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11/03/2015

Nettoyage ethnique à Mariupol / Les USA se préparent à étendre le conflit...

Ukraine/Donbass :

 

Les Américains se préparent à étendre le conflit

 

La situation sur la ligne de front du Donbass, dans l’ensemble, reste stable. Même si, à nouveau, il y a des violations du cessez-le feu, essentiellement dans la zone de l’aéroport de Donetsk. Au sud, l’est de Mariupol, et plus particulièrement sur Shirokino, le secteur est toujours sous tension extrême. Pendant ce temps, l’OTAN se prépare à un affrontement direct avec les forces de la Fédération de Russie. Plusieurs milliers de GI’s sont annoncés en renforts dans les pays baltes, d’autres troupes de pays membres de l’Alliance devraient les y rejoindre d’ici peu. La marche vers une guerre régionale avance d’un pas cadencé.

 

Le régime de Kiev n’entend pas respecter les principaux points des accords de Minsk. Aucun échange de prisonniers de guerre n’a pu être réalisé, jusqu’alors, de manière satisfaisante, les frappes de l’artillerie ukrainienne perdurent et montrent que le retrait des moyens lourds de la par des Ukrainiens n’est qu’une vue de l’esprit, comme le retrait de l’ensemble de ses forces de la ligne de contact.

Les forces de Nouvelle Russie viennent d’augmenter leurs capacités militaires en hommes, de 60 000 à 70 000 unités, en plus d’une réserve de 20 000 combattants. Les brigades des FAN se renforcent et se structurent, on s’entraîne aussi pour les combats du printemps qui arrive à grands pas. Car, n’en doutons pas : le plus dur reste encore à venir.

En face, Kiev continue d’accumuler des renforts sur des points clés comme Kramatorsk-Slaviansk, Volnovakha, Kostantinovka, Lisichansk-Severodonetsk et bien entendu Artemovsk. Sur cette dernière agglomération au niveau du front nord, on signale d’inquiétantes concentrations de forces ukrainiennes : il y a actuellement plus de 200 véhicules blindés, une batterie de 9 lanceurs Uragan et plusieurs batteries d’artillerie de 122 et de 152 mm.

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L’armée des États-Unis a commencé à déployer 3.000 soldats dans les pays baltes.

 

Près de 750 véhicules et équipements sont arrivés par bateau à Riga dans le cadre de ce déploiement de la 3e division d’infanterie américaine. Un premier détachement de 300 hommes est arrivé, mais au total 3.000 GI’s vont être dépêchés sur place dans les prochaines semaines.

Le déploiement doit durer environ 90 jours, dans un exercice multinational du 17 mai au 6 juin. Les équipements comprennent notamment des chars M1A2 Abrams, des véhicules de combat Bradley M2 et M3, et des Humvees, ainsi que des hélicoptères et une unité de reconnaissance du 1st Squadron du 91st Cavalry Regiment (173rd Airborne Brigade Combat Team).

Il s’agit en fait pour l’essentiel d’éléments de l’US Army qui étaient, il y a encore quelques mois, déployés en Afghanistan. Le retrait d’Afghanistan, comme nous le pressentions alors, était bien un moyen de redéployer des forces contre la Russie. Précédemment, des éléments américains de la 1st Cav. Div. (1st Brig. Combat Team) montés sur Strickers ont été déployés en Estonie, en compagnie de forces hollandaises et britanniques.

Le déploiement s’inscrit dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve (Détermination atlantique), lancée par les Etats-Unis dans le cadre de l’OTAN pour prépositionner des forces à quelque 150 km de Saint-Pétersbourg.

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(...) Signalons en outre le déploiement très prochainement d’un bataillon de la 173rd Airborne Brigade Combat Team en Galicie pour la formation et l’encadrement des paramilitaires. L’équipement militaire que l’OTAN achemine en ce moment dans les pays baltes est susceptible d’être, dans les deux prochains mois, transféré à l’Ukraine.

 

 

Les Saxons britanniques (20 auraient été livrés pour le moment),

offerts si généreusement par la Perfide Albion au régime de Kiev, font déjà parler d’eux…

 

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Shirokino sous le feu

 

Outre quelques accrochages au nord-ouest de Lugansk, sur la zone de Donetsk et sur le nord-ouest de Gorlovka, toujours avec des tirs de l’artillerie ukrainienne, l’essentiel des affrontements se concentre encore à l’est de Mariupol, sur Shirokino.

Après des affrontements d’hier qui ont duré presque toute la journée et une partie de la nuit, l’intensité des combats semble s’être maintenue. On signalait dans la matinée des frappes sporadiques de mortiers de 120 sur le village.

(...) 

 

Suicides en série

 

Dans l’Ukraine pro-européenne et béhachélisée, on remarque, ces derniers temps, une surprenante augmentation des « suicides » chez les anciens partisans de Yanoukovitch.

Hier encore, le député Stanislav Melnik, du parti des Régions, a été retrouvé suicidé « de manière soudaine » à 53 ans, selon l’expression des médias kiéviens. C’est le sixième prétendu suicide en deux mois, les cinq autres étant :

26 janvier : Mykola Serhiyenko, ancien patron d’Ukrzaliznytsia, nommé par l’ex Premier ministre Azarov, « s’est tiré une balle avec un fusil »…

29 janvier : Oleksiy Kolesnyk, ex chef du gouvernement régional de Kharkov, « s’est pendu »…

25 février : Sergey Walter, ex maire de Melitopol (partid es Régions), « s’est pendu »…

26 février : Oleksandr Bordyuh, ex chef adjoint de la police de Melitopol, « s’est pendu »…

28 février : Mykhaylo Chechetov, vice-président du parti des Régions, « a sauté par la fenêtre de son appartement » (il devait y avoir pénurie de corde)…

A qui le tour ?

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-les-americains-se-preparent-a-etendre-le-conflit

 

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Ukraine/Donbass :

 

Intensification des combats à l’est de Mariupol

 

L’Union européenne n’est pas prête à renforcer les sanctions contre la Russie, le front occidental se lézarde. Pourtant Jean-Claude Juncker se verrait bien grand chef d’une armée européiste, à condition d’avoir le feu vert de Washington, ce qui n’est pas gagné. Sur place, le front semble se calmer quelque peu et une partie des armements lourds des forces de Kiev auraient, enfin, été éloignés de la ligne de feu. Mais pas partout, car le régime « proeuropéen » refuse clairement de retirer l’ensemble de ses batteries, comme l’y oblige l’accord de Minsk. A l’est de Mariupol, en revanche, l’intensité des combats ne baisse pas, elle aurait plutôt tendance à croître.

 

Comme les Etats-Unis, le Canada, les Etats baltes, la Pologne, le Royaume-Uni est en guerre contre la Russie, par Ukraine interposée. Le pays de Sa gracieuse majesté prévoit d’envoyer des équipements et du matériel militaire en Ukraine pour l’armée de Porochenko, d’un montant de £ 850 000. (Environ 1,3 million de dollars).

Parmi les fournitures militaires, on trouve 2.000 casques en kevlar, 150 systèmes de vision nocturne, 200 navigateurs GPS, 220 ordinateurs portables et 1.000 kits de première urgence.

(...) 

Hier, nous évoquions la forte probabilité d’une augmentation de l’intensification des combats à l’est de Mariupol, du fait de l’arrivée sur zone de renforts d’« Azov ». Ce matin, les médias kiéviens se plaignaient que les forces républicaines avaient attaqué à l’AGS-17 et au mortier des positions vers Shirokino. L’attaque aurait débuté vers 9h30, heure locale, contre des positions tenues par une compagnie du « bataillon Donbass ».

L’accrochage a été confirmé par l’ex commandant de « Donbass » Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko. A 11h30, on signalait que le village était pilonné aux mortiers lourds de 120, plusieurs maisons étaient en feu. Dans la mesure où la petite agglomération est en secteur indépendantiste, il ne s’agit bien évidemment pas d’une attaque républicaine, mais bien d’une tentative d’infiltration ukrainienne. Les forces de Kiev cherchent à profiter de l’éloignement des batteries lourdes des FAN conformément aux accords de Minsk pour prendre l’avantage.

 

Vers 16h00 (heure locale), sur Shirokino, on notait encore plusieurs accrochages impliquant des paramilitaires de « Donbass » et des militaires ukrainiens contre les positions républicaines. Il y aurait eu des blessés du côté des forces de Kiev, mais aucun de « Donbass », semble-t-il. Un char lourd T-64BV aurait été engagé par les FAN pour repousser l’assaut.

En fait, ces accrochages interviennent au moment où une compagnie d’ « Azov » (et sans doute d’autres unités) monte en ligne afin de renforcer les positions kiéviennes à l’ouest de Shirokino. Les FAN ont utilisé des mini drones civils, au cours des dernières 24 heures, afin d’observer ces mouvements de troupes inquiétants sur l’ouest de Shirokino, vers Mirnoe, Volodarskoe, Nikolaevka, Grigorevka et Berdyanskoe. Selon le renseignement militaire républicain, un grand nombre de batteries d’artillerie ukrainiennes n’ont toujours pas été déplacées sur le secteur.

 

 

Des volontaires français sur le secteur de Shirokino –Novoazovsk,

aux côté des paysans et des mineurs du Donbass.

 

A la demande de la police politique, le SBU, intégralement contrôlée par la CIA, une centaine de médias russes vont être interdits en Ukraine. Dans ce pays soumis à l’arbitraire « proeuropéen », les libertés avancent…

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.

 

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http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-intensification-des-combats-a-lest-de-mariupol#more-239558

 

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Ukraine/Donbass :

 

Nettoyage ethnique à Mariupol,

tentative d’assassinat contre Mozgovoï. 

 

mozgovoi-300x196.jpgKiev profite de la trêve pour se renforcer militairement, pour repositionner des troupes, mais aussi pour mener des opérations de nettoyage ethnique dans les zones du Donbass contrôlées par ses unités de militaires et de paramilitaires. Ainsi, dans la grande ville portuaire de Mariupol sur la mer d’Azov, depuis plusieurs jours des opérations de ratissage et des rafles sont opérées par les paramilitaires néonazis et les forces spéciales de la police politique, l’ensemble étant encadré par des « contractors » occidentaux.

A quelques heures seulement d’avion de Paris, on épure ethniquement en toute impunité et avec la bénédiction de la « Communauté internationale », de l’ONU et de l’Union européenne. Et au nord du front du Donbass, on vient de tenter de tuer un des plus prestigieux commandants d’unité de combat : Alekseï Mozgovoï (photo ci-contre).

 

L’enquête sur l’assassinat de Boris Nemtsov avance. Au lendemain de l’arrestation, samedi 7 mars, de deux suspects, les services russes chargés de l’enquête ont annoncé qu’ils avaient maintenant interpellé au total cinq personnes. Parmi elles, Zaour Dadaïev, ancien commandant adjoint du bataillon tchétchène « Sever » arrêté en Ingouchie, et Goubachev, un employé d’une société privée de sécurité à Moscou. En outre, un homme tué dans une confrontation avec la police samedi soir à Grozny était aussi impliqué dans l’assassinat. La thèse de la filière tchétchène serait donc privilégiée par le FSB, la sécurité intérieure russe. Dadaïev, 32 ans, aurait reconnu les faits. Reste maintenant à connaître les commanditaires et ceux-là ne sont ni tchétchènes, ni russes…

 

 

Nettoyage ethnique à Mariupol

 

Affrontements à Shirokino depuis 24 heures. Comme nous l’annoncions précédemment, la remontée en ligne d’une partie du « régiment » (sic) néonazi « Azov » a été l’occasion pour la partie ukrainienne de retenter une percée sur le village, appuyé par l’artillerie et une section de chars lourds de l’armée ukrainienne. Les forces républicaines ont riposté, en envoyant notamment à leur tour leurs chars. Bilan de cet affrontement : un tué du côté de la compagnie affaiblie de « Donbass » qui est encore sur zone et plusieurs blessés.

 

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Vue satellite du village côtier de Shirokino : en rouge, les zones tenues par les FAN

 

[eng subs] Report from NAF forefront positions at Shirokino / Kazzura

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Sur Mariupol, Kiev a lancé depuis plusieurs jours une opération de purification ethnique. Au moins une compagnie d’ « Azov » et 300 spetsnaz du SBU (unité « Sokyl » -photo-) ont été engagés dans cette opération de ratissage des quartiers résidentiels où plus de 100 personnes ont été arrêtées sans le moindre motif et sont désormais retenues en otages. L’ensemble de cette opération étant encadré et coordonné par des « contractors » occidentaux et autres « conseillers » anglophones.

La secrétaire d’Etat de la « politique d’information » de Kiev, Tatyana Popova, a lancé un «projet pilote de l’administration civile et militaire» dans la ville, alors que la « loi sur les administrations civiles et militaires» vient à peine d’être promulguée par le maître de Kiev, Petro Porochenko, le 26 février.
Il s’agit pour le moment de trouver tous les éventuels opposants à la politique de la junte, de les éliminer, puis de s’en prendre progressivement aux russophones et aux chrétiens orthodoxes du patriarcat de Moscou, soit plus des trois quarts d’une population qui comptait avant-guerre un peu plus de 460.000 âmes. Une fois « évacués », ces civils, qualifiés de « sous-hommes » par le régime, seront bien vite remplacés par de « bons » Ukrainiens, comprendre : des Galiciens et autres Polonais russifiés.

 

Provocations et maraudages

 

Les forces de Kiev continuent leurs provocations contre les représentants de la mission de l’OSCE dans le Donbass. Aujourd’hui, à un point de contrôle près de Volnovakha (sud de Donetsk), un convoi d’observateurs a été bloqué et empêché de se rendre en zone contrôlée par les FAN, à Elenovka, au prétexte qu’il y avait des affrontements dans cette localité, ce qui était faux. C’est la quatrième fois en trois jours, que les forces ukrainiennes empêchent les fonctionnaires internationaux de faire leur travail quand ils ne leur tirent pas dessus au canon de 23 mm ou au mortier de 120 comme sur l’aéroport de Donetsk. Jusqu’à présent, l’OSCE n’a jamais mis en garde Kiev contre ces agissements qui sont contraire au droit international.

En 1998-1999 au Kosovo, la mission de l’OSCE servait à camoufler des agents des services de renseignements de pays membres de l’OTAN et était menée par un agent de la CIA.

 

 

Pillage et maraudage des forces de Kiev révélés par le journaliste ukrainien Anatoliy Shariy

 

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Il ne reste quasiment plus rien qui puisse tenir debout du « bataillon Tcherkassy» de la garde nationale et de la 17e brigade de chars de l’armée ukrainienne : les médias ukrainiens ont rapporté que samedi 7 mars ce qui reste encore valide du « bataillon » de Tcherkassy de retour du Donbass après être passé par Volnovakha puis par Avdeevka, tenait dans seulement deux bus et deux UAZ (photo ci-dessus). Et dans la nuit du 6 au 7 mars à Krivoï Rog, ce qui a réussi à sortir debout du chaudron de Debaltsevo pour la 17e brigade se résumait à environ une cinquantaine de soldats, plus une colonne de camions. Tout le reste est à l’hôpital ou au cimetière.

 

Tentative d’assassinat contre Alekseï Mozgovoï

 

 

Alexei Mozgovoi interview about assassination attempt on him, 08/03/2015.

"I'm not going to yield to any provocations" / Eng subs by Kazzura

 

 

07/03/15 ,an attempt to blow up Alexei's car was made at the Mikhailovka checkpoint.

Luckily he only suffered light injuries.

 

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Le 7 mars, vers 17h00 (heure locale), de retour de Lugansk près du point de contrôle de Mikhailovka, trois engins explosifs en bordure de route (peut-être des mines MON) ont explosé au passage du véhicule dans lequel Alekseï Mozgovoï, le commandant de la brigade « Prizrak » et ses deux accompagnateurs se trouvaient. Tous trois ont été blessés, Mozgovoï a eu l’oreille arrachée. En état de choc, il a été brièvement hospitalisé.

Mozgovoï est un des rares commandants d’unité opérationnelle qui tente de maintenir sa brigade intacte et relativement indépendante face aux restructurations des forces de Nouvelle Russie qui, en raison de la mise en place progressive d’un commandement intégré commun aux forces des Républiques de Lugansk et de Donetsk, entendent gommer les particularismes de certains corps historiques de la Nouvelle Russie.

