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17/04/2015

Le jeu du chat et de la souris dans le Donbass, et après ?

Le jeu du chat et de la souris...

 

L’Occident a décidé la fin de la partie contre la Russie, comment celle-ci va-t-elle répondre ?

 

Après réflexion, ce qui me frappe le plus, suite à ma visite à Donetsk, la semaine dernière, c’est l’absence totale de la Russie, à tous égards. Évidemment, il n’y a aucun signe de matériel militaire russe ni de personnel ; mais pas seulement, la Russie ne participe pas à la construction de l’État de Donetsk, en aucune façon. La Russie n’a même pas bougé pour alléger le blocus économique imposé par les Ukrainiens, ce qu’elle pourrait faire en reconnaissant les documents douaniers émis par les autorités de Donetsk. La seule présence russe est l’aide humanitaire qui est périodiquement apportée par des convois de camions blancs.

 

On a l’impression que la Russie est pleinement engagée à faire tout de son propre côté pour assurer la mise en œuvre des accords de Minsk, à tout prix, en usant de son influence sur la milice populaire pour les faire respecter aussi.

 

Une fois de plus, la Russie a choisi l’approche légaliste en adhérant aux accords. Beaucoup sont déconcertés par cette approche, sachant que l’autre partie, c’est à dire l’Occident et son gouvernement fantoche à Kiev, s’en foutent. Certes, la Russie doit savoir qu’elle ne peut pas impressionner l’Occident de quelque façon que ce soit avec un tel respect des accords. Quoi qu’elle fasse, elle sera continuellement accusée de violation des accords et d’incursions en Ukraine.

 

Il me semble que la Russie est motivée par d’autres préoccupations que la réaction occidentale prévisible. Principalement, la Russie semble être intéressée à voir réellement appliqués les accords de Minsk, et d’autre part à faire juger son cas devant la communauté mondiale, plutôt que seulement devant l’Occident. Les vrais amis de la Russie, la Chine, les autres pays du BRICS, les nombreux pays d’Asie, d’Amérique du Sud et l’Afrique doivent être convaincus que la Russie veut la paix.

 

Il convient de noter, cependant, que les accords de Minsk n’imposent aucune obligation à la Russie; pour elle il s’agit juste de s’abstenir de mesures qui pourraient être considérées comme favorables au séparatisme. La clé de la mise en œuvre du plan de paix est à Kiev. Cessation des hostilités militaires, retrait des armes lourdes, imposés à la fois à Kiev et aux gouvernements rebelles. Les troupes de Donetsk et de Lougansk ont ​​mis en œuvre ces conditions pour leur part, mais les militaires de Kiev continuent d’attaquer les lignes de front et de bombarder copieusement Donetsk. J’ai vécu cela de première main en visitant le quartier près de l’aéroport avec un groupe de journalistes jeudi dernier. Il y avait un grondement constant de tirs d’artillerie en arrière-plan.

 

Outre le retrait militaire, toutes les obligations sont carrément et uniquement sur Kiev, qui doit faire des réformes constitutionnelles pour accorder l’autonomie à certaines régions de Donetsk et Lougansk et faire voter d’autres actes juridiques tels que décrits dans le protocole de Minsk. Jusqu’à présent, Kiev est en violation flagrante de ces obligations et il ne semble pas y avoir de volonté de les respecter. La date limite pour faire passer les réformes constitutionnelles selon les procédures constitutionnelles ukrainiennes est sur le point d’être atteinte.

 

C’est un jeu d’attente. La Russie et les autorités du Donbass doivent mettre en avant toutes les échéances des accords de Minsk. Laquelle des parties intéressées veut-elle voir les accords de cessez-le-feu échouer? Si le cessez le feu échoue, comme c’est probable, les républiques de Donetsk et de Lougansk prendront les mesures finales pour créer leur État et la Russie sera légalement libre de les soutenir.

 

En attendant, les nuages ​​sombres de la guerre s’amoncellent en Europe. Le système de sécurité s’est considérablement détérioré, en particulier dans l’évolution de chaque côté de la mer Baltique. Cela pourrait pousser la Russie à reconsidérer son rôle dans le Donbass. Les gouvernements de Pologne, de Lituanie et d’Estonie réclament plus de troupes de l’Otan sur leurs territoires sous le couvert de la peur frénétique d’une invasion russe imminente. Sur l’autre rive de la Baltique, les médias finlandais ont attisé l’hystérie guerrière, fournissant un prétexte au gouvernement dans ses efforts pour inviter les troupes de l’Otan en Finlande. Dans le plus grand secret et en violation de la constitution qui en fait un pays neutre, la Finlande a signé avec l’Otan, en septembre 2014, un prétendu accord de soutien, qui dans la pratique allie la Finlande à l’Otan.

 

Dans le même temps la Suède a également abandonné sa neutralité officielle avec la signature d’un accord similaire avec l’Otan. L’accord énonce directement que son but est de mettre en place les procédures pour l’établissement de bases en Finlande afin de soutenir un renforcement militaire de l’Otan. Durant l’année, la classe politique finlandaise, du président Niinistö au Premier ministre et ministre de la Défense Stubb Haglund, a progressivement monté le ton de sa rhétorique agressive et de ses déclarations provocatrices contre la Russie. Il y a quelques jours, Haglund a signé un article commun avec quatre autres ministres de la Défense des pays nordiques (scandinaves), dans un quotidien suédois, préconisant la nécessité pour les pays nordiques d’intensifier les efforts de défense communs contre l’agression russe.

 

Seulement, l’opinion publique, qui est farouchement opposée à l’adhésion de l’Otan, a jusqu’à présent empêché l’élite finlandaise de demander une adhésion directe; mais sans aucun doute, c’est seulement une question de temps avant que l’excuse nécessaire soit inventée pour passer outre à l’opposition du public après les élections parlementaire du 19 avril. Et en effet, le but de ces provocations constantes de la direction politique finlandaise et de la presse est précisément d’enflammer la situation de manière à produire le casus belli pour justifier l’adhésion à l’Otan.

 

Il semble qu’un retour en arrière soit impossible. En conséquence, avec 1 340 km de frontière, la Finlande a maintenant la plus longue frontière directe entre la Russie et l’Otan, ce qui pose à nouveau une menace militaire directe sur Saint-Pétersbourg et la route vers Moscou.

 

Il est clair que l’Occident a commencé une finale contre la Russie, et celle-ci doit répondre. Comme plus de troupes seront nécessaires dans le Nord, je ne vois pas comment la Russie pourrait laisser tomber le Donbass.

 

Le 13 avril 2015 – Source : Russia Insider

 

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone.

http://lesakerfrancophone.net/le-jeu-du-chat-et-de-la-souris-dans-le-donbass-et-apres/

 

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Vue d’ensemble des bases de l’OTAN.

Ambiance de veillée d’armes.

Ukraine / Donbass :

 

Humanitaire russe contre « guerre hybride » atlantiste,

Ambiance de veillée d’armes.

 

14 avril…

On « désoviétise » en Ukraine « pro-européenne ». Comprendre : on fait la chasse aux opposants, à tous les opposants sans exception, communistes ou pas, on pratique la purification ethnique et religieuse, on persécute les chrétiens orthodoxes liés au patriarcat de Moscou, et on réhabilite les collabos du IIIe Reich. (…)

Sauf que le grand frère n’est plus à Berlin (quoi que…), mais à Washington et à Bruxelles. Et afin d’arriver à leurs fins, les « pro-européens » de l’Ukraine béhachélisée entendent bien massacrer et chasser quelque 7 millions de civils jugés «indésirables » (sur des critères pseudos ethniques et religieux) dans le Donbass et partout ailleurs. Mais le gros problème c’est que, justement dans le Donbass, on n’est pas vraiment disposé à se laisser massacrer et chasser sans réagir…

 

Le 24e convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass : plus de 30 tonnes de fournitures diverses, d’aliments, de médicaments, de produits de première nécessité, etc. Plus de 126 enfants du Donbass, blessés ou malades, auraient besoin de soins médicaux. La Fédération de Russie apporte son aide désintéressée aux populations sinistrées de Nouvelle Russie alors que les Etats-Unis acheminent en zone kiévienne leurs armements pour prolonger la guerre : le 11 avril, par exemple, un avion gros porteur militaire américain Lockheed C-5 a atterri à l’aéroport de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine (source).

A son bord : du matériel de guerre, des équipements pour les forces répressives de Kiev, des moyens d’espionnage contre les opposants.

L’hyperpuissance US est bien décidée à imposer son totalitarisme mondialiste face à la Fédération de Russie, par l’intermédiaire de l’atlantisme. Des documents confidentiels récemment publiés sur Internet confirment l’implication des pays de l’Alliance atlantique dans la « guerre hybride » en Ukraine. Les pays membres de l’OTAN sont derrière l’offensive de propagande menée au nom de Kiev par des organisations non-gouvernementales dans le sud-est du pays, révèle drakulablog.com.

Selon ces documents, une réunion consacrée au « problème ukrainien » a été organisée par le Centre d’excellence de l’OTAN (CEO) à Riga le 19 février dernier. Les participants à cette réunion ont notamment évoqué « l’incapacité des médias ukrainiens d’obtenir un accès suffisant aux régions du sud et de l’est du pays », « le vaste accès aux médias russes » et « le manque de confiance populaire envers les autorités de Kiev ».

Dans ce contexte, les spécialistes de l’US Strategic Command (STRATCOM) ont proposé une série de moyens destinés à contrer l’influence russe dans le sud-est de l’Ukraine et à promouvoir la propagande occidentale.

