18/06/2015
Donbass : le bras de fer avant la tempête !
Ukraine/Donbass :
Le bras de fer avant la tempête
Kiev compte sur l’option militaire afin d’éviter un effondrement inéluctable. Cet été sera encore très chaud dans les steppes du Donbass, et si la situation globale pour toute la ligne de front est maintenant statique, il ne fait aucun doute que les préparatifs pour la grande offensive vont bon train. Nous considérions, lors des attaques et contre-attaques sur Marinka, il y a un peu plus d’une semaine, que cette offensive tant attendue avait débuté. L’état de la situation militaire sur la ligne de front, même statique, nous donne toujours raison. L’offensive d’été des forces de Kiev a bien commencé, mais le front ne bouge pas pour autant… pour le moment. Une tension savamment entretenue par les forces de Kiev afin de faire prolonger les sanctions contre la Russie. D’ailleurs, aujourd’hui, les pays membres de l’Union européenne ont affiché un « consensus » pour prolonger lesdites sanctions jusqu’à fin janvier 2016.
Élu, il y a un an avec 54,7% des voix, le potentat de Kiev, l’oligarque Porochenko, n’en aurait plus que 13,6%, selon les derniers sondages. L’heure est donc à la mobilisation totale des forces ukrainiennes pour maintenir une tension énorme sur les républiques du Donbass afin de conserver tant bien que mal le régime en place. Mais les esprits ne sont plus au sacrifice, ni pour les oligarques, ni pour « l’Europe ». Par exemple, dans la région de Kharkov, la cinquième vague de mobilisation n’a recueilli que 54,3% des effectifs prévus. En raison de ces mauvais résultats, de nombreux commissaires militaires ont été sanctionnés. Partout en Ukraine on refuse d’être engagé dans une guerre perdue d’avance et très meurtrière (on évoque plus de 10.000 tués dans les rangs des forces de Kiev depuis le début du conflit). Mais sur le terrain, les commandements militaires continuent d’obéir aux ordres, jusqu’à sacrifier inutilement leurs troupes.
Kiev cherche à impliquer l’OTAN directement dans le conflit
Après les récentes tentatives visant à modifier à leur avantage la ligne de front près de Marinka, à l’ouest immédiat de Donetsk, les forces de Kiev maintiennent une énorme pression vers Volnovakha-Elenovka (sud de Donetsk), sur l’aéroport, sur Spartak, sur Gorlovka, sur la partie nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, sur la ligne allant de Pervomaïsk à Lugansk et, bien entendu, sur l’est de Mariupol. Une pression qui s’agrège aux préparatifs offensifs que le régime de Porochenko ne cherche même plus à cacher des observateurs de l’OSCE.
Les forces ukrainiennes tenteront donc d’ici peu de faire bouger les lignes du front par de nouvelles attaques en force, mais il y a fort à parier que ce seront certainement les dernières tentatives de l’emporter sur les forces indépendantistes : comme le soulignait très récemment Erwan Castel, qui est sur place, du côté de la junte les ressources tant militaires (humainement et matériellement) que politiques arrivent à épuisement et, surtout, la lassitude de ce conflit fratricide, très meurtrier et totalement inutile, gagne non seulement les troupes mais aussi et surtout l’arrière.
Et de conclure : « L’ultime chance pour Kiev de survivre à sa propre folie est d’entraîner l’OTAN dans la guerre et de lui passer le relais… » (source).
Déjà en Géorgie, le dictateur atlantiste Mikhaïl Saakachvili, qui vient d’être nommé gouverneur d’Odessa, en jetant de l’huile sur le feu en Ossétie du Sud, avait tenté à l’été 2008 d’entraîner l’OTAN dans une guerre contre la Russie.
Pour ce qui est des forces républicaines, les moyens alignés semblent insuffisants pour une contre-attaque d’envergure. Nous reprenons l’analyse d'Erwan Castel quant aux capacités offensives des FAN. Même si elles disposent d’unités d’artillerie capables de saturer un secteur fermé (comme un chaudron par exemple) les FAN manquent d’une force blindée importante et d’une aviation d’attaque au sol permettant une offensive large et profonde du front.
Les combats pour reprendre des localités seront forcément coûteux en hommes, en temps et en munitions, avec la présence délicate à gérer d’une population civile imbriquée. C’est le cas de Mariupol, véritable « Festung » (forteresse en allemand) organisé par Kiev (certains parlent de 2.000 hommes retranchés sur des lignes disposant de bunkers et couvertes par des champs de mines) qui a le désavantage de présenter une population prise en otage. Une attaque frontale serait suicidaire tant pour les forces républicaines que pour la population. Aussi seul un enveloppement de ce port stratégique est envisageable, mais à moins d’un nouvel effondrement de l’armée de Kiev, cela risque de demande du temps et des moyens importants.
Entretien avec des volontaires français
engagés dans les forces de Nouvelle Russie, dont Erwan Castel
Le bras de fer continue
Pour l’heure, nous en sommes encore au bras de fer entre belligérants.
La zone la plus au nord de la ligne de front, au-delà de l’axe Pervomaîsk – Lugansk, connaît toujours une intense activité, tant en accrochages qu’en tirs d’artillerie de tous calibres. (...)
La compagnie d’assaut "Fenix" de la brigade "Prizrak" tient le poste 31 sur la "Piste Bahmutka".
A 2 km au nord-est, ce sont les positions du 4e "bataillon"
de défense territoriale "Zakarpathya", sur la cote 175,9.
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L’artillerie lourde ukrainienne a encore été sérieusement renforcée ces derniers jours, sur l’ensemble de la ligne de front, surtout avec l’arrivée de nouvelles batteries, notamment des automoteurs. Ainsi, vers Artemovsk une batterie de 152 mm 2S5 Giatsint-S (photo) a été repérée par le renseignement des FAN de même qu’une nouvelle batterie de BM-21 Grad. L’accumulation de moyens lourds, notamment en artillerie, sur cette partie nord du front du Donbass est certainement due à une préparation d’attaque destinée à leurrer l’effort principal de l’offensive ukrainienne (même limitée) contre le nord-ouest et le sud-est de Donetsk. En maintenant une importante pression sur le nord de l’ancien chaudron de Debaltsevo, les forces de Kiev espèrent ainsi immobiliser une grande partie des troupes mécanisées des FAN qui pourraient se porter vers Gorlovka ou Volnovakha.
On note aussi, depuis le début du mois de juin, une nette intensification de l’activité des DRG républicains sur les arrières des unités de Kiev : repérages, renseignements, embuscades, sabotages, etc. rien n’est épargné aux forces d’occupation de la part de ces petits groupes très mobiles et très efficaces.
Batterie kiévienne d’obusiers automoteurs lourds de 203 mm 2S7 Pion
en route pour le front vers Donetsk
La grande ville de Donetsk continue de vivre sous les tirs d’artillerie concentrés, notamment contre les quartiers nord et ouest. (...) Pour le seul secteur de Donetsk, du 6 au 12 juin, pas moins de 24 personnes ont été tuées, 6 femmes et 18 hommes. 18 ont été hospitalisées avec des blessures de gravité variable, 15 civils et 3 soldats.
(...) En fin d’après-midi, une frappe de roquettes de 300 mm tirées d’une batterie BM-30 Smerch près de Kurakhovo, à environ 30 km de Donetsk, a touché le quartier Kuibyshev, causant une énorme déflagration dans une usine. Les dégâts semblent énormes et il y aurait de nombreuses victimes. Il y aurait aussi eu un tir de missile tactique OTR-21 Tochka-U sur le même secteur.
Dans l’aéroport de Donetsk, le 9 juin,
avec les combattants du bataillon « Somali »
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Sur l’ensemble de la ligne de front de la République populaire de Donetsk, la situation est très tendue. Les combats se poursuivent dans les zones de l’aéroport de Donetsk et à l’est immédiat de Marinka, tenu pour l’essentiel par les troupes de la brigade « Pyatnaska» qui vient d’être admise au sein de la garde républicaine de Donetsk.
Un détachement de la brigade « Pyatnaska» sous le feu (17 juin au matin)
Cette nuit encore, comme hier, de violents affrontements ont eu lieu vers Marinka-Krasnogorovka, la partie ukrainienne accusant ce matin les FAN d’avoir « tenté » un assaut avec une trentaine de combattants contre ses lignes. Face aux FAN, ce sont des éléments du « bataillon Dnepr-1 » et de ce qui reste de « Kiev-1 », en plus d’un bataillon de la 28e brigade mécanisée qui tiennent les positions retranchées. Une dizaine de soldats de cette unité auraient été blessés cette nuit lors d’un énième accrochage. Ce matin, à l’aube, une nouvelle reconnaissance en force ukrainienne a été stoppée par les hommes de la « Pyatnaska ».
« Sur le front ouest, note Erwan Castel, le secteur de Marinka devient un enjeu de plus en plus important, à la fois porte d’entrée ouest de Donetsk et verrou nord de la ligne de front entre la cité rebelle et Mariupol. Dans cette région parsemée de bornes industrielles, les forces kiéviennes accumulent depuis plusieurs semaines des moyens lourds, notamment en artillerie et blindés. Par ailleurs, l’énergie déployée par Kiev pour conserver Marinka contredit leurs déclarations récentes où cette petite ville en lisière de Donetsk, était décrite comme un ‘objectif secondaire’ ».
Selon le renseignement militaire républicain, ces dernières 48 heures on note une activité soutenue à l’hôpital central du district de Volnovakha concernant des évacuations sanitaires de combattants de la 72e brigade mécanisée. L’intensité des derniers accrochages entre le sud de Donetsk et le nord-est de Mariupol, là où est entre autres positionnée la 72e, est à l’origine de cette situation inquiétante pour les forces de Kiev.
Ce soir, on notait l’arrivée de deux sections de blindés ukrainiens devant les positions républicaines de Dokuchaevsk en provenance de Berezovoe, à 3 ou 4 km plus à l’ouest…
La nuit risque d’être encore agitée.
Tirs de mortier automatique de 82 mm 2B9 Vasilek
Shirokino reste un point extrêmement chaud, alors que la ligne de front refuse obstinément de bouger. Chaque jour, on décompte plusieurs frappes de batteries d’artillerie, les FAN ripostant sans engager leurs moyens lourds et, bien entendu, plusieurs accrochages d’intensité variable.
Samedi dernier, autour de 17h00, les durs affrontements qui se poursuivent sur Shirokino ont causé la mort d’un sniper du « bataillon Donbass » : Vladimir Dmitrievitch Pobedinskiy dit « Krot » (taupe) semble avoir été victime d’un tir de « counter sniping » républicain…
Les néonazis d’ « Azov » sur la sellette
Grosse fâcherie entre le boucher de Kiev (Note de K : alias petro Porc'Ochenko) et son chef de la police politique (SBU), Valentin Nalivaïtchenko, un individu qui possède un passeport US et qui entretient une proximité douteuse avec la mouvance néonazie et néobandériste de Galicie. L’administration présidentielle a ainsi interdit au chef du SBU de quitter le pays : alors que ce dernier prévoyait une visite aux USA, il a été invité à se présenter au parquet pour s’expliquer au sujet de l’incendie d’une envergure sans précédent qui a frappé un site de réserves d’hydrocarbures près de Kiev. Selon Sputnik, Nalivaïtchenko a promis de s’y rendre, mais seulement avec le soutien des forces d’élite du SBU.
Un Nalivaïtchenko qui disposait jusqu’alors du soutien sans faille des faucons américains, comme McCain. Mais il n’est pas certain que cela continue ainsi...
En effet, le sénateur néoconservateur John McCain a demandé à ce que le Service de sécurité de l’Ukraine présente des preuves d’une prétendue implication de la Russie dans le conflit en Ukraine. Demande surprenante quand on sait que Washington a, à plusieurs reprises, affirmé avoir ces « preuves », mais n’a jamais été en mesure de les rendre publiques. De plus, il s’avère que le président du Comité des services armés du Sénat américain, McCain himself, a demandé à plusieurs reprises que son pays fournisse des armes défensives pour renforcer la sécurité du régime de Kiev, sur la base d’une prétendue « invasion russe » (source). Sommes-nous à la veille d’un retournement de veste très opportuniste du côté des pires va-t-en guerre russophobes US ?
Une question qui mérite réflexion, en effet, quand on sait qu’à l’occasion des discussions sur les crédits de la défense US pour l’année 2016, la Chambre des représentants a approuvé des amendements destinés à bloquer tout transfert financier et militaire en direction, notamment, du groupe de paramilitaires néonazis « Azov », affilié à la garde nationale ukrainienne. Les élus américains refusent de fournir des missiles antiaériens portables de dernière génération, comme les Etats-Unis en avaient fourni aux Taliban dans les années 80 pour lutter contre l’occupation soviétique de l’Afghanistan, armes qui ont été retournées contre leurs fournisseurs après.
Un armement, du reste, bien inutile puisque les forces de Nouvelle Russie ne disposent pas d’hélicoptères et que leur aviation est symbolique (2 ou 3 appareils tout au plus).
Alors que même les USA ont voulu éviter de se compromettre de façon trop voyante
et ont préféré se distancer par rapport au « bataillon Azov » (incluant des volontaires
extrémistes étrangers), le gouvernement de Kiev a organisé des cérémonies
officielles à la gloire de cette formation paramilitaire ouvertement néonazie.
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La réaction de la partie ukrainienne a été hystérique. Le conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur, Anton Gerashchenko, lui aussi proche de la mouvance néonazie et néobandériste, a même menacé d’enquêter sur les élus américains à l’origine de ces décisions, leur reprochant des accointances «communistes» et «pro-russes» (sic).
Du côté de Moscou, le ministère des Affaires étrangères s’est contenté de rappeler certaines vérités affligeantes : « Il a fallu plus d’un an au congrès américain pour voir que ce groupe représentait un ramassis de nazis arborant les symboles des troupes SS et se comportant comme des punisseurs sur un territoire occupé. Mieux vaut tard que jamais. La prochaine étape logique serait de reconnaître que le coup d’État de Kiev de l’an dernier, soutenu activement par Washington, a été commis par ces mêmes énergumènes nazis. Il est évident que les unités de la garde nationale ukrainienne ne se distinguent en rien d’ « Azov ». Les crimes sanglants des nationalistes ukrainiens, qui ont brûlé vif des habitants d’Odessa et continuent de tuer des femmes et des enfants dans le Donbass, parlent d’eux-mêmes depuis longtemps. La question est seulement de savoir quand Washington acceptera de le voir » (source).
(...)
Brian Boyenger, un "contractor" (note de K., traduire par : salopard d'enfoiré d') américain
engagé dans les rangs des paramilitaires néonazis à l’est de Mariupol.
Sa mission : sniper, tireur embusqué !
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Bruits de bottes atlantistes des pays baltes à la Transnistrie
Le Pentagone a lancé une opération de « containment » militaire contre la Fédération de Russie en prépositionnant d’énormes stocks de matériels et armements lourds dans les pays membres de l’OTAN (ou proches de l’Alliance) à proximité de la Russie (Etats baltes, Pologne…). A l’annonce de cette opération, Moscou a mis en garde Washington, qu’en cas d’installation de troupes et d’unités en permanence à ses frontières, le Kremlin répliquera dans des proportions similaires. Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie, Sergeï Shoïgu, a demandé aux forces armées russes de se préparer à une éventuelle confrontation contre les forces de Kiev, voire contre l’OTAN.
La création de dépôts de matériels militaires et de stocks de munitions est courante avant le déclenchement d’une agression armée, et cela permet à l’État agresseur de limiter les dépenses inhérentes à la logistique, tout en maintenant des troupes prêtes à passer à l’action (voir plus ici). C’est de cette manière que la Wehrmacht, au printemps 1941, avait préparé le plan Barbarossa d’invasion de l’Union soviétique.
