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05/02/2013

Nous ne sommes pas stupides au point de créer une monnaie liée à l’or...

Ellen BROWN :

Hitler, disciple d’Abraham Lincoln

 

"Nous ne sommes pas stupides au point de créer une monnaie liée à l’or, métal dont nous ne disposons pas, mais pour chaque mark que nous avons imprimé, nous avons réclamé l’équivalent de ce mark en travail ou en biens produits. Nous rirons désormais bien fort toutes les fois que nos financiers nationaux affirmeront que la valeur de la devise devra être réglée soit sur l’or soit sur des biens conservés dans les coffres-forts de la banque d’Etat" (dixit Adolf Hitler, citation reprise de C.C Veith, Citadels of Chaos, Meador, 1949).

Le gouvernement de Guernesey (politicien du Minnesota) ne fut donc pas le seul à avoir résolu ses propres problèmes d’infrastructure en faisant imprimer sa propre monnaie à sa  seule initiative. Ce modèle est toutefois plus connu dans l’Allemagne d’après la première guerre mondiale, lorsque Hitler arriva au pouvoir dans un pays complètement ruiné et livré au désespoir.

 

Le Traité de Versailles avait imposé au peuple allemand le paiement d’indemnités si considérables que le pays s’en était trouvé totalement détruit. L’Allemagne devait rembourser tous les frais qu’avait entraînés la guerre dans tous les pays belligérants. Ces indemnités se montaient ainsi au triple de la valeur de toutes les propriétés se trouvant sur le territoire allemand. La spéculation contre le mark allemand avaient provoqué son effondrement, entraînant en même temps l’inflation la plus ruineuse de tous les temps modernes. Au moment le plus fort de cette inflation, une brouette pleine de billets de banques, équivalant à la somme de 100 milliards de marks, ne suffisait pas pour acheter une miche de pain. Les caisses de l’Etat étaient vides; de plus, une grande quantité de maisons et de fabriques avaient été placées sous sequestre par les banques et les spéculateurs. Les gens étaient contraints de vivre dans des baraquements et mourraient de faim. Jamais rien de pareil n’était arrivé précédemment. La destruction complète d’une devise nationale avait littéralement bouffé l’épargne des citoyens et réduit à néant leurs activités et l’économie en général. Pire, à la fin de la troisième décennie du 20e siècle, la crise internationale empire encore la situation. L’Allemagne ne pouvait plus faire autre chose que tomber dans l’esclavage de la detteet dans les griffes des usuriers internationaux. C’était du moins ce qui semblait à l’époque inéluctable (Ndt: comme la Grèce ou l’Espagne aujourd’hui).

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Hitler et les nationaux-socialistes arrivent au pouvoir en 1933 et s’opposent immédiatement au cartel des banques internationales, en commençant par battre une monnaie allemande propre. Le modèle de cette politique ne dérive pas d’une idéologie réactionnaire ou totalitaire, du moins considérée comme telle par les conventions politico-idéologiques contemporaines, mais de la politique lancée jadis aux Etats-Unis par le Président anti-esclavagiste Abraham Lincoln, qui avait financé la guerre civile américaine en faisant imprimer des billets de banque au nom de l’Etat, billets que l’on avait surnommé Greenbacks. Hitler amorcera de même son programme de crédit national en élaborant un plan de grands travaux publics. Ces projets, destinés à être financés par les pouvoirs publics, comprenaient la construction d’infrastructures diverses, notamment pour juguler les effets désastreux des inondations dans certaines régions du pays, la remise en Etat ou la modernisation d’édifices publics, voire de demeures privées, la construction de nouveaux bâtiments pour l’Etat ou l’administration, de routes, d’autoroutes, de ponts, le creusement de canaux et de bassins portuaires. Le coût de tous ces travaux et projets fut fixé à un milliard de l’unité de la nouvelle devise nationale. On imprima donc pour un milliard de ces billets d’échange non soumis à l’inflation, appelés certificats de travail du Trésor. Cette monnaie imprimée par le gouvernement n’avait pas pour référence l’or mais tout ce qui possédait une valeur concrète. Pour l’essentiel, il s’agissait de reçus émis en échange d’un travail ou d’un gros oeuvre effectués au bénéfice du gouvernement. Hitler: "Pour chaque mark qui sera imprimé, nous avons exigé l’équivalent d’un mark de travail accompli ou de biens produits". Les travailleurs dépensaient ensuite leurs certificats pour acquérir d’autres biens ou services, créant par la même occasion du travail pour d’autres citoyens.

En l’espace de deux années, le problème du chômage avait été résolu et le pays était remis sur pied. Il possédait à nouveau une devise stable et solide, n’avait plus de dettes, ne subissait plus d’inflation, alors qu’au même moment, aux Etats-Unis et dans d’autres pays occidentaux, des centaines de milliers d’ouvriers demeuraient sans travail et vivaient de l’assistance publique. L’Allemagne avait également réussi à relancer son commerce extérieur, malgré le fait que les grandes banques internationales lui refusaient tout crédit et se voyaient contraintes, pour ne pas perdre la face, d’organiser contre elle un boycott économique international. L’Allemagne s’est dégagé de ce boycott en instituant un système de troc: les biens et les services s’échangeaient directement entre pays, tout en contournant les grandes banques internationales. Ce système d’échange direct s’effectuait sans créer de dette ni de déficit commercial. Cette expérience économique allemande a laissé des traces durables, encore perceptibles aujourd’hui, comme le réseau d’autoroutes, le premier au monde à avoir eu pareille ampleur. 

Hjalmar Schacht, à l’époque chef de la banque centrale allemande, a confirmé que cette politique était bien la version allemande de l’émission des Greenbacks par Lincoln. Un banquier américain avait dit à Schacht : "Dr. Schacht, vous devriez venir en Amérique car nous y avons un paquet d’argent et telle est la vraie façon de gérer un système bancaire". Schacht avait répliqué : "C’est vous qui devriez venir à Berlin. Nous n’avons pas d’argent. Telle est la vraie façon de gérer un système bancaire" (citation issue de John Weitz, Hitler’s Banker, Warner Books, 1999).

 

Certes, aujourd’hui, Hitler est décrit comme un monstre dans les livres d’histoire mais cette politique économique, il faut l’avouer, l’avait rendu populaire dans son pays. Stephen Zarlenga, dans The Lost Science of Money, affirme que le dictateur allemand doit cette popularité au fait qu’il avait débarrassé l’Allemagne des théories économiques anglaises, soit les théories selon lesquelles l’argent doit s’échanger sur base des réserves d’or possédées par un cartel de banques privées plutôt que sur un argent émis directement par les gouvernements. Ensuite, le chercheur canadien Henry Makow énonce l’hypothèse suivante : c’est pour cette raison qu’il fallait éliminer Hitler car il avait réussi à circonvenir les banquiers internationaux et à créer une monnaie propre. Pour étayer son hypothèse, Makow cite un entretien de 1938 accordé par C.G Rakowky, l’un des fondateurs du bolchevisme soviétique et ami intime de Trotski, qui a fini victime des purges staliniennes. Selon Rakowsky : "Hitler s’est octroyé à lui-même le privilège de fabriquer de l’argent, non seulement de l’argent tangible mais aussi de l’argent financier ; il a fait siens les mécanismes intouchables de la falsification et les a mis au service de l’Etat. Si une telle situation avait réussi à infecter d’autres Etats, on pourrait aisément imaginer quelles en auraient été les implications contre-révolutionnaires" (Henry Makow, Hitler did not want War ).

L’économiste anglais Henry C.K Liu a lui aussi écrit quelques articles et essais sur la transformation inattendue de l’économie allemande dans les années 30 du 20ème siècle : "Les nazis arrivent au pouvoir en Allemagne en 1933, au moment où l’économie du pays connaît un effondrement total, subissant aussi les conséquences ruineuses des indemnités qu’il a à payer suite à la première guerre mondiale ; ses prospectives pour obtenir du crédit et des investissements étrangers égalent zéro. Pourtant, en mettant en oeuvre une politique de souveraineté monétaire indépendante et un vaste programme de travaux publics garantissant le plein emploi, son Troisième Reich réussit à soustraire l’Allemagne à la banqueroute, même si elle ne possédait plus de colonies à exploiter ; ce programme en fit la puissance économique numéro un de l’Europe, en une période de quatre années seulement, avant même de lancer son programme d’armement".