D’autres documents publiés dévoilent l’existence d’un projet baptisé « Conflict Pool », dont le coût s’élève à plus de $ 350.000. Ce programme, supervisé par le Foreign Office, a pour objectif de faciliter « la réconciliation nationale en Ukraine » (belle expression parfaitement hypocrite) et de « contrecarrer l’influence médiatique russe » (à savoir, interdire toute contestation du régime de Kiev par les médias).

Outre les activités informationnelles en Ukraine, un des documents appelle à déstabiliser la situation politique en Russie, notamment en soutenant les mouvements séparatistes (y compris les islamistes du Nord Caucase), et en discréditant les autorités du pays. Parmi les personnalités à dénigrer figurent notamment le président de la fédération Vladimir Poutine, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et bien sûr le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Ce projet est réalisé par des organisations « ukrainiennes », dont l’Institut « ukrainien » pour la politique internationale (UIIP), le Centre analytique des études géopolitiques Borisfen, et le Département pour la coopération militaro-civile, toutes financées par des fonds américains ou occidentaux (source).

 

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© Sputnik. Maksim Blinov

 

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Phase de pré-offensive kiévienne

 

Depuis le week-end pascal orthodoxe, on sent nettement sur la ligne de front que les forces ukrainiennes sont passées en phase de pré-offensive. Mis à par sur le secteur nord et nord-ouest de Lugansk, où règne une accalmie très relative, si l’on excepte la zone de la « Piste Bahmutka » et près du village de Stanitsa Luganskaya, les principaux secteurs de la ligne de front (Gorlovka, Donetsk, Volnovakha et Mariupol) se sont progressivement embrasés depuis les 11 et 12 avril. A l’ouest, au nord et au sud-ouest de Donetsk, les forces républicaines supportent depuis 72 heures une évidente augmentation de l’intensité des attaques des forces ukrainiennes, y compris avec l’utilisation d’armes lourdes qui n’ont jamais été retirées de la ligne de front en dépit des exigences des accords de Minsk. (…)

Des frappes tactiques qui interviennent alors que dans la périphérie nord de Donetsk les combats se sont intensifiés ces dernières 24 heures, un soldat ukrainien a même été capturé, blessé, il est à l’hôpital. L’épicentre des combats se situe au niveau de Spartak, juste au nord-nord-est de l’aéroport. A plusieurs reprises, l’artillerie kiévienne a employé des obusiers de 152 pour frapper cette zone.

 

Une colonne ukrainienne composée de chars (93e mécanisée ?) et de véhicules blindés (notamment des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr) a tenté de pénétrer par le nord-ouest de Donetsk, près de la grande gare de triage ferroviaire entre Yasinuvata et Donetsk, sans succès. Le groupement tactique a été intercepté et partiellement détruit, plusieurs véhicules avec leurs équipages ont été neutralisés. Les FAN auraient même fait plusieurs prisonniers, certains sont en ce moment soignés dans un hôpital.

 

Dans la soirée du 12 avril, on signalait sur le secteur de Peski, plus à l’ouest, l’utilisation par les forces ukrainiennes de munitions d’artillerie au phosphore contre les positions républicaines. Depuis, la situation sur Peski s’est détériorée.

 

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Paramilitaire du « bataillon OUN » abattu près de Peski

 

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La pression sur l’ouest de Donetsk se maintient : l’armée ukrainienne a attaqué hier Peski, partiellement sous contrôle républicain, et l’a repris. Ce matin les forces de Nouvelle Russie ont contre-attaqué et reconquis ce qu’ils avaient perdu la veille. Il semblerait qu’au moins une section de T-72B (certaines sources évoquent des BA ou des BM) ait été employée par les FAN pour cette contre-attaque localisée. Résultat : 6 soldats ou paramilitaires ukrainiens ont été tués et douze blessés au cours des dernières 24 heures.(…)

 

Les combats se sont également considérablement intensifiés à l’est de Mariupol, sur le village de Shirokino. Depuis la soirée du 12 avril, en plus de tirs de batteries de 122 D-20 et 2S1 Gvozdika, les forces de Kiev emploient de nouveau des batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad contre la localité côtière tenue par les FAN.

 

Sur les arrières des forces de Kiev, les groupes clandestins de résistance continuent d’opérer avec succès. Dernier acte en date à Kharkov : dans la nuit du mardi 14 avril, vers 4 heures du matin, un véhicules des groupes paramilitaires de la junte a été incendié.

 

 

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16 avril…

Dans l’Ukraine «pro-européenne», les opposants «disparaissent» les uns après les autres. Dans l’Ukraine béhachélisée, il faut tuer ou être tué. Là, il ne s’agit pas d’un Boris Nemtsov, opposant de papier à Poutine financé par l’Occident : toute la bien-pensance médiatico-politique se tait, et donc approuve de facto (voir ici pour plus d’infos).

Dans le Donbass, les derniers événements dans la région de Donetsk montrent que la reprise des grandes opérations militaires est pour bientôt. Le régime «pro-européen» va encore une fois tenter d’en finir avec la rébellion qui lui tient tête depuis plus d’un an. Tenter et… échouer !

 

L’Ukraine a refusé de façon unilatérale de rembourser une dette de 3 milliards de dollars à la Russie, conformément à une liste gouvernementale de dettes soumises à une restructuration. Ces méthodes de crapules qui consistent à emprunter ou acheter des biens à autrui et de ne pas les payer ou les rembourser se généralisent dans l’Ukraine béhachélisée.

 

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Autres actes de la même veine : deux opposants au régime « pro-européen » viennent d’être abattus en pleine rue à Kiev. Oles Bouzina (photo ci-dessus), un journaliste ukrainien connu pour les positions anti-euromondialistes, a été tué par balle, aujourd’hui, devant chez lui. Notre confrère était rédacteur en chef du quotidien Segodnia, poste qu’il avait récemment dû quitter pour délit d’opinion. C’est le deuxième meurtre d’une personnalité de l’opposition dans la capitale ukrainienne en 24 heures, après l’assassinat, mercredi, du député Oleg Kalachnikov dans des circonstances similaires. Ces assassinats font suite à une série de « suicides » d’ex-responsables ukrainiens fidèles au régime qui a précédé le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan.

 

Rotations de « bataillons » répressifs

 

Le commandement ukrainien a donné l’ordre de dissoudre le 40e « bataillon » de défense territoriale de Dniepropetrovsk « Kryvbas », une unité bien mise à mal dans la poche de Debaltsevo l’hiver dernier et qui n’est plus que l’ombre d’elle même. Ce qu’il en reste, soit quelques dizaines de paramilitaires, seront reversés dans les forces armées.

 

Le 15 avril, au moins une compagnie du « bataillon Kharkov-1 », jusqu’à récemment stationnée dans la région Kupyansk, a été envoyée sur le front du Donbass, sans plus de précisions. Voilà encore quelques troupes fraiches pour les prochaines attaques des forces de Kiev sur la ligne de front.
Un renfort bien utile puisque, apparemment, plusieurs unités éparses appartenant plus ou moins à la mouvance de Praviy Sektor rechigneraient à rejoindre les rangs de l’armée, comme en a convenu Dmytro Yarosh, le « Führer » de Secteur droit, avec Porochenko. Dans la zone de Dzerzhynsk, au nord-ouest de Gorlovka, près de Novgorodskoe (4 km au sud de Dzerzhynsk), une compagnie DUK donnerait encore du fil à retordre au commandement opérationnel local. En revanche, à l’ouest de Peski, les éléments du « bataillon OUN » auraient rejoint le bataillon de la 93e mécanisée présent sur place (à confirmer tout de même).

 

Ambiance de veillée d’armes sur le front du Donbass

 

 

Colonne des forces de Nouvelle Russie vers Alchevsk

sur l’axe Lugansk-Debaltsevo en direction de Debaltsevo : 2 sections de T-72B1V

 

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Plusieurs brigades républicaines, placées à l’arrière depuis l’application des accords de Minsk dans le Donbass, pourraient remonter en première ligne dans les 48 heures. La situation sur la ligne de front, notamment vers Donetsk ces derniers jours, pourrait justifier un possible repositionnement d’unités.
En effet, il semblerait que le commandement ukrainien se prépare à lancer une nouvelle phase d’opérations militaires de grande envergure sur le territoire de la République populaire de Donetsk. Le président de la République, Aleksandr Zakharchenko en est persuadé : son service de renseignements détient des preuves de l’augmentation significative du nombre d’unités et des équipements lourds à proximité de la ligne de contact.

 

Mais l’essentiel des événements, ces dernières heures, se situe toujours au niveau du nord et de l’ouest de Donetsk. La pression s’est accentuée ces derniers jours sur Spartak (nord-ouest de Donetsk) et sur Peski avec l’appui de moyens d’artillerie importants du côté de Kiev. Plusieurs attaques localisées ont eu lieu, toutes repoussées par les FAN. Hier sur le secteur de l’aéroport de Donetsk et vers Spartak plusieurs assauts des forces de Kiev ont été repoussés : 8 blindés ukrainiens ont été détruits, sans compter les tués et les blessés. Les pertes humaines décomptées sont approximativement de plusieurs dizaines de combattants des deux côtés.

Selon les interceptions radio des forces de Nouvelle Russie, les combats de ces dernières semaines vers Peski et Spartak aurait fait environ 300 blessés et tués du côté des Ukrainiens.

 

Dans la matinée, les forces de Kiev ont continué leurs pilonnages d’artillerie contre Spartak malgré la présence de représentants de l’OSCE. 

Des éléments de la brigade « Vostok » (au moins un bataillon renforcé) a été positionné sur l’ouest de Donetsk, notamment vers Peski, suite aux tentatives de pénétrations dans ce secteur. (…)

 

A Mariupol, le commandement ukrainien continue la construction de lignes de défense, composées de bunkers, de tranchées et d’obstacles divers.

