07/03/2015
Donbass / L'actu' en images...
[eng subs] Givi : OSCE mission got attacked by UAF tanks at the Donetsk airport
Igor Strelkov : about Ukrainians, how US uses them and purposes of the US in this war.
Traduction and eng subs by Kazzura
L!FENEWS journalist Semyon Pegov's report about volunteers from Western and Central Ukraine fighting in DPR army ranks
« When God has no time for us » - video by Dmitry Steshin
Watch the original, uncensored video: https://www.youtube.com/watch?v=wCccF...
Graham Phillips : My Message to Great Britain, from Great Britain
« New life of war trophies » - report from DPR tank repair factory
Traduction and eng subs by Kazzura
Givi and Tsar (defense minster Kononov) at the Donetsk airport, 04/03/15.
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Et pour finir... un peu de lecture !
(Cliquez sur les titres en bleu pour accéder aux articles)
NationsPresse.info : Explosions à Kharkov et préparation d‘une attaque de Kiev à l’est de Mariupol
Novorossia Vision : Dénonciations et fichages de Français...
Novorossia Vision : L’Ukraine de Porochenko recrute une « Armée de Trolls »
Le Saker francophone : L’Ukraine truffe d’explosifs les ponts vers la Crimée
Russie Sujet Géopolitique : L’Ukraine installe une batterie de mortiers à la frontière de la Transnistrie.
09:41 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossiya, novorossia, givi, tsar, igor strelkov, dmitry steshin, graham phillips
05/03/2015
Guerre, pénurie et baston à la Rada / Des jihadistes en Ukraine
Ukraine/Donbass :
Vers un printemps de guerre
La ligne de front s’est momentanément apaisée, même si de vives tensions sectorisées restent très présentes. Kiev et Washington se préparent pour le printemps. Pour l’heure, la junte cherche toujours à esquiver ses obligations liées à la signature des accords de Minsk, en refusant de retirer ses armements lourds de la proximité de la ligne de contact notamment. A certains endroits, ses moyens militaires ont même été renforcés. A Moscou, Boris Nemtsov a été enterré en présence de seulement quelques milliers de Russes, et surtout d’une cohorte de pleureuses occidentales à en faire pâlir d’envie Eschyle. Et à Washington, on évoque de plus en plus la possibilité de remplacer le potentat de Kiev, Porochenko, par un tyran atlantiste encore plus assujetti aux exigences de l’hyperpuissance US et encore plus cruel.
L’opposant russe Boris Nemtsov, assassiné vendredi 28 février à Moscou de quatre balles dans le dos alors qu’il rentrait chez lui, a été enterré aujourd’hui en présence de nombreuses personnalités politiques et internationales dont l’omniprésent John Tefft (photo ci-contre), ambassadeur US à Moscou et spécialiste des coups d’Etat pro-occidentaux. Des officiels polonais et lettons ont affirmé s’être vu refuser l’entrée en Russie. « Plusieurs milliers » de Russes auraient assisté à ces obsèques. Au regard des 143,5 millions de citoyens que comprend la Fédération de Russie et des quelque 12 millions de moscovites, cela ne représente absolument rien. D’ailleurs, politiquement Nemtsov ce n’était rien ou presque. Mais sur l’échiquier qui oppose un Occident de plus en plus agressif face à la Russie et ses alliés, Nemtsov n’était malheureusement pour lui qu’un simple petit pion sacrifiable.
Le dissident américain Edward J. Snowden a même dernièrement fait remarquer à juste titre : « "Ils" ont commencé à éliminer ceux qu’ils ont subventionné pendant de longues années. Ceux qui n’ont pas su remplir leurs plans et connaissent leurs secrets ne leur sont d’aucune utilité. Le Département d’État ne s’arrêtera pas à Nemtsov, ce n’est qu’un début.»
On lira avec profit l’analyse de Philippe Grasset de dedefensa concernant l’affaire Nemtsov et surtout son opération de manipulation et de désinformation.
Des volontaires français et serbes dans le Donbass
Nous avons évoqué à plusieurs reprises la présence de volontaires français, de plus en plus nombreux, dans le Donbass, aux côtés des forces de la liberté et de la démocratie en Nouvelle Russie. Russia Today a rencontré deux de ces volontaires français qui ont rejoint les forces indépendantistes de Donetsk et de Lugansk : Yannick Lozach et Guillaume. Ils témoignent de leur engagement aux côtés des FAN.
Groupe de combattants serbes à Debaltsevo. Selon Yves Bataille, géopolitologue et observateur de la vie politique en Serbie, un nouveau groupe de serbes de Serbie et de la Republika Srpska serait en partance pour le Donbass, malgré les menaces inquiétantes du gouvernement atlantiste de Belgrade contre ces volontaires.
Préparation de la suite du conflit
Les États-Unis, l’Allemagne et la France n’excluent pas une « forte réaction » contre la Russie et la Nouvelle Russie en cas d’échec des accords signés à Minsk. Voilà ce qui ressort d’une énième conversation téléphonique entre Barack Obama, François Hollande et Angela Merkel. Kiev a donc tout intérêt à ne pas respecter la trêve et encore moins ses obligations de retrait des armements lourds.
D’ailleurs, le Pentagone envisage d’ores et déjà d’envoyer de mars à octobre au moins 300 « instructeurs » en Ukraine dans le cadre de la coopération militaire. C’est un premier contingent destiné à resserrer l’encadrement atlantiste des forces armées de ce pays. On ne connaît pas encore le nombre de « contractors » qui seront associés à ces 300 GI’s. Comme le rappelle fort justement Erwan Castel, présent sur place : « les détachements d’assistance militaire et d’instruction, sont aussi des unités de renseignement opérationnelles, chargées d’évaluer une situation et de préparer le déploiement éventuel ultérieur d’unités de combat » (source).
Le journal polonais Rzeczpospolita craint que les armes livrées par la République tchèque puissent être utilisées par les indépendantistes du Donbass si ces dernières tombaient entre leurs mains, comme ce fut le cas, entre autres, du radar de contre-batterie de fabrication américaine livré à Debaltsevo à la 128e brigade d’infanterie mécanisée de montagne. Ou encore ces quelques Hummers américains tombés entre les mains des libérateurs de Debaltsevo (photo)… Lors de la reprise de l’aéroport de Donetsk, en janvier dernier, les FAN avaient eu la surprise de tomber sur des combattants « ukrainiens » armés de fusils d’assaut américains de type M4A2.
Et pendant ce temps, le régime de Porochenko recrute une armée de trolls ! (voir ici) Pathétique ! D’autant que le régime de Kiev a depuis longtemps perdu la bataille de l’information sur la toile et il ne lui reste plus que les gros médias occidentaux aux ordres pour le soutenir. Autant dire que seuls les moutons et les dégénérés sont acquis à sa cause, les gens intelligents et sains d’esprit sont depuis longtemps du côté de la Nouvelle Russie.
Reportage de la brigade « Kalmius » sur une position d’artillerie mécanisée (2S1 Gvozdika) et tractée (152 MSTA-B) ukrainienne prise dans l’ex poche de Debaltsevo. Les stocks de munitions abandonnées et de matériels laissés sur place sont considérables.
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Le retrait par la junte est purement fictif et médiatique : le déplacement de leur équipement lourd n’est en aucun cas un moyen de respecter les accords de Minsk. Il s’agit de repositionnements. Les observateurs de l’OSCE se limitent à constater le départ de certaines batteries et unités ukrainiennes, sans faire l’effort de mettre en place un suivi de ces déplacements. Ces éléments sont alors replacés quelques dizaines de kilomètres plus loin dans des positions préparées à l’avance. De plus, les forces ukrainiennes continuent d’envoyer des renforts dans le Donbass, même si ces derniers sont d’une qualité assez médiocre. Par exemple, au nord de Lugansk, au-delà de la Seversky Donets, on note ces derniers jours un accroissement significatif de la présence des forces ukrainiennes. Et sur le secteur nord-ouest de Gorlovka, comme sur Avdeevka et Peski, les accrochages se multiplient.
Mais Kiev ne se contente pas de renforcer ses troupes, le régime « pro-européen » efface les traces de ses méfaits. Dans le secteur situé au nord de la ligne de front, vers Slaviansk, Krasny Liman et Kramatorsk, il semblerait qu’une fois de plus les forces de Kiev ait fait disparaître par crémation des cadavres de soldats ukrainiens tués ces derniers jours. Au printemps dernier, c’est le député d’extrême droite Oleg Lyachko, proche des paramilitaires néonazis ukrainiens, qui avait été le premier à dénoncer de tels actes destinés à camoufler les pertes réelles des forces de Kiev.
(…)
Maïdan An 1 : guerre, pénurie et baston à la Rada
Le 17e convoi humanitaire affrété par la Russie vient de franchir la frontière russe et est en ce moment à Donetsk et à Lugansk. 160 camions apportent quelque 1.800 tonnes de marchandises, comprenant environ 90% de produits alimentaires, destinées aux populations du Donbass martyrisées par la guerre que leur fait la junte depuis plus de 9 mois.
Plus de 6.000 personnes ont été tuées en Ukraine depuis le début des violences orchestrées par le pouvoir « pro-européen » en avril 2014, a annoncé lundi le haut-commissaire des Nations Unies. C’est évidemment beaucoup plus. Mais mettre en avant un chiffre nettement inférieur à 10.000 victimes semble important pour certains communicants. Tout comme minimiser les chiffres réels de la catastrophe économique que subit ce pays depuis le coup d’Etat du Maïdan. Bien que les indicateurs officiels situent l’inflation à 28,5%, son niveau réel est de 272%, selon l’économiste américain Matt O’Brien. Le pays est à deux doigts de la faillite. Voilà le triste bilan d’un an de régime autoritaire en Ukraine, après le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan, et ce n’est pas fini.
