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20/07/2014

Soyons clair, mettons les choses au point...

Je profite d'un commentaire laissé sur une précédente note hier matin…

Pour mettre définitivement et une fois pour toutes "les choses au point" en ce qui concerne mon opinion sur l'actuelle guerre civile se déroulant en Ukraine.

Comme ça, ça sera fait… et nous n'y reviendrons plus !

Mr.K   

 

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Le commentaire (signé "DolFuSa") en rouge... mes réponses en noir. 

 

vous avez vu l'accord entre Poutine et Israël...

>>> Oui… et alors… je ne vois pas le rapport entre un ou même DES accords (commerciaux, policiers, etc.) passés entre deux états (la Russie et Israël) et le fait que les Américains, l’Union Européenne et les banksters qui gouvernent ces 2 entités soient en train de créer une république bananière en Ukraine avec le concours d’une bande de nationalistes lobotomisés par la propagande (et leur haine atavique du Russe), encadrés de barbouzes, aux ordres de chefs reformatés par la CIA… et financés par des milliardaires sionistes.

Poutine n’a pas été mis au pouvoir par les banquiers de l'immonde et ne va pas quémander l’autorisation d’aller pisser au près de BHL dès que sa vessie est pleine ! Ne confondons pas les accords de politique extérieure de la Russie (pays réputé pour le talent de ses joueurs d’échecs, soit dit en passant) et la politique intérieure d’une Ukraine dont le pantinsident reçoit ses ordres par oreillette !    

 

le bataillon aliyah (cherchez sur gogol)…

>>> Alors alors… essayons donc pour voir…

- On a un article de « alyaexpress-news » (l’info israélienne au quotidien !!!) daté du mois de mai, qui nous dit « qu’une info circule dans les média russes comme quoi… » (pas de doute, c’est du sérieux ! « Une info circule comme quoi il serait possible qu’on ait entendu dire qu’il était envisageable que l’homme qui ait vu l’ours tienne en fait l’info d’une source sûre… » blablabla)…

- Un article de « reseauinternational.net », en date du 4 juin, qui nous dit qu’à priori, 20 officiers à la retraite de l’ex-armée soviétique auraient rejoint le Donbass sous cette appellation de « bataillon aliya » (ou « Alia », ça dépend des sources), ce qui, n’en doutons pas, va de ce pas changer le cours de la guerre !

- Une note sur « jeuxvideo.com » (attention, c’est du lourd !) qui nous dit « qu’une information circule dans les médias russes comme quoi le bataillon israélien de la Aliya se prépare à aller en Ukraine en tant que gardiens de la paix… » (je pense qu’un membre du bidule doit être un fervent lecteur « d’alyaexpress, l’info israélienne au quotidien » ?!)…

Et bon… je vais m’arrêter là avant que ça ne devienne du Pierre Dac ou une nouveau « manifeste du surréalisme ».

D’autant que là aussi… comment comparer…

Comment comparer le fait qu’une vingtaine de juifs Russes, retraités de l’ex-armée de l’URSS, aient choisi – de leur plein gré – d’aller combattre dans le camps « séparatiste » (ou tout du moins « qu’une info circule comme quoi il serait possible qu’on ait entendu dire qu’il était envisageable que ça soit peut-être le cas »…) ; et le fait – avéré et indiscutable – qu’un « bataillon Azov » (entre autres, il en existe des dizaines du même genre), composés de mercenaires étrangers et de barbouzes occidentales encadrant des nationalistes ukrainiens, aille se faire tuer dans le Donbass pour qu’un milliardaire sioniste puisse s’y tailler une baronnie… vassale d’une république bananière américano-banksteriste. 

D’autant que c’est là – et de surcroît – la seule chose que les banksters en question demandent… qu’ils aillent tous se faire tuer ; maintenant qu’ils n’en ont plus besoin ! C’est une « nuit des longs couteaux » où l’on offre à ces « S.A » modernes l’occasion de mourir les armes à la main (plutôt que de finir pendus à des crocs de boucher), mais c’est une « Nuit des longs couteaux » tout de même ! A la fin de cette guerre, les Porochenko, Kolomoïsky, Obama, Biden, BHL et leurs « amis / employeurs de l'ombre » se seront débarrassés des fédéralistes-séparatistes du Donbass et des nationalistes ukrainiens devenus encombrants en les faisant s’entre-tuer ! Une nouvelle grande victoire du banksterisme mondial ! Merci aux idiots utiles… merci !

Rien à foutre que 20 vieux juifs nostalgiques de l’URSS aient « peut-être » décidés d’eux-mêmes d’aller se faire trouer la paillasse auprès des cosaques du Donbass… ou de chercher à savoir pourquoi ils le font… ce qui est important c’est qu’ils se battent aux côtés d’hommes et de femmes qui luttent pour pouvoir continuer à vivre sur leurs terres, pour pouvoir continuer à parler leur langue, pouvoir continuer à pratiquer leur religion… bref, aux côtés des NATIONALISTES du Donbass… et oui, NATIONALISTES… comme ceux d’en face… sauf que ceux-ci, ne se battent pas pour une république bananière et des milliardaires sionistes, mais pour survivre et fonder LEUR PROPRE NATION !!! Et même si les Russes les aident… franchement… mieux vaut cent fois recevoir de l’aide de la Russie que des banksters de l’autre camps !!!!!!!!

Cent fois… mille fois… un milliard de fois…

 

Essayez de varier vos sources…

>>> Et bien voyons, j’ai déjà cité et/ou repris :

- NationsPresse.info (un site Russe ?)

- Slavia Dusha

- La Voix de la Russie (bon… là… d’accord…)

- Tradition ! (un site Russe… ou de gauche peut-être ?)

- Terre & Peuple (idem)

- The Algemeiner

- Voice of America

- Itar-Tass

- Medialibre.eu

Et même la télévision d’état Ukrainienne ! (Etc… etc…)…

Ce qui me semble assez varié, et – surtout – beaucoup plus digne de foi et d’intérêt que vos « alyaexpress-news » et autres « jeuxvideo.com »… avec leurs « une info circule comme quoi il serait possible qu’on ait entendu dire qu’il était envisageable… »…

Les « infos qui circulent », ce n'est pas trop mon truc…

Je préfère nettement les photos de membres du Pravy Sektor effaçant des graffiti(s) antisémites avec leur ami le Rabbin Abraham Wolf…

> http://www.elministerio.org.mx/blog/2014/04/pravy-sektor-...   

Là, pas de doutes, on a le poids des mots et le choc des photos… 

 

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Abraham Wolf & Valery Zavgorodny (Pravy Sektor)

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Source / Agencia Nacionalista de Noticias

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Regarder les quelques textes d'Adinolfi qui est de loin le plus censé dans cette guerre de merde.

