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11/10/2015

Ne laissant derrière eux que cadavres et désolation...

Les djihadistes reculent en Syrie,

ne laissant derrière eux que cadavres et désolation.

 

10 octobre 2015.

 

 

Le 9 octobre l’armée syrienne aidée de l’aviation russe a libéré le village d’Al-Bahsa des terroristes, dans le nord de la province de Hama. L’équipe de RT s’y est rendue pour voir de ses propres yeux ce qu’ont laissés les combattants derrière eux.

Les terroristes qui se sont emparés du village appartiennent au Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda en Syrie. Ils ont reculé devant l’avancée de l’armée syrienne, soutenue par l’aviation russe.

 

 

 

Le correspondant de RT Mourad Gazdiev, qui est allé dans le village libéré, a constaté la mort et les destructions que les terroristes ont laissé dans leur sillage.

Après s’être rendu sur place, le correspondant a découvert le village pratiquement désert. Une habitante du village en a expliqué la raison. « Dès l’arrivée des terroristes, ils ont commencé à abattre les villageois sans distinction », a-t-elle confié. Cependant, certains ont réussi à s’enfuir et se sauver dans un village voisin alors que plusieurs n’ont pas eu cette chance.

 

 

 

Les troupes syriennes stationnées sur place ont accompagné l’équipe de RT dans un site où des atrocités ont été commises par les djihadistes à Al-Bahsa.

En atteignant le site, l’odeur repoussante émanant des cadavres était difficilement supportable. « On dirait que c’est un jeune homme, ses mains attachées devant lui. D’après le sang recouvrant son visage, je dirais qu’il a reçu une balle dans la tête », a noté le correspondant en faisant savoir que d’autres corps se trouvaient alentour. Ils ont évidemment été tués lorsque les djihadistes occupaient cette petite ville.

 

La Russie a entamé une campagne militaire en Syrie à la demande de Damas, avec pour objectif d’éradiquer les terroristes du pays. Pour l’instant, l’armée russe a effectué près de 200 frappes sur les positions de l’EI en éliminant des camps d’entraînement, des nœuds de communications, des entrepôts de munition et d’autres cibles de Daesh

 

RT en françaisArticle source

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 Su-34

 

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Opération russe en Syrie,

deux chefs terroristes et 200 combattants abattus.

 

09 octobre 2015

 

 

Des avions russes Su-34M et Su-25SM ont réalisé 67 missions en 24h depuis la base de Hmeimim, détruisant au total 60 sites appartenant aux terroristes de l'Etat islamique, a annoncé le vice-directeur de l’état-major de l’armée russe, le général Igor Makouchev.

 

"Au cours des dernières 24 heures, 67 vols ont été effectués depuis la base aérienne de Hmeimim. Des avions Su-34M, Su-25SM ont frappé 60 sites des terroristes", a précisé le général. 

 

L'aviation russe a attaqué les postes de commandement et de communication, les dépôts et les bases d'entraînement des terroristes dans les provinces syriennes de Raqqa, de Lattaquié, de Hama, d'Idlib et d'Alep, a-t-il poursuivi.

 

Les avions ont détruit au total six postes de commandement et de communication, six dépôts de munitions et de carburant, 17 camps et bases d'entraînement des terroristes, a précisé le responsable.

 

Lors des frappes contre l’état-major du groupe terroriste Liwa al-Haqq, deux commandants et environ 200 combattants ont été abattus. En outre, suite à l'attaque contre une base des terroristes et un dépôt de munitions près d'Alep, une centaine de combattants ont été anéantis, a-t-il ajouté.

 

Sputnik / Article source.

 

 

 

08/10/2015

Un diplomate US livre les secrets des livraisons d’armes à Kiev.

Piégé, un diplomate US livre les secrets des livraisons d'armes à Kiev.

Victime d'un canular téléphonique, l’actuel consul général des Etats-Unis à Ekaterinbourg a dévoilé des détails sensibles de l'accord entre Washington et Kiev.

Le spécialiste russe en canular téléphonique Alexeï Stoliarov, surnommé Lexus, qui avait déjà réussi à tromper plusieurs hommes politiques, célébrités et oligarques, a publié des informations exclusives obtenues lors d'une conversation avec le consul général des Etats-Unis à Ekaterinbourg (Oural) Marcus Micheli.

Le blagueur a appelé M. Micheli en se présentant comme le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov. Ne se doutant de rien, le diplomate américain a avoué son implication politique directe dans le conflit tout en confirmant qu'il participait "à la résolution du problème ukrainien". En outre, Michael Micheli a dévoilé les détails d'un accord sur les livraisons d'armes à l'Ukraine d'un montant total de 46 millions de dollars, conclu entre Washington et Kiev. 

"Autant que je m'en souvienne, il s'agissait de la livraison d'un grand nombre de systèmes de défense et d'armements pour l'armée, les garde-côtes et à l'avenir — la garde nationale, n'est-ce pas ?", a précisé M.Micheli au faux ministre.

"Quand le président Porochenko était ici il y a une semaine, un accord sur la livraison d'équipement supplémentaire d'un montant total de 46 millions de dollars a été conclu. Je vous présenterai volontiers la liste (des armements, ndlr) via l'ambassadeur Pyatt à Kiev. Certains modèles n'ont pas encore été livrés à l'Ukraine. Cela concerne des types d'armes qui avaient été annoncés par (Barack) Obama lors de la visite de (Piotr) Porochenko"

Le spécialiste en canular téléphonique Lexus a expliqué que la conversation téléphonique avec le consul général US s'était tenue il y a un an.

"Je ne l'ai pas publiée parce que le consul Micheli n'était pas une personnalité publique. Il s'occupait des questions relatives à l'Ukraine. Maintenant il a été envoyé à Ekaterinbourg, où il va apparemment collecter de l'information dans la région pour la transférer aux Etats-Unis", a précisé Lexus.

Quand il s'est rendu compte du canular, Michael Micheli, a eu un moment de panique, a-t-il poursuivi.

Il est à noter qu'en dépit des négociations sur les livraisons d'armes entre Kiev et Washington, qui ont duré pendant plus d'un an en coulisses, le Sénat n'a adopté la loi autorisant les livraisons d'armes qu'hier. Près de 70 sénateurs ont voté pour l'adoption de la loi, tandis que 27 se sont prononcés contre. Le document stipule que près de 612 milliards de dollars seront affectés aux objectifs militaires des Etats-Unis, dont 300 millions de dollars seront attribués à Kiev.

Sputnik

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16/07/2015

La malédiction de l'Ukraine...

16 juillet

 

Pravy Sektor : Porochenko ne pourra pas fuir 

en cas de coup d'Etat ! 

 

 

Le mouvement ultranationaliste Pravy Sektor (Secteur Droit) est persuadé que le président ukrainien Piotr Porochenko ne pourra pas fuir le pays en cas de coup d'Etat, comme l'avait fait son prédécesseur Victor Ianoukovitch, annonce la Voix de l'Amérique, en citant le porte-parole de Pravy Sektor, Artem Skoropadskiy.

 

 

"Dans le cas d'une nouvelle révolution, le président ukrainien Porochenko et ses partisans ne pourront pas fuir le pays comme l'avait fait le président précédent. Ils ne pourront attendre rien de plus qu'une exécution dans un sous-sol sombre, qui serait menée par un groupe de jeunes militaires ukrainiens ou par des membres de la Garde nationale", a affirmé Artem Skoropadskiy dans son interview pour Voice of America (VOA) (la Voix de l'Amérique), réalisée bien avant les événements de Moukatchevo.

 

 

Le porte-parole de Pravy Sektor a souligné que son organisation n’appelle pas à un coup d'Etat, mais qu'il est inévitable si le gouvernement reste sourd aux demandes des combattants des bataillons et de la population, lit-on dans l'article. 

 

Malgré le fait que plusieurs experts, notamment le politologue allemand Andréas Umland, estiment que le soutien populaire de Pravy Sektor n'est pas grand, d'autres, comme le politologue américain Adrian Karatnitskiy, sont persuadés que l'auto-justice et les "mouvements d'extrême droite" sont devenus la "malédiction" de l'Ukraine et appellent les autorités de Kiev à enquêter sur Pravy Sektor, affirme VOA.