Malgré une situation alarmante pour le pays, lors de la séance du 3 mars, les membres du Parlement de l’Ukraine ont encore trouvé une occasion de se donner en spectacle. La session a été interrompue et fermée lors que le chef du parti radical Oleg Lyachko s’en est pris physiquement au député Sergiy Melnychuk, chef du bataillon Aydar » qui est actuellement l’objet d’une enquête judiciaire de Kiev pour divers crimes et délits commis sur le front du Donbass. Gloire à l’Ukraine !
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 04 mars 2015.
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Des jihadistes en Ukraine
Parmi les multiples pistes suivies par les enquêteurs russes pour retrouver les assassins et les commanditaires du meurtre de Boris Nemtsov, il y a celle de la filière islamisme tchétchène, très soutenue par Kiev et surtout par les extrémistes néobandéristes et néonazis. Le nom de l’islamiste tchétchène Adam Osmaev, actuel chef du « bataillon Djokhar Dudaev », est largement cité dans la procédure. Un individu protégé par le régime ukrainien qui a également été cité dans l’affaire de la tentative d’assassinat contre Vladimir Poutine. Plusieurs sources (ici, ici et ici), dernièrement, en ont profité pour revenir sur ces « volontaires » d’Ichkérie, engagés par centaines du côté des forces de la junte contre le peuple du Donbass. Ces éléments devraient faire partie du programme de renforcement et de réarmement envisagé par Kiev et Washington dans les semaines et les mois à venir.
Vidéos de propagande en faveur
des islamistes tchétchènes engagés du côté des forces de Kiev.
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Tout commence au printemps dernier quand Isa Munaev (photo ci-contre), ancien chef opérationnel de la rébellion islamiste et qui a combattu les Russes lors des deux guerres de Tchétchénie, est chargé par le ministère des Affaires intérieures de Kiev de monter avec Adam Osmaev une unité de « volontaires », recrutée sur la base de la diaspora tchétchène et caucasienne.
Le noyau de l’unité dispose au départ de quelque 50 à 60 combattants, dont au moins la moitié d’entre eux bénéficie d’un passeport ukrainien. Beaucoup sont de Tcherkassy, d’autres sont venus de Tchétchénie, et la République de Kabardino-Balkarie dans le Caucase du Nord, il y a aussi des Tatars de Crimée, des Azéris et un Géorgien de Batumi. Puis, très rapidement, vont s’adjoindre des Tchétchènes arrivés en Ukraine avec un passeport turc délivré via les réseaux de l’État islamique à Istanbul. Lors des événements du Maïdan, nous avions évoqué les quelque 200 islamistes tatars venus tout exprès du territoire syrien grâce aux bons services d’Ankara pour aller prêter main forte aux émeutiers dans le centre de Kiev. Cette filière de recrutement, américano-compatible, a subsisté jusqu’à aujourd’hui.
Jihad contre la Russie financé par Kolomoisky
Ces hommes, qui ont abandonné leur famille, leur pays et parfois même leur identité, avaient été jusqu’alors des volontaires d’Allah qui se battaient pour créer un nouveau califat, avec la bénédiction de l’administration US qui voyait en eux un moyen de renverser Bachar al-Assad, le chef d’Etat syrien.
L’objectif du noyau dur de cette unité présentée comme tchétchène est d’obtenir des soutiens, des moyens financiers et surtout des armes, afin de reprendre la lutte armée dans le Caucase. Avec l’avènement de Kadyrov à Grozny, puis l’intervention russe dans le nord de la Géorgie en 2008 et enfin la fin du règne du dictateur pro-occidental Saakachvili à Tbilissi, les capacités des islamistes tchétchènes se sont très sérieusement réduites, beaucoup de leurs bases arrière ont même totalement disparu.
De plus, les combattants de l’Ichkérie honorent une dette envers les extrémistes galiciens qui se sont engagés en nombre du côté du croissant de l’islam contre les Russes, comme le célèbre activiste néonazi de l’UNA-UNSO Oleksandr Muzychko, dit Sachko Biliy (photo ci-dessous), qui avait participé à la première guerre en Tchétchènie contre la Russie. Il avait été à la tête d’une bande armée composée d’Ukrainiens (très majoritairement des Polonais russifiés), appelée « Viking », placée militairement sous la direction des forces de Chamil Bassaev.
Pour beaucoup de ces activistes d’Allah, la guerre du Donbass n’est qu’une étape dans la lutte contre l’empire russe.
Puis, comme le nombre de « volontaires » n’était pas encore suffisant, ou tardait à arriver sur le sol ukrainien, Kiev a décidé de vider les prisons. Ainsi, plusieurs dizaines de Tchétchènes, emprisonnés pour divers crimes et délits, se sont retrouvés comme Osmaev (arrêté en 2012) libérés prématurément à l’automne 2014.
Restait à trouver les fonds pour subvenir aux besoins de cette unité, pour l’armer et l’équiper. L’oligarque ukraino-israélo-chypriote Ihor Kolomoisky avait porté sous son aile financière les premiers « bataillons » d’extrémistes de tous poils depuis le printemps dernier. C’est donc, tout naturellement, qu’il mit une nouvelle fois la main à la poche, via son homme de main à Dniepropetrovsk Boris Filatov. Kolomoisky espérait ainsi pouvoir à la fois se doter d’une armée privée afin de protéger ses entreprises et ses usines locales si nécessaire et en même temps peser politiquement, par le chantage, sur le nouveau pouvoir de Kiev.
Gangstérisme et opérations punitives
Finalement, ce ne sont maintenant pas moins de trois « bataillons » de musulmans radicaux qui opèrent aujourd’hui sur le front du Donbass. Le « bataillon Doudaev » sur le secteur de Gorlovka – Artemovsk, le « bataillon Sheikh Mansour » près de Mariupol et le « bataillon Crimée », basé à Kramatorsk, qui est pour le moment placé en retrait.
Le « bataillon Doudaev » a été tout d’abord engagé dès juin sur Gorlovka avant de se porter sur Debaltsevo à l’automne dernier. Il y est resté jusqu’à l’éradication du saillant en février. Son commandant Isa Munaev a été aperçu vivant pour la dernière fois le 26 janvier, alors qu’il menait une mission de reconnaissance sur le sud-est de Debaltsevo, à Chernukhino. Il semblerait qu’il soit tombé avec son détachement sur des éléments indépendantistes, il aurait été tué à ce moment-là. A l’annonce de sa mort, Osmaev a pris le commandement du « bataillon». L’unité a été totalement étrillée lors des derniers combats dans le chaudron, quelques dizaines de combattants islamistes ont pu seulement s’en sortir in extremis.
Islamiste tchétchène encadrant une section d’ « Azov »
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Le « bataillon Sheikh Mansour » est une scission du « bataillon Doudaev » qui daterait de l’automne. Basé près de Mariupol, il opérerait conjointement avec l’unité néonazie « Azov » (qui compte d’ailleurs en son sein quelques éléments tchétchènes).
L’autre « mission » de ces « bataillons » islamistes est la mise en place d’un « groupe d’intervention directe » à Kiev, une sorte d’unité qui puisse permettre de protéger « les arrières » de ces volontaires d’Allah, comme recueillir de l’argent par des voies illégales ou effrayer une possible concurrence. Le cas échéant, cette structure semi mafieuse veillera sur les mines de Rovno, sur l’argent des casinos illégaux qui fonctionnent par centaines à Kiev… Allah interdit les jeux d’argent, sauf si c’est pour la « cause ». Gloire à l’Ukraine !
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 03 mars 2015.
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/des-jihadistes-en-ukraine#more-239463
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La guerre américaine continue
Boris Nemtsov ne détenait aucune « preuve » de l’implication militaire de la Russie dans le conflit du Donbass. D’ailleurs, s’il y en avait, elles auraient depuis bien longtemps été mises en ligne sur Internet. La CIA et le petit monde du renseignement US n’en n’ont pas non plus, parce qu’il ne peut y en avoir : la Russie est militairement absente de ce conflit. En revanche, chaque jour ou presque, nous et quelques autres sur la toile apportons des preuves accablantes de l’implication américaine dans cette guerre meurtrière faite au petit peuple du Donbass. Et nous sommes en mesure d’affirmer que ce n’est (hélas !), pas fini.
Kiev cherche à dénaturer la mission de l’OSCE, mais aussi à imposer des casques bleus de l’ONU dans le conflit du Donbass afin de lui permettre de souffler quelques mois pour se reconstituer une force de frappe et attaquer de nouveau. L’introduction de « soldats de la paix » dans les conflits balkaniques des années 1990 avait permis à Zagreb de se former une véritable armée qui fut utilisée, lors des offensives du printemps et surtout de l’été 1995, pour chasser plus de 300.000 Serbes de la Krajina, leur terre ancestrale. Il s’agit donc bien d’un piège que cherche à mettre en place le régime « proeuropéen », sachant d’autant plus que l’ONU obéira au doigt et à l’œil de l’hyperpuissance US dans ce conflit.
Propagande de guerre
Alors qu’on attend toujours les enregistrements satellites US concernant le crash du Boeing de la Malaisia Airlines au dessus de l’Ukraine, l’Australie a confirmé, en janvier, qu’il existe un accord secret de confidentialité sur le rapport d’enquête. Comprendre : les conclusions ne mettent pas en cause, ni le Kremlin, ni les séparatistes, elles doivent donc rester dans un placard.
C’est pourquoi, nos médias aux ordres préfèrent maintenant miser sur l’assassinat de Boris Nemtsov pour développer leur propagande noire contre la Fédération de Russie.