>>> Sensé, avec un S… « plein de bon sens » s’écrit « sensé », « censé » c’est pour « supposé »… mais je trouve la faute bienvenue, pour le coup…

Enfin bref… Je respecte beaucoup Mr Adinolfi, lis toujours avec grand intérêt ses articles, ouvrages, etc. Mais bon, dans le cas présent, je me tamponne quelque peu le coquillard de son opinion, quant à ce qui en est de l’Ukraine…

Mon père était Russe. Né en Russie, à Rostov sur le Don, au tout début du siècle précédent (et oui, il m’a eu à la soixantaine passée… et comme je suis plus près des 50 que de l’âge où l’on passe le bac, nous avons plus d’un siècle « à nous deux »), et bien qu’à demi-Russe (donc) je porte un nom Ukrainien (Rostov est à la frontière) plutôt connu… puisque je suis de la famille de l’un des révolutionnaires (et indépendantistes) Ukrainiens les plus célèbre des années 1917-1921 !!!

Mes grands-parents paternels se sont fait massacrer par l’Armée Rouge, et le reste de ma famille, tant en Ukraine qu’en Russie, à combattu qui chez les Noirs, qui chez les Blancs… mais toujours pour l’Ukraine ou la Russie… jamais du côté des immondes.

J’ai encore beaucoup de parents là-bas, Ukraine, Donbass, Rostov, Russie… et les grands discours de français ou d’italiens qui n’arriveront (comme toujours) jamais à se décider ou prendre parti, ne m’intéressent pas ! Je descends d’une longue longue lignée de cosaques, qui se foutent des « maîtres à penser » et choisissent toujours un camp en fonction de « leurs tripes »… même si la décision en question doit déboucher sur une lutte fratricide. 

J’ai choisi le mien : c’est le Donbass… la Novorossiya.

Libre à vous, dès lors de penser que j’ai tort, que je suis manipulé par la propagande Russe, soudoyé par le FSB ou n’importe quelle autre c… dans le genre… je m’en fiche, m’en contre-fiche et m’en bats les couilles comme vous ne pourrez jamais l’imaginer.

J’ai choisi…

Mon camp c’est le Donbass… mon camp c’est celui des NATIONALISTES de la Novorossiya, qui se battent pour leur identité et défendre leur droit d’habiter leur terre… pas celui de ceux qui désirent les en chasser, afin d’occuper une région (qui n’a jamais été la leur) au profit (direct et financier) de milliardaires sionistes locaux et/ou (indirect et géopolitique) de milliardaires sionistes d’outre-atlantique !

Je suis et serai toujours l’acharné partisan d’une Europe (fédérale ou non) « aux cents drapeaux », du côté des peuples qui se battent pour avoir le droit de parler LEUR LANGUE et de vivre selon LEURS TRADITIONS, sur une terre qui est LA LEUR depuis des siècles !

Moitié Cosaque (donc), mais avec du sang écossais et balte dans les veines, mon « nationalisme » ne sera jamais celui des nations conquérantes… il est avant tout identitaire… il est du côté des Basques, des Bretons, des Ecossais… du Donbass.

Il privilégie le fédéralisme… si le fédéralisme est possible et envisageable… mais ne rechigne pas à la lutte, lorsqu’elle est inévitable.

J’ai choisi mon camp… et vous ne m’en ferez pas changer !

 

Et oui… j’allais oublier… ne venez surtout pas me re-re-ressortir les habituels clichés de votre bord, du genre : « Assis derrière le clavier, de nombreux camarades occidentaux ont jacassé sur les camarades Ukrainiens… des gens qui dans leur vie n'ont jamais été dans une bagarre ni payé une amende, crachent des jugements sentencieux… » (pour citer Mr. Adinolfi, justement) car croyez-moi, ce genre de cliché(s) ne s’applique vraiment, mais alors vraiment pas à mon cas !

Si votre « romantisme révolutionnaire » est de vous faire tuer pour la gloire (et le compte en banque) de pourritures comme Kolomoïsky ou Porochenko… n’hésitez pas (ils recrutent) ou bien « propagandez » en ce sens (les combats ne se livrent pas tous les armes à la main)… mais gardez à l’esprit que mon « romantisme » à moi est celui d’un Cosaque dans les veines duquel coule du sang des Highlands, et qu’il ne peut – de fait – qu’aller dans l’autre sens…

Même si c’est « baroque… et fatiguant » ! ничего !

 

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Pavel Gubarev, président de la République de lugansk, gouverneur du Donbass.

Message aux ennemis (extraits).

 

 

Dans ce message (…) je m’adresse à ces créatures qui conduisent un véritable génocide à l’égard du peuple russe ; à ceux qui tuent à l’aide de l’artillerie lourde et des bombardements aériens des femmes, des enfants et des vieillards, ceux qui effacent de la surface de la terre, des villes et des villages entiers, ceux qui utilisent des bombes à fragmentation, des armes chimiques contre les civils. 

Hier dans le village de Staraïa Kondrachovka ; où vivent des civils et où il n’y a jamais eu trace de nos insurgés, il y a eu un bombardement aérien. Ils ont exterminé des gens parfaitement innocents. Les conséquences sont épouvantables. Les gens ont été littéralement déchiquetés, on a dû en ramasser littéralement les morceaux. Des enfants sont morts, l’un d’eux avait cinq ans depuis hier, des dizaines de gens ont été blessés, des centaines n’ont plus de toit sur la tête. L'aviation ukrainienne a détruit leurs maisons et leurs cours, construites et habitées par de nombreuses générations. Ces gens ne savent où vivre et n’ont nulle part où aller. Nous voyons chaque jour une extermination systématique précisément de la population civile, à cause de leur appartenance ethnique et territoriale. 

C’est un génocide. 

(…)  
Les dirigeants des USA et de l’Europe, à notre avis, ont depuis longtemps sombré dans le mensonge et l’hypocrisie. Aujourd’hui, nous n’espérons plus qu’en nos propres forces, en nos insurgés et dans notre désir commun de défendre notre terre, notre langue, notre culture et notre histoire. (…) Notre histoire est celle de grandes réalisations et de grandes victoires, dans nos veines coule le sang de nos ancêtres qui ont écrasé sur le champ de bataille tout ennemi venu sur notre terre (…) nous détruirons leurs blindés, leur artillerie et leur aviation, nous les détruirons tout aussi méthodiquement, les bourreaux banderistes que la junte de Kiev utilise comme viande à canon, elle les pousse comme des moutons au massacre sur nos positions. Nous avons même l’impression que la bande de Kiev se débarrasse ainsi des nationalistes qui ne lui servent plus à rien. Ils ont fait leur travail à Maïdan, remplaçant un oligarque par un autre oligarque et maintenant, on les mène chez nous à l’abattoir pour se débarrasser d’une force politique qui n’est plus nécessaire. 

Je veux vous dire, banderistes, que vous êtes aussi stupides et obtus que vos prédécesseurs. Vous, votre idéologie, ceux qui vous suivent, vous avez toujours utilisé les forces étrangères de l’Occident pour réaliser vos intérêts géopolitiques. Et maintenant, on vous utilise à nouveau, on fait de vous un troupeau de moutons, de la chair à canons. Ecoutez mon conseil : rentrez chez vous, dans vos villes, renversez là bas vos oligarques, vos usurpateurs et vos fonctionnaires vénaux. Construisez donc votre état dont vous avez si longtemps rêvé. Vous en avez toutes les possibilités ; il vous manque seulement la cervelle pour vous en rendre compte. Nous, dans le Donbass ; nous avons balancé nos oligarques et les avons chassés et nous construisons un vrai gouvernement populaire après lequel vous pouvez seulement meugler à vos Maïdan. Un oligarque vous a utilisé contre un autre, car vous, banderistes, vous êtes pathologiquement incapables d’une vraie révolution. 

