07/04/2015
Il paie, le peuple du Donbass...
Il paie, le peuple du Donbass.
Article publié le 23 mars 2015 sur le blogue personnel d’Oleg A. Tsariov, Président du Parlement de l’État autoproclamé de Nouvelle-Russie (Novorossia.) Il déploie sur un mode assez émotionnel la notion de Monde Russe, et le lien qui unit dans ce cadre le Donbass et la Russie. Ce texte est aussi un hommage à ses concitoyens, les « habitants du Sud-est ».
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Aujourd’hui, la Russie déploie son jeu géopolitique sur l’échiquier mondial. Elle accumule les réussites: une coalition de pays décidés de résister aux États-Unis a été formée avec succès, et les pays les plus importants d’Europe modifient leur position vis-à-vis de la Russie. On attend la victoire suivante, et surtout, on espère qu’à l’été, les sanctions européennes imposées à la Russie ne seront pas prolongées. De la confrontation en cours, la Russie sortira renforcée et les États-Unis affaiblis.
Mais ce sont les habitants du Donbass qui paient aujourd’hui pour cette victoire.
Ils paient pour la Crimée.
Il paient pour qu’une guerre ne soit pas en cours à l’intérieur des frontières de la Russie.
Ils sont en train de payer avec leur sang les futures victoires de la Russie, la renaissance de la puissance et de l’influence de la Russie, la préservation de l’intégrité de la Russie. Les habitants de Russie, les Russiens, ayant pu observer les conséquences du maïdan ukrainien, ne permettront jamais que se répète dans leur pays ce qui s’est produit en Ukraine.
Ils paient, les enfants du Donbass. Ils paient les pensionnés du Donbass. Ils paient les habitants du Sud-est qui ne se rendent pas.
Ils paient de leurs vies, ils paient par des blessures, ils paient par la destruction de leurs maisons, ils paient par leur destin défiguré.
Sur le territoire de l’Ukraine, c’est aujourd’hui une guerre pour la Russie qui se déroule. Pour la Grande Russie. Et il se fait que dans cette guerre, les soldats sont les habitants du Sud-est, que l’on n’a pu briser.
Ce sont eux qui aujourd’hui participent aux rassemblements, ce sont eux qu’on jette aujourd’hui en prison, que l’on tue, que l’on brûle vivants, comme ce fut le cas à Odessa, ce sont eux qui dans leurs villes du Donbass sont mitraillés et bombardés par l’artillerie. Ce sont leurs enfants qui se terrent dans les caves pendant les bombardements, leurs pensionnés qui survivent affamés depuis six mois, alors que leurs pensions ne sont plus payées.
Les habitants de Nouvelle-Russie se voient eux-aussi faisant partie de la nouvelle Russie en train de renaître. Ils souffrent non seulement pour la Russie, notre maison commune, mais aussi pour le droit à occuper une place dans cette maison.
Bien sûr, la Russie fournit maintenant une aide énorme. Mais dans cette guerre, la ligne de front, c’est bel et bien le Donbass qu’elle traverse. Et ce sont mes compatriotes qui essuient des pertes, énormes elles aussi. La guerre est ainsi faite ; certaines unités essaient de tenir sous les coups des forces supérieures de l’ennemi, pendant que d’autres lancent dans une autre direction les opérations qui conduiront à la destruction de l’ennemi. Il en fut ainsi lors de la Grande Guerre Patriotique. Le destin et le hasard ont placé les uns et les autres soit parmi les hommes de la Division de Panfilov, qui tombèrent devant les chenilles des chars allemands, soit parmi ceux qui atteignirent le Reichstag et jusque la fin de leur vie assistèrent aux cérémonies commémoratives.
Une autre fois, peut-être, faudra-t-il défendre le Monde Russe sur un autre territoire, et nos volontaires en seront. La Russie est un grand pays. La guerre peut arriver de n’importe quel côté. La terre russe est abondamment arrosée de sang. Cette fois, la guerre est venue de l’Occident, c’est pourquoi elle concerne le territoire de l’Ukraine. Ces derniers temps, l’ennemi arrive habituellement en Russie depuis l’Occident. Et donc, comme par le passé, la guerre est en Ukraine. Non pas contre l’Ukraine, mais pour l’Ukraine et pour la Russie.
Récemment, j’ai participé à une émission au cours de laquelle il a été demandé si la Russie devait aider à reconstruire le Donbass. Pour ma part, en tant que représentant de l’Ukraine ou de la Nouvelle-Russie, il est malaisé de m’exprimer à ce sujet. La Russie fournit déjà aujourd’hui à la Nouvelle-Russie une aide inestimable : elle abrite sur son territoire quasiment un million de réfugiés d’Ukraine. Elle envoie au Donbass des convois d’aide humanitaire, les uns après les autres. Elle exerce des pressions sur le pouvoir de Kiev pour qu’il cesse cette guerre.
J’ajouterai encore ceci. Sans la Russie, le Donbass ne pourrait tenir. Non parce que sans l’aide de la Russie, il serait détruit, mais parce que sans la Russie, notre combat n’a pas de sens. Les gens du Sud-est défendent leur droit d’être ce qu’ils sont, et ils se sentent Russes. Lorsqu’ils ont participé au referendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Russie, ils ont considéré cela comme une étape dans le processus de réunion sinon avec la Russie, à tout le moins avec le Monde Russe. Mais à quoi rimerait le combat pour être Russe, si le Monde Russe n’existait pas ?
Reconstruire le Donbass, c’est en premier lieu à l’Ukraine que cela appartient.
Et aussi Dniepropetrovsk et Kharkov et Odessa et les autres villes. Car les mérites du Donbass sont immenses face à l’Ukraine entière, dans la lutte contre le pouvoir qui se dresse contre le peuple, de façon anti-humaine.
En réponse à la question de la participation de la Russie à la reconstruction du Donbass, je me suis exprimé clairement : Oui. Non seulement parce que le Donbass souffre aujourd’hui pour la Russie. Indépendamment de la forme administrative qui sera adoptée pour le Donbass, il a montré, non par des paroles, mais par des actes, qu’il est une partie de la Russie. En reconstruisant le Donbass, c’est une partie d’elle-même que la Russie reconstruira, une partie qui aura souffert plus que toute autre pour l’entièreté de la Russie. Pour fournir la preuve de sa qualité de partie de la Russie, le Donbass a payé un prix énorme.
Lorsque la paix reviendra, il me semble important, non seulement de reconstruire chaque ville qui a souffert les destructions, pour qu’elles devienne plus belle encore qu’avant la guerre, mais aussi de donner aux enfants du Donbass une vie heureuse, pour leur permettre d’essayer d’oublier ce qu’ils ont dû traverser. Il faudra reconstruire un pays tel que tout ce qui a été vécu ne l’ait pas été en vain. Et il faudra aussi, c’est très important, nous souvenir de tous ceux que nous avons perdus pendant ce combat. Tous ensemble, et chacun selon son nom. C’est le moins que nous pourrons et devrons faire.
Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique
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06/04/2015
Chez USAzov c'est : "only Coca-cola, only Barack Obama" !
Ukraine / Donbass :
Les néonazes font monter la pression
contre le régime de Kiev !
Profitant d’une très relative accalmie sur le front du Donbass, Praviy Sektor et toute la mouvance néobandériste et néonazie ukrainienne font monter la pression contre le régime de Porochenko. Dans l’Ukraine « pro-européenne », la liberté d’information n’existe pas et la liberté de penser est limitée à sa portion congrue (Note de K: Lire également).
Porochenko, le potentat kiévien, assure vouloir lutter contre la propagande russe et interdire toute forme de média contestant la politique menée en Ukraine depuis le coup de force du Maïdan, il y a plus d’un an. Il faut cacher la véritable nature de l’épine dorsale des putschistes pro-Occidentaux, il faut mentir au peuple et aux opinions des pays membres de l’Union européenne. Mais, comme disait l’autre, les faits sont têtus.
