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03/06/2014

L’arroseur arrosé...

Quand des « renois » attaquent les anti-FN…

marches contre le FN, Front National, arroseur arrosé, babtous fragiles, monôme de zombies

Les généreux lycéens remplis de bons sentiments et de générosité se font casser la gueule par ceux qu’ils souhaitent défendre.

Les « marches contre le FN » organisées jeudi 29 mai 2014 n’ont eu qu’un très faible succès, réunissant difficilement quelques milliers de protestataires à travers la France. Nous étions donc bien loin des longues files de 2002. Le gros des troupes était constitué d’adolescents boutonneux, les fameux « babtous fragiles », ainsi que les caricaturent les jeunes durs de la diversité banlieusarde. Ce « monôme de zombies » (pour paraphraser le titre d’un admirable éditorial de Louis Pauwels dans Le Figaro des années 80) était cornaqué par quelques professeurs « engagés » à l’unisson d’organisations « antifascistes ». Le cortège était pourtant censé être « apolitique ». Curieux, pour une manifestation qui appelait à protester contre un parti qui a réuni 25 % des voix au cours d’un scrutin démocratique… Mais passons.

Le plus amusant restait pourtant à venir. Nous avions déjà eu droit au bide « Leonarda » et aux lycéens portant des jupes sur ordre de l’académie de Nantes, ces « marches contre le FN » pouvaient donc paraître fort classiques. Mais l’époque est riche en rebondissements délicieux : pas un jour sans une nouvelle rigolade, pas un jour sans que la gauche autoproclamée progressiste ne se fracasse la tête contre le mur du réel.

Le « buzz » Internet du vendredi suivant la manifestation consista en la réaction d’une jeune marcheuse, que je prénommerai ici Bécassine. Notre sainte laïque, opposée aux propagateurs d’idées nauséabondes qui souhaitent réguler l’immigration et assurer la sécurité des Français, s’insurgea pourtant contre les casseurs qu’elle désigna dans son message comme étant « rebeus » et « renois ». Voici ce que Bécassine disait sur la page Facebook « Face à l’extrême droite : tous unis pour la solidarité » : « Je tiens à remercier la BAC qui est restée bien sagement le cul dans ses camions pendant que des jeunes se faisaient casser la gueule par des enfoirés de casseurs (pour la plupart renois ou rebeus, il faudrait m’expliquer là ?? Inutile de leur demander s’ils ont lu le programme du FN). »

Ah ben, on aurait menti à Bécassine ? Les slogans n’auraient-ils pas été entendus par les « renois » et les « rebeus », les fameux « Tous ensemble, tous ensemble, hey, hey » et autres « Nous sommes tous des enfants de bactéries, première, deuxième, troisième génération » ?

Il semblerait que la jeunesse de France ne joue pas la même partition. Les généreux lycéens remplis de bons sentiments et de générosité se font casser la gueule par ceux qu’ils souhaitent défendre. Ils sont, pour eux, des « babtous fragiles » portant des jupes et bons à être délestés de leurs habits de marque et des boulettes de shit qu’ils trimballent dans leurs porte-monnaie. Rien de plus que des idiots utiles et des victimes. Victimes d’associations gauchisantes qui les manipulent et de ces « damnés de la terre » qui les frappent et les ridiculisent. Peut-être y réfléchiront-ils à deux fois avant de manifester à nouveau contre les beaufs qui votent Front national.

31 mai 2014, Gabriel Robin pour Boulevard Voltaire

http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/larroseur-arrose-ren...

02/06/2014

The Burning of Auchindoun

 

Music by Michael Richard Plowman, vocals by Sophie Ramsay.

 

The destruction of Auchindoun castle by the Clan MacKintosh in 1592,

inspired this traditional song, "The Burning of Auchindoun".


http://en.wikipedia.org/wiki/Auchindo...

 

31/05/2014

Une victoire qui va au-delà de la gauche et de la droite !

Entretien avec Alain de Benoist

Marine Le Pen : une victoire qui va au-delà de la gauche et de la droite !