Dans Billions for the Bankers, Debts for the People (1984) Sheldon Hemry commente : "A partir de 1935, l’Allemagne commence par faire imprimer une monnaie non grevée par la dette et les intérêts : c’est cela qui explique son ascension fulgurante, sa sortie rapide d’une ère dominée par la dépression et la création de toutes les conditions qui en ont fait une puissance mondiale, en moins de cinq ans. L’Allemagne a financé le fonctionnement de son propre gouvernement et toutes les opérations militaires de ses armées de 1935 à 1945 sans avoir eu besoin d’or et sans contracter de dettes ; il a fallu l’unité du monde entier, capitalistes et communistes confondus, pour détruire cette puissance allemande et l’hégémonie qu’elle exerçait sur l’Europe et pour ramener celle-ci sous la domination des banques".

 

L’hyperinflation de Weimar

Dans les textes modernes on parle souvent de la désastreuse inflation qui a frappé la République de Weimar de 1919 à 1933. La dévaluation catastrophique du mark allemand est citée, dans les textes contemporains, comme l’exemple de ce qui peut arriver si on confère aux gouvernants d’un pays le pouvoir, noncontrôlé, de battre monnaie seul. Cependant, dans le monde fort complexe de l’économie, les choses ne se sont pas passées comme ça. La crise financière de Weimar débute par l’impossibilité d’indemniser les puissances alliées comme l’avait imposé le Traité de Versailles.

Schacht, à l’époque responsable de l’Hôtel des Monnaies de la République de Weimar, se lamentait : "Le Traité de Versailles constitue un système ingénieux de dispositions qui toutes ont pour but la destruction économique de l’Allemagne. Le Reich n’a pas réussi à trouver un système pour se maintenir à flot qui soit différent de l’expédient inflationniste, lequel consiste à continuer à imprimer des billets de banque". C’est du moins ce que Schacht déclarait au début. Mais l’économiste Zarlenga note par ailleurs que Schacht, dans son livre écrit en 1967 (The Magic of Money), avait décidé de "dire la vérité et de coucher sur le papier, en langue allemande, quelques révélations importantes, mettant en pièces les racontars et lieux communs colportés par la communauté des financiers internationaux sur la question de l’hyper-inflation allemande". Schacht révèle notamment que c’est plutôt la Reichsbank, détenue par des cercles privés, et non le gouvernement allemand qui a sans cesse injecté de nouveaux billets dans l’économie. Par le biais du mécanisme financier connu comme vente à brève échéance, les spéculateurs prenaient en prêt des choses qu’ils ne possédaient pas, les vendaient et couvraient le déficit en les revendant à un prix inférieur. La spéculation sur le marché allemand fut rendue possible par le simple fait que la Reichsbank mettait à disposition des quantités énormes d’argent liquide pour les prêts ; ces marks étaient créés au départ de rien, notés comme inscrits sur les registres bancaires puis prêtés à des taux d’intérêt très avantageux.

 

Lorsque la Reichsbank n’a plus réussi à faire face aux demandes pressantes de marks, on a permis à d’autres banques privées d’en créer au départ de rien et de les prêter à leur tour pour engranger des intérêts. Selon Schacht ce ne fut donc pas le gouvernement de la République de Weimar qui provoqua l’hyper-inflation ; au contraire, il l’a tenue sous contrôle. Il imposa à la Reichsbank des règlements sévères et prit des mesures correctrices immédiates pour bloquer les spéculateurs étrangers, éliminant du même coup la possibilité d’un accès facile aux prêts consentis en cet argent imprimé par les banques. Hitler n’a fait que parachever ce travail amorcé par la démocratie weimarienne, en remettant le pays sur pied avec ses certificats du Trésor, imprimés par le gouvernement sur le modèle jadis mis en oeuvre par Lincoln aux Etats-Unis, les certificats du Trésor étant l’équivalent allemand et hitlérien des Greenbacks du Président anti-esclavagiste. Rappelons toutefois que Schacht avait désapprouvé l’émission de cette monnaie par le gouvernement national-socialiste, ce qui entraîna son renvoi : il fut contraint de quitter son poste de nouveau Président de la Reichsbank, justement parce qu’il refusait de soutenir la politique des certificats du Trésor (ce qui le sauva sans doute lors du procès de Nuremberg). Cependant, dans ses mémoires, rédigées bien après coup, après l’épisode hitlérien de l’histoire allemande et le procès de Nuremberg, Schacht a reconnu que l’émission par le gouvernement d’une monnaie nécessaire pour le bon fonctionnement des choses publiques, et dont l’Allemagne aux abois avait un besoin urgent, n’avait pas produit l’inflation que prévoyait, dans de tels cas, la théorie économique classique. Dans ses mémoires, Schacht émet la théorie suivante : le gouvernement national-socialiste a évité l’inflation parce que les usines ne tournaient pas et que les gens étaient sans travail. Schacht est ainsi d’accord avec John Maynard Keynes : quand les ressources pour faire croître la production sont disponibles, ajouter des liquidités à l’économie ne provoque pas l’augmentation des prix ; cela provoque plutôt la croissance des biens et des services ; l’offre et la demande augmentent alors au même rythme, en laissant les prix inchangés.

Ellen BROWN.

 

Article paru sur http://www.ariannaeditrice.it/ en date  du 27 juin 2011.

 

Et découvert via : http://euro-synergies.hautetfort.com/

>>> http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2013/01/31/h...

 

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Hjalmar Schacht

29/01/2013

Ethno-socialisme / Nous devons être des éveilleurs...

L'avènement de l'ethno-socialisme

 

Dr. Pierre Krebs

Genève, 20 Janvier, 2013

 

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie, disait Jacques Prévert. Et il clignait de l’œil. Mais notre peuple à qui on a désappris les valeurs essentielles de la vérité et les règles élémentaires de la liberté ne comprend même plus les clins d’oeil et il se laisse hacher menu, chaque matin, dans la machine-à-mentir du Système quand il ne se couche pas à plat ventre, le visage dans la poussière, devant les idoles en matière plastique de Mammon.

Que faire alors? interroge l’homme révolté.

Et le sage de lui répondre : Traque le mensonge et laisse éclater la vérité sur la place publique! – Fort bien. Seulement, lorsque la vérité a été dite et les mensonges oubliés, il reste encore les menteurs, rétorque l’homme révolté.

Mais l’homme sage se tait. Le rebelle, alors, de lui dire : Écrase l’échine des pleutres de tes bottes et marche droit quand tous se couchent! – Excellente idée. Mais la rébellion d’un desperado ne transforme pas pour autant les lâches en héros, ni une société de cloportes en un peuple brave et fier ni une capitulation en victoire, riposte l’homme révolté!

Mais le rebelle se tait. Le révolutionnaire, alors, prend la parole : Ne perds pas de temps à traquer le mensonge. Laisse les cloportes pourrir dans les poubelles de leur destin. Crée un ordre hiérarchisé de cadres. Délimite les buts. Mets les idées et les valeurs au-dessus des hommes. Pose les jalons de la nouvelle époque!

 

Révolution! Le mot est lâché. Il résonne du cliquetis des armes et de l’entrechoc des idées, les idées qui sont au monde ce que la musique est à l’orchestre. Les révolutions, qui sont les forceps de l’histoire, accouchent, elles, les idées. Leur dénouement n’est jamais que l’aboutissement d’une longue période préparatoire, rebelle par nature au dilettantisme.

De fait : une révolution ne s’improvise pas.

Les révolutionnaires sont des gens sérieux, rigoureux, conséquents et disciplinés. Les charlots finissent vite dans les poubelles! Car une révolution, "il faut la gagner! Une révolution ne se fait qu’une seule fois" prévient Moeller van den Bruck. Le révolutionnaire, préfiguration de l’homme nouveau, a effacé en lui-même tous les stigmates de l’homme ancien.

Il réunit la foi du missionnaire, semeur d’idées et le pragmatisme de l’homme d’action, qui les applique. Son parcours est difficile, laborieux, périlleux. Aucune pression ne peut le faire plier, aucune intrigue le diviser, aucun opportunisme ne peut lui faire changer de cap. Pour l’unique raison qu’il ne cesse, un seul instant, de croire à l’unité incorruptible de sa communauté, à la force rédemptrice de ses idées et à leur accomplissement dans la révolution!

 

Quant à nous, ce n’est ni à Rome, ni à Berlin, et encore moins à Moscou que ce cheminement a commencé, mais sous le soleil torride de l’Algérie enfiévrée et ensanglantée des années 50.

C’est en effet dans le chaudron de la passionaria algérienne, rempli à ras bord d’une mixture explosive s’il en fut, brassage innommable d’espérances trahies et de trahisons décorées, de courage inutile et de lâchetés récompensées, de fidélités trompées et d’injustices impunies que devaient poindre les premiers ébats d’un révolte immature, prise au piège de sa passion, si latine et de sa jactance, si méditerranéenne. L’arbre de l’utopie coloniale lui cachait encore toute la forêt de la logique racialiste que Terre et Peuple a résumée dans un slogan qui claque aux vents de l’évidence sa vérité tellement simple : À chaque peuple, sa terre !

