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21/06/2014

Bombes au phosphore...

Ukraine : c’est une catastrophe humanitaire 

356 personnes ont été tuées depuis le début de l’opération lancée par l’armée ukrainienne dans les régions de Donetsk et de Lougansk au sud-est de l’Ukraine, a indiqué Gianni Magazzeni, représentant du Haut commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, en présentant aux journalistes à Genève un rapport de la mission de surveillance du Haut commissariat en Ukraine.

Selon lui, ce chiffre tient compte aussi bien des données officielles que des informations recueillies par les employés de la mission sur place.

Entre-temps les civils continuent à périr dans l’est du pays soumis à des tirs d’artillerie par l’armée ukrainienne qui a dernièrement reçu de nouvelles pièces d’artillerie et lances-mines. Et ce, malgré les assurances de Piotr Porochenko sur un cessez-le-feu imminent.

Tous les jours les chaînes de télévision russe couvrent la situation là où se déroulent les combats. Dans des villes et villages bloqués les habitants survivent comme ils peuvent. Ils manquent d’eau, de médicaments et de nourriture. C’est une catastrophe humanitaire. L’armée ukrainienne qui est en train de fermer le cercle du blocus, suppriment les gens, détruisent les habitations – méthodiquement et sans tenir compte de rien.

« L’Europe défend le gouvernement légitime, mais c’est quoi ce gouvernement qui tue les civils pour un oui et pour un non », dit cet habitant local.

Le Bureau des droits de l’homme de Moscou a présenté un rapport sur les crimes de masse perpétrés par les autorités de Kiev contre les habitants civils de l’Ukraine à la 26e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Alexandre Brod, défenseur des droits de l’homme russe a parlé lors d’une conférence de presse à Moscou de ses contacts avec les défenseurs européens.

« J’ai eu l’impression que les gens étaient comme des zombies parce qu’ils n’avaient aucune idée de ce qui se passait en Ukraine. L’intervention de la représentante du Conseil de l’Europe a montré que la plupart de gens en Europe pensaient que le pouvoir à Kiev était en train de rétablir l’intégrité territoriale du pays et de lutter contre les séparatistes. Ils ignorent totalement quel dur prix, prix de sang, est payé pour atteindre ce but – massacre, actes de violence, élimination des civils, des enfants, des journalistes, des employés de la santé ».

Les hommes politiques et personnalités publiques de la Russie ne se lassent pas à revenir sur la nécessité d’un dialogue entre les deux parties en Ukraine ce qui n’est possible qu’après un cessez-le-feu de la part de l’armée ukrainienne. Est-ce que l’Europe les entend ? La réponse à cette question semble, hélas, négative…

Ce que les étrangers participent à des combats en Ukraine, ce n’est plus un secret pour personne. Mais les mercenaires, ce ne sont pas la seule assistance que l’Occident fourni à l’Ukraine. Dernièrement une banlieue de Slaviansk a été soumise à un tir de bombes au phosphore, bombes interdites dans le monde entier. L’armée ukrainienne n’arrive pas à prendre le dessus du peuple ukrainien et appelle à la rescousse les mercenaires alors que certains politiques occidentaux s’obstinent à y fermer les yeux.

Par La Voix de la Russie

Source : http://french.ruvr.ru/2014_06_20/Ukraine-c-est-une-catastrophe-humanitaire-6626/

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Ukraine: un car transportant des enfants attaqué à la frontière

Un car transportant des enfants a été attaqué vendredi soir sur le territoire ukrainien au moment où il allait franchir la frontière pour entrer en Russie a annoncé samedi le délégué du président russe aux droits de l'enfant, Pavel Astakhov.

"Un car transportant des enfants a été attaqué alors qu'il franchissait la frontière russo-ukrainienne. Le chauffeur a réussi à échapper aux tirs", a affirmé M. Astakhov, précisant que 36 enfants se trouvaient à bord du car. Le délégué aux droits de l'enfant a également déclaré avoir signalé cet incident au président du Comité d'enquête de Russie.

M. Astakhov a en outre indiqué qu'il connaissait cinq cas d'assassinat d'enfants dans le sud-est de l'Ukraine où les autorités de Kiev effectuent depuis mi-avril une opération militaire d'envergure en vue de mater la révolte ayant éclaté suite au coup d'Etat du 22 février. Cette opération a déjà fait de nombreuses victimes parmi les civils.

Moscou appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin immédiatement.