En attendant la reprise des combats à grande échelle, la guerre de l’information bat son plein et les luttes intestines au cœur du pouvoir kiévien n’en finissent pas. Pas sûr que le camp du maître de Kiev en ressorte indemne…
« Ici c’est Sparta, frangin ! » (pour du rab', c'est ici) Reportage sur l’entrainement et l’histoire des bataillons de choc « Sparta » et « Somali ». Tout a commencé au printemps dernier à Slaviansk…
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La plupart des attaques des forces de Kiev signalées ces dernières 48 heures ont été enregistrées contre les positions républicaines sur et aux abords de l’aéroport de Donetsk, près de Gorlovka, sur Shirokino. À la périphérie de la Krymskoe, sur le nord-ouest de Lugansk au niveau de la Seversky Donets et vers Stanitsa Luganskaya, on signale des escarmouches périodiques, de même que des tirs de mortiers en provenance des lignes tenues par les forces de Kiev. La situation sur la « Piste Bahmutka » s’est aggravée, ces dernières 24 heures, après plusieurs nouvelles provocations de la partie ukrainienne contre les positions républicaines qui se sont soldées, du côté des assaillants, par un char endommagé, deux véhicules blindés détruits et environ 15 soldats tués et blessés. Du côté des FAN, on ne signale que quatre blessés légers. Ce matin encore, près de Krymskoe, un affrontement a eu lieu, accompagné de salves d’artillerie.
Au nord-ouest de Gorlovka, le village de Maïorsk est toujours contrôlé par l’armée de Nouvelle Russie, et des mouvements de chars ukrainiens T-64BV ont été signalés depuis le 31 mars. Il est probable que les troupes ukrainiennes repositionnent leurs matériels lourds en vue d’une attaque.
Sur Donetsk, après une accalmie relative ces derniers jours, plusieurs salves de gros calibre ont été signalées vers 20h10 dans le quartier Petrovsky, alors que près de Opytnoe, au nord-ouest immédiat de l’aéroport, un accrochage avait lieu.
Le secteur le plus préoccupant reste finalement le village de Shirokino, à l’est de Mariupol, où les éléments de l’unité néonazie « Azov » tiennent des positions retranchées à quelque 200 m à l’ouest de la petite agglomération côtière. Ce matin, un peu après 6h00, heure locale, des tirs de mortiers de 82 mm, de RPG et d’armes de petit calibre ont été enregistrés, puis plus tard on signalait des salves de mortiers de 120 sur des positions ukrainiennes en périphérie de Shirokino, au sud-ouest.
Les forces républicaines tiennent bon dans Shirokino
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Mercenaires du bataillon Azov :
« USA is OK ! Only Coca-cola, only Barack Obama ! »
« USA is OK ! » nous affirment deux gros bœufs du « régiment » (sic) « Azov »…
Avec de tels bourrins, la victoire est assurément acquise pour la junte kiévienne.
Gloire à l’Ukraine !
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Du rififi chez les nazbroques…
Les tractations entre le pouvoir kiévien et les paramilitaires extrémistes de Praviy Sektor pour que ces derniers soient officiellement reconnus comme une « brigade de choc » trainent en palabres : cela n’est pas du goût du « Führer » de Secteur droit, Dmytro Yarosh, qui a fait monter la pression ces derniers jours.
Comme le gouvernement de Kiev cherche désormais à intégrer les « bataillons » de Praviy Sektor et ceux se revendiquant du néobandérisme dans les forces armées officielles du pays.
Le commandement opérationnel ukrainien avait donné jusqu’au 27 mars aux unités non incorporées dans la garde nationale (essentiellement des compagnies DUK et le « bataillon OUN ») de quitter la ligne de front.
Or, ni OUN, ni les compagnies DUK n’ont pour le moment bougé. Artyom Skoropadsky, porte-parole de Praviy Sektor, a affirmé qu’ils n’avaient « aucune intention d’obéir à l’ordre » donné par Kiev…
« Ils enlèvent notre droit à la guerre » (sic), a déclaré Artyom Lutsak, le chef de la compagnie 8-DUK. « Neutraliser les forces de bénévoles est une trahison», a-t-il renchéri.
Comme promis par la présidence kiévienne, Skoropadsky a insisté sur le fait que Praviy Sektor ne devait pas être dissous dans la masse des unités des forces de Kiev, mais devrait disposer désormais de sa propre structure indépendante sous la forme d’une « brigade de choc ».
Et d’assurer crânement : « Ils ne peuvent pas prendre de mesures contre nous. Que pouvaient-ils faire? L’armée ne peut pas lutter contre Secteur droit, ce serait absurde. Secteur droit a un énorme pouvoir ! » Un « pouvoir » sans doute garanti par l’influence de « conseillers » très spéciaux venus d’outre-Atlantique. C’est en ce sens que le « Führer » de Praviy Sektor, Dmytro Yarosh, dit être prêt à « obéir à la direction militaire de l’Ukraine » et pas autrement.
(...)Praviy Sektor prétend disposer de « 15 bataillons de réserve déployés à travers l’Ukraine », selon les rodomontades de Yarosh. Dans les faits, les « bataillons » en question ne sont que des compagnies affaiblies, voire des demi-compagnies, en plus du « bataillon OUN » qui ne rassemblerait que 120 paramilitaires, pas même une compagnie selon les normes de l’OTAN.
A cela, il faut ajouter quelques centaines d’activistes de Secteur droit déjà intégrés au sein de formations reconnues de la garde nationale et dans l’armée. Au total et au grand maximum, il y aurait moins de 3.000 paramilitaires affilés de près ou de loin à Secteur droit et non pas 10.000 comme claironné par Yarosh et ses sbires. Si les forces du régime de Kiev ne peuvent pas mâter Yarosh et ses nervis, alors comment pourraient-elles venir à bout des rebelles du Donbass ?
14:11 Publié dans Blog, Histoire européenne, Les ignobles, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : donbass, novorossiya, novorossia, ukraine, praviy sektor, prabbi sektor, dmytro yarosh, yarosh, usa, usa is ok, barack hussein obama, caca-cola
03/04/2015
This is Sparta ! Bro'
This is Sparta ! Bro'
"This Is Sparta ! Bro", documentary about Motorola's Sparta by Maxim Fadeyev.
[eng subs byKazzura]
18:14 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : novorossia, novorossiya, fan, forces armées de novorossia, donbass, soldats, maxim fadeyev, motorola, sparta, bataillon sparta, guerriers
28/03/2015
Porochenko contre Kolomoïski...
Porochenko contre Kolomoïski,
querelle de famille ou divorce sanglant ?
L’original russe du texte ci-dessous a été publié le 21 mars 2015 sur la page personnelle d’Oleg Tsariov sur le réseau social populaire en Russie, LiveJournal.
Oleg Tsariov, ingénieur de formation, est le Président du Parlement de l‘État Fédéral de Nouvelle-Russie, autoproclamé en mai 2014, et qui se présente comme la confédération des républiques populaires. Son nom est repris sur la liste des personnes sanctionnées par l’Union européenne. Des menaces de mort l’on contraint à retirer sa candidature lors des élections présidentielles de l’an dernier en Ukraine, auxquelles il se présentait en vue de défendre l’idée d’une fédéralisation du pays. Sa tête serait mise à prix par certains oligarques.
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Si le pétrole et le gaz appartiennent au peuple, pourquoi les leur vend-on si cher ?
Outre l’envie, la malhonnêteté et le manque de professionalisme des organisateurs de la « révolution orange », dans le conflit entre Porochenko et Timochenko le discrédit que celle-ci encourut a joué un grand rôle . Les Américains comprennent parfaitement cela, c’est pourquoi ils ont averti à maintes reprises les actuelles autorités ukrainiennes de ce qu’il était nécessaire d’enterrer les dissensions internes entre les représentants du pouvoir. Parmi d’autres, John Kerry a évoqué cela. Grâce à son dernier déplacement à Kiev, un troisième maïdan a été postposé. il était prévu à la date anniversaire de la victoire au maïdan. Malgré cela, la confrontation entre Porochenko et Kolomoïski est sur le point de déborder et se transformer en guerre ouverte. Kolomoïski est capable d’enterrer le projet américain à l’ordre du jour, de la même manière que la confrontation entre Porochenko et Timochenko torpilla le précédent projet.
