01/08/2014
Le Donbass, un roc au milieu de la tempête !
Situation fin juillet
Un article emprunté au blog Tradition !
Après une guerre de mouvement ou Kiev au prix de lourdes pertes a réussi a avancer venant du Nord dans la périphérie extérieure des bastions séparatistes, les opérations sont entrées plutôt aujourd'hui dans une phase de guerre de position et de pression tentant de briser un front serré en tension mais pour le moment stabilisé.
DU CÔTÉ DE LA MILICE...
Après avoir replié ses forces de la poche de Lysytchansk, l'armée de la Novorossiya a réalisé un véritable hérisson défensif autour de ses bastions de Donetsk et Lugansk, sur lequel viennent s'empaler les assauts des forces ukrainiennes saignées par les combats, l'épuisement et les désertions...
Le bouclier est articulé sur un axe Donetsk - Gorlovka - Stakhanov - Lugansk, que les combats retardateurs héroïques de Lysytchansk au Nord et Dzerjynsk au Nord Ouest ont permis d'organiser autour des 2 axes de jonction entre les deux bastions séparatistes (par Debaltsevo ou par Torez) véritable colonne vertébrale du dispositif.
La milice populaire dans cette aventure fait preuve d'une discipline à toute épreuve et d'un professionnalisme impressionnant, emmenée par des officiers exemplaires, commandeurs de terrain habiles autant que tacticiens brillants soucieux de la vie de leurs hommes.
Les moyens lourds de la milice bien qu'encore insuffisants commencent à pouvoir rivaliser avec le rouleau compresseur ukrainien : chars de combats, canons et même Lance Roquettes Multiples de 122 mm pris à l'ennemi font désormais partie de l'arsenal qui plus est, sont brillamment servis lors des combats...
Mais l'arme la plus efficace dont dispose la Novorossiya est sans conteste la bravoure de ses miliciens et le soutien moral de la population dont une grande partie est restée, malgré les bombes et les pénuries autour de ses défenseurs...
Chars T64 et miliciens séparatistes en mouvement vers le front
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Les forces de Kiev pourtant très supérieures en nombre et en équipement piétinent au Nord sur les défenses serrées de Donetsk et Lugansk et s'enlisent au Sud dans un chaudron où plus de 3 brigades exténuées ont perdu tout espoir de sortir du piège dans lequel elles se sont elles mêmes précipitées.
Si des unités maintiennent la pression sur Donetsk et Lugansk, principalement au niveau des aéroports et sur le verrou Sud de Saur Moghila, espérant par là rompre les encerclements de leurs unités de plus en plus affaiblies, leurs offensives principales cherchent avant tout à rompre l'unité de la Novorossiya en séparant Donetsk de Lugansk :
- Au Nord, en cherchant à s'emparer de Debaltsevo, grand noeud ferroviaire situé sur la route principale reliant les 2 bastions séparatistes.
- Au Sud, en attaquant Chakhtarsk, située sur la route Sud entre les deux bastions (route de Torez)
Ces 2 objectifs aux importances stratégiques évidentes permettraient à Kiev de couper la liaison entre Donetsk et Lugansk... mais en attendant ont pour conséquence de stopper l'enquête sur le crash du MH17 qui se trouve justement au point de rencontre des deux axes offensifs ukrainiens. Voilà pourquoi sur ces zones de contacts particulièrement sensibles se déroulent des combats extrêmement violents où chaque adversaire engage le maximum de ses moyens disponibles...
L'armée évitant le contact direct cherche à vaincre par les bombardements
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La junte de Kiev fait face à plusieurs crises graves :
- Crise politique intérieure, avec un gouvernement démissionnaire et le danger d'une nouvelle révolution...
- Crise sociétale, où les familles ukrainiennes y compris dans l'Ouest plus favorable au régime, manifestent leur colère face à la guerre civile.
- Crise internationale, où malgré la désinformation orchestrée, les bombardements et le crash du Boeing commencent à éclabousser l'armée.
- Crise militaire, enfin où la conquête territoriale de l'armée n'est que cartographique, car sur le terrain elle est saignée à mort et démotivée.
Pour toutes ses raisons, une victoire rapide pourrait (peut-être) sauver le régime de "Piètre" Porochenko... C'est une question vitale qui dépasse largement les enjeux tactiques d'une "opération spéciale" localisée !
Voilà pourquoi, paradoxalement à ce que montre la carte ou raconte la propagande occidentale, c'est Kiev qui est aux abois et tente de jeter désespérément toutes ses forces dans une aventure militaire engagée avec un amateurisme arrogant et est en train de devenir le tombeau du Maïdan.
Contrôlant les frontières russes et l’approvisionnement organisé par les réseaux volontaires, résistant victorieusement à chaque assaut, la milice sait qu'il lui faut maintenant "faire le dos rond", et tenir le chronomètre, car chaque coup encaissé affaiblit beaucoup plus l'agresseur ukrainien que la résistante Novorossiya... et le monstre du Maïdan va crever tout seul comme il est né de sa propre haine... bientôt !
Voilà aussi pourquoi la Russie n'est pas encore directement intervenue, sans rajouter de l'huile sur le feu des relations internationales elle compte et certainement entretient cette capacité de résilience qui est la plus grande force de la Novorossiya, dont le meilleur allié est le temps cet invincible dieu dévoreur qui joue aujourd'hui contre Kiev !
Donc...
HAUT LES CŒURS !
La victoire est au bout des souffrances, pour une Novorossiya et une Ukraine libérées des oligarques criminels et de leurs parrains ploutocrates occidentaux !
Erwan Castel, à Cayenne, le 28 juillet 2014.
Blog Tradition !
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Soutien à la rébellion du Donbass
10:37 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, donetsk, gorlovka, lugansk, guerriers
29/07/2014
Crise politique à Kiev
Ukraine / Donbass :
Crise politique à Kiev
26 juillet 2014
Jacques Frère, pour NationsPresse.info.
Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,
sous réserve de mention de la source d'origine.
> http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-crise-politique-a-kiev
Ces femmes ukrainiennes protestent pour que leurs maris, leurs fils, leurs frères, leurs pères ne soient pas envoyés à l’abattoir dans le Donbass pour défendre les intérêts mondialistes et oligarchiques de la junte au pouvoir.
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Le drame du vol d’Air Algérie, qui s’est écrasé au Mali jeudi 24 juillet, fait passer au second plan celui de la guerre civile en Ukraine. Une info chasse l’autre, c’est la règle de la surinformation médiatique de ce début de millénaire.
Pour autant, l’instrumentalisation du crash du Boeing et la Malaysia Airlines et ses quelque 300 disparus, dans le seul but de stigmatiser de façon odieuse les indépendantistes russophones du Donbass et la Russie à des fins de tactique géopoliticienne, se poursuit. Dans cette dramatique affaire, comme dans d’autres précédemment, on est désigné coupable parce qu’on est le fautif idéal pour orienter les masses. Et le « quart d’heure de la haine », servit par des médias aux ordres, fait office de curée où la vérité n’a pas droit de cité.
Pour autant, la désinformation n’a jamais pu empêcher les événements d’évoluer dans un sens ou dans un autre. La crise politique à Kiev qui vient d’apparaître au grand jour, alors qu’elle couvait depuis des semaines, sinon des mois, au sein de cette improbable alliance de la carpe et du lapin qu’était la coalition « proeuropéenne », ouvre une nouvelle ère d’instabilité dans le pays qui profitera immanquablement aux indépendantistes du Donbass, alors que les forces ukrainiennes enregistrent une série de déboires qui devraient alarmer un commandement opérationnel qui n’est pas à la hauteur de la tâche qui lui a été assignée.
Crise à Kiev. Les premiers soubresauts de la politique « pro-européenne » viennent d’apparaître au grand jour. Le Premier ministre ukrainien Arseny Yatseniuk a annoncé jeudi 24 juillet sa démission après la désintégration de la coalition parlementaire « Choix européen » créée en février dernier à l’occasion du coup d’Etat qui a renversé un président, certes mauvais, mais démocratiquement élu et reconnu internationalement. Plus tôt dans la journée les fractions parlementaires Udar et Svoboda (extrême droite) et une série de députés non-inscrits et de parlementaires de la fraction Batkivchtchina (Patrie) ont annoncé leur sortie de la coalition parlementaire, ce qui mènera immanquablement à la dissolution de la Rada suprême. En vertu de la loi, si aucune nouvelle coalition n’est créée dans un délai d’un mois, le président est habilité à mettre fin aux compétences de la Rada. Des législatives anticipées pourraient être fixées au 26 octobre. La situation rappelle les interminables conflits politiques au sein de l’équipe pro-occidentale après la Révolution orange de 2004…
Ivano-Frankivsk (ouest de l’Ukraine) : le mouvement civique de protestation contre la manière
dont est menée la guerre dans le Donbass par la junte s’étend
Il s’agit d’une crise majeure dans un contexte de guerre civile de la part d’une majorité qui a non seulement engagé ce conflit meurtrier contre son propre peuple, mais qui soutient un gouvernement totalement illégitime depuis le putsch de l’hiver dernier. Pour l’heure, le pouvoir en place n’a plus de majorité parlementaire et les actions de répression dans l’Est et le Sud-Est du pays se poursuivent sans la moindre légitimité, ni le moindre lien politique, hormis la présidence.
Il faut se rappeler que cet ex-Premier ministre « par intérim », avait accumulé les bévues pendant des mois : après s’être auto-qualifié de « pire Premier ministre de toute l’histoire de l’Ukraine » dès sa nomination après le putsch, Arseny Yatsenuk avait qualifié ses concitoyens du Donbass de « sous-hommes », après avoir vidé les caisses du Trésor afin de payer ceux grâce à qui il était devenu chef du gouvernement. Dernièrement encore, il a déclaré que tout ceux qui protestaient contre un abaissement des prestations sociales étaient des « agents russes qui ont été envoyés il y à des dizaines d’années auparavant Ukraine »… En presque 6 mois, ce gouvernement « par intérim », remanié partiellement en juin après la nomination à la présidence de Petro Porochenko, aura réussi à faire chuter le PIB de 3% et augmenter l’inflation de 11,6%, supprimer les libertés publiques fondamentales (y compris linguistique et religieuse) et déclencher une guerre civile aux conséquences incalculables. Comme il ne pouvait sans doute pas faire descendre son pays plus bas, Yatseniuk a préféré démissionner.
Cette dissolution gouvernementale et cette désagrégation parlementaire préfigurent un chaos politique qui intervient de facto dans un contexte très particulier : les forces répressives n’arrivent toujours pas à avoir le dessus sur les indépendantistes, malgré de timides avancées sur le flanc nord. Pire : Kiev a décidé de sacrifier pas moins de quatre unités (trois de l’armée, une de la garde nationale) dans le chaudron frontalier, et le mouvement de contestation contre la conscription forcée s’étend dans l’ensemble du pays.