Moscou, 21 juin - RIA Novosti.

http://fr.ria.ru/world/20140621/201594851.html

Ukraine: un car transportant des enfants attaqué à la frontière

© RIA Novosti. Sergei Pivovarov

17/06/2014

La France, cet intrus dans un conflit made in USA...

Un article de Françoise Compoint pour : La Voix de la Russie.

L’Ukraine est coincée.

Plus que d’avoir été trompée de l’extérieur (intégration économique à l’UE), elle s’est piégée elle-même, de un, en défiant au-delà du raisonnable la Russie, de deux, en massacrant les civils des Républiques autoproclamées du sud-est.

La première erreur – et je dis erreur dans un sens essentiellement cynique – lui a valu les foudres bien méritées de Gazprom qui, désespérant d’être dédommagé de ses quatre milliards de dollars, est passé, lundi 16 juin, au système de prépaiement. La deuxième erreur – toujours au sens hyper-cynique du terme – a permis à l’ensemble de la presse indépendante dont l’auditoire ne cesse de croître de mettre un trait d’union définitif et tragique entre le bandérisme et le gouvernement actuel de Kiev. Il s’agit en l’occurrence d’une bombe à retardement, Pétain et Laval à leurs heures de gloire ne pouvant imaginer le dénouement piteux qui les attendait.

L’Ukraine de Porochenko, peut-elle arrêter le processus suicidaire lancé au moment où les manifs du Maïdan ont dégénéré ? Il semble que non l’Histoire ayant pris un tournant irréversible. Le Donbass ne se réconciliera jamais avec Kiev, or il s’agit du centre névralgique de l’industrie ukrainienne. La stabilité d’Odessa, ville portuaire de première importance stratégique, ne tient plus qu’à la politique de terreur et de désinformation déployée suite aux événements du 2 mai. La Crimée, Côte d’Azur ukrainienne offrant une ouverture privilégiée au réseau d’oléo-gazoducs reliant la Russie et l’Asie centrale à l’Europe ainsi qu’une ouverture aux mers chaudes, est retournée là où a commencé son destin historique. Il est ridicule de croire qu’elle redeviendrait ukrainienne, à moins que les illusions de M. Loukachenko ne soient contagieuses. Un grand nombre de villes et de villages dont Slaviansk, Kramatorsk, Semionovka, Sherepovka et j’en passe ont été marquées à tout jamais des crimes de guerre de l’armée ukrainienne, de la garde nationale et des mercenaires embauchés aux frais du FMI. Les jours, les mois, les années passeront et il faudra bien répondre de l’usage criminel qui a été fait des bombes à sous-munitions et du phosphore blanc contre une population le plus souvent désarmée, il faudra bien répondre des exécutions sommaires des civils de sexe masculin et des agressions perpétrées contre les bus transportant des réfugiés, pour la plupart d’entre-eux des femmes et des enfants. C’est à ce moment-là qu’il faudra payer son dû et la note risquerait d’être terriblement salée.

D’ailleurs, Kiev a déjà commencé à payer. L’UE ne veut pas de lui. Des soulèvements, certes assez modestes à l’heure qu’il est, commencent à secouer la capitale. Faute de pouvoir rembourser Moscou, Kiev ira peut-être chercher son gaz en Allemagne. Or, le malheur veut que le gaz allemand vienne lui aussi de Russie mais à un prix qui correspond au prix de marché. Entre temps, le niveau de vie des Ukrainiens chute à une vitesse vertigineuse si bien que les ouvriers polonais pourraient s’attendre à un licenciement en masse en vue du prochain débarquement d’une main d’œuvre très bon marché.

Ce tableau très noir brossé, il faut bien préciser qu’il n’a d’autre valeur que contextuelle. Des jeux d’influence de différents niveaux ont en grande partie provoqué et entretiennent sans lâcher prise le brasier en question. Un brasier aux portes de l’UE, ce qui est doublement symptomatique et ce que les dirigeants français semblent vouloir oublier au nom d’une cause qu’ils n’ont fait que s’imaginer car elle n’est en rien la leur. Ainsi, que voyons-nous ?

Primo, le plan étasunien qui est le plus gros plan de toute cette affaire ukrainienne. Les buts poursuivis par Washington sont limpides :

- Détourner l’UE de la Russie en prévenant l’axe qui aurait pu, cohérent comme il l’est sur un plan géopolitique et civilisationnel, se tracer entre une Europe revendiquant de plus en plus son passé d’Etats-nations et la Russie dont l’attractivité n’est plus à démontrer. Résultat : les dirigeants européens reprochent à la Russie d’avoir déstabilisé l’Ukraine à ses fins en allant même jusqu’à lui attribuer le massacre des civiles de Slaviansk.