Si les provocations lors de la manifestation de dimanche à Moscou en hommage à Nemtsov ont pu être évitées par des arrestations préventives, en revanche le déferlement de haine contre le pouvoir russe, et contre le peuple russe en général puisqu’il le soutient à 85%, n’en est qu’à son commencement en Occident. En février 2012, Vladimir Poutine avait mis en garde ses compatriotes d’une possible opération sous faux drapeau destinée à déstabiliser la Russie : « ‘Ils’ cibleront une personne bien connue et chercheront à en faire un martyr. Veillez donc à ne pas tomber dans un tel piège ! » (source)
M.a.jour F.E : Vidéo sous-titrée par Kazzura ci-dessous
Il est quand même curieux de constater que cet assassinat a eu lieu quelques mois après la nomination d’un nouvel ambassadeur US à Moscou, John Thefft, auparavant en poste… à Kiev, au moment où éclatait le coup d’Etat du Maïdan, financé et soutenu par les USA. Il est tout aussi curieux de constater que, partout où Thefft a été en poste, des révolutions « fleuries » ou de « couleurs » se sont imposées.
De même, il tout aussi étrange de s’apercevoir que cet assassinat a eu lieu pratiquement au lendemain de l’annonce, par Washington, du licenciement du personnel russe travaillant à l’ambassade US à Moscou, qui sera remplacé «par des personnels US ayant un niveau de sécurité élevé.»
Il est intéressant aussi de savoir qu’Аnna Duritskaya, la jeune femme de 23 ans qui accompagnait Boris Nemtsov sur le pont aux pieds du Kremlin quand il fut assassiné (sous une pluie battante en plein hiver !), a étrangement perdu la mémoire. Elle était, il n’y a pas si longtemps, liée au commandant du « bataillon » répressif ukrainien «Dnepr-1» Yuri Bereza (photo ci-dessus), une unité paramilitaire financée par Ihor Kolomoïsky, un oligarque véreux ennemi juré de Vladimir Poutine (source).
Comme lors des affaires mafieuses, les assassins sont souvent aux obsèques, et il n’y aura qu’à observer qui va venir jouer les pleureuses avec plus d’intensité que les autres pour avoir une petite idée du commanditaire. Nous y reviendrons à ce moment-là.…
Mais les théories les plus conspirationnistes viennent depuis 48 heures des médias occidentaux. Ainsi, par exemple, ce matin sur RMC, la présentatrice Apolline de Malherbe, en pleine crise de complotite aiguë, nous a sorti cette phrase qui fera date dans l’histoire de la propagande noire : « Aucune caméra de vidéosurveillance ne fonctionnait hier sur la Place Rouge, ce qui laisse soupçonner une probable implication des autorités russes… » Ce qui est absolument faux, mais passons. Pour le reste, on ira voir la compilation d’Olivier Berruyer en matière de ce qui se fait de mieux question crétinisme médiatique.
Comme quoi, il y a bien des théories du complot qui conviennent à nos médias russophobes et d’autres pas. Une presse servile, totalement sous contrôle de la finance et des lobbies atlantistes, qui ose nous faire croire qu’un chef d’Etat détenant 85% de popularité puisse assassiner un opposant qui n’a jamais dépassé 1% aux élections.
C’est gens-là sont aux questions internationales, ce que le Big Mac est à la gastronomie française.
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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 02 mars 2015.
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Le dernier jour avant la trêve, le 14 février, ce véhicule du « bataillon Azov » a foncé
avec ses deux occupants contre le monument aux héros de la Seconde Guerre mondiale
(en hommage à l’Armée rouge, vous l'aurez compris) situé au centre de Shirokino.
Bilan : deux tués !
14:47 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire de France, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, donbass, russie, usa, moscou, boris nemtsov, novorossiya, volontaires français, mercenaires américains, djihadistes tchétchènes, rada, bataillon azov, igor kolomoïsky, john thefft, yuri bereza, shirokino
01/03/2015
A. Zakharchenko speaks + "Ukraine Inferno" documentary. [Feb.2015]
[eng subs] DPR PM Alexandr Zakharchenko presser 27/02/15
Heavy artillery withdrawal, economical and political future of DPR, recruitment campaign...
Traduction and english subtitles by Kazzura.
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Ukraine Inferno (18+) - NovorossiaTV documentary [eng subs]
Documentary about Ukrainian conflict from its beginning, Euromaidan, till the February 2015.
Unlike in official RF media (obviously influenced by 5th column in Kremlin, or just idiots), there's no annoying narration here explaining the "politically correct" point of view ("Poroshenko is partner", "Donbass people totally want the same as RF government wants", "Everyone's happy for Minsk agreements!"), when author talks, talks, talks explaining things as he needs instead of letting heroes of his film tell their truth. Though, it's a compilation of NovorossiaTV material as well as various freely available videos, people, events in the video speak for themselves without propaganda explaining what "they wanted to say".
And unlike in western propaganda, the doc actually shows what really was and is happening !
Traduction and english subtitles by Kazzura.
15:25 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, alexandr zakharchenko, ukraine inferno
Ukraine/Donbass : angered Ukrainian soldiers !
Angered Ukrainian soldiers appeal to Poroshenko. [eng subs]
UAF soldiers serving at Donbass frontlines appeal to Poroshenko, mad about economical situation in the country, status of the "ATO", supplies for the army (especially comparing to National Guard suppliers), and overall results of Poroshenko's rule : « Lads, think, we need to turn around and go to Kiev soon, instead of sitting here… because the real enemy is there ! »…
Traduction & subs by Kazzura.
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Debaltsevo cauldron : destroyed UAF checkpoint.
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Combat Zone - Psychedelics of War / Video by Dmitry Steshin
Musiс: "Bela Lugosi's Dead" by Bauhaus.
15:12 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, ukrainian soldiers, unkrainian army, the real enemy
Ukraine/Donbass : les articles de Jacques Frère / 26-28 février 2015.
Ukraine/Donbass :
Washington prépare sa revanche
Les efforts de la banque centrale du pays ne font aucun effet sur le cours de la hryvnia, victime de l’accumulation des facteurs négatifs dans l’économie nationale depuis l’année dernière.
L’économie ukrainienne file directement vers la banqueroute (voir l’analyse ici). Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi l'un des principaux opposants à Vladimir Poutine vient d’être assassiné, juste sous les fenêtres du Kremlin, une mise en scène hollywoodienne qui désigne de facto les véritables commanditaires de ce crime provocateur. L’Ukraine « pro-européenne » semble bien incapable de vaincre militairement l’insurrection dans le Donbass, aussi ses maîtres occidentaux intensifient la pression contre son soutien russe sur les fronts politiques, économiques et diplomatiques. Washington a vécu comme un affront la débâcle de Debaltsevo. Les Américains préparent déjà leur revanche.
Quelle belle prise de vue : le corps de la victime sous les lampadaires avec le Kremlin juste derrière. Une superbe mise en scène à la Tom Clancy… La campagne de désinformation occidentale pour accuser Vladimir Poutine et déstabiliser la Russie ne fait que commencer.
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Des représentants d’une société militaire privée de l’Oklahoma, Green Group, se sont récemment rendus à Kiev avec une délégation de l’armée américaine, afin de préparer le terrain pour la livraison d’armements modernes aux forces ukrainiennes et aux paramilitaires. Les États-Unis maintiennent leur idée de fournir des moyens offensifs à Kiev, mais souhaitent obtenir l’appui des leurs alliés européens. Washington entend bien confier à des sociétés militaires privées occidentales des contrats liés directement à la lutte armée contre les indépendantistes du Donbass. Pour ce que nous en savons, ce type de contrat existe déjà en Ukraine, mais ces démarches démontrent qu’ils pourraient se développer de manière exponentielle dans les mois à venir. Si l’Ukraine est aujourd’hui le nouveau terrain de jeu de l’US Army et de ses « contractors », il se pourrait bien que demain ce pays soit le principal théâtre opérationnel du Pentagone en matière de moyens engagés. Nous sommes tout à fait dans une configuration d’engagement de type Vietnam, juste avant la désignation à la Maison Blanche de Lyndon Johnson qui avait franchit un point de non retour dans l’engagement US. Mais avant cela, il avait fallu éliminer Kennedy… Les Américains ont finalement perdu la guerre du Vietnam.
Sur le front, rien de nouveau…
Les résidents de Debaltsevo et d’Uglegorsk sont très nombreux à rejoindre l’armée de Nouvelle Russie : jusqu’à présent plus 600 personnes se sont présentées aux centres de recrutement. Le fait d’avoir été sous le joug kiévien pendant des mois est le meilleur argumentaire que l’ont puisse trouver pour enrôler des volontaires chez les FAN.
Il n’y a toujours pas de cessez-le-feu à Donetsk : au cours de la nuit, les forces de Kiev ont effectué un pilonnage massif avec leurs batteries Grad contre la zone de l’aéroport. Autour de 01h40 (heure locale), les FAN ont riposté contre des positions d’artillerie ukrainiennes à l’ouest de Donetsk.
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Les chiens de garde du capital
La guerre des oligarques continue : les paramilitaires du « bataillon Dnepr » ont fait irruption dans une usine de tracteur de Rovno, dans l’ouest de l’Ukraine, pour «protéger les intérêts de certaines sociétés autrichiennes», qui revendiquent des parts dans l’entreprise (source).
L’utilisation d’unités spéciales de police, dépendantes du ministère des Affaires intérieures d’Avakov, à des fins crapuleuses ou pour briser des grèves et faire pression sur des ouvriers est devenu courant dans l’Ukraine « pro-européenne ». Avant son élimination physique, le fameux activiste néonazi Sashko Biliy s’adonnait à ce genre de pratique, mais pour son propre compte. Dans le même ordre d’idée, il y a un peu moins d’un an, des paramilitaires néonazis de ce qui allait devenir le « bataillon Aydar » avaient fait irruption dans plusieurs entreprises du pays, armés et menaçants, afin d’en prendre le contrôle et de faire signer sous la contrainte des documents aux dirigeants afin qu’ils lèguent leurs biens au groupe de Kolomoïsky (photo ci-dessous). Les paramilitaires d’ « Azov » ont fait de même, ils ont même été utilisés comme briseurs de grèves.
