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01/03/2015

Ukraine/Donbass : angered Ukrainian soldiers !

Angered Ukrainian soldiers appeal to Poroshenko. [eng subs] 

UAF soldiers serving at Donbass frontlines appeal to Poroshenko, mad about economical situation in the country, status of the "ATO", supplies for the army (especially comparing to National Guard suppliers), and overall results of Poroshenko's rule : « Lads, think, we need to turn around and go to Kiev soon, instead of sitting here… because the real enemy is there ! »…

Traduction & subs by Kazzura.

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Debaltsevo cauldron : destroyed UAF checkpoint.  

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Combat Zone - Psychedelics of War / Video by Dmitry Steshin

Musiс: "Bela Lugosi's Dead" by Bauhaus.

Boris Nemtsov / Sacrifier un mouton pour crier "au loup !"

Quand le berger sacrifie un mouton pour crier "au loup !"

... et faire bêler son troupeau d'esclaves

 

Un article paru sur "Soutien à la rébellion du Donbass", 

le blog d'Erwan Castel

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Dans la nuit du 27 février, alors que doit se dérouler 2 jours plus tard une manifestation anti-gouvernementale, Boris Nemtsov, un des leaders pro-occidental de l'échiquier politique russe est abattu en pleine rue de Moscou sous les coupoles du Kremlin.


Aussitôt, alors que le Président russe, Vladimir Poutine condamnait aussitôt et fermement cet attentat, annonçant qu'il superviserait personnellemnt l'enquête, le maître de la Maison blanche entouré du claubaudage servile de ses laquais et satrapes de l'Union Européenne lancait une accusation à peine voilée contre le Président Poutine au dessus de corps encore chaud de Nemtsov.


Cette précipitation occidentale russophobe en dehors d'être une ingérence agressive dans les affaires d'un pays étranger; dévoile de facto quels sont les objectifs et à qui profite ce crime et même certainement qui en sont les commanditaires. Car l'Occident, en guerre contre la Russie et enlisé dans la crise ukrainienne qu'il a lui-même provoqué, cherche aujourd'hui à étendre l'incendie jusqu'au Kremlin dont la légitimité et la puissance se sont renforcés suite à l'agression génocidaire menée par Washington lançant son chien kiévien contre le Donbass.

 

Pour vaincre Moscou (les USA ont le droit de rêver !), deux solutions : soit une guerre militaire contre cet empire aux 100 nationalités, que personne dans l'Histoire n'a réussi à soumettre, soit une révolution pro-occidentale renversant le gouvernement de la Fédération de Russie à l'image des révolutions colorées des années 1990. 


Mais comment y arriver quand la politique de restauration du pays tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, menée par Vladimir Poutine est soutenue par plus de 80 % de la population ?

LE TEMPS DE SACRIFICES...


Après la défaite historique à Debaltcevo où l'armée ukrainienne a été sacrifiée par son gouvernement pour faire échouer les accords de Minsk, c'est au tour des occidentaux de sacrifier un de leurs pions, positionné sur l'échiquier politique russe, pour tenter de radicaliser une manifestation anti-Poutine devant se dérouler 2 jours plus tard et surtout exacerber la russophobie entretenue depuis des mois par une propagande de guerre étasunienne.


Depuis l'histoire d'Abraham présentant son fils sous la lame d'un couteau, le sacrifice des siens est devenu une marque de foi élevée chez les peuples judéo-christianisés, c'est un geste de soumission totale et de fidélité à une cause, le geste sacré...

Cet "ultima ratio" est souvent dans l'Histoire des Hommes, qu'il soit provoqué sciemment ou simplement exploité cyniquement, est souvent le détonateur tant attendu pour déclencher par un effet domino une escalade libérant les tensions...

Dans l'Histoire les assasinats politiques sont nombreux a être considérés comme des "casus belli" de la mort de Pompée à Rome à celle de François Ferdinand à Sarajevo, ou plus près de nous l'assassinat de Juvénal Habyarimana au Rwanda...


A QUI PROFITE LE CRIME ?

 

Comme l'a très bien analysé le journaliste Laurent Brayard ( le lien : ICI ) les quatres balles qui ont traversé le corps de Nemtsov sur fond de crise ukrainienne, visaient en réalité le Kremlin, que l'Occident cherche par n'importe quel prix à discréditer et affaiblir.

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Nemtsov était sans conteste un opposant politique virulent, et un "insader" occidental reconnu et soutenu par la CIA via ses organisations et fondations "bon gouvernementales" comme la NED par exemple. Mais de là à imaginer que le pouvoir qui bénéficie d'un soutien historique de la part de sa popultaion, éxécute de cette manière, à cet endroit , et à ce moment précis un personnage médiatisé par les occidentaux, relève d'une bouffée délirante ridicule !


Non, ce crime, qui est condamnable, malgré les agissements subversifs et immoraux du personnage, ne profite qu'aux ennemis de la Russie, qui vont "surfer" sur une émotion détournée et exacerbée pour exciter la russophobie de leurs populations et obtenir du congrès américains l'autorisation de livrer des armes à Kiev. Laurent Brayard, fait un parallèle pertinent avec l'assassinat de Jaurès "dernier rempart vers la haine viscérale « du boche » "

 

Les jours prochains vont nous faire savoir si ce nouveau "false flag" est un pétard mouillé comme l'attentat contre le Boeing MH 17 en Ukraine le 17 juillet dernier, où au contraire un pas de plus dans l'escalade engagée par Washington contre Moscou. 
Si il n'obtient pas des troubles dans les rues de Moscou l'émotion scénarisée cherchera au moins l'accord du Congrés pour une aide militaire en Ukraine, l'augmentation des sanctions anti-russes et le déploiement de nouvelles unités de l'OTAN aux frontières de la Fédération.


Ce qui est certain, c'est que la russophobie psychotique des occidentaux lobotomisés par leur merdiacratie risque d'être paroxysée jusqu'à l'aveuglement définitif de l'esprit critique des foules serviles. Le Président Poutine doit réagir vite et en douceur pour reprendre la main, car il est fort à parier que d'autres provocations vont éclater peut-être dès dimanche 1 mars dasn les rues de Moscou...

Je lui fais confiance pour protéger ses tours avec hardiesse et imagination et balayer d'un revers ces pions arrogants et minables venus défier la Sainte Russie éternelle. 

Erwan Castel

 

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QUI ETAIT NEMTSOV ?


Voici un extrait d'un article partagé sur ce blog en décembre 2014 ("La 5ème colonne étasunienne en Russie") décrivant les principaux "insiders" chargés par la Maison blanche de déstabiliser et renverser le régime du président Poutine. Ces derniers, ne réussissant pas à mobiliser l'opposition russe très diminuée depuis l'agression de l'OTAN en Ukraine, (la manifestation organisée par Navalny en décembre n'a mobilisé que quelques centaines de badauds). Washington a donc décidé de sacrifier un pion pour mieux hurler au loup et tenter de d'exalter une russophobie nécessaire pour préparer l'opinion a accepter la 3ème guerre mondiale.


