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28/11/2015

Un deal Merkel-Erdogan : arrêt de mort pour l'Europe ?

Un deal Merkel-Erdogan :
arrêt de mort pour l'Europe ?

Les chefs européens se rendront, ce dimanche, en Turquie pour discuter affaires: des milliards d'euros en échange du règlement de la crise migratoire. Une UE impuissante convoite un règlement rapide et voit en Recep Erdogan un sauveteur. Pourtant, c'est une grande illusion, selon Deutsche Wirtschafts Nachrichten.

Or il semble que les faits concernant la coopération turque avec Daech suffisent largement pour rendre la rencontre des chefs des pays-membres de l'UE avec le président turc Recep Tayyip Erdogan impossible, fait remarquer le journal allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Pourtant, la chancelière allemande Angela Merkel montre de plus en plus sa bienveillance à l'égard d'Ankara, bien que cette affaire soit déjà profitable pour M. Erdogan. Outre l'argent du contribuable européen, il aura un énorme bonus: le silence de la chancelière allemande sur tous les thèmes embarrassants. 
 
Plus de questions embarrassantes.
 
Ainsi, le président pourra éviter les questions sur les raisons des frappes sur l'avion russe, ce qui a exacerbé la colère dans le monde. Il ne sera pas non plus obligé de s'expliquer sur les liens qu'entretient sa famille avec Daech et son financement, ni sur ce qui est arrivé aux journalistes qui avaient découvert la coopération d'Ankara avec Daech. Personne ne se posera plus la question de savoir sur quels fondements la Turquie demande de l'accueillir au sein de l'UE. Et, ce qui est le plus important, personne ne se souciera de savoir si les milliards de l'UE seront bien destinés aux besoins des refugiés, explique l'auteur de l'article. 
 
Mme Merkel ne peut pas garantir que son deal avec M. Erdogan, compte tenu de toutes ses relations opaques avec les djihadistes, ne transformera pas les citoyens européens l'ignorant en sponsors indirectes de Daech. L'accord avec Ankara, s'il a lieu, signera l'arrêt de mort de toutes ces personnes qui pourraient souffrir d'une nouvelle résurgence du terrorisme, déplore Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Voilà pourquoi Angela Merkel doit éviter cette faute avant qu'il ne soit trop tard, conclut l'auteur.
 
Le 18 octobre, Mme Merkel s'était déjà rendue à Istanbul, où elle s'est entretenue sur la crise migratoire avec Recep Tayyip Erdogan et le premier ministre Ahmet Davutoglu. Selon le plan rendu public après le sommet, la Turquie devrait jouer un des rôles principaux dans la résolution de la crise migratoire.
 
Sputnik
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Dessin en provenance de : the real SyrianFreePress Network

26/11/2015

Syrie, Russie, Turquie, OTAN...

Syrie, Russie, Turquie, OTAN...

La Russie anéantit des groupes terroristes près de la frontière turque

Le ministère russe de la Défense et l'armée turque ont rompu tous contacts, la Russie a rappelé le représentant de sa Marine en Turquie qui était chargé de coordonner les activités des militaires des deux pays, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
"Le ministère russe de la Défense et les Forces armées turques ont rompu jeudi tous les contacts conformément à une décision prise mardi", a indiqué M.Konachenkov devant les journalistes. "Cette décision concerne également la ligne directe établie pour éviter des incidents aériens lors de l'opération antiterroriste en Syrie", a-t-il précisé.

Selon lui, les troupes syriennes et l'aviation russe ont anéanti des troupes terroristes qui opéraient près de la frontière turque, dans le secteur où avait été sauvé le pilote survivant du crash du Su-24 abattu mardi par la Turquie.

L'armée syrienne a en outre bloqué les livraisons transfrontalières d'armes au groupe terroriste Etat islamique (EI) dans les régions montagneuses de la province syrienne de Lattaquié. "Les frappes portées par l'aviation russe contre les terroristes ont permis aux troupes gouvernementales syriennes de prendre le contrôle des régions montagneuses dans le nord de la province de Lattaquié et de démanteler les filières de transport d'armes, de munitions et d'autres matériels aux terroristes dans cette province", a noté M.Konachenkov.
Qui plus est, "notre aviation contrôle toutes les voies de transport d'armes, de munitions et de matériels aux terroristes de l'EI dans les autres régions du nord de la Syrie", a-t-il ajouté.

Le ministère russe de la Défense a annoncé jeudi sur Twitter que le croiseur lance-missiles russe Moskva était arrivé au large de la province de Lattaquié pour soutenir la défense antiaérienne locale.

Les relations russo-turques traversent une période de crise suite au crash d'un bombardier Su-24 russe abattu par un chasseur turc en Syrie. Le bombardier est tombé sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière avec la Turquie. Un des pilotes du bombardier russe a été tué depuis le sol alors qu'il effectuait un vol en parachute après s'être éjecté. Le second pilote a été sauvé par les unités spéciales russes et l'armée syrienne, il est sain et sauf. Le pilote rescapé a indiqué n'avoir reçu aucune sommation ni mise en garde avant que son avion soit abattu.

Sputnik

1018548086.jpgPhoto : Alexander Vilf

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Les S-400 russes fermeront le ciel de la Syrie à l'Otan

La Russie a décidé de déployer des missiles sol-air S-400 en Syrie en réaction à la chute d'un de ses Su-24, abattu par un chasseur turc dans l'espace aérien syrien.

Les avions de l'OTAN devront obtenir le feu vert de Moscou pour survoler la Syrie suite au déploiement des missiles sol-air russes S-400 Triumph dans ce pays, a rapporté la chaîne de télévision américaine CNN. Les missiles S-400 ont une portée suffisante pour couvrir l'ensemble de la Syrie ce qui signifie un contrôle total de l'espace aérien de ce pays par Moscou, note le correspondant de la CNN Matthew Chance.

Le radar du système S-400 est capable de viser simultanément 300 cibles, et possède une capacité antimissile. 72 missiles peuvent y être chargés simultanément. 

L'Etat-major général russe a annoncé mercredi matin sa décision de déployer des missiles sol-air S-400 à la base militaire de Hmeimim, en Syrie, après la chute mardi de son bombardier Su-24 abattu par un chasseur turc dans l'espace aérien syrien. Il a en outre envoyé le croiseur lance-missiles Moskva, équipé de systèmes antiaériens près de la province de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, et a annoncé que ses bombardiers voleraient désormais sous la protection de chasseurs. 