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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 février 2015.
Pour lire l’article original, regarder les vidéos, etc…, cliquez sur :
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Ukraine/Donbass :
Washington se prépare à une guerre longue
En Ukraine, dans le Donbass, 5 millions de personnes ont besoin d’aide, selon les chiffres de l’ONU. Avec la poursuite de la guerre par Kiev, ils seront bien plus nombreux dans les mois qui viennent. Les manœuvres américaines pour faire échouer tout plan de paix ne laissent aucun doute quant au devenir de ce pays déchiré. D’ailleurs, sur le terrain, les affrontements continuent puisque la junte continue de traîner des pieds pour retirer son armement lourd et mène même des attaques localisées au nord-ouest de Lugansk et à l’est de Mariupol.
Debaltsevo après la bataille : le quotidien des civils soumis à l’arbitraire kiévien pendant des mois, les tortures, les sévices, le pillage, les assassinats, puis la débâcle ukrainienne, les résidus d’une armée de supplétifs atlantistes en déroute… Ce reportage à lui seul explique pourquoi nous devons être avec les républiques de Donetsk et de Lugansk et non du côté de la racaille « proeuropéenne » ou faussement « nationaliste ».
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Coverts Actions & Black Ops
L’assassinat par balles sous les murs du Kremlin à Moscou de l’opposant Boris Nemtsov est une évidente provocation qui s’ajoute à toutes celles déjà entreprises contre la puissance russe depuis ce renouveau de guerre froide qui ne dit pas son nom.
Nemtsov était une des principales figures de la fameuse 5e colonne américano-occidentale, certes. Mais Poutine n’avait aucun intérêt à vouloir sa mort, avec 85% d’opinion favorable, le président russe en bon joueur d’échec savait que Nemtsov, ou un autre, était en mis échec en un seul coup. Finalement, tout cela fleure bon la bonne vieille provoc’ qui s’inscrit dans la politique d’agression que mène l’hyperpuissance US depuis plus d’un an à l’encontre de la Fédération de Russie et de ses alliés (voir une analyse plus poussée ici).
L’événement est un réel coup dur pour Poutine et la Russie. Il va permettre dans les semaines à venir une dangereuse montée de la russophobie en France. Déjà, il y a quelques semaines, nous ressentions déjà son augmentation dans les médias français, mais la population était clairement en train de pencher en faveur du Président Poutine et de la Russie. La bataille médiatique était en train d’être perdue, à cause du caractère ignoble des bataillons de tueurs nazis en Ukraine, les nombreux faux pas des médias. Comme en novembre dans le magazine Elle qui présentait une néo-nazie de 19 ans comme une blanche colombe, ou encore hier dans les ondes de France Info où les soudards racistes et antisémites du bataillon Azov étaient présentés comme des héros. Cette sauce ne prenait pas ou mal. Avec ce meurtre, qui sera indubitablement mis sur le dos du président russe, toute la donne des cartes internationales vole en éclat. Elle donnera raison au régime de Porochenko, aux va-t’en guerre nationalistes nazis de Svoboda et du Pravy Sektor et à toute la horde des Je Suis Charlie de France et d’ailleurs qui sera lancée et poussée par une propagande savamment menée dans une hystérie de russophobie. Lorsque Jean Jaurès tombait frappé à mort sur une terrasse de café parisien, c’était le dernier rempart vers la haine viscérale « du boche » qui chancelait. Vous pouvez imaginer ce que cela donnera pour la mort de Boris Nemtsov.
Et pour ceux qui douteraient de notre approche, nous leur rappelons que les services spéciaux des USA sont les seuls dans les pays dits démocratiques à avoir éliminé un de leurs présidents en exercice, sans que ni les responsables de cet assassinat planifié, ni leurs commanditaires, n’aient à rendre des comptes. C’était à Dallas en novembre 1963.
Les Etats-Unis d’Amérique ne veulent pas la paix et entreprennent tout ce qu’ils peuvent pour mettre à feu et à sang une partie du continent européen, comme ils ont mis le chaos au Proche et au Moyen Orient depuis le début des années 1990. Cet assassinat est désormais un moyen, aussi, de faire pression sur le Congrès. En effet, le Congrès américain va examiner un projet de loi qui autoriserait une « assistance militaire » à l’Ukraine, y compris la fourniture d’armes. Il est proposé d’allouer 1 milliard de dollars destinés « à fournir une assistance, y compris la formation, l’équipement, les armes dans but défensif, le soutien logistique, l’approvisionnement, la maintenance, le support technique des forces armées et de sécurité de l’Ukraine. »
Si le projet de loi passe, le Pentagone pourra lancer l’opération jusqu’au 30 septembre 2017. Il ne sera alors plus possible de parler de paix en Ukraine.
Il s’agit en fait d’une opération qui est déjà bien en cours : après l’US Army, l’armée canadienne et la British Army, voilà que les forces polonaises prévoient à leur tour l’envoi d’un contingent d’ « instructeurs » à destination des forces de Kiev et surtout de leurs paramilitaires.
Il est vrai que l’ensemble des troupes ukrainiennes présentent, dans leur majorité, un manque complet de compétence en matière de stratégie et de tactique. L’affaire du chaudron de Debaltsevo, comme les précédents cas d’encerclement dans le Donbass cet été, ont montré l’incapacité des troupes ukrainiennes, à tous les niveaux de l’échelle de commandement, à faire face à une situation critique. Quand cette dernière se présente, les troupes de Kiev, au lieu d’entamer une manœuvre de retrait en bon ordre, restent sur place jusqu’au dernier moment, puis décampent à la hâte, sans préparation, allant même jusqu’à détruire leurs propres équipements militaires ou les abandonner intacts.
De plus, le commandement ukrainien, y compris au niveau des compagnies de combat, a de manière récurrente sous-estimé son adversaire, refusant de mener des opérations en conformité avec la situation tactique réelle et les besoins du terrain. Il faut noter aussi, à décharge de ce commandement, que l’absence de contrôle parlementaire sur les décisions du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, de même que sur la cellule opérationnelle qui dirige l’opération dite « antiterroriste », a eu des conséquences graves sur le cours des opérations depuis le printemps dernier. A aucun moment, les responsables n’ont eu de comptes à rendre, ni auprès des élus du peuple, ni dans les médias. L’ensemble des décisions opérationnelles s’est déroulé dans une opacité totale, ajouté à un affligeant déni de réalité, encore observé ces dernières semaines du côté de la junte.
(…)
Du renfort pour « Azov »
C’est une opération de grand recrutement que le « régiment Azov » a entrepris, il y a quelques semaines, en direction des pays membres de l’Union européenne. Une opération destinée aussi à renforcer le mouvement néonazi Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens, au moment où Yaroch et la mouvance Praviy Sektor sont politiquement affaiblis. Via les réseaux sociaux, les activistes des Patriotes ukrainiens et de l’UNA-UNSO lancent des appels vers les mouvances radicales et néonazies hors d’Ukraine, de même qu’en direction de jeunes issus de la diaspora ukraino-galicienne, afin de recruter des volontaires qui iront combattre dans le Donbass. Le journaliste allemand Volker Siefert dans Die Zeit cite l’exemple d’un étudiant de Munich âgé de 18 ans, qui a abandonné ses études pour participer à la guerre civile contre les russophones. Après quatre semaines passées dans un camp d’entraînement à Vinnytsia, pour y faire une préparation militaire très sommaire et y subir un endoctrinement idéologique, il est allé rejoindre les rangs d’ « Azov ».
Pour le moment, il y a relativement peu de crétins des pays d’Europe occidentale à avoir tenté l’aventure dans les rangs des paramilitaires néonazis, mais il n’y a aucune certitude que ce ne sera pas le cas d’ici quelques mois. Lors des guerres balkaniques dans les années 1990, les services de renseignement de pays membres de l’OTAN avaient incité, sinon carrément aidés, à ce que plusieurs centaines de volontaires aillent rejoindre les rangs des paramilitaires néo-oustachis du HOS (branche armée du parti du Droit) pour aller faire du nettoyage ethnique contre les populations serbes orthodoxes et aider les islamistes de Bosnie, du Sandjak et du Kosovo à imposer une entité musulmane américano-compatible au cœur de l’Europe du Sud-Est.
Les milieux radicaux et néonazis en Europe de l’Ouest ont toujours été particulièrement manipulables par les « services » de l’Alliance atlantique, comme l’a, entre autres, démontré l’affaire Gladio en Italie.
D’ailleurs, dans ce pays, derrière Adinolfi (et Casapound), l’extrême droite otano-consanguine s’est mobilisée depuis un an déjà pour soutenir les projets US en Ukraine.
( Note de Kurgan : ne soyons pas jaloux, le susdit Adinolfi "propagandise" souvent en nos vertes contrées... et les sites/blogs aux mains d'anciens attachés parlementaires UMP "reconvertis" dans l'extrême-droite pro-atlantiste ne ménagent pas leurs efforts pour tenter de "zentropiser" ou "non-conformiser" un maximum de jeune crétins ; quitte - en désespoir de cause - à aller racoler du coté des royalistes ou des métalleux décérébrés ! A force de demander à des "Azov boys" d'exhiber des drapeaux à fleur de lys dans leurs camps d'entraînement, de créer des "Pathétiques Divisions" à tous les coins de net, de rendre hystériques les groupies de Peste Noire et de programmer des Nokturnal Mortum (& Cie) à l'affiche des festivals pour imbibés à la bière de l'été... ils ne devraient pas manquer de dénicher quelques débiles sacrifiables par-ci par-là ! Pas de soucis ! )
En revanche, pour celles et ceux qui veulent aller soutenir les indépendantistes, il se pourrait bien que les mêmes « services » liés à l’Alliance atlantique cherchent à les en empêcher : 8 volontaires espagnols viennent d’être interpellés dans leur pays pour s’être rendus dans le Donbass.
