07/07/2014
L'homme pour qui meurent les nationalistes ukrainiens !
L’oligarque israélo-ukrainien résidant en Suisse, Ihor/Igor Kolomoïsky, a informé par téléphone le leader des fédéralistes du Sud-Est, Oleg Tsarev, que la communauté juive ukrainienne verserait une prime d’1 million de dollars à qui l’assassinerait.
Il l’a sommé de fuir immédiatement le pays .
M. Kolomoïsky considéré que M. Tsarev est responsable de la mort d’un militant juif favorable aux putschistes de Kiev, le 9 mai à Marioupol.
Cependant un leader de la communauté juive ukrainienne, Ian Epstein, a démenti les propos de M. Kolomoïsky. Selon lui, M. Kolomoïsky ne représente pas les juifs ukrainiens... même s’il joue un rôle important dans le mouvement sioniste international.
Igor Kolomoïsky avait déjà proposé une prime de 10 000 dollars par « saboteur russe » arrêté dans son fief de Dnipropetrovsk.
Igor Kolomoïsky serait la seconde ou la troisième fortune du pays (après Rinat Akhmetov et/ou Viktor Pinchuk). Il détient le secteur de la métallurgie, la Privat Bank et a acquis en 2011 le secteur du gaz.
Igor Kolomoïsky préside la Communauté juive unie d’Ukraine et l’Union juive européenne. Il a créé le Parlement juif européen (qualifié de fumisterie par le Crif) avec le soutien du Bahreïn. Il possède la moitié de la chaîne de télévision Jewish News One (qui émet désormais sous le nom Ukraine News One)
Igor Kolomoïsky a été nommé gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk par les autorités putschistes de Kiev. Il a participé à l’organisation du massacre d’Odessa du 2 mai 2014 avec son armée privée, le 1er Bataillon du Dniepr. Il a engagé le fils du vice-président états-unien Joe Biden, R. Hunter Biden, et le président du comité de soutien au secrétaire d’État John Kerry, Devon Archer, comme administrateurs de sa holding gazière.
Source : Slavia Dusha
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Igor Kolomoisky
L'homme pour qui meurent les nationalistes ukrainiens !
Avec la secrétaire d'état US Wendy Sherman.
Et portant un T-Shirt avec le célèbre trident ukrainien... à 7 branches !?!?!
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06/07/2014
Ces gens-là sont d’une ignorance crasse !
Le « fascisme » de Kiev consiste juste à exterminer les pro-russes de l’Est…
La problématique ukrainienne est assez difficile à traiter. Il y a, d’un côté, le noyau dur du conflit qui se rapporte à la thèse de l’épuration ethnique et de la riposte gazière imposée à Kiev par Moscou. Mais il y a aussi, de l’autre, l’hypocrisie de circonstance de Porochenko et de sa clique, tiraillés entre leurs engagements vis-à-vis du FMI et leur prise progressive de conscience de ce que serait une rupture définitive, c’est-à-dire sans compromis, avec un Moscou qui est lui aussi en partie handicapé par les provocations récurrentes et ces derniers temps accrues de la partie étasunienne qui a besoin d’un prétexte pour entraîner l’Eurasie dans une guerre dont la dimension et l’impact ferait pâlir les deux précédentes. On a appris la veille que la Russie serait prête à introduire ses forces de maintien de la paix dans les 24 heures qui suivent, chose que l’ONU n’a jamais faite, or, cela était parfaitement dans ses compétences.
Rédigeant ces lignes, j’ai l’impression d’enfiler des truismes. Or, au-delà des réalités factuelles, il y également la réalité d’un procédé psychologique qui consiste à répéter 36 fois par jour les mêmes mensonges jusqu’à ce que, paradoxalement, ceux-ci n’apparaissent plus comme tels à l’auditoire visé. On l’a notamment vu dans le cas de la Syrie. Le seul antidote possible est donc la réinformation systématique si même elle semble parfois redondante. Sait-on ainsi que Mikhaïl Koval a publiquement exprimé sa détermination à parquer les résidents de Donetsk et de Lougansk dans des « camps de filtration » pour ensuite les disperser à travers le pays ? Il suffit pourtant de consulter youtube pour trouver des preuves limpides de ce projet de déportation. L’Est ukrainien, connaitra-t-il le sort de Varsovie en 1944, une capitale entièrement détruite par les Allemands en réponse à la montée de la résistance polonaise connue sous le nom de l’ «Armia Krajowa » ? Ceux qui n’ont pas fui vers la Russie ou d’autres pays d’accueil éventuels, connaîtront-ils le sort des Ruthène et des Lemkos parqués, il y a cent ans de là, dans des camps de détention autrichiens ? Il arrive que l’Histoire se répète dans les circonstances sans pour autant que le dénouement soit le même. Espérons donc qu’il ne soit pas le même pour les habitants de Novorossia.
Françoise Compoint, 05 juillet 2014, pour La Voix de la Russie.
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Je soumets maintenant à votre attention quelques extraits du témoignage d’Alexandre Sivov, en direct d’Odessa.
