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11/10/2015

Ne laissant derrière eux que cadavres et désolation...

Les djihadistes reculent en Syrie,

ne laissant derrière eux que cadavres et désolation.

 

10 octobre 2015.

 

 

Le 9 octobre l’armée syrienne aidée de l’aviation russe a libéré le village d’Al-Bahsa des terroristes, dans le nord de la province de Hama. L’équipe de RT s’y est rendue pour voir de ses propres yeux ce qu’ont laissés les combattants derrière eux.

Les terroristes qui se sont emparés du village appartiennent au Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda en Syrie. Ils ont reculé devant l’avancée de l’armée syrienne, soutenue par l’aviation russe.

 

 

 

Le correspondant de RT Mourad Gazdiev, qui est allé dans le village libéré, a constaté la mort et les destructions que les terroristes ont laissé dans leur sillage.

Après s’être rendu sur place, le correspondant a découvert le village pratiquement désert. Une habitante du village en a expliqué la raison. « Dès l’arrivée des terroristes, ils ont commencé à abattre les villageois sans distinction », a-t-elle confié. Cependant, certains ont réussi à s’enfuir et se sauver dans un village voisin alors que plusieurs n’ont pas eu cette chance.

 

 

 

Les troupes syriennes stationnées sur place ont accompagné l’équipe de RT dans un site où des atrocités ont été commises par les djihadistes à Al-Bahsa.

En atteignant le site, l’odeur repoussante émanant des cadavres était difficilement supportable. « On dirait que c’est un jeune homme, ses mains attachées devant lui. D’après le sang recouvrant son visage, je dirais qu’il a reçu une balle dans la tête », a noté le correspondant en faisant savoir que d’autres corps se trouvaient alentour. Ils ont évidemment été tués lorsque les djihadistes occupaient cette petite ville.

 

La Russie a entamé une campagne militaire en Syrie à la demande de Damas, avec pour objectif d’éradiquer les terroristes du pays. Pour l’instant, l’armée russe a effectué près de 200 frappes sur les positions de l’EI en éliminant des camps d’entraînement, des nœuds de communications, des entrepôts de munition et d’autres cibles de Daesh

 

RT en françaisArticle source

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 Su-34

 

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Opération russe en Syrie,

deux chefs terroristes et 200 combattants abattus.

 

09 octobre 2015

 

 

Des avions russes Su-34M et Su-25SM ont réalisé 67 missions en 24h depuis la base de Hmeimim, détruisant au total 60 sites appartenant aux terroristes de l'Etat islamique, a annoncé le vice-directeur de l’état-major de l’armée russe, le général Igor Makouchev.

 

"Au cours des dernières 24 heures, 67 vols ont été effectués depuis la base aérienne de Hmeimim. Des avions Su-34M, Su-25SM ont frappé 60 sites des terroristes", a précisé le général. 

 

L'aviation russe a attaqué les postes de commandement et de communication, les dépôts et les bases d'entraînement des terroristes dans les provinces syriennes de Raqqa, de Lattaquié, de Hama, d'Idlib et d'Alep, a-t-il poursuivi.

 

Les avions ont détruit au total six postes de commandement et de communication, six dépôts de munitions et de carburant, 17 camps et bases d'entraînement des terroristes, a précisé le responsable.

 

Lors des frappes contre l’état-major du groupe terroriste Liwa al-Haqq, deux commandants et environ 200 combattants ont été abattus. En outre, suite à l'attaque contre une base des terroristes et un dépôt de munitions près d'Alep, une centaine de combattants ont été anéantis, a-t-il ajouté.

 

Sputnik / Article source.

 

 

 

09/10/2015

L'aviation russe a détruit 27 sites de l’EI en une nuit / L’administration Obama aurait renoncé à son programme d’entraînement des rebelles syriens.

08 octobre :

 

Syrie : l’aviation russe a détruit 27 sites de l’EI

en une nuit.

 

 

L’aviation russe a frappé dans la nuit de mercredi à jeudi 27 sites appartenant aux terroristes en Syrie au cours de 22 raids, a annoncé le général Igor Konachenkov, porte-parole officiel du ministère russe de la Défense.

 

"Les bombardiers ont attaqué huit points d’appui des terroristes dans la province de Homs. Des ouvrages fortifiés des combattants ont été détruits", a déclaré le général devant les journalistes.

En outre, a-t-il précisé, les frappes ont visé 11 zones hébergeant des camps de formation des terroristes de Daech dans les provinces de Hama et Raqqa.

 


"Suite aux frappes, l’infrastructure utilisée par les terroristes a été détruite",

a poursuivi le porte-parole.

 

 

D'après M.Konachenkov, les Su-25 des Troupes aérospatiales russes ont détruit des sites souterrains de l'EI près des localités d'Arafit et de Salma (province de Lattaquié), ainsi qu'une base cachée dans une forêt.

 

 

"Des bombes pénétrantes ont anéanti des abris souterrains de terroristes repérés antérieurement par les satellites de reconnaissance près d'Arafit et de Salma", a indiqué le général.

 

Sputnik / Article source

 

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Pour suivre l’intervention Russe en Syrie heure par heure :

 

cliquez ici

 

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07 octobre :

 

La Russie a bombardé les positions de Daesh,

en Syrie, depuis la Caspienne.

 

 

« Quatre navires de guerre ont lancé 26 missiles de croisière contre 11 cibles. Selon des données de contrôle des objectifs, toutes les cibles ont été détruites. Aucun objet civil n’a été endommagé », a déclaré le ministre russe de la Défense.

 

 

Les missiles ont dû survoler près de 1 500 kilomètres avant d’atteindre leurs cibles et de démontrer leur efficacité. Cette offensive s’est déroulée depuis la mer Caspienne, près de la côte iranienne. Les attaques ont selon toute vraisemblance nécessité la coopération de l’Iran et de l’Irak, parce que les missiles ont dû survoler leur territoire avant d’atteindre la Syrie.

 

La marine de guerre russe avait joué un rôle clé dans le déploiement des avions de combat russes en Syrie, pour la livraison des équipements dont la base aérienne de Lattaquié et la vieille base navale de Tartous avaient besoin.

 

RT en français / Article source

 

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08 octobre :

Les forces armées syriennes

lancent une vaste offensive contre Daesh.

 

 

Les militaires syriens ont annoncé une vaste offensive visant à reprendre les villes et les régions clé contrôlées par les terroristes, à la suite des bombardements russes contre les positions djihadistes.

 

Les forces gouvernementales "envisageaient cette initiative depuis des années" a déclaré le général Ali Abdoullah Ayyoub, chef de l’état-major syrien en annonçant l’offensive. 

 

D’après les militaires syriens, l’opération est enfin devenue possible grâce au soutien militaire de la Russie. "Les raids des forces aériennes russes ont endommagé les capacités de Daesh, l’organisation terroriste internationale, et d’autres groupes", a souligné le général.

 

Les avions russes ont lancé leurs attaques contre les positions terroristes la semaine dernière, en touchant de nombreuses cibles à travers le pays. Selon le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad, la Russie « a obtenu plus de résultats significatifs en quelques jours que la coalition internationale au cours d’une année ».