L’Ukraine à l’heure de BHL…
Règlements de comptes entre paramilitaires : les médias ukrainiens ont rapporté que le chef du « bataillon » de la garde nationale « Kryvbas », Nikolai Kolesnikov, avait été attaqué par des inconnus chez lui qui lui ont jeté deux grenades, qui n’ont pas explosé. Il lui est reproché d’avoir « trahi » la cause néobandériste en ne se faisant pas tuer sur place dans le chaudron de Debaltsevo.
Le bonheur « proeuropéen » dans les rayons vides des supermarchés en Ukraine…
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Pendant ce temps, les journalistes de la Communauté des Etats indépendants (CEI) s’inquiètent des «faits de persécution de journalistes en Ukraine, principalement russes, dans l’exercice de leurs activités professionnelles. » Depuis un an maintenant, il n’est quasiment plus possible pour les journalistes russes et russophones d’exercer leur métier en zone contrôlé par le régime de Kiev. En plus des mesures coercitives à l’encontre de tout média un minimum critique contre la junte putschiste, on ne compte plus les retraits d’accréditation, les faits d’intimidation, les arrestations et détentions arbitraires, les menaces de mort, les expulsions du pays sous de faux prétextes, ainsi que la violence physique de la part de nervis ou de simples policiers contre ces représentants de la presse. Des atteintes aux droites de l’homme et à la liberté de la presse qui ne semblent pas chagriner plus que ça Reporters sans frontières. Il est vrai qu’en 1999, le secrétaire général de cette ONG bien-pensante avait approuvé le bombardement de la Radio télévision serbe à Belgrade par l’OTAN…
L’heure est à la contestation et à la violence de rue à Kiev : les forces de l’ordre ont dû charger les manifestants qui voulaient s’en prendre à la Banque nationale, occasionnant plusieurs blessés. La chute de la monnaie nationale, dernièrement, l’écroulement du niveau de vie, le marasme économique, les restrictions alimentaires et les réformes annoncées qui ne viennent toujours pas, génèrent des inquiétudes grandissantes au sein de la population. En réponse, le régime renforce ses effectifs de police et arme de plus en plus les paramilitaires.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 février 2015.
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Ukraine/Donbass :
Kiev rechigne à retirer ses armements lourds
L’US National Intelligence vient de déclarer que les combats en Ukraine se poursuivront pendant toute l’année 2015, ce qui montre clairement que les Etats-Unis et leurs alliés cherchent un affrontement direct avec la Russie au risque de faire basculer le monde dans un conflit généralisé. Le commandement ukrainien n’a toujours pas reçu l’ordre de retirer ses armements lourds de la ligne de front, conformément aux accords de Minsk, alors que les FAN viennent de l’achever en fin de journée. Ce soir, il paraîtrait que l’ordre ait enfin été donné… A voir !
La communauté du renseignement aux États-Unis estime que les livraisons d’armes à l’Ukraine ont la capacité de provoquer une réaction négative de la Russie et d’accélérer la livraison de plus d’armes modernes aux séparatistes [les livraisons d'armes russes aux FAN sont actuellement une vue de l'esprit, ndlr], selon James Clapper (photo ci-contre), le directeur du Renseignement national à Washington. Toutefois, cela ne signifie pas, a-t-il ajouté que le renseignement américain s’oppose à fournir une aide militaire létale à l’Ukraine. Le directeur de l’Intelligence Département du Pentagone, le général américain Vincent Stewart, considère pour sa part que les livraisons d’armes ne donneront pas un avantage significatif à Kiev pour affronter les milices. Voilà qui a le mérite d’être clair : on livrera les armes, mais cela ne servira à rien, sinon à faire durer le conflit, voire à le faire déraper vers une guerre régionale, voire mondiale.
Les responsables du commandement militaire ukrainien affirmaient ce matin qu’ils n’avaient pas reçu l’ordre de retirer l’artillerie lourde de la ligne de contact, conformément aux accords de cessez-le-feu signés à Minsk. «Nous allons tenir nos positions, nous attendons une décision sur le retrait des armes lourdes », a déclaré Anatoliy Stelmakh lors d’une conférence de presse. De leur côté, les représentants de l’Union européenne, des Etats-Unis et les représentants ukrainiens de l’OSCE préfèrent fermer les yeux sur le non-retrait des armements lourds dans Donbass de la part des forces de Kiev.
Mais ces dernières ne se sont pas seulement contentées de maintenir leurs armements lourds, elles continuent de se renforcer et de concentrer leurs forces sur des points précis comme Volnovakha, Mariupol, Avdeevka, Artemovsk et Dzerzhynsk.
De même, l’artillerie ukrainienne maintient la pression sur les FAN en les harcelant sur la ligne de front, et notamment au nord-ouest de Lugansk, au nord et au nord-ouest de Gorlovka, sur Donetsk et sur l’est de Mariupol.
Les forces de la République populaire de Lugansk ont, quant à elles, retiré près de 80% de leurs armements lourds, alors que celles dépendantes de la République populaire de Donetsk sont à 90% du retrait.
Les forces de Kiev, refusant d’appliquer le cessez-le-feu, maintiennent une pression importante sur le nord-ouest de Lugansk. Les positions 29 et 31 tenues par la milice connaissent toujours des affrontements d’intensité variable, alors que la ligne de contact est constamment soumise aux frappes de l’artillerie kiévienne. Une attaque d’infanterie appuyée par des blindés ukrainiens a été repoussée dans la journée du 25 février par els forces de Nouvelle Russie. Les troupes de Kiev profitent du retrait des batteries d’artillerie républicaines pour tenter de reprendre l’avantage au sud de la Seversky Donets.
Déblaiement macabre sous les tirs
Un groupe de trois saboteurs à la solde de Kiev a été neutralisé dans la journée sur l’agglomération de Donetsk. La chasse à d’autres petits groupes similaires se poursuit.
Sur l’aéroport de Donetsk, les équipes de déblaiement continuent de récupérer les corps des soldats ukrainiens tombés il y a plusieurs semaines. La tâche est particulièrement difficile en raison de l’état des bâtiments. De plus, les batteries kiéviennes continuent de frapper de manière régulière la zone, ce qui oblige les équipes à porter casque et gilets pare-balles en permanence. Ce 26 février, on a encore trouvé les restes d’au moins 30 soldats et paramilitaires ukrainiens.
(vidéo ci-dessous).
(…)
Les paramilitaires néonazis du « bataillon Azov » sont toujours retranchés sur les hauteurs à l’ouest du village, le long de la route qui mène à Mariupol et tirent sur l’agglomération avec des mortiers de 120, positionnés quelques kilomètres plus à l’ouest. De plus, il semblerait que plusieurs snipers opèrent sur zone. L’unité dispose de l’appui de blindés de l’armée ukrainienne et de batteries lourdes situées sur Mariupol.
« Azov » recrute : l’unité a perdu beaucoup de monde ces derniers temps. Il faut donc compléter les effectifs. Sur les réseaux sociaux, l’unité néonazie précise que la « priorité est donnée aux candidats ayant une formation médicale », sans cacher qu’il s’agit aussi de mettre en place une section d’évacuation sanitaire au sein du bataillon renforcé. Et un groupe de fossoyeurs professionnels, ils y ont pensé… ? Ils devraient, cela leur sera très utile.
Prises de guerre
On peut faire une première estimation globale des prises de guerre réalisées par les forces de Nouvelle Russie dans le chaudron de Debaltsevo. Il ne s’agit que d’une évaluation, puisque certains matériels, une fois réparés et remis en état de combattre, seront opérationnels d’ici quelques semaines ou quelques mois. Ces chiffres ne tiennent pas compte des armements détruits (Source / Ici nous avons quelques éléments qui aident à l’identification des types d’armements et de matériels) :
- 187 chars (T-64BV et T-64 BM Bulat pour l’essentiel)...
- 124 blindés d’infanterie et blindés légers BRDM-2, BRDM 9P148 (avec missiles antichar Fagot), BMP 1 et 2, BRM-1K, BMP-KSh, BMD, BTR 70 et 80, MT-LB ;
- 68 automoteurs d’artillerie (2S19 MSTA-S, 2S1, 2S3…) ;
- 52 tracteurs et transporteurs mécanisés MT-LB, dépanneuses de chars, etc.
- 24 lance-roquettes multiples Grad...
- 278 mortiers de différents calibres (82, 120…) ;
- 139 camions Zil, KrAZ, Ural, Kamaz… ;
- 43 véhicules divers (essentiellement des UAZ, des SUV, et même des Hummers) ;
- 46 systèmes de détection et communication, dont un radar américain de contre-batterie.
Pas de précisions pour le moment concernant les postes de missiles antichar, les canons sans recul SPG-9, les ZU-23/2 tractés ou sur camions, l’artillerie tractée (122 D-30, 152 D-20, 152 MSTA-B, 100 mm T/MT-12 Rapira…), les matériels spécifiques comme les engins du génie (IMR, KrAZ 225B pelleteuse…) et les dépanneuses, les PC tactiques blindés (MT-LBu 1V14, P-149 BMR Kushetka-B K1Sh1 [PC tactique sur châssis de BTR-70], BTR-60 Р-145VМ…).
(…)
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 26 février 2015.