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Valentyn Nalivaichenko, le très américanolâtre chef de la police politique, le SBU, a rapporté à Porochenko que du 12 au 19 juillet, le taux de désertion dans l’armée et dans la garde nationale avait augmenté de 43%, pour 25% la semaine précédente. Le taux de soldats portés disparus a augmenté de 47%, alors que la semaine précédente il était de 10%. Remarque ubuesque écrite à la main de Porochenko : « Continuez jusqu’à la victoire » !
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Nouveau coup d’arrêt devant Donetsk
Les cosaques du Don à Donetsk ( N.de K. : A ma grande fierté ! )
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Depuis l’entrée de Strelkov dans la ville le 5 juillet, en provenance de Slaviansk, Donetsk est finalement devenu une zone militaire. Depuis hier, les journalistes ne sont plus autorisés à approcher les combats afin d’éviter de transmettre tout renseignement par ce biais et pour leur propre protection. Le journaliste de Russia Today, le Britannique Graham Philipps, a été finalement relâché par le SBU qui le retenait contre son gré. Il est interdit de séjour en Ukraine pour trois ans. Le motif : il travaille pour une chaîne russe. Pas un mot de réprobation du côté de Reporters sans frontières !
Toutes les entrées de la grande agglomération de Donetsk ont été soigneusement renforcées, blocs de béton, tétraèdres, mines, nids de mitrailleuses, etc. Les points de contrôle ont été démultipliés, y compris à l’intérieur de la ville. Donetsk garde encore la moitié de ses habitants. Les transports urbains fonctionnent toujours normalement, malgré de nombreuses coupures d’électricité dues aux tirs d’artillerie ukrainiens, la plupart des commerces sont ouverts, et presque tous les magasins d’alimentation.
A la mi-journée, on signalait une importante concentration de blindés, dont de très nombreux T-64BV au sud de l’agglomération. Comme l’ouest est verrouillé, l’armée ukrainienne tente d’entrer par le sud. On signalait aussi une importante attaque sur Debaltseve, carrefour routier très important à plus de 30 km au nord-est de Donetsk. Toute la nuit a été ponctuée, essentiellement au nord de la ville, par d’importants pilonnages d’artillerie de la part de l’armée ukrainienne, y compris avec des munitions au phosphore. Résultat : des centaines de voitures chargées de bagages et des familles entières quittent en ce moment la ville pour rejoindre la Russie.
Jeudi 24 juillet, une nouvelle tentative de percer les défenses de Donetsk par l’ouest a échoué : une compagnie du « bataillon Shakhtarsk» a même tenté de pénétrer dans la zone aéroportuaire en passant par le village de Peski à l’ouest. Ces troupes étaient appuyées par une batterie d’automoteurs d’artillerie de 122 mm 2S1 et par une autre batterie de BM-21. Dans l’après-midi, Oleg Lyachko, le député du parti radical bien connu pour ses outrances et ses méthodes très particulières d’interrogatoire des prisonniers, a mis en ligne un message alarmiste faisant croire que cette unité était encerclée et en voie d’anéantissement. Message retiré bien vite… Pour autant, ce fut un nouvel échec. D’ici un jour ou deux le « bataillon Dniepr » devrait revenir sur zone, complété par de nouvelles recrues et reconditionné pour aller au feu.
Une compagnie du « bataillon Shakhtarsk » (partiellement reconstitué depuis sa sortie in extremis du chaudron),
juste avant l’attaque de jeudi et sa destruction : ces soldats progressent « au paquet »,
bien compacts, des cibles parfaites pour quelques salves d’artillerie bien placées…
Sous le feu des T-64BV du Bataillon Vostok
Plus au nord, vers Gorlivka, les actions défensives se poursuivent. L’adversaire semble faire une pause après son avancée de quelques kilomètres cette semaine. Un nouveau pont a été détruit par la milice afin d’accroitre la difficulté de progression des forces ukrainiennes.
Encore plus au nord, Lysychansk et Severodonetsk sont désormais entre les mains des forces de Kiev. Les combats retardateurs de la milice en fin de semaine étaient destinés à permettre à une partie du matériel lourd du bataillon dirigé par Mozgovoi de se retirer sur une ligne défensive plus au sud. Pour autant, la contre-attaque de mercredi a semé la confusion dans les rangs ukrainiens. L’unité de la garde nationale dit « bataillon Chernigov » a été particulièrement affectée par cette contre-attaque, son commandant, Oleksandr Radievsky a même été tué lors des combats de rues.
Batteries ukrainiennes de 152 MTSA-B, de SAU-152 Akatsiya et de BM-27 Uragan tirant sur la population de Lysychansk, avant sa reprise vendredi dans la journée. Heureusement pour ces artilleurs ukrainiens que les forces du Donbass ne disposent pas de moyens d’artillerie semblables. Ces trois batteries sont trop proches les unes des autres. En cas de tir de contre-batterie, quelques salves seulement suffiraient à éliminer d’un seul coup des trois batteries.
Progression au sud de Severodonetsk d’éléments des forces ukrainiennes : une compagnie mécanisée renforcée (BMP-2), une compagnie réduite de la garde nationale (BTR-70) et une batterie de BM-21.
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De plus en plus d’embuscades de partisans menées par des groupes autonomes de la milice sont signalés sur les arrières des forces de Kiev et essentiellement contre les colonnes de ravitaillement. Ainsi, à plus de 40 km au nord de Lugansk, vers Bakhmutivka vendredi, une colonne de logistique de l’armée ukrainienne a été totalement anéantie dans une embuscade.
La fin de la 79e brigade
La fin de la 79e brigade aéromobile
La 79e brigade aéromobile de Mykolaiv, une des meilleures unités de l’armée ukrainienne, composée pour l’essentiel de soldats très motivés puisque venant de l’ouest russophobe, n’est plus qu’un souvenir. L’unité a été totalement anéantie dans le chaudron. S’il en reste quelque chose, cela doit se compter sur les doigts…
Jeudi, sur Blagodatnoye (3 km d’Amvrosiivka), la 4e compagnie du 3e bataillon d’infanterie de Semenovska, a détruit les derniers éléments de cette unité et même capturé un BRDM-2. A noter, la mort de Yuri Dutchak, le chef de Praviy Sektor à Ivano-Frankivsk en Galicie.
La bataille fait rage dans le chaudron pour réduire les dernières poches de résistance des forces de Kiev encerclées et abandonnées à elles mêmes. Cette nuit, Marynivka semble être enfin tombée. L’agglomération était jusqu’alors un véritable camp retranché des dernières unités éparses bloquées dans le chaudron.
Bien que bloquées, fortement démoralisées et sans aucun ravitaillement, les forces de Kiev réussissent à se défendre et à porter des coups aux indépendantistes. Ainsi, dans ces dernières 24 heures, un groupe de la milice a été pris dans une embuscade. Résultat : 10 hommes tués et 20 blessés, dont deux commandants. C’était l’une des meilleurs équipes offensives du secteur.
Ce qui était la 72e brigade mécanisée
Combats dans le chaudron
Vers un tournant décisif dans le conflit ?
Avec cette démission du gouvernement et la crise politique qui apparaît au grand jour, voilà que l’on apprend qu’un des piliers des extrémistes du Maidan est officiellement recherché par Interpol. Sommes-nous en train d’assister à un tournant dans ce conflit ? Il est trop tôt pour en être assuré.
Interpol recherche en effet le chef de file de l’organisation néo-banderiste Pravyi Sektor, Dmytro Yarosh, 42 ans. Il est recherché pour activités terroristes et appels au meurtre dans les médias. Il fait partie du l’état-major d’Andriy Parubiy, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, dont l’idéologie est semblable à la sienne. On comprend maintenant un peu mieux pourquoi Yaroch, ces dernières semaines a été aperçu dans le secteur ouest du front du Donbass, devant Donetsk (mais assez loin des premières lignes finalement, l’individu est un homme prudent…). Il est plus difficile de l’interpeller sur le front que dans son confortable bureau de Kiev, si Interpol exige une arrestation…
A cela s’ajoutent les très nombreux témoignages, anonymes ou pas, concernant le comportement de la soldatesque kievienne dans les zones du Donbass hors de contrôle des forces indépendantistes. Les journalistes du site de propagande ukrainienne petrimazepa.com ont reconnu que les forces répressives de Kiev se sont comportées comme des oppresseurs envers habitants de Slaviansk et de Kramatorsk. « Quand ils l’ont examiné, ils ont juste mis un sac sur la tête de l’homme, répandu de l’essence, et mis le feu à de la paille près de lui. Un homme perd conscience quand il a peur. » Tous les résidents ont été interrogés pris de la manière décrite quand ils étaient soupçonné d’avoir aidé les forces de la milice populaire.
Heureusement, pour terminer, qu’il y a encore le puissant grand frère américain pour trouver des solutions quand celles-ci commencent à se réduire comme une peau de chagrin. Le 17 juillet, le jour même où l’avion de la Malaysia Airlines était abattu, le congrès américain a adopté l’« Acte de prévention de l’agression russe » (sic) qui fait de l’Ukraine, de la Géorgie, de la Moldavie des « alliés majeurs non membres de l’OTAN des États-Unis », autorisant l’hyperpuissance à fournir le maximum d’aide militaire et financières aux potentats euro-atlantistes de ces pays afin de faire la guerre à la Fédération de Russie et au peuple russe.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info.
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Kiev : L'échec patent du régime !
( Extraits d'un article paru sur La Voix de la Russie le 28 juillet 2014 ).
Tandis que l’Ukraine s’enfonce dans la misère, ses dirigeants n’ayant de quoi couvrir ni les salaires, ni les fournitures de gaz, ni bientôt même l’opération militaire au Sud-est, une crise politique grave s’annonce dans le pays.
La semaine dernière a été marquée par toute une série de décisions qui avaient été prises par les hommes politiques ukrainiens. Ils ont d’abord interdit le Parti Communiste et le Parti des Régions. Puis les fractions de Verkhovnaya Rada UDAR et Svoboda ont déclaré qu’elles sortaient de la coalition parlementaire, ce qui a permis d'entamer la procédure de dissolution du parlement ukrainien. Après ces déclarations, le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a annoncé sa démission (…).
Dans ce désordre politique, lors de la préparation de nouvelles élections parlementaires, une lutte acharnée pour le pouvoir s’annonce en Ukraine. La première preuve en est, l’assassinat de l’oligarque et maire de la ville de Krementchoug Oleg Babaev, partisan politique de Ioulia Timochenko dont le parti Patrie est l’un des principaux concurrents du parti présidentiel Solidarité. Nous avons discuté d’actualités de la vie politique ukrainienne ainsi que de méthodes utilisées par les autorités ukrainiennes avec l’écrivain et journaliste au mensuel B.I., Frédéric Saillot.