A l’est de la cité portuaire, il ne reste plus qu’une quarantaine de personnes dans Shirokino. Le village est toujours sous le feu de l’artillerie ukrainienne et constamment harcelé par les raids répétés de petits groupes d’ « Azov », de Praviy Sektor ou encore des forces armées.

 

 

Islamistes tchétchènes intégrés dans une compagnie DUK de Praviy Sektor, au sud-ouest immédiat de Shirokino (Berdyanske), sur le front de mer. De l’autre côté de la colline verte, c’est Shirokino. En fait ils appartiennent au « bataillon Sheikh Mansour ».

 

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Il n’y a toujours pas de troupes russes en Ukraine, il n’y en a jamais eu, en revanche les troupes américaines, mais aussi canadiennes et britanniques arrivent par air et par route. Plusieurs avions gros porteurs US ont été signalés sur les aérodromes de Lviv et de Kiev ces derniers jours, de même que des convois de l’armée américaine. Pour la plupart, ces sont des éléments de la 173e brigade aéroportée qui sont officiellement chargés de former la garde nationale (y compris les paramilitaires néonazis), pendant six mois.

(…)

 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, les 14 et 16 avril 2015.

 

Pour lire l’intégralité des 2 articles, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-humanitaire-russe-contre-guerre-hybride-atlantiste (14 avril)

Et : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-ambiance-de-veillee-darmes (16 avril)

 

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Les vidéos sous-titrées par Kazzura.

 

 

[eng subs] UAF attack on Spartak combat footage from militia trenches.

 

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[eng subs] Givi's interview regarding the recent UAF attacks on Peski and Spartak.

 

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[eng subs] Last Oles' Buzina's interview filmed 3 days before he was murdered.

Ukraine, Yémen... deux poids deux mesures

Les crises au Yémen et en Ukraine se ressemblent de manière étonnante. La réaction des USA dans les deux cas, très différente, illustre le caractère profondément idéologisé de leur politique extérieure.

 

Les États-Unis et leurs alliés sont prêts à soumettre la population d'un État étranger à toutes sortes de privations pour éviter la chute du gouvernement loyal aux intérêts américains, écrit le journaliste Nicolas Davis, dans un article pour le Huffington Post.

 

Imaginez que dans un État étranger les forces révolutionnaires s'emparent du pouvoir dans la capitale et sur la majeure partie du territoire. Le président est forcé de fuir, tandis que ses partisans continuent de lutter pour leur partie du territoire en déclarant que le nouveau gouvernement est illégitime.

 

Ce scénario décrit aussi bien la situation en Ukraine en 2014 que celle au Yémen en 2015, affirme Davis. Néanmoins, la différence de réaction des USA dans chaque cas est frappante. Cela souligne une fois de plus que les actions de Washington, dans ce genre de crises, sont dictées uniquement par l'idéologie, les jeux politiques internes et les froids calculs géopolitiques et commerciaux, parfois complètement erronés. Ces deux crises reflètent parfaitement "le large fossé entre l'apparence et la réalité de la politique extérieure américaine", souligne Davis. Les décisions des leaders politiques des USA conduisent inévitablement à une croissance de l'effusion de sang et du chaos, affirme-t-il. Même aujourd'hui, les États-Unis profitent de la trêve conclue pour envoyer une assistance militaire à la Garde nationale de l'Ukraine, dont les rangs sont rejoints par les membres du parti "Liberté" et du groupe "Secteur droit", reconnu comme une organisation terroriste en Russie.

 

Washington a également envoyé 290 parachutistes de la 173e brigade aéroportée de l'armée des USA à Lvov pour des exercices conjoints avec le bataillon "Azov", rapporte le Huffington Post. Tout cela malgré le fait que la population du pays a repoussé ces partis radicaux et extrémistes aux élections parlementaires organisées par le nouveau gouvernement.

 

Au Yémen, au contraire, les États-Unis soutiennent la coalition dirigée par l'Arabie saoudite visant par tous les moyens à rétablir au pouvoir le président Abd Rabo Mansour Hadi. Washington et ses alliés continuent de considérer Mansour comme le dirigeant légitime du pays, malgré le fait que son mandat a pris fin en 2014, et qu'en 2015 il a officiellement cessé de remplir les fonctions de président.

 

Du point de vue des normes constitutionnelles, Viktor Ianoukovitch, contrairement à Mansour, a tous les droits sur son mandat présidentiel inachevé, affirme Davis. Sa destitution s'est déroulée en violation de la loi: pendant le vote de la Rada (le parlement ukrainien) il manquait 10 voix pour son impeachment, et lui-même n'a pas reconnu sa démission.

 

Il n'y a aucune raison de croire que ce sont les droits du gouvernement légitime assiégé qui sont défendus dans ces conflits, résume le journaliste. Tout comme en Irak, la lutte politique intestine est un problème fomenté de l'extérieur, souligne-t-il.

 

Paraphrasant la militante politique et journaliste Phyllis Bennis, les USA sont prêts à "se battre pour le Yémen jusqu'au dernier Yéménite, pour la Syrie jusqu'au dernier Syrien, pour l'Irak jusqu'au dernier Irakien et pour l'Ukraine jusqu'au dernier Ukrainien", écrit Davis dans le Huffington Post. Dans chacun de ces cas, le but est d'amener au pouvoir un nouveau gouvernement loyal à Washington. Ni la destruction du pays, ni le nombre de victimes parmi la population civile ne forceront les USA à prendre du recul et à permettre une autre issue qui ne servirait pas les intérêts de l'Amérique et des monarchies arabes.

 

SPUTNIK / http://sptnkne.ws/dBm

 

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© AP Photo/ Hani Mohammed

14/04/2015

Avril 2014, Slaviansk… le commencement !

Avril 2014, Slaviansk… le commencement !

 

Documentaires de Maxim Fadeyev et Kazzura

 

 

 

[eng subs] "Slavyansk. Chronicles of War" documentary by Maxim Fadeyev

 

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[eng cc subs] Slavyansk: Novorossia's first fight

A compilation of reports from Slavyansk of the period of its siege

+ interviews about it, made by Kazzura. 

 

(Cliquez sur la petite feuille, entre l'horloge et la roue dentelée,

dans la "barre d'outils" noire au bas de la vidéo, pour faire apparaître les sous-titres )

Donbass : fêter Pâques sous le feu

Ukraine / Donbass :

 

Fêter Pâques sous le feu

 

 

« Khristos voskrese » (Christ est ressuscité) ! C’est la Pâques orthodoxe.

Dans l’Ukraine « proeuropéenne », cela se traduit par des brutalités, de la discrimination et des crimes envers les chrétiens orthodoxes rattachés au patriarcat de Moscou. Dans le Donbass, les églises sont pleines, du moins celles qui n’ont pas été détruites par les forces de la junte. Sur la ligne de front, Kiev en profite pour démultiplier les provocations. Durant la nuit sainte, deux compagnies d’infanterie ukrainiennes ont tenté une attaque dans le voisinage de l’aéroport de Donetsk. Des tirs d’artillerie sont signalés çà et là, y compris contre des lieux de culte et des hôpitaux.

L’Ukraine béhachélisée ne respecte rien, ni personne.

 

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La Russie n’a jamais réalisé de préparatifs indiquant qu’elle s’apprêtait à envahir militairement l’Ukraine, contrairement aux assertions américaines à ce sujet. Ce n’est pas un « agent russe » qui l’affirme, et encore moins un « poutinolâtre ». Mais le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire français. Intervenant devant la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale, le général de corps d’armée Christophe Gomart a constaté que le renseignement américain avait fourni des données erronées selon lesquelles « les Russes allaient envahir l’Ukraine » (source).

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« La vraie difficulté avec l’OTAN, c’est que le renseignement américain y est prépondérant, tandis que le renseignement français y est plus ou moins pris en compte (…).

L’OTAN avait annoncé que les Russes allaient envahir l’Ukraine alors que, selon les renseignements de la DRM, rien ne venait étayer cette hypothèse »

 

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Il y a exactement un an, un groupe armé dirigé par un colonel jusqu’alors inconnu du grand public, Igor Strelkov, lançait à Slaviansk, petite ville du Donbass toute aussi inconnue, une insurrection armée qui allait prendre une ampleur inégalée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et tenir tête aux forces atlantistes et mondialistes qui avaient pris le pouvoir par la force à Kiev. Aujourd’hui, les forces de Nouvelle Russie, qui sont filles de ce groupe de volontaires dirigé par Strelkov, achèvent le nécessaire effort de réorganisation entrepris depuis l’été dernier et accéléré après la chute de la poche de Debaltsevo. A l’heure actuelle, plus de 90% des troupes présentes dans les régions de Lugansk et de Donetsk sont soumises au commandement républicain. Cette centralisation des FAN devrait être achevée courant mai, avec l’apparition de nouvelles unités (bataillons et brigades).

 

Le renseignement de la République populaire de Donetsk croit savoir que Kiev préparerait un certain nombre de provocations en utilisant quelques-uns de ses paramilitaires revêtus d’uniformes semblables à ceux portés par les FAN ou les forces russes. Vers Dniepropetrovsk, des éléments paramilitaires kiéviens auraient été aperçus habillés de la sorte à bord de véhicules se dirigeant en direction du Donbass. Affaire à suivre...

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La situation sur le front du Donbass.

Les petits chars rouges et bleus représentent les mouvements de troupes mécanisées

aux abords de la ligne de contact, les traits bleus les tirs d’artillerie des forces de Kiev.

