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03/04/2015

Appeal of the stoned kievan, 2015.

Appeal of the stoned kievan, 2015.

Un Ukrainien s’adresse à ses compatriotes… et nous parle un peu (par la même occasion) de l’Ukraine de Porc’Ochenko. [eng subs by Kazzura]

Le "coup de gueule" du printemps !

Ukraine/Donbass : les articles de Jacques Frère / 29 mars - 02 avril 2015.

Ukraine / Donbass : 02 avril

 

On savait le potentat kiévien, pleutre... 

 

Porochenko-Obama-weeding-Ukraine-300x195.jpgOn savait Porochenko, le potentat kiévien, pleutre. On ne savait sans doute pas à quel niveau de lâcheté, ce dictateur de carnaval était capable de s’abaisser. Il vient, ni plus ni moins, de donner aux néonazis et autres néobandéristes la corde pour le pendre, en faisant du mouvement paramilitaire de Dmytro Yarosh, le "Führer" de Praviy Sektor, une "organisation de défense territoriale".

Il est évident que le Département d’Etat (Note de K : américain) y est pour beaucoup dans ces basses manœuvres de lutte de pouvoir au sein de la junte. Washington a tout intérêt à ce que la situation dégénère en Ukraine et que la guerre dure. Du reste, au cas où cela se passerait mal pour le camp de hyperpuissance US, les Américains peuvent très bien lâcher l’affaire du jour au lendemain, comme ils le firent en de multiples occasions par le passé, abandonnant sans états d’âmes à leur triste sort leurs alliés d’un instant.

 

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 Batterie lourde ukrainienne de 152 Giatsint-B tirant sur les positions républicaines

 

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Depuis le 31 mars, on ne note aucun changement significatif sur la ligne de front du Donbass. Les accrochages et les frappes de l’artillerie ukrainienne se situent toujours dans la zone de l’aéroport de Donetsk, vers Peski, vers Spartak, vers le sud-est d’Avdevvka, sur la zone de Shirokino (Est de Mariupol) et au niveau de la « Piste Bahmutka » au nord-ouest de Lugansk. D’une manière générale, les forces ukrainiennes continuent de tirer de façon régulière avec leurs batteries lourdes au niveau la ligne de contact et de renforcer leur dispositif. 

Les deux parties s’observent et cherchent les intentions de l’autre.

 

 

Clashes at Spartak settlement (close to Donetsk airport area),

DPR positions attacked by the UAF.

[eng subs by Kazzura]

 

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En ce printemps 2015, on estime les forces de Nouvelle Russie entre 35 et 40.000 hommes, alors que les troupes ukrainiennes dans le Donbass, 2e et 3e échelons compris, varieraient entre 60 à 65.000. D’ici juin, les FAN espèrent rassembler quelque 57 à 62.000 combattants en plusieurs brigades autonomes, alors que Kiev pense aligner 80 à 85.000 militaires et paramilitaires. Mais la qualité au feu penchera forcément encore du côté des FAN, même si les moyens matériels resteront du côté ukrainien (surtout en artillerie).

A noter que la supériorité antiaérienne des forces de Nouvelle Russie rendra les sorties aériennes des forces de Kiev très risquées…

 

Quant au moral des troupes, du côté des forces de Kiev, il ne faut pas s’attendre à des miracles : les échecs successifs ont laissé des traces, y compris dans le corps des officiers, le manque de motivation croissant des recrues, les dégradations des conditions de vie dans l’Ukraine « pro-européenne » et le manque de perspectives en l’avenir, ne contribuent pas à améliorer la situation de sitôt. En revanche, dans le Donbass, civils et combattants savent désormais que Kiev ne peut plus gagner, du moins militairement. Un élément essentiel qui comptera dans les semaines et les mois à venir.

 

Il est très probable que les hostilités à grande échelle reprendront dans le courant de ce mois. Tout y contribue : le renforcement des troupes de Kiev, l’achèvement de leurs ravitaillement et des compléments d’effectifs, les missions de reconnaissance, les provocations qui se multiplient… 

En attendant, le 23e convoi humanitaire russe était annoncé ce matin dans le Donbass et faisait mouvement en deux colonnes dans la direction de Donetsk et de Lugansk.

 

(…)

 

En Nouvelle Russie, on profite de l’accalmie très relative pour renforcer les unités, les recompléter, en former de nouvelles, s’entraîner et faire un peu de ménage au sein des effectifs. Le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, vient d’émettre un décret selon lequel toutes les milices d’irréguliers ont jusqu’au 4 avril pour se conformer à l’homogénéisation des forces de Nouvelle Russie. Et cela, afin d’éviter la constitution de bandes armées incontrôlables comme il en existe tant et plus dans le camp d’en face. Nous assistons ainsi à une nette évolution des forces armées de Nouvelle Russie, depuis plusieurs mois, afin d’en faire une organisation militaire régulière sous commandement unifié et coordonné.

On note dans ce contexte l’arrivée de nombreux volontaires étrangers, dont des Français (voir ici le compte-rendu d’Erwan Castel qui est sur place).

 

Cadeau de Pâques pour Yarosh

 

Loin d’être démantelée ou tout simplement affaiblie, l’organisation paramilitaire d’extrême droite Praviy Sektor vient de sortir renforcée de la crise qui oppose la présidence ukrainienne à son bailleur de fonds Ihor Kolomoïsky. L’organisation qui se revendique de collaborateurs galiciens du IIIe Reich s’intégrera désormais pleinement au sein de la défense territoriale de l’Ukraine sous la forme d’une structure autonome, avec le financement et les moyens adéquates.

Le chantage de Yarosh à Porochenko (qu’il menaçait d’un nouveau Maïdan) de même que l’appui des milieux néoconservateurs américains qui contrôlent une bonne partie du Département d’Etat à Washington, ont donc permis à ce chefaillon d’une bande de nervis déjantés d’imposer, au-delà de ce qu’il pouvait espérer il y a un an juste après le coup d’Etat, ses quatre volontés.

 

En accord avec l’état-major général, Yarosh a décidé de maintenir ses troupes dans le Donbass. Les groupes paramilitaires désignés sous l’appellation de Corps de volontaires de l’Ukraine (DUK) se trouvent actuellement à l’ouest de Peski, près de l’aéroport de Donetsk, sur Artemovsk, au niveau de positions proches de Volnovakha et au nord de Shirokino. Il ne s’agit-là que du corps constitué sous la désignation DUK, il est bien évident que des centaines de membres de Praviy Sektor sont intégrés au sein d’autres unités de la garde nationale (Dnepr-1 », « Azov », « OUN »…) et même dans les rangs de formations de l’armée de terre ukrainienne comme la 93e brigade mécanisée et la 95e aéromobile.

 

Dmytro Yarosh se dit prêt à transformer le « bataillon » DUK en une « brigade d’assaut » (sic) des forces armées ukrainiennes. A voir… Il y a sans doute 11 « compagnies » se revendiquant du Corps des volontaires de l’Ukraine et qui forment le « bataillon », chacune comprenant une centaine de combattants, parfois moins. Ce qui reviendrait à un millier de combattants tout au plus, donc loin des effectifs d’une « brigade ». Quant à leur valeur opérationnelle, elle est quasiment nulle ; ces éléments sont comparables aux routiers et autres grandes compagnies moyenâgeuses qui donnèrent du fil à retordre à Bertrand du Guesclin. D’ailleurs, leur tableau de chasse est édifiant puisqu’il comprend essentiellement des actes de pillage, des assassinats de civils, des viols, du brigandage…

 

En permettant à Yarosh et à ses nervis, pourtant affaiblis après les désastres successifs sur le front du Donbass et le coup de force présidentiel contre Kolomoïsky, Petro Porochenko a montré le niveau de sa couardise. On pouvait penser qu’il profiterait du succès contre l’ex gouverneur de Dniepropetrovsk en épurant les paramilitaires d’extrême-droite qui représentent la plus grande menace du moment pour lui. Il a fait exactement ce qu’il ne fallait surtout pas faire et, de facto, il a précipité son régime au bord de l’abîme…

 

Cet octroi d’un statut d’autonomie à Praviy Sektor rend Yarosh plus puissant que jamais, et rien ne garantit que le « Führer » de Secteur droit coupera le cordon ombilical avec Kolomoïsky. 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 02 avril 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-beau-cadeau-de-porochenko-aux-neonazis

 

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 Lire également : L’Ukraine mafieuse, Igor Kolomoïsky en embuscade

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Igor Kolomoïsky

 

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Ukraine / Donbass : 31 mars

 

L’attente d’une offensive de printemps...

 

Du côté de Kiev, on continue de recevoir les premiers lots de matériels lourds US et de nouveaux « instructeurs » occidentaux (principalement américains) sont annoncés pour courant avril. En ce début de printemps dans le Donbass, le calme aléatoire qui règne préfigure sans doute une déchainement de fer et de feu d’ici peu. Chacun semble s’y préparer.

 

(…)

 

Entrainement et matos US pour une armée de bras cassés

 

Une nouvelle livraison de Humvees blindés vient d’arriver en Ukraine (sur les 230 promis) et la trentaine déjà livrée il y a une semaine. Les Etats Unis ont déjà fourni à ce jour pour 120 millions de dollars d’assistance au régime putschiste, et doivent encore fournir pour 75 millions de dollars d’équipement divers, y compris des drones, les radars de contre-batterie, des dispositifs de vision nocturne, et de l’assistance médicale. Il est aussi vraisemblable que des postes antichars guidés de type Javelin soient livrés d’ici peu.

Ces HMMWV devront prochainement être retirés des effectifs des forces US, selon une décision prise en 2012. En effet, le Pentagone a annoncé une modernisation massive de ses véhicules légers de type Hummer, dont les performances en Afghanistan comme en Irak furent des plus décevantes, l’engin ayant dû subir moult modifications et autres revalorisations depuis 2002 afin d’être opérationnel sur le terrain.

 

Selon Arsen Avakov, le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, 290 paras américains de la 173e brigade aéroportée (173rd Airborne Brigade Combat Team « Sky Soldiers ») vont débuter un cycle de formation dans la région de Lviv, au camp de Yavoriv, à partir du 20 avril : il s’agit de former certaines des unités les plus extrémistes du régime de Kiev, y compris des néonazis. Selon Avakov, les Américains auraient l’intension de mettre à disposition de la garde nationale de l’équipement dernier cri question communication et détection nocturne ou pas mauvais temps. Quelque 900 paramilitaires sont concernés par cet entraînement. Il s’agirait d’éléments des unités « Azov », « Jaguar », « Omega » et des unités des régions de Kiev, de Kharkov, de Zaporozhye, d’Odessa, de Lviv, d’Ivano-Frankivsk et de Vinnitsa.

 

Une formation sans doute bien utile (mais dont l’efficacité restera à démontrer) puisqu’on apprend que plus de la moitié des effectifs de la 4e mobilisation en Ukraine ne seraient pas aptes pour le service en raison de troubles mentaux ou nerveux (dépressions nerveuses, troubles du comportement…), selon le service de presse du « Bloc Porochenko ».

 

Au final, s’il y a des troupes étrangères sur le sol ukrainien, c’est bien du côté de Kiev qu’elles se trouvent.

 

L’appel du jihad néonazi… au nom du fric !

 

1c33abb294c000872b17863c7545fc30.jpgD’aucuns semblent être quelque peu dubitatifs quant à la présence d’islamistes avérés au sein des « bataillons » idéologiques présents dans la garde nationale. L’histoire de Zaky Mallah aurait de quoi faire réfléchir. Cet islamiste qui vivait en Australie, après s’être engagé dans les rangs jihadistes en Syrie, puis avoir été emprisonné pour terrorisme en Australie, a déclaré vouloir rejoindre le « bataillon Azov », suite à une campagne de recrutement de l’unité néonazie liée à l’Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens et, par là-même, à Svoboda.

Notre jihadiste de 30 ans, originaire de Sydney, a été repéré dans ses démarches, il y a quelques mois par le Daily Mail, un journal britannique apparemment plus au fait des aller et venues d’islamistes américano-compatibles que les propres services de sécurité des pays de l’Alliance atlantique et de l’Australie.

