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16/12/2012

Saint-Loup

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Saint-Loup

 

Marc Augier (19 mars 1908 – 16 décembre 1990)

 

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L’Homme du Grand Midi

 

J’ai découvert Saint-Loup en décembre 1961. J’avais dix-huit ans et me trouvais en résidence non souhaitée, aux frais de la Ve République, pour incompatibilité d’humeur avec la politique qui était alors menée dans une Algérie qui n’avait plus que quelques mois à être française. On était à quelques jours du solstice d’hiver – mais je ne savais pas encore, à l’époque, ce qu’était un solstice d’hiver, et ce que cela pouvait signifier. Depuis j’ai appris à lire certains signes.

Lorsqu’on se retrouve en prison, pour avoir servi une cause déjà presque perdue, le désespoir guette. Saint-Loup m’en a préservé, en me faisant découvrir une autre dimension, proprement cosmique, à l’aventure dans laquelle je m’étais lancé. à corps et à cœur perdus, avec mes camarades du mouvement Jeune Nation. Brave petit militant nationaliste, croisé de la croix celtique, j’ai découvert avec Saint-Loup, et grâce à lui, que le combat, le vrai et éternel combat avait d’autres enjeux, et une toute autre ampleur, que l’avenir de quelques malheureux départements français au sud de la Méditerranée. En poète – car il était d’abord et avant tout un poète, c’est-à-dire un éveilleur – Saint-­Loup m’a entraîné sur la longue route qui mène au Grand Midi de Zarathoustra. Bref, il a fait de moi un païen, c’est-à-dire quelqu’un qui sait que le seul véritable enjeu, depuis deux mille ans, est de savoir si l’on appartient, mentalement, aux peuples de la forêt ou à cette tribu de gardiens de chèvres qui, dans son désert, s’est autoproclamée élue d’un dieu bizarre – « un méchant dieu », comme disait l’ami Gripari.

J’ai donc à l’égard de Saint-Loup la plus belle et la plus lourde des dettes – celle que l’on doit à qui nous a amené à dépouiller le vieil homme, à bénéficier de cette seconde naissance qu’est toute authentique initiation, au vrai et profond sens du terme. Oui, je fais partie de ceux qui ont découvert le signe éternel de toute vie, la roue, toujours tournante, du Soleil Invaincu.

Chaque livre de Saint-Loup est, à sa façon, un guide spirituel. Mais certains de ses ouvrages ont éveillé en moi un écho particulier. Je voudrais en évoquer plus particulièrement deux – sachant que bien d’autres seront célébrés par mes camarades.

 

Au temps où il s’appelait Marc Augier, Saint-Loup publia un petit livre, aujourd’hui très recherché, Les Skieurs de la Nuit. Le sous-titre précisait : Un raid de ski-camping en Laponie finlandaise. C’est le récit d’une aventure, vécue au solstice d’hiver 1938, qui entraîna deux Français au-delà du Cercle polaire. Le but ? « Il fallait, se souvient Marc Augier, dégager le sens de l’amour que je dois porter à telle ou telle conception de vie, déterminer le lieu où se situent les véritables richesses. »

Le titre du premier chapitre est, en soi, un manifeste : « Conseil aux campeurs pour la conquête du Graal. » Tout Saint-Loup est déjà là. En fondant en 1935, avec ses amis de la SFIO et du Syndicat national des instituteurs, les Auberges laïques de la Jeunesse, il avait en effet en tête bien autre chose que ce que nous appelons aujourd’hui « les loisirs » – terme dérisoire et même nauséabond, depuis qu’il a été pollué par Trigano.

Marc Augier s’en explique, en interpellant la bêtise bourgeoise : « Vous qui avez souri, souvent avec bienveillance, au spectacle de ces jeunes cohortes s’éloignant de la ville, sac au dos, solidement chaussées, sommairement vêtues et qui donnaient à partir de 1930 un visage absolument inédit aux routes françaises, pensiez-vous que ce spectacle était non pas le produit d’une fantaisie passagère, mais bel et bien un de ces faits en apparence tout à fait secondaires qui vont modifier toute une civilisation ? La chose est vraiment indiscutable. Ce départ spontané vers les grands espaces, plaines, mers, montagnes, ce recours au moyen de transport élémentaire comme la marche à pied, cet exode de la cité, c’est la grande réaction du XXe siècle contre les formes d’habitat et de vie perfectionnées devenues à la longue intolérables parce que privées de joies, d’émotions, de richesses naturelles. J’en puise la certitude en moi-même. À la veille de la guerre, dans les rues de New York ou de Paris, il m’arrivait soudain d’étouffer, d’avoir en l’espace d’une seconde la conscience aiguë de ma pauvreté sensorielle entre ces murs uniformément laids de la construction moderne, et particulièrement lorsqu’au volant de ma voiture j’étais prisonnier, immobilisé pendant de longues minutes, enserré par d’autres machines inhumaines qui distillaient dans l’air leurs poisons silencieux. Il m’arrivait de penser et de dire tout haut :  Il faut que ça change… cette vie ne peut pas durer ».

Conquérir le Graal, donc. En partant à ski, sac au dos, pour mettre ses pas dans des traces millénaires. Car, rappelle Marc Augier, « au cours des migrations des peuples indo-européens vers les terres arctiques, le ski fut avant tout un instrument de voyage ». Et il ajoute : « En chaussant les skis de fond au nom d’un idéal nettement réactionnaire, j’ai cherché à laisser derrière moi, dans la neige, des traces nettes menant vers les hauts lieux où toute joie est solidement gagnée par ceux qui s’y aventurent ». En choisissant de monter, loin, vers le Nord, au temps béni du solstice d’hiver, Marc Augier fait un choix initiatique.

