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02/02/2015

Les habitants de l'ouest de l'Ukraine refusent la mobilisation...

Les habitants de l'Ukraine

ne veulent pas faire la guerre.

 

Par La Voix de la Russie | Les autorités d'Ukraine accusent les habitants du pays astreints au service militaire de saboter la mobilisation. Plus de la moitié des réservistes défient la menace de peine pénale et préfèrent se soustraire au service. Le président de Russie Vladimir Poutine avait proposé précédemment aux Ukrainiens ne désirant pas faire la guerre de se réfugier en Russie pour éviter la mobilisation.

Les habitants de l'ouest de l'Ukraine refusent de servir dans l'armée : « Les chefs de 14 conseils ruraux de la régon d'Ivano-Frankovsk ont refusé de recevoir les ordres de convocation. 57 % des habitants de la régon d'Ivano-Frankovsk astreints au service et ayant reçu un ordre de convocation ne se sont pas rendus à la commission médicale. 37 % des habitants de la région ayant reçu un ordre de convocation ont quitté le territoire de l'Ukraine ».

Ces données ont été citées sur le compte Facebook du conseiller du président d'Ukraine Iouri Birioukov (Note de K., ou Yury Biryukov, selon les traductions). Le rapport sur les résultats de la première semaine de la mobilisation en Ukraine l'a mis littéralement dans un état de choc. Il était particulièrement indigné par le comportement des habitants de l'ouest de l'Ukraine qui soutenaient traditionnellement les dirigeants pro-occidentaux de Kiev et n'ont jamais aimé trop le Donbass oriental. Cette insoumission est devenue une surprise désagréable pour les autorités de Kiev.

Le directeur du Centre kiévien d'études politiques et de conflits Mikhaïl Pogrébinski signale qu'il s'ensuit du rapport en question que les Ukrainiens dans leur ensemble ne brûlent pas d'envie de servir sous les drapeaux :

« Non seulement dans l'ouest de l'Ukraine, mais aussi dans le reste du pays les habitants ne comprennent pas bien pourquoi ils doivent risquer leur vie. La propagande a déjà franchi la barre et est incapable d'attiser le patriotisme. C'est que même avant la majorité dans l'ouest de l'Ukraine n'avait rien contre l'autogestion des régions orientales. Les études que nous avons organisées attestent qu'ils ne s'opposaient pas à l'usage du russe dans l'est. Le fait que de nombreux conscrits ne sont pas rentrés chez eux ou ont été mutilés ajouté aux échecs de l'armée ukrainienne ne contribue pas à la montée du moral ».

Une nouvelle mobilisation, la quatrième au cours de ces 12 derniers mois, a été annoncée par Kiev le 12 janvier. Tous les citoyens astreints au service militaire âgés de 25 à 60 ans doivent suivre ou perfectionner leur formation militaire. Le pouvoir a promis que les réservistes et les conscrits de 20 ans ne seraient pas envoyés dans les poins chauds. Mais les gens ne lui font pas confiance et tâchent de trouver le moyen d'éviter la mobilisation. Ceux qui ont une telle possibilité partent à l'étranger. Les hôtels des régions frontalières de Roumanie sont remplis de jeunes Ukrainiens. Un flux d'Ukrainiens se dirige vers la Pologne. Des familles entières se réfugient en Russie. Face à cette situation le président de Russie a autorisé les Ukrainiens qui ne veulent pas servir de chair à canon, à rester sur le territoire de la Russie sans demander le statut de réfugié, et ce même si leur séjour doit durer plus des 30 jours prévus par la législation.

L'administration du président ukrainien prépare déjà des amendements au Code pénal durcissant les punitions pour le sabotage de la mobilisation. Le ministère de la Défense d'Ukraine a besoin de réservistes. La situation au front est critique pour Kiev. Ses militaires battent en retraite malgré la supériorité en effectifs, armements et aviation. L'armée subit de lourdes pertes. Kiev a même repris les contacts avec les dirigeants des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk en vue de suspendre les combats dans lesquels l'initiative appartient aux insurgés.

La situation répète celle de septembre dernier quand les échecs militaires ont poussé Kiev à conclure les accords de paix de Minsk. Mais au lieu d'installer une trêve réelle et de procéder à un règlement politique du conflit Kiev a utilisé la pause dans les combats pour regrouper ses forces et lancer une nouvelle agression. Cette fois le Donbass aura besoin de garanties plus fermes. Kiev n'est pas disposé à les donner. D'où ses nouvelles tergiversations visant à mettre d'urgence davantage de conscrits dans les tranchées.

Source

 

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Un conseiller de Porochenko divulgue des

informations désastreuses sur la 4ème mobilisation. 

Le 27 janvier 2015 – Source FortRuss

Via Le Saker Francophone 

 

Attention – Ce n’est pas moi qui ai écrit ça, c’est un patriote entre tous les patriotes, un homme couvert de médailles qui occupe un poste prestigieux et qui a failli être blessé mille fois près de l’aéroport (de Donetsk, N.d.T) – quasiment un cyborg et un ukrop honoraire.

Je veux parler du conseiller de Porochenko, Yury Biryukov ! 

Il aime hurler « Gloire à l’Ukraine » , et cela montre quel patriote névrosé typique il est. C’est le meilleur stratège de l’histoire moderne, il a une puissance intellectuelle capable de détruire le BTRG (bataillon du train, N.d.T) ennemi. Bien sûr son profil est plein de symboles nationaux. Il habite Ivano-Frankivsk, Ternopil, Transcarpathie, la région de Volyn [notez que les régions du centre et de l’est ne sont pas incluses mais qui se soucie de ce qu’elles veulent ou pensent]. Il méprise la faiblesse des autorités de Kiev et se permet des commentaires croustillants sur le président. Il clame à qui veut l’entendre que parler russe signifie qu’on travaille pour les Russkofs.

Mais… c’est aussi un lâche salopard… qui se cache pour « échapper au Commissaire », qui change son numéro de téléphone, réunit ses biens et se sauve en Roumanie, Hongrie, Slovaquie ou Pologne, la queue entre les jambes. Et qui reste là-bas, tout fier de lui.

 

Voici quelques-uns des commentaires, concernant le déroulement de la quatrième

vague de mobilisation, qui lui ont échappés sur Facebook. 

 

« …Et il y a quelque chose que je ne comprends pas !

… Je ne comprends pas les mots, je ne comprends pas les faits !

… Les chefs de 14 conseils ruraux de l’oblast d’Ivano-Frankivsk ont refusé d’enregistrer les notifications de convocations.

… 57% des conscrits notifiés dans la région d’Ivano-Frankivsk ne se sont pas présentés devant la commission médicale.

… 37% des conscrits notifiés de la région d’Ivano-Frankivsk ont quitté le territoire de l’Ukraine.

… Les chefs des conseils ruraux de la région de Ternopil ont ouvertement saboté les démarches de notification en prévenant les résidents de leurs villages et des villages voisins de l’arrivée des représentants du service de recrutement.

… Selon le chef du conseil de village de Konyukhi, district de Kozovsky, les gens du pays ont loué deux autocars et sont partis pour la Russie.

… Dans la ville de Colchino, district de Mukachevo de la région de Transcarpathie, la notification n’a pu être présentée qu’à trois personnes sur 105 : 9 personnes n’habitaient pas à l’adresse indiquée et 93 étaient absentes en janvier pour cause de "travail agricole saisonnier" .

… Pendant les 30 jours derniers, 17% du nombre total des conscrits de la région de Chernivtsi sont passés de l’autre côté de la frontière. Selon des sources non officielles, les hôtels et les motels roumains de la région frontalière sont pleins à craquer d’Ukrainiens qui tentent d’échapper à la conscription.

… 19% des conscrits notifiés de l’oblast de Volyn ont refusé de faire leur service militaire pour des motifs religieux, alors que les années précédentes ce motif n’était invoqué que par 0.7 % des conscrits.

Patriotes, fils de %ute. Les Guerriers de la lumière, fils de $utes. Chiens couards! »

 

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Note du traducteur du russe en Anglais:

Il semble que ce post ait été retiré depuis de la page Facebook de Yury Biryukov,

mais pas avant d’avoir été recopié et retransmis des centaines de fois.

 

Traduit du russe par Kristina Rus

Traduit de l’anglais par Dominique Muselet relu par jj pour le Saker Francophone.