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

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C’est peut-être votre paradoxe personnel. Vous êtes militant européen depuis belle lurette. Mais les mouvements dissidents qui vous lisent avec assiduité sont, eux, souvent enclins à des options plus nationalistes. Comment résoudre cette équation à inconnues multiples, sachant qu’on ne sait pas toujours de quelle Europe on parle ?

Le plus grand reproche qu’on puisse faire à l’Union européenne est d’avoir discrédité l’Europe, alors que les conditions objectives de la nécessité d’une Europe politiquement unie sont plus présentes que jamais. Tout en estimant que le souverainisme ne mène nulle part, parce qu’aucun État isolé n’est en mesure de faire face aux défis planétaires actuels, à commencer par la maîtrise du système financier, je comprends très bien les critiques que les souverainistes adressent à l’Union européenne. Mieux encore, je les partage puisque la souveraineté qu’on enlève aux nations ne se trouve pas reportée au niveau supranational, mais disparaît au contraire dans une sorte de trou noir. Il est tout à fait naturel, dans ces conditions, d’être tenté par un repli sur l’État-nation. Pour moi, cependant, le mot d’ordre n’est pas « Pour la France, contre l’Europe », mais plutôt « Pour l’Europe, contre Bruxelles ».

Que vous inspire l’indéniable victoire du Front national aux récentes élections européennes ?

Elle confirme que les Français n’en peuvent plus de voir, année après année, se succéder des partis de gouvernement qui font la même politique libérale sans jamais tenir leurs promesses ni obtenir de résultats. À tort ou à raison, le FN leur apparaît, dès lors, comme l’ultime espoir. En même temps qu’il marque un tournant historique (mais il faudra attendre les résultats des prochaines élections régionales pour savoir si le FN est vraiment devenu le premier parti de France), le résultat du parti de Marine Le Pen est riche d’enseignements. Il montre d’abord, non seulement que la diabolisation dont il a fait l’objet ne fonctionne plus, car les gens ne croient tout simplement plus à des arguments trop répétés pour conserver encore un sens, mais que cette diabolisation, dont l’objectif était de délégitimer un compétiteur gênant en le transformant en ennemi répulsif et haïssable, a abouti exactement au résultat inverse, à savoir l’installation durable du FN au centre de la vie politique française. Comme l’expliquait ces jours-ci Pierre-André Taguieff dans Le Figaro, à l’occasion de la parution de son excellent livre intitulé Du diable en politique : « La propagande antilepéniste aura globalement joué le rôle d’un puissant facteur de la montée du FN. » Quand on aura compris cela, on aura compris beaucoup.

Cette victoire électorale montre également combien Marine Le Pen a eu raison de résister à ceux qui la poussaient à se positionner de façon préférentielle en parti de la « droite nationale ». Le FN, aujourd’hui, transcende avec bonheur le clivage droite-gauche. C’est chez les jeunes et dans les classes populaires qu’il obtient ses meilleurs scores : aux européennes, 43 % des ouvriers ont voté pour le Front, 8 % seulement pour le PS ! Cette assise populaire montre que le FN a cessé d’être un parti de protestation pour devenir un parti capable d’aspirer au pouvoir – son adversaire prioritaire restant plus que jamais l’UMP.

Dans la foulée, que pensez-vous de la montée en puissance de tous ces mouvements « identitaires » et « eurosceptiques » en Europe ?

Leur dénominateur commun est de toute évidence le populisme. Il ne faut pas se lasser de rappeler que le populisme n’est pas une idéologie, mais un style, et que ce style est compatible avec des orientations très différentes. Il suffit d’ailleurs de comparer le FN avec la Ligue du Nord en Italie, ou le Vlaams Belang en Flandre, pour voir à quel point leurs positions divergent, que ce soit à propos du régionalisme, du programme économique et social ou de la « laïcité ». La montée en puissance des mouvements populistes traduit évidemment le discrédit des partis de la Nouvelle Classe, aujourd’hui totalement coupés du peuple, et la défiance dont ils font l’objet, qui alimente désormais de véritables paniques morales. Elle met aussi en lumière l’incroyable ampleur de la crise de la représentation. Le FN, arrivé en tête du scrutin du 25 mai, ne dispose que de deux ou trois députés à l’Assemblée nationale. L’UKIP, premier parti britannique depuis 1910 à avoir distancé à la fois les conservateurs et les travaillistes, ne dispose pas d’un seul siège au Parlement de Londres ! Et on s’étonne que ça craque ?

