Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/09/2014

Novorossia : SITREP des combats du 08.09.2014

Ukraine/Novorossia :

SITREP des combats du 08.09.2014

 

Synthèse des articles parus sur « NationsPresse.info », « Tradition ! » et « Gaidéclin / Bertrand du Donbass », vous pouvez lire les articles dans leur intégralité, en cliquant sur les liens ci-dessous.  

 

NationsPresse.info

http://www.nationspresse.info/

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-poro-fait-son-show-a-mariupol

 

Gaidéclin / Bertrand du Donbass 

http://gaideclin.blogspot.fr/

http://gaideclin.blogspot.fr/2014/09/ukrainenovorossia-sitrep-des-combats-du_8.html

 

Tradition !

http://alawata-tradition.blogspot.fr/

http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/09/en-construction.html

 

---------------------------------------------

 

Le cessez-le-feu n’est pas respecté, mais une accalmie relative règne sur l’ensemble de la poche du Donbass, hormis à Mariupol et surtout au Nord et à l’Ouest de Donetsk, alors que les troupes ukrainiennes se renforcent au Nord de Lugansk, au Sud-Ouest de Donetsk et à Mariupol. Mais ces renforts ne suffiront pas, les pertes énormes en hommes et en matériels ces dernières semaines ont totalement saigné les troupes dont dispose la junte.

Aussi, le 7 septembre, Yuri Lutsenko, haut conseiller à la président ukrainien Petro Porochenko, a affirmé que les Etats-Unis, la France, l’Italie, la Pologne et la Norvège avait accepté de fournir des armements modernes au pouvoir en place, lors du sommet de l’OTAN au Pays de Galles. Les pays de l’OTAN démentent… mollement. Avec quoi Kiev va donc payer tout cet arsenal, sinon avec l’argent des contribuables des pays cités ? 

 

réunion OTAN.jpg L'état-major des forces de la perdition...

 

------------------------

 

Le Poro Show & Co à Mariupol

On annonçait en cours de journée la venue de Porochenko à Mariupol. Ce soir, le maître de Kiev est arrivé en hélicoptère, profitant du cessez-le-feu, et a fait son show dans… un abri antiaérien aménagé pour l’occasion… Il s’agit d’une visite éclair… hyper rapide. Le dictateur ukrainien est tout sourire : les pertes effroyables de ses troupes, les sacrifices consentis, son peuple qui souffre, son pays déchiré par sa politique « proeuropéenne », la situation politique, militaire, économique et sociale alarmante, tout cela ne le touche pas.

Une visite uniquement destinée aux médias d’autant facilitée que les forces ukrainiennes ont profité de la trêve relative pour ouvrir un corridor de soutien tactique et logistique à l’Ouest de la ville. Respectant le cessez-le-feu, les FAN n’ont pas pu contre-attaquer pour empêcher ce désenclavement momentané du port du Donbass. Pour autant, Kiev refuse toujours que les civils évacuent l’agglomération pour fuir la guerre. Ils serviront de boucliers humains en cas de besoin. Le potentat kievien entend diriger lui-même la défense de la ville, ça promet !

 

rUwTD8pfv8k.jpg 

Les échanges de prisonniers ont commencés, mais les chiffres donnés sont contradictoires, Porochenko affirme que 1200 prisonniers ukrainiens auraient été rendus par les FAN, alors que Lysenko, le porte-parole du ministère de la défense prétend que :"20 citoyens ukrainiens ont été libérés et nous travaillons à la préparation de 100 libérations supplémentaires". Du coté des FAN, le vice premier ministre de la RPD Andreï Purgine a affirmé à ITAR-TASS qu'un accord d'échange de 30 prisonniers avait été conclu :"30 contre 30 pour l'instant et ensuite nous verrons."

 

1060587.jpg

 

Le reste du Donbass en alerte

On sait que la trêve ne tiendra pas et qu’elle est quasi inexistante sur bien des secteurs. Chacun en Nouvelle Russie s’attend à une contre-offensive de Kiev, au plus tard vers le 12 septembre. Seules les forces de Nouvelle Russie la respecte, la visite de Porochenko à Mariupol en est la preuve.

Les forces ukrainiennes ont continué de pilonner la banlieue de Donetsk à l’aide de l’artillerie lourde et de mortiers. Ce soir, on signale un repositionnement d’une batterie de lanceurs de missiles balistiques Tochka-U sur Artemivsk.

Le « groupe de choc » d’Arsen Pavlov dit Motorola est devenu une « sous-division », une brigade d’assaut. Cette unité, commandée par un vétéran de la deuxième guerre de Tchétchénie particulièrement charismatique, a récemment donné l’assaut à Ilovaïsk et chassé les unités ukrainiennes jusqu’à Komsomolske, 25 km plus au Sud-Ouest.

L’unité tient maintenant Komsomolske, pour ne pas laisser les Ukrainiens prendre à nouveau Starobecheve, plus au Nord et qui verrouille la voie secondaire TO508 qui mène au Sud jusqu’à la mer d’Azov en parallèle avec la frontière russe et la voie rapide H20 plus à l’Ouest.

 

---------------------------------------

 

 

Sur la "route de la mort", de Komsomolsk à Novokaterinovka,

interminable cimetière de matériel militaire ukrainien,

avec Motorola et son escouade de choc.

 

 

Dans ce reportage de VICE news, nous pouvons voir une colonne médicale ukrainienne se rendant sur les lieux d'une embuscade ou les troupes de Kiev (Bat. "Dniepr") ont subit de lourdes pertes. On voit que le convoi est contrôlé sommairement par les FAN qui vérifient si, conformément au drapeau blanc qu'elle arbore, cette unité n'est pas du genre de celle décrite plus haut.

 

------------------------------------------------------------------

 

Deux sources différentes annoncent la mort de Dmitri Yaroch. Le "Fuhrer" de Secteur Droit serait décédé des suites d'une grave blessure au cou subie à Ilovaisk. Si cette nouvelle venait à être confirmée, on ne doute pas que quelques bouchons de champagne devraient sauter dans les bureaux de Porochenko à Kiev.

( N.de K : Ah ça c'est clair ! Mais bon, perso, je ne le regretterai pas non plus ! )

 

tumblr_nbhimyZPOY1tk9wguo1_1280.jpg

 

------------------------------------

 

 

bilde.jpgMort d’un pourri

Ce matin, on annonçait pour la troisième fois la mort de Dmytro Yaroch… Il est vrai qu’on ne l’entend plus beaucoup ces derniers temps. Mais il en est un qui, lui, est bien et bien passé de vie à trépas : le neveu de Mykola Lebed, un des successeurs de Bandera et agent de la CIA. Un nom qui ne dira rien à personne, et pourtant en Ukraine bandérisée, c’est une information importante et une grosse perte symbolique. Mark Paslavsky, 55 ans, officier des Etats-Unis diplômé de West Point, a terminé ses jours en Ukraine en combattant dans les rangs du « bataillon Donbass » à Ilovaisk. Il a été tué le 20 août, ce qui a suscité des pleurs et des regrets aussi bien outre-Atlantique (source) que dans le Banderistan.

Ce mercenaire atlantiste, dont le pseudonyme était « Franco », détestait farouchement les Russes et les Slaves orthodoxes en général. Sa haine avait des racines bien précises, et sans aucun lien avec le moindre sentiment patriotique.

Mark Paslavsky était le neveu du célèbre chef banderiste et criminel de guerre Mykola Lebed. Lors de la Guerre froide, ce dernier émargeait aux listes des supplétifs anticommunistes de la CIA, en tant que fondateur d’un « bureau » de renseignement sur l’Ukraine dans le cadre de l’opération Prologue qui supervisait, notamment, les oripeaux de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne, l’UPA, dans les années 50 et 60. Farouche défenseur et proche collaborateur de Stepan Bandera, intégré dès juin 1941 à l’éphémère gouvernement collaborationniste pro-hitlérien, il fut le cerveau du « nettoyage » de la population polonaise en Ukraine, et responsable en particulier du tristement célèbre massacre de Volyn. En 1934, déjà, il avait activement participé aux préparatifs de l’assassinat du ministre polonais de l’Intérieur, Bronislaw Pieracki. Mykola Lebed, depuis 1949, vivait réfugié aux États-Unis, il était placé sous l’aile protectrice des services secrets américains. Il épousa Sophia Gunchak, sœur du professeur et historien Taras Gunchak, un des intellectuels proches de Bandera.