Ankara et Moscou connaissent de fortes tensions au lendemain de la destruction de l'avion russe. Mais le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé mercredi que la Russie n'avait pas l'intention de faire la guerre à la Turquie suite à cet incident.

Un bombardier russe Sukhoi Su-24 engagé dans l'opération contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) en Syrie s'est écrasé mardi sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière turque. Selon le président russe Vladimir Poutine, le Su-24 a été abattu dans l'espace aérien syrien par un missile air-air tiré par un chasseur turc F-16. La Turquie affirme que l'avion russe a violé son espace aérien. D'après le ministère russe de la Défense, l'avion se trouvait en Syrie, à un kilomètre de la frontière turque.

Sputnik

Lire également : La Russie déploiera un système antiaérien S-400 en Syrie.

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19/11/2015

Maraqqathon / L'indécente moquerie

Maraqqathon / L'indécente moquerie

Deux articles en provenance de l'excellent "Chroniques du Grand jeu" !  
(Découvert grâce à l'ami Oscar Stepanov ; nous l'en remercions !)
> http://www.chroniquesdugrandjeu.com/

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Maraqqathon 

"Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11 et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne". Cette célèbre phrase d'un joueur anglais pourrait s'appliquer aux relations internationales : et à la fin, tout le monde s'aligne sur la position de Poutine...

Dernier exemple en date : Hollande, qui reprend mot pour mot l'idée de coalition internationale contre l'EI avancée par le président russe fin septembre à l'ONU. A l'époque, la réaction française avait été froide, Laurent "Al Qaeda fait du bon boulot" Fabius se battant encore contre ses vieux moulins à vent. Depuis, les attentats de Paris sont passés par là et ont dégrisé le Quichotte élyséen... Bon prince, Vladimirovitch ne lui tient pas rigueur et accepte même de coordonner les opérations militaires avec Paris, c'est-à-dire d'autoriser le passage à travers sa bulle électronique des avions français décollant du Charles-de-Gaulle. Les Russes ont-ils demandé quelque chose en échange ? Peut-être que Paris baisse d'un ton sur son mantra favori depuis des années - "Assad doit partir". Lavrov est en tout cas intraitable sur la question.

Les Russes se sentent forts car l'évolution de la situation leur donne raison. Au cours de l'étonnant impromptu entre Obama et Poutine, le président états-unien a semble-t-il mis de l'eau dans son coca cola et s'est rapproché de la position russe. Il faut dire que Barack à frite est un peu perdu dans ce maelström... Plus possible maintenant de bombarder à côté des cibles daéchiques - la pression internationale est trop forte - et le Pentagone grince des dents.

Quant à Vladimirovitch, il a enfoncé le clou, se permettant d'ironiser en public sur le fait que plusieurs pays du G20 finançaient Daech (les oreilles ont dû siffler à Riyad et Ankara). Dernière petite pique à l'adresse des Occidentaux : "Ils ont peur de nous donner des informations sur les territoires que nous ne devons pas frapper [occupés par les "rebelles modérés", ndlr], craignant que cela devienne l’endroit exact de nos frappes futures et que nous allons les trahir. Il est évident que ce point de vue est basé sur leur propre conception de la décence humaine". Pan, dans les dents...

Sur le terrain, Damas progresse. L'armée loyaliste est à 2 petits km de Palmyre. La bataille pour la cité antique, et les destructions irréparables qu'elle causera, risque de fendre le coeur à tous les amoureux d'histoire. Au nord, dans la bataille d'Alep, l'aéroport stratégique de Kweires a été libéré après deux ans de siège de l'EI :

Après la confirmation que le vol reliant Charm el Cheikh à Saint-Pétersbourg avait bien été l'objet d'un attentat, les bombardiers stratégiques russes sont entrés en action, doublant le nombre de frappes aériennes. Et comme la France s'y met (enfin), Raqqa vit des jours difficiles. Des rapports font état de la fuite de certains bataillons daéchiques.

C'est maintenant une course poursuite. Les Russes espéraient en finir avec les chéris salafistes de l'Occident - les si modérés Al Nosra et Ahrar al Cham - avant de se tourner réellement contre l'EI. De même, les Etats-Unis pensaient pouvoir passer des années à rater leur cible, maintenant ce point d'abcès qu'est le califat au beau milieu de l'arc chiite. Les derniers événements ont irrémédiablement changé la donne, pour les uns comme pour les autres.

Quant aux Turcs, ils sont un peu désespérés d'établir leur zone tampon à la frontière turque, entre Azaz et Jarablus, au milieu des deux zones contrôlées par les YPG kurdes. Erdogan prévoit d'envoyer 10 000 soldats afin de fournir des armes à Daech protéger les populations civiles (défense de rire). Le hasard faisant bien les choses, c'est aussi par là que devait passer le gazoduc qatari...

Les Russes, et plus généralement le groupe 4+1 (Russie, Iran, Syrie, Irak + Hezbollah), ont dit niet et maintenant que le califat n'a plus grand espoir de se maintenir encore bien longtemps, le projet du sultan du sarin paraît quelque peu inutile. Mais qui sait avec lui...

Chroniques du Grand jeu / Article source. 

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L'indécente moquerie

"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" (Bossuet)

L'hypocrisie autour des attentats de Paris, complaisamment reproduite par des médias en dessous de tout, est si indécente qu'il est nécessaire de remettre les points sur les i, par simple respect pour la mémoire des victimes. Les cofondateurs de l'Etat Islamique viennent aujourd'hui verser des larmes de crocodile ; au royaume de la com', le foutage de gueule est roi.

Obama fut l'un des premiers à exprimer ses condoléances et sa "sympathie". Il ne nous a malheureusement pas expliqué pourquoi son pays a amoureusement accompagné la montée en puissance de Daech. Des documents déclassifiés du DIA (le renseignement militaire américain) datant de 2012 montrent que les Etats-Unis, ses alliés du Golfe et la Turquie souhaitaient favoriser la création d'une "principauté salafiste" dans l'est de la Syrie "afin d'isoler le régime" Assad. Le directeur de l'époque du DIA, le général Michael Flynn, a avoué que l'administration Obama était parfaitement au courant de ce qui allait arriver et que c'était souhaité ("une décision délibérée").