- Faire avancer l’OTAN jusqu'aux frontières russes. Mais pourquoi Donetsk et Lougansk ? Valentin Vasilescu, expert militaire, éclaire bien nos lanternes là-dessus : il s’agit pour les USA de contrer la puissance nucléaire russe. Pour ce faire, ils doivent « placer leurs propres batteries antibalistiques le plus près possible des frontières russes dans un emplacement optimal situé à Lougansk (…). C’est seulement à partir de là que les silos des missiles intercontinentaux russes disposés au sud-est de Moscou entrent dans leur rayon d’action.

- Reste le facteur gazier. Il y a en effet d’importants gisements de gaz de schiste dans les Carpates, les bassins d’Azov-Kouban et ceux de Dniepr-Donetsk. S’il faut une preuve, en voici une, a contrario : les opérations dites « anti-terroristes » lancées contre le Donbass coïncident curieusement avec la visite d’Hunter Biden nommé membre du Conseil d’administration de la compagnie gazière ukrainienne Burisma Holdings, à Kiev. Ce dernier facteur pourrait à première vue expliquer l’enthousiasme d’une certaine partie de l’élite politique française. C’est un faux calcul. Croirait-elle sérieusement que les USA, soucieux de renforcer la dépendance énergétique de l’UE de leur schiste à eux, déficitaire et coûteux, laisserait l’Europe profiter à sa guise du gaz ukrainien ? On peut toujours rêver.

Les intérêts américains énumérés, un deuxième plan, bien moins évident, est à relever. Celui de la Pologne dont l’implication très active dans le dossier ukrainien n’est plus un secret pour personne. Le Réseau Voltaire nous apprend entre autres que Jerzy Dziewulski, le conseiller-sécurité de l’ancien président polonais Aleksander Kwasniewski, a récemment fait son apparition en compagnie de Tourtchinov, l’ancien président intérimaire ukrainien. M. Dziewulski est expert de la lutte anti-terroriste et entretient des liens privilégiés avec M. Sikorski, le ministre des Affaires étrangères polonais. Ce dernier a plus d’une fois démenti la présence de mercenaires polonais dans les régions de Donetsk et de Lougansk. La pratique a démontré le contraire lorsque des cadavres de mercenaires polonais ont été retrouvés dans la région de Donetsk.

Mais pourquoi la Pologne, se demande-t-on ? Il ne faut bien se dire que les vieilles rancunes et les vieux complexes ressurgissent toujours aux heures d’instabilité ambiante. C’est bien le cas du vieux complexe impérial d’une Pologne nostalgique de la République des Deux Nations aussi connue sous le nom représentatif de Pologne-Lituanie. Ayant existé un peu plus de deux siècles (1569-1795), celle-ci englobait une très grande partie de l’Ukraine.

Ainsi, si les motivations expansionnistes et néocoloniales des USA sont aisément captables, de même que le sont les ambitions polonaises, si profondément irrationnelles soient-elles, l’arrière-plan du soutien français reste indéchiffrable. Que vient donc faire la France dans ce conflit d’intérêt particulièrement sordide sur le plan des méthodes employées ? La France qui a toujours pesé dans l’Histoire, serait-elle désormais le laquais de ceux qui la font ? En son temps, le général de Gaulle avait refusé de commémorer le débarquement du 6 juin arguant que la France avait été « traitée comme un paillasson » le débarquement ayant été annoncé « sans qu’aucune unité française n’ait été prévue pour y participer ». 70 ans plus tard, notre diplomatie suit les directives de ceux qui il y a à peine quelques mois ont dit : « Fuck the UE ». Aucune excuse ne s’est fait entendre par la suite. A quoi bon, si personne ne s’est senti humilié ?  

Françoise Compoint pour : La Voix de la Russie.

Source > http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/273605241/

La France, cet intrus bouleversant dans un conflit made in USA

© Photo: RIA Novosti/Andrey Stenin

07/06/2014

Pantins...

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Petro Porochenko, le milliardaire pro-américain et pro-U.E à la botte des banksters…

 

Aux ordres de qui les pitoyables pantins du « Secteur Droit »

massacrent leurs frères Slaves du Donbass ! 

Ukraine/Donbass

Ukraine/Donbass :

C'est aussi notre crime !