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12:06 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, russie, boris nemtsov, usa, cia, false flag, black ops, otan, pions sacrifiables, azov, monde en perdition
26/02/2015
Kiev : émeutes, chaos et rationnement...
Ukraine/Donbass :
Kiev : Émeutes, chaos et rationnement...
Un an après le coup d’État, l’Ukraine est en morceaux, son économie est exsangue, les denrées sont désormais rationnées, son unité nationale n’est plus qu’une vue de l’esprit, les libertés y sont quotidiennement bafouées, voire inexistantes, et l’arbitraire est devenu une forme de gouvernance occidentalisée. La guerre fait rage dans le Donbass et la débâcle de Debaltsevo, où encore quelque 1.500 soldats et paramilitaires ukrainiens sont portés disparus, est un avant goût de ce que sera l’Ukraine demain. Les stratèges états-uniens veulent faire de ce pays un champ de bataille contre la puissance russe. Pour l’instant, ils s’y sont cassés les dents, mais ils entendent bien utiliser les extrémistes pour parvenir à leurs fins. Pour l’heure, les nostalgiques de la collaboration avec l’Allemagne hitlérienne occupent la rue et menacent.
Les bandes armées de Washington, aujourd’hui dans les rues de Kiev :
ils ont détruit l’Ukraine, et veulent une guerre généralisée en Europe.
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Une manifestation anti-gouvernementale dans le centre de Kiev a dégénéré en émeute, ce mercredi après-midi. Environ un millier de nervis d’extrême droite, se réclamant majoritairement de Praviy Sektor, ont affronté des éléments de la garde nationale déployés au centre-ville, à coup de cocktails Molotov. Plusieurs bâtiments ont été attaqués dont celui du bureau du Procureur général de l’Ukraine. Le désordre a atteint aussi l’aéroport de Borispol, où un groupe de paramilitaires ukrainiens, se faisant appeler « Bataillon de la fraternité », a menacé de suspendre les liaisons aériennes avec les pays de l’Union européenne.
Cette contestation intervient dans le contexte de la commémoration du putsch pro-occidental de l’année dernière qui a amené au pouvoir un régime antidémocratique et totalitaire porté à bouts de bras par les États-Unis et leurs alliés occidentaux. Elle intervient aussi après la débâcle militaire de Debaltsevo et alors que le pouvoir d’achat des Ukrainiens s’écroule et que la contestation gronde de toutes parts.
Les magasins ukrainiens limitent désormais la vente de certaines
catégories d’aliments (sucre, huile, farine, sarrasin…) :
le rêve «proeuropéen» au quotidien !
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La brusque chute de la hryvnia s’est répercutée sur le niveau de salaire des Ukrainiens de sorte que leur salaire minimum n’atteint même pas les 43 dollars… Certains Ukrainiens touchent à présent moins que les habitants du Bangladesh, du Ghana, de la Zambie, de la Gambie ou du Tchad où le salaire minimum se monte à 51 dollars. Le gouvernement ukrainien ne promet pas d’élever le salaire avant décembre 2015 (source).
Les commerces se sont vus imposer un rationnement des produits de base après la chute de la hryvnia, ce qui a créé un vent de panique et amené les gens à stocker de la nourriture.
Il est bien plus facile de faire la guerre que de tenter de remettre de l’ordre dans l’économie du pays et de répondre aux aspirations du peuple. Voilà où a mené la « révolution » du Maïdan !
Guerre américaine en Ukraine
Il semblerait que les USA aient lancé un programme de soutien militaire direct au régime de Kiev. C’est ce que craint Aleksandr Zakharchenko, le président de la République populaire de Donetsk, et c’est ce qu’il semblerait au regard des manœuvres de l’OTAN dans les pays baltes, de l’annonce de l’arrivée d’ « instructeurs » américains, britanniques et aussi canadiens sur le sol ukrainien et des mouvements inquiétants d’avions gros porteurs américains sur les aéroports de Kiev, de Kharkov et de Dniepropetrovsk ces derniers jours. Et c’est le néonazi notoire Andriy Paruby, Premier vice-président de la Verkhovna Rada, qui a été chargé d’aller quémander encore plus d’armes à Washington, considérant que l’aide des Etats-Unis « est cruciale ».
Comme elles manquent sérieusement de volontaires et que les mobilisations forcées ne donnent pas les résultats escomptés, les autorités ukrainiennes envisagent la possibilité de recruter parmi les prisonniers incarcérés pour remplir les rangs de leurs « bataillons » répressifs. Une information donnée aux médias kiéviens par le président du Service pénitentiaire de l’État ukrainien, Volodymyr Palagnyuk. Au printemps dernier, déjà, une grande partie des repris de justice avaient été libérés pour être incorporés dans des unités répressives comme les « bataillons » « Donbass », Dnepr-1 », « Shakhtarsk » ou encore « Azov ». Des violeurs, des assassins, des crapules des bas fonds de la Galicie, des psychopathes en tous genres deviendront bientôt des frères d’armes d’autres crapules, violeurs, psychopathes et assassins d’unités aussi glorieuses qu’ « Azov » ou Dnepr-1″. Et ce ne sont pas les femmes abusées sexuellement par les soudards de l’unité à la rune du loup (« Azov ») dans le village occupé de Rozonovka qui témoigneront du contraire…
Cette méthode qui consiste à employer la lie de la société pour des missions exclusivement répressives contre des populations civiles rappelle étrangement le recrutement d’une partie des unités dites « de police » ou dépendantes des Hohöre-SS und Polizeiführer chargés de la « sécurité » sur les arrières du front de l’Est de 1941 à 1944 comme le SS-Sonderbataillon « Dirlewanger » et le Bataillon 500 de sinistre mémoire.
Sous les tirs de la trêve
Vladimir Kononov, le ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk a été la cible de tirs d’un ZU-23/2 ukrainien sur la zone aéroportuaire de Donetsk, alors qu’il menait une inspection lié au respect du cessez-le-feu. Il n’a pas été blessé et a pu s’éloigner du site à bord d’un blindé.
Alors que les tirs d’artillerie continuent contre les grandes agglomérations du Donbass de la part des forces ukrainiennes qui refusent d’appliquer les accords de Minsk, les petites unités de saboteurs kiéviens sont devenus une menace quotidienne pour les forces républicaines, surtout sur le secteur de Donetsk. Dernièrement, un nouveau groupe subversif de trois individus a été neutralisé : des résidents locaux qui œuvraient « pour l’argent ».
Plusieurs groupes subversifs mobiles agissent autour de la ville de Donetsk, dans des véhicules banalisés, des camions, des fourgonnettes et même dans les ambulances. Disposant d’explosifs, de mortiers de 82, de lance-roquettes antichars, ils s’en prennent le plus souvent à des cibles civiles, parfois militaires. Aujourd’hui, une explosion a eu lieu dans un commerce du centre-ville de Donetsk ? Il pourrait s’agir de l’action d’un de ces petits commandos.
(…)
90% des militaires ukrainiens, après le retour du Donbass, ont des symptômes de troubles mentaux, d’après une responsable des services psychologiques à Lviv, Oksana Nakonechna. Et d’ajouter que les combattants qui reviennent de la zone de guerre ne présentent pas immédiatement de stress post-traumatique, il peut y avoir un décalage d’un mois avant de diagnostiquer une pathologie.
Les conséquences du coup d’Etat du Maïdan n’ont pas fini de marquer profondément et pour longtemps la société ukrainienne.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 fevrier 2015.
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Ukraine / Donbass :
Un front figé mais toujours actif.
Alors que Kiev maintient ses moyens lourds en artillerie et en troupes à proximité de la ligne de front, les forces de Nouvelle Russie, que cela soit à Donetsk ou à Lugansk, ont commencé à retirer plusieurs dizaines de batteries et d’unités de combat. Cela fait une semaine, déjà, que ces premiers retraits ont pu être observés. Mais de son côté le régime de Kiev préfère faire du chantage au cessez-le-feu… Après la reprise de Debaltsevo, la ligne de front s’est une nouvelle fois figée. La tension reste forte à de nombreux endroits. Les FAN craignent une contre-attaque au printemps. Pour l’heure, le régime ukrainien inventorie encore ses pertes, et les extrémistes qui le maintiennent au pouvoir commencent très sérieusement à vouloir lui demander des comptes. Leurs commanditaires à Washington n’en peuvent plus des échecs répétés malgré les millions de dollars investis depuis plus d’un an. Aussi, le pouvoir se durcit un peu plus et sombre de plus en plus dans la démence.
L’OTAN persiste à soutenir son vassal ukrainien : après les forces US, des soldats britanniques sont annoncés pour venir en aide à ce qui reste de l’armée du boucher de Kiev. Et des mouvements inquiétants de troupes estoniennes, hollandaises (infanterie mécanisée sur CV90) et américaines (Iron Troop du Captain James Gibbs, du 3rd Squadron du 2nd CavalryRegiment monté sur Strykers) sont signalés depuis quelques jours (vidéo ci-dessous), à seulement 150 km de Saint-Pétersbourg.
La situation militaire dans le Donbass est le résultat des initiatives hasardeuses et belliqueuses de Kiev en ce début d’année : poussé par Washington, le régime avait décidé pour la troisième fois de se lancer dans une action militaire en dépit de ses faibles capacités opérationnelles et de son manque total de cohérence tactique et stratégique.
Retrouvé à Debaltsevo, complètement carbonisé, cet engin assez rare :
un BTR-70 de commandement d’artillerie.