Erdogan a fait part de sa compassion, c'est gentil à lui... Il n'est cependant un secret pour personne que le sultan soutient à bout de bras Al Qaeda, à qui il a été jusqu'à fournir du sarin, et surtout l'Etat Islamique, ce qu'a reconnu le vice-président US Biden l'année dernière. Pour continuer à alimenter Daech en armes, Ankara est même prêt à faire la guerre aux Kurdes, ce qui ne semble absolument pas gêner l'Occident prêt à toutes les compromissions. Mais après tout, n'est-ce pas Fabius qui déclarait qu'Al Nosra (= Al Qaeda en Syrie) faisait "du bon boulot" ?

L'Arabie saoudite et le Qatar se sont fendus d'un communiqué pour déplorer les attaques de Paris. On aimerait qu'ils déplorent également les milliards de pétrodollars qu'ils déversent chaque année pour financer des milliers d'écoles coraniques dans le monde promouvant leur vision fondamentaliste de l'islam, véritables usines à terroristes. On aimerait qu'ils déplorent le fait d'avoir, après Al Qaeda dans les années 80, une nouvelle fois aidé et armé un monstre - Daech - censé casser l'arc chiite que leur mentalité moyenâgeuse et sectaire craignait plus que tout. Secret de polichinelle éventé par Biden encore, ou par le général Clarke, gens peu suspects de "conspirationnisme". Cela n'empêche pourtant pas nos dirigeants d'aller se vautrer dans les ors des palais saoudiens pour signer des contrats.

Quant à Merkel et son pathétique "nous mènerons le combat ensemble", qu'elle nous explique déjà comment a pu lui venir l'idée abracadabrante de vouloir, pour les beaux yeux du patronat allemand à la recherche de main d'oeuvre bon marché, ouvrir l'Europe à des millions de réfugiés parmi lesquels s'étaient évidemment infiltrés des terroristes, comme le répétaient les services de renseignement. L'un des tueurs de vendredi avait un passeport syrien... Combien d'autres dans des cellules dormantes ?

N'est-ce pas cette même clique de dirigeants occidentaux, pétromonarchiques et turc qui ont, tous ensemble, semé le chaos en Irak, en Libye et en Syrie, détruisant les structures étatiques fragiles de ces pays, ouvrant la voix à la guerre civile et à l'anarchie, créant d'énormes sanctuaires djihadistes dont Ben Laden n'aurait même pas pu rêver ?

Je n'ai jamais été adepte du "tous pourris", formule généralement creuse et qui ne règle rien. Mais il est difficile en l'occurrence de penser autre chose...

Chroniques du Grand jeu / Article source

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17/11/2015

Revue de Presse… d’un monde en perdition.

Revue de Presse… d’un monde en perdition.

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France : attentats de Paris et Saint-Denis.

Note de K :
Vous trouverez ci-dessous des liens (titres en bleu) menant à trois articles…

Trois articles qu’il vous faut ABSOLUMENT lire avec attention.
Trois articles avec lesquels je ne suis pas forcément d’accord sur tout…
Mais qui nous racontent néanmoins tous (plus ou moins) la même histoire…
Celle de gens qui, tels le docteur Frankenstein, ont voulu jouer à être des dieux…
Celles de gens (des gouvernements américains, anglais, français, etc.) qui ont créé un monstre : ISIS, l’EIIL, Daesh, Al-Nosra… peu importe le nom que vous donnerez à cette créature, elle a autant de noms, de facettes et de têtes que de créateurs !
Puis, qui s’étant lassés d’un jouet qui ne correspondait pas/plus à leurs attentes, l’ont laissé (dès lors) subir la vindicte des villageois en colère (Syriens, Russes ou Kurdes)... 
Jusqu’à ce que cette chose, leur propre créature, se sentant abandonnée par ses pères – humiliée et aux abois – se retourne contre eux…
Et morde la main nourricière !

La République française prise en otage
Par Thierry Meyssan, pour le Réseau Voltaire.

Attentats de Paris : la responsabilité écrasante de l’exécutif français
Par Guillaume Borel, pour Arrêt sur Info (Suisse).

Attentats à Paris : « C’est pour la Syrie »
Par Alexandre Latsa, pour Sputnik.

N.B : Si d’aventure, pour une raison inconnue des dieux, des hommes et des voies impénétrables de la censure, l’un de ses articles venait à disparaître, faites-le moi savoir, ils sont soigneusement sauvegardés.

Lire également :
Vendredi noir à Paris : premières récoltes d’une Grande Tempête ?
Françoise Compoint, pour Novorossia Today

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Guerre en Syrie

Plusieurs missiles de croisière russes frappent l’Etat islamique

Poutine ordonne d’intensifier les frappes en Syrie  

Nationspresse.info

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Ukraine/Donbass

FLASH-INFO : Selon le Ministère de la Défense de la DNR, les chars des forces du régime kiévien pilonnent le bourg de Jabitchevo

FLASH-INFO : Une école dans la banlieue de Gorlovka pilonnée pendant les cours

Novorossia Today

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Petit plus vidéo :

Stratégie du choc et « management par la terreur »...

Via : Terre & Peuple

13/11/2015

« Nous avons une bonne relation avec Azov », explique Muslim...

« Nous avons une bonne relation avec Azov »...

Rencontre avec Muslim, le commandant tchétchène
qui se bat en Ukraine contre les séparatistes pro-Russes

Note de K. : Un article signé Jack Losh, et publié sur Vice « poubelle » News en date du 12 août dernier. M’avait échappé jusqu’à présent, vu que je ne suis pas vraiment client de ce site de merde… mais j’en viens presque à le regretter !?! C'est du petit lait !
Muslim et ses « copains de goûter » de chez Azov et Secteur Droit
Copains comme cochons… les porcs.

* * * * * *

Le fait de savoir que le gâteau au caramel saupoudré de graines de pavot, a été confectionné par un groupe de volontaires locaux, a rassuré le commandant de la milice tchétchène — il ne sera pas empoisonné pendant son goûter. « Pour tout le reste, » dit-il en tendant une petite boîte en carton contenant un compteur Geiger, « Je vérifie le niveau de radioactivité. »

Habillé en tenue de combat, portant fièrement une impressionnante barbe noire et blanche, l'exilé tchétchène est connu sous le nom de guerre de « Muslim ». Nombre de ses anciens partenaires ont été empoisonnés par les services secrets russes, explique-t-il, et il n'est pas près de les rejoindre. Il a survécu jusqu'ici pour atteindre la quarantaine, malgré deux guerres dévastatrices entre la Tchétchénie et la Russie dans les années 1990, une décennie à vivre dans les montagnes du Nord Caucase, et maintenant 12 mois à combattre dans l'Est ukrainien, contre les séparatistes soutenus par le Kremlin.