ABC du droit des peuples, ABC du respect envers le peuples, ABC de la paix entre les peuples.  

 

Ces rebelles étaient sans le savoir des révoltés d’arrière-garde qui se battaient pour une cause sans avenir parce qu’il manquait à la revendication du sol la légitimité supérieure : le droit du sang. Et cependant : ces révoltés de l’Algérie française, victorieux sur le terrain mais défaits par la politique, ignoraient encore que ce traumatisme les aiderait à transformer une défaite passagère en victoire intérieure, celle-là capitale pour l’avenir.

Les plus intelligents, rescapés du Front Nationaliste, allaient en effet passer sans transition à une vitesse supérieure de la réflexion. Un manuel de réflexion, Pour une Critique Positive, pose dès 1964 les bases de la théorie et de l’action pré-révolutionnaires. Ce sera le Que faire? Des Nationalistes. Une analyse sévère et précise des causes de l’échec algérien, la mise à nu des tares de l’opposition nationale, la dissection du mécanisme des événements et des rouages de la société métamorphose d’un coup les motifs d’une révolte contre un régime en principes d’action contre un Système. C’est le premier cocon révolutionnaire. 

Dans l’approche qu’elle porte sur les événements, les idées et les hommes, la critique positive applique le paramètre du réalisme biologique entrevu à la dimension du monde blanc, autrement dit de la conscience raciale. Ce nouveau paramètre qui transcende dorénavant toute la démarche critique, bouleverse les frontières nationales arbitraires qu’il replace sur leurs lignes de front naturelles : celles du sang, deuxième cocon révolutionnaire.

Le réalisme biologique détient en effet la clé déterminante qui permet de saisir et de comprendre tous les points d’appui idéologiques du puzzle religieux, culturel et politique du Système, ses tenants et aboutissants. La conscience révolutionnaire identitaire européenne vient d’éclore, troisième cocon révolutionnaire.

La théorie a désormais trouvé ses assises. Merci Dominique Venner!

  

Le sacrifice aura été lourd : une défaite, des victimes et des tragédies par milliers, des condamnations, des remises en question et des revirements doctrinaux radicaux. Mais la métamorphose est un succès : les rebelles désordonnés, parfois burlesques d’une Algérie française désormais incompatible avec les nouveaux axiomes, ont mué en révolutionnaires d’avant-garde, en une élite capable de juger et d’expliquer les événements parce que maître d’une doctrine de la connaissance, c’est-à-dire maître d’une vue-du-monde.

Et c’est cela, désormais, qui comptera.

 

C’est à cette époque que beaucoup parmi nous sont entrés dans le combat révolutionnaire, comme d'autres, il faut bien le dire, entrent dans un ordre. La foi en la révolution, la vision d’un monde nouveau, la certitude d’incarner une idée juste et nécessaire devenaient le moteur de tout ce à quoi, désormais, nous aspirions : abattre dès que possible un Système qui condamne l’idéal européen d’un type humain supérieur qui voue les masses ahuries au culte suicidaire du métissage, qui déclare hors-la-loi les valeurs les plus élémentaires de l’esprit européen classique : le culte des valeurs viriles, le courage, le goût du risque, l’esprit de discipline et de maîtrise de soi, la loyauté, la fidélité au serment, la soumission au devoir, la noblesse du travail, le mépris du lucre.

Rongée par les métastases du Système l’Europe a dégringolé, en un temps record, les marches de l’Olympe et elle n’en finit plus de végéter dans quelques sous-sols Monoprix de la société marchande, tandis que les grands mythes conducteurs de notre culture s’évanouissent dans la mémoire des nouvelles générations à proportion égale des ahurissements multiformes qui les broient, à l’âge judéo-américain qui a troqué Périclès, Faust ou Mozart contre les pitres shootés du show-business, les zombies en matière plastique repeints en blanc à la Michael Jackson. Puis, au fil du temps, la notion de Révolution s’est encore métamorphosée dans une idée enchanteresse, un peu comme si Merlin l’avait enfouie dans quelque tréfonds de notre conscience, aussi insaisissable et aussi mystérieuse qu'un archétype, à cheval sur la prise de conscience intolérable d'une réalité humaine, politique, sociale, culturelle de plus en plus abjecte – et une vision du monde qui nous emplit, comme un empire intérieur, nous guide et nous oriente à travers les déchets biologiques d’une société moribonde effondrée au milieu de ses ruines que l’on évalue à leur pesant de surconsumérisme adipeux, d’individualisme termitophile, de couardise épidermique, de soumission mécanique, de bêtise cultivée, à force de pousser les ténèbres dans les catacombes d'une Europe qui s'éloigne à pas de métis de son sang, de son esprit et de ses dieux.

 

La révolution, ironise Dominique Venner, n’est ni un bal costumé ni un exutoire pour mythomanes. Depuis maintenant un demi-siècle que nous ruminons ce mot, nous avons appris à mesurer l’importance qu’il faut donner aux idées, l’efficacité qu’il faut donner à l’organisation et le sérieux qu’il faut consacrer à la tactique et à la stratégie, toutes choses déjà écrites dans Critique Positive, plus actuelle que jamais depuis que des nationaux de carton à la Poujade ou de plastique à la Le Pen n’ont cessé d’illustrer et de confirmer les tares de ce qu’il faut bien appeler la maladie infantile du nationalisme. Mais Révolution n’est encore que le prénom de la révolution identitaire encore à l’affût de l’étincelle qui fera s’embraser le volcan.

L’Action Européenne veut être précisément la synergie des ateliers révolutionnaires pour nous équiper de concepts et d’idées qui sont à la Résistance ce que les munitions sont aux armes, pour mieux organiser les moyens de la Résistance, pour mieux renforcer l’efficacité de cette Résistance. Elle veut rassembler tous ceux qui savent que si la nation s’est transformée en fonds de boutique ou en bazar d’Anatolie, l’âme du peuple, son histoire, sa conscience, sa pensée, continuent de palpiter, de battre, de vivre dans l’âme, dans la conscience et dans la volonté de celles et de ceux qui en sont devenus les gardiens et les éveilleurs!

 

Nous sommes mes amis les éveilleurs de l’âme de notre race et les gardiens de son sang! A ceux qui l'auraient peut-être oublié, rappelons-le : nous sommes en guerre!

Une guerre à mort, la guerre du globalisme contre les Peuples, la guerre de l’arbitraire contre le droit, la guerre du nomadisme contre l'enracinement, la guerre de l'or et de la marchandise contre le Sang et le Sol, la guerre des planétariens contre les identitaires. La même guerre, deux fois millénaire, qui commença entre Athènes et Jérusalem et qui se poursuit avec des moyens autrement efficaces et décuplés entre une Jerusalem washingtonisée et une Athènes élargie au monde blanc tout entier.

Une guerre de tous les instants, de tous les lieux, de tous les pays qui soumet nos peuples au harcèlement permanent d'un ennemi pluriforme qui parle toutes les langues et porte toutes les peaux, qui colporte tous les mensonges, même les plus invraisemblables, qui s’adonne à toutes les perfidies, même les plus inimaginables, et qui mène, d'un bout à l'autre du globe, la guerre la plus dangereuse, la plus barbare, la plus totale que de mémoire d’homme on n’ait jamais connue.

Une guerre qui laisse abdiquer la raison des plus faibles, fait vaciller leurs consciences, endort leurs instincts, leur fait oublier les racines, empoisonne leurs organismes.

Guerre politique, par le biais des gouvernements au pouvoir et des partis à la laisse du pouvoir ; guerre juridique, par le biais de magistrats métamorphosés en inquisiteurs ; guerre répressive, par le vote de lois de plus en plus arbitraires ; guerre professionnelle, par le biais des dénonciations qui mettent en péril les salaires ; guerre publicitaire généralisée qui fait la promotion du métissage à tous les degrés et à tous les endroits, sur l'affiche du métro comme dans la salle d'attente de la gare, dans le catalogue de la Redoute ou le prospectus du supermarché, le commentaire du musée ou la lettre pastorale du village ; guerre nutritionnelle et énergétique, que mènent des sociétés criminelles à la Monsanto, qui pillent les ressources pour imposer des aliments manipulés ; guerre médiatique de la presse écrite, parlée, télévisée ; guerre culturelle, par le biais du cinéma, du théâtre, de la peinture, de l'architecture ou des arts en général, lesquels ne sont plus valorisés pour leur qualité intrinsèque mais admis ou refusés selon qu'ils sont ou non "politiquement corrects" ; guerre pédagogique, qui soumet les enfants au pilonnage des éducateurs du Système ; je vous ferai grâce du sermon du dimanche auquel, vous avez, j’espère, militants identitaires, le privilège insigne d'échapper!