Vous n’avez jamais été et vous demeurez une arme dans des mains étrangères. Arrêtez de venir sur notre terre, notre Novorossia, car nous la défendrons jusqu’à la mort.


Pavel Gubarev.

Transcription Laurence Guillon / Source

 

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« Je n’ai jamais été du côté des oppresseurs, mais toujours du côté des opprimés… » a un jour écrit Sir Oswald Mosley dans « La Nation Europe », et cette devise est brodée sur le drapeau de ma famille !

 

« Du côté des oppresseurs, jamais ! Du côté des opprimés, toujours »

 

Point…

 

15/07/2014

Kiev tue son peuple dans l’indifférence générale...

Ukraine / Donbass :

Kiev tue son peuple dans l’indifférence générale

 

Un article NationsPresse.info en date du 14 juillet 2014. 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

 

L’offensive sur Lugansk, hier, avec l’appui massif de l’artillerie et de l’aviation, montre, une fois de plus, que les déclarations de bonnes intentions des tenants du pouvoir à Kiev ne sont que mensonges et postures. Le gouvernement "proeuropéen" pilonne et bombarde massivement les populations du Donbass pour arriver à ses fins, et la fin justifie les moyens ; d’autant que les réactions de la "communauté internationale" sont quasi-inexistantes ! Kiev semble avoir un blanc seing et en profite un maximum pour éradiquer les quelque 7 millions "d’indésirables" et autres "sous-hommes" qui peuplaient le Donbass avant le coup d’Etat de février.

Quel autre pays au monde pourrait tuer autant de ses civils sans que personne ne réagisse réellement ? Pour avoir fait le dixième de ce que la junte réalise dans les régions de Donetsk et de Lugansk, la Serbie a été bombardée massivement par l’OTAN pendant 78 jours au printemps 1999.

Alors pourquoi cette faveur pour l’Ukraine "proeuropéenne" ?

 

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Plusieurs sources fiables font état d’un manque de place dans les morgues des hôpitaux du pays : celles de Dniepropetrovsk, Kharkov, Tchernihiv, sont pleines à craquer. La situation dans le Donbass est alarmante pour les troupes de Kiev, qui enregistrent des progrès sensibles, mais au prix de très durs combats et d’énormes pertes.

Du coté des indépendantistes, la situation est un peu différente, mais finalement pas tant que cela : des fosses communes sont apparues cette nuit à Lugansk, suite aux affrontements d’hier et de cette nuit. Les pertes sont importantes dans les rangs de Nouvelle Russie, mais avec un pourcentage moins élevé que du côté des forces gouvernementales. La guerre fraiche et joyeuse promise par la junte à son bon peuple n’aura pas lieu. C’est une guerre très meurtrière, une sale guerre même par certains aspects, qui se déroule dans le Donbass.

 

 

 

« Pas de bombardements » avait affirmé haut et fort Porochenko.

Attention, images très dures.

 

Seconde vidéo : salves de roquettes de 122 Grad dans la journée sur Lugansk.

 

 

 

La prise de Lugansk a échoué

 

06E0jYUC4zc.jpgCarte approximative de la situation hier soir : les petits symboles rouges et bleus

ne correspondent pas à grand-chose. Ce qu’il faut retenir ce sont les flèches bleues

qui représentent les axes de pénétration des forces de Kiev.

 

La prise de Lugansk, prévue hier par les forces de Kiev, a échouée. On signale seulement un gain de terrain de la part des assaillants, équivalent à quelques dizaines de kilomètres et un corridor de pénétration assez étroit à l’ouest de l’agglomération dont l’intérêt stratégique reste à démontrer dans la mesure où, ce soir encore, l’aéroport international n’est toujours pas désenclavé.

 

Photo_taken_on_July_14_20.jpgL’assaut, hier, semble avoir été principalement mené par des éléments de la 24e brigade mécanisée de Yavoriv (région de Lviv), renforcés par des compagnies de la garde nationale.

L’opération aéromobile combinée, destinée à lever le siège de l’aéroport, comprenait des éléments du 3e régiment spetsnaz de Kirovograd. Ce soir, l’aéroport civil est toujours encerclé par les forces du Donbass.

En fait, il est utile de préciser qu’il y a deux aéroports au sud de Lugansk : un international où sont retranchés quelques milliers d’hommes de l’armée ukrainienne et de la garde nationale depuis plusieurs semaines, et un second qui était autrefois utilisé comme aéroport militaire et qui est sous le contrôle des séparatistes.

Le contournement des forces terrestres par l’ouest, via Oleksandrivsk dans la banlieue immédiate de Lugansk, semble avoir avorté lui aussi. La milice affirme avoir détruit 9 chars lourds et un BMP lors des affrontements d’hier sur ce secteur.

Au sud-est de la ville, la zone aéroportuaire était, ce matin, un vaste champ de bataille qui n’était contrôlé dans son ensemble par aucune des deux parties. Les combats ont duré toute la nuit, Kiev employant massivement de l’artillerie lourde contre les positions supposées des indépendantistes.

Une légère percée semble avoir été réalisée à l’ouest de Lugansk, d’Oleksandrivsk à Rozkishne, dans le but de dégager les troupes bloquées depuis des semaines sur l’aéroport au sud de la ville. Mais les traces des combats ne laissent aucun doute quant à l’âpreté des affrontements et on imagine aisément que les pertes, du côté gouvernemental, ont dû être terribles. Et Kiev, par l’intermédiaire du Conseil national de sécurité et de défense détenu par les extrémistes de droite, se limite à reconnaître seulement 7 tués et 30 blessés pour la journée d’hier. Pathétique !

Les forces gouvernementales ont cherché à avancer trop vite, ne se souciant pas de sécuriser leurs arrières, ni leur flancs. Résultat : de Dzerzhynske à Lutuhyne (villages à l’ouest et au sud-ouest immédiat de Lugansk), elles sont la plupart du temps tombées dans diverses embuscades occasionnant dans leurs rangs de nombreuses pertes tant en hommes qu’en matériels. Dans ce corridor, la milice affirme avoir détruit au moins 5 chars lourds, des BMP-2, 2 blindés (vraisemblablement des BTR) et une batterie de mortiers, sans plus de précisions.

 

 

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 Une colonne de l’armée ukrainienne de 9 véhicules a été prise sous le feu

des indépendantistes hier soir, au sud de Lugansk, vers Lutuhyne (un peu plus de 15 km) :

voilà ce qu’il en reste. On distningue un BTR-80 et un camion Ural.