À ce stade électoral, que faire de l’Europe ? La redéfinir ? La remettre sur d’autres rails ? En finir avec elle une bonne fois pour toutes ou, tout au contraire, lui redonner une autre vie, en admettant que ce soit encore possible ?

L’Europe est aujourd’hui un grand corps malade, paralysé, bloqué, incapable de définir son identité, prêt à sortir de l’Histoire pour devenir un objet de l’histoire des autres, comme en témoigne son docile consentement à se fondre dans une grande zone de libre-échange atlantique où les normes environnementales, sanitaires et sociales américaines s’imposeraient inéluctablement. Cette Europe-là s’est construite depuis le début en dépit du bon sens, du haut vers le bas, sans tenir compte du principe de subsidiarité, sans se fixer de frontières et sans que les peuples soient jamais associés à sa construction. Elle baigne dans l’angélisme et l’inconscience de soi, elle a fait siens les principes du libéralisme le plus destructeur. La remettre sur ses rails impliquerait qu’elle décide d’être une puissance souveraine avant d’être un marché, et que cette puissance soit capable d’incarner un modèle de culture et de civilisation capable de jouer son rôle dans un monde redevenu multipolaire. On en est loin.

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
Le 26 mai 2014
 
 
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Alain de Benoist / Source photographique. 

26/05/2014

Et un lundi matin...

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13/05/2014

Dominique Venner : Souvenirs...

Dominique Venner / Souvenirs - Part.01 & 02 

 

 

 

A suivre (une douzaine de vidéos, si j’ai bien compris) au cours des jours à venir, via le site de TV Libertés (à l’origine du projet) ou sa chaîne Youtube.

 

Un grand merci à Frédérik pour les liens !

 

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http://www.tvlibertes.com/

https://www.facebook.com/tvlibertes

https://twitter.com/tvlofficiel

 

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Mise à jour (15 mai) / Part.03 & 04

 

 

 

Mise à jour (21 mai) / Part.05, 06 & 07

 

 

 

 

 Suite(s)...

 

 

 

 

07/05/2014

Il faut décorer le légionnaire de la gare du Nord !

Gare du Nord à Paris, alors qu’il rentrait paisiblement chez lui accompagné d’une jeune femme, dans la nuit du 3 mai, un légionnaire âgé de 28 ans a subi l’agression d’un toxicomane qui tentait de lui vendre de la drogue. Devant le refus ferme du légionnaire, le dealer armé d’un couteau se fit de plus en plus menaçant puis tenta de le poignarder.

En se défendant le légionnaire retourna le couteau contre son agresseur le blessant à la cuisse et au bras. La racaille toxico est décédée lors de son transfert à l’hôpital.

Le fait que le militaire ait agi en état de stricte légitime défense n’a pas empêché pour autant sa mise en garde à vue. C’est donc un homme debout qui se voit aujourd'hui soumis aux tracasseries administratives et judiciaires alors qu’il conviendrait évidemment de le décorer pour son courage et son comportement exemplaire. Il y a moins d’une semaine, la presse déplorait, à juste titre, la couardise des passagers d’une rame du métro de Lille n’ayant pas bougé d’un pouce alors qu’une jeune fille subissait, sous leurs yeux lâchement baissés, l’agression sexuelle d’une racaille alcoolisée et aujourd'hui on met en garde à vue une citoyen qui se défend courageusement. Comprenne qui pourra… Si nos gouvernants étaient un tant soit peu vertébrés, ils féliciteraient publiquement le légionnaire avant de lui attribuer une décoration valorisante en récompense de sa bravoure.

Arnaud Raffard de Brienne, pour Synthèse Nationale.

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03/05/2014

Ukraine / Des vérités qui peuvent déranger...