(Extrait)


Avec Navalny, Nemtsov était un des acteurs clé du mouvement de contestation anti-Poutine centrés autour de Solidarnost qu'il a créé en 2008 avec Vladimir Ryzhkov et d’autres. Nemtsov n’est pas quelqu’un qui conteste la corruption. D’après le Business Week Russia du 23 Septembre 2007, Nemtsov introduisit le banquier russe Boris Brevnov à Gretchen Wilson, citoyenne étasunienne et employée de l’International Finance Corporation, une succursale de la Banque Mondiale. Wilson et Brevnov se sont mariés. Avec l’aide de Nemtsov, Wilson est parvenue à privatiser Balakhna Pulp and Paper Mill (NdT: grosse entreprise de papier) au prix dérisoire de 7 millions de dollars. L’entreprise fut lessivée et ensuite vendue à la banque Swiss Investment de Wall Street, CS First Boston Bank. Les rapports financiers disent que les revenus de l’usine étaient de 250 millions de dollars. [1]


La CS First Boston Bank paya également tous les frais de déplacement de Nemtsov au très exclusif forum économique mondial de Davos en Suisse. Quand Nemtsov devint un membre du cabinet directeur, son protégé Brevnov fut nommé président d’Unified Energy System of Russia JSC. Deux ans plus tard, en 2009, Boris Nemtsov, aujourd’hui le “monsieur anti-corruption”, utilisa son influence pour dégager Brevnov des accusations de détournement de fonds par milliards des biens d’Unified Energy System of Russia. [2]


Nemtsov accepta aussi de l’argent de l’oligarque emprisonné Mikhail Khodorkovsky en 1999 quand celui-ci utilisait ses milliards pour essayer d’acheter le parlement ou la Douma. En 2004, Nemtsov rencontra l’oligarque milliardaire en exil Boris Berezovsky dans une réunion secrète avec d’autres exilés russes influents. Lorsque Nemtsov fut accusé de financer son nouveau parti politique “Pour une Russie dans la légalité et sans corruption” avec des fonds étrangers,  les sénateurs américains John McCain, Joe Liberman et Mike Hammer du conseil national de sécurité du président Obama volèrent à son secours. [3]


Le sbire très proche de Nemtsov, Vladimir Ryzhkov de Solidarnost est aussi très lié avec les cercles suisses de Davos, il a même financé un Davos sibérien. D’après les compte-rendus de presse russes d’Avril 2005, Ryzkhov forma un comité 2008 en 2003 pour “attirer” les fonds de Khodorkovsky emprisonné ainsi que pour soliciter des fonds des oligarques en fuite comme Boris Berezovsky et des fondations occidentales comme la Fondation Soros. Le but déclaré de la manœuvre étant de rassembler les forces “démocratiques” contre Poutine. Le 23 Mai 2011, Ryzhkov, Nemtsov et plusieurs autres enregistrèrent un nouveau parti politique le Parti de la Liberté Populaire de manière à pouvoir aligner un candidat président contre Poutine en 2012. [4]


NOTES : 

 

[1] Business Week Russia, Boris Nemtsov: Co-chairman of Solidarnost political movement, Business Week Russia, September 23, 2007, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1648.

 

[2] Ibid.

 

[3] Ibid.

 

[4] Russian Mafia.ru, Vladimir Ryzhkov: Co-chairman of the Party of People’s Freedom, accessed in http://www.rumafia.com/person.php?id=1713.

 

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Article originel : http://alawata-rebellion.blogspot.fr/2015/02/le-detonateur-nemtsov.html

 

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Nemtsov, l'ami de l'Occident décadent, dépravé et immoral. 

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Nemtsov, l'ami de l'incendiaire US Mac Cain (à gauche). 

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Nemtsov, l'ami du Maïdan, avec Timochenko et Porochenko. 

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Nemtsov, l'ami d'Obama... et sa brebis galeuse sacrifiée !  

 

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D'autres articles sur le sujet :

 

- Site Novorossiya Vision : L.Brayard - "Boris Nemtsov assassiné, à qui profite le crime ?"

- Site Spoutnik : Les articles sur Boris Nemtsov

- Site Saker Italia (article en italien) : False flag à Moscou

- Site Russia Insider (article en anglais) : Media Portrays Nemtsov as "The Driving Force of Russia’s Opposition Movement", but His Approval Rating Was Near 1%

- Traduction française de l'article de Russia Insider : Tragique assassinat à Moscou: Cui bono?

- Le Saker francophone : Vladimir Poutine : nos ennemis cherchent à fabriquer des martyrs.

- Le Saker francophone : Même l’opposition libérale Pro-US refuse d’incriminer le Kremlin.

Et une vérité tout simple : 1 ou 2% de popularité !

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 Boris Nemtsov

Ukraine/Donbass : les articles de Jacques Frère / 26-28 février 2015.

Ukraine/Donbass :

 

Washington prépare sa revanche

 

US-Poutine-Nemtsov-300x162.jpgLes efforts de la banque centrale du pays ne font aucun effet sur le cours de la hryvnia, victime de l’accumulation des facteurs négatifs dans l’économie nationale depuis l’année dernière.

L’économie ukrainienne file directement vers la banqueroute (voir l’analyse ici). Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi l'un des principaux opposants à Vladimir Poutine vient d’être assassiné, juste sous les fenêtres du Kremlin, une mise en scène hollywoodienne qui désigne de facto les véritables commanditaires de ce crime provocateur. L’Ukraine « pro-européenne » semble bien incapable de vaincre militairement l’insurrection dans le Donbass, aussi ses maîtres occidentaux intensifient la pression contre son soutien russe sur les fronts politiques, économiques et diplomatiques. Washington a vécu comme un affront la débâcle de Debaltsevo. Les Américains préparent déjà leur revanche.

 

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Quelle belle prise de vue : le corps de la victime sous les lampadaires avec le Kremlin juste derrière. Une superbe mise en scène à la Tom Clancy… La campagne de désinformation occidentale pour accuser Vladimir Poutine et déstabiliser la Russie ne fait que commencer.

 

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2513682.pngDes représentants d’une société militaire privée de l’Oklahoma, Green Group, se sont récemment rendus à Kiev avec une délégation de l’armée américaine, afin de préparer le terrain pour la livraison d’armements modernes aux forces ukrainiennes et aux paramilitaires. Les États-Unis maintiennent leur idée de fournir des moyens offensifs à Kiev, mais souhaitent obtenir l’appui des leurs alliés européens. Washington entend bien confier à des sociétés militaires privées occidentales des contrats liés directement à la lutte armée contre les indépendantistes du Donbass. Pour ce que nous en savons, ce type de contrat existe déjà en Ukraine, mais ces démarches démontrent qu’ils pourraient se développer de manière exponentielle dans les mois à venir. Si l’Ukraine est aujourd’hui le nouveau terrain de jeu de l’US Army et de ses « contractors », il se pourrait bien que demain ce pays soit le principal théâtre opérationnel du Pentagone en matière de moyens engagés. Nous sommes tout à fait dans une configuration d’engagement de type Vietnam, juste avant la désignation à la Maison Blanche de Lyndon Johnson qui avait franchit un point de non retour dans l’engagement US. Mais avant cela, il avait fallu éliminer Kennedy… Les Américains ont finalement perdu la guerre du Vietnam.

 

Sur le front, rien de nouveau…

 

Les résidents de Debaltsevo et d’Uglegorsk sont très nombreux à rejoindre l’armée de Nouvelle Russie : jusqu’à présent plus 600 personnes se sont présentées aux centres de recrutement. Le fait d’avoir été sous le joug kiévien pendant des mois est le meilleur argumentaire que l’ont puisse trouver pour enrôler des volontaires chez les FAN.

Il n’y a toujours pas de cessez-le-feu à Donetsk : au cours de la nuit, les forces de Kiev ont effectué un pilonnage massif avec leurs batteries Grad contre la zone de l’aéroport. Autour de 01h40 (heure locale), les FAN ont riposté contre des positions d’artillerie ukrainiennes à l’ouest de Donetsk.

(…)

 

Les chiens de garde du capital

 

La guerre des oligarques continue : les paramilitaires du « bataillon Dnepr » ont fait irruption dans une usine de tracteur de Rovno, dans l’ouest de l’Ukraine, pour «protéger les intérêts de certaines sociétés autrichiennes», qui revendiquent des parts dans l’entreprise (source).