Avec la disparition de Paslavsky, c’est une page d’histoire qui se tourne et c’est une ère qui s’achève, celle du temps où l’ennemi était à l’Est et parlait le russe. Mais à Kiev, on n’a toujours pas compris cela. Dans le Banderistan, on a 70 ans de retard sur l’évolution du monde. C’est là tout le problème.

 

--------------------------------------------- 

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

 Saur Mogyla, Les gens du Donbass sont venus

rendre hommage aux victimes des combats.

08/09/2014

Le Conseil de sécurité de l’Empire du Chaos...

[L'OEIL ITINÉRANT] L’OTAN ATTAQUE !

 

OTAN-attacks-attack-from-space-french-eyes-3.jpg

 

Source : NATO attacks !, Asia Times, 03-09-2014

 

----------------------------------

 

D’abord et avant tout, faisons voler en éclats tous les mythes. L’Organisation du traité de l’Atlantique nord n’est rien d’autre que le Conseil de sécurité de l’Empire du Chaos.

Pas besoin d’être un nouveau Foucault féru des pratiques orwello-panoptiques pour siffler d'admiration devant cet « anneau d’acier » [1] hyper-démocratique, entourant routes, parcs et même remparts d’un château, pour « protéger » des dizaines de chefs d’État et ministres des pays membres de l’Otan, leurs 10 000 faire-valoir et 2 000 journalistes, contre le monde réel ; à Newport, au pays de Galles, et au-delà.

Le sommet de l’Otan au pays de Galles donne aussi l’occasion au Secrétaire-général sortant, Anders « Fogh la Guerre » Rasmussen, de balancer tout son répertoire de chien d’attaque. C’est comme s’il auditionnait pour un premier rôle dans une reprise du film Mars attaque ! [2].

Fogh la Guerre multiplie les apparitions [3] et parle de « pré-positionner des fournitures et de l’équipement », un euphémisme pour désigner de l’armement ; de renforcer les bases et les quartiers généraux dans les pays hôtes ; et de constituer un « fer de lance » [4], une force de réaction rapide formée de quelque 10 000 hommes pour contrer « l’agression » russe, qui pourra être déployée en cinq jours tout au plus.

Au même moment, le président sortant de la Commission européenne, Manuel Barroso, qui se démarque par sa médiocrité, emploie la technique du bon et du méchant en révélant que le président russe Vladimir Poutine lui a dit au téléphone, à la fin de la semaine dernière, qu’il pourrait prendre Kiev en quinze jours s’il le voulait.

Il pourrait le faire. S’il le voulait. Mais il ne veut pas. Ce qui importe, c’est ce qu’il a dit à la chaîne de télévision d’État Rossiya, à savoir que Kiev devrait promouvoir des pourparlers inclusifs concernant le futur statut de l’est de l’Ukraine. Une fois de plus, le battage occidental a voulu nous faire croire qu’il prônait la naissance de la Novorossia comme État. Dans l’article indiqué en note [5], le Saker analyse en détail les implications de ce que la Russie veut vraiment et de ce que les forces armées de la Novorossia veulent vraiment.

Fort du soutien de la présidente lituanienne Dalia Grybauskaité, qui rabâche sans surprise que la Russie est « en guerre contre l’Europe », et du premier ministre britannique David Cameron, qui évoque rien de moins que Munich 1938 (Chamberlain apaisant Hitler), Fogh la Guerre a toutes les munitions nécessaires pour vendre ses Einsatzgruppen. On peut pardonner aux cyniques de croire que le « fer de lance » de l’Otan est en fait le calife de l’EI et ses brutes qui sont en train de mettre la « Syrak » à feu et à sang.

Pareil bellicisme, cependant, n’est pas facile à faire accepter dans une UE frappée par la crise. Non seulement l’Allemagne, mais aussi la France, l’Italie, l’Espagne, la Roumanie, la Hongrie et même la Pologne ont exprimé leur « réserve », d’une façon ou d’une autre, à soutenir la stratégie de l’Otan visant une présence plus « énergique » dans l’est de l’Europe et dans les pays baltes. Qui plus est, l’Empire du Chaos et son partenaire minoritaire british, qui forment la « relation spéciale », insistent pour que tous crachent plus de liquide (au moins 2 % du produit intérieur brut), au moment même où l’UE est en proie à rien de moins qu’une troisième récession en cinq ans.

Ce qui ressort, c’est qu’il n’y aura plus de rotation sur le front est de l’Otan. Sur le plan juridique, le déploiement ne peut être qualifié de « permanent », ce qui va à l’encontre de l’Acte fondateur Otan-Russie de 1997. Mais il sera tout de même permanent. Cela s’applique au soi-disant Corps multinational nord-est (terre, mer, air), basé à Szczecin, en Pologne, près de la mer Baltique. À toutes fins pratiques, l’Estonie et la Lettonie sont présentées comme les « prochaines cibles de Poutine » et la nouvelle ligne rouge de l’Otan est de défendre ces pays contre « l’agression russe ».

En outre, la Finlande et la Suède pourraient signer des accords de Soutien fourni par le pays hôte, qui autoriseraient les forces de l’Otan à passer par leur territoire pour se rendre où se feront ce qui est vaguement appelé des « opérations ». Il n’en demeure pas moins que le déploiement de forces étrangères doit être approuvé par les parlementaires, ce qui devrait faire sourciller plus d’un Suédois et Finnois.

 

Pas de R2P pour toi mon ami

Malgré toute cette hystérie digne de Mars Attaque !, l’Otan ne devrait pas en théorie aborder la question ukrainienne en détail au pays de Galles, ou évoquer une R2P (« responsabilité de protéger ») imminente en Ukraine contre « l’Empire du mal » (droits d’auteur à Ronnie Reagan) remixé. Mais il y aura des « consultations militaires » et un peu d’argent pour les militaires de Kiev, qui se font solennellement botter leur arrière-train collectif (en faillite) par les forces fédéralistes/séparatistes dans l’est de l’Ukraine, de la même façon que l’Otan s’est fait botter le sien par une bande de Pachtounes armés de kalachnikovs  en Afghanistan.

Soit dit en passant, le 1,4 million de dollars US que le Fonds monétaire international a déboursé en Ukraine (un prêt usuraire digne de gangsters, qui fera mal beaucoup plus tard) sera utilisé par Kiev, qui est déjà en faillite, pour payer principalement les chars d’assaut T-72 achetés à la Hongrie. Si j’avais un char, ça changerait ma vie… [6]

L’Ukraine, il est important de le souligner, n’est pas membre de l’Otan. Du point de vue technique, tout bon bureaucrate de l’Otan à Bruxelles reconnaît qu’un pays candidat doit faire une demande d’adhésion. Sauf que les contrées embourbées dans des différends internationaux ne sont pas admises. L’Ukraine ne pourrait donc être acceptée que si Kiev renonçait à la Crimée. Ça n’arrivera pas.

Pourtant, l’obsession qu’a Washington d’annexer l’Ukraine à l’Otan continuera de faire son chemin (pour ce qui est de l’accession, par contre, il faut s’attendre à un « non » catégorique de la part de l’Union européenne). Le premier ministre sortant, Arseni « Yats » Iatseniouk, tout comme le président Porochenko, souhaitent désespérément une intervention de l’Otan, ou du moins l’acceptation de l’Ukraine comme alliée privilégiée. Yats s’attend à « des décisions majeures de la part de nos partenaires occidentaux à ce sommet », mais en vain.

