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12/09/2014

Igor Strelkov : briefing du 11.09.2014

Un article originellement paru sur l’EXCELLENT blog Gaidéclin, Bertrand du Donbass.

 

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Conférence de presse d'Igor Strelkov

 

Chaine "Constantinople TV", 11 septembre 2014

 

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1ère partie (S/T Fra.)

(N. de K : la plus importante ! En fin de briefing/conférence le colonel Strelkov ne fait que répondre aux questions des journalistes, et elles ne sont pas toujours très… enfin, vous voyez).

 

 

Seconde partie

 

 

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Intrégrale (S/T Ang.)

 

 

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Vidéo en français : Thalie pour Novorossia News 

(Un grand merci à eux pour ce formidable travail !)

Vidéo en Anglais : Kazzura

 

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M.a.j du 17 septembre 2014 :  

Texte de la conférence, via Le Courrier de Russie.

http://www.lecourrierderussie.com/2014/09/igor-strelkov-officier/

 

Il s’est passé un mois exactement depuis que j’ai dû quitter mon poste de ministre de la défense de la RPD [République populaire de Donetsk, ndlr] et de commandant des milices populaires. Je ne peux pas dire que cette décision ait été facile à prendre. Et les circonstances dans lesquelles elle a été prise n’étaient pas simples non plus. Donetsk et tout le groupe des forces armées de la RDP étaient encerclés et repoussaient à grand-peine les attaques incessantes des membres de l’expédition punitive, venant de tous côtés. Et seuls quelques rares individus au sein de la direction de la république savaient que de sérieux changements devaient survenir littéralement quelques jours plus tard, et que l’ennemi se verrait infliger un coup décisif. J’étais au nombre de ceux-là, mais je ne pouvais pas même laisser entendre à mes subordonnés que, rapidement, nous commencerions d’attaquer et de reconquérir les positions prises par l’ennemi.

 

Il fut plus difficile encore d’admettre que ce ne serait déjà plus moi qui dirigerais la libération des villes et villages du Donbass cédés à l’ennemi (notamment sur mes propres ordres). Il était moralement difficile d’abandonner mes camarades à l’heure, disons, « d’avant l’aube », à un moment où la perte de notre cause semblait à beaucoup inévitable. Je ne m’arrêterai pas sur les circonstances qui m’ont contraint au départ. Je dirai seulement que cette décision s’est trouvée justifiée, en ce qu’elle a permis, à la veille de l’attaque, de réunir la direction des forces armées de la RPD en des mains uniques et d’éviter de nombreux conflits, véritables lèpres rongeant la république, ainsi que de garantir à nos sections un ravitaillement fiable et l’accès à tout le nécessaire.

 

Au cours des quelques semaines passées, la situation sur les fronts de Novorossia a changé de façon cardinale. Les punisseurs ont été repoussés sur la plupart des directions, ils ont subi des pertes énormes et sont passés à la défense. Les conditions ont été établies pour une libération totale du territoire du Donbass de l’emprise des troupes punitives et des détachements du pouvoir de Kiev. Sous les coups de la RPD, l’ennemi, montrant les dents, a reculé vers l’ouest, la panique s’est emparée de ses troupes et de sa direction.

 

Mais que s’est-il donc passé ensuite ? Sous nos yeux, ces forces qui, plus tôt déjà, avaient failli faire succomber le « printemps russe » et n’ont pas manqué une tentative, depuis lors, d’anéantir le mouvement de libération populaire du peuple russe du Donbass, se sont de nouveau mêlées de l’affaire. Il n’est pas une bassesse à laquelle ne soient prêtes à s’adonner ces forces qui ont plus d’une fois fait parler d’elles dans l’histoire contemporaine de la Patrie, et sous le jour le plus funeste. Ce sont eux précisément qui, dirigés de l’étranger, ont joué un rôle décisif dans la destruction de l’URSS en 1991 puis, tout au long des années 90, ont bafoué les peuples de Russie en organisant des bacchanales de pillage de l’immense héritage économique et culturel soviétique. Ils ont conduit sur les restes de notre Pays natal des expérimentations libérales monstrueuses en termes de conséquences, sans se soucier le moins du monde des répercussions sur le pays qu’ils ne nommaient (et ils continuent aujourd’hui) qu’en utilisant la méprisante épithète « ce ».

 

Ces bacchanales de débâcle se sont accompagnées de guerres sanguinaires par eux provoquées, d’un déchaînement sauvage de criminalité, d’immoralité, de décadence, d’une propagande de tous les vices les plus abjects que l’on puisse imaginer et de l’anéantissement de l’indépendance économique et de la souveraineté de politique extérieure. Même après avoir échoué dans leurs tentatives d’achever définitivement la Russie dans les années 2000, ces forces n’ont pas disparu – elles ont poursuivi, à couvert, leur œuvre destructrice, dans l’espoir que leur heure viendrait de nouveau et que, leur temps arrivé, elles termineraient le travail commencé.

 

Cependant, quand l’aube du « printemps russe » a brillé à l’horizon, à peine notre pays a-t-il commencé – non en mots, mais réellement – de relever la tête, de tenter de modifier la lecture des bilans de la capitulation gorbatchévienne et de reprendre les droits et territoires qui lui appartenaient depuis des temps immémoriaux, d’atteindre l’indépendance réelle, que la « Cinquième colonne », sans tarder, a mobilisé toutes les forces dont elle dispose.