 

1. La révolution identitaire – son nom l’indique – sera d’abord une révolution du Sang et du Sol. Le Sang est l'alpha de la vie d'un Peuple et de sa culture mais il peut devenu aussi l'omega de sa dégénérescence et de sa mort si le peuple ne respecte plus les lois naturelles de son homogénéité. Le sol est le corps spatial du Sang dont il importe de circonscrire les frontières et d'assurer la protection. L’éthologue de pointe Irenäus Eibl-Eibesfeldt le dit clairement : les ethnies obéissent, pour se développer et pour survivre, à des mécanismes d’auto-protection identitaire et territoriale qui sont le moteur de l’évolution. La révolution identitaire sera une révolution ethnopolitique qui bouleversera les données habituelles de la géopolitique. Car nous sommes conscients d'appartenir au même phylum génétique, quelles que soient ses variantes germaniques, celtiques, grecques, romaines ou slaves. Eibl-Eibesfeldt est là aussi catégorique : la population européenne est encore, aux plan biologique et anthropologique, homogène et parfaitement bien caractérisée.

 

2. La révolution identitaire sera une révolution religieuse, parce que fidèle à la plus longue mémoire indo-européenne, et culturelle, parce que organique et enracinée par opposition à la civilisation planétaire égalitariste américano-occidentale, civilisation cosmopolite du capitalisme apatride et sauvage, de l’économie et du matérialisme érigés en valeur absolue. Une civilisation qui a décrété, ignominie suprême, par un retournement spectaculaire des valeurs européennes, que le destin des hommes, dorénavant, serait assujetti à celui des marchands!

 

3. La révolution identitaire sera une révolution écologique qui mettra fin au mythe mortifère de la croissance continue qui fait courir le monde à la catastrophe et qui est, pour reprendre une phrase de Gustave Thibon le propre des chutes plus que des ascensions. Favorable à la théorie de la décroissance, elle s’emploiera à mettre un frein radical aussi bien à la surconsommation absurde qu’au néo-barbarisme de l’exploitation inconsidérée qui saccagent et polluent l’environnement, épuisent les ressources, menacent la santé. L’environnement n’est pas seulement un espace de vie, l’environnement donne un sens à notre vie. Il est à notre corps, à notre esprit et à notre âme ce que sont les arbres pour la forêt.

 

4. La révolution identitaire sera une révolution économique : nous sommes tous conscients que le capitalisme apatride et marchand est une des têtes du Mal absolu. Il faut trancher impérativement cette tête monstrueuse si l’on veut rendre justice aux hommes et à la terre. Nous déclarons la guerre à l'évangile du Profit et nous condamnons le veau d'Or à l'abattage. Le socialisme "qui est pour nous l'enracinement, la hiérarchie, l'organisation" commence, là où finit le marxisme, constatait Moeller van den Bruck. Pour ajouter qu’il "ne peut être compris qu’en se plaçant à un point de vue juif. Ce n’est pas par hasard que tous les traits de Marx sont mosaïques, macchabéiques, talmudique". Le libéralisme qui "a miné les civilisations, détruit les religions, ruiné des patries" a pris la relève du marxisme. Le cosmopolitisme continue l'internationale, les technocrates ont pris la place des bureaucrates et ce sont, encore et toujours, les mêmes lobbies macchabéiques qui continuent d’exploiter la planète et d’assujettir les peuples. La révolution identitaire saura s’inspirer du socialisme français dans la tradition de Proudhon et de Sorel et du socialisme allemand organique. Ce socialisme identitaire, sera, mes amis, le principe du nouvel Empire européen, fondé sur une définition de l’homme dans laquelle l’éthique de l’honneur, le courage, l’énergie, la loyauté, le civisme retrouveront les rôles naturels qu’ils ont perdus. Le socialisme identitaire, au service exclusif de la Communauté du Peuple, sera consubstantiel de l'économie organique, elle-même conçue comme un organisme vivant et hiérarchisé, soumis à la volonté du Politique. Voilà pourquoi notre révolution sera une révolution ethno-socialiste! C’est à Pierre Vial que nous devons cette définition.

   

Je décèle dans l’immédiat 3 priorités majeures :

 

1. La création d’une Académie Identitaire.

2. La coordination d’actions communes dans tous les pays où notre mouvance a pris pied. Eugène Krampon propose aussi la création d’un Komintern identitaire.

3. Pour être opératifs demain, il est impératif que les Lois du nouvel État soient déjà formulées. Des spécialistes du Droit Constitutionnel peuvent déjà formuler les axiomes et les lois du nouveau Droit identitaire. Y compris les chefs d’accusation qui permettraient d’assigner devant les nouveaux tribunaux les apprentis sorciers du métissage organisé.

 

Sachons être donc la minorité agissante qui a compris, comme le disait Maurice Bardèche, que "cette tâche immense nécessite un vaste outil de travail de préparation et de formation", qui a su forger une conscience révolutionnaire, qui sait que "rien ne sera fait tant que les germes du régime ne seront pas extirpés jusqu’à la dernière racine", tant que l’on n’aura pas expliqué "au peuple combien on l’a trompé", et comment on le mène sur le bûcher de son éradication raciale ; la minorité agissante "pénétrée d’une nouvelle conception du monde", maîtresse d’une doctrine claire qui réussit à convaincre les plus incrédules par "sa mystique, son exemple, sa sincérité", qui enseigne "un ordre politique fondé sur la hiérarchie du mérite et de la valeur et qui apporte une solution universelle aux problèmes posés à l’homme par la révolution technique" (critique positive).

Devenons pour cela les nouveaux corps francs de la Révolution, soyons les éveilleurs de notre peuple, forgé par le même sang, soudé dans la même volonté, uni autour du même destin! Le défi est immense, certes, à la limite de la raison, mais qu’importe, mes amis, car c’est de cette folie que la sagesse accouche, c’est de cette volonté que la vie se garde et c’est de ce désespoir que rejaillit l’espérance!

 

À condition de le savoir, à condition d’y croire, à condition de le vouloir.

 

Aussi : debout mes frères,

il faut agir, aujourd’hui si nous voulons,

demain, la victoire de la Reconquista !

 

>>> http://www.europaeische-aktion.org/Artikel/fr/Lavenement-...

  

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>>> http://www.europaeische-aktion.org/Artikel/fr/LAE-EN-FRAN...

28/01/2013

Notre Honneur s’appelle Fidélité / Pierre Vial

Notre Honneur s’appelle Fidélité

 

Prof. Pierre VIAL

Genève, 20.01.2013

 

Je salue l’initiative qui a conduit à la réunion d’aujourd’hui et je suis convaincu qu’elle constitue une étape importante vers la réalisation de ce front de combat identitaire européen que nous souhaitons tous. Je m’exprime ici au nom de Terre Et Peuple, pour la France, et au nom de mes camarades de Tierra Y Pueblo, pour l’Espagne, et de Terra E Pove pour le Portugal, qui sont en parfaite communion de pensée avec nous et m’ont demandé de vous transmettre leur salut.

 

Avec mon vieux camarade Pierre Krebs nous avons oeuvré depuis longtemps à la réalisation d’un front de combat identitaire européen, de Lisbonne et Madrid à Rome, Belgrade et Moscou. Nos efforts sont récompensés aujourd’hui. Pour nous identifier, nous utilisons volontiers le terme de völkisch, ce qui est une façon de dire que nous nous battons pour que les Européens redécouvrent que leur destin passe par l’appartenance à une communauté du peuple. Communauté du peuple qui a une base bioculturelle, ce qui veut dire que, pour nous, l’identité implique l’appartenance à une race et à une culture, implantées sur un territoire où se trouvent leurs racines. Le droit à l’identité et à l’enracinement vaut évidemment pour tous les peuples et c’est dans cet esprit que nous combattons le mondialisme.

 

Nous voulons être clairs au sujet de nos convictions : c’est pourquoi nous disons, sans hésitation ni ambiguïté, que nous sommes racialistes. Être racialistes, c’est considérer l’appartenance raciale comme un facteur décisif – mais non le seul – dans l’histoire des peuples. C’est pourquoi nous attachons une telle importance à l’ethnopolitique qui, en liaison avec la géopolitique, est un facteur de compréhension et d’explication concernant les relations entre les peuples au cours de l’histoire, aujourd’hui comme hier et comme demain. Pour prendre un exemple dans l’actualité, on ne peut rien comprendre à ce qui se passe au Mali si on ne connaît pas les communautés raciales qui habitent ce pays et sont opposées depuis toujours par des antagonismes sanglants, comme l’a démontré dans ses ouvrages mon collègue et ami Bernard Lugan.

 

Aujourd’hui, si nous voulons réveiller les peuples européens anesthésiés par le pouvoir cosmopolite, sur le plan politique, économique, culturel, il faut parler clairement. Bien sûr, cela implique des risques mais nous sommes des combattants et il n’y a pas de combat sans risque.