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Yury Biryukov et Porc'Ochenko

08/01/2015

Syrie & cas Charlie Hebdo : l’hypocrisie de l’élite politique occidentale

Syrie & cas Charlie Hebdo :

L’hypocrisie de l’élite politique occidentale...

Encore et toujours ! 

Par La Voix de la Russie  

L’attaque terroriste contre le bureau parisien de l’hebdomadaire « satirique » Charlie Hebdo a démontré plusieurs choses. Tout d’abord que le terrorisme cela concerne absolument tout le monde, sans exceptions. Et qu’il peut frapper à tout moment et n’importe où.

Le terrorisme ce n’est pas seulement en Syrie ou en Irak. L’Occident politique qui a (trop longtemps), non seulement sympathisé avec les terroristes wahhabites, qui tuent, violent et massacrent au sein de ces grands centres civilisationnels que sont la Syrie et l'Irak... mais les a également activement soutenu  (et les soutient toujours), en paie aujourd'hui les frais, malheureusement pour lui.

En effet, à l’heure où au Moyen-Orient, la digne nation syrienne, via son leader, son peuple et son armée, mène une lutte acharnée contre des extrémistes criminels sans éducation quelconque, les chefs d’Etats occidentaux, y compris européens, soutiennent ouvertement les mêmes barbares qui sont prêts à frapper à tout moment n’importe quelle nation, y compris ces mêmes pays occidentaux, dont bien souvent ces barbares sont citoyens, y compris ceux de souche.

Pourquoi n’avoir pas soutenu dès le début de la crise syrienne le gouvernement légitime de Damas et ne l’avoir pas aidé à en finir avec la vermine terroriste ? Pourquoi ne pas avoir à l’instar de la Russie, de la Chine et de l’Iran, cherché à résoudre la crise par des moyens diplomatiques et non pas par des menaces d’attaque armée à l’encontre du gouvernement légitime syrien, soutenu par l’écrasante majorité des citoyens de la Syrie ? Pourquoi avoir laissé des délinquants et criminels en tout genre (dont bien nombreux sont leurs propres citoyens) se déplacer librement en Syrie pour commettre de véritables crimes contre l’humanité, aussi bien contre les militaires de l’Armée arabe syrienne, qu’à l’encontre de la population civile de la Syrie baathiste, multi-ethnique et multi-confessionnelle, sans oublier les massacres des journalistes, locaux comme étrangers ?

Fait incroyable et pourtant vrai, les pseudo-spécialistes du monde occidental, et ce après tous les massacres barbares commis, poursuivent leur propagande de la folie. Lors de diverses discussions télévisées, y compris sur Euronews, en discutant de la politique à adopter à l’encontre des « jeunes gens » partis faire le « Djihad » en Syrie et en Irak, ils affirment sans vergogne qu’au lieu de parler des mesures punitives à l’encontre de ces jeunes terroristes, qu’il faut au contraire trouver la « bonne approche » afin de les faire « réintégrer » dans les sociétés européennes dont ils sont issus… Sans commentaires.

Si ce n’est qu’il reste à espérer que l’Armée arabe syrienne avec ses alliés réussira à éradiquer massivement les parasites en question, afin que non seulement ces derniers ne puissent pas refaire leurs exactions sur les territoires de grandes civilisations arabes, mais également dans les pays de leur citoyenneté. Il serait peut-être aussi bon d’en finir avec la langue de bois et l’hypocrisie ambiante de l’Occident pour parler de « démocratie et des droits de l’homme en faveur » de la Syrie. Petit rappel à certains, la démocratie c’est la voix du peuple. La voix de la majorité. Et puisque le digne peuple syrien soutient en très grande majorité le président Bachar al-Assad, il serait peut-être temps d’apprendre à respecter le choix du peuple syrien, sa souveraineté et son indépendance. Bien que cela soit pratiquement inimaginable de la part des Obama, Cameron, Merkel, Hollande & Co. (Et de leurs « amis » d’Arabie Saoudite et du Qatar, de grands exemples de « démocratie », eux aussi).

Pour revenir à Charlie Hebdo, le terrorisme reste le terrorisme. Et absolument rien ne peut le justifier. Bien que le média en lui-même ne représentait et ne représente pas grand-chose. Un « média » de pure provocation, certains diront même extrémiste, qui de par sa tradition a bien souvent insulté les croyances religieuses des gens, qu’ils soient chrétiens ou musulmans. Et à chaque mauvaise et encore plus mauvaise occasion, surtout lorsqu'il approchait la faillite pure et simple, il ne trouvait rien de mieux que de se faire de la publicité à travers des moyens ouvertement sales. Oui, c’est le mot juste. Et je dois vous avouer qu’entre des manifestations à l’occidental de soutien audit hebdomadaire ou des manifestations hyper-agressives dans certains pays musulmans contre ledit journal, je ne soutiens ni les uns, ni les autres. De loin, je préfère l’exemple de nos alliés brésiliens du BRICS qui ont organisé il y a quelques temps de cela une manifestation d’opposition aux « caricatures » extrémistes de Charlie Hebdo, ayant massivement réuni côte à côte catholiques et musulmans du Brésil, tout en exprimant leur ferme opposition à l’extrémisme et au terrorisme sous quelque forme que ce soit.

Pour finir, nos sincères condoléances à toutes les victimes du terrorisme, en Syrie, en Irak, en Libye, au Mali, au Nigeria, au Cameroun, en France et partout dans le monde. Et nos vœux sincères pour les élites occidentales, en cette nouvelle année qui vient de débuter, d’ouvrir les yeux sur les conséquences de leur politique chaotique aussi bien au Moyen-Orient que dans leurs propres pays. C’est sûr que le sang des soldats et civils syriens représente bien peu, sinon rien, pour ces « élites » hypocrites, néanmoins lorsque le même mal frappe leurs propres citoyens, il serait peut-être temps de cesser de jouer aux pompiers pyromanes, qu’ils sont incontestablement.

Mikhail Gamandiy-Egorov

Article source

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© AFP/Kenzo Tribouillard


Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2015_01_08/Syrie-cas-Charlie-Hebdo-l-hypocrisie-de-l-elite-politique-occidentale-encore-et-toujours-5814/

08/12/2014

Discours de Vladimir Poutine / Réponse du Congrès américain

Vladimir Poutine : Discours à l'Assemblée fédérale

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© Photo: RIA Novosti/Mikhail Klimentiev

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Moscou, 4 décembre 2014, le président de Russie, Vladimir Poutine, a prononcé au Kremlin un discours à l’attention des membres de l'Assemblée fédérale (parlement) de Russie.

Première partie du discours : politique extérieure

Président de la Russie Vladimir Poutine :

Chers membres du Conseil de la Fédération, Députés de la Douma, Citoyens de Russie !

Le discours d’aujourd’hui sera consacré, bien entendu, à la situation et aux conditions actuelles du monde dans lequel nous vivons, ainsi qu’aux défis auxquels nous sommes confrontés. Mais je tiens tout d’abord à vous remercier tous pour le soutien, l’unité et la solidarité dont vous avez fait preuve au cours des récents événements historiques et cruciaux qui vont sérieusement influencer l’avenir de notre pays.

Cette année, nous avons été confrontés à des épreuves auxquelles seule une nation unie et mature et un Etat véritablement souverain et fort peuvent résister. La Russie a prouvé qu’elle peut protéger ses compatriotes et défendre l’honneur, la vérité et la justice.

La Russie a pu accomplir cela grâce à ses citoyens, grâce à votre travail et aux résultats que nous avons obtenus ensemble, et grâce à notre profonde compréhension de l’essence et de l’importance des intérêts nationaux. Nous avons pris conscience de l’indivisibilité et de l’intégrité de la longue histoire millénaire de notre patrie. Nous sommes venus à croire en nous-mêmes, à croire que nous pouvions faire beaucoup de choses et atteindre tous nos objectifs.

Aujourd’hui, nous ne pouvons bien évidemment pas ne pas évoquer les événements historiques qui ont eu lieu cette année. Comme vous le savez, un référendum a été organisé en Crimée en mars, dans lequel les habitants de la péninsule ont clairement exprimé leur désir de rejoindre la Russie. Après cela, le Parlement de Crimée – il convient de souligner que c’était un parlement tout à fait légitime, qui avait été élu en 2010 – a adopté une résolution d’indépendance. Et enfin, nous avons assisté à la réunification historique de la Crimée et de Sébastopol avec la Russie.