L’utilisation d’unités spéciales de police, dépendantes du ministère des Affaires intérieures d’Avakov, à des fins crapuleuses ou pour briser des grèves et faire pression sur des ouvriers est devenu courant dans l’Ukraine « pro-européenne ». Avant son élimination physique, le fameux activiste néonazi Sashko Biliy s’adonnait à ce genre de pratique, mais pour son propre compte. Dans le même ordre d’idée, il y a un peu moins d’un an, des paramilitaires néonazis de ce qui allait devenir le « bataillon Aydar » avaient fait irruption dans plusieurs entreprises du pays, armés et menaçants, afin d’en prendre le contrôle et de faire signer sous la contrainte des documents aux dirigeants afin qu’ils lèguent leurs biens au groupe de Kolomoïsky (photo ci-dessous). Les paramilitaires d’ « Azov » ont fait de même, ils ont même été utilisés comme briseurs de grèves.

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 février 2015.

 

Pour lire l’article original, regarder les vidéos, etc…, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-washington-prepare-sa-revanche#more-239408

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Ukraine/Donbass :

 

Washington se prépare à une guerre longue

 

En Ukraine, dans le Donbass, 5 millions de personnes ont besoin d’aide, selon les chiffres de l’ONU. Avec la poursuite de la guerre par Kiev, ils seront bien plus nombreux dans les mois qui viennent. Les manœuvres américaines pour faire échouer tout plan de paix ne laissent aucun doute quant au devenir de ce pays déchiré. D’ailleurs, sur le terrain, les affrontements continuent puisque la junte continue de traîner des pieds pour retirer son armement lourd et mène même des attaques localisées au nord-ouest de Lugansk et à l’est de Mariupol.

 

 

Debaltsevo après la bataille : le quotidien des civils soumis à l’arbitraire kiévien pendant des mois, les tortures, les sévices, le pillage, les assassinats, puis la débâcle ukrainienne, les résidus d’une armée de supplétifs atlantistes en déroute… Ce reportage à lui seul explique pourquoi nous devons être avec les républiques de Donetsk et de Lugansk et non du côté de la racaille « proeuropéenne » ou faussement « nationaliste ».

 

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Coverts Actions & Black Ops

 

CIA-Clandestine-Operations_v135-2_400x.gifL’assassinat par balles sous les murs du Kremlin à Moscou de l’opposant Boris Nemtsov est une évidente provocation qui s’ajoute à toutes celles déjà entreprises contre la puissance russe depuis ce renouveau de guerre froide qui ne dit pas son nom.

Nemtsov était une des principales figures de la fameuse 5e colonne américano-occidentale, certes. Mais Poutine n’avait aucun intérêt à vouloir sa mort, avec 85% d’opinion favorable, le président russe en bon joueur d’échec savait que Nemtsov, ou un autre, était en mis échec en un seul coup.  Finalement, tout cela fleure bon la bonne vieille provoc’ qui s’inscrit dans la politique d’agression que mène l’hyperpuissance US depuis plus d’un an à l’encontre de la Fédération de Russie et de ses alliés (voir une analyse plus poussée ici).

 

L’événement est un réel coup dur pour Poutine et la Russie. Il va permettre dans les semaines à venir une dangereuse montée de la russophobie en France. Déjà, il y a quelques semaines, nous ressentions déjà son augmentation dans les médias français, mais la population était clairement en train de pencher en faveur du Président Poutine et de la Russie. La bataille médiatique était en train d’être perdue, à cause du caractère ignoble des bataillons de tueurs nazis en Ukraine, les nombreux faux pas des médias. Comme en novembre dans le magazine Elle qui présentait une néo-nazie de 19 ans comme une blanche colombe, ou encore hier dans les ondes de France Info où les soudards racistes et antisémites du bataillon Azov étaient présentés comme des héros. Cette sauce ne prenait pas ou mal. Avec ce meurtre, qui sera indubitablement mis sur le dos du président russe, toute la donne des cartes internationales vole en éclat. Elle donnera raison au régime de Porochenko, aux va-t’en guerre nationalistes nazis de Svoboda et du Pravy Sektor et à toute la horde des Je Suis Charlie de France et d’ailleurs qui sera lancée et poussée par une propagande savamment menée dans une hystérie de russophobie. Lorsque Jean Jaurès tombait frappé à mort sur une terrasse de café parisien, c’était le dernier rempart vers la haine viscérale « du boche » qui chancelait. Vous pouvez imaginer ce que cela donnera pour la mort de Boris Nemtsov.

 

Et pour ceux qui douteraient de notre approche, nous leur rappelons que les services spéciaux des USA sont les seuls dans les pays dits démocratiques à avoir éliminé un de leurs présidents en exercice, sans que ni les responsables de cet assassinat planifié, ni leurs commanditaires, n’aient à rendre des comptes. C’était à Dallas en novembre 1963.

 

Les Etats-Unis d’Amérique ne veulent pas la paix et entreprennent tout ce qu’ils peuvent pour mettre à feu et à sang une partie du continent européen, comme ils ont mis le chaos au Proche et au Moyen Orient depuis le début des années 1990. Cet assassinat est désormais un moyen, aussi, de faire pression sur le Congrès. En effet, le Congrès américain va examiner un projet de loi qui autoriserait une « assistance militaire » à l’Ukraine, y compris la fourniture d’armes. Il est proposé d’allouer 1 milliard de dollars destinés « à fournir une assistance, y compris la formation, l’équipement, les armes dans but défensif, le soutien logistique, l’approvisionnement, la maintenance, le support technique des forces armées et de sécurité de l’Ukraine. »

Si le projet de loi passe, le Pentagone pourra lancer l’opération jusqu’au 30 septembre 2017. Il ne sera alors plus possible de parler de paix en Ukraine.

Il s’agit en fait d’une opération qui est déjà bien en cours : après l’US Army, l’armée canadienne et la British Army, voilà que les forces polonaises prévoient à leur tour l’envoi d’un contingent d’ « instructeurs » à destination des forces de Kiev et surtout de leurs paramilitaires.

 

Il est vrai que l’ensemble des troupes ukrainiennes présentent, dans leur majorité, un manque complet de compétence en matière de stratégie et de tactique. L’affaire du chaudron de Debaltsevo, comme les précédents cas d’encerclement dans le Donbass cet été, ont montré l’incapacité des troupes ukrainiennes, à tous les niveaux de l’échelle de commandement, à faire face à une situation critique. Quand cette dernière se présente, les troupes de Kiev, au lieu d’entamer une manœuvre de retrait en bon ordre, restent sur place jusqu’au dernier moment, puis décampent à la hâte, sans préparation, allant même jusqu’à détruire leurs propres équipements militaires ou les abandonner intacts.

 

De plus, le commandement ukrainien, y compris au niveau des compagnies de combat, a de manière récurrente sous-estimé son adversaire, refusant de mener des opérations en conformité avec la situation tactique réelle et les besoins du terrain. Il faut noter aussi, à décharge de ce commandement, que l’absence de contrôle parlementaire sur les décisions du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, de même que sur la cellule opérationnelle qui dirige l’opération dite « antiterroriste », a eu des conséquences graves sur le cours des opérations depuis le printemps dernier. A aucun moment, les responsables n’ont eu de comptes à rendre, ni auprès des élus du peuple, ni dans les médias. L’ensemble des décisions opérationnelles s’est déroulé dans une opacité totale, ajouté à un affligeant déni de réalité, encore observé ces dernières semaines du côté de la junte.