 

Notre mission est de réveiller la conscience raciale des peuples blancs, qui sont menacés de mort par les envahisseurs venus d’autres continents et qui haïssent les Blancs. Ceux-ci sont désarmés moralement, intellectuellement, psychologiquement par le conditionnement mental qui leur est infligé depuis 1945 et qui veut leur faire admettre qu’ils sont coupables et doivent donc expier le fait d’être ce qu’ils sont, c'est-à-dire supérieurs. Sont responsables de cet asservissement les monothéismes, les religions du Livre, les fils d’Abraham comme se définissent aussi bien les musulmans et les chrétiens que les juifs – ainsi que les versions laïcisées des monothéismes que sont le marxisme et le capitalisme. C’est pourquoi c’est en retrouvant la fidélité à leur âme la plus profonde, à leur plus longue mémoire, à l’héritage des ancêtres, donc à leur identité païenne que les peuples européens pourront se libérer, se remettre debout.

 

Notre mission est donc claire : pour organiser la résistance et la reconquête identitaires, il faut éveiller les consciences de nos frères et soeurs de sang. Nous sommes, nous devons être des éveilleurs. Avec une devise dont nous sommes fiers et qui est notre boussole :

 

Notre Honneur s’appelle Fidélité

 

>>> http://www.europaeische-aktion.org/Artikel/fr/Notre-Honne...

 

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>>> http://www.europaeische-aktion.org/Artikel/fr/LAE-EN-FRAN...

06/11/2012

Europe Identité

Europe Identité : qu’est-ce que c’est ?

 

Europe Identité Europe Identité : deux mots qui résument parfaitement les raisons d’être et les objectifs qui sont les nôtres, nous qui avons voulu en créant cette structure disposer d’une organisation politique originale puisqu’elle n’a aucune ambition électorale mais a la volonté de faire un travail en profondeur, un travail de formation politique destiné à des militants engagés sur divers terrains de lutte (et agissant sous diverses étiquettes, notre état d’esprit étant à l’opposé de tout sectarisme, de tout esprit de chapelle).

Donc, deux mots jumelés, Europe et Identité.

Parce que l’identité est actuellement au cœur des enjeux politiques les plus forts, au sein de sociétés où la présence conjointe de communautés très différentes les unes des autres soulève aujourd’hui des difficultés, des tensions – et provoquera demain des conflits dramatiques. Il faut regarder en face, lucidement, cette réalité que tout le monde connaît mais que bien peu veulent admettre, en raison d’un conditionnement mental efficace.

Ethnodifférencialisme : Il faut donc appeler un chat un chat. Or, pour nous, l’identité a évidemment une base ethnoraciale (ou, si l’on préfère, – mais c’est la même chose – bioculturelle). C’est donc notre appartenance à la communauté ethnoraciale européenne qui fonde notre identité. Notre travail consiste à éveiller la conscience identitaire des membres de notre communauté, par le biais d’analyses critiques de l’actualité, la production et la diffusion d’argumentaires, la mise en avant d’un projet de société alternatif par rapport au Système en place. Le tout étant diffusé par les moyens de propagande les plus appropriés.

Soucieux de coller en permanence au réel, nous nous défions de tout intellectualisme.

Notre mot d’ordre : former pour agir.

Vous en saurez plus sur notre vision du monde, en parcourant les rubriques "Notre identité" et "Notre Europe" sur >>> http://www.europe-identite.com/  

La rubrique "Actualité" vous informera sur les faits récents les plus marquants, nos commentaires…

Enfin, la rubrique "Communication" vous apportera des "cartouches" pour agir au quotidien, et désinformer nos semblables, car "la rue appartient à celui qui y descend" !

 

Pierre VIAL

europe identité

http://www.europe-identite.com/

05/11/2012

Sparte et les Sudistes

Pour bien des gens, la disparition des qualités viriles, ou plus exactement leur dévaluation, n'est qu'un accident transitoire, qui n'est ni aussi désastreux qu'on le dit, ni aussi irréparable, ni aussi complet. Ils attestent les parachutistes qui leur ont fait grand peur et les astronautes qui leur inspirent une grande admiration. Je leur concède bien volontiers que le courage, les tireurs d'élite, et les recordmen n'ont pas tout à fait disparu du monde où nous vivons Je ne voudrais toutefois pas qu'ils se laissent prendre à ces apparences qui sont fort peu représentatives de notre tournure d'esprit. Et je souhaiterais qu'ils voient un peu mieux les conséquences de ce qu'ils ont accepté.

Car, d'abord, ce que l’aggiornamento de la civilisation nous invite à rejeter, c'est toute une partie instinctive, il faudrait presque dire animale de l'homme qui était, nous ne le comprenons pas assez, une de ses armes contre le machinisme et l'uniformisation.

Le courage, l'endurance, l'énergie, l'esprit de sacrifice même, sont chez l'homme des qualités de « bête », du robustes et primitives qualités de mammifères qui le classent parmi les animaux nobles qui survivent par leur force et leur intelligence. Je me demande si la loyauté, même, si étrangère aux animaux, n'est pas une de ces qualités pour ainsi dire biologiques : on naît avec une certaine noblesse dans le sang. Ces qualités tout animales ont fixé autrefois le classement des hommes. A l'origine des castes que toutes les grandes civilisations ont établies, il n'y a rien d'autre que leur existence et leur transmission. Ces qualités n'appartiennent pas exclusivement à ce qu'on appelle dans notre histoire la « noblesse d'épée ». Ce sont aussi les qualités des pionniers, celles des bâtisseurs de villes, celles des reîtres et des légionnaires : et ce sont aussi celles du peuple quand une cause ou une nécessité lui met les armes dans les mains. Il n'y a rien de grand dans l'histoire des hommes qu'on ait fait sans que ces qualités du sang y aient quelque part. Je ne vois que les premiers chrétiens qui les aient refusées, passagers parmi les hommes comme sur une terre étrangère, indifférents à tout sauf à ce qu'ils diraient devant leur Juge.

Cette part instinctive de l'homme, cette part animale de lui-même, le ramène sans cesse à lui et par là elle lui sert de défense, elle est même sa terre d'élection à la fois contre les dénaturations intellectuelles qu'on cherche à lui imposer et aussi contre le gigantisme et les cancers qui naissent de la civilisation industrielle. Elle lui rappelle sa vocation paysanne, sa vocation familiale, sa vocation de défenseur et de petit souverain de sa maison et de son champ, elle le remet à tout moment à « l'échelle humaine ». Et, par ce rapport et ce retour, elle le protège contre l'inondation qui naît périodiquement des passions des hommes, contre le déchaînement planétaire de la cupidité ou des idéologies. Nous avons tous en nous la barque de Noé, mais nous n'avons qu'elle.

C’est cet appel au plus profond de nous-mêmes qui a été brisé à notre insu en même temps qu'on dévaluait les qualités par lesquelles il s'exprime. Au contraire, le vainqueur dans la guerre de religion qui s'est déroulée est le pédantisme progressiste.

Il nous impose, pour commencer, une définition abstraite et rationnelle de l'être humain, il en déduit les croyances qui doivent alors logiquement s'imposer à tous et créer chez tous les hommes des réactions communes, il définit une conscience équipée et guidée artificiellement et pour ainsi dire, industriellement, et enfin, en application de ces croyances, il élabore les modes de vie que l'homme doit accepter s'il veut devenir un produit normalisé de la société industrielle, et aussi la mentalité qu'il doit acquérir pour être parfaitement dépersonnalisé et devenir l'homme grégaire dont une civilisation fonctionnelle a besoin.

C'est cette refonte totale de notre vie que la plupart des gens n'aperçoivent pas, car ils ne voient pas les liens entre ces deux domaines du pédantisme progressiste. L'uniformisation des existences leur paraît un effet inéluctable de la civilisation industrielle, l'alignement conformiste, un effet transitoire de la propagande. En réalité, ces deux résultats proviennent de l'application d'un même mécanisme de l'abrutissement, il s'agit dans les deux cas d'une rationalisation de l'être humain, qui porte sur la vie extérieure d'une part et sur la vie intérieure d'autre part, et qui a pour objectif le descellement, l'extirpation et la destruction de toute personnalité.

 

Extrait de : « Sparte et les Sudistes » / Maurice Bardèche.

© Pythéas, 1994 / ISBN 2-910082-00-8

 

Maurice Bardèche, Sparte et les Sudistes

18/10/2012

Pour un ordre nouveau...