Aujourd’hui toutefois, compte tenu de la réalité ukrainienne actuelle, cette guerre pourrait ne pas se limiter à une compétition au moyen de documents compromettants, mais pourrait se transformer en confrontation armée. Les parties concernées sont prêtes à un tel développement des événements ; c’est la raison pour laquelle on voit tant de forces spéciales dans le centre de Kiev, participant aux bataillons territoriaux Kiev1et Kiev2. Il est également notoire que les forces de sécurité intérieure sont prêtes à descendre sur Dniepopetrovsk. Igor Kolomoïski a déjà mis sur pied de guerre ses bataillons de volontaires. Je rappelle qu’aujourd’hui ceux-ci sont composés de 15000 hommes, et que voici quelques jours, Kolomoïski a donné ordre d’en tripler le nombre. Le contrôle de Ukrnaft et Ukrtransnaft présente une importance immédiate pour Kolomoïski, non seulement parce qu’il est déjà habitué à gérer ces structures d’État, qu’il considère siennes, mais parce qu’un changement de direction devrait inévitablement conduire à poser des questions concernant les multiples abus commis par son équipe. Si on laisse de côté les questions relatives à Ukrnaft, qu’ils ont spolié longuement et avec sérieux, les seuls griefs concernant Ukrtransnaft pourraient atteindre la somme de deux milliards de dollars. Bien que le montant de ce qui a été dérobé s’élève sans doute seulement à moins d’un milliards de dollars, le dommage résulte de ce qu’au lieu de pétrole, c’est de l’eau qui fut injectée dans la canalisation, de sorte qu’elle y a passé l’hiver. Selon les spécialistes, les dégâts ainsi provoqués, non seulement atteignent le milliard de dollars, mais le dépassent sans doute. L’objectif de la prise nocturne de Ukrtransneft, ce n’est pas seulement le souhait de sauvegarder la possibilité de spoliations futures, mais surtout de masquer les suites des malversations. Des témoins expliquent qu’en une nuit, on a évacué des bureaux de la compagnies plusieurs camions de documents. Comme l’expliquent les juges d’instructions lors d’enquêtes sur des infractions pénales : pas de corps, pas de délit.
Les enquêtes à propos de délits économiques deviennent extrêmement compliquées en l’absence de documents. Pour les soustraire à la justice, aussi bien les députés inféodés à Kolomoïski qu’Igor V. en personne, se sont déplacés, alors que d’habitude, les seigneurs ne mettent pas les mains dans le cambouis. Je n’ai pas le souvenir qu’il ait ainsi déjà pris part activement et publiquement à des événements, sous l’œil des caméras. Il envoyait plutôt ses vassaux. Il fallait donc une nécessité très particulière pour amener Kolomoïski à participer à cette opération spéciale, la menace de l’ouverture d’une action pénale; la menace de son arrestation dans le cadre d’une instruction pénale et de la saisie de ses actifs.
Selon les informations disponibles hier soir, un compromis aurait été trouvé en ce que la direction de Ukrtransneft, choisie par Porochenko, entrera bien en fonction, mais soit il n’y aura pas d’enquête, soit elle sera diligentée par une société internationale d’audit. Ce calcul est basé sur le fait que des auditeurs étrangers ne seront pas en mesure d’avancer rapidement dans le travail, et d’ici à ce qu’ils produisent leurs conclusions, ou «l’âne sera mort», ou un troisième maïdan aura eu lieu, ou les insurgés auront libéré Kiev, je ne sais trop. L’accord conclu, selon Kolomoïski, signifie-t-il que Yatseniouk, Porochenko et Kolomoïski vont se mettre à trois pour piller le pétrole du pays ?
L’accord sera-t-il respecté ? Seul le temps nous donnera une réponse.
Une chose est claire ; le pays s’appauvrit inexorablement. Pour préserver leurs recettes, les oligarques et les représentants du pouvoir ukrainien seront obligés d’entrer en conflit. Et le niveau de confrontation s’élèvera. Les États-Unis ne parviendront pas, et ils ne s’en cachent pas, à se dispenser d’intervenir publiquement dans la direction de l’Ukraine. Leur ambassadeur en Ukraine a annoncé qu’il a participé à la résolution du conflit [entre Porochenko et Kolomoïski N.d.T.]. Et le député Sergueï Lechenko a déclaré que l’équipe devant constituer le nouveau management de l’entreprise est arrivée de Washington.
L’original russe de l’article ci-dessus a été publié le 21 mars 2015. Le 22 mars 2015, on pouvait lire sur le portail Novosti@mail.ru, que la banque de Kolomoïski a bloqué le compte ouvert chez elle par P. Porochenko, et sur lequel serait déposée la somme de cinquante millions de dollars.
Article découvert sur : Russie Sujet Géopolitique
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Oleg Tsariov
17:33 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : novorossia, nouvelle-russie, novorossiya, donbass, oleg tsariov, oleg tsarov, oleg tsarev, porc'ochenko, igor kolomoïsky, ukraine, les ignobles
23/03/2015
Intensification des accrochages vers Donetsk
Ukraine / Donbass :
Intensification des accrochages vers Donetsk
Chaque jour, la liberté progresse un peu plus à Kiev : la chaîne de télévision Euronews est désormais interdite sur le territoire ukrainien contrôlé par la junte. Il y a des choses à ne pas dire et surtout à ne pas faire voir au bon peuple des pays occidentaux… Car la situation en Ukraine béhachélisée est de pire en pire. A Odessa, la répression de la police politique à l’encontre de l’opposition n’empêche pas les bombes d’exploser, comme celle qui, dans la nuit, a partiellement détruit les locaux d’une structure soutenant la guerre contre le peuple du Donbass. Avec une inflation qui s’élève à 272%, le Parlement ukrainien propose de supprimer l’affichage des prix des produits dans les magasins. Ubuesque ! Sur le front, l’intensité des accrochages semble augurer une reprise prochaine des combats à grande échelle.
La tragédie de Konstantinovka (ville sous contrôle ukrainien), le 16 mars, quand une fillette de 7 ans et demi a été tuée par un blindé conduit par les soldats ivres, n’est que la partie visible de l’iceberg du paradis « pro-européen » imposé depuis le coup d’Etat du Maïdan…
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L’armée ukrainienne et les unités de paramilitaires déplorent des pertes importantes hors combat en raison d’un manque de discipline et d’un laisser-aller affligeant. C’est ce que déplore le procureur militaire en chef de l’Ukraine, Anatoliy Matios, sans pour autant expliquer comment le commandement kiévien à l’intention d’y remédier. D’autant que la plupart des « bataillons » répressifs, du moins les plus politisés, disposent de relais politiques au cœur du régime kiévien qui les exempt,de facto, de se soumettre à la moindre discipline et leur fournit même un blanc-seing pour leurs trafics et crimes de toutes sortes. Le « bataillon Azov », sur Mariupol, est de ceux-là. Et plusieurs incidents impliquant des paramilitaires du « bataillon » répressif « Dnepr-1 » financé par Kolomoïsky, ont été signalés ces dernières semaines sur la zone de Volnovakha – Granitnoe.
On note une augmentation significative des effectifs des troupes ukrainiennes sur Artemovsk et Popasna, en prévision d’une possible poussée républicaine sur le secteur nord du front du Donbass ; sur Svetlodarsk- Luganskoe, résidu de ce qui reste de feu le saillant de Debaltsevo, on signale aussi un net renforcement des positons défensives kiéviennes.
Bataillon d’artillerie mécanisée (2S1 Gvozdika) de la brigade « Kalmius » en manœuvre
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Il y a une forte agitation ces dernières heures au niveau des 2e et 3e échelons du dispositif des forces de Kiev. Avant-hier, on notait un ballet d’hélicoptères d’assaut Mi-24 sur l’aéroport de Kramatorsk, hier c’était une colonne motorisée qui était signalée au sud de Konstantinovka.
Colonne ukrainienne au sud de Konstantinovka, se dirigeant vers Donetsk
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Sur la ligne de front, outre le secteur nord et nord-ouest de Lugansk, de Gorlovka à Marinka, en passant par Donetsk, la situation semble se dégrader progressivement. Plusieurs affrontements ont été signalés ces dernières 48 heures dans la banlieue nord-ouest de Donetsk près de Peski et de Spartak. Cinq paramilitaires du « bataillon OUN » ont été blessés. Tout le secteur de Donetsk replonge dans l’ambiance des combats et les forces de la RPD se préparent à renforcer leurs premières lignes dans les heures qui viennent.