Il est intéressant de constater, dans les vidéos ci-dessus, que Mozgovoï semble réticent à désigner ceux qui seraient à l’origine de cette tentative d’assassinat. Il est possible qu’il s’agisse d’éléments infiltrés de Kiev, comme certaines sources ukrainiennes le laissent penser, mais aussi que cet épisode tragique s’inscrive dans la sourde lutte de pouvoir qui a cours dans le Donbass au cœur des réseaux pro-russes et indépendantistes, comme ce fut le cas pour l’élimination d’Aleksandr Bednov dit Batman et d’Evgeny Ishchenko, le maire de Pervomaïsk.

(...) 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 10 mars 2015.

 

Pour lire l'article dans son intégralité, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-nettoyage-ethnique-a-mariupol-tentative-dassassinat-contre-mozgovoi

 

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Mise à jour du 10 mars 2015 :

 

Investigation of assassination attempt on Alexei Mozgovoi.

 

Traduction & eng subs by Kazzura

 

 

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DPR DM sitrep 10/03/15

 

 

 

05/03/2015

Guerre, pénurie et baston à la Rada / Des jihadistes en Ukraine

Ukraine/Donbass :

 

Vers un printemps de guerre

 

La ligne de front s’est momentanément apaisée, même si de vives tensions sectorisées restent très présentes. Kiev et Washington se préparent pour le printemps. Pour l’heure, la junte cherche toujours à esquiver ses obligations liées à la signature des accords de Minsk, en refusant de retirer ses armements lourds de la proximité de la ligne de contact notamment. A certains endroits, ses moyens militaires ont même été renforcés. A Moscou, Boris Nemtsov a été enterré en présence de seulement quelques milliers de Russes, et surtout d’une cohorte de pleureuses occidentales à en faire pâlir d’envie Eschyle. Et à Washington, on évoque de plus en plus la possibilité de remplacer le potentat de Kiev, Porochenko, par un tyran atlantiste encore plus assujetti aux exigences de l’hyperpuissance US et encore plus cruel.

 

images.jpgL’opposant russe Boris Nemtsov, assassiné vendredi 28 février à Moscou de quatre balles dans le dos alors qu’il rentrait chez lui, a été enterré aujourd’hui en présence de nombreuses personnalités politiques et internationales dont l’omniprésent John Tefft (photo ci-contre), ambassadeur US à Moscou et spécialiste des coups d’Etat pro-occidentaux. Des officiels polonais et lettons ont affirmé s’être vu refuser l’entrée en Russie. « Plusieurs milliers » de Russes auraient assisté à ces obsèques. Au regard des 143,5 millions de citoyens que comprend la Fédération de Russie et des quelque 12 millions de moscovites, cela ne représente absolument rien. D’ailleurs, politiquement Nemtsov ce n’était rien ou presque. Mais sur l’échiquier qui oppose un Occident de plus en plus agressif face à la Russie et ses alliés, Nemtsov n’était malheureusement pour lui qu’un simple petit pion sacrifiable.

 

Le dissident américain Edward J. Snowden a même dernièrement fait remarquer à juste titre : « "Ils" ont commencé à éliminer ceux qu’ils ont subventionné pendant de longues années. Ceux qui n’ont pas su remplir leurs plans et connaissent leurs secrets ne leur sont d’aucune utilité. Le Département d’État ne s’arrêtera pas à Nemtsov, ce n’est qu’un début.»

 

On lira avec profit l’analyse de Philippe Grasset de dedefensa concernant l’affaire Nemtsov et surtout son opération de manipulation et de désinformation.

 

Des volontaires français et serbes dans le Donbass

 

 

 

Nous avons évoqué à plusieurs reprises la présence de volontaires français, de plus en plus nombreux, dans le Donbass, aux côtés des forces de la liberté et de la démocratie en Nouvelle Russie. Russia Today a rencontré deux de ces volontaires français qui ont rejoint les forces indépendantistes de Donetsk et de Lugansk : Yannick Lozach et Guillaume. Ils témoignent de leur engagement aux côtés des FAN.

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Groupe de combattants serbes à Debaltsevo. Selon Yves Bataille, géopolitologue et observateur de la vie politique en Serbie, un nouveau groupe de serbes de Serbie et de la Republika Srpska serait en partance pour le Donbass, malgré les menaces inquiétantes du gouvernement atlantiste de Belgrade contre ces volontaires.

 

Préparation de la suite du conflit

 

Les États-Unis, l’Allemagne et la France n’excluent pas une « forte réaction » contre la Russie et la Nouvelle Russie en cas d’échec des accords signés à Minsk. Voilà ce qui ressort d’une énième conversation téléphonique entre Barack Obama, François Hollande et Angela Merkel. Kiev a donc tout intérêt à ne pas respecter la trêve et encore moins ses obligations de retrait des armements lourds.

D’ailleurs, le Pentagone envisage d’ores et déjà d’envoyer de mars à octobre au moins 300 « instructeurs » en Ukraine dans le cadre de la coopération militaire. C’est un premier contingent destiné à resserrer l’encadrement atlantiste des forces armées de ce pays. On ne connaît pas encore le nombre de « contractors » qui seront associés à ces 300 GI’s. Comme le rappelle fort justement Erwan Castel, présent sur place : « les détachements d’assistance militaire et d’instruction, sont aussi des unités de renseignement opérationnelles, chargées d’évaluer une situation et de préparer le déploiement éventuel ultérieur d’unités de combat » (source).

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Le journal polonais Rzeczpospolita craint que les armes livrées par la République tchèque puissent être utilisées par les indépendantistes du Donbass si ces dernières tombaient entre leurs mains, comme ce fut le cas, entre autres, du radar de contre-batterie de fabrication américaine livré à Debaltsevo à la 128e brigade d’infanterie mécanisée de montagne. Ou encore ces quelques Hummers américains tombés entre les mains des libérateurs de Debaltsevo (photo)… Lors de la reprise de l’aéroport de Donetsk, en janvier dernier, les FAN avaient eu la surprise de tomber sur des combattants « ukrainiens » armés de fusils d’assaut américains de type M4A2.

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Et pendant ce temps, le régime de Porochenko recrute une armée de trolls ! (voir ici) Pathétique ! D’autant que le régime de Kiev a depuis longtemps perdu la bataille de l’information sur la toile et il ne lui reste plus que les gros médias occidentaux aux ordres pour le soutenir. Autant dire que seuls les moutons et les dégénérés sont acquis à sa cause, les gens intelligents et sains d’esprit sont depuis longtemps du côté de la Nouvelle Russie.

 

 

Reportage de la brigade « Kalmius » sur une position d’artillerie mécanisée (2S1 Gvozdika) et tractée (152 MSTA-B) ukrainienne prise dans l’ex poche de Debaltsevo. Les stocks de munitions abandonnées et de matériels laissés sur place sont considérables.

 

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Le retrait par la junte est purement fictif et médiatique : le déplacement de leur équipement lourd n’est en aucun cas un moyen de respecter les accords de Minsk. Il s’agit de repositionnements. Les observateurs de l’OSCE se limitent à constater le départ de certaines batteries et unités ukrainiennes, sans faire l’effort de mettre en place un suivi de ces déplacements. Ces éléments sont alors replacés quelques dizaines de kilomètres plus loin dans des positions préparées à l’avance. De plus, les forces ukrainiennes continuent d’envoyer des renforts dans le Donbass, même si ces derniers sont d’une qualité assez médiocre. Par exemple, au nord de Lugansk, au-delà de la Seversky Donets, on note ces derniers jours un accroissement significatif de la présence des forces ukrainiennes. Et sur le secteur nord-ouest de Gorlovka, comme sur Avdeevka et Peski, les accrochages se multiplient.

 

Mais Kiev ne se contente pas de renforcer ses troupes, le régime « pro-européen » efface les traces de ses méfaits. Dans le secteur situé au nord de la ligne de front, vers Slaviansk, Krasny Liman et Kramatorsk, il semblerait qu’une fois de plus les forces de Kiev ait fait disparaître par crémation des cadavres de soldats ukrainiens tués ces derniers jours. Au printemps dernier, c’est le député d’extrême droite Oleg Lyachko, proche des paramilitaires néonazis ukrainiens, qui avait été le premier à dénoncer de tels actes destinés à camoufler les pertes réelles des forces de Kiev.

(…)

 

Maïdan An 1 : guerre, pénurie et baston à la Rada

 

Le 17e convoi humanitaire affrété par la Russie vient de franchir la frontière russe et est en ce moment à Donetsk et à Lugansk. 160 camions apportent quelque 1.800 tonnes de marchandises, comprenant environ 90% de produits alimentaires, destinées aux populations du Donbass martyrisées par la guerre que leur fait la junte depuis plus de 9 mois.

 

Plus de 6.000 personnes ont été tuées en Ukraine depuis le début des violences orchestrées par le pouvoir « pro-européen » en avril 2014, a annoncé lundi le haut-commissaire des Nations Unies. C’est évidemment beaucoup plus. Mais mettre en avant un chiffre nettement inférieur à 10.000 victimes semble important pour certains communicants. Tout comme minimiser les chiffres réels de la catastrophe économique que subit ce pays depuis le coup d’Etat du Maïdan. Bien que les indicateurs officiels situent l’inflation à 28,5%, son niveau réel est de 272%, selon l’économiste américain Matt O’Brien. Le pays est à deux doigts de la faillite. Voilà le triste bilan d’un an de régime autoritaire en Ukraine, après le coup d’Etat antidémocratique du Maïdan, et ce n’est pas fini.

 

Malgré une situation alarmante pour le pays, lors de la séance du 3 mars, les membres du Parlement de l’Ukraine ont encore trouvé une occasion de se donner en spectacle. La session a été interrompue et fermée lors que le chef du parti radical Oleg Lyachko s’en est pris physiquement au député Sergiy Melnychuk, chef du bataillon Aydar » qui est actuellement l’objet d’une enquête judiciaire de Kiev pour divers crimes et délits commis sur le front du Donbass. Gloire à l’Ukraine !

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Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 04 mars 2015.

 

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http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-vers-un-printemps-de-guerre#more-239485

 

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Des jihadistes en Ukraine

 

Parmi les multiples pistes suivies par les enquêteurs russes pour retrouver les assassins et les commanditaires du meurtre de Boris Nemtsov, il y a celle de la filière islamisme tchétchène, très soutenue par Kiev et surtout par les extrémistes néobandéristes et néonazis. Le nom de l’islamiste tchétchène Adam Osmaev, actuel chef du « bataillon Djokhar Dudaev », est largement cité dans la procédure. Un individu protégé par le régime ukrainien qui a également été cité dans l’affaire de la tentative d’assassinat contre Vladimir Poutine. Plusieurs sources (ici, ici et ici), dernièrement, en ont profité pour revenir sur ces « volontaires » d’Ichkérie, engagés par centaines du côté des forces de la junte contre le peuple du Donbass. Ces éléments devraient faire partie du programme de renforcement et de réarmement envisagé par Kiev et Washington dans les semaines et les mois à venir.

 

 

 

Vidéos de propagande en faveur

des islamistes tchétchènes engagés du côté des forces de Kiev. 

 

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BvO-pj8CMAASOCQ.pngTout commence au printemps dernier quand Isa Munaev (photo ci-contre), ancien chef opérationnel de la rébellion islamiste et qui a combattu les Russes lors des deux guerres de Tchétchénie, est chargé par le ministère des Affaires intérieures de Kiev de monter avec Adam Osmaev une unité de « volontaires », recrutée sur la base de la diaspora tchétchène et caucasienne.

Le noyau de l’unité dispose au départ de quelque 50 à 60 combattants, dont au moins la moitié d’entre eux bénéficie d’un passeport ukrainien. Beaucoup sont de Tcherkassy, d’autres sont venus de Tchétchénie, et la République de Kabardino-Balkarie dans le Caucase du Nord, il y a aussi des Tatars de Crimée, des Azéris et un Géorgien de Batumi. Puis, très rapidement, vont s’adjoindre des Tchétchènes arrivés en Ukraine avec un passeport turc délivré via les réseaux de l’État islamique à Istanbul. Lors des événements du Maïdan, nous avions évoqué les quelque 200 islamistes tatars venus tout exprès du territoire syrien grâce aux bons services d’Ankara pour aller prêter main forte aux émeutiers dans le centre de Kiev. Cette filière de recrutement, américano-compatible, a subsisté jusqu’à aujourd’hui.

 

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Jihad contre la Russie financé par Kolomoisky

 

Ces hommes, qui ont abandonné leur famille, leur pays et parfois même leur identité, avaient été jusqu’alors des volontaires d’Allah qui se battaient pour créer un nouveau califat, avec la bénédiction de l’administration US qui voyait en eux un moyen de renverser Bachar al-Assad, le chef d’Etat syrien.

 

L’objectif du noyau dur de cette unité présentée comme tchétchène est d’obtenir des soutiens, des moyens financiers et surtout des armes, afin de reprendre la lutte armée dans le Caucase. Avec l’avènement de Kadyrov à Grozny, puis l’intervention russe dans le nord de la Géorgie en 2008 et enfin la fin du règne du dictateur pro-occidental Saakachvili à Tbilissi, les capacités des islamistes tchétchènes se sont très sérieusement réduites, beaucoup de leurs bases arrière ont même totalement disparu.

 

De plus, les combattants de l’Ichkérie honorent une dette envers les extrémistes galiciens qui se sont engagés en nombre du côté du croissant de l’islam contre les Russes, comme le célèbre activiste néonazi de l’UNA-UNSO Oleksandr Muzychko, dit Sachko Biliy (photo ci-dessous), qui avait participé à la première guerre en Tchétchènie contre la Russie. Il avait été à la tête d’une bande armée composée d’Ukrainiens (très majoritairement des Polonais russifiés), appelée « Viking », placée militairement sous la direction des forces de Chamil Bassaev.

Pour beaucoup de ces activistes d’Allah, la guerre du Donbass n’est qu’une étape dans la lutte contre l’empire russe.

 

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Puis, comme le nombre de « volontaires » n’était pas encore suffisant, ou tardait à arriver sur le sol ukrainien, Kiev a décidé de vider les prisons. Ainsi, plusieurs dizaines de Tchétchènes, emprisonnés pour divers crimes et délits, se sont retrouvés comme Osmaev (arrêté en 2012) libérés prématurément à l’automne 2014.

Restait à trouver les fonds pour subvenir aux besoins de cette unité, pour l’armer et l’équiper. L’oligarque ukraino-israélo-chypriote Ihor Kolomoisky avait porté sous son aile financière les premiers « bataillons » d’extrémistes de tous poils depuis le printemps dernier. C’est donc, tout naturellement, qu’il mit une nouvelle fois la main à la poche, via son homme de main à Dniepropetrovsk Boris Filatov. Kolomoisky espérait ainsi pouvoir à la fois se doter d’une armée privée afin de protéger ses entreprises et ses usines locales si nécessaire et en même temps peser politiquement, par le chantage, sur le nouveau pouvoir de Kiev.

 

Gangstérisme et opérations punitives

 

Finalement, ce ne sont maintenant pas moins de trois « bataillons » de musulmans radicaux  qui opèrent aujourd’hui sur le front du Donbass. Le « bataillon Doudaev » sur le secteur de Gorlovka – Artemovsk, le « bataillon Sheikh Mansour » près de Mariupol et le « bataillon Crimée », basé à Kramatorsk, qui est pour le moment placé en retrait.

Le « bataillon Doudaev » a été tout d’abord engagé dès juin sur Gorlovka avant de se porter sur Debaltsevo à l’automne dernier. Il y est resté jusqu’à l’éradication du saillant en février. Son commandant Isa Munaev a été aperçu vivant pour la dernière fois le 26 janvier, alors qu’il menait une mission de reconnaissance sur le sud-est de Debaltsevo, à Chernukhino. Il semblerait qu’il soit tombé avec son détachement sur des éléments indépendantistes, il aurait été tué à ce moment-là. A l’annonce de sa mort, Osmaev a pris le commandement du « bataillon». L’unité a été totalement étrillée lors des derniers combats dans le chaudron, quelques dizaines de combattants islamistes ont pu seulement s’en sortir in extremis.