Muslim est à la tête du bataillon « Sheikh Mansur » — du nom d'un résistant tchétchène du 18e siècle. Il s'agit d'un des trois bataillons islamiques combattant aux côtés des forces de Kiev dans l'est de l'Ukraine. Si des Tchétchènes combattent aux côtés des Ukrainiens, ils se retrouvent face à d'autres Tchétchènes, qui sont eux dans les rangs des séparatistes pro-Russes. 

Les Tchétchènes qui se battent pour l'Ukraine seraient une centaine. De l'autre côté, des centaines de Tchétchènes, fidèles au leader du pays Ramzan Kadyrov, soutiennent les séparatistes pro-Russes. En 2004, le président russe Vladimir Poutine avait fait confiance au jeune chef de guerre Kadyrov pour éteindre l'insurrection locale en Tchétchénie et lui a permis de diriger ce pays détruit par plusieurs conflits.

En plus de combattre des Tchétchènes et pour l'Ukraine, l'unité de Muslim a une autre particularité. Si en Europe occidentale, on associe souvent des groupes d'extrême droite avec l'islamophobie, le bataillon Sheikh Mansur se retrouve allié avec Secteur Droit, un mouvement paramilitaire ukrainien d'extrême-droite. Partout ailleurs, ces deux groupes seraient des ennemis naturels — mais ici, cette alliance est née d'une haine commune d'un ennemi : la Russie. 

(…)

Le groupe du Sheikh Mansur combat aussi aux côtés du Bataillon Azov, un mouvement pro-Kiev, dont les supposées tendances néonazies ont obligé les États-Unis à interdire aux soldats américains d'entraîner et d'armer ses membres (Note de K : mais oui mais oui... et c'est la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu') . Le groupe nie tout projet extrémiste, tout en adoptant le symbole du Wolfsangel (crochet de loup) que l'on a associé avec la période de l'Allemagne nazie (plusieurs unités SS arboraient le symbole). Muslim assure que les milices disparates qui combattent pour l'Ukraine sont totalement unies.

« Nous avons une bonne relation avec les bataillons volontaires, dont Azov », explique Muslim à VICE News. « Nous combattons ensemble sur le front, partageons de nombreuses amitiés, et la religion ou l'appartenance ethnique ne sont jamais des sujets de tension. »
« Il n'y a rien de surprenant dans notre alliance — nous avons un ennemi commun qui se fiche de nous ou de nos territoires. Les hommes de mon unité sont juste des musulmans et n'ont aucun intérêt à convertir qui que ce soit. »

De tous les bataillons volontaires qui combattent avec les Ukrainiens, Muslim est sans doute celui qui parle le plus affectueusement de Secteur Droit. « Ils existent en dehors du système et combattent seulement pour leur territoire, pas pour l'argent, » ajoute Muslim. « Nous partageons cette vision. Ceux qui sont dans le système sont un peu différents de nous. En ce qui nous concerne, les combattants de Secteur Droit peuvent faire ce qu'ils veulent — nous sommes seulement ici pour nous battre contre la Russie. »

Dans le baraquement que Sheikh Mansur et Secteur Droit partagent, qui se trouve à une heure de route de la ligne de front, un combattant torse nu de Secteur Droit se prélasse au soleil derrière un voile couleur camouflage. Il partage la vision de Muslim quant à l'étonnante alliance, mais est un peu moins loquace sur la question. « Tchétchènes, Secteur Droit, » a commencé Vyjak en frappant son poing droit dans la paume de la main gauche, « Poutinekaput. »

Sergiy Vasilovich, le chef de la branche politique de Secteur Droit au Donbass, a développé un argumentaire identique, interrogé sur la relation de son groupe avec Sheikh Mansur. « Les bataillons volontaires sont comme un poing serré, totalement uni dans le patriotisme », nous dit-il. 

(…)

Après sept années en exil, apparemment entre la France et l'Ukraine, Muslim a rencontré en 2014 un autre rebelle tchétchène, le Général Isa Munayev — un personnage de premier plan chez les Tchétchènes qui combattent en Ukraine. Munayev a été blessé en 2006 lors d'une attaque contre-insurrectionnelle en Tchétchénie. II avait été emmené en Europe illégalement pour être soigné. Le Danemark lui avait alors accordé l'asile politique, où il a dirigé un groupe militant pour l'indépendance de la Tchétchénie — jusqu'à ce que les événements en Ukraine se présentent comme l'opportunité parfaite pour continuer son combat contre la Russie.

Il s'est rendu en Ukraine au printemps dernier, où il a été reçu par des officiers militaires de Kiev, qui cherchaient absolument des combattants expérimentés. Armé et équipé, Munayev a formé le bataillon Dzhokhar Dudayev — du nom d'un ancien président tchétchène et ancien leader de l'indépendance. Nombre de ses compatriotes faisaient partie du groupe armé — dont Muslim, qui restera à ses côtés quelques mois avant d'aller former le Sheikh Mansur — ainsi que des Azéris, des Géorgiens, des Ingouches et des Tatars.

En février, Munayev a été tué alors qu'il combattait aux côtés des forces ukrainiennes lors de la terrible bataille pour la ville de Debaltseve (Note de K : Debaltsevo en fait... vu qu'on parle Russe, dans cette ville, et non l'espèce de patois Ukrainien qui se veut une langue ! Mais bon, le journaliste est de chez Vice News...). Adam Osmayev, un Tchétchène anglophone (Note de K. : "anglophone" !?! Sans déconner... quelle surprise ! Etudes à Langley ?), l'a depuis remplacé, et Muslim a continué à opérer avec son propre bataillon. 

(…)

Dans ses rangs, le bataillon Sheikh Mansur compte des hommes qui ont combattu avec les forces anti-gouvernementales en Syrie. « Ils sont partis pour venir ici, parce que c'était devenu compliqué là-bas, » précise Muslim. 