Ce fut un événement d’une importance particulière pour notre pays et notre peuple, parce que la Crimée est une terre où vivent nos compatriotes, et que son territoire est d’une importance stratégique pour la Russie car c’est là que se trouvent les racines spirituelles de la Nation russe, diverse mais solidement unie, et de l’Etat russe centralisé. C’est en Crimée, dans l’ancienne ville de Chersonèse ou Korsun, comme les anciens chroniqueurs russes appelaient, que le Grand Prince Vladimir a été baptisé avant d’apporter le christianisme au Rus.

En plus de la similitude ethnique, de la langue commune, des éléments communs de leur culture matérielle, d’un territoire commun – même si ses frontières n’étaient pas tracées et stables –, d’échanges économiques émergents et d’un gouvernement naissant, le christianisme fut une puissante force unificatrice spirituelle qui a contribué à impliquer dans la création de la Nation russe et de l’Etat russe les diverses tribus et alliances tribales du vaste monde slave oriental. C’est grâce à cette unité spirituelle que nos ancêtres, pour la première fois et pour toujours, se considérèrent comme une nation unie. Tout cela nous amène à affirmer que la Crimée , l’ancienne Korsun ou Chersonèse, et Sébastopol, ont une importance civilisationnelle et même sacrée inestimable pour la Russie, comme le Mont du Temple à Jérusalem pour les adeptes de l’Islam et du Judaïsme.

Et c’est ainsi que nous les considèrerons toujours.

Chers amis,

Aujourd’hui, il est impossible de ne pas revenir sur notre point de vue au sujet des développements en Ukraine et de la façon dont nous avons l’intention de travailler avec nos partenaires à travers le monde.

Il est bien connu que la Russie a non seulement soutenu l’Ukraine et d’autres républiques frères de l’ancienne Union soviétique dans leurs aspirations à la souveraineté, mais qu’elle a aussi grandement facilité ce processus dans les années 1990. Depuis lors, notre position n’a pas changé.

Chaque nation a le droit souverain et inaliénable de déterminer sa propre voie de développement, de choisir ses alliés, son régime politique et la forme d’organisation de sa société, de créer une économie et d’assurer sa sécurité. La Russie a toujours respecté ces droits et les respectera toujours. Ils s’appliquent pleinement à l’Ukraine et au peuple ukrainien frère.

Il est vrai que nous avons condamné le coup d’Etat et la prise violente du pouvoir à Kiev en février dernier. Les développements auxquels nous assistons actuellement en Ukraine et la tragédie qui se déroule dans le sud-est du pays confirment pleinement la justesse de notre position.

Comment tout cela a-t-il commencé ? Je vais devoir vous rappeler ce qui s’est alors passé. Il est difficile de croire que tout a commencé avec la décision technique par le président Ianoukovitch de reporter la signature de l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne. Ne vous méprenez pas sur ce point, il n’a pas refusé de signer le document, mais il a seulement reporté la finalisation de cet accord en vue d’y faire quelques ajustements. Comme vous le savez, cette décision a été prise en pleine conformité avec le mandat constitutionnel d’un chef d’Etat tout à fait légitime et internationalement reconnu.

Dans un tel contexte, il n’était pas question pour nous de soutenir le coup de force, la violence et les meurtres. Il suffit de considérer les événements sanglants à Odessa, où des gens ont été brûlés vifs. Comment les tentatives ultérieures de répression des populations du sud de l’Ukraine, qui s’opposent à ce carnage, pourraient-elles être soutenues ? Je répète qu’il nous était absolument impossible de cautionner ces développements. Qui plus est, ils ont été suivis par des déclarations hypocrites sur la protection du droit international et des droits humains. C’est du cynisme à l’état pur. Je crois fermement que le temps viendra où le peuple ukrainien fera une juste évaluation de ces événements.

Comment le dialogue sur cette question a-t-il commencé entre la Russie et ses partenaires américains et européens ? Je mentionne nos amis américains à dessein, car ils influencent continuellement les relations de la Russie avec ses voisins, ouvertement ou en coulisses. Parfois, nous ne savons pas même avec qui parler : avec les gouvernements de certains pays ou directement avec leurs mécènes et sponsors américains ?

Comme je l’ai mentionné, dans le cas de l’accord d’association UE-Ukraine, il n’y eut absolument pas de dialogue. On nous a dit que ce n’était pas notre affaire, ou, pour le dire simplement, on nous a dit « où » aller.

Tous les arguments rappelant que la Russie et l’Ukraine sont des membres de la zone de libre-échange de la CEI, que nous avons historiquement établi une coopération profonde dans l’industrie et l’agriculture, et que nous partageons essentiellement la même infrastructure – personne ne voulait entendre ces arguments, et encore moins en tenir compte.

Notre réponse a été de dire : très bien, si vous ne voulez pas avoir de dialogue avec nous, nous allons devoir protéger nos intérêts légitimes unilatéralement et nous ne paierons pas pour ce que nous considérons comme une politique erronée.

Quel a donc été le résultat de tout cela ? L’accord entre l’Ukraine et l’Union européenne a été signé et ratifié, mais la mise en œuvre des dispositions concernant le commerce et l’économie a été reportée jusqu’à la fin de l’année prochaine. Cela ne prouve-t-il pas que c’est nous qui avions raison ?

Il faut aussi poser la question des raisons pour lesquelles tout cela a été fait en Ukraine. Quel était le but du coup d’Etat contre le gouvernement ? Pourquoi tirer et continuer à tirer et à tuer des gens ? De fait, l’économie, la finance et le secteur social ont été détruits et le pays a été ravagé et ruiné.

Ce dont l’Ukraine a besoin actuellement est d’une aide économique pour mener des réformes, pas de politique de bas étage et de promesses pompeuses mais vides. Toutefois, nos collègues occidentaux ne semblent pas désireux de fournir une telle assistance, tandis que les autorités de Kiev ne sont pas prêtes à relever les défis auxquels leurs citoyens sont confrontés.

A ce propos, la Russie a déjà apporté une contribution énorme en aide à l’Ukraine. Permettez-moi de rappeler que les banques russes ont déjà investi 25 milliards de dollars en Ukraine. L’année dernière, le ministère russe des Finances a accordé un prêt de 3 milliards de dollars. Gazprom a encore fourni 5,5 milliards de dollars à l’Ukraine et a même offert un rabais qui n’était pas prévu, en exigeant du pays qu’il ne rembourse que 4,5 milliards. Additionnez le tout et vous obtenez de 32,5 à 33,5 milliards de dollars récemment fournis.

Bien sûr, nous avons le droit de poser des questions. Pour quelles raisons cette tragédie a-t-elle été menée en Ukraine ? N’était-il pas possible de régler toutes les questions, même les questions litigieuses, par le dialogue, dans un cadre légal et légitime ?

Mais maintenant, on nous dit qu’il s’agissait de mesures politiques équilibrées et compétentes auxquelles nous devrions nous soumettre sans discussion et les yeux bandés.

Cela n’arrivera jamais .

Si pour certains pays européens, la fierté nationale est un concept oublié depuis longtemps et que la souveraineté est trop de luxe, pour la Russie, une véritable souveraineté est absolument nécessaire pour la survie.

Principalement, nous devrions prendre conscience de cela en tant que nation. Je tiens à souligner ceci : soit nous restons une nation souveraine, soit nous nous dissolvons sans laisser de trace et perdons notre identité. Bien sûr, d’autres pays doivent comprendre cela aussi. Tous les acteurs de la vie internationale doivent être conscients de cela. Et ils devraient utiliser cette compréhension pour renforcer le rôle et l’importance du droit international, dont nous avons tellement parlé ces derniers temps, plutôt que d’en plier les normes en fonction d’intérêts stratégiques tiers contraires aux principes fondamentaux du droit et au bon sens, considérant tout le monde comme des gens peu instruits qui ne savent ni lire ni écrire.