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Islamiste tchétchène encadrant une section d’ « Azov »

 

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Le « bataillon Sheikh Mansour » est une scission du « bataillon Doudaev » qui daterait de l’automne. Basé près de Mariupol, il opérerait conjointement avec l’unité néonazie « Azov » (qui compte d’ailleurs en son sein quelques éléments tchétchènes).

L’autre « mission » de ces « bataillons » islamistes est la mise en place d’un « groupe d’intervention directe » à Kiev, une sorte d’unité qui puisse permettre de protéger « les arrières » de ces volontaires d’Allah, comme recueillir de l’argent par des voies illégales ou effrayer une possible concurrence. Le cas échéant, cette structure semi mafieuse veillera sur les mines de Rovno, sur l’argent des casinos illégaux qui fonctionnent par centaines à Kiev… Allah interdit les jeux d’argent, sauf si c’est pour la « cause ». Gloire à l’Ukraine !

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 03 mars 2015.

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/des-jihadistes-en-ukraine#more-239463

 

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La guerre américaine continue

 

USA-NATO-300x171.jpgBoris Nemtsov ne détenait aucune « preuve » de l’implication militaire de la Russie dans le conflit du Donbass. D’ailleurs, s’il y en avait, elles auraient depuis bien longtemps été mises en ligne sur Internet. La CIA et le petit monde du renseignement US n’en n’ont pas non plus, parce qu’il ne peut y en avoir : la Russie est militairement absente de ce conflit. En revanche, chaque jour ou presque, nous et quelques autres sur la toile apportons des preuves accablantes de l’implication américaine dans cette guerre meurtrière faite au petit peuple du Donbass. Et nous sommes en mesure d’affirmer que ce n’est (hélas !), pas fini.

 

Kiev cherche à dénaturer la mission de l’OSCE, mais aussi à imposer des casques bleus de l’ONU dans le conflit du Donbass afin de lui permettre de souffler quelques mois pour se reconstituer une force de frappe et attaquer de nouveau. L’introduction de « soldats de la paix » dans les conflits balkaniques des années 1990 avait permis à Zagreb de se former une véritable armée qui fut utilisée, lors des offensives du printemps et surtout de l’été 1995, pour chasser plus de 300.000 Serbes de la Krajina, leur terre ancestrale. Il s’agit donc bien d’un piège que cherche à mettre en place le régime « proeuropéen », sachant d’autant plus que l’ONU obéira au doigt et à l’œil de l’hyperpuissance US dans ce conflit.

 

Propagande de guerre

 

Alors qu’on attend toujours les enregistrements satellites US concernant le crash du Boeing de la Malaisia Airlines au dessus de l’Ukraine, l’Australie a confirmé, en janvier, qu’il existe un accord secret de confidentialité sur le rapport d’enquête. Comprendre : les conclusions ne mettent pas en cause, ni le Kremlin, ni les séparatistes, elles doivent donc rester dans un placard.

C’est pourquoi, nos médias aux ordres préfèrent maintenant miser sur l’assassinat de Boris Nemtsov pour développer leur propagande noire contre la Fédération de Russie.

 

Si les provocations lors de la manifestation de dimanche à Moscou en hommage à Nemtsov ont pu être évitées par des arrestations préventives, en revanche le déferlement de haine contre le pouvoir russe, et contre le peuple russe en général puisqu’il le soutient à 85%, n’en est qu’à son commencement en Occident. En février 2012, Vladimir Poutine avait mis en garde ses compatriotes d’une possible opération sous faux drapeau destinée à déstabiliser la Russie : « ‘Ils’ cibleront une personne bien connue et chercheront à en faire un martyr. Veillez donc à ne pas tomber dans un tel piège ! » (source)

 

M.a.jour F.E : Vidéo sous-titrée par Kazzura ci-dessous 

 

 

Il est quand même curieux de constater que cet assassinat a eu lieu quelques mois après la nomination d’un nouvel ambassadeur US à Moscou, John Thefft, auparavant en poste… à Kiev, au moment où éclatait le coup d’Etat du Maïdan, financé et soutenu par les USA. Il est tout aussi curieux de constater que, partout où Thefft a été en poste, des révolutions « fleuries » ou de « couleurs » se sont imposées.

De même, il tout aussi étrange de s’apercevoir que cet assassinat a eu lieu pratiquement au lendemain de l’annonce, par Washington, du licenciement du personnel russe travaillant à l’ambassade US à Moscou, qui sera remplacé «par des personnels US ayant un niveau de sécurité élevé.»

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Il est intéressant aussi de savoir qu’Аnna Duritskaya, la jeune femme de 23 ans qui accompagnait Boris Nemtsov sur le pont aux pieds du Kremlin quand il fut assassiné (sous une pluie battante en plein hiver !), a étrangement perdu la mémoire. Elle était, il n’y a pas si longtemps, liée au commandant du « bataillon » répressif ukrainien «Dnepr-1» Yuri Bereza (photo ci-dessus), une unité paramilitaire financée par Ihor Kolomoïsky, un oligarque véreux ennemi juré de Vladimir Poutine (source).

 

Comme lors des affaires mafieuses, les assassins sont souvent aux obsèques, et il n’y aura qu’à observer qui va venir jouer les pleureuses avec plus d’intensité que les autres pour avoir une petite idée du commanditaire. Nous y reviendrons à ce moment-là.…

 

Mais les théories les plus conspirationnistes viennent depuis 48 heures des médias occidentaux. Ainsi, par exemple, ce matin sur RMC, la présentatrice Apolline de Malherbe, en pleine crise de complotite aiguë, nous a sorti cette phrase qui fera date dans l’histoire de la propagande noire : « Aucune caméra de vidéosurveillance ne fonctionnait hier sur la Place Rouge, ce qui laisse soupçonner une probable implication des autorités russes… » Ce qui est absolument faux, mais passons. Pour le reste, on ira voir la compilation d’Olivier Berruyer en matière de ce qui se fait de mieux question crétinisme médiatique.

Comme quoi, il y a bien des théories du complot qui conviennent à nos médias russophobes et d’autres pas. Une presse servile, totalement sous contrôle de la finance et des lobbies atlantistes, qui ose nous faire croire qu’un chef d’Etat détenant 85% de popularité puisse assassiner un opposant qui n’a jamais dépassé 1% aux élections.

 

C’est gens-là sont aux questions internationales, ce que le Big Mac est à la gastronomie française.

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 02 mars 2015.

 

Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-guerre-americaine-continue#more-239450

 

 

Le dernier jour avant la trêve, le 14 février, ce véhicule du « bataillon Azov » a foncé

avec ses deux occupants contre le monument aux héros de la Seconde Guerre mondiale

(en hommage à l’Armée rouge, vous l'aurez compris) situé au centre de Shirokino. 

Bilan : deux tués ! 

02/03/2015

La guerre ne s’exportera pas à Moscou...

Ukraine/Donbass :

 

La guerre ne s’exportera pas à Moscou.

 

Les forces ukrainiennes refusent toujours de se conformer aux accords à Minsk en maintenant leurs armements lourds à proximité de la ligne de contact. Plusieurs accrochages ont encore eu lieu au nord de Lugansk, vers Donetsk et à l’est de Mariupol. Mais, ce dimanche, la guerre en Ukraine a tenté de s’exporter dans les rues de Moscou, au milieu des quelque dizaines de milliers de séides pro-occidentaux hostiles à la politique de redressement national et patriotique de Vladimir Poutine, quand plusieurs groupes de provocateurs venus d’Ukraine ont tenté de faire dégénérer la manifestation en hommage à Boris Nemtsov. Il y a eu plusieurs arrestations. La guerre ne se portera pas à Moscou.

 

La manifestation moscovite de « l’opposition » (sic) stipendiée par les ONG occidentales pour déstabiliser la Russie n’aura finalement pas mobilisé plus de 20.000 personnes, en comptant large. A l’échelle de la Fédération de Russie, autant dire que cela ne représente rien.

Nemtsov représentait lui-même à peine quelques pourcents, alors que Poutine reste à 85% d’opinion favorable. L’individu était pour le nettoyage ethnique des russophones du Donbass par le régime totalitaire kiévien, alors que l’immense majorité des Russes y sont opposés.

Il recevait même des instructions de l’ambassade des Etats-Unis (source). Une représentation diplomatique dont on sait que l’ambassadeur est un spécialiste des « révolutions de couleurs » : il a été successivement représentant des États-Unis en Lituanie (2000-2003), en Géorgie (2005-2009), puis en Ukraine (2009-2013), avant d’être nommé à Moscou.

Mais l’essentiel pour les médias occidentaux est de faire accroire aux moutons que les Russes veulent majoritairement retourner au chaos de l’ère Eltsine, qu’ils cherchent à retrouver la misère des années 1990, le mal-vivre et la prédation ultralibérale d’oligarques sans scrupules…

 

Arrestation d’un provocateur du Maidan

 

Le risque pour les autorités russes, ce dimanche, était surtout de savoir quel type de provocation pouvait être entrepris par les groupes subversifs qui encadraient la manifestation, pour certains, et qui la noyautaient pour d’autres. Plusieurs petits groupes très mobiles, coordonnés par smartphones, ont bien évidemment été repérés par les forces de l’ordre. D’aucuns auraient bien aimé porter la guerre civile ukrainienne en plein cœur de Moscou, sous la forme d’un Maidan russe. Ce ne sera pas pour ce coup-ci.

Un de ces provocateurs, Oleksiy Goncharenko, a été arrêté en tenue paramilitaire. Il s’était déjà fait remarquer à Odessa, en Ukraine, le 2 mai dernier lors du massacre de la maison des Syndicats où une soixantaine d’opposants au régime de Kiev avaient été assassinés dans un incendie criminel. Comme beaucoup d’activistes d’extrême droite, y compris des néonazis, Goncharenko a trouvé le moyen de se faire élire à la Rada avec une étiquette politique modérée.

 

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Goncharenko prenant (le 3 mai 2014) des photos des corps calcinés des victimes d’Odessa.

Il les mettra ensuite sur les réseaux sociaux et son site Internet.

 

Il est interrogé par les enquêteurs russes (il y avait eu des plaintes déposées auprès du parquet de Moscou en mai dernier) sur l’affaire d’Odessa. Il ne fait aucun doute qu’il s’est félicité du massacre, voire qu’il l’a carrément encouragé. Sur la chaîne de télévision Ukraina, sur son site Internet, sur les réseaux sociaux, il a témoigné de son enthousiasme pour la tuerie, exposant même des photos de cadavres qu’il avait prises lui même.

Il y a peu de chances qu’un Maïdan à Moscou voit le jour d’ici peu, mais une nouvelle provocation sous faux drapeau est toujours possible.

(…)

 

Accalmie très relative sur la ligne de front

 

Avec le retrait très partiel des pièces lourdes des forces de Kiev, on note une accalmie toute relative sur la ligne de front, mis à part sur le nord-ouest de Lugansk et sur l’est de Mariupol.

Outre une activité toujours intense au nord de la ligne Lugansk – Pervomaïsk, on note ces dernière 24 heures la permanence de pilonnages à l’artillerie lourde sur Gorlovka et des accrochages à l’arme automatique au nord-ouest de cette agglomération, vers Maïorsk. Mêmes constatations à l’ouest et au nord-ouest de Donetsk où les attaques au mortier se sont succédées.

Les forces de la République populaire de Donetsk ont annoncé la découverte sur la zone de l’aéroport de 373 corps de soldats et de paramilitaires ukrainiens, tombés au feu lors des affrontements de janvier. Un chiffre énorme qui, s’il était confirmé, remettrait totalement en cause et de façon publique la version officielle de Kiev qui a toujours minimisé ses pertes.

Hier soir, plusieurs salves de mortiers de 120 ont touché l’agglomération de Shirokino à l’est de Mariupol qui est toujours disputée par les belligérants.

Les tirs venaient de positions tenues par le « bataillon Azov ».

(...)

 

Jacques Frère, le 01er mars 2015.

 

Pour lire l'article d'origine dans son intégralité, regarder les vidéos, etc..., cliquez sur : 

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-guerre-ne-sexportera-pas-a-moscou#more-239431

 

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Assassinat à Moscou

 

Par Jacques Sapir, économiste, géopolitologue. 

 

Il est aujourd’hui prématuré de vouloir désigner un coupable dans l’assassinat de Boris Nemtsov, mais au vu de l’émotion que cet acte odieux a provoqué, on peut néanmoins poser un certain nombre de questions. Ayant connu personnellement Nemtsov au début des années 1990, quand il fut élu maire de Nijni-Novgorod, puis l’ayant rencontré à plusieurs reprises jusqu’à son entrée au gouvernement, j’ai été ému, comme bien d’autres.

 

Je n’oublie pas non plus que le ralliement de Nemtsov aux idées libérales qui avaient cours en Russie à cette époque en fit un des responsables (même s’il ne fut pas, et de loin, le principal responsable) de la détestable politique économique qui conduisit le pays à la ruine et sa population à la misère, jusqu’à la crise financière de 1998. A partir de 2004, et de la « révolution orange » en Ukraine, il s’était rapproché de l’équipe de Victor Ioutchenko et des « pro-occidentaux » en Ukraine, au point de devenir un éphémère conseiller du gouvernement ukrainien. Son opposition à Poutine l’avait conduit à fréquenter les milieux oligarchiques et des gens étranges à Kiev. Plus récemment, il avait pris fait et cause pour le mouvement dit « de Maïdan » et il critiquait la position du gouvernement russe à propos de la crise ukrainienne.

 

Son opposition systématique à Vladimir Poutine l’avait marginalisé et il était bien moins connu que d’autres figures de l’opposition comme Zyuganov (le dirigeant du parti communiste de Russie ou KPRF), Alexeï Koudrine, l’ancien ministre des finances, ou même Navalny. Aux dernières élections son micro-parti avait eu moins de 1% des suffrages et, de fait, n’avait aucun poids. Il n’était donc nullement « la » principale figure de l’opposition à Vladimir Poutine comme on cherche à le présenter en France et aux Etats-Unis, mais, en dépit de son jeune âge (il avait 55 ans) il était en fait un « homme du passé ». Il faut avoir ces éléments en tête quand on réfléchit à « qui aurait eu intérêt à tuer Nemtsov ».

 

Un meurtre mis en scène ?

 

Les premières questions qui viennent à l’esprit concernent le scénario de son assassinat. On sait qu’il avait diné avec un mannequin ukrainien au restaurant qui se trouve dans l’enceinte du GOUM, dont une des sorties donne sur la Place Rouge.

(...) 

 

Lire la suite sur le site de Jacques Sapir

 

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Sur le sujet, lire également :

 

Un meurtre pour provoquer

une révolution de couleur en Russie.

 

http://novorossia.vision/fr/un-meurtre-pour-provoquer-une-revolution-de-couleur-en-russie/

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Le sénateur US John McCain se délectant au spectacle du "Maïdan"

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L’assassinat de Nemtsov aurait-il raté son but?

 

LE MAIDAN RUSSE ESPÉRÉ PAR LES PRO-US 

SE TRANSFORME EN RASSEMBLEMENT DES PATRIOTES

 

Déclaration de Sergey Zheleznyak,

vice-président du parlement de la Fédération de Russie, la Douma : 

 

« Merci à tous ceux qui ont participé à la cérémonie commémorative organisée en souvenir de Boris Nemtsov, merci à tous ceux qui sont venus exprimer leur chagrin mais n’ont pas permis que cette tragédie soit utilisée pour radicaliser la manifestation, comme l’auraient voulu les commanditaires de cet assassinat. L’enquête déterminera qui sont les assassins de Boris Nemtsov et leurs commanditaires, comme pour tous les autres crimes, et ils devront répondre de leurs actes devant la justice. Toutes les possibilités seront envisagées et toutes les preuves seront examinées afin d’établir la vérité. Aucun crime ne doit rester impuni.