 

Le retour de la Crimée dans le giron de la Russie non seulement a provoqué chez elle un choc – et le soulèvement de la Novorossia, une véritable panique – mais il l’a aussi contrainte à montrer de nouveau son vrai visage. Les nombreux réseaux d’agents qui s’étaient, de nombreuses années durant et avec succès, affublés de vêtements de « patriotes » et de « gens d’État » et avaient pénétré, sous cette couverture, les échelons supérieurs du pouvoir et même l’entourage du président de Russie, ont été « soulevés par l’alerte » et lancés au combat. Agissant contre les intérêts du pays et du peuple, ces traîtres continuent pourtant d’assurer qu’ils sont les « amis » du président et de faire passer leurs agissements ouvertement subversifs et de sabotage pour les seules mesures à même de renforcer la structure de l’État russe. Mais d’où leur viennent, demanderez-vous, tant d’arrogance et de certitude de leur invulnérabilité ? L’explication est des plus simples : tout ce qui a de la valeur pour les représentants de la « Cinquième colonne » (c’est-à-dire leur argent et autres ressources matérielles ainsi que leurs familles et rejetons) a été depuis très longtemps sorti du pays, et leur protection dépend exclusivement des bonnes grâces de maîtres étrangers.

 

En cinq mois de combat, les Russes de Novorossia ont pleinement ressenti dans leur chair les « fruits » de ce genre d’agissements subversifs. Au moment où une aide militaire russe était vitalement indispensable aux insurgés pratiquement désarmés et quand elle aurait pu conduire pratiquement sans effusion de sang à la libération de toutes les régions russophones, les agents d’influence ont, dans un seul élan, hurlé à l’impossibilité et l’inadmissibilité d’un soutien militaire direct au soulèvement. Les punisseurs ont brûlé vifs les gens à Odessa, mitraillé Slaviansk à l’artillerie lourde et formé en urgence une armée apte au combat, alors que leurs complices, entrés dans la direction de la politique extérieure en Russie, non seulement sabotaient toute aide politique et militaire aux insurgés mais, en accord total avec Porochenko, Tourtchinov, Akhmetov, Tarouta et les autres représentants de l’oligarchie ukrainienne, semaient la scission dans les rangs de la direction des milices populaires, empêchaient la création d’un commandement unifié et, conjuguant leurs forces, tentaient de pousser le président russe dans des pièges par eux tendus.

 

La fermeté et l’abnégation des milices populaires ont empêché les punisseurs d’écraser le soulèvement jusqu’à ce que l’aide réelle en provenance de Russie atteigne finalement ses destinataires. Les milices populaires sont alors passées à l’offensive. Mais là aussi, les félons se sont manifestés pleinement. À l’armée punitive qui se trouvait au bord de la débâcle, ils on tendu la « main de l’aide », organisant une trêve et s’efforçant, au cours des négociations, de « donner » littéralement toutes les conquêtes des insurgés en les remettant au bon vouloir de la junte de Kiev. On ne peut même imaginer d’accords plus honteux que ceux qui sont en ce moment même débattus à Minsk. Et pendant ce temps, Kiev, à la hâte, finit d’équiper et entraîne son armée, se préparant à poursuivre le génocide des Russes de Novorossia. En résultat, nous avons exactement la même situation qu’au tout début du mouvement, seulement avec des positions initiales bien plus difficiles.

 

Si en avril-mai, Kiev n’avait ni d’armée apte au combat ni le soutien de la population, aujourd’hui, en revanche, les punisseurs sont mobilisés et armés « jusqu’aux dents », et la population de l’Ukraine, sous l’influence massive d’une propagande utilisant largement les méthodes de la programmation neurolinguistique, est à un degré significatif « zombifiée » et a cessé de distinguer la vérité du mensonge. Au cours de ces mêmes quelques mois, des paquets de sanctions économiques ont été introduits contre la Russie, on a entendu résonner dans la bouche des officiers supérieurs et hauts diplomates des pays de l’Occident des prétentions – oubliées – relatives à l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, et des menaces non dissimulées parviennent également de la part des combattants islamistes sous contrôle de l’Amérique. On se prépare à combattre la Russie longtemps et sérieusement ; l’Occident et la « Cinquième colonne » ne dissimulent pratiquement pas leurs plans de renversement du président Poutine et du total démontage de la Russie qui suivra, et leurs « agents d’influence » persuadent de toutes leurs forces la direction du pays qu’une trêve est non seulement possible, mais la seule chose nécessaire. Le fait qu’en réalité, rien d’autre qu’une capitulation totale ne conviendra aux ennemis de la Russie est soigneusement caché à la société russe et même, je veux bien l’admettre, au président.

 

Ainsi, toutes les possibilités exclusivement favorables dont la Russie disposait au printemps sont restées non réalisées et, à l’inverse, nous nous trouvons aujourd’hui face à une menace militaire qui ne cesse de croître. Et le mérite de la « Cinquième colonne » dans ce résultat est indiscutable.

Comment est-il possible que nos libéraux aient agi de façon si implacable – et peut-être même de façon suicidaire – contre le président et son orientation ? Comment se sont-ils enhardis au point de lancer ce défi à sa personne et à sa politique ? À mon sens, nous avons ici deux facteurs principaux, et le premier est que la « Cinquième colonne » n’a pas d’autre voie possible que la rébellion (encore dissimulée pour l’heure, mais c’est pour l’heure). La « révolution d’en-haut » entamée par Vladimir Vladimirovitch Poutine ne leur laisse pas de chances de survie politique, et les maîtres extérieurs ne les laisseraient pas simplement quitter le pays pour leurs domaines étrangers  « gagnés à la sueur de leur front ».