Il est impératif de respecter les intérêts légitimes de tous les participants au dialogue international. Alors seulement, non pas avec des mitraillettes, des missiles ou des avions de combat, mais précisément avec la primauté du droit pourrons-nous efficacement protéger le monde d’un conflit sanglant. Alors seulement, il n’y aura pas besoin d’essayer d’effrayer quiconque avec la menace d’un isolement imaginaire et trompeur, ou de sanctions qui sont, bien sûr, dommageables, mais dommageables pour tout le monde, y compris ceux qui les initient.

En parlant des sanctions, elles ne sont pas seulement une réaction impulsive de la part des États-Unis ou de leurs alliés à notre position concernant le coup d’Etat ou les événements en Ukraine, ou même au soi-disant « printemps de Crimée ». Je suis sûr que si ces événements ne s’étaient pas produits – je tiens à le souligner spécialement pour vous, politiciens, présents dans cet auditorium –, même si rien de tout cela ne s’était passé, ils auraient trouvé une autre excuse pour tenter d’endiguer les capacités croissantes de la Russie, de nuire à notre pays d’une quelconque manière, ou d’en tirer quelque avantage ou profit.

La politique d’endiguement n’a pas été inventée hier. Elle a été menée contre notre pays depuis de nombreuses années, toujours, depuis des décennies, sinon des siècles. En bref, chaque fois que quelqu’un pense que la Russie est devenue trop forte ou indépendante, ces mesures sont immédiatement déployées contre elle.

Cependant, parler à la Russie d’une position de force est un exercice futile, même quand elle est confrontée à des difficultés internes, comme ce fut le cas dans les années 1990 et au début des années 2000.

Nous nous souvenons bien de l’identité et de procédés de ceux qui, presque ouvertement, ont à l’époque soutenu le séparatisme et même le terrorisme pur et simple en Russie, et ont désigné des meurtriers, dont les mains étaient tachées de sang, comme des « rebelles », et ont organisé des réceptions de haut niveau pour eux. Ces « rebelles » se sont encore manifestés en Tchétchénie. Je suis sûr que les gens sur place, les forces de l’ordre locales, s’en occuperont de la manière appropriée. Ils œuvrent en ce moment même à stopper un autre raid de terroristes et à les éliminer. Donnons-leur tout notre soutien.

Permettez-moi de le répéter, nous nous souvenons des réceptions de haut niveau organisées pour des terroristes présentés comme des combattants pour la liberté et la démocratie. Nous avons alors réalisé que plus nous cédions du terrain, plus nos adversaires devenaient impudents et leur comportement se faisait de plus en plus cynique et agressif.

Malgré notre ouverture sans précédent alors, et notre volonté de coopérer sur tous les points, même sur les questions les plus sensibles, malgré le fait que nous considérions – et vous êtes tous conscients de cela, vous en avez tous le souvenir – nos anciens adversaires comme des amis proches et même des alliés, le soutien occidental au séparatisme en Russie, incluant un soutien informationnel, politique et financier, en plus du soutien des services spéciaux, était absolument évident et ne laissait aucun doute sur le fait qu’ils seraient heureux de laisser la Russie suivre le scénario yougoslave de désintégration et de démantèlement, avec toutes les retombées tragiques que cela entraînerait pour le peuple russe.

Cela n’a pas fonctionné. Nous n’avons pas permis que cela se produise.

Tout comme cela n’a pas fonctionné pour Hitler avec ses idées de haine des peuples, qui a entrepris de détruire la Russie et de nous repousser au-delà de l’Oural. Tout le monde devrait se rappeler comment cela a fini.

L’année prochaine, nous allons marquer le 70ème anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique. Notre armée a écrasé l’ennemi et a libéré l’Europe. Cependant, nous ne devons pas oublier les défaites amères en 1941 et 1942 afin de ne pas répéter les erreurs à l’avenir.

Dans ce contexte, je vais aborder une question de sécurité internationale. Il y a beaucoup de questions liées à ce sujet. Elles incluent notamment la lutte contre le terrorisme. Nous assistons encore à ses manifestations, et bien sûr, nous participerons aux efforts conjoints pour lutter contre le terrorisme sur le plan international. Bien sûr, nous allons travailler ensemble pour faire face à d’autres défis, tels que la propagation des maladies infectieuses.

Cependant, à ce propos, j’aimerais parler de la question la plus grave et la plus sensible question : la sécurité internationale. Depuis 2002, après que les États-Unis se soient unilatéralement retirés du Traité ABM,qui était une pierre angulaire absolue de la sécurité internationale, un équilibre stratégique des forces et de la stabilité, les États-Unis ont travaillé sans relâche à la création d’un système global de défense antimissile, y compris en Europe. Ceci constitue une menace non seulement pour la sécurité de la Russie, mais pour le monde dans son ensemble – précisément en raison de la perturbation possible de l’équilibre stratégique des forces.

Je considère que ce projet est également mauvais pour les Etats-Unis, car il crée une dangereuse illusion d’invulnérabilité. Il renforce la tension vers des décisions qui sont souvent, comme nous pouvons le constater, irréfléchies et unilatérales, et amène des risques supplémentaires.

Nous avons beaucoup parlé de cela. Je ne vais pas entrer dans les détails maintenant. Je dirai seulement ceci – peut-être que je me répète : nous n’avons nullement l’intention de nous engager dans une course aux armements coûteuse, mais en même temps, nous allons garantir de manière fiable et efficace la défense de notre pays dans ces nouvelles conditions. Il n’y a absolument aucun doute à ce sujet. Cela sera fait. La Russie a à la fois la capacité et les solutions innovantes pour cela.

Personne ne pourra jamais parvenir à une supériorité militaire sur la Russie. Nous avons une armée moderne et prête au combat. Comme on dit actuellement, une armée courtoise, mais redoutable. Nous avons la force, la volonté et le courage de protéger notre liberté.

Nous allons protéger la diversité du monde. Nous dirons la vérité aux peuples à l’étranger, de sorte que tout le monde puisse voir l’image réelle et non déformée et fausse de la Russie. Nous allons promouvoir activement les affaires et les échanges humanitaires, ainsi que les relations scientifiques, éducatives et culturelles. Nous le ferons même si certains gouvernements tentent de créer un nouveau rideau de fer autour de la Russie.

Nous n’entrerons jamais dans la voie de l’auto-isolement, de la xénophobie, de la suspicion et de la recherche d’ennemis.

Ce sont là des manifestations de faiblesse, alors que nous sommes forts et confiants.

Notre objectif est d’avoir autant de partenaires égaux que possible, à la fois dans l’Ouest et à l’Est. Nous allons étendre notre présence dans ces régions où l’intégration est à la hausse, où la politique n’est pas mélangée avec l’économie (et vice versa), et où les obstacles au commerce, à l’échange de technologie et de l’investissement et à la libre circulation des personnes sont levés.

En aucun cas, nous n’allons limiter nos relations avec l’Europe ou l’Amérique. Dans le même temps, nous allons restaurer et étendre nos liens traditionnels avec l’Amérique du Sud. Nous allons poursuivre notre coopération avec l’Afrique et le Moyen-Orient.

Nous voyons à quelle vitesse l’Asie-Pacifique s’est développé au cours des dernières décennies. En tant que puissance du Pacifique, la Russie tirera pleinement parti de ce potentiel énorme.

Tout le monde connaît les dirigeants et les « locomotives » du développement économique mondial. Beaucoup d’entre eux sont nos amis sincères et des partenaires stratégiques.

L’Union économique eurasienne va commencer à être pleinement opérationnelle le 1er Janvier 2015. J’aimerais vous rappeler ses principes fondamentaux. Les principes majeurs sont l’égalité, le pragmatisme et le respect mutuel, ainsi que la préservation de l’identité nationale et de la souveraineté de l’Etat de tous les pays membres. Je suis convaincu qu’une coopération étroite sera une puissante source de développement pour tous les membres de l’Union économique eurasienne.

Pour conclure cette partie de mon discours, j’aimerais dire encore une fois que nos priorités sont d’avoir des familles saines et une nation saine, ce sont les valeurs traditionnelles que nous avons héritées de nos ancêtres, combinées avec un accent sur l’avenir, la stabilité comme une condition essentielle du développement et du progrès, le respect des autres nations et États, et la sécurité garantie de la Russie et la protection de ses intérêts légitimes. telles sont nos priorités.