LE POINT SUR L’UKRAINE

Des vérités qui peuvent déranger

Cet article vient en prolongement du dossier « Pourquoi l’Eurasie » du n° 59 de Terre et Peuple Magazine, en raison de l’évolution de l’actualité de ce pays. On s’y référera pour connaître tous les tenants et les aboutissants de la crise ukrainienne. En bref, l’Ukraine constitue un enjeu géopolitique primordial dans la guerre politico-économique sans merci que livre l’Occident américanisé et mondialisé à la Russie identitaire de Poutine. On connaît bien les preuves de ce containment : adhésion des pays d’Europe de l’Est à l’OTAN, installation d’un bouclier antimissile aux portes de la Russie (Pologne, Roumanie, Turquie), soutien aux révolutions de couleur de toutes sortes (Serbie, Ukraine, Géorgie…) destinées à affaiblir la Russie dans son environnement direct.

Mais les Occidentaux sont allés trop loin et ont offert à Poutine l’occasion de laver l’humiliation vécue avec le bombardement des villes serbes et l’expulsion des Serbes du Kosovo en 1999. Poutine est un grand joueur d’échecs et un champion de judo, la première qualité lui donne l’avantage d’agir avec deux coups d’avance, la seconde lui permet d’esquiver les coups et d’utiliser la force de l’adversaire pour la retourner contre lui. La fessée infligée, en 2008, à la petite Géorgie trop amoureuse de l’oncle Sam, qui a permis de russifier les deux provinces séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, aurait dû servir de leçon aux Occidentaux. Que nenni ! Ils ont cru pouvoir arracher l’Ukraine à l’influence du Kremlin.

La première tentative de 2004, dite « révolution orange » permet de mettre au pouvoir des pantins pro-occidentaux, Viktor Iouchtchenko et Ioulia Timochenko. L’incurie et la corruption de leur gouvernement poussent le premier à l’exil et la seconde à la prison. En 2009, par effet de balancier, le prorusse Viktor Ianoukovitch (tout aussi corrompu) revient au pouvoir à l’issue d’élections irréprochables.

Le 21 novembre 2013, Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association avec l’Union européenne. En fait, il n’a pas le choix : cet accord impose à l’Ukraine de pousser progressivement les forces russes hors de Crimée (où, évidemment, l’OTAN ne tarderait pas à s’installer). Dès le lendemain, comme par hasard, la place Maïdan est occupée par des manifestants pro-occidentaux, très bien encadrés. Car, il est vrai que, depuis vingt ans, nombre d’ONG américaines sont à la manœuvre. C’est Victoria Nuland, l’envoyée spéciale judéo-américaine elle-même, qui a déclaré que les Etats-Unis avaient investi plus de 5 milliards de $ dans la révolution ukrainienne et qu’il était temps d’en retirer les fruits (propos auquel elle ajouta la délicieuse phrase : « I fuck European Union » !).

Le 21 février, Ianoukovitch signe un accord avec trois plénipotentiaires de l’Union européenne, le Polonais Sikorski, l’Allemand Steinmeier et le Français Fabius. Cet accord, destiné à ramener la paix civile, met en péril le plan judéo-américain qui exige l’éviction de Ianoukovitch et son remplacement par un gouvernement fantoche. Le lendemain, la place Maïdan s’enflamme, les bâtiments officiels sont attaqués et Ianoukovitch s’enfuit. Des observateurs neutres (il ne s’agit pas des médias français…) remarquent des tireurs sur les toits qui visent systématiquement les policiers ; certaines sources dénoncent la présence d’anciens agents du Mossad pour encadrer les émeutiers (une vieille tradition israélo-étatsunienne). Les forces de l’ordre paient un prix élevé : 17 morts et près de 500 blessés. Mais la démocratie et la liberté sont passées (sic). Tous les pays de l’UE, y compris ceux qui ont signé l’accord de la veille, s’empressent de reconnaître le gouvernement provisoire, au mépris des lois internationales, car il ne s’est agi que d’un coup d’Etat qui a chassé illégalement un président légitimement élu. Qu’à cela ne tienne !

