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13/02/2015

Paix de salon, guerre sur le terrain...

Ukraine/Donbass : Paix à Minsk,

guerre dans les régions de Donetsk et de Lugansk ! 

 

A l’est, rien de nouveau. A Minsk, la montagne a accouché d’une souris...

(Voir le détail ici).

A Minsk, on a parlé de la paix dans le Donbass, ce qui contraste fortement avec la situation réelle dans les régions de Donetsk et de Lugansk déchirées par une guerre idéologique lancée par Kiev depuis un an maintenant.

Le tout sera de faire appliquer sur le terrain cet « accord » qui ressemble à celui de septembre dernier et dont la partie ukrainienne n’a jamais respecté le moins du monde les principes.

De plus, il va falloir compter sur Washington qui était absente à Minsk et qui s’est accaparée en un an tous les pouvoir en Ukraine. L’activité militaire sur le front, outre les frappes contre les populations civiles de la part des forces de Kiev, se concentre ce 12 février sur deux points essentiels : le chaudron de Debaltsevo et l’est de Mariupol.

 

Pendant la nuit, la situation dans les régions de Donetsk et de Lugansk est restée tendue. Des salves de lance-roquettes multiples de 220 et de 300 mm ont été signalées à plusieurs reprises. Plusieurs accrochages d’une intensité variable ont eu lieu près des villages de Lozovoe (nord-ouest), Kalynovka (nord-ouest), Logvinovo (M03), dans la poche de Debaltsevo.
Et sur l’aéroport de Donetsk, hier soir, à cinq reprises l’artillerie a frappé la zone, sans faire de victime.
Sur la grande agglomération du Donbass, plus d’un tiers des habitants est sans électricité, ni gaz, ni eau. Encore une fois, un hôpital a été touché de plein fouet par des obus ukrainiens : on déplore plusieurs civils tués et 7 blessés.

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Cliquez sur l'image pour une version moyen format, ou ici pour un grand format. 

 

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Debaltsevo : échec de la contre-attaque ukrainienne sur la M03

 

Le secteur nord-est de la poche Debaltsevo est toujours sous tension, de Popasna au secteur des réservoirs en passant par Troitskoe.

 

 

Tirs de mortier de 120 des cosaques près de Popasna

 

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[eng subs] LPR mortarmen getting closer to UAF positions at Debaltsevo "cauldron". 

Trad & subs by Kazzura.

 

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Depuis deux jours, les combats se poursuivent dans la zone du village de Logvinovo, sur la M03 qui ferme désormais le chaudron de Debaltsevo, de même que sur la hauteur 307.9 près de Sanzharoka. Les forces ukrainiennes ont mené plusieurs frappes d’artillerie durant la nuit et au petit matin un assaut a été donné dans le but de rouvrir à cet endroit la M03 (même si la reprise de Logvinovo ne permettrait pas forcément aux éventuels convois ukrainiens de ravitaillement d’accéder en toute sécurité à Debaltsevo).

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Une compagnie de ce qui reste du « bataillon Donbass » a attaqué ce matin le village de Logvinovo par le nord, avec le soutien de véhicules blindés (photo ci-dessus), en venant de la route Artemovsk-Debaltsevo (M03). Le commandant virtuel de l’unité, Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, sur sa page Facebook parle de « victoire », alors qu’hier il affirmait de sa chambre d’hôpital que l’encerclement n’était qu’une vue de l’esprit… Hier, les FAN avaient laissé passer un petit convoi d’évacuation sanitaire de la 128e brigade. Sans doute est-ce pour cela que Grishin refait du fond de son lit la bataille de la poche.

 

 

Une batterie de 2S1 Gvozdika de la brigade « Kalmius » répond à l’artillerie de Kiev.

  

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Ce matin, les forces de Kiev à l’entrée de l’ex saillant, semblent avoir engagé ce qui leur reste sur place de réserves pour tenter de reprendre Logvinovo et briser ainsi l’encerclement de Debaltsevo. Ce groupe de combat d’une centaine de fantassin appuyé par une section d’infanterie mécanisée, quelques sections de T-64BV et des batteries Gvozdika, Grad, Uragan et même 2S7 Pion (203 mm), a tenté de chasser les forces républicaines du secteur. Il y aurait des pertes importantes des deux côtés.
En fin d’après-midi, on apprenait que le bataillon spécial « Somali » de « Givi », renforcé de 7 T-64BV, menait avec succès une contre-attaque sur la M03.

 

 

Reportage sur le bataillon mécanisé « Odessa »

opérant sur le secteur sud de Debaltsevo ; puis sur les combats vers Logvinovo

 

Violents combats à l’est de Mariupol

 

A l’est de Mariupol, la « Kolossale » offensive d’hiver du « régiment » (sic) de néonazis « Azov » est stoppée depuis avant-hier. Certains groupes d’Azov auraient même reculé. Dans les agglomérations de Shirokino, de Kominternovo, de Sahanke, de Pavlopol, toute la nuit dernière fut agitée, les accrochages se succédant aux tirs d’artillerie.

A 08h00, heure locale, l’unité « Azov » signalait de « violents combats » près de Shirokino et de Sahanka. Dans ce village, il y aurait beaucoup de destructions dues aux affrontements. Les civils du village de Shirokino sont utilisés comme boucliers humains par le groupe tactique « Azov ». Une partie de la population a décidé de fuir à pieds les combats.

A la périphérie du quartier Illichevsk, dans le nord-est de l’agglomération portuaire, un groupe d’Azov aurait été pris sous le feu d’un DRG. Le front est particulièrement poreux et la progression de quelque 5 à 7 km du groupe tactique comprenant « Azov », quelques unités mécanisées et des chars de l’armée ukrainienne, semble avoir laissé en arrière un grand nombre de DRG républicains très opérationnels.

Sur Novoazovsk, au sud-est de la ligne de contact, les forces de Nouvelle Russie maintiennent un groupe tactique mécanisé à l’effectif d’un bataillon pour éventuellement mener une contre-attaque.
Dans le Donbass à feu et à sang, la guerre pour la liberté n’est pas terminée.

 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 12 février 2015.
Article originel ici
 
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Les vidéos traduites (anglais) et sous-titrées par Kazzura. 
 
 
[eng cc subs] DPR defense ministry sitrep 12/02/15.
 
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 [eng subs] DPR & LPR prime ministers joint interview on new Minsk agreement…

Kurgan : à regarder jusqu’à la fin, qui annonce – malheureusement – l’inévitable futur, puisqu'il est évident que les ukrainiens ne respecterons pas le « cessez-le-feu » ! )

11/02/2015

Tornade sur Kramatorsk !

Ukraine / Donbass :

Tornade sur Kramatorsk !

 

A la veille d’une énième réunion à Minsk, les provocations kiéviennes se multiplient, comme les succès opérationnels des forces de Nouvelle Russie. L’étranglement des troupes ukrainiennes coincées dans le chaudron de Debaltsevo se poursuit, à l’est de Mariupol, les néonazis d’ « Azov » veulent rejouer la bataille des Ardennes et à Kramatorsk, le QG opérationnel des forces répressives de la junte n’est plus… opérationnel, pour le moment. Frappe républicaine ou provocation ? Pour notre part nous avons tout de même tranché pour la première option, mais nous devons rester très prudents, quitte à revenir sur ce choix.

 

Tornade sur le QG opérationnel kiévien à Kramatorsk

 

Vers midi, plusieurs salves de roquettes de 300 mm tirées par des lanceurs BM-30 Smerch (Tornade) ont touché de plein fouet le site militaire de l’aéroport de Kramatorsk, de même qu’une partie de l’agglomération du même nom faisant 7 tués et des dizaines de blessés parmi les civils et un nombre non encore divulgués de victimes parmi les militaires présents sur zone. L’aérodrome de Kramatorsk abrite depuis le printemps dernier (en fait quelques semaines après le retrait des troupes de Strelkov), l’état-major opérationnel des forces ukrainiennes dans le Donbass. C’est aussi un très important élément de la logistique des forces de Kiev et une base héliportée et aéromobile.
Immédiatement, à l’occasion d’une séance de la Rada, le président ukrainien Petro Poroshenko a déclaré que le tir avait été effectué par un système Smerch « russe », accusant à la fois les forces de Nouvelle Russie et Moscou d’être la cause de cette frappe.

 

 

Belle salve de Smerch ! On comprend que cela puisse effrayer la jeune maman

qui filme cette scène du haut de son immeuble. Mais, bientôt, ils seront libérés.

 

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Selon plusieurs sources, si une partie du secteur résidentiel a été effectivement touché, l’essentiel des frappes a atteint la zone militaire, faisant des dégâts considérables et de nombreuses victimes parmi le personnel militaire.

Une frappe destructrice et inédite qui intervient au lendemain de la montée en puissance de l’activité ukrainienne sur l’aéroport de Kramatorsk avec un ballet remarqué d’avions cargo An-26.

C’est de ce site que les ordres des opérations répressives en cours sont partiellement décidées et surtout mises en œuvre, c’est de là que les tirs de missiles tactiques Tochka-U frappent régulièrement les villes du Donbass depuis le printemps dernier et c’est encore de cet aérodrome que le soutien dont bénéficie la junte de la part de pays de l’OTAN sur le front du Donbass arrive. D’ailleurs, sur ce site, il y avait environ une centaine de « contractors » polonais juste au moment du pilonnage.

Du côté des forces de Nouvelle Russie, on dément toute frappe d’artillerie sur Kramatorsk. Pourtant, nous savons depuis cet été (confirmé par plusieurs vidéos depuis) que les FAN possèdent au moins deux lanceurs Smerch de prise et remis en conditions pour être opérationnels. Kramatorsk est à moins de 70 km à vol d’oiseau des secteurs tenus par les FAN vers Gorlovka susceptibles d’accueillir en toute sécurité des lanceurs Smerch le temps d’une ou plusieurs frappes. Or, ce que nous voyons sur la vidéo nous laisse à penser que pas plus de 2 lanceurs ont dû être utilisés pour cette frappe (chaque engin pouvant tirer à la fois 12 roquettes de 300 mm). La munition à fragmentation 9M528 ayant une capacité de frappe jusqu’à 90 km (jusqu’à 70 km pour d’autres munitions), il est donc tout à fait plausible techniquement qu’une section de BM-30 des FAN ait pu frapper l’aérodrome de Kramatorsk.