[…]

Traduction : www.sayed7asan.blogspot.fr / Via

Discours original (russe) : kremlin.ru

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Le Congrès des Etats-Unis adopte une résolution digne d’une "nouvelle" Guerre froide

Par La Voix de la Russie | Les Etats-Unis ont réagi immédiatement au message du président russe Vladimir Poutine à l’Assemblée fédérale, via un commentaire du Département d’Etat américain et la résolution antirusse « 758 » de la Chambre des représentants du Congrès américain.

Le document donne une définition inacceptable de la Russie, lui accordant le rôle d'agresseur, et étudie un certain nombre de mesures visant à affaiblir la Russie par des moyens politiques, économiques et militaires. Cette résolution, soumise par la Chambre des représentants, est qualifiée par les experts de mélange de mythes géopolitiques et des vieilles rancunes des Etats-Unis envers la Russie.

Ce document « contient 16 pages de propagande de la guerre », écrit sur sa page Facebook le membre du Congrès, et directeur de l’Institut pour la Paix et la Prospérité (Institute for Peace and Prosperity) Ron Paul. Il examine en détail les différents paragraphes du document, en expliquant, que les accusations contre la Russie qu’ils contiennent sont sans fondement et ne correspondent pas à la réalité.

Le paragraphe 3 de la résolution accuse par exemple la Russie d’envahir l’Ukraine et la condamne de violer la souveraineté de cet Etat. « Avec nos satellites sophistiqués, qui peuvent lire de l’espace une plaque immatriculation, nous aurions pu avoir des vidéos et des photos de cette invasion russe », ironise Ron Paul.

« Quant à la « violation de la souveraineté », les Etats-Unis n’ont-ils pas eu ce rôle dans le renversement du gouvernement légitimement élu de l’Ukraine ? », s’interroge-t-il. « Nous avons tous entendu comment la secrétaire d'État adjointe des Etats-Unis, Victoria Nuland, se vantait que les Etats-Unis aient dépensé 5 milliards de dollars pour un changement de régime en Ukraine »ajoute l’expert.

Le paragraphe 14 de la résolution affirme que l’avion Boeing malaisien, qui s’est écrasé en juillet dernier en Ukraine, était abattu par un missile tiré par des « membres de la milice pro-russe ». Cependant, le rapport officiel de l’enquête sur cette tragédie ne sera présenté que l’année prochaine. Quant au rapport d’enquête préliminaire, il ne conclut pas que l’avion ait été abattu par un missile et aucun des côtés n’est blâmé pour cette catastrophe, rappelle le directeur de l’Institut pour la paix et la prospérité.

Le paragraphe 22 fait valoir que la Russie a envahi la Géorgie en 2008. Mais l’enquête de l’Union européenne a démontré que c’est bien la Géorgie qui a entamé des opérations militaires sans fondement contre la Russie, et non pas l’inverse, souligne Ron Paul, supposant que les membres du Congrès n’ont sans doute pas lu la résolution avant de voter.

Selon Ron Paul, certains passages de la résolution semblent comiques, surtout la partie où les Etats-Unis accusent la Russie « d’acquisition illégale d’informations » sur le gouvernement américain, et ce, après les révélations d’Edward Snowden surespionnage américain à l’échelle planétaire.

Le vice-président du parti politique tchèque Démocratie populaire (ND) Ladislav Zemanek estime que « la résolution contre la Russie, approuvée par le Congrès, n’est qu’un triste témoignage du point où en sont arrivés les Etats-Unis, qui, il fût un temps, auraient pu être un modèle de liberté et de démocratie. C’est une illustration supplémentaire de l'immense fardeau idéologique de la politique américaine, sous la pression duquel cette politique ne correspond plus du tout à la réalité, n'étant qu'une manifestation de l'orgueil, de l'arrogance, de l'insatiabilité et de l'agressivité des cercles dirigeants des Etats-Unis et des groupes sociaux liés avec eux ».

La résolution 758 exige que la Russie arrête de s’immiscer dans les affaires intérieures de l'Ukraine. Mais pour l’instant, ce sont les Etats-Unis et l’Union européenne qui s’immiscent dans la politique intérieure de l’Ukraine, souligne l’homme politique tchèque. Les Américains exigent le désarmement des soi-disant séparatistes, posant cela comme une condition sine qua non de la paix en Ukraine. Peut-être que la paix aurait bien pu s’installer, mais elle serait précédée d’un génocide de la population locale, opposée aux autorités de Kiev, ajoute Ladislav Zemanek.

C’est évident que les Américains tentent d’isoler la Russie, l’affaiblir et créer une situation instable à l’intérieur du pays, ce qui aurait pu conduire à un changement de gouvernement. L'élimination de la Russie – c’est un vieil objectif géopolitique des pays occidentaux, poursuit l’homme politique. L’un des derniers points du document, soulignant que des relations entre les Etats-Unis et la Russie doivent être mutuellement bénéfiques et basées sur le respect de l’indépendance et de la souveraineté de tous les pays, semble ridicule à Ladislav Zemanek. Les événements du dernier quart de siècle montrent que le gouvernement américain a systématiquement ignoré ces principes, et après l'effondrement de l’URSS, les Etats-Unis ont décidé de s’emparer du contrôle du monde entier en lui inculquant leurs « pseudo-valeurs ». « Non, merci. Nous suivrons notre propre chemin », conclut l’homme politique tchèque.

Le politologue serbe Srdzha Trifkovic, rédacteur du service de la politique étrangère au magazine américain Chronicles ne pense pas, lui, que cette résolution soit une déclaration ou une formalisation d’une nouvelle « Guerre froide ». Selon lui, cette guerre n’a jamais cessé. Elle s’est poursuivie avec la première phase d’élargissement de l’OTAN à l’Est, puis avec la deuxième phase de cet élargissement. Selon Trifkovic, ce jeu géopolitique a pour objectif d’encercler la Russie par des « Etats ennemis », créés sur les ruines de l'URSS, pour changer ensuite le régime à Moscou.

Source: http://french.ruvr.ru/2014_12_06/Le-Congres-des-Etats-Unis-adopte-une-resolution-digne-d-une-nouvelle-Guerre-froide-8735/

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© Photo: Flickr.com/The Shifted Librarian/cc-by-nc-sa 3.0

15/11/2014

En conformité avec les intérêts du pays !

La Serbie rejette à nouveau un appel à rejoindre les sanctions antirusses ! 

Le Premier ministre serbe Aleksandar Vucic a déclaré une fois de plus que son pays n’aurait pas l’intention d’imposer des sanctions contre la Russie. La Serbie a son propre gouvernement, qui prend des décisions de façon indépendante en conformité avec les intérêts du pays, a-t-il dit.

M. Vucic a ainsi commenté une déclaration du nouveau commissaire de l'UE pour la politique de voisinage et l'élargissement Johannes Hahn qui a appelé vendredi la Serbie à mettre ses politiques en conformité avec la politique européenne et à se joindre aux sanctions contre la Russie.

(Source)

Note de K. : Comme quoi, il y a au moins UN pays en Europe, dont les membres du gouvernement font passer les intérêts de leur nation avant tout... et sont, de surcroît, sévèrement burnés ! Vive la Serbie !

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© Photo: RIA Novosti/Alexeï Nikolski

14/11/2014

Serbie : le retour de Vojislav Seselj

Serbie : le retour de Vojislav Seselj

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Le président du parti radical serbe, Vojislav Seselj, est arrivé hier vers 13 heures à l’aéroport de Belgrade „Nikola Tesla“ où il a été accueilli par sa famille, des fonctionnaires de parti et un grand nombre de sympathisants et militants du SRS.

 

Seselj a été remis en liberté temporaire du TPI de La Haye, où il a passé presque 12 ans, le 6 novembre en raison de l’aggravation de son état de santé. Accusé de crimes dont il n’est pas coupable, au cours des guerres des années 90 en ex-Yougoslavie, Seselj est désormais de retour dans son pays. Et déjà la presse serve s’en inquiète, l’accusant d’être au centre d’un vaste complot visant à éliminer le gouvernement d’Aleksandar Vucic, un populiste pro-européiste et atlantiste qui voit d’un mauvais œil le retour progressif de son pays en direction de Moscou, après l’accueil triomphal de Vladimir Poutine à Belgrade à la mi-octobre et au moment où des manœuvres militaires conjointes russo-serbes se déroulent en ce moment en Serbie. Il est évident, avec le retour du chef du SRS, que le pouvoir en place à du souci à se faire.