 

(...) 

 

http://fr.sputniknews.com/international/20150715/1017046202.html

 

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15 juillet 

 

Mukachevo Crisis : 

Right Sector Rehearses Uprising Against Kiev.

 

 

Ukraine teeters on the brink of a new conflict, this time in the West of the country: Right Sector nationalists tossed a challenge to the authorities, nearly declaring a war against them, Der Spiegel said. The EU is afraid that the conflict may spread to Romania, Hungary and Slovakia.

 

 

In the wake of a violent skirmish with police in the Western town of Mukachevo, the hardline union published a manifesto that practically equals to the declaration of war. On July 11, Right Sector militants engaged in a fight with local police and business structures in Mukachevo, which left three people dead and 13 injured, which Der Spiegel described as "opening the second front". Kiev declared a manhunt operation, and the Right Sector in response staged rallies in Ukrainian towns demanding the resignation of the interior minister.

 

Der Spiegel underlined the split between the Kiev regime and the nationalist union. A year and a half ago, during the Maidan unrest, Petro Poroshenko's team and the Right Sector were on the same journey, ousting legitimate president Viktor Yanukovuch and destroying Ukraine's statehood.

 

 

"The Ukrainian government armed volunteer battalions such as the Right Sector for the war in Donbass. Now the nationalists toss a challenge to the state itself."

 

 

The notorious Azov regiment, sporting Nazi symbols, decided to support the Right Sector, Der Spiegel said.

 

The Right Sector's statement labels law enforcement and other structures who attempt to detain the militants "state criminals" and  declares "readiness to start a full-scale insurgent war against the internal occupation criminal-oligarch regime".

 

 

From the Right Sector's perspective, the Maidan turmoil "did not carry the process through and could not lead to a real national revolution", and the failure lies on the leadership "that came to power through the blood of the nation", Der Spiegel explained.

 

 

The Right Sector poses a threat of further escalation. Citing the group's spokesperson, Der Spiegel said that the nationalists were ready to send two armed formations to Kiev. Two of their units are stationed in Donbass, and there are 18 or 19 more battalions awaiting orders.

 

The Right Sector's leader Dmytro Yarosh "plays the role of a prudent statesman", heading to Mukachevo "to settle down the crisis peacefully", the magazine said. However, Yarosh does not want to hide that his loyalty to the authorities has limits: in an earlier interview with Der Spiegel, Yarosh said that "our revolution is not over yet". 

He condemns the "liberal totalitarianism" in Europe and oligarchs. 

 

Petro Poroshenko, who is a billionaire, seems too soft for the right wing, Der Spiegel said.

 

The Right Sector crisis in Western Ukraine could be dangerous for adjacent European countries. EU Ambassador Jan Tambinski hopes "for a quick resolution of the crisis", as Mukachevo is just 40 km away from Hungary, 90 km away from Slovakia and 110 km away from Romania.

 

 

http://sputniknews.com/europe/20150715/1024641107.html

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12/07/2015

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme

Note F.E : Porc'Ochenko (et ses maîtres) auraient-ils décidé

qu'il était l'heure de se débarrasser de leurs idiots utiles ?

 

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11 juillet

 

Secteur droit menace le pouvoir de Kiev,

après la mort de plusieurs de ses membres

dans une fusillade.

 

Des combattants du Secteur droit, parti nationaliste radical, ont provoqué une fusillade dans l’ouest de l’Ukraine, près de la frontière avec l'UE, trois d’entre eux et un civil ont été tués.

Pour Kiev, il s’agit d’un acte terroriste.

 

Secteur droit a confirmé son implication dans une fusillade qui s’est produite dans la ville ukrainienne de Moukatchevo, située à une cinquantaine de kilomètres des frontières slovaque et hongroise, soit à plus de 500 km de la Russie. Trois combattants de Secteur droit et un civil ont été tués dans la fusillade. Onze autres personnes ont été blessées, dont quatre civils.

 

Selon un conseiller du chef du ministère ukrainien de l’Intérieur Anton Guerachschenko, un groupe de 15 à 20 personnes armées est arrivé sur une propriété du député ukrainien Mikhail Lanyo, un complexe sportif. « Des coups de feu ont été tirés sur place, on ignore pourquoi », a ajouté l’officiel ukrainien. Les combattants de Secteur droit ont ouvert le feu contre les policiers qui sont arrivés sur place, affirme le conseiller.

« Trois policiers et quatre civils ont été blessés. Les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades », a fait savoir Anton Guerachschenko.

 

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Source photo 

 

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Le parquet de la région de Transcarpatie a publié les détails des événements à Moukatchevo. « Des hommes armés en tenues de camouflage portant des inscriptions "Secteur droit" ont fixé un rendez-vous  à des habitants de la région dans un café dans le but d’étendre leur zone d’influence. Puis ces gens ont ouvert une fusillade dans l’établissement mentionné », lit-on sur le site du parquet. Des policiers qui sont arrivés sur place ont bloqué l’entrée et ont été pris pour cible. De plus, les assaillants ont fait exploser deux voitures de police à coups de lance-grenades Les combattants de Secteur droit se sont barricadés et refusent de se rendre, indique le parquet.

 

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale. 

 

Les autorités ukrainiennes ont qualifié la fusillade de Moukatchevo d’acte terroriste, a annoncé le service de presse du parquet de la région de Transcarpatie.

Une enquête pénale a été ouverte.

 

Le président ukrainien Porochenko a donné l’ordre aux forces de l’ordre de : « désarmer et d’arrêter les criminels qui ont perpétré la fusillade et tué des civils » à Moukatchevo.

Les unités des forces spéciales de la Garde nationale ukrainienne sont déjà parties pour Moukatchevo afin d’aider à la capture des auteurs de la fusillade, annonce le service de presse de Garde nationale.

 

Secteur droit a fait savoir dans un communiqué que : « les forces spéciales ont reçu l’ordre de tuer nos confrères. Si cela se passe, un processus irréversible commencera… ». Tout le mouvement militaro-politique a été mis en état d’alerte, et le groupe qualifie cet incident : « de fait majeur qui peut changer le courant de l’histoire ».

 

L’ambiance est électrique à travers toute l’Ukraine. Environ 70 membres de Secteur droit se sont rassemblés samedi soir à Kiev devant le bâtiment de l’administration présidentielle. Ils exigent la démission du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov à cause de la fusillade de Moukatchevo. Alexeï Byk, organisateur du rassemblement, a déclaré : « ce n’est que le commencement ». De plus, le groupe nationaliste extrémiste radical organise des manifestations dans d’autres grandes villes ukrainiennes, comme Dniepropetrovsk, Kherson et Ternopol, pour exprimer son soutien aux actes perpétrés par ses combattants à Moukatchevo.

 

Secteur droit est une alliance militarisée d’organisations radicales nationalistes. En janvier et février 2014, ses combattants ont participé aux affrontements avec la police et à la prise des bâtiments administratifs lors du Maïdan à Kiev. En mars 2014, Secteur droit s’est mué en parti politique ultranationaliste. En avril de la même année, le leader du parti Dimitri Yarosh, a annoncé la formation du bataillon spécial « Donbass » avec l’objectif de « mettre de l’ordre dans la région de Donetsk ». Depuis lors, Secteur droit est également impliqué dans la lutte contre la rébellion dans l’est de l’Ukraine. Les bataillons du groupe radical sont très bien équipés. Selon les données des organisations internationales pour la Défense des droits et des libertés, ils ont à leur actif plusieurs enlèvements, arrestations illégales, vols et assassinats de civils.