L’Otan est en quelque sorte déjà présente en Ukraine. Un groupe responsable d’un cybercentre de l’Otan est déjà à Kiev depuis mars, dans les locaux du Conseil national de sécurité et de défense. C’est donc un groupe de bureaucrates de l’Otan qui se charge du fil de l’actualité en Ukraine et de la diabolisation incessante de tout ce qui est russe.

L’Ukraine a tout à voir avec l’Allemagne à ce moment-ci. Berlin veut une solution politique, et vite. Berlin veut que le gaz naturel russe soit acheminé de nouveau via l’Ukraine, et vite. Berlin ne veut pas de bouclier antimissile dans l’est de l’Europe [7], même si les pays baltes le réclament à hauts cris. La dernière manie de Porochenko (Invasion ! Invasion ! Invasion !) n’est rien d’autre qu’une preuve du désespoir d’un humble vassal ruiné de l’Empire du Chaos. Ce qui n’empêche pas bien sûr Fogh la Guerre, qui doit son emploi à l’Otan pour avoir été un meneur de claque enthousiaste du viol de l’Irak, de continuer à vociférer contre « l’Invasion ! » jusqu’à ce que tous les golden retrievers danois rentrent au bercail.

 

La vraie partie

Notons aussi les récentes performances de l’Otan. Une défaite ignominieuse en Afghanistan. Un bombardement « humanitaire » qui a réduit un pays qui était stable, la Libye, en un État en déliquescence misérable plongé dans l’anarchie totale et ravagé par des milices enragées. C’est assez raté comme campagne de relations publiques faisant voir l’avenir de l’Otan comme une coalition à « vocation » mondiale, capable de mener des guerres avec une force expéditionnaire partout sur la planète, et qui se donne l’apparence d’un consensus militaire et politique reposant sur – Quoi d’autre ? – une doctrine de l’Empire du Chaos : le « concept stratégique » approuvé lors du sommet de Lisbonne de 2010 (voir l’article indiqué en note [8]).

Depuis les années à gogo sous la présidence de « Bubba » Clinton, en passant par l’époque de la guerre « préventive » de « Debeliou » Bush, jusqu’à la folie de la R2P en cours des méduses guerrières d’Obama (Rice, Power, Hillary), le Pentagone rêve d’une Otan omniprésente, un Robocop accaparant tous les rôles revenant à l’ONU et à l’Union européenne en matière de sécurité. Cela n’a absolument rien à voir avec la défense collective prônée à l’origine par les signataires de l’Otan contre d’éventuelles attaques de leur territoire. Oh, c’est vrai ! Nous avons oublié les attaques de missiles à ogive nucléaire (qui n’existent pas) déployés par l’Iran la vilaine.

Le champ de bataille ukrainien a au moins le mérite de montrer l’alliance sous son vrai jour. Pour le Pentagone et sa domination tous azimuts, ce qui importe avant tout, c’est d’assurer la poursuite de ce qui se passe depuis la chute de l’Union soviétique, soit l’expansion illimitée de l’Otan à la frontière occidentale de la Russie.

La vraie partie qui se joue en ce mois de septembre n’est pas au sommet de l’Otan. C’est au sommet  de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Attendez-vous à un bouleversement tectonique proverbial affectant les plaques géopolitiques au cours de ce sommet, un bouleversement d’une portée aussi considérable que lorsque l’Empire ottoman a frappé un mur aux portes de Vienne en 1683. À l’initiative de la Russie et de la Chine, au cours de ce sommet, l’Inde, le Pakistan, l’Iran et la Mongolie seront invités à devenir membres permanents de l’OCS. Les lignes de bataille sont tracées : Otan c. OCS. Otan c. BRICS. Otan c. hémisphère sud.

Autrement dit, l’Otan attaque ! [9]

 

Pepe Escobar

 

Notes

[1] Lockdown in Cardiff : City turned into high security « prison » with 10 mile « ring of steel » ahead of Nato conference, Daily Mail, 26-08-2014

[2] Mars Attacks!, YouTube, 19-05-2010

[3] Pre-Summit Press Conference by NATO Secretary General Anders Fogh Rasmussen at Residence Palace, Brussels, site de l’Otan, 01-09-2014

[4] NATO to create new « spearhead » force to respond to crises, Reuters, 01-09-2014

[5] Novorossia : independent, associated or (con)federated ?, The Vineyard of the Saker, 01-09-2014 (anglais, en cours de traduction en français)

[6] Dans le texte original, Pepe Escobar fait un jeu de mot avec le titre d’une chanson du groupe Dire Straits, Money for nothing. Nous avons rendu ce jeu de mot par le titre d’une chanson de 1978 du chanteur québecois Stephen Faulkner, Si j’avais un char, ça changerait ma vie. (char signifiant une voiture en québecois…).

[7] Baltic Fears : NATO Debates Directiong Missile Shield against Russia, Der Spiegel, 25-08-2014

[8] US a kid in a NATO candy store, Asia Times, 25-11-2010

[9] Mars Attacks!, YouTube, 11-10-2011

 

--------------------------------------------------------------------------


Traduit par Daniel pour vineyardsaker.fr

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/05/loeil-itinerant-lotan-attaque/

 

Source : NATO attacks !, Asia Times, 03-09-2014

 

Rasmussen.jpg

OTAN-attacks-01-panel-1.jpg

 

Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), et de Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009).

OTAN-Preuve.jpg

05/09/2014

Giulietto Chiesa sur l'Ukraine : la désinformation est totale

http://www.voltairenet.org/article185189.html

04/09/2014

Mistral perdant...

MISTRAL PERDANT : LA HONTE D’ÊTRE FRANÇAIS

 

Nous avions pu conserver, sinon de l’admiration, du moins un certain respect pour ceux qui nous gouvernent lorsque, il y a quelques semaines, François Hollande, suivi de Laurent Fabius, avait répondu face aux pressions d’Obama et de Cameron qu’un contrat était un contrat, et qu’il n’était pas question pour la France de renier tant son engagement juridique que le minimum de bonnes relations devant régner entre États qui ne sont pas en guerre.

C’était trop attendre. En prévision des vitupérations américaines, annoncées pour le prochain sommet de l’Otan au Pays de Galles, notre gouvernement a choisi de se coucher avant l’heure. Dès ce soir, Hollande a annoncé que le contrat concernant les deux Bâtiments de projection et de combat (BPC) signé avec la Russie serait suspendu, en attendant très vraisemblablement d’être totalement violé par un refus définitif de livrer le Vladivostok, déjà pourvu d’un équipage russe, et le second porte-hélicoptère, en cours d’assemblage (avec une poupe russe) dans les Chantiers de St-Nazaire, les deux navires, rappelons-le, ayant déjà été payés par les Russes.

Et cela pour « punir » Poutine de vouloir contribuer à l’officialisation de l’autonomie des provinces russophones de l’Ukraine, rebaptisées déjà par les autonomistes, avec un soutien affirmé de la population, la Novorussia. Rappelons pourtant qu’il ne s’agirait là que d’une mesure de bon sens, recommandée dès le début du conflit par un homme aussi modéré que Hubert Védrine, modéré mais que n’aveugle pas l’hystérie antirusse.

Or cette hystérie, qui n’était pas dans la nature des Français, est en permanence alimentée par Obama. Nous avons plusieurs fois rappelé que le désir profond d’Obama et du lobby militaro-industriel américain a toujours été d’anéantir la Russie en tant qu’État, le tort de Moscou étant de posséder un arsenal nucléaire équivalent à celui de l’Amérique. Certes, Obama, prudent, ne va pas prendre le risque d’affronter militairement les Russes. Il pousse par contre en avant les gouvernements décervelés de Pologne et des États Baltes, qui sont prêts à prendre les risques d’une guerre mondiale pour affronter la Russie, sans même se poser la question de savoir si la Russie d’aujourd’hui mérite encore d’être traitée en ennemi héréditaire.

Obama à Tallin, alors pourquoi pas Hollande à Ferguson ?