 

A la mi-journée, sur Lugansk, on signalait toute une série de tirs d’artillerie de différents calibres sur les quartiers nord et ouest de l’agglomération de Lugansk, y compris des salves de mortiers lourds Tulpan de 240 mm.

pic_5eda36e57d1389d72fadafc788ac6845.jpgPlusieurs raids aériens ont eu lieu aujourd’hui au-dessus de Lugansk. Un An-26 en mission de largage de ravitaillement sur des positions de l’armée ukrainienne encerclées, elles aussi, au sud de Krasnodon – Sverdlovsk (près de la frontière russe) a été abattu près d’Izvaryne suite à au moins un tir de missile sol-air. Quatre aviateurs ont été capturés. L’appareil volant assez haut (peut-être 6.500 m) lorsqu’il a été touché, la question se pose quant au type de missile employé pour l’abattre. Il est évident que les Strela-2 et autres Igla-1 ne peuvent toucher le moindre appareil à cette altitude.

Au sud de Sverdlovsk et au sud-est de Snizhne, dans la zone du « corridor » frontalier, plusieurs affrontements ont eu lieu dans la journée. Il est confirmé que des éléments de la 72e brigade mécanisée sont isolés vers le sud de Krasnodon. Vers Dmytrivka, non loin de la colline de Saur Mogila, deux blindés de transport de troupes ont été détruits, en dépit de l’appui feu fourni par une batterie de 12 BM-21 située à Amvrosiivka. La milice dans ce secteur ne dispose que d’un seul char lourd. Le « corridor » frontalier est de plus en plus difficile à tenir pour les forces gouvernementales coincées entre la Russie et les points fortifiés de la milice.

 

Attaque au nord, Donetsk sous les tirs

Plus à l’ouest et dans la partie la plus au nord de la poche du Donbass, le secteur regroupant les agglomérations de Severodonetsk-Rubezhnoye-Lysychansk subit en ce moment plusieurs assauts appuyés massivement par de l’artillerie et de l’aviation. Ce sont des éléments de la 95e brigade aéromobile de Zhytomyr, une compagnie du 3e régiment spetsnaz de Kirovograd, le 4e bataillon de la garde nationale (sans doute une ou deux compagnies, pas plus) et un bataillon de la 24e brigade mécanisée. La bourgade de Serversk, plus à l’ouest, prétendument prise par les forces ukrainiennes, serait en ce moment l’objet de salves d’artillerie, preuve qu’il doit encore rester des unités de la milice sur place.

Un Su-25, touché par des tirs antiaériens, a fait un atterrissage forcé près de Lysychansk.

On note depuis 72 heures plusieurs opérations de guérilla sur le secteur de l’ancienne proche de Slaviansk, obligeant Kiev à maintenir sur place une forte garnison.

A l’ouest de Donetsk, le front n’évolue plus : plusieurs salves de BM-21 ont très sérieusement endommagé la petite agglomération de Krasnogorovka à moins de 10 km à l’ouest du centre-ville, alors qu’hier, 5 km plus au sud, à Mariynka, on signalait d’importantes pertes dans les rangs gouvernementaux ; une colonne d’une trentaine de véhicules aurait été touchée par des tirs de mortiers des forces du Donbass.

Au sud, dans le secteur de Mariupol, prétendument sécurisé par les néonazis du « Bataillon Azov », dans le quartier d’Azovstal (est de Mariupol), un commando de la milice a pris en embuscade un convoi de véhicules de la police des frontières de l’Ukraine, au moyen de fusils d’assaut et de lance-roquettes antichars. Cinq gardes-frontières ont été tués.

 

 

Un groupe de 8 hélicoptères d’assaut russes Mi-28 Havoc

volant en direction de la frontière avec l’Ukraine, dans la région de Voronezh

 

Depuis plusieurs semaines, des obus tombent régulièrement sur le territoire russe, en provenance de batteries d’artillerie des forces de Kiev, occasionnant des destructions matérielles et des victimes. Aussi, dorénavant, Moscou envisage la possibilité d’appliquer des représailles ciblées sur le territoire de l’Ukraine, a révélé le journal Kommersant en référence à une source proche du Kremlin.

 

Un article NationsPresse.info

 

Les articles de NationsPresse.info sont libres de copie et de diffusion,

sous réserve de mention de la source d'origine. 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukra...

14/07/2014

The US-Supported Ukrainian National Guard

Ukraine : atrocities commited by the US-Supported Ukrainian National Guard
Source : Global Research TV
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Members of the Azov battalion are financed by tycoon Igor Kolomoisky

 They kill their white slavic brothers for a zionist bankster !

Read herehere, here, etc…

13/07/2014

Ukraine - Témoignages de réfugiés

Épuration ethnique dans le Donbass, les réfugiés témoignent…

 Natalia Poklonskaya est procureur de la république de Crimée. 

08/07/2014

Une guerre de civilisation ?

Evènements en Ukraine : une guerre de civilisation ?

Par La Voix de la Russie :

La constitution de la république populaire de Donetsk est un authentique manifeste contre les « valeurs américaines » et le modèle de société occidental », notamment dans le domaine de la protection de la famille traditionnelle et de notre civilisation.

Les derniers développements en Ukraine libérée confèrent une plus grande lisibilité à l’environnement international qui entoure ces évènements. Alors que la situation militaire s’est malheureusement détériorée dans l’Est du pays, dans les officines diplomatiques un embryon de consensus semble se dessiner entre Bruxelles, Moscou et le nouveau président ukrainien.
 
Celui-ci, qui tente d’asseoir son pouvoir pour rétablir le calme et l’ordre dans le pays, fait face à deux fronts intérieurs bien différents. Il y a d’abord celui des fédéralistes de l’Est bien entendu, mais également celui des « durs » de l’Ouest et du centre du pays. Au sein de ce second front intérieur on peut citer certains mouvements patriotiques tels que Patrie de Ioulia Timoshenko, la galaxie Svoboda/Pravy Sektor ou les nouveaux roitelets locaux, ces oligarques gouverneurs de régions comme Igor Kolomoïski, l’un des principaux sponsors du Maïdan et de la nouvelle garde nationale ukrainienne qui combat du reste dans l’Est du pays.

L’opposition entre l’Est et l’Ouest du pays ne se résume pas seulement à un désaccord de certaines régions d’accepter le nouveau pouvoir ukrainien, jugé illégitime et considéré, à tort ou à raison, aux mains d’intérêts étrangers, nationalistes violents et anti-russophones. En effet et malheureusement pour les partisans de la version complotiste occidentale (qui voit la main de Moscou dans la région) la quasi-totalité des hommes armés du Donbass sont vraisemblablement de simples citoyens, majoritairement ukrainiens, inquiets de ce qui se passe à Kiev qu’ils ne reconnaissent plus comme leur capitale du moins sur le plan politique. Il y a bien entendu quelques volontaires russes mais les quelques récits qui filtrent de vie et de mort de ces engagés volontaires ne laissent que peu de place aux fantasmes, comme les lecteurs russophones peuvent le lire ici.