 

RT en français, 11 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4228-secteur-droit-mobilise-ses-troupes

 

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Des combattants du Secteur droit (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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Mustafa Nayyemex-journaliste maintenant député à la Rada / au parlement ukrainien : 

 

« La raison de tout cela ? Les bandes de Secteur Droit et du MVD sont en concurrence pour contrôler le flot de contrebande de cigarettes qui part vers l’ouest. Un camion qui arrive en Italie rapporte 470.000 € et il y a en moyenne jusqu’à 5 camions qui traversent la frontière à Chop sous les yeux complaisants des douaniers dont le silence est acheté tantôt par les hommes du député Victor Baloga, tantôt par ceux de Mikhaïl Lanyo et tantôt par la police elle- même. » 

 

( Source : ukraine2014.canalblog.com ) 

 

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12 juillet

 

L'Ouest de l'Ukraine s'enflamme,

les nationalistes refusent de déposer les armes ! 

 

Le groupe ultra-nationaliste Secteur Droit a annoncé qu'il ne déposerait pas les armes sans ordres de leur leader, Dmitry Yarosh. Celui-ci a appelé à la poursuite des manifestations à Kiev et à la démission du ministre de l'Intérieur.

 

Le parti ultra-nationaliste Secteur Droit (Pravy Sektor), d'inspiration néo-nazi, qui a pris part à des affrontements meurtriers avec la police, samedi 11 juillet, a annoncé ce dimanche que ses militants ne déposeraient pas les armes, sans que l'ordre ne vienne de leur leader. Celui-ci ne semble montrer aucune volonté d'appel au calme. L'émergence de ces nouvelles tensions se situe à l'ouest du pays, à la frontière avec l'Union Européenne.

 

Par mesure de sécurité, les civils ont été évacués des alentours de la ville de Mukachevo, dans l'ouest du pays. Les militants ultra-nationalistes s'y sont regroupés, alors que les unités spéciales de la Garde Nationale, ainsi que les forces d'intervention de la police et les agents des services secrets ukrainiens (SBU) ont sécurisé les lieux. Le SBU a annoncé que « pour empêcher un massacre, les services de sécurité et le ministère de l'intérieur ont demandé à ce groupe armé illégal de déposer les armes et de se rendre ». Les autorités ont par ailleurs annoncé qu'elles feraient le nécessaire afin de désarmer et d’interpeller ce qu'elles appellent un « groupe de crime organisé ».

 

Des négociations ont eu lieu, dans la nuit de samedi à dimanche, mais aucun point d'accord n'a pu être établi. En conséquence de quoi, le SBU a annoncé que : « prenant en considération le danger pour les villageois de la zone dans laquelle les militants de Secteur Droit se sont barricadés, l'évacuation des civils, et surtout des enfants, était en cours ».

Les nationalistes, de leur côté, promettent de ne pas se rendre sans se battre. D'après Victoria Popovich, la porte-parole du procureur régional, ils sont en contact direct avec Dmitry Yarosh, le leader du parti. « Les gens en tenue de camouflage menacent de maintenir une résistance armée », a-t-elle expliqué à l'agence de presse UNIAN, précisant qu'une échéance de dépôt des armes avait été signifiée aux combattants.

 

Un conflit local et territorial

 

Les combats ont débuté localement, samedi 11 juillet, avant de prendre une tournure plus large. Dans l'après-midi du samedi, deux douzaines de combattants en tenue de camouflage et arborant les insignes du Secteur Droit avaient ouvert le feu dans des cafés, avant de s'attaquer, à l'aide de kalachnikovs, de lanceurs de grenades RPG-7 et d'autres armes, aux forces de police venues intervenir. L'organisation a fait paraître un communiqué dans la soirée de samedi, annonçant la mort de deux de ses membres et affirmant que « l'ensemble des branches militaires et politiques du Secteur Droit a été placé en état d'alerte ». Des membres de l'organisation ont entrepris de se mobiliser devant des bâtiments administratifs de Kiev, Lvov et Dnipropetrovsk. Les nationalistes exigent la démission du ministre de l'intérieur, Arsen Avakov.

 

Les autorités ukrainiennes ont immédiatement réagi aux incidents de Moukatchevo, qualifiants les actions des ultra-nationalistes « d'acte de terrorisme ». Pour le parti Secteur Droit, c'est la police, ainsi que les autorités locales, notamment dans la région de Moukachevo, qui sont à l'origine des violences. Le conflit, qui a débuté dans cette région de l'est de l'Ukraine, avait pour point de départ une guerre intestine entre les factions de Secteur Droit dans la zone, et le député de la circonscription, Mikhail Lanyo. Il a pris une dimension nationale avec la mobilisation des membres de Secteur Droit dans les grandes villes du pays.

 

« Secteur Droit », une force gênante en Ukraine

 

Le parti Secteur Droit est une force politique importante en Ukraine. Ses militants avaient notamment été en première ligne lors de la révolte de Maïdan qui avait conduit, en 2013, à la chute du président Viktor Ianoukovitch. Depuis, le parti, qui comprend une branche politique et une branche militaire, a hérité d'une forte influence dans le pays. Il dispose aujourd'hui de 10 000 militants dans tous le pays.

 

Lors du départ des insurrections, menés par les rebelles russophones, à l'est de l'Ukraine, c'est de nouveau Secteur Droit qui était intervenu en premier. Ils étaient en première ligne lorsque les combats ont commencé et ils ont encore gagné en influence. Une montée en puissance qui inquiétait, au sein de l'UE. Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, notamment, avaient mis en garde l'Ukraine contre les dangers que pouvait représenter le parti pour le pays.

 

RT en français, 12 juillet 2015.

http://francais.rt.com/international/4235-louest-lukraine-senflamme-nationalistes-refusent-deposer-armes

 

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Les membres de "Secteur Droit" manifestent devant le parlement ukrainien,

à Kiev, le 11 Juillet 2015 (© Valentyn Ogirenko Source: Reuters)

 

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In English : http://rt.com/news/273184-ukraine-right-sector-standoff/ 

11/07/2015

Des bataillons islamistes contre Donetsk et Lougansk.

Des bataillons islamistes

contre Donetsk et Lougansk.

 

Plusieurs bataillons islamistes sont engagés, côté ukrainien,

contre les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk. 

 

Selon le New York Times, il s’agirait des bataillons Cheikh Mansour et Djokhar Doudaïev, composés principalement de Tchétchènes venant de Géorgie et d’Ouzbékistan et du bataillon Crimée, composé de Tatars [1]. Ces groupes sont liés aux nazis de Pravy Sektor et ne touchent aucun salaire du gouvernement ukrainien, précise le journal.

Le quotidien n’a pas trouvé de trace d’une implication états-unienne. 

 

Pourtant, comme Thierry Meyssan l’a révélé il y a plus d’un an [2], la CIA coordonne les nazis et les islamistes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Concernant l’Ukraine, la CIA avait organisé un « Congrès anti-impérialiste » (comprendre anti-Russe), le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), auquel participaient déjà les nazis ukrainiens et les islamistes du Caucase. La coordination qui fut créée ce jour-là porta Dmytro Yarosh (le chef du Pravy Sektor) à sa présidence et reçut la bénédiction de Dokou Oumarov (le cinquième président de l’Émirat islamique d’Itchkérie, puis l’émir du Caucase).

 

En décembre 2013, des islamistes tatars étaient soudainement revenus du Proche-Orient, où ils combattaient contre la République arabe syrienne, afin d’encadrer la révolution colorée de la place Maïdan [3].

 

Par ailleurs, actuellement les officiers de l’Émirat islamique en Irak et au pays de Cham ont largement été remplacés par des Tchétchènes, au point que le russe est devenu la langue de l’état-major de Daesh en remplacement de l’arabe.

 

Réseau Voltaire, 08 juillet 2015

http://www.voltairenet.org/article188093.html   

 

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[1] “Islamic Units Help Ukraine Battle Rebels. Stocked With Chechens Eager to Defy Russia”, Andrew E. Kramer, The New York Times, July 8, 2015.

 

[2] « La CIA coordonne nazis et jihadistes », par Thierry Meyssan, 

Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 19 mai 2014.

 

[3] « Des jihadistes assurent le service d’ordre des manifestations à Kiev », 

Réseau Voltaire, 4 décembre 2013.

 

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01/07/2015

Le monde libre face au terrorisme américain.

Le monde libre face au terrorisme américain.

 

Les États-Unis sont en train de devenir pour le monde un problème (Emmanuel Todd).

 

 

L'Amérique s'impose de plus en plus

comme une puissance tératologique et apocalyptique (...) 