 

Mais alors pourquoi choisir « Azov » et pas une autre formation comme « Aydar » ou « Donbass » ? C’est le « Führer » des Patriotes ukrainiens et chefaillon du « régiment » (sic), Andriy Biletsky, qui l’a expliqué il y a peu : ses troupes de « volontaires » sont « officiellement » payées 6.000 hryvnia (316 $) par mois, mais en fait leur solde avoisinerait les 10.000 hryvnia (ce qui est considérable en Ukraine, le salaire moyen étant de 218 hryvnia, soit moins de 43 dollars, en février 2015, pour plus de 320 euros à la veille du putsch - source). Et beaucoup plus pour les « volontaires » étrangers, surtout s’ils possèdent une solide expérience du terrain comme Zaky Mallah. Ces fonds proviendraient en partie du ministère des Affaires intérieures, mais surtout de la galaxie oligarchique de Kolomoïsky.

 

Mais ce n’est pas pour des raisons financières que le « bataillon Donbass » (ou ce qu’il en reste) vient d’être retiré de la zone des combats. Selon son commandant par intérim, Anatoly Vinogrodsky, les résidus de cette unité (une compagnie tout au plus qui se trouvait sur Shirokino) n’ont pas été jugés suffisamment fiables en l’état pour être maintenus en première ligne. « Donbass » faisait partie de la douzaine d’unités répressives et politiquement très orientées formées et financées par Ihor Kolomoïsky, juste avant son éviction du siège de gouverneur de l’oblast de Dniepropetrovsk.

 

Sur Shirokino, justement, pour couper court aux inepties du camp kiévien concernant la ligne de contact dans ce secteur, la mission de l’OSCE vient de préciser que le village était bel et bien sous le contrôle des forces de Nouvelle Russie et que la ligne de front passait par l’ouest immédiat de la petite agglomération côtière.

 

C’est à cet endroit que, le 29 mars, un projectile antichar tiré à partir des positions kiéviennes a totalement détruit un véhicule civil Tavria, blessant grièvement ses deux occupants (L’un d’eux est mort depuis, le second est aux urgences). L’OSCE enquête, ce qui lui donnera l’occasion de rédiger un nouveau rapport, puis de le classer.

 

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DPR DM sitrep : UAF troops destroyed civilian car with ATGM shot. [Eng subs by Kazzura]

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Tortures, violences et nettoyage ethnique

 

(…) Dans une interview pour le journal ukrainien Obozrevatel publiée dimanche 29 janvier, Yarosh déclare sans ambages vouloir pratiquer une politique de nettoyage ethnique sur l’ensemble du territoire du Donbass, et même au-delà. Il affirme que les résidents de l’est de l’Ukraine qui seront jugés « indisciplinés » devront être expulsés et privés de leurs droits. Yarosh affirme qu’une grande partie du Donbass serait peuplée par des « Sovoks », un terme d’argot dérivé du mot « soviétique » et désignant les russophones. Pour ce fanatique stipendié avec l’argent des Occidentaux et de Kolomoïsky, les événements de Konstantinovka, où toute une population a violemment protesté suite à la mort d’une petite fille de 8 ans écrasée par un blindé piloté par des soldats ukrainiens ivres, est un exemple de la nécessité d’éradiquer cette « indiscipline » au sein d’une population civile condamnée à l’éradication physique.

Devant un tel discours de cinglé, on comprend que, partout dans le Donbass et même bien au-delà, des combattants courageux se lèvent pour affronter un régime qui a fait de l’innommable son quotidien.

 

La guerre des partisans sur les arrières du front de l’Est est en plein essor. Dans la nuit du 29 au 30 mars, à Kharkov, une ou plusieurs explosions (selon les sources) ont endommagé une partie du réseau ferré et un convoi de carburant destiné aux forces répressives dans le Donbass.
Une autre explosion s’est produite la nuit dernière, toujours dans l’agglomération de Kharkov sur la zone ferroviaire, vers 3h00 (heure locale), ce qui aurait endommagé plusieurs mètres du réseau ferré.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 31 mars 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-lattente-dune-offensive-de-printemps

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Ukraine / Donbass : 29 mars

 

Le temps des grandes manœuvres.

 

L’OTAN continue de se renforcer dans les pays frontaliers de l’Ukraine : après les États baltes, voici des blindés américains en Roumanie, à quelques kilomètres seulement de la Moldavie et de la Transnistrie. Officiellement, il ne s’agit que de simples « manœuvres ». Cela ne trompe personne : Washington positionne des troupes, au cas où… le régime de Kiev viendrait à s’effondrer en raison de la situation catastrophique du pays, dont il est le seul responsable, et des règlements de comptes internes à la junte. (…) Sur le front du Donbass, si l’augmentation de l’intensité des accrochages laisse légitimement penser qu’une offensive se prépare, pour le moment, une mise en alerte totale des forces de Nouvelle Russie n’est pas à l’ordre du jour. Les FAN sont aussi en manœuvres, elles s’entraînent chaque jour et par tous les temps.

 

 

 

Entrainement du bataillon « Sparta ». Chaque jour et par tous les temps,

les hommes de cette unité de choc s’entrainent pour défendre le Donbass.

( M.a.j F.E : ajout de la version sous-titrée par Kazzura

 

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La mort de Roman Voznik, député de la RPD, n’est pas due à un tir d’artillerie, comme nous le supposions précédemment, mais à un attentat à l’arme à feu commis de la part d’un groupe subversif kiévien (ou occidental) infiltré dans la ville de Donetsk. Jeudi 26 mars, moins d’une semaine après la tentative d’assassinat du lieutenant-colonel « Givi », commandant du bataillon « Somali », des tueurs ont frappé à nouveau au cœur de Donetsk entre 23h00 et 23h15… Roman Voznik était également « Gypsy », le commandant du bataillon «Mirazh» et cela fait de lui le troisième officier supérieur à être visé en quelques jours, après Mozgovoï et Givi ! Comme le souligne Erwan Castel, qui est présent sur place, « nul doute que cela fait partie d’un programme d’assassinat visant à décapiter l’appareil militaire de la Novorossiya, au moment où les soupçons d’une prochaine offensive ukrainienne sont chaque jour un peu plus confirmés. »

 

Et cela alors qu’un groupe de partisans vient de se former dans la région de Nikolaev et que la résistance armée à la dictature de Kiev se renforce presque partout en Ukraine. A Odessa, vendredi soir, une très forte déflagration a eu lieu près des locaux d’une organisation soutenant la répression dans le Donbass. Des inconnus ont fait exploser un engin explosif sans faire de victime, juste des dégâts matériels dans l’enceinte du local visé.

 

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Lanceur Smerch à l’aéroport de Kramatorsk. Selon les accords de Minsk, ce type de lance-roquettes lourd devrait se trouver à au moins de 140 km de ligne de front. Kramatorsk n’est qu’à 45 km de la ligne de front.

 

(…)

 

Sur Mariupol, le « mur de l’Atlantique » local version Porochenko semble avoir quelques difficultés à être réalisé en bordure de mer. Des vents forts ont occasionné des marées plus importantes que d’habitude, à tel point que des tranchées et des bunkers ont été inondés… L’inénarrable Turchinov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, n’est pas Rommel. Mais ça, on le savait déjà !

Grandes manœuvres de caniveau à Kiev

 

C’est la débandade de la junte au sein de l’opinion publique ukrainienne, un an seulement après le coup d’Etat du Maïdan. D’après l’Institut international de sociologie de Kiev (source), le Front populaire du Premier ministre Arseny Yatseniuk s’est effondré dans les sondages, il n’est plus qu’à 4% (22,14% aux élections législatives de l’année dernière). Petro Porochenko et son bloc présidentiel est en tête avec 16%, suivi par le maire de Lviv Andriy Sądowy (10%), Yulia Timochenko Patrie (7%), le Block d’opposition (6,2 %) et Oleg Lyachko et son parti radical (5%).
Qu’à cela ne tienne, le régime «pro-européen » continue sur sa lancée criminogène et mortifère : quelque 900 officiers de l’armée ukrainienne ont été formés en Pologne pour une somme évaluée à plusieurs dizaines de milliers d’euros (sans plus de précisions). Il semblerait que ce soit l’Union européenne qui a financé cela.

 

Mais l’heure est grave pour le régime antidémocratique, mis en place par la corruption, la subversion, le crime et la violence il y a un peu plus d’un an. Washington pourrait cesser de soutenir le président Petro Porochenko et commencer à miser sur l’ex-gouverneur de Dniepropetrovsk, l’oligarque israélo-chyprioto-ukrainien Ihor Kolomoïsky, estiment les Deutsche Wirtschafts Nachrichten. 

Aux États-Unis, les partisans de la ligne dure envers la Russie, tels que le sénateur néocon John McCain ou encore la très néocon Victoria Nuland du Département d’État, pourraient donner leurs préférences à Kolomoïsky, du moment que ce dernier est, selon Washington, leur meilleur partenaire dans la lutte contre la Russie, écrit le journal allemand. Plusieurs jours se sont écoulés depuis le limogeage de l’oligarque Kolomoïsky par Porochenko.

Jusqu’à présent, il n’est pas clair si les Américains continuent de soutenir le président en place ou bien s’ils commencent à pencher pour Kolomoïsky.

 

En attendant, du côté des « bataillons », on en est encore aux négociations avec la présidence. Dmytro Yarosh semble vouloir se faire désirer pour accepter le poste offert par Porochenko au ministère de la Défense. Gerachenko, le fameux « conseiller » du ministère de l’Intérieur très proche des néonazis et des néobandéristes, et Boris Filatov, le bras droit de Kolomoïsky à Dniepropetrovsk, l’assistent dans ces tractations. Il entend bien négocier cher son ralliement, s’il se rallie…

Même attitude du côté de Svoboda et de l’Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens qui voient l’occasion de peser sur l’avenir de l’Ukraine assujettie à l’hyperpuissance US, en jouant la carte collaborationniste à fond.

 

(…)Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 29 mars 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-temps-des-grandes-manoeuvres

 

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Nikolaev, Le 28 mars 2015 : "Honte! Assassins!"

 

Les habitants de Nikolaev ( brandissant des drapeaux de l'Ukraine et de l'armée rouge, 

qui a libéré la ville en 1944 ), ont hué les troupes ukrainiennes lors de la célébration

du 71ème anniversaire de la libération … 

 

Source : Thalie Thalie

 

 

Zina from Donetsk…

28/03/2015

Du matériel lourd américain livré à Kiev...

Ukraine/Donbass : 

 

Du matériel lourd américain livré à Kiev

 

e5f7f75dc911f80f5c5a5c1dfe30d425-300x200.jpegL’Ukraine risque de perdre l’aide du FMI en raison de son créancier russe. La cause : un défaut de l’Ukraine sur les 3 milliards de dollars dus à la Russie d’ici à la fin de l’année. Voilà qui n’arrange pas les affaires d’un Porochenko confronté à l’affaire Kolomoïsky et à la gestion des groupes paramilitaires peu contrôlables. 

Mais son suzerain états-unien lui accorde toujours un soutien indéfectible. Cela suffira-t-il à mâter la rébellion du Donbass ? Nous en doutons toujours.

 

Washington ne lâchera pas Kiev de sitôt, puisque des contrats faramineux sont en préparation. Ainsi, la société américaine Monsanto, spécialisée dans les OGM alimentaires, projette de construire une usine de semences en Ukraine en 2016. Cela a été discuté lors d’une réunion à Washington entre le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation de l’Ukraine Oleksiy Pavlenko et des représentants de Monsanto. Les produits de cette usine devraient être destinés aux pays de l’Union européenne. Demain, grâce à BHL et à ses semblables, on mangera des OGM américains Made in Ukraine ! On notera que c’est juste au moment de la crise avec Kolomoïsky, alors que le potentat kiévien a plus que besoin de ses « amis » américains, que Monsanto finalise une négociation à son avantage qui avait débutée au lendemain du putsch du Maïdan quand le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation était un membre de Svoboda.

 

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Du matériel lourd américain est en route pour l’Ukraine vassalisée, une partie de celui-ci est même déjà arrivé, comme des Hummers. Le chef du parti libéral autrichien, Heinz-Christian Strache, a posté sur sa page Facebook le 25 mars des photos montrant les premiers blindés américains (environ 50, soit un bataillon mécanisé complet) sur des plateaux ferroviaires en route pour l’Ukraine. Ces M2/M3 Bradley sont passés en Autriche par la gare de Linz (photo & source).