(…)

 

Du renfort pour « Azov »

 

C’est une opération de grand recrutement que le « régiment Azov » a entrepris, il y a quelques semaines, en direction des pays membres de l’Union européenne. Une opération destinée aussi à renforcer le mouvement néonazi Assemblée nationale sociale – Patriotes ukrainiens, au moment où Yaroch et la mouvance Praviy Sektor sont politiquement affaiblis. Via les réseaux sociaux, les activistes des Patriotes ukrainiens et de l’UNA-UNSO lancent des appels vers les mouvances radicales et néonazies hors d’Ukraine, de même qu’en direction de jeunes issus de la diaspora ukraino-galicienne, afin de recruter des volontaires qui iront combattre dans le Donbass. Le journaliste allemand Volker Siefert dans Die Zeit cite l’exemple d’un étudiant de Munich âgé de 18 ans, qui a abandonné ses études pour participer à la guerre civile contre les russophones. Après quatre semaines passées dans un camp d’entraînement à Vinnytsia, pour y faire une préparation militaire très sommaire et y subir un endoctrinement idéologique, il est allé rejoindre les rangs d’ « Azov ».

 

Pour le moment, il y a relativement peu de crétins des pays d’Europe occidentale à avoir tenté l’aventure dans les rangs des paramilitaires néonazis, mais il n’y a aucune certitude que ce ne sera pas le cas d’ici quelques mois. Lors des guerres balkaniques dans les années 1990, les services de renseignement de pays membres de l’OTAN avaient incité, sinon carrément aidés, à ce que plusieurs centaines de volontaires aillent rejoindre les rangs des paramilitaires néo-oustachis du HOS (branche armée du parti du Droit) pour aller faire du nettoyage ethnique contre les populations serbes orthodoxes et aider les islamistes de Bosnie, du Sandjak et du Kosovo à imposer une entité musulmane américano-compatible au cœur de l’Europe du Sud-Est.

Les milieux radicaux et néonazis en Europe de l’Ouest ont toujours été particulièrement manipulables par les « services » de l’Alliance atlantique, comme l’a, entre autres, démontré l’affaire Gladio en Italie.

D’ailleurs, dans ce pays, derrière Adinolfi (et Casapound), l’extrême droite otano-consanguine s’est mobilisée depuis un an déjà pour soutenir les projets US en Ukraine.

 

( Note de Kurgan : ne soyons pas jaloux, le susdit Adinolfi "propagandise" souvent en nos vertes contrées... et les sites/blogs aux mains d'anciens attachés parlementaires UMP "reconvertis" dans l'extrême-droite pro-atlantiste ne ménagent pas leurs efforts pour tenter de "zentropiser" ou "non-conformiser" un maximum de jeune crétins ; quitte - en désespoir de cause - à aller racoler du coté des royalistes ou des métalleux décérébrés ! A force de demander à des "Azov boys" d'exhiber des drapeaux à fleur de lys dans leurs camps d'entraînement, de créer des "Pathétiques Divisions" à tous les coins de net, de rendre hystériques les groupies de Peste Noire et de programmer des Nokturnal Mortum (& Cie) à l'affiche des festivals pour imbibés à la bière de l'été... ils ne devraient pas manquer de dénicher quelques débiles sacrifiables par-ci par-là ! Pas de soucis ! )        

 

En revanche, pour celles et ceux qui veulent aller soutenir les indépendantistes, il se pourrait bien que les mêmes « services » liés à l’Alliance atlantique cherchent à les en empêcher : 8 volontaires espagnols viennent d’être interpellés dans leur pays pour s’être rendus dans le Donbass.

 

L’Ukraine à l’heure de BHL…

 

Règlements de comptes entre paramilitaires : les médias ukrainiens ont rapporté que le chef du « bataillon » de la garde nationale « Kryvbas », Nikolai Kolesnikov, avait été attaqué par des inconnus chez lui qui lui ont jeté deux grenades, qui n’ont pas explosé. Il lui est reproché d’avoir « trahi » la cause néobandériste en ne se faisant pas tuer sur place dans le chaudron de Debaltsevo.

 

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Le bonheur « proeuropéen » dans les rayons vides des supermarchés en Ukraine…

 

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Pendant ce temps, les journalistes de la Communauté des Etats indépendants (CEI) s’inquiètent des «faits de persécution de journalistes en Ukraine, principalement russes, dans l’exercice de leurs activités professionnelles. » Depuis un an maintenant, il n’est quasiment plus possible pour les journalistes russes et russophones d’exercer leur métier en zone contrôlé par le régime de Kiev. En plus des mesures coercitives à l’encontre de tout média un minimum critique contre la junte putschiste, on ne compte plus les retraits d’accréditation, les faits d’intimidation, les arrestations et détentions arbitraires, les menaces de mort, les expulsions du pays sous de faux prétextes, ainsi que la violence physique de la part de nervis ou de simples policiers contre ces représentants de la presse. Des atteintes aux droites de l’homme et à la liberté de la presse qui ne semblent pas chagriner plus que ça Reporters sans frontières. Il est vrai qu’en 1999, le secrétaire général de cette ONG bien-pensante avait approuvé le bombardement de la Radio télévision serbe à Belgrade par l’OTAN…

L’heure est à la contestation et à la violence de rue à Kiev : les forces de l’ordre ont dû charger les manifestants qui voulaient s’en prendre à la Banque nationale, occasionnant plusieurs blessés. La chute de la monnaie nationale, dernièrement, l’écroulement du niveau de vie, le marasme économique, les restrictions alimentaires et les réformes annoncées qui ne viennent toujours pas, génèrent des inquiétudes grandissantes au sein de la population. En réponse, le régime renforce ses effectifs de police et arme de plus en plus les paramilitaires.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 28 février 2015.

 

Pour lire l’article original, regarder les vidéos, etc…, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-washington-se-prepare-a-une-guerre-longue#more-239397

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Ukraine/Donbass :

 

Kiev rechigne à retirer ses armements lourds

 

L’US National Intelligence vient de déclarer que les combats en Ukraine se poursuivront pendant toute l’année 2015, ce qui montre clairement que les Etats-Unis et leurs alliés cherchent un affrontement direct avec la Russie au risque de faire basculer le monde dans un conflit généralisé. Le commandement ukrainien n’a toujours pas reçu l’ordre de retirer ses armements lourds de la ligne de front, conformément aux accords de Minsk, alors que les FAN viennent de l’achever en fin de journée. Ce soir, il paraîtrait que l’ordre ait enfin été donné… A voir !

 

James_R._Clapper_official_portrait.jpgLa communauté du renseignement aux États-Unis estime que les livraisons d’armes à l’Ukraine ont la capacité de provoquer une réaction négative de la Russie et d’accélérer la livraison de plus d’armes modernes aux séparatistes [les livraisons d'armes russes aux FAN sont actuellement une vue de l'esprit, ndlr], selon James Clapper (photo ci-contre), le directeur du Renseignement national à Washington. Toutefois, cela ne signifie pas, a-t-il ajouté que le renseignement américain s’oppose à fournir une aide militaire létale à l’Ukraine. Le directeur de l’Intelligence Département du Pentagone, le général américain Vincent Stewart, considère pour sa part que les livraisons d’armes ne donneront pas un avantage significatif à Kiev pour affronter les milices. Voilà qui a le mérite d’être clair : on livrera les armes, mais cela ne servira à rien, sinon à faire durer le conflit, voire à le faire déraper vers une guerre régionale, voire mondiale.

 

Les responsables du commandement militaire ukrainien affirmaient ce matin qu’ils n’avaient pas reçu l’ordre de retirer l’artillerie lourde de la ligne de contact, conformément aux accords de cessez-le-feu signés à Minsk. «Nous allons tenir nos positions, nous attendons une décision sur le retrait des armes lourdes », a déclaré Anatoliy Stelmakh lors d’une conférence de presse. De leur côté, les représentants de l’Union européenne, des Etats-Unis et les représentants ukrainiens de l’OSCE préfèrent fermer les yeux sur le non-retrait des armements lourds dans Donbass de la part des forces de Kiev.

 

ukr700.jpgMais ces dernières ne se sont pas seulement contentées de maintenir leurs armements lourds, elles continuent de se renforcer et de concentrer leurs forces sur des points précis comme Volnovakha, Mariupol, Avdeevka, Artemovsk et Dzerzhynsk. 