Le site hongrois Karpathir, lié à la communauté hongroise en Transcarpatie, a publié il y a quelques jours des photos prises par un garde-frontière, montrant une colonne de véhicules militaires américains passant le poste frontière de Záhony le 9 juin à midi du côté hongrois (ci-dessus). Ce convoi spécial venait d’Ukraine : plusieurs camions HEMTT de transport logistique, des camions tactiques lourds à mobilité élargie, des Humvees, des citernes. Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, ce type de convoi militaire semble fréquent aux frontières de l’Ukraine avec des pays membres de l’OTAN comme la Roumanie, la Pologne et la Hongrie.
Dans le même esprit, la décision de Kiev de déployer des systèmes de défense antiaérienne S-300PMU-1 dans la région d’Odessa menace directement les avions russes en Transnistrie et au dehors. Selon Stratfor, société états-unienne privée de renseignement liée à la CIA, cela augmente les risques d’une confrontation militaire entre la Russie et l’Occident.
17:40 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, usa, john mccain, azov, otan, transnistrie
05/06/2015
Survivre pour 49 dollars...
Politicien US :
Une attaque russe contre les USA prédite dans la Bible
Selon le républicain Herman Cain, il existe une solution: acheter pour la modique somme de 49 dollars le programme "Survivre à la fin des temps".
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L’ex-candidat à la primaire républicaine en vue de la présidentielle américaine Herman Cain a envoyé à ses partisans une lettre électronique "dévoilant" un complot du chef de l’Etat américain Barack Obama et de la direction de l’Eglise.
M. Cain est convaincu que le président Obama cache aux Américains une prophétie biblique prédisant une attaque de la Russie, qui provoquera la mort de 80% des habitants des Etats-Unis. Selon l’homme politique cité dans un reportage de la chaîne MSNBC, le leader russe Vladimir Poutine attaquera en janvier 2017 les Etats-Unis au moyen d’une bombe électromagnétique.
"Si vous tenez à votre sécurité, repoussez vos affaires à plus tard et regardez immédiatement ce court film documentaire indépendant, si possible sans témoins", indique le message.
L’ex-candidat à la primaire républicaine en vue de la présidentielle de 2012 propose ensuite d’acheter pour 49 dollars le programme "Survivre à la fin des temps". "Vous pouvez l’acheter ici-même si vous cliquez sur le bouton « ajouter au panier », poursuit M. Cain.
"Je ne voudrais pas être le père qui regardera impuissant ses enfants dans les yeux car il ne s’était pas préparé", conclut la vidéo.
© Photo. Gage Skidmore
29/05/2015
Donbass : Une très nette intensification des affrontements...
Ukraine / Donbass :
Une très nette intensification des affrontements.
La République populaire de Donetsk a décidé de déclarer jour de deuil ce 28 mai 2015, suite, notamment, à l’anéantissement de toute une famille, avant-hier à Gorlovka, suite à des frappes du 1er bataillon d’artillerie de la 44e brigade.
Les forces ukrainiennes continuent leurs attaques nocturnes, considérant sans doute avoir l’avantage de nuit sur les forces républicaines. Pour le moment, cette tactique n’a pas démontré son efficacité. C’est pourquoi, dans la journée, on constate une accalmie relative, ce qui permet aux observateurs de l’OSCE, qui ne travaillent jamais de nuit, de consigner quotidiennement dans leurs rapports que la « trêve » est globalement respectée…
Mais d’une manière générale, on note une très nette intensification des affrontements depuis l’assassinat de Mozgovoï. Et, signe d’espoir, plus de 1.000 tonnes d’aide humanitaire russe viennent encore d’être acheminés par les camions blancs dans le Donbass.
Les résultats des frappes des obusiers du 1er bataillon de la 44e brigade ukrainienne :
ici vivait une paisible famille du Donbass qui a été anéantie.
Source : chaîne Youtube Graham Phillips
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Washington continue ses provocations et maintient sa politique d’agression contre la Russie et les russophones d’Ukraine. Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden a dénoncé mercredi ce qu’il nomme « l’agression pure et simple » du président russe Vladimir Poutine en Ukraine, en exhortant les pays occidentaux à « se tenir prêts à imposer de nouvelles sanctions » à Moscou. Le maître donne ses ordres à ses larbins. (Note de K : je ne sais pas ce qui me désole le plus ; entre le fait de voir les pays européens ramper de la sorte devant Washington… ou le fait de constater qu’une grande partie des européens croient (en sus) réellement à ce genre de conneries !?!??)...
Le Département d’Etat a en outre annoncé de son côté le versement pour la junte d’une aide supplémentaire de 18 millions de dollars destinée à renforcer les mesures liberticides et criminogènes sur l’ensemble du pays.
24 heures sur la ligne de front
Toute la nuit dernière, les frappes sur les villes et les villages du Donbass de la part de l’artillerie ukrainienne se sont poursuivies. Dans la journée, on notait que, pour la première fois depuis la chute du saillant, le secteur de Debaltsevo avait été touché par une frappe de roquettes Grad. La ligne de front reste néanmoins inchangée.
Sur la partie nord du front du Donbass, la zone se situant au-delà de la ligne Pervomaïsk – Lugansk, a une fois de plus été l’objet d’affrontements de diverses intensités. Les pertes depuis hier soir s’élèvent pour les forces républicaines à 38 blessés, 3 morts, 1 BMP endommagé, 1 BTR et 1 obusier D-30 détruits ; et du côté des forces de Kiev, on déplore une vingtaine de blessés, deux BTR et un char lourd endommagés. Les FAN poursuivent la mise en place de fortifications sur les points jugés névralgiques, et des exercices d’entrainement et de formation se poursuivent à l’arrière.
(…)
Lire la suite du chapitre "24 heures sur la ligne de front" en cliquant sur :
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La révolte gronde en Ukraine béhachélisée
Les syndicats ukrainiens descendent dans la rue pour réclamer la révision des salaires et le remboursement des arriérés. La révolte gronde en Ukraine «proeuropéenne», les gens ont d’ores et déjà perdu leurs illusions de l’hiver 2013-2014, en constatant qu’ils n’ont rien gagné depuis le coup d’Etat. Les protestations pacifiques risquent de dégénérer en révolte sociale.
Officiellement, le régime de Kiev n’a pas d’argent, d’ailleurs le régime a intérêt à prolonger la guerre dans le Donbass pour détourner l’attention de l’opinion des vrais problèmes du pays. Il s’agit pour la junte de consolider la société selon ses anciens schémas en prétextant une « menace extérieure ».
Avec la chute du niveau de vie et la casse sociale imposées par les euromondialistes qui commencent à se faire durement ressentir, les autorités de Kiev ont de plus en plus de difficultés pour détourner l’attention de la population sur la situation réelle dans le pays.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 mai 2015.
http://www.nationspresse.info/
Note de K :
Sur le sujet, lire également :
http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016294144.html
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Ukraine / Donbass :
Des groupes de sabotage
sur les arrières de la Nouvelle Russie.
Il y a exactement un an, le 26 mai 2014, le régime de Kiev lançait une offensive généralisée sur le Donbass et commençait le pilonnage à l’artillerie lourde de Donetsk, faisant fi des victimes civiles, des femmes, des vieillards, des enfants, touchés par ses tirs. Peu lui importait leur sort, puisque la junte considère que les gens qui habitent le Donbass sont des « sous-hommes « (dixit Arseny Yatseniuk le Premier ministre).
Nous aurons donc, tout au long de cette chronique, une pensée émue pour toutes ces victimes d’un régime barbare qui est prêt à s’imposer jusqu’au dernier Ukrainien. Depuis, la guerre se poursuit, et pas à l’avantage de l’agresseur kiévien ; à tel enseigne qu’il est aujourd’hui obligé d’utiliser des méthodes toujours plus douteuses (terrorisme, sabotages, assassinats ciblés…) pour tenter d’inverser le cours de l’Histoire. Demain, la Nouvelle Russie sera libre ou ne sera pas.
Les funérailles d’Alekseï Mozgovoï, chef de la brigade « Prizrak »
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Selon un responsable d’Amnesty International, Krasimir Yankov, Alexander Alexandrov Evgeny Erofeev, les fameux soldats « russes » capturés par les troupes de Kiev vers Shachtye auraient subi des actes de torture pour passer aux aveux. La plus inquiétant est que l’OSCE a validé ses « aveux » comme spontanés et crédibles.
Si la présence de « soldats russes » sur le territoire ukrainien est bien un mythe entretenu par Kiev et la caste politico-médiatique occidentale, en revanche il y a bien des groupes de sabotage kiéviens en opération sur le territoire de la Nouvelle Russie. Le sabotage d’une ligne de communication par voie ferrée a été constaté à seulement une quinzaine de kilomètres de l’endroit où a été assassiné Mozgovoï.
Aujourd’hui, on signalait aussi le minage d’un tronçon de chemin de fer sur l’axe Kvashino-Amvrosievka, à une vingtaine de kilomètres au sud de Torez, près de la frontière russe. Il n’y a pas de victimes, seulement de la casse de matériel roulant. Ce qui fait le troisième sabotage de voies ferrées en trois jours.
Ces commandos seraient donc capables d’opérer en profondeur sur les arrières des premières lignes des FAN. Nous sommes pour le moment dans l’impossibilité d’évaluer leur nombre et leurs capacités opérationnelles. Mais sont-ce des commandos « ukrainiens » ?
Entrainement d’une unité de chars lourds des FAN près de Lugansk,
sans doute le bataillon « Avgust » (Août) puisqu’il y a des T-64BM Bulat
aux côtés des T-72B1V et des T-64BV.
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Des failles dans la préparation de l’offensive kiévienne
La préparation militaire et psychologique des troupes de l’armée ukrainienne dans le Donbass est faible, le mécontentement des populations locales est réel et en constante augmentation, et la crainte pour le commandement opérationnel de voir les désertions s’accroître en cas de lancement des opérations à grande échelle est une évidence. Telles sont les conclusions d’une commission d’inspection de l’armée ukrainienne qui sont arrivées de façon inopinées sur le bureau du chef du service de renseignement des forces de la RPD.
A cela s’ajoute la corruption endémique qui mine les forces de Kiev : après les vols d’effets militaires et de nourriture constatés dans les camps d’entrainement en Galicie, voilà que certains stocks d’essence sont l’objet de disparitions malencontreuses. Sur Channel 5 (contrôlée par le groupe de Porochenko), un combattant du « régiment » néonazi « Azov », Sergey Korotkov, s’est ému de ces vols d’essence de plus en plus fréquents et qui affecteraient, entre autres, son unité.
Si l’armée ukrainienne connaît de très sérieuses failles dans la préparation de son offensive, en revanche elle semble avoir mis les bouchées double en matière de renseignement et de balisage de ses frappes d’artillerie. En effet, il semblerait que certains de ses drones pourraient placer des « balises » à des endroits précis du champ de bataille afin de guider avec plus de précision les tirs de son artillerie lourde. Reste à savoir d’où proviennent ces drones et qui les guide, puisque nous ne connaissons pas en Ukraine de modèles de drones fabriqués localement capables d’une telle chose.
(…)
La mort kiévienne frappe à nouveau Gorlovka
Gorlovka, hier soir vers 20h00, a été frappé de plein fouet par un important pilonnage des forces ukrainiennes. Les dégâts sont énormes et les victimes nombreuses : rue Korolenko, un homme et une fillette de 12 ans (photo ci-dessus) ont été tués, une femme et ses deux enfants sont dans un état critique : un petit garçon de 3 ans et demi a été blessé de même qu’un bébé de deux semaines ; leur mère, blessée elle aussi, a dû être amputée du tiers supérieur de l’avant-bras droit.
Deux miliciens ont aussi trouvé la mort.
(…)
Du changement en Pologne ?
Le résultat de l’élection polonaise pourrait ne pas être forcément favorable pour le régime de Kiev. Le président élu, Andrzej Duda, tient une position plus ferme contre les extrémistes de droite en Ukraine que son prédécesseur. A plusieurs reprises, il s’est interrogé sur la reconnaissance des membres de l’Armée insurrectionnelle l’Ukraine en tant que combattants pour l’indépendance de l’Ukraine et a rappelé les « centaines de milliers de victimes polonaises des massacres en Volhynie et en Galicie orientale pendant la Seconde Guerre mondiale ».
Qui plus est, Duda est réputé « euroseptique ». Si, en Pologne, le président a peu de pouvoir, il façonne les orientations politiques par ses discours et autres interventions publiques. Il pourrait bloquer les décisions du Premier ministre, l’ultralibérale Ewa Kopacz. Reste à savoir si ce nouveau président sera aussi servile envers les intérêts atlantistes que son prédécesseur et s’il appliquera ses principes affichés face à cette fosse septique qu’est devenue l’Ukraine « pro-européenne ». Pendant sa campagne électorale, il a néanmoins promis de fournir des armes à Kiev en cas de victoire…
Note de K :
Sur le sujet, lire également :
http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016291848.html
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 27 mai 2015.
http://www.nationspresse.info/
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Ukraine:
Porochenko sept fois plus riche,
après une année au pouvoir !
Les revenus de Piotr Porochenko ont augmenté de plusieurs fois depuis son entrée en poste de président de l'Ukraine, rapportent des médias internationaux, en constatant qu'en 2013, Porochenko avait déclaré 2 millions de dollars, alors qu'en 2014, il s'agissait déjà de 17 millions de dollars.
A signaler que cela s'est produit sur fond d'effondrement économique du pays en pleine crise politique. Depuis un an à la tête de l’Ukraine, Piotr Porochenko qui avait promis d’en finir avec l’oligarchie n’a pas vendu un seul de ses actifs économique.
"Si je suis élu, je vendrai la société Roshen. En tant que président, je veux m’occuper uniquement des affaires de l’Etat", avait promis M.Porochenko au cours de sa campagne électorale en avril 2014. Et le soir de son élection, le 25 mai 2014, il se voulait le président d’une Ukraine où l’on "vivrait autrement".
"En tant que chef de l’Etat, je souhaite instaurer de nouvelles traditions politiques, et j’initie dès aujourd’hui la vente de tous mes actifs économiques", a-t-il par la suite déclaré solennellement.
Le directeur du service sociologique Baromètre ukrainien Viktor Nebojenko a prévenu le président de sérieuses conséquences politiques d'une telle situation.
(...)
Le montant de la dette que Kiev doit rembourser dans les quatre ans est évalué à 30 milliards de dollars (27,6 milliards d’euros). Kiev négocie un allégement de 15,3 milliards. Ouvertes en mars, les discussions doivent être bouclées d’ici la mi-juin.
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Forbes:
La Russie tient bon, l’Ukraine au tapis.
16 mois après le divorce entre Moscou et Kiev, l’économie russe se ressaisit, tandis que Kiev risque d'être soumis à un isolement de la part de l'Ouest.
Alors que la situation économique en Russie s'améliore et qu’une résolution des problèmes est possible, l'Ukraine est au bord du gouffre et ne parvient pas à se stabiliser économiquement, estime le commentateur du journal Forbes Kenneth Rapoza.
Les indicateurs économiques russes sont meilleurs que prévu. Ainsi, le taux de chômage s'est établi à 5,8% contre des prévisions de 6%. Les investissements ont baissé de 4,8%, alors qu'on tablait sur une diminution de 6% au moins. La production industrielle a reculé, mais pas dans tous les secteurs économiques clés. En outre, si les sanctions sont levées, la situation en Russie s'améliora, déclare l'édition.
"Nous voyons que plus en plus de pays européens se lèvent contre les sanctions, environ une tiers de l'Europe ne les soutient pas, excepté la France et l'Allemagne qui sont toujours pour le maintien de sanctions à l'encontre de Moscou. Pourtant, un document fixant les conditions de prolongation des sanctions estime que les 28 Etats membres devront soutenir la prorogation, ce qui est presque impossible", déclare le directeur de la compagnie Prosperity Capital Management Martin Charmoy cité par Forbes.