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Un autre (ou le même ?) convoi ferroviaire de Bradleys a été repéré près de Budapest (source)

 

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Espérons, au moins, qu’ils fonctionnent un peu mieux que les Saxons britanniques livrés dernièrement au régime de Kiev par la Grande-Bretagne. En vertu d’un contrat signé en 2013, une société privée britannique a fourni à l’Ukraine une vingtaine de blindés Saxon et compte lui en procurer encore 55 autres. Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense, Oleksandr Turchinov, a annoncé que ces blindés légers devraient être modifiés, car ils avaient été livrés sans armement. Mais, déjà, des doutes existent quant à leur fiabilité. Précédemment, un Saxon s’est renversé sur la route reliant Kiev à Kharkov, causant la mort du conducteur. Une enquête a été ouverte par l’armée ukrainienne suite à l’incident.

 

 

 

Du matériel américain pour Kiev

 

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Mais avoir du matériel de guerre est une chose, savoir s’en servir à bon escient en est une autre. Les forces de Kiev poursuivent leurs renforcements et leur réorganisation après le désastre de Debaltsevo. Leurs brigades mécanisées ont désormais complété leurs dotations en moyenne de 80 à 85% pour le matériel, et jusqu’à 90% pour le personnel. En revanche, au sein des « bataillons » de la garde nationale, pour la plupart d’entre eux, les pénuries d’effectifs et de matériels perdurent, sauf peut-être pour « Azov » qui a largement été pourvu en engins blindés ces derniers temps.

 

Du côté du commandement opérationnel kiévien, on étudie les retours d’expérience des combats dans la poche Debaltsevo. Outre la nécessaire amélioration de la qualité de la chaîne de commandement et du renseignement opérationnel, on note de sérieuses carences à l’échelon de la coordination de combat entre la brigade, les bataillons et les compagnies. Les forces de Kiev manquent d’officiers confirmés et même de sous-officiers. De plus, elles ont toujours sous-estimé l’adversaire et n’ont jamais été capables de s’adapter à des situations non-prévues, ni d’anticiper les réactions des forces républicaines.

 

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Concentrations schématisées des moyens lourds kiéviens

qui n’ont pas été retirés de la ligne de front selon les exigences des accords de Minsk.

 

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Affrontements sur la ligne de front

 

Si l’intensité des combats est retombée de toute évidence, les tirs d’artillerie et les affrontements se poursuivent néanmoins, essentiellement sur les secteurs de Donetsk, de Gorlovka, de Lugansk et à l’est de Mariupol.

 

Quatre personnes ont été tuées et 21 autres ont été blessées (dont une petite fille de 9 ans) dans un bus suite au déclenchement d’une mine à proximité d’un point de contrôle des forces de Kiev près de la ville d’Artemovsk (zone nord du front). Un accident tragique, comme ce fut le cas pour le bus près de Volnovakha il y a deux mois.

 

Hier, les forces de Kiev, au nord de Lugansk, ont perdu le contrôle de la rive nord de la Seversky Donets près de Stanitsa Luganskaya. Les forces républicaines ont même réussi à y construire un poste de contrôle fortifié. Les troupes ukrainiennes sont maintenant retranchées dans Stanitsa Luganskaya. Ce n’est pas la première fois que les FAN réussissent à repousser au-delà de la vallée de la rivière les troupes ukrainiennes, mais cela n’était jamais arrivé depuis le début de la trêve. Plus à l’ouest, la zone des points de contrôle numérotés au sud de Krymskoe semble elle aussi se réchauffer sérieusement.

 

Au nord et au nord-ouest de Gorlovka, les forces de Kiev ont renforcé leurs équipements lourds et déplacé une partie de leurs batteries d’artillerie. Depuis plusieurs nuits, sur ce secteur au nord de Donetsk, on remarque d’importants mouvements de véhicules et de blindés, ce qui augure des préparatifs militaires importants en vue d’une attaque.

Dans Dzerzhynsk, au nord-ouest de Gorlovka, on signale la présence de deux compagnies de chars lourds qui auraient dû être retirées de la ligne de contact, en plus de la trentaine de canons automoteurs d’artillerie de tous types (y compris des 2S7 Pion de 203 mm) qui n’ont jamais été éloignés du front.

 

Avant-hier et encore hier, plusieurs accrochages ont eu lieu au nord-ouest de Gorlovka, vers Maïorsk, occasionnant des pertes en véhicules du côté des forces de Kiev (plusieurs camions et des BMP).

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Dans le centre de Donetsk, des frappes d’artillerie (apparemment) ont tué le commandant adjoint de la RPD Roman Voznik (photo ci-dessus) dit « Mirazha » (Mirage), sans plus de précisions

 

La zone de l’aéroport de Donetsk est désormais constamment l’objet de tirs d’artillerie, y compris avec des munitions incendiaires. Sur Peski, à l’ouest, on se renforce du côté ukrainien et on contrôle même de nouveau une partie du centre du village après en avoir été chassé courant janvier.

 

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Images prises d’un drone de reconnaissance des FAN dans la partie ouest et centre de Peski, à proximité de l’axe principal (M04) qui mène à Donetsk. On y voit distinctement des BMP et divers véhicules qui laissent à penser qu’une compagnie mécanisée des forces kiéviennes occupe encore le secteur. Le gros des troupes se situe au niveau de la zone industrielle et du carrefour routier E50/M04 (qui était en chantier avant-guerre) à l’ouest du gros village. On y distingue même des tranchées.

 

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Sur Shirokino, les affrontements sont devenus quotidiens et semblent même monter en intensité depuis quelques jours. Aujourd’hui encore, il y a eu des affrontements à l’arme légère et aux mortiers.

 

Vers la mise au pas des paramilitaires ?

 

Porochenko cherche désormais à isoler Kolomoïsky sur l’échiquier ukrainien. Les arrestations « mains propres » dernièrement au cours de la réunion du cabinet ne concernaient que des fonctionnaires ayant réalisé des contrats publics avec des sociétés de Kolomoïsky. Le maître de Kiev a temporairement réussi à neutraliser Parubiy et Turchinov, à obtenir le soutien du chef de la police politique, Valentin Nalivaychenko, et il cherche aussi à s’accorder les bonnes grâces des « bataillons » répressifs. Et tout cela avec l’aval de l’Administration Obama, bien entendu.

 

La crise commence à avoir des conséquences directes sur l’ordre de bataille des forces de Kiev. Les paramilitaires liés à Praviy Sektor, dont le « bataillon »  DUK qui se composerait d’au moins 11 compagnies (chaque compagnie ayant de 50 à 75 éléments, pas plus), a reçu l’ordre du commandement ukrainien de s’éloigner de la ligne de contact, au plus tard le 1er avril. Les commandants d’unité ont été mis en garde de « ne pas désobéir ». Yarosh (photo ci-dessous) a protesté, en vain semble-t-il. Mais Porochenko s’est empressé de lui faire une offre alléchante : un poste important au ministère de la Défense. Cela a été annoncé hier par le conseiller au ministère des Affaires intérieures de l’Ukraine Anton Gerashchenko, un individu qui n’a jamais caché sa proximité avec les milieux néonazis et néobandéristes. C’est aussi une manière de s’accorder les bonnes grâces de nombre de « bataillons » répressifs, d’enterrer momentanément le projet de commandement opérationnel bis et sans doute aussi de ne pas insulter l’avenir avec des bandes de nervis difficilement contrôlables que l’on a armés et entraînés depuis un an maintenant.

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Même situation sur l’ouest de Shirokino où ces éléments paramilitaires, dont « Azov », devraient quitter la zone des «opérations spéciales», selon les médias ukrainiens. Pour le « régiment » (sic) néonazi, cela reste à confirmer puisqu’il appartient déjà à la garde nationale.

Ces « bataillons » sont invités à rejoindre la garde nationale et à se placer sous le commandement opérationnel ukrainien, a déclaré le président par intérim de l’état-major général Vladislav Seleznev. S’agit-il d’une réelle mise au pas ou de gesticulations politiciennes de la part du clan Porochenko, à un moment où le potentat kiévien n’aurait que 20% d’opinion favorable ?

 

Le potentat kiévien peut désormais bénéficier de l’appui de Nalivaychenko dans sa lutte contre Kolomoïsky, puisque Washington semble avoir donné le feu vert pour éliminer, ou du moins réduire considérablement, l’influence de l’oligarque de Dniepropetrovsk dans la vie politique ukrainienne.

Le SBU a déjà lancé une « opération à grande échelle » contre « Dnepr-1 » suite à l’assassinat d’un de ses officiers. Une enquête judiciaire est ouverte contre des membres du « bataillon Aydar » qui auraient planifié des attentats contre des bâtiments administratifs kiéviens.

« Aydar » est dissous, mais une partie de ses éléments est dans la nature et une autre semble avoir été intégrée à « Azov ».

 

Il resterait aussi à éliminer les éléments de Praviy Sektor incorporés au SBU et aux forces de police comme le fameux Vadym Trojan, placé à la tête de la police de Kiev. Dans la situation où est l’Ukraine « proeuropéenne » en ce moment, cela équivaudrait à abandonner toute idée de reconquête du Donbass et à déposer les armes dans les mois qui viennent. C’est pour cela que nous émettons de sérieux doutes quant à la volonté de purge contre les éléments les plus extrémistes de la part du régime de Kiev qui reste un jouet entre les mains de Washington.

 

Vers l’extension du conflit en Transnistrie ?

 

Transnistria.jpgD’ailleurs, les intrigues géostratégiques des Etats-Unis dans la région ne sont pas terminées. Kiev souhaite « dégeler » le conflit en Transnistrie, région moldave qui ne reconnaît pas l’autorité de Chisinau, a déclaré mercredi Porochenko lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue roumain Klaus Iohannis, « en vue de dégeler ce conflit et d’aider la Moldavie souveraine et indépendante à rétablir son intégrité territoriale et à réintégrer la Transnistrie ».

 

Le colonel Igor Strelkov, sur la page VK qui lui est dédiée, signalait hier que « selon des résidents de la région d’Odessa, une colonne avec de l’équipement et des troupes militaires ukrainiennes progressait vers la frontière avec la Transnistrie. » Une information qui reste bien entendu à confirmer mais qui pourrait forcer les Russes à intervenir (les aéroports de Crimée sont à 350 km) et déclencher de facto un affrontement régional. Les déclarations du maître de Kiev et de son homologue atlantiste de Bucarest correspondent néanmoins à l’arrivée de renforts américains ces derniers temps en Roumanie.

 

Peuplée à 60% de Russes et d’Ukrainiens, la République moldave de Transnistrie s’est formée en 1990, un an avant la chute de l’URSS. Les régions sécessionnistes moldaves de la rive gauche du Dniestr s’étaient alarmées par les déclarations des milieux radicaux de Chisinau sur le rattachement possible de la Moldavie à la Roumanie. La Transnistrie a unilatéralement proclamé son indépendance au début des années 1990. La Moldavie a perdu le contrôle de la Transnistrie en 1992, après avoir échoué à régler le problème par la force. La paix dans la zone du conflit transnistrien est assurée par une force multinationale comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien. La république conserve de facto son indépendance, mais n’est pas reconnue par la « Communauté internationale » (les USA et leurs alliés).

 

Cette volonté de « dégel » de conflits relativement anciens s’insère dans un contexte de choix géostratégiques américains de ces derniers temps concernant la région. Le Washington Post soulignait dernièrement que l’OTAN considèrerait le conflit ukrainien gelé aussi dangereux que les combats ; et il est peu probable que le maintien du statu quo, notamment concernant la politique actuelle des sanctions, permette une désescalade sur le terrain.

Avec le renforcement des forces de l’OTAN dans les Etats baltes et en Pologne, puis l’arrivée de troupes blindées et aéromobiles américaines dans les pays membres de l’OTAN ayant appartenu au Traité de Varsovie, il est désormais évident que nous assistons à des préparatifs militaires US destinés à faire dégénérer la situation en un conflit régional.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 mars 2015.

Pour consulter l’article originel, cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-du-materiel-lourd-americain-livre-a-kiev

 

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Les vidéos sous-titrées (eng) par Kazzura.

 

  

[eng subs] DPR army military exercises 

 

[eng subs] "Don't fear for your hide, care for your honor"

"Ghost" brigade motto

Porochenko contre Kolomoïski...

Porochenko contre Kolomoïski,

querelle de famille ou divorce sanglant ?