« L’homme retrouve à ces latitudes, à cette époque de l’année, des conditions de vie aussi voisines que possible des époques primitives. Comme nous sommes quelques-uns à savoir que l’homme occidental a tout perdu en se mettant de plus en plus à l’abri du combat élémentaire, seule garantie certaine pour la survivance de l’espèce, nous avons retiré une joie profonde de cette confrontation [...]. Les inspirés ont raison. La lumière vient du Nord… [...] Quand je me tourne vers le Nord, je sens, comme l’aiguille aimantée qui se fixe sur tel point et non tel autre point de l’espace, se rassembler les meilleures et les plus nobles forces qui sont en moi ».

Dans le grand Nord, Marc Augier rencontre des hommes qui n’ont pas encore été pollués par la civilisation des marchands, des banquiers et des professeurs de morale.

Les Lapons nomades baignent dans le chant du monde, vivent sans état d’âme un panthéisme tranquille, car ils sont : « en contact étroit avec tout un complexe de forces naturelles qui nous échappent complètement, soit que nos sens aient perdu leur acuité soit que notre esprit se soit engagé dans le domaine des valeurs fallacieuses. Toute la gamme des croyances lapones (nous disons aujourd’hui « superstitions »avec un orgueil que le spectacle de notre propre civilisation ne paraît pas justifier) révèle une richesse de sentiments, une sûreté dans le choix des valeurs du bien et du mal et, en définitive, une connaissance de Dieu et de l’homme qui me paraissent admirables. Ces valeurs religieuses sont infiniment plus vivantes et, partant, plus efficaces que les nôtres, parce qu’incluses dans la nature, tout à fait à portée des sens, s’exprimant au moyen d’un jeu de dangers, de châtiments et de récompenses fort précis, et riches de tout ce paganisme poétique et populaire auquel le christianisme n’a que trop faiblement emprunté, avant de se réfugier dans les pures abstractions de l’âme ».

Le Lapon manifeste une attitude respectueuse à l’égard des génies bienfaisants, les Uldra, qui vivent sous terre, et des génies malfaisants, les Stalo, qui vivent au fond des lacs. Il s’agit d’être en accord avec l’harmonie du monde : « passant du monde invisible à l’univers matériel, le Lapon porte un respect et un amour tout particuliers aux bêtes. Il sait parfaitement qu’autrefois toutes les bêtes étaient douées de la parole et aussi les fleurs, les arbres de la taïga et les blocs erratiques… C’est pourquoi l’homme doit être bon pour les animaux, soigneux pour les arbres, respectueux des pierres sur lesquelles il pose le pied. »

C’est par les longues marches et les nuits sous la tente, le contact avec l’air, l’eau, la terre, le feu que Marc Augier a découvert cette grande santé qui a pour nom paganisme. On comprend quelle cohérence a marqué sa trajectoire, des Auberges de Jeunesse à l’armée européenne levée, au nom de Sparte, contre les apôtres du cosmopolitisme.

 

Après avoir traversé, en 1945,  le crépuscule des dieux. Marc Augier a choisi de vivre pour témoigner. Ainsi est né Saint-Loup, auteur prolifique, dont les livres ont joué, pour la génération à laquelle j’appartiens, un rôle décisif. Car en lisant Saint-Loup, bien des jeunes, dans les années 60, ont entendu un appel. Appel des cimes. Appel des sentiers sinuant au cœur des forêts. Appel des sources. Appel de ce Soleil Invaincu qui, malgré tous les inquisiteurs, a été, est et sera le signe de ralliement des garçons et des filles de notre peuple en lutte pour le seul droit qu’ils reconnaissent – celui du sol et du sang.

 

Cet enseignement, infiniment plus précieux, plus enrichissant, plus tonique que tous ceux dispensés dans les tristes et grises universités, Saint-Loup l’a placé au cœur de la plupart de ses livres. Mais avec une force toute particulière dans La Peau de l’Aurochs.

Ce livre est un roman initiatique, dans la grande tradition arthurienne : Saint-Loup est membre de ce compagnonnage qui, depuis des siècles, veille sur le Graal. Il conte l’histoire d’une communauté montagnarde, enracinée au pays d’Aoste, qui entre en résistance lorsque les prétoriens de César – un César dont les armées sont mécanisées – veulent lui imposer leur loi, la Loi unique dont rêvent tous les totalitarismes, de Moïse à George Bush. Les Valdotains, murés dans leur réduit montagnard, sont contraints, pour survivre, de retrouver les vieux principes élémentaires : se battre, se procurer de la nourriture, procréer. Face au froid, à la faim, à la nuit, à la solitude, réfugiés dans une grotte, protégés par le feu qu’il ne faut jamais laisser mourir, revenus à l’âge de pierre, ils retrouvent la grande santé : leur curé fait faire à sa religion le chemin inverse de celui qu’elle a effectué en deux millénaires et, revenant aux sources païennes, il redécouvre, du coup, les secrets de l’harmonie entre l’homme et la terre, entre le sang et le sol. En célébrant, sur un dolmen, le sacrifice rituel du bouquetin – animal sacré car sa chair a permis la survie de la communauté, il est symbole des forces de la terre maternelle et du ciel père, unis par et dans la montagne –, le curé retrouve spontanément les gestes et les mots qui calment le cœur des hommes, en paix avec eux-mêmes car unis au cosmos, intégrés – réintégrés – dans la grande roue de l’Éternel Retour.