 

 

 

Plus tôt, les medias syriens ont rapporté que les forces gouvernementales avaient été déployées dans plusieurs provinces syriennes alors que l’opération la plus importante a eu lieu à Hama, à quelque 50 kilomètres, samedi et s’est conclue par la prise de plusieurs villes et bastions, dans les montagnes, qui étaient aux mains des combattants du Front al-Nosra, la branche d’Al-Qaïda en Syrie et d’autres groupes terroristes dans la région.

 

En savoir plus : avions russes en Syrie, le bilan de la première semaine

 

Les forces syriennes gouvernementales ont également lancé une offensive dans la région d’Idlib.

 

 

RT en français / Article source

 

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Et du coup :

 

L’administration Obama aurait renoncé à son

programme d’entraînement des "rebelles syriens".

 

 

Washington a mis fin au programme de 500 millions de dollars du ministère de la Défense qui avait pour but d'entraîner les rebelles syriens, a avoué un responsable cité par The New York Times. Barack Obama donnera bientôt son avis à cet égard.

 

Sous le couvert de l'anonymat, un responsable du Pentagone a fait savoir que le recrutement des "rebelles syriens modérés" qui reçoivent un entraînement en Jordanie, en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis touchera bientôt à sa fin.

 

Selon le responsable, un centre beaucoup plus petit sera ouvert en Turquie où un certain nombre de combattants (les leaders des groupes d’opposition, en fait), seront formés à des manœuvres opérationnelles, comme l’identification et la localisation de cibles, pour déclencher des raids aériens.

 

Washington "n'est pas heureux"...

 

A la suite de la publication de l'article, le ministre américain Ashton Carter a dit pendant une conférence de presse avec son homologue britannique, vendredi à Londres qu’il "n’était pas heureux des premiers efforts" de ce programme en ajoutant que Washington "a envisagé plusieurs options".

 

"Je pense que vous entendrez très bientôt le commentaire du président Obama sur ces propositions qu’il a approuvées et sur nos prochaines actions", a dit Carter lors de sa rencontre avec Michael Fallon.

 

Qu'en est-il du budget ?

 

Cette nouvelle est apparue un jour seulement après la ratification, mercredi, du nouveau budget américain pour 2016 par le Sénat américain.

 

Ce budget consacre 600 millions de dollars à un programme d’aide aux rebelles syriens "approuvés", c'est-à-dire combattant à la fois le gouvernement de Damas et Daesh. 

Comme cela figure dans la section 1225 du document, 531,5 millions sont prévus pour équiper et entraîner des combattants sur place. Les 25,8 et 42,8 millions restants devant respectivement aller à l’armée américaine et aux forces aériennes afin de couvrir leur frais de participation.

 

On ne sait pas, pour l’instant, à quoi sera alloué cet argent et si l’entraînement cessera. Sera-t-il destiné à d’autres opérations ou aux armes pour les rebelles ? Mais Obama n’ayant pas encore signé ce projet de loi, on peut encore s’attendre à des modifications.

 

Fortement critiqué...

 

Mais ce programme suscite depuis longtemps de nombreuses critiques.

En septembre, un général avait indiqué au Congrès que seulement "quatre ou cinq" rebelles entraînés par les Etats-Unis luttaient toujours sur le terrain ce qui avait poussé le sénateur Jeff Sessions a qualifier ce programme "d’échec total".

Le porte-parole de la Maison-Blanche a lui-même reconnu que ce petit nombre de rebelles "suscite des questions légitimes sur le type des modifications […] pour améliorer le programme".

 

Aller plus loin : https://francais.rt.com/international/7298-rebelles-syriens-usa...

 

Le programme d’entraînement a connu plusieurs revers. Le premier groupe de recrues entraînées s’est dissous peu de temps après avoir été envoyé au combat alors que certains ont été capturés ou tués. Le second groupe n’a fourni qu’un petit nombre de combattants. Le plan original, élaboré en 2014, prévoyait 5400 combattants la première année et 15.000 au cours des trois années suivantes.

 

RT en français / Article source

 

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Photo : Reuters

 

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Et re-du-coup :

 

09 octobre :

 

Juncker : Washington doit cesser de dicter

les relations entre l’U.E et la Russie.

 

 

Le président de la Commission européenne s'est prononcé pour une amélioration des relations avec la Russie, tout en fustigeant les dictats des Etats-Unis. S'agit-il d'un tournant dans les relations diplomatiques entre Bruxelles et Moscou ?

 

L'Europe devrait traiter Moscou avec plus de respect et travailler sur l'amélioration des relations avec la Russie, au lieu de céder aux dictats de Washington, a annoncé Jean-Claude Juncker lors d'un discours-surprise prononcé dans la ville allemande de Passau.

 

"Nous devons faire des efforts pour avancer vers une véritable coopération pratique avec la Russie. Ce n'est pas sexy mais cela doit être fait, nous ne pouvons pas continuer comme ça", a-t-il fait savoir.

 

Le président de la Commission européenne a souligné que les Etats-Unis devaient cesser d'influencer la politique extérieure de l'UE.

 

La Russie doit être traitée de façon décente… Nous ne pouvons pas permettre à Washington de dicter nos relations avec la Russie", a fait remarquer M.Juncker.

 

Les relations entre l'UE et Moscou se sont détériorées suite au conflit dans l'est de l'Ukraine et à l'introduction de sanctions contre la Russie par les pays occidentaux, provoquant une riposte côté russe. Pour le moment l'UE et les Etats-Unis maintiennent les sanctions. Pourtant, plusieurs experts font remarquer que la levée des sanctions dans un proche avenir est fort probable.

 

Lire : la levée des sanctions anti-russes est proche.

 

Sputnik / Article source

 

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Photo : Reuters

 

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N. de K. : M’est avis que "le vent" est

très sérieusement en train de tourner… non !?

26/08/2015

L’armée russe commence à s’engager en Syrie.

L’armée russe commence à s’engager en Syrie.

Par Thierry Meyssan Article source

C’est un changement profond et significatif qui vient de s’opérer au Levant : l’armée russe commence à s’engager contre le terrorisme en Syrie. Alors qu’elle est absente de la scène internationale depuis la dissolution de l’Union soviétique et bien qu’elle avance avec prudence, elle vient de constituer une Commission russo-syrienne, de livrer des armes et du renseignement, et d’envoyer des conseillers. Tout ceci plus ou moins coordonné avec la Maison-Blanche.

RÉSEAU VOLTAIRE | DAMAS (SYRIE) | 24 AOÛT 2015 

http://www.voltairenet.org/fr

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La Russie qui avait négocié une alliance régionale contre l’Émirat islamique impliquant l’Arabie saoudite, la Syrie et la Turquie a dû changer de stratégie après le revirement turc. Ankara a en effet décidé de rompre avec Moscou, annulant sans motif réel le contrat du gazoduc Turkish Stream, créant avec l’Ukraine une Brigade islamique internationale pour déstabiliser la Crimée [1], et venant en renfort de l’Émirat islamique contre les Kurdes du PKK et de l’YPG.