 

L’original russe du texte ci-dessous a été publié le 21 mars 2015 sur la page personnelle d’Oleg Tsariov sur le réseau social populaire en Russie, LiveJournal.

 

Oleg Tsariov, ingénieur de formation, est le Président du Parlement de l‘État Fédéral de Nouvelle-Russie, autoproclamé en mai 2014, et qui se présente comme la confédération des républiques populaires. Son nom est repris sur la liste des personnes sanctionnées par l’Union européenne. Des menaces de mort l’on contraint à retirer sa candidature lors des élections présidentielles de l’an dernier en Ukraine, auxquelles il se présentait en vue de défendre l’idée d’une fédéralisation du pays. Sa tête serait mise à prix par certains oligarques.

 

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Si le pétrole et le gaz appartiennent au peuple, pourquoi les leur vend-on si cher ?

 

Outre l’envie, la malhonnêteté et le manque de professionalisme des organisateurs de la « révolution orange », dans le conflit entre Porochenko et Timochenko le discrédit que celle-ci encourut a joué un grand rôle . Les Américains comprennent parfaitement cela, c’est pourquoi ils ont averti à maintes reprises les actuelles autorités ukrainiennes de ce qu’il était nécessaire d’enterrer les dissensions internes entre les représentants du pouvoir. Parmi d’autres, John Kerry a évoqué cela. Grâce à son dernier déplacement à Kiev, un troisième maïdan a été postposé. il était prévu à la date anniversaire de la victoire au maïdan. Malgré cela, la confrontation entre Porochenko et Kolomoïski est sur le point de déborder et se transformer en guerre ouverte. Kolomoïski est capable d’enterrer le projet américain à l’ordre du jour, de la même manière que la confrontation entre Porochenko et Timochenko torpilla le précédent projet.

Aujourd’hui toutefois, compte tenu de la réalité ukrainienne actuelle, cette guerre pourrait ne pas se limiter à une compétition au moyen de documents compromettants, mais pourrait se transformer en confrontation armée. Les parties concernées sont prêtes à un tel développement des événements ; c’est la raison pour laquelle on voit tant de forces spéciales dans le centre de Kiev, participant aux bataillons territoriaux Kiev1et Kiev2. Il est également notoire que les forces de sécurité intérieure sont prêtes à descendre sur Dniepopetrovsk. Igor Kolomoïski a déjà mis sur pied de guerre ses bataillons de volontaires. Je rappelle qu’aujourd’hui ceux-ci sont composés de 15000 hommes, et que voici quelques jours, Kolomoïski a donné ordre d’en tripler le nombre. Le contrôle de Ukrnaft et Ukrtransnaft présente une importance immédiate pour Kolomoïski, non seulement parce qu’il est déjà habitué à gérer ces structures d’État, qu’il considère siennes, mais parce qu’un changement de direction devrait inévitablement conduire à poser des questions concernant les multiples abus commis par son équipe. Si on laisse de côté les questions relatives à Ukrnaft, qu’ils ont spolié longuement et avec sérieux, les seuls griefs concernant Ukrtransnaft pourraient atteindre la somme de deux milliards de dollars. Bien que le montant de ce qui a été dérobé s’élève sans doute seulement à moins d’un milliards de dollars, le dommage résulte de ce qu’au lieu de pétrole, c’est de l’eau qui fut injectée dans la canalisation, de sorte qu’elle y a passé l’hiver. Selon les spécialistes, les dégâts ainsi provoqués, non seulement atteignent le milliard de dollars, mais le dépassent sans doute. L’objectif de la prise nocturne de Ukrtransneft, ce n’est pas seulement le souhait de sauvegarder la possibilité de spoliations futures, mais surtout de masquer les suites des malversations. Des témoins expliquent qu’en une nuit, on a évacué des bureaux de la compagnies plusieurs camions de documents. Comme l’expliquent les juges d’instructions lors d’enquêtes sur des infractions pénales : pas de corps, pas de délit.

Les enquêtes à propos de délits économiques deviennent extrêmement compliquées en l’absence de documents. Pour les soustraire à la justice, aussi bien les députés inféodés à Kolomoïski qu’Igor V. en personne, se sont déplacés, alors que d’habitude, les seigneurs ne mettent pas les mains dans le cambouis. Je n’ai pas le souvenir qu’il ait ainsi déjà pris part activement et publiquement à des événements, sous l’œil des caméras. Il envoyait plutôt ses vassaux. Il fallait donc une nécessité très particulière pour amener Kolomoïski à participer à cette opération spéciale, la menace de l’ouverture d’une action pénale; la menace de son arrestation dans le cadre d’une instruction pénale et de la saisie de ses actifs.

Selon les informations disponibles hier soir, un compromis aurait été trouvé en ce que la direction de Ukrtransneft, choisie par Porochenko, entrera bien en fonction, mais soit il n’y aura pas d’enquête, soit elle sera diligentée par une société internationale d’audit. Ce calcul est basé sur le fait que des auditeurs étrangers ne seront pas en mesure d’avancer rapidement dans le travail, et d’ici à ce qu’ils produisent leurs conclusions, ou «l’âne sera mort», ou un troisième maïdan aura eu lieu, ou les insurgés auront libéré Kiev, je ne sais trop. L’accord conclu, selon Kolomoïski, signifie-t-il que Yatseniouk, Porochenko et Kolomoïski vont se mettre à trois pour piller le pétrole du pays ?

L’accord sera-t-il respecté ? Seul le temps nous donnera une réponse.

Une chose est claire ; le pays s’appauvrit inexorablement. Pour préserver leurs recettes, les oligarques et les représentants du pouvoir ukrainien seront obligés d’entrer en conflit. Et le niveau de confrontation s’élèvera. Les États-Unis ne parviendront pas, et ils ne s’en cachent pas, à se dispenser d’intervenir publiquement dans la direction de l’Ukraine. Leur ambassadeur en Ukraine a annoncé qu’il a participé à la résolution du conflit [entre Porochenko et Kolomoïski N.d.T.]. Et le député Sergueï Lechenko a déclaré que l’équipe devant constituer le nouveau management de l’entreprise est arrivée de Washington.

 

Source.

 

L’original russe de l’article ci-dessus a été publié le 21 mars 2015. Le 22 mars 2015, on pouvait lire sur le portail Novosti@mail.ru, que la banque de Kolomoïski a bloqué le compte ouvert chez elle par P. Porochenko, et sur lequel serait déposée la somme de cinquante millions de dollars.

 

Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/porochenko-contre-kolomoiski-querelle-de-famille-ou-divorce-sanglant/

 

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Oleg Tsariov

26/03/2015

Ukraine : la tentation d’une guerre civile totale !

Ukraine/Donbass :

 

La tentation d’une guerre civile totale !

 

La Douma pourrait répondre à la demande du Congrès américain suggérant à Obama de faire parvenir officiellement des armes au régime de Kiev, en autorisant une nouvelle fois Poutine à intervenir militairement dans le Donbass si nécessaire. Nous n’en sommes pas là, mais le message a le mérite d’être clair. Par contre, un front intérieur vient de se former avec l’affaire Kolomoïsky qui pourrait faire basculer l’ensemble du territoire ukrainien dans une guerre civile totale et des plus sanglantes. Washington tente de recoller les morceaux et de sauver ce qui peut l’être encore, alors que l’agence financière Moody’s a abaissé mardi la note de l’Ukraine à un cran du défaut de paiement.

 

Une vague d’arrestations de hauts-fonctionnaires à travers toute l’Ukraine sous contrôle kiévien vient d’être lancée. Officiellement, il s’agit de lutter contre la corruption, dans les faits, il s’agit de consolider le pouvoir présidentiel de Porochenko bien mis à mal ces derniers temps. Mais l’essentiel se jouera dans les semaines qui viennent avec les choix que devront prendre les « bataillons » répressifs d’extrémistes que Kolomoïsky a financés et développés depuis un an. Où ils se rallieront, ou bien ils devront affronter les unités de la garde nationale sous contrôle de Kiev.

 

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Kolomoïsky sur la touche, l’extrême droite kiévienne et Washington inquiets

 

A Kiev, le siège du gouvernement ukrainien a été assiégé par environ 500 manifestants qui exigeaient la démission du Premier ministre Arseny Yatseniuk, suite à l’éviction du poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, Ihor Kolomoïsky.

Parmi ces manifestants, on reconnaissait des activistes de Praviy Sektor et de Svoboda.

Les radicaux du régime kiévien sont inquiets de la tournure des événements de ces dernières heures, d’autant que l’éviction de Kolomoïsky n’a pu se faire que grâce à l’aval de Washington. 

 

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Les premiers Hummers fournis à Kiev par Washington viennent d’arriver…

 

Les Etats-Unis tentent de sauver les meubles et cherchent à tout prix à éviter une guerre civile dans la guerre qui mettrait définitivement à bas tout espoir de contrôle du pays par Washington et les intérêts mondialistes colossaux qui accompagnent l’hyperpuissance US.

 

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Dmytro Yaroch, « Führer » de Praviy Sektor,a été élu grâce à Kolomoïsky à la Rada,

comme des dizaines de chefaillons néonazis et néobandéristes.

 

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La crise est grave pour l’extrême droite néobandériste et néonazie qui voit son principal soutien oligarchique mis au ban du régime « proeuropéen ». Les fameux « bataillons » punitifs se verront bientôt réaffectés vers une structure centralisée qui dépendra soit de l’armée, soit du ministère des Affaires intérieures. L’accepteront-ils ?

Si on prend par exemple le cas du « bataillon Dnepr-1 » ou « Dnipro », Kolomoïsky a investi plus de 10 millions de dollars pour cette unité de quelque 800 paramilitaires politisés, commandés par Yuriy Bereza, soit à sa botte. N’attend-il pas un retour sur investissement pour la dizaine de « bataillons » sponsorisés par son groupe Privat depuis un an ?

 

En tout état de cause, cela signifie désormais moins de moyens pour certaines unités comme « Azov » qui se sont dernièrement développées grâce à l’oligarque ukraino-israélo-chypriote (par exemple les blindés KrAZ et les BTR-3E et 4E flambants neufs auraient été payés par Kolomoïsky, de même que les équipements individuels ; le financement du recrutement de « volontaires » à l’étranger, comme les deux douzaines de Croates néo-oustachis, sortirait aussi des fonds de la galaxie Kolomoïsky). D’ailleurs, ces moyens conséquents ont bien mal été employés depuis leur affectation : l’offensive à l’est de Mariupol, lancée il y a un mois déjà, se heurte toujours à un tout petit village côtier…

 

Cela signifie sans doute aussi que le fameux commandement opérationnel bis qui devait être dirigé de Dniepropetrovsk par des individus aussi peu recommandables que Semenchenko ou Yaroch, devrait de facto disparaître. Il faut également s’attendre à ce que la pression sur l’état-major général des forces armées soit quelque peu diminuée.

 

image.jpgBien sûr, Kolomoïsky peut encore sévir et user de son influence politique au travers d’individus douteux qu’il a faits élire à la Rada, même si cela semble pour le moment se limiter à un simple groupe de pression.

Pour autant, les nervis des bandes armées du Maïdan devraient toujours servir de base de recrutement pour les sales besognes du régime.

L’américano-ukrainien Valentin Nalyvaychenkochef du SBU, prépare d'ailleurs ce qu’il appelle « la prochaine étape de l’opération de lutte contre le terrorisme dans la région d’Odessa pour son complet nettoyage ». On va donc avoir besoin de bras pour rafler, tabasser, torturer et même éliminer physiquement tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un « opposant » ou à des « Moskali », et quoi de plus efficace que les abrutis qui forment les gros bataillons des Patriotes ukrainiens, de l’UNA-UNSO, de Svoboda ou de Praviy Sektor pour mener à bien les saloperies du régime ?

Ils viennent d'ailleurs de recevoir la bénédiction du chef de « l’Église orthodoxe ukrainienne » (la secte uniate, en fait) pour qui le meurtre de civils innocents dans le Donbass : « n’est pas contre les commandements de Dieu » (source).

Tout ceci promet un joli génocide en perspective…

 

Et, si besoin, pour finir par se convaincre de la bassesse et du niveau d’insanité mentale du régime de Kiev, on pourra lirele témoignage de Thierry Laurent-Pellet, un de nos compatriotes français détenu par le SBU et torturé par des sbires de Praviy Sektor lors de son dernier séjour en Ukraine.