La Voix de la Russie : « Que pensent les habitants d’Odessa de ce qui se passe de l’autre côté du Dniepr ? Est-ce qu’il y a des autochtones qui prennent part aux hostilités, dans un camp ou dans un autre ?
Alexandre Sivov : Il est très difficile pour le moment de comprendre ce qu’ils pensent dans la mesure où tout le monde, sans exception, a peur de s’exprimer… notamment dans une conversation plus ou moins privée avec un inconnu. On peut en fait diviser votre question en deux parties ou même en trois parties. Premièrement, il y a bon nombre de gens mobilisés de force pour être enrôlés dans l’armée ukrainienne bien qu’il y ait un moyen, pour les plus aisés, d’y échapper, en payant 1000 dollars au commissariat du quartier. Et quand je dis plus aisés, c’est très peu dire, car ces 1000 dollars constituent le salaire annuel d’un Odessite moyen. Je vous assure que la majeure partie des conscrits ne veulent pas se battre !
Nous apprenons, certaines rumeurs à l’appui, que les jeunes gens qui ont pris part au conflit aux côtés du Praviy Sector ont changé de camp en se battant cette fois aux côtés des milices d’autodéfense du Donbass ! Ce genre de rumeur est particulièrement tenace mais, bien entendu, on est loin de la certitude ! Une autre rumeur, plus tenace, fait état de l’apparition d’un arsenal d’armes à feux à Odessa en vue du lancement d’une guérilla urbaine (…).
La VdlR : Peut-on établir un parallèle entre l’idéologie nazie du III Reich et l’idéologie du nouveau gouvernement kiévien ?
Alexandre Sivov : Le terme même d’idéologie sous-tend une notion extrêmement compliquée (…). L’idéologie à laquelle vous faites allusion a ses propres théoriciens que nous connaissons moins bien que les pères inspirateurs du libéralisme actuel français ou du communisme léniniste qu’il faut aller chercher au XVIII siècle. Le nazisme est en partie, en tout cas historiquement, ancré dans un esprit d’admiration de la Grèce antique ou la Rome antique. Cela étant, ceux qui en Ukraine entendent élaborer une idéologie se contentent d’ouvrir de vieux journaux remontant à l’époque où l’Ukraine était indépendante et ses élites avaient la possibilité de s’exprimer en toute liberté. C’était sous la guerre ! Sous l’occupation allemande. Il s’agissait de journaux extrêmement primitifs confessant un fascisme vulgaire ! Essayer de s’inspirer de ces journaux et d’y puiser les fondements de l’idéologie fasciste revient à essayer de comprendre l’idéologie française en se bornant à lire le Canard enchaîné ou l’idéologie communiste en lisant la Pravda ! Pareil dans le cas des élites politiques ukrainiennes. Si vous demandez aux petits fascistes ukrainiens ce qu’est le monde antique, vous n’aurez aucune réponse. (... ) Ces gens-là sont d’une ignorance crasse ! Pour eux, être fasciste signifie tout simplement exterminer les pro-russes.
La VdlR : Quels sont selon vous les pronostics à envisager dans les semaines, voire les mois qui suivent par rapport aux Républiques autoproclamées ?
Alexandre Sivov : La guerre prendra de nouvelles formes. Ce sera surtout une guerre de sabotage comme on le voit déjà à l’image des chemins de fer dynamités. On fera sauter des ponts, on lancera des guérillas urbaines qui, quoiqu’encore surtout en gestation, ne vont pas tarder à se montrer au grand jour. Ces opérations clandestines vont se multiplier. Toute l’Ukraine va se transformer en un immense champ de combat sillonné de zones d’affrontements bien organisés et de zone en proie aux guérillas villageoises et urbaines. L’avenir des gazoducs est un sujet à part … si vous pensez qu’ils resteront intacts, vous vous trompez ! Ils seront eux aussi la cible de multiples sabotages, souvent sous fausse bannière, ce qui sera un défi redoutable pour l’Europe ! Idem pour les centrales électriques. Il s’agira, autrement dit, d’une véritable guerre d’usure ».
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Commentaire de l’auteur. Dans la nuit du 3 au 4 juillet, une bombe a endommagé le bureau de recrutement militaire dans le quartier Kotovski. Il semblerait qu’il faille y voir le début de cette guérilla urbaine dont a parlé M. Sivov. Par ailleurs, ce dernier vient d’indiquer qu’un certain nombre de militants du Praviy Sector ont été lynchés, encore un symptôme d’une guerre clandestine qui n’en est qu’à son galop d’essai. On est bien loin des discours du cornichon pompeux en plein Maïdan ! On est bien loin des brioches néocoloniales de Nuland et des cris de soutien du sénateur McCain ! Ayant joyeusement mis le feu aux poudres, tout ce beau monde s’est retiré dans le petit univers arrosé de pétrodollars dont ile st issu et au nom duquel il œuvre avec autant d’acharnement et de mauvaise foi criminelle.
Source : http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/274281897/
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Réfugiés Ukrainiens dans la région de Rostov (Russie).
Le flux de réfugiés venant en Russie du Sud-est de l'Ukraine a augmenté de façon spectaculaire depuis juin dans un contexte de combats entre les partisans de l'indépendance du Donbass et les forces de sécurité de Kiev. 10 000 à 15 000 personnes traversent la frontière russe chaque jour.
Photos de Valeriy Melnikov / RIA Novosti.
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03/07/2014
Village de Kondrashovka...
Un cynisme qui n'a d'égal que l'horreur du crime !
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Village de Kondrashovka, près de Lugansk, le 2 juillet 2014
Les images parlent d’elles-même... effectivement... "beaucoup de retenue"...
( Âmes sensibles à la "retenue"… attention ! )
(Source)
16:09 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : ukraine, donbass, novorossiya, crimes de guerre, herman van rompuy, ploutocrate, marionnette, enfoiré, retenue
01/07/2014
Aux ordres du banksterisme !
They kill their white slavic brothers for a zionist bankster !
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Des membres du bataillon Azov (des forces gouvernementales ukrainiennes), une "troupe de choc" financée par Igor Kolomoïsky.
Igor Valeriovitch Kolomoïsky né le 13 février 1963 est un homme d’affaires oligarque israélo-ukrainien né au sein d’une famille juive ukrainienne. Igor Kolomoïsky est le principal actionnaire du Privat Group et le président du FC Dnipro Dnipropetrovsk. Selon le Forbes, son patrimoine s’élève à 2,4 milliards de dollars, alors que le Korrespondent l'évalue à 6,2 M $.
Kolomoïsky est également connu pour ses liens d’amitiés avec les dirigeants du parti Pravy Sektor (secteur droit) Il est au cœur de plusieurs scandale pour avoir offert des récompenses de 10.000 dollars à ceux qui réussiraient à capturer des pro-russes.
Après avoir été évincé en mai 2011 de la présidence du Conseil européen des communautés juivesà laquelle il semblait avoir été élu en octobre 2010 (Conseil adhérant au Congrès juif européen), Igor Kolomoïsky fonde et préside pour cinq ans dès novembre 2011 le Parlement juif européen.
Oleksandr Tourtchynov — président de la rada suprême, Président ukrainien par intérim — a nommé le 2 mars 2014 Igor Kolomoïsky gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk.
Igor Kolomoïski finance plusieurs bataillons spéciaux chargés de réprimer le soulèvement pro-russe de 2014 en Ukraine, dont le fameux bataillon Azov, qui a repris la ville portuaire de Marioupol, le 13 juin 2014. Il fait l’objet de poursuites par le Comité d’enquête russe pour « organisation de meurtres, de recours à des moyens et méthodes de guerre illégaux », etc.
Un mandat d’arrêt international est prévu. ( Wikipédia )
( Lire aussi )
Voilà l’homme pour qui le "bataillon Azov" tue ses frères slaves !
11:24 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bataillon azov, ukraine, igor kolomoïsky, azov battalion, banksters, Україна, donbass, novorossiya, marioupol, crimes de guerre
24/06/2014
Les cosaques, maîtres de la terre russe.
Les cosaques, maîtres de la terre russe.
Par Inna DOULKINA pour Le Courrier de Russie
Originellement publié le Mardi 13 mai 2014.
On les avait crus morts il y a cent ans...
Les vrais cosaques ont quitté la Russie après la révolution de 1917, disions-nous, et ceux qui paradent dans leurs uniformes aujourd’hui, chantent leurs chansons et créent des associations sont des clowns, de faibles imitateurs, des acteurs déguisés, rien de plus. La crise en Ukraine a démontré combien nous avions tort.
On les a vus en Crimée d’abord : ces hommes robustes et barbus ne cachaient pas qu’ils étaient venus de Russie pour « aider leurs frères à défendre la foi orthodoxe ». On les a vus sur les barrages routiers à l’entrée de Sébastopol : avec les habitants locaux, ils contrôlaient les voitures afin que « les nationalistes du Secteur droit [1] ne pénètrent pas dans la cité russe ». On les a vus sur la place centrale de Simferopol, aussi : avec des autochtones en tenue de camouflage, les cosaques surveillaient l’entrée des bâtiments administratifs.
Alexandre Mojaev, cosaque du Kouban. Crédits: Reuters
Le 18 mars, quand Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la Fédération de reconnaître les résultats du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie, à Simferopol, à l’entrée d’une base militaire, un sniper a tiré sur des gens. Deux hommes ont péri : un officier ukrainien et un membre russe des brigades d’autodéfense. Le lendemain, leurs cercueils étaient placés côte à côte et les habitants de Simferopol les inondaient de fleurs. Le Russe s’appelait Rouslan Kazakov, il venait de Volgograd et c’était un cosaque. Quand la fusillade a commencé, il s’est jeté devant le corps de son camarade blessé afin de le couvrir. On ne sait pas si c’est son sacrifice qui a calmé les esprits, mais les militaires ukrainiens et les habitants pro-russes de Crimée n’ont pas levé les armes. Le sniper a échoué dans son geste de provocation : le carnage fratricide n’a pas eu lieu.
Rouslan Kazakov. Crédits: VK.com
Puis, nous avons vu les cosaques en Ukraine, dans le Donbass : la photo de l’un d’entre eux a même été présentée par Jen Psaki, représentante officielle du Département d’État américain, en guise de preuve de la présence de forces spéciales russes en Ukraine. Mme Psaki a présenté au Conseil de sécurité de l’ONU deux photos d’hommes barbus en tenue de camouflage : l’un des clichés avait été pris en Géorgie en 2008, l’autre en Ukraine, en avril 2014. Selon Psaki, il s’agissait du même homme mais les journalistes ont vite trouvé l’erreur : sur le cliché géorgien figurait Khamzat Gaïrbekov, chef du bataillon Vostok, et sur l’autre, Alexandre Mojaev, cosaque du Kouban, venu en Ukraine « afin d’aider ses frères à libérer la terre russe ».
Faut-il plus de preuves pour démontrer que ce sont les Russes qui sèment le trouble en Ukraine ?, diront certains. Effectivement, les cosaques russes sont présents sur le territoire ukrainien et ils ne cherchent pas à le dissimuler. Mais s’agit-il de perfides espions de la Direction générale du renseignement de l’état-major russe, ou d’hommes simples, qui se sont soudain sentis concernés par ce qui se passe au Donbass ? – chacun en décidera pour lui-même.
Ce qui saute aux yeux, quand on les écoute, c’est en tout cas que pour ces cosaques, comme pour beaucoup d’habitants de l’Est de l’Ukraine, la terre russe ne s’arrête pas à la frontière russo-ukrainienne. Elle s’étend jusqu’au Dniepr. Une vidéo circule actuellement sur le Net, montrant Mikhaïl Khodorkovski en train de discuter avec les habitants de Donetsk. L’homme d’affaires explique aux gens que, vu la situation économique difficile, la Russie n’a aucun intérêt à intégrer le Donbass.
« Mais c’est quoi, la Russie ? répondent-ils en chœur à l’oligarque déchu. Vous croyez que c’est la seule Fédération de Russie ? Mais nous aussi, nous sommes la Russie, nos terres sont tout aussi russes. La vérité, il faut la chercher non dans l’économie mais dans la conscience juste. »
Une affirmation qui fera froid dans le dos de certains – ces Russes savent-ils seulement respecter les frontières ?! – mais qu’il est indispensable de prendre en considération dès lors que l’on souhaite comprendre ce qui se passe réellement en Ukraine.
La crise en Ukraine a en effet l’avantage de briser les mythes : sous nos yeux, l’image glacée des shows télévisés se met à déteindre, et derrière, nous découvrons une clairière dans les bois, où des hommes armés sentant la sueur et l’acier envoient valser toutes nos représentations. Nous avions pris l’habitude de croire que les frontières tracées en 1991 par Eltsine, Kravtchouk et Chouchkievitch à travers les forêts biélorusses étaient inébranlables, que la décision des trois chefs d’État nouveau-né ne pourrait jamais être revue. Et voilà qu’à la première secousse importante dans l’espace post-soviétique, on voit revenir sur l’avant-scène ceux que l’on croyait évanouis il y a longtemps : des personnages de contes à dormir debout, des inspirateurs séculaires de révoltes populaires, des cosaques. Et voilà que le monde entier découvre que ces hommes ont leur vision propre des frontières, et qu’ils sont prêts à la défendre les armes à la main.
Parce que l’Ukraine, malgré toutes ses tentatives de se positionner comme l’État unitaire de la nation ukrainienne, ne l’est pas. L’Ukraine actuelle est constituée de deux parties inégales, au passé foncièrement différent : les provinces de l’Ouest ont longtemps fait partie de l’empire austro-hongrois, qui s’était fixé pour mission de cultiver chez les populations locales l’esprit d’un nationalisme ukrainien virulent – afin de contrer l’influence russe.
De l’autre côté : les provinces de l’Est, ancien champ sauvage, peuplé depuis le XVIIème siècle par des colons russes, baptisé « Nouvelle Russie » et rattaché à la république socialiste d’Ukraine par Lénine en 1920. Le chef du premier État socialiste voulait ainsi diluer la population paysanne d’Ukraine dans les mineurs du Donbass, afin d’y augmenter la part des « prolétaires ». Peu importe : bien que considérées dès lors comme ukrainiennes, les populations du Donbass ont continué de parler russe et ont gardé un fort attachement à la Russie. En réalité, elles n’ont jamais pensé en être séparées, et rien ne le prouve mieux que leurs insurrections contre Kiev.
Ces hommes, par leur simple présence, déconstruisent une à une nos idées sur comment le monde est fait. Grâce à eux, on réalise que non, la planète entière ne veut pas « entrer dans l’UE » et vivre selon les normes européennes. Que l’Europe n’est pas un exemple pour tout le monde, qu’il est des gens qui préfèrent creuser dans la neige leur propre sentier plutôt qu’être contraint de suivre une voie qu’ils ne se sont pas choisie, même s’il s’agit d’une autoroute goudronnée. Dans l’univers de ces hommes, des choses auxquelles nous croyions avoir toujours cru – l’immunité diplomatique, la liberté de la presse, l’autorité des organisations internationales – retrouvent leur vacuité originelle. À Slaviansk et dans les alentours, ce qui compte, ce n’est pas votre passeport, mais vos intentions. Ici, les amis seront bien accueillis, mais les ennemis iront en prison, et leurs cartes de presse ou d’identité européenne n’y feront rien. Ces « talismans » perdent toute leur force dans les bois de Slaviansk. Sur ce territoire, ce sont d’autres objets qui sont sacrés.
Le ruban de Saint Georges, par exemple. Le bout de tissu qui servait jusqu’ici aux Russes à décorer leurs voitures pour le 9 mai est devenu, en Ukraine, le signe de distinction entre les prorusses et les pro-ukrainiens : quand les Berkout sont passés dans le camp du peuple du Donbass, ils les ont enfilés en guise de brassards.
Les protestataires qui occupent en ce moment même les bâtiments administratifs de la région de Donetsk portent eux aussi des rubans de Saint Georges. Le ruban irrite terriblement les Ukrainiens pro-européens : ils traitent ceux qui le portent de doryphores ; preuve de la puissance symbolique de l’objet.
L’hymne et le drapeau russes, ensuite. Il ne sera pas exagéré de dire que les Russes se sont « approprié » leur hymne post-soviétique lorsqu’ils l’ont entendu chanter par les foules de Lougansk. Qu’ils ont « acquis » leur drapeau lorsqu’ils l’ont vu flotter au sommet des parlements de Sébastopol, de Simferopol, de Donetsk, de Lougansk, de Slaviansk et d’autres à venir. Nulle surprise, dès lors, au fait que sur ces terres, les cosaques n’ont plus du tout l’air de guignols. En prenant les armes et en allant se battre pour les valeurs qui leur sont chères, ils nous ont montré que c’est nous qui vivions dans l’illusion, que c’était nous, les clowns. Que les beaux discours et les grandes causes ne valent rien tant que l’on n’est pas prêt à mourir pour eux. Irrévérencieux, bagarreurs, impétueux, les cosaques font irruption dans notre monde confortable. De leurs piques, ils en cassent les murs – et le monde entier réalise qu’ils étaient en papier.
On les croyait disparus, exterminés, anéantis depuis au moins 70 ans, ces gardiens des confins russes – et les voilà qui se réveillent et, mus par un instinct obscur, forment des troupes et partent à la défense du monde russe, cette conception des siècles passés, morte depuis longtemps, qui soudain, sous leurs pas lourds, dans leurs combats désespérés et par leurs sacrifices volontaires, ressuscite et retrouve son souffle, son sens et sa beauté. Comme le ruban de Saint Georges. Comme l’hymne et le drapeau. Comme la Russie même.
Inna DOULKINA
http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/cosaques-maitres-terre-russe/
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[1] Note de Kurgan : qui n'ont - rappelons-le - de "nationalistes" que le nom...
puisqu'il est évident que lorsque l'on est prêt à s'allier à des intégristes musulmans
pour massacrer ses propres frères de race, et ce afin de servir les intérêts purement économiques d'un "gouvernement" à la solde des USA, d'Israël et des banksters
qui dirigent ces 2 "pseudo-états"...
L'on ne mérite absolument pas/plus l'appellation "nationalistes" !
14:24 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, russie, donbass, crimée, sébastopol, alexandre mojaev, rouslan kazakov, slaviansk, cosaques
17/06/2014
La France, cet intrus dans un conflit made in USA...
Un article de Françoise Compoint pour : La Voix de la Russie.
L’Ukraine est coincée.
Plus que d’avoir été trompée de l’extérieur (intégration économique à l’UE), elle s’est piégée elle-même, de un, en défiant au-delà du raisonnable la Russie, de deux, en massacrant les civils des Républiques autoproclamées du sud-est.
La première erreur – et je dis erreur dans un sens essentiellement cynique – lui a valu les foudres bien méritées de Gazprom qui, désespérant d’être dédommagé de ses quatre milliards de dollars, est passé, lundi 16 juin, au système de prépaiement. La deuxième erreur – toujours au sens hyper-cynique du terme – a permis à l’ensemble de la presse indépendante dont l’auditoire ne cesse de croître de mettre un trait d’union définitif et tragique entre le bandérisme et le gouvernement actuel de Kiev. Il s’agit en l’occurrence d’une bombe à retardement, Pétain et Laval à leurs heures de gloire ne pouvant imaginer le dénouement piteux qui les attendait.
L’Ukraine de Porochenko, peut-elle arrêter le processus suicidaire lancé au moment où les manifs du Maïdan ont dégénéré ? Il semble que non l’Histoire ayant pris un tournant irréversible. Le Donbass ne se réconciliera jamais avec Kiev, or il s’agit du centre névralgique de l’industrie ukrainienne. La stabilité d’Odessa, ville portuaire de première importance stratégique, ne tient plus qu’à la politique de terreur et de désinformation déployée suite aux événements du 2 mai. La Crimée, Côte d’Azur ukrainienne offrant une ouverture privilégiée au réseau d’oléo-gazoducs reliant la Russie et l’Asie centrale à l’Europe ainsi qu’une ouverture aux mers chaudes, est retournée là où a commencé son destin historique. Il est ridicule de croire qu’elle redeviendrait ukrainienne, à moins que les illusions de M. Loukachenko ne soient contagieuses. Un grand nombre de villes et de villages dont Slaviansk, Kramatorsk, Semionovka, Sherepovka et j’en passe ont été marquées à tout jamais des crimes de guerre de l’armée ukrainienne, de la garde nationale et des mercenaires embauchés aux frais du FMI. Les jours, les mois, les années passeront et il faudra bien répondre de l’usage criminel qui a été fait des bombes à sous-munitions et du phosphore blanc contre une population le plus souvent désarmée, il faudra bien répondre des exécutions sommaires des civils de sexe masculin et des agressions perpétrées contre les bus transportant des réfugiés, pour la plupart d’entre-eux des femmes et des enfants. C’est à ce moment-là qu’il faudra payer son dû et la note risquerait d’être terriblement salée.
D’ailleurs, Kiev a déjà commencé à payer. L’UE ne veut pas de lui. Des soulèvements, certes assez modestes à l’heure qu’il est, commencent à secouer la capitale. Faute de pouvoir rembourser Moscou, Kiev ira peut-être chercher son gaz en Allemagne. Or, le malheur veut que le gaz allemand vienne lui aussi de Russie mais à un prix qui correspond au prix de marché. Entre temps, le niveau de vie des Ukrainiens chute à une vitesse vertigineuse si bien que les ouvriers polonais pourraient s’attendre à un licenciement en masse en vue du prochain débarquement d’une main d’œuvre très bon marché.
Ce tableau très noir brossé, il faut bien préciser qu’il n’a d’autre valeur que contextuelle. Des jeux d’influence de différents niveaux ont en grande partie provoqué et entretiennent sans lâcher prise le brasier en question. Un brasier aux portes de l’UE, ce qui est doublement symptomatique et ce que les dirigeants français semblent vouloir oublier au nom d’une cause qu’ils n’ont fait que s’imaginer car elle n’est en rien la leur. Ainsi, que voyons-nous ?
Primo, le plan étasunien qui est le plus gros plan de toute cette affaire ukrainienne. Les buts poursuivis par Washington sont limpides :
- Détourner l’UE de la Russie en prévenant l’axe qui aurait pu, cohérent comme il l’est sur un plan géopolitique et civilisationnel, se tracer entre une Europe revendiquant de plus en plus son passé d’Etats-nations et la Russie dont l’attractivité n’est plus à démontrer. Résultat : les dirigeants européens reprochent à la Russie d’avoir déstabilisé l’Ukraine à ses fins en allant même jusqu’à lui attribuer le massacre des civiles de Slaviansk.
- Faire avancer l’OTAN jusqu'aux frontières russes. Mais pourquoi Donetsk et Lougansk ? Valentin Vasilescu, expert militaire, éclaire bien nos lanternes là-dessus : il s’agit pour les USA de contrer la puissance nucléaire russe. Pour ce faire, ils doivent « placer leurs propres batteries antibalistiques le plus près possible des frontières russes dans un emplacement optimal situé à Lougansk (…). C’est seulement à partir de là que les silos des missiles intercontinentaux russes disposés au sud-est de Moscou entrent dans leur rayon d’action.
- Reste le facteur gazier. Il y a en effet d’importants gisements de gaz de schiste dans les Carpates, les bassins d’Azov-Kouban et ceux de Dniepr-Donetsk. S’il faut une preuve, en voici une, a contrario : les opérations dites « anti-terroristes » lancées contre le Donbass coïncident curieusement avec la visite d’Hunter Biden nommé membre du Conseil d’administration de la compagnie gazière ukrainienne Burisma Holdings, à Kiev. Ce dernier facteur pourrait à première vue expliquer l’enthousiasme d’une certaine partie de l’élite politique française. C’est un faux calcul. Croirait-elle sérieusement que les USA, soucieux de renforcer la dépendance énergétique de l’UE de leur schiste à eux, déficitaire et coûteux, laisserait l’Europe profiter à sa guise du gaz ukrainien ? On peut toujours rêver.
Les intérêts américains énumérés, un deuxième plan, bien moins évident, est à relever. Celui de la Pologne dont l’implication très active dans le dossier ukrainien n’est plus un secret pour personne. Le Réseau Voltaire nous apprend entre autres que Jerzy Dziewulski, le conseiller-sécurité de l’ancien président polonais Aleksander Kwasniewski, a récemment fait son apparition en compagnie de Tourtchinov, l’ancien président intérimaire ukrainien. M. Dziewulski est expert de la lutte anti-terroriste et entretient des liens privilégiés avec M. Sikorski, le ministre des Affaires étrangères polonais. Ce dernier a plus d’une fois démenti la présence de mercenaires polonais dans les régions de Donetsk et de Lougansk. La pratique a démontré le contraire lorsque des cadavres de mercenaires polonais ont été retrouvés dans la région de Donetsk.
Mais pourquoi la Pologne, se demande-t-on ? Il ne faut bien se dire que les vieilles rancunes et les vieux complexes ressurgissent toujours aux heures d’instabilité ambiante. C’est bien le cas du vieux complexe impérial d’une Pologne nostalgique de la République des Deux Nations aussi connue sous le nom représentatif de Pologne-Lituanie. Ayant existé un peu plus de deux siècles (1569-1795), celle-ci englobait une très grande partie de l’Ukraine.
Ainsi, si les motivations expansionnistes et néocoloniales des USA sont aisément captables, de même que le sont les ambitions polonaises, si profondément irrationnelles soient-elles, l’arrière-plan du soutien français reste indéchiffrable. Que vient donc faire la France dans ce conflit d’intérêt particulièrement sordide sur le plan des méthodes employées ? La France qui a toujours pesé dans l’Histoire, serait-elle désormais le laquais de ceux qui la font ? En son temps, le général de Gaulle avait refusé de commémorer le débarquement du 6 juin arguant que la France avait été « traitée comme un paillasson » le débarquement ayant été annoncé « sans qu’aucune unité française n’ait été prévue pour y participer ». 70 ans plus tard, notre diplomatie suit les directives de ceux qui il y a à peine quelques mois ont dit : « Fuck the UE ». Aucune excuse ne s’est fait entendre par la suite. A quoi bon, si personne ne s’est senti humilié ?
Françoise Compoint pour : La Voix de la Russie.
Source > http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/273605241/
© Photo: RIA Novosti/Andrey Stenin
14:06 Publié dans Blog, Histoire européenne, Politique / économie, Sputnik France / La voix de la Russie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, russie, gazprom, porochenko, maïdan, donbass, slaviansk, donetsk, lougansk, ue, otan, usa, crime contre l'humanité, terrorisme, banksters, obama, france, françois hollande, laquais
07/06/2014
Ukraine/Donbass
Ukraine/Donbass :
C'est aussi notre crime !
Par Erwan Castel, pour le blog Tradition !
( http://alawata-tradition.blogspot.fr/ )
Lire l'article complet :
http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/06/ceci-est-aus...
Laissez, s'il vous plaît, un instant vos soucis de travail, d'argent, de voisinage, de couple et que sais-je encore et regardez cette vidéo…
Je vous préviens, c'est INSUPPORTABLE !
Non pas à cause de ces images horrifiques de cette femme en train de mourir au milieu d'autres cadavres, mais plutôt parce que les meurtriers, qui ont délibérément bombardé cet après midi sa ville, sont soutenus et subventionnés par nos gouvernements !
Elle s'appelait Inna Koukouroudzka, née le 18 juillet 1966
mariée et mère de Marina et Irina. Le 2 juin 2014, à Lugansk
l'Union Européenne a commandité son lâche assassinat
"Jusqu'à 3000 morts on vous couvre" avait dit en avril le président Obama à son poulain Oleksandr Turtchinov arrivé au pouvoir en février, grâce à la force et la CIA.
Mais voilà, à la tête de sa meute de soudards du Maïdan, tel un chien de chasse partant récupérer le gibier tiré par son maître, le toutou Turtchinov est tombé sur l'os du Donbass...
Car 40 % des habitants de l'Ukraine sont russophones et n'ont pas voulu jouer le rôle du gibier offert sur un plateau aux ploutocrates de Bruxelles. Et lorsque les bandéristes de Kiev se sont mis en tête d'ostraciser stupidement ces populations en interdisant leur langue, leurs centres et médias culturels elles ont réagi. Ce fut la Crimée d'abord, qui referma une courte parenthèse ukrainienne de 60 ans et retourna dans le giron de la mère patrie, puis les peuples du Donbass (la région économique la plus importante de l'Ukraine), qui réclamèrent simplement une fédéralisation politique garantissant leur identité...
En réponse Turtchinov leur a envoyé chars et avions de combat, a noyé leurs légitimes et naturelles prétentions dans le sang, et a métamorphosé les calmes fédéralistes en séparatistes audacieux (...)
Ces crimes contre l'humanité et ces crimes de guerre ont pour objectif d'écraser un peuple, de s'emparer de son territoire pour y implanter les intérêts de l'UE et les bases militaires de l'OTAN. Ce n'est pas moi qui le dit ce sont les dirigeants occidentaux eux mêmes ! (...)
Pendant ce temps là, les abrutis et les bobos défilent l'iPhone à la main et le cul à l'air pour hurler contre les 25% du FN, qui malgré son populisme détestable est aujourd'hui le seul parti qui dénonce la ploutocratie criminelle de Bruxelles et de ses laquais médiatiques qui regardent lâchement ailleurs, parce que leurs financeurs sont ces mêmes marchands sans foi ni loi qui veulent spéculer demain sur le cadavre de l'Ukraine.
Après Odessa, Mariupol, Slaviansk, Donestk, et j'en passe, TROP C'EST TROP !
Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai envie de vomir et de prendre les armes...
Erwan Castel, le 2 juin 2014.
18:51 Publié dans Blog, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, petro porochenko, oleksandr turtchinov, pravy sektor, svoboda, usa, c.i.a, langley, pentagone, obama, paramilitaires, otan, u.e, raids aériens, crimes contre l'humanité
Ukraine/Donbass (suite)
Ukraine/Donbass :
Un proche de Porochenko descendu,
la réponse à la barbarie de Kiev
Par Jacques Frère pour Nations Presse.info - le 6 juin 2014
Via : http://www.scoop.it/t/koter-info-lln-wsl
Lire l'article entier ( et regarder les vidéos ) :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...
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Après avoir promis d’éradiquer la contestation dans le Donbass avant son investiture du 7 juin, Petro Porochenko, le potentat oligarchique choisi par l’UE et les USA, dit vouloir « rétablir l’ordre en trois mois ». Seulement trois mois ? Un proche de Porochenko liquidé au centre du pays, une répression qui n’en finit pas dans le Donbass, de l’artillerie lourde et de l’aviation massivement employées contre des cibles civiles, et les États-Unis qui soutiennent sans états d’âme la barbarie criminelle de ceux qu’ils ont mis en place. Voilà l’actualité ukrainienne…
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Le 5 juin, Sergei Vakarova, 48 ans, le représentant de Petro Porochenko à Nemiroff (région de Vinnitsa au centre de l’Ukraine où de nombreux jeunes extrémistes sont recrutés pour garnir les rangs des paramilitaires engagés contre les populations du Donbass) a été liquidé. Celui qui devait défendre localement les intérêts du potentat kiévien a été retrouvé tué par balles dans sa voiture dans une rue de la ville (source). C’est la réponse aux dirigeants kiéviens qui ont intensifié ces derniers temps la répression contre leur propre peuple et qui entendent « nettoyer » (selon leurs propres termes) la population de l’est et du sud-est du pays.
Conseillers militaires US
Washington va envoyer encore plus de conseillers militaires à Kiev, afin d’évaluer la situation sur place et d’encadrer la direction opérationnelle des forces de répression qui ont bien du mal à venir à bout d’une population récalcitrante. Il s’agit aussi de renforcer la mise sous tutelle des forces de défense et de sécurité dont l’extrémiste atlantiste de Svoboda, Andriy Parubiy, est le secrétaire national. Depuis fin février, l’Ukraine n’est plus une nation souveraine, mais bien une entité qui dépend de plus en plus du Département d’État américain, de l’agence de Langley et du Pentagone.
(…)
No Border !
L’Ukraine a décidé jeudi de fermer en partie la frontière avec la Russie dans les régions de Donetsk et de Lugansk, a annoncé le gouvernement de Kiev. Si l’on se réfère au reportage de la télé ukrainienne, pourtant sous contrôle de la censure kiévienne, ce n’est pas gagné… Après avoir reçu l’ultimatum des miliciens du Donbass, 26 soldats et officiers des gardes-frontières, et autant de réservistes, ont abandonné leur poste à Doljanski.
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Le 5 juin, de très nombreux civils blessés (et sans doute un mort) ont été hospitalisés à Kuybyshevo en territoire russe, à 10 km au sud de la ville ukrainienne de Dmitryvka (non loin de Marinkova), suite à un bombardement aérien du hameau frontalier de Repihovatom par l’aviation de Kiev. La junte se venge comme elle le peut (source)…
En ce qui concerne les raids aériens sur Lugansk de la part de l’aviation gouvernementale et les victimes civiles qu’ils ont entraînées ces derniers jours, Washington soutient l’action de Kiev et sa manière de faire la guerre à son peuple d’une façon particulièrement inhumaine, et valide ouvertement les mensonges de la clique putschiste au pouvoir, jusqu’à remettre en cause les observations vérifiées et vérifiables de l’OSCE qui soulignent pourtant que ces raids aériens contre les populations du Donbass sont en contradiction totale avec le droit international.
Afin de justifier ces crimes, l’ambassadeur américain à Kiev, Daniel Baer, a même adressé le 5 juin une lettre officielle au Conseil permanent de l’OSCE à Vienne.
C’est juste une honte… C’est du niveau d’une propagande des plus grossières et des plus insanes qui date d’un autre siècle. Et cela en dit long sur l’état d’esprit des dirigeants américains.
Par Jacques Frère pour Nations Presse.info - le 6 juin 2014
Via : http://www.scoop.it/t/koter-info-lln-wsl
18:48 Publié dans Blog, Histoire européenne, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, petro porochenko, oleksandr turtchinov, pravy sektor, svoboda, usa, c.i.a, langley, pentagone, obama, paramilitaires, otan, u.e, raids aériens, crimes contre l'humanité