De même, l’artillerie ukrainienne maintient la pression sur les FAN en les harcelant sur la ligne de front, et notamment au nord-ouest de Lugansk, au nord et au nord-ouest de Gorlovka, sur Donetsk et sur l’est de Mariupol.

Les forces de la République populaire de Lugansk ont, quant à elles, retiré près de 80% de leurs armements lourds, alors que celles dépendantes de la République populaire de Donetsk sont à 90% du retrait.

 

Les forces de Kiev, refusant d’appliquer le cessez-le-feu, maintiennent une pression importante sur le nord-ouest de Lugansk. Les positions 29 et 31 tenues par la milice connaissent toujours des affrontements d’intensité variable, alors que la ligne de contact est constamment soumise aux frappes de l’artillerie kiévienne. Une attaque d’infanterie appuyée par des blindés ukrainiens a été repoussée dans la journée du 25 février par els forces de Nouvelle Russie. Les troupes de Kiev profitent du retrait des batteries d’artillerie républicaines pour tenter de reprendre l’avantage au sud de la Seversky Donets.

 

Déblaiement macabre sous les tirs

 

Un groupe de trois saboteurs à la solde de Kiev a été neutralisé dans la journée sur l’agglomération de Donetsk. La chasse à d’autres petits groupes similaires se poursuit.

Sur l’aéroport de Donetsk, les équipes de déblaiement continuent de récupérer les corps des soldats ukrainiens tombés il y a plusieurs semaines. La tâche est particulièrement difficile en raison de l’état des bâtiments. De plus, les batteries kiéviennes continuent de frapper de manière régulière la zone, ce qui oblige les équipes à porter casque et gilets pare-balles en permanence. Ce 26 février, on a encore trouvé les restes d’au moins 30 soldats et paramilitaires ukrainiens.
(vidéo ci-dessous).

 

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(…)

Les paramilitaires néonazis du « bataillon Azov » sont toujours retranchés sur les hauteurs à l’ouest du village, le long de la route qui mène à Mariupol et tirent sur l’agglomération avec des mortiers de 120, positionnés quelques kilomètres plus à l’ouest. De plus, il semblerait que plusieurs snipers opèrent sur zone. L’unité dispose de l’appui de blindés de l’armée ukrainienne et de batteries lourdes situées sur Mariupol.

« Azov » recrute : l’unité a perdu beaucoup de monde ces derniers temps. Il faut donc compléter les effectifs. Sur les réseaux sociaux, l’unité néonazie précise que la « priorité est donnée aux candidats ayant une formation médicale », sans cacher qu’il s’agit aussi de mettre en place une section d’évacuation sanitaire au sein du bataillon renforcé. Et un groupe de fossoyeurs professionnels, ils y ont pensé… ? Ils devraient, cela leur sera très utile.

 

Prises de guerre

 

On peut faire une première estimation globale des prises de guerre réalisées par les forces de Nouvelle Russie dans le chaudron de Debaltsevo. Il ne s’agit que d’une évaluation, puisque certains matériels, une fois réparés et remis en état de combattre, seront opérationnels d’ici quelques semaines ou quelques mois. Ces chiffres ne tiennent pas compte des armements détruits (Source / Ici nous avons quelques éléments qui aident à l’identification des types d’armements et de matériels) :

 

- 187 chars (T-64BV et T-64 BM Bulat pour l’essentiel)... 

- 124 blindés d’infanterie et blindés légers BRDM-2, BRDM 9P148 (avec missiles antichar Fagot), BMP          1 et 2, BRM-1K, BMP-KSh, BMD, BTR 70 et 80, MT-LB ;

- 68 automoteurs d’artillerie (2S19 MSTA-S, 2S1, 2S3…) ;

- 52 tracteurs et transporteurs mécanisés MT-LB, dépanneuses de chars, etc. 

- 24 lance-roquettes multiples Grad...

- 278 mortiers de différents calibres (82, 120…) ;

- 139 camions Zil, KrAZ, Ural, Kamaz… ;

- 43 véhicules divers (essentiellement des UAZ, des SUV, et même des Hummers) ;

- 46 systèmes de détection et communication, dont un radar américain de contre-batterie.
Pas de précisions pour le moment concernant les postes de missiles antichar, les canons sans recul SPG-9, les ZU-23/2 tractés ou sur camions, l’artillerie tractée (122 D-30, 152 D-20, 152 MSTA-B, 100 mm T/MT-12 Rapira…), les matériels spécifiques comme les engins du génie (IMR, KrAZ 225B pelleteuse…) et les dépanneuses, les PC tactiques blindés (MT-LBu 1V14, P-149 BMR Kushetka-B K1Sh1 [PC tactique sur châssis de BTR-70], BTR-60 Р-145VМ…).

(…)

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 26 février 2015.

 

Pour lire l’article original, regarder les vidéos, etc…, cliquez sur : http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-kiev-rechigne-a-retirer-ses-armements-lourds#more-239376

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26/02/2015

Don Cossacks commander Nikolay Kozitsyn

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Debaltsevo / Don Cossacks commander Nikolai Kozitsyn

Part. 1 / Source : Novorossia News Channel

Kiev : émeutes, chaos et rationnement...

Ukraine/Donbass : 

 

Kiev : Émeutes, chaos et rationnement...

 

Un an après le coup d’État, l’Ukraine est en morceaux, son économie est exsangue, les denrées sont désormais rationnées, son unité nationale n’est plus qu’une vue de l’esprit, les libertés y sont quotidiennement bafouées, voire inexistantes, et l’arbitraire est devenu une forme de gouvernance occidentalisée. La guerre fait rage dans le Donbass et la débâcle de Debaltsevo, où encore quelque 1.500 soldats et paramilitaires ukrainiens sont portés disparus, est un avant goût de ce que sera l’Ukraine demain. Les stratèges états-uniens veulent faire de ce pays un champ de bataille contre la puissance russe. Pour l’instant, ils s’y sont cassés les dents, mais ils entendent bien utiliser les extrémistes pour parvenir à leurs fins. Pour l’heure, les nostalgiques de la collaboration avec l’Allemagne hitlérienne occupent la rue et menacent.

 

 

Les bandes armées de Washington, aujourd’hui dans les rues de Kiev :

ils ont détruit l’Ukraine, et veulent une guerre généralisée en Europe.

 

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Une manifestation anti-gouvernementale dans le centre de Kiev a dégénéré en émeute, ce mercredi après-midi. Environ un millier de nervis d’extrême droite, se réclamant majoritairement de Praviy Sektor, ont affronté des éléments de la garde nationale déployés au centre-ville, à coup de cocktails Molotov. Plusieurs bâtiments ont été attaqués dont celui du bureau du Procureur général de l’Ukraine. Le désordre a atteint aussi l’aéroport de Borispol, où un groupe de paramilitaires ukrainiens, se faisant appeler « Bataillon de la fraternité », a menacé de suspendre les liaisons aériennes avec les pays de l’Union européenne.

Cette contestation intervient dans le contexte de la commémoration du putsch pro-occidental de l’année dernière qui a amené au pouvoir un régime antidémocratique et totalitaire porté à bouts de bras par les États-Unis et leurs alliés occidentaux. Elle intervient aussi après la débâcle militaire de Debaltsevo et alors que le pouvoir d’achat des Ukrainiens s’écroule et que la contestation gronde de toutes parts.

 

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Les magasins ukrainiens limitent désormais la vente de certaines

catégories d’aliments (sucre, huile, farine, sarrasin…) :

le rêve «proeuropéen» au quotidien ! 