 

Donetsk et Shirokino : deux gros points chauds de la ligne de front

 

Des tirs ont été entendus dans le centre de Donetsk, sur l’avenue Lénine, où un accrochage a opposé des forces républicaines et une unité ukrainienne infiltrée (semble-t-il). Trois voitures ont été atteintes par des tirs, deux ont été incendiées. Selon des rapports non confirmés, deux personnes ont été tuées.

Dans la zone de Spartak (nord-ouest de Donetsk) plusieurs accrochages ont eu lieu ces dernières 48 heures, occasionnant trois blessés dans les rangs républicains. Dans l’après-midi, Spartak a même été pilonné par l’artillerie lourde kiévienne à partir d’Avdeevka.

Les affrontements sur le village de Peski se poursuivent depuis la semaine dernière : une compagnie de Praviy Sektor (3-DUK) et une autre du « bataillon OUN » ont repris les hostilités contre les positions républicaines sur une partie de Peski et sur l’aéroport.

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 Militia recon UAV footage :

UAF heavy armament spotted in Peski, in violation of Minsk agreements

that imply withdrawal of all heavy armament from the contact line.

 

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Dans la zone de Shirokino, à l’est de Mariupol, un milicien a été blessé hier suite à des tirs de mortiers de 120 de la section de mortiers lourds d’ « Azov ». Plus de 70% des civils des villages à l’ouest de Shirokino sont partis, la plupart des habitations dans Berdyanskoe et dans Sopino (PC tactique d’ « Azov ») ont été soit les pillées, soit endommagées.

 

Le caniche préféré de Washington

 

1016990_4644837937770_448850949_n.jpgDans son édition anglophone, l’AFP note que désormais « la France remplace le Royaume-Uni comme allié militaire principal des États-Unis. La France a joué des coudes pour devenir le partenaire clef européen de l’armée américaine à la place de la Grande-Bretagne. Les liens croissants entre les deux armées ont été mis en évidence ce mois-ci lorsque le plus haut gradé français, le général Pierre de Villiers (frère de Philippe de Villiers, ndlr), a accueilli son homologue américain, le général Martin Dempsey, à bord du porte-avions de la France, le Charles De Gaulle.

Le fleuron français, qui est arrivé dans le Golfe en février pour participer à des frappes aériennes sur le groupe État islamique, opère sous commandement américain – une grande première pour les forces navales françaises. »

 

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Laurent Fabius, chef de la diplomatie hollandienne, en grande discussion à Kiev avec le chef de Svoboda, le 20 février 2014, quelques jours avant le putsch du Maïdan : Oleg Tyahnybok, un antisémite notoire, admirateur des collaborateurs galiciens du IIIe Reich et dont le programme politique prévoit de lancer une frappe nucléaire sur Moscou…

 

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Comme le souligne le Réseau Voltaire :

 

« Depuis la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN, la France a participé activement à la destruction de la Jamahiriya arabe libyenne et à la tentative de destruction de la République arabe syrienne. En outre, elle combat au sol les touaregs du Mali et a offert au Pentagone son porte-avion Charles-De-Gaulle pour intervenir en Irak. »

 

On ajoutera que notre pays, par la voie de la hollandie, a toujours été depuis deux ans et demi en pointe pour soutenir, sinon parfois précéder, toutes les initiatives les plus bellicistes de l’hyperpuissance US, y compris en ce qui concerne le soutien au régime putschiste de Kiev et à ses sbires néonazis et néobandéristes.

 

En France, on n’a pas de pétrole, on n’a pas la moindre idée à la tête du pays, mais on y a de bons larbins…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 mars 2015.

Pour lire l'article originel, regarder les autres vidéos, etc…, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-tentation-dune-guerre-civile-totale#more-239819

 

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Poroshenko accuses "cynical Banderas" of killing SSU officer not far from Volnovakha ; 
Obviously a part of attack on Kolomoyskiy
[Traduction & eng subs by Kazzura]

[eng subs] Footage from the trophy UAF quadrocopter.

NAF forces made it to down UAF UAV over their positions and captured it. In its memory they've found videos revealing UAF positions around Donetsk airport area (near Spartak settlement).

25/03/2015

Ukraine : la guerre des oligarques fait rage !

Ukraine/Donbass :

 

La guerre des oligarques fait rage,

Kolomoïsky destitué

 

Kolomoisky-armée-Ukraine-300x180.jpgLa guerre dans le Donbass touche désormais directement les intérêts des oligarques et de leurs soutiens occidentaux.

Le président kiévien Petro Porochenko a signé un décret portant sur la démission de l’oligarque Ihor Kolomoïsky (photo) du poste de gouverneur de la région de Dniepropetrovsk.

Il y avait été placé en mars 2014, suite au putsch antidémocratique du Maïdan. Il s’agit d’un nouvel épisode des affrontements internes à la junte qui déstabilisent un peu plus le pouvoir kiévien, alors que le réchauffement de la ligne de front se confirme.

 

Depuis plus d’un an, le pays s’appauvrit inexorablement et afin de préserver leurs dividendes, les oligarques et les représentants du pouvoir ukrainien sont obligés d’entrer en conflit. Et le niveau de confrontation va très rapidement s’accentuer dans les mois qui viennent.

« Les luttes politiques en Ukraine se doublent maintenant, comme c’était prévisible, de luttes économiques. Maïdan qui devait apporter au peuple ukrainien la démocratie et la ‘prospérité européenne’ n’aura finalement été qu’un immense jeu de chaises musicales », analyse Virgile Thomas dans le journal en ligne Agoravox (source).

 

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Note de K : Le chien... meilleur ami des VRAIS hommes ! 

 

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Kolomoïsky, maître de Dniepropetrovsk, destitué

 

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La lutte des oligarques est un nouvel épisode de la lente descente aux enfers d’un pays qui a succombé aux sirènes cyniques de l’européisme et de l’atlantisme. L’Ukraine béhachélisée est en proie à une guerre économique sans précédent mettant aux prises les principaux oligarques du pays. Un bras de fer s'est engagé entre le président Petro Porochenko et l'ologarque Ihor Kolomoïsky, gouverneur de Dniepropetrovsk, deuxième fortune d'Ukraine et fourrier des pires unités répressives qui ont pignon sur rue depuis le coup d'état du Maïdan : les bataillons d'extrémistes néobandéristes et néonazis de "Azov", "Aydar", "Donbass", "Dnepr-1 & 2", les 3 bataillons d'islamistes tchétchènes et le "bataillon OUN".  

Les effectifs de toutes ces unités sont de 15.000 hommes, et il y a quelques jours Kolomoïsky a donné l’ordre d’en tripler leurs effectifs. En juillet 2014, un tribunal de Moscou avait délivré un mandat d’arrêt par contumace contre Kolomoïsky, accusé par la justice russe « d’organisation de meurtres » et « d’utilisation de méthodes et moyens de guerre prohibés » contre les populations du Donbass. La Fédération de Russie avait par la suite demandé à Interpol de lancer un avis de recherche international à l’encontre de l’oligarque ukrainien, mais cette requête a été rejetée. Résidant en Suisse, l’individu dispose de puissants appuis en Occident…

 

Comme nombre d’observateurs avertis le font remarquer, les enjeux entre les différentes parties de ce conflit interne à l’Ukraine « pro-européenne » sont énormes et vont de toute façon déboucher sur la disparition à plus ou moins court terme de l’Etat ukrainien tel qu’il existe encore aujourd’hui, au moins sur le papier.

 

L’oligarque douteux possède un atout majeur : la plus grande banque privée d’Ukraine, le groupe Privat, et l’effondrement d’un tel géant pourrait être fatal à l’économie du pays. Kolomoisky a aussi des atouts dans l’industrie pétrolière et gazière. La semaine dernière, le Parlement a modifié la loi sur les sociétés par actions faisant perdre à Kolomoisky le contrôle d’Ukrnafta et d’Ukrtransnaft. Dans la foulée, Porochenko a réussi à remplacer le directeur général de la société qui était un pion de Kolomoïsky, par un homme à lui (source).

Ce fut un premier coup dur pour Kolomoïsky, qui considère ces structures d’État comme siennes, d’autant qu’un changement de direction devait inévitablement l’obliger à rendre des comptes sur les multiples abus dont il s’est rendu coupable depuis des années (les préjudices atteindraient plusieurs milliards de dollars – source).

 

Guerre d’alliances

 

L’oligarque a immédiatement répliqué en utilisant des éléments de son « armée privée », qui sont intervenus dans les locaux de l’entreprise pour en reprendre le contrôle. La situation serait, à l’heure actuelle, gelée, grâce à l’intervention des Américains.

Mais, la crise s’est néanmoins poursuivie : dans la journée de dimanche 22 mars, l’administration régionale kiévienne de Dniepropetrovsk a annoncé l’arrestation de paramilitaires de la garde nationale suite à l’assassinat d’un officier du Service de sécurité de l’Ukraine à Volnovakha, par des éléments du « bataillon Dnepr-1 ». Le 21 mars, cet agent du SBU a été abattu dans Volnovakha en essayant d’arrêter trois camions de contrebande. Le principal mis en cause dans cette affaire est un paramilitaire de 36 ans, Denis Gordeev, paramilitaire de « Dnepr-1 », il est aussi membre de Praviy Sektor. Il s’agissait à l’évidence d’un premier signal adressé par la présidence à Kolomoïsky.


Ces affaires, comme d’autres précédemment, ont mis en exergue l’abus de pouvoir permanent exercé par l’oligarque ukraino-israélo-chypriote qui s’appuie sur ses groupes armés.
D’ailleurs, à Dniepropetrovsk, deux « bataillons » de la garde nationale de l’Ukraine sont désormais stationnés en permanence dans la ville, officiellement pour la protection de l’ordre public et sous le contrôle du ministère des Affaires intérieures. Or,
 de facto, ces unités sont aux ordres du « gouverneur » de l’oblast. De plus, ce dernier semblait avoir jusqu’à présent le soutien du « parti de la guerre », à savoir le Premier ministre Arseniy Yatseniuk, son ministre des Affaires intérieures, Arsen Avakov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Oleksandr Turchinov, et l’Américano-ukrainien Valentin Nalyvaychenkole, patron du SBU, la redoutable police politique du régime. Ce dernier a appelé hier soir les « groupes armés impliqués dans l’opération militaire dans l’est du pays », à rejoindre « les forces de sécurité ». Comprendre : les « bataillons » financés par l’oligarque doivent se soumettre à l’autorité de Kiev.

 

Si Kolomoïsky réussit à maintenir ces alliances d’intérêts, il l’emportera tôt ou tard contre Porochenko, à défaut son empire s’effondrera, entrainant dans sa chute tout ou partie de ce qui reste du pays. Les derniers déroulements de cet imbroglio montrent que l’oligarque véreux vient de perdre des points.

 

Pour l’heure, Kolomoïsky encourage l’agitation dans sa région et mobilise ceux qu’il a promu à la Rada dernièrement, tout en laissant courir le bruit qu’un hypothétique séparatisme de l’oblast de Dniepropetrovsk serait envisageable. Un groupe de députés qui appuient le gouverneur fraichement destitué a appelé à un rassemblement public à Dniepropetrovsk à 18 heures ce mercredi ; un appel qui semble étrangement similaire à ceux qui ont déclenché le mouvement séparatiste dans le Donbass. Mais, là encore, Washington devrait bientôt avoir son mot à dire sur cette étrange crise. Car il n’est pas évident que la destitution de Kolomoïsky amène à un recul de l’influence des « bataillons » répressifs et de leurs pendants politiques à la Rada ou dans la rue (Praviy Sektor…) au sein du pouvoir kiévien.

 

Détérioration de la situation sur la ligne de contact

 

 

Éléments de la brigade « Prizrak » sur le secteur nord

(poste 31 au nord de Frunze et au nord-ouest de Lugansk)

 

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Le 23 mars, sur l’ensemble du territoire du Donbass, on notait une accentuation de la détérioration de la situation militaire, constatation confirmée le lendemain. Si le secteur au nord et au nord-ouest de Lugansk reste encore assez agité, les forces ukrainiennes ont essentiellement intensifié leurs tirs d’artillerie sur Gorlovka et Donetsk (notamment la zone aéroportuaire et sur Peski), faisant de nouvelles victimes parmi les civils. Suite à des tirs sur le district de Petrovsky à l’ouest de l’agglomération de Donetsk, une petite fille de 10 ans a été tuée, et dans la zone de Gorlovka, un garçon de 14 ans a trouvé la mort. En outre, cinq miliciens ont été blessés.