Ce soir, le QG avancé des forces ukrainiennes dans le Donbass n’est plus opérationnel. Pour notre part, et au risque de nous tromper, nous pensons qu’il s’agit de la réponse des forces de Nouvelle Russie à des mois de crimes contre les populations du Donbass.

Pour un œil les deux yeux, pour une dent, toute la gueule !

 

L’étranglement des forces de Kiev dans le chaudron

 

Sur l’ensemble du pourtour de l’ex saillant de Debaltsevo, devenu depuis chaudron, la pression des FAN ne faiblit pas.

D’après des sources ukrainiennes, même la position fortifiée kievienne de Troitskoe (nord-est) aurait désormais des difficultés de ravitaillement.

La nuit dernière a été chaude sur la M03 au nord-nord-est de Debaltsevo et même ailleurs puisque vers 23h00 (heure locale), les batteries kiéviennes ont pris pour cible Uglegorsk. Autour de 01h00 des tirs d’artillerie des FAN ont détruit une batterie kievienne sur Novogrigorovka (nord immédiat de Debaltsevo). A partir de 01h25 sur le secteur Novogrigorovka-Nizhne Lozovoe, un sérieux accrochage impliquant de l’artillerie et des chars a opposé plusieurs compagnies des FAN et des renforts kieviens, jusqu’au matin. Dans la journée, les FAN ont encore dû repousser avec succès les attaques dans le village de Logvinova. Hier, lors d’un accrochage sur la M03 avec une colonne ukrainienne venue en renforts, deux colonels kiéviens ont été abattu, pris par surprise dans une UAZ-469 à l’inscription caractéristique « Ukrop ». L’un de ces officiers était en possession de documents importants.

 

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 Un groupe du 40e « bataillon » d’infanterie mécanisée « Krivbas »

dirigé par le commandant adjoint de l’unité, Vladimir Sarychev,

s’est constitué prisonnier sur la M03 Debaltsevo-Artemovsk.

 

Mise à jour F.E : Ajout de la vidéo sous-titrée (eng) par Kazzura.

 

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La reddition de Vladimir Sarychev, officier adjoint du 40e « bataillon Krivbas », marque un tournant dans la bataille de la poche. Selon les renseignements collectés auprès des prisonniers, le commandement de l’armée ukrainienne aurait donné l’ordre de tirer sur les détachements de soldats en retraite ou désirant se rendre.

 

Chernukhino semble désormais vide de toute présence kiévienne, tout comme Kamenka et même Maloorlovka, même si un sérieux nettoyage doit être entrepris dans ces deux localités. Ce matin, à l’aube, Debaltsevo était presque reconquis de moitié. Le DRG « Ryazan » serait même en opération à l’intérieur du centre-ville (photo ci-dessous).

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Selon la partie ukrainienne, vers 13h00, la zone Svetlodarsk (nord-ouest de l’entrée de la poche) un accrochage avec appui de l’artillerie signalait la progression des forces républicaines sur ce secteur.
Plus tôt, on apprenait que le village de Mironovsky était vide de troupes ukrainiennes.

 

Donetsk et Gorlovka toujours sous les tirs de l’artillerie ukrainienne

 

Si les accrochages perdurent entre Gorlovka et Dzerzhynsk (où une batterie de mortiers ukrainienne a été détruite), notamment vers Maïorsk, c’est essentiellement contre le centre-ville de Gorlovka que les batteries ukrainiennes continuent de concentrer leurs tirs.

Mêmes constatations sur Donetsk avec en plus la menace de commandos infiltrés.
Dans le quartier Zaperevalny, le 10 février, l’un d’entre eux a été neutralisé par l’unité SOBR : il avait mené des attaques la veille au mortier contre des bâtiments, des hôpitaux et des écoles. Ce petit groupe se déplaçait dans un minibus blanc Volkswagen Transporter, habillé en miliciens. La plupart de ces saboteurs n’ont pas eu la vie sauve…

Plus au sud-ouest de Donetsk, le secteur de Krasnogorovka est désormais sous pression constante des FAN, que ce soient des DRG ou des frappes de contre-batterie. D’ailleurs, une batterie ukrainienne de quatre obusiers a été neutralisée.

Plus au sud, vers Taramchuk (nord-ouest de Dokuchaevsk), l’artillerie républicaine a « traité » un point fort de la garde nationale, détruisant deux véhicules de combat d’infanterie, des munitions et faisant des victimes parmi les paramilitaires.

 

Est de Mariupol : coup d’arrêt à « Azov » !

 

« Wacht am Rhein » version néonazis galiciens : c’est une mini reconstitution locale de la contre-offensive des Ardennes qui vient de s’achever aussi vite qu’elle a commencé. Profitant de l’effet de surprise, le « bataillon Azov » a lancé ce matin à l’aube, après une préparation d’artillerie de l’armée ukrainienne, une série d’attaques sur la ligne de front à l’est immédiat de Mariupol. Leur progression n’a pas dépassé dans le meilleur des cas 7 kilomètres.

Selon les médias ukrainiens, l’unité composée essentiellement d’activistes néonazis, d’islamistes tchétchènes, de mercenaires géorgiens et de « contractors » occidentaux aurait poussé sur les agglomérations de Pavlopol, de Shirokino et de Kominternovo, une reconnaissance offensive.

L’objectif semblait être la reprise de Novoazovsk. Les combats auraient été intenses, à en croire les réseaux sociaux pro-Kiev. En fait, ces paramilitaires semblent avoir ouvert le feu sur tout et n’importe quoi,  touchant même des civils qui ont été pris en charge à l’hôpital de Novoselkovskoe.  

Dans l’après-midi, l’unité prétendait avoir atteint Pavlopol, Oktyabr et Kominternovo, alors que sur Shirokino les affrontements étaient présentés comme acharnés. Le « bataillon » était appuyé par des blindés (une dizaine de T-64BV) de l’armée ukrainienne et des batteries Grad.

Opérant une manœuvre de freinage sur quelques kilomètres, les FAN les ont tout simplement laissé avancer, s’épuiser bêtement avant de les stopper net. Fin de balade hivernale !

Vers 13h20, on apprenait que sur le village de Sahanku, les paramilitaires d’« Azov » étaient tombés sur un os. Après des pertes sévères et sans doute quelques prisonniers, tout ce petit monde a fait marche arrière.

 

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Chez Azov, les sourires du matin ... 

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 ... s'estompent vite dans l'après-midi ... au contact des FAN ! 

 

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Cette offensive très localisée était directement supervisée par Oleksandr Turtchinov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, un des plus acharnés défenseurs des intérêts de Washington en Ukraine et un ardent partisan de la guerre à outrance contre le peuple russe et les russophones du Donbass. Un individu qui n’a jamais eu le courage de mettre les pieds en première ligne, mais qui est prêt à sacrifier la vie de ses compatriotes pour satisfaire ses instincts les plus vils. Turtchinov, bien en arrière des opérations et au chaud dans son bunker, espérait sans doute une éventuelle « offensive Steiner »...
(Note de K : voir ici).
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 février 2015. 
Pour lire l'article originel, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur :
 
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-tornade-sur-kramatorsk#more-239146 
 
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Debaltsevo "cauldron" sealed / Steshin & Kots report.

Traduction & eng. Subtitles by Kazzura. 

APC combat footage : militia APC works against UAF infantry near Tchernukhino

"Hogwarts daily routine " - DPR specops training militia recruits

10/02/2015

Ukraine : Ruslan Kotsaba accusé de haute trahison, arrêté et écroué.

Dernières paroles de Ruslan Kotsaba avant d'être écroué.

Vidéo depuis la salle d'audience. 

Le très populaire journaliste ukrainien de Ivano-Frankovsk [l'Ukraine de l'Ouest] qui travaille [travaillait...] pour la chaîne de télévision 112 et qui le 19 janvier avait publiquement appelé les ukrainiens de refuser la mobilisation [voir sa déclaration ici : https://www.youtube.com/watch?v=zv-Fp...] a été arrêté par les services secrets ukrainiens et accusé de haute trahison..Selon son épouse, Ouliana, il a été arrêté samedi après une perquisition menée par le SBU à son domicile.

Dimanche, 8 février, le tribunal a décidé de le maintenir en détention pour un maximum de 60 jours par "mesure de précaution" jusqu'à la fin de l'enquête. Sa demande de "liberté surveillée" a été rejetée...

Source : Thalie Thalie

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Lire aussi :

Sauvons le refusnik Ruslan qui refuse d'aller tuer dans le Donbass

Руслан Коцаба,ruslan kotsaba,ukraine,Україна,mobilisation,appel aux ukrainiens 

Combats acharnés au cœur même de Debaltsevo !

Ukraine/Donbass :

Combats acharnés au cœur de Debaltsevo.

 

Le chaudron de Debaltsevo se réduit comme neige au soleil. Aujourd’hui, l’encerclement complet de plusieurs milliers de combattants de Kiev avec leurs armements et matériels lourds est largement confirmé. Les combats se déroulent à la fois dans Debaltsevo et au nord-ouest du chaudron. A Donetsk, l’artillerie lourde et tactique ukrainienne fait des ravages contre les civils et les infrastructures. Un missile tactique est tombé hier soir sur une usine chimique, les dégâts sont énormes et les victimes très nombreuses. Plus les forces de Nouvelle Russie enregistrent des succès, plus Kiev se venge sur les populations.

 

Le gouvernement kiévien a décidé qu’à partir du 10 février, les régions de Kharkov et de Kherson seraient placées sous contrôle de l’opération dite « antiterroriste » au même titre que les secteurs  des régions de Lugansk et de Donetsk occupés par ses forces. C’est un moyen pour la junte de resserrer son étau répressif sur une partie du territoire qu’elle contrôle encore partiellement. Même Kiev semble concernée par cette décision : des témoins affirment que certaines entrées et sorties de la capitale de l’Ukraine possèderaient désormais des points de contrôle fortifiés.
Sur le front du Donbass, Kiev achemine encore des renforts. Sur Krasnoarmeisk, on signalait la nuit dernière le mouvement d’une colonne en direction de Donetsk, composés de chars, de blindés divers et de véhicules transportant de l’infanterie et de la logistique.