B.I = Balkans Infos
> http://www.b-i-infos.com/presentation.php
> http://www.b-i-infos.com/index.php
Frédéric Saillot.
Concernant le régime actuel au pouvoir à Kiev qui a été installé suite à un coup d’Etat quasiment militaire le 22 février dernier, certains traits de ce régime ont en effet un caractère totalitaire. (…) Les choses vont donc très vite. Mais l’interdiction de l’opposition ne porte pas que sur le Parti communiste, mais également sur le Parti des Régions. J’ai vu une vidéo sur le net l’autre jour montrant Nicolas Levchenko, qui est un député de Donetsk du Parti des Régions, qui a été interdit de parole et même a été l’objet d’une agression physique en plein parlement.
Ce n’est pas la première fois que cela ce produit, parce que Nicolas Levchenko, qui encore une fois est député de Donetsk, donc qui est aux premières loges de l’opération de répression épouvantable menée par les forces spéciales envoyées par Kiev dans le Donbass. Nicolas Levchenko demandait la fin de cette opération spéciale, et qu’enfin s’ouvrent des négociations entre les gens en place à Kiev et les représentants du peuple du Donbass, qui s’est insurgé suite au coup d’Etat du 22 février…
( N.de K. : Et ils appellent ça un gouvernement !?!?? )
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…comme Andreï Paroubi qui a trempé notamment dans les fusillades du Maïdan au moment de la réalisation du coup d’Etat. Il était présent à Odessa où a eu lieu un massacre de manifestants pacifiques, qui se trouvaient à proximité de la Maison des Syndicats et que les nervis du Secteur droit ont enfermés dans la Maison des Syndicats à laquelle ils ont mis feu, rentrant dans cette maison pour massacrer un certain nombre de gens. On voit sur une vidéo un militant du Secteur droit tirer sur ceux qui tentaient de sauter par les fenêtres pour essayer d’échapper aux flammes. Donc autres traits qui montrent l’installation d’un régime totalitaire en Ukraine, c’est cette opération dans le Donbass qui est en réalité une opération d’épuration ethnique. Et les forces spéciales envoyées par Kiev, la Garde Nationale puis ces bataillons formés d’anciens militants du Maïdan et du Secteur droit financés par un oligarque de Dniepropetrovsk nommé Kolomoïsky. Ces forces spéciales bombardent les populations civiles, bombardent les infrastructures civiles de façon à effrayer la population, de façon à la faire partir.
Tous ces traits et notamment l’interdiction de toutes oppositions et cette entreprise d’épuration ethnique montrent que s’instaure en Ukraine depuis le coup d’Etat du 22 février un régime quasi totalitaire ou totalitaire, appuyé par les démocraties occidentales. Et ça c’est un comble. La responsabilité qui incombe à l’Union européenne et aux Etats-Unis dans les événements tragiques d’Ukraine est très lourde. Dans la mesure où l’Union européenne a refusé de discuter avec la Russie, de négocier avec la Russie une possibilité d’aménagement des relations économiques aussi bien avec le Partenariat Oriental promu par l’Union européenne qu’avec l’Union douanière promu par la Russie. Donc ce refus, cette intransigeance, cette ingérence de l’Union européenne est des Etats-Unis ont créé cette situation dramatique dans laquelle se trouve l’Ukraine actuellement, avec cet échec patent de ce régime mis en place le 22 février.
Lire l'intégralité de l'article :
http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/no_program/275216812/
11:57 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossiya, donetsk, verrou, chaudron, désertions, crise politique, monde en perdition
28/07/2014
Les dangereux terroristes...
Les dangereux terroristes du Donbass...
15:14 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gorlovka, horlivka, ukraine, donestk, donbass, novorossiya, crimes de guerre, crimes contre l'humanité
27/07/2014
La milice de Nouvelle Russie contre-attaque...
Ukraine / Donbass :
La milice de Nouvelle Russie contre-attaque au nord.
23 juillet 2014
Jacques Frère, pour NationsPresse.info.
Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,
sous réserve de mention de la source d'origine.
> http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...
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Alors que les responsabilités de Kiev dans le crash du Boeing de la Malaysia Airlines sont engagées, l’offensive contre Lugansk et Donetsk ne donne pas les résultats espérés.
Pire : une contre-attaque cette nuit et dans la journée sur la partie la plus au nord de la poche du Donbass a placé les forces ukrainiennes sur la défensive, alors qu’elles sont stoppées devant Donetsk et qu’elles sont (pour celles qui restent) progressivement annihilées dans le chaudron, à la frontière russe. Chaque jour qui passe nous apporte retournements de situation et autres imprévus, et nous renforce dans notre sentiment : cette guerre est loin d’être finie, elle sera longue, douloureuse, meurtrière et marquera l’histoire pour longtemps.
Dernière minute :
On apprend qu’un chef de section d’une unité antiaérienne, Vladimir Chernous, a été tué sur le site de l’aéroport de Lugansk. Qu’est-ce que la défense antiaérienne y faisait, alors que la zone est sous contrôle indépendantiste depuis au moins deux jours et qu’il s’agit d’un aéroport civil ? Voilà qui devrait intéresser les enquêteurs internationaux qui rassemblent en ce moment des éléments sur le crash de la Malaysia Airlines…
Le journaliste britannique Graham Philipps (Note de K. > http://grahamwphillips.com/), connu pour ses courts reportages sur la situation dans le Donbass qui sont en totale contradiction avec la propagande occidentale, est porté disparu dans le secteur de l’aéroport de Donetsk depuis 24 heures. Il y a plusieurs semaines, ce journaliste avait été retenu contre son gré par le SBU, la police politique de Kiev, puis relâché. Il cherchait à filmer les combats au plus prêt. Il est possible qu’il soit tombé sur une unité ukrainienne… Trois autres journalistes sont aussi retenus. Moscou a exigé leur libération immédiate, alors que Reporter sans frontière semble ignorer ces atteintes à la liberté de la presse.
Situation de la poche du Donbass au 23 juin.
En rouge, les forces de Nouvelle Russie, en bleu celles de l’Ukraine.
Les croix cerclées sont les pilonnages d’artillerie ; les flèches, les axes de pénétration et les attaques/contre-attaques ; les traits, les interdictions/coup d’arrêt.
( Cliquez pour agrandir )
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Contre-attaque sur Lysychansk-Severodonetsk, Gorlivka résiste
Après l’annonce tonitruante de la part de Kiev de la prise de Lysychansk et de Severodonetsk, puis l’annonce officielle des forces du Donbass du retrait du bataillon contrôlant ce secteur, on a signalé depuis cette nuit de nouveaux affrontements dans ces deux localités.
Hier les forces du Donbass commandées par Mozgovoi avaient dû se retirer en raison d’un manque de véhicules blindés pour se maintenir sur leurs positions.
Pendant la nuit, la milice a attaqué au mortier lourdes positions ukrainiennes sur Lysychansk, puis vers 3 heures (heure locale) deux compagnies d’assaut ont pénétré dans la zone de l’usine de produits en caoutchouc. Les accrochages ont eu lieu jusqu’à 6h00. Ce matin, la ville semblait être repassée sous contrôle des forces indépendantistes.
Les unités ukrainiennes se sont retirées précipitamment pour improviser une ligne de défense en dehors de la ville, mais à quelques centaines de mètres seulement des premières habitations.
Plusieurs contre-attaques infructueuses de la part des forces de Kiev ont eu lieu, appuyées par des Mi-24. Deux hélicoptères d’assaut auraient été touchés par des tirs.
Vers 13h15 heure locale, Lysychansk était encore sous le contrôle de la milice, en dépit des frappes aériennes sur ses positions à l’entrée nord-ouest de la ville.
Scénario semblable sur l’autre rive de la Siversky Donets : à Severodonetsk, les troupes de Kiev ont dû là aussi reculer. Les principaux combats se sont concentrés sur les deux ponts stratégiques qui franchissent la rivière.
Contrairement à ce qu’affirmait la propagande de Kiev, le colonel Igor Bezler, le commandant en chef de la défense de la zone de Gorlivka, est bien vivant. Il dirige la défense autour de ce point stratégique du front nord de la poche du Donbass.
Une attaque sur Vuhlehirsk, à l’ouest de Gorlivka, a dû être repoussée dans la journée, un char lourd ukrainien a été détruit. A Debaltseve, à 5 km à l’est de Vuhlehirsk, il y a en ce moment de violents accrochages. Kiev cherche à isoler l’appendice formé par le point de résistance sur la Siversky Donets à Lysychansk, plus haut nord, du reste de la poche du Donbass, tout en contrôlant Debaltseve, important carrefour stratégique entre Lugansk et Donetsk.
Donetsk : le verrou
Les troupes ukrainiennes approchant l’ouest de Donetsk avant les combats d’hier et d’avant-hier.
La compagnie de T-64BV appartient à l’armée,
l’infanterie sur BTR-80 revalorisés, est une compagnie de la garde nationale.
Vers 13h30, heure locale, de nombreux chars et de l’infanterie étaient signalés en approche des faubourgs ouest de la ville. L’aéroport international connaît encore des affrontements sporadiques. Plusieurs explosions sourdes ont été entendues.
Les forces ukrainiennes, qui avaient occupé quelques heures hier, l’ensemble de la zone aéroportuaire, en ont totalement été expulsées aujourd’hui. Il ne reste qu’une centaine de soldats retranchés dans la partie ouest, au sein des anciens abris antiaériens datant de la guerre froide.
3 T-64BV ukrainiens détruits : le fait que les briques de protection Kontakt-1 aient sauté
montre que ces blindés ont subi plusieurs tirs de RPG ou de missile antichar avant d’être neutralisés
Nous sommes le 21 juillet : des éléments de la garde nationale ("Donbass" ou "Kiev-1") tentent de prendre à revers une compagnie de la milice aux abords de l’aéroport international, au village de Pisky, juste à l’ouest de Donetsk. C’est alors qu’un BTR-80 du Bataillon Vostok intervient, puis un BMP-2. Le BTR tire une rafale de mitrailleuse 14,5 KPV et touche de plein fouet un camion Kamaz ukrainien bourré de munitions qui explose (début de la vidéo). Le BMP-2 allume ensuite les positions adverses au canon de 30 mm. Puis le mitraillage des positions ukrainiennes se poursuit…
Ополченцы обстреливают войска хунты в аэропорту Донецка 21.07.2014 from ECC TV on Vimeo.
Un des atouts du Bataillon Vostok est sa capacité, pour ses groupes de combat,
de se déplacer rapidement dans Donetsk, d’un quartier à l’autre
Le chaudron en ébullition
Combats devant Marynivka
La prise de Kojevnia et de Tchervona Zaria par la milice du Donbass a été appuyée par un groupe de blindés, avec le 5e bataillon de reconnaissance de Kramatorsko-Konstantinovsky, 2 compagnies d’assaut, quelques éléments du 3e bataillon d’infanterie de Semenovka et du 4e bataillon d’assaut de Slaviansk, de même que l’unité d’artillerie de la brigade de Slaviansk.