Si la nuit, à l’est et au nord-est de Mariupol a été relativement calme, les accrochages se poursuivent sur Shirokino. Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » a reçu depuis quelques jours une batterie d’obusiers de 122 D-30 en appui, servi par des militaires ukrainiens. Cela s’ajoute à l’appui feu dont dispose ce bataillon renforcé avec sa section de mortiers lourds (120 Sani) positionnée vers Sopino à 2 km à l’ouest de la ligne de contact (photo ci-dessous).
Cette batterie de D-30 serait à 22 km de Shirokino.
On note en outre la présence, sur le secteur sud-ouest de Shirokino, du 37e « bataillon » motorisé de la garde nationale (environ 400 combattants) de Zaporozhye, qui est remonté au front depuis le 15 janvier. Les accrochages sur cette zone semblent motivés par une volonté des forces ukrainiennes de reprendre dans les meilleurs délais le contrôle de l’agglomération côtière, en violation totale avec les accords signés à Minsk.
Qu’à cela ne tienne, Paris, Berlin et Washington semblent bien décidés à laisser Kiev violer le cessez-le-feu impunément.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 mars 2015.
Pour lire l’article originel :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-intensification-des-accrochages-vers-donetsk19:01 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, konstantinovka, shirokino, givi
22/03/2015
Ukraine : un pays qui se meurt...
Ukraine :
Un pays sous tension,
un pays quasi anéanti,
un pays qui se meurt.
L’Ukraine «pro-européenne» ne vit plus que grâce aux diverses perfusions que lui administrent les pays membres de l’OTAN, dans un seul et unique but : poursuivre la guerre dans le Donbass le plus longtemps possible. Quelques millions de dollars, chichement accordés, alors qu’il en faudrait des milliards, quelques dizaines de blindés et de véhicules de combat, un peu de matériel sophistiqué, quelques milliers de « contractors » et de « conseillers » militaires, ne suffiront pas à venir à bout du peuple du Donbass et d’une opposition qui se structure et s’organise partout dans le pays. Car l’Ukraine est à bout : anéantie dans son unité, dans son identité, dans ses structures sociales et économiques, au sein de ses relais de solidarité, dans sa foi en l’avenir. Dans le Donbass, les affrontements, de moindre intensité, se poursuivent sur l’ensemble de la ligne de front, chacun s’apprête à ce que le printemps soit chaud, très chaud.
Pendant la journée, la situation dans la République de Donetsk et dans celle de Lugansk est restée tendue. Selon le renseignement des FAN, les forces ukrainiennes continuent de réorganiser leurs unités (renforts, rotations…), d’améliorer leurs positions défensives le long de la ligne de contact et d’accumuler leurs stocks de munitions, sans pour autant retirer l’essentiel de leurs batteries d’artillerie lourde.
A Konstantinovka, on continue d’arrêter les suspects et de retenir arbitrairement dans les geôles du régime à Kharkov ceux qui eurent l’audace de dénoncer le drame qui a coûté, la semaine dernière, la vie à une petite fille de 7 ans et à sa tante. L’attitude des forces d’occupation kiéviennes, dans la partie du Donbass encore sous le contrôle de la junte, ne change pas. Vendredi, vers 20h00, dans Kramatorsk, une voiture conduite par un officier de police a heurté un garçon de 11 ans, qui a eu une fracture ouverte de la jambe.
Durant sa campagne électorale, Porochenko promettait le pire aux enfants du Donbass.
Seuls des ordures ou des malades mentaux peuvent soutenir le régime de Kiev.
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L’armée américaine en Europe déploie en ce moment près de 300 GI’s en Ukraine pour former les paramilitaires (dont de nombreux extrémistes néobandéristes et néonazis) de la garde nationale. Ces soldats américains appartiennent à la 173rd Airborne Brigade Combat Team, basée à Vicenza en Italie. Ils avaient déjà participé à l’exercice Rapid Trident de l’OTAN en septembre dernier près de Lviv. Ils rejoignent progressivement le centre de formation à Yavoriv, près de la frontière occidentale de l’Ukraine avec la Pologne. La mission de formation commencera fin avril et se poursuivra jusqu’en automne. Il n’est pas précisé si ces soldats US accompagneront sur le front du Donbass les paramilitaires une fois formés afin de les encadrer sur le champ de bataille. Mais c’est probable.
La Turquie islamiste et atlantiste d’Erdogan vient d’offrir 10 millions de dollars d’aide « humanitaire » (sic) à l’Ukraine, en plus d’un prêt de 50 millions de dollars pour couvrir le déficit budgétaire. On se souvient qu’Ankara s’était démené début 2014 pour acheminer par air des islamistes tatars engagés alors sur le front de Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, afin de faire le coup de poing contre les unités spéciales de la police lors des émeutes insurrectionnelles qui allaient permettre le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan. Ankara reste donc plus que jamais aux côtés de Kiev, comme il est du côté des jihadistes de Libye, de Tunisie et bien entendu de Daech et du Front al-Nosra. Dis-moi qui te soutient, je te dirais qui tu es !
La ligne de front de Lugansk à Donetsk sous tension
Gros accrochage, le 19 mars, sur le secteur de Stanitsa Luganskaya, quand autour de 19h00 un groupe de combat ukrainien a mené une action de diversion sur un pont traversant la rivière Donets avant de le faire sauter avec un véhicule rempli d’explosifs. La zone située au nord et au nord-ouest de Lugansk reste particulièrement sous tension malgré le cessez-le feu.
Une situation comparable perdure sur Gorlovka et Donetsk, où les accrochages avec les forces de Kiev se multiplient. Dans la nuit du 21 mars, près du village d’Opytnoe (face à l’aéroport), plusieurs affrontements d’une intensité variable ont eu lieu, alors que sur l’ouest de Peski, des échanges de tirs de mortiers de 82 et de 120 ont été signalés. Au nord de Donetsk, les positions de la milice au niveau du pont Putilovsky ont été prises à partie par une batterie de mortiers de 120 positionnée sur Avdeevka.
Il y a eu une nouvelle tentative d’attentat contre un des chefs des forces combattantes de Nouvelle Russie. Le 19 mars, alors qu’il se déplaçait pour inspecter des positions tenues par son unité, le lieutenant-colonel Mikhaïl Tolstykh alias « Givi » (photo), commandant du bataillon « Somali », a été victime d’une tentative d’assassinat en pleine journée dans le secteur de Makeevka (nord-est de Donetsk). Après l’attentat manqué contre le colonel Alekseï Mozgovoï, chef de la brigade « Prizrak », il est évident que l’ordre de décapiter les unités les plus efficaces sur le champ de bataille semble avoir été ordonné au plus haut niveau décisionnaire de la junte (source : Erwan Castel, qui est sur place).
Alors que Petro Porochenko vient de lancer la construction d’une seconde ligne de « défense » dans le Donbass, le secteur de Mariupol se renforce en fortifications de toutes sortes : il y aurait déjà trois lignes de défenses renforcées sur la partie est et nord-est de la cité portuaire, protégées par des champs de mines. Aussi, le commandement ukrainien a décidé de construire une série de points de résistance à l’intérieur même de l’agglomération et sur le front de mer. Chaque jour depuis deux semaines des tranchées sont creusées sur la côte et rien n’est épargné, pas même les installations de jeux pour les enfants…
Il serait sans doute utile de rappeler au commandement ukrainien que les lignes de défense fixes n’ont jamais arrêté seules la moindre offensive bien préparée.
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Le secteur de Shirokino continue de faire parler de lui. Hier soir vers 21h30 et jusqu’à 22h30 (heure de Moscou), un accrochage relativement important a eu lieu dans cette zone entre des éléments d’ « Azov » et un détachement de la milice, avec emploi de part et d’autre de mortiers de 82 et de 120 mm. L’ensemble de la ligne de front reste sous tension vers Mariupol. Ce matin, plusieurs accrochages d’une intensité variable ont eu lieu, dont un vers 11h00 avec tirs de missiles antichars guidés ont été tirés près de Staromarevki, juste au sud de Granitnoe (nord-est de Mariupol). Les batteries lourdes kiéviennes changent constamment de positions après leurs tirs, pour ne pas attirer l’attention des observateurs de l’OSCE.