 

Mais le deuxième facteur est encore plus évident : jouissant de sérieuses positions au sein du pouvoir et de significatives ressources financières, les traîtres ont l’intention de prendre eux-mêmes le pouvoir et de poursuivre avec ivresse, à une nouvelle étape, le processus de découpe des restes de ce qui fut un temps un grand pays et de « recyclage » des peuples qui l’habitent. Mais pour la réalisation de ce dessein, il leur reste encore beaucoup à accomplir. Et, en premier lieu, priver le président Poutine du très large soutien populaire que lui ont valu ses choix de politique extérieure et intérieure des dernières années.

 

Et que peut-il y avoir de plus avantageux, dans ce plan, que de « larguer » les Russes de Novorossia en en faisant, par la suite, porter l’entière responsabilité sur le président personnellement ? Parce que les représentants de la « Cinquième colonne », eux, tels des hyènes, se tiennent soigneusement dans son ombre, évitant toute publicité.

 

La voie qu’envisagent déjà nos ennemis est pour nous absolument et précisément claire. Faire traîner au maximum la guerre, accompagnée de victimes et de privations maximales pour la population russe des deux côtés de la frontière – voici leur mission. Priver les milices populaires de la possibilité même de vaincre, créer aux frontières de la Russie une plaie de plus en plus sanguinolente où le pays, goutte à goutte, va verser ses ressources et où, par la politique du « un pas en avant – deux pas en arrière », aucun succès décisif ne sera jamais obtenu.

 

Dans le même temps, la Fédération de Russie sera soumise à un fardeau de plus en plus lourd, constitué par les centaines de milliers d’abord, puis de millions de réfugiés, alors que les sanctions de l’Occident mineront peu à peu la santé financière et économique du pays – d’autant que les oligarques grossiers et parvenus s’efforceront d’en rejeter le coût précisément sur de larges couches de la population. En résultat, les félons espèrent mener la situation jusqu’à la conclusion de la paix la plus honteuse et la plus humiliante, accompagnée de la trahison de la population russe d’Ukraine, pour provoquer une vague d’indignation en Russie même. Et ensuite – en totale conformité avec des technologies élaborées déjà au début du XXème siècle –, un « Maïdan » moscovite, où se rejoindront dans une prétendue « juste colère » droite et gauche, patriotes et libéraux. Le scénario approuvé des années 1905 et 1917, selon le schéma « défaite honteuse-crise économique-discréditation du pouvoir-coup d’État de palais », est de nouveau en marche.

 

En lien avec cela, la défense de la Novorossia et le soutien à sa population sont d’une importance critique pour la conservation de la Grande Russie elle-même, pour contrer les plans de la « Cinquième colonne ». Si nous parvenons à emporter la victoire là-bas – nous conserverons la Russie. Perdons – et nous perdrons en conséquence les restes de la Patrie. Dans ce combat, il ne peut plus y avoir de compromis, et celui qui affirme le contraire, consciemment ou non, verse de l’eau au moulin de l’ennemi. « Soit-soit » – soit la Russie rétablit sa souveraineté réelle dans sa pleine mesure, soit elle sera détruite par la coalition des clans oligarchiques extérieurs et intérieurs.

 

En évaluant ma propre place dans le combat contre les plans des forces subversives, je veux dire que j’ai fait mon choix. Le principal front de lutte pour la Russie, aujourd’hui, se tient ici-même. J’espère que précisément en Russie, je pourrai apporter la plus grande utilité. En outre, je souligne encore une fois que ceux qui espéraient ou espèrent se servir de moi ou de mon nom à des fins destructrices devront être fortement déçus. Quelque critique que je puisse être à l’égard de beaucoup de décisions de politique intérieures actuelles et passées du président russe, je considère totalement nécessaire, dans les conditions de la guerre qui a été déclenchée contre nous, de le soutenir inconditionnellement dans mes actes, en sa qualité d’unique commandant en chef légitime, de premier garant de la liberté et de l’indépendance du pays. À mon sens, défendre réellement la Novorossia soumise à un génocide nazi passe en premier lieu par le dévoilement et l’écartement des affaires de ceux qui prétendent lui « vouloir du bien », ceux-là qui nous ont conduits au bord de la défaite militaire.

 

Quant à ceux qui se sont soigneusement appliqués à modeler dans les médias une image du « colonel Strelkov – leader de la protestation populaire », je déclare : qu’ils ne songent même pas à tenter de m’acheter au moyen de fausses louanges et promesses. L’essence du devoir d’un officier est de servir son pays et son peuple. Échanger un service souvent ingrat, mais loyal, contre une gloire et une popularité mensongères pour complaire à l’ennemi de la Patrie constitue, pour moi, le déshonneur suprême. Qu’ils comprennent, à la fin des fins, qu’il y a encore en Russie des gens (et je ne parle pas que de moi) qui placent le Devoir et la probité au-dessus du profit personnel et de la vanité. Et de ces gens, comme l’ont montré les événements de Novorossia, il y en a encore beaucoup ! Et nous ne laisserons pas de nouveau déchirer et saccager la Russie de la même façon que l’on a anéanti, en 1917, l’Empire de Russie et, en 1991 – l’URSS.

 

Igor Strelkov

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Libération de Youri Iourtchenko... un homme hors du commun !

Libération de Youri Iourtchenko, les vidéos...