De son côté, l’instituteur apprend aux enfants de nouvelles et drues générations qui ils sont, car la conscience de son identité est le plus précieux des biens : « Nos ancêtres les Salasses qui étaient de race celtique habitaient déjà les vallées du pays d’Aoste. » et le médecin retrouve la vertu des simples, les vieux secrets des femmes sages, des sourcières : la tisane des violettes contre les refroidissements, la graisse de marmotte fondue contre la pneumonie, la graisse de vipère pour faciliter la délivrance des femmes… Quant au paysan, il va s’agenouiller chaque soir sur ses terres ensemencées, aux approches du solstice d’hiver, et prie pour le retour de la la lumière.

Ainsi, fidèle à ses racines, la communauté montagnarde survit dans un isolement total, pendant plusieurs générations, en ne comptant que sur ses propres forces – et sur l’aide des anciens dieux. Jusqu’au jour où, César vaincu, la société marchande impose partout son « nouvel ordre mondial ». Et détruit, au nom de la morale et des Droits de l’homme, l’identité, maintenue jusqu’alors à grands périls, du Pays d’Aoste. Seul, un groupe de montagnards, fidèle à sa terre, choisit de gagner les hautes altitudes, pour retrouver le droit de vivre debout, dans un dépouillement spartiate, loin d’une « civilisation » frelatée qui pourrit tout ce qu’elle touche car y règne la loi du fric.

Avec La Peau de l’Aurochs, qui annonce son cycle romanesque des patries charnelles, Saint-Loup a fait œuvre de grand inspiré. Aux garçons et filles qui, fascinés par l’appel du paganisme, s’interrogent sur le meilleur guide pour découvrir l’éternelle âme païenne, il faut remettre comme un viatique, ce testament spirituel.

Aujourd’hui, Saint-Loup est parti vers le soleil.

Au revoir camarade. Du paradis des guerriers, où tu festoies aux côtés des porteurs d’épée de nos combats millénaires, adresse-nous, de tes bras dressés vers l’astre de vie, un fraternel salut. Nous en avons besoin pour continuer encore un peu la route. Avant de te rejoindre. Quand les dieux voudront.

 

Pierre Vial

L’Homme du Grand Midi, paru dans Rencontres avec Saint-Loup,

Un ouvrage publié par l’association des Amis de Saint-Loup.

 

( Source : Club Acacia ).

10/12/2012

Georges BLOND

Boutique Fiertés Européennes :

 

Georges BLOND : « Verdun »

 

Après l’irrésistible avancée d’août 1914 et la riposte française sur la Marne en septembre, le front s’est stabilisé et une guerre de tranchées fige les belligérants dans une immobilité qui n’exclut pas les combats destructeurs. C’est pour relancer l’action et du même coup briser le moral français que les Allemands décident d’attaquer Verdun le 21 février 1916. Les effectifs (73 bataillons allemands contre 36) et l’armement sont formidables. L’endroit est bien choisi, car les défenses françaises y sont faibles, les forts presque désarmés.

Un bombardement d’artillerie sans précédent pulvérise les premières lignes françaises au point qu’en certains endroits, les vagues d’assaut allemandes les franchissent sans s’en apercevoir. Des fantassins défendent leur position en tirant accoudés derrière des parapets de cadavres. Les liaisons sont détruites, l’état-major perd le contrôle de l’événement. Le fort de Douaumont tombe le 25 février. La percée allemande sur Paris est possible.

Le 26 février, le généralissime Joffre convoque le général Pétain et le charge de stopper la ruée allemande. Avec une calme autorité qui lui vaut la confiance de la troupe, avec une compétence stratégique et tactique reconnue par tous les historiens militaires, Pétain entreprend, sous la poussée ennemie qui se poursuit, de réorganiser complètement le front de Verdun.

Le retournement de la situation demandera plusieurs mois, pendant lesquels l’armée française et l’armée allemande vont se battre sans arrêt, dans la neige et la glace, puis dans la boue du dégel, sous le soleil de l’été et les pluies de l’automne. Le chiffre des pertes françaises et allemandes à Verdun n’a jamais pu être calculé à cent mille unités près. Environ cinq cent mille morts (ou disparus) en tout, plus un million d’estropiés à vie.

Plusieurs épisodes historiquement célèbres jalonnent les heures grandioses de courage et de souffrances humaines qu’on a appelées « L’enfer de Verdun », magistralement évoqué par Georges Blond dans ce récit poignant.

 

Le livre de poche – 1974 – 315 pages – 160 grammes.

Etat = une petite trace de pliure en bas de couv’, sans quoi bon état général ! Tranche non cassée, intérieur propre et sain, tout à fait bon pour le service !   

>>> 2,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

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Georges BLOND : « L’agonie de l’Allemagne »

 

Obligée de lutter sur deux fronts, à l’est et à l’ouest, pilonnée par l’aviation alliée, l’Allemagne en juillet 1944, est au bord du désastre. Seul Hitler refuse de l’admettre.

Croyant encore possible de retourner la situation en sa faveur, il ordonne la grande contre-offensive des Ardennes, où ses meilleures troupes s’épuisent dans la terrible bataille de Bastogne sans parvenir à percer les lignes américaines.

Tandis que la marche en avant des Alliés reprend à l’ouest, les Russes déferlent à l’est. Prise entre deux feux, l’Allemagne agonise, mais talonnée par le maître implacable qu’elle s’est donné, elle doit se battre quand même.