 

Seselj est allé directement au siège de son parti à Zemun (banlieue de Belgrade) sans s’adresser aux médias. Les radicaux organiseront samedi au centre de Belgrade un rassemblement où Vojislav Seselj fera une intervention remarquée.

 

Vous lirez les raisons du retour de Seselj en Serbie dans le prochain Nations Presse Magazine qui sortira début décembre.

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/serbie-le-retour-de-vojislav-seselj

http://www.nationspresse.info/

 

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Quand Vojislav Seselj avertissait la Russie (partie 1)

 

Le 12 novembre Vojislav Seselj revient à Belgrade. La nouvelle a été déjà annoncée officiellement dans la capitale serbe. Le 6 novembre le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie de La Haye a décidé de mettre en liberté provisoire le président du Parti radical serbe pour des raisons humanitaires étant donné son état de santé.

 

Dans une interview accordée en 2003 que La Voix de la Russie propose aux lecteurs il y a beaucoup de confidences, mais l'essentiel c'est qu'elle renferme un avertissement sur l'Ukraine faite par Vojislav Seselj juste il y a 11 ans.

 

Konstantine Katchaline : Je le connais depuis plus de 20 ans. Nous avons beaucoup parlé des problèmes des Balkans les plus importants. Il n'a jamais refusé une rencontre ou un entretien. Chaque fois que j'arrivais à Belgrade il suffisait de l'appeler pour entendre la réponse : « Konstantin, tu es à Belgrade, arrive, je suis prêt à l'entretien ». Notre dernière rencontre a eu lieu en février 2003, peu après il s'est rendu bénévolement au tribunal de La Haye. En février 2003 je suis arrivé à Belgrade pour préparer une série d'articles sur les bombardements de la Yougoslavie par l'OTAN. J'ai toujours été frappé par l'ouverture de Seselj et par le fait qu'il était au courant de tout. Il possédait des informations confidentielles et était prêt à en faire part au journaliste russe. Aujourd'hui, 11 ans après notre rencontre à Belgrade, les confidences de M. Seselj gardent toute leur actualité.

 

Monsieur Seselj, en mars 1999 l'OTAN s'est mise à détruire la Yougoslavie. Est-ce que cela a été fait pour briser le moral des Serbes, détruire l'infrastructure et, en fin de compte, pour entrer dans le territoire d'un Etat souverain, la Serbie ?

 

Vojislav Seselj  : « Une grande Yougoslavie, cela ne convenait pas aux Etats-Unis, à l'UE et à l'OTAN. Dès le début des années 1990, la CIA et le Pentagone ont organisé plusieurs guerres dans les Balkans : en Croatie, ensuite en Bosnie et en Herzégovine. Bill Clinton a matérialisé l'idée principale du général Eisenhower qui a voulu placer la Yougoslavie sous son contrôle aussitôt après 1945. Le maréchal Tito ne s'est pas laissé mener à la baguette par Washington. Il a créé une puissante Yougoslavie et le Mouvement de non-alignement. Nous avons été respectés et aimés. Mais après la mort de Tito Washington s'en est pris à la Yougoslavie avec une force nouvelle. Les Américains ont fait tout pour qu'un pays multinational commence à se fragmenter. La Yougoslavie a été disloquée en plusieurs petits Etats qu'il était plus aisé de manipuler de l'extérieur. Pour ce faire, il a fallu choisir des politiques dociles à l'écoute des ordres de la Maison Blanche. Slobodan Milosevic a refusé d'obéir à Bill Clinton et a été sévèrement puni. Le « problème du Kosovo » a été aussitôt organisé, les Américains ont trouvé Ibrahim Rugova et Hashim Thaci qui se sont mis à dénoncer les « crimes des Serbes ». Les médias en persuadaient les Occidentaux 24 heures sur 24 et les terroristes kosovars ont été présentés comme des héros. L'opinion publique était préparé à ce que l'OTAN devait punir la Serbie et le Monténégro et protéger les « humiliés et offensés ». Les négociations de Rambouillet et la diplomatie de navette de Richard Holbrooke ne servaient que de paravent et de leurre. A l'époque le secrétaire général de l'OTAN était l'Espagnol Javier Solana. Il était un mauvais diplomate et nous avons rapidement compris à Belgrade que l'armada de l'OTAN était disposée à détruire la Yougoslavie. C'est ce qui est arrivé. Il importe de comprendre qu'ayant placé sous leur contrôle la Serbie les Américains iront plus loin. Ils vont organiser des « révolutions » en Ukraine et en Moldavie. Plus près le pays est de la Russie, plus c'est mieux. Nous ne sommes que la première étape des futures opérations contre la Russie.

 

(A suivre)

 

http://french.ruvr.ru/2014_11_12/Vojislav-Seselj-avertissait-la-Russie-partie-1-2003/

 

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© Photo: AP/Valerie Kuypers, Pool 

23/08/2014

Les 262 camions du convoi humanitaire sont arrivés à Lougansk.

La colonne de l'aide humanitaire russe pour l'Est de l'Ukraine pilonnée !

 

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© Photo: RIA Novosti/Maksim Blinov (archive)

 

Le convoi de l'aide humanitaire russe destinée au Sud-est de l'Ukraine a essuyé des tirs au mortier par les forces de sécurité ukrainiennes à l'entrée de Lougansk.

Aucun des conducteurs n'a été blessé. La cargaison a été livrée à destination.
 

Le 22 août, 262 camions du convoi humanitaire russe sont arrivés à Lougansk.

 

 

Source : http://french.ruvr.ru/news/2014_08_23/La-colonne-de-laide-humanitaire-russe-pour-lEst-de-lUkraine-pilonnee-6247/

 

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Réactions et avis de quelques marionnettes de Washington, salopards, suceurs de banksters  et autres gros empafés divers et variés  :

 

- Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a condamné l'entrée en Ukraine du convoi humanitaire russe en la qualifiant de violation des obligations internationales par la Russie (N.de K : je pense que pour Mr Rasmussen, les "obligations internationales" d'une nation consistent à laisser un peuple ami mourir de faim sans rien faire !?!!)Selon le secrétaire général de l’OTAN, le « non-respect des principes humanitaires internationaux  soulève de nouvelles interrogations, notamment concernant les personnes à qui ce convoi est destiné. L’OTAN craint que ce convoi pourrait renforcer les séparatistes ».   

- Le ministre ukrainien de la Défense Valeriy Geleteï a déclaré qu’il y aura une réaction appropriée du déplacement sur le territoire de l’Ukraine du convoi humanitaire russe.

« Attendons un peu , et la réaction sera appropriée », a déclaré le ministre ce vendredi devant les journalistes (N.de K : mais oui mais oui...).

- L'Union européenne a qualifié l'envoi du convoi humanitaire sans accompagnement du Comité international de la Croix-Rouge de "violation de la frontière ukrainienne" et a encouragé les autorités russes à changer d'avis (N.de K : zut... trop tard !).  

- Le chef du Service de sécurité ukrainien (SBU) Valentin Nalivaïtchenko a considéré comme une "invasion" la mise en mouvement du convoi d'aide humanitaire... destinée à l'Ukraine !
- Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exprimé sa préoccupation en apprenant que le convoi humanitaire russe avait franchi la frontière russo-ukrainienne sans l'aval de Kiev, (rapporte ITAR-TASS), et a exhorté les parties à coopérer en matière d'octroi d'une aide à la population victime du conflit (N.de K : bien sûr... mais comme tout le monde sait que l'Ukraine va forcément TOUJOURS refuser, c'est tout à fait le genre de déclaration stupide que ne peut que faire un polichinelle dénué de tout réel pouvoir)
 
 
Et bla et bla et bla...
 

Le 22 août 2014,

262 camions du convoi humanitaire russe sont arrivés à Lougansk !

 

Slava Rossiya !

 

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© Photo: ITAR-TASS
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© Photo: RIA Novosti/Maksim Blinov (archive)
 

22/08/2014

Convoi humanitaire Russe : Les courageux, les dégonflés et les salopards !

Les camions franchissent la frontière ukrainienne !

 
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Les courageux…

 

DONETSK (région russe de Rostov), 22 août - RIA Novosti / La Voix de la Russie

Le premier groupe de 32 camions Kamaz chargés d'aide humanitaire russe pour la population du sud-est de l'Ukraine a traversé la frontière russo-ukrainienne au point de passage d'Izvarino, rapporte vendredi le correspondant de RIA Novosti sur place.