 

Source : http://gaideclin.blogspot.fr/

http://gaideclin.blogspot.fr/2014/09/liberation-de-youri-iourtchenko-les.html

 

Le 19 août 2014, Youri Iourtchenko, 59 ans, poète, dramaturge et citoyen français, a été fait prisonnier avec sept autres personnes par les troupes du bataillon "Donbass" de la garde nationale ukrainienne, alors qu'il livrait des médicaments aux civils à proximité d’Ilovaïsk.


Détenu dans un sous-sol, "sans air, sans rien", Youri raconte également avoir été enfermé avec un autre prisonnier, un slovaque, dans une grosse boite métallique, une sorte d'armoire en fer, pendant sa première semaine de détention et avoir été sciemment exposé aux tirs des Forces Armées de Novorossia (FAN) qui menaient l'assaut sur la localité. Il a aussi été sévèrement battu et maltraité par ses geôliers comme en témoignent ses blessures.


Mais, comme rien dans une guerre n'est jamais tout noir, ni tout blanc, il doit sa libération à des soldats géorgiens de l'armée ukrainienne (Youri est connu en Géorgie où il a été diplômé de l'institut du théâtre géorgien et acteur du théâtre de Tbilissi dans les années 80).
Ces hommes sont parvenus à le transférer de base en base, falsifiant des documents et mentant sur son identité, jusqu’à organiser son échange contre des prisonniers ukrainiens avec les forces rebelles.

Youri n'est pas homme à se laisser aller à la haine ni au ressentiment, comme on le voit sur la vidéo suivante où il serre la main d'un de ses tortionnaires fait prisonnier par les FAN lors de la prise d'Ilovaisk et qui a demandé à pouvoir s'excuser auprès de lui.


Une magnifique leçon d'humanité nous est ici offerte…

Par un homme hors du commun !

 

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Vidéo de l'échange de prisonniers, le 07.09.2014 (S/T Fra. par Laurence Guillon)

 

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Extrait de l'interview réalisée à peine deux heures après sa libération

(S/T Fra. par le "Courrier de Russie")

 

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Vidéo de l'Interview complète

(En russe, S/T Fra. à venir bientôt dans une prochaine mise à jour de l'article)

 

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Vidéo de Life News (en russe). Devant Youri Iourtchenko, se tiennent les prisonniers du bataillon Donbass qui l'a capturé. Youri est chargé de reconnaître ceux qui l'ont torturé. Mais il se refuse à reconnaître quiconque, il dit avoir peur de se tromper, ne pas se souvenir des visages mais seulement des voix. Il préfère essayer de reconnaître ceux qui l'ont aidé, lui ont donné quelque nourriture en cachette ou quelques mots de réconfort. Un des prisonniers se dénonce de lui-même : "Excusez-moi, je vous ai torturé très durement, mais vous comprenez, à la guerre comme à la guerre, c’était mon devoir d'obéir". 

Le dernier, le plus vieux, l'a aidé pendant sa captivité, lui donnant à boire et à manger. Youri lui dit : "j'étais inquiet pour vous, c'est bien que vous soyez vivant…", avant de le prendre dans ses bras.

 

Bertrand « du Donbass » Rivière, pour http://gaideclin.blogspot.fr/

PS : Je tiens à remercier chaleureusement son épouse Dany de son aide inestimable pour la réalisation de cet article. 

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Youri remercie ceux qui l'ont soutenu pendant sa détention. 

11/09/2014

St. Andrew’s Flag Flown over Scotland and Donetsk

St. Andrew’s Flag

Flown over Scotland and Donetsk

 

That’s the way the history goes. The St. Andrew’s flag is flown in two places in Europe situated at great distance from each other. Scotland and Novorossia are struggling for their national identity under the same colors. The two peoples divided by different history and cultures are addressing the issue of independence. They are going different ways; a peaceful referendum is to take place in Scotland while Novorossia is going through the horrors of civil war. But they are united by the same goal and its symbol – the St. Andrew flag. 

 

The New Testament states that Andrew the Apostle was born in the village of Bethsaida on the Sea of Galilee. He was a fisherman by trade to become the first disciple to follow Jesus. The church history says Andrew preached in Scythia, along the Black Sea, including Crimea and the Dnieper River as far as Kiev and from there he traveled to Novgorod. Hence, he became a patron saint of Ukraine, Romania and Russia. According to tradition, he founded the See of Byzantium (Constantinople) in AD 38. Since then Andrew was recognized as Russia’s patron saint. Andrew is said to have been martyred by crucifixion at the city of Patras (Patræ) in Achaea, on the northern coast of the Peloponnese. 

 

…The St. Andrew flag was the ensign of the Navy of the Russian Empire from 1712 to 1918. It was first hoisted in 1712 to be formally adopted as Navy Ensign in 1720. From 1692 to 1712 Peter I personally drew eight flags projects that have consistently been taken into the Navy. Here is the description of the flag's final version by Peter I: «The flag is white, across it there is a blue St. Andrew’s cross, whom he baptized Russia». After the Russian Revolution, the Russian Navy Ensign was changed to be reintroduced in the Russian Navy in 1992, and is still used today. Novorossia made St. Andrew its flag in May 2014 adding some red field to it. It emphasized the important role of the Navy in adding these lands to Russia and the association with the Great Victory Banner. It also symbolizes the unity of Russian people. The current flag of the Federal State of Novorossia was adopted on August 13, 2014. It resembles the Romanov flag, the national flag of the Russian Empire from 1858 to 1883. Formally the St. Andrew flag now is a symbol of Novorossia’s self-defence forces. But the changes have not taken root. The people of Novorossia, civilians and fighters, maintain their allegiance to the St. Andrew’s flag. 

