elles feraient le nécessaire afin de désarmer et d’interpeller ce qu'elles appellent un « groupe de crime organisé ».

 

Des négociations ont eu lieu, dans la nuit de samedi à dimanche, mais aucun point d'accord n'a pu être établi. En conséquence de quoi, le SBU a annoncé que : « prenant en considération le danger pour les villageois de la zone dans laquelle les militants de Secteur Droit se sont barricadés, l'évacuation des civils, et surtout des enfants, était en cours ».

Les nationalistes, de leur côté, promettent de ne pas se rendre sans se battre. D'après Victoria Popovich, la porte-parole du procureur régional, ils sont en contact direct avec Dmitry Yarosh, le leader du parti. « Les gens en tenue de camouflage menacent de maintenir une résistance armée », a-t-elle expliqué à l'agence de presse UNIAN, précisant qu'une échéance de dépôt des armes avait été signifiée aux combattants.

 

Un conflit local et territorial

 

Les combats ont débuté localement, samedi 11 juillet, avant de prendre une tournure plus large. Dans l'après-midi du samedi, deux douzaines de combattants en tenue de camouflage et arborant les insignes du Secteur Droit avaient ouvert le feu dans des cafés, avant de s'attaquer, à l'aide de kalachnikovs, de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, aux forces de police venues intervenir. L'organisation a fait paraître un communiqué dans la soirée de samedi, annonçant la mort de deux de ses membres et affirmant que « l'ensemble des branches militaires et politiques du Secteur Droit a été placé en état d'alerte ». Des membres de l'organisation ont entrepris de se mobiliser devant des bâtiments administratifs de Kiev, Lvov et Dnipropetrovsk. Les nationalistes exigent la démission du ministre de l'intérieur, Arsen Avakov.

 

Les autorités ukrainiennes ont immédiatement réagi aux incidents de Moukatchevo, qualifiants les actions des ultra-nationalistes « d'acte de terrorisme ». Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Moukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'est de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de Secteur Droit dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur Droit dans les grandes villes du pays.

 

« Secteur Droit », une force gênante en Ukraine

 

Le parti Secteur Droit est une force politique importante en Ukraine. Ses militants avaient notamment été en première ligne lors de la révolte de Maïdan qui avait conduit, en 2013, à la chute du président Viktor Ianoukovitch. Depuis, le parti, qui comprend une branche politique et une branche militaire, a hérité d'une forte influence dans le pays. Il dispose aujourd'hui de 10 000 militants dans tous le pays.

 

Lors du départ des insurrections, menés par les rebelles russophones, à l'est de l'Ukraine, c'est de nouveau Secteur Droit qui était intervenu en premier. Ils étaient en première ligne lorsque les combats ont commencé et ils ont encore gagné en influence. Une montée en puissance qui inquiétait, au sein de l'UE. Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, notamment, avaient mis en garde l'Ukraine contre les dangers que pouvait représenter le parti pour le pays.

 

RT en français, 12 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4235-louest-lukraine-senflamme-nationalistes-refusent-deposer-armes

 

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Les membres de "Secteur Droit" manifestent devant le parlement ukrainien,

à Kiev, le 11 Juillet 2015 (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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In English : http://rt.com/news/273184-ukraine-right-sector-standoff/