Dans le même temps, l'état de l'économie ukrainienne reste critique. Le fait que l'Ukraine ait rompu sa dépendance vis-à-vis de la Russie ne signifie pas son indépendance face à l'Union européenne. "L'Ukraine ne parvient toujours pas à tenir sur ses deux pieds", indique le journal.
Arseni Iatseniouk, premier ministre ukrainien, appelle les partenaires américains à saisir les possibilités d'investissements, surtout dans le secteur énergétique, qu'ouvre la campagne de privatisation en Ukraine. Cette proposition entend que les étrangers pourront acheter des entreprises publiques stratégiques à bas prix. Il semblerait toutefois que les dirigeants ukrainiens n'ont pas d'autre choix, indique l'article.
http://fr.sputniknews.com/international/20150528/1016306654.html
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Forbes:
Iatseniouk brade l'Ukraine aux Etats-Unis
Les autorités ukrainiennes bradent les actifs publics, tandis que la société ne tient pas à ce que les biens d'Etat passent sous contrôle de compagnies étrangères, selon un magazine américain.
Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk "brade" les biens publics sur fond de campagne de privatisations en Ukraine et appelle les sociétés américaines à y prendre une part active, écrit le journaliste de Forbes Kenneth Rapoza.
Auparavant, M.Iatseniouk a rencontré le coprésident du groupe d'amitié avec l'Ukraine du Sénat des Etats-Unis, Dick Durbin, pour appeler les partenaires américains à saisir les possibilités d'investissement offertes par la campagne de privatisations en Ukraine, notamment dans le secteur énergétique, rappelle l'édition.
Forbes constate que l'Ukraine se trouve en "état d'alerte" permanente. Le récent EuroMaïdan (manifestations pro-européennes de 2013-2014, ndlr) a soustrait le pays de la sphère d'influence russe pour l'amener dans la "douce étreinte" de l'Union européenne et des Etats-Unis.
Quoi qu'il en soit, la population ne s’empresse manifestement pas de soutenir la déclaration d’amour de Kiev à l'Occident. Malgré tous les appels de l'Occident à une coopération active avec l'Europe capitaliste, et non avec la Russie dont l'économie se trouve sous forte influence de l'Etat, on ne sait toujours pas à quel point l'Ukraine est aujourd'hui intéressante pour les investisseurs.
"Pour l'instant, M.Iatseniouk coopère avec le président Piotr Porochenko dans la gestion d'une nation d'incrédules. Les cotes de confiance de ces deux dirigeants se sont effondrées. M.Iatseniouk pense sans doute que la vente au rabais des actifs publics à des étrangers ne provoquera pas de protestations, mais il est d'ores et déjà évident que l'Ukraine ne reste pas indifférente face à la perspective d'être contrôlée par des étrangers, à condition qu'ils ne parlent pas russe", constate Forbes.
http://fr.sputniknews.com/international/20150527/1016284414.html
13:58 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa, joe biden, ukraine, porc'ochenko, russie, donbass, novorossia, novorossiya, alekseï mozgovoï, gorlovka
27/05/2015
Mozgovoï assassiné !
Ukraine, Novorossiya, Macédoine…
Retour sur l’actu’ des derniers jours.
( Désolés d’avoir été peu présents sur nos blogs durant la dizaine écoulée,
nous reprendrons un « rythme de croisière » passé début juin )
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25 mai 2015
Jacques Frère, pour NationsPresse.info
Ukraine / Donbass :
"Covert Action" contre la Nouvelle Russie
Selon des informations du service de renseignement de l’Armée orthodoxe russe (entre autres), une Covert Action (opération clandestine ou action sous couverture) nommée Sledge Hammer serait en cours, encadrée par des « conseillers » US et des contractors, appuyée sans aucun doute par la CIA, la DIA et d’autres « agences » occidentales, contre les républiques indépendantistes du Donbass.
Cette manœuvre subversive aurait pour objectif l’élimination des principales têtes militaires et politiques de la Nouvelle Russie et serait secondée par une autre opération : Vent du Nord, ciblant les moyens économiques, les infrastructures et les communications de deux régions sécessionnistes. Cela expliquerait le retard pris par le commandement ukrainien pour lancer son offensive (prévue initialement début avril). Une fois la Nouvelle Russie décapitée et désorganisée, l’attaque pourrait alors être lancée sur une vaste échelle.
Reste à savoir comment les FAN vont réagir et surtout de quelle manière en Russie on traitera le problème. Car il s’agit bien là d’une aide militaire directe des USA et de l’OTAN au régime de Kiev.
L’ancien chef du service de renseignement extérieur ukrainien, Mykola Malomuzh (photo ci-dessus), a reconnu que le commandant de la brigade « Prizrak », Alexei Mozgovoï, a été éliminé par la « guérilla ukrainienne » qui « n’est pas sous le contrôle des forces armées de l’Ukraine ». Comme il n’y a pas de « guérilla ukrainienne » à l’intérieur des républiques indépendantistes, on l’aura compris, ce sont des contractors qui ont fait le boulot. La thèse des mercenaires chasseurs de primes, que nous évoquions il y a deux jours, s’étoffe.
Ajoutons aussi que l’inénarrable néonazi Igor Mosiychuk, des Patriotes ukrainiens, a déclaré qu’il connaît « personnellement ceux qui ont tué » Mozgovoï… A vérifier !
Ce général ukrainien a expliqué à la télévision kiévienne que de telles opérations allaient se poursuivre. Les craintes du renseignement de Nouvelle Russie, que nous évoquions hier, sont donc bel et bien fondées.
Les troupes ukrainiennes continuent néanmoins d’utiliser la « trêve » pour continuer de se préparer pour une attaque de grande envergure. Cependant, en raison du moral très bas des troupes, du manque d’aguerrissement et de l’impréparation du personnel militaire, l’objectif principal des autorités de Kiev se concentre en ce moment sur l’emploi de mercenaires contre les unités des forces armées indépendantistes, en plus des pilonnages réguliers de zones urbaines pour toucher des civils et la destruction de l’infrastructure du Donbass.
(…)
Un an de crimes « pro-européens »
Bientôt un an de pouvoir pour le boucher de Kiev, Petro Porochenko, un an de guerre, de tueries, de massacres en tous genres, de déportations de populations, de destructions à tous les niveaux, de divisions de ce qui reste de son pays, d’écroulement économique et social, un an de gâchis « proeuropéen ». Porochenko est arrivé au pouvoir le 7 juin 2014, à la suite d’élections contestables le 25 mai où quelque 7 millions de ses compatriotes en étaient tout bonnement exclus de facto car ces russophones et chrétiens orthodoxes sont considérés comme des « sous-hommes », selon l’expression de son Premier ministre Arseny Yatseniuk, donc indésirables dans l’Ukraine « proeuropéenne ». Avec la mise sous tutelle US, l’objectif premier du régime mis en place de force en février 2014 est l’éradication de 7, tout d’abord, puis 20 millions de personnes en Ukraine au final, par une galicisation culturelle et linguistique à outrance, accompagnée de conversions de force à la secte uniate, à défaut par une expulsion généralisée ou par un génocide… reconnu officiellement par Yatseniuk auprès d’un journaliste français il y a peu.
Note de Kurgan, pour plus de détails, cliquez sur :
>http://gaideclin.blogspot.fr/2015/05/apres-sa-rencontre-avec-valls.html
(…)
Jacques Frère
Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc…
Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-covert-action-contre-la-nouvelle-russie
Le district Kievsky de Donetsk, a été bombardé dans la nuit du 18 au 19 mai 2015 vers .
Un civil a été tué dans son appartement, d'autres ont été blessés.
( Voir à ce sujet : https://www.youtube.com/watch?v=nXjUy... )
Les médias ukrainiens ont de nouveaux accusés les "terroristes" qui "s'auto-bombardent" et "s'auto-tuent".
Sauf que… un autre reportage fut diffusé par un de leurs confrères dans la soirée du 19…Mince alors…
Vidéo de Anatoly Shariy: https://www.youtube.com/watch?v=fDqHq...
Sous-titres / source : Thalie Thalie
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25 mai 2015, Erwan Castel
Cet après midi, un pope orthodoxe est venu bénir les combattants de l'unité, tandis qu'à l'horizon les nouvelles et les grondements de l'artillerie ukrainienne, de plus en plus sombres, annoncent le retour prochain des orages d'acier...
Les visages des volontaires, éclairés par les flammes des cierges tenus entre leurs mains jointes, étaient graves et sereins et les ombres de lumière dansant sur les mâchoires fermées donnaient à ces silhouettes au regard de feu, semblance à ces statues héroïques émergeant de la pierre des vieilles cathédrales...
L'assassinat de Mozgovoï, le commandeur du bataillon "Prizrak", semble bien porter la marque infecte d'un commando ukrainien, et que d'autres leaders de Novorossiya seraient les prochaines cibles d'une liste noire précédant l'offensive...
Sur le terrain, les reconnaissances ukrainiennes se font de plus en plus offensives, générant des combats nocturnes d'une violence et d'une durée sans cesse en augmentation...
La nuit dernière, tandis que les bombardements s'intensifiaient sur Gorlovka, les "ukrops" menaient de violents assauts sur Avdeevka et Peski. Les hôpitaux de Donetsk tournent désormais à plein régime...
La guerre va reprendre très bientôt, quand, où et comment ? nul ne le sait, mais le front ressemble désormais à un mortel élastique qui se tend chaque jour un peu plus : il va casser, c'est inévitable, mais quand c'est la question...
Ce qui est sûr c'est que les accords de Minsk, aujourd'hui ne veulent plus rien dire à part une nouvelle fois avoir été une billevesée diplomatique destinée à sauver l'armée ukrainienne après la déroute de Debaltcevo et de la faire renaître de ses cendres.
Porochenko et sa clique d'assassins veulent entraîner l'Europe dans une guerre totale pour tenter de sauver leur navire au gouvernail cassé, ils n'ont plus rien à perdre, car ils "ne passeront pas l'été"...
Seul les dieux sont autorisés à juger nos ennemis, mais nous organiserons le rendez-vous, et le compte à rebours semble être engagé...
Erwan Castel
http://alawata-rebellion.blogspot.fr/
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24 mai 2015
Jacques Frère, pour NationsPresse.info
Ukraine / Donbass :
Pas de guerre sans haine pour Kiev
Il n’y a pas de guerre sans haine dans le Donbass, surtout pas du côté de Kiev.
Le régime « pro-européen» fait la guerre à tout un peuple, et de la manière la plus odieuse qui soit : pilonnages des zones résidentielles sans objectif militaire, exécutions sommaires, assassinats collectifs, déportations de civils, pillages et même élimination physique de chefs militaires en pleine « trêve ».
C’est une politique de terre brûlée que la junte pratique à l’encontre des deux régions sécessionnistes, accompagnée de nettoyage ethnique génocidaire.
Face à la barbarie kiévienne, les habitants du Donbass n’ont donc pas vraiment le choix : fuir en Russie ou se battre jusqu’à la victoire.
Le renseignement militaire des forces de Nouvelle Russie croit savoir que Kiev est prêt à déployer 85 groupes subversifs sur les territoires indépendantistes, incluant des mercenaires étrangers, afin de déstabiliser le Donbass. Quelques jours avant l’assassinat de Mozgovoï et de ses accompagnateurs, ce même renseignement signalait de possibles attaques de la part de groupes subversifs infiltrés.
Ces commandos impliqueraient des éléments des forces spéciales de pays membres de l’OTAN, dont des États-Unis, de même que de la Géorgie et les États baltes.
Ces éléments subversifs seraient camouflés en miliciens ou en civils. Leurs objectifs seraient, entre autres, la destruction des infrastructures de transport, économiques et sociales des républiques indépendantistes et l’élimination de commandants d’unités de combat et de chefs politiques.
Attention, images très dures (+18)
Attention, images très dures (+18)
Voilà comment Kiev fait la guerre : assassinat d’un milicien et de sa femme enceinte,
probablement par des éléments du « bataillon Donbass »
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Kiev derrière l’assassinat de Mozgovoï ?
L’assassinat du colonel Alekseï Borisovich Mozgovoï, 40 ans, semble bien être l’œuvre d’un groupe de mercenaires chasseurs de primes travaillant pour le camp kiévien. Même si nous en sommes encore au stade de l’hypothèse, plusieurs sources russophones et ukrainiennes mettent en avant des informations pertinentes depuis 24 heures sur le drame qui a eu lieu en fin de journée d’hier. Le convoi était composé de trois véhicules (un SUV Toyota noir, une camionnette blanche et un SUV Chevrolet vert). Au passage des véhicules, une première mine a explosé, stoppant le convoi, puis une seconde, ce qui a permis de déclencher l’embuscade sur quatre angles de tirs différents. Mozgovoï et ses accompagnateurs n’avaient donc aucune chance de s’en sortir. L’assaut a été donné vers 17h30 (heure locale) dans les environ de Mikhaïlovka, un carrefour sur l’axe Perevalsk – Lugansk (M04), à 6 km à l’est d’Alchevsk.
L’explosion a immédiatement tué Mozgovoï ses trois accompagnateurs (dont sa porte-parole Anna), les trois autres ont été éliminés à l’AK-74.
> https://www.youtube.com/watch?v=Mx31_vn6-i8
Attention images très dures
Aleksandr Gladky, le chef du groupe Tini (Les ombres) qui aurait commis cet attentat, revendique une récompense de 300.000 euros. 100.000 euros auraient déjà été offerts pour les informations ayant permis l’embuscade. Ces montants devraient être transférés au fonds de défense de l’Ukraine.
Il reste des interrogations surprenantes qui sont pour le moment sans réponse au sujet de la mort de Mozgovoï.
Précédemment, il avait survécu à plusieurs tentatives d’assassinat, dont la dernière fin de mars qui était une évidente provocation visant à déstabiliser la situation politique au lendemain de la chute de la poche de Debaltsevo. Il semble étrange qu’il ait été tué presque exactement au même lieu de cette précédente tentative.
Le fait que ses assassins semblent avoir tendu leur embuscade à cet endroit suggère un degré de connaissance de l’intérieur des lignes républicaines suffisamment affiné (ce qui impliquerait sans doute le renseignement de pays de l’Alliance atlantique) ou une faille de sécurité du dispositif défensif des FAN pour le moins très inquiétante.
Il y a aussi quelques indications troublantes comme quoi Mozgovoï aurait eu une certaine forme de prémonition qu’il allait être tué.
Certes, c’est incontestablement un coup dur à la fois pour les forces de Nouvelle Russie et pour ceux qui entendent rester autonomes vis-à-vis de manœuvres destinées in fine à corrompre tous les espoirs d’indépendance dans le Donbass et au-delà. Mais, finalement, ce crime ne remet pas en cause l’existence des républiques de Donetsk et de Lugansk, comme il aurait pu le faire il y a un an.
Vers l’offensive d’été…
(…)
Plusieurs observateurs et experts planchent en ce moment sur le ou les scenarii les plus probables quant à la confrontation dans le Donbass cet été.
Voici ce que nous pouvons globalement retenir :
- L’objectif principal des forces ukrainiennes reste immanquablement Donetsk pour son symbole politique fort. Les troupes d’assaut de Kiev tenteront de reprendre l’aéroport par une attaque frontale, puis perceront en direction du centre-ville par trois axe : au nord par Avdeevka, à l’ouest par Peski-Marinka, au sud par une progression à partir de Volnovakha en remontant la N20.
- Aussi, une percée sur Shirokino (au sud) et une autre vers Lugansk-Pervomaïsk (au nord) semblent être des objectifs secondaires destinés plutôt à leurrer l’adversaire.
- Comme à l’été dernier, les forces de Nouvelle Russie laisseront les troupes ukrainiennes progresser, sans doute s’enfoncer un peu dans leur dispositif, afin de contre-attaquer, de les encercler et de les anéantir dans un chaudron.
Mais pas partout :
. Sur le nord et l’ouest de Donetsk, les FAN maintiendront un coup d’arrêt, ou des manœuvres de freinage (selon la situation tactique), profitant de la configuration très urbanisée de cette zone pour éliminer les unités mécanisées ukrainiennes les unes après les autres.
. Au sud, par contre, nous sommes en terrain découvert. Il est donc probable que les FAN opèrent une manœuvre de freinage du groupe tactique d’assaut ukrainien progressant du sud-ouest vers le nord-est, lui permette de s’enfoncer, avant de contre-attaquer par le flanc Est avec leurs forces positionnées au préalable vers Starobeshevo, afin d’isoler puis d’encercler cette force mécanisée au niveau de Volnovakha – Dokuchaevsk, puis de la réduire à néant comme pour la poche d’Ilovaïsk en août dernier.
- Il n’est pas exclu que deux ou trois autres contre-attaques se développent à partir de Makeevka et de Gorlovka pour prendre à revers le groupe tactique ukrainien sur Avdeevka, l’encercler et le réduire lui aussi. On peut aussi envisager une percée républicaine sur Peski-Marinka comme manœuvre de dégagement afin de faciliter les contre-attaques au nord et au sud de Donetsk.
- Du côté de la République populaire de Lugansk, une attaque en direction de Lisichansk-Severodonetsk et/ou d’Artemovsk (avec percée préalable sur Popasna) peut être envisagée ; l’effort se portant ensuite en direction de Slaviansk.
- Au sud, dans un second temps, il n’est pas exclu pour les FAN d’attaquer les lignes de défenses ukrainiennes au niveau de Pavlopol-Granitnoe au moyen d’un groupe tactique positionné au préalable vers Telmanovo. Puis, une fois la percée réalisée, il s’agirait d’encercler Mariupol.
La puissance stratégique globale des forces de Nouvelle Russie est incontestablement plus élevée que celles de Kiev. Après plus d’une année de conflit, ces dernières ont perdu énormément de leurs capacités, tant en matériels qu’en combattants aguerris.
Il est important de souligner que tout cela n’est que pures théories et spéculations. A la guerre, ce sont très souvent les hypothèses que l’on n’ose imaginer qui se révèlent être les bonnes.
(…)
Shirokino, village martyr.
Seuls 35 civils, dont un adolescent de 14 ans, restent dans Shirokino, où environ 60% des maisons sont complètement détruites et l’ensemble des infrastructures hors de service. Pour l’essentiel, ce sont des gens âgés de plus de 50 ans. Il y a des personnes de 80 ans.
La bataille pour ce village dure depuis près de trois mois. Il est très difficile de trouver même 5 m² de terrain sans impacts de balles ou éclats d’obus.
Dans l’ouest immédiat de Shirokino, les affrontements ponctués de pilonnages à l’artillerie lourde ne cessent pas. Les FAN ont renforcé leurs positions, mais elles déplorent de nombreux blessés. En face, outre les paramilitaires néonazis « d’Azov », les mercenaires islamistes tchétchènes et les oripeaux de « Donbass », il y a des « contractors » de sociétés militaires privées anglophones, baltes et polonaises. C’est grâce à eux que la pression sur ce petit village côtier peut être maintenue depuis si longtemps.
Dans la journée, les accrochages se sont soldés, du côté ukrainien, par un combattant de ce qui reste de la dernière compagnie de « Donbass » qui a été grièvement blessé.
Et pour terminer, le bon sens vient encore une fois de Moscou. Le président russe, Vladimir Poutine, a promulgué samedi une loi qui permet aux autorités d’interdire les organisations installées en Russie financées par l’étranger, car considérées comme « indésirables » puisqu’il s’agit pour l’essentiel d’entités destinées à nuire à la stabilité du pays.
(…)
Jacques Frère
Pour lire l’intégralité de l’article, regarder les vidéos, etc…
Cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-pas-de-guerre-sans-haine-pour-kiev
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23 mai 2015
Jacques Frère, pour NationsPresse.info
Ukraine / Donbass :
Aleksei Mozgovoi, a été abattu !
Dans la journée de ce samedi 23 mai, le commandant de brigade mécanisée « Prizrak » Aleksei Mozgovoi a été abattu par des hommes armés circulant dans une voiture non identifiée sur la périphérie de Mikhailovka près d’Alchevsk. En tout il y a eu 7 tués, dont 3 hommes de sa garde, y compris son chef du service de sécurité. Le groupe voyageait dans trois véhicules qui ont heurté une mine puis ont été pris sous des tirs nourris d’armes automatiques. Le SUV Toyota Sequoia qui transportait Mozgovoï est criblé d’impacts, y compris de tirs de mitrailleuses. Une enquête est en cours.
Le procureur général adjoint de la République populaire de Lugansk, Sergueï Gorenko, a confirmé la mort de Mozgovoï. Il était l'un des derniers commandants d'unité réellement indépendant. Après la chute de la poche de Debaltsevo, il avait déjà échappé à une tentative d’assassinat. Mozgovoï était un des plus prestigieux et des plus efficaces commandants d’unité des forces de Nouvelle Russie.
Ayant conservé son franc-parler et son indépendance politique, Alekseï Mozgovoï n’hésitait pas à afficher parfois sa réprobation de certains actes qu’il jugeait abusifs ou nuisibles à la Nouvelle Russie, comme la mise sous tutelle d’une partie des unités indépendantes, comme la sienne, dans le cadre de la réorganisation des forces armées des deux républiques indépendantistes. Il pouvait donc gêner certaines personnes et aurait donc eu le sort d’Aleksandr Bednov, chef du groupe spécial « Batman » et de la 4e brigade, abattu il y a quelques mois par un groupe armé lié à la présidence de la RPL.
Il était aussi un des chefs militaires les plus craints des forces de Kiev. A ce titre, il représentait une cible privilégiée pour le commandement ukrainien et les forces spéciales des pays qui soutiennent le régime de Kiev.
Selon le vice-commandant de la milice, Sergey Kozlov, l’assassinat a été commis par des groupes de sabotage et de reconnaissance des forces ukrainiennes.
Mozgovoï et un des chefs cosaques du Don, Pavel Dremov, venaient conjointement de signer un appel pour que la Fédération de Russie soutienne plus activement le combat de la Nouvelle Russie. Cette déclaration avait été envoyée le 19 mai, au président de la Douma, Sergueï Narychkine (un proche de Poutine), et au président du Conseil de la Fédération de Russie Valentin Matvienko.
Via : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-le-chef-de-la-brigade-prizrak-aleksei-mozgovoi-abattu
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Erwan Castel, 23 mai 2015.
http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/un-homme-vient-dentrer-dans-la-legende.html
Mozgovoï assassiné !
De retour du front, où, dans notre secteur, toute la nuit durant les forces ukrainiennes ont bombardé les positions républicaines au Nord de Marienka, la plus grande déflagration nous attendait à notre base lorsque nous apprenions avec tristesse la disparition d'Alekseï Mozgovoï, victime d'un lâche attentat ce samedi 23 mai.
Mozgovoï incarnait dans toute sa dimension passionnelle et même libertaire cet engagement total pour la défense d'un sanctuaire. Ce chef de guerre incontesté, par delà les critiques (inévitables) que provoquaient ces prises de position et son franc parler, vient de sceller de son sang une pierre d'angle de l'Histoire de la Novorossiya...
Que les dieux des combats l'accueillent comme il le mérite au banquet du Walhalla, car cet homme, cet insoumis qui a fait don de sa personne à sa patrie, mérite notre respect éternel et n'en doutons pas, son esprit planera toujours et encore au dessus de nos champs de bataille, nous apportant alimentant notre courage devant les monstres qui viennent pour mourir sur nos remparts...
Erwan Castel
Est-ce cette intuition qui caractérise les grands combattants ou cet appel de la Camarde qui rodait depuis des mois, de plus en plus pressante autour de lui, qui poussa Mozgovoï à écrire lui-même son épitaphe ?
Не плохо в мае умереть,
Могильщику копать удобно.
И соловьи всё будут петь,
В последний раз, так бесподобно.
Под грохот первых майских гроз,
Вместо унылых отпеваний...
И дождь, прольётся вместо слёз,
Он смоет грусть воспоминаний.
Могильный холмик приютит,
Под покрывалом трав зелёных.
Пусть даже крест там не стоит,
Среди берёзок утомленных.
Под шелест листьев молодых,
Что только к жизни потянулись.
Пока ещё нет трав седых,
А только, только всё проснулось.
Не плохо в мае умереть...
Остаться в свежести весенней.
И хоть не смог я всё успеть,
Но не осталось уж сомнений...
Не плохо, в мае умереть...
Алексей Мозговой.
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Mourir en mai n’est pas si mal
La tombe est facile à creuser
Que chantent encore les rossignols
Une dernière fois, incomparable
Le fracas des premiers orages
Au lieu de tristes funérailles…
Qu’en fait de larmes coule la pluie
Des souvenirs lave la peine.
La petite butte de ma tombe
Sous l’herbe verte m’abritera
Pas la peine d’y planter la croix,
Parmi les bouleaux alanguis.
Sous le murmure des jeunes feuilles
Qui s’ouvrent tout juste à la vie
L’herbe n’a pas encore blanchi,
Tout vient seulement de s’éveiller.
Mourir en mai n’est pas si mal…
Rester dans la fraîcheur du printemps.
Sans avoir pu tout accomplir,
Au moins j’ai fini de douter…
Mourir en mai n’est pas si mal…
Alexeï Mozgovoï
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[eng subs] LPR briefing on Alexei Mozgovoi assassination / Kazzura
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22 mai 2015
Roland Machefer, pour NationsPresse.info
Tentative de déstabilisation US de la Macédoine
Alors que l’on vient d’apprendre que l’avion du Premier ministre macédonien vient de faire un atterrissage d’urgence à Zürich, il est utile de rappeler que la Macédoine est victime d’une opération de déstabilisation à grande échelle depuis plusieurs semaines. D’un côté, les bandes armées islamo-mafieuses et ballistes (extrémistes de droite) de l’UCK et de ses dérivés cherchent à la fois à sécuriser leurs corridors de narcotrafiquants, à conquérir le pouvoir et rattacher la Macédoine à la « Grande Albanie » comme au Kosovo. De l’autre, les USA entendent bien refaire le coup de Maïdan qu’ils ont réussi à Kiev pour empêcher ce pays de basculer dans le camp russe, alors qu’un projet de gazoduc russe est en cours et contre les intérêts de grosses firmes US en Europe du Sud-Est.
En raison d’un sabotage délibéré du projet de gazoduc South Stream par l’Union européenne, sous pression américaine, la Russie a modifié son plan : faire arriver le gaz en Grèce en passant par la Macédoine. Aussi, Washington a immédiatement réagi et a lancé un processus de déstabilisation de la Macédoine. Conduit par des terroristes de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) et d’autres acteurs des « révolutions de couleur », cette opération noire (Covert Action) se déroule sous la supervision de la sous-secrétaire d’État américaine pour les Affaires européennes et l’Eurasie, Victoria Nuland. La même qui avait supervisé le putsch de Kiev en janvier-février 2014.
Cette opération de déstabilisation vise à la fois à mettre la main définitivement sur l’ensemble des Balkans, et à saboter le gazoduc « Turkish Stream », qui doit transporter du gaz russe vers la Turquie puis en Grèce, et ensuite en Serbie en passant par la Macédoine, projet auquel s’oppose le Département d’État. Mais le gouvernement américain vise plus largement à empêcher les pays européens à opter pour une politique indépendante de Washington.
(…)
Pour lire la suite, cliquez sur :
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/tentative-de-destabilisation-us-de-la-macedoine
Sur le sujet, lire également : http://www.voltairenet.org/article187566.html
US-UCK
11:07 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, novorossiya, alexeï mozgovoï, Алексей Мозговой, shirokino, bataillon donbass, salopards, otan, usa, porc'ochenko, macédoine, ignobles parmi les ignobles, monde en perdition
16/05/2015
Un combat pour l'Europe des peuples...
Un combat pour l'Europe des peuples
Par Erwan Castel, le 15 mai 2015.
Nombre de mes "amis", sur les réseaux sociaux et dans la rue, me demandent pourquoi je suis parti dans cette région éloignée, pour me battre pour une terre et aux côtés d'un peuple jusqu'alors inconnus... Je réponds alors que le Donbass est une partie vitale de l'Europe, agressée par l'impérialisme militaro industriel étasunien via ses satrapes de Kiev et Bruxelles, et que, si la France est ma "Patrie", l'Europe quant à elle est ma "Matrie", cette tourbe civilisationnelle qui a donné naissance au cours de l'Histoire a tant de cultures et nations parmi lesquelles ma nation celte, car je me sens au plus profond de moi-même européen de nationalité (au sens sémantique et non administratif du terme "natio") bretonne et de citoyenneté française...
Alain de Benoist (qui est malheureusement plus critiqué que lu et par des tartuffes qui n'ont jamais ouvert un de ses innombrables livres) mieux que moi sait exprimer cette relation humaine intime à l"Europe", dont la réalité contemporaine d'ailleurs rejoint étrangement le mythe grec : en effet cette fille d'Agenor, enlevée par un taureau (Zeus métamorphosé) et emprisonnée dans une île, rappelle beaucoup, symboliquement parlant, notre Europe dont les états nationaux et les institutions collectives sont kidnappés par la thalassocratie étasunienne se cachant sous les traits d'une Union Européenne immaculée...
Retrouver et préserver les racines fondatrices de notre civilisation commune est un devoir sacré pour tous les peuples naturels de ce "vieux continent"... De Moscou à Donetsk, des hommes et des femmes défendant leurs valeurs et leur Histoire ont décidé de choisir eux-mêmes leur avenir, et de refuser la dictature de la pensée unique et l'esclavage de la ploutocratie moderne...
Ce vent de Liberté et de Tradition, fidèle au Passé et exemple pour l'Avenir porte aujourd'hui un nom : "NOVOROSSIYA" !
Sur le front bombardé, des hommes et des femmes, "gueules noires" des mines du Donbass, ou volontaires venus des consciences libres du monde entier, veillent jour et nuit sur la Liberté et le droit sacré, offert par l'Europe en héritage, des peuples à disposer d'eux-mêmes...
Devant eux, accumulant leurs armes meurtrières comme une promesse d'orage accumule des nuages à l'horizon, les soudards de Kiev s'appètent à lancer une nouvelle offensive génocidaire sur ce peuple russe des bords de la Mer Noire.
Derrière eux, leurs enfants, leurs parents, leurs églises veillant sur leur sanctuaire millénaire, et leur terre trempée du sang et de la sueur de leurs ancêtres...
Voilà pourquoi ces femmes et ses hommes du Donbass envers lesquels j'ai promis allégeance et assistance seront victorieux, car nul conquérant de l'Histoire même quand il se nomme Napoléon ou Hitler n'a réussi à vaincre la Sainte Russie, cet empire, qui une nouvelle fois est insulté et agressé par une puissance étrangère animée par la cupidité et la haine.
La Novorossiya, non seulement vaincra l'hydre mondialiste qui cherche à la mettre en esclavage, mais éclairera le chemin de la libération des peuples d'Europe qui déjà revendiquent en Catalogne, en Ecosse, en Flandres leur héritage du passé et promesse d'avenir...
Demain, des femmes et des hommes vont certainement encore souffrir et mourir dans le Donbass, pour défendre leurs maisons et leurs mines, mais aussi notre Europe, pas cette "Union Européenne", succube étasunien asservissant nos libertés, mais cette civilisation pluri-millénaire qui est notre mère à tous...
(…)
Erwan Castel, volontaire français en Novorossiya
Pour lire la suite/l’intégralité de l’article :
http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/05/un-combat-pour-leurope-des-peuples.html
Enlèvement de Europa, détail, Liberale da Verona.
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Jacques Frère, Nationspresse.info, 14 mai 2015.