Les camions chargés d'aide humanitaire se trouvent actuellement sur le territoire du poste-frontière.

Le convoi russe est composé de 280 camions Kamaz blancs transportant des denrées alimentaires, dont 400 tonnes de céréales, 100 t. de sucre, 54 tonnes d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances. Les camions, qui ont quitté la région de Moscou le 12 août.

Moscou a antérieurement appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une déclaration exigeant un cessez-le-feu immédiat dans l'est de l'Ukraine afin que le fret humanitaire russe puisse être livré aux populations victimes du conflit.


Lire la suite:
 http://french.ruvr.ru/2014_08_22/Convoi-les-premiers-camions-franchissent-la-frontiere-ukrainienne-3761/

 

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Les dégonflés ( Qui se doutent bien que les banksters de Kiev sont capables de faire tirer sur un convoi humanitaire ! )...

 

MOSCOU, 22 août - RIA Novosti / La Voix de la russie 

Le Comité international de la Croix-Rouge refuse d'accompagner le convoi humanitaire envoyé par la Russie dans l'est de l'Ukraine et réclame toujours des garanties de sécurité pour ses militants.

"Je ne ferais pas de prévisions, car il existe des conditions et des critères bien déterminés qui président à nos opérations et que nous avons présentés la semaine dernière. Ils sont toujours valables",a déclaré à RIA Novosti Viktoria Zotikova, porte-parole de la délégation régionale de la Croix-Rouge pour la Russie, la Biélorussie et la Moldavie.

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé vendredi que Moscou avait ordonné au convoi humanitaire de franchir la frontière ukrainienne et de se mettre en route vers Lougansk. Les autorités russes ont mis en garde la partie ukrainienne contre toute tentative de faire échouer cette mission strictement humanitaire.


Lire la suite:
 http://french.ruvr.ru/news/2014_08_22/Convoi-humanitaire-le-CICR-exige-la-securisation-de-sa-participation-9633/

 

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Les salopards ! ( Qui se lavent à l’avance les mains des crimes qu’ils sont, ou se savent, susceptibles de commettre ! )

 

KIEV, 22 août - RIA Novosti / La Voix de la russie

Moscou assume l'entière responsabilité de la sécurité du convoi humanitaire sur le territoire ukrainien, a annoncé vendredi Andreï Lyssenko, porte-parole du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine (SNBO).

"La responsabilité de la sécurité de la colonne russe sur le territoire qui n'est pas contrôlé par les forces ukrainiennes est entièrement assumée par la Fédération de Russie", a déclaré M.Lyssenko lors d'un point de presse à Kiev.

Selon lui, 34 camions faisant partie du convoi humanitaire russe ont franchi vendredi la frontière ukrainienne au point de passage d'Izvarino contrôlé par les insurgés pour prendre la direction de Lougansk. La Croix-Rouge internationale a refusé d'accompagner la colonne faute d'avoir reçu les garanties de sécurité demandées pour ses militants.

"Réagissant à cette situation, la partie ukrainienne a proposé de tenir des négociations entre les chefs des états-majors généraux de l'Ukraine et de la Russie, mais la partie russe a décliné cette proposition", a indiqué M. Lyssenko.

Selon le ministère russe des Affaires étrangères, Moscou a déployé des efforts sans précédents à tous les niveaux pour remplir les formalités nécessaires. A cet effet, la Russie a présenté au Comité international de la Croix-Rouge la liste exhaustive des cargaisons, satisfait la demande de Kiev concernant l'itinéraire d'acheminement de l'aide et les procédures de son transfert, signé les documents nécessaires et donné toutes les garanties de sécurité.

La Croix-Rouge a officiellement reconnu avoir reçu les garanties de Moscou et avoir été informé des itinéraires d'acheminement du fret humanitaire.


Lire la suite:
 http://french.ruvr.ru/news/2014_08_22/Securite-du-convoi-humanitaire-Kiev-rejette-la-responsabilite-sur-Moscou-3032/

 

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En ce moment même :

 

Les douaniers russes ont achevé les opérations douanières et ont laissé le convoi humanitaire russe faire son chemin vers le sud-est de l'Ukraine, a annoncé Raian Faroukchine, porte-parole des Douanes russes, informe ITAR-TASS.

"Vendredi à 16h00 (heure de Moscou) les douaniers russes ont achevé les opérations douanières. Les derniers véhicules du convoi humanitaire sont en train de quitter le poste de contrôle",a-t-il indiqué.

 

Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_08_22/Convoi-humanitaire-les-douaniers-russes-ont-acheve-les-operations-2161/

 

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© Photo: REUTERS/Alexander Demianchuk

20/08/2014

Utile seulement pour leurs ennemis...

La question ukrainienne sera particulièrement douloureuse.

Par Alexandre Soljenitsyne, écrivain russe (1918-2008)

 

Le quotidien Rossiïskaïa gazeta a récemment publié une sélection de textes,

de lettres et d’interviews d'Alexandre Soljenitsyne sur les relations russo-ukrainiennes. 

La Voix de la Russie commence la publication de ces textes peu connus d'Alexandre Soljenitsyne.

 

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Extrait d'une lettre à la Conférence sur les relations russo-ukrainiennes de Toronto à l'Institut des études ukrainiennes de l'Université Harvard, avril 1981, publié dans le journal Rousskaïa mysl le 18.06.1981

 

"Je vous remercie cordialement de votre invitation à la conférence. Malheureusement l'intensité de mon travail m’interdit depuis de nombreuses années de sortir et de participer aux initiatives publiques. Cependant votre invitation me fournit le prétexte et le droit d'exposer certaines de mes réflexions par écrit.

Je suis tout à fait d'accord pour ranger le problème russo-ukrainien parmi les questions contemporaines primordiales et, en tout état de cause, elle revêt une importance capitale pour nos peuples. Mais je trouve néfastes les passions chauffées à blanc qui bouillonnent à son propos.

(…) Cet excès de passion ne renferme-t-il pas le mal de l'émigré, une perte des repères ? Si votre conférence ouvre un dialogue de fond sur les relations russo-ukrainiennes, il ne faut pas perdre de vue, même pour un instant, qu’il s'agit de relations entre des peuples et non pas entre des émigrés.

(…) Je me suis exprimé à maintes reprises et je peux répéter que personne ne peut retenir autrui par la force, nulle partie concernée par une dispute ne doit recourir à la violence contre une autre partie, contre la sienne, contre le peuple dans son ensemble, ou contre toute petite minorité qui en fait partie, car toute minorité renferme sa propre minorité... Dans tous les cas l'opinion locale doit être apprise et réalisée. C'est pourquoi toutes les questions doivent être résolues uniquement par la population locale et non pas dans les débats lointains entre émigrés pendant lesquels les sensations sont déformées.

Cette intolérance furieuse dans la discussion sur la question russo-ukrainienne (nuisible pour les deux nations et utile seulement pour leurs ennemis) me fait particulièrement mal parce que je suis moi-même d'origine russo-ukrainienne, que j’ai grandi dans une ambiance imprégnée par ces deux cultures et que je n'ai jamais constaté et que je ne discerne toujours aucun antagonisme entre elles. J'ai eu maintes occasions d'écrire et de parler en public de l'Ukraine et de son peuple, de la tragédie de la famine ukrainienne, j'ai beaucoup de vieux amis en Ukraine, j'ai toujours été au courant des souffrances russes et des souffrances ukrainiennes subies sous le communisme. Dans mon cœur il n'y a pas de place pour le conflit russo-ukrainien et si, que Dieu nous garde, les choses en arrivent aux dernières extrémités, je peux dire que jamais, en aucune circonstance je n'irai moi-même ni ne laisserai mes fils participer à un affrontement russo-ukrainien, quelque zélées que fussent les têtes folles qui nous y pousseraient".

 

Alexandre Soljenitsyne

 

Source : La Voix de la Russie

 

Russie, Ukraine, Alexandre Soljenitsyne

14/08/2014

Aide humanitaire russe : pourquoi une telle hystérie ?