Combat apocalyptique qui s’achève en mai 1945 par la capitulation sans condition. Fin sanglante d’un rêve de domination dont Georges Blond présente une synthèse aussi vivante que bien documentée, essentielle pour la connaissance de la deuxième guerre mondiale.

 

Le livre de poche « Historique » – 1972 – 446 pages – 230 grammes.

Etat = Tranche légèrement incurvée présentant de fines traces de cassures, sans quoi très bien ! Intérieur propre et sain, vernis toujours bien brillant, un exemplaire de 1972 qu’on peut aisément estampiller « bon+ » !

>>> 2,40 €uros. / Temporairement indisponible.  

 

georges blond,verdun,première guerre mondiale,pétain,l'agonie de l'allemagne,allemagne,troisième reich,hitler,seconde guerre mondiale,livres,histoire,histoire de france>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Blond

24/11/2012

Matons de Panurge

Défendre la littérature comme la seule liberté précaire encore plus ou moins en circulation, implique que l'on sache exactement ce qui la menace de partout. Même s'ils sont légion, les ennemis de la littérature sont également nommables et concrets. Les pires, bien sûr, logent aujourd'hui dans le cœur de la littérature, où ils sont massivement infiltrés, corrompant celle-ci de leur pharisaïsme besogneux, de leur lyrisme verdâtre, de leurs bonnes intentions gangstériques et de leur scoutisme collectiviste en prolégomènes à la tyrannie qu'ils entendent exercer sur tout ce qui, d'aventure, ne consentirait pas encore à s'agenouiller devant leurs mots d'ordre, ni à partager leur credo d'hypocrites. Sous leur influence, l'écrit lui-même est devenu une prison. Ils contrôlent jour et nuit les barreaux de la taule. Ils dénoncent sur-le-champ les plus petites velléités de rébellion ou seulement d'indépendance. Ces surveillants nuisent en troupeau : ce sont les matons de Panurge.

 

Philippe MURAY (1945-2006) / « Exorcismes spirituels I ». 

 

Philippe MURAY.jpg >>> http://www.philippe-muray.com/

09/11/2012

Mémoires d’un enfant du rail

Boutique Fierté Européennes.

 

Henri VINCENOT :

« Mémoires d’un enfant du rail »

 

Voici l’épopée véridique du Chemin de Fer français à travers l’histoire d’une famille, celle d’Henri Vincenot : son grand-père était mécanicien de route, son père dessinateur-projeteur de la Voie, et lui-même a travaillé à la Compagnie P.L.M, avant de collaborer à La vie du Rail. L’auteur de La Billebaude, dans ces souvenirs, fait revivre les travaux, les joies et les drames familiers de ce monde du rail, où la locomotive était un monstre sacré que, tout enfant, au sortir de l’école, il dévorait des yeux du haut du Rempart de la Miséricorde.

 

Hachette littérature – 1980.

393 pages – 22,5 x 14 cms – 480 grammes.

Broché (reliure souple) / Quelques toutes toutes petites marques de manip’ (ou stockage) sur plats, mais c’est vraiment « histoire de dire que »… vu que l’ouvrage est pour le moins en très bon état ! Tranche non-cassée, intérieur sain et propre, bel aspect extérieur, tout à fait O.K.

>>> 3 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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05/11/2012

Sparte et les Sudistes

Pour bien des gens, la disparition des qualités viriles, ou plus exactement leur dévaluation, n'est qu'un accident transitoire, qui n'est ni aussi désastreux qu'on le dit, ni aussi irréparable, ni aussi complet. Ils attestent les parachutistes qui leur ont fait grand peur et les astronautes qui leur inspirent une grande admiration. Je leur concède bien volontiers que le courage, les tireurs d'élite, et les recordmen n'ont pas tout à fait disparu du monde où nous vivons Je ne voudrais toutefois pas qu'ils se laissent prendre à ces apparences qui sont fort peu représentatives de notre tournure d'esprit. Et je souhaiterais qu'ils voient un peu mieux les conséquences de ce qu'ils ont accepté.

Car, d'abord, ce que l’aggiornamento de la civilisation nous invite à rejeter, c'est toute une partie instinctive, il faudrait presque dire animale de l'homme qui était, nous ne le comprenons pas assez, une de ses armes contre le machinisme et l'uniformisation.

Le courage, l'endurance, l'énergie, l'esprit de sacrifice même, sont chez l'homme des qualités de « bête », du robustes et primitives qualités de mammifères qui le classent parmi les animaux nobles qui survivent par leur force et leur intelligence. Je me demande si la loyauté, même, si étrangère aux animaux, n'est pas une de ces qualités pour ainsi dire biologiques : on naît avec une certaine noblesse dans le sang. Ces qualités tout animales ont fixé autrefois le classement des hommes. A l'origine des castes que toutes les grandes civilisations ont établies, il n'y a rien d'autre que leur existence et leur transmission. Ces qualités n'appartiennent pas exclusivement à ce qu'on appelle dans notre histoire la « noblesse d'épée ». Ce sont aussi les qualités des pionniers, celles des bâtisseurs de villes, celles des reîtres et des légionnaires : et ce sont aussi celles du peuple quand une cause ou une nécessité lui met les armes dans les mains. Il n'y a rien de grand dans l'histoire des hommes qu'on ait fait sans que ces qualités du sang y aient quelque part. Je ne vois que les premiers chrétiens qui les aient refusées, passagers parmi les hommes comme sur une terre étrangère, indifférents à tout sauf à ce qu'ils diraient devant leur Juge.