Identiquement, la Maison-Blanche a dû changer de stratégie après les manœuvres du général John Allen qui s’était engagé auprès du président Recep Tayyip Erdoğan a créer une « zone de sécurité » pour l’Émirat islamique au Nord de la Syrie [2].

En définitive, Moscou et Washington ont coordonné 

- le retrait des missiles Patriot stationnés en Turquie ; 

- la création d’une Commission militaire russo-syrienne.

La fin de la zone d’exclusion aérienne.

Les missiles Patriot avaient été installés à partir de janvier 2013 par l’Otan en Turquie afin d’empêcher l’armée de l’air syrienne de se déployer à la frontière. De la sorte, les jihadistes du Front al-Nosra (al-Qaïda) avaient pu s’emparer du Nord du pays. À partir de l’été 2014, cette zone impossible à survoler avait été occupée par l’Émirat islamique.

Ainsi, lors de la bataille de Kobané, l’armée de l’air syrienne n’avait pu bombarder l’Émirat islamique et avait été contrainte de tenter une percée terrestre pour sauver la ville. Comme elle ne parvenait pas à franchir les 30 derniers kilomètres, la presse atlantiste présenta les forces kurdes du YPG comme indépendantes de Damas, alors que la République arabe syrienne lui avait fourni ses armes et payait ses soldats.

Les missiles Patriot, initialement déployés par l’Allemagne et les Pays-Bas, sont aujourd’hui allemands et espagnols. Ils seront d’abord révisés et modernisés, puis redéployés en Lithuanie, à la frontière russe.

L’entrée de l’armée russe dans la guerre contre la Syrie.

Alors que depuis le début du conflit, la Russie s’est abstenue de participer aux opérations militaires, elle vient de créer une Commission militaire russo-syrienne. Pourtant, l’Otan a organisé l’ensemble des événements dit du « Printemps arabe », dont la guerre contre la Syrie, et a coordonné les groupes jihadistes étrangers et leurs collaborateurs libyens et syriens, dits « rebelles », depuis la base turque d’Izmir [3], devenue depuis le siège du LancCom (commandement des forces terrestres des 28 États membres de l’Alliance atlantique).

En quelques semaines, de nombreux conseillers militaires sont arrivés à Damas. On évoque la possibilité d’ouvrir un second port militaire russe.

Six Mikoyan-Gourevitch MiG-31 ont été livrés. Ces avions sont les meilleurs intercepteurs au monde. Ils avaient été achetés en 2007, mais ce contrat avait été bloqué. Leur livraison ne tombe pas sous le coup de l’embargo sur les armes car ils ne peuvent pas être utilisés à des opérations de maintien de l’ordre, mais uniquement à la Défense nationale, en l’occurrence face aux incursions d’Israël ou de la Turquie. Sous des prétextes divers, ces deux États sont intervenus de multiples fois au cours de la guerre pour soutenir les jihadistes lorsqu’ils étaient en difficulté.

Ainsi, le 30 janvier 2013, Tsahal bombardait le Centre de recherches militaires de Jemraya, sous prétexte de détruire des armes destinées au Hezbollah. Il s’agissait en réalité de détruire une mallette de communication des données satellitaires de l’Otan, saisie par l’Armée arabe syrienne, avant que celle-ci n’en perce le système de cryptage [4]. L’opération avait été conduite par l’armée de l’Air israélienne en coordination avec l’Armée syrienne libre, elle même encadrée par des officiers de la Légion étrangère française sous la supervision du LandCom de l’Otan. Depuis, les opérations communes se sont succédé. Le 21 août, alors qu’al-Qaïda attaquait au sol et Israël depuis les airs la base militaire syrienne de Quneitra (limite du Golan), la Défense syrienne a été en mesure d’abattre un des avions de la Coalition jihadistes/Israël.

Simultanément, l’armée russe vient de fournir, pour la première fois, des images satellitaires à la Syrie. Cette décision, attendue depuis cinq ans, renverse la situation militaire. En effet, jusqu’ici les jihadistes échappaient souvent à l’armée arabe syrienne grâce aux images satellitaires que l’Otan leur fournissait en temps réel. Même si, depuis un semestre, il semble que l’Otan ne partage plus ses renseignements avec l’Émirat islamique, mais uniquement avec le Front al-Nosra (al-Qaïda).

Enfin, les conseillers militaires russes rassemblent de nombreuses informations de manière à étudier la possibilité d’un déploiement international sous l’égide des Nations unies. Ils devraient présenter un rapport au Kremlin qui étudiera aussi bien la possibilité d’une opération russe que celle d’une opération conjointe de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC). Celle-ci se réunira au Tadjikistan, à Douchanbé, le 15 septembre. Un déploiement de l’OTSC avait déjà été envisagé, en juin 2012 lors de la préparation de la « Conférence de Genève 1 » [5]. En effet, cette alliance militaire comprend trois États à population musulmane, le Kazakhstan, le Kirghizistan, et le Tadjikistan, plus aptes que la Russie à lutter contre des terroristes se réclamant de l’islam. Cependant à l’époque, l’OTSC n’avait pas d’accord avec l’Onu pour effectuer des opérations de paix. Ceci a été réglé le 28 septembre 2012 et pourrait être appliqué aussi bien en Afghanistan qu’en Syrie [6].

Les limites de la coopération entre le Kremlin et la Maison-Blanche.

Quoi qu’il en soit, la coopération entre le Kremlin et la Maison-Blanche a ses limites : la Russie souhaite éradiquer les jihadistes avant qu’ils ne se retournent contre elle, tandis que les États-Unis espèrent bien que certains d’entre eux pourront être activés dans d’autres conflits, comme ce fut le cas précédemment en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine, en Tchétchénie et au Kosovo.

D’ores et déjà, quelques éléments de Daesh sont arrivés à Kherson (Ukraine), où se trouve déjà un prétendu « gouvernement de Crimée en exil ».

Il est évident que, du côté états-unien, le retrait des Patriot est un piège. Washington serait enchanté que la Russie réduise le nombre de jihadistes, mais ne serait pas mécontent non plus si elle s’enlisait en Syrie. C’est pourquoi l’ours russe avance avec prudence.

Thierry Meyssan

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[1] « L’Ukraine et la Turquie créent une Brigade internationale islamique contre la Russie », parThierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 août 2015.

[2] « Clinton, Juppé, Erdoğan, Daesh et le PKK », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 3 août 2015.

[3] “Izmir base likely to become NATO’s Land Component Command”, Today’s Zaman, 6 juin 2011.

[4] « L’ASL et Israël attaquent un Centre de recherche syrien »,Réseau Voltaire, 31 janvier 2013.

[5] « Syrie : Vladimir Poutine propose une Force de paix de l’OTSC »,Réseau Voltaire, 3 juin 2012.

[6] « L’OTSC pourra déployer des « chapkas bleues » sur mandat de l’ONU », Réseau Voltaire, 29 septembre 2012.

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Originaire du Tatarstan, le général Valéri Guérassimov, chef d’état-major des forces armées de la Fédération de Russie et vice-ministre de la Défense, connait bien l’islam. En outre, il a réprimé des crimes commis par d’autres militaires russes en Tchétchénie et combattu victorieusement les jihadistes de l’Émirat islamique d’Itchkérie.