Un pays sous tension
La région de Kharkov est désormais en zone opérationnelle « antiterroriste » pour le régime de Kiev. La région d’Odessa et sans doute aussi celle de Kherson devraient suivre dans les mois qui viennent. Le développement des actions des partisans est la raison essentielle de cette mise sous tutelle répressive de l’oblast de Kharkov. Quelque 300 points de contrôle devraient être mis en place dans la région, en se concentrant sur et autour de la capitale régionale.
Ce qui n’empêche pas les actions des partisans de se poursuivre. Ainsi, vers 04h00 le 20 mars plusieurs utilitaires Ford de l’entreprise ukrainienne « à but spécial » Skhidniy Korpus ont été incendiés ou partiellement endommagés.
A Odessa, bientôt un an après le massacre de la maison des syndicats par les néobandéristes, la population exprime de façon de plus en plus nette son rejet du régime putschiste : des résidents sont descendus dans les rues pour protester contre la répression politique, les restrictions alimentaires, les interdictions de toutes sortes et la brutalité avec laquelle le régime « pro-européen » s’est imposé contre la volonté du peuple. Plusieurs rues ont été bloquées dans le centre-ville et un incident a même eu lieu quand un véhicule civil, arborant des symboles de Praviy Sektor, a tenté de forcer le passage. Le conducteur a été extrait sans ménagement de sa voiture, qui a été retournée.
Dans les heures qui ont suivi, le SBU a lancé une « opération spéciale » visant à « nettoyer la ville ». Plus de 60 civils ont été raflés, l’opération devrait s’étendre à l’ensemble de la ville de plus d’1,2 million d’habitants.
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La tension qui règne sur les arrières du front du Donbass s’agrègent à l’agitation qui parcourt l’ensemble du pays depuis des semaines. Ainsi, le 13 mars, environ 3.000 personnes ont protesté dans le centre de Kiev contre l’augmentation des tarifs des transports publics et la flambée des prix du pain (+ 30%) en arborant des mouchoirs blancs qui sont censés symboliser le drapeau blanc que le maire de Kiev, Vitaly Klitchko, doit lever en signe de démission. Les manifestations exigeant le départ de Klitchko se sont multipliées à Kiev ces dernières semaines (source).
Un raid mené par un groupe d’hommes armés en tenue de combat contre une compagnie pétrolière appartenant à l’État dans la capitale ukrainienne a provoqué un tollé au Parlement vendredi. L’oligarque Ihor Kolomoisky, (photo ci-dessus) financier de Praviy Sektor et de nombre de « bataillons » de paramilitaires extrémistes et néonazis s’est vu reprocher, en pleine séance de la Rada, de faire des OPA agressives contre des entreprises qu’il convoite en utilisant les bandes armées qu’il finance largement comme moyen de pression. Un scandale qui s’en ajoute à d’autres impliquant toute la mouvance de Secteur droit et des groupes activistes néobandéristes et néonazis du Maïdan que l’on a armé et encouragé depuis plus d’un an. Corruption, maraudes, vols organisés, enlèvements contre rançons, trafics d’armes et de stupéfiants, viols, assassinats, il n’y a pas une semaine sans que l’on évoque dans l’Ukraine béhachélisée les méfaits de ces «bataillons » aux motivations plus que douteuses. Des centaines de cas, essentiellement depuis le début du conflit au printemps, ont été ainsi recensés. Ces groupes armés, se revendiquant de Praviy Sektor ou de tout autre groupe activiste extrémistes, sont désormais plus puissants que les forces de police réunies. Ils disposent de soutiens et de relais au cœur du pouvoir (ministère de l’Intérieur, de la Défense, Conseil national de sécurité et de défense…), au cœur de la Rada (comme le vice-président, Andriy Parubiy, ancien responsable néonazi) et à l’ambassade des Etats-Unis à Kiev.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 21 mars 2015.
Pour consulter l'article originel, cliquez sur :
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Recon by fire mission in Shirokino.
14/03/15, combat footage by "Khrustalik".
[Traduction & eng subs, by Kazzura]
15:41 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, donbass, novorossiya, shirokino, konstantinovka, odessa, givi
18/03/2015
Konstantinovka, les forces de Kiev tirent à vue sur des civils
Ukraine/Donbass :
Carnage à Konstantinovka,
les forces de Kiev tirent à vue sur des civils
Konstantinovka est sous couvre feu, la ville est quadrillée et on a même tiré sur une foule désarmée hier soir et dans la nuit. Les exactions des troupes kiéviennes ont poussé la population à bout et le blindé qui a foncé dans la foule hier après-midi fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase de vodka frelatée dont se régalent les soudards de Porochenko. La ville, à 30 km au nord de Donetsk, est en ébullition. Mais tout est fait, dans le camp occidental, pour que la guerre perdure et avec elle ses cohortes de crimes, de destructions, de malheurs individuels et collectifs. D’ici peu, les combats à grande échelle reprendront. Sans espoir pour Kiev de remporter la partie, mais avec la ferme intention pour Washington de gagner du temps en espérant un éventuel « changement » à Moscou. A défaut, l’hyperpuissance US et ses larbins abandonneront l’Ukraine déchirée et meurtrie à son triste sort, comme ils le firent pour le Vietnam, l’Irak, la Somalie, l’Afghanistan, la Libye et bien d’autres pays encore.
Le respect du cessez-le-feu et des accords de Minsk sur le terrain n’est pas de l’intérêt de Kiev qui serait, de facto, obligé de lancer les réformes constitutionnelles permettant de reconnaître une large autonomie du Donbass, une fédéralisation qui pourrait s’étendre rapidement à d’autres régions comme Kharkov ou Dniepropetrovsk. De plus, le « parti de la guerre », majoritaire à la Rada, dispose d’un énorme moyen de pression avec les « bataillons » de paramilitaires (dont une partie est justement placée en retrait du front et peut intervenir rapidement sur la capitale) pour empêcher toute forme d’apaisement dans la région. Enfin, il n’est pas du goût des Américains de voir se réaliser une fédéralisation même partielle du pays, ce qui serait un obstacle majeur à l’atlantisation de l’Ukraine et à son assujettissement à l’hyperpuissance US.
Remarquables observations du géopolitologue Slobodan Despot
au sujet de la guerre en Ukraine, le 13 mars, lors de l’émission "Ce soir ou jamais !"
face à un Raphaël Glucksmann arrogant et prétentieux (source).
Compte-rendu des événements de la journée sur la région de Donetsk,
par le lieutenant-colonel Eduard Basurin,
du ministère de la Défense de la République populaire de Donetsk.
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Konstantinovka sous la botte
Un « Bobik » (UAZ-469) a été renversé et incendié par les émeutiers hier soir
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La nuit fut particulièrement tendue à Konstantinovka (plus de 30 km au nord de Donetsk), suite aux événements tragiques d’hier en fin d’après-midi quand un blindé ukrainien, conduit par un équipage ivre, a foncé sur des civils en plein centre-ville, occasionnant plusieurs blessés et deux morts, une mère et sa fillette. Les soldats ivres ont été rapidement évacués vers Kramatorsk par les forces ukrainiennes ; l’état-major kiévien a reconnu leur état d’ébriété, mais se retranche derrière l’enquête en cours pour ne pas avoir à les sanctionner.
Dans la nuit, les échauffourées de la soirée se sont progressivement transformées en émeute, alors que l’on pouvait penser que la foule semblait se calmer. Des tirs et des explosions ont été entendus une partie de la nuit, de même que des bruits de véhicules chenillés. Des renforts de la garde nationale ont été dépêchés sur place afin de sécuriser le centre-ville et les abords des casernements des forces ukrainiennes. On évoque un « bataillon » de 300 paramilitaires.
Les doux murmures nocturnes d'une ville du Donbass sous occupation kiévenne !
Nos sources concernant ces événements sont assez parcellaires, mais nous avons néanmoins réussi à savoir qu’une opération de ratissage des paramilitaires ukrainiens a été lancée dans la soirée. Il y aurait même eu des tirs à vue contre des civils de la part des forces kiéviennes. Au moins deux blessés seraient à déplorer.