(...) 

Jack Losh / Article source

meet-muslim-the-chechen-commander-battling-russia-with-some-unlikely-allies-body-image-1439296924.jpgGoûter et thé avec « Muslim » (Photo par Jack Crosbie)
Note de K : Ohlala, dis donc… le "p’tit goûter" avec Muslim…
C’est vraiment trop mignon ! Trooooop mignon !  

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Vice News est une chaîne d'information mondiale qui diffuse des documentaires sur des sujets d'actualité. Elle a été fondée en décembre 2013 en tant que filiale de la société Vice Media. Vice News diffuse des reportages sur différents sujets, y compris des événements non couverts par d'autres sources d'information. Vice News et sa société mère sont basés à New York, bien qu'elle ait beaucoup de bureaux dans le monde entier. (Wikipedia)

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A lire également !
(Cliquez sur le titre en bleu ci-dessous) 

Chechens and other islamists fight for kiev

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In the mosque ; the main Chechen leaders in Ukraine,
Adam Osmaev, second from left, and beside « Muslim » Cheberloevky.

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« Muslim » Cheberloevky and
Dmytro Yarosh
 
finished eating in any area in the front of Shirokino

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Dmytro Yarosh ( Note de K : chef du Secteur Droit / Pravy Sektor) 
and « Muslim » Cheberloevky 
posing with Sheikh Mansour Battalion members...

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Les copains de chambrée du bataillon Azov.
Mislamthropiques...

28/10/2015

Alain de Benoist : Quand la France comprendra-t-elle ?

Entretien avec Alain de Benoist : 

 

"Quand la France comprendra-t-elle

que la Russie est notre allié le plus naturel ?" 

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire

 

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Nicolas Gauthier : Depuis quelques semaines, on assiste au grand retour de la Russie sur la scène internationale. Ce qui ne fait apparemment pas plaisir à tout le monde. Est-ce un pas vers le monde multipolaire à venir ?
 
Alain de Benoist : La déclaration de guerre de la Russie à Daech est un fait de première grandeur. En s’imposant comme un acteur incontournable dans la question syrienne, elle prend de court les États-Unis et leurs alliés. Par son réalisme, son sens géopolitique, son intelligence stratégique, Vladimir Poutine confirme ainsi le statut de puissance internationale de la Russie. Mieux encore : il est en train de constituer, avec l’Iran, la Chine et d’autres pays émergents, un bloc eurasiatique qui bouleverse toute la donne géostratégique. L’OTAN doit désormais compter avec l’Organisation de coopération de Shanghai. C’est en effet un pas vers l’émergence d’un monde multipolaire, c’est-à-dire un rééquilibrage des rapports de force dans le monde.
 
On verra dans les prochaines semaines comment évolue la situation sur le terrain. Mais on voit bien dès maintenant que, contrairement à la France, qui ne fait que des frappes homéopathiques, et aux États-Unis, qui font la guerre sans intention de la gagner, le Kremlin a engagé tous les moyens nécessaires. Poutine, dont la presse occidentale disait sans rire il y a encore trois mois qu’il s’apprêtait à « lâcher le régime syrien », a obtenu le feu vert de son Parlement et s’est assuré du soutien des vingt millions de musulmans que compte son pays. Contrairement aux Américains et à leurs alliés, il intervient conformément au droit international, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU et à la demande des Syriens. Et il le fait pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il est impensable pour lui de laisser les islamistes de Daech s’emparer de la Syrie, qui abrite à Tartous la seule base russe de la région. Ensuite parce que c’est une belle occasion pour lui d’éliminer sur place quelques milliers de djihadistes russes originaires du Caucase. Enfin, et surtout, parce qu’avec cette intervention, il s’impose d’emblée à la face du monde comme la grande puissance montante avec laquelle il faut désormais compter.

 

Nicolas Gauthier : Dans l’affaire syrienne, il y a ceux qui veulent en finir avec Daech et ceux pour qui l’éviction de Bachar el-Assad est la priorité. Est-ce vraiment ainsi que se pose le problème ?
 
Alain de Benoist : Se demander dans l’abstrait qu’est-ce qui est le pire, une dictature ou un réseau terroriste comme Daech, est une très mauvaise façon de poser le problème. Le « pire » est toujours relatif à une situation donnée. La seule véritable question qui se pose est celle-ci : qu’est-ce qui est le plus contraire à nos intérêts ? Si c’est la dictature, alors il faut se battre contre la dictature ; si c’est le réseau terroriste, alors c’est lui qu’il faut affronter. Dans le cas de la Syrie, la réponse est simple. La barbarie islamiste de Daech nous menace, alors que le régime de Bachar el-Assad ne nous a jamais menacés. Contre la première, il faut donc soutenir le second. Mais le fond du problème, c’est la russophobie. Pour les États-Unis comme pour la France, l’objectif numéro un, c’est avant tout de réduire l’influence russe. Damas étant l’allié de Moscou, l’élimination de Bachar el-Assad devient dès lors la priorité.
On reproche ainsi aux frappes russes de viser, non seulement Daech, mais les rebelles syriens qui combattent le régime légal de Damas. Mais pourquoi ne le feraient-elles pas ? Vladimir Poutine sait très bien que, dans l’affaire syrienne, il n’y a pas d’« islamistes modérés », mais seulement des rebelles armés, alliés objectifs des terroristes, que les forces armées syriennes sont les seules à combattre réellement l’État islamique et que l’élimination du régime alaouite ouvrirait les portes de Damas à Daech. Vous noterez, au passage, le caractère grotesque des réactions scandalisées fulminées par les États européens membres de l’OTAN au motif que des avions russes auraient effleuré la frontière aérienne turque, au moment même où ces mêmes États acceptent que leurs propres frontières, terrestres celles-là, soient violées tous les jours par des milliers d’immigrés illégaux venus pour la plupart de Turquie !
 

Nicolas Gauthier : Du coup, grande est l’impression que la France joue toujours avec un coup de retard…

 

Alain de Benoist : La France, en effet, n’est pas seulement alignée sur l’Amérique, elle a aussi toujours un temps de retard. En 2013, François Hollande annonce qu’il va bombarder Damas, puis se ravise parce que Washington a décidé de faire marche arrière. L’année suivante, il prend des sanctions contre la Russie, puis décide de recevoir Poutine parce qu’Obama l’a reçu avant lui. Aujourd’hui, sous l’influence du plus exécrable ministre des Affaires étrangères de la Ve République, Laurent Fabius, il persiste à exiger le départ de Bachar el-Assad, que ne demandent plus ni les Américains ni les Allemands, ce qui est à peu près aussi réaliste que si les démocraties occidentales avaient fait du départ de Staline un préalable à leur alliance avec l’URSS contre Hitler !