En ce moment, les combats se poursuivent du côté de Dibrivka. A Marynivka, les Ukrainiens font le dos rond dans leurs positions retranchées, mais se trouvent cependant bloqués des trois côtés.
En dépit d’une compagnie qui a réussi, hier, à sortir partiellement du chaudron, avec seulement 50 à 70 hommes (dont de très nombreux blessés), la 79e brigade aéromobile a été complètement anéantie. La page web de la brigade est suspendue « pour des raisons techniques »…
Dans le secteur de Krasnopartizansky, les restes d’un bataillon de la 72e brigade mécanisée ont reçu depuis trois jours et trois nuits des salves nourries de roquettes Grad et d’obus de mortiers.
En riposte, Kiev envoie de temps en temps un ou deux avions harceler les positions indépendantistes. Aujourd’hui, deux chars lourds de la milice et un BMP-2, ont été détruits et plus de 30 miliciens ont été blessés soit par des raids aériens, soit par des tentatives d’assaut sur les positions des forces de Kiev qui se sont retranchées à Dibrivka dans d’anciennes fortifications allemandes datant de 1943 et qui semblent restées relativement intactes malgré le temps. Dans la journée, 2 Su-25M1 ont été abattus au-dessus de Saur-Mogila (vidéo ci-dessous).
Mobilisation, pénurie, récession et répression « proeuropéennes »
Si l’on demandait à Porochenko son programme sur l’ensemble des sujets qui préoccupent le pays, il répondrait immanquablement : « Je fais la guerre ! » Mais Porochenko n’est pas Clemenceau et il ne sera jamais un « Père la Victoire », parce qu’on ne peut vaincre son propre peuple, même si on est bien décidé, comme c’est le cas du potentat kievien, à lui faire la guerre totale.
L’Ukraine est entrée dans une logique de guerre civile à long terme. Mais la méthode employée pour traquer les « terroristes » ne fonctionne pas : la contestation armée s’étend bien au-delà du Donbass. Aujourd’hui, à Kharkov, vers 13h50 heure locale, un bureau de recrutement local de la garde nationale a été endommagé par l’explosion d’une grenade RGD-5.
L’adoption par le Parlement ukrainien du décret présidentiel de mobilisation des réservistes pour combattre les opposants au régime dans l’est et le sud-est du pays, ne laisse aucun doute sur les intentions belliqueuses de la junte au pouvoir. Et le passage à tabac, en pleine séance de la Rada, d’un député de l’opposition par des élus de Svoboda donne un aperçu de l’état d’esprit délétère qui règne à Kiev. Et pour financer cette guerre faite à une partie du peuple ukrainien, on prévoit d’augmenter les impôts de manière significative.
Depuis plusieurs semaines, le gouvernement de Kiev a envoyé des ordres de mobilisation partielle aux centres de recrutement du pays, y compris dans le Donbass. 20.000 réservistes de moins de 60 ans doivent être appelés aux armes dans la seule région d’Odessa. Une mobilisation qui est encadrée par le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, le néonazi Andriy Parubiy, l’homme chargé de coordonner la politique de terreur envers l’opinion publique afin de mieux contrôler la population. Il aurait déjà été exigé des chefs d’entreprise et des organismes locaux de fournir les listes de leurs employés concernés par cette mobilisation.
Ce n’est pas encore la loi martiale, mais cela y ressemble. Les effectifs manquent sérieusement pour maîtriser le Donbass en rébellion contre l’ordre euro-atlantiste. Cet appel est la poursuite de la mobilisation depuis mars. Malgré la promesse de ne pas le faire, les unités de réservistes seront désormais envoyées en première ligne, afin de servir de chair à canon pour la junte.
Le recrutement se poursuit en dépit des appels des dirigeants occidentaux visant à persuader Porochenko de la nécessité à trouver une solution pacifique au conflit. Car le satrape ukrainien sait qu’il a l’appui de Washington pour réprimer son peuple et, de surcroît, il doit faire preuve de fermeté face à la menace d’un nouveau Maidan brandit par Svoboda, Timochenko, Lyachko et certains oligarques avides de pouvoir comme Kolomoisky. Ceux-là contrôlent les paramilitaires d’extrême droite que l’on a armé. C’est une sérieuse menace pour un président ukrainien plus connu pour ses retournements de veste que pour son courage.
Mais le pouvoir doit aussi faire face à une vague naissante de contestation, y compris dans l’ouest ukrainien, pourtant acquis à la cause extrémiste : des femmes, des mères, des épouses, des sœurs, refusent que leurs hommes partent faire la guerre à leurs concitoyens du Donbass. La plupart des troupes ne sont pas en état de combattre, peu ou pas entraînées, tout manque, y compris des soldes qui ne sont pas versées. De plus, l’épisode tragique du chaudron à la frontière russe, qui dure encore, laisse entrevoir un avenir peu amène pour nombre de soldats envoyés à l’abattoir par des politiciens sans scrupules et un commandement opérationnel en dessous de tout.
Des manifestations pacifiques ont eu lieu contre cette mobilisation, pour toute réponse Kiev a envoyé la troupe tabasser des femmes et des enfants.
Mais il y a aussi les moyens alloués qui risquent de manquer sérieusement. Pour le moment, l’opération dite « antiterroriste » coûte à l’Etat ukrainien la modique somme de 150 à 160 millions de dollars. Or les caisses sont vides et le pays vit à crédit. Prudent, le FMI a reporté à septembre le virement d’une nouvelle tranche d’aide de 1,4 milliard de dollars. Il faut donc trouver des fonds partout où cela est possible et pas question de toucher au train de vie somptueux de la junte, ni de la présidence…
Aussi, le gouvernement entend bien s’en prendre aux retraites, déjà bien maigres sous Yanukovitch, mais aussi à la sécurité sociale et au fonds social de chômage. Il est à noter que le nombre de personnes inaptes à travailler temporairement ou définitivement ne fera qu’augmenter en raison des blessés de la guerre civile et d’un chômage qui ne fera que s’accroître en raison des destructions délibérées des infrastructures par les forces répressives et, surtout, du fait que Kiev entend bien couper du jour au lendemain les ponts commerciaux avec la Russie. Sans oublier les circonstances directes et indirectes des « mises aux normes » imposées par l’Union européenne en ce qui concerne l’économie, le social et l’ensemble des structures de la vie civile du pays. Au final tout le monde sera perdant : les actifs, les retraités, les familles, les victimes de la guerre et les chômeurs.
Mais, pour le moment, il s’agit de contrôler au maximum l’opinion dans une société ukrainienne de plus en plus inquiète pour son avenir face à un régime qui ne tolère aucune opposition, ni la moindre critique. D’ailleurs, les médias sont muselés, aux ordres, à la botte ! La presse russe et russophone est interdite, tout comme la langue russe. Le ministère ukrainien de l’Intérieur vient même de dresser une liste de journalistes russes qui, selon les critères de la junte, doivent être interdits de séjour… aux Etats-Unis, en Union européenne et dans d’autres pays. Délirant !
23 juillet 2014
Jacques Frère, pour NationsPresse.info.
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25/07/2014
MH17: vers la vérité ?
MH17 : vers la vérité ?
Plus le temps passe et plus les questions posées par le crash du vol MH17 se font pesantes. Désormais, le grand journaliste américain Robert Parry, l’homme qui révéla entre autres les opérations illégales de l’époque Reagan (la filière Iran-Contra), vient de publier sur le site de sa fondation [1] plusieurs articles importants, mettant en cause soit l’armée ukrainienne [2], soit un mystérieux « défecteur » de cette armée [3]. On peut donc tenter de reformuler précisément ces questions. Mais, pour cela, il faut commencer par savoir de quoi l’on parle.
1. Qu’est-ce qui a causé le crash ?
L’hypothèse la plus fréquemment mentionnée fait référence à un missile SAM-11/17, appelé « Buk » en Russie. Il s’agit, dans la version M1 ou M2 d’un missile à autodirecteur radar semi-actif (SARH pour Semi-Active Radar Homing), doté d’une tête militaire de 70 kg dont 40 à 50 kg d’explosif. L’explosion du missile est déclenchée par une fusée de proximité. La destruction de la cible se fait par une combinaison d’onde de choc (d’autant plus violent que la densité de l’atmosphère est élevée) et d’éclats. Il faut ici noter que si cette arme est parfaitement mortelle contre un chasseur bombardier pesant de 25t à 35t, le Boeing 777 MR de la Malaysian Airlines en pesait 300t. Pour donner une échelle de comparaison, le bombardier stratégique B-52 ne pèse que 220t, et ce bombardier nécessitait pour être détruit, lors des raids sur Hanoï, des missiles SAM-2 dont la tête militaire pesait 200kg. Par ailleurs, ceci permet d’exclure le « Buk » comme responsable de la destruction d’un Antonov, volant à 6500m et 500 km/h. En effet, cet avion d’un poids de 25t aurait été complètement détruit par le missile, et son équipage tué.
D’autres sources, essentiellement russes, font référence à des missiles air-air. Ces missiles ont des têtes militaires allant de 7,5kg à 60 kg. On peut exclure les missiles légers. Une possibilité est le AA-10 « Amos » ou R-27, dont la charge fait approximativement 40kg. Ce missile est d’habitude tiré en paire. En ce qui concerne les missiles « lourds », le AA-12 (code russe R-77) apparaît comme un autre « coupable » potentiel. La charge de ce missile est comparable à celle d’un missile « Buk ».
Si un missile « Buk » est bien à l’origine de la catastrophe, ce missile a du exploser probablement en avant ou sur le côté, mais toujours vers l’avant, du Boeing 777. Le système de navigation proportionnelle du missile anticipe l’évolution de sa cible, et conduit le missile sur un cap de collision visant à anticiper des mouvements futurs. C’est une différence importante avec un missile à guidage infra-rouge qui, en général, suit la cible et la percute par l’arrière.
2. Comment s’est passé le crash ?
La masse du MH17 excédait donc largement celle des avions militaires contre lesquels les missiles, tant sol-air que air-air ont été conçus. Mais nous avons un précédant, le cas de la destruction d’un Boeing 747 coréen en 1983 par les forces aériennes soviétiques (IA-PVO), le fameux vol KAL007.