 

Debaltsevo : l’enfermement confirmé

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La pression ukrainienne au niveau de la Seversky Donets se poursuit par des frappes régulières de son artillerie sur les positions républicaines et les villes et villages contrôlés par les indépendantistes. Si on note depuis plusieurs jours une accumulation de moyens mécanisés au nord de Shachtye, par exemple, il ne semble pas qu’une offensive d’envergure soit prévue dans les jours à venir. La raison en est simple : les rotations d’unités de première ligne ne sont pas terminées. Ainsi, ce qui reste du bataillon d’infanterie mécanisée de la 24e brigade situé près de Krymskoe attend encore d’être relevé. Le départ du « bataillon Donbass » pour le saillant (devenu depuis chaudron) de Debaltsevo au moment de l’offensive républicaine a obligé cette unité (ou ce qu’il en reste soit environ 10% de son effectif initial qui était d’environ 600 combattants) à rester sur place, malgré les pilonnages réguliers des FAN et ses pertes en moyens matériels, humains et logistiques.

 

Sur la poche de Debaltsevo, justement, alors que nous constations hier encore une pause opérationnelle, dans la matinée, des éléments de pointe des FAN semblent avoir pris le contrôle de la route stratégique M03 qui assurait jusqu’alors la liaison entre les éléments ukrainiens dans le saillant et les lignes arrière des forces de Kiev. Hier, déjà, nous constations que cette artère était définitivement coupée, aujourd’hui nous en avons confirmation. Ce matin, à 09h25 (heure locale), le commandement opérationnel des forces de la RPL affirmait avoir libéré la localité de Logvinova sur la M03 au nord-ouest de Debaltsevo (vidéo). Une compagnie du « bataillon Donbass » serait en difficultés et aurait dû se retirer de l’agglomération. Les combats se poursuivent au nord-est de celle-ci, y compris ce soir. Des duels d’artillerie auraient eu lieu vers 21h00 (heure locale).

 

Il a également été confirmé que les FAN avaient pris le contrôle du village de Kalinovka, plus au sud-ouest. La fermeture définitive du chaudron a aussi été confirmée dans la journée par le colonel Igor Strelkov qui dispose de sources généralement fiables.

 

On notera que ces opérations et ces progressions de la journée ont vraisemblablement été aidées par le soutien d’éléments d’artillerie mécanisée de la brigade « Kalmius » (batterie de 2S1 Gvozdika) sur le versant ouest de la poche de Debaltsevo (vidéo ci-dessous).

 

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On note aussi une nette progression des éléments indépendantistes des forces de la RPL sur l’agglomération de Debaltsevo. Il semblerait, au regard de photos publiées sur les réseaux sociaux, que des éléments de pointe des FAN auraient atteint la partie centrale de l’agglomération en milieu de journée. La partie ukrainienne a signalé que les forces républicaines occupaient désormais une partie de la gare de triage ferroviaire, et sur le site des affrontements ont eu lieu avec des soldats 92e brigade. Les FAN auraient fait plusieurs prisonniers et capturé quelques armements et véhicules intacts dont au moins un BRDM-2. Le 25e « bataillon » de défense territoriale « Kiyevskaya Rus » ne serait désormais plus opérationnel, il ne lui resterait qu’une trentaine de paramilitaires.

La chaîne de la télévision ukrainienne « 112 Ukraine » rapportait dans la journée que les forces républicaines avaient attaqué les positions ukrainiennes à l’intérieur même de Debaltsevo, notamment au sud près d’Olhovatka. Les forces de Kiev auraient subi de très sévères pertes.
De plus, il semblerait que des éléments de la 2e brigade des forces de la RPL auraient réussi à atteindre le principal point fortifié au nord-ouest de Debaltsevo.

 

Ajout de la vidéo sous-titrée (eng) par Kazzura.

Attention, images dures ! (+18)

 

[eng subs] Combat footage:

NAF troops take Logvinovo locking the Debaltsevo "cauldron" - 09/02/15

 

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(...) 

 

Énorme exposition sur Donetsk cette nuit

 

La ville de Donetsk vit au rythme des frappes de l’artillerie républicaine. Cette journée n’a pas différée des autres. Les batteries ukrainiennes continuent de pilonner inlassablement la zone de l’aéroport et les quartiers résidentiels.

La nuit dernière, à Donetsk, un commando infiltré ukrainien a été pris en chasse par les unités spéciales de la RPD. Revêtus d’uniformes des forces armées de la Fédération de Russie, 12 individus, dirigés par un officier de la SBU, Aleksandr Sulik, ont été promptement éliminés.
La tâche de ces unités n’est pas seulement d’ajuster les tirs d’artillerie ou de mener des frappes de mortier contre des objectifs à l’intérieur de l’agglomération, mais aussi d’intimider la population locale et de discréditer les forces armées indépendantistes.

 

Toujours la nuit dernière, en fin de soirée, l’agglomération de Donetsk a été touchée par ce qui semblerait être un missile tactique, provoquant une très importante déflagration et détruisant en partie une usine chimique. Les dégâts sont impressionnants et les émanations toxiques sans précédent. Il est probable qu’il s’agisse d’un tir de missile tactique Tochka-U.

Selon Dmitry Steshin, journaliste à Komsomolskaïa Pravda, cette exposition a été ressentie dans tout Donetsk. Le service de presse de l’état-major ukrainien a déclaré que l’armée kiévienne n’était pas impliquée dans cette puissante explosion qui s’est produite à Donetsk le 8 février à 22h45.

Il est aussi possible qu’il s’agisse d’un missile tactique Luna-M (GRAU – 9K52, selon la classification de l’OTAN : Frog-7). En Ukraine, le Luna-M a été retiré du service à partir de 2010. Il y avait 50 unités de ce type d’armement qui n’ont jamais été entièrement démantelées. Il est très probable que la junte puisse en utiliser contre les populations du Donbass.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 09 février 2015.

 

Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les autres vidéos, etc… cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-combats-acharnes-au-coeur-de-debaltsevo#more-239137

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Attaque ukrainienne sur une usine chimique de Donetsk, Yarosh est heureux !

Ignoble parmi les ignobles !   

Une attaque sur une usine chimique de Donetsk n’a pas fait de victimes

Une usine chimique a été touchée lors d’une attaque à Donetsk. Heureusement, pour le moment, il n'y a pas de danger immédiat de diffusion des produits chimiques dans la ville. Suivez ces événements avec le correspondant de RT Roman Kossarev.

Source : RT France

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Note de Kurgan : Une usine chimique a été touchée lors d’un énième  bombardement ukrainien sur Donetsk, et l'autre enc... de fils de truie de Dmitro Yarosh, du Pravy Sektor... félicite les artilleurs !!! Lorsqu'ils tireront sur une centrale nucléaire il leur fera envoyer des chocolats... 

Ignoble parmi les ignobles !   

09/02/2015

Les FAN continuent d’évacuer les civils...

Ukraine / Donbass :

Les FAN continuent d’évacuer les civils

du chaudron de Debaltsevo.

 

Porochenko, Hollande et Merkel pleurnichent pour un cessez-le-feu, alors qu’Obama « réfléchit » à fournir des armes sophistiquées à Kiev pour continuer de massacrer les populations du Donbass. Des rumeurs font état d’un possible coup de force contre le potentat kievien. La situation est explosive en Ukraine et pas seulement sur la ligne de front dans le Donbass qui n’a pas changée de manière significative. Et le 13e convoi humanitaire de Russie vient d’arriver dans le Donbass.

 

Comme le soulignait dernièrement Sergeï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, « maintenant, le problème est dans le fait que le président de l’Ukraine a perdu son monopole de l’usage de la force, il y a des bataillons privés qui ont été créés, qui sont payés beaucoup mieux que l’armée régulière ». Aussi, la stabilisation en Ukraine du régime, mis en place il y a un an par la force et la corruption, sans la participation des États-Unis, sera difficile à réaliser, voire impossible. Or, l’omniprésence de « conseillers » américains de toutes sortes en Ukraine béhachélisée rend impossible toute solution dans ce pays sans le retrait des États-Unis. Si la Russie n’a, bien évidemment, pas envahi l’Ukraine, il n’en est pas de même des USA.

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D’ailleurs, les méthodes US consistant à faire une guerre sale, meurtrière et particulièrement inhumaine en privilégiant de frapper avant tout les populations, sont largement mises en œuvre par les forces de l’entité kiévienne depuis de printemps dernier. L’armée ukrainienne utilise des bombes à fragmentation dans le Donbass, a reconnu jeudi dernier le sénateur néocon américain John McCain à l’agence Sputnik à Washington. Un John McCain qui a réaffirmé son souhait de faire la guerre à la Russie jusqu’au dernier Ukrainien.

La commission spéciale de suivi de l’OSCE a confirmé que l’armée de Kiev avait employé des bombes à fragmentation lors des tirs du 27 janvier dernier contre les quartiers résidentiels de la ville de Lugansk. L’emploi de telles armes est interdit par les conventions internationales.

 

 

Ajout Fiertés EuropéennesTraduction & Subtitles by Kazzura 

[eng subs] DPR dept corps commander Eduard Basurin morning briefing 09/02/15 - demonstration of the banned munition used against the Donetsk and answers on questions regarding the powerful explosions after the UAF strike at Donetsk last night.

 

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L’évacuation des civils de Debaltsevo a été utilisée par les forces ukrainiennes pour livrer du ravitaillement militaire (armes, munitions, carburant) à certaines de leurs unités et afin de procéder à l’évacuation de leurs soldats blessés ; mais certainement pas pour protéger les populations dont la junte n’a que faire. La population, d’ailleurs, a majoritairement refusé d’être déportée en zone kievienne, notamment vers Slaviansk, préférant de loin rejoindre les territoires sous contrôle républicain, d’autant que les troupes ukrainiennes n’ont jamais stoppé leurs tirs d’artillerie sur le secteur de Debaltsevo pour faciliter les évacuations, malgré l’accord passé entre Kiev et les indépendantistes. Une fois de plus, cela démontre que la parole des représentants de la junte n’a aucune valeur.