 

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Au nord-ouest de Lugansk, sur le secteur nord de la « Piste Bahmutka », des mouvements importants de troupes kiéviennes sont signalés, en plus de tirs réguliers de l’artillerie lourde sur les positions républicaines où les villages tenus par la milice. Les FAN ont dû riposter à plusieurs reprises. Dans la zone de la vallée de la Severski Donets, ces dernières 48 heures 5 combattants ukrainiens ont été soit tués, soit blessés, un char a été endommagé, de même qu’un BTR. On signale aussi 2 tués et 9 blessés suite à divers accrochages sur ce secteur de la ligne de front, avec en plus 3 chars, un mortier et 2 blindés d’infanterie détruits. Les FAN, de leur côté, auraient perdu 2 blindés d’infanterie, 1 char et 1 MT-LB, avec en plus 5 blessés.

 

Plus à l’ouest, les tirs de harcèlement des forces de Kiev sur la zone nord-ouest de Gorlovka ont blessé 2 miliciens. Mais le secteur le plus atteint ces derniers jours par les provocations des forces ukrainiennes reste la zone de Donetsk.

 

Un milicien a été tué le 9 avril à la suite de tirs de chars ukrainiens au sud-est d’Avdeevka. Tout le secteur nord et nord-ouest de Donetsk est sous pression constante des forces ukrainiennes qui cherchent l’incident et cela oblige les FAN à maintenir un groupe mécanisé en alerte permanente.

L’armée ukrainienne a continué d’attaquer les positions de la milice dans la soirée d’hier, à la périphérie de la ville, en plus des salves de mortiers récurrentes (et même parfois d’obusiers lourds) contre les quartiers résidentiels de la ville, et près de Spartak et de Peski. Sur cette dernière localité, à l’ouest exactement, au moins une compagnie du « bataillon » spécial de police « Sich » est arrivée en renfort. Il s’agit de paramilitaires idéologiquement proches de Svoboda.

 

Plusieurs tentatives de reconnaissances offensives ont même eu lieu près de l’aéroport de Donetsk, notamment par la 9e compagnie de la 93e brigade mécanisée. Dans la matinée du 12 avril des tirs d’artillerie ont été signalés dans les environs de l’église des Trois Saints dans le quartier Kuibyshev, à l’heure de l’office religieux en ce jour de Pâques. Vers 11h00 (heure locale), l’hôpital numéro 21 a été touché par des obus de mortier de 82 mm. Le personnel de hospitalier est resté en place, malgré les tirs. Dans la journée, deux journalistes ont été blessés du côté républicain, ils ont été pris en charge dans un hôpital.

 

Ce soir, vers 18h00 (heure locale), la zone ouest de Peski était sous le feu roulant des batteries d’automoteurs d’artillerie des forces ukrainiennes.

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Praviy Sektor fait encore des siennes

 

Gros problème à l’ouest de Peski, depuis avant-hier, entre les quelque dizaines de paramilitaires néobandéristes du « bataillon OUN » et la 93e brigade mécanisée de l’armée ukrainienne : il semblerait que les extrémistes issus de Praviy Sektor rechigneraient à se conformer aux ordres de l’armée dans laquelle ils devraient être intégrés. Un groupe de militaires de la 93e aurait même eu pour ordre de désarmer les paramilitaires sur ordre du chef d’état-major Victor Muzhenko, puis de les obliger à se retirer des premières lignes. C’est le commandant adjoint de l’unité, Basil Kindratskyy, un ancien parachutiste, qui gère l’affaire du côté du « bataillon ».

 

Avec les mesures de Porochenko d’intégration des irréguliers bandéristes au sein de l’armée, il y a de fortes chances à ce que nombre de repris de justice soient mis sur le banc de touche. 

Ainsi, le « capitaine » Nicholas Kokhanivsky, commandant du « bataillon OUN », a un casier judiciaire chargé. Il a été condamné en 2009 pour des « articles politiques » et pour dégradations volontaires sur un bien public. Il prétend aujourd’hui qu’il s’agissait d’une « statue de Lénine ». Mais dans l’Ukraine béhachélisée, un tel délit aurait été amnistié depuis longtemps… 

Il y a de fortes chances que « OUN » soit dissout dans la masse et doive abandonner ses principaux chefs. Kokhanivsky prétend que son unité aurait plus de 150 paramilitaires.

Dans L’Express dernièrement, il n’en revendiquait que 120… En fait, il n’y en disposerait que 70 en première ligne, mal armés, mal équipés, le reste serait « en rotation ».

 

(...) 

 

Odessa sous la botte

 

La visite, vendredi, à Odessa, du président de l’Ukraine Petro Porochenko, pour participer à la célébration du 71e anniversaire de la libération de la ville, a été rythmée par des manifestations de contestataires et d’opposants politiques qui ont eu le courage de braver les interdits de la junte. (Voir vidéo un peu plus bas, dans la partie "vidéo SITREP" ). La cérémonie à débuté avec 30 mn de retard et plusieurs affrontements ont eu lieu entre partisans du régime, venus par cars entiers de Kiev et de Galicie et manifestants locaux. Les forces de l’ordre ont procédé à une cinquantaine d’interpellations. Ces personnes seront poursuivies ultérieurement pour délit d’opinion. Dans l’Ukraine « proeuropéenne », toute forme de contestation du pouvoir est prohibée !

 

(...) 

 

La guerre faite par le régime de Kiev au peuple du Donbass n’épargne pas les plus jeunes. Plus de 200 enfants ont été tués depuis un an, essentiellement des suites de tirs et de pilonnages de la part des troupes fidèles à la junte. Un programme de soutien médical à ces petites victimes a été mis en œuvre par le ministère russe des Situations d’urgence dans la région de Rostov-sur-Don, où des enfants gravement malades ou blessés ont été admis dans des établissements médicalisés. De son côté, l’ONU n’a strictement rien fait jusqu’à présent. Est-ce si étonnant ?

 

JacquesFrère, pour NationsPresse.info, le 12 avril 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-feter-paques-sous-le-feu#more-240025

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Vidéo SITREP du 11 Avril 2015,

 

En provenance du Blogue Noir de Brocéliande

 

http://gaideclin.blogspot.fr/2015/04/ukrainenovorossia-video-sitrep-du-11.html

 

Chaleureux accueil du président ukrainien Porochenko

lors des célébrations du 71eme anniversaire de la libération d'Odessa

le 10 avril 2015. (Trad. YD)

 

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A l'instar d'Odessa, Kharkov manifeste un enthousiasme

relativement modéré envers les US et l'UE.

 

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Ukraine, Marioupol. Les habitants interviewés

par une chaîne ukrainienne. Avril 2015 (Trad. YD)

 

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 Les observateurs de l'OSCE en visite à Ouglegorsk

dans la République Populaire de Donetsk (Trad. YD)

 

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Franchissement d'un pont détruit à Debaltsevo par un camion d'aide humanitaire.

Rien ne pourra arrêter l'aide pour les enfants du Donbass !

 

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Ukraine / Donbass :

 

Le feu couve, sous un calme apparent...

 

Ukraine-Donbass-camp-300x200.jpgUn projet de loi visant à enfermer les ressortissants étrangers dans des camps de concentration en temps de guerre est à l’étude en Ukraine « pro-européenne ». Il s’agit bien entendu d’interner tous ceux qui semblent suspects d’être suspects aux yeux du régime dictatorial qui dirige ce pays et qui ne lui plaisent pas. les Russes sont bien entendus les premiers visés. La démocratie avance en Ukraine post-Maïdan, cela ne fait aucun doute…

(...) 

 

A Nikolaev, la 79e brigade aéromobile se prépare à accueillir une partie des paramilitaires de Praviy Sektor intégrés au sein des forces armées. Ces éléments devraient reformer un des trois bataillons qui font défaut à la brigade depuis l’été dernier. Aussi, 18 blindés d’infanterie, révisés et reconditionnés viennent d’être livrés à cet effet : 6 BRDM-2, 10 BTR-80 et 2 BTR-70.

De quoi équiper une compagnie complète.

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Des exercices de remise à niveau ont même commencé pour les « nouveaux arrivants » déjà arrivés… Ces exercices sont encadrés par des « contractors » occidentaux.

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On prévoit même de les former au sabotage…

 

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Plusieurs gros porteurs « Hercules » de l’US Air Force ont été dernièrement aperçus sur les aérodromes de l’Ukraine, transportant des cargaisons d’armements, de munitions et d’équipements. Du matériel utilisé pendant les manœuvres de l’OTAN et qui restera en Ukraine. Aussi, on observe ces dernières semaines une nette augmentation du nombre d’instructeurs militaires occidentaux issus d’entreprises privées au sein des effectifs des forces ukrainiennes, notamment dans la garde nationale.

(...)

 

Festung (1) Mariupol ?

 

(1) Forteresse en allemand. Le qualificatif de Festung avait été utilisé à partir de 1944 après le débarquement par Hitler pour certains ports et secteurs côtiers stratégiques de la Manche et de l’Atlantique qui devaient être tenus coûte que coûte.

 

C’est juste après la signature des accords de Minsk, que le secteur de Mariupol a commencé à se renforcer de manière significative, notamment par un effort particulier dans l’édification de défenses bétonnées sur le littoral. A partir du 18 mars, des tranchées sont apparues sur les plages, de même que la mise en place de fortins à l’intérieur de pavillons sur le front de mer (avec expulsion de leurs propriétaires et occupants), sur certains carrefours dans la ville et autour des points stratégiques. Sur la partie orientale du port, des obstacles antichars, des fossés et des tétraèdres ont été disposés, de même que dans les périphéries nord et ouest de la ville, mais pour le moment ces dispositifs ne semblent pas protégés par des fortifications et sont donc d’une efficacité très relative. De plus, en contradiction totale avec les accords de Minsk, plusieurs batteries lourdes ont été maintenues sur place dans des positions préparées. Il semble évident que le commandement ukrainien envisage la possibilité d’un siège de la ville à plus ou moins long terme.