 

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La brusque chute de la hryvnia s’est répercutée sur le niveau de salaire des Ukrainiens de sorte que leur salaire minimum n’atteint même pas les 43 dollars… Certains Ukrainiens touchent à présent moins que les habitants du Bangladesh, du Ghana, de la Zambie, de la Gambie ou du Tchad où le salaire minimum se monte à 51 dollars. Le gouvernement ukrainien ne promet pas d’élever le salaire avant décembre 2015 (source).

Les commerces se sont vus imposer un rationnement des produits de base après la chute de la hryvnia, ce qui a créé un vent de panique et amené les gens à stocker de la nourriture.
Il est bien plus facile de faire la guerre que de tenter de remettre de l’ordre dans l’économie du pays et de répondre aux aspirations du peuple. Voilà où a mené la « révolution » du Maïdan !

 

Guerre américaine en Ukraine

 

Il semblerait que les USA aient lancé un programme de soutien militaire direct au régime de Kiev. C’est ce que craint Aleksandr Zakharchenko, le président de la République populaire de Donetsk, et c’est ce qu’il semblerait au regard des manœuvres de l’OTAN dans les pays baltes, de l’annonce de l’arrivée d’ « instructeurs » américains, britanniques et aussi canadiens sur le sol ukrainien et des mouvements inquiétants d’avions gros porteurs américains sur les aéroports de Kiev, de Kharkov et de Dniepropetrovsk ces derniers jours. Et c’est le néonazi notoire Andriy Paruby, Premier vice-président de la Verkhovna Rada, qui a été chargé d’aller quémander encore plus d’armes à Washington, considérant que l’aide des Etats-Unis « est cruciale ».

 

Comme elles manquent sérieusement de volontaires et que les mobilisations forcées ne donnent pas les résultats escomptés, les autorités ukrainiennes envisagent la possibilité de recruter parmi les prisonniers incarcérés pour remplir les rangs de leurs « bataillons » répressifs. Une information donnée aux médias kiéviens par le président du Service pénitentiaire de l’État ukrainien, Volodymyr Palagnyuk. Au printemps dernier, déjà, une grande partie des repris de justice avaient été libérés pour être incorporés dans des unités répressives comme les « bataillons » « Donbass », Dnepr-1 », « Shakhtarsk » ou encore « Azov ». Des violeurs, des assassins, des crapules des bas fonds de la Galicie, des psychopathes en tous genres deviendront bientôt des frères d’armes d’autres crapules, violeurs, psychopathes et assassins d’unités aussi glorieuses qu’ « Azov » ou Dnepr-1″. Et ce ne sont pas les femmes abusées sexuellement par les soudards de l’unité à la rune du loup (« Azov ») dans le village occupé de Rozonovka qui témoigneront du contraire…


Cette méthode qui consiste à employer la lie de la société pour des missions exclusivement répressives contre des populations civiles rappelle étrangement le recrutement d’une partie des unités dites « de police » ou dépendantes des Hohöre-SS und Polizeiführer chargés de la « sécurité » sur les arrières du front de l’Est de 1941 à 1944 comme le SS-Sonderbataillon « Dirlewanger » et le Bataillon 500 de sinistre mémoire.

 

Sous les tirs de la trêve

 

Vladimir Kononov, le ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk a été la cible de tirs d’un ZU-23/2 ukrainien sur la zone aéroportuaire de Donetsk, alors qu’il menait une inspection lié au respect du cessez-le-feu. Il n’a pas été blessé et a pu s’éloigner du site à bord d’un blindé.
Alors que les tirs d’artillerie continuent contre les grandes agglomérations du Donbass de la part des forces ukrainiennes qui refusent d’appliquer les accords de Minsk, les petites unités de saboteurs kiéviens sont devenus une menace quotidienne pour les forces républicaines, surtout sur le secteur de Donetsk. Dernièrement, un nouveau groupe subversif de trois individus a été neutralisé : des résidents locaux qui œuvraient « pour l’argent ».

Plusieurs groupes subversifs mobiles agissent autour de la ville de Donetsk, dans des véhicules banalisés, des camions, des fourgonnettes et même dans les ambulances. Disposant d’explosifs, de mortiers de 82, de lance-roquettes antichars, ils s’en prennent le plus souvent à des cibles civiles, parfois militaires. Aujourd’hui, une explosion a eu lieu dans un commerce du centre-ville de Donetsk ? Il pourrait s’agir de l’action d’un de ces petits commandos.

(…)

 

90% des militaires ukrainiens, après le retour du Donbass, ont des symptômes de troubles mentaux, d’après une responsable des services psychologiques à Lviv, Oksana Nakonechna. Et d’ajouter que les combattants qui reviennent de la zone de guerre ne présentent pas immédiatement de stress post-traumatique, il peut y avoir un décalage d’un mois avant de diagnostiquer une pathologie.

Les conséquences du coup d’Etat du Maïdan n’ont pas fini de marquer profondément et pour longtemps la société ukrainienne.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 fevrier 2015.

 

Pour consulter l’intégralité de l’article, voir les vidéos, etc…, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-emeutes-chaos-et-rationnement-de-la-nourriture-a-kiev

 

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Ukraine / Donbass :

 

Un front figé mais toujours actif.

 

Alors que Kiev maintient ses moyens lourds en artillerie et en troupes à proximité de la ligne de front, les forces de Nouvelle Russie, que cela soit à Donetsk ou à Lugansk, ont commencé à retirer plusieurs dizaines de batteries et d’unités de combat. Cela fait une semaine, déjà, que ces premiers retraits ont pu être observés. Mais de son côté le régime de Kiev préfère faire du chantage au cessez-le-feu… Après la reprise de Debaltsevo, la ligne de front s’est une nouvelle fois figée. La tension reste forte à de nombreux endroits. Les FAN craignent une contre-attaque au printemps. Pour l’heure, le régime ukrainien inventorie encore ses pertes, et les extrémistes qui le maintiennent au pouvoir commencent très sérieusement à vouloir lui demander des comptes. Leurs commanditaires à Washington n’en peuvent plus des échecs répétés malgré les millions de dollars investis depuis plus d’un an. Aussi, le pouvoir se durcit un peu plus et sombre de plus en plus dans la démence.

 

L’OTAN persiste à soutenir son vassal ukrainien : après les forces US, des soldats britanniques sont annoncés pour venir en aide à ce qui reste de l’armée du boucher de Kiev. Et des mouvements inquiétants de troupes estoniennes, hollandaises (infanterie mécanisée sur CV90) et américaines (Iron Troop du Captain James Gibbs, du 3rd Squadron du 2nd CavalryRegiment monté sur Strykers) sont signalés depuis quelques jours (vidéo ci-dessous), à seulement 150 km de Saint-Pétersbourg.

La situation militaire dans le Donbass est le résultat des initiatives hasardeuses et belliqueuses de Kiev en ce début d’année : poussé par Washington, le régime avait décidé pour la troisième fois de se lancer dans une action militaire en dépit de ses faibles capacités opérationnelles et de son manque total de cohérence tactique et stratégique.

 

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Retrouvé à Debaltsevo, complètement carbonisé, cet engin assez rare :

un BTR-70 de commandement d’artillerie.