21/08/2015

Donbass, les analyses de Françoise Compoint.

L’impasse donbassienne, marqueur des faiblesses de l’Empire.

Août 20, 2015.

Quand on se demande si la guerre otano-ukraino-donbassienne donnera lieu à une guerre plus vaste que celle à laquelle on assiste aujourd’hui, la seule réponse qui tienne véritablement est une réponse normande: ni oui ni non dans la mesure où le oui ou le non tient à la conjugaison des intérêts tant électoraux que nationaux américains. En principe, la carte moyen-orientale a déjà été jouée le nationalisme arabe ayant cédé la place au panislamisme. La Syrie, même lâchée par les “démocrates” atlantistes, mettra un temps fou à se reconstruire, l’Irak et la Libye sont détruits, l’Iran reste contrôlable via les accords sur le nucléaire signé avec Washington, le sort de la Turquie est très incertain vu les contradictions sociétales, ethniques et religieuses qui secouent l’héritière de l’Empire ottoman. Ce qui demeure intraitable – ou en tout cas ce que l’on veut nous présenter comme tel – c’est l’EI et les mouvances islamistes qui lui sont proches. Celles-ci, nombreuses, aguerries, biberonnées au pétrodollar, projetteraient une croisade contre la Russie via les réseaux salafistes du Caucase. Que la coalition ne parvienne pas à liquider une armée de fanatiques bien localisés et d’ailleurs très présents dans les zones désertiques, ce qui devrait rendre plus facile leur élimination, en dit très long sur les plans du Pentagone. Bien entendu, des voix d’opposants s’élèvent au sein du Congrès mais ne suffisent pas à changer foncièrement la donne. S’il y a un axe à briser, c’est bien l’axe eurasiatique. Comment ne pas reprendre la dernière analyse de Thierry Meyssan selon lequel la création d’un Tribunal pénal international destiné à juger les auteurs du crash du vol MH-17 avait en définitive vocation à se retourner contre Vladimir Poutine lui-même la Russie et ses “rebelles” soi-disant téléguidés ayant été automatiquement tenus pour responsables de la tragédie (voir ici). Mais Poutine n’est pas dupe. Son équipe non plus. Qu’en serait-il s’il n’avait pas apposé son veto sur l’ouverture de ce Tribunal dont les principes d’action mensongers n’auraient en rien différé de ceux qui avaient été appliqués à la Haye contre le défunt Milosevic ou au Tribunal spécial pour le Liban contre Assad? Que ce soit donc par le biais d’un avion descendu par l’on ne sait qui ou par le biais d’une nébuleuse de sectes islamistes, il s’agit d’affaiblir, de un, un partenaire économique et civilisationnel de l’Europe, de deux, détruire de l’intérieur l’OCS en décapitant l’un de ses membres clés, la Russie. Il s’agit aussi, nous l’avons vu dans nos articles précédents, de convaincre les Etats voisins de l’imminence d’une invasion russe alors donc qu’en violation de l’entente Gorbatchev-Reagan sur la non-extension des frontières de l’OTAN en échange de la réunification de l’Allemagne l’OTAN progresse bel et bien vers la Russie. En ce sens, ceux qui voient dans la Résistance du Donbass une sorte de bouclier humain ont parfaitement raison.

Cette stratégie multilatérale dont le mode de fonctionnement saute aux yeux depuis quelques bonnes années s’articule autour de trois axes:

- La mise en garde (Voyez comme tel régime est dangereux pour son peuple mais aussi pour vous, chers alliés européens!)

- La tentation (En soutenant notre action contre tel dictateur vous servez la Démocratie. On vous protègera parce que, comme vous défendez nos valeurs, vous êtes nos alliés.)

- Le chantage (Généralement exercé par la voix du Parlement bruxellois: si vous ne menez pas telle ou telle réforme, si vous n’accueillez pas autant d’immigrés, vous serez sanctionné).

L’application des ces trois principes passe par la reconnaissance tout à fait automatique de trois postulats :

- Les intérêts nationaux américains prévalent sur tous les autres.

- Les intérêts nationaux des autres Etats n’existent que s’ils n’entrent pas en contradiction avec les intérêts nationaux américains.

- Les peuples n’ont pas le droit de s’exprimer. Ce sont les oligarchies qui gouvernent. On le voit distinctement à l’exemple de l’application sélective du droit des peuples à l’autodétermination.

Le pouvoir de médiation de l’UE dans l’affaire ukrainienne aurait été en grande partie déterminant si ce n’était que les pays de l’ancienne Europe sont victimes du chantage étasunien et que celui-ci n’est possible qu’en vertu de deux facteurs: absence de Défense européenne l’OTAN étant pilotée par les USA, élites politiques vendues craignant de perdre leur place au soleil. S’il faut un exemple terriblement éloquent, il suffit de lire le rapport de Charles Rivkin, ambassadeur US à Paris entre 2009 et 2013, rapport dans lequel est décrite la façon dont il faut influencer les minorités en France (voir “Minority Engagment Strategy, 19 janvier 2010”) pour “par la suite faire progresser les intérêts nationaux américains”, pour mieux comprendre la politique suicidaire de l’UE avec l’accueil absurde de masses allogènes qu’il ne puit ni nourrir, ni loger, ni faire intégrer le marché du travail. Soit ces élites politiques, si elles agissent de leur plein gré, sont folles, soit elles ne sont pas libres de mener la politique qu’elles entendent. On peut critiquer tant qu’on veut François Hollande en considérant qu’il n’a pas la carrure d’un Président, la farce des Mistrals dessert la France sous tous les angles, surtout que les USA continuent à développer leurs échanges avec la Russie.

En définitive, ce à quoi aspirent les USA, c’est, d’une part, une Europe éternellement asservie à une dette exponentielle et à une dissolution ethnique (civilisationnelle) progressive, d’autre part, une Russie affaiblie avec des voisins baltes hostiles au nord, une Pologne hostile et une Ukraine désagrégée à l’Est, un Caucase en voie de sunnisation radicale et d’indépendantisation au sud. Il s’agit en quelque sorte d’une vision idéale réalisable dans l’imaginaire de l’Empire mais qui malheureusement pour lui ne tient pas compte de certaines réalités. A savoir:

- Tout système orwellien a ses limites. Un régime totalitaire ne peut se maintenir éternellement. Il en va de même du système de gouvernance totalitaire mondial devenu tel en 1944 suite aux accords de Bretton Woods et qui arrive à expiration vu que les moyens mis en œuvre pour faire perdurer l’hégémonie américaine commencent à coûter trop cher. Les USA ont de plus en plus de mal à gérer plusieurs zones d’influence à la fois.

- Les moyens de pression employés ( mise en garde, tentation, chantage) ont eux aussi des limites puisqu’ils agissent selon un principe rabattu, uniforme dont le résultat est totalement déconstructif. La propagande antirusse déployée par les médias atlantistes autour du dossier donbassien a beaucoup hâté ce processus de décrédibilisation.