Les équipes d’urgence de la République populaire de Lugansk n’ont jusqu’alors pas été en mesure d’évacuer la totalité des résidents de Chernukhino, en raison de la permanence des tirs des forces de Kiev.

 

 

L’évacuation de civils de Chernukhino par les hommes du bataillon « Août »

 

Mise à jour F.E : ajout de la vidéo traduite et sous-titrée (eng) par Kazzura. 

 

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Au-delà de la zone des combats, l’artillerie ukrainienne maintient la pression sur les civils. Ainsi, le 7 février Pervomaïsk a été encore une fois pilonnée, au moins six fois par une batterie Grad. Plusieurs résidents locaux ont été blessés et le seul hôpital de la ville a été partiellement anéanti, les malades et les blessés étant réfugiés dans le sous-sol du bâtiment. Le personnel et les patients ont dû être transportés d’urgence à Stakhanov.

Les effectifs des forces républicaines sur le chaudron de Debaltsevo sont estimés entre 3 à 3.500 combattants, tandis que les estimations des forces ukrainiennes varient entre 7 et 9.000 militaires et paramilitaires.

Ce rapport de force totalement déséquilibré en faveur des assiégés, surtout dans les batailles offensives, est totalement incohérent, même avec la plus grande motivation des troupes. Il explique en grande partie pourquoi l’offensive s’est arrêtée net la semaine dernière. Mais, selon certaines sources, il ne s’agirait que d’une pause opérationnelle.

 

Ça se réchauffe au sud de la Seversky Donets

 

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BMP-2 ukrainien détruit vers Trehizbenkoy, sur la rivière Donets, à 6 km à l’est de Krymskoe

 

Après une accalmie, qui a permis à la partie ukrainienne d’opérer quelques relèves de ses troupes très affligées par les dernières semaines de combats et les revers subis, les affrontements se sont de nouveau intensifiés. Les forces de Kiev ont repris leurs pilonnages sur la « Piste Bahmutka » (notamment contre les points forts 31 et 29).

La situation dans le village de Frunze (sud du point fort 31) reste tendue. Chaque jour, la petite agglomération reçoit son lot d’obus et de roquettes, le village est presque entièrement détruit. Dernièrement, les forces de Nouvelle Russie ont constaté un accroissement des drones d’observation ukrainiens.

 

Debaltsevo : une poche et un chaudron

 

Selon les informations collectées par le renseignement militaire républicain, notamment auprès de prisonniers de la 25e brigade de parachutistes, le but du commandement ukrainien sur la poche de Debaltsevo est de contrôler les infrastructures du nœud ferroviaire entre Lugansk et Donetsk. Pour Kiev, il est nécessaire d’empêcher la possibilité de reprendre la communication ferroviaire entre les deux républiques indépendantistes, qui aurait pour avantage de faciliter la logistique entre les deux armées de RPD et RPL et d’unifier de facto les FAN sur le terrain, donc de les rendre plus efficaces opérationnellement.

(...) 

La matinée du 7 février a commencé, près de Debaltsevo, par un duel d’artillerie. La situation reste très difficile dans le secteur sud-est de Debaltsevo, sur le village de Chernukhino, où de violents combats perdurent. Les FAN reconnaissent « de grandes pertes » : jusqu’à 10 combattants tués par jour (ce chiffre est même monté jusqu’à 37), alors que les forces de Kiev sont en train de perdre une moyenne 40 combattants par jour (parfois 80). Les combats se font rue par rue, maison par maison, étage par étage. Dans ce village, les combats des derniers jours ont été acharnés, mais ils ont permis d’aboutir au retrait quasi complet des éléments kieviens qui s’y accrochaient en prenant la population en otage.

 

 

Ajout Fiertés Européennes / Traduction & Subtitles by Kazzura 

[eng subs] 07/02/14 Combat footage :

NAF troops entering Tchernukhino and seizing positions there

 

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Les FAN ont également réussi à faire sortir du village de Nizhne-Lozovogo, à 5 km au nord de Debaltsevo, les troupes ukrainiennes. Il s’agit d’une petite agglomération voisine de la M03, ce qui ferme définitivement la partie sud du chaudron.

(...) 

Pressions ukrainiennes maintenues sur Donetsk

 

Vers 12h00 (heure locale), le 7 février, Gorlovka a encore reçu des tirs massifs de l’artillerie lourde ukrainienne. Les duels d’artillerie ces dernières 72 heures ont permis d’éliminer au moins deux positions ukrainiennes (vers Dzerzhynsk), dont une aurait été complètement détruite : une batterie d’automoteurs d’artillerie et un poste d’appui d’infanterie de 1er échelon. (...) 

Les forces ukrainiennes, dans Avdeevka, ont expulsé les patients de cliniques et les ont déportés vers Beletskoe au nord de Krasnoarmisk. Les bâtiments réquisitionnés serviront de casernement à la soldatesque kievienne. (...) 

 

Hier, dans l’agglomération de Donetsk, les forces de sécurité républicaines ont éliminé 11 saboteurs ukrainiens infiltrés et ont faits deux prisonniers. Comme sur le secteur de Lugansk, ces petits éléments infiltrés sont une plaie pour les forces de Nouvelle Russie qui doivent mobiliser des moyens qui seraient bien utiles ailleurs.

D’une manière générale, l’agglomération de Donetsk subit toujours d’intenses pilonnages de l’artillerie ukrainienne contre ses zones résidentielles, l’aéroport et le centre-ville. (...)  

Avant-hier, une frappe de l’artillerie ukrainienne contre l’hôpital de Dokuchaevsk a causé 15 blessés, et partiellement détruit la maternité. (...)  

 

Echec de la 4e conscription et renforcement des paramilitaires

 

Le régime de Kiev n’a pas réussi à mobiliser suffisamment de conscrits, selon le commandant adjoint des forces armées de l’Ukraine, Vladimir Talaylay. 78.000 citoyens avaient été appelés le mois dernier, mais seulement 46.000 nouvelles recrues ont pu être enrôlées. La junte entend bien recourir à la mobilisation de femmes… Les Femens ne devraient-elles pas se porter volontaires ?
Un échec pour la junte qui s’explique aussi par la campagne de désobéissance civique lancée depuis plusieurs mois en Ukraine bandérisée, et qui porte ses fruits maintenant. D’ailleurs, les moyens répressifs du régime ne s’y sont pas trompés. Le journaliste Ruslan Kotsaba, qui avait appelé au boycott de la mobilisation forcée, a été arrêté arbitrairement par la police politique (SBU) et détenu pendant 36 heures avant de passer devant le tribunal. Pas de réaction de Reporters sans frontières…

 

Et comme Porochenko a une trouille bleue de se faire renverser par les « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite, il a décidé de les armer tant et plus, même les néonazis… C’est d’une logique ubuesque ! Mais le potentat kievien donne des gages au »parti de la guerre » qui domine son gouvernement et la Rada.

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Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » vient de recevoir des KrAZ « Spartan », petits blindés de reconnaissance équipés d’un système de défense avec missiles antichars de moyenne portée. (...) Progressivement, les véhicules bricolés sont remplacés par des matériels neufs et performants : « Azov » possédait déjà une section de reconnaissance de KrAZ Kuguar ou Cougar. 19 véhicules blindés de transport de troupes KrAZ (sans doute des Raptor) devraient bientôt être livrés pour une des deux compagnies de combat. Posséder des matériels neufs et performants est une chose, avoir une troupe de combattants efficaces et capables en est une autre.

L’ensemble de la troupe est bien évidemment encadrée par des mercenaires géorgiens (29 mercenaires de la « Légion géorgienne » formés par l’US Army) et tchétchènes (islamistes), des « contractors » occidentaux ou des mercenaires néonazis de pays membres de l’OTAN (comme le Britannique Chris Garret, repéré dans une vidéo à Mariupol, il y a quelques semaines). Mais « Azov » n’est pas une unité de combat pour autant et à proprement parler. L’unité n’a jamais affronté directement une force comparable à elle, elle n’a jusqu’alors été impliquée que dans des accrochages de faible intensité. Lors de la bataille d’Ilovaisk à l’été dernier, le « bataillon Azov » avait été retiré des premières lignes par le commandement opérationnel kievien dès que les premières difficultés s’étaient faites sentir.

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Comme le régime s’avère incapable de lever une armée en bonne et due forme, les extrémistes tentent de mobiliser par eux-mêmes. Le parti d’extrême droite Svoboda, proche de la mouvance néonazie, vient de monter une formation paramilitaire nommée « Légion Svoboda », qui comprendra environ 500 volontaires pour mener à bien le nettoyage ethnique des populations du Donbass. Cet escadron de la mort devrait être adjoint au « bataillon » spécial de police « Sich », formé essentiellement d’extrémistes proches de Svoboda. Est-il utile d’ajouter que parmi ces 500 « volontaires », il n’y aura pas un seul haut responsable de Svoboda, ni la moindre de leurs progénitures pour aller se faire trouer la peau pour Washington et les oligarques ?

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 08 février 2015. 

 

Pour lire l'intégralité de l'article, voir les autres vidéos, etc., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-les-fan-continuent-devacuer-les-civils-du-chaudron-de-debaltsevo#more-239119

 

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[eng cc subs] 09/02/15 Petrovsky bridge shelled, Donetsk city

08/02/2015

Le Nationalisme Donbassien

Le Nationalisme Donbassien

 

Par Leonid Savin, le 13 septembre 2014.

 

Les événements en cours dans le Sud Est de l’Ukraine dévoilent un phénomène extrêmement important. Il s’agit non Seulement l’indicateur d’un front de la lutte géopolitique entre l’Occident et un club de la construction mondiale multipolaire; de la rupture au sein même de la nature de l’Etat ukrainien qui, ces derniers temps, intervient en qualité de satellite et client de Washington et de Bruxelles ; de la croissance de la conscience politique des citoyens (dans le sens où les citadins défendent leurs droits et libertés les armes à la main plutôt que d’être les sujets d’un Etat wébérien faible et incapable de les protéger de l’arbitraire de leurs opposants politiques ni encore de continuer à remplir ses obligations sociales) ; mais aussi la manifestation d’un nouveau nationalisme, unique en ses caractéristiques et objectifs.