 

Par Erwan Castel, pour le blog Tradition !

( http://alawata-tradition.blogspot.fr/ )

 

Lire l'article complet :  

http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/06/ceci-est-aus... 

 

Ukraine lugansk bomb 00.JPG

 

Laissez, s'il vous plaît, un instant vos soucis de travail, d'argent, de voisinage, de couple et que sais-je encore et regardez cette vidéo… 

 

Je vous préviens, c'est INSUPPORTABLE !

 

 

 

Non pas à cause de ces images horrifiques de cette femme en train de mourir au milieu d'autres cadavres, mais plutôt parce que les meurtriers, qui ont délibérément bombardé cet après midi sa ville, sont soutenus et subventionnés par nos gouvernements !

 

Ukraine anna.JPG Elle s'appelait Inna Koukouroudzka, née le 18 juillet 1966
mariée et mère de Marina et Irina. Le 2 juin 2014, à Lugansk
l'Union Européenne a commandité son lâche assassinat

 

"Jusqu'à 3000 morts on vous couvre" avait dit en avril le président Obama à son poulain Oleksandr Turtchinov arrivé au pouvoir en février, grâce à la force et la CIA. 
Mais voilà, à la tête de sa meute de soudards du Maïdan, tel un chien de chasse partant récupérer le gibier tiré par son maître, le toutou Turtchinov est tombé sur l'os du Donbass...

 

Car 40 % des habitants de l'Ukraine sont russophones et n'ont pas voulu jouer le rôle du gibier offert sur un plateau aux ploutocrates de Bruxelles. Et lorsque les bandéristes de Kiev se sont mis en tête d'ostraciser stupidement ces populations en interdisant leur langue, leurs centres et médias culturels elles ont réagi. Ce fut la Crimée d'abord, qui referma une courte parenthèse ukrainienne de 60 ans et retourna dans le giron de la mère patrie, puis les peuples du Donbass (la région économique la plus importante de l'Ukraine), qui réclamèrent simplement une fédéralisation politique garantissant leur identité...

 

En réponse Turtchinov leur a envoyé chars et avions de combat, a noyé leurs légitimes et naturelles prétentions dans le sang, et a métamorphosé les calmes fédéralistes en séparatistes audacieux (...)

 

Ces crimes contre l'humanité et ces crimes de guerre ont pour objectif d'écraser un peuple, de s'emparer de son territoire pour y implanter les intérêts de l'UE et les bases militaires de l'OTAN. Ce n'est pas moi qui le dit ce sont les dirigeants occidentaux eux mêmes ! (...)

 

Pendant ce temps là, les abrutis et les bobos défilent l'iPhone à la main et le cul à l'air pour hurler contre les 25% du FN, qui malgré son populisme détestable est aujourd'hui le seul parti qui dénonce la ploutocratie criminelle de Bruxelles et de ses laquais médiatiques qui regardent lâchement ailleurs, parce que leurs financeurs sont ces mêmes marchands sans foi ni loi qui veulent spéculer demain sur le cadavre de l'Ukraine. 

 

Après Odessa, Mariupol, Slaviansk, Donestk, et j'en passe, TROP C'EST TROP !

Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai envie de vomir et de prendre les armes...

 

Erwan Castel, le 2 juin 2014.

 

 

 

 

 

 

  

Ukraine/Donbass (suite)

Ukraine/Donbass :

 

Un proche de Porochenko descendu,

la réponse à la barbarie de Kiev

 

Par Jacques Frère pour Nations Presse.info - le 6 juin 2014

Via : http://www.scoop.it/t/koter-info-lln-wsl

 

Lire l'article entier ( et regarder les vidéos ) :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

 

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Après avoir promis d’éradiquer la contestation dans le Donbass avant son investiture du 7 juin, Petro Porochenko, le potentat oligarchique choisi par l’UE et les USA, dit vouloir « rétablir l’ordre en trois mois ». Seulement trois mois ? Un proche de Porochenko liquidé au centre du pays, une répression qui n’en finit pas dans le Donbass, de l’artillerie lourde et de l’aviation massivement employées contre des cibles civiles, et les États-Unis qui soutiennent sans états d’âme la barbarie criminelle de ceux qu’ils ont mis en place. Voilà l’actualité ukrainienne…

 

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Le 5 juin, Sergei Vakarova, 48 ans, le représentant de Petro Porochenko à Nemiroff (région de Vinnitsa au centre de l’Ukraine où de nombreux jeunes extrémistes sont recrutés pour garnir les rangs des paramilitaires engagés contre les populations du Donbass) a été liquidé. Celui qui devait défendre localement les intérêts du potentat kiévien a été retrouvé tué par balles dans sa voiture dans une rue de la ville (source). C’est la réponse aux dirigeants kiéviens qui ont intensifié ces derniers temps la répression contre leur propre peuple et qui entendent « nettoyer » (selon leurs propres termes) la population de l’est et du sud-est du pays.