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Cette décision a été prise par le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Oleksandr Turchinov, un des plus fervents partisans de la guerre à outrance contre les russophones du Donbass et contre le peuple russe en général, un pion essentiel des États-Unis en Ukraine. Il avait lancé, à la veille des pourparlers de Minsk, une attaque frontale contre les positions républicaines à l’est de Mariupol, profitant du repositionnement temporaire de certaines unités d’élite sur Debaltsevo, comme le 1er bataillon de Slaviansk. Il cherchait à la fois à provoquer un incident d’envergure pour faire capoter les entretiens à Minsk et entendait en même temps s’accorder une victoire facile. Une offensive qui, bizarrement, coïncida avec les tirs de BM-30 Smerch contre Kramatorsk… Le président Porochenko a donc dû céder au « parti de la guerre » qui dispose de la majorité à la Rada (et qui menaçait de le renverser) et il avait alors décidé de poursuivre les opérations militaires et de ne pas ordonner le retrait des forces ukrainiennes dans la poche de Debaltsevo. On connaît la suite : l’offensive d’hiver de Turchinov s’est arrêtée après seulement 7 km et les troupes de Kiev ont été taillées en pièces dans la poche de Debaltsevo, les rares qui ont pu en réchapper sont en piteux état…
Batterie de 2S3 Akatsiya à Artemovsk :
Kiev renforce continue de se renforcer au lieu de se retirer
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Batterie de S-300PS à Mariupol. Il y a un bataillon sol-air semblable à Odessa. Les forces ukrainiennes ont mis en batterie des S-300B1 à Kharkov, des batteries Buk-M1 à Kramatorsk couplées avec des radars 36D6 à l’aéroport de cette agglomération et il y aurait même une batterie de S-300PS à Krasnogorovka, à seulement 15km de Donetsk.
(…)
Face à une situation de crise qu’il maîtrise de moins en moins, le régime « proeuropéen » ukrainien a choisi la fuite en avant. Le durcissement hallucinant de la rhétorique contre la Russie, la fermeture des frontières et l’intensification de la censure sont les manifestations les plus visibles de ce choix politique incohérent. Porochenko a besoin d’apaisement afin de se maintenir au pouvoir, mais tout est hors désormais de contrôle. La chute du chaudron de Debaltsevo a été la goûte d’eau qui a fait déborder le vase du mécontentement.
L’économie s’effondre, les entreprises stratégiques du pays meurent à petit feu, le financement international tant attendu ne viendra pas, les aides perçues ont été englouties dans les dépenses militaires inconsidérées ou sont passées dans les poches de quelques oligarques véreux. L’Union européenne et les Etats-Unis ne jouent pas le jeu espérer pour maintenir à flots une Ukraine croupion en pleine dérive. Et malheureusement pour la junte, les USA n’aiment pas donner des armes aux tocards : les précédents comme le Sud-Vietnam ou l’Iran du Shah montrent que tôt ou tard ces armements finiront par tomber entre les mains de l’adversaire. D’ailleurs, à Debaltsevo, la capture inopinée d’un radar US de contre-batterie intact, est de très mauvais augure pour de futures livraisons d’armes de haute technologie. De surcroît, l’armée ukrainienne a démontré à trois reprises depuis le printemps dernier, son incapacité tactique et stratégique. Désormais, pour le Pentagone, Porochenko et son général en chef Muzhenko n’ont plus aucune crédibilité. Et depuis que le potentat kiévien a pris l’ex dictateur géorgien Saakachvili dont les dons de stratège sont proverbiaux, comme conseiller, on peut s’attendre au pire.
Restent les « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite formés, armés, entrainés et envoyés en première ligne par le « parti de la guerre » (Turchinov, Avakov, Nalivaychenko, Yatseniuk et les néonazis et néobandéristes de la Rada). Ils représentent encore pour les États-Unis un levier destiné à faire pression sur la politique intérieure de l’Ukraine.
Mais leur valeur est très aléatoire, d’autant que beaucoup d’entre eux ont disparu suite aux déboires d’Ilovaïsk et de Debaltsevo. Ils ont des effectifs certes particulièrement motivés, bien que très incomplets, mais leur valeur au feu laisse à désirer. La destruction de « bataillons » très bien équipés et particulièrement fournis en effectifs comme « Donbass » et « Dnepr-1 » en août, l’échec d’ « Azov » à l’est de Mariupol dernièrement, montrent qu’ils ne sont pas taillés pour affronter un adversaire résolu, motivé, bien armé, bien coordonné et bien encadré.
De plus, Grishin-Semenchenko et Yarosh, de par leur attitude et leurs motivations affichées, s’apparentent plus à des chefs de bande opportunistes et sans scrupules qu’à de véritables combattants politiques. Leur projet de QG opérationnel parallèle semble avoir été tué dans l’œuf. Fait révélateur, Biletsky, le chef officiel d’ « Azov » et Führer des Patriotes ukrainiens ne s’est pas joint à l’initiative, par crainte de perdre tous ses petits avantages octroyés dernièrement en échange de sa neutralité dans la lutte de pouvoir qui fait rage à Kiev.
Reste la pression de la rue et des bandes armées issues du Maïdan qui n’ont jamais été démobilisées. A plusieurs reprises, elles ont menacé et menacent encore le pouvoir présidentiel. Elles demeurent un réel danger pour le potentat de Kiev qui doit en permanence leur donner des gages.
La pression de ces bandes manipulées et financées de l’extérieur, ajoutée à l’activisme des extrémistes de la Rada peut amener, tôt ou tard, à l’instauration de la terreur dans le pays : la junte est un animal blessé, elle est de plus en plus impopulaire. Aussi, il est vraisemblable que sa violence va se retourner contre les populations qui sont encore sous son contrôle, puisque le projet initial d’établir sa domination en détruisant les indépendantistes du Donbass a échoué. La justification d’une telle politique est déjà toute trouvée : l’ennemi étant la Russie (comme Porochenko l’a souligné dernièrement), tous ceux qui critiquent le régime imposé de force il y a un an ne peuvent être que des traîtres, des ennemis du peuple qu’il est nécessaire d’éradiquer.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 fevrier 2015.
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[eng subs] DPR DM afternoon sitrep 25/02/15:
Minister Kononov attacked at the airport / Source : Kazzura.
17:19 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, kiev, novorossia, novorossiya, donbass, mariupol, monde en perdition, effondrement de l'ukraine
25/02/2015
Donetsk, journée du Défenseur de la Patrie, allocutions des volontaires français.
Donetsk / République Populaire de Donetsk.
Cérémonie du 23 février, jour du Défenseur de la Patrie, allocutions d'Erwan Castel et de volontaires venus de France et du Brésil pour combattre la Junte de Kiev.
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Retrouvez Erwan Castel via :
(Cliquez sur l'image pour accéder au blog)
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10:09 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire de France, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : novorossia, novorossiya, donbass, donetsk, 23 février, jour du défenseur de la patrie, volontaires français
Ukrainian commander reveals truth about Debaltsevo cauldron.
Ukrainian commander Andrey "Vysota" reveals truth about Debaltsevo cauldron.
[eng subs] UAF 25th bat. "Kiev Rus" com. Andrey "Vysota" [ed. Height] reveals truth about Debaltsevo cauldron !
[eng subs] DPR withdraws its artillery 24/02/15.
[eng subs] Givi on the Defender of the Fatherland rally in Donetsk
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Source vidéos : Kazzura
09:40 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, debaltsevo, chaudron de debaltsevo, givi
24/02/2015
Alexandr Zakharchenko presser on "Defender of the Fatherland Day"
DPR Prime Min. Alexandr Zakharchenko presser on "Defender of the Fatherland Day".
(Feb 23, 2015)
Traduction & english subs by Kazzura.
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Des témoignages émouvants et accablants...
Ukraine/Donbass :
Un front stabilisé mais toujours sous tension.
Les témoignages émouvants, et accablants pour la junte, sur ce qu’ont enduré les civils du Donbass dans la poche de Debaltsevo commencent à être diffusés. Des mois de privations, d’humiliations, de tueries, d’arrestations arbitraires, de tueries, de pilonnages à l’artillerie lourde, rien n’a été épargné à ces hommes, ces femmes, ces enfants, ces personnes âgées soumises à l’arbitraire d’un régime totalitaire soutenu par les mondialistes. Et ce régime de Kiev continue de frapper avec son artillerie lourde les zones résidentielles des grandes villes du Donbass. Les escarmouches et les frappes d’artillerie (surtout ukrainiennes) se succèdent à certains endroits de la ligne de front. Le secteur nord de Debaltsevo-Gorlovka, de même que l’est de Mariupol sont désormais les deux zones où l’intensité des combats ne faiblit pas. Après l’explosion de Kharkov, les investigations hasardeuses et la propagande de la police politique kiévienne semblent mener tout droit, au fil des heures, à… Kiev !
Les civils de Debaltsevo, libérés de la tyrannie « proeuropéenne » disent merci à la Russie.
Des images et des témoignages que vous ne verrez pas sur nos chaînes occidentales.
Des témoins parlent des horreurs que les troupes de Kiev leur ont fait subir.
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Le nombre total de personnes déplacées en Ukraine des suites de la guerre faite par le régime de Kiev aux populations du Donbass s’élevait à 1.042.100 personnes, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. En outre, il y aurait désormais 268.300 Ukrainiens demandeurs d’asile et 406.000 qui seraient réfugiées dans d’autres pays, dont la Russie. Voilà un des aspects du bilan humain d’un régime criminogène issu du coup d’Etat du Maïdan, un an après sa prise de fonctions.
Attentat de Kharkov : l’incohérence totale de la version de Kiev
Les partisans de Kharkov démentent toute implication dans l’attentat d’hier contre une manifestation d’extrême droite. Ils accusent le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, Arsen Avakov, d’avoir monté le coup dans afin de lancer une opération antiterroriste dans la région de Kharkov.
Quatre victimes de l’explosion nécessitent encore des soins intensifs à l’hôpital de la ville. Un adolescent de 15 ans est mort aux urgences.