 

Nombreux sont ceux qui ont l’habitude d’envisager le nationalisme selon deux caractéristiques fondamentales, basées l’une sur la culture, y compris la langue (version allemande) et l’autre sur la politique (variante française). Toutefois, le nationalisme a au fond un assortiment d’attributs beaucoup plus large, dans lequel entrent l’ethnicité, la solidarité de groupe, les auto-représentations et identifications. C’est précisément selon cette approche que nous examinerons les processus de désintégration de l’État ukrainien se développant actuellement dans le Sud-est, et que nous identifions comme l’expression du nationalisme donbassien.

 

Le caractère politique du processus apparaît de façon suffisamment évidente dès lors qu’à Lougansk, à Donetsk, à Slaviansk et dans une série d’autres cités, nous voyons clairement s’incarner la notion de sujet politique. Cette qualité de sujet politique entra dans sa phase active de formation dans la période de conflit tout comme ce fut le cas en Abkhazie et en Ossétie du Sud, lorsque dans le contexte de l’aversion aiguë de la politique extrêmement chauviniste du président géorgien Gamsakhourdia, s’enflammèrent des foyers de résistance et résonnèrent les déclarations d’indépendance vis-à-vis de la Géorgie.

 

Dans d’autres régions du monde, nous pouvons observer de semblables aspirations à devenir sujet politique. Elles y sont liées au facteur ethnique et connaissent des voies de résolution diverses. Il s’agit en Grande Bretagne des nationalismes irlandais et écossais, et en Espagne des nationalismes basque et catalan. Les partisans de l’unification et de la création d’une nation ukrainienne unitaire passent cela intentionnellement sous silence, malgré que ce soit précisément ces mouvements nationalistes européens qui viennent à l’esprit dès qu’on fait appel à l’idée de nation. Évidemment, l’Ukraine était vouée aux différentes formes d’ethno-nationalisme, du moins si on se place du point de vue de la géographie politique : par comparaison aux autres pays d’Europe, cette ancienne république soviétique est trop grande pour être une seule masse uniforme, homogénéisée en termes de culture nationale, d’histoire et de pratique sociopolitique. Il est clair qu’en dehors du nationalisme artificiel et en grande partie théorique des débordements bandéristes, il existe en Ukraine d’autres formes identitaires, depuis la ruthène à l’extrême Ouest jusqu’à la Slobode et à celle propre à l’empire russe à l’Est.

 

Selon la typologie, le nationalisme donbassien peut être défini comme étant du type mixte. D’une part il est situationnel, c’est-à-dire doté d’une spécificité constructiviste, à laquelle se sont heurtés les agissements de la junte de Kiev. Mais en outre, il est primordial, c’est-à-dire qu’il dispose de profondes racines historiques et de ce qu’il est convenu d’appeler une connaissance sous-jacente. La déficience de la politique libérale-galicienne des officiels de Kiev au cours des dix dernières années, eut pour conséquence que l’embryon de nationalisme donbassien pu croître et se renforcer, et ce sous différentes variantes, toutes enracinées dans une seule plate-forme globale. Si en son temps l’on eu introduit le fédéralisme, il est possible que l’Ukraine eut échappé à la situation actuelle. Et dans le cadre d’un nationalisme inclusif officiel, à différents niveaux, linguistiques et culturels, il nous serait donné de voir quelque chose de semblable à ce qui existe avec les länder de l’Allemagne et les cantons suisses (nous prenons de telles variantes en considération, compte tenu de l’apparition fréquente du vecteur et du choix européen de l’Ukraine de la part de ses différentes forces politiques au cours des quinze dernières années). Mais ceci ne se produisit pas.

 

Dans la mesure où des aspects primordiaux se situent le plus souvent dans l’argumentation des mouvements nationalistes (et de libération nationale), il est nécessaire d’examiner en détail toutes les phases historiques qui y sont liées afin de proposer une succession unique de couches, qui peut inclure une mythologie propre, ainsi que la mémoire historique. Une première phase concerne la période protoétatique, lorsque manquait l’expression claire des spécificités de l’Etat moderne, liées à la compréhension de la souveraineté. Nous y décelons toutefois des facteurs intéressants, tels que la présence des Alains (sarmates et scythes) dans la région du Don inférieur, et plus haut, sur la rive gauche du Dniepr et au Nord du littoral de la Mer d’Azov. Ainsi, alors que la Crimée est intégrée dans la sphère du monde hellénique, le Donbass fait partie de la sphère culturelle Alano-sarmatienne.

La deuxième phase, relative à la période des grandes migrations des peuples, témoigne du passage de nombreux peuples à travers le territoire que nous examinons, ainsi que de l’installation de certains d’entre eux dans ce dernier. Outre les slaves arrivèrent des peuples turcophones ; Petchenègues, Torques, Polovtses, Bérendiens, souvent désignés sous l’appellation de « chapeaux noirs ». Le territoire lui-même passa sous l’emprise du Kaghanat Khazar, et ensuite fut intégré dans la Horde d’Or.

 

Au cours de la troisième phase, la région devint terra nullius, étendue sauvage dépourvue de structure politique claire, contiguë à la périphérie des possessions de différentes puissances (Empire russe, Royaume polonais, Khanat de Crimée et Empire Ottoman) dont les intérêts rivaux pouvaient se traduire en conflits guerriers. Il est opportun de se souvenir du courrier qu’adressa Yvan le Terrible au Khan de Crimée, lui indiquant que les cosaques vivant sur ce territoire et importunant les Tatares n’avaient aucun lien avec l’empire moscovite ; il s’agissait d’un peuple libre. Mais de tels limes ne demeurent pas longtemps autonomes, car les « gros joueurs » ont besoin de contrôler les voies de communication terrestres, fluviales et marines, ainsi que de constituer des zones tampons destinées à protéger la métropole de toute surprise.

 

C’est ainsi que fut créé la « Nouvelle Russie », quand au cours de la guerre contre l’Empire Ottoman elle s’appropria la région riveraine de la Mer Noire ainsi que des districts plus éloignés. Il est extrêmement important d’observer que la région du Donbass fut influencée par le facteur de croisement des cultures, celles-ci étant toutefois reliées par une identité chrétienne orthodoxe commune : dans les districts actuels de Lougansk et de Donetsk apparut une unité militaro-agricole portant la dénomination de « Slaviano-Serbie », et de même, lors de l’avancée turque dans les Balkans émigrèrent dans la région des Serbes, des Monténégrins et des Valaques (ainsi, une autre unité apparut dans le district de Kirovograd : la « Nouvelle Serbie ».) De fait, sur le territoire de Slaviansk apparurent, plus tôt encore, un détachement de guerriers Monténégrins qui s’installèrent dans la place fortifiée de Tor (La localité d’Ostrojets apparut à cet endroit en 1637). Nous observons en ce nom de lieu une connotation intéressante. L’homme de sciences norvégien, grand voyageur et explorateur, Thor Heyerdahl, alors qu’il tentait de remonter aux sources de la mythologie scandinave, parvint à la conclusion que la divinité suprême du panthéon païen, Odin, fut un personnage historique, chef d’une peuplade, qui remonta du Don inférieur jusqu’au Nord de l’Europe. Comme nous le savons, Odin comptait dans sa suite Thor, porteur du foudre, et concerné directement par la guerre et les pratiques guerrières. Thor sacrifia son bras afin que les dieux trompent la ruse du loup Fenrir, incarnation du mal dans la mythologie scandinave.

 

La phase suivante fut l’unification territoriale et politique par l’Empire de Russie, à travers la constitution de la Terre (plus tard « Oblast ») de l’Armée du Don. Ici se combinent les facteurs cosaque et religieux. La majorité des cosaques rejeta les réformes du Patriarche Nikon et s’en tinrent à la « vieille foi ». A cette phase succéda la période de la révolution d’octobre, marquée par la tentative de création de la République de la Grande Armée du Don, de Donetsk et Krivoï Rog. Toutefois, le territoire fut intégré aux composantes de l’Ukraine.

 

Ensuite vient l’époque de la modernisation stalinienne, au cours de laquelle un flot de nouveaux arrivants contribua à établir l’industrie régionale. Il est clair que le caractère travailleur et les exploits héroïques des mineurs et des métallurgistes, par opposition aux figures laborieuses des marchands et des politiciens (la crypto-bourgeoisie) exerça également une influence dans le processus profond de prise de conscience de l’identité « donbassienne ». Cette phase se prolonge organiquement dans la période postsoviétique, au cours de laquelle on pu entendre de la bouche même des habitants de la région l’expression « nous somme du Donbass » plutôt que d’évoqué toute notion d’appartenance au territoire ukrainien dans son ensemble.

 

Le facteur industrie minière prit également une signification déterminante dans la formation de la vision du monde propre aux habitants du Donbass. Le métier de mineur est dangereux. Souvent la mort est au rendez-vous, pour une personne, ou pour un groupe d’entre elles. 

Une perception de la mort et une relation à celle-ci, toutes particulières, se sont développées, étrangères aux habitants de Polésie ou de Lvov. Les nationalistes de Lvov préfèrent à la mort l’évasion vers l’ « Europe des Lumières » ou vers une nouvelle patrie, comme le Canada, ou la Chicago nord-américaine. C’est ce que firent leurs prédécesseurs après qu’ils eurent décidé de se joindre à la lutte de la CIA contre l’Union soviétique. Au Donbass, les résistants actuels témoignent d’un esprit élevé et passionné propre aux habitants de la région.

 

En 1991, à l’appel de Kravtchouk, l’intelligentsia (y compris la diaspora) s’impliquèrent dans le processus de formation d’un nouvel État ukrainien. La construction d’une semblait extraordinaire, telle l’élaboration d’un mythe, narrant les grands ancêtres, les « ukrainopithèques », les ariens. Il fallait fixer les fondements d’une primordialité de l’idéologie ukrainienne. Cela s’apparentait plutôt au délire intense et aux hallucinations d’esprits malades qu’à l’investigation scientifique et à un programme devant présider à la naissance de nouvelles élites de l’État et à l’éducation dans un esprit de patriotisme. Le nationalisme bandérovien est par nature exclusif, et les contradictions internes au nationalisme ukrainien, sévissant entre autres parmi une série d’idéologues du vingtième siècle, exerce plus une fonction répulsive qu’attractive (de telles contradictions sont habituellement bien dissimulées dans les rangs des intellectuels nationalistes actuels, bien que dans leur grande majorité ils soient loin de disposer des connaissances théoriques de Dontsov, Lipa, Stetsko, Mikhnovski et d’autres apologistes du nationalisme ukrainien).