Après avoir achevé l’œuvre d’atlantisation de la diplomatie nationale entamée sous Nicolas Sarkozy, la France adopte, face à Moscou, une position de guerre froide que rien ne justifie, sinon son alignement total sur la politique de l’OTAN, et continue à prétendre décider à la place des Syriens de qui doit diriger la Syrie. N’ayant plus aucune politique étrangère indépendante, elle est, en fait, condamnée à jouer petit bras. Après quatre ans de soutien aux pétromonarchies du Golfe et aux bandes islamistes anti-Assad, elle voit s’effondrer toutes ses hypothèses et n’est plus en position de se poser en médiateur nulle part. Plus personne ne l’écoute, elle ne compte pour rien, elle est hors jeu. Quand comprendra-t-elle que la Russie est notre plus naturel allié ?

 

Boulevard Voltaire

 

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http://www.azquotes.com/quote/618360 

 

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23/10/2015

"Migrants" : la grande reculade d’Angela Merkel

"Migrants" : la grande reculade d’Angela Merkel.

 

 

Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue.

 

Angela Merkel, c’est un peu une Martine Aubry à l’allemande, avec la même tête d’infirmière qui battrait ses malades ; la même bondieuserie aussi : un père pasteur pour la première et un autre quotidiennement assidu à la messe pour la seconde. Sauf qu’Angela, elle, a un peu mieux réussi son parcours politique que Martine. Jusqu’à aujourd’hui, nonobstant.

 

Ainsi, le grand show des réfugiés, traité par nos médias comme une resucée d’Holiday on Ice version barcasses. À ce qu’il nous fut prétendu, c’était le grand transport amoureux. Bras grands ouverts aux… aux on ne sait plus trop quoi, « migrants », « réfugiés », « clandestins », « fouteurs de bousin » en puissance ?

 

Pour madame le chancelier, l’urgence était de lutter contre l’extrême droite, un peu comme madame le maire de Lille. D’où cette déclaration foutrement virile, pour une dame à la beauté si fragile : « Les citoyens ne devraient pas suivre ceux qui descendent dans la rue remplis de haine et d’hostilité envers les autres… ». Fort bien, mais à ce détail près que 30 % du gros million de « migrants » en question ne parlent pas un traître mot d’arabe ; ce qui signifie qu’ils viennent de partout, sauf de cet Orient mis à feu et à sang, par Daesh certes, mais également par les guerres aussi idiotes que criminelles menées par l’Occident.

 

Dans les 70 % restants, plus de la moitié sont de forts gaillards, célibataires et parfaitement en âge de se battre contre la « barbarie islamiste ». Du coup, l’opinion publique allemande paraît se retourner, tant les nouveaux arrivants ne leur semblent pas précisément être enfants de Woodstock. Du coup aussi, et ce, de manière des plus logiques, un mouvement tel que PEGIDA (acronyme de patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) recommence à avoir le vent en poupe.

 

Lire aussi : Merkel devant les ruines de sa politique migratoire

 

Ce qui oblige la même Angela Merkel à aller mendier une médiation turque à Ankara, capitale d’un pays dans lequel il vrai que déjà plus de deux millions de « réfugiés migrants » aimeraient bien aller se refaire la cerise en Allemagne, pays du presque plein-emploi.

 

« Presque », la nuance est de taille, sachant que l’Allemagne est forte d’une fécondité à peu près aussi vaillante que celle des derniers Pygmées et que la dondon en question demeure à ce jour sans enfants. Il faut donc de nouveaux travailleurs afin de faire tourner la puissante machine industrielle d’outre-Rhin, qu’ils soient plus ou moins qualifiés ou pas. L’immigration, armée de réserve du grand patronat, l’affaire n’est pas neuve depuis Karl Marx.

 

De manière plus symbolique, mais médiatiquement fort efficace – au moins durant les premiers jours – de la grande feria berlinoise : solder une bonne fois pour toutes la sulfureuse réputation allemande, eu égard aux zeures-les-plus-sombres-de notre-histoire…

 

Sur le papier, le bidule était programmé pour fonctionner. Dans la réalité, c’est une tout autre histoire. Car Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue, si ce n’est à un jeu de c… !

 

Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire.

http://www.bvoltaire.fr/

 

Un article découvert sur :

http://euro-synergies.hautetfort.com/

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22/10/2015

L’armée syrienne poursuit son offensive en banlieue de Damas.

L’armée syrienne poursuit son offensive

en banlieue de Damas.

 

L'armée syrienne poursuit son offensive à Jobar dans la banlieue de Damas, contrôlée par les islamistes depuis plusieurs années.

 

Les soldats mènent des combats acharnés pour chaque maison: les djihadistes ont créé des postes de tir pratiquement dans tous les bâtiments du quartier, dont beaucoup sont reliés par des tunnels souterrains permettant aux combattants de se retirer d'une maison encerclée ou de surgir dans le dos des militaires. 

 

Jobar est un quartier périphérique de Damas. Avant la guerre, sa population se chiffrait à environ 300.000 habitants, dont la plupart ont quitté leur maison aujourd'hui. Certains sont même partis en Europe en tant que réfugiés.

 

Actuellement, le quartier est contrôlé par les combattants du Front al-Nosra (la branche syrienne d'Al-Qaïda), d'où ils attaquent les quartiers voisins de Damas. Ainsi, le 21 septembre, deux obus de mortier sont tombés dans la cour de l'ambassade russe.

 

L'armée et la milice syriennes ont donc lancé une offensive contre les occupants de Jobar dans le cadre des opérations de grande envergure des militaires syriens — rendues possible grâce au soutien de l'aviation russe de combat.

 

L'artillerie syrienne tire depuis le centre de Damas sur les positions des islamistes à Jobar. Comme il n'y reste presque pas de civils, il est pratiquement impossible que ces bombardements puissent causer des victimes parmi la population.