Notre objectif commun est de ne pas laisser les responsables de la mort de Boris Nemtsov mettre en œuvre leurs projets destructeurs contre la Russie. »

 

Commentaire de Kristina Rus (Traductrice du russe à l’anglais) :

Poutine a-t-il déjoué l’Ouest une fois de plus ? Peu importe qui a eu cette idée, mais elle était géniale : ceux qui voulaient rendre hommage à Nemtsov, mais ne voulaient pas être comptés dans le nombre des manifestants anti-Poutine par l’opposition anti-gouvernementale, sont venus avec un drapeau russe et ont collectivement transformé ce qui était programmé pour être le Maïdan russe en un Rassemblement patriotique.

 

Traduit de l’anglais par Dominique, relu par jj pour le Saker Francophone

http://lesakerfrancophone.net/lassassinat-de-nemtsovaurait-il-rate-son-but/

 

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Photo RT

01/03/2015

Boris Nemtsov / Sacrifier un mouton pour crier "au loup !"

Quand le berger sacrifie un mouton pour crier "au loup !"

... et faire bêler son troupeau d'esclaves

 

Un article paru sur "Soutien à la rébellion du Donbass", 

le blog d'Erwan Castel

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Dans la nuit du 27 février, alors que doit se dérouler 2 jours plus tard une manifestation anti-gouvernementale, Boris Nemtsov, un des leaders pro-occidental de l'échiquier politique russe est abattu en pleine rue de Moscou sous les coupoles du Kremlin.


Aussitôt, alors que le Président russe, Vladimir Poutine condamnait aussitôt et fermement cet attentat, annonçant qu'il superviserait personnellemnt l'enquête, le maître de la Maison blanche entouré du claubaudage servile de ses laquais et satrapes de l'Union Européenne lancait une accusation à peine voilée contre le Président Poutine au dessus de corps encore chaud de Nemtsov.


Cette précipitation occidentale russophobe en dehors d'être une ingérence agressive dans les affaires d'un pays étranger; dévoile de facto quels sont les objectifs et à qui profite ce crime et même certainement qui en sont les commanditaires. Car l'Occident, en guerre contre la Russie et enlisé dans la crise ukrainienne qu'il a lui-même provoqué, cherche aujourd'hui à étendre l'incendie jusqu'au Kremlin dont la légitimité et la puissance se sont renforcés suite à l'agression génocidaire menée par Washington lançant son chien kiévien contre le Donbass.

 

Pour vaincre Moscou (les USA ont le droit de rêver !), deux solutions : soit une guerre militaire contre cet empire aux 100 nationalités, que personne dans l'Histoire n'a réussi à soumettre, soit une révolution pro-occidentale renversant le gouvernement de la Fédération de Russie à l'image des révolutions colorées des années 1990. 


Mais comment y arriver quand la politique de restauration du pays tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, menée par Vladimir Poutine est soutenue par plus de 80 % de la population ?

LE TEMPS DE SACRIFICES...


Après la défaite historique à Debaltcevo où l'armée ukrainienne a été sacrifiée par son gouvernement pour faire échouer les accords de Minsk, c'est au tour des occidentaux de sacrifier un de leurs pions, positionné sur l'échiquier politique russe, pour tenter de radicaliser une manifestation anti-Poutine devant se dérouler 2 jours plus tard et surtout exacerber la russophobie entretenue depuis des mois par une propagande de guerre étasunienne.


Depuis l'histoire d'Abraham présentant son fils sous la lame d'un couteau, le sacrifice des siens est devenu une marque de foi élevée chez les peuples judéo-christianisés, c'est un geste de soumission totale et de fidélité à une cause, le geste sacré...

Cet "ultima ratio" est souvent dans l'Histoire des Hommes, qu'il soit provoqué sciemment ou simplement exploité cyniquement, est souvent le détonateur tant attendu pour déclencher par un effet domino une escalade libérant les tensions...

Dans l'Histoire les assasinats politiques sont nombreux a être considérés comme des "casus belli" de la mort de Pompée à Rome à celle de François Ferdinand à Sarajevo, ou plus près de nous l'assassinat de Juvénal Habyarimana au Rwanda...


A QUI PROFITE LE CRIME ?

 

Comme l'a très bien analysé le journaliste Laurent Brayard ( le lien : ICI ) les quatres balles qui ont traversé le corps de Nemtsov sur fond de crise ukrainienne, visaient en réalité le Kremlin, que l'Occident cherche par n'importe quel prix à discréditer et affaiblir.

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Nemtsov était sans conteste un opposant politique virulent, et un "insader" occidental reconnu et soutenu par la CIA via ses organisations et fondations "bon gouvernementales" comme la NED par exemple. Mais de là à imaginer que le pouvoir qui bénéficie d'un soutien historique de la part de sa popultaion, éxécute de cette manière, à cet endroit , et à ce moment précis un personnage médiatisé par les occidentaux, relève d'une bouffée délirante ridicule !


Non, ce crime, qui est condamnable, malgré les agissements subversifs et immoraux du personnage, ne profite qu'aux ennemis de la Russie, qui vont "surfer" sur une émotion détournée et exacerbée pour exciter la russophobie de leurs populations et obtenir du congrès américains l'autorisation de livrer des armes à Kiev. Laurent Brayard, fait un parallèle pertinent avec l'assassinat de Jaurès "dernier rempart vers la haine viscérale « du boche » "

 

Les jours prochains vont nous faire savoir si ce nouveau "false flag" est un pétard mouillé comme l'attentat contre le Boeing MH 17 en Ukraine le 17 juillet dernier, où au contraire un pas de plus dans l'escalade engagée par Washington contre Moscou. 
Si il n'obtient pas des troubles dans les rues de Moscou l'émotion scénarisée cherchera au moins l'accord du Congrés pour une aide militaire en Ukraine, l'augmentation des sanctions anti-russes et le déploiement de nouvelles unités de l'OTAN aux frontières de la Fédération.


Ce qui est certain, c'est que la russophobie psychotique des occidentaux lobotomisés par leur merdiacratie risque d'être paroxysée jusqu'à l'aveuglement définitif de l'esprit critique des foules serviles. Le Président Poutine doit réagir vite et en douceur pour reprendre la main, car il est fort à parier que d'autres provocations vont éclater peut-être dès dimanche 1 mars dasn les rues de Moscou...

Je lui fais confiance pour protéger ses tours avec hardiesse et imagination et balayer d'un revers ces pions arrogants et minables venus défier la Sainte Russie éternelle. 

Erwan Castel

 

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QUI ETAIT NEMTSOV ?


Voici un extrait d'un article partagé sur ce blog en décembre 2014 ("La 5ème colonne étasunienne en Russie") décrivant les principaux "insiders" chargés par la Maison blanche de déstabiliser et renverser le régime du président Poutine. Ces derniers, ne réussissant pas à mobiliser l'opposition russe très diminuée depuis l'agression de l'OTAN en Ukraine, (la manifestation organisée par Navalny en décembre n'a mobilisé que quelques centaines de badauds). Washington a donc décidé de sacrifier un pion pour mieux hurler au loup et tenter de d'exalter une russophobie nécessaire pour préparer l'opinion a accepter la 3ème guerre mondiale.


(Extrait)


Avec Navalny, Nemtsov était un des acteurs clé du mouvement de contestation anti-Poutine centrés autour de Solidarnost qu'il a créé en 2008 avec Vladimir Ryzhkov et d’autres. Nemtsov n’est pas quelqu’un qui conteste la corruption. D’après le Business Week Russia du 23 Septembre 2007, Nemtsov introduisit le banquier russe Boris Brevnov à Gretchen Wilson, citoyenne étasunienne et employée de l’International Finance Corporation, une succursale de la Banque Mondiale. Wilson et Brevnov se sont mariés. Avec l’aide de Nemtsov, Wilson est parvenue à privatiser Balakhna Pulp and Paper Mill (NdT: grosse entreprise de papier) au prix dérisoire de 7 millions de dollars. L’entreprise fut lessivée et ensuite vendue à la banque Swiss Investment de Wall Street, CS First Boston Bank. Les rapports financiers disent que les revenus de l’usine étaient de 250 millions de dollars. [1]


La CS First Boston Bank paya également tous les frais de déplacement de Nemtsov au très exclusif forum économique mondial de Davos en Suisse. Quand Nemtsov devint un membre du cabinet directeur, son protégé Brevnov fut nommé président d’Unified Energy System of Russia JSC. Deux ans plus tard, en 2009, Boris Nemtsov, aujourd’hui le “monsieur anti-corruption”, utilisa son influence pour dégager Brevnov des accusations de détournement de fonds par milliards des biens d’Unified Energy System of Russia. [2]


Nemtsov accepta aussi de l’argent de l’oligarque emprisonné Mikhail Khodorkovsky en 1999 quand celui-ci utilisait ses milliards pour essayer d’acheter le parlement ou la Douma. En 2004, Nemtsov rencontra l’oligarque milliardaire en exil Boris Berezovsky dans une réunion secrète avec d’autres exilés russes influents. Lorsque Nemtsov fut accusé de financer son nouveau parti politique “Pour une Russie dans la légalité et sans corruption” avec des fonds étrangers,  les sénateurs américains John McCain, Joe Liberman et Mike Hammer du conseil national de sécurité du président Obama volèrent à son secours. [3]


Le sbire très proche de Nemtsov, Vladimir Ryzhkov de Solidarnost est aussi très lié avec les cercles suisses de Davos, il a même financé un Davos sibérien. D’après les compte-rendus de presse russes d’Avril 2005, Ryzkhov forma un comité 2008 en 2003 pour “attirer” les fonds de Khodorkovsky emprisonné ainsi que pour soliciter des fonds des oligarques en fuite comme Boris Berezovsky et des fondations occidentales comme la Fondation Soros. Le but déclaré de la manœuvre étant de rassembler les forces “démocratiques” contre Poutine. Le 23 Mai 2011, Ryzhkov, Nemtsov et plusieurs autres enregistrèrent un nouveau parti politique le Parti de la Liberté Populaire de manière à pouvoir aligner un candidat président contre Poutine en 2012. [4]


NOTES : 

 

[1] Business Week Russia, Boris Nemtsov: Co-chairman of Solidarnost political movement, Business Week Russia, September 23, 2007, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1648.

 

[2] Ibid.

 

[3] Ibid.

 

[4] Russian Mafia.ru, Vladimir Ryzhkov: Co-chairman of the Party of People’s Freedom, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1713.

 

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Article originel : http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/02/le-detonateur-nemtsov.html

 

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Nemtsov, l'ami de l'Occident décadent, dépravé et immoral. 

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Nemtsov, l'ami de l'incendiaire US Mac Cain (à gauche). 

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Nemtsov, l'ami du Maïdan, avec Timochenko et Porochenko. 

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Nemtsov, l'ami d'Obama... et sa brebis galeuse sacrifiée !  

 

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D'autres articles sur le sujet :

 

- Site Novorossiya Vision : L.Brayard - "Boris Nemtsov assassiné, à qui profite le crime ?"

- Site Spoutnik : Les articles sur Boris Nemtsov

- Site Saker Italia (article en italien) : False flag à Moscou

- Site Russia Insider (article en anglais) : Media Portrays Nemtsov as "The Driving Force of Russia’s Opposition Movement", but His Approval Rating Was Near 1%

- Traduction française de l'article de Russia Insider : Tragique assassinat à Moscou: Cui bono?

- Le Saker francophone : Vladimir Poutine : nos ennemis cherchent à fabriquer des martyrs.

- Le Saker francophone : Même l’opposition libérale Pro-US refuse d’incriminer le Kremlin.

Et une vérité tout simple : 1 ou 2% de popularité !

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 Boris Nemtsov

Ukraine/Donbass : les articles de Jacques Frère / 26-28 février 2015.

Ukraine/Donbass :

 

Washington prépare sa revanche

 

US-Poutine-Nemtsov-300x162.jpgLes efforts de la banque centrale du pays ne font aucun effet sur le cours de la hryvnia, victime de l’accumulation des facteurs négatifs dans l’économie nationale depuis l’année dernière.

L’économie ukrainienne file directement vers la banqueroute (voir l’analyse ici). Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi l'un des principaux opposants à Vladimir Poutine vient d’être assassiné, juste sous les fenêtres du Kremlin, une mise en scène hollywoodienne qui désigne de facto les véritables commanditaires de ce crime provocateur. L’Ukraine « pro-européenne » semble bien incapable de vaincre militairement l’insurrection dans le Donbass, aussi ses maîtres occidentaux intensifient la pression contre son soutien russe sur les fronts politiques, économiques et diplomatiques. Washington a vécu comme un affront la débâcle de Debaltsevo. Les Américains préparent déjà leur revanche.

 

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Quelle belle prise de vue : le corps de la victime sous les lampadaires avec le Kremlin juste derrière. Une superbe mise en scène à la Tom Clancy… La campagne de désinformation occidentale pour accuser Vladimir Poutine et déstabiliser la Russie ne fait que commencer.

 

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2513682.pngDes représentants d’une société militaire privée de l’Oklahoma, Green Group, se sont récemment rendus à Kiev avec une délégation de l’armée américaine, afin de préparer le terrain pour la livraison d’armements modernes aux forces ukrainiennes et aux paramilitaires. Les États-Unis maintiennent leur idée de fournir des moyens offensifs à Kiev, mais souhaitent obtenir l’appui des leurs alliés européens. Washington entend bien confier à des sociétés militaires privées occidentales des contrats liés directement à la lutte armée contre les indépendantistes du Donbass. Pour ce que nous en savons, ce type de contrat existe déjà en Ukraine, mais ces démarches démontrent qu’ils pourraient se développer de manière exponentielle dans les mois à venir. Si l’Ukraine est aujourd’hui le nouveau terrain de jeu de l’US Army et de ses « contractors », il se pourrait bien que demain ce pays soit le principal théâtre opérationnel du Pentagone en matière de moyens engagés. Nous sommes tout à fait dans une configuration d’engagement de type Vietnam, juste avant la désignation à la Maison Blanche de Lyndon Johnson qui avait franchit un point de non retour dans l’engagement US. Mais avant cela, il avait fallu éliminer Kennedy… Les Américains ont finalement perdu la guerre du Vietnam.

 

Sur le front, rien de nouveau…

 

Les résidents de Debaltsevo et d’Uglegorsk sont très nombreux à rejoindre l’armée de Nouvelle Russie : jusqu’à présent plus 600 personnes se sont présentées aux centres de recrutement. Le fait d’avoir été sous le joug kiévien pendant des mois est le meilleur argumentaire que l’ont puisse trouver pour enrôler des volontaires chez les FAN.

Il n’y a toujours pas de cessez-le-feu à Donetsk : au cours de la nuit, les forces de Kiev ont effectué un pilonnage massif avec leurs batteries Grad contre la zone de l’aéroport. Autour de 01h40 (heure locale), les FAN ont riposté contre des positions d’artillerie ukrainiennes à l’ouest de Donetsk.

(…)

 

Les chiens de garde du capital

 

La guerre des oligarques continue : les paramilitaires du « bataillon Dnepr » ont fait irruption dans une usine de tracteur de Rovno, dans l’ouest de l’Ukraine, pour «protéger les intérêts de certaines sociétés autrichiennes», qui revendiquent des parts dans l’entreprise (source).

L’utilisation d’unités spéciales de police, dépendantes du ministère des Affaires intérieures d’Avakov, à des fins crapuleuses ou pour briser des grèves et faire pression sur des ouvriers est devenu courant dans l’Ukraine « pro-européenne ». Avant son élimination physique, le fameux activiste néonazi Sashko Biliy s’adonnait à ce genre de pratique, mais pour son propre compte. Dans le même ordre d’idée, il y a un peu moins d’un an, des paramilitaires néonazis de ce qui allait devenir le « bataillon Aydar » avaient fait irruption dans plusieurs entreprises du pays, armés et menaçants, afin d’en prendre le contrôle et de faire signer sous la contrainte des documents aux dirigeants afin qu’ils lèguent leurs biens au groupe de Kolomoïsky (photo ci-dessous). Les paramilitaires d’ « Azov » ont fait de même, ils ont même été utilisés comme briseurs de grèves.

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 février 2015.