 

First the Saint Andrew's Cross or the Saltire, the flag of Scotland, also known as the national flag of the country. But then it was the white cross on a blue field. According to legend, Saint Andrew, the patron saint of Scotland, was crucified on an X-shaped cross at Patras (Patrae), in Achaea. According to legend, in 832 A.D. Óengus  II led an army of Picts and Scots into battle against the Angles, led by Athelstan, near modern-day Athelstaneford, East Lothian. The legend states that whilst engaged in prayer on the eve of battle, Óengus vowed that if granted victory he would appoint Saint Andrew as the Patron Saint of Scotland; Andrew then appeared to Óengus that night in a dream and assured him of victory. On the morning of battle white clouds forming the shape of an X were said to have appeared in the sky. Óengus and his combined force, emboldened by this apparent divine intervention, took to the field and despite being inferior in terms of numbers were victorious. Having interpreted the cloud phenomenon as representing the crux decussata upon which Saint Andrew was crucified, Óengus honoured his pre-battle pledge and duly appointed Saint Andrew as the Patron Saint of Scotland. The white saltire set against a celestial blue background is said to have been adopted as the design of the flag of Scotland on the basis of this legend. The St. Andrew’s flag has been a symbol of opposing the aggressive Anglo-Saxon civilization in the lands stretching from the North Sea shore to the Black Sea region. 

 

By signing the Acts of Union in 1707 Scotland ultimately lost its independence but preserved its soul. On September 18 an independence referendum is held and people may say «Yes». London makes a lot of promises to cozy up to Scottish voters. It goes to any length just to make them remain part of the United Kingdom. But even if the majority says ‘No» at the referendum, the time is on the side of those who advocate Scotland’s independence. 

 

Saying «Yes» by the voters will inspire the people of Donetsk and Lugansk. They will welcome the outcome and ask - why should we be refused the rights that other peoples have, are we different, do our children cry in some other way? 

 

When London agreed to the referendum, the idea of independence was supported by no more than 30%. The changes in public sentiments were neither expected, nor predicted. If it were different, perhaps the English would have done their best to prevent the event. What made influence the public opinion in such a short period of time? Has the drama of other European people making sacrifices for the ideas symbolized by the St. Andrew’s flag impacted their mindset? The link between the events in Scotland and Novorossia is only symbolic. Backed up by powerful Washington London is directly involved in activities aimed at quelling the expression of people’s free will in Novorossia. By doing so it kind of lets the Scots know that, if not the circumstances, they could be treated the same way. It only spurs the pro-independence feelings. Actually there is no difference between the happenings in Scotland and Novorossia from a legal point of view. 

 

In fact, the only formal argument against the self-determination of Novorossia is that the referendum is held in agreement with London while the referendum in Novorossia took place without Kiev’s consent. The Spanish diplomacy tries to take advantage of this fact as the referendum on Catalonia’s independence is slated for November 9. The Spanish government never gave its agreement on organizing the event and never said it would recognize its results. In Madrid they say the Catalonian vote should be treated the same way as the plebiscites in Crimea and Novorossia with no recognition of referendum results to follow. But if Scotland votes for independence nothing will stop the Catalonians on the way to self-determination. The stubbornness of Madrid may lead to the repetition of the events in Ukraine. The attempt to substitute the rights of people with the rights of governments challenges the international law and may lead to new conflicts. 

The energy of the collapse that hit the USSR and East Europe in the late 1980s – early 1990 was, to large extent, stimulated by London to backlash today. The West started to talk about the boomerang effect of re-Balkanization. Scotland is just a start. Wales and Northern Ireland may follow. It’s an irony of fate that Donetsk was founded by John James Hughes, a Welsh engineer and businessman. This is one more historic event linking Donetsk with Great Britain and its people. 

 

The chain reaction is to move far beyond the UK’s borders. In Europe the leaders of political movements struggling for autonomy status or independence are closely watching the event. Perhaps Catalonia in Spain and Flandria in Belgium are next. The support of Western capitals for the Kiev repressions does not scare them; to the contrary it makes them more adamant on achieving the aspired goal. The logic is simple: the national issue should be tackled before they are treated the same way as in Ukraine. 

 

The European Union will not avoid the crisis of identity. George Robertson, former NATO Secretary General (1999-2003, who is a Scot by origin, said, «A dangerous historic event might soon be upon us — with few people outside the U.K. even noticing». According to him, if the separatist government gets its way in a referendum planned for September 18, the 300-year-old union of Scotland, England, Wales and Northern Ireland — the United States’ oldest and closest ally — will be on the road to disintegration. The rest of the country will hold a referendum on the European Union membership. There is a great chance the advocates of leaving the Union will win as Scotland is largely pro-EU. The Eurosceptics will strengthen their position in all countries. The window of opportunity for the states striving for the European Union membership to save their feeble economies will probably be closed. And the Ukraine’s prospects for European integration, which are dim enough anyway, will vanish in the hays.

 

 

Dmitry MININ / 11.09.2014 

Source : http://www.strategic-culture.org/news/2014/09/11/st-andrew-flag-flown-over-scotland-and-donetsk.html

 

http://www.strategic-culture.org/

 

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10/09/2014

Ukraine/Donbass : une contre-offensive de Kiev d’ici peu...

Ukraine/Donbass :

Une contre-offensive des forces de Kiev d’ici peu...