 

En outre, il convient de remarquer que la région du Donbass n’a pas soutenu l’expansion grec-catholique dont a dû souffrir l’Ukraine Occidentale. Ainsi, c’est à l’Église orthodoxe russe du Patriarcat de Moscou que revient la position dominante. Quelques poignées d’hérétiques se proclamant fidèles au Patriarcat de Kiev (les philarétiens), certaines extensions tardives de l’uniatisme et différents courants protestants ne jouent aucun rôle significatif dans la formation de l’état d’esprit dans les oblast de Lougansk et de Donetsk, où ces adeptes et leurs prédicateurs suscitent l’aversion.

 

En somme nous observons l’apparition d’un phénomène nouveau, unique et intéressant : le nationalisme donbassien. En même temps, il se manifeste en tant que partie intrinsèque d’un nationalisme russe plus vaste, car sa structure est mise en œuvre sur les mêmes fondements que le nationalisme russe, celui-ci exerçant une fonction de coupole, et en tant que lien avec la Russie, tout particulièrement dans les districts du Sud, historiquement liés au Donbass. Et, indépendamment de l’issue de la guerre qui sévit actuellement entre Don et Dniepr, il est évident que le nationalisme donbassien s’intègre organiquement dans le monde russe de l’Eurasie.

 

Leonid Savin

 

http://russieconservatisme.org/le-nationalisme-donbassien/

Via : http://4pt.su/fr/content/le-nationalisme-donbassien

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À propos des livraisons d’armes américaines...

À propos des livraisons d’armes américaines...

et des plans de mobilisation Novorusses.

 

Par Le Saker original – Le 6 février 2015 – Source vineyardsaker

 

Toujours pas de nouvelles de la rencontre Poutine-Merkel-Hollande à Moscou, alors j’ai décidé d’aborder rapidement un malentendu fréquent, les livraisons d’armes américaines et leur efficacité.

 

LES LIVRAISONS D’ARMES AMÉRICAINES À LA JUNTE

 

La culture politique américaine et sa propagande ont profondément ancré dans l’esprit de ceux qui sont exposés aux médias de masse l’idée que les armes ou les nouvelles technologies gagnent les guerres. Ce n’est pas vrai. Ou, pas vraiment ainsi.

Oui, lorsque la différence de technologie est très importante et étendue à tous les systèmes d’armes, ce qui signifie un changement de génération complet dans la plupart des systèmes d’armes clés, cela peut aider. Mais pas un système d’armes seul, lorsque la différence de qualité est marginale.

En outre, une arme simple et primitive qui a été totalement déclassée peut devenir soudain beaucoup mieux adaptée à un combat réel qu’une merveille technologique. C’est d’ailleurs l’un des plus grands problèmes des armes américaines. Voici comment elles sont conçues :

Vous prenez toutes les technologies les plus récentes et les plus avancées, vous les rassemblez, puis créez un nouveau design supérieur, puis vous concevez un nouveau profil de mission qui s’adapte à cette conception. Puis vous vendez (au sens propre et figuré) le nouveau concept au Congrès des États-Unis, en particulier aux membres du Congrès qui viennent des circonscriptions où la production des armes est prévue – et voilà, vous avez votre nouvelle marque haut de gamme d’arme américaine. Et les coûts ? On s’en fout ! Il suffit d’imprimer plus d’argent, et c’est tout. [voir la faillite de l’avion de chasse JSF/F35, article récent très documenté sur dedefensa, NdT]

 

LES ARMES RUSSES SONT CONÇUES D’UNE MANIÈRE TOTALEMENT DIFFÉRENTE

 

L’approche est inverse. Prenez un profil de mission, déterminez un besoin, puis allez au moins cher, aux technologies simples, fiables et disponibles, et combinez-les dans votre système d’arme. Ensuite testez le prototype dans des unités militaires opérationnelles, modifiez-le en fonction de la réaction de l’armée, enfin produisez-le.

En d’autres termes, les armes américaines sont conçues par des ingénieurs dans des bureaux d’études, produits par des hommes d’affaires et des politiciens, elles ne sont pas vraiment conçues pour la guerre [mais pour enrichir toute la chaîne de corruption, NdT]. Les armes russes, en revanche, sont commandées par l’armée et créées par un bureau de conception qui n’a qu’un seul objectif : la guerre réelle, sale et laide [pas le profit privé, sale et laid lui aussi, NdT].

C’est pourquoi le bon vieux MiG-29 pouvait mieux voler avec ses vieilles commandes hydrauliques que les F-18 avec leurs commandes électroniques. Bien sûr que les Russes pouvaient construire des avions à commandes électroniques (comme le SU-27), mais pour les MiG-29, ce n’était pas nécessaire par rapport aux objectifs qui leur étaient assignés.

Ce que je veux dire ici, ce sont deux choses :

 

1. – Les armes américaines sont loin de valoir ce que promettent leur marketing et leurs services de communication.

2. – Les armes russes démodées sont souvent mieux adaptées pour la conduite de la guerre réelle. Disons, par exemple, que les US délivrent à la junte de grandes quantités de Javelin [missile antichar, tire et oublie, il atteint tout seul son but, NdT]. Et alors? Tout ce que la Russie devra faire en réaction est de livrer des 9M133 Kornets aux Novorusses. Pouvez-vous deviner quel système est à la fois plus efficace et moins cher ?

 

Lorsque les États-Unis ont donné à la junte des radars de contre-batterie, qu’est-ce que la Russie a fait ? La même chose. Maintenant, il y en a de chaque côté.

Alors, voici la question clé: lequel des deux côtés se repose davantage sur des blindés et l’artillerie ? Exactement : la junte.

Lorsqu’ils sont confrontés à un problème, les Américains ne savent faire que deux choses : distribuer de l’argent ou proposer des solutions technologiques dans le domaine concerné. Cela ne fonctionne jamais, mais c’est tout ce qu’ils savent faire [voir dans le domaine économique les exploits du FMI, NdT].

Le fait est que même au XXIe siècle, ce qui gagne les guerres, ce n’est pas l’argent ou les engins exotiques, mais le courage, la détermination, la force morale, la volonté et la rage qui vous saisissent face au mal brut, absolu.

Les forces de la junte n’ont rien de tout cela. Leurs escadrons de la mort (AIDAR, Azov) sont des idéologues haineux qui s’acharnent sur des civils. Ils n’ont ni le sang-froid ni l’endurance nécessaires pour lutter dans une véritable bataille, et l’armée régulière est démoralisée. Vous pouvez distribuer tout l’argent et les engins exotiques que vous voulez à ces gars-là, ils n’auront jamais la motivation ni la volonté des soldats de Givi, Motorola ou Mozgovoi.

La vraie raison pour laquelle les livraisons d’armes américaines à la junte sont un gros problème [bien qu’ils ne s’en privent pas, NdT] n’est pas militaire, mais politique – ce serait un signe visible de l’agression US directe contre la Novorussie et, à travers elle, la Russie elle-même. C’est pourquoi les Russes avertissent que les conséquences de ces livraisons à grande échelle seraient très grave. Mais en termes purement militaires, il y aurait peu de changement.

 

PLANS DE MOBILISATION NOVORUSSE

 

Tout le monde a entendu dire que Zakharchenko a annoncé qu’il allait mobiliser 100 000 hommes sur une base volontaire (au moins au début). Certains croient que l’idée ici est seulement de répliquer aux plans de mobilisation de la junte. Je ne le pense pas. Permettez-moi de vous expliquer pourquoi.

Un des plus grands problèmes pour les Novorusses a toujours été l’incapacité de protéger leurs flancs et de mettre assez d’hommes dans chaque ville ou emplacement qu’ils occupent. Ils ont été très prudents avec cela et c’est pourquoi leurs forces ne finissent jamais piégées dans un chaudron alors que le risque était réel à Gorlovka et à proximité de Marioupol. Les plans des Novorusses visent à créer trois brigades supplémentaires de blindés légers motorisés qui leur permettront de tenir les territoires conquis. Ces forces ne seront pas prêtes de sitôt, mais à la fin du printemps ou au début de l’été, les Novorusses pourraient avoir suffisamment de forces pour assurer, en toute sécurité, le blocus de Marioupol et sécuriser le reste de la ligne de contact. Ils ne doivent pas être formés d’unités d’élite hautement qualifiées, mais seulement de troupes motorisées légères avec un appui-feu supplémentaire. Et, rappelez-vous, pour tenir une ligne de front, vous n’avez pas besoin d’un soldat dans une tranchée tous les dix mètres. Vous avez juste besoin de tenir quelques postes clés, avoir le soutien de l’artillerie prêt et un groupe de réserve défensif.

Donc, ma conviction est celle que Zakharchenko présentait à la junte: «Si vous continuez comme ça, nous allons bientôt être chez vous.»

Quoi qu’il en soit, nous allons voir ce que les dernières négociations à Moscou vont apporter (si elles apportent quelque chose). Personnellement, je suis très sceptique. Nous allons bientôt le savoir.

 

The Saker

 

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

Article originel

 

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9M133 Kornets 

07/02/2015

Pas de trêve pour l’artillerie lourde ukrainienne...

Évacuation de Debaltsevo en plein combats

 

Il n’y aura pas de trêve pour l’artillerie lourde ukrainienne qui pilonne sans arrêt les agglomérations du Donbass. Même pendant la ville de John Kerry à Kiev et, serions-nous tenté d’ajouter, surtout pendant la visite du représentant de la diplomatie US. Ce 6 février, Kiev et Donetsk avaient convenu d’un cessez-le-feu dans la zone de Debaltsevo, afin que les civils puissent quitter la ville assiégée, de même qu’Uglegorsk. Mais la partie ukrainienne a fait preuve de beaucoup de mauvaise volonté pour aider à mettre à l’abri des combats et des pilonnages de son artillerie les milliers de civils piégés dans le chaudron.