Dans le cas de la destruction le 1er septembre 1983 d’un Boeing 747 de la compagnie Korean Air Lines (Vol KAL 007), l’avion fut détruit par un ou deux (et plus probablement deux) missiles air-air R-98 dotés de têtes de 40 kg. Mais, l’avion n’a pas éclaté mais a continué sur sa trajectoire, en perdition, pendant plusieurs minutes (au moins 4 minutes) avant de s’écraser. Compte tenu de la masse du Boeing 777 de la Malaysian Airlines (300 t contre 370t a 747 du vol KAL007) il est aussi probable que le missile n’a pu faire éclater en vol l’avion. A partir du précédent du Boeing 747 de la KAL, on peut penser, compte tenu de l’angle d’arrivée à portée de la fusée de proximité, que les dommages immédiats ont été le fait des éclats. Il est hautement probable que ces éclats ont largement touché le poste de pilotage, ce qui expliquerait la perte de contact immédiate avec le sol. D’autres dommages ont dû être provoqué par l’onde de choc, même si, à 10 000 m cette dernière est réduite. Ces dommages, plus ceux causés à la carlingue par les éclats ont pu provoquer des ruptures dans la structure de l’avion, ce qui expliquerait la répartition des débris sur une quinzaine de kilomètres. Mais, toujours en utilisant le précédent du KAL-007, il apparaît que ces dommages ont été progressifs. L’avion a pu continuer sur sa trajectoire pendant un certains temps avant de commencer à se démantibuler. Il n’a donc pas suivi une trajectoire parabolique comme celle d’une bombe, mais un mélange de trajectoire aérodynamique et de trajectoire parabolique. C’est sur la base de cette interprétation, qui m’a été confirmée par un spécialiste des structures des avions civiles, que j’ai estimé à 30km au minimum la distance entre l’impact du missile et son lieu d’écrasement. Je signale que le spécialiste postulait plutôt une distance de 40 à 45 km, et qu’un calcul fait par un blogueur russe indique au moins 30 km [4]. Ce blogueur signale aussi l’effet destructif des éclats, mais ne semble pas avoir fait le parallèle entre le cas du MH17 et celui du KAL007 en 1983.
Si le MH17 a été victime de missiles air-air, les dommages n’ont pas dû être très différents. Si les missiles tirés ont été des R-27 il est possible que les dégâts aient pu être plus importants. Si un R-77 a été tiré contre l’avion, la charge de ce dernier missile est très comparable à celle du « Buk ».
3. Les scénarii
Le gouvernement américain soutient que c’est un missile sol-air, tiré depuis la zone sous le contrôle des insurgés, qui est responsable de cette catastrophe. Il prétend avoir des clichés par satellite. La batterie de missile serait venue de Russie quelques jours avant le tir. Mais, la distance entre le point probable d’impact du missile et celui de l’écrasement du MH17 rend cette hypothèse très peu probable. De plus, les opérateurs insurgés n’ont pu être mis au courant des procédures minimales pour tirer le missile en si peu de temps. Il faut plusieurs semaines pour former, même sommairement, des opérateurs. Certes, il est parfaitement possible que ces opérateurs aient été sommairement entraînés en Russie, mais cela implique un délai d’au moins 15 jours et plus probablement de 21 jours, et place la date de décision de livrer une batterie de SAM-17 aux insurgés vers le 25 juin, dernier délai. Ce n’est pas complètement impossible, mais rien, dans les combats qui avaient lieu à l’époque, ne justifiait la livraison de ce type de matériel. Nous sommes face à deux incohérences.
Robert Parry fait, quant à lui, mention d’une source à la CIA, qui lui aurait indiqué que le missile aurait été tiré par des soldats ukrainiens, loyaux a gouvernement de Kiev, qui auraient été en état d’ébriété au moment du tir :
« …the initial assessment was that the troops were Ukrainian soldiers. There also was the suggestion that the soldiers involved were undisciplined and possibly drunk, since the imagery showed what looked like beer bottles scattered around the site, the source said [5] »
Le Los Angeles Times de mardi 22 juillet signale la possibilité que : “U.S. intelligence agencies have so far been unable to determine the nationalities or identities of the crew that launched the missile. U.S. officials said it was possible the SA-11 [anti-aircraft missile] was launched by a defector from the Ukrainian military who was trained to use similar missile systems. [6]». Autrement dit, ce serait un « défecteur » de l’armée ukrainienne qui aurait tiré le missile, depuis une zone contrôlée par l’armée de Kiev. Notons que ceci résoudrait la contradiction sur la distance entre la zone d’impact du missile et la zone ou s’est écrasé le MH17
Par ailleurs, des rumeurs font état d’avions de combat ukrainiens qui auraient escorté le MH17, et on ne peut exclure que l’un d’entre eux l’ait abattu.
4. Conclusion provisoire
En fait, on constate que le gouvernement américain, qui prétend détenir des preuves formelles de l’implication des insurgés, continue à ne pas vouloir le montrer. On est donc en présence d’une “politique de communication” qui semble typique du gouvernement américain. A chaque fois, il y a proclamation de soi-disant preuves ou de faisant-fonction-de-preuves, mais sans aucune production de ces documents. Il est frappant que l’on ne les demande pas. Les médias, tant aux Etats-Unis que dans les pays de l’OTAN prennent ces déclarations pour argent comptant et ne se préoccupent pas un instant de leur vérification. Bien sur, de toutes les façons, la réponse serait très probablement que ces documents étant confidentiels, on ne peut les dévoiler pour ne pas exposer au public les méthodes et les moyens de fonctionnement de moyens secrets. Rappelons que telle fut la méthode adoptée par l’armée française lors de l’Affaire Dreyfus. Ces preuves, en réalité, devraient être confiées à une commission d’enquête internationale indépendante. Il est vrai que la crédibilité des autorités américaines est loin d’être parfaite depuis le mensonge proféré par Colin Powell en 2003 aux Nations Unies. Il est donc urgent que le gouvernement américain remette les photos dont il dispose, ainsi que les moyens de les vérifier à une commission d’enquête internationale indépendante.
En attendant, force est de constater que l’implication des insurgés ukrainiens apparaît comme plus que douteuse, et que l’on peut avoir de bonnes raisons de suspecter les autorités de Kiev. La campagne de presse contre la Russie apparaît bien aujourd’hui comme une obscénité nullement justifiée par des faits, et qui obéit en réalité à des objectifs politiques, et même géopolitiques, bien particulier des Etats-Unis et de leurs alliés.
Jacques Sapir, un article paru sur RussEurope (Source).
[1] http://www.consortiumnews.com
[2] Robert Parry, « What Did US Spy Satellites See in Ukraine? », 20 juillet 2014,http://consortiumnews.com/2014/07/20/what-did-us-spy-satellites-see-in-ukraine/ . Voir aussi le blog DeDefensa, http://www.dedefensa.org/article-mh17_et_l_insaisissable_buk_russe_21_07_2014.html
[3] Robert Parry, « The Mystery of a Ukrainian Army ‘Defector’ », 22 juillet 2014,http://consortiumnews.com/2014/07/22/the-mystery-of-a-ukrainian-army-defector/
[4] http://vineyardsaker.blogspot.com.es/2014/07/evidence-continues-to-emerge-mh17-is.html , voir p. 8 et 9.
[5] http://consortiumnews.com/2014/07/20/what-did-us-spy-satellites-see-in-ukraine/ p.3.
[6] http://consortiumnews.com/2014/07/22/the-mystery-of-a-ukrainian-army-defector/ p.3.14:48 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vol mh17, ukraine, donbass, novorossiya, missile buk, usa, russie, propagande, mensonges
24/07/2014
Kiev abandonne ses hommes...
Ukraine / Donbass :
Kiev abandonne ses hommes dans le chaudron.
22 juillet 2014
Jacques Frère, pour NationsPresse.info.
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Les médias kieviens fanfaronnent ces dernières heures, alors que la désinformation occidentale reste figée sur la culpabilisation grossière de la Russie après le crash de l’avion de la Malaysia Airlines qui fit presque 300 morts. Pourtant, sur place, la situation ne prête pas à rire : ce sont encore et toujours les civils et les infrastructures que les forces ukrainiennes visent en tout premier lieu et le bilan humain s’alourdit d’heure en heure. Sur le plan des opérations, la milice de Nouvelle Russie cède du terrain au nord, mais en gagne à l’est et au sud-est de la poche du Donbass. Bientôt, le chaudron ne sera plus qu’un souvenir ému pour les troupes de Kiev et les forces de Strelkov, jusqu’alors concentrées à l’est, viendront renforcer Lugansk, Gorlivka et Donetsk. Kiev le sait et n’a déjà plus assez de réserves pour tenter une offensive générale sur le Donbass. L’âge maximum des militaires d’active a été poussé jusqu’à 60 ans pour les soldats, sous-officiers et les officiers subalternes, et jusqu’à 65 ans pour les officiers supérieurs.
L’entrée des troupes de Kiev à Dzerzhynsk :
les BTR-3 appartiennent au « Bataillon Kiev-1 » de la garde nationale
Donetsk, hier après-midi : batterie antichar BS-3 de 100 mm tractée par MT-LB.
Bien qu’ancien, le BS-3 100 mm M1944 est un canon redoutable contre tous
les blindés que Kiev aligne en ce moment.
Il nécessite néanmoins une solide équipe de servants, bien formée.
L’offensive de Kiev, ces dernières 72 heures au nord de la poche du Donbass ne doit pas faire oublier que la junte vient de subir un revers important dans le «corridor» frontalier, devenu chaudron depuis une semaine, où quelque 4.000 soldats et gardes nationaux ukrainiens se sont retrouvés piégés. Ce soir, on peut affirmer sans être démenti sérieusement, que Kiev a décidé d’abandonner ces hommes, au profit d’une poussée au nord et à l’ouest de la poche du Donbass. Il en reste plusieurs centaines qui espéraient beaucoup de leur commandement, coupés de tout, sans munitions, avec très peu d’eau, sans carburant et presque sans vivres. Aucune force constituée et consistante n’a été mobilisée par le commandement ukrainien pour porter secours à ces hommes. Kiev a préféré se concentrer sur Gorlivka et la zone nord. A croire que cette opération de corridor frontalier n’était destinée qu’à diviser les troupes de Strelkov, afin de prendre Donetsk et Lugansk plus facilement, quitte à sacrifier plusieurs milliers d’hommes et 4 brigades.
L’idéal « proeuropéen » qui anime les tenants du pouvoir à Kiev ne fait pas dans le détail quand il s’agit de laisser choir, sans états d’âme, ceux qui les ont pourtant servis avec zèle ces derniers mois. En échange de ce sacrifice, Kiev enregistre de maigres succès sur le front nord, ces dernières heures. Ses troupes sont aux portes de Gorlivka, la poche de résistance du nord sur la courbe de la Siversky Donets est évacuée par la milice, un corridor qui ressemble plus à un cul de sac s’est formé à l’ouest de Lugansk.
Plus de chaudron d’ici quelques jours
D’ici quelques jours, à la frontière russe, il n’y aura plus aucune unité isolée dans le chaudron. Elles se seront soient rendues, soit elles auront été éliminées.