Aujourd’hui mercredi, Obama, dans un cortège de courbettes, est venu à Tallinn, en Estonie, pour une visite destinée à « rassurer les Baltes », qui, prétend-il, craignent pour leur sécurité (comme si Poutine pourrait prendre le risque insensé d’y envoyer des chars russes). On aurait espéré que l’Allemagne, la France et les pays latins, moins intoxiqués par la propagande antirusse que ne le sont nos voisins de l’est-européen, auraient expliqué à Obama qu’il n’avait rien à faire dans cette partie du monde. Qu’il aille plutôt traiter les problèmes à répétition que l’Amérique rencontre chez elle. Mais les éclairs au chocolat qui nous gouvernent ont préféré prendre les devants. Dans ces conditions, le sommet de l’Otan qui démarre aujourd’hui s’annonce sous les meilleurs auspices. Tous les membres pourront à l’unanimité prendre des dispositions militaires à l’encontre de la Russie, lesquelles ressembleront fort à des déclarations de guerre.

Nous avons honte d’être Français. Que de Gaulle n’est-il encore vivant, lui qui avait pris la décision historique de sortir de l’Otan ? Demain, auréolée de sa décision de suspendre les contrats concernant les BPC, et fière de sa résignation à en supporter les innombrables conséquences internationales, par exemple en ce qui concerne le contrat indien Rafale tant espéré, qui apparaît dorénavant très fragilisé, la carpette en chef qu’est devenue la France pourra peut-être recevoir sa récompense. Quelque chose comme le commentaire condescendant par lequel Obama a dit hier soir, mercredi 3 septembre, « la féliciter pour une décision qui s’imposait ».

 

Jean-Paul Baquiast, 4 sept. 2014, pour The French Saker.

> http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/04/mistral-perdant-honte-detre-francais/

 

Post-Scriptum : Concernant les Mistral russes à Saint Nazaire, observons, détail révélateur, que depuis l’arrivée de l’équipage russe, les autorités françaises avaient imposé à la population de St-Nazaire de se comporter avec lui d’une façon bien plus froide qu’elle ne le faisait avec les marins de la Kriegsmarine pendant la guerre. Les gens de mer s’en scandalisaient, comme d’ailleurs les syndicats des Chantiers. Jamais dans un port, de telles non-réceptions avaient été réservées à des équipages étrangers.

 

Pour approfondir sur le sujet de ces contrats :

Ce n’est pas seulement le Mistral qui est visé par les USA, mais le Rafale 

(vineyardsaker, français, 23-07-2014)

Livraison des Mistral à la Russie : un enjeu de souveraineté nationale pour la France (vineyardsaker, français, 22-07-2014)

 

---------------------------------------

 

> http://www.vineyardsaker.fr/ 

> http://www.jean-paul-baquiast.fr/index.html

168007139.jpg

26/08/2014

Pas besoin d'être un expert...

Un rapide survol des gros titres des dépêches des 2 derniers jours (RIA Novosti, Reuters, etc. N'hésitez pas à faire le tour complet, même les merdias occidentaux "aux ordres" commencent à mettre de l'eau dans leur vin !), permet très rapidement de comprendre qui - de la Russie ou des banksters qui dirigent les USA et l'U.E - est en train de prendre l'avantage dans l'actuel bras de fer qui les oppose !

  

Jugez plutôt :

 

----------------------------------------------

 

Ukraine : les forces d'autodéfense passent à la contre-offensive

 

Le commandant du bataillon Donbass annonce le recrutement des groupes de guérilla
Le commandant du bataillon Donbass de l'armée ukrainienne Semen Sementchenko a annoncé sur Facebook le recrutement des groupes de guérilla.

Selon lui, une réunion des leaders de différentes régions aura lieu dans quelques jours et une conférence de presse sera donnée après la formation d'un organe constituant. Le commandant du bataillon Donbass a appelé le président d'Ukraine et le gouvernement à commencer à préparer ouvertement le pays à la guerre de guérilla.

 

Fabius : la France est ouverte au dialogue avec la Russie

 

France : Hollande demande au Premier ministre de former un nouveau gouvernement (Elysée)

 

Ukraine : La Russie va envoyer un nouveau convoi humanitaire et en a informé Kiev (Lavrov)
Moscou va envoyer un deuxième convoi humanitaire et en a informé Kiev, a indiqué lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, quelques jours après l'entrée sur le territoire ukrainien du premier convoi, rapporte l'AFP.

"Nous avons envoyé hier une note officielle au ministère ukrainien des Affaires étrangères indiquant notre intention d'envoyer un nouveau convoi humanitaire", a annoncé le ministre lors d'une conférence de presse.

"Nous sommes certains que cela se fera dès cette semaine", a continué M. Lavrov, précisant que la "liste détaillée" de la cargaison des camions du convoi avait été fournie à Kiev, avec la note.

"Nous espérons que les malentendus qui ont eu lieu lors du passage du premier convoi seront pris en compte et qu'il n'y aura plus de retards artificiels", a indiqué le ministre.

 

L'Argentine est prête à conquérir le marché russe
Une délégation du gouvernement argentin, chapeautée par les ministres de l'Agriculture et de l'Industrie, était à Moscou pour évoquer une éventuelle expansion des fournitures de produits agroalimentaires en Russie après l'embargo qu'elle a imposé sur les produits occidentaux, rapportent des sources diplomatiques, écrit lundi 25 août le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
 

Crash/Boeing : rétention par Kiev des contacts entre les pilotes survolant la zone et les contrôleurs

 

Certains prédisent à la France le titre de «grand malade» de l'Europe (expert)
La cote de popularité extrêmement basse du président français François Hollande s'explique directement par la situation socio-économique de la France et les problèmes économiques du pays, a déclaré lundi Alexeï Gromyko, directeur par intérim de l'Institut de l'Europe.

L'Ifop vient de publier les résultats d'un sondage selon lequel seulement 17% des Français approuvent les actions du président Hollande. Les 80% restants désapprouvent "plutôt" ou "complètement" sa politique.

 

Est de l'Ukraine : une "catastrophe humanitaire" (secrétaire général de l'OSCE)
Intervenant lundi dans le cadre d'une table ronde au Forum européen d'Alpbach, dans l'ouest de l'Autriche, le secrétaire général de l'OSCE Lamberto Zannier a qualifié de "catastrophe humanitaire" la situation actuelle dans l'est de l'Ukraine.

( Note de K. : non non, vous ne rêvez pas ! )

Et d'espérer que les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Piotr Porochenko, discuteraient à Minsk du transfert de l'aide humanitaire russe en Ukraine et arriveraient à une entente.


Gaz : le PDG de Gazprom et l'ambassadeur chinois évoquent les livraisons russes
Le PDG du groupe russe Gazprom, Alexeï Miller, et l'ambassadeur de Chine en Russie, Li Hui, ont évoqué lundi les perspectives de la coopération énergétique entre les deux pays, mettant l'accent sur les livraisons de gaz russe à la Chine, indique le groupe dans un communiqué.

 "En mai dernier, Gazprom et la compagnie chinoise CNPC ont signé un contrat de 400 milliards d'euros prévoyant la livraison à la Chine de 38 milliards de mètres cubes de gaz par an - et ce pendant 30 ans - acheminés via l'itinéraire est (par une ramification du gazoduc Force de la Sibérie). Ce gaz proviendra des gisements situés en Sibérie orientale", lit-on en substance dans le communiqué.

Selon M. Miller, la signature de ce contrat a ouvert la voie aux négociations sur les livraisons de gaz à la Chine via l'itinéraire ouest. Le gaz nécessaire pour alimenter ces livraisons doit provenir de gisements situés en Sibérie occidentale. Il s'agit des mêmes gisements que ceux utilisés actuellement pour fournir du gaz à l'Europe.

La construction du gazoduc Force de la Sibérie doit débuter le 1er septembre.