Cette part instinctive de l'homme, cette part animale de lui-même, le ramène sans cesse à lui et par là elle lui sert de défense, elle est même sa terre d'élection à la fois contre les dénaturations intellectuelles qu'on cherche à lui imposer et aussi contre le gigantisme et les cancers qui naissent de la civilisation industrielle. Elle lui rappelle sa vocation paysanne, sa vocation familiale, sa vocation de défenseur et de petit souverain de sa maison et de son champ, elle le remet à tout moment à « l'échelle humaine ». Et, par ce rapport et ce retour, elle le protège contre l'inondation qui naît périodiquement des passions des hommes, contre le déchaînement planétaire de la cupidité ou des idéologies. Nous avons tous en nous la barque de Noé, mais nous n'avons qu'elle.

C’est cet appel au plus profond de nous-mêmes qui a été brisé à notre insu en même temps qu'on dévaluait les qualités par lesquelles il s'exprime. Au contraire, le vainqueur dans la guerre de religion qui s'est déroulée est le pédantisme progressiste.

Il nous impose, pour commencer, une définition abstraite et rationnelle de l'être humain, il en déduit les croyances qui doivent alors logiquement s'imposer à tous et créer chez tous les hommes des réactions communes, il définit une conscience équipée et guidée artificiellement et pour ainsi dire, industriellement, et enfin, en application de ces croyances, il élabore les modes de vie que l'homme doit accepter s'il veut devenir un produit normalisé de la société industrielle, et aussi la mentalité qu'il doit acquérir pour être parfaitement dépersonnalisé et devenir l'homme grégaire dont une civilisation fonctionnelle a besoin.

C'est cette refonte totale de notre vie que la plupart des gens n'aperçoivent pas, car ils ne voient pas les liens entre ces deux domaines du pédantisme progressiste. L'uniformisation des existences leur paraît un effet inéluctable de la civilisation industrielle, l'alignement conformiste, un effet transitoire de la propagande. En réalité, ces deux résultats proviennent de l'application d'un même mécanisme de l'abrutissement, il s'agit dans les deux cas d'une rationalisation de l'être humain, qui porte sur la vie extérieure d'une part et sur la vie intérieure d'autre part, et qui a pour objectif le descellement, l'extirpation et la destruction de toute personnalité.

 

Extrait de : « Sparte et les Sudistes » / Maurice Bardèche.

© Pythéas, 1994 / ISBN 2-910082-00-8

 

Maurice Bardèche, Sparte et les Sudistes

11/10/2012

Bogowie Slowian - Les Slaves et le Paganisme

Bogowie Slowian - Les Slaves et le Paganisme.jpgWATRA est une organisation Polonaise de Wroclaw qui a pour but de faire découvrir ou redécouvrir la religion ancestrale et originelle des Slaves, mais également de défendre et de faire reconnaître celle-ci par les autorités.

Forte de ses nombreux adhérents, WATRA  a su s’imposer comme une valeur sûre pour la survivance du paganisme en Pologne… et, ce faisant, se faire l'égale des plus grandes organisations rodnover des autres pays slaves. 

Deux de ses membres sont également auteurs d'ouvrages ayant trait aux Dieux et pratiques anciennes du peuple slave. Le premier, intitulé : Rodzima Religia i Filozofia, a été écrit par Rafal Merski, fondateur et prêtre de l’organisation. Le second : Bogowie Slowian (Les Slaves et le Paganisme) a été écrit par Wieslaw Jagodzik, polonais vivant en France et membre de WATRA.

Ce livre, écrit en français (fait rarissime en notre pays, dont les bibliothèques ne comptent que très peu d’ouvrages sur le sujet), vous permettra de découvrir une religion souvent mal connue… en abordant tout autant l’histoire du peuple slave (de ses origines géographiques à son apparition dans les premières chroniques), que celle de ses Dieux ; la création de l’univers et de la terre, les différents rituels, les endroits sacrés ou la façon de concevoir le paganisme de nos jours…

Un ouvrage essentiel pour ce qui en est de la découverte de ce peuple et de sa foi originelle. 

 

Par ces ouvrages, WATRA espère rallumer la flamme éteinte par plus de mille ans de christianisme imposé, rassembler toujours de plus en plus de personnes autour du feu sacré et des Dieux ; leur rappeler leur identité et leur appartenance à ce merveilleux héritage légué par leurs ancêtres.

Dans un monde où les valeurs se perdent, laissons les divinités païennes reprendre la place qui est la leur… et resserrons nos liens avec une Nature trop longtemps bafouée.  
 

Pour vous procurer cet ouvrage (que je viens, en ce qui me concerne, de commander à l’instant… future chronique détaillée à venir !) rien de plus simple… contactez directement son auteur via l’adresse mail suivante : Wieslaw6@hotmail.fr

 

Ou, si vous êtes timide !? ( Haha ! )

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Dadźbóg

28/09/2012

Bernard CLAVEL

Boutique Fiertés Européennes : 

 

Bernard CLAVEL

 

Bernard Clavel (né le 29 mai 1923 à Lons-Le-Saunier et décédé le 05 octobre 2010 à La Motte-Servolex) est le fils d'un boulanger et d'une fleuriste.

A 14 ans il entre en apprentissage chez un boulanger. Il exerce ensuite divers métiers : relieur, agent administratif journaliste. Passionné de peinture et d'écriture il publie son premier roman en 1956 mais ne se consacre à l'écriture qu'en 1964.