 

Conseillers militaires US

 

Washington va envoyer encore plus de conseillers militaires à Kiev, afin d’évaluer la situation sur place et d’encadrer la direction opérationnelle des forces de répression qui ont bien du mal à venir à bout d’une population récalcitrante. Il s’agit aussi de renforcer la mise sous tutelle des forces de défense et de sécurité dont l’extrémiste atlantiste de Svoboda, Andriy Parubiy, est le secrétaire national. Depuis fin février, l’Ukraine n’est plus une nation souveraine, mais bien une entité qui dépend de plus en plus du Département d’État américain, de l’agence de Langley et du Pentagone.

 

(…)

 

No Border !

 

L’Ukraine a décidé jeudi de fermer en partie la frontière avec la Russie dans les régions de Donetsk et de Lugansk, a annoncé le gouvernement de Kiev. Si l’on se réfère au reportage de la télé ukrainienne, pourtant sous contrôle de la censure kiévienne, ce n’est pas gagné… Après avoir reçu l’ultimatum des miliciens du Donbass, 26 soldats et officiers des gardes-frontières, et autant de réservistes, ont abandonné leur poste à Doljanski.

 

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Le 5 juin, de très nombreux civils blessés (et sans doute un mort) ont été hospitalisés à Kuybyshevo en territoire russe, à 10 km au sud de la ville ukrainienne de Dmitryvka (non loin de Marinkova), suite à un bombardement aérien du hameau frontalier de Repihovatom par l’aviation de Kiev. La junte se venge comme elle le peut (source)…

 

En ce qui concerne les raids aériens sur Lugansk de la part de l’aviation gouvernementale et les victimes civiles qu’ils ont entraînées ces derniers jours, Washington soutient l’action de Kiev et sa manière de faire la guerre à son peuple d’une façon particulièrement inhumaine, et valide ouvertement les mensonges de la clique putschiste au pouvoir, jusqu’à remettre en cause les observations vérifiées et vérifiables de l’OSCE qui soulignent pourtant que ces raids aériens contre les populations du Donbass sont en contradiction totale avec le droit international.

Afin de justifier ces crimes, l’ambassadeur américain à Kiev, Daniel Baer, a même adressé le 5 juin une lettre officielle au Conseil permanent de l’OSCE à Vienne.

 

C’est juste une honte… C’est du niveau d’une propagande des plus grossières et des plus insanes qui date d’un autre siècle. Et cela en dit long sur l’état d’esprit des dirigeants américains.

 

Par Jacques Frère pour Nations Presse.info - le 6 juin 2014

 

Via : http://www.scoop.it/t/koter-info-lln-wsl

 

Ukraine, Donbass, Petro Porochenko, Svoboda, USA, C.I.A, Langley, Pentagone, Paramilitaires, OTAN, U.E, raids aériens, crimes contre l'humanité

03/05/2014

Ukraine / Des vérités qui peuvent déranger...

LE POINT SUR L’UKRAINE

Des vérités qui peuvent déranger

Cet article vient en prolongement du dossier « Pourquoi l’Eurasie » du n° 59 de Terre et Peuple Magazine, en raison de l’évolution de l’actualité de ce pays. On s’y référera pour connaître tous les tenants et les aboutissants de la crise ukrainienne. En bref, l’Ukraine constitue un enjeu géopolitique primordial dans la guerre politico-économique sans merci que livre l’Occident américanisé et mondialisé à la Russie identitaire de Poutine. On connaît bien les preuves de ce containment : adhésion des pays d’Europe de l’Est à l’OTAN, installation d’un bouclier antimissile aux portes de la Russie (Pologne, Roumanie, Turquie), soutien aux révolutions de couleur de toutes sortes (Serbie, Ukraine, Géorgie…) destinées à affaiblir la Russie dans son environnement direct.