Ukraine/Donbass :
Un rapport de force en faveur des FAN
La Russie est présente dans le Donbass, c’est une évidence. Aujourd’hui encore, dans Makeevka (Est immédiat de Donetsk), on a commencé à décharger l’aide humanitaire de la Fédération de Russie arrivée dans 43 camions. La Russie est donc bien présente. En revanche, du côté de la partie ukrainienne, l’humanitaire n’a pas droit de cité. L’Ukraine « proeuropéenne » renforce ses troupes et équipe son armée en profitant du cessez-le-feu. Kiev prépare son énième revanche sur le petit peuple du Donbass qui ose lui résister.
Le régime de Kiev a profité des accords de Minsk pour se préparer à une nouvelle attaque, a déclaré lundi le satrape kiévien Petro Porochenko lors d’une visite au centre d’entraînement des troupes terrestres de Desna, dans la région de Tchernigov. « Depuis la signature des accords de Minsk, 83 soldats ukrainiens ont été tués, plus de 400 ont été blessés », a affirmé le boucher de Kiev.
Selon le renseignement militaire des forces républicaines, dans les dix prochains jours, nous devrions assister à une « concentration maximale » des forces de Kiev dans le Donbass, ce qui signifie une très forte probabilité d’attaque massive sur les positions des FAN, les forces armées de Nouvelle Russie.
Du côté des Ukrainiens, le porte-parole de l’opération dite "antiterroriste", Andrey Lysenko, a affirmé que, d’après le renseignement ukrainien (comprendre la CIA et autres structures de renseignement de l’OTAN) les forces de Nouvelle Russie disposeraient de 700 chars (ou blindés, ce n’est pas précisé) et de 43.000 combattants en capacité de « briser la ligne de défense des troupes ukrainiennes ».
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Pour lire la suite / l’intégralité de l’article, cliquez sur :
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Nationspresse.info, 13 mai 2015, Roland Machefer.
Macédoine :
Offensive terroriste albano-mafieuse sur Kumanovo.
Près de 20 ans après le début du conflit du Kosovo (1996-1999), qui a vu une épuration ethnique sans précédent contre les Serbes de souche à la faveur d’une majorité albanophone oppressante soutenue par les Américains et leurs alliés, voilà que la guerre reprend dans les Balkans. Les bandes armées pan-albanaises, proches de l’idéologie ethniciste du Balli Kombetar et alliées aux clans mafieux albanais, viennent de passer à l’attaque, avec le soutien tacite de Washington. L’objectif et de déstabiliser une grande partie des Balkans afin d’accélérer l’adhésion de la Macédoine et du Monténégro à l’OTAN et empêcher le gazoduc russe de passer par cette région en contournant l’Ukraine. En Europe, une nouvelle guerre commence, à 2 heures de vol de Paris.
Terroristes de l’UCK
Plusieurs quartiers de Kumanovo ont été touchés ces derniers jours par l’offensive terroriste des bandes pan-albanaises sur le nord de la Macédoine. Au total, une quarantaine d’hommes armés ont fait irruption dans la deuxième ville du pays, et y ont semé la terreur pendant plusieurs heures avant d’en être progressivement extirpés par les forces spéciales macédoniennes.
Les Macédoniens sont ainsi remerciés de leur reconnaissance de cet état fantoche qu’est le Kosovo par un de leurs gouvernements précédents. A noter que l’actuel président macédonien était à Moscou le 9 mai… C’est sans doute là qu’il faut chercher l’origine de cette offensive terroriste, les bandes armées albanaises ayant une propension à faire les basses besognes de l’Oncle Sam.
La situation est loin d’être stabilisée et les ambassades de Grande-Bretagne et d’Allemagne demandent à leurs concitoyens de ne pas aller dans la zone des combats. L’opposition « pro-occidentale » (sic) prépare déjà de nouvelles manifestations à Skopje et dans d’autres villes du pays pour soutenir ces criminels.
En fait, c’est l’ensemble de l’espace slave orthodoxe des Balkans qui semble visé. Les forces de sécurité du Monténégro ont subi ces jours derniers deux attaques par des « éléments non identifiés » et le gouvernement en place a dénoncé les bandes armées pan-albanaises comme pouvant être à l’origine de ces attaques. De plus, un policier serbe a été tué à Zvornik (Republika Srpska) par un wahhabite (lui-même liquidé). Et un hélicoptère de la mission de l’Union européenne au Kosovo (Eulex) s’est écrasé mardi sur l’aéroport de Pristina…
Le grand retour de l’UCK
Les opérations en cours en Macédoine dépassent largement le maintien de l’ordre. Outre quelque 28 policiers tués et une quarantaine de blessés, 14 terroristes albanais ont été liquidés et 30 arrêtés, selon les chiffres qui nous sont parvenus (mais il ne s’agit pas d’un bilan définitif). Les autres se sont repliés dans les collines avoisinantes. Il se murmure que certains, de l’autre côté de la frontière, ont rejoint la ville serbe à majorité albanaise de Presevo…
Alors que l’UCK-M (l’UCK macédonienne d’Ali Ahmeti) devait être démantelée depuis les accords d’Ohrid en 2001, lors du premier conflit entre l’Etat macédonien et les bandes armées islamo-mafieuses pan-albanaises venues du Kosovo occupé, il apparait clairement aujourd’hui que des structures armées, de quelques centaines de combattants tout au plus, ont été maintenues en l’état du côté du territoire du Kosovo et en Albanie avec la complicité de la Kfor, des Etats-Unis, de l’Union européenne et même de l’ONU. Dans quel but ? Déstabiliser, sur ordre et au moment choisi, la région pour satisfaire les velléités géopolitiques de leurs maîtres d’outre-Atlantique.
Ramush Haradinaj, nettoyeur ethnique du Kosovo, chef de clan mafieu,
narco-trafiquant et précieux allié des Américains et de l’Union européenne.
Il joue un rôle essentiel dans ces derniers événements de Macédoine.
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Depuis plus de 10 ans, au Kosovo comme en pays gheg (Albanie du nord), des camps d’entrainement et des bases logistiques sont tolérés par l’OTAN (qui occupe la province serbe et dont l’Albanie est membre) à des fins peu avouables, en même temps que l’on tolère des laboratoires clandestins de transformation de la morphine base en héroïne pour la mafia albanaise. Il semblerait que ces groupes armés représentent tout au plus un petit millier de combattants à l’heure actuelle, légèrement armés, mais possédant sans doute quelques systèmes portables sol-air américains Stingers et d’anciens SA-7.
A Kumanovo, sur la trentaine de terroristes arrêtés, 18 venaient du Kosovo, 11 de Macédoine, 1 d’Albanie et un autre d’Allemagne. Les trois commandants de l’UCK, qui ont été arrêtés en Macédoine, étaient connus des services de sécurité serbes. Adem Shehu avait participé à la liquidation des non-Albanais à Pristina et Leskovac, Mirsad Ndrecaj est un proche collaborateur de l’ancien chef de l’UCK Ramush Haradinaj. En juin 1999, Shehu était un des commandant de l’UCK pour la zone opérationnelle Lab, à la tête de la brigade 153 opérant sur Pristina – Leskovac. Mirsad Ndrecaj, né à Suva Reka, était le bras droit de Ramush Haradinaj comme commandant de la brigade 132 de l’UCK. À l’arrivée de la KFOR et de la MINUK au Kosovo, il avait pris la tête d’une unité spéciale appelée «Rivière du mal», dont les membres ont commis des assassinats de masse et des actes de barbarie contre des non-Albanais à Djakovica, en toute impunité.
Derrière ces bandes armées commandées par un certain Fadilj Fejzulahi (photo ci-dessus), liquidé il y a trois jours lors des combats, se trouve un personnage très important pour Washington : Ramush Haradinaj. Ancien commandant des escadrons de la mort de l’UCK au Kosovo, Haradinaj avait une spécialité : étrangler les prisonniers serbes avec un fil de fer. Il a fait un bref passage au Tribunal de La Haye qui l’a vite libéré. Haradinaj n’a pas hésité à faire assassiner ses 12 témoins à charge… Puis, il a été propulsé Premier ministre de l’entité albano-kosovare, avant de tomber en disgrâce et d’être relégué au second plan. Pas pour tout le monde : l’individu est le chef d’un puissant clan gheg qui a la haute main sur une partie de la mafia albanaise et du trafic de drogue passant par les Balkans. C’est aussi un pion essentiel de la politique du Département d’Etat dans la région, d’où son blanchiment judiciaire à La Haye en dépit des charges accablantes…
La ville de Kumanovo a été délibérément choisie pour sa composition ethnique : lors du dernier recensement, on avait 63 746 Macédoniens ; 27 290 Albanais ; 9 062 Serbes ; 4 256 Roms ; 292 Turcs ; 147 Valaques ; 20 Bosniaques (musulmans de Bosnie) et 671 "autres". A noter que les Serbes et les Slavo-macédoniens sont très proches ethniquement, culturellement et religieusement.
Le Grand Jeu dans les Balkans
Dans la foulée de ces événements, quelque 700 Albanais vivant en Macédoine se sont réfugiés sur le territoire serbe, dans la vallée de Presevo-Medveda-Bujanovac à majorité albanophone. Ce déplacement fait bien évidemment partie du projet visant à déstabiliser la Serbie. « Le comble, commente Yves Bataille, la Serbie les laisse passer ! »
L’opération de Kumanovo ressemble à un coup de semonce pour intimider les Macédoniens par rapport à un passage potentiel du gazoduc russe, c’est une évidence.
« Oui, mais il n’y a pas que ça, précise le géopolitologue Yves Bataille qui vit à Belgrade. Il existe un bras de fer secret entre les États-Unis et la Russie dans la région. Aucun des pays touchés par les troubles récents n’est membre de l’OTAN. Les États-Unis et leurs valets veulent accélérer l’adhésion de la Macédoine et du Monténégro à l’OTAN, d’où l’intérêt d’y provoquer des troubles. En Serbie une majorité est contre un assujettissement à l’Alliance et en Bosnie, la Republika Srpska bloque cette adhésion. » D’ailleurs, Milorad Dodik, son président, était à Moscou le 9 mai. Les musulmans de Bosnie, et les Croates dans une certaine mesure, y sont favorables mais il faut l’accord des deux composantes de cet « État » fabriqué à Dayton pour valider toute adhésion de cette sorte. Et d’ajouter : « Il est évident qu’une adhésion à l’OTAN bloquerait le gazoduc russe. L’OTAN présente toujours l’adhésion à son carcan comme un désir des entités concernées mais ce n’est pas vrai… »
Dès l’annonce du début des affrontements, une certaine presse occidentale s’est déchaînée pour soutenir les bandes armées albanaises. Ainsi, le New York Times a accusé le gouvernement macédonien de ne pas être « démocratique » (sic). Comme lors des guerres en ex-Yougoslavie dans les années 1990, la méthode consiste à fomenter des troubles civils et armés qui provoquent des morts et des blessés, puis d’accuser le gouvernement en place d’en être responsable, puis d’exiger un « changement » de régime, un coup d’État.
Washington et ses alliés reprochent au président macédonien Gjorge Ivanov son rapprochement avec Moscou et d’avoir assisté au défilé du 9 mai. Il s’agit aussi de s’en prendre au passage prévu du gazoduc de remplacement de South Stream qui transitera par la Grèce et la Macédoine pour traverser la Serbie, la Hongrie, etc. Des pays qui sont considérés depuis quelque temps comme moins assujettis à l’hyperpuissance US, ce qui les rend suspects aux yeux de Washington.
Les Albanais représentent près de 25% de la population de la Macédoine. C’est la conséquence d’une forte natalité et d’une immigration incontrôlée. Après le démembrement de la Yougoslavie, leurs représentants ont demandé et obtenu le bilinguisme et une université exclusivement albanaise à Tetovo. En modifiant les circonscriptions électorales, les accords d’Ohrid imposés par Washington et Bruxelles leur ont attribué des pouvoirs supplémentaires et ils ont pris les commandes de plusieurs villes comme Gostivar et Struga où, en 5 ans, ils ont éliminé les Slavo-Macédoniens de tous les postes de responsabilité. Pour Yves Bataille, les indices se multiplient, qui semblent indiquer l’ouverture par Washington et ses alliés « d’un nouveau front balkanique si leur volonté de séparer et d’opposer l’élément slave et/ou orthodoxe de la région (il y a aussi les Grecs) à la Russie ne réussit pas. Les informations répandues par la presse sont en ce moment délibérément édulcorées et en dessous de la réalité… »
Ajoutons pour terminer qu’en France et au sein des pays membres de l’Union européenne, ceux qui soutiennent les « nationalistes » dits « ukrainiens » sont les mêmes qui soutenaient hier l’UCK au Kosovo et qui appuient les revendications des bandes armées pan-albanaises en Macédoine et ailleurs aujourd’hui. On retrouve ce type d’individus y compris au sein de l’extrême droite la plus radicale et, cela, par pure haine du monde chrétien slave orthodoxe. Ils choisiront toujours les minarets de Mehmet Pacha aux clochers de Saint-Sava. Il n’y a donc rien à attendre de ces gens-là pour qui l’hypocrisie et la mauvaise foi sont des vertus cardinales.
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On ira suivre l’actualité, avec profit, sur la page Facebook d’Yves Bataille, qui a le mérite d’être claire, précise et concise et qui s’appuie sur des sources fiables qui ne sont pas relayées dans la grosse presse.
Pour consulter l’article source et regarder les vidéos cliquez sur :
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Jacques Frère, Nationspresse.info, 12 mai 2015.
Ukraine/Donbass :
Accalmie sous tension en attendant l’assaut...
Le conflit dans le Donbass a fait entre 6 à 10.000 morts parmi les civils. Et la chancelière allemande se plaint à Vladimir Poutine qu’il n’y a toujours pas de cessez-le-feu dans le Donbass, alors que son allié de Kiev continue de pilonner régulièrement les zones habitées, de massacrer des innocents, de raser des villages et des quartiers entiers. Bientôt ce sera au tour de John Kerry d’aller jouer les pleureuses, alors que son pays ne cesse de soutenir, d’encourager, d’armer un régime bien décidé à éradiquer 7 millions de ses concitoyens. Sur le terrain, alors que la tension ne faiblit pas, les forces républicaines s’apprêtent à devoir encaisser un nouveau choc d’ici quelques jours, tout au plus quelques semaines. Les forces de Kiev sont bien décidées à lancer une nouvelle offensive, sans être bien assurées de son succès…
L’OTAN a peur. A la veille de toute offensive des forces de Kiev, l’Alliance atlantique a toujours peur. Peur d’une nouvelle catastrophe à venir, peur d’un écroulement du régime de Kiev, peur de perdre la guerre que cette alliance des pays occidentaux les plus puissants du monde mène au monde russe et à tous ceux qui œuvrent pour un monde multipolaire. L’OTAN croit savoir que les « Russes » préparent une offensive pour l’été… Mais, pas plus que le « rapport Nemtsov », l’Alliance atlantique n’est en mesure d’en apporter le moindre commencement de preuve. Est-ce si étonnant ?
(...)
Jacques Frère.
Pour lire la suite / l’intégralité de l’article, cliquez sur :
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DPR liberty parade, celebrating anniversary of 11/05/14 referendum.
[eng subs by Kazzura]
11:03 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, novorossia, novorossiya, donbass, macédoine, kosovo, albanie, otan, usa
28/04/2015
La démence de Kiev
Ukraine / Donbass :
Le calme de la Nouvelle-Russie
face à la démence de Kiev
Le régime de Kiev cherche délibérément à saper les accords de Minsk depuis le début. Ce qui est une évidence depuis des mois est devenu une certitude sur le terrain depuis plusieurs semaines et encore ces dernières heures. La pression ne faiblit pas contre les positions républicaines au nord-ouest de Lugansk, sur Gorlovka et Donetsk et à l’est de Mariupol. Galvanisées par la présence américaine en Galicie, à l’occasion de « manœuvres » et de « formations », les troupes de la junte ont démultiplié ces dernières heures les frappes à l’artillerie lourde, même en présence des observateurs de l’OSCE. D’ailleurs ces derniers, mis à part rédiger des rapports de situation, semblent bien incapables d’empêcher la folie criminelle d’un régime démentiel.