Son premier roman L'Ouvrier de la nuit, publié en 1956, marque le début d'une production importante de près d'une centaine de titres avec des œuvres pour la jeunesse et de très nombreux romans, parfois constitués en sagas qui ont rencontré un vaste public comme La Grande Patience (4 volumes - 1962/1968), Les Colonnes du ciel (5 volumes - 1976/1981) et Le Royaume du Nord (6 volumes - 1983/1989).

Associant l'enracinement régional (la Franche-Comté, Lyon et le Rhône, le Québec…) et l'évocation historique (conquête de la Franche-Comté au XVIIe siècle, la vie des canuts et des mariniers du Rhône au XIXe siècle, la guerre de 1914-1918, l'implantation française au Canada…), Bernard Clavel montre une constante attention aux humbles et défend des valeurs humanistes en contant avec simplicité et force des destins individuels et collectifs, souvent confrontés au malheur.

Son sens de la nature et de l'humain, sa mise en question de la violence et de la guerre et son souci de réalisme ont fait de lui un écrivain populaire, récompensé par de nombreux prix dont le prix Goncourt pour Les Fruits de l'hiver en 1968. 

 

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Bernard CLAVEL : « Le tonnerre de Dieu ( qui m’emporte ) » ( 1956-57 )

De temps en temps, quittant sa femme, Brassac descend à Lyon pour satisfaire sa passion de la boisson et des filles.  Là, devant un public complaisant, il joue volontiers le hobereau excentrique. Lorsqu’il regagne son domaine, il ramène souvent avec lui un chien perdu ; ainsi sa maison est pleine de chiens… Cette fois, c’est une fille. Il était saoul ; elle, abrutie de sommeil. L’un suivant l’autre, ils arrivent chez lui, dans cette maison délabrée où il vit en sauvage entre sa femme et ses chiens. Et elle demeure, s’installe…

Dans le film que Denys de la Patelière a tiré du roman de Bernard Clavel, Jean Gabin a rencontré en Brassac un personnage à sa mesure.

 

J’ai lu – 1971 – 188 pages – 125 grammes.

Excellent état / quasiment comme neuf, très certainement pas lu plus d’une fois !

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.  

 

Ou

J’ai lu – 1963 – 188 pages – 125 grammes.

Très légère « patine » des plats (1963, tout de même!), mais rien de vraiment notable.

Tranche non cassée, intérieur propre et sain, tout à fait bon pour le service.

>>> 2,20 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

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Bernard CLAVEL : « Malataverne » ( 1959-60 )

Ils sont trois, trois copains disparates réunis par le hasard dans un bourg du Jura. Serge, blond, fragile, très fils de famille ; Christophe, opulent comme l’épicerie paternelle, enfin Robert, apprenti plombier, qui fuit un foyer où l’ivrognerie règne, et dont le seul réconfort est Gilberte, la toute jeune fille d’un fermier voisin.

Ce ne sont pas – pas encore – des voyous. Seulement des gosses incompris de leurs parents, livrés à eux-mêmes, incapables de s’insérer dans notre société. Enhardis, grisés par un vol de fromage, ils décident de tenter « un grand coup » à Malataverne. Serge et Christophe ont tout mis au point.

Seul Robert hésite et discute. Lâcheté ? Honnêteté ? Superstition ? Personne ne peut l’aider, il est seul devant sa conscience, devant les copains, devant les gendarmes, devant le village. Seul devant les yeux clairs de Gilberte. Seul devant Malataverne, le lieu maudit.

J’ai lu –  1977 - 187 pages – 100 grammes.

Etat = 2 petites marques de stockage au bas de la quatrième de couv’, sans quoi il est comme neuf. Très certainement jamais lu… ou alors pas plus d’une fois !

>>> 2 €uros. Vendu ! Temporairement indisponible. 

 

Bernard CLAVEL : « Victoire au Mans » ( 1968 )

Admis au sein d’une équipe de coureurs et de mécaniciens, Bernard Clavel raconte la plus célèbre course du monde, non pas en spécialiste mais en homme qui a découvert là un univers exaltant, un métier de rigueur et de passion, une camaraderie née des joies et des angoisses partagées.

Mais tandis que, sur la piste, les pilotes foncent à plus de 200 km/h vers la gloire ou l’échec – et parfois la mort – tandis que dans les stands, des mécaniciens anonymes réalisent d’extraordinaires prouesses techniques, Le Mans est aussi un grand rassemblement de « fans » et curieux, une fête de couleurs, de jeux et de chansons, dont l’éclat va briller sans trêve, de nuit et de jour, durant vingt-quatre heures.

Au roman, Bernard Clavel a préféré ici le témoignage, le récit en prise directe sur une réalité complexe et chargée d’émotions, intensément contemporaine.

J’ai lu – 1975 – 187 pages – 105 grammes.

Très bon état >>> 2 €uros. / disponible.

 

Bernard CLAVEL : « Le tambour du bief » ( 1968- 69 )

Antoine est un être simple et bon. Humble infirmier à l’hôpital de sa bourgade, il a cependant ses heures de joie et de gloire : lorsqu’il tient sa partie de chef tambour, les jours de fête au bord du Doubs. Sa vie serait paisible et sans problème si, chaque soir, il ne se rendait auprès de la mère de son ami Manu.

La vieille femme, atteinte d’un mal incurable, endure des souffrances atroces. Et chaque soir, après la piqûre calmante, Antoine repart avec l’image de ce corps qui n’en peut plus, de cette famille misérable. Lui qui n’est rien serait sans doute le seul à pouvoir apporter à tous la délivrance.