Stepanivka, près de la frontière russe :
instant de pause lors de la réduction des dernières poches ukrainiennes du chaudron
Un volontaire serbe, tireur d’élite, pose fièrement devant un BTR-70 de la garde nationale détruit, près de Marynivka. L’homme appartient à l’unité du commandant « Prapor ». Il fait partie des 250 volontaires serbes qui ont suivi Bratislav Zivkovic, le commandant (Voivode) de l’unité tchetnik « Jovan Shevic ». Les Serbes se souviennent des volontaires russes qui sont allés les soutenir en Krajina, en Bosnie et au Kosovo dans les années 1990 quand ils combattaient les pions des atlanto-mondialistes, comme les Ukrainiens du Donbass le font en ce moment.
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Chervonaya Zarya est désormais entre les mains de la milice. Située à la frontière russe à 2km au sud-est de Marynivka, ce gros village scelle définitivement le sort des quelques centaines de soldats ukrainiens encore prisonniers dans le chaudron. Un bataillon de la 25e brigade aéroportée monté sur BMD, a été totalement anéanti en quelques heures aujourd’hui par les forces du Donbass qui disposaient, en outre, d’une batterie de mortiers de 120 et d’une batterie de BM-21 Grad. Le chef de bataillon, le commandant « Samurai », a mené à bien cette opération en quelques heures seulement, prenant à revers ces renforts ukrainiens qui étaient censés laisser un faible boyau afin que les derniers encerclés puissent fuir. Ce soir, c’est trop tard.
L’unité du commandant « Samurai » en opération aujourd’hui.
Des éléments de la 4e compagnie du 2e bataillon de la 79e brigade aéromobile a réussi, tout de même dans la journée, d’échapper à l’anéantissement en passant in extrémis le couloir de la mort au sud de Marynivka, avec quelques véhicules et énormément de blessés.
La milice a tenté de prendre plus à l’est Dibrivka dans la foulée, sans succès. Les troupes ukrainiennes qui y sot retranchées n’ont plus aucun échappatoire à moins de se retirer… sur le territoire russe.
La réduction du chaudron à la frontière russe a permi de dégager des voies de passage pour les renforts.
Ici, à Krasnodon, une batterie de BM-21 Grad de la milice remonte au front.
Recul au nord
Dzerzhynsk : l’hôtel de ville a été complètement incendié
par les troupes de la junte après la prise de la ville
Cela ressemble à ça une ville « libérée » par la junte…
Vers Artemivsk, passage d’une batterie ukrainienne MTSA-S complète.
L’offensive sur Gorlivka se poursuit.
La partie la plus au nord de la poche du Donbass, le secteur qui se situe sur la courbe de la Syverskiy Donets, point de résistance qui faisait partie de l’ancienne ligne de front lors de la poche de Slaviansk-Kramatorsk, a plié à son tour. Les forces du Donbass, dans ce secteur, ont opéré la même manœuvre de repli stratégique que celle observée sur Slaviansk-Kramatorsk il y a quelques semaines. Rubizhne avait été évacuée hier par la milice sur Severodonetsk qui a été, à son tour aujourd’hui, évacuée. Lysychansk au sud de la rivière est quasiment abandonnée par le bataillon Mrizrak du commandant Aleksandr Kostin. En raison de l’intensité des combats sur la zone depuis 72 heures (les forces de Nouvelles Russie se battent à 1 contre 10), Alexei Mozgovoi, le chef opérationnel du secteur nord, a ordonné le repli général pour éviter l’anéantissement total et protéger la population civile. D’ailleurs, depuis hier, ce sont essentiellement le centre-ville et les quartiers résidentiels qui étaient visés par l’artillerie ukrainienne. Plusieurs bataillons de lance-roquettes multiples de 122 mm (Grad) et de 220 (Uragan) sont concentrés plus au nord et à l’ouest par les forces ukrainiennes contre ce point de résistance depuis plus d’une semaine. Pour autant, en dépit du fait que les forces ukrainiennes aient été parfaitement au courant du départ de la milice, les tirs d’artillerie se sont poursuivis.
A une quinzaine de kilomètres plus au sud, la bourgade de Popasna semble avoir été atteinte par les troupes ukrainiennes. L’agglomération est particulièrement endommagée par plusieurs jours de tirs quasi discontinus des forces de Kiev.
Coup d’arrêt à Donetsk
Le commandement des opérations ukrainiennes a tenté de prendre la partie ouest de l’agglomération de Kiev, hier toute la journée. Son objectif principal : la gare centrale qui a été pilonnée une bonne partie de la journée.
Mais après d’âpres combats, la milice a réussi à faire reculer sur leurs bases de départ l’ensemble des assaillants. Un bataillon de la garde nationale (Donbass ou Kiev-1) a dû refluer précipitamment après la destruction des T-64BV qui l’accompagnaient. Le Bataillon Vostok connaît désormais parfaitement les lieux et a pu manœuvre comme à l’exercice pour détruit un à un les chars lourds aux équipages inexpérimentés dans une zone particlièrement arborée et très résidentielle. Pendant les combats, la milice a perdu 11 hommes seulement.
La zone de l’aéroport est redevenue le no man’s land habituel depuis avril.
T-64BV de la milice, tirant sur des positions ukrainiennes
dans la zone de l’aéroport de Donetsk
Strelkov refuse que ses troupes tentent à nouveau d’occuper l’aéroport afin d’éviter de les exposer à d’éventuels raids aériens ou héliportés, à découvert.
Il est hors de question pour la force de frappe de Donetsk, le Bataillon Vostok, de risquer ainsi sa quarantaine de blindés. Car les Ukrainiens ont un avantage certain en chars lourds, alors que la milice est nettement supérieure en infanterie et en techniques de guérilla urbaine. Igor Strelkov va donc tenter d’attirer les forces de Kiev dans un piège semblable à celui qui décima les forces mécanisées russes de la Brigade Maikop à Grozny face aux Tchétchènes ou encore comme à Vukovar, en 1991, quand les Croates attirèrent les M-84 serbes en zone urbaine pour mieux les anéantir un à un.
Pervomaiske, à moins de 10 km à l’ouest de Lugansk, zone d’affrontements hier entre la milice et les forces de Kiev : l’artère principale du village est ravagée par les combats. Un T-64BV ukrainien (marques blanches sur le tube du canon) a été détourellé par l’exposition de son magasin rotatif de munitions.
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Reste à savoir, dans ces conditions, ce qu’il adviendra des civils de Donetsk qui n’ont toujours pas quitté la ville. Kiev est bien décidé à refaire le coup de Slaviansk et Kramatorsk sur cette ville dont l’agglomération avoisine les 2 millions d’habitants (Donetsk et ses faubourgs), avec son artillerie lourde et son aviation. Si la ville doit être rasée, elle le sera.
A Lugansk, des dizaines de civils ont été tués et plus de 100 autres blessés dans les tirs d’artillerie massifs, du 17 au 19 juillet, ont annoncé lundi à Vienne les observateurs de l’OSCE après une inspection. L’antenne locale du ministère ukrainien des Situations d’urgence a rapporté aux observateurs que 20 personnes avaient été tuées et 150 blessées à Lugansk les 17 et 18 juillet. D’après la morgue de Lougansk, 29 personnes dont cinq femmes ont trouvé la mort à Lugansk les 18 et 19 juillet. Tous les morts sauf une personne sont des civils, selon l’OSCE.Un article NationsPresse.info
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20/07/2014
Soyons clair, mettons les choses au point...
Je profite d'un commentaire laissé sur une précédente note hier matin…
Pour mettre définitivement et une fois pour toutes "les choses au point" en ce qui concerne mon opinion sur l'actuelle guerre civile se déroulant en Ukraine.
Comme ça, ça sera fait… et nous n'y reviendrons plus !
Mr.K
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Le commentaire (signé "DolFuSa") en rouge... mes réponses en noir.
vous avez vu l'accord entre Poutine et Israël...
>>> Oui… et alors… je ne vois pas le rapport entre un ou même DES accords (commerciaux, policiers, etc.) passés entre deux états (la Russie et Israël) et le fait que les Américains, l’Union Européenne et les banksters qui gouvernent ces 2 entités soient en train de créer une république bananière en Ukraine avec le concours d’une bande de nationalistes lobotomisés par la propagande (et leur haine atavique du Russe), encadrés de barbouzes, aux ordres de chefs reformatés par la CIA… et financés par des milliardaires sionistes.
Poutine n’a pas été mis au pouvoir par les banquiers de l'immonde et ne va pas quémander l’autorisation d’aller pisser au près de BHL dès que sa vessie est pleine ! Ne confondons pas les accords de politique extérieure de la Russie (pays réputé pour le talent de ses joueurs d’échecs, soit dit en passant) et la politique intérieure d’une Ukraine dont le pantinsident reçoit ses ordres par oreillette !
le bataillon aliyah (cherchez sur gogol)…
>>> Alors alors… essayons donc pour voir…
- On a un article de « alyaexpress-news » (l’info israélienne au quotidien !!!) daté du mois de mai, qui nous dit « qu’une info circule dans les média russes comme quoi… » (pas de doute, c’est du sérieux ! « Une info circule comme quoi il serait possible qu’on ait entendu dire qu’il était envisageable que l’homme qui ait vu l’ours tienne en fait l’info d’une source sûre… » blablabla)…
- Un article de « reseauinternational.net », en date du 4 juin, qui nous dit qu’à priori, 20 officiers à la retraite de l’ex-armée soviétique auraient rejoint le Donbass sous cette appellation de « bataillon aliya » (ou « Alia », ça dépend des sources), ce qui, n’en doutons pas, va de ce pas changer le cours de la guerre !
- Une note sur « jeuxvideo.com » (attention, c’est du lourd !) qui nous dit « qu’une information circule dans les médias russes comme quoi le bataillon israélien de la Aliya se prépare à aller en Ukraine en tant que gardiens de la paix… » (je pense qu’un membre du bidule doit être un fervent lecteur « d’alyaexpress, l’info israélienne au quotidien » ?!)…
Et bon… je vais m’arrêter là avant que ça ne devienne du Pierre Dac ou une nouveau « manifeste du surréalisme ».
D’autant que là aussi… comment comparer…
Comment comparer le fait qu’une vingtaine de juifs Russes, retraités de l’ex-armée de l’URSS, aient choisi – de leur plein gré – d’aller combattre dans le camps « séparatiste » (ou tout du moins « qu’une info circule comme quoi il serait possible qu’on ait entendu dire qu’il était envisageable que ça soit peut-être le cas »…) ; et le fait – avéré et indiscutable – qu’un « bataillon Azov » (entre autres, il en existe des dizaines du même genre), composés de mercenaires étrangers et de barbouzes occidentales encadrant des nationalistes ukrainiens, aille se faire tuer dans le Donbass pour qu’un milliardaire sioniste puisse s’y tailler une baronnie… vassale d’une république bananière américano-banksteriste.