Mais le scénario occidental, si huilé est-il, n’a pas envisagé l’inenvisageable. Comme le renard de la fable « Le corbeau et le renard », Poutine annexe, sans coup férir, la Crimée, acte irréversible s’il en est. Cela lui permet de ramener à la mère-patrie la population russe de la presqu’île, mais surtout de sécuriser la base de Sébastopol et ses annexes. L’ours russe reprend donc le contrôle de la mer Noire et s’ouvre en grand la porte vers la Méditerranée (et la base syrienne de Tartous).

Pour les Ukrainiens, le bonheur promis par l’Union européenne n’est pas pour demain. Comme prévu, Gazprom augmente le prix du gaz russe de plus d’un tiers. Mais les « amis » du peuple ukrainien ne se montrent guère plus généreux : le FMI impose à l’Ukraine un régime drastique avant de verser le premier dollar. Les Ukrainiens auraient dû écouter les Grecs, les Chypriotes et les Espagnols avant de se jeter dans les bras de l’UE. L’avenir de l’Ukraine est d’être un pont entre l’Europe et la Russie, pas d’être la dernière roue de la charrette bruxelloise ou un porte-avions américain au cœur de l’Eurasie.

Voici pour l’état des lieux, en évolution permanente. Mais il faut aussi s’attarder sur quelques zones d’ombre. Les nationalistes ukrainiens sont-ils sincères et manipulés, ou bien sont-ils complices des menées occidentales ? Certains d’entre nous sont fascinés par les mouvements Svoboda ou Praviy Sektor. Les voici déchirés entre leur poutinophilie et une certaine nostalgie. Je vais donc leur permettre de régler ce dilemme. Il ne suffit pas de se promener avec des tatouages et des colifichets pour avoir une conscience politique. La question est plutôt : « dis-moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es ».

Le 7 février, soit deux semaines avant le coup d’Etat, Oleh Tyahnibok, leader de Svoboda, parade aux côtés de Victoria Nuland, d’Arseni Iatseniouk, son poulain (futur Premier ministre du gouvernement provisoire) et accessoirement membre de la Trilatérale, et enfin de Viktor Klitschko, le boxeur président du parti UDAR, qui est soutenu par l’International Republican Institute et le National Democratic Institute, tous deux bien connus pour être des courroies de transmission du Département d’Etat américain. On ajoutera que les trois interlocuteurs de Tyahnibok sont juifs, ce qui explique sans doute le soutien indéfectible que leur prodiguent nos produits maison, Fabius et Lévy. De quoi faire se retourner dans sa tombe Stefan Bandera, fondateur de Svoboda, qui ne passait pas pour être philosémite.

Ce n’est pas la première fois que des mouvements qualifiés de populistes, et même de fascistes et de néonazis, se commettent avec les sionistes. Je rappellerai l’étrange voyage en Israël, en 2011, de 35 leaders européens des dits partis : Geert Wilders pour le PW hollandais, Filip Dewinter pour le Vlaams Belang flamand ou Heinz Christian Strache pour le FPÖ autrichien, parmi d’autres (Suédois, Allemands…). J’y ajouterai le pèlerinage de Louis Aliot, vice-président du FN, à Yad Vashem, la même année.

Quant à Praviy Sektor, son cas est encore plus intéressant. Né « spontanément » à l’automne 2013 de l’union de quelques groupuscules qui jugeaient Svoboda trop mou, il est subventionné par la diaspora ukrainienne des Etats-Unis (sic). Bizarrement, en mars 2014, Praviy Sektor fonde une nouvelle structure, Russian Legion, formée de Russes et destinée à lutter contre Poutine, y compris par des actes terroristes en Russie, notamment la destruction de pipelines. Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase ». Pour finir, j’ajouterai que Yarosh et des leaders du mouvement ont été reçus par l’ambassadeur d’Israël à Kiev, Reuven Din El, et se sont engagés à « lutter contre le racisme et l’antisémitisme ». Ce qui fait tache pour de soi-disant néonazis !

Quant à nous, notre positionnement est clair : les amis de nos ennemis (et les ennemis de nos amis) ne sont pas nos amis. Entre l’Occident (Etats-Unis, UE, Israël et quelques autres) qui veut imposer aux peuples une société mondialisée, déculturée et métissée, et un Poutine qui prône une révolution conservatrice et défend l’identité européenne et blanche, en rejetant l’immigration allogène et en réduisant l’islam conquérant, notre choix est fait.

Il y a vingt ans, j’avais tenté de convaincre mes amis croates et serbes de ne pas se tromper d’ennemis, à savoir les Bosniaques musulmans soutenus par « l’Occident ». Cela n’empêcha pas les néo-oustachis et les néo-tchetniks, les uns partisans de la Grande Croatie et les autres de la Grande Serbie, de s’entre-tuer au nom de toutes les haines accumulées. Il n’y eut que des vaincus : les Croates ne purent annexer la province d’Herceg Bosna et furent contraints de cohabiter avec les musulmans (qu’ils haïssent), et les Serbes durent abandonner la Krajina et la Slavonie, avant de perdre le Kosovo. Que ceci serve de leçon à tous les nationalistes dont le regard se limite aux rancœurs du passé, particulièrement à l’est de l’Europe !

Il serait ainsi dommage que les nationalistes ukrainiens soient aveuglés par leur russophobie, même si celle-ci est justifiée par le traitement infâme que leur ont infligé les Soviétiques pendant plus de 70 ans. Car l’Ukraine a le malheur de se situer au mauvais endroit tout en étant le « grenier à blé » de l’Europe de l’Est et un réservoir énorme de ressources naturelles. L’Ukraine a tout pour attiser les convoitises. Mais elle est aussi extrêmement fragile, car fracturée entre deux peuples inassimilables : l’Ouest catholique, dont l’histoire et la culture regardent vers la Pologne, la Lituanie et l’Autriche, et l’Est orthodoxe, qui n’a d’yeux que pour Moscou. Ce qui est donc en jeu, c’est un risque immense de guerre civile. Et pire encore. Qu’on se souvienne de ces mots de Jacques Benoist-Méchin, dans L’Ukraine, fantôme de l’Europe : « Et dans ce décor d’enfer, qui défie toute description, cinq armées différentes, venues de tous les coins de l’horizon, vont passer et repasser « comme une râpe » sur le corps sanglant de l’Ukraine : armée polonaise de Pilsudski, armée ukrainienne de Petlioura, armée blanche de Denikine et de Wrangel, armée noire des paysans anarchistes de Makhno, et enfin armées rouges de Staline et de Budienny ».

L’Histoire n’est qu’un éternel recommencement.

AC

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Article paru sur le site Terre & Peuple

http://www.terreetpeuple.com/

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Pire encore, Dmitry Yarosh, le chef de Praviy Sektor, a fait alliance avec l’islamiste tchétchène Dokou Oumarov dans le but de « créer un front antirusse de l’Ukraine au Caucase »...

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Dokou Oumarov

01/05/2014

La forêt pour passion

21/04/2014

Réappropriation...

Une note (et une idée) en provenance du Chemin sous les buis.  

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spiraleDans "La Compagnie de la Grande Ourse", l’auteur, Saint-Jall, a écrit cette phrase qui chante et résonne encore en moi comme si la réappropriation qu’il propose était l’acte le plus important qui soit à poser aujourd’hui.

"La plupart des opérations consistaient à se réapproprier le Grand Pays de façon spirituelle et physique, en l’arpentant pour le reconnaître et apprendre à l’aimer dans sa chair, en laissant partout pour marquer cette reconquête des signes aussi tangibles que des drapeaux ou des dessins au pochoir."

Il s’agit de poser un acte de réappropriation (symbolique ou non), validé par un signe. L’acte pouvant être le signe lui même, à chacun de faire preuve d’imagination (ou pas). Sans dégrader ou salir, sans provoquer surtout (pas de croix gammée, pas d’insulte…), à la craie, à la peinture, aux crayons de couleur, avec des cailloux ou des branchages… et je rêve de tomber sur de tels signes au détour de mes promenades / déplacements (je verrai bien une spirale, par exemple, en raison de son symbolisme et de son "antiquité") dans les endroits  les plus ordinaires comme les plus improbables ; croiser ainsi le chemin d’un de mes frères ou de mes sœurs en réappropriation !

Les exemples de réappropriation où laisser le signe sont nombreux :
- Se réapproprier ses dieux (églises, mosquées, synagogues)
- Son imaginaire (cinéma, théâtres)
- Sa culture, son Histoire (écoles, lycées, facs, musées, expos, au pied des mégalithes)
- Sa liberté (prisons, palais de justice)
- Son pouvoir (Parlement,mairies, préfectures, conseil régional/général)
- Son esprit critique (journaux, télés)
- Ses droits (tribunaux)
etc.

À nous tous de jouer maintenant …

Par : Le Chemin sous les buis (Source

15/04/2014

Les villes FN épargnées par Patrick Bruel…

La terrible nouvelle est tombée sur les écrans des ordinateurs en surchauffe de l’AFP : Patrick Bruel n’ira pas chanter dans les villes dirigées par un maire FN. À l’annonce de la catastrophe, Robert Ménard n’a pu retenir ses larmes, le maire de Fréjus a avalé un tube d’antidépresseurs et Steeve Briois est retourné vivre chez sa mère. La proposition due ministre de la Culture d’envoyer un sosie s’est vu opposer une fin de non-recevoir. Les élus exigent le vrai, l’unique, celui qui joue du piano avec deux doigts en poussant cris rauques dans un micro.

Paradoxalement, les électeurs ont accueilli la nouvelle dans la liesse. Six ans sans Patrick Bruel apparaissent comme une bénédiction, un don du ciel inattendu… Partout dans les rues, on loue les noms de Robert Ménard, Steeve Briois et consorts. Bien que pas un seul concert du chanteur n’ait été prévu dans les villes concernées, aucun habitant ne se sentait à l’abri d’un récital surprise, d’un quelconque « Casser la voix » assommant, d’un pseudo-message humaniste à la sauce « Feux de l’amour »…

En bons démocrates, les maires FN et affiliés se sont pliés à la vindicte populaire. À la demande générale, de larges panneaux aux entrées des villes mentionneront désormais : « Commune garantie sans Patrick Bruel ». Véritable fleuron du tourisme local, le label fait déjà des envieux dans de nombreuses municipalités. Comment l’obtenir ? Que faire ? Quelles démarches ? Les questions fusent dans les bureaux des mairies d’Hénin-Beaumont, Fréjus, Béziers, Hayange, etc.

Dans son combat contre le FN, le chanteur militant ne recule devant aucun sacrifice. Ses espoirs de concerts gigantesques dans des capitales culturelles telles que Le Pontet, Beaucaire, Villers-Cotterêts ou Cogolin s’effondrent comme un château de cartes de poker. Ne lui restent que Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux et quelques villages reculés comme Strasbourg, Lille, Grenoble… Des miettes. L’abnégation est totale, le combat noble et beau. Robert Ménard en ressort son mouchoir.

Imaginer que les bastions encore vierges de toute atteinte fachiiiiste passent un jour aux mains de l’ennemi est le cauchemar de Patrick Bruel. L’idée d’interpréter ses vieux succès en rase campagne ou sur les aires de repos d’autoroute, loin de toutes communes contaminées, entraînerait une dégradation considérable de son image et du chiffre d’affaires. La clientèle sangliers, lapins de garenne, vacanciers en goguette et camionneurs n’est pas forcément réceptive au romantisme post-ado.

En attendant cette échéance fatidique, un tri sélectif des spectateurs pourrait intervenir à l’entrée des concerts. Électeurs FN refusés, sympathisant du PS aux dix premiers rangs, Front de gauche au milieu et UMP au fond. Manifestation assimilée à un meeting politique… Risque de troubles à l’ordre public. Et boum. Censure de l’impitoyable Manuel Valls. Décidément, la vie d’artiste combattant n’est pas facile…

 

Source : Boulevard Voltaire

http://www.bvoltaire.fr/janyleroy/les-villes-fn-epargnees...

Patrick Bruel, Front National, liesse et allégresse, Commune garantie sans Patrick Bruel