Cette version des faits a été confirmée par le journaliste américain Marc Franchetti (N.de K : il est Anglais, en fait, mais ça ne change pas grand chose !), pourtant peu soupçonnable de sympathies pro-russes, après qu’il ait sillonné l’Est du pays, sur le plateau d’une des plus grosses chaines de télévision ukrainienne (N.de K : à regarder absolument !). Les regards effarés des invités présents sur le plateau traduisent visiblement leur sincère incompréhension de la réalité sur le terrain, une incompréhension sans aucun doute grandement créée par l’intense propagande des médias ukrainiens et de certaines structures qui tentent de préparer le pays à une guerre contre la Russie, comme par exemple les services secrets ukrainiens qui, visiblement, désinforment jusqu'aux élites politiques de leur propre pays. 

On peut se demander à qui sert cette stratégie de la tension ?

Le choix des populations du Donbass de prendre les armes traduit également et sans doute surtout la volonté de ces populations de s’opposer clairement au processus d’occidentalisation que le pays connaît depuis le début de la période d’immixtion occidentale en Ukraine. Cette période, qui a directement suivi l’effondrement de l’URSS, s’est matérialisée aux yeux du grand public par la révolution orange que le pays a connu durant l’hiver 2004, puis lors des évènements du Maïdan de l’hiver 2014.

Cette lente occidentalisation entraîne des changements systémiques, sociétaux, moraux et civilisationnel profonds dans l’Ukraine d’aujourd’hui. Il y a bien sûr le choix de la voie à suivre pour l’avenir du pays. L’Ukraine fait face à un dilemme profond accentué par sa position géostratégique et géographique : entre deux pôles à forte gravité que sont la Russie à l’Est et l’Union Européenne à l’Ouest. Ce choix ne traduit pas seulement des motivations uniquement économiques mais aussi un authentique choix de civilisation et de société entre le monde russe et le monde occidental. Comme souvent le diable se cache dans les détails mais aussi, pourrait-on rajouter, dans les symboles.

Au début de ce mois de juillet Kiev verra par exemple se tenir dans ses rues une Kiev-parade (N.de K : une "Kyiv Pride" pour reprendre le terme exact... et c'est vrai qu'à l'heure actuelle, le gouvernement ukrainien n'a vraiment rien de mieux à faire que d'organiser une "Gay Pride" dans les rues de Kiev !?!??!!) ayant pour objectif l’unité de l’Ukraine et la dénonciation des « provocateurs russes », avec le soutien d’ambassadeurs de l’UE en poste en Ukraine tel que l’ambassadeur de Suède. La tenue d’une Kiev-parade dans une Ukraine au bord du chaos et qui sort tout juste d’un authentique coup d’Etat perpétré avec l’aide des mouvements nationalistes ukrainiens les plus radicaux traduit bien le message des nouvelles élites politiques au sein de l’Ukraine libérée à ces mêmes nationalistes. On pourrait la résumer de la façon suivante : « Chers nationalistes merci beaucoup de votre travail, vous êtes désormais invités à retourner dans vos campagnes pauvres à l’Ouest du pays ou alors à aller vous battre à l’Est du pays contre vos concitoyens pendant que nous commençons le processus d’intégration de notre pays à l’Occident ».

On sait en effet que la question du droit des gay-pride tout autant que des homosexuels est devenu au cours des derniers mois l’une des principales pierres d’achoppement entre l’Occident et la Russie surtout lorsque cette dernière a interdit la propagande des relations sexuelles « non traditionnelles » aux enfants mineurs. Une politique de gestion des mœurs inverse à celle qui règne dans nombre d’Etats européens comme par exemple en France, où la propagande des relations sexuelles « non traditionnelles » comme par exemple le mariage homosexuel, est désormais enseignée aux jeunes enfants de façon civique par les autorités françaises ou bien lorsque les jeunes garçons sont invités par certaines académies scolaires à porter des jupes au nom de l’égalité des sexes.

A l’opposé de cette « involution » et comme le rappelle le site RealpolitikTV les choix opérés les nouvelles autorités des nouvelles républiques de l’Est du pays sont eux extrêmement inspirés par le « modèle russe » et la constitution de la république populaire de Donetsk est un authentique manifeste contre les « valeurs américaines » et le modèle de société occidental », notamment dans le domaine de la protection de la famille traditionnelle et de notre civilisation. 

Fondement orthodoxe de la République (préambule), protection de l’être humain dès sa conception (Art. 12.2), interdiction du mariage homosexuel et de sa promotion (Art. 4.3, 31.1, 31.3), protection de la vie privée (Art16.2, 17.1), interdiction des arrestations arbitraires (Art. 15.2) et de la torture (Art. 14.3). Les valeurs comme ligne de fracture primordiale entre l'Est pro-russe et l'Ouest pro-occidental ? 

N. (1er juillet 2014) 

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Source :
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© Photo: RIA Novosti/Valeriy Melnikov

07/07/2014

L'homme pour qui meurent les nationalistes ukrainiens !

L’oligarque israélo-ukrainien résidant en Suisse, Ihor/Igor Kolomoïsky, a informé par téléphone le leader des fédéralistes du Sud-Est, Oleg Tsarev, que la communauté juive ukrainienne verserait une prime d’1 million de dollars à qui l’assassinerait.

Il l’a sommé de fuir immédiatement le pays .

M. Kolomoïsky considéré que M. Tsarev est responsable de la mort d’un militant juif favorable aux putschistes de Kiev, le 9 mai à Marioupol.

Cependant un leader de la communauté juive ukrainienne, Ian Epstein, a démenti les propos de M. Kolomoïsky. Selon lui, M. Kolomoïsky ne représente pas les juifs ukrainiens... même s’il joue un rôle important dans le mouvement sioniste international.

Igor Kolomoïsky avait déjà proposé une prime de 10 000 dollars par « saboteur russe » arrêté dans son fief de Dnipropetrovsk.

Igor Kolomoïsky serait la seconde ou la troisième fortune du pays (après Rinat Akhmetov et/ou Viktor Pinchuk). Il détient le secteur de la métallurgie, la Privat Bank et a acquis en 2011 le secteur du gaz.

Igor Kolomoïsky préside la Communauté juive unie d’Ukraine et l’Union juive européenne. Il a créé le Parlement juif européen (qualifié de fumisterie par le Crif) avec le soutien du Bahreïn. Il possède la moitié de la chaîne de télévision Jewish News One (qui émet désormais sous le nom Ukraine News One)

Igor Kolomoïsky a été nommé gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk par les autorités putschistes de Kiev. Il a participé à l’organisation du massacre d’Odessa du 2 mai 2014 avec son armée privée, le 1er Bataillon du Dniepr. Il a engagé le fils du vice-président états-unien Joe Biden, R. Hunter Biden, et le président du comité de soutien au secrétaire d’État John Kerry, Devon Archer, comme administrateurs de sa holding gazière.

Source : Slavia Dusha

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Igor Kolomoisky 

L'homme pour qui meurent les nationalistes ukrainiens ! 

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Avec la secrétaire d'état US Wendy Sherman.

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Et portant un T-Shirt avec le célèbre trident ukrainien... à 7 branches !?!?!

06/07/2014

Ces gens-là sont d’une ignorance crasse !