(Note de Kurgan : c'était à prévoir, ces enfoirés savent très bien qu'ils ne doivent leur survie qu'à la présence de ce gigantesque bouclier humain... et qu'une fois celui-ci évacué, ils n'en auraient plus pour longtemps ! Et ce fait, résume d'ailleurs à lui seul toute cette guerre. Les forces de Nouvelle Russie ne peuvent bombarder des villes et villages dans lesquelles se trouvent des civils et - surtout - leurs compatriotes. Tandis que les bataillons punitifs "ukrainiens" (ou non), se cachent derrière ces mêmes civils, et le font sans remord, vu qu'en aucun cas ils ne les considèrent comme leurs compatriotes... mais juste comme des "Russophones" tout juste bons à être exterminés ! Les premiers mènent une guerre de libération... et les seconds une guerre d'extermination !)    

Beaucoup n’ont pas rejoints les bus parce qu’ils ne veulent pas aller en territoire kiévien. Pourtant, une grande partie des habitants de cette poche a pu être évacuée depuis quelques jours, non sans mal. Il en reste encore beaucoup, beaucoup trop.

Une évacuation faite en dépit des combats qui se poursuivent.

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Cette nuit, comme hier toute la journée, les principales attaques de l’artillerie ukrainienne se sont produites contre les zones résidentielles de Donetsk, Dokuchaevsk, Stakhanov, Pervomaïsk et Makeevka. À 5h00 (heure locale), les batteries kieviennes ont recommencé à pilonner Starobeshevo. Le commandement ukrainien désigne cette manière de faire la guerre par l’expression de « frappes préventives ». Les forces de Kiev justifient leurs pilonnages incessants des zones résidentielles par la nécessité, selon elles, de neutraliser la logistique des FAN, leurs réserves tactiques et leurs postes de commandement. Ainsi, Debaltsevo, le nord d’Enakievo, Bryanka et un certain nombre d’autres agglomérations ont été largement « traitées » par les batteries lourdes ukrainiennes. Or, ne serait-ce que sur Debaltsevo, aucune concentration de la logistique républicaine n’est présente et pas le moindre poste de commandement des FAN n’existe, pour la bonne et simple raison : Debaltsevo est en première ligne et une partie de la ville est encore sous contrôle ukrainien. Ces justifications pour s’exempter de toute responsabilité morale des crimes que l’on commet est typique des méthodes employées par l’Alliance atlantique, bras armé du nouvel ordre mondial états-unien.

 

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Les ignobles... en ambulances ! 

 

 

Pour tenter de camoufler leurs mouvements, nombre d’unités kieviennes utilisent des ambulances,

en contradiction totale avec la Convention de Genève : ici le « bataillon Dnepr-1 » (à 0mn38)

 

Note de Kurgan : je ne reblogue ordinairement jamais les vidéos mettant en scène les "soldats" de "l'armée ukrainienne" et encore moins celles des salopards façon bataillons "Dnepr", "Donbass", "Azov" & Cie... mais là, comment faire autrement !?!

Comment ne pas faire circuler ces images, où l'on peut voir ces pauvres merdes se déplacer... en ambulance(s) !!!!!!! 

 

( J'ajoute même une seconde vidéo (sous-titrée en français), ci-dessous

en provenance des chaînes Youtube de Vincent Parlier / Thalie Thalie

 

 

La chaîne ukrainienne TCH, la plus officielle qui soit,

nous présente l'un de ses reportages à la gloire des "combattants" des bataillons anti-séparatistes.

Manque de chance, ils ont oublié de cacher un détail...

 

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Dans les environs de Makeevka, les forces de Nouvelle Russie ont concentré, en disponibilité opérationnelle, deux groupes tactiques à l’effectif de bataillons interarmes rassemblant au total de 18 chars, 42 véhicules blindés (BMP, BTR et MT-LB) et environ 30 véhicules divers, auxquels s’ajoutent une batterie de 6 lanceurs BM-21 Grad et une batterie de 6 obusiers de 122 D-30. Ces groupes sont prépositionnés pour intervenir soit sur la poche de Debaltsevo, en cas de contre-attaque ukrainienne par le nord, soit vers Avdeevka et au sud de Gorlovka.
Sur Avdeevka, hier soir, il semblerait qu’une batterie d’automoteurs ait été neutralisée par des frappes républicaines de contre-batterie.

 

Selon le renseignement militaire des forces de Nouvelle Russie, les trois premiers radars de contre-batterie livrés par l’US Army à l’armée ukrainienne (des AN/TPQ-48) seraient arrivés sur le front du Donbass, mais deux d’entre eux auraient été endommagés lors du transport sur zone. Le troisième est, quelque part, dans la région de Donetsk. Ce type de radar est destiné à localiser précisément les tirs adverses de mortiers lourds (120) et moyens (82). D’autres radars, plus puissants, devraient arriver en Ukraine dans les semaines et les mois à venir.

 

Poche de Debaltsevo : la guerre d’usure

 

Sur le front nord, l’heure est aux rotations : le 5e bataillon de la 24e brigade mécanisée qui dépendait du Commandement opérationnel du Nord, est retourné à Lviv en Galicie. Il vient de passer 100 jours en première ligne, notamment sur la « Piste Bahmutka » et l’unité est totalement exsangue. Les forces ukrainiennes continuent de masser des troupes mécanisées et motorisées au nord de Stanitsa-Luganskaya comme si elles s’apprêtaient à mener une action offensive dans les prochaines semaines. Pour prévenir toute attaque, le commandement des FAN vient de transférer, entre autres, une batterie anti-char (4 canons antichars de 100 mm T-12/MT-12 Rapira, deux tractés par MT-LB, 2 autres par camions) à l’entrée nord de Lugansk. D’autres moyens se sont naturellement adjoints à ce dispositif défensif.

 

 

Footage from Thursday near surrounded Debaltsevo

shows forces of the Donetsk People's Republic (DNR/DPR)

driving through the streets on a T-72 tank with a damaged one in tow. 

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Les combats se poursuivent sur le secteur nord-est de la poche, dans Krasny Pakhar, sur Mironovsky, vers la hauteur cotée 307.9, plus au sud dans l’agglomération de Debaltsevo, dans celle de Chernukhino, sur Redkodub, Kamenka, Maloorlovka et bien entendu dans le secteur ouest d’Uglegorsk et vers Novogrigorovka.

Au nord-est de la poche, Kalinovo (sud de Popasna face à Troitskoe), les troupes républicaines ont positionné un groupe blindé (3 chars et 5 BMP avec une couverture d’infanterie), dont la mission est de contourner Troistkoe et de prendre à revers l’agglomération transformée en camp fortifié. Pour le moment, les efforts des FAN n’ont pas été couronnés de succès.

 

Les combats pour le contrôle du village de Chernukhino, au sud-est de Debaltsevo, sont problématiques puisqu’il est impossible aux forces républicaines d’employer massivement leur artillerie : plusieurs groupes de combats ukrainiens épars utilisent ce qui reste de la population locale comme « bouclier humain ». Il s’agit pour l’essentiel de mercenaires venus de Pologne, de Belgique et des pays Baltes, d'éléments du 1er bataillon de la 128e brigade, et de jihadistes du Caucase du Nord, réunis dans le « bataillon Doudaïev ». 

De plus, les FAN se sont aperçues que beaucoup de bâtiments publics et privés avaient été soit minés soit piégés, même des écoles.

 

Au sud, les unités républicaines ont quitté Kamenka à l’ouest immédiat de Nikishino, mais maintiennent leurs positions à proximité du village. Les forces de Nouvelle Russie ne pouvaient tenir les rues acquises de haute lutte et risquaient un mini encerclement du fait de la forte présence ukrainienne sur ce secteur fortifié.

Le village de Kalynovka, entre Debaltsevo et Uglegorsk, serait enfin sous le contrôle total des FAN.
Globalement, dans le chaudron de Debaltsevo, on ne note aucun changement de la ligne de front. De plus, contrairement aux déclarations médiatiques kiéviennes, il est peu probable que les unités ukrainiennes coincées dans la partie au sud de la ligne Uglegorsk – Debaltsevo, aient pu recevoir le moindre ravitaillement.

 

 

La sécurisation d’Uglegorsk

 

Les équipes techniques des FAN commencent à évacuer les engins et blindés endommagés pour les remettre en état dans les ateliers de campagne, y compris les blindés, armements et véhicules divers pris à l’ennemi.

Les forces de Kiev tentent de les en empêcher par des tirs sporadiques de leur artillerie. Selon nos estimations, recoupées grâces à des sources tant pro-Kiev que pro-FAN, il y aurait pour le moment, une fois tout les matériels capturés remis en état, de quoi équiper un bataillon mécanisé complet. Et ce n’est que le début.

 

Pression maintenue sur le front sud

 

Hier soir, sur le secteur sud du Front, les pilonnages ukrainiens la périphérie du centre de Starobeshevo étaient un prélude à une nuit cauchemardesque. Le village fut toute la nuit sous le feu intense de l’artillerie ukrainienne. Aujourd’hui, toute l’agglomération était quasiment morte, aucun service public, aucune administration ne fonctionnait.

Dans l’après-midi, il y aurait eu un sérieux accrochage au sud-ouest (environ 6 à 7 km de Granitnoe) entre un détachement de la milice et une compagnie d’ « Azov » associée à des éléments du 23e « bataillon » territorial de la région de Zaporozhya. Le bilan de l’affrontement n’est pas connu.

 

Pour terminer, cette information sur la présence d’environ 200 ressortissants de pays des Balkans au sein des « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite. Outre un groupe de mercenaires d’Albanie et du Kosovo, déjà signalé il y a quelques mois sur l’aéroport, on aurait identifié un certain nombre de musulmans de Bosnie, mais aussi quelques vétérans de Croatie ayant appartenu à la milice paramilitaire d’extrême droite néo-oustachie HOS, recrutés via la société militaire privée américaine Academi (ex Blackwater Worldwide). Un néonazi croate d’origine française (et même pas né en France), ancien de la 108e brigade du HVO (Croates néo-oustachis et islamistes de Bosnie), aurait servi d’intermédiaire pour cet enrôlement. Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » à Mariupol serait le principal bénéficiaire de cet apport de gibiers de potence, justes bons à vendre leur mère-patrie à l’hyperpuissance US.