 

A l’est de Mariupol, la ligne de front vers Shirokino est encore sous tension. Les accrochages se succèdent aux tirs de mortiers et de pièces lourdes ukrainiennes, la milice y répondant au coup par coup. Les paramilitaires ukrainiens continuent de recevoir des renforts à l’ouest du village, dans le but de donner l’assaut sur la petite agglomération. En tout cas, les FAN s’attendent à une attaque dans les heures qui viennent.

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Sur la zone ouest de Shirokino, à quelque 500 m des hauteurs qui dominent le village et sur Berdyanskoe (village côtier au sud-ouest de Shirokino), les positions du « régiment » (sic) « Azov » ont été filmées par des drones républicains une partie de la semaine dernière. On y distingue clairement des positions fortifiées, avec tranchées et abris, des pièces d’artillerie, des véhicules, y compris des blindés (dont 1 BTR et des KrAZ) et même des automoteurs d’artillerie 2S1, preuve que l’accord de Minsk n’est toujours pas respecté sur cette zone (source).

 

Ces documents, partiellement mis en ligne (pour des raisons bien compréhensibles), montrent que :


1/ sur Berdyanskoe, une compagnie motorisée d’ « Azov » tient le village, dans des positions fortifiées disposées en hérisson, à 300 m au sud-ouest de Shirokino ;

2/ sur zone, l’appui-feu d’ « Azov » se compose de mortiers de 120 (section mortiers lourds de l’unité) et d’une batterie réduite de 122 mm 2S1 Gvozdika (4 automoteurs de l’armée ukrainienne) ;
3/ une autre compagnie sur KrAZ Raptor tient une position défensive au nord de Berdyanskoe, à 600 m à l’ouest de Shirokino ;

4/ contrairement aux allégations de la propagande d’ « Azov », l’unité est à bonne distance du village de Shirokino.

 

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Poste de commandement avancé d’ « Azov » juste au sud immédiat de l’ulitsa Tsentralnayia (rue centrale) au centre-ville de Sopino (plus de 3 km à l’ouest de Shirokino). On y distingue plusieurs véhicules légers, des KrAZ Spartan ou Kuguar, un BTR-80 revalorisé, des blindés chenillés 2S1 Gvozdika (armée ukrainienne), des camions bâchés et découverts (KrAZ, ZIL et Kamaz)…

 

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On note donc que les forces de Nouvelle Russie connaissent parfaitement les positions exactes de l’unité néonazie, renseignements qui, nous n’en doutons pas, seront utilisés à bon escient le moment opportun.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 mars 2015.

Pour consulter l’article originel, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-guerre-des-oligarques-fait-rage-kolomoisky-destitue?pfstyle=wp

23/03/2015

Intensification des accrochages vers Donetsk

Ukraine / Donbass :

 

Intensification des accrochages vers Donetsk

 

Chaque jour, la liberté progresse un peu plus à Kiev : la chaîne de télévision Euronews est désormais interdite sur le territoire ukrainien contrôlé par la junte. Il y a des choses à ne pas dire et surtout à ne pas faire voir au bon peuple des pays occidentaux… Car la situation en Ukraine béhachélisée est de pire en pire. A Odessa, la répression de la police politique à l’encontre de l’opposition n’empêche pas les bombes d’exploser, comme celle qui, dans la nuit, a partiellement détruit les locaux d’une structure soutenant la guerre contre le peuple du Donbass. Avec une inflation qui s’élève à 272%, le Parlement ukrainien propose de supprimer l’affichage des prix des produits dans les magasins. Ubuesque ! Sur le front, l’intensité des accrochages semble augurer une reprise prochaine des combats à grande échelle.

 

 

 

La tragédie de Konstantinovka (ville sous contrôle ukrainien), le 16 mars, quand une fillette de 7 ans et demi a été tuée par un blindé conduit par les soldats ivres, n’est que la partie visible de l’iceberg du paradis « pro-européen » imposé depuis le coup d’Etat du Maïdan…

 

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L’armée ukrainienne et les unités de paramilitaires déplorent des pertes importantes hors combat en raison d’un manque de discipline et d’un laisser-aller affligeant. C’est ce que déplore le procureur militaire en chef de l’Ukraine, Anatoliy Matios, sans pour autant expliquer comment le commandement kiévien à l’intention d’y remédier. D’autant que la plupart des « bataillons » répressifs, du moins les plus politisés, disposent de relais politiques au cœur du régime kiévien qui les exempt,de facto, de se soumettre à la moindre discipline et leur fournit même un blanc-seing pour leurs trafics et crimes de toutes sortes. Le « bataillon Azov », sur Mariupol, est de ceux-là. Et plusieurs incidents impliquant des paramilitaires du « bataillon » répressif « Dnepr-1 » financé par Kolomoïsky, ont été signalés ces dernières semaines sur la zone de Volnovakha – Granitnoe.

 

On note une augmentation significative des effectifs des troupes ukrainiennes sur Artemovsk et Popasna, en prévision d’une possible poussée républicaine sur le secteur nord du front du Donbass ; sur Svetlodarsk- Luganskoe, résidu de ce qui reste de feu le saillant de Debaltsevo, on signale aussi un net renforcement des positons défensives kiéviennes.

 

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition Bataillon d’artillerie mécanisée (2S1 Gvozdika) de la brigade « Kalmius » en manœuvre

 

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Il y a une forte agitation ces dernières heures au niveau des 2e et 3e échelons du dispositif des forces de Kiev. Avant-hier, on notait un ballet d’hélicoptères d’assaut Mi-24 sur l’aéroport de Kramatorsk, hier c’était une colonne motorisée qui était signalée au sud de Konstantinovka.

 

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Colonne ukrainienne au sud de Konstantinovka, se dirigeant vers Donetsk

 

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Sur la ligne de front, outre le secteur nord et nord-ouest de Lugansk, de Gorlovka à Marinka, en passant par Donetsk, la situation semble se dégrader progressivement. Plusieurs affrontements ont été signalés ces dernières 48 heures dans la banlieue nord-ouest de Donetsk près de Peski et de Spartak. Cinq paramilitaires du « bataillon OUN » ont été blessés. Tout le secteur de Donetsk replonge dans l’ambiance des combats et les forces de la RPD se préparent à renforcer leurs premières lignes dans les heures qui viennent.

 

Si la nuit, à l’est et au nord-est de Mariupol a été relativement calme, les accrochages se poursuivent sur Shirokino. Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » a reçu depuis quelques jours une batterie d’obusiers de 122 D-30 en appui, servi par des militaires ukrainiens. Cela s’ajoute à l’appui feu dont dispose ce bataillon renforcé avec sa section de mortiers lourds (120 Sani) positionnée vers Sopino à 2 km à l’ouest de la ligne de contact (photo ci-dessous).

Cette batterie de D-30 serait à 22 km de Shirokino.

 

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On note en outre la présence, sur le secteur sud-ouest de Shirokino, du 37e « bataillon » motorisé de la garde nationale (environ 400 combattants) de Zaporozhye, qui est remonté au front depuis le 15 janvier. Les accrochages sur cette zone semblent motivés par une volonté des forces ukrainiennes de reprendre dans les meilleurs délais le contrôle de l’agglomération côtière, en violation totale avec les accords signés à Minsk.

 

Qu’à cela ne tienne, Paris, Berlin et Washington semblent bien décidés à laisser Kiev violer le cessez-le-feu impunément.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 mars 2015.

Pour lire l’article originel :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-intensification-des-accrochages-vers-donetsk  
 
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[eng subs by Kazzura] Donetsk railway station shelled again
 
 
[eng subs by Kazzura] 9M111 training (+ATGM launch slo-mo footage). 
 
 
[eng subs by Kazzura] New details of assassination attempt on Givi 

22/03/2015

Ukraine : un pays qui se meurt...

Ukraine :

 

Un pays sous tension,

un pays quasi anéanti,

un pays qui se meurt.

 

a3f7a57bb960ba9044eed957c3fbe607-300x196.pngL’Ukraine «pro-européenne» ne vit plus que grâce aux diverses perfusions que lui administrent les pays membres de l’OTAN, dans un seul et unique but : poursuivre la guerre dans le Donbass le plus longtemps possible. Quelques millions de dollars, chichement accordés, alors qu’il en faudrait des milliards, quelques dizaines de blindés et de véhicules de combat, un peu de matériel sophistiqué, quelques milliers de « contractors » et de « conseillers » militaires, ne suffiront pas à venir à bout du peuple du Donbass et d’une opposition qui se structure et s’organise partout dans le pays. Car l’Ukraine est à bout : anéantie dans son unité, dans son identité, dans ses structures sociales et économiques, au sein de ses relais de solidarité, dans sa foi en l’avenir. Dans le Donbass, les affrontements, de moindre intensité, se poursuivent sur l’ensemble de la ligne de front, chacun s’apprête à ce que le printemps soit chaud, très chaud.

 

Pendant la journée, la situation dans la République de Donetsk et dans celle de Lugansk est restée tendue. Selon le renseignement des FAN, les forces ukrainiennes continuent de réorganiser leurs unités (renforts, rotations…), d’améliorer leurs positions défensives le long de la ligne de contact et d’accumuler leurs stocks de munitions, sans pour autant retirer l’essentiel de leurs batteries d’artillerie lourde.

 

A Konstantinovka, on continue d’arrêter les suspects et de retenir arbitrairement dans les geôles du régime à Kharkov ceux qui eurent l’audace de dénoncer le drame qui a coûté, la semaine dernière, la vie à une petite fille de 7 ans et à sa tante. L’attitude des forces d’occupation kiéviennes, dans la partie du Donbass encore sous le contrôle de la junte, ne change pas. Vendredi, vers 20h00, dans Kramatorsk, une voiture conduite par un officier de police a heurté un garçon de 11 ans, qui a eu une fracture ouverte de la jambe.

 

 

Durant sa campagne électorale, Porochenko promettait le pire aux enfants du Donbass.

Seuls des ordures ou des malades mentaux peuvent soutenir le régime de Kiev. 

 

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soldatus.jpgL’armée américaine en Europe déploie en ce moment près de 300 GI’s en Ukraine pour former les paramilitaires (dont de nombreux extrémistes néobandéristes et néonazis) de la garde nationale. Ces soldats américains appartiennent à la 173rd Airborne Brigade Combat Team, basée à Vicenza en Italie. Ils avaient déjà participé à l’exercice Rapid Trident de l’OTAN en septembre dernier près de Lviv. Ils rejoignent progressivement le centre de formation à Yavoriv, près de la frontière occidentale de l’Ukraine avec la Pologne. La mission de formation commencera fin avril et se poursuivra jusqu’en automne. Il n’est pas précisé si ces soldats US accompagneront sur le front du Donbass les paramilitaires une fois formés afin de les encadrer sur le champ de bataille. Mais c’est probable.

 

La Turquie islamiste et atlantiste d’Erdogan vient d’offrir 10 millions de dollars d’aide « humanitaire » (sic) à l’Ukraine, en plus d’un prêt de 50 millions de dollars pour couvrir le déficit budgétaire. On se souvient qu’Ankara s’était démené début 2014 pour acheminer par air des islamistes tatars engagés alors sur le front de Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, afin de faire le coup de poing contre les unités spéciales de la police lors des émeutes insurrectionnelles qui allaient permettre le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan. Ankara reste donc plus que jamais aux côtés de Kiev, comme il est du côté des jihadistes de Libye, de Tunisie et bien entendu de Daech et du Front al-Nosra. Dis-moi qui te soutient, je te dirais qui tu es !

 

La ligne de front de Lugansk à Donetsk sous tension

 

Gros accrochage, le 19 mars, sur le secteur de Stanitsa Luganskaya, quand autour de 19h00 un groupe de combat ukrainien a mené une action de diversion sur un pont traversant la rivière Donets avant de le faire sauter avec un véhicule rempli d’explosifs. La zone située au nord et au nord-ouest de Lugansk reste particulièrement sous tension malgré le cessez-le feu.