Mais les Occidentaux sont allés trop loin et ont offert à Poutine l’occasion de laver l’humiliation vécue avec le bombardement des villes serbes et l’expulsion des Serbes du Kosovo en 1999. Poutine est un grand joueur d’échecs et un champion de judo, la première qualité lui donne l’avantage d’agir avec deux coups d’avance, la seconde lui permet d’esquiver les coups et d’utiliser la force de l’adversaire pour la retourner contre lui. La fessée infligée, en 2008, à la petite Géorgie trop amoureuse de l’oncle Sam, qui a permis de russifier les deux provinces séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, aurait dû servir de leçon aux Occidentaux. Que nenni ! Ils ont cru pouvoir arracher l’Ukraine à l’influence du Kremlin.

La première tentative de 2004, dite « révolution orange » permet de mettre au pouvoir des pantins pro-occidentaux, Viktor Iouchtchenko et Ioulia Timochenko. L’incurie et la corruption de leur gouvernement poussent le premier à l’exil et la seconde à la prison. En 2009, par effet de balancier, le prorusse Viktor Ianoukovitch (tout aussi corrompu) revient au pouvoir à l’issue d’élections irréprochables.

Le 21 novembre 2013, Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association avec l’Union européenne. En fait, il n’a pas le choix : cet accord impose à l’Ukraine de pousser progressivement les forces russes hors de Crimée (où, évidemment, l’OTAN ne tarderait pas à s’installer). Dès le lendemain, comme par hasard, la place Maïdan est occupée par des manifestants pro-occidentaux, très bien encadrés. Car, il est vrai que, depuis vingt ans, nombre d’ONG américaines sont à la manœuvre. C’est Victoria Nuland, l’envoyée spéciale judéo-américaine elle-même, qui a déclaré que les Etats-Unis avaient investi plus de 5 milliards de $ dans la révolution ukrainienne et qu’il était temps d’en retirer les fruits (propos auquel elle ajouta la délicieuse phrase : « I fuck European Union » !).

Le 21 février, Ianoukovitch signe un accord avec trois plénipotentiaires de l’Union européenne, le Polonais Sikorski, l’Allemand Steinmeier et le Français Fabius. Cet accord, destiné à ramener la paix civile, met en péril le plan judéo-américain qui exige l’éviction de Ianoukovitch et son remplacement par un gouvernement fantoche. Le lendemain, la place Maïdan s’enflamme, les bâtiments officiels sont attaqués et Ianoukovitch s’enfuit. Des observateurs neutres (il ne s’agit pas des médias français…) remarquent des tireurs sur les toits qui visent systématiquement les policiers ; certaines sources dénoncent la présence d’anciens agents du Mossad pour encadrer les émeutiers (une vieille tradition israélo-étatsunienne). Les forces de l’ordre paient un prix élevé : 17 morts et près de 500 blessés. Mais la démocratie et la liberté sont passées (sic). Tous les pays de l’UE, y compris ceux qui ont signé l’accord de la veille, s’empressent de reconnaître le gouvernement provisoire, au mépris des lois internationales, car il ne s’est agi que d’un coup d’Etat qui a chassé illégalement un président légitimement élu. Qu’à cela ne tienne !

Mais le scénario occidental, si huilé est-il, n’a pas envisagé l’inenvisageable. Comme le renard de la fable « Le corbeau et le renard », Poutine annexe, sans coup férir, la Crimée, acte irréversible s’il en est. Cela lui permet de ramener à la mère-patrie la population russe de la presqu’île, mais surtout de sécuriser la base de Sébastopol et ses annexes. L’ours russe reprend donc le contrôle de la mer Noire et s’ouvre en grand la porte vers la Méditerranée (et la base syrienne de Tartous).

Pour les Ukrainiens, le bonheur promis par l’Union européenne n’est pas pour demain. Comme prévu, Gazprom augmente le prix du gaz russe de plus d’un tiers. Mais les « amis » du peuple ukrainien ne se montrent guère plus généreux : le FMI impose à l’Ukraine un régime drastique avant de verser le premier dollar. Les Ukrainiens auraient dû écouter les Grecs, les Chypriotes et les Espagnols avant de se jeter dans les bras de l’UE. L’avenir de l’Ukraine est d’être un pont entre l’Europe et la Russie, pas d’être la dernière roue de la charrette bruxelloise ou un porte-avions américain au cœur de l’Eurasie.