D’ailleurs, Anton Gerashchenko (Note de K : l'immonde sac à merde de la photo ci-contre), collaborateur du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov et proche des milieux néobandéristes et néonazis, n’y est pas allé par quatre chemins le soir même des événements : « Si quelqu’un dans Kostyantynivka [Konstantinovka, ndlr] s’oppose aux lois et aux autorités ukrainiennes en utilisant cet accident, nous allons d’abord faire un coup de semonce, puis nous devrons tirer pour tuer. Nous n’aurons pas le temps de prévenir, ce sera tirer pour tuer immédiatement », a-t-il annoncé. En droit international, cela s’appelle un crime de guerre, voire un crime contre l’Humanité. On attend encore les réprobations de la « Communauté internationale » et de toutes les pleureuses bien-pensantes habituelles…
Selon Vyacheslav Abroskin, chef de la police kiévienne pour la région de Donetsk (du moins les zones sous occupation kiévienne), plusieurs résidents locaux ont été raflés et sont désormais détenus dans un centre de rétention. Des patrouilles ont parcouru les rues de l’agglomération toute la nuit, avec des véhicules blindés, un hélicoptère et des équipes sinophiles. Les forces kiéviennes sont désormais en état d’alerte dans la ville.
A Mariupol, aujourd’hui, ce sont des paramilitaires du « bataillon » de défense territoriale d’Ivano-Frankivsk qui se sont illustrés en provoquant une bagarre dans leurs rangs à cause de l’emploi de la langue russe par certaines nouvelles recrues…
La population est à bout, poussée à l’extrême par la soldatesque kiévienne composée pour l’essentiel de soudards et de nervis politisés qui semblent avoir droit de vie et de mort sur les populations qui leur sont soumises. Les forces ukrainiennes se comportent dans cette ville de la même manière qu’à Debaltsevo : comme si elles se trouvaient dans un territoire occupé. Les témoignages abondent en ce sens concernant Debaltsevo et Konstantinovka. La situation est d’ailleurs comparable à Severodonetsk-Lisichansk, à Slaviansk-Kramatorsk à Artemovsk, à Volnovakha et bien entendu à Mariupol. Et toutes ces agglomérations sont majoritairement acquises à la rébellion. Il s’agit donc pour Kiev de tout tenter pour assujettir les populations de ces villes d’une façon ou d’une autre.
Nous sommes dans une logique de provocation constante, qui vise à justifier le maintien de la guerre dans le Donbass auprès d’une opinion publique ukrainienne de plus en plus fragilisée.
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Vidéo ci-dessous, cliquez sur "sous-titres" (le rectangle entre l'horloge et la roue dentelée dans la
barre d'outils Youtube en bas de la vidéo) pour accéder aux sous-titres en question, si besoin...
Seulement 30% de civils à Mariupol sont du côté du régime de Kiev,
selon cette chaine de propagande pro-occidentale...
Note de K : comme le dit si bien le gars qui à mis en ligne la vidéo :
"US government propaganda channel « Voice of America »
is preparing for the inevitable loss of Mariupol by pro-US forces"
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Opération de sécurisation des forces de Nouvelle Russie à Makeevka, à l’est immédiat de Donetsk, où des groupes subversifs kiéviens auraient été signalés. Plusieurs sources font état d’un déploiement d’infanterie accompagné de blindés, y compris des chars lourds.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 mars 2015.
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http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-carnage-a-konstantinovka-les-forces-de-kiev-tirent-a-vue-sur-des-civils#more-239688
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Vidéo ci-dessous, cliquez sur "sous-titres" (le rectangle entre l'horloge et la roue dentelée dans
la barre d'outils Youtube en bas de la vidéo) pour accéder aux sous-titres en question, si besoin...
DPR PM Alexandr Zakharchenko answers UA TV reporter question in Uglegorsk.
[eng subs] / [Source]
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[eng subs] "Callsign Indus [Hindu]", from Shirokino frontline positions
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LPR tactical exercises, with AGS-17 ("Flame") and ATGM ("Bassoon")
11:08 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, konstantinovka, crimes de guerre, la révolution gronde...
14/03/2015
La trêve est enterrée…
Les accords de Minsk bafoués.
Le capitaine Erwan, ancien soldat de l’armée française, qui se bat comme volontaire français auprès des citoyens de la Nouvelle Russie vient d’annoncer sur son compte Facebook, « Nouvelles de Novorossiya : La trêve est enterrée… ».
Erwan écrit, « hier, 12 mars 2015, de 16h00 au milieu de la nuit des bombardements ont rempli l’atmosphère de Donetsk, en provenance essentiellement de la zone aéroportuaire au Nord Ouest de la ville, où les combats ont repris. Les forces ukrainiennes ont lancé plusieurs attaques dans la région de Donetsk. Dans le secteur de l’aéroport les ukrainiens ont tenté de reprendre le terrain libéré par les Forces Armées de Novorossia au début de l’année, appuyés par des tirs de mortiers et de lance-grenades. Les forces républicaines devant l’assaut ont été contraintes de riposter ».
Depuis les accords de Minsk l’OTAN avec les Etats-Unis ont disposé des troupes et des véhicules blindés dans les pays baltes, en Pologne mais aussi en Ukraine et participent à l’armement de l’Allemagne. Le capitaine Erwan continue son récit, « d’autres attaques ont été menées dans le secteur de Gorlovka, à Ozeryanovki, cherchant à provoquer les Forces Armées de Novorossia. La périphérie de Gorlovki est sous le feu des mortiers ennemis. Avdeyevka et Karlovka ont subi également des bombardements ukrainiens ».
La volonté est, donc, de tuer encore la population du Donbass qui a par un vote en mai 2014 annoncé son souhait de sécession. Erwan continue, « à l’arrière du front dans le secteur de Kranoarmeïsk des colonnes de chars ont été observés faisant route vers Donetsk, avec des véhicules de combat d’infanterie. Les forces d’occupation de Kiev ont évacué Dzerzhinsk au Nord de Gorlovka et organise des positions avancées… Toutes ces activités ne font que confirmer l’intention de Kiev de mener une prochaine offensive, bafouant ainsi avec mépris les accords de Minsk. Ce comportement outrancier montre qu’il bénéficie in principe du soutien et de l’absolution de cette ploutocratie occidentale qui prétend représenter la communauté internationale… »
Les populations du monde doivent bien analyser le scénario ukrainien car il y va aussi de leur avenir dans leur pays. Nous sommes aujourd’hui tous des citoyens de Novorossia.
Olivier Renault pour Novorossia Vision.
http://novorossia.vision/fr/les-accords-de-minsk-bafoues-...
15:18 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, otan, usa
13/03/2015
DPR PM Zakharchenko appeal... and SITREP.
[eng subs] DPR PM Alexandr Zakharchenko appeal to bundeskanzlerin Angela Merkel and president François Hollande.
Prime Minister Aleksandr Zakharchenko asks leaders of Germany and France (as the guarantors of Minsk agreements) to make Ukraine fulfill ist obligations taken in Minsk agreements. (Source)
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[eng subs] Clashes at Shirokino sitrep by Indus ["Hindu"].
Attack of the UA terr.def. battalion.
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[eng subs] Report from Peski. Sniper duel and mortar/GL fire combat footage.
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[eng subs] Clashes at Peski area. UAF uses incendiary shells against NAF.
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[eng subs] Clashes in Shirokino 10/03/15.
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[eng subs] 10/03/15 DPR army military exercises.
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Traduction and english subtitles by : KAZZURA
16:11 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, donetsk, lougansk, dpr, lpr, alexandr zakharchenko, peski, shirokino
11/03/2015
Nettoyage ethnique à Mariupol / Les USA se préparent à étendre le conflit...
Ukraine/Donbass :
Les Américains se préparent à étendre le conflit
La situation sur la ligne de front du Donbass, dans l’ensemble, reste stable. Même si, à nouveau, il y a des violations du cessez-le feu, essentiellement dans la zone de l’aéroport de Donetsk. Au sud, l’est de Mariupol, et plus particulièrement sur Shirokino, le secteur est toujours sous tension extrême. Pendant ce temps, l’OTAN se prépare à un affrontement direct avec les forces de la Fédération de Russie. Plusieurs milliers de GI’s sont annoncés en renforts dans les pays baltes, d’autres troupes de pays membres de l’Alliance devraient les y rejoindre d’ici peu. La marche vers une guerre régionale avance d’un pas cadencé.