En guerre elle donne Hiroshima, l'Irak ou le Vietnam, en culture les Tortues Ninja, Madonna ou Lady Gaga, en économie inégalités et dettes, des zones zombies ou la hideuse guirlande des Urban Sprawls (prolifération cancéreuse et géométrique des banlieues) qui défigurent le monde, et que le grand essayiste et écologue Dean Kunstler a brillamment dénoncé.

 

Dean Kunstler parle d'une économie hallucinée ; on peut dire que le militarisme américain est aussi halluciné, qui propose aux Européens une extermination sous anesthésie pour cet été — car où est passée l'opinion publique susceptible de réagir ici ou là, où est passé le gouvernement européen susceptible de demander aux Américains d'arrêter leur délire? Je me souviens des manifestations menées par nos partis communistes en Occident, et qui rassemblaient 300.000 personnes, ou même des manifestations européennes contre la guerre en Irak… Aujourd'hui personne ne réagit.

Mais en Asie aussi, la Thaïlande, les Philippines, d'autres Etats vassaux et corrompus, quadrillés par les bases US, promeuvent cette idée d'une guerre d'influence contre la Chine.

 

Faisons quelques rappels pour situer notre lecteur.

 

Tocqueville a recensé les désastres humains et culturels qui allaient venir d'Amérique (l'argent, le messianisme, le féminisme, le racisme, les médias aux ordres, la vulgarité…). Et alors que l'Amérique est encore loin de tout, il consacre plusieurs chapitres à la question militaire en « démocratie » américaine (tome 2, 3ème partie) : « De toutes les armées, celles qui désirent le plus ardemment la guerre sont les armées démocratiques (…). On peut donc dire d'une manière générale que, si les peuples démocratiques sont naturellement portés vers la paix par leurs intérêts et leurs instincts, ils sont sans cesse attirés vers la guerre et les révolutions par leurs armées ».

 

Puis Tocqueville se fait encore plus inquiétant : « Il y a deux choses qu'un peuple démocratique aura toujours beaucoup de peine à faire : commencer la guerre et la finir… (…) Il n'y a pas de longue guerre qui, dans un pays démocratique, ne mette en grand hasard la liberté ».

 

Deux éléments importants sont soulignés par le grand analyste français :

 

D'abord les Américains n'aiment pas faire la paix — ou la bâclent du mieux qu'ils peuvent. Du Traité de Versailles en 1919 en passant par le Vietnam ou la Guerre Froide après 1945 et l'actuelle ébullition russophobe et antichinoise, ils se livrent à la « guerre perpétuelle ».

 

Deuxièmement, Tocqueville voit que la guerre mettra fin aux libertés, comme l'a fait la guerre contre le terrorisme (cet EGM, être généré médiatiquement) à partir des années 90 ou du 11 septembre ; la fascisation américaine peut être datée de Clinton, mais Chesterton la voyait poindre au cœur des années vingt : lynchage des noirs, chasse au faciès (pas d'italiens ou de balkaniques en Amérique!), chasse aux bolcheviques-anarchistes, chasse enfin aux buveurs de bière ou de vin rouge…

 

Voilà où nous en sommes deux siècles après Tocqueville, quand les vassaux et les politiciens choisis (un politicien européen n'est plus élu, il est choisi, a déclaré un historien américain) vont accepter leur ruine avec un bel esprit de renoncement et dans l'indifférence d'une opinion publique momifiée. Les prétextes incriminés relèvent de la plus criante hypocrisie, hypocrisie qui existait déjà à l'époque de Rudyard Kipling ou Jules Verne quand on envahissait et pillait un pays pour les mêmes éhontés prétextes humanitaires. On évoque souvent l'hypocrisie de cette civilisation « démocratique » anglo-saxonne ; l'analyste anti-impérialiste Hobson parlait en 1900 d'inconsistance de l'esprit humanitaire et impérial britannique. Peu cher payé pour les camps de concentration des Boers…

 

On pourra enfin rappeler une chose: ces démocraties se pensent meilleures, mais elles ne sont meilleures que parce qu'elles ont gagné leurs récentes guerres. Robert McNamara, dans Le Brouillard de la Guerre, le rappelle: « si nous avions perdu en 1945, nous aurions mérité d'être pendus ».

 

Il fut un temps où les démocraties prenaient plus de gants. On avait peur du péril jaune, du péril rouge, mais aujourd'hui on n'a même plus besoin de prétextes. L'Europe devient une colonie d'esclaves au service de l'étranger ou du bankster américain.

A ce titre, elle et sa population sont « expendable », liquidables sur un champ de bataille ou dans une salle de marché. On fait confiance à la télé et aux ordinateurs pour anesthésier tout le petit monde.

 

Je pense au grand écrivain américain Gore Vidal ; dans son beau pamphlet sur la guerre perpétuelle US, il écrivait : « La junte du Pentagone en charge de nos affaires a programme son président pour nous dire que Ben Laden était un maléfique qui enviait notre bonté, notre richesse et notre liberté ». 

 

Gore Vidal recense après 200 opérations militaires US de 1960 à 2000 puis il fait le lien entre la cruelle oligarchie boursière des années Clinton-Bush et la militarisation de la politique US devenue ultra : « L'administration US, à peu près inepte dans tous les domaines sauf dans l'exemption des impôts pour les plus riches, a déchiré tous les traités auxquels les nations civilisées souscrivent, les accords de Kyoto, puis les accords nucléaires avec la Russie ».

 

Enfin, Vidal rappelle ce que c'est qu'un terroriste.

Et ce n'est pas pour lui un fou d'Allah : « Selon le dictionnaire d'américain d'Oxford, le mot terroriste désigne un supporteur des Jacobins, qui défend et pratique la Terreur, soit la répression et le bain de sang dans la propagation des principes de démocratie et d'égalité ».

 

Avant de conclure : « la plupart des terroristes actuels se trouvent dans nos gouvernements occidentaux ».

 

 

Nicolas Bonnal pour Sputnik, le 23 juin 2015.

 

http://fr.sputniknews.com/opinion/20150622/1016660793.html

 

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27/06/2015

Ukraine, Arménie, les ignobles sont partout...

Ukraine/Donbass :

 

Les forces de Kiev bloquées sur la ligne de contact.

 

L’Ukraine risque de se retrouver en défaut de paiement au mois de juillet, estiment les analystes de l’agence Goldman Sachs. Les contribuables américains et surtout de l’Union européenne doivent donc s’attendre à mettre la main à la poche pour conflit les vides abyssaux des caisses de la junte. Pour l’heure, les Etats-Unis ont confirmé qu’ils allaient positionner 250 chars en Europe orientale pour « contrer la menace russe ». Dans le même temps, on apprend que les jihadistes salafistes de l’Emirat du Caucase (proches de la nébuleuse al-Qaïda) qui tentent de mettre à feu et à sang le Caucase du Nord, viennent de faire allégeance à l’Etat islamique.

La stratégie US de « containment » de la Russie se poursuit, alors que des émeutes sans précédents se déroulent à Erevan, la capitale de l’Arménie qui a le tord de s’être allié avec la Russie. Dans ce contexte de tensions accrues, la cote de popularité du président russe, Vladimir Poutine, auprès de ses compatriotes bat tous les records, en atteignant 89%, selon un sondage réalisé courant juin. Sur le terrain, les affrontements se poursuivent sans que la ligne de front ne soit modifiée d’un iota. Les forces de Kiev sont bloquées sur la ligne de contact, elles semblent incapables d’opérer le moindre début de percée en dépit des efforts et des moyens déployés.

 

Vers Poltava, hier, l’autoroute Kharkov – Kiev a été coupée pendant plusieurs heures suite à l’explosion d’un camion de munitions (voir la vidéo ci-dessous). Pour l’heure, les enquêteurs ne se prononcent pas quant à savoir s’il s’agit d’un accident ou d’un acte de sabotage.