Le « fascisme » de Kiev consiste juste à exterminer les pro-russes de l’Est…

Intérêts obligent, la double pensée y aidant. Au-delà des horreurs que nous renvoient l’image de Slaviansk, de Kramatorsk, du village de Semionovka et de bien d’autres villages rasés par des obus et des bombes à sous-munitions se profile deux réalités : celle de la confrontation OTAN/Russie et celle du renouveau des purges ethniques en pleine Europe.

La problématique ukrainienne est assez difficile à traiter. Il y a, d’un côté, le noyau dur du conflit qui se rapporte à la thèse de l’épuration ethnique et de la riposte gazière imposée à Kiev par Moscou. Mais il y a aussi, de l’autre, l’hypocrisie de circonstance de Porochenko et de sa clique, tiraillés entre leurs engagements vis-à-vis du FMI et leur prise progressive de conscience de ce que serait une rupture définitive, c’est-à-dire sans compromis, avec un Moscou qui est lui aussi en partie handicapé par les provocations récurrentes et ces derniers temps accrues de la partie étasunienne qui a besoin d’un prétexte pour entraîner l’Eurasie dans une guerre dont la dimension et l’impact ferait pâlir les deux précédentes. On a appris la veille que la Russie serait prête à introduire ses forces de maintien de la paix dans les 24 heures qui suivent, chose que l’ONU n’a jamais faite, or, cela était parfaitement dans ses compétences.

Rédigeant ces lignes, j’ai l’impression d’enfiler des truismes. Or, au-delà des réalités factuelles, il y également la réalité d’un procédé psychologique qui consiste à répéter 36 fois par jour les mêmes mensonges jusqu’à ce que, paradoxalement, ceux-ci n’apparaissent plus comme tels à l’auditoire visé. On l’a notamment vu dans le cas de la Syrie. Le seul antidote possible est donc la réinformation systématique si même elle semble parfois redondante. Sait-on ainsi que Mikhaïl Koval a publiquement exprimé sa détermination à parquer les résidents de Donetsk et de Lougansk dans des « camps de filtration » pour ensuite les disperser à travers le pays ? Il suffit pourtant de consulter youtube pour trouver des preuves limpides de ce projet de déportation. L’Est ukrainien, connaitra-t-il le sort de Varsovie en 1944, une capitale entièrement détruite par les Allemands en réponse à la montée de la résistance polonaise connue sous le nom de l’ «Armia Krajowa » ? Ceux qui n’ont pas fui vers la Russie ou d’autres pays d’accueil éventuels, connaîtront-ils le sort des Ruthène et des Lemkos parqués, il y a cent ans de là, dans des camps de détention autrichiens ? Il arrive que l’Histoire se répète dans les circonstances sans pour autant que le dénouement soit le même. Espérons donc qu’il ne soit pas le même pour les habitants de Novorossia.

Françoise Compoint, 05 juillet 2014, pour La Voix de la Russie

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Je soumets maintenant à votre attention quelques extraits du témoignage d’Alexandre Sivov, en direct d’Odessa.

La Voix de la Russie : « Que pensent les habitants d’Odessa de ce qui se passe de l’autre côté du Dniepr ? Est-ce qu’il y a des autochtones qui prennent part aux hostilités, dans un camp ou dans un autre ?

Alexandre Sivov : Il est très difficile pour le moment de comprendre ce qu’ils pensent dans la mesure où tout le monde, sans exception, a peur de s’exprimer… notamment dans une conversation plus ou moins privée avec un inconnu. On peut en fait diviser votre question en deux parties ou même en trois parties. Premièrement, il y a bon nombre de gens mobilisés de force pour être enrôlés dans l’armée ukrainienne bien qu’il y ait un moyen, pour les plus aisés, d’y échapper, en payant 1000 dollars au commissariat du quartier. Et quand je dis plus aisés, c’est très peu dire, car ces 1000 dollars constituent le salaire annuel d’un Odessite moyen. Je vous assure que la majeure partie des conscrits ne veulent pas se battre ! 

Nous apprenons, certaines rumeurs à l’appui, que les jeunes gens qui ont pris part au conflit aux côtés du Praviy Sector ont changé de camp en se battant cette fois aux côtés des milices d’autodéfense du Donbass ! Ce genre de rumeur est particulièrement tenace mais, bien entendu, on est loin de la certitude ! Une autre rumeur, plus tenace, fait état de l’apparition d’un arsenal d’armes à feux à Odessa en vue du lancement d’une guérilla urbaine (…).

La VdlR : Peut-on établir un parallèle entre l’idéologie nazie du III Reich et l’idéologie du nouveau gouvernement kiévien ?

Alexandre Sivov : Le terme même d’idéologie sous-tend une notion extrêmement compliquée (…). L’idéologie à laquelle vous faites allusion a ses propres théoriciens que nous connaissons moins bien que les pères inspirateurs du libéralisme actuel français ou du communisme léniniste qu’il faut aller chercher au XVIII siècle. Le nazisme est en partie, en tout cas historiquement, ancré dans un esprit d’admiration de la Grèce antique ou la Rome antique. Cela étant, ceux qui en Ukraine entendent élaborer une idéologie se contentent d’ouvrir de vieux journaux remontant à l’époque où l’Ukraine était indépendante et ses élites avaient la possibilité de s’exprimer en toute liberté. C’était sous la guerre ! Sous l’occupation allemande. Il s’agissait de journaux extrêmement primitifs confessant un fascisme vulgaire ! Essayer de s’inspirer de ces journaux et d’y puiser les fondements de l’idéologie fasciste revient à essayer de comprendre l’idéologie française en se bornant à lire le Canard enchaîné ou l’idéologie communiste en lisant la Pravda ! Pareil dans le cas des élites politiques ukrainiennes. Si vous demandez aux petits fascistes ukrainiens ce qu’est le monde antique, vous n’aurez aucune réponse. (... ) Ces gens-là sont d’une ignorance crasse ! Pour eux, être fasciste signifie tout simplement exterminer les pro-russes.

La VdlR : Quels sont selon vous les pronostics à envisager dans les semaines, voire les mois qui suivent par rapport aux Républiques autoproclamées ?

Alexandre Sivov : La guerre prendra de nouvelles formes. Ce sera surtout une guerre de sabotage comme on le voit déjà à l’image des chemins de fer dynamités. On fera sauter des ponts, on lancera des guérillas urbaines qui, quoiqu’encore surtout en gestation, ne vont pas tarder à se montrer au grand jour. Ces opérations clandestines vont se multiplier. Toute l’Ukraine va se transformer en un immense champ de combat sillonné de zones d’affrontements bien organisés et de zone en proie aux guérillas villageoises et urbaines. L’avenir des gazoducs est un sujet à part … si vous pensez qu’ils resteront intacts, vous vous trompez ! Ils seront eux aussi la cible de multiples sabotages, souvent sous fausse bannière, ce qui sera un défi redoutable pour l’Europe ! Idem pour les centrales électriques. Il s’agira, autrement dit, d’une véritable guerre d’usure ».