Le régime de Kiev n’entend pas respecter les principaux points des accords de Minsk. Aucun échange de prisonniers de guerre n’a pu être réalisé, jusqu’alors, de manière satisfaisante, les frappes de l’artillerie ukrainienne perdurent et montrent que le retrait des moyens lourds de la par des Ukrainiens n’est qu’une vue de l’esprit, comme le retrait de l’ensemble de ses forces de la ligne de contact.
Les forces de Nouvelle Russie viennent d’augmenter leurs capacités militaires en hommes, de 60 000 à 70 000 unités, en plus d’une réserve de 20 000 combattants. Les brigades des FAN se renforcent et se structurent, on s’entraîne aussi pour les combats du printemps qui arrive à grands pas. Car, n’en doutons pas : le plus dur reste encore à venir.
En face, Kiev continue d’accumuler des renforts sur des points clés comme Kramatorsk-Slaviansk, Volnovakha, Kostantinovka, Lisichansk-Severodonetsk et bien entendu Artemovsk. Sur cette dernière agglomération au niveau du front nord, on signale d’inquiétantes concentrations de forces ukrainiennes : il y a actuellement plus de 200 véhicules blindés, une batterie de 9 lanceurs Uragan et plusieurs batteries d’artillerie de 122 et de 152 mm.
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L’armée des États-Unis a commencé à déployer 3.000 soldats dans les pays baltes.
Près de 750 véhicules et équipements sont arrivés par bateau à Riga dans le cadre de ce déploiement de la 3e division d’infanterie américaine. Un premier détachement de 300 hommes est arrivé, mais au total 3.000 GI’s vont être dépêchés sur place dans les prochaines semaines.
Le déploiement doit durer environ 90 jours, dans un exercice multinational du 17 mai au 6 juin. Les équipements comprennent notamment des chars M1A2 Abrams, des véhicules de combat Bradley M2 et M3, et des Humvees, ainsi que des hélicoptères et une unité de reconnaissance du 1st Squadron du 91st Cavalry Regiment (173rd Airborne Brigade Combat Team).
Il s’agit en fait pour l’essentiel d’éléments de l’US Army qui étaient, il y a encore quelques mois, déployés en Afghanistan. Le retrait d’Afghanistan, comme nous le pressentions alors, était bien un moyen de redéployer des forces contre la Russie. Précédemment, des éléments américains de la 1st Cav. Div. (1st Brig. Combat Team) montés sur Strickers ont été déployés en Estonie, en compagnie de forces hollandaises et britanniques.
Le déploiement s’inscrit dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve (Détermination atlantique), lancée par les Etats-Unis dans le cadre de l’OTAN pour prépositionner des forces à quelque 150 km de Saint-Pétersbourg.
(...) Signalons en outre le déploiement très prochainement d’un bataillon de la 173rd Airborne Brigade Combat Team en Galicie pour la formation et l’encadrement des paramilitaires. L’équipement militaire que l’OTAN achemine en ce moment dans les pays baltes est susceptible d’être, dans les deux prochains mois, transféré à l’Ukraine.
Les Saxons britanniques (20 auraient été livrés pour le moment),
offerts si généreusement par la Perfide Albion au régime de Kiev, font déjà parler d’eux…
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Shirokino sous le feu
Outre quelques accrochages au nord-ouest de Lugansk, sur la zone de Donetsk et sur le nord-ouest de Gorlovka, toujours avec des tirs de l’artillerie ukrainienne, l’essentiel des affrontements se concentre encore à l’est de Mariupol, sur Shirokino.
Après des affrontements d’hier qui ont duré presque toute la journée et une partie de la nuit, l’intensité des combats semble s’être maintenue. On signalait dans la matinée des frappes sporadiques de mortiers de 120 sur le village.
(...)
Suicides en série
Dans l’Ukraine pro-européenne et béhachélisée, on remarque, ces derniers temps, une surprenante augmentation des « suicides » chez les anciens partisans de Yanoukovitch.
Hier encore, le député Stanislav Melnik, du parti des Régions, a été retrouvé suicidé « de manière soudaine » à 53 ans, selon l’expression des médias kiéviens. C’est le sixième prétendu suicide en deux mois, les cinq autres étant :
26 janvier : Mykola Serhiyenko, ancien patron d’Ukrzaliznytsia, nommé par l’ex Premier ministre Azarov, « s’est tiré une balle avec un fusil »…
29 janvier : Oleksiy Kolesnyk, ex chef du gouvernement régional de Kharkov, « s’est pendu »…
25 février : Sergey Walter, ex maire de Melitopol (partid es Régions), « s’est pendu »…
26 février : Oleksandr Bordyuh, ex chef adjoint de la police de Melitopol, « s’est pendu »…
28 février : Mykhaylo Chechetov, vice-président du parti des Régions, « a sauté par la fenêtre de son appartement » (il devait y avoir pénurie de corde)…
A qui le tour ?
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.
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Ukraine/Donbass :
Intensification des combats à l’est de Mariupol
L’Union européenne n’est pas prête à renforcer les sanctions contre la Russie, le front occidental se lézarde. Pourtant Jean-Claude Juncker se verrait bien grand chef d’une armée européiste, à condition d’avoir le feu vert de Washington, ce qui n’est pas gagné. Sur place, le front semble se calmer quelque peu et une partie des armements lourds des forces de Kiev auraient, enfin, été éloignés de la ligne de feu. Mais pas partout, car le régime « proeuropéen » refuse clairement de retirer l’ensemble de ses batteries, comme l’y oblige l’accord de Minsk. A l’est de Mariupol, en revanche, l’intensité des combats ne baisse pas, elle aurait plutôt tendance à croître.
Comme les Etats-Unis, le Canada, les Etats baltes, la Pologne, le Royaume-Uni est en guerre contre la Russie, par Ukraine interposée. Le pays de Sa gracieuse majesté prévoit d’envoyer des équipements et du matériel militaire en Ukraine pour l’armée de Porochenko, d’un montant de £ 850 000. (Environ 1,3 million de dollars).
Parmi les fournitures militaires, on trouve 2.000 casques en kevlar, 150 systèmes de vision nocturne, 200 navigateurs GPS, 220 ordinateurs portables et 1.000 kits de première urgence.
(...)
Hier, nous évoquions la forte probabilité d’une augmentation de l’intensification des combats à l’est de Mariupol, du fait de l’arrivée sur zone de renforts d’« Azov ». Ce matin, les médias kiéviens se plaignaient que les forces républicaines avaient attaqué à l’AGS-17 et au mortier des positions vers Shirokino. L’attaque aurait débuté vers 9h30, heure locale, contre des positions tenues par une compagnie du « bataillon Donbass ».
L’accrochage a été confirmé par l’ex commandant de « Donbass » Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko. A 11h30, on signalait que le village était pilonné aux mortiers lourds de 120, plusieurs maisons étaient en feu. Dans la mesure où la petite agglomération est en secteur indépendantiste, il ne s’agit bien évidemment pas d’une attaque républicaine, mais bien d’une tentative d’infiltration ukrainienne. Les forces de Kiev cherchent à profiter de l’éloignement des batteries lourdes des FAN conformément aux accords de Minsk pour prendre l’avantage.
Vers 16h00 (heure locale), sur Shirokino, on notait encore plusieurs accrochages impliquant des paramilitaires de « Donbass » et des militaires ukrainiens contre les positions républicaines. Il y aurait eu des blessés du côté des forces de Kiev, mais aucun de « Donbass », semble-t-il. Un char lourd T-64BV aurait été engagé par les FAN pour repousser l’assaut.
En fait, ces accrochages interviennent au moment où une compagnie d’ « Azov » (et sans doute d’autres unités) monte en ligne afin de renforcer les positions kiéviennes à l’ouest de Shirokino. Les FAN ont utilisé des mini drones civils, au cours des dernières 24 heures, afin d’observer ces mouvements de troupes inquiétants sur l’ouest de Shirokino, vers Mirnoe, Volodarskoe, Nikolaevka, Grigorevka et Berdyanskoe. Selon le renseignement militaire républicain, un grand nombre de batteries d’artillerie ukrainiennes n’ont toujours pas été déplacées sur le secteur.
Des volontaires français sur le secteur de Shirokino –Novoazovsk,
aux côté des paysans et des mineurs du Donbass.