Intervention de Pierre Vial

lors de la XVII° Table Ronde de Terre & Peuple

 

POUR UN ORDRE NOUVEAU

 

Nous vivons la fin d’un monde. Et nous nous en réjouissons. Car ce monde n’est pas le nôtre. Nous sommes dans le monde mais nous ne sommes pas du monde. En tout cas le monde d’aujourd’hui, contre lequel nous nous dressons avec toute notre âme. Car c’est le monde des marchands et de la marchandise, le monde de l’utilitarisme, de l’individualisme, de la jouissance égoïste, le monde bourgeois, le monde de l’exploitation capitaliste baptisée libéralisme pour faire joli, le monde du règne absolu et tyrannique de l’argent, du culte du profit à tout prix, de la destruction des peuples et des identités raciales. Bref, un monde de mort. Alors que nous sommes, nous, les forces de vie. Et c’est ce qui nous donne notre légitimité.

Le Système en place, basé sur l’uniformisation mondialiste et cosmopolite, affichait il n’y a pas si longtemps un triomphalisme sûr de lui et dominateur, exprimé sans pudeur et même de façon provocatrice, par un Bernard-Henri Lévy, un Jacques Attali et leurs congénères, qu’ils s’appellent Fabius ou Jean-François Copé, pour qui les étiquettes de « gauche » et de « droite » qu’ils utilisent cyniquement sont simplement des miroirs aux alouettes destinés à aveugler ces imbéciles de Gaulois, qu’il faut duper sans cesse pour qu’ils restent bien dociles. Car ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui comme ceux qui étaient au pouvoir hier partagent la même idéologie social-démocrate, mondialiste, droitsdelhommiste comme l’illustrent leurs discrètes concertations dans des cadres appropriés, ainsi que l’a brillamment démontré notre ami Emmanuel Ratier en s’intéressant de très près à l’un de ces cénacles, ce lieu de pouvoir qui s’appelle « Le Siècle » et où se retrouvent au coude à coude, entre complices, des gens sensés s’opposer sur la place publique, comme par exemple Nicole Notat, ancienne dirigeante de la CFDT et Laurence Parisot, présidente du MEDEF. Bien entendu tout est fait pour camoufler les réseaux de complicités et leurs membres crient au conspirationnisme si on dévoile leurs magouilles.

Mais aujourd’hui la grande illusion se dissipe et nombre de travailleurs européens, condamnés au chômage, à la précarité en attendant la misère, ont des yeux qui commencent à s’ouvrir, depuis qu’ils ont le dos au mur. Le Système apparaît enfin pour ce qu’il est, c'est-à-dire un colosse aux pieds d’argile. Les fissures se multiplient et, quant à nous, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour contribuer à les élargir et à les multiplier, jusqu’à l’écroulement du Moloch. Ce sera difficile et long – encore que l’Histoire ne soit pas avare de divines surprises. Mais la survie de nos peuples européens passe par la mort du Système en place, comme l’ont compris, en nombre croissant, des Grecs, des Espagnols et beaucoup d’autres. Mais attention : si la bête est blessée elle en est d’autant plus dangereuse…

Le combat contre le Système comporte divers fronts, comme l’ont montré nos camarades qui ont pris la parole aujourd’hui. Sur le terrain social, économique, culturel, politique c’est le même ennemi, sous de multiples facettes, que nous avons en face de nous. A une certaine époque on l’appelait, à juste titre, l’Anti-France. Mais aujourd’hui c’est l’Europe dans son ensemble qui est visée car c’est l’identité bioculturelle européenne, en tant que porteuse d’une certaine conception du monde bien spécifique, qui est perçue par les zélotes du cosmopolitisme comme un insupportable obstacle à leurs visées hégémoniques. C’est donc un message simple et clair que nous devons adresser à nos frères européens – y compris ceux qui, de sang européen, sont installés hors d’Europe – pour qu’ils prennent conscience de l’enjeu qui est tout simplement leur survie, car les gens que nous avons en face de nous veulent la mort de l’homme blanc. Aujourd’hui comme toujours, le combat plurimillénaire oppose les peuples du désert et ceux de la forêt, ceux qui obéissent à la loi du Sinaï et de La Mecque et ceux qui sont fidèles à la voix de Thulé. Quand on a compris cela tout s’éclaire, tout devient simple, on sait où est l’ami et où est l’ennemi.

Nous savons donc, nous, quel est le sens profond du combat que nous menons. Mais nombre de nos frères de sang ne perçoivent que les aspects matériels de la guerre d’usure que mène contre nous le Système. C’est normal car, aux prises avec les difficultés quotidiennes et les menaces qui pèsent sur eux et leurs proches, en raison du chômage, de la précarité, de la pauvreté, de l’insécurité, ils constatent qu’ils sont victimes des conséquences du Système qui les étrangle mais ils ne remontent pas aux causes de cette situation. Ils n’en sont pas responsables car tout est fait, tout au long de leur vie, pour les empêcher de réaliser une prise de conscience fondamentale, c'est-à-dire idéologique, dont la logique les conduirait à la révolte puis à la révolution. Notre mission – et elle est lourde – est de contribuer, avec d’autres, à leur ouvrir les yeux.

Pour cela, nous pouvons et nous devons nous appuyer sur le riche héritage politico-idéologique qui est le nôtre. Car le combat que nous menons a commencé bien avant nous. Nous avançons guidés par l’exemple de ceux qui nous ont précédés et dont les idéaux, les mythes fondateurs, les symboles d’appartenance venus d’une ancestrale tradition vivent en nous, mobilisent nos énergies et nos volontés. Ainsi, quand nous voulons un nouvel ordre social basé sur le solidarisme communautaire, sur le primat de l’intérêt communautaire par rapport à l’intérêt individuel, sur le devoir de se vouer au service de son peuple, il s’agit tout simplement d’actualiser les messages laissés par les Proudhon, Blanqui, Toussenel, Sorel et tous ceux qui, aux XIXe et XXe siècles, ont voulu, pour réaliser une communauté organique, unir le national et le social en une synthèse immense et rouge. Et cette volonté de réaliser une communauté organique basée sur la loi du sang remonte loin, très loin dans le temps. Pour le comprendre, il faut savoir tendre l’oreille pour entendre la voix d’une tradition, notre tradition, venue d’Hyperborée. Porteurs de ce message ancestral, que nous avons à transmettre, nous voulons en faire le fondement de cet ordre nouveau qui est la bonne nouvelle que nous apportons à nos frères de sang.

L’ordre nouveau que nous voulons devra s’édifier sur les ruines d’un monde en décomposition. Décomposition économique et sociale, avec la destruction des structures qui constituaient le cadre de vie de nos Anciens à l’époque des grandes illusions – ce qu’on a appelé les Trente Glorieuses. La casse de l’outil industriel français, illustrée entre autres, malgré les rodomontades du ministre Arnaud Montebourg, par la liquidation d’Arcelor-Mittal, c'est-à-dire les derniers hauts fourneaux lorrains, révèle l’irresponsabilité du pouvoir politique, son impuissance, son incapacité à s’opposer au pouvoir économique alors même que l’intérêt de la communauté nationale et l’avenir des travailleurs et de leurs familles est en jeu. C’est une clé fondamentale de cet ordre nouveau que nous voulons : face à l’inversion des valeurs qui règne aujourd’hui, où le politique est soumis à l’économique, il faut redonner au politique sa dimension souveraine. Ce qui veut dire, très clairement, que le pouvoir politique doit briser, quand il le faut, le pouvoir des potentats économiques. C’est le message que véhiculaient un Werner Sombart ou un Moeller Van den Brück, comme l’avait fait avant eux Nietzsche avec Ainsi parlait Zarathoustra, dans le chapitre « De la vertu qui donne », où il écrit : «La plus haute vertu est une vertu qui donne (…) Semblable à l’or brille le regard de celui qui donne. Dites-moi, mes frères, qu’est-ce qui est pour nous le mauvais et le pire ? N’est-ce pas la dégénérescence ? Et nous concluons toujours à la dégénérescence là où manque une âme avide de donner ». Nietzsche, Werner Sombart, Moeller Van den Brück : ces trois éveilleurs opposaient la figure du héros, qui est guidé par le don de soi, et celle du marchand, qui est guidé par le seul souci de son intérêt personnel. Leur message a toujours, aujourd’hui, une portée révolutionnaire. D’autant plus que, dans le fonctionnement de la société actuelle, tous les voyants sont au rouge. Et, dans cette société qui conditionne tout à l’économie, la dégradation croissante de la situation économique, annonce d’un naufrage du Système, est confirmée tant par les prévisions pessimistes de l’INSEE que par l’analyse, globalement très sombre, des meilleurs économistes. L’un d’eux, Mathieu Plane, qui travaille à l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques, parle d’une « mécanique infernale » pour décrire l’évolution en cours. Claire Guélaud, constatant le pessimisme généralisé des chefs d’entreprise, écrit dans Le Monde (26 septembre 2012) : « C’est une France affaiblie qui abordera une année 2013 qui, pour cause de choc budgétaire massif, s’annonce redoutable. Entre  le ralentissement économique de la zone euro, l’absence de ressorts internes permettant de réactiver la croissance et la désindustrialisation accélérée du pays, on voit mal d’où le salut pourrait, à court terme, venir ».