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Commentaire de l’auteur. Dans la nuit du 3 au 4 juillet, une bombe a endommagé le bureau de recrutement militaire dans le quartier Kotovski. Il semblerait qu’il faille y voir le début de cette guérilla urbaine dont a parlé M. Sivov. Par ailleurs, ce dernier vient d’indiquer qu’un certain nombre de militants du Praviy Sector ont été lynchés, encore un symptôme d’une guerre clandestine qui n’en est qu’à son galop d’essai. On est bien loin des discours du cornichon pompeux en plein Maïdan ! On est bien loin des brioches néocoloniales de Nuland et des cris de soutien du sénateur McCain ! Ayant joyeusement mis le feu aux poudres, tout ce beau monde s’est retiré dans le petit univers arrosé de pétrodollars dont ile st issu et au nom duquel il œuvre avec autant d’acharnement et de mauvaise foi criminelle.

Source : http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/274281897/

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Réfugiés Ukrainiens dans la région de Rostov (Russie).

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Le flux de réfugiés venant en Russie du Sud-est de l'Ukraine a augmenté de façon spectaculaire depuis juin dans un contexte de combats entre les partisans de l'indépendance du Donbass et les forces de sécurité de Kiev. 10 000 à 15 000 personnes traversent la frontière russe chaque jour.

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Photos de Valeriy Melnikov / RIA Novosti.

 

03/07/2014

Village de Kondrashovka...

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Un cynisme qui n'a d'égal que l'horreur du crime !

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Village de Kondrashovka, près de Lugansk, le 2 juillet 2014

Les images parlent d’elles-même... effectivement... "beaucoup de retenue"...

( Âmes sensibles à la "retenue"… attention ! ) 

(Source) 

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01/07/2014

Aux ordres du banksterisme !

Members of the Azov battalion, financed by tycoon Igor Kolomoisky

They kill their white slavic brothers for a zionist bankster !

Read herehere, here, etc… 

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Des membres du bataillon Azov (des forces gouvernementales ukrainiennes), une "troupe de choc" financée par Igor Kolomoïsky.

Igor Valeriovitch Kolomoïsky né le 13 février 1963 est un homme d’affaires oligarque israélo-ukrainien né au sein d’une famille juive ukrainienne. Igor Kolomoïsky est le principal actionnaire du Privat Group et le président  du FC Dnipro Dnipropetrovsk. Selon le Forbes, son patrimoine s’élève à 2,4 milliards de dollars, alors que le Korrespondent l'évalue à 6,2 M $.

Kolomoïsky est également connu pour ses liens d’amitiés avec les dirigeants du parti Pravy Sektor (secteur droit) Il est au cœur de plusieurs scandale pour avoir offert des récompenses de 10.000 dollars à ceux qui réussiraient à capturer des pro-russes.

Après avoir été évincé en mai 2011 de la présidence du Conseil européen des communautés juivesà laquelle il semblait avoir été élu en octobre 2010 (Conseil adhérant au Congrès juif européen), Igor Kolomoïsky fonde et préside pour cinq ans dès novembre 2011 le Parlement juif européen.

Oleksandr Tourtchynov — président de la rada suprême, Président ukrainien par intérim — a nommé le 2 mars 2014 Igor Kolomoïsky gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk.

Igor Kolomoïski finance plusieurs bataillons spéciaux chargés de réprimer le soulèvement pro-russe de 2014 en Ukraine, dont le fameux bataillon Azov, qui a repris la ville portuaire de Marioupol, le 13 juin 2014. Il fait l’objet de poursuites par le Comité d’enquête russe pour « organisation de meurtres, de recours à des moyens et méthodes de guerre illégaux », etc.

Un mandat d’arrêt international est prévu. ( Wikipédia 

Lire aussi ) 

Voilà l’homme pour qui le "bataillon Azov" tue ses frères slaves !

 

Source 

24/06/2014

Les cosaques, maîtres de la terre russe.

Les cosaques, maîtres de la terre russe.

Par Inna DOULKINA pour Le Courrier de Russie

 

Originellement publié le Mardi 13 mai 2014.

 

On les avait crus morts il y a cent ans...

Les vrais cosaques ont quitté la Russie après la révolution de 1917, disions-nous, et ceux qui paradent dans leurs uniformes aujourd’hui, chantent leurs chansons et créent des associations sont des clowns, de faibles imitateurs, des acteurs déguisés, rien de plus. La crise en Ukraine a démontré combien nous avions tort.

 

On les a vus en Crimée d’abord : ces hommes robustes et barbus ne cachaient pas qu’ils étaient venus de Russie pour « aider leurs frères à défendre la foi orthodoxe ». On les a vus sur les barrages routiers à l’entrée de Sébastopol : avec les habitants locaux, ils contrôlaient les voitures afin que « les nationalistes du Secteur droit [1] ne pénètrent pas dans la cité russe ». On les a vus sur la place centrale de Simferopol, aussi : avec des autochtones en tenue de camouflage, les cosaques surveillaient l’entrée des bâtiments administratifs.

 

Alexandre Mojaev.jpgAlexandre Mojaev, cosaque du Kouban. Crédits: Reuters

 

Le 18 mars, quand Vladimir Poutine a demandé au Conseil de la Fédération de reconnaître les résultats du référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie, à Simferopol, à l’entrée d’une base militaire, un sniper a tiré sur des gens. Deux hommes ont péri : un officier ukrainien et un membre russe des brigades d’autodéfense. Le lendemain, leurs cercueils étaient placés côte à côte et les habitants de Simferopol les inondaient de fleurs. Le Russe s’appelait Rouslan Kazakov, il venait de Volgograd et c’était un cosaque. Quand la fusillade a commencé, il s’est jeté devant le corps de son camarade blessé afin de le couvrir. On ne sait pas si c’est son sacrifice qui a calmé les esprits, mais les militaires ukrainiens et les habitants pro-russes de Crimée n’ont pas levé les armes. Le sniper a échoué dans son geste de provocation : le carnage fratricide n’a pas eu lieu.

 Rouslan Kazakov.jpgRouslan Kazakov. Crédits: VK.com

 

Puis, nous avons vu les cosaques en Ukraine, dans le Donbass : la photo de l’un d’entre eux a même été présentée par Jen Psaki, représentante officielle du Département d’État américain, en guise de preuve de la présence de forces spéciales russes en Ukraine. Mme Psaki a présenté au Conseil de sécurité de l’ONU deux photos d’hommes barbus en tenue de camouflage : l’un des clichés avait été pris en Géorgie en 2008, l’autre en Ukraine, en avril 2014. Selon Psaki, il s’agissait du même homme mais les journalistes ont vite trouvé l’erreur : sur le cliché géorgien figurait Khamzat Gaïrbekov, chef du bataillon Vostok, et sur l’autre, Alexandre Mojaev, cosaque du Kouban, venu en Ukraine « afin d’aider ses frères à libérer la terre russe ».

 

Faut-il plus de preuves pour démontrer que ce sont les Russes qui sèment le trouble en Ukraine ?, diront certains. Effectivement, les cosaques russes sont présents sur le territoire ukrainien et ils ne cherchent pas à le dissimuler. Mais s’agit-il de perfides espions de la Direction générale du renseignement de l’état-major russe, ou d’hommes simples, qui se sont soudain sentis concernés par ce qui se passe au Donbass ? – chacun en décidera pour lui-même.