 

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Cette décision a été prise par le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Oleksandr Turchinov, un des plus fervents partisans de la guerre à outrance contre les russophones du Donbass et contre le peuple russe en général, un pion essentiel des États-Unis en Ukraine. Il avait lancé, à la veille des pourparlers de Minsk, une attaque frontale contre les positions républicaines à l’est de Mariupol, profitant du repositionnement temporaire de certaines unités d’élite sur Debaltsevo, comme le 1er bataillon de Slaviansk. Il cherchait à la fois à provoquer un incident d’envergure pour faire capoter les entretiens à Minsk et entendait en même temps s’accorder une victoire facile. Une offensive qui, bizarrement, coïncida avec les tirs de BM-30 Smerch contre Kramatorsk… Le président Porochenko a donc dû céder au « parti de la guerre » qui dispose de la majorité à la Rada (et qui menaçait de le renverser) et il avait alors décidé de poursuivre les opérations militaires et de ne pas ordonner le retrait des forces ukrainiennes dans la poche de Debaltsevo. On connaît la suite : l’offensive d’hiver de Turchinov s’est arrêtée après seulement 7 km et les troupes de Kiev ont été taillées en pièces dans la poche de Debaltsevo, les rares qui ont pu en réchapper sont en piteux état…

 

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Batterie de 2S3 Akatsiya à Artemovsk :

Kiev renforce continue de se renforcer au lieu de se retirer

(…)

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Batterie de S-300PS à Mariupol. Il y a un bataillon sol-air semblable à Odessa. Les forces ukrainiennes ont mis en batterie des S-300B1 à Kharkov, des batteries Buk-M1 à Kramatorsk couplées avec des radars 36D6 à l’aéroport de cette agglomération et il y aurait même une batterie de S-300PS à Krasnogorovka, à seulement 15km de Donetsk.

(…)

 

Face à une situation de crise qu’il maîtrise de moins en moins, le régime « proeuropéen » ukrainien a choisi la fuite en avant. Le durcissement hallucinant de la rhétorique contre la Russie, la fermeture des frontières et l’intensification de la censure sont les manifestations les plus visibles de ce choix politique incohérent. Porochenko a besoin d’apaisement afin de se maintenir au pouvoir, mais tout est hors désormais de contrôle. La chute du chaudron de Debaltsevo a été la goûte d’eau qui a fait déborder le vase du mécontentement.

 

L’économie s’effondre, les entreprises stratégiques du pays meurent à petit feu, le financement international tant attendu ne viendra pas, les aides perçues ont été englouties dans les dépenses militaires inconsidérées ou sont passées dans les poches de quelques oligarques véreux. L’Union européenne et les Etats-Unis ne jouent pas le jeu espérer pour maintenir à flots une Ukraine croupion en pleine dérive. Et malheureusement pour la junte, les USA n’aiment pas donner des armes aux tocards : les précédents comme le Sud-Vietnam ou l’Iran du Shah montrent que tôt ou tard ces armements finiront par tomber entre les mains de l’adversaire. D’ailleurs, à Debaltsevo, la capture inopinée d’un radar US de contre-batterie intact, est de très mauvais augure pour de futures livraisons d’armes de haute technologie. De surcroît, l’armée ukrainienne a démontré à trois reprises depuis le printemps dernier, son incapacité tactique et stratégique. Désormais, pour le Pentagone, Porochenko et son général en chef Muzhenko n’ont plus aucune crédibilité. Et depuis que le potentat kiévien a pris l’ex dictateur géorgien Saakachvili dont les dons de stratège sont proverbiaux, comme conseiller, on peut s’attendre au pire.

 

Restent les « bataillons » de paramilitaires d’extrême droite formés, armés, entrainés et envoyés en première ligne par le « parti de la guerre » (Turchinov, Avakov, Nalivaychenko, Yatseniuk et les néonazis et néobandéristes de la Rada). Ils représentent encore pour les États-Unis un levier destiné à faire pression sur la politique intérieure de l’Ukraine.

Mais leur valeur est très aléatoire, d’autant que beaucoup d’entre eux ont disparu suite aux déboires d’Ilovaïsk et de Debaltsevo. Ils ont des effectifs certes particulièrement motivés, bien que très incomplets, mais leur valeur au feu laisse à désirer. La destruction de « bataillons » très bien équipés et particulièrement fournis en effectifs comme « Donbass » et « Dnepr-1 » en août, l’échec d’ « Azov » à l’est de Mariupol dernièrement, montrent qu’ils ne sont pas taillés pour affronter un adversaire résolu, motivé, bien armé, bien coordonné et bien encadré.

De plus, Grishin-Semenchenko et Yarosh, de par leur attitude et leurs motivations affichées, s’apparentent plus à des chefs de bande opportunistes et sans scrupules qu’à de véritables combattants politiques. Leur projet de QG opérationnel parallèle semble avoir été tué dans l’œuf. Fait révélateur, Biletsky, le chef officiel d’ « Azov » et Führer des Patriotes ukrainiens ne s’est pas joint à l’initiative, par crainte de perdre tous ses petits avantages octroyés dernièrement en échange de sa neutralité dans la lutte de pouvoir qui fait rage à Kiev.

 

Reste la pression de la rue et des bandes armées issues du Maïdan qui n’ont jamais été démobilisées. A plusieurs reprises, elles ont menacé et menacent encore le pouvoir présidentiel. Elles demeurent un réel danger pour le potentat de Kiev qui doit en permanence leur donner des gages.

 

La pression de ces bandes manipulées et financées de l’extérieur, ajoutée à l’activisme des extrémistes de la Rada peut amener, tôt ou tard, à l’instauration de la terreur dans le pays : la junte est un animal blessé, elle est de plus en plus impopulaire. Aussi, il est vraisemblable que sa violence va se retourner contre les populations qui sont encore sous son contrôle, puisque le projet initial d’établir sa domination en détruisant les indépendantistes du Donbass a échoué. La justification d’une telle politique est déjà toute trouvée : l’ennemi étant la Russie (comme Porochenko l’a souligné dernièrement), tous ceux qui critiquent le régime imposé de force il y a un an ne peuvent être que des traîtres, des ennemis du peuple qu’il est nécessaire d’éradiquer.

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 25 fevrier 2015.

 

Pour consulter l’intégralité de l’article, voir les vidéos, etc…, cliquez sur :

http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-front-fige-mais-toujours-actif

 

 

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[eng subs] DPR DM afternoon sitrep 25/02/15:

Minister Kononov attacked at the airport / Source : Kazzura.

25/02/2015

Donetsk, journée du Défenseur de la Patrie, allocutions des volontaires français.

Donetsk / République Populaire de Donetsk.

Cérémonie du 23 février, jour du Défenseur de la Patrie, allocutions d'Erwan Castel et de volontaires venus de France et du Brésil pour combattre la Junte de Kiev.

Reportage Anna-News. (Via

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Retrouvez Erwan Castel via : 

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 (Cliquez sur l'image pour accéder au blog)

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http://alawata-rebellion.blogspot.fr/

Ukrainian commander reveals truth about Debaltsevo cauldron.

Ukrainian commander Andrey "Vysota" reveals truth about Debaltsevo cauldron. 

ukraine,novorossia,donbass,porc'ochenko,ihor kolomoïsky,igor kolomoïsky,obama,fabius,les ignobles,france sous commandement américain,monde en perdition

[eng subs] UAF 25th bat. "Kiev Rus" com. Andrey "Vysota" [ed. Height] reveals truth about Debaltsevo cauldron ! 

 [eng subs] DPR withdraws its artillery 24/02/15.

[eng subs] Givi on the Defender of the Fatherland rally in Donetsk

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Source vidéos : Kazzura

24/02/2015

Alexandr Zakharchenko presser on "Defender of the Fatherland Day"

DPR Prime Min. Alexandr Zakharchenko presser on "Defender of the Fatherland Day".

(Feb 23, 2015)

Traduction & english subs by Kazzura.

Des témoignages émouvants et accablants...

Ukraine/Donbass :

 

Un front stabilisé mais toujours sous tension.

 

Les témoignages émouvants, et accablants pour la junte, sur ce qu’ont enduré les civils du Donbass dans la poche de Debaltsevo commencent à être diffusés. Des mois de privations, d’humiliations, de tueries, d’arrestations arbitraires, de tueries, de pilonnages à l’artillerie lourde, rien n’a été épargné à ces hommes, ces femmes, ces enfants, ces personnes âgées soumises à l’arbitraire d’un régime totalitaire soutenu par les mondialistes. Et ce régime de Kiev continue de frapper avec son artillerie lourde les zones résidentielles des grandes villes du Donbass. Les escarmouches et les frappes d’artillerie (surtout ukrainiennes) se succèdent à certains endroits de la ligne de front. Le secteur nord de Debaltsevo-Gorlovka, de même que l’est de Mariupol sont désormais les deux zones où l’intensité des combats ne faiblit pas. Après l’explosion de Kharkov, les investigations hasardeuses et la propagande de la police politique kiévienne semblent mener tout droit, au fil des heures, à… Kiev !