 

Pour lire l’article original, regarder les vidéos, etc…, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-washington-prepare-sa-revanche#more-239408

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Ukraine/Donbass :

 

Washington se prépare à une guerre longue

 

En Ukraine, dans le Donbass, 5 millions de personnes ont besoin d’aide, selon les chiffres de l’ONU. Avec la poursuite de la guerre par Kiev, ils seront bien plus nombreux dans les mois qui viennent. Les manœuvres américaines pour faire échouer tout plan de paix ne laissent aucun doute quant au devenir de ce pays déchiré. D’ailleurs, sur le terrain, les affrontements continuent puisque la junte continue de traîner des pieds pour retirer son armement lourd et mène même des attaques localisées au nord-ouest de Lugansk et à l’est de Mariupol.

 

 

Debaltsevo après la bataille : le quotidien des civils soumis à l’arbitraire kiévien pendant des mois, les tortures, les sévices, le pillage, les assassinats, puis la débâcle ukrainienne, les résidus d’une armée de supplétifs atlantistes en déroute… Ce reportage à lui seul explique pourquoi nous devons être avec les républiques de Donetsk et de Lugansk et non du côté de la racaille « proeuropéenne » ou faussement « nationaliste ».

 

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Coverts Actions & Black Ops

 

CIA-Clandestine-Operations_v135-2_400x.gifL’assassinat par balles sous les murs du Kremlin à Moscou de l’opposant Boris Nemtsov est une évidente provocation qui s’ajoute à toutes celles déjà entreprises contre la puissance russe depuis ce renouveau de guerre froide qui ne dit pas son nom.

Nemtsov était une des principales figures de la fameuse 5e colonne américano-occidentale, certes. Mais Poutine n’avait aucun intérêt à vouloir sa mort, avec 85% d’opinion favorable, le président russe en bon joueur d’échec savait que Nemtsov, ou un autre, était en mis échec en un seul coup.  Finalement, tout cela fleure bon la bonne vieille provoc’ qui s’inscrit dans la politique d’agression que mène l’hyperpuissance US depuis plus d’un an à l’encontre de la Fédération de Russie et de ses alliés (voir une analyse plus poussée ici).

 

L’événement est un réel coup dur pour Poutine et la Russie. Il va permettre dans les semaines à venir une dangereuse montée de la russophobie en France. Déjà, il y a quelques semaines, nous ressentions déjà son augmentation dans les médias français, mais la population était clairement en train de pencher en faveur du Président Poutine et de la Russie. La bataille médiatique était en train d’être perdue, à cause du caractère ignoble des bataillons de tueurs nazis en Ukraine, les nombreux faux pas des médias. Comme en novembre dans le magazine Elle qui présentait une néo-nazie de 19 ans comme une blanche colombe, ou encore hier dans les ondes de France Info où les soudards racistes et antisémites du bataillon Azov étaient présentés comme des héros. Cette sauce ne prenait pas ou mal. Avec ce meurtre, qui sera indubitablement mis sur le dos du président russe, toute la donne des cartes internationales vole en éclat. Elle donnera raison au régime de Porochenko, aux va-t’en guerre nationalistes nazis de Svoboda et du Pravy Sektor et à toute la horde des Je Suis Charlie de France et d’ailleurs qui sera lancée et poussée par une propagande savamment menée dans une hystérie de russophobie. Lorsque Jean Jaurès tombait frappé à mort sur une terrasse de café parisien, c’était le dernier rempart vers la haine viscérale « du boche » qui chancelait. Vous pouvez imaginer ce que cela donnera pour la mort de Boris Nemtsov.

 

Et pour ceux qui douteraient de notre approche, nous leur rappelons que les services spéciaux des USA sont les seuls dans les pays dits démocratiques à avoir éliminé un de leurs présidents en exercice, sans que ni les responsables de cet assassinat planifié, ni leurs commanditaires, n’aient à rendre des comptes. C’était à Dallas en novembre 1963.

 

Les Etats-Unis d’Amérique ne veulent pas la paix et entreprennent tout ce qu’ils peuvent pour mettre à feu et à sang une partie du continent européen, comme ils ont mis le chaos au Proche et au Moyen Orient depuis le début des années 1990. Cet assassinat est désormais un moyen, aussi, de faire pression sur le Congrès. En effet, le Congrès américain va examiner un projet de loi qui autoriserait une « assistance militaire » à l’Ukraine, y compris la fourniture d’armes. Il est proposé d’allouer 1 milliard de dollars destinés « à fournir une assistance, y compris la formation, l’équipement, les armes dans but défensif, le soutien logistique, l’approvisionnement, la maintenance, le support technique des forces armées et de sécurité de l’Ukraine. »

Si le projet de loi passe, le Pentagone pourra lancer l’opération jusqu’au 30 septembre 2017. Il ne sera alors plus possible de parler de paix en Ukraine.

Il s’agit en fait d’une opération qui est déjà bien en cours : après l’US Army, l’armée canadienne et la British Army, voilà que les forces polonaises prévoient à leur tour l’envoi d’un contingent d’ « instructeurs » à destination des forces de Kiev et surtout de leurs paramilitaires.

 

Il est vrai que l’ensemble des troupes ukrainiennes présentent, dans leur majorité, un manque complet de compétence en matière de stratégie et de tactique. L’affaire du chaudron de Debaltsevo, comme les précédents cas d’encerclement dans le Donbass cet été, ont montré l’incapacité des troupes ukrainiennes, à tous les niveaux de l’échelle de commandement, à faire face à une situation critique. Quand cette dernière se présente, les troupes de Kiev, au lieu d’entamer une manœuvre de retrait en bon ordre, restent sur place jusqu’au dernier moment, puis décampent à la hâte, sans préparation, allant même jusqu’à détruire leurs propres équipements militaires ou les abandonner intacts.

 

De plus, le commandement ukrainien, y compris au niveau des compagnies de combat, a de manière récurrente sous-estimé son adversaire, refusant de mener des opérations en conformité avec la situation tactique réelle et les besoins du terrain. Il faut noter aussi, à décharge de ce commandement, que l’absence de contrôle parlementaire sur les décisions du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, de même que sur la cellule opérationnelle qui dirige l’opération dite « antiterroriste », a eu des conséquences graves sur le cours des opérations depuis le printemps dernier. A aucun moment, les responsables n’ont eu de comptes à rendre, ni auprès des élus du peuple, ni dans les médias. L’ensemble des décisions opérationnelles s’est déroulé dans une opacité totale, ajouté à un affligeant déni de réalité, encore observé ces dernières semaines du côté de la junte.

(…)

 

Du renfort pour « Azov »

 

C’est une opération de grand recrutement que le « régiment Azov » a entrepris, il y a quelques semaines, en direction des pays membres de l’Union européenne. Une opération destinée aussi à renforcer le mouvement néonazi Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens, au moment où Yaroch et la mouvance Praviy Sektor sont politiquement affaiblis. Via les réseaux sociaux, les activistes des Patriotes ukrainiens et de l’UNA-UNSO lancent des appels vers les mouvances radicales et néonazies hors d’Ukraine, de même qu’en direction de jeunes issus de la diaspora ukraino-galicienne, afin de recruter des volontaires qui iront combattre dans le Donbass. Le journaliste allemand Volker Siefert dans Die Zeit cite l’exemple d’un étudiant de Munich âgé de 18 ans, qui a abandonné ses études pour participer à la guerre civile contre les russophones. Après quatre semaines passées dans un camp d’entraînement à Vinnytsia, pour y faire une préparation militaire très sommaire et y subir un endoctrinement idéologique, il est allé rejoindre les rangs d’ « Azov ».

 

Pour le moment, il y a relativement peu de crétins des pays d’Europe occidentale à avoir tenté l’aventure dans les rangs des paramilitaires néonazis, mais il n’y a aucune certitude que ce ne sera pas le cas d’ici quelques mois. Lors des guerres balkaniques dans les années 1990, les services de renseignement de pays membres de l’OTAN avaient incité, sinon carrément aidés, à ce que plusieurs centaines de volontaires aillent rejoindre les rangs des paramilitaires néo-oustachis du HOS (branche armée du parti du Droit) pour aller faire du nettoyage ethnique contre les populations serbes orthodoxes et aider les islamistes de Bosnie, du Sandjak et du Kosovo à imposer une entité musulmane américano-compatible au cœur de l’Europe du Sud-Est.

Les milieux radicaux et néonazis en Europe de l’Ouest ont toujours été particulièrement manipulables par les « services » de l’Alliance atlantique, comme l’a, entre autres, démontré l’affaire Gladio en Italie.

D’ailleurs, dans ce pays, derrière Adinolfi (et Casapound), l’extrême droite otano-consanguine s’est mobilisée depuis un an déjà pour soutenir les projets US en Ukraine.

 

( Note de Kurgan : ne soyons pas jaloux, le susdit Adinolfi "propagandise" souvent en nos vertes contrées... et les sites/blogs aux mains d'anciens attachés parlementaires UMP "reconvertis" dans l'extrême-droite pro-atlantiste ne ménagent pas leurs efforts pour tenter de "zentropiser" ou "non-conformiser" un maximum de jeune crétins ; quitte - en désespoir de cause - à aller racoler du coté des royalistes ou des métalleux décérébrés ! A force de demander à des "Azov boys" d'exhiber des drapeaux à fleur de lys dans leurs camps d'entraînement, de créer des "Pathétiques Divisions" à tous les coins de net, de rendre hystériques les groupies de Peste Noire et de programmer des Nokturnal Mortum (& Cie) à l'affiche des festivals pour imbibés à la bière de l'été... ils ne devraient pas manquer de dénicher quelques débiles sacrifiables par-ci par-là ! Pas de soucis ! )        

 

En revanche, pour celles et ceux qui veulent aller soutenir les indépendantistes, il se pourrait bien que les mêmes « services » liés à l’Alliance atlantique cherchent à les en empêcher : 8 volontaires espagnols viennent d’être interpellés dans leur pays pour s’être rendus dans le Donbass.

 

L’Ukraine à l’heure de BHL…

 

Règlements de comptes entre paramilitaires : les médias ukrainiens ont rapporté que le chef du « bataillon » de la garde nationale « Kryvbas », Nikolai Kolesnikov, avait été attaqué par des inconnus chez lui qui lui ont jeté deux grenades, qui n’ont pas explosé. Il lui est reproché d’avoir « trahi » la cause néobandériste en ne se faisant pas tuer sur place dans le chaudron de Debaltsevo.

 

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Le bonheur « proeuropéen » dans les rayons vides des supermarchés en Ukraine…

 

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Pendant ce temps, les journalistes de la Communauté des Etats indépendants (CEI) s’inquiètent des «faits de persécution de journalistes en Ukraine, principalement russes, dans l’exercice de leurs activités professionnelles. » Depuis un an maintenant, il n’est quasiment plus possible pour les journalistes russes et russophones d’exercer leur métier en zone contrôlé par le régime de Kiev. En plus des mesures coercitives à l’encontre de tout média un minimum critique contre la junte putschiste, on ne compte plus les retraits d’accréditation, les faits d’intimidation, les arrestations et détentions arbitraires, les menaces de mort, les expulsions du pays sous de faux prétextes, ainsi que la violence physique de la part de nervis ou de simples policiers contre ces représentants de la presse. Des atteintes aux droites de l’homme et à la liberté de la presse qui ne semblent pas chagriner plus que ça Reporters sans frontières. Il est vrai qu’en 1999, le secrétaire général de cette ONG bien-pensante avait approuvé le bombardement de la Radio télévision serbe à Belgrade par l’OTAN…

L’heure est à la contestation et à la violence de rue à Kiev : les forces de l’ordre ont dû charger les manifestants qui voulaient s’en prendre à la Banque nationale, occasionnant plusieurs blessés. La chute de la monnaie nationale, dernièrement, l’écroulement du niveau de vie, le marasme économique, les restrictions alimentaires et les réformes annoncées qui ne viennent toujours pas, génèrent des inquiétudes grandissantes au sein de la population. En réponse, le régime renforce ses effectifs de police et arme de plus en plus les paramilitaires.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 février 2015.

 

Pour lire l’article original, regarder les vidéos, etc…, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-washington-se-prepare-a-une-guerre-longue#more-239397

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Ukraine/Donbass :

 

Kiev rechigne à retirer ses armements lourds

 

L’US National Intelligence vient de déclarer que les combats en Ukraine se poursuivront pendant toute l’année 2015, ce qui montre clairement que les Etats-Unis et leurs alliés cherchent un affrontement direct avec la Russie au risque de faire basculer le monde dans un conflit généralisé. Le commandement ukrainien n’a toujours pas reçu l’ordre de retirer ses armements lourds de la ligne de front, conformément aux accords de Minsk, alors que les FAN viennent de l’achever en fin de journée. Ce soir, il paraîtrait que l’ordre ait enfin été donné… A voir !

 

James_R._Clapper_official_portrait.jpgLa communauté du renseignement aux États-Unis estime que les livraisons d’armes à l’Ukraine ont la capacité de provoquer une réaction négative de la Russie et d’accélérer la livraison de plus d’armes modernes aux séparatistes [les livraisons d'armes russes aux FAN sont actuellement une vue de l'esprit, ndlr], selon James Clapper (photo ci-contre), le directeur du Renseignement national à Washington. Toutefois, cela ne signifie pas, a-t-il ajouté que le renseignement américain s’oppose à fournir une aide militaire létale à l’Ukraine. Le directeur de l’Intelligence Département du Pentagone, le général américain Vincent Stewart, considère pour sa part que les livraisons d’armes ne donneront pas un avantage significatif à Kiev pour affronter les milices. Voilà qui a le mérite d’être clair : on livrera les armes, mais cela ne servira à rien, sinon à faire durer le conflit, voire à le faire déraper vers une guerre régionale, voire mondiale.

 

Les responsables du commandement militaire ukrainien affirmaient ce matin qu’ils n’avaient pas reçu l’ordre de retirer l’artillerie lourde de la ligne de contact, conformément aux accords de cessez-le-feu signés à Minsk. «Nous allons tenir nos positions, nous attendons une décision sur le retrait des armes lourdes », a déclaré Anatoliy Stelmakh lors d’une conférence de presse. De leur côté, les représentants de l’Union européenne, des Etats-Unis et les représentants ukrainiens de l’OSCE préfèrent fermer les yeux sur le non-retrait des armements lourds dans Donbass de la part des forces de Kiev.

 

ukr700.jpgMais ces dernières ne se sont pas seulement contentées de maintenir leurs armements lourds, elles continuent de se renforcer et de concentrer leurs forces sur des points précis comme Volnovakha, Mariupol, Avdeevka, Artemovsk et Dzerzhynsk. 

De même, l’artillerie ukrainienne maintient la pression sur les FAN en les harcelant sur la ligne de front, et notamment au nord-ouest de Lugansk, au nord et au nord-ouest de Gorlovka, sur Donetsk et sur l’est de Mariupol.

Les forces de la République populaire de Lugansk ont, quant à elles, retiré près de 80% de leurs armements lourds, alors que celles dépendantes de la République populaire de Donetsk sont à 90% du retrait.

 

Les forces de Kiev, refusant d’appliquer le cessez-le-feu, maintiennent une pression importante sur le nord-ouest de Lugansk. Les positions 29 et 31 tenues par la milice connaissent toujours des affrontements d’intensité variable, alors que la ligne de contact est constamment soumise aux frappes de l’artillerie kiévienne. Une attaque d’infanterie appuyée par des blindés ukrainiens a été repoussée dans la journée du 25 février par els forces de Nouvelle Russie. Les troupes de Kiev profitent du retrait des batteries d’artillerie républicaines pour tenter de reprendre l’avantage au sud de la Seversky Donets.

 

Déblaiement macabre sous les tirs

 

Un groupe de trois saboteurs à la solde de Kiev a été neutralisé dans la journée sur l’agglomération de Donetsk. La chasse à d’autres petits groupes similaires se poursuit.

Sur l’aéroport de Donetsk, les équipes de déblaiement continuent de récupérer les corps des soldats ukrainiens tombés il y a plusieurs semaines. La tâche est particulièrement difficile en raison de l’état des bâtiments. De plus, les batteries kiéviennes continuent de frapper de manière régulière la zone, ce qui oblige les équipes à porter casque et gilets pare-balles en permanence. Ce 26 février, on a encore trouvé les restes d’au moins 30 soldats et paramilitaires ukrainiens.
(vidéo ci-dessous).