 

Une situation comparable perdure sur Gorlovka et Donetsk, où les accrochages avec les forces de Kiev se multiplient. Dans la nuit du 21 mars, près du village d’Opytnoe (face à l’aéroport), plusieurs affrontements d’une intensité variable ont eu lieu, alors que sur l’ouest de Peski, des échanges de tirs de mortiers de 82 et de 120 ont été signalés. Au nord de Donetsk, les positions de la milice au niveau du pont Putilovsky ont été prises à partie par une batterie de mortiers de 120 positionnée sur Avdeevka.

 

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition 

jpg_10.jpgIl y a eu une nouvelle tentative d’attentat contre un des chefs des forces combattantes de Nouvelle Russie. Le 19 mars, alors qu’il se déplaçait pour inspecter des positions tenues par son unité, le lieutenant-colonel Mikhaïl Tolstykh alias « Givi » (photo), commandant du bataillon « Somali », a été victime d’une tentative d’assassinat en pleine journée dans le secteur de Makeevka (nord-est de Donetsk). Après l’attentat manqué contre le colonel Alekseï Mozgovoï, chef de la brigade « Prizrak », il est évident que l’ordre de décapiter les unités les plus efficaces sur le champ de bataille semble avoir été ordonné au plus haut niveau décisionnaire de la junte (source : Erwan Castel, qui est sur place).

 

 

Alors que Petro Porochenko vient de lancer la construction d’une seconde ligne de « défense » dans le Donbass, le secteur de Mariupol se renforce en fortifications de toutes sortes : il y aurait déjà trois lignes de défenses renforcées sur la partie est et nord-est de la cité portuaire, protégées par des champs de mines. Aussi, le commandement ukrainien a décidé de construire une série de points de résistance à l’intérieur même de l’agglomération et sur le front de mer. Chaque jour depuis deux semaines des tranchées sont creusées sur la côte et rien n’est épargné, pas même les installations de jeux pour les enfants…

Il serait sans doute utile de rappeler au commandement ukrainien que les lignes de défense fixes n’ont jamais arrêté seules la moindre offensive bien préparée.

 

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Le secteur de Shirokino continue de faire parler de lui. Hier soir vers 21h30 et jusqu’à 22h30 (heure de Moscou), un accrochage relativement important a eu lieu dans cette zone entre des éléments d’ « Azov » et un détachement de la milice, avec emploi de part et d’autre de mortiers de 82 et de 120 mm. L’ensemble de la ligne de front reste sous tension vers Mariupol. Ce matin, plusieurs accrochages d’une intensité variable ont eu lieu, dont un vers 11h00 avec tirs de missiles antichars guidés ont été tirés près de Staromarevki, juste au sud de Granitnoe (nord-est de Mariupol). Les batteries lourdes kiéviennes changent constamment de positions après leurs tirs, pour ne pas attirer l’attention des observateurs de l’OSCE.

 

Un pays sous tension

 

La région de Kharkov est désormais en zone opérationnelle « antiterroriste » pour le régime de Kiev. La région d’Odessa et sans doute aussi celle de Kherson devraient suivre dans les mois qui viennent. Le développement des actions des partisans est la raison essentielle de cette mise sous tutelle répressive de l’oblast de Kharkov. Quelque 300 points de contrôle devraient être mis en place dans la région, en se concentrant sur et autour de la capitale régionale.

Ce qui n’empêche pas les actions des partisans de se poursuivre. Ainsi, vers 04h00 le 20 mars plusieurs utilitaires Ford de l’entreprise ukrainienne « à but spécial » Skhidniy Korpus ont été incendiés ou partiellement endommagés.

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A Odessa, bientôt un an après le massacre de la maison des syndicats par les néobandéristes, la population exprime de façon de plus en plus nette son rejet du régime putschiste : des résidents sont descendus dans les rues pour protester contre la répression politique, les restrictions alimentaires, les interdictions de toutes sortes et la brutalité avec laquelle le régime « pro-européen » s’est imposé contre la volonté du peuple. Plusieurs rues ont été bloquées dans le centre-ville et un incident a même eu lieu quand un véhicule civil, arborant des symboles de Praviy Sektor, a tenté de forcer le passage. Le conducteur a été extrait sans ménagement de sa voiture, qui a été retournée.

 

 

Dans les heures qui ont suivi, le SBU a lancé une « opération spéciale » visant à « nettoyer la ville ». Plus de 60 civils ont été raflés, l’opération devrait s’étendre à l’ensemble de la ville de plus d’1,2 million d’habitants.

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La tension qui règne sur les arrières du front du Donbass s’agrègent à l’agitation qui parcourt l’ensemble du pays depuis des semaines. Ainsi, le 13 mars, environ 3.000 personnes ont protesté dans le centre de Kiev contre l’augmentation des tarifs des transports publics et la flambée des prix du pain (+ 30%) en arborant des mouchoirs blancs qui sont censés symboliser le drapeau blanc que le maire de Kiev, Vitaly Klitchko, doit lever en signe de démission. Les manifestations exigeant le départ de Klitchko se sont multipliées à Kiev ces dernières semaines (source).

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Un raid mené par un groupe d’hommes armés en tenue de combat contre une compagnie pétrolière appartenant à l’État dans la capitale ukrainienne a provoqué un tollé au Parlement vendredi. L’oligarque Ihor Kolomoisky, (photo ci-dessus) financier de Praviy Sektor et de nombre de « bataillons » de paramilitaires extrémistes et néonazis s’est vu reprocher, en pleine séance de la Rada, de faire des OPA agressives contre des entreprises qu’il convoite en utilisant les bandes armées qu’il finance largement comme moyen de pression. Un scandale qui s’en ajoute à d’autres impliquant toute la mouvance de Secteur droit et des groupes activistes néobandéristes et néonazis du Maïdan que l’on a armé et encouragé depuis plus d’un an. Corruption, maraudes, vols organisés, enlèvements contre rançons, trafics d’armes et de stupéfiants, viols, assassinats, il n’y a pas une semaine sans que l’on évoque dans l’Ukraine béhachélisée les méfaits de ces «bataillons » aux motivations plus que douteuses. Des centaines de cas, essentiellement depuis le début du conflit au printemps, ont été ainsi recensés. Ces groupes armés, se revendiquant de Praviy Sektor ou de tout autre groupe activiste extrémistes, sont désormais plus puissants que les forces de police réunies. Ils disposent de soutiens et de relais au cœur du pouvoir (ministère de l’Intérieur, de la Défense, Conseil national de sécurité et de défense…), au cœur de la Rada (comme le vice-président, Andriy Parubiy, ancien responsable néonazi) et à l’ambassade des Etats-Unis à Kiev.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 21 mars 2015.

 

Pour consulter l'article originel, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-pays-sous-tension-un-pays-quasi-aneanti-un-pays-qui-se-meurt#more-239742 

 

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Recon by fire mission in Shirokino.

14/03/15, combat footage by "Khrustalik".

 

[Traduction & eng subs, by Kazzura]

18/03/2015

Konstantinovka, les forces de Kiev tirent à vue sur des civils

Ukraine/Donbass :

 

Carnage à Konstantinovka,

les forces de Kiev tirent à vue sur des civils

 

konst-300x168.jpgKonstantinovka est sous couvre feu, la ville est quadrillée et on a même tiré sur une foule désarmée hier soir et dans la nuit. Les exactions des troupes kiéviennes ont poussé la population à bout et le blindé qui a foncé dans la foule hier après-midi fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase de vodka frelatée dont se régalent les soudards de Porochenko. La ville, à 30 km au nord de Donetsk, est en ébullition. Mais tout est fait, dans le camp occidental, pour que la guerre perdure et avec elle ses cohortes de crimes, de destructions, de malheurs individuels et collectifs. D’ici peu, les combats à grande échelle reprendront. Sans espoir pour Kiev de remporter la partie, mais avec la ferme intention pour Washington de gagner du temps en espérant un éventuel « changement » à Moscou. A défaut, l’hyperpuissance US et ses larbins abandonneront l’Ukraine déchirée et meurtrie à son triste sort, comme ils le firent pour le Vietnam, l’Irak, la Somalie, l’Afghanistan, la Libye et bien d’autres pays encore.

 

Le respect du cessez-le-feu et des accords de Minsk sur le terrain n’est pas de l’intérêt de Kiev qui serait, de facto, obligé de lancer les réformes constitutionnelles permettant de reconnaître une large autonomie du Donbass, une fédéralisation qui pourrait s’étendre rapidement à d’autres régions comme Kharkov ou Dniepropetrovsk. De plus, le « parti de la guerre », majoritaire à la Rada, dispose d’un énorme moyen de pression avec les « bataillons » de paramilitaires (dont une partie est justement placée en retrait du front et peut intervenir rapidement sur la capitale) pour empêcher toute forme d’apaisement dans la région. Enfin, il n’est pas du goût des Américains de voir se réaliser une fédéralisation même partielle du pays, ce qui serait un obstacle majeur à l’atlantisation de l’Ukraine et à son assujettissement à l’hyperpuissance US.

 

 

Remarquables observations du géopolitologue Slobodan Despot

au sujet de la guerre en Ukraine, le 13 mars, lors de l’émission "Ce soir ou jamais !"

face à un Raphaël Glucksmann arrogant et prétentieux (source).

 

 

Compte-rendu des événements de la journée sur la région de Donetsk,

par le lieutenant-colonel Eduard Basurin,

du ministère de la Défense de la République populaire de Donetsk.

 

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Konstantinovka sous la botte

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Un « Bobik » (UAZ-469) a été renversé et incendié par les émeutiers hier soir

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La nuit fut particulièrement tendue à Konstantinovka (plus de 30 km au nord de Donetsk), suite aux événements tragiques d’hier en fin d’après-midi quand un blindé ukrainien, conduit par un équipage ivre, a foncé sur des civils en plein centre-ville, occasionnant plusieurs blessés et deux morts, une mère et sa fillette. Les soldats ivres ont été rapidement évacués vers Kramatorsk par les forces ukrainiennes ; l’état-major kiévien a reconnu leur état d’ébriété, mais se retranche derrière l’enquête en cours pour ne pas avoir à les sanctionner.

Dans la nuit, les échauffourées de la soirée se sont progressivement transformées en émeute, alors que l’on pouvait penser que la foule semblait se calmer. Des tirs et des explosions ont été entendus une partie de la nuit, de même que des bruits de véhicules chenillés. Des renforts de la garde nationale ont été dépêchés sur place afin de sécuriser le centre-ville et les abords des casernements des forces ukrainiennes. On évoque un « bataillon » de 300 paramilitaires.

 

 

Les doux murmures nocturnes d'une ville du Donbass sous occupation kiévenne ! 

 

images.jpgNos sources concernant ces événements sont assez parcellaires, mais nous avons néanmoins réussi à savoir qu’une opération de ratissage des paramilitaires ukrainiens a été lancée dans la soirée. Il y aurait même eu des tirs à vue contre des civils de la part des forces kiéviennes. Au moins deux blessés seraient à déplorer.

D’ailleurs, Anton Gerashchenko (Note de K : l'immonde sac à merde de la photo ci-contre), collaborateur du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov et proche des milieux néobandéristes et néonazis, n’y est pas allé par quatre chemins le soir même des événements : « Si quelqu’un dans Kostyantynivka [Konstantinovka, ndlr] s’oppose aux lois et aux autorités ukrainiennes en utilisant cet accident, nous allons d’abord faire un coup de semonce, puis nous devrons tirer pour tuer. Nous n’aurons pas le temps de prévenir, ce sera tirer pour tuer immédiatement », a-t-il annoncé. En droit international, cela s’appelle un crime de guerre, voire un crime contre l’Humanité. On attend encore les réprobations de la « Communauté internationale » et de toutes les pleureuses bien-pensantes habituelles…

 

Selon Vyacheslav Abroskin, chef de la police kiévienne pour la région de Donetsk (du moins les zones sous occupation kiévienne), plusieurs résidents locaux ont été raflés et sont désormais détenus dans un centre de rétention. Des patrouilles ont parcouru les rues de l’agglomération toute la nuit, avec des véhicules blindés, un hélicoptère et des équipes sinophiles. Les forces kiéviennes sont désormais en état d’alerte dans la ville.