A la demande de la police politique, le SBU, intégralement contrôlée par la CIA, une centaine de médias russes vont être interdits en Ukraine. Dans ce pays soumis à l’arbitraire « proeuropéen », les libertés avancent…
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.
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Ukraine/Donbass :
Nettoyage ethnique à Mariupol,
tentative d’assassinat contre Mozgovoï.
Kiev profite de la trêve pour se renforcer militairement, pour repositionner des troupes, mais aussi pour mener des opérations de nettoyage ethnique dans les zones du Donbass contrôlées par ses unités de militaires et de paramilitaires. Ainsi, dans la grande ville portuaire de Mariupol sur la mer d’Azov, depuis plusieurs jours des opérations de ratissage et des rafles sont opérées par les paramilitaires néonazis et les forces spéciales de la police politique, l’ensemble étant encadré par des « contractors » occidentaux.
A quelques heures seulement d’avion de Paris, on épure ethniquement en toute impunité et avec la bénédiction de la « Communauté internationale », de l’ONU et de l’Union européenne. Et au nord du front du Donbass, on vient de tenter de tuer un des plus prestigieux commandants d’unité de combat : Alekseï Mozgovoï (photo ci-contre).
L’enquête sur l’assassinat de Boris Nemtsov avance. Au lendemain de l’arrestation, samedi 7 mars, de deux suspects, les services russes chargés de l’enquête ont annoncé qu’ils avaient maintenant interpellé au total cinq personnes. Parmi elles, Zaour Dadaïev, ancien commandant adjoint du bataillon tchétchène « Sever » arrêté en Ingouchie, et Goubachev, un employé d’une société privée de sécurité à Moscou. En outre, un homme tué dans une confrontation avec la police samedi soir à Grozny était aussi impliqué dans l’assassinat. La thèse de la filière tchétchène serait donc privilégiée par le FSB, la sécurité intérieure russe. Dadaïev, 32 ans, aurait reconnu les faits. Reste maintenant à connaître les commanditaires et ceux-là ne sont ni tchétchènes, ni russes…
Nettoyage ethnique à Mariupol
Affrontements à Shirokino depuis 24 heures. Comme nous l’annoncions précédemment, la remontée en ligne d’une partie du « régiment » (sic) néonazi « Azov » a été l’occasion pour la partie ukrainienne de retenter une percée sur le village, appuyé par l’artillerie et une section de chars lourds de l’armée ukrainienne. Les forces républicaines ont riposté, en envoyant notamment à leur tour leurs chars. Bilan de cet affrontement : un tué du côté de la compagnie affaiblie de « Donbass » qui est encore sur zone et plusieurs blessés.
Vue satellite du village côtier de Shirokino : en rouge, les zones tenues par les FAN
[eng subs] Report from NAF forefront positions at Shirokino / Kazzura
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Sur Mariupol, Kiev a lancé depuis plusieurs jours une opération de purification ethnique. Au moins une compagnie d’ « Azov » et 300 spetsnaz du SBU (unité « Sokyl » -photo-) ont été engagés dans cette opération de ratissage des quartiers résidentiels où plus de 100 personnes ont été arrêtées sans le moindre motif et sont désormais retenues en otages. L’ensemble de cette opération étant encadré et coordonné par des « contractors » occidentaux et autres « conseillers » anglophones.
La secrétaire d’Etat de la « politique d’information » de Kiev, Tatyana Popova, a lancé un «projet pilote de l’administration civile et militaire» dans la ville, alors que la « loi sur les administrations civiles et militaires» vient à peine d’être promulguée par le maître de Kiev, Petro Porochenko, le 26 février.
Il s’agit pour le moment de trouver tous les éventuels opposants à la politique de la junte, de les éliminer, puis de s’en prendre progressivement aux russophones et aux chrétiens orthodoxes du patriarcat de Moscou, soit plus des trois quarts d’une population qui comptait avant-guerre un peu plus de 460.000 âmes. Une fois « évacués », ces civils, qualifiés de « sous-hommes » par le régime, seront bien vite remplacés par de « bons » Ukrainiens, comprendre : des Galiciens et autres Polonais russifiés.
Provocations et maraudages
Les forces de Kiev continuent leurs provocations contre les représentants de la mission de l’OSCE dans le Donbass. Aujourd’hui, à un point de contrôle près de Volnovakha (sud de Donetsk), un convoi d’observateurs a été bloqué et empêché de se rendre en zone contrôlée par les FAN, à Elenovka, au prétexte qu’il y avait des affrontements dans cette localité, ce qui était faux. C’est la quatrième fois en trois jours, que les forces ukrainiennes empêchent les fonctionnaires internationaux de faire leur travail quand ils ne leur tirent pas dessus au canon de 23 mm ou au mortier de 120 comme sur l’aéroport de Donetsk. Jusqu’à présent, l’OSCE n’a jamais mis en garde Kiev contre ces agissements qui sont contraire au droit international.
En 1998-1999 au Kosovo, la mission de l’OSCE servait à camoufler des agents des services de renseignements de pays membres de l’OTAN et était menée par un agent de la CIA.
Pillage et maraudage des forces de Kiev révélés par le journaliste ukrainien Anatoliy Shariy
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Il ne reste quasiment plus rien qui puisse tenir debout du « bataillon Tcherkassy» de la garde nationale et de la 17e brigade de chars de l’armée ukrainienne : les médias ukrainiens ont rapporté que samedi 7 mars ce qui reste encore valide du « bataillon » de Tcherkassy de retour du Donbass après être passé par Volnovakha puis par Avdeevka, tenait dans seulement deux bus et deux UAZ (photo ci-dessus). Et dans la nuit du 6 au 7 mars à Krivoï Rog, ce qui a réussi à sortir debout du chaudron de Debaltsevo pour la 17e brigade se résumait à environ une cinquantaine de soldats, plus une colonne de camions. Tout le reste est à l’hôpital ou au cimetière.
Tentative d’assassinat contre Alekseï Mozgovoï
Alexei Mozgovoi interview about assassination attempt on him, 08/03/2015.
"I'm not going to yield to any provocations" / Eng subs by Kazzura
07/03/15 ,an attempt to blow up Alexei's car was made at the Mikhailovka checkpoint.
Luckily he only suffered light injuries.
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Le 7 mars, vers 17h00 (heure locale), de retour de Lugansk près du point de contrôle de Mikhailovka, trois engins explosifs en bordure de route (peut-être des mines MON) ont explosé au passage du véhicule dans lequel Alekseï Mozgovoï, le commandant de la brigade « Prizrak » et ses deux accompagnateurs se trouvaient. Tous trois ont été blessés, Mozgovoï a eu l’oreille arrachée. En état de choc, il a été brièvement hospitalisé.
Mozgovoï est un des rares commandants d’unité opérationnelle qui tente de maintenir sa brigade intacte et relativement indépendante face aux restructurations des forces de Nouvelle Russie qui, en raison de la mise en place progressive d’un commandement intégré commun aux forces des Républiques de Lugansk et de Donetsk, entendent gommer les particularismes de certains corps historiques de la Nouvelle Russie.
Il est intéressant de constater, dans les vidéos ci-dessus, que Mozgovoï semble réticent à désigner ceux qui seraient à l’origine de cette tentative d’assassinat. Il est possible qu’il s’agisse d’éléments infiltrés de Kiev, comme certaines sources ukrainiennes le laissent penser, mais aussi que cet épisode tragique s’inscrive dans la sourde lutte de pouvoir qui a cours dans le Donbass au cœur des réseaux pro-russes et indépendantistes, comme ce fut le cas pour l’élimination d’Aleksandr Bednov dit Batman et d’Evgeny Ishchenko, le maire de Pervomaïsk.
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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.
Pour lire l'article dans son intégralité, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-nettoyage-ethnique-a-mariupol-tentative-dassassinat-contre-mozgovoi
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Mise à jour du 10 mars 2015 :
Investigation of assassination attempt on Alexei Mozgovoi.
Traduction & eng subs by Kazzura
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DPR DM sitrep 10/03/15
14:44 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, russie, novorossia, novorossiya, donbass, usa, otan, mariupol, marioupol, shirokino, alekseï mozgovoï, assassinats, suicides, pillage, épuration ethnique, monde en perdition