 

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(…)

Les paramilitaires néonazis du « bataillon Azov » sont toujours retranchés sur les hauteurs à l’ouest du village, le long de la route qui mène à Mariupol et tirent sur l’agglomération avec des mortiers de 120, positionnés quelques kilomètres plus à l’ouest. De plus, il semblerait que plusieurs snipers opèrent sur zone. L’unité dispose de l’appui de blindés de l’armée ukrainienne et de batteries lourdes situées sur Mariupol.

« Azov » recrute : l’unité a perdu beaucoup de monde ces derniers temps. Il faut donc compléter les effectifs. Sur les réseaux sociaux, l’unité néonazie précise que la « priorité est donnée aux candidats ayant une formation médicale », sans cacher qu’il s’agit aussi de mettre en place une section d’évacuation sanitaire au sein du bataillon renforcé. Et un groupe de fossoyeurs professionnels, ils y ont pensé… ? Ils devraient, cela leur sera très utile.

 

Prises de guerre

 

On peut faire une première estimation globale des prises de guerre réalisées par les forces de Nouvelle Russie dans le chaudron de Debaltsevo. Il ne s’agit que d’une évaluation, puisque certains matériels, une fois réparés et remis en état de combattre, seront opérationnels d’ici quelques semaines ou quelques mois. Ces chiffres ne tiennent pas compte des armements détruits (Source / Ici nous avons quelques éléments qui aident à l’identification des types d’armements et de matériels) :

 

- 187 chars (T-64BV et T-64 BM Bulat pour l’essentiel)... 

- 124 blindés d’infanterie et blindés légers BRDM-2, BRDM 9P148 (avec missiles antichar Fagot), BMP          1 et 2, BRM-1K, BMP-KSh, BMD, BTR 70 et 80, MT-LB ;

- 68 automoteurs d’artillerie (2S19 MSTA-S, 2S1, 2S3…) ;

- 52 tracteurs et transporteurs mécanisés MT-LB, dépanneuses de chars, etc. 

- 24 lance-roquettes multiples Grad...

- 278 mortiers de différents calibres (82, 120…) ;

- 139 camions Zil, KrAZ, Ural, Kamaz… ;

- 43 véhicules divers (essentiellement des UAZ, des SUV, et même des Hummers) ;

- 46 systèmes de détection et communication, dont un radar américain de contre-batterie.
Pas de précisions pour le moment concernant les postes de missiles antichar, les canons sans recul SPG-9, les ZU-23/2 tractés ou sur camions, l’artillerie tractée (122 D-30, 152 D-20, 152 MSTA-B, 100 mm T/MT-12 Rapira…), les matériels spécifiques comme les engins du génie (IMR, KrAZ 225B pelleteuse…) et les dépanneuses, les PC tactiques blindés (MT-LBu 1V14, P-149 BMR Kushetka-B K1Sh1 [PC tactique sur châssis de BTR-70], BTR-60 Р-145VМ…).

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 26 février 2015.

 

Pour lire l’article original, regarder les vidéos, etc…, cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-rechigne-a-retirer-ses-armements-lourds#more-239376

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21/02/2015

Un radar et un sniper US oubliés dans Debaltsevo !

Ukraine/Donbass :

 

Un radar et un sniper US oubliés dans Debaltsevo !

 

La situation s’est stabilisée le long de la ligne de contact. Sur l’ancienne poche de Debaltsevo, il ne reste que quelques mini réduits kiéviens qui seront éradiquées d’ici un ou deux jours tout au plus. Les forces de Nouvelle Russie ont mis en place des unités de sécurisation qui traquent d’éventuels éléments laissés sur zone par les forces de Kiev. On fait aussi l’inventaire de tous les beaux cadeaux de la Saint-Valentin abandonnés sur place par la glorieuse armée de Porochenko. Et parmi eux : un sniper et un radar de contre batterie US ! Pendant ce temps, en Nouvelle Russie, chacun cherche à améliorer le quotidien dans ce contexte de guerre en plein cœur de l’hiver. Un accord de livraison de gaz de la Russie aux républiques indépendantistes du Donbass semble avoir été acté. Et un nouveau convoi humanitaire russe est arrivé dans le Donbass.

 

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Sur l’hôtel de ville de Debaltsevo

 

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La trêve, signée à Minsk, n’a jamais été appliquée, jusqu’à présent, par la partie ukrainienne. Comme si de rien n’était, les forces de Kiev continuent de pilonner l’aéroport de Donetsk, l’agglomération du même nom, Makeevka, Peski, Gorlovka à l’artillerie lourde, aux lance-roquettes multiples Grad, Uragan et aux mortiers lourds.

Les pertes des forces de Nouvelle Russie, lors de ces deux semaines d’affrontements sur l’ex saillant de Debaltsevo, peuvent être estimées à environ 500 tués et quelque 1.000 blessés. En outre les forces de la RPL et de la RPD ont perdu une vingtaine de blindés. Cela est relativement peu par rapport aux pertes colossales des forces de Kiev (voir notre compte-rendu d’hier) en raison d’un emploi massif de l’artillerie de la part des FAN, en plus d’une augmentation de la qualité du renseignement opérationnel ces derniers temps (travail des DRG, emploi de mini drones, renseignement humain à l’intérieur de la poche…).

 

American Sniper !

 

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Cerise sur le gâteau : un des fameux radars de contre-batterie américain AN/TPQ-48 LCMR a été capturé par les forces de Nouvelle Russie dans Debaltsevo. Il s’agit d‘un des trois premiers livrés en novembre dernier. Il a été trouvé au milieu de tout le capharnaüm laissé sur place par les soldats kiéviens (à 4 mn 20 dans la vidéo) par des combattants de la brigade « Prizrak » sur une position de la 128e brigade à Novogrigorovka.

 

 

Et un sniper américain a été oublié… Décidément !

Encore un projet de film pour Clint Eastwood ?

 

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La colère gronde au sein des forces ukrainiennes, notamment celles qui ont réussi à quitter la poche de Debaltsevo. A Artemovsk, des journalistes américains du New York Times en auraient croisés plus d’un qui se plaignent de l’incompétence de leur commandement et soulignent la situation désespérée dans laquelle ils se sont trouvés. Dans la ville, plusieurs groupes de militaires et de paramilitaires sortis du chaudron errent désormais en dehors de tout contrôle et d’encadrement, s’adonnant à des agressions de toutes sortes, des pillages, des beuveries, du brigandage.

 

Au niveau du secteur nord de l’ex saillant, la zone de Svetlodarsk – Luganskoe demeure un point de résistance important des forces de Kiev qui y ont massé des troupes mécanisées, mais aussi des batteries d’artillerie qui frappent encore de manière régulière la zone de Debaltsevo. Il s’agit d’unités qui avaient été retirées de la poche juste avant l’attaque générale des troupes républicaines. Il semble qu’il soit impossible pour les Ukrainiens, pour le moment, de réutiliser les maigres éléments qui se sont échappés du chaudron, en raison de leur état et d’un manque total de coordination. La plupart des unités les plus motivées politiquement, les paramilitaires essentiellement, ne sont plus opérationnelles. Ainsi, le 40e « bataillon Kryvbas », qui disposait d’un peu moins de 400 combattants répartis en trois compagnies, a eu 21 tués, 10 disparus et 97 de ses hommes sont en captivité (de source ukrainienne proche de l’unité). Quasiment tous ses blindés (il possédait quelques BRDM-2) sont détruits ou capturés et plus la moitié des rescapés du chaudron sont dans un état physique pitoyable, épuisés, souvent blessés.

 

Le butin, question équipements et armements lourds, semble colossale et peut être évaluée à au moins 300 chars, blindés, engins divers, pièces d’artillerie de tous types et autres véhicules. Le détail ne peut être communiqué avec exactitude dans la mesure où l’inventaire n’est pas encore terminé et qu’une partie doit être remise en conditions de combat, revalorisée, réparée, alors qu’une autre servira de stocks de pièces de rechange. En tout état de cause nous pouvons affirmer, sans risque d’être contredit sérieusement, que cet arsenal saisi sera bientôt en mesure d’équiper plusieurs brigades mécanisées.

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En plus des frappes de l’artillerie lourde, les secteurs de Donetsk et de Makeevka sont en ébullition en raison de la présence avérée de groupes subversifs kiéviens qui opèrent sur les arrières des FAN. Plusieurs unités, en plus de la SOBR, sont à la recherche de ces petits commandos très mobiles.

Le dernier grand groupe tactique des forces armées de l’Ukraine est concentré désormais sur le secteur de Volnovakha qui contrôle la route N20 Donetsk – Mariupol.

 

(...) 

 

En prévision de échanges de prisonniers dans les jours à venir, les paramilitaires de la garde nationale organisent des rafles dans les villages du Donbass à proximité des premières lignes. Ainsi, à Myronivka, une trentaine d’hommes de tous âges ont été arrêtés sans autre forme de procès et emmenés vers une destination inconnue. Ils seront échangés contre des soldats et des paramilitaires ukrainiens, ce qui permettra à la junte de ne pas rendre de vrais prisonniers de guerre aux forces républicaines.
 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 20 février 2015.
 
Pour lire l'intégralité de l'article, regarder les autres vidéos, etc..., cliquez sur : 
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-radar-et-un-sniper-us-oublies-dans-debaltsevo#more-239281

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18/02/2015

Debaltsevo est libérée !

Ukraine/Donbass :

 

Debaltsevo est libérée !

 

Le réduit de la ville de Debaltsevo est tombé. Toutes nos sources fiables, y compris le colonel Igor Strelkov, le confirment. Il ne reste dans l’agglomération martyre que quelques îlots épars de résistance qu’il faut désormais nettoyer. Les troupes de Kiev qui ne veulent pas se rendre tentent de sortir du chaudron de leur propre chef, sans équipement. La ville est dévastée, plus rien ne fonctionne, tout est à reconstruire. C’est une victoire totale et sans appel pour les forces libératrices de Nouvelle Russie.

 

Alors que Donetsk connaît encore de tirs nourris de l’artillerie lourde de Kiev, que plusieurs attaques ont été signalées contre l’aéroport, toutes repoussées, un nouveau Stalingrad est en train de s’achever au cœur du Donbass, à Debaltsevo. Après les encerclements de l’été dernier, tout d’abord au niveau des frontières avec la Russie, puis sur Ilovaïsk, c’est maintenant au tour du chaudron de Debaltsevo de tomber. Kiev voulait faire de ce nœud routier et ferroviaire un point d’encrage pour une offensive devant mettre à bas les forces de Nouvelle Russie. Aujourd’hui, ce sont ces dernières qui mettent à genoux quelque 8 à 10.000 combattants du régime kiévien. Porochenko et toute la clique « pro-européenne » ont décidé d’abandonner leurs troupes dans cet encerclement, de les sacrifier sur l’autel du mondialisme. Plus au sud, à l’est de Mariupol, l’aventure des paramilitaires néonazis d’ « Azov » commence à sentir le sapin. Le petit bourg de Shirokino, inconnu jusqu’alors, sera vraisemblablement demain un exemple dans les écoles militaires en ce qui concerne les tactiques de combat de rue et de coup d’arrêt à la progression d’une force nettement supérieure en nombre et en moyens. A 1 contre 4, les forces de Nouvelle Russie tiennent tête et marquent même des points face aux troupes de la junte. Après Debaltsevo, c’est sur Shirokino que les attentions vont se concentrer.

 

Debaltsevo : la garde kiévienne se rend !

 

On signale encore d’intenses combats vers Logvinovo, où une colonne des troupes ukrainiennes a tenté de s’échapper du chaudron hier. De même des accrochages sont signalés sur Nizhne Lozovoe, village tenu au nord de la poche par les forces kiéviennes.

Vers midi, deux sections d’infanterie mécanisée, appuyées par une section de chars lourds et de l’artillerie, tentaient une fois de plus de forcer le verrou de Logvinovo pour porter secours aux forces ukrainiennes dans Debaltsevo.

On note aussi des accrochages sur le pourtour du chaudron, comme hier quand les troupes ukrainiennes ont tiré au mortier de 120 depuis Mius contre des positions de la milice sur Fachevka, faisant des blessés.

 

 

Dans les collines à l’est de la M03…

 

Note de Kurgan : 2'18... quel homme ne se sentirait pas obligé de défendre 

une terre où les noms de ses grand-parents figurent au monument au mort local !? 

 

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Mais l’essentiel des combats, aujourd’hui, était au cœur de Debaltsevo. Les forces de la RPL tenaient ce matin fermement le secteur nord de la ville, alors que des groupes tactiques d’infanterie appuyés par des blindés et de l’artillerie ont progressé toute la journée au centre de l’agglomération transformée en camp retranché. Les forces indépendantistes doivent nettoyer la zone maison par maison, sous-sol par sous-sol, étage par étage, rue par rue. Les forces de Kiev, à bout de souffle, continuent de résister tant bien que mal, mais beaucoup se rendent.
Sur unian.net (média contrôlé par Kolomoisky), un officier de la 128e brigade a confirmé que Debaltsevo était encerclé depuis 5 jours déjà, contrairement aux allégations des officiels de Kiev.

 

 

Comment a commencé l’offensive de la Saint-Valentin, il y a 3 jours :

l’opération a été en partie supervisée sur le terrain par le commandant « Prapor ».

 

Traduction et sous-titres (eng) : Kazzura 

 

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Nettoyage de la zone industrielle jouxtant la gare de triage de Debaltsevo par les FAN : on notera qu’Aleksandr Zakarchenko, le président de la RPD, est en première ligne. C’est toute la différence avec les responsables de la junte qui restent, eux, bien en arrière avec les cantinières… Il aurait été blessé à la cheville dans l’après-midi et emmené à l’hôpital. Ses jours ne sont pas en danger.

 

M.a.j F. Européennes : comme nous le prouve la petite vidéo ci-dessous ! 

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La progression des FAN dans Debaltsevo

 

 

 

ZU-23/2 sur MT-LB en appui-feu

 

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En cours d’après-midi, on apprenait que Debaltsevo était à 80% sous le contrôle des forces de Nouvelle Russie, les troupes ukrainiennes occupant seulement la partie ouest de la ville.
Andriy Lisenko, le porte-parole du commandement ukrainien, admettait en cours de journée que « sur la périphérie de Debaltsevo, les combats étaient acharnés ». Plus de 420 combattants ukrainiens se sont rendus (vidéos ci-dessous) depuis hier, dont plusieurs dizaines d’entre eux appartiennent à la 101e brigade, celle de la garde de Kiev, qui habituellement protège l’état-major général et les bâtiments officiels. Cette reddition est un symbole fort de cette guerre du Donbass. 

 

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M.a.j F.E : les vidéos de Kazzura

 

 

(18+) UAF squad surrenders at Debaltsevo 17/02/15

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La poursuite des combats dans Chernukhino, légèrement plus au sud-est, est aussi particulièrement acharnée, alors que seul le centre du bourg est entre les mains des troupes ukrainiennes. Ces dernières sont dans un état lamentable. Le peu de combattants qui restent du 25e « bataillon Kiyevskaya Rus » seraient à bouts de forces, à cours de vivres, d’eau et de munitions, beaucoup d’entre eux seraient blessés. Ils ont tenté de tenir le quartier de la gare et se sont repliés vers l’ouest de la ville. Il ne leur reste que de choisir entre se rendre ou mourir. Le 40e « bataillon Krivbass » est dans une situation similaire. Plusieurs nids de résistance de ce qui reste de l’unité sont complètement entourés et soumis à des tirs d’artillerie continus. Quant au « bataillon » d’islamistes tchétchènes, il n’en resterait qu’une poignée de combattants, dont beaucoup de blessés là encore.

 

 

Les hommes de la brigade « Prizrak » d’Aleksei Mozgovoi ont évacué 135 personnes

de la partie libérée de Debaltsevo.

Les forces de la junte les utilisaient comme boucliers humains.