 

Alors qu’une contre-offensive des forces de Kiev est évidente, et se déroulera d’ici quelques jours, la mission d’observation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) envisage d’élargir sa présence dans le Donbass. Déjà que leur utilité sur le terrain est sujette à caution, on se demande bien en quoi un « élargissement » serait nécessaire. Car le problème n’est pas dans le Donbass mais à Kiev, à la présidence, au gouvernement et à la Rada. Et la junte n’en loupe pas une pour démontrer sa soif de démocratie « proeuropéenne » : le régime kievien vient de bannir du territoire russe la plupart des chaînes de télévision russe (15 au total) : seule la pensée unique doit primer !

 

La montagne a accouché d’une souris. Les éléments du rapport d’enquête sur le crash du Boeing de la Malaysia Airlines, rendus publique aujourd’hui, n’apportent rien de plus que ce que nous savions déjà : l’appareil a été abattu au moyen d’un missile. Reste à savoir s’il s’agissait d’un missile air-air ou sol-air et qui a bien pu le tirer et surtout pourquoi. Cela le document mis en ligne n’en dit rien. Kiev, qui a tout fait pour sinon empêcher l’enquête, du moins le gêner dans son bon déroulement, doit respirer… Un rapport final est attendu pour fin 2015. Gageons que si « les Russes » ou « les séparatistes » avaient pu être légitimement accusés d’avoir abattu l’avion civil et d’avoir causé presque 300 morts, le rapport final serait déjà publié et disponible en ligne.

 

Après le show médiatique de Porochenko, hier soir à Mariupol, l’heure est à la démonstration de force : les Etats-Unis et l’Ukraine ont entamé des exercices militaires conjoints dans le Nord-Ouest de la mer Noire. Ces manœuvres mobilisent quatre bâtiments de l’OTAN : un destroyer américain, un aviso français, une frégate espagnole et une frégate canadienne. La Turquie, la Roumanie et la Géorgie ont également envoyé des navires. Et le navire espion français, le Dupuy-de-Lome, est toujours en mission en mer Noire.

 

Lire la suite sur NationsPresse.info

> http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-une-contre-offensive-de-kiev-dici-peu?pfstyle=wp 

 

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Armée "Ukrainienne" :

Dzerzhinsk, au Nord-Ouest de Gorlivka, est occupé par l’armée ukrainienne.

Ces deux volontaires Tchétchènes de l'armée "Ukrainienne" arborent le drapeau de l'Itchkérie, un état islamiste auto-proclamé situé en Tchétchénie de 1993 à 1999 et dont les troupes avaient accueilli nombre d’activistes ukrainiens qui forment aujourd'hui une partie des cadres de la garde nationale, de Svoboda et de Praviy Sektor.

 

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09/09/2014

Novorossia : SITREP des combats du 08.09.2014

Ukraine/Novorossia :

SITREP des combats du 08.09.2014

 

Synthèse des articles parus sur « NationsPresse.info », « Tradition ! » et « Gaidéclin / Bertrand du Donbass », vous pouvez lire les articles dans leur intégralité, en cliquant sur les liens ci-dessous.  

 

NationsPresse.info

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http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-poro-fait-son-show-a-mariupol

 

Gaidéclin / Bertrand du Donbass 

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Tradition !

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Le cessez-le-feu n’est pas respecté, mais une accalmie relative règne sur l’ensemble de la poche du Donbass, hormis à Mariupol et surtout au Nord et à l’Ouest de Donetsk, alors que les troupes ukrainiennes se renforcent au Nord de Lugansk, au Sud-Ouest de Donetsk et à Mariupol. Mais ces renforts ne suffiront pas, les pertes énormes en hommes et en matériels ces dernières semaines ont totalement saigné les troupes dont dispose la junte.

Aussi, le 7 septembre, Yuri Lutsenko, haut conseiller à la président ukrainien Petro Porochenko, a affirmé que les Etats-Unis, la France, l’Italie, la Pologne et la Norvège avait accepté de fournir des armements modernes au pouvoir en place, lors du sommet de l’OTAN au Pays de Galles. Les pays de l’OTAN démentent… mollement. Avec quoi Kiev va donc payer tout cet arsenal, sinon avec l’argent des contribuables des pays cités ? 

 

réunion OTAN.jpg L'état-major des forces de la perdition...

 

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Le Poro Show & Co à Mariupol

On annonçait en cours de journée la venue de Porochenko à Mariupol. Ce soir, le maître de Kiev est arrivé en hélicoptère, profitant du cessez-le-feu, et a fait son show dans… un abri antiaérien aménagé pour l’occasion… Il s’agit d’une visite éclair… hyper rapide. Le dictateur ukrainien est tout sourire : les pertes effroyables de ses troupes, les sacrifices consentis, son peuple qui souffre, son pays déchiré par sa politique « proeuropéenne », la situation politique, militaire, économique et sociale alarmante, tout cela ne le touche pas.

Une visite uniquement destinée aux médias d’autant facilitée que les forces ukrainiennes ont profité de la trêve relative pour ouvrir un corridor de soutien tactique et logistique à l’Ouest de la ville. Respectant le cessez-le-feu, les FAN n’ont pas pu contre-attaquer pour empêcher ce désenclavement momentané du port du Donbass. Pour autant, Kiev refuse toujours que les civils évacuent l’agglomération pour fuir la guerre. Ils serviront de boucliers humains en cas de besoin. Le potentat kievien entend diriger lui-même la défense de la ville, ça promet !