 

A Mariupol, aujourd’hui, ce sont des paramilitaires du « bataillon » de défense territoriale d’Ivano-Frankivsk qui se sont illustrés en provoquant une bagarre dans leurs rangs à cause de l’emploi de la langue russe par certaines nouvelles recrues…

 

La population est à bout, poussée à l’extrême par la soldatesque kiévienne composée pour l’essentiel de soudards et de nervis politisés qui semblent avoir droit de vie et de mort sur les populations qui leur sont soumises. Les forces ukrainiennes se comportent dans cette ville de la même manière qu’à Debaltsevo : comme si elles se trouvaient dans un territoire occupé. Les témoignages abondent en ce sens concernant Debaltsevo et Konstantinovka. La situation est d’ailleurs comparable à Severodonetsk-Lisichansk, à Slaviansk-Kramatorsk à Artemovsk, à Volnovakha et bien entendu à Mariupol. Et toutes ces agglomérations sont majoritairement acquises à la rébellion. Il s’agit donc pour Kiev de tout tenter pour assujettir les populations de ces villes d’une façon ou d’une autre.

 

Nous sommes dans une logique de provocation constante, qui vise à justifier le maintien de la guerre dans le Donbass auprès d’une opinion publique ukrainienne de plus en plus fragilisée.

 

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Vidéo ci-dessous, cliquez sur "sous-titres" (le rectangle entre l'horloge et la roue dentelée dans la

barre d'outils Youtube en bas de la vidéo) pour accéder aux sous-titres en question, si besoin... 

 

 

 

Seulement 30% de civils à Mariupol sont du côté du régime de Kiev, 

selon cette chaine de propagande pro-occidentale...

 

Note de K : comme le dit si bien le gars qui à mis en ligne la vidéo :

"US government propaganda channel « Voice of America »

is preparing for the inevitable loss of Mariupol by pro-US forces"

 

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Opération de sécurisation des forces de Nouvelle Russie à Makeevka, à l’est immédiat de Donetsk, où des groupes subversifs kiéviens auraient été signalés. Plusieurs sources font état d’un déploiement d’infanterie accompagné de blindés, y compris des chars lourds.

 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 mars 2015.

 

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DPR PM Alexandr Zakharchenko answers UA TV reporter question in Uglegorsk.

[eng subs] / [Source]

 

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[eng subs] "Callsign Indus [Hindu]", from Shirokino frontline positions

 

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LPR tactical exercises, with AGS-17 ("Flame") and ATGM ("Bassoon")

Accords de Minsk : communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères

Communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères.

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Communiqué du Ministère russe des Affaires étrangères concernant la mise en œuvre des accords de Minsk.

16-03-2015

Les propositions du Président ukrainien Piotr Porochenko soumises au Parlement ukrainien sur le statut de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk, instaurant un régime particulier d'autonomie, suscitent de sérieuses questions et préoccupations.

Durant toutes les étapes des négociations dans le cadre du Groupe de contact et du "quartet Normandie" il était uniquement question du fait que Kiev devait déterminer les territoires concrets où serait appliquée la loi - déjà adoptée par le Parlement ukrainien - sur le régime d'autonomie locale de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk. Cette approche a été également fixée dans les documents convenus à Minsk le 12 février 2015, approuvés par les représentants de Kiev, de Donetsk et de Lougansk, ainsi que par la Russie, l'Allemagne, la France et l'OSCE.

Les propositions du Président ukrainien Piotr Porochenko soumises au Parlement ukrainien vont à l'encontre de cet engagement et changent l'essence même des accords de Minsk, ajoutant à l'entrée en vigueur de la loi ci-mentionnée de nombreuses conditions supplémentaires jamais évoquées auparavant. En particulier, il tente de relier l'entrée en vigueur de la loi à la reconnaissance des résultats des élections municipales sur certains territoires des régions de Donetsk et de Lougansk, dont l'organisation est formulée de manière péremptoire et soumise à de nombreuses exigences non prévues par les accords de Minsk. Ces propositions ignorent complètement les termes des accords de Minsk en ce qui concerne les modalités d'organisation des élections municipales, tout comme le futur statut de certains territoires des régions de Lougansk et de Donetsk, qui doit faire l'objet d'un dialogue avec les représentants du Donbass.

Ces actes des autorités de Kiev prouvent une nouvelle fois qu'elle veulent saboter le processus de Minsk, ce qui se manifeste déjà dans les appels à l'Occident d'accroître les fournitures d'armes aux militaires ukrainiens, dans les menaces de régler le problème du Donbass par la force militaire, dans la réticence obstinée à créer des mécanismes fonctionnels du Groupe de contact pour remplir tous les aspects des accords de Minsk, y compris la réforme constitutionnelle et le recouvrement intégral des liens socio-économiques. Au lieu de cela, non seulement Kiev maintient mais renforce le blocus du Donbass, limitant rigoureusement la communication des habitants des territoires contrôlés par les insurgés avec le reste de l'Ukraine, ainsi que leurs relations transfrontalières avec les régions russes, bafouant les termes fixés dans les accords de Minsk.

L'évolution de la situation confirme que le gouvernement ukrainien cherche à renoncer au principe fondamental du processus de Minsk, qui consiste à régler toutes les questions dans le cadre de consultations avec les représentants de Donetsk et de Lougansk. Dans ce contexte, la déclaration du Président ukrainien Piotr Porochenko faite à Berlin le 16 mars dernier, selon laquelle il n'existe "aucune alternative aux accords de Minsk", est clairement hypocrite.

Nous appelons instamment les garants de ces accords, en la personne des dirigeants de l'Allemagne et de la France, à exiger leur exécution inconditionnelle, y compris le respect honnête du contenu et de l'enchaînement des actions convenues dans les accords du 12 février dernier.

Les autorités de Kiev doivent remplir leurs engagements à la lettre et entamer un véritable dialogue politique avec les représentants du Donbass sur tous les aspects du processus de paix en Ukraine.

LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE
article source / site officiel

 

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Réponses du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov aux questions de l'agence Rossiya Segodnya, Moscou, le 16 mars 2015

Question: Le parlement ukrainien s'apprête à examiner un projet de requête au Conseil de sécurité des Nations unies, concernant un éventuel envoi de casques bleus en Ukraine. Nous connaissons la position de la Russie à cet égard. Quelle sera la réaction de Moscou?

Sergueï Lavrov: Nous n'avons aucune contre-indication au fait d'examiner toute proposition, mais pour cela il faut parler avec les parties en conflit – les autorités ukrainiennes et celles de Donetsk et de Lougansk. Tout cela est fixé dans les accords de Minsk du 12 février, qui stipulent que les deux parties doivent commencer à retirer les armements lourds avant de s'occuper des problèmes humanitaires, de l'échange des prisonniers, de la libération des personnes détenues de manière illégitime, de l'aide humanitaire, de l'amnistie, du processus politique, du recouvrement des liens sociaux et économiques, du paiement des retraites et des prestations sociales, et surtout de la réforme constitutionnelle. Les accords de Minsk fixent le rôle de la mission d'observation spéciale de l'OSCE en Ukraine en ce qui concerne le suivi de ces processus, ainsi que celui du Groupe de contact où sont directement représentés Kiev, Donetsk et Lougansk avec la participation de l'OSCE et de la Russie. Le rôle de la mission spéciale de l'OSCE, de l'organisation dans l'ensemble et du Groupe de contact est clairement indiqué sur tous les aspects mentionnés.

J'ai lu l'interview du Ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavel Klimkine accordée au quotidien Kommersant. Il commente la demande à l'Onu d'envoyer des casques bleus en Ukraine. A la question de savoir pourquoi cette idée ne figurait pas dans les négociations de Minsk si les autorités ukrainiennes étaient aussi intéressées par cette mission, il a prétendu que cette question avait été soulevée. Comme tous les autres, y compris les chefs d’État, j'ai passé presque 17 heures sans dormir à Minsk et je ne me souviens pas que cette question ait été soulevée. A la question de savoir pourquoi cette idée n'était pas reflétée dans les accords de Minsk, il a répondu que tous ceux qui devaient prendre des décisions n'étaient pas présents à Minsk. Mais il n'y avait pas non plus tous ceux qui doivent prendre des décisions à l'OSCE, qui compte 57 États. Quoi qu'il en soit, c'était formulé comme une initiative des quatre dirigeants au "format Normandie" transmise à l'OSCE. La Russie et l'Allemagne ont initié la préparation d'un projet de décision à ce sujet et le nombre d'observateurs de la mission de l'OSCE a été augmenté. Bien évidemment, tous les membres du Conseil de sécurité des Nations unies n'ont pas participé aux accords de Minsk. Néanmoins la Russie, la France et l'Allemagne ont soumis un projet de résolution et le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé les accords de Minsk par une résolution à l'unanimité. Il n'est pas tout à fait correct de dire que tous ceux qui devaient prendre une décision sur une opération de maintien de la paix n'étaient pas présents à Minsk.

Pour résumer, je pense que c'est aux parties en conflit de s'entendre sur une forme mutuellement acceptable de suivi de la mise en œuvre des accords convenus par chacune des parties.

Question: Sommes-nous prêts à examiner cette question au Conseil de sécurité des Nations unies?

Sergueï Lavrov: Si les parties en conflit le souhaitaient. Mais certains, y compris au Conseil de sécurité des Nations unies et au sein de l'UE, s'interrogent: pourquoi, littéralement quelques jours après la signature des accords de Minsk, cette nouvelle idée est-elle apparue?

Il est bien connu que pour nuire à une cause il faut constamment apporter de nouvelles propositions et détourner l'attention. Aujourd'hui, quand les aspects militaires des accords de Minsk se règlent plus ou moins, c'est le moment de vérité: il faut passer aux réformes politiques, à la préparation des élections municipales et au reflet dans la Constitution ukrainienne, en accord avec les autorités des républiques autoproclamées, du statut particulier de ces territoires. Nous entendons de diverses sources que de nombreux dirigeants ukrainiens désapprouvent ce qui a été fait à Minsk. Ils veulent certainement diriger tous ces efforts vers de nouvelles discussions.

Une opération de maintien de la paix de l'Onu est un long processus. La mise au point d'une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies, sa rédaction physique, l'agencement, l'élaboration du mandat, des règles de conduite: tout cela demande un certain temps. Mais le plus important dans le processus politique est d'avoir l'accord des deux parties. A ce que je sache, Lougansk et Donetsk prônent le strict respect des accords de Minsk, notamment pour l'élargissement, le renforcement et la dotation supplémentaire de la mission d'observation spéciale de l'OSCE. Les dirigeants de la Russie, de l'Ukraine, de la France et de l'Allemagne se sont prononcés en faveur de cette approche à Minsk le 12 février, ils en ont également parlé le 2 mars lors d'une conférence téléphonique. Dans les contacts des ministres des Affaires étrangères au "format Normandie" nous soulignons constamment l'importance d'une activation des efforts pour remplir les conditions des accords de Minsk.

Ces derniers jours, je me suis entretenu par téléphone avec mes homologues le Ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et le Ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui ont confirmé la priorité de cette approche.

Question: On parle beaucoup des éventuelles livraisons d'armes américaines en Ukraine. Quels sont les plans de la Russie à ce sujet? Quelle serait la réaction de la Russie si une telle décision était prise?

Sergueï Lavrov: Nous partons du fait qu'une grande majorité des Européens considèrent ces plans comme très dangereux - même si certains pressent tout le monde pour commencer à livrer ces armes. Cette approche vise clairement à saboter les accords de Minsk. C'est une violation directe de ces accords, qui parlent au contraire du retrait des armements étrangers d'Ukraine. Ce thème date du 21 février 2014 dans les accords signés par Viktor Ianoukovitch, Vitali Klitchko, Arseni Iatseniouk et Oleg Tiagnibok, en présence et sous les garanties des ministres des Affaires étrangères de la France, de l'Allemagne et de la Pologne, qui évoquent le désarmement de toutes les formations clandestines. Cela n'a pas été fait. Comme avant, des structures comme Pravy Sektor refusent simplement d'obéir à qui que ce soit si ce n'est à eux-mêmes. Cela concerne également les bataillons "volontaires" formés et payés par les oligarques ukrainiens. Leur soumission et disposition à remplir les ordres du chef des armées suscitent de sérieuses interrogations. On a l'impression que le monopole immuable et infaillible de l'usage de la force dans un pays normal, qui incombe au chef des armées, commence à se dissiper. Ce principe fondamental pour toute démocratie n'est absolument pas respecté en Ukraine aujourd'hui.

LE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE
article source / site officiel

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Sergueï Lavrov