Voici pour l’état des lieux, en évolution permanente. Mais il faut aussi s’attarder sur quelques zones d’ombre. Les nationalistes ukrainiens sont-ils sincères et manipulés, ou bien sont-ils complices des menées occidentales ? Certains d’entre nous sont fascinés par les mouvements Svoboda ou Praviy Sektor. Les voici déchirés entre leur poutinophilie et une certaine nostalgie. Je vais donc leur permettre de régler ce dilemme. Il ne suffit pas de se promener avec des tatouages et des colifichets pour avoir une conscience politique. La question est plutôt : « dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es ».

Le 7 février, soit deux semaines avant le coup d’Etat, Oleh Tyahnibok, leader de Svoboda, parade aux côtés de Victoria Nuland, d’Arseni Iatseniouk, son poulain (futur Premier ministre du gouvernement provisoire) et accessoirement membre de la Trilatérale, et enfin de Viktor Klitschko, le boxeur président du parti UDAR, qui est soutenu par l’International Republican Institute et le National Democratic Institute, tous deux bien connus pour être des courroies de transmission du Département d’Etat américain. On ajoutera que les trois interlocuteurs de Tyahnibok sont juifs, ce qui explique sans doute le soutien indéfectible que leur prodiguent nos produits maison, Fabius et Lévy. De quoi faire se retourner dans sa tombe Stefan Bandera, fondateur de Svoboda, qui ne passait pas pour être philosémite.

Ce n’est pas la première fois que des mouvements qualifiés de populistes, et même de fascistes et de néonazis, se commettent avec les sionistes. Je rappellerai l’étrange voyage en Israël, en 2011, de 35 leaders européens des dits partis : Geert Wilders pour le PW hollandais, Filip Dewinter pour le Vlaams Belang flamand ou Heinz Christian Strache pour le FPÖ autrichien, parmi d’autres (Suédois, Allemands…). J’y ajouterai le pèlerinage de Louis Aliot, vice-président du FN, à Yad Vashem, la même année.

Quant à Praviy Sektor, son cas est encore plus intéressant. Né « spontanément » à l’automne 2013 de l’union de quelques groupuscules qui jugeaient Svoboda trop mou, il est subventionné par la diaspora ukrainienne des Etats-Unis (sic). Bizarrement, en mars 2014, Praviy Sektor fonde une nouvelle structure, Russian Legion, formée de Russes et destinée à lutter contre Poutine, y compris par des actes terroristes en Russie, notamment la destruction de pipelines. Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase ». Pour finir, j’ajouterai que Yarosh et des leaders du mouvement ont été reçus par l’ambassadeur d’Israël à Kiev, Reuven Din El, et se sont engagés à « lutter contre le racisme et l’antisémitisme ». Ce qui fait tache pour de soi-disant néonazis !

Quant à nous, notre positionnement est clair : les amis de nos ennemis (et les ennemis de nos amis) ne sont pas nos amis. Entre l’Occident (Etats-Unis, UE, Israël et quelques autres) qui veut imposer aux peuples une société mondialisée, déculturée et métissée, et un Poutine qui prône une révolution conservatrice et défend l’identité européenne et blanche, en rejetant l’immigration allogène et en réduisant l’islam conquérant, notre choix est fait.

Il y a vingt ans, j’avais tenté de convaincre mes amis croates et serbes de ne pas se tromper d’ennemis, à savoir les Bosniaques musulmans soutenus par « l’Occident ». Cela n’empêcha pas les néo-oustachis et les néo-tchetniks, les uns partisans de la Grande Croatie et les autres de la Grande Serbie, de s’entre-tuer au nom de toutes les haines accumulées. Il n’y eut que des vaincus : les Croates ne purent annexer la province d’Herceg Bosna et furent contraints de cohabiter avec les musulmans (qu’ils haïssent), et les Serbes durent abandonner la Krajina et la Slavonie, avant de perdre le Kosovo. Que ceci serve de leçon à tous les nationalistes dont le regard se limite aux rancœurs du passé, particulièrement à l’est de l’Europe !

Il serait ainsi dommage que les nationalistes ukrainiens soient aveuglés par leur russophobie, même si celle-ci est justifiée par le traitement infâme que leur ont infligé les Soviétiques pendant plus de 70 ans. Car l’Ukraine a le malheur de se situer au mauvais endroit tout en étant le « grenier à blé » de l’Europe de l’Est et un réservoir énorme de ressources naturelles. L’Ukraine a tout pour attiser les convoitises. Mais elle est aussi extrêmement fragile, car fracturée entre deux peuples inassimilables : l’Ouest catholique, dont l’histoire et la culture regardent vers la Pologne, la Lituanie et l’Autriche, et l’Est orthodoxe, qui n’a d’yeux que pour Moscou. Ce qui est donc en jeu, c’est un risque immense de guerre civile. Et pire encore. Qu’on se souvienne de ces mots de Jacques Benoist-Méchin, dans L’Ukraine, fantôme de l’Europe : « Et dans ce décor d’enfer, qui défie toute description, cinq armées différentes, venues de tous les coins de l’horizon, vont passer et repasser « comme une râpe » sur le corps sanglant de l’Ukraine : armée polonaise de Pilsudski, armée ukrainienne de Petlioura, armée blanche de Denikine et de Wrangel, armée noire des paysans anarchistes de Makhno, et enfin armées rouges de Staline et de Budienny ».