 

Ukraine : les victimes et la crise humanitaire compliquent la réconciliation (OSCE)
Le nombre grandissant de victimes et la crise humanitaire dans l'est de l'Ukraine compliquent sensiblement le processus de réconciliation dans ce pays, a indiqué lundi le président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le président et ministre suisse des Affaires étrangères Didier Burkhalter.

Il estime que "le nombre croissant de victimes, la crise humanitaire grandissante et la destruction des infrastructures suite à la guerre dans le sud-est de l'Ukraine laisseront des plaies profondes".

"Des difficultés énormes sont à surmonter pour assurer la réconciliation et la reconstruction, et pour offrir de nouvelles perspectives et possibilités aux gens", a déclaré M. Burkhalter cité par le site officiel du gouvernement suisse.

 

Une nouvelle aide à l'Ukraine évoquée entre la Croix-Rouge russe et le CIRC
Lors de leur rencontre prévue le 28 août avec Pascal Cuttat, chef de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Russie, Biélorussie, Ukraine et Moldavie, les représentants de la Croix-Rouge russe évoqueront l'expédition éventuelle d'un nouveau convoi d'aide humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine.

La Russie envisage d'envoyer un deuxième convoi humanitaire en Ukraine, cette fois-ci à Donetsk.

 

Angela Merkel semble pressée d’en finir et appelle à la fin des hostilités, redoutant qu’une crise se prolongeant ne menace le ravitaillement en gaz de l’Allemagne cet hiver.

 

Le président d'Ukraine Piotr Porochenko a dissous la Rada et a fixé les élections législatives anticipées pour le 26 octobre. Dans son message à la population il a appelé les "forces démocratiques" à former une équipe électorale unie.

 

Rencontre Troïka eurasienne/Ukraine/UE à Minsk
Les dirigeants de l'Union douanière (Biélorussie, Kazakhstan, Russie) Alexandre Loukachenko, Noursoultan Nazarbaïev et Vladimir Poutine rencontreront à Minsk le président d'Ukraine Piotr Porochenko.

La rencontre se déroulera avec la participation de la Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères Catherine Ashton et les commissaires européens au Commerce et à l'Energie Karel De Gucht et Günther Oettinger.

A l'ordre du jour, les rapports entre l'Union douanière et l'Ukraine à la lumière de la signature par Kiev de l'accord d'association avec l'UE, la sécurité énergétique et la situation humanitaire catastrophique dans le Donbass.

Une rencontre en tête-à-tête entre Vladimir Poutine et Piotr Porochenko est également prévue.

 

Ukraine : les journalistes russes arrêtés par Praviy sektor ont été libérés
Le photographe freelance de Rossiya Segodnya et de l'AFP Maksim Vassilenko et la journaliste deKrymski telegraf Evguenia Koroleva arrêtés par les combattants de Praviy sektor dans la région de Donetsk ont été libérés.

 

Porochenko et Merkel se sont entretenus sur la dissolution de la Rada et les négociations à Minsk
Le président d'Ukraine Piotr Porochenko s'est entretenu par téléphone avec la chancelière d'Allemagne Angela Merkel sur la dissolution du parlement ukrainien.

 

---------------------------------------------------------

 

Quant à ce qui en est des ripoux, qui ne savent plus trop quoi faire à part tenter de faire du pied à la Chine (!?!?!???) ou vouloir rallumer un "feu de camp" en Géorgie... et bien que dire, si ce n'est qu'ils deviennent de plus en plus pathétiques !  

 

Les Etats-Unis proposent à la Chine leur amitié contre la Russie
La tentative des Etats-Unis pour convaincre la Chine à se joindre aux sanctions de l'Occident contre la Russie a été communiquée par le coordinateur du département d'Etat américain Daniel Fried. La Chine a refusé poliment, mais fermement aux Etats-Unis de soutenir leur politique anti-russe. Dans sa réponse aux Etats-Unis le ministère chinois des Affaires étrangères a expliqué qu'aucune interdiction ne pouvait aider à régler la situation en Ukraine.

 

Abkhazie : l'OTAN refuse de reconnaître la présidentielle
L'Alliance atlantique ne reconnaît pas l'élection présidentielle en Abkhazie, estimant que sa tenue ne contribue guère au règlement durable de la situation en Géorgie, a déclaré lundi le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen.

L'OTAN refuse de reconnaître les deux républiques autoproclamées - l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud - en tant qu'Etats indépendants et les considère toujours comme parties intégrantes de la Géorgie.

L'Alliance réitère son soutien invariable à l'intégrité territoriale de la Géorgie.

L'élection anticipée du président d'Abkhazie s'est déroulée dimanche 24 août. Le candidat de l'opposition Raoul Khadjimba a recueilli le maximum de scrutins, soit 50.494 voix, ce qui représente 50,57% des votants.

 

---------------------------------------------------

 

Barack-Obama-EU-January-2012.jpg 

vladimir-poutine-russie.jpg

20/08/2014

RT démontre le soutien direct des Etats-Unis à l’EIIL

RT démontre le soutien direct des Etats-Unis à l’EIIL

Voir aussi : http://medias-presse.info/eiil-made-in-usa-et-chretiens-d...

14/08/2014

Ron Paul : MH17, Washington en sait plus qu'il ne le prétend !

Crash du vol MH17 :

Ron Paul : Washington en sait plus qu'il ne le prétend !

 

MOSCOU, 12 août – RIA Novosti

 

Il est difficile de croire que Washington ne dispose pas de preuves sur l'auteur du crash du Boeing malaisien près de Donetsk, étant donné que les satellites espions américains contrôlent pratiquement tout ce qui se passe en Ukraine, affirme Ron Paul, ancien membre de la Chambre des représentants du congrès américain et ex-candidat à la présidentielle américaine.

 

Tout ce que le monde a réussi à entendre de la part des renseignements américains est une absence de preuves sur l'implication de la Russie dans ce crash, souligne l'homme politique, alors que la propagande américaine a déjà réussi à persuader les citoyens américains de la culpabilité de Moscou.

"On imagine mal que les USA, qui disposent de nombreux satellites surveillant tout ce qui se passe en Ukraine, ne possèdent pas d'informations exactes sur le responsable du crash et son origine", écrit Ron Paul. Selon l'ex-congressiste, quand les preuves vont à l'encontre des accusations du gouvernement américain, elles ne sont jamais rendues publiques, "bien évidemment pour des raisons de sécurité nationale". (N.de K : d'où l'on en déduit qu'avouer ce que tout le monde sait déjà, à savoir que c'est bel et bien la chasse ukrainienne qui a abattu l'avion, mettrait grandement en danger la sécurité nationale... des USA !?!!)

"Ce grave événement international laisse encore des questions sans réponse. C'est dommage qu'on ne puisse pas espérer que notre gouvernement dise la vérité et fournisse des preuves.Je suis persuadé qu'il en sait bien plus qu'il ne prétend", estime Ron Paul.

 

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines se rendant d'Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk. 298 personnes se trouvaient à son bord, dont 192 Néerlandais. Personne n'a survécu. Kiev a accusé du crash les forces séparatistes, qui ont déclaré à leur tour ne pas disposer de moyens permettant d'abattre un avion à une telle altitude.

 

RIA Novosti

 

Source : http://fr.ria.ru/world/20140812/202115873.html

 

MH17 - impacts de balles.jpg

12/08/2014

Ukraine / Donbass : du 08 au 11 août...

Donbass : 08 août - 11 août

 

Via : NationsPresse.info & Realpolitik.tv 

 

-----------------------------------------

 

11 août

 

Kiev tente toujours d’encercler Donetsk

 

Ce soir, il semblerait qu’un accord soit sur le point d’être conclu afin qu’un convoi humanitaire, associant la Russie et le CICR, puisse gagner le Donbass assiégé par les forces de Kiev et dont la situation humanitaire est catastrophique. Sur le plan opérationnel, l’armée ukrainienne tente toujours d’encercler Donetsk, malgré ses pertes énormes, tout en concentrant ses tirs sur les populations et les infrastructures de la grande ville du Donbass, malgré les promesses de Porochenko, il y a un mois, de ne pas le faire. Pour les forces de Nouvelle Russie, la situation n’est ni alarmante, ni réjouissante : il faut tenir, coûte que coûte, car le temps joue pour les indépendantistes.