 

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Les échanges de prisonniers ont commencés, mais les chiffres donnés sont contradictoires, Porochenko affirme que 1200 prisonniers ukrainiens auraient été rendus par les FAN, alors que Lysenko, le porte-parole du ministère de la défense prétend que :"20 citoyens ukrainiens ont été libérés et nous travaillons à la préparation de 100 libérations supplémentaires". Du coté des FAN, le vice premier ministre de la RPD Andreï Purgine a affirmé à ITAR-TASS qu'un accord d'échange de 30 prisonniers avait été conclu :"30 contre 30 pour l'instant et ensuite nous verrons."

 

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Le reste du Donbass en alerte

On sait que la trêve ne tiendra pas et qu’elle est quasi inexistante sur bien des secteurs. Chacun en Nouvelle Russie s’attend à une contre-offensive de Kiev, au plus tard vers le 12 septembre. Seules les forces de Nouvelle Russie la respecte, la visite de Porochenko à Mariupol en est la preuve.

Les forces ukrainiennes ont continué de pilonner la banlieue de Donetsk à l’aide de l’artillerie lourde et de mortiers. Ce soir, on signale un repositionnement d’une batterie de lanceurs de missiles balistiques Tochka-U sur Artemivsk.

Le « groupe de choc » d’Arsen Pavlov dit Motorola est devenu une « sous-division », une brigade d’assaut. Cette unité, commandée par un vétéran de la deuxième guerre de Tchétchénie particulièrement charismatique, a récemment donné l’assaut à Ilovaïsk et chassé les unités ukrainiennes jusqu’à Komsomolske, 25 km plus au Sud-Ouest.

L’unité tient maintenant Komsomolske, pour ne pas laisser les Ukrainiens prendre à nouveau Starobecheve, plus au Nord et qui verrouille la voie secondaire TO508 qui mène au Sud jusqu’à la mer d’Azov en parallèle avec la frontière russe et la voie rapide H20 plus à l’Ouest.

 

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Sur la "route de la mort", de Komsomolsk à Novokaterinovka,

interminable cimetière de matériel militaire ukrainien,

avec Motorola et son escouade de choc.

 

 

Dans ce reportage de VICE news, nous pouvons voir une colonne médicale ukrainienne se rendant sur les lieux d'une embuscade ou les troupes de Kiev (Bat. "Dniepr") ont subit de lourdes pertes. On voit que le convoi est contrôlé sommairement par les FAN qui vérifient si, conformément au drapeau blanc qu'elle arbore, cette unité n'est pas du genre de celle décrite plus haut.

 

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Deux sources différentes annoncent la mort de Dmitri Yaroch. Le "Fuhrer" de Secteur Droit serait décédé des suites d'une grave blessure au cou subie à Ilovaisk. Si cette nouvelle venait à être confirmée, on ne doute pas que quelques bouchons de champagne devraient sauter dans les bureaux de Porochenko à Kiev.

( N.de K : Ah ça c'est clair ! Mais bon, perso, je ne le regretterai pas non plus ! )

 

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bilde.jpgMort d’un pourri

Ce matin, on annonçait pour la troisième fois la mort de Dmytro Yaroch… Il est vrai qu’on ne l’entend plus beaucoup ces derniers temps. Mais il en est un qui, lui, est bien et bien passé de vie à trépas : le neveu de Mykola Lebed, un des successeurs de Bandera et agent de la CIA. Un nom qui ne dira rien à personne, et pourtant en Ukraine bandérisée, c’est une information importante et une grosse perte symbolique. Mark Paslavsky, 55 ans, officier des Etats-Unis diplômé de West Point, a terminé ses jours en Ukraine en combattant dans les rangs du « bataillon Donbass » à Ilovaisk. Il a été tué le 20 août, ce qui a suscité des pleurs et des regrets aussi bien outre-Atlantique (source) que dans le Banderistan.

Ce mercenaire atlantiste, dont le pseudonyme était « Franco », détestait farouchement les Russes et les Slaves orthodoxes en général. Sa haine avait des racines bien précises, et sans aucun lien avec le moindre sentiment patriotique.

Mark Paslavsky était le neveu du célèbre chef banderiste et criminel de guerre Mykola Lebed. Lors de la Guerre froide, ce dernier émargeait aux listes des supplétifs anticommunistes de la CIA, en tant que fondateur d’un « bureau » de renseignement sur l’Ukraine dans le cadre de l’opération Prologue qui supervisait, notamment, les oripeaux de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne, l’UPA, dans les années 50 et 60. Farouche défenseur et proche collaborateur de Stepan Bandera, intégré dès juin 1941 à l’éphémère gouvernement collaborationniste pro-hitlérien, il fut le cerveau du « nettoyage » de la population polonaise en Ukraine, et responsable en particulier du tristement célèbre massacre de Volyn. En 1934, déjà, il avait activement participé aux préparatifs de l’assassinat du ministre polonais de l’Intérieur, Bronislaw Pieracki. Mykola Lebed, depuis 1949, vivait réfugié aux États-Unis, il était placé sous l’aile protectrice des services secrets américains. Il épousa Sophia Gunchak, sœur du professeur et historien Taras Gunchak, un des intellectuels proches de Bandera.

Avec la disparition de Paslavsky, c’est une page d’histoire qui se tourne et c’est une ère qui s’achève, celle du temps où l’ennemi était à l’Est et parlait le russe. Mais à Kiev, on n’a toujours pas compris cela. Dans le Banderistan, on a 70 ans de retard sur l’évolution du monde. C’est là tout le problème.

 

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 Saur Mogyla, Les gens du Donbass sont venus

rendre hommage aux victimes des combats.