Le potentat de Kiev, même à table,
est sous haute surveillance (N.de K : américaine)…
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Les forces indépendantistes du Donbass observent avec inquiétude les concentrations d’unités et de matériels de guerre des Ukrainiens, en contradiction totale avec les principes des accords de Minsk. Denis Pouchiline, le représentant de la République populaire de Donetsk (RPD) aux négociations de Minsk, souligne que «les campagnes de mobilisation et la concentration du matériel de guerre, côté ukrainien, montrent que Kiev ne renonce toujours à une solution manu militari du conflit. Nous sommes prêts à toute éventualité, mais tiendrons jusqu’au bout pour parvenir à un règlement pacifique.» Kiev privilégie toujours une solution militaire du conflit dans le Donbass.
Les forces de Nouvelle Russie, face aux provocations incessantes de l’artillerie lourde de Kiev qui n’a jamais été retirée de la ligne de front malgré les obligations des accords de Minsk, n’ont pour autant pas déplacé leurs batteries vers leurs anciennes positions, contrairement à ce qu’écrivait Der Spiegel vendredi dernier. En revanche, le président de la République populaire de Donetsk, Aleksandr Zakharchenko, confirme que ce sera fait en cas d’attaque majeure.
Groupe de manifestants devant l’ambassade US à Kiev.
Sur leurs pancartes : « USA Thanks for poverty ».
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Le régime socialiste de François Hollande va aider militairement le régime de Kiev à faire la guerre au petit peuple du Donbass. Thales Communication & Security SAS fourniront des systèmes de radiocommunication tactique, tandis qu’Airbus SAS Hélicoptères « vendra » (?) ses hélicoptères monomoteurs H125 à l’Ukraine. C’est un accord intervenu après la visite officielle du potentat kiévien dans la capitale française. Mais nul ne sait comment l’Ukraine « pro-européenne » va pouvoir payer ces fournitures… Nul doute que le contribuable français y pourvoira généreusement. Après avoir soutenu les islamo-terroristes d’al-Nosra et autres al-Qaïda en Syrie, voilà que la Hollandie appuie militairement un régime criminogène dont le fer de lance est composé d’authentiques psychopathes, voire de néonazis.
Pendant qu’on y est, Hollande aurait pu proposer à Kiev de payer la facture de quelque 800 millions de hryvnia pour la construction de fortifications sur sa frontière orientale, puisque la junte entend bien réinstaller au cœur de notre continent un nouveau mur de la honte.
Pression maintenue contre les lignes républicaines
Le quotidien sur la ligne de front ne change pas vraiment et l’on constate toujours un renforcement continu des forces ukrainiennes, de même que la maintient de la pression avec des reconnaissances offensives ciblées et des frappes à l’artillerie lourde, contre les positions républicaines.
Le 25 avril, environ 200 paramilitaires du « bataillon Poltava » et de la compagnie « Krementchug » s’en sont allés rejoindre en première ligne leurs homologues déjà sur place. On ignore pour le moment leur affectation exacte sur la ligne de front. Et on apprend que deux batteries de 6 lance-roquettes multiples BM-21 Grad en provenance de Kharkov viennent d’arriver sur Slaviansk.
Les forces de Kiev rivalisent d’ingéniosité pour camoufler leurs armements lourds qui auraient dû être retirés depuis longtemps de la ligne de front, en vertu des accords signés à Minsk l’hiver dernier. Ainsi, le 27 avril, les réseaux sociaux ont fait circuler plusieurs prises de vues d’une unité d’artillerie ukrainienne, positionnée vraisemblablement à l’ouest ou au nord-ouest de Donetsk, ayant camouflé ses lanceurs BM-21 en camions bâchés anodins.
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Si les accrochages et les frappes de l’artillerie lourde kiévienne sur la partie nord du front ne cessent pas, notamment au niveau du nord et du nord-ouest de Lugansk, occasionnant chaque jour des pertes (surtout côté ukrainien) tant en hommes qu’en matériels, il est probable que cette tension savamment entretenue contre les lignes républicaines se propage à d’autres secteurs d’ici peu. En effet, plus à l’ouest, vers Artemovsk, les forces ukrainiennes semblent avoir renforcées et acheminées plusieurs batteries d’artillerie de 152 MSTA-B, quelques batteries antichars de 100 mm MT/T-12 Rapira et des batteries de 122 D-30.
Les accrochages au nord-ouest de Gorlovka, juste au sud de Maïorsk, vers l’ancienne mine qui jouxte le nœud ferroviaire, se poursuivent. Les troupes ukrainiennes utilisent pour appuyer leur infanterie, plusieurs batteries d’automoteurs d’artillerie (des Giatsint-S de 152 mm notamment), des canons de 100 mm et des mortiers lourds pour frapper indistinctement les positions républicaines supposées et le centre-ville de Gorlovka. Chaque soir, la périphérie nord-ouest de cette ville, grâce à des batteries disposées à l’ouest de Dzerzhynsk, est pilonnée plusieurs heures.
La nuit de samedi à dimanche, selon le journaliste ukrainien Nikita Sinitsyn qui s’exprimait sur les réseaux sociaux, les frappes kiéviennes (y compris avec des munitions au phosphore) ont duré de 18h00 à minuit (heure locale), accompagnées d’attaques concentrées sur les défenses au nord-ouest de l’agglomération.
Sur Avdeevka, plus au sud-ouest, des batteries de 122 se sont jointes au concert d’artillerie en ciblant Maïorsk, officiellement tenu par les forces de Kiev mais présentant des postes avancés républicains.
Plus au sud sur Donetsk, dans le secteur de l’aéroport, une ligne de front articulée entre la brigade « Vostok », un bataillon des cosaques du Don (où se trouvent quelques français dont Guillaume Lenormand) et le bataillon de choc Somali (du lieutenant-colonel « Givi », qui aurait été récemment blessé à la jambe gauche), tient tête au harcèlement continuel des forces de Kiev (un bataillon de la 93e mécanisée, des paras de la 79e, des éléments de Praviy Sektor, de « Dnepr-1 » et du « bataillon OUN »). Les assaillants, malgré les accords de Minsk, bombardent là aussi régulièrement les positions républicaines et mènent des reconnaissances offensives cherchant à définir et fixer le front (selon Erwan Castel qui est sur place). Sur Peski, la tension ne faiblit pas, mais la ligne de front reste inchangée. La nuit dernière, on signalait des tirs d’artillerie au moyen d’obus incendiaires contre certains quartiers de Donetsk. Et tout cela s’accompagne d’incessants survols de drones d’observation US et Ukrainiens au-dessus du Donbass.
Déchainements de l’artillerie ukrainienne à l’est et au nord-est de Mariupol
Sur le front de Mariupol, la situation continue de se dégrader progressivement. Sur Granitnoe (au nord-est de Mariupol et au sud-est de Volnovakha) secteur tenu par un bataillon mécanisé de la 72e brigade, des renforts en artillerie permettent désormais aux Ukrainiens de pilonner les forces républicaines et de frapper des villages au-delà de la ligne de contact. Dans la nuit du 24 au 25 avril, une batterie Grad a frappé le village de Novomarevka (3 km à l’est de Granitnoe), endommageant et détruisant plusieurs dizaines de maisons, et entraînant la mort d’un milicien. Une batterie de 122 mm aurait aussi été de la partie. Dans cette petite agglomération, il n’y a plus que 17 civils, avant-guerre, on comptait quelque 175 âmes.
Shirokino reste le point de concentration de tous les efforts ukrainiens sur ce secteur du front. Un soldat ukrainien a été tué dans la matinée du 25, deux autres ont été blessés. Le lendemain, le petit village côtier a été pilonné en milieu d’après-midi, après une nuit particulièrement agitée.
Des batteries de mortiers lourds de 120 dans le secteur de Pavlopol et sur Sopino harcèlent constamment les forces républicaines bien retranchées dans Shirokino. On note, en outre, l’utilisation de batteries de 152 ces dernières 48 heures contre ce village.
Toute la journée de dimanche, l’OSCE a constaté depuis deux postes d’observation situés à l’est et à l’ouest de Shirokino, 69 tirs de chars lourds (125 mm), 191 tirs de mortiers de 82 et 153 tirs de mortiers de 120 mm.
Très tôt ce matin, c’est Sakhanka (2 km au nord-est de Shirokino), tenu par les FAN, qui a été l’objet d’une attaque d’artillerie en règle. Vers 05h00, des obus de 152 mm et de 122 mm de batteries D-30 et Gvozdika ont explosé pendant près d’une heure sur ce village qui abrite 500 personnes, endommageant un monument dédié aux soldats de la Grande guerre patriotique, détruisant partiellement l’école du village et la maternelle. Il ne semble pas qu’il y ait de victimes lourdement blessées, en revanches plusieurs maisons ont été endommagées. A 4 km à l’est de Shirokino, le petit bourg de Bezymennoe a lui aussi subi le même sort.
Ce qui fait dire ce matin à Dmitry Gorbunov, le porte-parole du « secteur M » : « Le processus de démilitarisation de Shirokino continue, mais pas aussi vite que nous le voudrions. » Quant au secrétaire du Conseil de sécurité et de défense du régime de Kiev, Oleksandr Turchinov, il affirme que la démilitarisation du secteur de Shirokino ne signifie pas que l’armée ukrainienne quitte ses positions. Voilà qui a le mérite d’être clair.
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Une vidéo circule sur la toile où l’on voit, de nuit, plusieurs hommes armés en tenue de camouflage et cagoules, se revendiquant du « régiment Azov », crucifier ce qui semble être un milicien de Nouvelle Russie et l’immoler vivant. Plusieurs heures après la mise en ligne sur les réseaux sociaux de cette vidéo, le « régiment Azov » a fait une déclaration officielle en affirmant ne pas être lié à ces vidéos : « Le régiment Azov n’a aucun rapport avec les vidéos en ligne de la ‘crucifixion d’un séparatiste’ où les personnes masquées et en tenues de camouflage parlent en notre nom. » Mais quelques heures plus tard, une des branches néonazies de recrutement d’ « Azov », « Misanthropic Division », a assumé la responsabilité de cette vidéo, donc du crime perpétré contre le prisonnier.
Alors, provocation ou crime ?
Le fait est que l’unité « Azov » se revendique d’une idéologie qui ne laisse aucun doute quant à sa potentialité criminogène. En outre, l’unité est composée pour l’essentiel, outre l’encadrement de mercenaires anglophones, tchétchènes, géorgiens, etc., de cas pathologiques graves et autres asociaux, véritables rebuts d’une société ukrainienne en pleine décomposition. Il est donc tout à fait probable qu’il s’agisse d’un crime réel.
Braderie de la citoyenneté ukrainienne
La Verkhovna Rada, dominée majoritairement par des extrémistes (y compris des néonazis) et des va-t-en-guerre atlantistes vient de voter une loi permettant aux mercenaires étrangers impliqués dans les opérations répressives dans le Donbass d’acquérir la citoyenneté ukrainienne. Plusieurs milliers d’individus pourraient être concernés par cette authentique braderie de la citoyenneté d’un pays qui n’est plus que l’ombre de lui-même.
Cette très forte présence de mercenaires étrangers du côté de Kiev illustre l’échec des autorités ukrainiennes à imposer à leur propre peuple une guerre dont personne ne veut. Cette réticence du petit peuple ukrainien à s’engager dans une aventure criminelle n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis un an.
En général, ces mercenaires viennent de Géorgie et sont intégrés aux « bataillons » territoriaux de la garde nationale, ce qui d’ailleurs est absolument interdit par la législation ukrainienne. Nul ne semble savoir qui paie leurs salaires, mis à part pour certains directement stipendiés par la galaxie oligarchique de Kolomoïsky (jusqu’à son éviction du pouvoir). En général, ces « bataillons » reçoivent assez peu de soldes, ils vivent pour l’essentiel de rapine et de vols.
17:28 Publié dans Blog, Guerriers, Histoire de France, Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : novorossia, novorossiya, donbass, ukraine, bataillon azov, ignobles parmi les ignobles, porc'ochenko, otan, usa, monde en perdition
27/04/2015
Monde en perdition... le vrac de la semaine.
21 avril
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24 avril
L’Union européenne autorise 19 OGM
dont 11 de Monsanto !
L’Union européenne a autorisé vendredi 24 avril l’importation et la commercialisation de 19 OGM, deux jours après avoir proposé aux Etats membres une réforme leur permettant d’interdire leur utilisation sur leur territoire.
Onze produits de la multinationale américaine Monsanto figurent au nombre des OGM autorisés, a précisé la Commission européenne dans un communiqué. Les neuf autres sont des produits de la firme américaine Dupont et des groupes allemands Bayer et BASF.
Dix-sept de ces OGM sont destinés à l’alimentation animale et humaine, deux sont des fleurs coupées.
Greenpeace tance Juncker
Ces autorisations "étaient en suspens", car les Etats membres ne sont pas parvenus à constituer une majorité pour ou contre leur commercialisation.
L'autorisation est immédiate et vaut pour dix ans. Si les gouvernements européens approuvent la réforme présentée mercredi, ils pourront interdire l'utilisation des OGM sur leur territoire.
Dans le cas contraire, les règles applicables seront celles qui ont conduit la Commission européenne à autoriser la commercialisation des OGM ne présentant aucun risque pour la santé animale et humaine dans l'ensemble de l'UE, solution réclamée par les grands groupes.
Greenpeace a accusé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, "de ne pas avoir l'intention de rapprocher l'Europe des citoyens, comme il l'a promis, et d'agir en faveur des intérêts des Etats-Unis et de Monsanto".
Source : Challenge.fr (Avec AFP)
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24 avril
Illusion polonaise et affaiblissement
de notre relation avec la Russie.
Communiqué d’Aymeric Chauprade,
député français au Parlement européen (Front national),
membre de la commission des Affaires étrangères.
La sélection, par le gouvernement polonais, du système sol-air Patriot au détriment du système français SAMP/T est riche d’enseignements.
- Premièrement, elle démontre que Varsovie fera toujours le choix des États-Unis pour ses systèmes de défense stratégiques : avions d’armes F-16 et désormais défense sol-air de moyenne portée. La campagne de désinformation américaine contre Moscou a joué son rôle commercial en Pologne.
- Deuxièmement, elle illustre une fois encore la naïveté diplomatique de Paris qui croyait qu’en gelant le contrat des Mistral russes, il gagnerait ce contrat-clé.
La France aura donc perdu sur les deux tableaux, malgré la victoire de l’hélicoptériste franco-allemand sur un sujet au demeurant bien peu stratégique. Cet alignement américain de Varsovie doit servir de leçon pour l’avenir, notamment pour le programme futur de deux sous-marins.
Plutôt que de rembourser les avances du contrat Mistral à Moscou, Paris devrait enfin livrer les deux BPC russes, car, outre le respect de la parole donnée, il semble désormais vain d’espérer que l’annulation du contrat des BPC vaille à la France en guise de compensation le contrat des deux sous-marins en Pologne.
Source : NationsPresse.info
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25 avril 15
Immigration clandestine :
« C’était mieux sous Kadhafi », selon Kouchner.
« Le désastre est devant nous ». Invité ce vendredi par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, Bernard Kouchner fustige l’Europe dans l’affaire des tragiques naufrages de migrants en Méditerranée. Il qualifie même son attitude de « dégueulasse ».
Quand Bourdin lui rappelle que la Libye, un pays où la France est intervenue militairement en 2011, est devenue la plaque tournante du trafic de migrants, l’ancien ministre des Affaires étrangères considère aujourd’hui que « cela a été mal fait », ajoutant: « on ne vient pas pour bombarder et puis s’en aller ensuite ». Dans un élan de lucidité, il juge même que c’était mieux avant sous Kadhafi pour les migrants.