 

 

D’une manière générale, les forces ukrainiennes semblent incapables de surclasser les capacités dont disposent les forces de Nouvelle Russie sur la ligne de front, en dépit de leur indéniable supériorité en artillerie. La plupart du temps, les forces de Kiev peinent à rivaliser avec leurs adversaires indépendantistes, même lorsqu’elles sont supérieures en nombre comme sur la ligne Marinka – Krasnogorovka ou vers Shirokino et le nord-ouest de Lugansk, dans la mesure où les FAN affichent une motivation, une préparation et un aguerrissement qui s’avèrent souvent être de bien meilleure qualité.

 

La situation opérationnelle sur la partie nord du front du Donbass, au-delà de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, reste très tendue : les accrochages continuent de succéder aux duels d’artillerie. La zone placée sous la responsabilité de la brigade « Prizrak » est l’objet d’un harcèlement constant des forces de Kiev qui bénéficient d’une hauteur dominant tout le secteur. 

Les villages de Frunze et de Sokolniki sont constamment attaqués. Dans la journée, on notait que la situation sur la « Piste Bahmutka » s’était quelque peu stabilisée, par rapport aux derniers jours. L’intensité des combats n’a pourtant pas baissée : uniquement pour la période se situant entre minuit et 13h00 (heure locale) aujourd’hui, les pertes des FAN étaient de 12 blessés, une dizaine de véhicules blindés et des chars légèrement endommagés ; les Ukrainiens ont eu 5 tués, 12 blessés, au moins trois obusier D-30, un char lourd et deux BRDM détruits.

 

Il se prépare visiblement quelque chose contre Gorlovka.

Le renseignement des forces armées de Nouvelle Russie a enregistré d’inquiétants mouvements de matériels lourds et de personnels des forces de Kiev ces dernières heures. Une batterie d’obusiers tractés de 122 mm D-30 a été signalée dans le village de Novgorodskoe (à quelques kilomètres seulement du sud-ouest de Gorlovka) et vers Chasov Yar (à 22 km au nord-ouest de Gorlovka près d’Artemovsk) au moins deux batteries de lance-roquettes multiples BM-21 Grad sont signalées de même que des lanceurs de missiles sol-air Osa-M. A Konstantinovka, on a remarqué l’arrivée de 30 soldats ukrainiens issus du centre de formation pour les snipers.

 

De plus, le reliquat de paramilitaires issus du « bataillon Tornado » (dissous) serait en ce moment cantonné vers Slaviansk. On évoque le chiffre de 270 individus. Ils pourraient être rapidement adjoints à des formations telles qu’ « Azov » ou « Dnepr-1 ».

 

Sur le secteur géographique de Donetsk, on note une intensification des attaques à l’ouest de la capitale du Donbass, notamment de la part des éléments mécanisés de la 28e brigade du lieutenant-colonel Vyacheslav Leszczynski qui n’hésitent pas à frapper régulièrement les zones résidentielles pour faire pression sur les civils, occasionnant de très nombreuses victimes. Durant la journée, les observateurs de l’OSCE ont également enregistré le renforcement de tranchées sur les positions ukrainiennes au nord-ouest de Donetsk et la présence importante de troupes kiéviennes dans la région. En outre, au nord de Donetsk, il a été noté des mouvements de T-64 et de T-72.
De tous les secteurs sensibles (Spartak, Peski…), la ligne Marinka – Krasnogorovka reste la plus intense question accrochages et tirs d’artillerie.

 

 

 

 

Dans les positions retranchées de la brigade « Pyatnaska »

au sud-ouest de Marinka à 150 m des lignes kiéviennes. Un reportage de 17 Kanal.

 

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Sur l’extrême sud de la ligne de front, les combats à l’ouest immédiat de Shirokino se poursuivent eux aussi, à tel point que la petite agglomération côtière n’a presque plus un seul bâtiment intact. Pas moins de 12 habitations ont été détruites dans la zone de Sakhanka suite aux pilonnages d’artillerie des Ukrainiens.

 

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C’est surtout à partir de positions près de Sopino et de Sartana que l’artillerie lourde ukrainienne appuie les tentatives d’incursion des groupes du « régiment » de néonazis « Azov », des mercenaires islamistes tchétchènes et des éléments de ce qui reste de « Donbass ».
Le bilan définitif de l’attaque républicaine aux mortiers de 120 d’une position fortifiée d’ « Azov » à quelques centaines de mètres à l’ouest de Shirokino le 21 juin se solde par 10 tués et une vingtaine de blessés du côté des paramilitaires néonazis.

 

Dans la matinée, ce même « régiment » reconnaissait d’autres pertes, sans doute des suites des accrochages de la nuit dernière : « Depuis hier soir la situation s’est aggravée considérablement sur Shirokino, reconnaît son service de presse. Les attaques qui ont commencé dans la soirée du 24 juin, ont repris aujourd’hui après minuit. (…) à partir de 01h00 jusqu’à 03h00, nos postes près de Shirokino ont été attaqués avec des armes légères et des mortiers de 120 mm. Nous avons des pertes. » L’unité néonazie accuse les forces républicaines de pilonner ses positions au moyens d’obusiers de 122, de 152 et de Grad-P.

 

Pour se protéger des tirs de contre-batterie des forces républicaines, les éléments d’ « Azov » utilisent comme casernements des structures civiles, y compris des écoles. Ainsi l’école n°61 à Mariupol est en ce moment occupée par une section de ces paramilitaires dont la tactique défensive consiste à se cacher derrière la population civile.

 

Le 31e convoi humanitaire affrété par la Fédération de Russie vient d’arriver dans le Donbass. Plus de 100 véhicules ont ainsi amené plus de 1.000 tonnes de nourriture et de médicaments, y compris de l’insuline et des désinfectants médicaux.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 juin 2015 / Article source

 

 

[eng subs] DPR army "Berserk" squad trainingKazzura

 

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Opération US de déstabilisation de l’Arménie,

alliée de la Russie.

 

Une nouvelle action de protestation massive se déroule dans la capitale arménienne. Erevan est actuellement le théâtre d’une nouvelle émeute antigouvernementale. Selon Armen Malkhassian, porte-parole du ministère arménien de l’Intérieur, les policiers ont confisqué aux manifestants des couteaux, des massues, des casse-têtes et des barres de métal.

 

Lundi soir, environ 4.000 personnes s’étaient réunies devant le palais présidentiel et quelques centaines avaient décidé d’y passer la nuit pour protester contre la décision du gouvernement du président Serge Sarksian d’augmenter le prix de l’électricité dans cette ex-république soviétique du Caucase. Les protestataires accusent les autorités de les pousser vers la pauvreté (source).

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Il s’agit bien évidemment d’une nouvelle tentative de coup d’Etat contre un pays ami de la Russie de Vladimir Poutine. Cet autre Maïdan, monté en Arménie sous le prétexte fallacieux d’augmentation des prix de l’électricité, est organisé par les ONG US habituelles (USAID, nébuleuse Soros, NED…). Les manifestants, majoritairement de jeunes gens payés sur des fonds secrets (le niveau de vie est ultra bas en Arménie) ont comme par hasard des drapeaux… ukrainiens et européistes ! Certains groupes activistes ukrainiens, proches de Praviy Sektor, ont infiltré les manifestations et sont visiblement armés.

 

A Erevan, l’action énergique des forces de l’ordre pour écraser dans l’œuf toute tentative de putsch semble porter ses fruits pour le moment. Dès qu’un groupe est repéré, avant qu’il n’agisse ou devienne trop important, la police antiémeute arménienne charge et disperse les manifestants.

Comme il fallait s’y attendre, les chancelleries occidentales commencent à soutenir ouvertement cette tentative de déstabilisation de l’Arménie. Déjà le Foreign Office a affiché son appui aux émeutiers, d’autres suivront.