08/09/2014

La réalité de la guerre, racontée par les habitants du Donbass...

Via : http://gaideclin.blogspot.fr/2014/09/ukrainenovorossia-la-realite-de-la.html

Youri Iourtchenko est libre !

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Youri Iourtchenko est libre !

06/09/2014

Unité Continentale

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02/09/2014

La Novorossia à la table des négociations

La Novorossia à la table des négociations

 

Un article signé Emilie Defresne, pour Médias-Presse-Info.

 

Le groupe de contact composé de l’Ambassadeur de Russie en Ukraine, Mikhaïl Zourabov, l’ancien président ukrainien Leonid Koutchma, le représentant officiel de l’OSCE pour les questions de règlement de la situation en Ukraine, Heidi Tagliavini et le vice-premier ministre de la RPD (République de Donetsk), Andreï Pourguine, s’est réuni aujourd’hui à Minsk en Biélorussie pour discuter de la situation en Ukraine.

La présence d’un représentant de la Nouvelle Russie à ces discussions montre l’affaiblissement de Kiev qui s’y était toujours opposé. Cette participation des insurgés aux discussions était demandée avec insistance par Moscou depuis le début du conflit, elle arrive dans un climat de succès militaires pour le Donbass qui, cette après-midi, à revendiqué un statut particulier dans le cadre de l’Ukraine.

Les deux républiques (Lougansk et Donetsk) exigent de Kiev l’arrêt des opérations militaires afin d’organiser des élections libres, reconnaître le statut officiel de la langue russe, l’amnistie des miliciens, des prisonniers politiques et des dirigeants politiques.

Elles se prononce aussi pour la reconnaissance de ses formations militaires, le droit de désigner les procureurs et les juges, l’ indépendance économique extérieure en vue d’une intégration à l’Union douanière avec la Russie, suivant l’accord commercial qui prévalait en Ukraine avant le renversement de Ianoukovitch par le coup d’Etat du Maïden, fomenté de l’étranger.

Les deux républiques proposent de créer dans ce but une commission en charge des modalités d’un accord sur le règlement pacifique du conflit et le redressement de la Novorossia.

Jamais les conditions n’ont été aussi favorables à la Nouvelle Russie pour imposer ses exigences, l’armée et les milices privées du pouvoir de Kiev étant en recul sur tous les fronts, tant en direction de Marioupol et de la mer d’Azov et qu’à Lougansk où elles ont du abandonner le contrôle de l’aéroport.

Hier au sommet de l’Europe les voix étaient discordantes.

Piotr Porochenko, le chef du pouvoir à Kiev, a quémandé une aide militaire qui ne lui a pas été accordée, tout au plus a-t-il obtenu une vague promesse que de nouvelles sanctions contre la Russie allaient être examinées. Certains chefs d’Etat s’opposent ouvertement à de nouvelles sanctions économiques. Les intérêts économiques de l’UE étant de plus en plus compromis et les acteurs des secteurs touchés par les sanctions boomerang russes, de plus en plus mécontents.

Le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka à déclaré à son retour à Prague après le sommet de l’UE de Bruxelles que les questions concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et à l’UE ne pourront pas être résolues tant que le conflit armé se poursuivrait dans l’Est du pays.

Comme en échos, Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’Otan, précise que dans l’état actuel, l’Ukraine ne répond pas aux exigences d’une alliance avec l’OTAN, notamment en ce qui concerne sa politique « hors blocs » qu’il l’appelle à réformer. Mais cela serait-il possible si l’accord commercial réclamé par les insurgés du Donbass leur est accordé ? La Russie pourra-t-elle accepter que les USA vienne la narguer presqu’à domicile ? Imaginons que la Russie fasse une alliance militaire avec le Mexique et le Canada !

Aux USA, le sénateur Dianne Feinstein, une démocrate qui dirige le Comité spécial sur le renseignement de la Chambre haute du Congrès, doute que les sanctions imposées contre la Russie soient efficaces:

« Certains appellent à attendre que les sanctions entrent en vigueur et l’état de l’économie russe s’aggrave. Je ne suis pas d’accord avec cela. Les Russes sont très courageux et surmonteront toutes les difficultés économiques. Je ne suis pas sûre que ces sanctions puissent avoir de l’effet », a-t-elle indiqué à la télévision américaine.

Alors qu’Obama a dans son viseur les élections présidentielles, il doit faire face à l’offensive des djihadistes en Irak et en Syrie. De quoi, peut-être, calmer l’offensive étatsunienne au moins momentanément. Néanmoins on sent l’Occident très agacé par les succès de la Novorossia remportés contre les miliciens de Kiev. Fabius s’est montré tout particulièrement agressif… Peut-être est-ce ce qui a encouragé Porochenko à demander aux USA de ranger les républiques de Donetsk et de Lougansk parmi les organisations terroristes. On sait en effet que les Etats-Unis n’ont besoin d’aucun mandat international pour ranger un pays dans « l’axe du mal »… On sait où cela a mené l’Irak : autrefois pays calme et prospère! Aujourd’hui, suite à l’agression américaine -sans aucun mandat de l’ONU - ce pays est livré à la barbarie la plus abominable. Est-ce ce que Porochenko souhaite pour le pays dont il a la charge ?

 

Emilie Defresne

Source : http://medias-presse.info/la-novorossia-a-la-table-des-negociations/14735

 

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01/09/2014

Volontaires français en Novorossia, entretien...

 

French volunteers of DPR Army, entretien en français et en anglais.

Source / Via 

http://gaideclin.blogspot.fr/