 

Traduction et sous-titres (eng) : Kazzura 

 

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Une source locale annonce la prise du bâtiment de la police au centre de Debaltsevo par les FAN. En outre, selon des rapports non confirmés, les forces de Kiev se seraient en partie repliées vers le sud du chaudron depuis hier soir. De petits groupes ont tenté d’évacuer les blessés avec des camions Ural et des blindés d’infanterie, mais l’une des colonnes a été prise dans une embuscade.

 

Mariupol / Shirokino : la revanche des Ossètes

 

La compagnie du « bataillon Donbass », encerclée dans Shirokino, est en train de se faire tailler en pièces, alors que la compagnie « Scythe » d’ « Azov » s’avère incapable de percer au cœur du bourg, se limitant à tenir les collines à l’ouest. Le bataillon « Phoenix » de la 79e brigade aéromobile a été engagé avec une unité de commandos marine pour soutenir « Azov » qui a beaucoup souffert des combats de ces dernières 72 heures. Depuis hier soir, une contre-attaque des FAN, occasionnant de violents combats au cœur du bourg, aurait permis de déloger du centre-ville les quelques éléments ukrainiens qui s’y accrochaient.

 

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Un KrAZ Spartan de l’unité de reconnaissance du « bataillon Azov » (photos ci-dessus) a été capturé près de Shirokino (avec d’autres armements) par des volontaires ossètes qui se battent dans les rangs des FAN. Des volontaires qui ont des comptes à régler avec ces paramilitaires néonazis, dont certains s’étaient engagés dans les rangs de l’armée du dictateur géorgien Saakachvili qui voulait nettoyer ethniquement le petit peuple ossète, ce qui avait obligé la Russie à intervenir militairement.

 

Inquiétant renforcement des néonazis

 

Plusieurs sources généralement fiables assurent que Poroschenko aurait mis sa famille à l’abri depuis plusieurs jours. Le potentat de Kiev craint un coup de force appuyé par les nervis de Praviy Sektor, alors que la contestation croît dans l’Ukraine béhachélisée. Tout ce petit monde aurait pris l’avion pour Londres (le lieu est à confirmer). L’extrême droite néonazie et néobandériste lui aurait signifié un ultimatum : reprendre les hostilités en dépit de la signature des accords de Minsk ou bien subir le « même sort que Kadhafi ».

 

La question de l’existence de « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite commence à devenir problématique pour la junte. Certaines de ces unités peuvent servir d’armée privée à quelques oligarques comme Ihor Kolomoisky qui en a financé plus d’une. Même chose pour le « parti de la guerre » (Turchinov et Yatseniuy) qui travaille ouvertement pour les intérêts des Américains.

Beaucoup de ces bataillons semblent être dirigés par des opportunistes qui ne reculeraient devant rien pour de l’argent. D’ailleurs, il y a quelques semaines, Yaroch a vendu la mèche en affirmant que ces paramilitaires étaient grassement payés par rapport aux troupes régulières de Kiev.

 

Outre Dmytro Yarosh, qui ne contrôle plus grand-chose de son lit d’hôpital et dont les éléments de Secteur droit ont fondu comme neige au soleil depuis la débâcle de l’été dernier (il n’y aurait pas plus d’un seul « bataillon » opérationnel, le 5-DUK, se revendiquant du Praviy Sektor sur le front), on peut citer Yuri Bereza et son « Dnepr-1 » (mal reconstitué et épuré de facto des éléments les plus radicaux), « Donbass » de Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, lui aussi hospitalisé, et enfin le « régiment Azov » à l’effectif d’un bataillon renforcé du Führer des Patriotes ukrainiens Andriy Biletsky. « OUN » a été mis en réserve et serait en cours de reconstitution après le désastre de la bataille de l’aéroport de Donetsk. « Aydar » n’existe plus que sur le papier et ses éléments ayant réchappé aux combats sur la Seversky Donets, au nord et au nord-ouest de Lugansk, sont passés en mode contestation et fond le pied de grue devant les bâtiments officiels de la junte (Défense, Présidence et Intérieur notamment).

 

Tous ces chefaillons belliqueux sont naturellement des élus de la Rada depuis l’automne dernier, et œuvrent assez loin du front d’une manière générale.

 

« Dnepr-1 », assez mal reconstitué depuis son passage à la moulinette indépendantiste dans la poche d’Ilovaïsk (où son chef Bereza s’était enfui en laissant sur place ses hommes… / Note de Kurgan : ce qui n'empêche pas ce "grand guerrier" de vouloir, maintenant, "brûler la crimée" !?!!!) se compose de trois compagnies tout au plus, dont deux de combat (soit 300/400 hommes). Il est en ce moment en première ligne au nord-est de Mariupol, face aux forces républicaines vers Pavlopol. L’unité manque de moyens en artillerie d’appui (mortiers), en blindés légers et en effectifs. De plus, son encadrement est très faible.

 

« Donbass » a eu beaucoup de mal a retourner sur le front du Donbass en raison de problèmes politiques : Semenchenko ayant pris la grosse tête après avoir retiré sa cagoule légendaire et s’être fait troué l’arrière train par un de ses hommes vers Ilovaisk juste avant l’offensive d’août, s’est vu mettre à l’écart à l’automne dernier. L’unité a été tout de même reconstituée bon an mal an en janvier et se composait lors de sa montée en ligne de deux compagnies de combat, d’une troisième de commandement, de soutien et de logistique à laquelle on avait rajouté une section antichar sur KrAZ Cougar (300 hommes tout au plus). Soit en tout à peu près 45% des effectifs et des moyens dont le « bataillon Donbass » disposait à l’été dernier. Aujourd’hui, « Donbass » est divisé en deux : une partie au nord de la poche de Debaltsevo, sur la M03 ; une autre sur Shirokino à l’est de Mariupol. L’unité ne semble plus opérationnelle ou du moins est dans l’état de son chefaillon légendaire : en petits morceaux.

 

Reste « Azov » qui se prend pour un « régiment ». Après avoir été le parent pauvre des unités répressives politisées, le « bataillon Azov » s’est vu attribuer, à partir de fin décembre, des effectifs et des moyens inédits. L’unité dirigée officiellement par Biletsky a ainsi été achetée par le pouvoir afin que celle-ci ne se retourne pas trop vite contre la junte au profit de Kolomoisky. « Azov » disposerait de trois compagnies de combat, dont une mécanisée (BTR-3, BTR-4E, BTR-80…), une sur KrAZ Raptor et Kamaz revalorisés et une dernière sur pickup L200 (entre autres). De plus « Azov » dispose d’une compagnie d’appui avec, notamment, une section de 4 mortiers lourds de 120 mm Sani et une section de ZU-23/2 sur camions. A cela s’ajoute une compagnie de commandement et une autre de logistique. L’unité dispose en outre d’une section renforcée de KrAZ Cougar et Spartan (avec poste antichar). Certaines de ses sections d’infanterie sont armées du fusil d’assaut Tavor TAR-21 de production israélo-ukrainienne (munitions 5,56 x 45 OTAN), en remplacement des AK-74 et AKM (le contrat date de 2008).

 

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Pas de doute : c’est un TAR-21 israélien !

 

L’unité « Azov » a les effectifs et la puissance opérationnelle comparable à ce qu’était « Donbass » en juillet dernier. On peut ajouter que cette unité est très largement encadrée de « contractors » de pays membres de l’OTAN, de mercenaires géorgiens et d’islamistes tchétchènes. En tout, cela représente 800 à 900 hommes.

Ces moyens alloués à cette unité de combat ouvertement néonazie par le régime de Kiev semble avoir sérieusement calmé Biletsky et affaiblirait Yaroch.

Il est bien évident que l’engagement, depuis une semaine, du « régiment Azov » à l’est de Mariupol, au contact direct des milices, et les combats qui se déroulent en ce moment sur Shirokino, sont un test grandeur nature sur la fiabilité de l’unité. Si Biletsky échoue, son bataillon subira le sort de « Donbass », s’il réussi, il sera intégré aux forces armées de l’Ukraine. L’attaque de la semaine dernière avait été supervisée par Oleksandr Turchinov en personne (en tenue de campagne, le ridicule ne tuant pas !), le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, ci-devant pasteur baptiste et très introduit dans les milieux américains. Un Turchinov que d’aucuns croient savoir qu’il pourrait fomenter un putsch contre Porochenko.

Dans tous les cas, c’est bingo pour le régime putschiste qui ne se maintient en place que par la corruption, le mensonge et le crime. On remarquera, tout de même qu’Andriy Biletsky prend bien soin de ne pas trop s’approcher des premières lignes… Il supervise les opérations, fait sa com’ sur Internet et laisse la tactique et la stratégie à l’encadrement anglophone d’ « Azov ».

 

De surcroît, le ministère de la Défense du Canada prévoit d’envoyer une unité en Ukraine, afin d’encadrer les forces répressives du régime de Kiev. L’US Army prévoit, quant à elle, d’y envoyer carrément un bataillon complet. Ces militaires devant instruire au préalable et en tout premier lieu les paramilitaires de ce type de formation très marquée politiquement.

Nous sommes donc bien en présence d’un renforcement de moyens répressifs alloués à des paramilitaires dont l’idéologie ne fait aucun doute quant à son très haut potentiel criminogène.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 17 février 2015.

 

Article originel ici : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-debaltsevo-est-liberee

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15/02/2015

Vers une nouvelle illusion de paix ?

Sommet de Minsk. 

Vers une nouvelle illusion de paix ?

 

Françoise Compoint pour Sputnik France, le 13.02.2015

 

L'accord de cessez-le-feu signé dans la nuit du mercredi au jeudi 12 février à Minsk rend d'abord optimiste - y aurait-il, en fin des fins, une faible lueur d'espoir ? - autant qu'il rend, après mûre réflexion, perplexe. Pourquoi ?

 

Le sommet des quatre qui s'est tenu dans la capitale de la Biélorussie, même s'il semble avoir conduit à un consensus répondant et aux aspirations de Kiev et à ceux des RPD-RPL puisque les parties belligérantes ont signé l'accord de paix, n'est cependant rien de plus qu'une étape provisoire supposant des négociations poussées entre l'Ukraine et le Donbass... sans l'encadrement des puissances occidentales et de la Russie. 

 

Dans la mesure où le conflit a dès le début était présenté comme une guerre civile — admettons le — il semblerait normal que ses principaux protagonistes se mettent d'accord entre eux et sur les conditions du retrait définitif de l'artillerie lourde, des unités militaires ukrainiennes ainsi que des bataillons punitifs des frontières du Donbass et sur le statut étatique de la Novorossia. Rien n'est plus logique et en même temps rien n'est plus problématique.

 

Premièrement, il apparaît douteux que Kiev se défasse de ses influences américaines ce qui, à vrai dire, reviendrait à faire preuve d'une plate ingratitude sachant à qui le roi du chocolat doit son trône. Les accolades de M. Porochenko avec M. Kerry en disent très long de même que cette rencontre de M. Porochenko avec les leaders occidentaux qui fut préalable à la rencontre des quatre à Minsk. Inutile de dire que malgré quelques sages intentions motivées par la peur, ni la France, ni l'Allemagne n'ont de marge de liberté (lire de souveraineté) suffisante à s'opposer à la stratégie US entièrement orientée vers la guerre en Europe. J'en veux pour preuve le projet de livraison d'armes létales à l'Ukraine pour la copieuse somme d'un milliard de dollars toujours de vigueur à en croire le Congrès US. La France, l'Allemagne et la Russie parlent d'armistice, les USA parlent de réarmement. Curieuse contradiction.

 

Deuxièmement, si la création d'une zone démilitarisée représente une condition sine qua non que l'on ne puit qu'applaudir debout, le projet de décentralisation formulé n'est pas le projet de fédéralisation dite « élargie » dont il fut question la semaine dernière au Kremlin. Il ne faut pas se faire d'illusions. Les blessures sont trop profondes pour que le Donbass consente à obéir à la juridiction de Kiev surtout dans un pays en faillite et divisé comme l'a brillamment démontré l'échec de la dernière mobilisation. La guerre rendant ses victimes autrement plus lucides qu'elles ne le sont en temps de paix, le Donbass comprend parfaitement que ce nouveau Minsk résulte de l'immense déroute de Debaltsevo et non pas d'une prise de conscience subite des souffrances endurées par des civils qui ont eu le tort de rejeter un putsch sponsorisé de l'extérieur. Quel serait le sort de Porochenko si les 8000 soldats ukrainiens pris au piège avaient été exécutés par l'insurrection ? Il est clair que ses jours politiques auraient été comptés.

 

Troisièmement, il semble étrange que ce sommet de Minsk qui n'est que du réchauffé — il suffit que l'armée ukrainienne connaisse de mauvais jours pour qu'une trêve soit déclarée — soit perçu comme « un sommet de la dernière chance » sinon, nous dit-on avec une obstination frôlant l'hypnose, c'est la guerre. Entre qui et qui ? Elle a déjà lieu en Ukraine. Voudrait-on insinuer que ses frontières s'élargiraient impliquant de nouveaux territoires ?

Laisserait-on entendre qu'il s'agira d'une guerre entre l'OTAN et la Russie la livraison d'armes létales clairement destinées à frapper des civiles ethniquement russes à 60% enfermant Moscou dans un dilemme moral d'une éminente gravité ? Si c'est le cas, l'Europe sera entraînée dans une épopée sanglante dont elle sortira profondément meurtrie. Les promenades de BHL à travers Kramatorsk aux côtés de Porochenko la veille du sommet, n'en seraient-elles pas la sombre préfiguration ?

Nous en aurons des nouvelles d'ici peu.

 

Françoise Compoint pour Sputnik France, le 13.02.2015

http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150213/1014658660.html

 

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Photo : Kirill Kudryavtsev, pour Reuters 

13/02/2015

Paix de salon, guerre sur le terrain...

Ukraine/Donbass : Paix à Minsk,

guerre dans les régions de Donetsk et de Lugansk ! 

 

A l’est, rien de nouveau. A Minsk, la montagne a accouché d’une souris...

(Voir le détail ici).

A Minsk, on a parlé de la paix dans le Donbass, ce qui contraste fortement avec la situation réelle dans les régions de Donetsk et de Lugansk déchirées par une guerre idéologique lancée par Kiev depuis un an maintenant.

Le tout sera de faire appliquer sur le terrain cet « accord » qui ressemble à celui de septembre dernier et dont la partie ukrainienne n’a jamais respecté le moins du monde les principes.

De plus, il va falloir compter sur Washington qui était absente à Minsk et qui s’est accaparée en un an tous les pouvoir en Ukraine. L’activité militaire sur le front, outre les frappes contre les populations civiles de la part des forces de Kiev, se concentre ce 12 février sur deux points essentiels : le chaudron de Debaltsevo et l’est de Mariupol.

 

Pendant la nuit, la situation dans les régions de Donetsk et de Lugansk est restée tendue. Des salves de lance-roquettes multiples de 220 et de 300 mm ont été signalées à plusieurs reprises. Plusieurs accrochages d’une intensité variable ont eu lieu près des villages de Lozovoe (nord-ouest), Kalynovka (nord-ouest), Logvinovo (M03), dans la poche de Debaltsevo.
Et sur l’aéroport de Donetsk, hier soir, à cinq reprises l’artillerie a frappé la zone, sans faire de victime.
Sur la grande agglomération du Donbass, plus d’un tiers des habitants est sans électricité, ni gaz, ni eau. Encore une fois, un hôpital a été touché de plein fouet par des obus ukrainiens : on déplore plusieurs civils tués et 7 blessés.

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Cliquez sur l'image pour une version moyen format, ou ici pour un grand format. 

 

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Debaltsevo : échec de la contre-attaque ukrainienne sur la M03

 

Le secteur nord-est de la poche Debaltsevo est toujours sous tension, de Popasna au secteur des réservoirs en passant par Troitskoe.

 

 

Tirs de mortier de 120 des cosaques près de Popasna

 

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[eng subs] LPR mortarmen getting closer to UAF positions at Debaltsevo "cauldron". 

Trad & subs by Kazzura.

 

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Depuis deux jours, les combats se poursuivent dans la zone du village de Logvinovo, sur la M03 qui ferme désormais le chaudron de Debaltsevo, de même que sur la hauteur 307.9 près de Sanzharoka. Les forces ukrainiennes ont mené plusieurs frappes d’artillerie durant la nuit et au petit matin un assaut a été donné dans le but de rouvrir à cet endroit la M03 (même si la reprise de Logvinovo ne permettrait pas forcément aux éventuels convois ukrainiens de ravitaillement d’accéder en toute sécurité à Debaltsevo).