 

Dans l’Ukraine « proeuropéenne » les libertés fondamentales ne sont plus qu’un lointain souvenir. Le sort du reporter photographe de l’agence Rossiya Segodnya, Andreï Stenine, qui travaillait dans l’est du pays, et qui ne donne plus aucun signe de vie depuis le 5 août, est édifiant à ce sujet. Il serait entre les griffes du SBU, peut-être confié à un groupe de Praviy Sektor… Il est aussi possible qu’il soit mort. Ce qui ne serait pas étonnant dans ce pays devenu en quelques mois ce qu’il faut bien désigner par le néologisme de Banderistan. Et la vidéo ci-dessous montrant les méthodes assez nauséeuses d’une élue de Svoboda dans une école maternelle auprès de très jeunes enfants, en dit long sur l’état d’esprit déplorable qui secoue l’Ukraine. Souhaitons, pour ce pays, que la majorité de ses citoyens réagissent enfin sainement et dénoncent cette dérive inquiétante qui ne peut mener l’Ukraine que dans un gouffre sans fond.

 

 

 

Iryna Farion, députée de Svoboda, celle qui applaudissait sur Facebook quand Praviy Sektor et l’UNA-UNSO assassinaient les opposants à Odessa (« Bravo Odessa, que les démons brûlent en enfer ! »), celle-là même qui veut envoyer dans des camps de rééducation la moitié de la population de l’Ukraine, vient dans les écoles maternelles y faire de la discrimination raciale. S’en prendre à des enfants est particulièrement immonde.

Il est beau le Banderistan « proeuropéen »… Cette Galicienne aux origines douteuses a été formée dans sa jeunesse dans les rangs du Komsomol, les jeunesses communistes, comme Oleh Tyanibok, le chef de Svoboda. Ceci expliquant sans doute ses outrances continuelles.

 

-----------------------------

 

(…) Lire l’intégralité de l’article ici : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-tente-toujours-dencercler-donetsk

 

-----------------------------------------

 

Des Javelin comme aide humanitaire de Washington

 

Dans la région de Kharkov, une colonne de ravitaillement de l’armée passant par Izyum, qui transportait des munitions à destination de la 1re brigade de chars, qui est positionnée au nord de Lugansk, a été attaquée. Quatre camions chargés ont explosé. Le cinquième camion a été capturé par des miliciens : il contenait des obus de 125 mm pour les chars et des lots de systèmes antichars américains FGM-148 Javelin.

Il est possible que ces missiles antichars aient été amenés sur le sol ukrainien dans le dernier C-17 Globemaster III qui a atterri la semaine dernière à Kharkov. Information à confirmer, tout de même.

 

Tchétchènes dans l'armée ukrainienne.jpg

Pour ceux qui agitent la peur tchétchène dans les rangs indépendantistes, en voici qui ont rejoints le camp ukrainien. Il est vrai que, parmi les paramilitaires de Praviy Sektor et autres Svoboda, un certain nombre d’entre eux ont été des volontaires du côté des islamistes lors des deux guerres de Tchétchénie.

 

------------------------------------------

 

Mais il en faudra sans doute plus pour remotiver une bonne partie de l’armée ukrainienne. Ainsi, après le développement du mouvement de contestation de la conscription forcée, voilà que ce sont les troupes régulières qui protestent. Après 53 jours au feu, et une bonne partie dans le chaudron, les soldats de la 24e brigade mécanisée ont refusé de retourner sous 10 jours en première ligne. Des éléments du 2e bataillon sont en train de négocier, à la gare de Zaporizhzhye, avec le commandement militaire sur leur retour à l’avant.

Dans la région de Kharkov, les réservistes n’ont été que 20% à répondre au rappel. Partout la colère gronde en raison des conditions d’engagement des troupes dans le Donbass. Aussi, pour préserver une partie des effectifs, le commandement ukrainien mise sur l’artillerie.
Donetsk a encore connu une nuit entière et une journée sous les obus et les salves de roquettes.
Les batteries d’artillerie de Kiev visent non seulement les zones urbaines, l’ensemble des infrastructures, les écoles, les hôpitaux, mais aussi les lieux de culte, surtout si ces derniers ne sont pas en adéquation avec le programme politique de la junte. Le patriarcat de Moscou déplore les « tirs aveugles » contre les églises : une église en bois a été complètement détruite par les flammes à la suite d’un bombardement de l’armée ukrainienne à Gorlivka. La veille, l’armée ukrainienne avait également touché l’église de l’Icône de la Mère de Dieu dans le centre de Lugansk. L’éradication de la chrétienté orthodoxe du patriarcat de Moscou fait partie du programme de Svoboda et est en grande partie appliqué par le gouvernement de Kiev qui a mis en place, dès mars, des mesures discriminantes à l’encontre de ces chrétiens. Plusieurs lieux de culte ont même été pris d’assaut et endommagés par les nervis de Svoboda et de Praviy Sektor.

Lors des derniers pilonnages, plus de 100 prisonniers se sont évadés d’une prison de haute sécurité de la ville de Donetsk après avoir été la cible de tirs d’artillerie, laissant au moins un mort et 18 blessés. Dans la soirée du 10 août, 106 prisonniers se sont ainsi échappés, mais ce matin certains d’entre eux sont rentrés…

Du côté de la résistance, depuis la semaine dernière, on note une nette intensification des actions de guérilla dans les territoires sous contrôle des forces de Kiev. Un regain d’activité partisane est ainsi observée dans les régions de Kharkov et de Zaporizhzhye, de même que vers Mariupol et à Slaviansk et Kramatorsk. Il s’agit de porter atteinte à la logistique des forces ukrainiennes et de démontrer à Kiev que le conflit ne se déroule pas seulement dans la poche du Donbass.

Et pendant ce temps, les obus ukrainiens continuent de s’abattre régulièrement sur le territoire russe…

 

------------------------------------------------------

 

10 août > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-situation-humanitaire-alarmante-kiev-une-nouvelle-fois-dans-une-impasse 

 

9 août > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-nouvel-echec-de-loffensive-kievienne-un-cessez-le-feu-en-discussion

 

 

 

------------------------------------------------------

 

8 août 

 

Kiev part à la dérive, l’OTAN s’affole

 

Miliciens_Donbass_Icone.jpg

Les combattants indépendantistes ne s’agenouillent que devant Dieu et sa Sainte Mère et personne d’autre. Surtout pas devant ceux qui sont venus sur leurs terres pour tout détruire et qui se battent pour les oligarques et les mondialistes.

 

-----------------------------------------------

 

Il aura fallu plus de deux longs mois pour que les forces de Kiev parviennent à faire sortir, à pied et dans la confusion la plus totale, à peine un millier de ses soldats et gardes frontières (avec aussi quelques contractors occidentaux, polonais notamment, et des gardes nationaux), laissant sur place tout leur matériel lourd qui s’est très vite retrouvé un nouveau propriétaire qui saura en faire bon usage. 5 à 6.000 hommes, 4 brigades de l’armée, une brigade de gardes frontières et des éléments de la garde nationale ont ainsi été laminés dans ce qu’il faut bien appeler un Stalingrad ukrainien. Kiev persiste à pilonner Lugansk et maintenant surtout Donetsk pour les transformer en « paysage lunaire » (selon les vœux de Svoboda), à défaut de pouvoir venir à bout des forces de Nouvelle Russie. Et l’OTAN s’affole. L’aide en sous-main ne semble plus suffire pour colmater des trous qui sont devenus des gouffres dans le dispositif offensif kievien. Et les C-17 Globemaster, comme celui qui vient d’atterrir aujourd’hui à Kharkov, ne suffisent plus pour apporter les millions de dollars de fret démocratique très particulier destiné à réprimer dans l’Est du pays les populations récalcitrantes qui en sont venues à prendre les armes pour se défendre. Mais que fera l’OTAN contre les mécontents qui, déjà, s’amoncèlent une nouvelle fois sur le Maidan ?