 

Le « bataillon Azov », encore lui, reconnaît ses pertes (on ne va pas le lui reprocher). Dernièrement encore, un de ses combattants a trouvé la mort lors d’un accrochage avec la milice sur la ligne de front, dans les environs du village de Shirokino (sur la mer d’Azov). Il avait 45 ans. Au suivant !

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 06 février 2015 / Article originel.  

 

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Les vidéos traduites et sous-titrées (english) par Kazzura

 

 

[eng subs] Debaltsevo evacuation sabotaged by the Ukrainian party

 

 

[eng subs] Eduard Basurin report on the results of Debaltsevo evacuation

06/02/2015

Debaltsevo, tombeau des forces de Kiev

Ukraine / Donbass :

Debaltsevo, tombeau des forces de Kiev

 

L’Union européenne réclame une trêve dans le Donbass : il faut sauver l’armée de Porochenko qui se prend une nouvelle déculottée !Une trêve qui, si elle avait lieu, ne serait pas respectée par la partie ukrainienne qui poursuit ses pilonnages massifs à l’artillerie lourde contre les zones résidentielles, y compris avec des sous-munitions et des obus au phosphore. Hier, un hôpital a été touché de plein fouet, aujourd’hui ce sont une école, une station d’essence et des transports publics. Les victimes sont nombreuses. Les combats continuent dans la poche de Debaltsevo, les FAN doivent y nettoyer tous les recoins et les forces de Kiev y sont solidement retranchées, elles y mourront. Réduire ce chaudron n’est maintenant qu’une question de temps. Kiev préfèrera y perdre ses troupes, plutôt que de négocier leur évacuation. Kerry en visite à Kiev est là pour rappeler à Porochenko qu’il doit faire la guerre aux « Russes » jusqu’au dernier Ukrainien.

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Terrible vue de Dniepropetrovsk :

La propagande de l’armée ukrainienne sur une grande affiche et derrière…

le cimetière avec des tombes toutes fraîches.

 

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Les soucis de l’état-major du « bataillon Kiyevskaya Rus » continuent. Il y a quelques jours, son commandant Evgeny Tkachuk, était entendu à Kharkov, accusé de défection devant l’ennemi. Certains de ses officiers, comme un de ses adjoints, Oleg Potaychuka, subissent le même sort. La police politique de la junte leur reproche de ne pas s’être battus jusqu’au dernier, sans moyens, ni soutien. Eux ne cherchaient qu’à sauver leurs hommes d’une situation militaire intenable. Voilà un bien triste sort pour ceux qui défendent, en dépit du bon sens et de l’honneur, un régime criminogène sans foi ni loi.

C’est aussi un moyen pour la junte de trouver des boucs émissaires faciles afin de cacher à son bon peuple la grave crise opérationnelle de l’armée ukrainienne qui en est à ne même plus avoir la capacité de mettre en œuvre des contre-attaques sectorisées.

 

Situation humanitaire alarmante

 

Les résidents de la ville de Debaltsevo sont à bout, des milliers d’entre eux s’abritent désespérément comme ils le peuvent, en tentant d’échapper aux tirs, sans eau courante, ni nourriture, ni l’électricité et sans la moindre assistance médicale la plus élémentaire. Les civils se cachent dans des sous-sols dans des conditions précaires et totalement inhumaines. C’est Amnesty International qui rend compte de cette situation en prenant bien soin, toutefois, de ne pas heurter trop Kiev dans son compte-rendu. Et en évitant de préciser que les seuls soutiens et protections dont bénéficient des milliers de civils dans le chaudron viennent des forces de Nouvelle Russie. Les civils évacués d’Uglegorsk ont été relogés tant bien que mal par la République populaire de Donetsk sur Enakievo, Donetsk et Makeevka. Les pilonnages des forces de Kiev sur les zones urbanisées de la poche sont constants. Même situation déplorable dans Avdeevka, où les forces ukrainiennes viennent d’en expulser les infirmiers à domicile qui soignaient les personnes âgées. Les centres sociaux ont été réquisitionnés et on se prépare à accueillir de nouvelles unités militaires ukrainiennes.

La population de Debaltsevo avait quelque 25.000 âmes avant-guerre, elle n’est plus que d’environ 7.000 civils, avec beaucoup de personnes âgées et de malades. Les forces ukrainiennes affirment avoir évacué plus de 2.000 personnes depuis le 28 janvier. Ce qui est bien évidemment faux. Le commandement ukrainien a « jusqu’à nouvel ordre » interdit à la population civile de quitter la ville. Mais comme John Kerry, le chef de la diplomatie d’Obama, est en visite à Kiev, la junte entend faire bonne figure : ce soir, on apprend qu’un « corridor vert » avec des bus sera organisé demain par les autorités républicaines pour évacuer les civils. Kiev a accepté l’offre de la République populaire de Donetsk de permettre aux résidents de Debaltsevo de quitter la ville. Décidément, le boucher de Kiev est trop bon…

Note de Kurgan : attention néanmoins ! Qu'ils n'en profitent pas pour... (voir ici) ces salopards sont capables de tout ! 

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Évolution de la réduction de la poche de Debaltsevo depuis le 19 septembre 2014

 

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La proche de Debaltsevo se rétrécit lentement

Face à Zanzharovka et la hauteur 307.9, au nord-est de la poche, une compagnie affaiblie de T-64BM Bulat de la 1re brigade de chars ukrainienne, renforcée d’une compagnie mécanisée, a été positionnée. Ces derniers jours, elle a dû subir un certain nombre de pertes dues au harcèlement continuel des FAN et à l’artillerie républicaine. En face, le village est tenu par les éléments du bataillon « Août ». L’unité ukrainienne verrouille l’accès, quelques kilomètres plus à l’ouest, vers Luganskoe-Svetlodarsk, villages au centre de la zone des réservoirs qui commande l’accès à la poche : qui contrôle Luganskoe et Svetlodarsk contrôle les entrées et les sorties de la partie supérieure de la poche de Debaltsevo, puisque la partie inférieure est maintenant refermée. Pour l’heure, les forces républicaines sont bloquées sur ce secteur.

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BMP-2 ukrainien "revalorisé"… et détruit ! 

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Plus au sud, Uglegorsk et les quartiers de Debaltsevo sous contrôle des FAN, essuient régulièrement des tirs des batteries kieviennes, essentiellement celles positionnées entre Artemovsk et l’entrée de la poche. La progression à l’ouest d’Uglegorsk, dans Kalynovka, sur les quartiers est, nord et sud-est de Debaltsevo et dans Chernukhino est laborieuse : il faut éliminer tous les snipers, faire attention aux pièges aux champs de mines innombrables, aux groupes infiltrés ou camouflés qui peuvent frapper sur l’arrière, etc. Et cela dans des conditions de combats particulièrement épuisantes (froid, tirs d’artillerie, etc.).

 

Les civils, cibles privilégiées des forces de Kiev

 

Sur Gorlovka, les pilonnages de l’artillerie lourde ukrainienne ne cessent pas. Ce matin, et pendant plus de trois heures, la plupart des quartiers ont été secoués par des salves d’obus et de roquettes particulièrement destructrices et meurtrières.

(...)

L’essentiel de l’information sur le secteur de Donetsk concerne les frappes de l’artillerie ukrainienne. La nuit du 4 au 5 février fut particulièrement pénible pour les habitants de Donetsk : aux salves kieviennes répondaient les frappes de contre-batterie des forces républicaines. Depuis deux semaines au moins, ces dernières disposent de quelques sections de BM-27 et de BM-30, de même que de rares obusiers lourds de 203 mm 2S7. De quoi donner un peu le change aux artilleurs de Kiev.

Mais les obus et les roquettes touchent encore la plupart des quartiers de l’agglomération. Les résidents ont signalé des frappes avec des obus au phosphore. Une nouvelle école de Donetsk a été endommagée par des tirs des batteries ukrainiennes.

À la suite de tirs ayant touchés une station d’essence, des arrêts des transports publics et de nombreuses habitations, il y aurait eu aujourd’hui une trentaine de tués et plus de 50 personnes blessées à des degrés divers.

(...) 

 

Secteur sud : harcèlements et pilonnages

 

Plus au sud-ouest, des progrès sensibles sont à signaler sur Krasnogorovka et Marinka : plusieurs positions ukrainiennes, y compris des unités d’artillerie, semblent avoir été neutralisées depuis 48 à 72 heures par les FAN. Dans la matinée, la zone à l’est immédiat de Marinka a été le théâtre d’un affrontement d’une intensité moyenne avec soutien de l’artillerie des deux côtés.

Encore plus au sud, l’artillerie républicaine semble avoir détruit plusieurs cibles dans la zone fortifiée de Volnovakha : des emplacements fortifiés, des entrepôts de matériels, des dépôts de munitions, etc. Des pertes seraient importantes pour les militaires ukrainiens.

Si le front de Mariupol ne semble plus bouger, en revanche les accrochages et les duels d’artillerie sont nombreux sur la ligne de contact, jusqu’au secteur de Granitnoe. D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, le « bataillon Azov » s’en plaint quotidiennement, ce qui est nouveau. (...) 
Plusieurs DRG opèrent sur ce secteur : dernièrement, l’un d’entre eux a réussi à faire prisonniers pas moins de 11 soldats ukrainiens à l’intérieur même des lignes kiéviennes.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 05 février 2015. 

 

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les vidéos, etc. : c'est ici

 

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Lire / Voir également : Ukraine/Novorossia : SITREP du 05.02.2015

 

Sur Le Blogue Noir de Brocéliande

 

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Ajout Fiertés Européennes : 

 

 

[eng subs] DPR dept. corps commander Eduard Basruin

evening sitrep : 05/02/15.

 

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Dernière minute ! 

 

 

[eng subs] Eduard Basurin answers about ceasefire of  06/02/15

and evacuation from Debaltsevo.

 

Traductions & Subtitles : Kazzura