 

 

Les civils de Debaltsevo, libérés de la tyrannie « proeuropéenne » disent merci à la Russie.

Des images et des témoignages que vous ne verrez pas sur nos chaînes occidentales.

Des témoins parlent des horreurs que les troupes de Kiev leur ont fait subir.

 

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Le nombre total de personnes déplacées en Ukraine des suites de la guerre faite par le régime de Kiev aux populations du Donbass s’élevait à 1.042.100 personnes, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. En outre, il y aurait désormais 268.300 Ukrainiens demandeurs d’asile et 406.000 qui seraient réfugiées dans d’autres pays, dont la Russie. Voilà un des aspects du bilan humain d’un régime criminogène issu du coup d’Etat du Maïdan, un an après sa prise de fonctions.

 

Attentat de Kharkov : l’incohérence totale de la version de Kiev

 

Les partisans de Kharkov démentent toute implication dans l’attentat d’hier contre une manifestation d’extrême droite. Ils accusent le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, Arsen Avakov, d’avoir monté le coup dans afin de lancer une opération antiterroriste dans la région de Kharkov.
Quatre victimes de l’explosion nécessitent encore des soins intensifs à l’hôpital de la ville. Un adolescent de 15 ans est mort aux urgences.

Avec l’affaire de Kharkov c’est toute la crédibilité du SBU, et par delà de l’antenne de la CIA qui est implantée dans les locaux de la police politique de la junte, qui est sur la sellette.
La seule vidéo que l’on connaisse de l’explosion a été mise en ligne sur Internet par Igor Rassokha, un agent du… SBU ! L’individu s’était fait connaître en organisant une unité paramilitaire au cours de l’été dernier destinée à éliminer physiquement toute personne soupçonnée de tendances « séparatistes » (comprendre : tous les opposants au régime de Kiev).

En un temps record (une heure après l’explosion, selon Markiyan Lubkivsky, responsable des relations publiques et conseiller du chef du SBU, l’Ukraino-américain Valentyn Nalyvaichenko), quatre personnes ont été arrêtées, mais leur identité n’a pas été révélée, alors que le secrétaire du Conseil national de défense et de sécurité, Oleksandr Turchinov, prétend que ces individus ont été « formés à Belgorod » en Russie.

Le SBU affirme avoir saisi lors de perquisitions un RPO Shmel (photo ci-dessous).

Des photos de ces investigations ont été prises de nuit de toute évidence, alors que les faits annoncés par le régime dateraient du début d’après-midi. Y-aurait-il eu des arrestations préventives de nuit ?

 

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Selon le SBU, qui a filmé et mis en ligne cette vidéo, les suspects 

ont été arrêtés aux alentours de 15 heures (heure locale)… en pleine nuit !

Mais l’annonce de leur arrestation a été faite à 13 h 38, heure locale.

L’incohérence est totale !

 

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Autre fait troublant, plusieurs députés d’extrême droite à la Rada, dont des néonazis notoires, ont immédiatement appelé à l’arrestation du maire de Kharkov, qui n’a jamais montré d’enthousiasme pour la junte.

Des élus plus ou moins liés politiquement et financièrement au maître de Dniepropetrovsk, Ihor Kolomoisky, ce qui met en relief l’éternelle rivalité entre Kharkov et Dniepropetrovsk.

De surcroît, Arsen Avakov, le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, n’est pas étranger aux mesures d’intimidation contre Guennady Kernes depuis plus d’un an. Avacov, qui parraine nombre d’unité paramilitaires d’extrême droite, voue une haine farouche à Kernes depuis qu’il a perdu la course à la mairie en 2010. Il y a même eu une tentative d’assassinat contre Kernes en avril 2014 (voir ici).

De plus, Kernes ayant des origines hébraïques, c’est une occasion en or pour l’extrême droite néobandériste et néonazie de se payer un juif, alors qu’ils ne le peuvent pas s’en prendre à Kolomoisky qui les tient par l’argent. D’ailleurs, depuis juin dernier, le député néonazi Ihor Mosiychuk, un des plus menaçants contre Kernes, est interdit de séjour dans l’oblast de Dniepropetrovsk suite à des propos antisémites.

Enfin, sans en apporter la preuve, Petro Porochenko a déclaré hier que le SBU avait évité une attaque terroriste similaire à Odessa, alors que, comme par grand hasard, un des instigateurs du massacre d’Odessa au printemps dernier, qui avait coûte la vie à une soixantaine d’opposants au Maïdan, a été tué dimanche à Kharkov.

Cet attentat permet désormais de justifier plusieurs vagues d’arrestations d’opposants ou présumés tels à travers tout le pays, de faire pression contre les rares médias qui ne sont pas encore totalement aux ordres et de placer Kharkov encore un peu plus sous tutelle répressive. Il permet aussi au régime de faire momentanément oublier l’humiliation de Debaltsevo et de mobiliser le bon peuple pour poursuivre sa guerre contre les populations du Donbass.

 

 

Échanges de prisonniers et échanges de ressentis. Les prisonniers ukrainiens affirment qu’ils ont décidé de se rendre parce qu’ils n’ont aucune raison de se battre contre leurs propres concitoyens. D’autres affirment avoir été abandonnés par l’Ukraine dans des positions indéfendables. Il y avait quatre femmes dans cet échange : des membres de familles de miliciens qui vivaient en zone contrôlée par Kiev et qui ont été raflés. Une femme dit qu’elle a été enlevée, emmenée de force à Debaltsevo, torturée, qu’elle a passé 8 jours dans les geôles du SBU et qu’elle a été condamnée à 60 jours d’incarcération, puis un mois de plus. Les forces de Kiev utilisent des otages civils pour les échanger contre leurs soldats faits prisonniers.

 

Accrochages sur la ligne de front

 

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Un nouveau bataillon mécanisé arrive par voie ferrée sur Krasny Liman,

au nord de Slaviansk : des renforts ukrainiens en contradiction avec les accords de Minsk ! 

 

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Alors que les accrochages se multiplient sur la ligne Pervomaïsk – Lugansk, au sud de la vallée de la Seversky Donets, samedi et dimanche, des affrontements ont eu lieu au nord de l’ancienne poche de Debaltsevo en direction d’Artemovsk et au nord de Gorlovka (zone ouest des réservoirs). Sur cette zone, les forces ukrainiennes, renforcées par les éléments issus du chaudron, tentent de faire barrage à la poussée des forces républicaines.

Le secteur est et nord-est de Mariupol reste particulièrement actif question combats.
Dimanche, plusieurs accrochages ont eu lieu au niveau de la ligne Shirokino – Sakhanka. Des tirs de mortiers de 120 du « bataillon Azov » ont touché plusieurs secteurs du village de Shirokino toujours tenu par les milices. Lors d’un accrochage, plusieurs combattants de Kiev ont été éliminés (tués ou blessés) et un blindé aurait été détruit. Deux combattants républicains ont été blessés dans les combats.

 

Ce matin, à partir de 5h00 (heure locale), les frappes de mortiers lourds à partir de Sopino (3 km plus à l’ouest) se sont répétées, un milicien a été tué et deux autres ont été blessés.
Dans le même secteur, le 3e bataillon « Phoenix » de la 79e brigade aéromobile aurait été touché par des tirs de mortiers en provenance de positions républicaines sur Shirokino. