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09/11/2015

Le Parlement catalan démarre le processus vers l'indépendance...

Le Parlement catalan démarre le processus vers l'indépendance, Rajoy annonce un recours.

RT en français, 09 nov. 2015.
564046d9c46188476f8b457c.jpgLa Catalogne a plusieurs fois manifesté en faveur de l'indépendance.

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Le Parlement indépendantiste de Catalogne a proclamé ce matin le début d'un processus de sécession de l'Espagne, franchissant un nouveau seuil dans la confrontation avec le gouvernement de Madrid. Mariano Rajoy a annoncé un le dépôt d'un recours.

Le Parlement catalan a adopté lundi une résolution qui lance le processus visant à créer une république de Catalogne indépendante de l'Espagne dès 2017. 

Les deux partis indépendantistes, qui ont remporté avec 48% des voix la majorité absolue au Parlement catalan lors d'élections régionales le 27 septembre, ont voté une résolution annonçant "solennellement le démarrage du processus de création de l'Etat catalan indépendant" pour 2017. 

La résolution, approuvé par 72 voix contre 63, marque une nouvelle étape dans la hausse des tensions entre Barcelone et Madrid débutée en 2010, lorsque la Cour constitutionnelle avait réduit les compétences reconnues à la Catalogne par un statut d'autonomie que le Parlement national avait approuvé quatre ans plus tôt.

Cette dernière résolution est une des plus fortes mesures de ces dernières années, et prévoit en effet que les élus catalans "ne se soumettront plus aux institutions de l'Etat espagnol, en particulier à la Cour constitutionnelle". Alors qu’ils s’attendent à une annulation de cette résolution par la Cour, les indépendantistes estiment avoir "la force et la légitimité, même si le gouvernement espagnol s'y oppose", a affirmé le député catalan de JxS, Pere Aragonés.

Le gouvernement Rajoy prends des mesures pour éviter l'indépendance.

Malgré ce vote, qui devrait être approuvé sans trop de problème par le Parlement catalan, il y a encore du chemin avant d’imaginer une Catalogne indépendante. Car le texte se heurte à une opposition massive, et d’ores et déjà, avant même un éventuel vote, le gouvernement de Mariano Rajoy a prévenu qu’il ne laisserait pas passer ce nouvel affront. Comme prévu, il a annoncé, suite à au vote de cette résolution, un recours. Ce sera à la Cour constitutionnelle d'éventuellement prononcer l'annulation de cette résolution.

A l'inverse, le chef du gouvernement espagnol s'est déjà assuré de l'appui du parti socialiste (PSOE), son rival traditionnel, et du parti de centre-droit Ciudadanos, farouchement anti-indépendantiste. Le parti Podemos, de son côté, a refusé de suivre et souhaite que la Catalogne se prononce sur son avenir par un référendum, qui n’est pas prévu par la constitution espagnole.

Pour limiter la contagion de la fièvre indépendantiste des élus catalans, les conservateurs ont fait passer au Parlement une réforme de la Cour constitutionnelle qui lui permet de démettre de leurs fonctions les dirigeants qui ignorent ses décisions. Carme Forcadell, présidente du Parlement catalan pourrait être la première visée. Autre menace brandie par Madrid, la suspension de l'autonomie de la Catalogne, prévu par la constitution, mais jamais utilisée. Le ministre des Finances a également évoqué la menace de couper les vivres à cette région très endettée et qui peine à payer ses fournisseurs.

Un mouvement indépendantiste qui dérange.

Plusieurs responsables politiques catalans sont déjà poursuivis en justice, accusés d'avoir organisé une consultation illégale sur l'indépendance de la Catalogne l'année dernière. Ils avaient organisé, le 9 novembre 2014, une consultation sur l’indépendance de la plus riche région d’Espagne dont la portée était uniquement symbolique. Elle avait été organisée dans des écoles, ce qui est dénoncé par la justice, qui considère qu’il y a là un détournement de fonds publics.

Depuis plusieurs années, le mouvement séparatiste, jusque-là minoritaire, n'a cessé de gagner du terrain, alimenté par la crise économique. Depuis 2012 il réclamait un référendum sur l'indépendance de cette région de 7,5 millions d'habitants qui produit un cinquième du PIB de l'Espagne. Ce dernier a toujours été refusé par Madrid. 

Article source

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08/11/2015

Les "journalistes" de Charlie Hebdo ont outragé tous les russes...

07 Novembre 2015
Communiqué de l’ambassade Russe 
suite aux caricatures de Charlie Hebdo.

Nous sommes profondément indignés par d’ignobles caricatures parues dans le dernier numéro de "Charlie Hebdo", qui s'en prend au crash de l'avion de ligne russe en Egypte. Il est inimaginable que cette affreuse tragédie qui a emporté 224 vies humaines, dont 25 enfants, puisse être tournée en dérision pour piétiner la mémoire des victimes innocentes.
Peu importent la cause, le contexte politique ou le lieu du crash. Ce qui compte – c'est que les gens y sont morts. Parfois des familles entières. Des milliers de russes y ont perdus leurs enfants, leurs petits-enfants, leurs parents ou tout simplement leurs amis. Et voilà que les journalistes du "Charlie Hebdo" y trouvent de quoi ricaner…
De la satire malséante et outrageante qui est au-delà de toute norme du moral, de l'éthique, de la dignité, de l'humanisme… Ces caricatures sont une violation criante de la déontologie journaliste, qu'aucun discours sur la liberté de parole et de la presse ne peut justifier. C'est tout simplement indécent.
Les journalistes du "Charlie Hebdo" ont outragé tous les russes qui sont aujourd'hui en deuil, ils ont offensé les milliers de nos compatriotes dont les pensées était avec eux le jour de l'attaque terroriste au journal en janvier dernier, tous ceux qui arboraient le slogan "Je suis Charlie". Mais au bout du compte par cet "humour" déplacé et intempestif ils ont insulté la France elle-même, leurs propres concitoyens qui comme les gens du monde entier ont fait ces jours-là compassion aux victimes du crash en Egypte et à leurs proches. Il ne reste qu'à espérer que la France et les français jugeront cette démarche provocatrice de "Charlie Hebdo" à sa juste valeur.

www.ambassade-de-russie.fr 

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Глубоко возмущены отвратительными карикатурами, появившимися сегодня в очередном номере газеты «Шарли Эбдо», темой которых стало крушение российского пассажирского самолета в Египте. Невозможно представить себе, чтобы столь ужасная трагедия, унесшая жизни 224 человек, в том числе 25 детей, была предметом политического шаржа и откровенного глумления над памятью безвинных жертв.
Совершенно неважно, что послужило причиной авиакатастрофы, при каких обстоятельствах она произошла – погибли люди, целые семьи. В России беда пришла в тысячи домов, где осиротели дети, родители, близкие погибших. И эта человеческая драма дала повод журналистам «Шарли Эбдо» для неуместной, оскорбительной сатиры, выходящей за грани любых представлений о морали, нравственности, гуманизме. Упомянутые карикатуры являются вопиющим нарушением журналистской этики и не могут быть оправданы никакими ссылками на свободу слова и печати.
Журналисты «Шарли Эбдо» оскорбили всех россиян, которые в эти дни скорбят и хоронят своих соотечественников, оскорбили тысячи граждан нашей страны, которые искренне сопереживали сотрудникам французской газеты после террористической атаки в январе 2015 г. и выходили на улицу со значком «Я – Шарли». В конечном счете, своим неуместным, дурно пахнущим творчеством они оскорбили и саму Францию, своих собственных сограждан, которые в эти дни, так же как и люди по всему миру, сопереживали россиянам после авиакатастрофы в Египте. Остается надеяться, что французское общество даст должную оценку провокационной выходке  «Шарли Эбдо».      

www.ambassade-de-russie.fr

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Mourners on Palace Square in St. Petersburg commemorate 224 killed in the air crash in Egypt.
Photo : Vaganov Anton 
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Фото: Андрей Куликов
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31/10/2015

Samain Night

Loreena McKennitt : "Samain Night"

http://www.quinlanroad.com/

30/10/2015

Site officiel d'Alexander Zakharchenko

Site officiel d'Alexander Zakharchenko

(Cliquez sur la photo) 

Alexander Zakharchenko, Donetsk, Donbass, Novorossia

The Head of the Donetsk People's Republic. 

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Le 22 octobre 2015, le site officiel du Président de la République populaire de Donetsk a été ouvert. Il est disponible sur en trois langues, en russe, anglais et ukrainien.

« Nous nous sommes battus plus d’un an et nous n’avions pas le temps pour les mots mais seulement pour la lutte armée. Désormais, nous avons une accalmie relative et nous pouvons passer aux paroles ! Nous avons besoin d’une page publique, pour les annonces, nos tâches et nos objectifs. C’est la raison de ma décision d’ouvrir une page officielle » a déclaré Alexandre Zakhartchenko.

Il a ajouté que les pages officielles de la présidence dans les réseaux sociaux seront bientôt ouvertes. Le site dispose d’un fil d’actualité, des informations sur le Président de la RPD, ainsi qu’un formulaire électronique pour les citoyens.

Cliquez sur la photo pour accéder au site !  

28/10/2015

Lilia, 24 ans, une jambe arrachée, elle sauve son petit garçon...

Le quotidien du Donbass…

 

Des articles de notre ami Laurent Brayard, parus sur http://dnipress.com/fr/

 

Lilia, 24 ans, une jambe arrachée,

elle sauve son petit garçon.

 

Elle n’a que 24 ans et c’est en claudiquant avec des béquilles qu’elle arrivait dans nos bureaux la semaine dernière. Elle s’appelle Lilia, elle était caissière dans un magasin et n’avait jamais quitté sa ville natale, Donetsk. Elle n’avait pas cru à la guerre, elle n’avait pas voulu rompre et n’a pas rompu avec ses amis dans l’Ouest de l’Ukraine. C’est calmement qu’elle m’expose son histoire, celle d’une jeune femme comme il en existe partout dans le monde. Sa sœur aînée vit à Rostov, elle-même réside avec son petit garçon qui n’a pas encore deux ans avec sa mère près du front non loin de Mariinka, l’un des coins les plus chauds du Donbass. Le 22 janvier 2015, un obus ukrainien frappait de plein fouet son trolleybus. Son petit garçon n’avait que 11 mois, il ne pleure ni ne crie durant toute la tragédie. Lilia avait eu le réflexe de se coucher sur lui pour le protéger de son corps, l’instinct maternel. De fait, Kirill ne fut pas blessé. Mais lorsqu’elle veut se relever c’est impossible… il lui manque à la jambe gauche « un os sur cinquante centimètres ».

 

 

Les passants viennent à son secours, il y a des cadavres partout, ce sont des civils, il n’y avait aucun objectif militaire dans le secteur. Elle ne perdra pas connaissance malgré l’abondance de sang perdu. Elle est emmenée d’urgence à l’hôpital où elle subira l’amputation de ce qui restait de sa jambe gauche et restera sous la surveillance des médecins pendant trois semaines. C’est grâce à la médiatisation de ce drame par Graham Philips, que son histoire émeut, essentiellement en Russie mais aussi dans le monde anglophone. Les gens se mobilisent, les donateurs rassembleront assez d’argent pour payer sa future prothèse qu’elle attend avec impatience. Elle a été plusieurs fois en Russie à Moscou en consultation avec un spécialiste pour définir « sa nouvelle jambe » comme elle le dit elle-même. « Plus tard je veux retourner au travail, peut-être faire autre chose, par exemple aider les gens comme le fait Elena (une humanitaire russe qui s’occupe d’elle) ».

 

La tranquillité qui se dégage de la jeune femme m’impressionnera durant toute l’interview. Aucune émotion négative ne ressort de l’entretien, elle raconte son histoire calmement, d’un ton uniforme, donnant les informations précises sans s’émouvoir. Elle semble presque gênée d’être là et ne se libérera d’une sorte de défensive que lorsque nous prendrons un café après notre longue conversation. Sa dignité a été grande dans les réponses, ces dernières sont emplies d’humanité. Elles font la différence entre le peuple d’Ukraine et le gouvernement, précisant que beaucoup de bonnes gens se trouvent dans ce pays ainsi que des amis d’enfance. Pour ne pas se fâcher définitivement avec eux, ils ont décidé de mettre de côté le sujet de la guerre dans le Donbass « mais c’est dur » répond-elle. Elle termine son discours par l’opinion que pour le Donbass le mieux serait que cela devienne une partie de la Russie.

Elle vit toujours dans le même quartier de Donetsk proche de Mariinka… un endroit toujours bombardé et dangereux avec son petit garçon. A tout moment, malgré les paroles légères des grands politiciens du jeu international, elle peut y laisser sa vie, celle de son fils, un proche… ou une autre jambe.

 

Ce sont les largesses de l’Union européenne (de la France !), des USA, du FMI, les vieux stocks des pays de l’ancien Pacte de Varsovie donnés en cadeau à l’Ukraine de Porochenko qui ont permis de tuer des milliers de civils dans le Donbass et d’en blesser des dizaines de milliers, comme c’est le cas de Lilia. Pour l’aider ainsi que des centaines d’autres, le groupe Doni est en train de mettre en place avec ses partenaires un réseau humanitaire officiel qui sera implanté en Russie.

(SaveDonbassPeople)

 

A l’approche de l’hiver qui s’est déjà invité à Donetsk (-3 °C cette nuit), de nombreux civils restent dans des situations de vie extrêmement précaires et si l’aide humanitaire russe pallie à beaucoup de choses, elle n’est pas suffisante.

La France comme de nombreux pays européens a préféré lancer des appels aux dons pour une « aide humanitaire à l’Armée ukrainienne comme dans cet ignoble article de Paul Gogo pour le journal Libération. 

La vie des gens du Donbass, comme celle des Tchèques en 1938 et 1939 ne compte pour rien tant que les caves du palais de l’Elysée sont pleines… et que les piges sont grasses !

 

Article source 

 

 

Note F.E : Laurent a donné 5000 roubles à cette jeune femme - sur l'argent récolté en France - puisse ce don l'aider du mieux possible... et vous encourager, vous aussi, à faire un geste. 5000 roubles c'est à peine 75 €uros, trois fois rien ici, mais beaucoup là-bas, ou cette somme représente en gros 2,5 fois le montant d'une pension d'invalidité mensuelle ! Voir ici ). 

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L’hôpital de traumatologie de Donetsk

lance un appel à l’aide.

 

27 octobre 2015

 

Sous une pluie battante nous approchons de l’hôpital spécialisé dans la traumatologie de Donetsk. Le bâtiment est l’un des plus beaux de la ville, il fut certainement construit au début du XXe siècle. Sous ses colonnes vénérables se cachent pourtant d’importants drames qui vont bientôt nous être décrits par le professeur et médecin en chef, Vadim Onoprienko. C’est un solide personnage qui nous attend, autoritaire mais bienveillant et qui nous accueille dans le cadre agréable de son hôpital. La discussion est franche et nous entrons vite dans le vif du sujet.

 

L’homme a la quarantaine, trois enfants, un fils déjà à l’Université de médecine et déjà dans le service des internes pour suivre les traces de son père. Il a également deux petites filles encore à l’école primaire et tout ce petit monde vit dans un quartier sévèrement menacé et bombardé par l’Armée ukrainienne. Sa maison a été sauvée par un bâtiment beaucoup plus haut que son logement, les obus sont venus frapper ce bouclier, conservant jusqu’à présent le fruit de toute une vie de travail. Le bombardement avait été mené avec un engin lanceur de rockets Grad. « Je n’ai jamais eu l’intention de quitter la ville, je suis né dans ce pays, mes parents, mes grands-parents et lors des ordres d’évacuations j’ai refusé de partir. Comment en effet s’enfuir au moment le plus grave, laisser tous ses gens dans la détresse, tous ces blessés, cela aurait été contraire à toutes mes convictions ».

 

 

« Nous fonctionnons désormais avec un petit budget très insuffisant, nous avons de grands besoins. Songez que nous avons soigné et reçu plus de 1.800 blessés au plus fort des combats, uniquement pour l’année 2014, les chiffres de l’année 2015 ne sont pas encore établis. Nous avons besoin d’argent, nous avons besoin de matériels, de consommables, d’essence pour les ambulances. Kiev a coupé les vivres, les gens meurent, nous n’avons pas eu de salaires pendant un temps et nous avons utilisé notre argent personnel pour faire fonctionner l’hôpital. Heureusement nous avons reçu une aide précieuse d’un important politicien d’un parti de la Fédération de Russie. Je le remercie car grâce à lui, nous avons pu recevoir plusieurs centaines de milliers de roubles, acheter du matériel, notamment un bloc opératoire mais nous aurions besoin de trois unités de plus ».

 

« Je ne fais pas de politique mais je ne comprends pas la position de l’Union européenne, de la France. Je suis allé dans de nombreux pays d’Europe occidentale, j’aime l’Italie, la France, l’Allemagne. Vous voyez que je suis peintre à mes heures perdues et que tous les tableaux sont des paysages de l’Italie et des plus beaux endroits de l’Europe. Si vous saviez comme on se trouve impuissant lorsqu’un enfant, un adolescent arrive ici démantibulé par un obus ou une mine, le 22 octobre, trois enfants ont sauté sur une mine. Alors les voir mourir entre nos mains impuissantes, c’est une chose terrible et je ne souhaite à aucun pays, je ne souhaite pas à la France d’avoir un jour à vivre ce que nous vivons aujourd’hui. Dans cette guerre, les Ukrainiens font énormément plus de victimes civiles que parmi les forces républicaines. Je ne partirai pas, et je lance un appel à la France, à toutes les structures humanitaires occidentales de songer aux principes d’Humanité qui normalement devrait être celui de votre Peuple. N’oubliez pas, ne nous oubliez pas, aidez-nous par tous les moyens possibles, il s’agit de sauver des vies, de sauver des enfants, des civils qui ressemblent en tout point à vos enfants, à vos parents. Utilisez toutes les voies possibles, cet appel s’adresse à tout le peuple français et d’Occident, à vos politiques, à nos collègues médecins, à tous ceux qui estiment la vie humaine supérieure à toute chose, loin des agitations politiciennes et partisanes. Je suis médecin, je ne fais pas la guerre ici, je fais mon devoir, je fais ce que j’ai à faire mais donnez-nous les moyens de sauver ces vies ».

 

Le discours est un fleuve, mais il est concis, sans fioritures, exact et surtout fort, fort en convictions, fort dans sa teneur. Des centaines de patients sont soignés dans ses murs, des milliers de blessés ont été reçu et remis sur pied, certain célèbre comme Iouri Iourtchenko, poète et dramaturge franco-russe mari de l’actrice de cinéma et surtout de théâtre, Dany Kogan. « Je passe le bonjour à Iouri, passez lui mes amitiés et bons souvenirs ! ». Le visage de l’homme s’illumine lorsqu’après l’interview nous abordons les différents aspects de l’aide que je peux apporter avec DONi Press à l’hôpital. Nous signons immédiatement un accord pour que je verse 10.000 roubles, argent collecté dans mes réseaux en France et prenons rendez-vous avec différentes délégations à venir dans le Donbass pour tenter de briser le blocus que l’Union européenne impose au Donbass, notamment sur l’aide humanitaire et médicale, ce qu’aucun média occidental ne relate. Seule la Croix Rouge et encore dans des proportions extrêmement modeste a pu aider cet hôpital. Nous reviendrons pour un grand reportage dans un futur proche et nous demandons à tous les Français de relayer cet appel poignant.

 

Laurent Brayard / article source

 

http://dnipress.com/fr/

 

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Donetsk international press center, donbass, Donetsk, Dnipress, Novorossia 

Alain de Benoist : Quand la France comprendra-t-elle ?

Entretien avec Alain de Benoist : 

 

"Quand la France comprendra-t-elle

que la Russie est notre allié le plus naturel ?" 

 

 

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire

 

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Nicolas Gauthier : Depuis quelques semaines, on assiste au grand retour de la Russie sur la scène internationale. Ce qui ne fait apparemment pas plaisir à tout le monde. Est-ce un pas vers le monde multipolaire à venir ?
 
Alain de Benoist : La déclaration de guerre de la Russie à Daech est un fait de première grandeur. En s’imposant comme un acteur incontournable dans la question syrienne, elle prend de court les États-Unis et leurs alliés. Par son réalisme, son sens géopolitique, son intelligence stratégique, Vladimir Poutine confirme ainsi le statut de puissance internationale de la Russie. Mieux encore : il est en train de constituer, avec l’Iran, la Chine et d’autres pays émergents, un bloc eurasiatique qui bouleverse toute la donne géostratégique. L’OTAN doit désormais compter avec l’Organisation de coopération de Shanghai. C’est en effet un pas vers l’émergence d’un monde multipolaire, c’est-à-dire un rééquilibrage des rapports de force dans le monde.
 
On verra dans les prochaines semaines comment évolue la situation sur le terrain. Mais on voit bien dès maintenant que, contrairement à la France, qui ne fait que des frappes homéopathiques, et aux États-Unis, qui font la guerre sans intention de la gagner, le Kremlin a engagé tous les moyens nécessaires. Poutine, dont la presse occidentale disait sans rire il y a encore trois mois qu’il s’apprêtait à « lâcher le régime syrien », a obtenu le feu vert de son Parlement et s’est assuré du soutien des vingt millions de musulmans que compte son pays. Contrairement aux Américains et à leurs alliés, il intervient conformément au droit international, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU et à la demande des Syriens. Et il le fait pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il est impensable pour lui de laisser les islamistes de Daech s’emparer de la Syrie, qui abrite à Tartous la seule base russe de la région. Ensuite parce que c’est une belle occasion pour lui d’éliminer sur place quelques milliers de djihadistes russes originaires du Caucase. Enfin, et surtout, parce qu’avec cette intervention, il s’impose d’emblée à la face du monde comme la grande puissance montante avec laquelle il faut désormais compter.

 

Nicolas Gauthier : Dans l’affaire syrienne, il y a ceux qui veulent en finir avec Daech et ceux pour qui l’éviction de Bachar el-Assad est la priorité. Est-ce vraiment ainsi que se pose le problème ?
 
Alain de Benoist : Se demander dans l’abstrait qu’est-ce qui est le pire, une dictature ou un réseau terroriste comme Daech, est une très mauvaise façon de poser le problème. Le « pire » est toujours relatif à une situation donnée. La seule véritable question qui se pose est celle-ci : qu’est-ce qui est le plus contraire à nos intérêts ? Si c’est la dictature, alors il faut se battre contre la dictature ; si c’est le réseau terroriste, alors c’est lui qu’il faut affronter. Dans le cas de la Syrie, la réponse est simple. La barbarie islamiste de Daech nous menace, alors que le régime de Bachar el-Assad ne nous a jamais menacés. Contre la première, il faut donc soutenir le second. Mais le fond du problème, c’est la russophobie. Pour les États-Unis comme pour la France, l’objectif numéro un, c’est avant tout de réduire l’influence russe. Damas étant l’allié de Moscou, l’élimination de Bachar el-Assad devient dès lors la priorité.
On reproche ainsi aux frappes russes de viser, non seulement Daech, mais les rebelles syriens qui combattent le régime légal de Damas. Mais pourquoi ne le feraient-elles pas ? Vladimir Poutine sait très bien que, dans l’affaire syrienne, il n’y a pas d’« islamistes modérés », mais seulement des rebelles armés, alliés objectifs des terroristes, que les forces armées syriennes sont les seules à combattre réellement l’État islamique et que l’élimination du régime alaouite ouvrirait les portes de Damas à Daech. Vous noterez, au passage, le caractère grotesque des réactions scandalisées fulminées par les États européens membres de l’OTAN au motif que des avions russes auraient effleuré la frontière aérienne turque, au moment même où ces mêmes États acceptent que leurs propres frontières, terrestres celles-là, soient violées tous les jours par des milliers d’immigrés illégaux venus pour la plupart de Turquie !
 

Nicolas Gauthier : Du coup, grande est l’impression que la France joue toujours avec un coup de retard…

 

Alain de Benoist : La France, en effet, n’est pas seulement alignée sur l’Amérique, elle a aussi toujours un temps de retard. En 2013, François Hollande annonce qu’il va bombarder Damas, puis se ravise parce que Washington a décidé de faire marche arrière. L’année suivante, il prend des sanctions contre la Russie, puis décide de recevoir Poutine parce qu’Obama l’a reçu avant lui. Aujourd’hui, sous l’influence du plus exécrable ministre des Affaires étrangères de la Ve République, Laurent Fabius, il persiste à exiger le départ de Bachar el-Assad, que ne demandent plus ni les Américains ni les Allemands, ce qui est à peu près aussi réaliste que si les démocraties occidentales avaient fait du départ de Staline un préalable à leur alliance avec l’URSS contre Hitler !

Après avoir achevé l’œuvre d’atlantisation de la diplomatie nationale entamée sous Nicolas Sarkozy, la France adopte, face à Moscou, une position de guerre froide que rien ne justifie, sinon son alignement total sur la politique de l’OTAN, et continue à prétendre décider à la place des Syriens de qui doit diriger la Syrie. N’ayant plus aucune politique étrangère indépendante, elle est, en fait, condamnée à jouer petit bras. Après quatre ans de soutien aux pétromonarchies du Golfe et aux bandes islamistes anti-Assad, elle voit s’effondrer toutes ses hypothèses et n’est plus en position de se poser en médiateur nulle part. Plus personne ne l’écoute, elle ne compte pour rien, elle est hors jeu. Quand comprendra-t-elle que la Russie est notre plus naturel allié ?

 

Boulevard Voltaire

 

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http://www.azquotes.com/quote/618360 

 

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Des ennemis de la civilisation et de l'humanité...

Syrie :

 

Les arguments de Poutine

prennent du poids à l’étranger.

 

 

Des experts et médias internationaux commentent les récents propos concernant la Syrie émis par le président russe Vladimir Poutine lors de la 12e réunion du Club de discussion international Valdaï.

 

De nombreux hommes politiques, experts et médias internationaux reconnaissent que les arguments concernant la Syrie et la lutte contre le terrorisme avancés par le président russe Vladimir Poutine lors de la récente réunion du Club de discussion international Valdaï à Sotchi sont convaincants.

 

Plusieurs éditions de renom prêtent attention aux propos sarcastiques du dirigeant russe sur l'opposition syrienne dite "modérée" que les Etats-Unis devraient arrêter de financer et armer.

 

"La communauté internationale doit comprendre à qui nous avons affaire. Ce sont des ennemis de la civilisation, de l'humanité et de la culture mondiale qui apportent l'idéologie de la haine et de la barbarie, portent atteinte aux principes de la morale, aux valeurs des religions mondiales, y compris de l'islam qu'ils compromettent. Il ne faut pas jouer sur les mots en parlant des terroristes modérés et non modérés. Je voudrais comprendre où est la différence. Les bandits "modérés", tuent-ils un nombre modéré de gens où utilisent-ils des méthodes douces pour décapiter leurs victimes ?", a notamment déclaré M.Poutine.

 

Le journal britannique Guardian a même titré son article "Poutine accuse les Etats-Unis de soutenir le terrorisme au Proche-Orient".

 

Selon le journaliste du Guardian, Jonathan Steele : "les Etats-Unis soutiennent indirectement les terroristes, parce que les Saoudiens, le Qatar et la Turquie fournissent des armes et d'autres matériels militaires à l'EI et les Etats-Unis ne protestent pas contre ces actions. Ces pays sont des alliés des USA, il s'agit donc d'une assistance directe".

 

Un observateur du journal américain Huffington Post qualifie aussi de convaincants les arguments de Moscou.

 

"Il est impossible de combattre les islamistes qui montent en puissance en Syrie, sans préserver l'Etat syrien. Si l'Etat syrien ne peut pas exister sans Bachar el-Assad, l'existence de son régime devient donc une condition sine qua non de la lutte antiterroriste et ceux qui s'y opposent se rangent du côté des terroristes", indique le Huffington Post.

 

Il est à noter que les Etats-Unis continuent de larguer des armes en Syrie destinées à "l'opposition modérée".

 

Selon le professeur à Harvard, Timothy Colton, Washington s'est perdu dans ses propres intrigues proche-orientales.

 

"La politique américaine est paralysée par la complexité de la situation. Ces dernières décennies, les Etats-Unis s'ingèrent souvent dans les conflits intérieurs d'autres Etats et s'entraînent progressivement dans des guerres interminables qu'ils ne remportent jamais. Cette guerre ne touche pas les Etats-Unis, mais elle porte déjà préjudice à leurs alliés européens", a estimé M.Colton.

 

L'establishment américain a dû mal à renoncer à l'idée d'une domination mondiale des Etats-Unis. Or plusieurs analystes appellent Washington à le faire au nom de la paix.

 

Selon l'analyste politique syrien Bassam Abou Abdallah, "l'opération militaire russe en Syrie a modifié l'équilibre des forces dans le pays et dans l'ensemble de la région. La situation devrait changer d'ici quatre mois, sur le plan militaire et politique. Il s'agit avant tout de l'attitude à l'égard du président syrien Bachar el-Assad que les Etats-Unis, la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar considèrent toujours comme leur ennemi".

 

"Si la Syrie s'effondre et se divise en plusieurs petits Etats, cela entraînera l'effondrement de l'Irak, le début d'un conflit au Liban et mettra en question l'intégrité des Etats comme la Turquie", estime Elena Souponina, conseillère du directeur de l'Institut russe des études stratégiques.

 

Selon un sondage réalisé par la chaîne Fox News, seuls 19% des Américains pensent comme le président Obama que la Russie est faible et désespérée. Mais 52% des Américains estiment que M.Obama lui-même est faible et indécis.

"Cela montre que le peuple américain n'est pas dupe des mensonges diffusés par la Maison Blanche et la plupart des médias influents", a indiqué Patrick Caddell, ancien analyste de l'administration de Jimmy Carter, lors d'une émission de Fox News.

 

Le journal américain New York Times a récemment déclaré que la Russie vit "dans un univers parallèle" du point de vue de l'information. Mais ces derniers temps de nombreux hommes politiques et médias occidentaux commencent à comprendre que la politique occidentale de deux poids deux mesures donne de mauvais fruits et la crise syrienne en est la preuve.

 

Sputnik / article source

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23/10/2015

"Migrants" : la grande reculade d’Angela Merkel

"Migrants" : la grande reculade d’Angela Merkel.

 

 

Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue.

 

Angela Merkel, c’est un peu une Martine Aubry à l’allemande, avec la même tête d’infirmière qui battrait ses malades ; la même bondieuserie aussi : un père pasteur pour la première et un autre quotidiennement assidu à la messe pour la seconde. Sauf qu’Angela, elle, a un peu mieux réussi son parcours politique que Martine. Jusqu’à aujourd’hui, nonobstant.

 

Ainsi, le grand show des réfugiés, traité par nos médias comme une resucée d’Holiday on Ice version barcasses. À ce qu’il nous fut prétendu, c’était le grand transport amoureux. Bras grands ouverts aux… aux on ne sait plus trop quoi, « migrants », « réfugiés », « clandestins », « fouteurs de bousin » en puissance ?

 

Pour madame le chancelier, l’urgence était de lutter contre l’extrême droite, un peu comme madame le maire de Lille. D’où cette déclaration foutrement virile, pour une dame à la beauté si fragile : « Les citoyens ne devraient pas suivre ceux qui descendent dans la rue remplis de haine et d’hostilité envers les autres… ». Fort bien, mais à ce détail près que 30 % du gros million de « migrants » en question ne parlent pas un traître mot d’arabe ; ce qui signifie qu’ils viennent de partout, sauf de cet Orient mis à feu et à sang, par Daesh certes, mais également par les guerres aussi idiotes que criminelles menées par l’Occident.

 

Dans les 70 % restants, plus de la moitié sont de forts gaillards, célibataires et parfaitement en âge de se battre contre la « barbarie islamiste ». Du coup, l’opinion publique allemande paraît se retourner, tant les nouveaux arrivants ne leur semblent pas précisément être enfants de Woodstock. Du coup aussi, et ce, de manière des plus logiques, un mouvement tel que PEGIDA (acronyme de patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) recommence à avoir le vent en poupe.

 

Lire aussi : Merkel devant les ruines de sa politique migratoire

 

Ce qui oblige la même Angela Merkel à aller mendier une médiation turque à Ankara, capitale d’un pays dans lequel il vrai que déjà plus de deux millions de « réfugiés migrants » aimeraient bien aller se refaire la cerise en Allemagne, pays du presque plein-emploi.

 

« Presque », la nuance est de taille, sachant que l’Allemagne est forte d’une fécondité à peu près aussi vaillante que celle des derniers Pygmées et que la dondon en question demeure à ce jour sans enfants. Il faut donc de nouveaux travailleurs afin de faire tourner la puissante machine industrielle d’outre-Rhin, qu’ils soient plus ou moins qualifiés ou pas. L’immigration, armée de réserve du grand patronat, l’affaire n’est pas neuve depuis Karl Marx.

 

De manière plus symbolique, mais médiatiquement fort efficace – au moins durant les premiers jours – de la grande feria berlinoise : solder une bonne fois pour toutes la sulfureuse réputation allemande, eu égard aux zeures-les-plus-sombres-de notre-histoire…

 

Sur le papier, le bidule était programmé pour fonctionner. Dans la réalité, c’est une tout autre histoire. Car Angela Merkel doit désormais affronter à la fois la fronde de ses alliés droitiers du CDU dont l’ADN n’est pas spécialement multiculturel, prendre garde à ce PEGIDA qui n’en finit plus de grimper dans les sondages et ronronner devant un président turc dont on ne sait plus trop quoi bien à quel jeu il joue, si ce n’est à un jeu de c… !

 

Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire.

http://www.bvoltaire.fr/

 

Un article découvert sur :

http://euro-synergies.hautetfort.com/

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Ukraine : "un jour sans fin"...

Un millier de protestataires plantent leurs tentes à Kiev.

 

Malgré un temps frais et la pluie, le nombre de protestataires réclamant la démission du gouvernement ukrainien continue d'augmenter ces derniers jours. 

 

 

Près d'un millier de personnes exigeant la démission du gouvernement ukrainien ont installé des tentes près du bâtiment du conseil des ministres à Kiev, annoncent vendredi les médias locaux.

 

Les protestataires, venus non seulement de Kiev, mais aussi de différentes régions de l'Ukraine, sont opposés à la hausse de tarifs de l’énergie. Les manifestants arborent des banderoles sur lesquelles on peut lire "Non à la hausse de tarifs", "La hausse des prix, c'est le génocide du peuple", "Le Parti radical d’Oleg Liachko est la seule alternative au pouvoir mensonger".

 

Le député de la Rada suprême (parlement ukrainien) et le chef adjoint de la fraction du Parti radical Andreï Lozovoï estime que "le gouvernement a réduit le peuple à choisir entre l'achat de pain ou de médicaments". Selon lui, après les élections législatives (prévues le 25 octobre, ndlr) les habitants recevront les nouvelles factures pour les services communaux et des dizaines de milliers de personnes rejoindront les protestataires.

 

"Le pouvoir actuel a surpassé les "acquis" de Ianoukovitch, et tout le monde en est conscient", a souligné le député.

 

Les journalistes notent que le camp de protestataires est très bien organisé, avec les tentes toutes neuves, des stocks de vêtements chauds, et du bois de chauffage. Il va sans dire que l'attribut de tous les Maïdan (place centrale de Kiev ayant donné son nom à différents soulèvements) précédents, les fûts en acier à l'intérieur desquels il y a toujours du feu, sont présents dans le camp.

(Note F.E : Maïdan 2, le retour ! L'Ukraine c'est "un jour sans fin"... sans fin !)

 

 

http://fr.sputniknews.com/international/20151023/1019027734/Ukraine.html

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Obama dit "non" aux livraisons d’armes à l’Ukraine.

 

Le président américain Barack Obama a mis son veto au projet de budget de la Défense des Etats-Unis pour l’année financière 2016.Le document en question, promulgué par les deux chambres du Congrès, aurait permis aux Etats-Unis de livrer des armes létales à l’Ukraine.

 
Auparavant, le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest avait déclaré à plusieurs reprises que le président contestait la répartition de certains "fonds de réserve" incorporés dans le projet.
 
Selon lui, le gouvernement y voyait une "approche irresponsable" du financement de la défense du pays, et réprouvait en outre certains articles concernant "les obstacles à la fermeture de la prison de Guantanamo (Cuba)".

 

D'après le projet de budget, le montant total des crédits accordés à des fins militaires aurait dû s'élever à 612 milliards de dollars, dont 300 millions auraient éventuellement pu être employés afin octroyer à Kiev "une assistance appropriée dans le domaine de la sécurité et du renseignement".

 

Plusieurs membres de l'administration américaine avaient antérieurement proposé d'envoyer des armes létales en Ukraine, d'autres s'étant opposés à cette idée. 

 

De son côté, Moscou avait mis en garde contre les fournitures d'armements en Ukraine, susceptibles de provoquer une escalade du conflit.

 

La plupart des hommes politiques européens s'étaient montrés hostiles à l'envoi d'armes à Kiev. Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a pour sa part déclaré que ce serait une méthode contreproductive et risquée de régler la crise ukrainienne. Selon le ministre britannique de la Défense Michael Fallon et la ministre italienne de la Défense Roberta Pinotti, les livraisons d'armes à l'Ukraine entraîneraient l'aggravation du conflit dans le Donbass.

 

 

http://fr.sputniknews.com/defense/20151023/1019027266/obama-veto...

 

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Lire aussi :

 

La Russie prête à examiner une demande d’aide militaire de Bagdad.

  

Lutte anti-EI : les critiques de Poutine font tiquer Washington

 

Selon des représentants du département d'Etat des Etats-Unis, Washington a "construit ce qui semble être une coalition efficace" afin de lutter contre l'EI. 

 

(…) "Nous restons fidèles à notre approche appliquée afin de lutter contre le terrorisme, que cela soit la lutte contre le réseau Al-Qaïda ou le groupe Etat islamique (EI) dans la région (du Proche-Orient, ndlr)", a souligné le représentant du Département d'Etat US, commentant l'intervention du chef d'Etat russe lors de la 12e réunion annuelle du club de discussion international Valdaï à Sotchi.

 

Selon M.Toner, Washington a "mis sur pied ce qui semble être une coalition efficace" afin de lutter contre l'EI en Irak et en Syrie. Il a précisé qu'il ne s'agissait d'ailleurs que d'une des composantes de la stratégie antiterroriste américaine. 

(Note F.E : Impayables ces ricains, quels comiques !)

 

 

(…) Cette déclaration constituait la réponse de la diplomatie américaine à l'appel de Vladimir Poutine à conjuguer les efforts de tous dans la lutte contre le terrorisme, en incluant notamment les forces armées de l'Irak et de la Syrie, des groupes des combattants kurdes, et des groupes d'opposition qui sont "réellement prêts à contribuer à la défaite des terroristes".

 

Lors de la réunion du club de discussion Valdaï, Vladimir Poutine a condamné les tentatives de diviser les groupes terroristes en "modérés" et "extrémistes" : "Il ne faut pas jouer sur les mots et diviser des terroristes en groupes modérés et non modérés. Il est temps que toute la communauté internationale comprenne enfin à qui on a affaire — il s'agit d'un ennemi de la civilisation, de l'humanité et de la culture mondiale, qui prône une idéologie de haine et de barbarie, qui ne respecte pas la morale, les valeurs des religions mondiales, y compris celles de l'islam, en ne faisant que le compromettre", a souligné le président russe.

 

Depuis août 2014, une coalition internationale conduite par les Etats-Unis intervient militairement contre l'Etat islamique, mais sans succès évident.

Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie. (…) Au total, depuis le début de l'opération aérienne l'aviation russe a réalisé plus de 900 vols en Syrie, détruisant plus de 800 sites des combattants du groupe djihadiste Etat islamique.

 

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Photo : Anton Denisov

22/10/2015

Любэ - Конь