Mais, pour avoir une vue objective de la situation, il faut éviter le nombrilisme franco-français, car il se passe des évolutions décisives de par le monde. Par exemple, la Chine met en place les conditions de son émergence comme nouvelle superpuissance économique mondiale, en utilisant d’une façon totalement originale certains mécanismes capitalistes mis au service d’une volonté politique, comme l’ont montré dans un ouvrage récent, La voie chinoise. Capitalisme et empire, Michel Aglietta, professeur à l’université Paris X et Guo Bai, chercheuse à HEC. Prôner un ordre nouveau en Europe, comme nous le faisons, exige de prendre en compte l’évolution géopolitique et ethnopolitique mondiale, car l’Europe que nous voulons, libre et puissante, devra s’insérer dans un monde multipolaire, en jouant au mieux la carte d’accords multilatéraux profitables aux diverses parties en cause. Sur l’échiquier mondial, le salut passe par la Realpolitik.

Mais revenons chez nous. Il ne pourra y avoir d’ordre nouveau sans la reprise en main de notre destin, ce qui suppose une guerre de libération, pour nous émanciper du pouvoir de l’argent anonyme et vagabond, de ce capitalisme spéculatif si bien dénoncé par Gottfried Feder. Tout ce qui va dans le sens de cette émancipation est bon et il nous faut donc être présents dans tous les mouvements de contestation et de rejet du système capitaliste, qui vont mobiliser un nombre croissant de gens de tous bords auxquels nous devons nous joindre sans état d’âme car les ennemis de nos ennemis peuvent et doivent être, sinon des amis, au moins des compagnons de route temporaires, le temps de scier à la base les colonnes du temple libéral.

Mais la guerre de libération comporte un autre volet, à savoir la nécessité de libérer notre terre des intrus qui s’y sont installés. L’incapacité du pouvoir politique à maîtriser les dysfonctionnements de la société multiraciale est mise cruellement en relief par des événements récents. Quand, dans les quartiers Nord de Marseille, réputés à juste titre pour être des zones de non-droit, des habitants prennent l’initiative, devant l’inertie des autorités, de chasser manu militari des Roms qui avaient installé leur campement au pied des immeubles, il est révélateur de voir que ces habitants sont des Maghrébins, qui donnent une leçon claire aux Européens : puisque vous êtes incapables de faire régner un minimum d’ordre et d’hygiène, nous, nous prenons les choses en main. Donc si vous voulez que l’ordre et la sécurité reviennent, faites confiance à l’islam… et tant qu’à faire convertissez-vous. Conseil suivi par certains Européens et Européennes, qui pensent ainsi acheter une assurance-vie.

De même, quand un jeune Noir et un jeune Maghrébin sont victimes d’un règlement de compte et assassinés à coups de couteau par une quinzaine d’agresseurs, à Echirolles, aux portes de Grenoble, c’est l’illustration que dans nombre de villes c’est la loi des bandes ethniques qui règne. Mais cela, bien sûr, est soigneusement nié par les autorités et les media car l’admettre serait trop politiquement incorrect. A noter que les agresseurs avaient été précédemment condamnés pour vols et violences – un seul d’entre eux ayant fait de la prison, ce qui illustre le laxisme de la justice. A noter aussi que deux des agresseurs, deux frères, Sid Ahmed et Mohamed, s’étaient engagés dans l’armée (malgré leurs condamnations en justice ?), ce qui illustre l’infiltration de celle-ci par les immigrés. Un policier constate, au sujet des « jeunes » des villes « à problèmes » : « Ils manquent de repères. Certains parents ont abandonné ou profitent du business et la justice ne leur fait plus peur car elle ne les condamne pas ou peu. Ils se sentent intouchables ».

 

Il est donc évident qu’il ne pourra y avoir dans notre pays un ordre nouveau, c'est-à-dire le rétablissement d’une vie normale, si la question la plus décisive aujourd’hui – c'est-à-dire l’immigration-invasion – n’est pas réglée, car elle a des conséquences dans tous les domaines : la sécurité, bien sûr, mais aussi l’emploi, le logement, l’école, la santé…

Ce n’est pas possible, ils sont là et ils ne repartiront pas, nous disent les bons apôtres, mélange de lâcheté et de masochisme toujours prêts à tendre l’autre joue et à se soumettre sans conditions. Notre réponse est simple : il y a eu bien des cas, tout au long de l’Histoire, où des populations entières ont été déplacées d’un territoire à un autre, quand un pouvoir politique le voulait vraiment et mettait les moyens nécessaires. Tout est affaire de volonté. Les millions d’Allemands chassés de l’Europe centrale par les communistes en 1945 s’en souviennent encore.

Alors il faut parler clairement. Il y a cinquante ans, il fut dit aux pieds-noirs qu’ils avaient le choix entre la valise et le cercueil. A ceux qui leur ont dit cela, à leurs descendants, à leurs frères de race et à tous les envahisseurs nous disons aujourd’hui exactement la même chose. Ce sont paroles en l’air ? Ne croyez pas cela. De plus en plus la parole se libère. Sur les marchés, chez les commerçants, au bistro, au bureau, dans les ateliers, dans les cours de récréation ce que l’on entend montre que l’exaspération devant des situations insupportables monte sans cesse. L’esprit de résistance se diffuse. L’étape suivante sera le passage à l’acte.

Souvenons-nous de la vieille maxime qu’aimait citer un certain Lénine : une étincelle peut mettre le feu à la plaine. L’étincelle peut surgir à tout moment. Il faut le savoir, si on ne veut pas être victime de l’incendie et se tenir prêt.

Le temps est donc venu de lancer notre cri de guerre : pour un ordre nouveau, peuples d’Europe réveillez-vous. Levez-vous et marchez. Seuls sont dignes de vivre ceux qui savent combattre.

 

Je vous remercie.

 

http://www.terreetpeuple.com/la-table-ronde/2012-xviieme-...

 robert steuckers,quel avenir pour les peuples d’europe ?,terre & peuple,politique,économie,europe

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16/10/2012

Des communautés de combat

Des communautés de combat

 

Si le paganisme doit renaître un jour dans notre pays, ce ne sera pas à partir de reconstructions érudites, de rêveries d’esthètes ou de mystiques ; ce sera au sein de communautés de combat. Ce sont souvent elles qui constituent la source des communautés naturelles au cours de l’histoire. Dans le monde indo-européen ancien, l’ethnie est volontiers désignée comme une armée : c’est le sens originel du latin populus, à en juger par son dérivé populari "dévaster" ; c’est celui de son nom germanique (Volk, ans Gewehr !) ; le seul rapprochement plausible qu’on cite pour le grec laos "peuple" est le nom hittite de "l’expédition guerrière" lahha ; le vieux-perse kara désigne à la fois l’armée et le peuple.

Nul besoin d’être prophète pour prédire la nature de l’affrontement ; l’ennemi n’est pas à nos portes, il est dans nos murs. L’identité et la substance même des peuples d’Europe sont menacées à brève échéance par la convergence de leur dénatalité, de l’immigration de peuplement et de l’implantation massive de la religion musulmane.

La position du paganisme s’en trouve changée du tout au tout. Au sein d’une chrétienté vivante, dont les peuples d’Europe constituaient initialement le corps, les païens n’étaient guère que les survivants d’un passé révolu, les anciens combattants d’une guerre perdue. Face à l’Islam conquérant, les adeptes des "religions du livre" peuvent espérer le statut "privilégié" de dhimmi, citoyen de seconde zone, mais toléré. Ce douteux privilège est refusé aux païens. Nul doute qu’ils ne soient à la pointe du combat : ce sont eux qui ont le plus à perdre.

Les païens seront le fer de lance de la résistance et de la reconquête ou ils ne seront pas.

 

Jean Haudry 

 

http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/2012/09/24/des-c...

 

jean haudry,paganisme,combat

24/09/2012

Éphéméride

Le 24 septembre 1853, la Nouvelle-Calédonie devenait française

Le 24 septembre 2012, les banlieues françaises deviennent qataries.

 

Les temps changent… 

hamad-ibn-khalifa-al-thani-emir-du-qatar_aggrandissement_pa.jpg

19/09/2012

Ruiner les cons...

Ruiner les intégristes…

Un bon plan…

 

A Paris, des clients déchirent "Charlie Hebdo"

devant les kiosques à journaux.