Pourtant en mars 2011, le French Doctor avait été l’un des premiers à applaudir Sarkozy, balayant d’un revers de main les réserves de l’Union européenne sur les bombardements de la France et de la Grande-Bretagne. « C’est toujours comme ça, il y a des gens qui mettent en garde et puis il y a des gens qui avancent… » avait-il déclaré.
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25 avril
300 tonnes d'or à la poubelle
Faute de recyclage, trois cents tonnes de métal précieux ont été jetées à la déchèterie
Les spécialistes de l'Onu ont calculé qu'en 2014, les déchets de l'homme, notamment dans les déchèteries d'équipements électriques et électroniques à travers le monde, contenaient près de 300 tonnes d'or qui n'avaient pas été extraites.
Ce qui représente environ 10% de la production mondiale de ce métal précieux activement acheté ces derniers temps par les banques centrales de plusieurs pays.
L'an dernier, les hommes ont jeté près de 41,8 millions de tonnes d'équipements électriques et électroniques selon les estimations des experts de l'Université de l'Onu. D'après eux, ces déchets pourraient remplir 1,15 million de camions, qui formeraient une file de 23 000 km. La valeur des déchets pouvant être recyclés et réutilisés, ainsi que des matériaux pouvant être extraits des déchets, s'élève à 52 milliards de dollars. Malgré tout, moins de 1/6 de l'ensemble des déchets électroniques (e-déchets) a été recyclé.
Tous ces déchets jetés contenaient près de 300 tonnes d'or, sur une production mondiale de 3 100 tonnes en 2014. Ce qui signifie que l'équivalent de 10% de la production mondiale de ce métal précieux s'est retrouvé à la déchèterie. Et ce sachant qu'en 2014 les banques centrales ont organisé une véritable chasse à l'or, pensant visiblement qu'il valait mieux garder leurs réserves en or plutôt qu'en devises instables.
Au total, les banques centrales de plusieurs pays ont acheté 461 tonnes d'or à travers le monde en 2014, dont presque un tiers (152 tonnes) par la Banque de Russie. Il s'avère donc que nos banquiers auraient pu retrouver deux fois plus d'or dans les déchèteries qu'ils en ont acheté sur les marchés mondiaux.
L'or est extrait, par exemple, des circuits imprimés d'ordinateur. En particulier grâce à l'eau régale — un mélange d'acide chlorhydrique et d'acide nitrique concentrés dans une proportion de 3 volumes d'acide chlorhydrique pour 1 d'acide nitrique. Néanmoins, les technologies efficaces d'extraction d'or et d'autres métaux précieux ou rares des composants informatiques et électroniques sont relativement coûteuses, ce qui empêche leur application plus active à l'échelle mondiale.
De plus, selon les experts de l'Onu, les déchets jetés en 2014 contiennent 2,2 millions de tonnes de matériaux contenant du plomb, du mercure, du cadmium et du chrome.
Environ 60% de tous les e-déchets sont des réfrigérateurs, des machines à laver et d'autres produits ménagers. Une grande part de ces déchets est également constituée de téléphones portables, calculatrices, ordinateurs et d'imprimantes.
A la surprise des experts de l'Onu, ce sont les pays à haut niveau de responsabilité environnementale qui apportent la plus grande "contribution" à la production des "e-déchets" par habitant. En 2014 la Norvège en comptait 28,4 kg par habitant, la Suisse 26,3, l'Islande 26,1, le Danemark 24 et le Royaume-Uni 23,5. Les indices les plus bas sont enregistrés en Afrique avec 1,7 kg par habitant (l'ensemble du continent a produit 1,9 million de tonnes de déchets).
Globalement, les plus grands "pollueurs" sont les USA et la Chine (32% de l'ensemble des e-déchets), suivis par le Japon, l'Allemagne et l'Inde. Les experts de l'Onu prédisent que les quantités d'e-déchets de l'humanité augmenteront d'année en année pour atteindre 50 millions de tonnes.
Contenu réalisé à partir d'informations émanant de sources ouvertes
Source : sputniknews.com
http://fr.sputniknews.com/societe/20150425/1015834617.html
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26 avril
L’Eurodictature met les OGM dans votre assiette !
Communiqué de Marine Le Pen, présidente du Front national
L’Union européenne a autorisé hier l’importation et la commercialisation de 19 nouveaux OGM. Onze d’entre eux sont des produits de la multinationale Monsanto.
Alors que les peuples d’Europe, et notamment le peuple français, sont massivement opposés aux OGM alimentaires, l’Europe de Bruxelles impose ses vues et fait un nouveau cadeau aux multinationales américaines.
Nous voyons là une nouvelle fois les dangers très graves liés aux transferts de notre souveraineté vers l’Union européenne, une instance antidémocratique et toute entière soumise aux puissances d’argent.
Le Front national condamne fermement cette décision de l’Union européenne, appelle sans illusion le gouvernement français à lui désobéir immédiatement, et plus fondamentalement propose au peuple français de retrouver sa liberté par la reprise en main de sa souveraineté nationale.
Source : NationsPresse.info
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/leurodictature-met-les-ogm-dans-votre-assiette
16:19 Publié dans Blog, Écologie, Histoire de France, Histoire européenne, Les ignobles, Monde en perdition, Politique / économie, Sputnik France / La voix de la Russie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, syrie, bachar al-assad, bachar el-assad, isis, islamo-terrorisme, ogm, monsanto, basf, union européenne, pologne, russie, usa, lybie, kadhafi, immigration clandestine, bernard kouchner, les ignobles, recyclage, or, économie, pollution, santé, eurodictature, monde en perdition
Le chat, la souris et les systèmes anti-missiles
Le chat, la souris et les systèmes anti-missiles
Le 19 avril 2015 – Source DEBKAfile
DEBKAfile est un site très proche des renseignements militaires israéliens, basé à Jérusalem. Il est spécialisé dans les commentaires et les analyses sur le terrorisme, l’espionnage, la sécurité nationale, militaire et les relations internationales, avec un accent particulier sur le Moyen-Orient [wikipédia].
Poutine avertit Israël : La vente d’armes à l’Ukraine pourrait déclencher la vente de S-300 russes à la Syrie.
L’avertissement du président russe Vladimir Poutine adressé à Israël et concernant la vente d’armes à Kiev – en réponse aux missiles de défense aérienne S-300 fournis à l’Iran par la Russie – ajoute une dimension européenne en plaçant Israël directement au coeur du litige qui oppose Moscou aux États-Unis au sujet de l’Ukraine. La menace implicite du dirigeant russe de répliquer en fournissant le même système de lancement de missiles à la Syrie qu’à l’Iran renvoie à un autre litige entre, d’un côté, la Russie et, de l’autre, les États-Unis et Israël, à savoir, le conflit syrien.
Les comptes rendu des services de renseignement déposés sur son bureau du Kremlin révèlent que non seulement les États-Unis et Israël (et la Jordanie) arment les forces rebelles dans le sud de la Syrie, mais qu’ils collaborent en vue de fournir à l’armée ukrainienne des armes pour briser sa confrontation incendiaire avec les séparatistes pro-Russes.
Au cours de la quinzaine écoulée, des milliers de conseillers militaires des États-Unis, du Canada, de France, du Royaume-Uni et d’Allemagne ont été envoyés en Ukraine pour former l’armée nationale. Les jours prochains, ce sont 290 officiers et soldats de la 173 e brigade aéroportée américaine qui sont attendus.
Les sources militaires de DEBKAfile révèlent que les arrivants se rassemblent au centre de formation de l’armée ukrainienne de Yavoriv, près de Lvov. Ce centre a été choisi comme point de rassemblement et de lancement des forces d’intervention occidentales et de l’OTAN dans le conflit ukrainien en raison de sa proximité de la Pologne.
Les escadrons aériens étatsuniens et britanniques qui y sont stationnés depuis quelques mois sont suffisamment proches pour assurer une couverture aérienne au centre de Yavoriv. Des militaires étatsuniens et britanniques sont également en poste en Pologne, disponibles pour prêter main forte aux Ukrainiens et apaiser les craintes des états baltes suite à l’annexion de la Crimée par la Russie en mars dernier.
Poutine a averti Washington à plusieurs reprises que fournir à Kiev des armes offensives aurait pour conséquence des mesures similaires de la part de la Russie, mesures susceptibles de nuire aux intérêts étatsuniens en Europe et ailleurs dans le monde. Il a tenté de faire passer cet avertissement par l’intermédiaire de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français François Hollande, ainsi que lors de la rencontre du Secrétaire d’État John Kerry avec le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov. Moscou, indique le message d’avertissement, n’épargnerait pas les intérêts des États-Unis après ce que Poutine considère comme les assauts de l’administration Obama contre la sécurité nationale de la Russie, au travers de l’absorption progressive de l’Ukraine par l’OTAN et de la fourniture d’armes offensives pour la campagne de Kiev contre les séparatistes pro-Russes.
La levée de l’embargo sur les missiles de défense aérienne S-300 destinés à l’Iran a été le premier pas du dirigeant russe en vue d’enfoncer le clou, mais ses représailles ne s’arrêteront sans doute pas là. Les missiles de défense aérienne n’ont pas encore été expédiés en Iran, mais si le président Barack Obama s’entête à fournir une assistance militaire étendue au gouvernement ukrainien, Poutine compte fournir des S-300 non seulement à l’Iran, mais également à la Syrie.
Le samedi 18 avril, le président russe s’est refusé à répondre lorsqu’il lui a été demandé si Moscou s’était abstenu d’envoyer des missiles S-300 à la Syrie à la demande d’Israël. Il n’en demeure pas moins qu’il a mentionné la Syrie dans la foulée, lorsqu’il a averti Israël de ne pas fournir des armes au gouvernement Ukrainien. Il a alors déclaré que cette initiative serait « contre-productive » pour les efforts de paix en Ukraine orientale.
La veille à Washington, Obama a déclaré qu’il était surpris que la Russie ait suspendu la vente de missiles à l’Iran aussi longtemps. Le président étatsunien a relevé que Poutine avait précédemment suspendu la vente « à notre demande. Franchement, je suis surpris que cela ait tenu aussi longtemps, étant donné que la vente de ces armes défensives n’était pas empêchée par des sanctions ». Le président étatsunien a choisi l’Ukraine pour son épreuve de force avec le président russe. Poutine, cependant préfère relever le gant en Iran et en Syrie.
Traduit par Gilles Chertier pour le Saker Francophone.
http://www.gilles-chertier.com/
http://lesakerfrancophone.net/
http://lesakerfrancophone.net/le-chat-la-souris-et-les-systemes-anti-missiles/
Photo : Russian Ministry of Defense.
13:48 Publié dans Blog, Eurasie, Histoire européenne, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, ukraine, usa, otan, iran, syrie, s-300
24/04/2015
Le monde n'est pas débarrassé des instincts colonisateurs
Vedomosti 13. 04. 2015
Le monde n'est pas débarrassé des instincts colonisateurs
Le président de la Douma Sergueï Narychkine s'exprime sur l'impérialisme américain
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Plus le règlement du conflit ukrainien est retardé et plus Kiev s'obstine à ne pas remplir les accords de Minsk, plus souvent le thème du rôle particulier des USA dans l'exacerbation de cette aventure militaro-politique ressort sur le devant de la scène. Pourquoi Kiev ne remplit pas les accords approuvés par le "quartet Normandie"? "Le président ukrainien Petro Porochenko a transgressé pratiquement tout ce qu'il avait accepté" à Minsk, écrit Steven Landman sur Thepeoplevoice.org et y voit un "ordre de Washington". L'objectif final des USA n'est pourtant pas dévoilé jusqu'au bout. Ils continuent de dicter une ligne de conduite non seulement à l'Ukraine, mais aussi à l'Union européenne. Ni les accusations d'ingérence dans la politique paneuropéenne, ni la réputation des dirigeants de deux puissances de l'UE ayant participé à la signature des accords de Minsk ne les arrêtent. Il est difficile de s'extraire au sentiment que les États-Unis ont besoin que l'effusion de sang perdure dans le Donbass pour obtenir quelque chose d'important pour eux-mêmes.
En effet, l'accès aux richesses de l'Eurasie par la "fenêtre" ukrainienne et le déploiement dans cette région de nouvelles bases militaires font partie des plans américains. Mais quand on se souvient comment ils ont fait pression sur l'UE concernant les sanctions antirusses, et sur la presse par rapport aux livraisons d'armes à Kiev, on se rend compte qu'ils ne cherchent pas à gagner du temps pour rien. L'Amérique a besoin d'une longue épopée, à l'encontre du droit international, et d'une atmosphère d'hystérie médiatique pour poursuivre le pillage économique en toute impunité. Le but final n'étant pas un avenir paneuropéen prospère pour les citoyens ukrainiens, mais la signature d'un accord économique rigoureux et global avec l'UE, où cette dernière jouera le rôle de partenaire subalterne.
En plus du Nafta déjà en vigueur depuis deux décennies (entre les USA, le Mexique et le Canada), on promeut aujourd'hui activement deux autres grands projets d'accord – avec l'UE sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) et le Partenariat transpacifique (TPP) avec douze États de la région. Qu'y a-t-il de mal? Toute puissance veut s'ouvrir de nouveaux marchés et avoir un maximum de partenaires commerciaux. Cependant, on préfère ne pas afficher les informations sur les accords en préparation, et ce n'est pas par hasard qu'un million d'Européens ont signé une pétition contre le TTIP. C'est seulement sous la pression de la société européenne (plus d'un an après l'approbation d'un mandat à ce sujet par la Commission européenne) qu'il a été possible d'obtenir quelques détails sur les négociations transatlantiques à huis clos.
Il y a un an, les négociations avaient mis en évidence de sérieuses divergences entre les parties. Aujourd'hui on parle d'un accord d'ici fin 2015, bien que les points litigieux soient très nombreux. Mais le plus dangereux est le piège de nouvelles restrictions très rigoureuses pour les Européens. Ainsi qu'une sérieuse diminution du rôle de l'OMC: il est difficile de s'imaginer une "coexistence pacifique" de plusieurs associations commerciales qui représentent une grande part du PIB mondial. Les deux projets sont très critiqués en Europe et dans les États d'Asie-Pacifique, mais aussi aux USA. Dans le premier cas, on entend des craintes justifiées pour le sort de segments entiers de l'économie nationale, qui se feront écraser par des secteurs plus puissants des USA. Dans le second cas, les objections (y compris au congrès) sont plus politiques. Mais faut-il douter de la capacité des USA à imposer rapidement à ses partenaires une décision? Disons aux alentours de la présidentielle américaine en 2016.
Suite à l'ouverture de deux nouvelles zones, l'OMC pourrait se retrouver en otage des règles de commerce et d'investissement élaborées à huis clos. Et tout cela pourrait entraîner une profonde crise. Y compris dans les relations politiques entre les pays et les continents à qui on imposera un nouveau modèle de relations économiques sans avoir demandé leur avis. L'histoire sait quelles conséquences sinistres peuvent être provoquées par la volonté de certaines puissances de redistribuer les richesses économiques de la planète et de "partager le monde" selon leur propre vision. Mais ces ambitions ne viennent pas de nulle part – leurs origines renvoient à l'époque coloniale. Et si certains pensent que les derniers "litiges" d'anciennes puissances coloniales ont pris fin il y a plusieurs décennies: ce n'est pas le cas. Les invasions militaires dans plusieurs régions du monde aujourd'hui sont souvent dictées par la volonté d'établir le contrôle sur une partie de la planète. A une époque, on appelait cela "néocolonialisme", aujourd'hui l'"hégémonisme" ou encore le "leadership". Cela ne change pas le fond des choses pour autant.