 

Carte_07-août_12023_original.jpg

 La situation le 7 août au soir ( Cliquez sur la carte pour l'agrandir )

 

----------------------------------------------------

 

L’armée ukrainienne et l’ensemble des forces répressives sont en total délitement. C’est ce qui ressort de ces dernières semaines d’affrontements, qui ont vues pas moins de 4 brigades de l’armée et des unités de gardes frontières être totalement annihilées aux portes de la Russie, encerclées dans un chaudron dans lequel le commandement des opérations les y avaient poussées de façon bien stupide. Igor Strelkov avait réussi à sauver 80 à 90% de son potentiel militaire (hommes, blindés, véhicules et armements), en une matinée, par une sortie audacieuse de l’encerclement de Slaviansk-Kramatorsk. A Kiev, on est incapable de faire la même chose, en dépit des moyens considérables alloués par l’Oncle Sam et des « conseillers » militaires US qui pullulent dans les états-majors de l’Ukraine « proeuropéenne »…

Par manque de matériel de guerre, et à cause des pertes énormes, Kiev en est à ressortir des vieux engins placés sous « cocons » depuis des lustres, comme les antiques BTR-60PB, afin de remplacer les BTR-80 et les tous nouveaux BTR-3 et 4 endommagés ou détruits dans les combats. Et par manque de troupes, les soldats de la 72e brigade qui s’étaient rendus en Russie, avant de revenir en Ukraine, ont à peine eu le temps de se changer : ils sont désormais tous envoyés en première ligne ! Kiev leur avait pourtant promis une semaine pour se requinquer…

Résultat : ce soir, l’OTAN se dit prête à renforcer son « assistance » à l’Ukraine face à l’« agression » russe. Un moyen pour, une fois de plus, chercher à ce que Moscou intervienne militairement dans le Donbass ; ce qui entrainerait une réaction en chaîne des pays membres de l’OTAN et pousserait ainsi Washington à entrer en guerre et sauver un régime dont l’idéologie n’a rien de démocratique.

 

La vérité, c’est le mensonge

 

Un groupe d’élus de la Verkhovna Rada, appelé «Pour la paix et la sécurité», a annoncé que 10.000 personnes au total auraient été tuées depuis le début de l’opération dite « antiterroriste » contre les populations des régions de Lugansk et de Donetsk. Ils ne sont pas russes, ni agents du SVR ou autre GRU, ce ne sont pas les « séparatistes », ils sont Ukrainiens et élus du peuple. Ils s’appuient sur des sources officielles et des documents qui émanent d’organismes d’Etat. Ils affirment que lors des deux premières semaines de juillet, quelque 2.500 militaires auraient été tués et plus de 5.000 blessés. La confirmation de ces chiffres permettrait enfin de démontrer publiquement que le pouvoir en place camoufle ses pertes délibérément, tout comme il tente de cacher les conséquences désastreuses de son opération de répression, et que l’armée ukrainienne est dans un état de délitement avancé. Un régime qui s’accroche désespérément aux mensonges qui sont à la base de son existence et de la légitimité.

 

Comme la théorie du Boeing abattu par un missile Buk indépendantiste ne semble pas avoir les effets escomptés, Kiev propose une nouvelle version du crash de l’appareil de la Malaysia Airlines. Le chef du service de sécurité de l’Ukraine (SBU), le très américanophile Valentyn Nalivaïtchenko, a déclaré hier que la Russie voulait abattre un avion de la compagnie aérienne russe Aeroflot « pour justifier l’invasion » de l’Ukraine, mais avait détruit par erreur le Boeing 777. Nalivaïtchenko n’a pour le moment pas mis en ligne sur Internet des enregistrements audio de Poutine donnant directement l’ordre au pilote de l’avion russe d’abattre le Boeing, afin que l’ensemble de la presse occidentale, Le Monde en tête, puisse nourrir avec suffisance leurs articles vengeurs. Mais cela ne saurait tarder. Une version qui intervient justement au moment où la théorie du Boeing abattu par un chasseur Sukhoi prend de l’intérêt, aux dépends de la version du Buk-M1. La suite, à la prochaine version de Kiev…

 

Lire l'intégralité de l'article > http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-part-a-la-derive-lotan-saffole

 

 

 

La brutalité, l’arbitraire et la barbarie au quotidien dans les zones « libérées » : ici, un détachement du « bataillon Dnepr », le même qui est chargé de mâter les émeutiers du Maidan, à l’œuvre dans une bourgade du Donbass. Comme lors de la Terreur sous la Révolution française, l’individu interpellé violemment est «suspect d’être suspect»… L’homme, kidnappé sur cette vidéo, serait maintenant décédé.

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

Le député radical « proeuropéen » Oleg Lyachko, désormais célèbre pour sa façon particulière de mettre en scène les séances de tortures qu’il pratique sur les opposants, venu encourager les paramilitaires de « Shakhtarsk » qui est sous son contrôle, dans la région de Donetsk. Il leur raconte comment il aurait menacé le maire de Mariupol, un « traitre », un « salaud » qui a porté le ruban de St-Georges, avec un revolver sur la tempe pour le faire parler. Hilarité générale. « Vous êtes les futurs policiers, juges et procureurs ! », proclame-t-il. Applaudissements…

 

-----------------------------------------------------

 

République bananière d’Ukraine / Saison 3 :

L’empire du mensonge

 

Par Xavier Moreau, analyste géopolitique spécialiste de la Russie et de l’Europe centrale.

 

Situation sur le terrain

 

Pour le détail de la situation, nous recommandons les analyses de Jacques Frère, parfaitement documentées et précises. Nous retiendrons de ces 15 derniers jours d’affrontements les éléments suivants :

 

- L’armée ukrainienne a lancé une offensive immédiatement après de la chute du Boeing malaysien en en profitant pour faire un carnage à Lougansk, le jour suivant.

- L’armée ukrainienne a obtenu d’excellents résultats en matière de destruction des civils et des infrastructures avec l’objectif, désormais évident, de transformer Lougansk puis Donetsk en Slaviansk géant. Les villes se trouvent privées, tout ou partie, d’électricité, d’eau, de nourriture et de médicaments. En ce sens l’offensive de Kiev est un succès.

 

- En revanche, du point de vue militaire, l’armée ukrainienne continue de se faire tailler en pièces depuis 15 jours, tandis que les désertions se multiplient.

- Le conseil de sécurité ukrainien et les généraux ukrainiens se comportent à l’évidence comme les plus mauvais chefs bolchéviques de 1941 et 1942. Ils comptent sur des vagues humaines mal entraînées pour compenser leur incompétence. Le rôle du NKVD est, cette fois, tenu par le « Pravy Sektor » qui, faute de se battre correctement, est chargé d’abattre les « traîtres » ou les hésitants et de punir au besoin ceux des soldats ukrainiens qui, à court d’eau, de vivres, de munitions et d’ordres ont trouvé refuge en Russie. Le travail ne devrait pas leur manquer puisque 438 soldats ont traversé la frontière, le 3 août dernier.

« Pravy Sektor » a été rejoint par une poignée de néonazis italiens, suédois et même par un marginal français. Son ralliement à la milice de Kolomoïski est sans doute un moyen pour lui de se racheter de l’époque où il appelait au meurtre de Laurent Fabius (pour ceux qui veulent l’aider à repartir, c’est 50 €, à votre bon cœur…).

 

- L’offensive ukrainienne avait deux objectifs : prendre le contrôle de la zone du crash de l’avion malaysien pour y effacer les preuves qui pourraient incriminer Kiev et, dans le même temps, encercler Donetsk et Lougansk. La précipitation liée au premier objectif est peut-être une des raisons de l’échec catastrophique de cette offensive.

- Comme nous l’analysions précédemment, tous va se jouer sur la capacité de résistance des populations des villes de Donetsk et de Lougansk, malgré la crise humanitaire.