 

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(...)

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Si tu es « pro-européen », dénonce tes voisins !

C’est ce qui pourrait résumer cet appel à la délation gratuite

placardé dans les rues de Kharkov par le régime de la junte.

  

Traduction : ORDURE SÉPARATISTE

– Qui profane les emblèmes nationaux
– Qui attend l’arrivée de la « paix russe »
Punition : 7-12 ans de prison (Art. 110 du code pénal ukrainien)
Vu – entendu – appelez le 0 800 501 482 »

 

Dans l’Ukraine post-Maïdan, n’importe qui peut aller

dénoncer son voisin ou ses proches à la police politique,

pour n’importe quoi, toute honte bue.
Source

 

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La répression kiévienne s’accélère à Odessa. Le SBU, la police politique de la junte sous tutelle de la CIA, affirme avoir arrêté dix personnes « qui se préparaient provocations ». L’Américano-ukrainien Valentyn Nalyvaychenko, chef du SBU, s’est même félicité d’avoir en plus « saisi des armes et des explosifs ». Vu que le SBU est un spécialiste des coups monté, du mensonge et de la manipulation, on peut sérieusement douter de la véracité de ces allégations.

 

La répression ne touche pas seulement les « opposants », ou présentés comme tels, mais elle atteint désormais un certain nombre de conscrits. Depuis des mois, des rapports alarmistes tenus secrets circulent au sein des ministères de la Défense et des Affaires intérieures quant à l’augmentation inquiétante des cas de suicides et d’internement psychiatrique chez les mobilisés. Dernièrement encore, dans Severodonetsk (juste au nord de la ligne de front), plusieurs cas de suicides ont été signalés concernant des hommes venant de recevoir leur ordre de mobilisation. Entre aller se faire tuer inutilement sur le front du Donbass et subir les foudres répressives de pontes de la junte, qui ont la plupart pris soin d’écarter leurs rejetons de toute mobilisations, de plus en plus souvent les citoyens les plus fragiles choisissent la troisième option, celle de mettre fin à leurs jours. C’est aussi cela, les réalités dramatiques de l’Ukraine béhachélisée.

 

Jacques Frère, pour Nationspresse.info, le 08 avril 2015.

 

 

Pour lire l'article dans son intégralité, cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-feu-couve-sous-un-calme-apparent

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Lire également :

 

Les français en première ligne !

 

Sur le blog d’Erwan Castel : http://alawata-rebellion.blogspot.fr/

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Volontaire français à l'entrainement, ici au "Schmel", 

lance roquette thermobarique d'une portée de 800 mètres.

11/04/2015

Le meilleur des CON-mentateurs / épisode 2.

Le meilleur des CON-mentateurs, épisode 2.

 

( Pour se remettre en mémoire l’épisode 1, cliquez ici )

( Vous y trouverez aussi un lien menant à l’incontournable épisode « 0 »

 

Et cette fois, ça ne vient pas des zuhéssas… mais de l’Italie voisine.

( Nous signale l’adresse IP accompagnant l’e-mail )

Mais si… l’Italie… vous savez bien, les réseaux « Gladio », « Casapound », tout ça…

( Comment ça « c’est un pléonasme » ? Ah ben oui ! Désolé ! ) 

 

Et comme c’est signé Francesco

Je parierai bien une petite pièce sur ce Francesco là : 

http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/02/10/entrevue-du-c-n-c-15-francesco-volontaire-italien-en-ukraine-5555493.html

 

Francesco Saverio Fontana (alias François Xavier Fontaine ou « Stan »)… de Casapound.

Un pote d’Adinolfi quoi 

http://www.linterferenza.info/esteri/i-macellai-di-pravy-sektor-e-i-mercenari-neofascisti-italiani-allombra-dei-servizi/

https://www.facebook.com/DonbassRevolution/posts/777294415649362

 

Si si… quasiment sûr… L'abus du mot « chien » dès qu’il parle des USA ou de l’OTAN (etc.), tous ceux qui travaillent pour eux ont plus ou moins les même tics lorsqu’ils veulent faire penser le contraire. (Formation commune oblige…)

 

Enfin bon, voici sa prose (en rouge) :

 

Ils se présentént comme Thomas Miller et Ashton Kutcher, acteurs cons mais connus, ....àvec un évident photomontage du drapeaux americhien...

Penser qu'ils se foutent de vos gueles ...non ?;)

 

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Commentaire laissé (à l'origine) au bas de cette note : 

http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/archive/2015/04/05/le-bataillon-azov-aime-les-usa-le-coca-et-barack-hussein-oba-5597640.html

 

Et faisant bien sûr référence à la vidéo "Only Coca-cola! Only Barack Obama!"

 

 

Magnifique non !?

 

Résumons-nous :

 

- Primo : Les gonziers donnent de faux noms (alors que tout le monde sait que les mercenaires se présentent toujours sous leurs vrais noms ! Toujours !)…  

- Deusio : Le drapeau US qui flotte en arrière plan tout au long de la vidéo est un « photomontage », c’est « évident » (et bé, se sont bougrement fait chier à magouiller ça les mecs… balaises !)…

- Conclusion : Les mecs « se foutent de notre gueule ».

 

Voilà voilà… C.Q.F.D !

Heureusement pour nous, super Francesco a chaussé les lunettes de Derrick, passé l’imperméable de l’inspecteur Columbo et nous a résolu l’énigme en deux temps trois mouvements.

Ou presque…

Car je ne comprends pas trop le « se foutent de VOS gueules »… en fait…

 

Vu que c’est plutôt de la gueule du bataillon Azov qu’ils se foutent, là, non !?

 

Ou alors ce sont de méchants Russes…   

Voilà c’est ça ! De méchants Russes qui se font passer pour des membres du bataillon Azov afin de discréditer celui-ci. Tout s’explique…

 

Mais euh… comment discréditer le bataillon Azov en le faisant passer pour une entité à la solde des ricains ? Alors que tout le monde sait que c’est déjà le cas !?!

 

Alors que tout le monde sait que l’Ukraine fourmille déjà de mercenaires US…

> http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/des-centaines-de-milliers-de-163029

Et ce, à un tel point, que même la presse aux ordres ne peut plus le cacher !

> http://www.lepoint.fr/monde/ukraine-400-mercenaires-americains-aux-cotes-de-l-armee-ukrainienne-11-05-2014-1821334_24.php

> http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/11/des-mercenaires-en-ukraine_4414868_3214.html

 

Alors que tout le monde sait que des « instructeurs » américains sont à pied d’œuvre…

Et que le ministre de l’intérieur Ukrainien s’en réjouit officiellement ! 

> http://fr.sputniknews.com/presse/20150330/1015389579.html

> http://sans-langue-de-bois.eklablog.fr/l-armee-americaine-va-former-des-milices-fascistes-ukrainiennes-a115252924

 

Je n’y comprends plus rien !

Explique-moi monsieur Francesco…

Ce sont des membres du bataillon Azov qui « se foutent de notre gueule » en se moquant de leur propre bataillon ? (Auquel cas, leur idée est complètement foireuse)…  

Ou bien ce sont des Russes qui tentent de discréditer le bataillon Azov en « révélant » à tout le monde ce que tout le monde sait déjà !?

Ou alors… hmmm… voyons… ce sont juste deux gros abrutis de chez Azov !?!

Ou bien des mecs d'un autre « bataillon » de « l'armée ukrainienne », qui se foutent de la gueule des mecs de chez Azov, tant ils trouvent que ceux-ci lèchent un peu trop le cul des ricains ? 

 

On ne sait plus bien hein…

 

Mais bon, perso’, je m’en tamponne.

Ukrainiens, Russes, Norvégiens, Azov, pas Azov…

Peu importe !

 

Cette vidéo ridiculise le bataillon Azov… résume à la perfection ce qu’est ce 51ème état des Etats-Unis qu’est devenue l’Ukraine de Porc’Ochenko… et ça me suffit amplement !

 

Toute propagande efficace est bonne à prendre…

SURTOUT si elle est l’œuvre involontaire de l’adversaire !

 

Mr.K

 

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Allez... la bibise à Dmytro...

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Mise à jour de l'après-midi :

 

Merveilleux, Francesco a profité de sa pause casse-croûte pour revenir à la charge...

Et nous expliquer que c'était... de l'humour !

Et oui !

 

" Errare humanum est, perseverare diabolicum "

http://youtu.be/O5abVSuCFPU

Dans le youtube channel , Misabthropic Humor ;)

 

Qu'il nous dit ! (Ici, toujours).

 

Alors alors...

Voyons voir si j'ai bien tout compris, m'sieur Francesco...

 

- Tu reblogues, le 05 avril, sur ta propre chaîne Youtube ("Misanthropic Division Italia"), une vidéo originellement publiée le 02 avril sur la chaîne "На линии огня" ("La ligne de feu")...

 

- Tu rajoutes le logo Misanthropic machin en haut... un p'tit rectangle "humor" dans le coin inférieur droit (à la place du logo "На линии огня") et le tour est joué... hop... "vous n'aviez rien compris les gars, c'était une vidéo "humour" !"

 

Quelle bande de déconneurs chez Azov... de vrais boute-en-train dis-donc.

( Qu'est-ce qu'on pourrait se marrer... si on avait pas envie de vomir ! )...

( On ethnocide... on s'éclate... youpi... c’est le "Misanthropic humor" ).

 

Mais bon...

On en revient, dès lors, à la question / l'incompréhension de départ...