Bien évidemment, il est bien plus simple de prendre que de créer quelque chose de nouveau. Il est plus facile de voler que de gagner. Il est moins coûteux de nourrir l'armée que tout un peuple, et avec l'aide de celle-ci de conquérir des terres étrangères riches en pétrole, en gaz et d'autres ressources. Ou encore de transformer un pays pillé et noyé dans le sang en annexe de matières premières ou en réserve industrielle. C'est de la barbarie moyenâgeuse - peu importent la rhétorique démocratique et le voile médiatique qui l'accompagnent. Tous les nouveaux conflits qui éclatent dans plusieurs régions du monde à cause de provocations extérieures indiquent que les instincts des colonisateurs sont toujours bien vivants. Ils se manifestent avec une nouvelle force chez certains aventuriers du continent européen, et pour les USA ils sont devenus l'essence de la stratégie géopolitique. L'obéissance de l'Europe presque entière sur le plan militaire est déjà un fait, et sur le plan politique beaucoup de choses sont déjà sous contrôle. C'est au tour du commerce et des finances.
A partir de là nous, les citoyens des États européens, devons tirer des conclusions pratiques importantes pour une nouvelle union des forces pour un ordre mondial juste fondé sur le droit. Et nos frères ukrainiens doivent réfléchir au véritable rôle imparti à leur pays par le "metteur en scène" de l'autre côté de l'Atlantique. Après tout, pour les USA la tragédie de leur Patrie n'est même pas un second rôle, mais un simple épisode. Et peu importe le nombre de victimes. Un bain de sang est une toile de fond habituelle pour les exploits du "héros principal" selon les normes hollywoodiennes.
(Traduction : Ambassade de Russie, France)
17:18 Publié dans Blog, Eurasie, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : russie, ukraine, union-européenne, usa, néocolonialisme, hégémonisme, mondialisme, monde en perdition
Un conflit en pleine mutation
Ukraine/Donbass : Un conflit en pleine mutation
La présence militaire étrangère en Ukraine « pro-européenne » n’a fait que se renforcer ces derniers mois. Il y aurait désormais plus de 15.000 « instructeurs » et autres « conseillers » sur le sol ukrainien, sans compter les « contractors » engagés dans les unités de combat. Le conflit du Donbass est en train de muter progressivement en un affrontement plus régionalisé. Washington cherche à faire durer la guerre et s’investit encore plus dans ce pays déchiré en proie à une dictature effroyable motivée par une idéologie criminogène d’un autre âge. C’est sans compter la réaction de la Russie qui, n’en doutons pas, a toujours les « blancs ».
Alors qu’il est venu pleurnicher à Paris, Petro Porochenko, le boucher de Kiev, fort de la terreur que son régime fait régner sur son pays, a déclaré vouloir organiser un référendum sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique. On connaît déjà les résultats : ce sera un « oui » à près de 90%… Les dernières consultations électorales en Ukraine béhachélisée furent édifiantes quant à la manière dont la junte manie avec dextérité la fraude électorale, la corruption et la désinformation. En Ukraine « pro-européenne », la liberté d’opinion n’est qu’un vague souvenir (...).
Vers une vietnamisation du conflit en Ukraine ?
Selon les rapports du renseignement militaire des forces républicaines, dans la zone de Volnovakha tenue par les Ukrainiens, quelque 70 « contractors » de la société «Academi» (ex-Blackwater) seraient sur place et encadreraient des unités kiéviennes. A l’hiver dernier, sur le même secteur géographique, on signalait des mercenaires polonais. Sur l’ensemble du territoire ukrainien (frontières d’avant-guerre), il y aurait actuellement quelque 15.000 « instructeurs » occidentaux issus des armées des pays membres de l’OTAN, sans compter les « contractors » (de sociétés de guerre privées telles que Academi, ASBS Otago, Greystone…) et autres « conseillers » de toutes origines (y compris dans la police politique qui est directement soumise à l’antenne de la CIA à Kiev).
En plus de cette présence inquiétante qui est une véritable ingérence dans les affaires intérieures de l’Ukraine, on peut aussi souligner le fait que le Pentagone fourni régulièrement du renseignement militaire au commandement opérationnel de Kiev, en plus de la livraison de matériels militaires de tous ordres, y compris de moyens lourds (Hummers, radars de contre-batterie…), et de la fourniture par des Etats membres de l’Union européenne de matériels militaires, y compris des blindés (Saxons britanniques, vieux stocks de blindés et d’hélicoptères polonais, hongrois, tchèques, etc.). Il faut aussi ajouter l’inquiétante concentration en Europe centrale d’unités mécanisées de l’armée américaine.
Afin que la situation militaire évolue en faveur du régime de Kiev, l’effort des « conseillers » et autres instructeurs » occidentaux devra se porter vers une nette amélioration de la logistique, du renseignement, du traitement des informations et des transmissions aux commandements opérationnels au sein des unités engagées sur le front du Donbass. Mais ces mutations nécessaires seront forcément lentes et ne correspondent sans doute pas à l’agenda de Washington. Par contre l’implication étrangère dans ce conflit va progressivement se renforcer dans les semaines et les mois à venir, au point de voir la guerre du Donbass se muter en un affrontement Russie – Occident aux conséquences incalculables. Pour l’instant, la présence de « contractors » dans les rangs d’unités extrémistes affiliées ou non à la garde nationale (comme les compagnies DUK, les unités « Azov », « Dnepr-1 », etc.) est sans doute le moyen le plus approprié et sans doute le moins coûteux pour juguler tant bien que mal la puissance grandissante de ces paramilitaires néobandéristes et néonazis au sein de la politique intérieure du pays, influence néfaste dont même le journal allemand Die Zeit s’inquiétait dernièrement.
Au fil des mois, cet accroissement significatif de la présence militaire étrangère en Ukraine et son implication dans l’ensemble des structures défensives du pays, va mener à une situation qui commence à ressembler aux scenarii des guerres de Corée et du Vietnam.
Renforts de part et d’autre sur le front
Le nombre de bénévoles qui rejoignent les rangs des forces de Nouvelle Russie dépasse actuellement la capacité des FAN à les équiper convenablement et à les armer. En face, on continue à acheminer des renforts : vers Konstantinovka, nord-ouest de Donetsk, ce matin, un grand convoi militaire a été aperçu faisant route vers le sud. On enregistre aussi un net renforcement des moyens d’artillerie comme pour préparer une offensive dans la zone à l’ouest de Peski, au nord-nord-ouest de Donetsk, et sur Avdeevka. De plus, on signale l’arrivée, au nord-ouest de Slaviansk, de deux convois militaires ferroviaires.
Sur la partie nord du front du Donbass, la nuit dernière, un très important accrochage a duré 4 heures au niveau de Schachtye. Il semblerait que des groupes tactiques ukrainiens ont tenté de percer en pleine nuit les lignes républicaines. Si des tirs de harcèlement aux mortiers de 120 et de 82 sont toujours constatés au niveau de Schachtye contre les positions de Nouvelle Russie, l’essentiel des accrochages ces dernières 48 heures se porte sur la cote 175,9 (tenue par les forces de Kiev) au nord-ouest de Lugansk et au sud de la rivière Donets, face à Krymskoe, de même que sur les positions de la milice vers le point fort 31.
Plusieurs attaques kiéviennes ont eu lieu, ces dernières 24 heures, avec des blindés et même des chars lourds en appui. Toutes ont échoué, mais il semblerait que les forces ukrainiennes se limiteraient à tester le dispositif des FAN et leurs capacités de réaction. Toute la zone de la « Piste Bahmutka » a été dernièrement renforcée d’éléments mécanisés en prévision d’une possible reconnaissance offensive des unités ukrainiennes.
A Chernukhino, à l’est de Debaltsevo, on a ressorti une partie de l’artillerie lourde (photo) en prévision d’attaques massives éventuelles des forces ukrainiennes. Sur Alchevsk et Syakhanov, plusieurs groupes tactiques mécanisés républicains sont en attente de monter en ligne en cas de coup dur sur le secteur Pervomaïsk–Delbaltsevo. Car sur Popasna, les forces de Kiev se sont considérablement renforcées depuis la chute de la poche de Debaltsevo. Au moins deux compagnies d’infanterie motorisée, appuyées par deux compagnies de chars lourds et un bataillon d’artillerie lourde ont été signalés. C’est beaucoup trop pour un simple dispositif défensif sur cette zone.
La région de Gorlovka, et notamment le secteur nord-ouest, est toujours sous la pression de l’artillerie lourde ukrainienne. Autour de 03h00 le 22 avril, d’intenses pilonnages ont eu lieu contre la périphérie nord de la ville. Il est possible que les Ukrainiens aient utilisé à cette occasion des batteries de 152 mm. On sait que des batteries Giatsint-S et Giatsint-B sont dans ce secteur. Les pilonnages ont repris la nuit dernière. (...)
Si les frappes de l’artillerie ukrainienne peuvent être estimées comme étant « de moyenne intensité», pour ce qui en est de la partie ouest de l’agglomération de Donetsk, la situation de l’aéroport s’est elle en revanche aggravée depuis le 20 avril au soir. A Peski, près de l’aéroport, plusieurs attaques au mortier ont eu lieu contre la ligne de défense des FAN à l’est du village. Plusieurs accrochages ont été déclenchés par les Ukrainiens, sans possibilité pour ces derniers de percer. Ils auraient même eu des pertes significatives. Il semblerait que des éléments du « bataillon Dnepr-1 » soient désormais sur zone, en renfort au bataillon de la 93e brigade mécanisée qui tient ce secteur, en plus d’une compagnie affaiblie d’ « OUN » (jointe à la 93e et d’une compagnie 5-DUK (pas encore intégrée aux forces armées) arrivée dernièrement sur zone. Au moins une compagnie de « Dnepr-1 » était jusqu’alors sur Granitnoe, au nord-est de Mariupol.
On évoque depuis peu une possible « démilitarisation » du secteur est de Mariupol et notamment du village côtier de Shirokino, toujours tenu par les FAN. Kiev, avec le concours de l’OSCE, espère ainsi faire reculer les forces républicaines là où ses unités de combat ont été mises constamment en échec. Un plan souhaité, semble-t-il, par le ci-devant pasteur baptiste Oleksandr Turchinov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, très introduit chez les Américains, un chaud partisan de la guerre à outrance contre les Russes et les russophones du Donbass, un proche des milieux néonazis et néobandéristes. Autant dire que ce projet ne sent pas bon du tout…
Ce secteur reste une zone sous tension où les accrochages se succèdent aux tirs d’artillerie, y compris avec des obusiers lourds pour la partie kiéviennes. Le village côtier est aujourd’hui détruit à 90% pour ce qui concerne ses infrastructures, et seulement 37 civils y vivent encore tant bien que mal. En temps de paix, Shirokino avait plus de 1.200 résidents locaux, la plupart de la population vivant de la pêche et de la transformation du poisson dans de petites usines.
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Reportage de la télévision ukrainienne sur le « régiment » (sic) de néonazis « Azov » à l’ouest de Shirokino. Le MT-LB a été filmé sur Berdyanske au sud-ouest de Shirokino. Il pourrait appartenir à la compagnie mécanisée du bataillon.
On notera à 1 mn les caisses contenant des « 9M113 K » des missiles guidés antichars Konkurs (AT-5 Spandrel en code OTAN) et à 1 mn 42 l’insigne d’épaule du paramilitaire : « NATO Legion ». A savoir qu’ « Azov » ne maintient jamais l’ensemble de ses effectifs en première ligne, mais une seule compagnie d’infanterie (sur trois) à la fois qui tourne régulièrement.
Combattants du bataillon de choc « Sparta » de Motorola photographiés sur la mer d’Azov près de Shirokino. Si la présence du bataillon « Sparta » est confirmée sur ce secteur, cela signifie que le commandement opérationnel des FAN pourrait avoir décidé d’en finir avec les fanfaronnades des néonazis « d’Azov ». Mais « Sparta » est habituellement positionné au niveau de l’aéroport de Donetsk qui connaît un regain d’affrontements ces dernières semaines.
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Sur les arrières des forces de Kiev, les opérations de harcèlement et de sabotage des groupes infiltrés et des partisans ne faiblissent pas. Dernièrement à Kharkov, le 21 avril à 03h40 (heure locale), dans la rue des Cosmonautes, un véhicule Opel Frontera de couleur camouflé, a été signalé en feu. Il appartenait au ministère des Affaires intérieures de la région de Kharkov.
A l’extérieur de l’agglomération de Kharkov, on note l’apparition de lignes de défense avec casemates et tranchées aménagées, notamment sur la partie ouest, et sud-ouest de la ville. Ces dernières semaines, on signale en outre l’augmentation de patrouilles de paramilitaires et de policiers dans les régions d’Odessa, de Dniepropetrovsk, de Kharkov et même de Kiev.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 avril 2015
Pour consulter l’article dans son intégralité, cliquez sur :
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Putsch en Ukraine / Eurodéputé polonais :
« Les snipers de la place Maïdan, c’était notre opération »
La vérité sur les snipers qui ont tiré sur la place Maïdan à Kiev en février 2014 éclate au grand jour grâce aux révélations d’un eurodéputé.
Le député au Parlement européen et candidat à l’élection présidentielle polonaise du 11 mai prochain Janusz Korwin-Mikke a déclaré que les snipers qui ont tiré sur la place Maïdan à Kiev en février 2014 avaient été entraînés en Pologne, rapporte Wiadomosci.
« Maïdan, c’est notre opération. Je siégeais au Parlement européen à côté du ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Paet. Dans un entretien avec la chef de la diplomatie européenne de l’époque, Catherine Ashton, ce dernier a reconnu que c’étaient nos hommes qui en réalité ont tiré sur la place Maïdan, et non ceux du président russe Vladimir Poutine ou de l’ancien chef de l’Etat ukrainien Viktor Yanukovitch », a raconté l’eurodéputé.
Et d’ajouter que 40 manifestants et 20 policiers avaient alors été tués pour provoquer les désordres.
« Nous le faisons pour gagner la bienveillance de Washington », a répondu le politicien, interrogé sur les mobiles de Varsovie.
Par ailleurs, M. Korwin-Mikke a dit qu’il voudrait voir une Ukraine indépendante, mais la plus faible possible.
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 22 avril 2015
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Syrie : Bachar al-Assad accuse la France
de soutenir les islamo-terroristes
Interviewé dans le 20 heures de France 2, lundi soir, le président syrien se défend notamment d’utiliser des armes chimiques et accuse la France de soutenir les terroristes.
Imperturbable. Alors que son pays est depuis quatre ans en proie à une rébellion armée et jihadiste, Bachar al-Assad a assuré à plusieurs reprises que la France soutenait les «terroristes» en Syrie. «Dès les premières semaines du conflit, des terroristes se sont infiltrés en Syrie avec l’appui d’Etats occidentaux et régionaux», a-t-il affirmé d’emblée alors que David Pujadas lui demandait qu’elle était sa responsabilité dans la guerre qui ravage son pays. Puis d’insister un peu plus tard au cours de l’entretien alors que le journaliste de France 2 lui demande s’il serait prêt à renouer le dialogue avec la France : «C’est vous qui avez aidé les terroristes (…) Comment peut-on avoir un dialogue avec un pays qui soutient les terroristes ? (…) Que le gouvernement français cesse son appui aux terroristes dans mon pays.»
Victor De Bann, pour NationsPresse.info, le 21 avril 2015.
Crédit photo : AFP
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Les vidéos sous-titrées par Kazzura
[eng subs] Militia positions at Spartak settlement
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[eng subs] EU funded "Donetsk Guantanamo"
New Ukrainian government started building these objects right away after they came to power in early 2014, they were built in short terms, 2-3 months, but were abandoned as the frontline formed around Donetsk in July 2014...
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DPR def. ministry: 70 "Academi" mercenaries spotted in Volnovakha
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[eng subs] Spartak settlement combat footage.
Attacked NAF troops request permission to fire back…
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[eng subs] NAF sniper routine.
17:18 Publié dans Blog, Histoire européenne, Monde en perdition, Politique / économie, Ukraine / Novorossiya | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, donbass, novorossia, usa, mercenaires, snipers, maïdan, bachar el-assad, syrie, islamo-terrorisme, monde en perdition