- Il y a l’UE des technocrates bruxellois, des oligarchies supranationales et d’une intelligentsia, passez-moi l’expression, pourrie. Celle de Saint-Germain pour en revenir aux bonnes vieilles références françaises. Tout ce beau monde est en effet le meilleur allié des States. Mais il y a l’Europe des peuples souverains, majoritaire, pour qui l’Ukraine et l’immense conflit que le dossier ukrainien a entraîné avec la Russie ne réjouit que très peu. Suffit de voir l’exaspération contagieuse des agriculteurs européens ou des commentateurs du Nouvel Obs pour comprendre que le vieux monde colonisé qui s’est constitué au-delà de 1945 commence à se fissurer. Le changement de population que les USA essayent de mettre en œuvre conformément à la recette de 1925 contribuent à cette cure de désintoxication. En ce sens, le troisième postulat relatif au mutisme supposé des peuples est tout ce qu’il a de plus fragile.

Nous en venons à une contradiction intéressante puisqu’il en ressort donc que, d’une part, l’UE est prête à s’enflammer à n’importe quel moment et que, d’autre part, si elle s’enflamme, les USA qui s’y sont grandement investis devront faire marche arrière sur tous les fronts. Y compris le Donbass.

Ce schéma relativement long-termiste se double d’un pronostic plus immédiat. Les présidentielles américaines auront lieu en 2016. D’ici là, il faudra bien clore le dossier donbassien soit en trouvant un accord avec la Russie – sans l’UE qui n’a aucun poids réel ce qui invalidait dès ses débuts les deux Minsk et le format dit normand – soit en exacerbant le conflit jusqu’à le faire muter en une vaste guerre débordant des frontières actuelles et en admettant que la Russie s’en mêle. Or, il est évident que les USA ne veulent pas d’une confrontation directe avec la Russie. Dresser les Etats complexés et/ou rancuniers les uns contre les autres est une chose, s’impliquer directement en est une autre. De toute manière, quelle que soit l’option retenue, les USA perdent la partie comme d’ailleurs ils semblent la perdre en Syrie si les analyses de Thierry Meyssan (Réseau Voltaire) se confirment. Peut-être sommes-nous plus proches que jamais du déclin de l’Empire.

Françoise Compoint, pour Novorossia Today.

http://novorossia.today/l-impasse-donbassienne-marqueur-des-faiblesses-de-l-empire/

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Escalade dans le Donbass. Pourquoi OTAN et CIA n’abandonnent pas la partie

Août 18, 2015.

On y avait cru aux douces heures de Minsk-1. On y avait cru aux âpres heures de Minsk-2. On n’y croit plus et l’on n’y croira plus jamais. D’ailleurs, Zakhartchenko, n’a-t-il pas certifié lui-même lors d’une récente conférence de presse qu’il n’était plus question de proroger avec ou sans nouvelles conditions des accords bafoués par les FAU avec la bénédiction tacite des puissances atlantistes bien servies par les silences sélectifs de l’OSCE. Pas de Minsk-3, 25 ou 100 à l’horizon. La solution se trouve ailleurs.

Sur le terrain, le déploiement de 90.000 militaires sur toute la ligne de front, le grondement des MLRS qui va crescendo et la recrudescence des hostilités autour de Gorlovka et Slavianoserbsk n’annoncent que ce qui a déjàété confirmé par le ministère des Affaires étrangères russe: les FAU se préparent à percer sur trois axes: Donetsk-nord coupant de facto Donetsk de Gorlovka, Donetsk-sud depuis les environs de Volnovakha et du côté de Novoazovsk depuis Marioupol bloquant ainsi toute avancée éventuelle des forces républicaines vers la mer d’Azov. S’agirait-il d’un percée supposée décisive vu l’état exsangue du budget militaire ukrainien et les réticences du FMI, de la BCE et de l’UE à continuer leur soutien matériel à Kiev? De toute façon, l’état piteux de la grivna, la chute vertigineuse et continue du PIB ukrainien, les sanctions gazières russes ainsi que le coût exorbitant d’une seule journée de guerre sont autant de facteurs qui en d’autres circonstances auraient dû mettre un terme à la guerre depuis belle lurette. Mais il n’en est rien et il n’en sera rien. Cet argent manifestement venu de nulle part et qui tue n’a d’autre prix que celui du papier et de l’encre vert grisâtre qui servent à le produire. Ce qui nourrit le brasier ukraino-donbassien n’est que la continuation de ce qui avait nourri le Maïdan sans que l’on n’ait pu croire à ses débuts qu’une révolution orange achevée dégénère in fine en guerre par procuration camouflée en guerre civile. Cette guerre par procuration qui oppose l’OTAN à la Russie, l’impérialisme universaliste au national-souverainisme, a pris les traits d’une guerre d’usure. Une guerre d’usure ne pouvant durer indéfiniment et les solutions diplomatiques proposées par le quartet de Normandie ne valant plus rien, un dénouement militaire prompt et particulièrement violent serait à prévoir. Simplement, ni les Américains ni les puissances européennes occidentales n’en voudront. L’idéal pour eux serait de faire durer la partie aussi longtemps que possible. La motivation étasunienne est la plus complexe. Elle découle de trois prémisses.

Primo, s’il est vrai que le complexe militaro-industriel US n’est pas prêt à s’endormir sur ses lauriers – premier budget mondial de la Défense avec, de trois fois inférieur, le budget chinois, et de cinq fois inférieur, le budget russe – la modernisation de l’arsenal nucléaire américain semblait avoir été repoussée aux calendes grecques sous Obama. Les négociations sur le nucléaire iranien et le retrait des troupes américaines d’Afghanistan ont fragilisé les positions des néoconservateurs. Les vetos russe et chinois en Syrie ont aussi joué leur rôle qui à son tour a été renforcé par la décrédibilisation tout à fait spectaculaire des politiques Bush-Obama au Moyen-Orient suite aux prises de distance de Daesh quant à son démiurge washingtonien. Aussi terribles fussent-ils pour les populations qui payent la note, les dérapages du néoconservatisme ont contribué au développement du modèle multipolaire car de plus en plus d’Etats européens conscients du danger regardent du côté de l’Est. Il fallait par conséquent rétablir l’image de l’Ennemi suprême en jouant sur le crédulité béate des peuples européens. La Russie réendossa ce statut relégué aux oubliettes depuis l’ère Gorbatchev son pseudo-expansionnisme devant horrifier en premier lieu les pays Baltes et la Pologne à l’exemple de l’annexion criméenne et des troupes russes sillonnant les steppes du Donbass. L’accusation en miroir a toujours été le point fort des services de propagande atlantistes. Le conflit qui sévit actuellement en DNR-LNR a redoré le blason de l’Alliance atlantique en plongeant les pays traditionnellement russophobes et les Etats occidentaux satellisés dans un état d’hystérie préventive qu’il convient d’entretenir. Cette guerre d’usure minant le Donbass et l’ensemble de l’Ukraine n’est que le reflet d’une immense guerre d’usure économique et psychologique que les USA sont en train de mener contre l’UE.