Les mecs d'Azov tournent (donc) des vidéos où ils ridiculisent leur propre bataillon ?

C'est quoi l'intérêt ? POURQUOI ? 

Explique-moi quel est l'intérêt de la chose ?  

 

( Haha ! Vache, doivent être contents les instructeurs ricains !?! )

 

Et ben... vous nous prenez vraiment pour des cons, hein ?

C'est tellement grossier comme tentative de "récupération" que je n'écrirai même pas "bien essayé"! Oh non ! Très mal essayé, Francesco...

Très mal essayé ! 

 

Mr.K

 

N.B : L'erreur est humaine, effectivement, et de fait, lorsque deux cons en font une... il vaut mieux l'assumer que de vouloir très mal la dissimuler / la récupérer. Sans quoi on ne fait (très souvent) que s'enfoncer encore un peu plus !

 

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Seconde mise à jour de l'après-midi :

Francesco :

Fighters of Ukrainian battalion 'Azov' have filmed a prankish video, in which they address to Dmitry Kiselyov. 'USA is OK': Ukraine's battalion 'Azov' trolls Russian propagandist Kiseliov 

http://belsat.eu/en/articles/usa-ok-ukraines-battalion-azov-trolls-russian-propagandist-kiselyov/

 

La vie est dure et les cailloux sont tendres...
Alors je vous passe Le lien de la page officielle Azov sur Vk 

http://vk.com/wall-72444174_5968

 

Il se sont bien foutus de vos gueles ? Oui , en nous pouvons en finir la ;)

C'etait bien a propós des mercenaires americhiens en Azov.
Thomas Miller est un très bon camarade NS du Volyn à propos ;)

 

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Votre serviteur :

 

Fighters of Ukrainian battalion 'Azov' have filmed a prankish video, in which they address to Dmitry Kiselyov. http://belsat.eu/en/articles/usa-ok-...

>>> Hahaha ! Belsat TV ! La chaîne de la CIA !!!! 
Mais bon, ça ne m'étonne pas que tu finisses par citer ce genre de source... 
Même le mec qui a mis la vidéo en ligne ne veut pas que cette poubelle utilise sa vidéo... elle a été retirée ! Allons allons Francesco... Belsat TV !?!??? 


« In 2007, the Polish foreig, ministry and polish public television, financially backed by the European Parliament, established a TV Station, Belsat, transmitted by satlellite to Belarus. The U.S State Departement contributed television equipment and the British government paid for TV crew training. Radio Free Europe / Rafio Liberty provides some of the program content. Programs are available in the Belarusian, Polish and russian languages (Belsat TV 2009). Such multi-level modes of penetration are difficult for the Lukashenko government to block. Given the similar design of the projects to the U.S.-run anti-Castro Radio Marti and TV Marti, it would be reasonavle to assume that U.S advisors, including those from the CIA, had some involvement in the radio and TV stations’ development. »… 
Branding Democracy : U.S. Regime Change in Post-Soviet Eastern Europe, 
by Gerald Sussman. 

 

Tu les aimes bien les chaînes de la CIA, hein... Francesco !?! 

La vie est dure et les cailloux sont tendres...
>>> "Le scarabée aime la violette mais n'empêche pas l'ours de boire sa bière"...
C'est quoi ces conneries ? Radio Londres ? Les machins parlent aux machins... 
Font mal à la tête tes com' Francesco...

Alors je vous passe Le lien de la page officielle Azov sur Vk 
>>> Qu'est-ce que tu veux que j'en fasse de cette saloperie ! Ce serait un journal "papier", je pourrais encore me torcher avec... mais là... 

Il se sont bien foutus de vos gueles ? Oui, en nous pouvons en finir la ;)
>>> En finir... mais pourquoi ? C'est génial ! Tu ne fais que t'enfoncer un peu plus à chaque message... prouver à tout le monde pour qui tu travailles vraiment... pour qui VOUS travaillez vraiment, toi et tes potes de chez Azov... et franchement, plus ça avance, plus ça me fait marrer ! Du pur bonheur ! 

C'etait bien a propós des mercenaires americhiens en Azov.
>>> Et bien tu vois... on y est arrivé ! 
Y'a bien des mercenaires ricains chez Azov ! Merci de nous le confirmer...
Mais bon, le "américhiens", de la part d'un mec qui site Belsat TV, ça fait vraiment rire !
N'en rajoute pas trop mec, ça fait "surjoué". 

Thomas Miller est un très bon camarade NS du Volyn à propos ;)
>>> Rien à foutre... si c'est un membre d'Azov, j'espère juste que mes cousins du Donbass lui troueront la paillasse ! Point-barre... 

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09/04/2015

OSCE observers : Ukrainian forces are moving heavy weaponry...

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Note F.E : Pour visualiser les sous-titres (en anglais) : pointez votre curseur (la "petite flèche") sur la vidéo pour faire apparaître la barre d'outil (bande noire) située au bas de la vidéo, puis cliquez sur le symbole "sous-titres", à savoir le petit rectangle façon "feuille de texte", situé entre l'horloge et la roue dentelée.  

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OSCE observers report Ukrainian forces are moving heavy weaponry to the buffer zone in eastern Ukraine. The report says that on 6 April, observers witnessed "four newly deployed 100mm anti-tank guns with crew and four anti-personnel carriers loaded with ammunition boxes" near Mirnaya Dolina, 67km northwest of Luhansk. Furthermore, not all heavy weapons subject to pullout have been completely withdrawn from the buffer zone. The OSCE "observed three T64 tank emplacements in the area of Muratovo", 50km northwest of Luhansk. Two more T-64 tanks were seen moving "east towards the line of contact". The OSCE also reported movements of 7 infantry fighting vehicles and two battle-tanks on LPR territory. They did not say which direction these vehicles were moving.

Russia is importing 5 times less food in March 2015 compared to the same time last year, Interfax reports. This is the result of effective import substitution. Because of sanctions, Russian food companies picked up a majority share of the market, increasing food security in the country. Apparently this isn't the result the US expected when it launched the sanctions war.

In a recent interview former Polish president Lech Walesa said the Russian Federation may decay and its population reduced to 20 million people. He said “Russia has lagged behind the West by 30-50 years and has never been a free and democratic country. Russia has a minimum of 60 nations. It could break up and be left with a population of 20 million people". Let’s check this out. 146 million people live in Russia. 81% are Russians. 81% of 146 million are 118,260,000 people. Apparently mathematics isn’t the forte of Polish presidents. Or maybe he's just angry about the failure of Polish farms due to the banning of food imports by Russia. In addition, Walesa warned against Ukrainian sanctions on Russia because Ukrainian enterprises will become bankrupt as a result. Oh, yes. The Kiev government is already doing this: Blame Russians, kill the Russian-speaking population, but don't forget to ask for charity from Russia.

The British nuclear submarine HMS Talent suffered an estimated £500,000 (about $750,000 USD) in damage to its tower while tracking Russian vessels in the North Sea, The Daily Mail reported. British defense officials have refused to disclose exact details of the crash – including where or when it happened – but they were adamant the HMS Talent struck ‘floating ice’ rather than a Russian sub. Could that so-called ‘floating ice’ be the Russian fishing trawler which sank in the Sea of Okhotsk off the Kamchatka Peninsula? 56 people died and the British submarine was damaged in the same area. It’s an awful coincidence.

Source: http://southfront.info/

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NovoPatch-01.JPG

07/04/2015

Yarosh, petit commissaire politique de Washington...

Ukraine/Donbass :

 

Yarosh, petit commissaire politique de Washington,

à l’état-major de l’armée de Kiev

 

Un an après le déclenchement du mouvement indépendantiste dans le Donbass qui allait créer les républiques populaires de Lugansk et de Donetsk et entraîner une guerre atroce à l’initiative des putschistes « pro-européens » de Kiev, l’Ukraine est économiquement exsangue, le pays a été placé sous tutelle du FMI, il est déchiré de toutes parts, envahi à tous les niveaux par des « conseillers » américains (ou leurs alliés), les libertés individuelles et collectives ne sont plus qu’un vague souvenir et un extrémiste admirateur des jihadistes du Caucase et des collaborateurs ukrainiens du IIIe Reich vient d’être intégré au sein du commandement de l’armée de ce qui reste de l’Ukraine. Mais il y a fort à parier que ce qu’on désigne encore sous le dénominatif d’Ukraine n’ait toujours pas touché le fond.

 

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Le Pentagone a désormais son petit commissaire politique au sein de la direction de l’armée ukrainienne. Dmytro Yarosh, le « Führer » de Praviy Sektor, vient d’accepter le poste que lui avait proposé le potentat de Kiev au ministère de la Défense. La presse occidentale aux ordres le présente comme un « ultranationaliste », ce qui ne veut rien dire. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un néonazi atlanto-compatible, un pion servile de la stratégie US en Europe centrale, un laquais du mondialisme. Une fois hors d’usage, il sera éliminé. D’autres comme lui, en Croatie dans les années 1990 notamment, ont eu le même destin pathétique : abattus au coin d’une ruelle ou à un barrage routier (souvenez-vous de Blaz Kraljevic, le « général » néo-oustachi du HOS), accidentés, suicidés, internés en psychiatrie ou encore expédiés à La Haye.

 

Son chantage au coup de force a donc bien fonctionné vis-à-vis de l’administration Porochenko. Désormais, il va pouvoir fliquer un peu plus les militaires ukrainiens, jouer les mouchards auprès du SBU, la police politique assujettie à l’antenne kiévienne de la CIA, et faire profiter ses milices paramilitaires des moyens de l’armée, sans pour autant avoir l’obligation de s’éloigner de son soutien naturel Ihor Kolomoïsky.