 

Des chars T-62 prennent ensuite le relais pour frapper les positions des djihadistes. Puis des véhicules de transport blindés BMP-1 soutiennent l'assaut de l'infanterie syrienne équipée de fusils d'assaut Kalachnikov, de mitrailleuses et de lance-grenades. Les soldats tentent de supprimer les points de tir des combattants et d'occuper les toits des grands édifices.

 

"D'après nos informations, Jobar abrite actuellement près de 5500 djihadistes qui résistent de manière acharnée", souligne un des commandants de l'opération.

 

Pratiquement à deux pas de cette opération, la vie paisible continue dans les rues au son des tirs et des bombardements: des cafés accueillent des clients, le marché local bouillonne. Les habitants se sont habitués à la proximité de la guerre, mais espèrent que l'armée nationale arrivera à repousser les islamistes hors de la capitale.

 

La Syrie connaît depuis mars 2011 un conflit armé qui, selon les données de l'Onu, a déjà tué plus de 250.000 personnes. Les forces du gouvernement national font face aux combattants de différents mouvements islamistes, dont les plus actifs sont l'État islamique et le Front al-Nosra.

 

Sputnik

 

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20/10/2015

La politique migratoire de l'Europe mènera cette dernière vers sa destruction...

Une troisième Guerre mondiale risque d’éclater en Europe...

 

 

La Russie a agi de manière intelligente en intervenant militairement en Syrie, et la politique migratoire de l'Europe mènera cette dernière vers sa destruction, estime un parlementaire hongrois.

 

L'UE récolte les fruits de l'aide qu'elle a fournie aux USA dans la déstabilisation du nord de l'Afrique et de l'Ukraine, a estimé dans une interview donnée à Sputnik Gyöngyösi Márton, vice-président du Groupe interparlementaire du Parlement hongrois et vice-président du parti Jobbik.

 

"Ce sont les conflits en Syrie, en Libye, en Afghanistan et en Irak qui ont provoqué cet afflux de migrants. Les USA ont provoqué ce problème et désormais, ils se sont mis de côté et critiquent l'inefficacité de l'Europe dans cette question", a-t-il indiqué.

 

La Hongrie n'a pas envie de recevoir les immigrés d'Afrique subsaharienne et du Proche-Orient, a souligné le responsable. Selon lui, il n'y a aucune garantie que ces migrants ne fassent pas partie de groupes terroristes comme le Front al-Nosra ou l'EI, et qu'ils ne viennent pas pour commettre des actes terroristes en Europe.

 

"La politique migratoire d'accueil en Europe nous mènera vers la destruction de l'Europe", a martelé le parlementaire.

 

Concernant l'expansion de l'Otan en Europe, il a indiqué : "L'affirmation de l'Otan selon laquelle l'Alliance installe ses missiles en Europe pour tenir tête à l'Iran, en prétextant le danger nucléaire est l'affirmation la plus aberrante que j'aie jamais entendue. Tout le monde sait que les missiles iraniens ne peuvent même pas atteindre Israël… encore moins l'Europe. Cela a été un alibi cousu de fil blanc pour y installer des missiles. Toute cette affaire est liée avec la Russie, et non avec l'Iran".

 

Après la chute du rideau de fer et de l'URSS, l'objectif de l'Otan a toujours été d'étendre toujours plus son influence vers l'est, est-il convaincu.

 

Selon lui, l'Alliance ne cache plus ni son caractère agressif, ni ses intentions provocatrices et démonstratives contre la Russie. En effet, l'Otan a décidé d'ouvrir huit centres de commandement à travers plusieurs pays européens. "Ce n'est que le début d'une grande opposition et compétition militaire. On en voit l'illustration en Ukraine et en Syrie", prévient le responsable.

 

"Si jamais la Russie riposte, l'Europe souffrira tandis que les USA sont loin, de l'autre côté de l'océan. C'est en Europe qu'on risque d'avoir la 3e guerre mondiale. La Hongrie doit dire haut et fort qu'elle ne veut pas participer à cette politique agressive".

 

"Si jamais cette déclaration n'est pas prise au sérieux, la Hongrie doit quitter l'Otan pour rester neutre", pense M. Márton.

 

La Russie a agi de manière intelligente en intervenant militairement en Syrie pour combattre Daech avec l'Iran. "La Russie a posé un choix devant les pays occidentaux, en leur demandant de choisir un camp dans cet affrontement. La Russie et l'Iran veulent combattre le mal incarné, mais l'Occident freine dans cette lutte… Pourquoi? Peut-être, parce qu'ils ont peur d'y perdre leur investissements?", s'interroge l'homme politique.

 

"Je considère que les USA sont pleinement responsables de cette situation. On connaît leur détermination à construire un monde unipolaire", a-t-il ajouté.

 

"L'EI est la créature de l'Occident. L'EI ne serait jamais né si l'Occident n'avait pas déstabilisé l'Irak", a encore martelé le parlementaire.

 

Sputnik, 15 octobre 2015.

 

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© AP Photo/ MTI,Szilard Koszticsak

 

 

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L'Alliance des Jeunes de Droite-Mouvement pour une meilleure Hongrie, communément appelé Jobbik, est un parti politique hongrois eurosceptique fondé en 2003 et présidé par Gábor Vona. Jobbik est l'acronyme de Jobboldali Ifjúsági Közösség, et signifie également en hongrois "le meilleur".

11/10/2015

Les véritables commanditaires du terrorisme dans le monde...

L’opération russe en Syrie révèle les véritables commanditaires du terrorisme dans le monde.

 

Fort Russ / Traduit du russe en anglais par Kristina Rus, 6 octobre 2015. 

 

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L’opération russe en Syrie a débuté il y a moins d'une semaine, mais les premiers résultats sont là. Les pertes terroristes se comptent en milliers, des infrastructures sont détruites et, en outre, la Russie a montré au monde entier qui sont les parrains du terrorisme mondial, ont dit des experts à hакануне.ru. 

 

L'opération militaire des troupes russes en Syrie contre les miliciens de l’ISIL a commencé il y a moins d'une semaine, mais même en ce court laps de temps un certain nombre d'événements marquants se sont produits. Il y a d'abord la déclaration conjointe de sept pays, France, Allemagne, Qatar, Saoudie, Turquie, Royaume-Uni et USA, se préoccupant du renforcement de la Russie dans la région. Un certain nombre de pays, en particulier les USA, ont pondu des déclarations passablement agressives à propos de la mission russe en Syrie. 