Peu à peu, l’assaillent des pensées trop lourdes pour lui : a-t-il le droit d’intervenir, de précipiter le cours du destin ? Est-ce un acte de courage ou u crime contre la vie ?

A ces questions, il lui faut apporter sa réponse, la réponse de sa conscience.

J’ai lu – 1973 – 183 pages – 125 grammes.

Très bon état >>> 2,20 €uros. / disponible.

 

Bernard CLAVEL : « Le seigneur du fleuve » ( 1970 –71 )

Au milieu du XIXè siècle, Philibert Merlin, patron-batelier sur le Rhône, voit le fleuve qu’il aime gagné par le fer, la vitesse et les machines. Mais ce « progrès », cet avenir mécanisé qui s’annonce, Merlin le hait. Depuis plus de vingt ans, régnant sur ses mariniers et ses chevaux, il vit sur le fleuve. Son fleuve – dont il boit chaque matin une goulée pour y puiser vigueur et courage. Comment accepterait-il de céder sa place ? Il y va de son pain mais aussi de son âme.

Et c’est ainsi qu’un jour d’automne, alors que le Rhône, en proie à la tempête, roule des flots furieux et que les vapeurs renoncent à appareiller, Patron Merlin, en un défi désespéré, lance ses barques et ses hommes à la remontée du fleuve.

J’ai lu – 1997 – 284 pages – 150 grammes.

Quelques infimes marques de stockage ( mais bon… infimes ! ), sans quoi il serait presque comme neuf !  Tranche non cassée, intérieur parfait, très bel exemplaire !

>>> 2,20 €uros. / disponible.  

 

Bernard CLAVEL : « Tiennot » ( 1973 –75 )

« Le pauvre petit, le voilà seul à présent ! » C’est tout un village qui parle comme ça, à la mort de Justin Biard, et pourtant « le petit », son fils, a trente-cinq ans. Un bon garçon, ce Tiennot, mais un peu bêta, simplet quoi. Sa seule richesse, ce sont ses bras vigoureux qu’il loue à l’un, à l’autre.

Et voici Tiennot seul dans sa masure des Biard, sur la petite île de la Loue. Il y a là quelques poules et lapins, et la Miaule, le doux mulet, le seul ami à qui Tiennot parle… A qui il dira bientôt que c’est trop lourd la solitude, qu’il ne s’y fait pas.

Il faut trouver une femme pour Tiennot, a décidé le village. Mais pour lui, une femme, qu’est-ce que c’est au juste ? Le meilleur ? Le pire ?

Quand Clémence apparaît sur l’île aux Biard, le mode du garçon bascule…

J’ai lu – 1980 – 188 pages – 125 grammes.

Etat = Quelques petites marques de stockage / manipulation sur premier plat, ainsi qu’une trace de pliure en bas de quatrième. Mais tranche non cassée et intérieur sain et propre… tout à fait O.K.

>>> 1,80 €uros. / disponible. 

 

Bernard CLAVEL :

« Les colonnes du ciel : la saison des loups – tome 1/5 » ( 1974-75  )

Au XVIIè siècle, la guerre de Trente Ans ravage la Franche-Comté qui est l’une des plus riches provinces de la couronne d’Espagne. Durant cette conquête par la France, des centaines de villages sont incendiés, des milliers d’hommes torturés, sauvagement assassinés ou décimés par la peste.

Certains, pourtant, continuent à vivre, à se battre, à espérer des jours meilleurs. Ils sont soldats, paysans, nobles ou compagnons. Leur histoire commence au début de l’hiver 1639, dans la région de Salins où Mathieu Guyon, un charretier, est désigné d’office pour enterrer les victimes de la peste parquées dans un village isolé…

Presses pocket – 1997 – 299 pages – 170 grammes.

Etat = Quelques marques de stockage / manipulation sur plats, ainsi qu’une fine cassure sur tranche ; mais O.K, intérieur sain et propre… bon pour le service !

>>> 1,50 €uros. / Vendu ! temporairement indisponible.

 

Bernard CLAVEL : « La révolte à deux sous » ( 1988-90 )

Par un été torride, la Cité des Soies se révolte. Ce jour-là, « le grondement qui ruisselle soudain » est une clameur venue du cœur des hommes épuisés de misère et de fatigue, des tisserands qui réclament deux sous d’augmentation…

A la colère et au déchaînement des passions s’ajoute bientôt le tumulte du fleuve en crue. Rien ni personne ne pourra interrompre la folie meurtrière. Pas même Pataro, l’homme-orchestre, le dresseur d’animaux, celui que des mains expertes ont jadis désarticulé pour en faire un mendiant pitoyable, pas plus haut qu’un chien. Personnage inoubliable, au service des uns et des autres, formidable entremetteur, sublime Quasimodo, qui va, vient, court à travers cette histoire de bruits et de fureurs, ce roman où la fable sociale côtoie le sordide mais aussi le merveilleux de ce monde.

J’ai lu – 1994 – 253 pages – 130 grammes.

Etat = traces de pliures et assez nettes marques de stockages sur plats… mais tranche non cassée et intérieur sain et propre. >>> 1,50 €uros. / Vendu !