 

 

 

L’Arménie a décidé en 2013 de renoncer à un rapprochement économique avec l’Union européenne, préférant intégrer à la place la zone de libre-échange entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, qui s’est transformée le 1er janvier en Union économique eurasiatique à laquelle participe également le Kirghizstan. Voilà donc pourquoi Washington veut absolument un changement de pouvoir à Erevan.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 juin 2015 / Article source

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Voir également :

 

 

Ukraine / Donbass (24 Juin) :

 

La junte de plus en plus divisée…

 

Combien de temps reste-t-il à vivre au régime de Kiev ? On parle d’un an et demi, peut-être moins. La situation est catastrophique, non seulement du point de vue militaire, mais aussi et surtout au niveau économique et social. Partout, les contestations grondent, les Ukrainiens semblent comprendre très progressivement qu’ils ont été abusés par l’Union européenne et les Etats-Unis. Désormais, ils sont de plus en plus nombreux à chercher une solution de sortie à cette crise sans précédent. Malgré une pression militaire kiévienne croissante, la ligne de front ne bouge toujours pas. Les renforts acheminés, les unités mécanisées et les moyens d’artillerie déployés en masse ne laissent aucun doute quant aux intentions offensives du commandement ukrainien, mais le spectre d’Ilovaïsk reste prédominant dans les esprits. Aussi, il n’est pas certain que la troupe soit enchantée de monter à l’assaut des lignes républicaines…

 

L’honneur du général Kolomiyets

 

Le régime de Kiev a du souci à se faire. Outre les vagues de purges qui affectent ces derniers temps les services de sécurité, la garde nationale et même l’armée, voilà que l’ancien assistant du ministre de la Défense de l’Ukraine, le "major-général" (équivalent à un général de corps d’armée) Aleksandr Kolomiyets, est passé à la résistance, avec d’autres officiers, et a rejoint les forces armées de la République populaire de Donetsk ! L’officier général avait passé 19 ans à la tête de la région militaire de Donetsk. Autant dire qu’il s’agit d’une belle "prise" pour les forces de Nouvelle Russie.
Au préalable, le général Kolomiyets a pris soin de mettre sa famille à l’abri.

Il assure que beaucoup de militaires ukrainiens cherchent à passer du côté des indépendantistes : "Le moral de l’armée ukrainienne est au plus bas, officiers et généraux se rendent compte du caractère criminel de la politique du pouvoir en place à Kiev et ne veulent pas combattre".

Il n’est pourtant pas le premier officier supérieur à prendre fait et cause pour la Nouvelle Russie. Précédemment, l’ex-responsable des douanes à Lugansk, Oleg Tchernooussov, ainsi que les frères Alekseï et Yuri Mirochnitchenko, du Service de renseignement extérieur de l’Ukraine et de l’ambassade ukrainienne à Paris, avaient rejoints les séparatistes en raison de leur désaccord avec la politique de Kiev.

 

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Règlements de comptes internes et grand recrutement.

( 21 juin)

 

Règlements de comptes internes à la junte…

 

Plus de 10.000 soldats et paramilitaires ukrainiens ont déserté au cours de l’année écoulée : c’est l’état-major de Kiev qui vient de la reconnaître publiquement. Avec le déficit grandissant de conscrits, les quelque 100.000 combattants tués, blessés ou faits prisonniers depuis un an, l’armée du potentat de Kiev fait triste figure. (…)

 

Le "bataillon Tornado" et ses quelque 170 paramilitaires (soit 2 compagnies affaiblies) ont donc été mis sur la touche. Le commandant de l’unité et d’autres avec lui ont été arrêtés. Cette unité de "police" (sic) célébrait sa première année d’existence. Le procureur militaire de l’Ukraine, Anatoly Matios, affirme détenir le témoignage de civils qui ont été brutalement torturés et maltraités par les hommes de "Tornado". (…)

"Tornado" dissout, Kiev fait croire que le ménage peut être fait dans ses rangs, alors que l’OTAN feint de s’inquiéter de la présence d’extrémistes dans les unités répressives engagées dans le Donbass. Ce qui n’a pas empêché le sénateur US néoconservateur John McCain, en visite à Dniepropetrovsk pour l’Administration d’Obama, d’aller saluer les paramilitaires du "bataillon Dnepr-1", une unité spécialisée dans le nettoyage ethnique. Comme lors de missions précédentes auprès des islamistes d’al-Nosra et de Daech (en Syrie), McCain est en visite officielle pour son gouvernement, afin de transmettre sur place quelques ordres…

(…)

 

Le grand recrutement

 

Le "régiment" (sic) de néonazebroques "Azov" projette de se transformer en "brigade" de 2.500 hommes. Déjà, une centaine de paramilitaires du "bataillon Tornado" dissout, devraient bientôt rejoindre les rangs "d’Azov"... et le fait qu’ils aient été mêlés à des actes de torture, des assassinats, du pillage ou encore des viols ne pourra que faciliter leur intégration.

Mais cela ne suffira pas pour passer de 600 à 800 (selon les sources) paramilitaires néonazis et néobandéristes (encadrement de "contractors" anglophones et Tchétchènes islamistes compris) à quelque 2.500.

 

Pour cela, le commandement "d’Azov" et les Patriotes ukrainiens viennent d’envoyer, avec des éléments de Praviy Sektor, leurs émissaires dans toute l’Europe occidentale, y compris en France, pour y dénicher de bonnes poires qui voudront bien se faire trouer la peau pour les oligarques, pour Soros, pour Fabius, Fourest, Obama et BHL… Nous verrons bien combien de dégénérés hexagonaux et de fin de race admirateurs des néonazis d’Ukraine répondront à cet appel. (...) 

Aussi, il est nécessaire de rappeler que le soutien d’un étron mondialiste aussi symptomatique que Bernard-Henri Lévy au coup d’Etat du Maïdan et son attachement à la dictature qui s’en est suivie, sa prise de parole devant des milliers d’Ukrainiens, sans qu’il ne soit le moins du monde inquiété, ni par Svoboda, ni par Praviy Sektor et encore moins par les Patriotes ukrainiens ou l’UNA-UNSO, ont confirmé que la guerre mondialiste qui est faite non seulement à la Russie, mais à l’ensemble des Slaves orthodoxes et même à tous les peuples libres, passe par la déstabilisation de l’Ukraine et, par là même, de l’ensemble du continent européen.

Être du côté de la junte, de quelque manière que ce soit, c’est servir de larbin aux intérêts de l’hyperpuissance US et ses laquais européistes.

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 Photo prise en novembre 2014, par Oleg Penya, du "régiment" Azov... 

21/06/2015

Un abattoir à échelle humaine...

Ukraine/Donbass :

 

Les forces de Kiev peinent à percer

 

Le 30e convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass. La Fédération de Russie continue inlassablement de soutenir le petit peuple du Donbass assiégé. Hier et encore aujourd’hui, force est de constater que la ligne de contact reste stable.

En Ukraine « pro-européenne », ce jeudi 18 juin, on a commencé à lancer la sixième vague de mobilisation : la junte espère recruter quelque 50.000 conscrits pour les envoyer à l’abattoir. Le Golem kiévien a soif de sacrifices. Officiellement, les pertes des forces de Kiev seraient inférieures à 2.000 combattants, mais il se murmure que les troupes répressives de la junte (police, paramilitaires et armée) accuseraient un déficit de quelque 100.000 hommes depuis un an, tués, blessés, prisonniers…

 

Car il s’agit bien d’un abattoir à échelle humaine : les forces ukrainiennes ne parviennent toujours pas à trouver la faille dans le dispositif défensif républicain qui leur permettrait d’engager une offensive de grande ampleur, de percer. Ces derniers jours, plusieurs reconnaissances offensives de leur part ont confirmé que le commandement ukrainien était à la recherche de plusieurs axes de pénétration au nord et à l’ouest de Donetsk. Depuis la semaine dernière, le quartier Putilovky (au nord de Donetsk près de Spartak, à l’est de la zone aéroportuaire, est l’objet d’une très forte pression ; comme le nord-ouest de Gorlovka et la zone se situant entre Lugansk et Pervomaïsk, sans oublier le secteur de Dokuchaevsk – Elenovka et bien sûr Shirokino.

 

Les Français en première ligne devant Marinka

 

C’est pourquoi les troupes ukrainiennes poursuivent leurs tentatives destinées à reprendre le contrôle de toute la zone de Marinka et accentuent leurs pilonnages massifs contre les secteurs résidentiels et les positions clés de la milice.