 

Des clients se sont précipités dans des kiosques à Paris mercredi matin, dans le but d'acheter et de détruire les exemplaires de Charlie Hebdo contenant les caricatures de Mahomet, selon des kiosquiers de Belleville, dans l'est de la capitale. "Quand j'ai ouvert à 6 heures ce matin, un homme attendait déjà là, une liasse de billets à la main. Il m'a demandé tous les exemplaires de Charlie Hebdo, avant de me dire qu'il comptait les détruire, ainsi que tous ceux qu'il trouverait chez les vendeurs de journaux du coin", a déclaré un kiosquier qui avait vendu tout son stock à 8 heures. Un autre kiosquier du quartier a vu ses clients chiffonner sous ses yeux les exemplaires du journal satirique qu'ils venaient de lui acheter, lui reprochant de vendre un journal qui "allait créer des problèmes en France".

 

(aliceadsl.lemonde.fr / Mercredi 19 nov.2012)

 

Quel dommage que nous ayons tous oublié jusqu’au sens même des mots COURAGE, intelligence, combat et solidaritéSans quoi, la « solidarité de la presse » pourrait rendre un grand service à l’humanité tout entière…

Puisqu’au final, il suffirait que l’ENSEMBLE de ladite « presse » publie quotidiennement des caricatures de Mahomet (quelques semaines durant) pour ruiner l’ensemble des intégristes… obligés d’acheter des millions de journaux et magazines chaque matin ! ( Héhé! )…   

 

Kurgan.    

intégristes,caricatures mahomet

15/09/2012

Il fallait bien le dire à la fin.

louis-ferdinand cÉline,l’école des cadavresIls promettent, ils rient, tout est dit.

César : les Celtes.

 

Parlons un peu sérieusement.  Parlons un peu de notre avenir. Elle va durer combien d’années la prochaine "dernière" ? La reder des ders ?… Dix ans ça semble un minimum.

Les spécialistes nous rencardent qu’ils ont fait des progrès splendides en armes défensives, mais qu’ils sont beaucoup moins fiers des engins d’attaque. En comparaison c’est loupé. Les offensives caneront pour sûr,  figeront, cafouilleront dans les  barrages. C’est écrit. Voyez l’Espagne… Les mitrailleuses nouveau régime, sont invincibles, infranchissables. Donc des hostilités très longues, très coûteuses, très meurtrières, très pâteuses, anéantissantes pour tout dire. La prochaine nous coûtera au moins dans les vingt-cinq millions de morts, tant civils que militaires. C’est moins qu’on peut estimer, par mitrailles, bombes, insurrections, épidémies, etc…

C’est le minimum optimiste pour la France vaillante, cocue et pas éternelle. Nous aurons trois, quatre et cinq fronts pour déployer nos héroïsmes, de la vraie gâterie. Que nous sortions vainqueurs ou vaincus de ces fariboles, le résultat sera le même pour nous. Strictement réduits à zéro, France anéantie par disparition des Français ! Ils ont beaucoup trop saigné, les Français, depuis 89. Ils perdent cent mille soldats par an, par malthusianisme. Ils ne font plus d’enfants. Une guerre par-dessus le marché ?

Ça sera pas la vraie "lutte finale", ça sera la boucherie terminale, la folle saignée torrentielle, démentielle, exhaustive. L’hémorragie à blanc. Moi je peux bien donner mon pronostic, je suis médecin, j’ai le droit.

L’issue de la prochaine on s’en fout, puisque de toutes les  façons, nous serons portés disparus, repassés en cours de route. Ça peut pas nous intéresser, ni la victoire, ni la défaite, puisque de toutes les manières, nous ne verrons ni l’une ni l’autre, nous serons décédés bien avant, emboutis, broyés, émiettés dans les  fracasseries enthousiastes, les croisaderies libératrices fantastiquement fulminantes. On retrouvera même pas nos cendres tellement on sera partis violents. Nous disparaîtrons corps et âme de ce territoire, bien avant la dernière bataille la Patrie elle existera plus, fumée ! ça sera des souvenirs de boudins, des fictions épongées au sang. À la fin de la prochaine guerre, on aura vu tellement de choses, il s’en sera passé des si drôles, qu’on se souviendra même plus de ceux qui l’auront commencée, ni pourquoi ils l’ont commencée…

Ils existeront plus les Français, ce sera pas une très grande perte, des hurluberlus si futiles, si dégueulassement inflammables pour n’importe quelle connerie.

Nous disparaîtrons corps et âme de ce territoire comme les Gaulois, ces fols héros, nos grands dubonnards aïeux en futilité, les pires cocus du christianisme. Ils nous ont pas laissé vingt mots de leur propre langue. De nous, si le mot "merde" subsiste ça sera bien joli.

 

Avec notre natalité déjà si piteuse, d’aztèques, de décadents risibles, notre biologie  chancelante, nos métissages dégradants, notre rabougrisme spirituel, notre alcoolisme épanoui,  nous ne pouvons nous payer à aucun prix le luxe d’une autre guerre. C’est classé.

La guerre pour nous, n’importe quelle guerre, malheureuse ou victorieuse, c’est tout pareil, c’est du suicide. La prochaine mobilisation, une de trop, on pourra bien l’encadrer, ça sera notre "Faire-Part" ! "Faire-Part-National" ! dans l’Union  nationale, pour la Conscience universelle. Notre population  autochtone, déjà si dangereusement abâtardie par les croisements négroïdes, afro-asiatiques, les  apports de juifs tordus, le confusionnisme maçonnique, la trahison raciale, la dégénérescence érigée en religion sublimement humanitaire ne résistera pas à deux années de systématiques tueries.

Les Français, dès le premier jour, dès la gare de l’Est, s’en iront littéralement fondre dans la catastrophe, on n’en retrouvera plus la trace. Encore une autre épuration comme celle de 14 et c’est la fin du cheptel. La Gaule "chevelue" ! comme ils l’appelaient, et puis la "Gaule chauve", elle deviendra la "Gaule des cimetières". Tout simplement. Feu l’indigène sera départi sans le moindre espoir de retour.

Il fallait bien le dire à la fin. Ça peut pas servir à grand’chose, mais c’est agréable.

 

Au point où nous en sommes, dans l’extrême péril racial, biologique, en pleine anarchie, cancérisation fumière, où nous enfonçons à vue  d’œil, stagnants, ce qui demeure, ce qui subsiste de la population française devrait être pour tout réel patriote infiniment précieux, intangible, sacré. À préserver, à maintenir au prix de n’importe quelles bassesses, compromis, ruses, machinations, bluffs, tractations, crimes. Le résultat seul importe. On se fout du reste ! Raison d’État ! la plus sournoise, la plus astucieuse, la moins glorieuse, la moins flatteuse, mais qui nous évite une autre guerre. Rien  ne coûte du moment qu’il s’agit de durer, de maintenir. Éviter la guerre par-dessus tout. La guerre pour nous, tels que nous sommes, c’est la fin de la musique, c’est la bascule définitive au charnier juif.

Le même entêtement à résister à la guerre que déploient les Juifs à nous y précipiter. Ils sont animés, les Juifs, d’une ténacité atroce, talmudique, unanime, d’un esprit de suite infernal et nous ne leur opposons que des mugissements épars.

Nous irons à la guerre des Juifs. Nous ne sommes plus bons qu’à mourir. Nous voici parvenus à ce degré d’hébétude, de décrépitude abjecte, où même l’instinct de conservation nous abandonne, nous l’avons dégoûté. Plus un  seul patriote en France. Tous vendus, trouillards, pourris, éperdus d’honneur soi-disant, transis de pétoche maçonnique, de toutes les trouilles, trouille des Juifs, trouille de louper un nougat, trouille de perdre l’appétit, le sommeil, la transpiration, la petite amie, la concierge, le facteur, la jaquette, le petit ami, le demi-tarif, mes civilités empressées, la queue pluvieuse au cinéma, leur petite tête, une plus énorme légion d’honneur.

Comme patriotes nous n’avons plus, patentés, que ce terrible ramassis de Vénérables en rupture, maréchaux ou pas, Commissaires priseurs en toutes Urnes, Comiteux académiciens, perclus à prébendes, fantoches infiniment repoussants, ventriloques pour toutes trahisons, encaisseurs en tous bicornes, absolument plus regardables de la calvitie aux éperons. Mais ça cause, ça n’arrête pas, ça chevrote, ça beugle, ça redonde d’un vent dans un autre. Ça obstrue tout. Ça obstrue tout.

C’est l’infini d’allées, venues, de la Tribune aux Cimetières. Procureurs assermentés pour toutes boucheries historiques.  Comme ces moutons à la Villette spécialement dressés, les "doubleurs", qui mènent leurs copains au tranchet indéfiniment, à la ribambelle, par tous les couloirs, bêlants…

 

Louis-Ferdinand CÉLINE : L’école des cadavres (1938).