D’autant que c’est là – et de surcroît – la seule chose que les banksters en question demandent… qu’ils aillent tous se faire tuer ; maintenant qu’ils n’en ont plus besoin ! C’est une « nuit des longs couteaux » où l’on offre à ces « S.A » modernes l’occasion de mourir les armes à la main (plutôt que de finir pendus à des crocs de boucher), mais c’est une « Nuit des longs couteaux » tout de même ! A la fin de cette guerre, les Porochenko, Kolomoïsky, Obama, Biden, BHL et leurs « amis / employeurs de l'ombre » se seront débarrassés des fédéralistes-séparatistes du Donbass et des nationalistes ukrainiens devenus encombrants en les faisant s’entre-tuer ! Une nouvelle grande victoire du banksterisme mondial ! Merci aux idiots utiles… merci !
Rien à foutre que 20 vieux juifs nostalgiques de l’URSS aient « peut-être » décidés d’eux-mêmes d’aller se faire trouer la paillasse auprès des cosaques du Donbass… ou de chercher à savoir pourquoi ils le font… ce qui est important c’est qu’ils se battent aux côtés d’hommes et de femmes qui luttent pour pouvoir continuer à vivre sur leurs terres, pour pouvoir continuer à parler leur langue, pouvoir continuer à pratiquer leur religion… bref, aux côtés des NATIONALISTES du Donbass… et oui, NATIONALISTES… comme ceux d’en face… sauf que ceux-ci, ne se battent pas pour une république bananière et des milliardaires sionistes, mais pour survivre et fonder LEUR PROPRE NATION !!! Et même si les Russes les aident… franchement… mieux vaut cent fois recevoir de l’aide de la Russie que des banksters de l’autre camps !!!!!!!!
Cent fois… mille fois… un milliard de fois…
Essayez de varier vos sources…
>>> Et bien voyons, j’ai déjà cité et/ou repris :
- NationsPresse.info (un site Russe ?)
- Slavia Dusha
- La Voix de la Russie (bon… là… d’accord…)
- Tradition ! (un site Russe… ou de gauche peut-être ?)
- Terre & Peuple (idem)
- The Algemeiner
- Voice of America
- Itar-Tass
- Medialibre.eu
Et même la télévision d’état Ukrainienne ! (Etc… etc…)…
Ce qui me semble assez varié, et – surtout – beaucoup plus digne de foi et d’intérêt que vos « alyaexpress-news » et autres « jeuxvideo.com »… avec leurs « une info circule comme quoi il serait possible qu’on ait entendu dire qu’il était envisageable… »…
Les « infos qui circulent », ce n'est pas trop mon truc…
Je préfère nettement les photos de membres du Pravy Sektor effaçant des graffiti(s) antisémites avec leur ami le Rabbin Abraham Wolf…
> http://www.elministerio.org.mx/blog/2014/04/pravy-sektor-...
Là, pas de doutes, on a le poids des mots et le choc des photos…
Abraham Wolf & Valery Zavgorodny (Pravy Sektor)
Source / Agencia Nacionalista de Noticias
Regarder les quelques textes d'Adinolfi qui est de loin le plus censé dans cette guerre de merde.
>>> Sensé, avec un S… « plein de bon sens » s’écrit « sensé », « censé » c’est pour « supposé »… mais je trouve la faute bienvenue, pour le coup…
Enfin bref… Je respecte beaucoup Mr Adinolfi, lis toujours avec grand intérêt ses articles, ouvrages, etc. Mais bon, dans le cas présent, je me tamponne quelque peu le coquillard de son opinion, quant à ce qui en est de l’Ukraine…
Mon père était Russe. Né en Russie, à Rostov sur le Don, au tout début du siècle précédent (et oui, il m’a eu à la soixantaine passée… et comme je suis plus près des 50 que de l’âge où l’on passe le bac, nous avons plus d’un siècle « à nous deux »), et bien qu’à demi-Russe (donc) je porte un nom Ukrainien (Rostov est à la frontière) plutôt connu… puisque je suis de la famille de l’un des révolutionnaires (et indépendantistes) Ukrainiens les plus célèbre des années 1917-1921 !!!
Mes grands-parents paternels se sont fait massacrer par l’Armée Rouge, et le reste de ma famille, tant en Ukraine qu’en Russie, à combattu qui chez les Noirs, qui chez les Blancs… mais toujours pour l’Ukraine ou la Russie… jamais du côté des immondes.
J’ai encore beaucoup de parents là-bas, Ukraine, Donbass, Rostov, Russie… et les grands discours de français ou d’italiens qui n’arriveront (comme toujours) jamais à se décider ou prendre parti, ne m’intéressent pas ! Je descends d’une longue longue lignée de cosaques, qui se foutent des « maîtres à penser » et choisissent toujours un camp en fonction de « leurs tripes »… même si la décision en question doit déboucher sur une lutte fratricide.
J’ai choisi le mien : c’est le Donbass… la Novorossiya.
Libre à vous, dès lors de penser que j’ai tort, que je suis manipulé par la propagande Russe, soudoyé par le FSB ou n’importe quelle autre c… dans le genre… je m’en fiche, m’en contre-fiche et m’en bats les couilles comme vous ne pourrez jamais l’imaginer.
J’ai choisi…
Mon camp c’est le Donbass… mon camp c’est celui des NATIONALISTES de la Novorossiya, qui se battent pour leur identité et défendre leur droit d’habiter leur terre… pas celui de ceux qui désirent les en chasser, afin d’occuper une région (qui n’a jamais été la leur) au profit (direct et financier) de milliardaires sionistes locaux et/ou (indirect et géopolitique) de milliardaires sionistes d’outre-atlantique !
Je suis et serai toujours l’acharné partisan d’une Europe (fédérale ou non) « aux cents drapeaux », du côté des peuples qui se battent pour avoir le droit de parler LEUR LANGUE et de vivre selon LEURS TRADITIONS, sur une terre qui est LA LEUR depuis des siècles !
Moitié Cosaque (donc), mais avec du sang écossais et balte dans les veines, mon « nationalisme » ne sera jamais celui des nations conquérantes… il est avant tout identitaire… il est du côté des Basques, des Bretons, des Ecossais… du Donbass.
Il privilégie le fédéralisme… si le fédéralisme est possible et envisageable… mais ne rechigne pas à la lutte, lorsqu’elle est inévitable.
J’ai choisi mon camp… et vous ne m’en ferez pas changer !
Et oui… j’allais oublier… ne venez surtout pas me re-re-ressortir les habituels clichés de votre bord, du genre : « Assis derrière le clavier, de nombreux camarades occidentaux ont jacassé sur les camarades Ukrainiens… des gens qui dans leur vie n'ont jamais été dans une bagarre ni payé une amende, crachent des jugements sentencieux… » (pour citer Mr. Adinolfi, justement) car croyez-moi, ce genre de cliché(s) ne s’applique vraiment, mais alors vraiment pas à mon cas !
Si votre « romantisme révolutionnaire » est de vous faire tuer pour la gloire (et le compte en banque) de pourritures comme Kolomoïsky ou Porochenko… n’hésitez pas (ils recrutent) ou bien « propagandez » en ce sens (les combats ne se livrent pas tous les armes à la main)… mais gardez à l’esprit que mon « romantisme » à moi est celui d’un Cosaque dans les veines duquel coule du sang des Highlands, et qu’il ne peut – de fait – qu’aller dans l’autre sens…
Même si c’est « baroque… et fatiguant » ! ничего !
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Pavel Gubarev, président de la République de lugansk, gouverneur du Donbass.
Message aux ennemis (extraits).
Dans ce message (…) je m’adresse à ces créatures qui conduisent un véritable génocide à l’égard du peuple russe ; à ceux qui tuent à l’aide de l’artillerie lourde et des bombardements aériens des femmes, des enfants et des vieillards, ceux qui effacent de la surface de la terre, des villes et des villages entiers, ceux qui utilisent des bombes à fragmentation, des armes chimiques contre les civils.
Hier dans le village de Staraïa Kondrachovka ; où vivent des civils et où il n’y a jamais eu trace de nos insurgés, il y a eu un bombardement aérien. Ils ont exterminé des gens parfaitement innocents. Les conséquences sont épouvantables. Les gens ont été littéralement déchiquetés, on a dû en ramasser littéralement les morceaux. Des enfants sont morts, l’un d’eux avait cinq ans depuis hier, des dizaines de gens ont été blessés, des centaines n’ont plus de toit sur la tête. L'aviation ukrainienne a détruit leurs maisons et leurs cours, construites et habitées par de nombreuses générations. Ces gens ne savent où vivre et n’ont nulle part où aller. Nous voyons chaque jour une extermination systématique précisément de la population civile, à cause de leur appartenance ethnique et territoriale.
C’est un génocide.
(…)
Les dirigeants des USA et de l’Europe, à notre avis, ont depuis longtemps sombré dans le mensonge et l’hypocrisie. Aujourd’hui, nous n’espérons plus qu’en nos propres forces, en nos insurgés et dans notre désir commun de défendre notre terre, notre langue, notre culture et notre histoire. (…) Notre histoire est celle de grandes réalisations et de grandes victoires, dans nos veines coule le sang de nos ancêtres qui ont écrasé sur le champ de bataille tout ennemi venu sur notre terre (…) nous détruirons leurs blindés, leur artillerie et leur aviation, nous les détruirons tout aussi méthodiquement, les bourreaux banderistes que la junte de Kiev utilise comme viande à canon, elle les pousse comme des moutons au massacre sur nos positions. Nous avons même l’impression que la bande de Kiev se débarrasse ainsi des nationalistes qui ne lui servent plus à rien. Ils ont fait leur travail à Maïdan, remplaçant un oligarque par un autre oligarque et maintenant, on les mène chez nous à l’abattoir pour se débarrasser d’une force politique qui n’est plus nécessaire.
Je veux vous dire, banderistes, que vous êtes aussi stupides et obtus que vos prédécesseurs. Vous, votre idéologie, ceux qui vous suivent, vous avez toujours utilisé les forces étrangères de l’Occident pour réaliser vos intérêts géopolitiques. Et maintenant, on vous utilise à nouveau, on fait de vous un troupeau de moutons, de la chair à canons. Ecoutez mon conseil : rentrez chez vous, dans vos villes, renversez là bas vos oligarques, vos usurpateurs et vos fonctionnaires vénaux. Construisez donc votre état dont vous avez si longtemps rêvé. Vous en avez toutes les possibilités ; il vous manque seulement la cervelle pour vous en rendre compte. Nous, dans le Donbass ; nous avons balancé nos oligarques et les avons chassés et nous construisons un vrai gouvernement populaire après lequel vous pouvez seulement meugler à vos Maïdan. Un oligarque vous a utilisé contre un autre, car vous, banderistes, vous êtes pathologiquement incapables d’une vraie révolution.
Vous n’avez jamais été et vous demeurez une arme dans des mains étrangères. Arrêtez de venir sur notre terre, notre Novorossia, car nous la défendrons jusqu’à la mort.