Secundo, les insuccès accumulés de la CIA et le conflit qui a opposé son chef, John Brennan, au chef de la Commission de contrôle des activités de la CIA, Dianne Feinstein, a sensiblement secoué le renseignement qui a lui aussi joué sur la menace russe en Europe. Du coup d’Etat “démocratique” réussi de Kiev aux petits bonhommes verts guerroyant contre les FAU de Marioupol à l’oblast’ de Lougansk, il a tout fait pour justifier son existence dans le format repoussant qu’on lui connaît et qui n’est pas sans repousser les Américains eux-mêmes après qu’ils aient appris que Guantanamo et ses méthodes ne relevaient pas du cas isolé. Après une telle campagne de réhabilitation, pas question de se désintéresser du dossier ukrainien lui qui offre plusieurs leviers de pression à la fois.

Tertio, n’oublions pas que pour assurer sa pérennité tout Empire tend à l’expansion. Quand il ne s’étend pas par la guerre – expansion directe – il élargit ses zones d’influence, un peu à l’image d’une pieuvre qui étend ses tentacules. La stratégie du chaos est certes une notion rabattue mais c’est la seule qui explique encore et toujours l’émergence de nouvelles zones grises autour de la puissance à neutraliser. En l’occurence, la Russie. Le cas transnistrien est celui d’un conflit gelé que l’on croyait sur le point d’être réchauffé il y a près de trois mois, avec la nomination de Saakachvili gouverneur d’Odessa, que l’on oublia durant juillet et qui resurgit la semaine dernière avec les menaces de M. Jagland à l’encontre d’une Moldavie indocile. Si l’on arrive à geler le conflit donbassien en le dégelant à l’occasion, non seulement l’Ukraine n’arrivera jamais à redresser son économie – à quoi bon puisque c’est maintenant une colonie US – mais la Russie continuera à faire des cauchemars.

S’en suit que l’aide du FMI sera assurée au compte-gouttes. Il ne s’agit pas d’en finir de sitôt avec le Donbass. La motivation de l’UE est bien différente: Bruxelles voudra bien sûr une énième version de Minsk espérant, d’une façon dirais-je miraculeuse, ne pas être impliqué. Oui, il a bel et bien soutenu le Maïdan et la quasi-totalité de ses conséquences, mais cela partait de bonnes intentions! Tout comme aujourd’hui, il espèrerait que la diplomatie l’emporte sur la barbarie pour mettre ultérieurement en relief son rôle de médiateur irremplaçable. Or, une solution radicale ne puit être qu’une solution essentiellement militaire présupposant une contre-offensive massive de la part des DNR-LNR, c’est-à-dire une exacerbation sans précédent du conflit. Déjà qu’il ne sait comment payer le lourd tribut migrationniste qui lui incombe, l’UE aura à assumer les retombées de son suivisme pro-américain en Ukraine. Si les Républiques l’emportent, Washington perdra un levier de pression extraordinaire. L’heure est grave. Avant tout pour la Novorossia ce qui s’illustre par cette conclusion sans concession de Zakhartchenko: “Nous n’avons pas d’autre choix que de remporter cette guerre. Vaincre, c’est notre devoir”.

Françoise Compoint, pour Novorossia Today.

http://novorossia.today/escalade-dans-le-donbass-pourquoi-otan-et-cia-n-abandonnent-pas-la-partie/

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25/07/2015

Les Etats-Unis retournent leur veste.

22 juil. 2015

 

Une nouvelle révolution à venir en Ukraine ?

Les Etats-Unis retournent leur veste.

 

Un nouveau chapitre dans la révolution ukrainienne s’ouvre; les radicaux de Secteur droit promettent d’organiser un vote de défiance des citoyens à l’encontre des autorités actuelles. Washington de son côté, change d’attitude.

 

Près de 6 000 personnes ont assisté à cette démonstration de force qui avait pour but d’appeler à un changement de pouvoir. Le chef du groupe ultra-nationaliste Arsen Avakov a annoncé ce qu’il désigne comme une «nouvelle étape de la révolution ukrainienne», disant que le Secteur droit se posera comme une «force révolutionnaire disciplinée».

 

Après que ce mouvement radical a joué un rôle clé dans le coup d’Etat de 2014, il a continué à se battre dans l’est de l’Ukraine. Ils demandent maintenant l’abolition des accords de Minsk.

 

Le Secteur droit est récemment devenu un véritable casse-tête pour le gouvernement ukrainien. Il y a plus d’une semaine que les radicaux ont été impliqués dans une fusillade avec la police à Moukatchevo, qui a fait trois morts et onze blessés. Le groupe a refusé de déposer les armes malgré l’appel du président Porochenko qui a exigé que tous les groupes illégaux devaient être désarmés.

 

L’appel a été soutenu par Washington. « Le recours à la force et aux armes doit être réservé exclusivement au gouvernement ukrainien et aux institutions du gouvernement », a indiqué l'ambassadeur américain en Ukraine Jeffrey Pyatt en commentant la fusillade lors de sa visite de la région concernée par les événements.

 

Cependant, aucune déclaration similaire n’avait été prononcée au cours de la révolution en 2014. Malgré l’existence de plusieurs vidéos de manifestants utilisant des armes, Washington continuait à insister que le mouvement anti-gouvernemental était pacifique.

 

« Les courageux Ukrainiens sont descendus dans les rues afin de s’opposer de manière pacifique à la tyrannie et demander la démocratie », avait déclaré John Kerry, le Secrétaire d’Etat américain en mars 2014, lors d’une visite en Ukraine.

 

Le président américain, à son tour, a dit l’année dernière « nous tenons le gouvernement ukrainien pour responsable de s’assurer qu’il a affaire à des manifestants pacifiques ».
L’analyste politique Daniel McAdams, interrogé par RT, estime que les principes de Washington varient selon leurs intérêts du moment.

 

Jeffrey Pyatt, Victoria Nuland et le porte-parole du département d’Etat américain ont tous trois dit la semaine dernière que « c’est une question nationale, et c’est aux Ukrainiens de régler la situation avec le Secteur droit, peu importe la façon, cela nous convient », a dit l’intéressé.

 

L’analyste a aussi souligné que le message actuel des représentants de l’administration Obama est bien différent de celui qu’on entendait l’année dernière. « Tous ceux qui comptent sur la cohérence de la politique étrangère des Etats-Unis mourront rapidement, parce que celle-ci est basée sur une éthique de situation », a expliqué l’expert.

 

RT en français

 

http://francais.rt.com/international/4686-revolution-ukraine-secteurdroit

 

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23.07.2015

 

Bloomberg : L'Ukraine soupçonne Obama 

d'avoir conspiré avec Poutine.

 

Leonid Bershidsky, écrivain et chroniqueur russe chez Bloomberg, a publié un article d'analyse, où il se livre à des conjectures sur le rapprochement d'intérêts de la Russie et des Etats-Unis survenu ces derniers temps sur fond de crise ukrainienne.

 

Dans son article, Leonid Bershidsky se base sur ses propres recherches et les déclarations de certains hommes politiques ukrainiens radicaux, accusant Washington de conspirer avec Moscou.

 

Ainsi, lors de sa récente visite à Kiev, la sous-secrétaire d'Etat américaine, Victoria Nuland, a exhorté les députés ukrainiens à adopter des amendements à la Constitution, donnant aux régions de Donetsk et de Lougansk des droits à l'autonomie inscrits dans la Loi fondamentale du pays, ce qui représente, selon les hommes politiques ukrainiens radicaux, des libertés inacceptables pour le Donbass et pourrait provoquer dans l'avenir la séparation légalisée des "régions pro-russes" de l'Ukraine.