L’Histoire n’est qu’un éternel recommencement.

AC

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Article paru sur le site Terre & Peuple

http://www.terreetpeuple.com/

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Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase »...

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Dokou Oumarov

27/03/2014

Candidate à la présidence !

Yulia Tymoshenko :

Il est temps de prendre les armes et de tuer ces maudits russes...

 

La Russie a interceptée une conversation téléphonique le 18 Mars dernier entre Yulia Tymoshenko et Nestor Shufrych qui parlent de la situation en Ukraine. Les propos de Yulia Tymoshenko sont radicaux et explicites : les ukrainiens devraient tuer tous les russes d’Ukraine à l’arme nucléaire !

 

 

Source : agenceinfolibre.fr

Voir aussi : points-de-vue-alternatifs.com 

 

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Une suggestion (musicale et poétique) de Kurgan, pour F.E,

à destination de Yulia Tymoshenko :

 

 

26/03/2014

Un compte personnel...

Crimée :

Poutine raille l’absurdité des sanctions américaines contre la Russie.

 

Commentaires du Président Vladimir Poutine au sujet des sanctions américaines contre la Russie prises le 20 mars 2014, suite à l’intégration de la Crimée au sein de la Fédération de Russie.

En plus de railler avec humour l’absurdité & l’inanité de mesures qui semblent dictées par la rage, le dépit et l’impuissance, Vladimir Poutine fait montre de patriotisme et d’un véritable sens de la responsabilité : il a en effet ouvert un compte personnel dans une banque russe injustement ciblée par ces sanctions, et a demandé à ce que son salaire personnel y soit versé. Nos élites politiques sont bien loin de tout cela…

21 mars 2014, 15:15

 

 

Question d'un journaliste : Vous vous êtes déjà exprimé au sujet des sanctions qui ont été imposées [contre diverses personnalités russes] lors de la réunion du Conseil de sécurité qui s’est tenue aujourd’hui, mais néanmoins, la liste comprend des noms dont la présence est difficile à expliquer, comme M. [Gennady] Timchenko, MM. [Arkady et Boris] Rotenberg et M. [Yuri] Kovalchuk, par exemple. Sont-ils visés parce qu’ils sont considérés comme vos amis, ou parce qu’ils sont liés aux événements de Crimée d’une quelconque manière ?

 

Vladimir Poutine : Eh bien, pour être honnête, oui, j’avoue que ce sont eux, les « hommes armés courtois » [de Crimée] vêtus en tenue de camouflage et portant des fusils semi-automatiques au côté. Et [c’est vrai que] leurs noms de famille étaient un peu bizarres aussi. Les noms que vous venez de mentionner, par exemple : « Kovalchuk », « Rotenberg », « Timchenko » – ce sont tous des noms typiquement « Moskals » [terme ukrainien désignant les Russes]. Je pense que je serais sage de garder mes distances avec eux…

 

Les sanctions visent également une banque. Étant donné que cette banque n’a absolument aucun lien avec les événements de Crimée, et qu’elle a de nombreux clients, nous devrons certainement lui accorder notre protection et faire tout ce que nous pouvons pour nous assurer qu’il n’y a pas de conséquences négatives pour la banque elle-même ou pour ses clients.


Comme vous le savez, j’ai déjà déclaré que j’allais ouvrir un compte personnel dans cette banque, et j’ai d’ores et déjà donné pour instruction à la Direction administrative présidentielle de transférer mon salaire sur ce compte. J’ai également adressé une requête à la Banque centrale, non pas au sujet de mon salaire, mais en vue d’apporter un soutien à cette banque, d’autant plus qu’elle porte le nom très symbolique et vibrant de « Rossiya » [Russie].

 

Source : http://eng.kremlin.ru/transcripts/6911

Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr/

Pour : http://www.agoravox.tv/ (X)