Pavel Gubarev.
Transcription Laurence Guillon / Source
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« Je n’ai jamais été du côté des oppresseurs, mais toujours du côté des opprimés… » a un jour écrit Sir Oswald Mosley dans « La Nation Europe », et cette devise est brodée sur le drapeau de ma famille !
« Du côté des oppresseurs, jamais ! Du côté des opprimés, toujours ! »
Point…
17:17 Publié dans Blog, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, russie, donbass, novorossia
15/07/2014
Kiev tue son peuple dans l’indifférence générale...
Ukraine / Donbass :
Kiev tue son peuple dans l’indifférence générale
Un article NationsPresse.info en date du 14 juillet 2014.
Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,
sous réserve de mention de la source d'origine.
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...
L’offensive sur Lugansk, hier, avec l’appui massif de l’artillerie et de l’aviation, montre, une fois de plus, que les déclarations de bonnes intentions des tenants du pouvoir à Kiev ne sont que mensonges et postures. Le gouvernement "proeuropéen" pilonne et bombarde massivement les populations du Donbass pour arriver à ses fins, et la fin justifie les moyens ; d’autant que les réactions de la "communauté internationale" sont quasi-inexistantes ! Kiev semble avoir un blanc seing et en profite un maximum pour éradiquer les quelque 7 millions "d’indésirables" et autres "sous-hommes" qui peuplaient le Donbass avant le coup d’Etat de février.
Quel autre pays au monde pourrait tuer autant de ses civils sans que personne ne réagisse réellement ? Pour avoir fait le dixième de ce que la junte réalise dans les régions de Donetsk et de Lugansk, la Serbie a été bombardée massivement par l’OTAN pendant 78 jours au printemps 1999.
Alors pourquoi cette faveur pour l’Ukraine "proeuropéenne" ?
Plusieurs sources fiables font état d’un manque de place dans les morgues des hôpitaux du pays : celles de Dniepropetrovsk, Kharkov, Tchernihiv, sont pleines à craquer. La situation dans le Donbass est alarmante pour les troupes de Kiev, qui enregistrent des progrès sensibles, mais au prix de très durs combats et d’énormes pertes.
Du coté des indépendantistes, la situation est un peu différente, mais finalement pas tant que cela : des fosses communes sont apparues cette nuit à Lugansk, suite aux affrontements d’hier et de cette nuit. Les pertes sont importantes dans les rangs de Nouvelle Russie, mais avec un pourcentage moins élevé que du côté des forces gouvernementales. La guerre fraiche et joyeuse promise par la junte à son bon peuple n’aura pas lieu. C’est une guerre très meurtrière, une sale guerre même par certains aspects, qui se déroule dans le Donbass.
« Pas de bombardements » avait affirmé haut et fort Porochenko.
Attention, images très dures.
Seconde vidéo : salves de roquettes de 122 Grad dans la journée sur Lugansk.
La prise de Lugansk a échoué
Carte approximative de la situation hier soir : les petits symboles rouges et bleus
ne correspondent pas à grand-chose. Ce qu’il faut retenir ce sont les flèches bleues
qui représentent les axes de pénétration des forces de Kiev.
La prise de Lugansk, prévue hier par les forces de Kiev, a échouée. On signale seulement un gain de terrain de la part des assaillants, équivalent à quelques dizaines de kilomètres et un corridor de pénétration assez étroit à l’ouest de l’agglomération dont l’intérêt stratégique reste à démontrer dans la mesure où, ce soir encore, l’aéroport international n’est toujours pas désenclavé.
L’assaut, hier, semble avoir été principalement mené par des éléments de la 24e brigade mécanisée de Yavoriv (région de Lviv), renforcés par des compagnies de la garde nationale.
L’opération aéromobile combinée, destinée à lever le siège de l’aéroport, comprenait des éléments du 3e régiment spetsnaz de Kirovograd. Ce soir, l’aéroport civil est toujours encerclé par les forces du Donbass.
En fait, il est utile de préciser qu’il y a deux aéroports au sud de Lugansk : un international où sont retranchés quelques milliers d’hommes de l’armée ukrainienne et de la garde nationale depuis plusieurs semaines, et un second qui était autrefois utilisé comme aéroport militaire et qui est sous le contrôle des séparatistes.
Le contournement des forces terrestres par l’ouest, via Oleksandrivsk dans la banlieue immédiate de Lugansk, semble avoir avorté lui aussi. La milice affirme avoir détruit 9 chars lourds et un BMP lors des affrontements d’hier sur ce secteur.
Au sud-est de la ville, la zone aéroportuaire était, ce matin, un vaste champ de bataille qui n’était contrôlé dans son ensemble par aucune des deux parties. Les combats ont duré toute la nuit, Kiev employant massivement de l’artillerie lourde contre les positions supposées des indépendantistes.
Une légère percée semble avoir été réalisée à l’ouest de Lugansk, d’Oleksandrivsk à Rozkishne, dans le but de dégager les troupes bloquées depuis des semaines sur l’aéroport au sud de la ville. Mais les traces des combats ne laissent aucun doute quant à l’âpreté des affrontements et on imagine aisément que les pertes, du côté gouvernemental, ont dû être terribles. Et Kiev, par l’intermédiaire du Conseil national de sécurité et de défense détenu par les extrémistes de droite, se limite à reconnaître seulement 7 tués et 30 blessés pour la journée d’hier. Pathétique !
Les forces gouvernementales ont cherché à avancer trop vite, ne se souciant pas de sécuriser leurs arrières, ni leur flancs. Résultat : de Dzerzhynske à Lutuhyne (villages à l’ouest et au sud-ouest immédiat de Lugansk), elles sont la plupart du temps tombées dans diverses embuscades occasionnant dans leurs rangs de nombreuses pertes tant en hommes qu’en matériels. Dans ce corridor, la milice affirme avoir détruit au moins 5 chars lourds, des BMP-2, 2 blindés (vraisemblablement des BTR) et une batterie de mortiers, sans plus de précisions.
Une colonne de l’armée ukrainienne de 9 véhicules a été prise sous le feu
des indépendantistes hier soir, au sud de Lugansk, vers Lutuhyne (un peu plus de 15 km) :
voilà ce qu’il en reste. On distningue un BTR-80 et un camion Ural.
A la mi-journée, sur Lugansk, on signalait toute une série de tirs d’artillerie de différents calibres sur les quartiers nord et ouest de l’agglomération de Lugansk, y compris des salves de mortiers lourds Tulpan de 240 mm.
Plusieurs raids aériens ont eu lieu aujourd’hui au-dessus de Lugansk. Un An-26 en mission de largage de ravitaillement sur des positions de l’armée ukrainienne encerclées, elles aussi, au sud de Krasnodon – Sverdlovsk (près de la frontière russe) a été abattu près d’Izvaryne suite à au moins un tir de missile sol-air. Quatre aviateurs ont été capturés. L’appareil volant assez haut (peut-être 6.500 m) lorsqu’il a été touché, la question se pose quant au type de missile employé pour l’abattre. Il est évident que les Strela-2 et autres Igla-1 ne peuvent toucher le moindre appareil à cette altitude.
Au sud de Sverdlovsk et au sud-est de Snizhne, dans la zone du « corridor » frontalier, plusieurs affrontements ont eu lieu dans la journée. Il est confirmé que des éléments de la 72e brigade mécanisée sont isolés vers le sud de Krasnodon. Vers Dmytrivka, non loin de la colline de Saur Mogila, deux blindés de transport de troupes ont été détruits, en dépit de l’appui feu fourni par une batterie de 12 BM-21 située à Amvrosiivka. La milice dans ce secteur ne dispose que d’un seul char lourd. Le « corridor » frontalier est de plus en plus difficile à tenir pour les forces gouvernementales coincées entre la Russie et les points fortifiés de la milice.
Attaque au nord, Donetsk sous les tirs
Plus à l’ouest et dans la partie la plus au nord de la poche du Donbass, le secteur regroupant les agglomérations de Severodonetsk-Rubezhnoye-Lysychansk subit en ce moment plusieurs assauts appuyés massivement par de l’artillerie et de l’aviation. Ce sont des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr, une compagnie du 3e régiment spetsnaz de Kirovograd, le 4e bataillon de la garde nationale (sans doute une ou deux compagnies, pas plus) et un bataillon de la 24e brigade mécanisée. La bourgade de Serversk, plus à l’ouest, prétendument prise par les forces ukrainiennes, serait en ce moment l’objet de salves d’artillerie, preuve qu’il doit encore rester des unités de la milice sur place.
Un Su-25, touché par des tirs antiaériens, a fait un atterrissage forcé près de Lysychansk.
On note depuis 72 heures plusieurs opérations de guérilla sur le secteur de l’ancienne proche de Slaviansk, obligeant Kiev à maintenir sur place une forte garnison.
A l’ouest de Donetsk, le front n’évolue plus : plusieurs salves de BM-21 ont très sérieusement endommagé la petite agglomération de Krasnogorovka à moins de 10 km à l’ouest du centre-ville, alors qu’hier, 5 km plus au sud, à Mariynka, on signalait d’importantes pertes dans les rangs gouvernementaux ; une colonne d’une trentaine de véhicules aurait été touchée par des tirs de mortiers des forces du Donbass.
Au sud, dans le secteur de Mariupol, prétendument sécurisé par les néonazis du « Bataillon Azov », dans le quartier d’Azovstal (est de Mariupol), un commando de la milice a pris en embuscade un convoi de véhicules de la police des frontières de l’Ukraine, au moyen de fusils d’assaut et de lance-roquettes antichars. Cinq gardes-frontières ont été tués.
Un groupe de 8 hélicoptères d’assaut russes Mi-28 Havoc
volant en direction de la frontière avec l’Ukraine, dans la région de Voronezh
Depuis plusieurs semaines, des obus tombent régulièrement sur le territoire russe, en provenance de batteries d’artillerie des forces de Kiev, occasionnant des destructions matérielles et des victimes. Aussi, dorénavant, Moscou envisage la possibilité d’appliquer des représailles ciblées sur le territoire de l’Ukraine, a révélé le journal Kommersant en référence à une source proche du Kremlin.
Un article NationsPresse.info
Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,
sous réserve de mention de la source d'origine.
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...
15:43 Publié dans Blog, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, lugansk, crimes de guerre, porochenko, épuration ethnique
14/07/2014
The US-Supported Ukrainian National Guard
They kill their white slavic brothers for a zionist bankster !
11:43 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, igor kolomoisky, crimes de guerre, épuration ethnique, usa, banksters, atrocities, us-supported ukrainian national guard
13/07/2014
Ukraine - Témoignages de réfugiés
Épuration ethnique dans le Donbass, les réfugiés témoignent…
Natalia Poklonskaya est procureur de la république de Crimée.
09:43 Publié dans Blog, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, crimes de guerre, épuration ethnique