 

Selon la vice-présidente de la Rada d'Ukraine, Oksana Syroyid, la persévérance de Mme Nuland s'explique par le fait que les Etats-Unis souhaitent se débarrasser de l'obligation de soutenir l'Ukraine, en lui imposant l'inscription dans la Constitution du statut spécial du Donbass.

 

L'ancien député ukrainien Taras Stetskiv soupçonne que les Etats-Unis et la Russie se sont entendu "dans le dos" de Kiev et ont troqué l'Ukraine contre le consentement de Moscou de signer un accord sur l'abandon par l'Iran de son programme nucléaire. En outre ces derniers temps la presse occidentale est devenue de moins en moins préoccupée par les problèmes ukrainiens.

 

Selon Leonid Bershidsky, Kiev a exagéré, en réclamant l'aide de l'Occident, et est finalement devenu un fardeau pour ce dernier. En outre, l'Ukraine continue à être un pays très criminalisé et corrompu avec en plus une économie à genoux. C'est pourquoi, il est dans l'intérêt de Washington de se détourner de l'Ukraine, estime le journaliste.

 

Sputnik 

 

http://fr.sputniknews.com/analyse/20150723/1017199937.html

 

1014560041.jpg© Sputnik. Alexei Nikolsky

 

 

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23.07.2015

 

Sans le Pravy Sektor, 

Kiev aurait trouvé un accord avec le Donbass.

 

La menace d'une contre-révolution pèse sur l'Ukraine.

Après les attentats de Moukatchevo, le Pravy sektor (Secteur droit, dont l'activité est interdite en Russie) a déclaré que la révolution n'était pas terminée dans le pays.

 
Le chef du mouvement ultranationaliste, Dmitri Iaroch, a proposé de faire démissionner le président ukrainien Piotr Porochenko et d'organiser un vote de confiance. Il demande au gouvernement de rejeter les accords de Minsk et de légaliser les bataillons de volontaires.

 

Pierre Lorrain, journaliste et écrivain français, spécialiste de la Russie et de l'espace post-soviétique, dresse un parallèle entre le Pravy sektor en Ukraine et Daesh au Proche-Orient. Selon lui, cette organisation constitue un nouveau point chaud aux portes de la Russie et présente un danger pour toute l'Europe.

 

Le Pravy Sektor et le soutien du public à travers le pays

 

Actuellement, Dmitri Iaroch n'a pas de soutien populaire ni électoral, constate l'expert. En revanche, il a des troupes, des bataillons de volontaires qui se réunissent sous des emblèmes « qui sont, qu'on le veuille ou non, des emblèmes nazis ». « Dès lors qu'il perd sa puissance militaire, le Pravy sektor n'est plus rien du point de vue électoral, du point de vue politique, affirme Pierre Lorrain. Aujourd'hui, il a une grande importance parce qu'il comprend une partie des troupes de la garde nationale ukrainienne. Il essaie de jouer sur cela. »

 

Les manifestations étaient prévisibles parce que la situation économique en Ukraine est bien pire qu'en Grèce au niveau de la dette et du chômage. Les gens commencent à réfléchir sur ceux qui sont responsables du coup d'Etat, à savoir, les Etats-Unis et l'Union européenne. Quant au Pravy sektor, il a largement contribué à l'installation du régime pro-occidental. Maintenant, Piotr Porochenko se retrouve à lutter contre les gens qui l'ont amené au pouvoir. Tout cela va apporter encore plus de chaos.

 

Le Pravy sektor VS l'Etat islamique

 

« Je crois qu'aussi bien Daesh que le Pravy sektor sont des organisations terroristes parce qu'ils ne peuvent exister que par la peur qu'ils induisent auprès de la population, selon Pierre Lorrain. Il y a, néanmoins, une différence. Si en Ukraine, toute la société civile n'est pas favorable à l'organisation et peut se lever contre, « il est impossible que les populations de Syrie ou d'Irak se lèvent d'une manière cohérente contre Daesh. »

 

Le parallèle est très net. Primo: le désastre économique en Ukraine pousse les gens vers l'extrémisme. Secundo: les Etats-Unis, d'après la déclaration du président Barack Obama, ont financé les l'extrême droite pour renverser le pouvoir de Victor Ianoukovitch. On voit la même chose au Proche-Orient. Selon un rapport récemment déclassifié, la DIA (Agence américaine du renseignement de la défense) avait prévu l'émergence de l'Etat islamique déjà en 2012 afin d'obtenir un changement de régime en Syrie. Résultat: on fait face au grave problème que constitue l'Etat islamique au Proche-Orient et le Pravy sektor en Ukraine.

 

Le Pravy sektor — un danger pour l'Europe

 

Après les attentats de Moukatchevo, les pays frontaliers avec l'Ukraine ont peur de ce qui en train de se passer en Transcarpatie avec les agissements du Pravy sektor. Les contrôles de sécurité des citoyens ukrainiens ont été renforcés à la frontière de la Hongrie, puis, de la Slovaquie. « Le Pravy sektor constitue un véritable danger pour l'Ukraine, mais également pour le reste de l'Europe dans la mesure où on ne sait pas ce que peut devenir une organisation de cet ordre, une organisation à la fois militaire et terroriste qui peut conclure des alliances dans d'autres pays », précise Pierre Lorrain.

 

Le Pravy sektor VS la Russie et l'Ukraine

 

Initialement un bataillon des volontaires, le Pravy sektor n'est officiellement contrôlé ni financé par personne. « C'est très difficile de juger s'il a été réellement subventionné de l'extérieur ou s'il a pu obtenir des financements locaux, c'est-à-dire de certains oligarques qui avaient beaucoup d'intérêt à créer des situations conflictuelles en Ukraine », dit Pierre Lorrain. A l'opposé du parti Svoboda qui n'existe plus aujourd'hui, le Pravy sektor qui avait non seulement une idéologie, mais était aussi une organisation militaire très bien construite, continue à durer parce qu'il ne reposait pas sur une logique électorale comme Svoboda.

 

Face à ce mouvement ultranationaliste, Piotr Porochenko n'a pas les mains libres. D'une part, il n'a pas besoin de combattants incontrôlables. De l'autre côté, les bataillons de volontaires constituaient une base idéologique et « physique » du pouvoir kiévien. Depuis l'euro-Maïdan, ils intimidaient et terrorisaient les habitants des grandes villes, mobilisaient les populations. Sans le Pravy sektor, Porochenko n'aurait pas de forces militaires. Qui plus est, dans le casus belli, dans le cas d'un affrontement entre le gouvernement officiel de Kiev avec toute formation nazie, que ce soit Pravy sektor, Azov, Aïdar ou autre, tous les autres bataillons se lèvent contre le président.