L’armée ukrainienne utilise désormais ouvertement des bombes au phosphore, à fragmentation et des missiles balistiques SS 21. Ces derniers, avec une ogive de 500 kg, ne sont d’aucune utilité contre une guérilla, mais feront merveilles contre les maisons, les hôpitaux ou les centrales électriques / d’épuration, qui sont les cibles fixées par les conseillers militaires américains.

 

- Certaines sources, non confirmées chez les rebelles, font état d’une « surprise » que préparerait l’état-major de Nouvelle Russie, qui pourrait constituer en une offensive rebelle dans les prochaines semaines. Cela confirmerait la montée en puissance de l’armée rebelle, sous les ordres du colonel Strelkov, qui fait désormais figure de légende en Nouvelle Russie.

 

Lire la suite sur realpolitik.tv

 

2741479016.jpg

La rentrée sera chaude...

Le bras d’honneur du camarade Poutine

 

Le billet de Patrick Parment

Source > http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2014/08/0...

 

Il ne fallait pas s’attendre à ce que Vladimir Poutine reste de marbre face aux sanctions décidées par Washington et suivies de près par les Toutous européens que nous sommes. Le ministère des Affaires étrangères russe a raison de déclarer que les Européens ne pèsent désormais plus rien sur l’échiquier international.

Le problème est que cet embargo sur les denrées alimentaires, décidé par Poutine, pénalise les Européens et fort peu les Américains. L’Europe est en effet l’un des premiers fournisseurs de la Russie en matière d’agro-alimentaire. Ce qui risque, à court terme, de déstabiliser tout le marché intérieur européen. Ce dont, soi dit en passant, se fout complètement Barack Banania.

Quant aux Russes, ce ne sont pas les restrictions qui vont leur faire peur. Au contraire. Plus Poutine se montre intransigeant avec « l’Occident décadent » plus sa cote grimpe auprès des Russes. Voici de quoi faire avaler leur chapeau à tous les sociologues du ruisseau qui bavassent dans Libération ou Le Monde.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la décision de Vladimir Poutine est d’ordre politique et qu’il en assumera les conséquences, s’apprêtant même à aller plus loin, si nécessaire. Par ce biais, Poutine met aussi en lumière l’état de dépendance dans lequel se trouvent les Européens vis-à-vis des Américains. Et il les invite à se réveiller, d’être enfin eux-mêmes. Ce langage-là, tous les Européens l’ont compris, sauf ceux qui nous gouvernent. Et c’est bien là le problème. Car toutes ces couilles molles qui nous gouvernent n’auront pas raison face à Poutine. Soixante-dix ans de communisme ont formé les Russes à tous les goulags. Le peuple russe n’est pas encore avachi par la société de consommation comme le sont les Américains et les Européens, vautrés dans leur confort anesthésiant. Et c’est bien là leur force. Ils sont encore un peuple avec une conscience nationale et le sentiment de partager le même destin. 

Les Européens se casseront les dents au petit jeu des embargos. Ca commence déjà. La presse nous entretient de la dérégulation du marché de l’agro-alimentaire. Voici qui va venir s’ajouter à l’état catastrophique dans lequel se trouve notre pays.  Sarkozy avait déjà appuyé sur la pédale du déclin. François Hollande n’a plus de pédale du tout, il est le déclin à lui seul.

La rentrée sera chaude, Camarades !
 
Patrick Parment, pour Synthèse Nationale.
 
vladimir-putin.jpg

06/08/2014

Le gaz de schiste de Slaviansk et Kramatorsk...

Les USA veulent-ils mettre la main

sur le gaz de schiste à Slaviansk et Kramatorsk ?

  

Par La Voix de la Russie | La presse ukrainienne et les experts basés à Kiev accusent Moscou de soutenir des soi-disant séparatistes au Sud-est du pays, en motivant ce soutien par la présence des réserves de gaz de schiste que la Russie aurait l’intention de « mettre en valeur ». En même temps, la société Burisma Holdings, dont le fils du vice-président américain Joe Biden ainsi que plusieurs autres citoyens américains sont entrés au Conseil d’administration, a reçu l’autorisation de développer les gisements, qui se trouvent dans les environs de Slaviansk et Kramatorsk.

 

La propagande américaine et les personnalités politiques ukrainiennes mises sous sa tutelle ont opté pour une tactique bonne, mais plutôt banale, argumentant que l’attaque constitue la meilleure défense. Moscou apparaît ainsi non seulement comme un agresseur aux manières impériales, mais aussi comme un agresseur âpre au gain. Selon les Américains, pour Moscou, il ne s’agit pas d’un pays, mais d’un territoire duquel peuvent être extraites des matières premières. Dans les meilleures traditions de l’époque soviétique, les tabloïds de Kiev réalisent la commande américaine en publiant sur leurs pages des récits de l’intervention directe russe dans les affaires d'un pays indépendant. Et cette intervention n’a même pas pour but de sauver les habitants russophones, mais d’avoir uniquement le contrôle des réserves naturelles. Ce qui est d’autant plus curieux, c’est que les experts les plus radicaux ont pris la liberté de dire que le gaz de schiste en Ukraine va changer la carte énergétique du monde entier et permettra non seulement à ce pays, mais aussi à toute l'Europe, de réduire la dépendance des livraisons du gaz naturel venant de Russie. Les experts pro-américains ont tendance à oublier que la Russie possède d’énormes réserves d’hydrocarbures bon marché rien qu’en Sibérie et en Extrême-Orient. Quel pourrait-être son intérêt dans ce projet illusoire d’extraction de gaz de schiste ? Toutefois, si l’on prend en compte le projet de Washington visant à forcer le Vieux Monde à renoncer au partenariat énergétique avec la Russie, toutes les choses se mettent à leur place. C’est une équation avec que des connues, et tous les arguments sont bons pour y parvenir.

 

La proposition des Américains d’inonder l’Europe avec leurs ressources gazières s’est avérée encore plus illusoire et a lamentablement échoué. Ayant réfléchi rationnellement, les Européens n’y ont tout simplement pas cru. Maintenant, un nouveau projet dont le nom de code est « La grande révolution de schiste » a lieu en Ukraine. Selon certaines informations, les régions de Slaviansk et de Kramatorsk seraient vraiment riches en gaz de schiste, et c’est dans ces régions que se produisent les combats les plus violents dans le cadre de l’opération punitive des forces ukrainiennes. Est-ce une coïncidence ? Peu probable. N’est-ce pas pour cette raison que le conseil de direction de Burisma est composé presque uniquement de citoyens américains ? Ils envisagent sérieusement de mettre la main sur ces réserves d’hydrocarbures, et n’est-ce pas la raison pour laquelle ils blâment Moscou ?

 

Le président du conseil d'administration de cette société est l'Américain Alan Apter, et un autre membre de l'équipe de direction est un ami de la famille du secrétaire d'Etat américain John Kerry, Devon Archer. Biden Junior s’est donc retrouvé en bonne compagnie avec ses concitoyens et des partisans qui partagent ses idées. Il faut rappeler que sous le couvert de la lutte pour la sainteté de la démocratie, les Américains faisaient de bonnes affaires après les interventions militaires en ex-Yougoslavie et en Irak.

 

L’Ukraine n’a pas eu besoin d’une telle intervention, car Kiev réalise tous les ordres des Américains à la lettre. Les discours sur l’agression russe vont coïncider avec des nominations dans d’autres sociétés énergétiques ukrainiennes. L’appareil administratif de Washington est très important... et chacun de ses membres a de la famille.

N.

 

Source : http://french.ruvr.ru/2014_05_20/L-operation-a-Slaviansk-...

 

0.jpg

0 (1).jpg

0,,17634767_303,00.jpg

ob_802617_joe-biden-hunter-biden-duke-v-georgeto.jpg

alg-joe-yulia-jpg.jpg

joe-biden-kievapr-22.jpg

Joe-Biden--016.jpg