 

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Dmytro Yarosh : la belle vie à l’hosto… pendant que certains de ses potes

se faisaient écrabouiller dans le chaudron de Debaltsevo. Gloire à l’Ukraine !

 

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Officiellement, il coordonnera les formations de « volontaires ». Mais, à peine intégré au ministère de la Défense, voilà que Yarosh a proposé de dissoudre et de réformer l’état-major général de l’armée…
Les bandes armées de Secteur droit, sous la désignation de Corps des volontaires de l’Ukraine (DUK), font désormais partie intégrante des forces militaires de l’Ukraine. Il est possible que l’embryon de « brigade de choc » qu’elles entendent devenir commence à voir le jour d’ici quelques semaines.

 

Pour ce qui est des autres formations néo-bandéristes et néonazies non encore intégrées dans la garde nationale ou dans l’armée de terre, leur insertion devrait se faire d’ici peu : le « bataillon OUN » (120 paramilitaires) devrait faire partie de la 93e brigade mécanisée, sous la forme d’une unité semi autonome. Une autre partie des effectifs de paramilitaires de Praviy Sektor devraient être transférés à la 79e brigade aéromobile, bien mal en point depuis ses premiers engagements dans le Donbass il y a un an (il ne lui reste qu’un seul bataillon d’infanterie aéromobile sur les 4 qu’elle comptait avant guerre, avec en plus des compagnies de commandement, de logistique et d’appui). D’ailleurs, à l’origine, une grosse partie des effectifs de cette unité basée dans l’ouest de l’Ukraine était connue pour ses sentiments néo-bandéristes.

 

Au final, cela ne changera pas grand-chose au cours des opérations militaires à venir : ces irréguliers sont de piètres soldats, plus portés sur la beuverie, le pillage, les viols et les règlements de comptes qu’autre chose. Ces derniers mois, ils ont même donné du fil à retordre aux commandants locaux, comme à Konstantinovka. Ce qui change, en revanche, c’est la puissance et la capacité de nuisance de la mouvance dirigée par Yarosh envers le pouvoir présidentiel. Cette nomination irresponsable précipitera d’ici peu les forces répressives dans un abyme de violence, d’exactions et de crimes en tous genres, non seulement contre les civils et les troupes de Nouvelle Russie, mais aussi contre les Ukrainiens jusqu’alors loyaux au régime putschiste. C’est la guerre civile dans la guerre civile qui s’annonce.

 

Le quotidien de la ligne de front…

 

Les accrochages sur la zone nord-ouest de Gorlovka se poursuivent à un rythme régulier. Les forces de Kiev tentent de tâter le terrain vers Maïorsk, tenu par les FAN, des pertes sont signalées de leur côté. Même situation à l’ouest et au nord-ouest de Donetsk, où le correspondant de guerre russe Andrei Filatov a été blessé non loin de l’aéroport près du village de Spartak. Suite à une salve d’artillerie ukrainienne, le journaliste a été touché au bras et à l’abdomen ; il a été transporté à l’hôpital de Donetsk dans la nuit du 3 au 4 avril.

Les frappes d’artillerie ukrainiennes contre des positions républicaines à l’ouest de Donetsk sont signalées chaque jour, et réalisées y compris au moyen de batteries de 152, de jour comme de nuit. Dans la zone d’Avdeevka – Krasnoarmeysk (nord-ouest de Donetsk) occupée par l’armée ukrainienne, un bataillon d’artillerie composé de 18 pièces n’a toujours pas été retiré comme les accords de Minsk l’imposent.

 

Les accrochages quotidiens se poursuivent sur Shirokino, à l’est de Mariupol, toujours tenu par les FAN. Hier matin, près du village, une mine antichar a détruit un SUV, 2 paramilitaires ukrainiens ont été tués et un autre a été blessé. Ce matin, , vers 5h00, un tir de mitrailleuse lourde en provenance des lignes kiéviennes a endommagé un véhicule utilitaire léger GAZ « Gazelle , 2 miliciens ont été blessés.

 

« Azov » lance un appel officiel afin de recruter des « instructeurs étrangers ».

Comprendre : des mercenaires occidentaux, des « contractors ». Ils seront dans un premier temps intégrés dans une base opérationnelle à Kiev appartenant au ministère des Affaires intérieures. Ils doivent avoir moins de 35 ans, disposer d’une solide expérience militaire et parler « une des trois langues officielles » dans l’unité néonazie : l’anglais, l’ukrainien et… le russe ! Rappelons au passage que les néonazis d’ « Azov » prônent notamment l’éradication de la langue russe sur le territoire de l’Ukraine « pro-européenne »… Et on apprend ainsi que « pour la première fois, le régiment a ouvert ses portes aux citoyens américains ».

Pour ceux qui n’auraient pas encore compris qui commande vraiment « Azov »…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 06 avril 2015.

 

Pour lire l'article originel, regarder les vidéos, etc., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-yarosh-petit-commissaire-politique-de-washington-a-letat-major-de-larmee-de-kiev

 

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Last 16 UAF POWs handed over to Ukraine by DPR as a gesture of good will

[eng subs by Kazzura]

Il paie, le peuple du Donbass...

Il paie, le peuple du Donbass.

 

Article publié le 23 mars 2015 sur le blogue personnel d’Oleg A. Tsariov, Président du Parlement de l’État autoproclamé de Nouvelle-Russie (Novorossia.) Il déploie sur un mode assez émotionnel la notion de Monde Russe, et le lien qui unit dans ce cadre le Donbass et la Russie. Ce texte est aussi un hommage à ses concitoyens, les « habitants du Sud-est ».

 

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Aujourd’hui, la Russie déploie son jeu géopolitique sur l’échiquier mondial. Elle accumule les réussites: une coalition de pays décidés de résister aux États-Unis a été formée avec succès, et les pays les plus importants d’Europe modifient leur position vis-à-vis de la Russie. On attend la victoire suivante, et surtout, on espère qu’à l’été, les sanctions européennes imposées à la Russie ne seront pas prolongées. De la confrontation en cours, la Russie sortira renforcée et les États-Unis affaiblis.

Mais ce sont les habitants du Donbass qui paient aujourd’hui pour cette victoire.

Ils paient pour la Crimée.

Il paient pour qu’une guerre ne soit pas en cours à l’intérieur des frontières de la Russie.

 

Ils sont en train de payer avec leur sang les futures victoires de la Russie, la renaissance de la puissance et de l’influence de la Russie, la préservation de l’intégrité de la Russie. Les habitants de Russie, les Russiens, ayant pu observer les conséquences du maïdan ukrainien, ne permettront jamais que se répète dans leur pays ce qui s’est produit en Ukraine.

Ils paient, les enfants du Donbass. Ils paient les pensionnés du Donbass. Ils paient les habitants du Sud-est qui ne se rendent pas.

Ils paient de leurs vies, ils paient par des blessures, ils paient par la destruction de leurs maisons, ils paient par leur destin défiguré.

 

Sur le territoire de l’Ukraine, c’est aujourd’hui une guerre pour la Russie qui se déroule. Pour la Grande Russie. Et il se fait que dans cette guerre, les soldats sont les habitants du Sud-est, que l’on n’a pu briser.

Ce sont eux qui aujourd’hui participent aux rassemblements, ce sont eux qu’on jette aujourd’hui en prison, que l’on tue, que l’on brûle vivants, comme ce fut le cas à Odessa, ce sont eux qui dans leurs villes du Donbass sont mitraillés et bombardés par l’artillerie. Ce sont leurs enfants qui se terrent dans les caves pendant les bombardements, leurs pensionnés qui survivent affamés depuis six mois, alors que leurs pensions ne sont plus payées.

Les habitants de Nouvelle-Russie se voient eux-aussi faisant partie de la nouvelle Russie en train de renaître. Ils souffrent non seulement pour la Russie, notre maison commune, mais aussi pour le droit à occuper une place dans cette maison.

 

Bien sûr, la Russie fournit maintenant une aide énorme. Mais dans cette guerre, la ligne de front, c’est bel et bien le Donbass qu’elle traverse. Et ce sont mes compatriotes qui essuient des pertes, énormes elles aussi. La guerre est ainsi faite ; certaines unités essaient de tenir sous les coups des forces supérieures de l’ennemi, pendant que d’autres lancent dans une autre direction les opérations qui conduiront à la destruction de l’ennemi. Il en fut ainsi lors de la Grande Guerre Patriotique. Le destin et le hasard ont placé les uns et les autres soit parmi les hommes de la Division de Panfilov, qui tombèrent devant les chenilles des chars allemands, soit parmi ceux qui atteignirent le Reichstag et jusque la fin de leur vie assistèrent aux cérémonies commémoratives.

 

Une autre fois, peut-être, faudra-t-il défendre le Monde Russe sur un autre territoire, et nos volontaires en seront. La Russie est un grand pays. La guerre peut arriver de n’importe quel côté. La terre russe est abondamment arrosée de sang. Cette fois, la guerre est venue de l’Occident, c’est pourquoi elle concerne le territoire de l’Ukraine. Ces derniers temps, l’ennemi arrive habituellement en Russie depuis l’Occident. Et donc, comme par le passé, la guerre est en Ukraine. Non pas contre l’Ukraine, mais pour l’Ukraine et pour la Russie.

 

Récemment, j’ai participé à une émission au cours de laquelle il a été demandé si la Russie devait aider à reconstruire le Donbass. Pour ma part, en tant que représentant de l’Ukraine ou de la Nouvelle-Russie, il est malaisé de m’exprimer à ce sujet. La Russie fournit déjà aujourd’hui à la Nouvelle-Russie une aide inestimable : elle abrite sur son territoire quasiment un million de réfugiés d’Ukraine. Elle envoie au Donbass des convois d’aide humanitaire, les uns après les autres. Elle exerce des pressions sur le pouvoir de Kiev pour qu’il cesse cette guerre.