 

« Il est trop tôt pour tirer des conclusions, mais le ton est clair. Voici le point : En réalité toutes les déclarations faites aux USA corroborent que l’ISIL est une subdivision informelle de leur pays. Cette armée terroriste a été créée pour éviter les forces de défense (notamment les forces nucléaires), afin de mener des opérations à différents endroits du globe. Dès que l'armée de l'air russe a commencé à infliger des coups sérieux, les Américains ont commencé à piquer une crise, les miliciens de l’ISIL leur demandant de l’aide. Au moment de notre intervention, les agissements américains ont montré qui fournit la « couverture » et qui a besoin de ce cancer terroriste. Le monde entier a vu le visage des parrains du terrorisme mondial et constaté que la coalition dirigée par les USA est une imposture sur la toile de fond de la scène mondiale », a observé sur hакануне.ru l’expert militaire, le colonel Alexander Zhilin. 

 

Il a relevé que jusqu'à présent, l'avancée de l’ISIL en Irak et Syrie était due en grande partie au fait que personne n’opposait de résistance à ses combattants, qui ont à leur disposition l'espace, le renseignement et l'analyse militaro-technique américains. Frappant des cibles insignifiantes ou le désert, même les missions officielles de la coalition anti-ISIL ressemblent à une simulation. Dans leurs efforts de la semaine dernière, les pilotes américains luttant contre le terrorisme se sont montrés pitoyables, leurs raids ayant détruit deux tractopelles de l’ISIL. 

 

Raison distincte de la réaction agressive des USA, le niveau technique plus haut que prévu des unités russes.

 

« Je vais vous donner un exemple. Plus de 50 aéronefs ont été envoyés en Syrie. Plus de 2 mille personnes ont été amenées par les voies aériennes. Et pas un radar de l'OTAN, dont se font gloire la Turquie, la Bulgarie et d'autres pays, n’a pu les remarquer. Aujourd'hui, les Américains ne voient pas ce que font nos gars. Nous avons développé une technique telle de système de couverture, que le Pentagone en devient tout simplement dingue : Nous les voyons, mais eux sont incapables de nous voir. Il est clair que tous leurs plans ont échoué », a expliqué l'expert. 

 

Pendant ce temps, les pilotes suivent strictement l'ordre du président Poutine, tandis qu’à New York, il proposait de diviser le ciel du Moyen-Orient en secteurs de contrôle. L'incident avec les pilotes israéliens repoussés par les pilotes russes de leur zone, a démontré cela sans ambiguïté. 

 

« Nous avons montré le sérieux de nos intentions, dans l’intervalle, sans perfidie, nous avons alerté tout le monde, y compris Netanyahu, les Américains, etc. Il me semble que nos « partenaires » pensent que la Russie veut, par un coup de poing de morveux, leur couper le souffle. Non, ce temps est révolu. Le niveau du travail de nos équipes est juste un choc total pour les Américains. La bombe de 500 kg lâchée d'une hauteur de 5000 mètres est rentrée par la fenêtre d'un bunker. C’est inconcevable. Je dirais que, grâce à nos équipages qui tournent comme des horloges, nous avons monté un bon spectacle pour tout le monde », a dit Zhilin. 

 

Autre résultat de la première semaine de bombardements sur les miliciens, il a été montré au monde de manière concluante que la Russie possède des armes de précision de haute technologie, et qui plus est, elle est capable de s’en servir professionnellement. 

 

Quant aux pertes des miliciens à la suite des frappes aériennes russes, même les chiffres prudents sont très impressionnants en si peu de temps. Zhilin a cité des chiffres du renseignement israélien et américain, d’après ses propres sources. Selon ces données, pendant les cinq premiers jours de l'opération, plus de 2173 terroristes ont été liquidés. Dans le contexte des déclarations répétées de Barack Obama au sujet de l’« inefficacité » des forces militaires spatiales russes, ces chiffres peuvent être sous-estimés. 

 

Selon le professeur Igor Panarin, analyste politique, au 5 octobre, le nombre de tués, blessés, disparus et désertés se monte à 9389 individus. L'expert explique cette avalanche par le nombre de déserteurs, environ la moitié du nombre total, « les déserteurs fuyant l'Irak, la Turquie, la Jordanie. » 

 

« Le fait qu'ils s’enfuient dans toutes les directions montre une chose : Ils ne combattent pas pour l'islam. Ce sont les mercenaires puants habituels qui se battent pour de l'argent. Des gens peuvent mourir pour leur foi, mais pour ceux qui se battent pour l'argent, cela n’a aucun sens de mourir », dit Zhilin.

 

Parmi les infrastructures détruites le professeur Panarin a cité 13 postes de commandement, 10 dépôts de munitions, cinq camps d'entraînement, cinq dépôts de carburant, cinq nœuds de communication, une base terroriste cachée, le centre de formation spéciale des miliciens, un champ de dépôts de munitions, quatre mini-fabriques d’armements. En outre, un certain nombre de véhicules blindés et systèmes d'armes ont été détruits : 19 chars T-55, 19 BMP, 18 véhicules blindés, quatre lanceurs multiples de roquettes, trois pièces d'artillerie et 16 véhicules. 

 

Autre point important qu’il faut souligner à propos de La propagande occidentale en lien avec le premier raid et la mort d’enfants et de civils :  « La Russie est le seul pays du monde où les soldats sont tenus responsables de leur action militaire à l'étranger. Installé sur les avions, des moyens de contrôle concrets surveillent l’action des équipages, y compris quand ils frappent des cibles. Notre pays s’est en principe engagé à cela, tandis que tous les autres pays, l'OTAN et les USA en particulier, laissent les mains libres à leur armée et ne sanctionnent même pas les mutilations. Ces bandits n’ont rien à nous reprocher concernant tout ce qui touche l’armée », a déclaré Alexander Zhilin. 

 

Fort Russ / Traduit du russe en anglais par Kristina Rus, 6 octobre 2015. 


Original :
 fortruss.blogspot.ca/2015/10/russian-operation-in-syria-revealed.html 
Traduction Petrus Lombard.

 

Via : http://www.alterinfo.net/L-operation-russe-en-Syrie-revele-les-veritables-commanditaires-du-terrorisme-dans-le-monde_a117864.html  

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