Les combattants de la brigade internationale « Piatnaska », qui tiennent l’est de Marinka – Krasnogorovka, viennent de recevoir le renfort de volontaires français. 

 

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« Durement éprouvée en juin lors des combats de Marinka, cette unité a réussi à tenir la ligne de front avec courage en emportant même des succès décisifs sur les forces kiéviennes pourtant supérieures en nombre et puissance de feu », commente Erwan Castel, lui-même volontaire au sein des forces de Nouvelle Russie.

Dans la soirée d’hier, les combats ont une nouvelle fois repris sur ce secteur tant convoité. A partir de 19h00 des explosions ont été entendues et vers minuit, on signalait des accrochages vers Marinka et Staromihaylovke. Ce matin, ce sont des salves de Grad de l’artillerie ukrainienne qui s’abattaient sur le secteur. 

 

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 La hantise du commandement de Kiev

 

 

En première ligne vers Marinka, ces derniers jours…

 

Autre point chaud : l’est de Mariupol. La nuit dernière, vers 01h30, les batteries kiéviennes se sont une fois de plus déchaînées à partir des zones des villages de Lebedinskoe et de Sartana contre els positions républicaines sur Shirokino. Cette fois-ci, des salves de BM-21 Grad ont même été signalées. Et tout au long de la nuit, les combats dans Shirokino se sont poursuivis. Dans l’après-midi, un néonazi d’ « Azov » a été blessé.

 

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Batterie d’automoteurs de 122 mm 2S1 Gvozdika appuyant

à partir de Lebedinskoe les paramilitaires d’ « Azov » sur l’ouest de Shirokino

 

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Petit ménage de fin de printemps

 

Exit, le chef des services secrets (SBU), Valentin Nalivaychenko ! Il paie ainsi plus d’une année de crimes et délits, de magouilles, d’incurie et de coups bas plus sordides les uns que les autres. Ukrainien disposant d’un passeport américain, il ne cachait pas sa proximité avec les milieux néonazis et néobandéristes. C’est aussi lui qui est à l’origine de la systématisation de la torture et des interrogatoires musclés au sein du SBU.

Il est possible que Nalivaychenko devienne une sorte de coordinateur de la mouvance néonazie armée que, déjà, il supervisait secrètement en lien avec l’antenne de la CIA à Kiev qui loge dans les locaux de la direction centrale du SBU.

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Il est plus que probable que cet individu douteux serve aussi de fusible pour éviter d’étendre les arrestations et les mise au pas d’un grand nombre de responsables et de paramilitaires engagés dans le Donbass et qui étaient plus ou moins couverts par lui jusqu’à présent. Une purge salutaire mais qui aurait des conséquences directes sur une partie des faucons de la junte comme Oleksandr Turchinov et remettrait directement en cause l’équilibre bien fragile qui fait que le régime de Kiev n’est pas encore tombé.

 

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Ainsi en est-il du « bataillon Tornado », impliqué dans divers crimes au nord de la Seversky Donets, vers Stanitsa Luganskaya, Novoaydar et Schachtye. Pas moins de huit paramilitaires de cette formation, y compris le commandant, Ruslan Onishchenko (individu lié au grand banditisme déjà rencontré ici et ici), ont été arrêtés le 17 juin pour divers crimes et délits sur ordre du parquet général de l’Ukraine. Outre les trop classiques inculpations de trafics en tous genres, de pillages et de rapines, des cas de viols, de torture, des enlèvements et des détentions arbitraires de civils de la région de Lugansk apparaissent clairement dans les chefs d’accusations.
Afin de neutraliser le « bataillon Tornado » (qui ne représente pas plus que 2 compagnies d’infanterie), il est prévu d’employer le « bataillon » de police « Tchernihiv » (Tchernigov).

Les chacals se bouffent entre eux…

 

Les extrémistes ne sont pas pour autant écartés des arcanes du pouvoir kiévien.

 

Les forces répressives ukrainiennes doivent traiter les habitants du Donbass en prenant exemple sur les Américains durant la Seconde Guerre mondiale : créer des camps de concentration pour les civils et pilonner les quartiers d’habitations, a déclaré le 18 juin sur la chaîne ukrainienne 112, le Polonais russifié Dmitri Kortchinsky, ex-chef du parti néonazi UNA-UNSO (son actuel chef est le vice-président de la Rada) et aujourd’hui à la tête du mouvement néonazi Bratstvo (Fraternité). Il a également affirmé que les États-Unis avaient respecté des « normes démocratiques » et fait preuve d’un « haut niveau d’humanisme » en frappant avec l’arme atomique le Japon et en bombardant massivement les villes allemandes. Et de conclure : « Ce qui veut dire (…) que dans la zone des combats et dans les territoires occupés, nous devons agir complètement à l’américaine. C’est la seule façon de traiter avec les Moskali (terme raciste pour désigner les russophones)» (source).

 

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré le 16 juin que les forces armées de son pays seraient équipées avec au moins 70% d’armements modernes d’ici 2020, ce qui constitue un plan ambitieux visant à renforcer les capacités de défense de la Russie dans un contexte de menace militaire accrue de l’OTAN près des frontières russes. Moscou s’est montré très préoccupé par le projet atlantiste de déployer des armes lourdes dans l’est de l’Europe, y compris dans les pays baltes. Le Kremlin a prévenu qu’il répondrait de façon appropriée à tout éventuel renforcement militaire près de ses frontières.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 19 juin 2015. 

 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-les-forces-de-kiev-peinent-a-percer

 

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Donetsk, le 17 juin 2015.

 

Le citoyen américain "Texas" qui se bat du côté des forces républicaines pour la liberté du Donbass achemine l'aide humanitaire envoyée par les enfants de la Fédération de Russie et appelle à l'aide.

Source et sous-titres : Thalie Thalie

Macédoine : des Américains et des Britanniques impliqués...

Macédoine :

 

Des Américains et des Britanniques impliqués

dans l’attaque terroriste de Kumanovo. 

 

 

Deux Américains et deux Britanniques auraient, non seulement, formé, mais aussi participé à l’attentat, qui a eu lieu début mai à Kumanovo, a déclaré le journaliste macédonien Mile Nedelkovski à l’agence Sputnik.

 

L’information selon laquelle des étrangers sont impliqués dans les attentats de Kumanovo a été rapportée par des membres des forces de sécurité qui ont participé à l’opération anti-terroriste, alors que les autorités macédoniennes avaient auparavant déclaré que le groupe armé était dirigé par cinq Kosovars, anciens membres de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK).

 

Selon les hôpitaux, les morgues et la Croix-Rouge, il s’agit des quatre terroristes disposant de passeports américains ou britanniques. Trois d’entre eux sont arrivés dans le nord de la Macédoine par le camp Bondsteel, base militaire de l’OTAN au Kosovo, rapporte le journaliste macédonien.

« Les médias ont voulu créer une atmosphère délétère. Pour ce faire, ils ont écrit que samedi matin les policiers macédoniens avaient tué une jeune fille et sa mère. Bien que ce soit un mensonge, la police n’a pas démenti l’information. Samedi après-midi les terroristes albanais ont entamé des pourparlers afin de se rendre, tandis que dimanche les six ambassadeurs d’Allemagne, de France, d’Italie, de Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de l’UE ont insisté pour que les autorités arrêtent l’opération et permettent aux insurgés de revenir au Kosovo. Cependant, le pouvoir macédonien a refusé cette demande », a déclaré M. Nedelkovski.

 

Toujours selon lui, un nombre croissant de Macédoniens est conscient que l’Occident joue un double-jeu « vile et hypocrite » dans leur pays. Il y a quelques années, 90% des citoyens soutenaient l’adhésion de la Macédoine à l’UE et à l’OTAN, aujourd’hui ils ne sont plus que 50%. Le journaliste macédonien estime que l’ambassade américaine à Skopje a un « bouton » permettant de déclencher et d’arrêter ce genre d’évènement.

 

Tous ces incidents illustrent la situation instable dans ce pays et dans les Balkans. En outre, ces incidents meurtriers interviennent alors que le gouvernement macédonien refuse de se joindre aux sanctions imposées par l’UE à la Russie et soutient le projet Turkish Stream destiné à transporter du gaz russe vers l’Europe en passant par la Turquie.