 

J’ajouterai encore ceci. Sans la Russie, le Donbass ne pourrait tenir. Non parce que sans l’aide de la Russie, il serait détruit, mais parce que sans la Russie, notre combat n’a pas de sens. Les gens du Sud-est défendent leur droit d’être ce qu’ils sont, et ils se sentent Russes. Lorsqu’ils ont participé au referendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Russie, ils ont considéré cela comme une étape dans le processus de réunion sinon avec la Russie, à tout le moins avec le Monde Russe. Mais à quoi rimerait le combat pour être Russe, si le Monde Russe n’existait pas ?

 

Reconstruire le Donbass, c’est en premier lieu à l’Ukraine que cela appartient.

Et aussi Dniepropetrovsk et Kharkov et Odessa et les autres villes. Car les mérites du Donbass sont immenses face à l’Ukraine entière, dans la lutte contre le pouvoir qui se dresse contre le peuple, de façon anti-humaine.

 

En réponse à la question de la participation de la Russie à la reconstruction du Donbass, je me suis exprimé clairement : Oui. Non seulement parce que le Donbass souffre aujourd’hui pour la Russie. Indépendamment de la forme administrative qui sera adoptée pour le Donbass, il a montré, non par des paroles, mais par des actes, qu’il est une partie de la Russie. En reconstruisant le Donbass, c’est une partie d’elle-même que la Russie reconstruira, une partie qui aura souffert plus que toute autre pour l’entièreté de la Russie. Pour fournir la preuve de sa qualité de partie de la Russie, le Donbass a payé un prix énorme.

 

Lorsque la paix reviendra, il me semble important, non seulement de reconstruire chaque ville qui a souffert les destructions, pour qu’elles devienne plus belle encore qu’avant la guerre, mais aussi de donner aux enfants du Donbass une vie heureuse, pour leur permettre d’essayer d’oublier ce qu’ils ont dû traverser. Il faudra reconstruire un pays tel que tout ce qui a été vécu ne l’ait pas été en vain. Et il faudra aussi, c’est très important, nous souvenir de tous ceux que nous avons perdus pendant ce combat. Tous ensemble, et chacun selon son nom. C’est le moins que nous pourrons et devrons faire.

 

Source.

 

Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/

http://www.russiesujetgeopolitique.ru/il-paie-le-peuple-du-donbass/

 

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Oleg A. Tsariov

06/04/2015

Chez USAzov c'est : "only Coca-cola, only Barack Obama" !

Ukraine / Donbass :

 

Les néonazes font monter la pression

contre le régime de Kiev ! 

 

Profitant d’une très relative accalmie sur le front du Donbass, Praviy Sektor et toute la mouvance néobandériste et néonazie ukrainienne font monter la pression contre le régime de Porochenko. Dans l’Ukraine « pro-européenne », la liberté d’information n’existe pas et la liberté de penser est limitée à sa portion congrue (Note de K: Lire également).

Porochenko, le potentat kiévien, assure vouloir lutter contre la propagande russe et interdire toute forme de média contestant la politique menée en Ukraine depuis le coup de force du Maïdan, il y a plus d’un an. Il faut cacher la véritable nature de l’épine dorsale des putschistes pro-Occidentaux, il faut mentir au peuple et aux opinions des pays membres de l’Union européenne. Mais, comme disait l’autre, les faits sont têtus.

En attendant la reprise des combats à grande échelle, la guerre de l’information bat son plein et les luttes intestines au cœur du pouvoir kiévien n’en finissent pas. Pas sûr que le camp du maître de Kiev en ressorte indemne…

 

 

 

« Ici c’est Sparta, frangin ! » (pour du rab', c'est ici) Reportage sur l’entrainement et l’histoire des bataillons de choc « Sparta » et « Somali ». Tout a commencé au printemps dernier à Slaviansk…

 

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La plupart des attaques des forces de Kiev signalées ces dernières 48 heures ont été enregistrées contre les positions républicaines sur et aux abords de l’aéroport de Donetsk, près de Gorlovka, sur Shirokino. À la périphérie de la Krymskoe, sur le nord-ouest de Lugansk au niveau de la Seversky Donets et vers Stanitsa Luganskaya, on signale des escarmouches périodiques, de même que des tirs de mortiers en provenance des lignes tenues par les forces de Kiev. La situation sur la « Piste Bahmutka » s’est aggravée, ces dernières 24 heures, après plusieurs nouvelles provocations de la partie ukrainienne contre les positions républicaines qui se sont soldées, du côté des assaillants, par un char endommagé, deux véhicules blindés détruits et environ 15 soldats tués et blessés. Du côté des FAN, on ne signale que quatre blessés légers. Ce matin encore, près de Krymskoe, un affrontement a eu lieu, accompagné de salves d’artillerie.

 

Au nord-ouest de Gorlovka, le village de Maïorsk est toujours contrôlé par l’armée de Nouvelle Russie, et des mouvements de chars ukrainiens T-64BV ont été signalés depuis le 31 mars. Il est probable que les troupes ukrainiennes repositionnent leurs matériels lourds en vue d’une attaque.
Sur Donetsk, après une accalmie relative ces derniers jours, plusieurs salves de gros calibre ont été signalées vers 20h10 dans le quartier Petrovsky, alors que près de Opytnoe, au nord-ouest immédiat de l’aéroport, un accrochage avait lieu.

 

Le secteur le plus préoccupant reste finalement le village de Shirokino, à l’est de Mariupol, où les éléments de l’unité néonazie « Azov » tiennent des positions retranchées à quelque 200 m à l’ouest de la petite agglomération côtière. Ce matin, un peu après 6h00, heure locale, des tirs de mortiers de 82 mm, de RPG et d’armes de petit calibre ont été enregistrés, puis plus tard on signalait des salves de mortiers de 120 sur des positions ukrainiennes en périphérie de Shirokino, au sud-ouest.

Les forces républicaines tiennent bon dans Shirokino

 

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Mercenaires du bataillon Azov : 

 

« USA is OK ! Only Coca-cola, only Barack Obama ! » 

 

 

« USA is OK ! » nous affirment deux gros bœufs du « régiment » (sic) « Azov »…

Avec de tels bourrins, la victoire est assurément acquise pour la junte kiévienne.

Gloire à l’Ukraine !

 

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Du rififi chez les nazbroques…

 

Les tractations entre le pouvoir kiévien et les paramilitaires extrémistes de Praviy Sektor pour que ces derniers soient officiellement reconnus comme une « brigade de choc » trainent en palabres : cela n’est pas du goût du « Führer » de Secteur droit, Dmytro Yarosh, qui a fait monter la pression ces derniers jours.

 

Comme le gouvernement de Kiev cherche désormais à intégrer les « bataillons » de Praviy Sektor et ceux se revendiquant du néobandérisme dans les forces armées officielles du pays.

Le commandement opérationnel ukrainien avait donné jusqu’au 27 mars aux unités non incorporées dans la garde nationale (essentiellement des compagnies DUK et le « bataillon OUN ») de quitter la ligne de front. 

 

Or, ni OUN, ni les compagnies DUK n’ont pour le moment bougé. Artyom Skoropadsky, porte-parole de Praviy Sektor, a affirmé qu’ils n’avaient « aucune intention d’obéir à l’ordre » donné par Kiev… 

« Ils enlèvent notre droit à la guerre » (sic), a déclaré Artyom Lutsak, le chef de la compagnie 8-DUK. « Neutraliser les forces de bénévoles est une trahison», a-t-il renchéri.

 

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Comme promis par la présidence kiévienne, Skoropadsky a insisté sur le fait que Praviy Sektor ne devait pas être dissous dans la masse des unités des forces de Kiev, mais devrait disposer désormais de sa propre structure indépendante sous la forme d’une « brigade de choc ».

Et d’assurer crânement : « Ils ne peuvent pas prendre de mesures contre nous. Que pouvaient-ils faire? L’armée ne peut pas lutter contre Secteur droit, ce serait absurde. Secteur droit a un énorme pouvoir ! » Un « pouvoir » sans doute garanti par l’influence de « conseillers » très spéciaux venus d’outre-Atlantique. C’est en ce sens que le « Führer » de Praviy Sektor, Dmytro Yarosh, dit être prêt à « obéir à la direction militaire de l’Ukraine » et pas autrement.

(...) 
Praviy Sektor prétend disposer de « 15 bataillons de réserve déployés à travers l’Ukraine », selon les rodomontades de Yarosh. Dans les faits, les « bataillons » en question ne sont que des compagnies affaiblies, voire des demi-compagnies, en plus du « bataillon OUN » qui ne rassemblerait que 120 paramilitaires, pas même une compagnie selon les normes de l’OTAN.
A cela, il faut ajouter quelques centaines d’activistes de Secteur droit déjà intégrés au sein de formations reconnues de la garde nationale et dans l’armée. Au total et au grand maximum, il y aurait moins de 3.000 paramilitaires affilés de près ou de loin à Secteur droit et non pas 10.000 comme claironné par Yarosh et ses sbires. Si les forces du régime de Kiev ne peuvent pas mâter Yarosh et ses nervis, alors comment pourraient-elles venir à bout des rebelles du Donbass ?
 
Jacques frère, pour NationsPresse.info, le avril 2015. 
 
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Father and son in militia. Life and combats of militia in Peski settlement
 
[eng subs by Kazzura]
 
 
Donbass, discussion désespérée avec l'OSCE...
 
[Sous-titres français : Thalie Thalie]