Avec l’affaire de Kharkov c’est toute la crédibilité du SBU, et par delà de l’antenne de la CIA qui est implantée dans les locaux de la police politique de la junte, qui est sur la sellette.
La seule vidéo que l’on connaisse de l’explosion a été mise en ligne sur Internet par Igor Rassokha, un agent du… SBU ! L’individu s’était fait connaître en organisant une unité paramilitaire au cours de l’été dernier destinée à éliminer physiquement toute personne soupçonnée de tendances « séparatistes » (comprendre : tous les opposants au régime de Kiev).
En un temps record (une heure après l’explosion, selon Markiyan Lubkivsky, responsable des relations publiques et conseiller du chef du SBU, l’Ukraino-américain Valentyn Nalyvaichenko), quatre personnes ont été arrêtées, mais leur identité n’a pas été révélée, alors que le secrétaire du Conseil national de défense et de sécurité, Oleksandr Turchinov, prétend que ces individus ont été « formés à Belgorod » en Russie.
Le SBU affirme avoir saisi lors de perquisitions un RPO Shmel (photo ci-dessous).
Des photos de ces investigations ont été prises de nuit de toute évidence, alors que les faits annoncés par le régime dateraient du début d’après-midi. Y-aurait-il eu des arrestations préventives de nuit ?
Selon le SBU, qui a filmé et mis en ligne cette vidéo, les suspects
ont été arrêtés aux alentours de 15 heures (heure locale)… en pleine nuit !
Mais l’annonce de leur arrestation a été faite à 13 h 38, heure locale.
L’incohérence est totale !
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Autre fait troublant, plusieurs députés d’extrême droite à la Rada, dont des néonazis notoires, ont immédiatement appelé à l’arrestation du maire de Kharkov, qui n’a jamais montré d’enthousiasme pour la junte.
Des élus plus ou moins liés politiquement et financièrement au maître de Dniepropetrovsk, Ihor Kolomoisky, ce qui met en relief l’éternelle rivalité entre Kharkov et Dniepropetrovsk.
De surcroît, Arsen Avakov, le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, n’est pas étranger aux mesures d’intimidation contre Guennady Kernes depuis plus d’un an. Avacov, qui parraine nombre d’unité paramilitaires d’extrême droite, voue une haine farouche à Kernes depuis qu’il a perdu la course à la mairie en 2010. Il y a même eu une tentative d’assassinat contre Kernes en avril 2014 (voir ici).
De plus, Kernes ayant des origines hébraïques, c’est une occasion en or pour l’extrême droite néobandériste et néonazie de se payer un juif, alors qu’ils ne le peuvent pas s’en prendre à Kolomoisky qui les tient par l’argent. D’ailleurs, depuis juin dernier, le député néonazi Ihor Mosiychuk, un des plus menaçants contre Kernes, est interdit de séjour dans l’oblast de Dniepropetrovsk suite à des propos antisémites.
Enfin, sans en apporter la preuve, Petro Porochenko a déclaré hier que le SBU avait évité une attaque terroriste similaire à Odessa, alors que, comme par grand hasard, un des instigateurs du massacre d’Odessa au printemps dernier, qui avait coûte la vie à une soixantaine d’opposants au Maïdan, a été tué dimanche à Kharkov.
Cet attentat permet désormais de justifier plusieurs vagues d’arrestations d’opposants ou présumés tels à travers tout le pays, de faire pression contre les rares médias qui ne sont pas encore totalement aux ordres et de placer Kharkov encore un peu plus sous tutelle répressive. Il permet aussi au régime de faire momentanément oublier l’humiliation de Debaltsevo et de mobiliser le bon peuple pour poursuivre sa guerre contre les populations du Donbass.
Échanges de prisonniers et échanges de ressentis. Les prisonniers ukrainiens affirment qu’ils ont décidé de se rendre parce qu’ils n’ont aucune raison de se battre contre leurs propres concitoyens. D’autres affirment avoir été abandonnés par l’Ukraine dans des positions indéfendables. Il y avait quatre femmes dans cet échange : des membres de familles de miliciens qui vivaient en zone contrôlée par Kiev et qui ont été raflés. Une femme dit qu’elle a été enlevée, emmenée de force à Debaltsevo, torturée, qu’elle a passé 8 jours dans les geôles du SBU et qu’elle a été condamnée à 60 jours d’incarcération, puis un mois de plus. Les forces de Kiev utilisent des otages civils pour les échanger contre leurs soldats faits prisonniers.
Accrochages sur la ligne de front
Un nouveau bataillon mécanisé arrive par voie ferrée sur Krasny Liman,
au nord de Slaviansk : des renforts ukrainiens en contradiction avec les accords de Minsk !
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Alors que les accrochages se multiplient sur la ligne Pervomaïsk – Lugansk, au sud de la vallée de la Seversky Donets, samedi et dimanche, des affrontements ont eu lieu au nord de l’ancienne poche de Debaltsevo en direction d’Artemovsk et au nord de Gorlovka (zone ouest des réservoirs). Sur cette zone, les forces ukrainiennes, renforcées par les éléments issus du chaudron, tentent de faire barrage à la poussée des forces républicaines.
Le secteur est et nord-est de Mariupol reste particulièrement actif question combats.
Dimanche, plusieurs accrochages ont eu lieu au niveau de la ligne Shirokino – Sakhanka. Des tirs de mortiers de 120 du « bataillon Azov » ont touché plusieurs secteurs du village de Shirokino toujours tenu par les milices. Lors d’un accrochage, plusieurs combattants de Kiev ont été éliminés (tués ou blessés) et un blindé aurait été détruit. Deux combattants républicains ont été blessés dans les combats.
Ce matin, à partir de 5h00 (heure locale), les frappes de mortiers lourds à partir de Sopino (3 km plus à l’ouest) se sont répétées, un milicien a été tué et deux autres ont été blessés.
Dans le même secteur, le 3e bataillon « Phoenix » de la 79e brigade aéromobile aurait été touché par des tirs de mortiers en provenance de positions républicaines sur Shirokino. Des sources ukrainiennes affirment que la milice a prétendument attaqué la localité de Sakhanka (3 km au nord-est de Shirokino).
Et pour justifier son incapacité à prendre le contrôle d’un village aussi modeste que Shirokino, le service de propagande d’ « Azov » affirme qu’au cours des derniers jours environ 350 combattants, 15 camions de fret, 20 véhicules blindés, dont six chars, seraient arrivés de Russie. Il s’agit en fait de troupes républicaines redéployées, après l’éradication du chaudron de Debaltsevo.
Une armée de bras cassés et de mercenaires
Selon plusieurs combattants ukrainiens du « bataillon Tchernigov » qui ont réussis à s’échapper du chaudron, toute la population de Debaltsevo et de ses alentours était hostile aux forces kiéviennes. Il faut reconnaître que la soldatesque kiévienne n’a pas fait de gros efforts pour se faire accepter par les civils, pratiquant une véritable politique d’occupation comparable à celle vécue de 1941 à 1943 dans la région.
D’autant que ces combattants ukrainiens se sont avérés être de très mauvais soldats. Outre les tirs fratricides qui auraient été la cause, dans certains secteurs, d’environ la moitié des victimes, on apprend progressivement par les réseaux sociaux, mais aussi la presse occidentale et même une partie des médias kiéviens, que l’armée de Porochenko ressemble plus, par certains aspects, à une bande de soudards enfouraillés digne des « grandes compagnies » du Moyen-âge qu’autre chose. Si l’encadrement et le commandement des forces spéciales et des unités de parachutistes et de l’aéromobile s’avèrent être relativement bien formés et disciplinés, le recrutement issu du Maïdan serait souvent «à risque» : les soldats professionnels sont très souvent confrontés à des recrues mal formées, très indisciplinées, n’ayant aucun sens du respect de la hiérarchie et des consignes de base. Beaucoup utilisent leurs téléphones mobiles pour signaler leurs positions sur les réseaux sociaux (VK – contrôlé par les services russes !-, Facebook, Twitter…), à leurs proches, pour donner volontairement ou non des précisions tactiques sur leur unité à tel ou tel copain, sur les opérations en cours et même sur les positions précises de leurs cantonnements. Des détails naturellement utilisés à bon escient par les forces républicaines qui sont à l’écoute… Voilà donc (entre autres) pourquoi, les frappes de l’artillerie des FAN ces derniers mois étaient particulièrement précises.
Les pires, sont les ex membres des bandes armées du Maïdan, souvent formés idéologiquement et refusant toute autorité, car ils se savent intouchables. Leurs chefaillons sont à la tête de l’Etat kiévien ou dans les couloirs du régime « proeuropéen ». Un coup de téléphone à Dmytro Yaroch et hop !, on enterre tel acte de brigandage, tel refus d’obtempérer en première ligne ou encore tel abandon de poste.
Au regard de tout cela, on comprend mieux pourquoi l’armée du boucher de Kiev accumule échecs sur débandades depuis plus de 9 mois.
Pour tenter de remédier au problème, l’ex pasteur baptiste Turchinov entend faire monter en ligne des unités composées essentiellement de combattants étrangers. Mais il ne sera pas facile de les rendre discrètes… Néanmoins, il y aurait, à ce jour, trois bataillons de Tchétchènes islamistes dans le Donbass du côté des forces ukrainiennes, d’après une déclaration faite par le co-fondateur de l’amicale Ukraine-Itshkérie, Ahmed Alikhadjiyev, à Kiev lors d’un rassemblement.
(...)
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 février 2015.
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Ruins of Donetsk airport are going to be dismantle in order to retrieve corpses of UAF troops.
France : Anti-Maidan protesters rally for Donbass in Paris.
Source : Ruptly TV
13:59 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, debaltsevo, kharkov, mariupol, shirokino