 

Roland Machefer, pour NationsPresse.info, le 17 juin 2015. 

 

Source

 

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Photo : Marko Djurica, pour Sputnik 

17/06/2015

Vers un scénario ossète pour la Transnistrie ?

Vers un scénario ossète pour la Transnistrie ?

 

La nomination de l'ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili au poste de gouverneur de la région ukrainienne d’Odessa ne peut que faire sourire.

 

Personnalité odieuse détestée en Géorgie où il a laissé des empreintes sanglantes, agent de la CIA qui de par son activité sulfureuse n'a fait que noircir l'image des States dans son pays natal, le voilà qui renonce au passeport géorgien pour servir les mêmes maîtres mais ailleurs, en Ukraine, cette fois dans la ville hautement stratégique d'Odessa d'où il agite le drapeau rouge de la menace russo-transnistrienne. Plusieurs enjeux s'entremêlent.

Nous l'avions déjà compris suite au crash du MH17 et à l'enchaînement ultérieur des évènements, une manipulation en dissimule toujours une autre. Mais encore faut-il pouvoir faire la part des choses en distinguant les acteurs des marionnettes et la réalité du danger de la simple provocation. Le cas de la Transnistrie, république autoproclamée sur le territoire moldave, qui pour une raison tout à fait mystérieuse préoccupe le parlement ukrainien et Saakachvili plus que le sort d'une économie ukrainienne rongée par la dette et la corruption sous-tend en fait l'éventualité d'une alliance de l'Ukraine avec la Roumanie, un pays de l'OTAN dont la russo-phobie rabique des élites n'est pas à démontrer.

Qui plus est, cette alliance, si elle se concrétise, aura pour dénominateur commun les revendications nationales des deux pays: d'une part, celles de l'Ukraine galicienne, longtemps partie intégrante de la Rzecz Pospolita, puis sous domination austro-hongroise ce qui semble avoir déterminé le choix pro-européiste massif de l'Ukraine de l'Ouest Kiev ayant plutôt suivi par désespoir, d'autre part, celles de Bucarest nostalgique de la "Grande Roumanie" de 1918-1940 et qui ne se console donc pas d'avoir perdu cet appendice précieux qu'est la Transnistrie. La synthèse de ces revendications qui recèlent bien des complexes historiques ne peut que déstabiliser au-delà de ce qui a déjà été fait le climat aux frontières. C'est précisément l'effet recherché.

Un certain nombre d'éléments permet de supposer qu'on pourrait s'attendre non pas tant à une ingérence qu'à une provocation ukrainienne aux frontières de la Transnistrie. Les voici: abolition de l'accord prévoyant le transit par le territoire ukrainien des forces russes de maintien de la paix, déploiement à Balta, c'est-à-dire à 20 km de la frontière transnistrienne, de bataillons de la Garde nationale (préalablement entraînée par des instructeurs de l'Otan), nomination, on y revient, de Saakachvili, responsable en 2008 de la guerre éclair d'Ossétie du Sud. Reconnaissons-le, une expérience de ce type vaut quand même son pesant d'or!

Serions-nous en passe de revenir au même cas de figure la Transnistrie étant à la Moldavie (lire Roumanie) ce que le Donbass est à l'Ukraine? Ceci étant établi, l'économie défaillante de l'Ukraine lui permet à peine de poursuivre ses opérations de plus en plus insensées dans le Sud-Est! Pourquoi devrait-elle se ruiner à expédier le peu de forces qu'elle a entassé aux frontières dans un pays voisin en narguant davantage encore la Russie de laquelle elle continue à exiger des rabais sur le gaz tout en criant à l'agresseur russe?

On comprend dès lors mieux que cette double manipulation — et donbassienne et, en puissance, transnistrienne — n'est qu'un prétexte 2 en 1 pour, d'une part, confronter la Russie cette fois à ce pays de l'OTAN qu'est la Roumanie, d'autre part, faire déborder un conflit en état de semi-gel sporadique de ses frontières ukrainiennes en en dégelant un autre à proximité. Reste à savoir si Bucarest trouve véritablement envisageable une confrontation avec Moscou qui équivaudrait à un conflit entre l'Alliance et l'Eurasie. On en restera pour l'heure sur des points de suspension.

 

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Bruno Drweski est universitaire, géostratège,

directeur de publication de la revue "La Pensée Libre". 

 

Voici son analyse de la situation.

 

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Radio Sputnik. Comment est-ce que vous expliquez la nomination de Saakashvili au poste de gouverneur d'Odessa? Est-ce qu'il s'agit d'une nomination de très mauvaise augure, au vu d'une part des exaspérations des tensions dans le Donbass et d'autre part de la volonté affichée par la Rada ces derniers temps d'aider la Moldavie de récupérer la Transnistrie?

 

Bruno Drweski. Je pense effectivement que c'est une très mauvaise nomination vu le passé et le passif de Saakashvili en Géorgie. Pour ce qui est du dossier ukrainien:

Odessa est très importante sur plusieurs points. Il y a la question de la Transnistrie qui est évidemment centrale et le passif de Saakashvili sur l'Ossétie du Sud laisse penser qu'il s'agit d'un scénario comparable. Il y a le fait qu'Odessa est le débouché de l'Ukraine sur la mer Noire et il est possible qu'il puisse essayer de réétablir des relations spécifiques avec son ancien pays, la Géorgie, cela dans une perspective de tension. Il y aussi la répression du mouvement des Odessites lié aux pogroms de l'année dernière et qui n'a toujours pas été éclairci. Vous avez un mouvement de résistance populaire à Odessa qui est quand même important! Il y a la répression du mouvement dans la Bessarabie du Sud, c'est-à-dire la partie de l'oblast d'Odessa où vous avez des minorités bulgares et gagaouzes qui n'aiment évidemment pas le nationalisme ukrainien au pouvoir à Kiev. S'y ajoute la privatisation du port d'Odessa au profit d'intérêts que l'on peut supposer plus ou moins douteux ce qui fait beaucoup de dossiers sur lesquels Saakashvili va certainement se pencher.

 

Radio Sputnik. Est-ce que vous pensez que Kiev ait la possibilité, on va se projeter dans un futur hypothétique, de faire la guerre sur deux fronts, c'est-à-dire dans le Donbass et en Transnistrie?

 

Bruno Drweski. Il a les moyens de gêner les choses. Il faut aussi souligner la volonté de prise en main de la Moldavie par l'OTAN qui résulterait d'une action éventuellement concertée des deux Etats ou du moins des deux fractions de gouvernement proche de l'OTAN à Chisinau et à Kiev. Dans ce contexte-là, on peut penser que mettre de l'huile sur le feu est la politique de fuite en avant de Kiev face à une situation intérieure désastreuse.

 

Radio Sputnik. Est-ce qu'il se pourrait que la Russie soit forcée d'intervenir en cas d'attaque sur Tiraspol? Si c'est le cas, est-ce qu'on pourrait s'attendre in fine à ce que la guerre se généralise quitte à devenir mondiale?

 

Bruno Drweski. Il est vrai que la Russie ne pourra pas laisser faire n'importe quoi en Transnistrie car il en va de sa crédibilité internationale! N'oublions pas qu'elle est l'une des garantes du cessez-le-feu qui dure depuis un certain temps bien sûr mais qui n'est qu'un cessez-le-feu, la situation de la Transnistrie n'ayant jamais été éclaircie depuis plus de 20 ans. Donc oui, la Russie sera amenée à réagir. Je ne sais pas s'il s'agira d'une guerre généralisée, espérons que non, mais il est clair que ça pourrait être un nouveau foyer de tensions à côté d'autres foyers de tension qui serviraient de prétextes pour maintenir la pression sur l'Etat russe partout où il peut être gêné ou dénoncé, agressé etc. Je pense, en conclusion, qu'il y a cet aspect des choses qui est un jeu américain de multiplication des zones de tensions avec la Russie pour essayer de les affaiblir partout où c'est possible».

 

Françoise Compoint pour Sputnik, le 11-06-2015

 

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150610/1016505863.html

 

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