 

« Le Pravy sektor ne peut exister que contre la Russie, ajoute Pierre Lorrain. Si l'idée que l'agression russe n'existait pas s'impose au sein de la population ukrainienne, la puissance de Pravy sektor s'effondre totalement, et plus loin: d'un point de vue plus politique, une partie de l'argumentaire du gouvernement actuel avec le premier ministre Iatseniouk et le président Porochenko s'effondre aussi. Le principal perdant de la paix, si la paix s'établissait aujourd'hui entre le Donbass et les autorités de Kiev, ce serait indiscutablement Pravy sektor ».

 

Le Pravy sektor et la paix entre Kiev et le Donbass

 

« S'il n'y avait pas eu ces groupes paramilitaires et militaires au sein de la Garde nationale ukrainienne qui sont d'extrême-droite et qui sont très virulents, des solutions auraient été déjà trouvées au conflit du Sud-Est et un dialogue réel se serait créé entre Kiev et le Donbass, conclut Pierre Lorrain. C'est impossible aujourd'hui parce que le président Porochenko, aussi bien que le premier ministre Iatseniouk, ont peur de la réaction de la Garde nationale qui est entraînée et contrôlée par Pravy sektor. » 

 

Valérie Smakhtina

 

http://fr.sputniknews.com/analyse/20150723/1017203235.html

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25/10/2014

OUI, il faut sauver le président Bachar !

DAESH RÉVEILLE LE BLANC ?

Un article signé Pieter KERSTENSoriginellement paru sur SYNTHÈSE NATIONALE

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Dans la foulée du “Printemps arabe” et des « révolutions de jasmin » du Maghreb et d’Egypte, certains esprits se sont crus malins en désignant le président syrien Bachar el-Assad, comme un clone d’Hitler, comme le Satan des temps modernes ou le Mal absolu. « Un individu qui ne mérite pas de vivre » selon l’opinion de Laurent Fabius, et aux yeux de nombreux chefs d’Etat et de gouvernements européens « dont il faudrait se débarrasser par tous les moyens »… Ceci concernant un Chef d’Etat reconnu par l’ONU et reçu il y a quelques temps dans la plupart des capitales d’Europe.

Quel serait donc le crime commis par le président syrien pour déclencher une telle haine occidentale ? Posséder la troisième armée mondiale, à l’exemple de l’irakien Saddam Hussein ? Développer l’arme nucléaire pour équilibrer les forces dans la région, parce que les israéliens, eux, disposent depuis longtemps de missiles atomiques Jéricho ? Mettre au point des armes bactériologiques terrifiantes ?

Rien de tout cela ! Comme dans chaque état souverain, son dirigeant devait réprimer les émeutes, mater les affrontements interreligieux et les rebelles armés. Contre toute attente, une coalition se forme contre le pouvoir syrien et favorise le recrutement, l’entraînement, l’armement et le paiement de factions diverses soutenues par les rois du pétrole. Cette alliance hétéroclite regroupée au sein de l’ASL (dont les dirigeants se trouvent à Londres) bénéficie de la bienveillance de la Turquie, par où transitent les djihadistes, les armes, les munitions, les médicaments et toute la logistique. Tous les opposants à Bachar reçoivent ces aides, sans discernement.

Des milliers de « conseillers » militaires étrangers entraînent les volontaires en Turquie, en Jordanie, en Irak et sur le terrain opérationnel en Syrie. Face à cette coalition contre nature, le président syrien ne peut compter que sur le soutien de la Russie et de l’Iran (présent depuis fort longtemps dans le sud-est de l’Irak).

Malgré ces aides massives, complétées par des brigadistes recrutés en Europe, mais surtout de katibas arrivant d’Irak, de Lybie, d’Afghanistan, de Tunisie ou d’Egypte, le régime de Damas ne cède pas et bien au contraire reprend des positions stratégiques. Après des années de guerre, ces « gentils rebelles djihadistes » deviennent subitement infréquentables et se transforment en « horribles terroristes » ! Comprenne qui pourra… (à l’attention des plus crédules).

Dès la prise de Mossoul par les salafistes, qui à cette occasion ont mis la main sur les arsenaux de 4 divisions de la nouvelle armée irakienne (formée et équipée par les USA) et aussi sur un trésor de guerre de 425 millions de dollars en dépôt à la banque centrale de la ville, la communauté internationale opère un revirement de 180° et dénomme maintenant les djihadistes comme étant des « terroristes » rassemblés au sein de DAESH, car luttant pour la création d’un califat islamique, ce qu’aucun des politologues éclairés, ou prétendus « spécialistes », n’avait pu ou voulu imaginer.

Le sigle arabe de DAESH – « ad-dawia al islamiyya fi-l Iraq wa-s-sam » – remonte à sa création en 2006, quand Al-Quaïda en Irak forme avec 5 autres groupes djihadistes le Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak. Ce Conseil proclame le 13 octobre 2006 l’Etat Islamique d’Irak (EII) puis l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) le 9 avril 2013. Ce n’était donc pas un champignon vénéneux apparu après la pluie, et sa montée en puissance ne devait pas échapper aux experts dont s’entourent les chefs d’Etat en Orient, comme en Europe…

Il est surprenant de constater que c’est l’armée de Bachar el-Assad qui livre maintenant des armes aux kurdes assiégés à Kobané, alors que la Turquie assiste tranquillement à leur massacre. Mais le méli-mélo de situations conflictuelles orientales n’est pas nouveau.

A vrai dire, et selon l’analyse historique, les sources de cette guerre de religion remontent au cours des siècles et concernent la haine entre les chiites et les sunnites, toutes obédiences confondues et clans mélangés. Par ailleurs les accords pétroliers signés entre les américains et la famille des Séoud en 1945, ne sont pas étrangers non plus aux machinations et aux guerres du Proche et Moyen-Orient ces 70 dernières années.

En outre, il faut aussi noter que toute tentative de regroupement ou de création de républiques nationalistes arabes, qui aurait pu s’inspirer de la doctrine et de l’idéologie de Michel Aflak, le baasisme, a été sabotée par les USA et la CIA, à commencer par la destitution en 1953 de Mohammad Hedayat Mossadegh, fondateur du Front National iranien, et premier ministre depuis 1951.

L’Oncle Sam ne cesse les ingérences belliqueuses au nom du Nouvel Ordre Mondial ou de « l’american way of life », de Corée en Afghanistan, du Viet-Nam au Nicaragua, en passant par l’Irak et la Lybie. Aujourd’hui en Ukraine et en Syrie. Il impose son Dieu vert – le dollar – et ses missiles, si nécessaire.

Souvenons-nous également que pour contrer les avances soviétiques en Asie centrale lors de l’invasion en Afghanistan à la Noël 1979, les américains recrutent Ben Laden et ses islamistes, au nom du Djihad. Cela aboutit vers Al-Quaïda et sa suite sanglante. Le calife autoproclamé a lui aussi reçu l’absolution et les aides des USA, avant que la créature n’échappe à ses géniteurs.

Il est grand temps de stopper les élucubrations des gnomes de Wall Street, la nuisance du conglomérat militaro-industriel yankee et les dérives politiques des affidés américano-sionistes.

OUI, il faut sauver le président Bachar !

Pieter KERSTENS (écrit à Beyrouth le 15 octobre 2014).

> http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2014/10/23/daesh-reveille-le-blanc.html

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