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Une compagnie de ce qui reste du « bataillon Donbass » a attaqué ce matin le village de Logvinovo par le nord, avec le soutien de véhicules blindés (photo ci-dessus), en venant de la route Artemovsk-Debaltsevo (M03). Le commandant virtuel de l’unité, Konstantin Grishin dit Semen Semenchenko, sur sa page Facebook parle de « victoire », alors qu’hier il affirmait de sa chambre d’hôpital que l’encerclement n’était qu’une vue de l’esprit… Hier, les FAN avaient laissé passer un petit convoi d’évacuation sanitaire de la 128e brigade. Sans doute est-ce pour cela que Grishin refait du fond de son lit la bataille de la poche.

 

 

Une batterie de 2S1 Gvozdika de la brigade « Kalmius » répond à l’artillerie de Kiev.

  

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Ce matin, les forces de Kiev à l’entrée de l’ex saillant, semblent avoir engagé ce qui leur reste sur place de réserves pour tenter de reprendre Logvinovo et briser ainsi l’encerclement de Debaltsevo. Ce groupe de combat d’une centaine de fantassin appuyé par une section d’infanterie mécanisée, quelques sections de T-64BV et des batteries Gvozdika, Grad, Uragan et même 2S7 Pion (203 mm), a tenté de chasser les forces républicaines du secteur. Il y aurait des pertes importantes des deux côtés.
En fin d’après-midi, on apprenait que le bataillon spécial « Somali » de « Givi », renforcé de 7 T-64BV, menait avec succès une contre-attaque sur la M03.

 

 

Reportage sur le bataillon mécanisé « Odessa »

opérant sur le secteur sud de Debaltsevo ; puis sur les combats vers Logvinovo

 

Violents combats à l’est de Mariupol

 

A l’est de Mariupol, la « Kolossale » offensive d’hiver du « régiment » (sic) de néonazis « Azov » est stoppée depuis avant-hier. Certains groupes d’Azov auraient même reculé. Dans les agglomérations de Shirokino, de Kominternovo, de Sahanke, de Pavlopol, toute la nuit dernière fut agitée, les accrochages se succédant aux tirs d’artillerie.

A 08h00, heure locale, l’unité « Azov » signalait de « violents combats » près de Shirokino et de Sahanka. Dans ce village, il y aurait beaucoup de destructions dues aux affrontements. Les civils du village de Shirokino sont utilisés comme boucliers humains par le groupe tactique « Azov ». Une partie de la population a décidé de fuir à pieds les combats.

A la périphérie du quartier Illichevsk, dans le nord-est de l’agglomération portuaire, un groupe d’Azov aurait été pris sous le feu d’un DRG. Le front est particulièrement poreux et la progression de quelque 5 à 7 km du groupe tactique comprenant « Azov », quelques unités mécanisées et des chars de l’armée ukrainienne, semble avoir laissé en arrière un grand nombre de DRG républicains très opérationnels.

Sur Novoazovsk, au sud-est de la ligne de contact, les forces de Nouvelle Russie maintiennent un groupe tactique mécanisé à l’effectif d’un bataillon pour éventuellement mener une contre-attaque.
Dans le Donbass à feu et à sang, la guerre pour la liberté n’est pas terminée.

 
Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 12 février 2015.
Article originel ici
 
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Les vidéos traduites (anglais) et sous-titrées par Kazzura. 
 
 
[eng cc subs] DPR defense ministry sitrep 12/02/15.
 
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 [eng subs] DPR & LPR prime ministers joint interview on new Minsk agreement…

Kurgan : à regarder jusqu’à la fin, qui annonce – malheureusement – l’inévitable futur, puisqu'il est évident que les ukrainiens ne respecterons pas le « cessez-le-feu » ! )

09/02/2015

Les FAN continuent d’évacuer les civils...

Ukraine / Donbass :

Les FAN continuent d’évacuer les civils

du chaudron de Debaltsevo.

 

Porochenko, Hollande et Merkel pleurnichent pour un cessez-le-feu, alors qu’Obama « réfléchit » à fournir des armes sophistiquées à Kiev pour continuer de massacrer les populations du Donbass. Des rumeurs font état d’un possible coup de force contre le potentat kievien. La situation est explosive en Ukraine et pas seulement sur la ligne de front dans le Donbass qui n’a pas changée de manière significative. Et le 13e convoi humanitaire de Russie vient d’arriver dans le Donbass.

 

Comme le soulignait dernièrement Sergeï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, « maintenant, le problème est dans le fait que le président de l’Ukraine a perdu son monopole de l’usage de la force, il y a des bataillons privés qui ont été créés, qui sont payés beaucoup mieux que l’armée régulière ». Aussi, la stabilisation en Ukraine du régime, mis en place il y a un an par la force et la corruption, sans la participation des États-Unis, sera difficile à réaliser, voire impossible. Or, l’omniprésence de « conseillers » américains de toutes sortes en Ukraine béhachélisée rend impossible toute solution dans ce pays sans le retrait des États-Unis. Si la Russie n’a, bien évidemment, pas envahi l’Ukraine, il n’en est pas de même des USA.

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D’ailleurs, les méthodes US consistant à faire une guerre sale, meurtrière et particulièrement inhumaine en privilégiant de frapper avant tout les populations, sont largement mises en œuvre par les forces de l’entité kiévienne depuis de printemps dernier. L’armée ukrainienne utilise des bombes à fragmentation dans le Donbass, a reconnu jeudi dernier le sénateur néocon américain John McCain à l’agence Sputnik à Washington. Un John McCain qui a réaffirmé son souhait de faire la guerre à la Russie jusqu’au dernier Ukrainien.

La commission spéciale de suivi de l’OSCE a confirmé que l’armée de Kiev avait employé des bombes à fragmentation lors des tirs du 27 janvier dernier contre les quartiers résidentiels de la ville de Lugansk. L’emploi de telles armes est interdit par les conventions internationales.

 

 

Ajout Fiertés EuropéennesTraduction & Subtitles by Kazzura 

[eng subs] DPR dept corps commander Eduard Basurin morning briefing 09/02/15 - demonstration of the banned munition used against the Donetsk and answers on questions regarding the powerful explosions after the UAF strike at Donetsk last night.

 

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L’évacuation des civils de Debaltsevo a été utilisée par les forces ukrainiennes pour livrer du ravitaillement militaire (armes, munitions, carburant) à certaines de leurs unités et afin de procéder à l’évacuation de leurs soldats blessés ; mais certainement pas pour protéger les populations dont la junte n’a que faire. La population, d’ailleurs, a majoritairement refusé d’être déportée en zone kievienne, notamment vers Slaviansk, préférant de loin rejoindre les territoires sous contrôle républicain, d’autant que les troupes ukrainiennes n’ont jamais stoppé leurs tirs d’artillerie sur le secteur de Debaltsevo pour faciliter les évacuations, malgré l’accord passé entre Kiev et les indépendantistes. Une fois de plus, cela démontre que la parole des représentants de la junte n’a aucune valeur.

Les équipes d’urgence de la République populaire de Lugansk n’ont jusqu’alors pas été en mesure d’évacuer la totalité des résidents de Chernukhino, en raison de la permanence des tirs des forces de Kiev.

 

 

L’évacuation de civils de Chernukhino par les hommes du bataillon « Août »

 

Mise à jour F.E : ajout de la vidéo traduite et sous-titrée (eng) par Kazzura. 

 

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Au-delà de la zone des combats, l’artillerie ukrainienne maintient la pression sur les civils. Ainsi, le 7 février Pervomaïsk a été encore une fois pilonnée, au moins six fois par une batterie Grad. Plusieurs résidents locaux ont été blessés et le seul hôpital de la ville a été partiellement anéanti, les malades et les blessés étant réfugiés dans le sous-sol du bâtiment. Le personnel et les patients ont dû être transportés d’urgence à Stakhanov.

Les effectifs des forces républicaines sur le chaudron de Debaltsevo sont estimés entre 3 à 3.500 combattants, tandis que les estimations des forces ukrainiennes varient entre 7 et 9.000 militaires et paramilitaires.

Ce rapport de force totalement déséquilibré en faveur des assiégés, surtout dans les batailles offensives, est totalement incohérent, même avec la plus grande motivation des troupes. Il explique en grande partie pourquoi l’offensive s’est arrêtée net la semaine dernière. Mais, selon certaines sources, il ne s’agirait que d’une pause opérationnelle.

 

Ça se réchauffe au sud de la Seversky Donets

 

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BMP-2 ukrainien détruit vers Trehizbenkoy, sur la rivière Donets, à 6 km à l’est de Krymskoe

 

Après une accalmie, qui a permis à la partie ukrainienne d’opérer quelques relèves de ses troupes très affligées par les dernières semaines de combats et les revers subis, les affrontements se sont de nouveau intensifiés. Les forces de Kiev ont repris leurs pilonnages sur la « Piste Bahmutka » (notamment contre les points forts 31 et 29).

La situation dans le village de Frunze (sud du point fort 31) reste tendue. Chaque jour, la petite agglomération reçoit son lot d’obus et de roquettes, le village est presque entièrement détruit. Dernièrement, les forces de Nouvelle Russie ont constaté un accroissement des drones d’observation ukrainiens.

 

Debaltsevo : une poche et un chaudron

 

Selon les informations collectées par le renseignement militaire républicain, notamment auprès de prisonniers de la 25e brigade de parachutistes, le but du commandement ukrainien sur la poche de Debaltsevo est de contrôler les infrastructures du nœud ferroviaire entre Lugansk et Donetsk. Pour Kiev, il est nécessaire d’empêcher la possibilité de reprendre la communication ferroviaire entre les deux républiques indépendantistes, qui aurait pour avantage de faciliter la logistique entre les deux armées de RPD et RPL et d’unifier de facto les FAN sur le terrain, donc de les rendre plus efficaces opérationnellement.

(...) 

La matinée du 7 février a commencé, près de Debaltsevo, par un duel d’artillerie. La situation reste très difficile dans le secteur sud-est de Debaltsevo, sur le village de Chernukhino, où de violents combats perdurent. Les FAN reconnaissent « de grandes pertes » : jusqu’à 10 combattants tués par jour (ce chiffre est même monté jusqu’à 37), alors que les forces de Kiev sont en train de perdre une moyenne 40 combattants par jour (parfois 80). Les combats se font rue par rue, maison par maison, étage par étage. Dans ce village, les combats des derniers jours ont été acharnés, mais ils ont permis d’aboutir au retrait quasi complet des éléments kieviens qui s’y accrochaient en prenant la population en otage.

 

 

Ajout Fiertés Européennes / Traduction & Subtitles by Kazzura 

[eng subs] 07/02/14 Combat footage :

NAF troops entering Tchernukhino and seizing positions there

 

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Les FAN ont également réussi à faire sortir du village de Nizhne-Lozovogo, à 5 km au nord de Debaltsevo, les troupes ukrainiennes. Il s’agit d’une petite agglomération voisine de la M03, ce qui ferme définitivement la partie sud du chaudron.

(...) 

Pressions ukrainiennes maintenues sur Donetsk

 

Vers 12h00 (heure locale), le 7 février, Gorlovka a encore reçu des tirs massifs de l’artillerie lourde ukrainienne. Les duels d’artillerie ces dernières 72 heures ont permis d’éliminer au moins deux positions ukrainiennes (vers Dzerzhynsk), dont une aurait été complètement détruite : une batterie d’automoteurs d’artillerie et un poste d’appui d’infanterie de 1er échelon. (...) 

Les forces ukrainiennes, dans Avdeevka, ont expulsé les patients de cliniques et les ont déportés vers Beletskoe au nord de Krasnoarmisk. Les bâtiments réquisitionnés serviront de casernement à la soldatesque kievienne. (...) 

 

Hier, dans l’agglomération de Donetsk, les forces de sécurité républicaines ont éliminé 11 saboteurs ukrainiens infiltrés et ont faits deux prisonniers. Comme sur le secteur de Lugansk, ces petits éléments infiltrés sont une plaie pour les forces de Nouvelle Russie qui doivent mobiliser des moyens qui seraient bien utiles ailleurs.

D’une manière générale, l’agglomération de Donetsk subit toujours d’intenses pilonnages de l’artillerie ukrainienne contre ses zones résidentielles, l’aéroport et le centre-ville. (...)  

Avant-hier, une frappe de l’artillerie ukrainienne contre l’hôpital de Dokuchaevsk a causé 15 blessés, et partiellement détruit la maternité. (...)  

 

Echec de la 4e conscription et renforcement des paramilitaires

 

Le régime de Kiev n’a pas réussi à mobiliser suffisamment de conscrits, selon le commandant adjoint des forces armées de l’Ukraine, Vladimir Talaylay. 78.000 citoyens avaient été appelés le mois dernier, mais seulement 46.000 nouvelles recrues ont pu être enrôlées. La junte entend bien recourir à la mobilisation de femmes… Les Femens ne devraient-elles pas se porter volontaires ?
Un échec pour la junte qui s’explique aussi par la campagne de désobéissance civique lancée depuis plusieurs mois en Ukraine bandérisée, et qui porte ses fruits maintenant. D’ailleurs, les moyens répressifs du régime ne s’y sont pas trompés. Le journaliste Ruslan Kotsaba, qui avait appelé au boycott de la mobilisation forcée, a été arrêté arbitrairement par la police politique (SBU) et détenu pendant 36 heures avant de passer devant le tribunal. Pas de réaction de Reporters sans frontières…

 

Et comme Porochenko a une trouille bleue de se faire renverser par les « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite, il a décidé de les armer tant et plus, même les néonazis… C’est d’une logique ubuesque ! Mais le potentat kievien donne des gages au »parti de la guerre » qui domine son gouvernement et la Rada.

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Le « régiment » (sic) néonazi « Azov » vient de recevoir des KrAZ « Spartan », petits blindés de reconnaissance équipés d’un système de défense avec missiles antichars de moyenne portée. (...) Progressivement, les véhicules bricolés sont remplacés par des matériels neufs et performants : « Azov » possédait déjà une section de reconnaissance de KrAZ Kuguar ou Cougar. 19 véhicules blindés de transport de troupes KrAZ (sans doute des Raptor) devraient bientôt être livrés pour une des deux compagnies de combat. Posséder des matériels neufs et performants est une chose, avoir une troupe de combattants efficaces et capables en est une autre.

L’ensemble de la troupe est bien évidemment encadrée par des mercenaires géorgiens (29 mercenaires de la « Légion géorgienne » formés par l’US Army) et tchétchènes (islamistes), des « contractors » occidentaux ou des mercenaires néonazis de pays membres de l’OTAN (comme le Britannique Chris Garret, repéré dans une vidéo à Mariupol, il y a quelques semaines). Mais « Azov » n’est pas une unité de combat pour autant et à proprement parler. L’unité n’a jamais affronté directement une force comparable à elle, elle n’a jusqu’alors été impliquée que dans des accrochages de faible intensité. Lors de la bataille d’Ilovaisk à l’été dernier, le « bataillon Azov » avait été retiré des premières lignes par le commandement opérationnel kievien dès que les premières difficultés s’étaient faites sentir.

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Comme le régime s’avère incapable de lever une armée en bonne et due forme, les extrémistes tentent de mobiliser par eux-mêmes. Le parti d’extrême droite Svoboda, proche de la mouvance néonazie, vient de monter une formation paramilitaire nommée « Légion Svoboda », qui comprendra environ 500 volontaires pour mener à bien le nettoyage ethnique des populations du Donbass. Cet escadron de la mort devrait être adjoint au « bataillon » spécial de police « Sich », formé essentiellement d’extrémistes proches de Svoboda. Est-il utile d’ajouter que parmi ces 500 « volontaires », il n’y aura pas un seul haut responsable de Svoboda, ni la moindre de leurs progénitures pour aller se faire trouer la peau pour Washington et les oligarques ?

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 08 février 2015. 

 

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[eng cc subs] 09/02/15 Petrovsky bridge shelled, Donetsk city