 

Ce qui saute aux yeux, quand on les écoute, c’est en tout cas que pour ces cosaques, comme pour beaucoup d’habitants de l’Est de l’Ukraine, la terre russe ne s’arrête pas à la frontière russo-ukrainienne. Elle s’étend jusqu’au Dniepr. Une vidéo circule actuellement sur le Net, montrant Mikhaïl Khodorkovski en train de discuter avec les habitants de Donetsk. L’homme d’affaires explique aux gens que, vu la situation économique difficile, la Russie n’a aucun intérêt à intégrer le Donbass.

 

« Mais c’est quoi, la Russie ? répondent-ils en chœur à l’oligarque déchu. Vous croyez que c’est la seule Fédération de Russie ? Mais nous aussi, nous sommes la Russie, nos terres sont tout aussi russes. La vérité, il faut la chercher non dans l’économie mais dans la conscience juste. »

Une affirmation qui fera froid dans le dos de certains – ces Russes savent-ils seulement respecter les frontières ?! – mais qu’il est indispensable de prendre en considération dès lors que l’on souhaite comprendre ce qui se passe réellement en Ukraine.

La crise en Ukraine a en effet l’avantage de briser les mythes : sous nos yeux, l’image glacée des shows télévisés se met à déteindre, et derrière, nous découvrons une clairière dans les bois, où des hommes armés sentant la sueur et l’acier envoient valser toutes nos représentations. Nous avions pris l’habitude de croire que les frontières tracées en 1991 par Eltsine, Kravtchouk et Chouchkievitch à travers les forêts biélorusses étaient inébranlables, que la décision des trois chefs d’État nouveau-né ne pourrait jamais être revue. Et voilà qu’à la première secousse importante dans l’espace post-soviétique, on voit revenir sur l’avant-scène ceux que l’on croyait évanouis il y a longtemps : des personnages de contes à dormir debout, des inspirateurs séculaires de révoltes populaires, des cosaques. Et voilà que le monde entier découvre que ces hommes ont leur vision propre des frontières, et qu’ils sont prêts à la défendre les armes à la main.

 

Parce que l’Ukraine, malgré toutes ses tentatives de se positionner comme l’État unitaire de la nation ukrainienne, ne l’est pas. L’Ukraine actuelle est constituée de deux parties inégales, au passé foncièrement différent : les provinces de l’Ouest ont longtemps fait partie de l’empire austro-hongrois, qui s’était fixé pour mission de cultiver chez les populations locales l’esprit d’un nationalisme ukrainien virulent – afin de contrer l’influence russe.

 

De l’autre côté : les provinces de l’Est, ancien champ sauvage, peuplé depuis le XVIIème siècle par des colons russes, baptisé « Nouvelle Russie » et rattaché à la république socialiste d’Ukraine par Lénine en 1920. Le chef du premier État socialiste voulait ainsi diluer la population paysanne d’Ukraine dans les mineurs du Donbass, afin d’y augmenter la part des « prolétaires ». Peu importe : bien que considérées dès lors comme ukrainiennes, les populations du Donbass ont continué de parler russe et ont gardé un fort attachement à la Russie. En réalité, elles n’ont jamais pensé en être séparées, et rien ne le prouve mieux que leurs insurrections contre Kiev.

 

Ces hommes, par leur simple présence, déconstruisent une à une nos idées sur comment le monde est fait. Grâce à eux, on réalise que non, la planète entière ne veut pas « entrer dans l’UE » et vivre selon les normes européennes. Que l’Europe n’est pas un exemple pour tout le monde, qu’il est des gens qui préfèrent creuser dans la neige leur propre sentier plutôt qu’être contraint de suivre une voie qu’ils ne se sont pas choisie, même s’il s’agit d’une autoroute goudronnée. Dans l’univers de ces hommes, des choses auxquelles nous croyions avoir toujours cru – l’immunité diplomatique, la liberté de la presse, l’autorité des organisations internationales – retrouvent leur vacuité originelle. À Slaviansk et dans les alentours, ce qui compte, ce n’est pas votre passeport, mais vos intentions. Ici, les amis seront bien accueillis, mais les ennemis iront en prison, et leurs cartes de presse ou d’identité européenne n’y feront rien. Ces « talismans » perdent toute leur force dans les bois de Slaviansk. Sur ce territoire, ce sont d’autres objets qui sont sacrés.

 

Le ruban de Saint Georges, par exemple. Le bout de tissu qui servait jusqu’ici aux Russes à décorer leurs voitures pour le 9 mai est devenu, en Ukraine, le signe de distinction entre les prorusses et les pro-ukrainiens : quand les Berkout sont passés dans le camp du peuple du Donbass, ils les ont enfilés en guise de brassards.

Les protestataires qui occupent en ce moment même les bâtiments administratifs de la région de Donetsk portent eux aussi des rubans de Saint Georges. Le ruban irrite terriblement les Ukrainiens pro-européens : ils traitent ceux qui le portent de doryphores ; preuve de la puissance symbolique de l’objet.

 

L’hymne et le drapeau russes, ensuite. Il ne sera pas exagéré de dire que les Russes se sont « approprié » leur hymne post-soviétique lorsqu’ils l’ont entendu chanter par les foules de Lougansk. Qu’ils ont « acquis » leur drapeau lorsqu’ils l’ont vu flotter au sommet des parlements de Sébastopol, de Simferopol, de Donetsk, de Lougansk, de Slaviansk et d’autres à venir. Nulle surprise, dès lors, au fait que sur ces terres, les cosaques n’ont plus du tout l’air de guignols. En prenant les armes et en allant se battre pour les valeurs qui leur sont chères, ils nous ont montré que c’est nous qui vivions dans l’illusion, que c’était nous, les clowns. Que les beaux discours et les grandes causes ne valent rien tant que l’on n’est pas prêt à mourir pour eux. Irrévérencieux, bagarreurs, impétueux, les cosaques font irruption dans notre monde confortable. De leurs piques, ils en cassent les murs – et le monde entier réalise qu’ils étaient en papier.

 

On les croyait disparus, exterminés, anéantis depuis au moins 70 ans, ces gardiens des confins russes – et les voilà qui se réveillent et, mus par un instinct obscur, forment des troupes et partent à la défense du monde russe, cette conception des siècles passés, morte depuis longtemps, qui soudain, sous leurs pas lourds, dans leurs combats désespérés et par leurs sacrifices volontaires, ressuscite et retrouve son souffle, son sens et sa beauté. Comme le ruban de Saint Georges. Comme l’hymne et le drapeau. Comme la Russie même.

 

Inna DOULKINA

 

http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/cosaques-maitres-terre-russe/

 

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[1] Note de Kurgan : qui n'ont - rappelons-le - de "nationalistes" que le nom...

puisqu'il est évident que lorsque l'on est prêt à s'allier à des intégristes musulmans

pour massacrer ses propres frères de race, et ce afin de servir les intérêts purement économiques d'un "gouvernement" à la solde des USA, d'Israël et des banksters

qui dirigent ces 2 "pseudo-états"... 

L'on ne mérite absolument pas/plus l'appellation "nationalistes" !