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Bernard Clavel est né en 1923 dans une maison sans livres, sans eau courante, sans électricité. De cette relative pauvreté, il fera toute sa richesse. Il n’a jamais triché, il ne s’est jamais arrêté. Puissance, cohérence, humanité profonde : il a construit sa vie comme il a bâti son œuvre. « Je suis un écrivain. Essentiellement un romancier et un conteur, c’est-à-dire un homme qui porte en lui un monde et qui s'acharne à lui donner la vie. »

20/06/2012

S.F & Heroic Fantasy

Poul ANDERSON, Jean-Pierre ANDREVON, Clark ASHTON SMITH, Isaac ASIMOV,

J.G. BALLARD, René BARJAVEL, BLADE, Ray BRADBURY, Leigh BRACKETT,

Carolyn J. CHERRYH, Arthur C. CLARKE, Dan DASTIER, Philip K. DICK,

P.J. FARMER, Fleuve Noir Anticipation, Robert HEINLEIN, Joe HALDEMAN,

Robert E. HOWARD, Frank HERBERT, L. Ron HUBBARD, Aldous HUXLEY,

Gérard KLEIN, Fritz LEIBER, Jean-Louis LE MAY, Maurice LIMAT,

 Abraham MERRITT, Anne Mc CAFFREY, Michael MOORCOCK, Catherine L. MOORE,

Jacques SADOUL Daniel PIRET, Présence du Futur, Hubert REEVES, 

Pierre PELOT, Robert SILVERBERG, Clifford D. SIMAK, Norman SPINRAD,

Star Trek, Star Wars, Kurt STEINER, Jack WILLIAMSON, J.R.R. TOLKIEN,

A.E. VAN VOGT, Jack VANCE, H.G. WELLS ,

 Theodore STURGEON, Marion ZIMMER BRADLEY…

 

Si ces noms vous parlent… C’est ici : … 

http://bouquinorium.hautetfort.com/catalogue-livres-telec...

 

60 pages ( format A3 – Verdana taille 9 / 180.000 caractères, l’équivalent d’un livre

de poche ! ) de Science Fiction et d’Heroic Fantasy à des prix allant de 1,50 à 3 €uros !

Le rendez-vous pour le moins incontournable des fans de S.F !!!!!…

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07/06/2012

Ray Bradbury

 Ray Bradbury

Ray Bradbury était l'un des plus grands auteurs de science-fiction du XXe siècle.

Le créateur des Chroniques martiennes et de Fahrenheit 451

s'est éteint (avant-hier / 05 juin 2012) à Los Angeles.

Il avait 91 ans.

25/05/2012

La bouquinerie / Le Livre de Poche.

Boutique Fiertés Européennes :

 

Grands classiques de la littérature française…

 

Dans leurs très « vintages » éditions du Livre de Poche… façon années 60. 

 

Tous ces livres sont en excellent état, voir – pour quelques-uns – quasi-neufs !

Certains peuvent présenter quelques infimes marques d’usage (qui une fine cassure sur tranche, qui une petite trace de pliure en bas de quatrième…), mais nous ne vous proposons (et ne vous proposerons) ici que du bon (2 €uros) ou du très bon (2,50 €uros). 

 

( Cette note sera régulièrement « remontée » / mise à jour, en fonction des nouveaux arrivages et/ou retours en stock ! )     

 

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Robert BRASILLACH : « Les 7 couleurs »

Le Livre de Poche – 1965 / 255 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

Retour en stock d'un ex. à 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre DRIEU LA ROCHELLE : « L’Homme à cheval »    

Le Livre de Poche –  1965 / 254 pages / 140 grammes. 

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre DRIEU LA ROCHELLE : « Le feu follet »     

Le Livre de Poche – 1967 / 191 pages / 120 grammes. 

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

José GIOVANNI : « Le trou »       

Le Livre de Poche – 1966 / 256 pages / 135 grammes.  

>>> 2,50 €uros. / disponible. 

 

J.K HUYSMANS : « Là-bas »      

Le Livre de Poche – 1966 / 283 pages / 150 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre LOUYS : « Aphrodite » 

Le Livre de Poche –  1968 / 244 pages / 140 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Pierre LOUYS : « Les chansons de Bilitis »       

Le Livre de Poche – 1966 / 242 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre Mc ORLAN : « A bord de l’Etoile Matutine »   

Le Livre de Poche – 1962 / 186 pages / 140 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu !

 

Pierre Mc ORLAN : « Le quai des brumes »      

Le Livre de Poche – 1966 / 189 pages / 125 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Françoise MALLET-JORIS : « Trois âges de la Nuit »        

Le Livre de Poche –  1974 / 437 pages / 230 grammes.

>>> 2 €uros. / Vendu ! 

 

Henri de MONTHERLANT : « Les jeunes filles »      

Le Livre de Poche – 1971 / 149 pages / 140 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

RIMBAUD : « Poésie Complètes »    

( Illuminations / Une saison en enfer / Autres poèmes ) 

Présenté par Paul Claudel

Le Livre de Poche – 1963 / 248 pages / 165 grammes. 

>>> 2,50 €uros. / disponible. 

 

Antoine de SAINT-EXUPERY : « Courrier Sud »

Le Livre de Poche – 1963 / 183 pages / 142 grammes.

>>> 2,50 €uros. / disponible.  

 

VERLAINE : « Poèmes saturniens », suivi de « Fêtes galantes »  

Le Livre de Poche – 1964 / 191 pages / 135 grammes.

>>> 2,50 €uros. / Vendu ! 

 

Boris VIAN : « L’herbe Rouge »   

Le Livre de Poche – 1971 / 225 pages / 135 grammes.

>>> 2 €uros. / disponible.

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