Aide humanitaire russe :

Paranoïa de l'Occident (Time Magazine)

 

Moscou, 14 août - RIA Novosti

 

L'octroi d'une aide humanitaire russe aux habitants du sud-est de l'Ukraine est une initiative purement pacifique, la panique de l'Occident à ce sujet témoignant de la partialité de ce dernier, écrit dans une tribune Simon Shuster, correspondant du Time Magazine.

"Les assertions des hommes politiques américains et ukrainiens sur l'intention de la Russie d'entamer de ce pas une "intervention en Ukraine" semblent vraiment paranoïaques. La décision de dépêcher une mission humanitaire dans l'est de l'Ukraine est plus que justifiée. Exagérée, la réaction de panique de l'Occident et de l'Ukraine face à cette initiative pacifique dévoile leur partialité à l'égard de la Russie, dont tous les faits et gestes sont perçus comme tant une agression", écrit le journaliste américain.  

Mr. Shuster attire l'attention sur le fait que Washington et ses alliés ont déjà qualifié cette mission de "cheval de Troie". 

Selon M.Shuster, l'envoi d'un "faux" convoi en Ukraine n'aurait pas aidé la Russie à effectuer l'intervention armée évoquée par l'Occident : les insurgés contrôlant des tronçons de la frontière, la Russie aurait pu le faire, si elle le souhaitait, sans avoir recours à la ruse. (…)

 

RIA Novosti

 

Source / Lire l’intégralité de l’article :

http://fr.ria.ru/world/20140814/202138386.html 

 

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« Les passions autour du cheval donné »

 

Par : La Voix de la Russie 

 

« L’Europe est, en août 2014, à bout de bon sens », a constaté ces jours l’auteur d’un commentaire publié dans la presse russe. Il a fait une conclusion aussi pessimiste au vu des passions autour de l’initiative de Moscou d’envoyer aux habitants des villes ukrainiennes de Lougansk et de Donetsk un convoi d’aides humanitaires. Les simples gens ont recueilli des vêtements, des vivres et des médicaments transportés dans les camions. Or, ce qui s’est produit ensuite à Kiev, à Washington et dans les capitales européennes est au-delà du bon sens.

 

Selon le proverbe, à cheval donné on ne regarde pas la bride.

 

Que se passe-t-il ?

- Premièrement, pourquoi une telle hystérie autour d’un cadeau désintéressé du voisin russe offert aux citoyens officiels d’Ukraine… puisque Kiev ne reconnaît pas les républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk.

- Deuxièmement, en vertu de quelles normes et prérogatives certains Etats s’approprient le droit de menacer de sanctions les autres pays qui sont eux aussi membres de l’ONU ? Le CS de l’ONU, a-t-il cessé d’exister ? Pourquoi d’aucuns considèrent-ils l’Ukraine comme leur domaine, d’autant plus que personne n’entend l’attaquer ?

- L’essentiel enfin : pourquoi, tout en spéculant sur la mythique « agression humanitaire » russe,  passe-t-on sous silence l’extermination par le régime kiévien de 4 millions d’habitants de l’Est du pays ; l'existence de milliers de civils tués et blessés, de centaines de milliers de réfugiés ?

 

« Les habitants de Lougansk, écrit le journal allemand Junge Welt, sont contraints de boire de l’eau des ruisseaux parce que les aqueducs sont détruit et les réfrigérateurs ne fonctionnent plus (…) les centrales électriques ayant été détruites pendant l’opération punitive de Kiev. C’est ainsi que les autorités « affranchissent » les habitants du Sud-Est des « séparatistes prorusses » (…) ».

  

Les capitales européennes n’évoquent pas les référendums engagés en mai à Donetsk et à Lougansk auxquels près de 90% des participants se sont prononcés contre la prise du pouvoir par les forces profascistes de Kiev. Les référendums ont été qualifiés de « scénario » de Poutine.

L’Europe démocratique ne prend, semble-t-il, pas en considération le droit de ces gens de réfléchir et d’avoir leur opinion. La voilà – la démocratie à l’occidentale.

 

Oleg Severguine, pour La voix de la Russie


Source / Lire l’intégralité de l’article :

http://french.ruvr.ru/2014_08_13/Les-passions-autour-du-cheval-donne-1204/

 

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© Photo: REUTERS/Maxim Shemetov

06/08/2014

Le gaz de schiste de Slaviansk et Kramatorsk...

Les USA veulent-ils mettre la main

sur le gaz de schiste à Slaviansk et Kramatorsk ?

  

Par La Voix de la Russie | La presse ukrainienne et les experts basés à Kiev accusent Moscou de soutenir des soi-disant séparatistes au Sud-est du pays, en motivant ce soutien par la présence des réserves de gaz de schiste que la Russie aurait l’intention de « mettre en valeur ». En même temps, la société Burisma Holdings, dont le fils du vice-président américain Joe Biden ainsi que plusieurs autres citoyens américains sont entrés au Conseil d’administration, a reçu l’autorisation de développer les gisements, qui se trouvent dans les environs de Slaviansk et Kramatorsk.

 

La propagande américaine et les personnalités politiques ukrainiennes mises sous sa tutelle ont opté pour une tactique bonne, mais plutôt banale, argumentant que l’attaque constitue la meilleure défense. Moscou apparaît ainsi non seulement comme un agresseur aux manières impériales, mais aussi comme un agresseur âpre au gain. Selon les Américains, pour Moscou, il ne s’agit pas d’un pays, mais d’un territoire duquel peuvent être extraites des matières premières. Dans les meilleures traditions de l’époque soviétique, les tabloïds de Kiev réalisent la commande américaine en publiant sur leurs pages des récits de l’intervention directe russe dans les affaires d'un pays indépendant. Et cette intervention n’a même pas pour but de sauver les habitants russophones, mais d’avoir uniquement le contrôle des réserves naturelles. Ce qui est d’autant plus curieux, c’est que les experts les plus radicaux ont pris la liberté de dire que le gaz de schiste en Ukraine va changer la carte énergétique du monde entier et permettra non seulement à ce pays, mais aussi à toute l'Europe, de réduire la dépendance des livraisons du gaz naturel venant de Russie. Les experts pro-américains ont tendance à oublier que la Russie possède d’énormes réserves d’hydrocarbures bon marché rien qu’en Sibérie et en Extrême-Orient. Quel pourrait-être son intérêt dans ce projet illusoire d’extraction de gaz de schiste ? Toutefois, si l’on prend en compte le projet de Washington visant à forcer le Vieux Monde à renoncer au partenariat énergétique avec la Russie, toutes les choses se mettent à leur place. C’est une équation avec que des connues, et tous les arguments sont bons pour y parvenir.

 

La proposition des Américains d’inonder l’Europe avec leurs ressources gazières s’est avérée encore plus illusoire et a lamentablement échoué. Ayant réfléchi rationnellement, les Européens n’y ont tout simplement pas cru. Maintenant, un nouveau projet dont le nom de code est « La grande révolution de schiste » a lieu en Ukraine. Selon certaines informations, les régions de Slaviansk et de Kramatorsk seraient vraiment riches en gaz de schiste, et c’est dans ces régions que se produisent les combats les plus violents dans le cadre de l’opération punitive des forces ukrainiennes. Est-ce une coïncidence ? Peu probable. N’est-ce pas pour cette raison que le conseil de direction de Burisma est composé presque uniquement de citoyens américains ? Ils envisagent sérieusement de mettre la main sur ces réserves d’hydrocarbures, et n’est-ce pas la raison pour laquelle ils blâment Moscou ?

 

Le président du conseil d'administration de cette société est l'Américain Alan Apter, et un autre membre de l'équipe de direction est un ami de la famille du secrétaire d'Etat américain John Kerry, Devon Archer. Biden Junior s’est donc retrouvé en bonne compagnie avec ses concitoyens et des partisans qui partagent ses idées. Il faut rappeler que sous le couvert de la lutte pour la sainteté de la démocratie, les Américains faisaient de bonnes affaires après les interventions militaires en ex-Yougoslavie et en Irak.

 

L’Ukraine n’a pas eu besoin d’une telle intervention, car Kiev réalise tous les ordres des Américains à la lettre. Les discours sur l’agression russe vont coïncider avec des nominations dans d’autres sociétés énergétiques ukrainiennes. L’appareil administratif de Washington est très important... et chacun de ses membres a de la famille.

N.

 

Source : http://french.ruvr.ru/2014_05_20/L-operation-a-Slaviansk-...

 

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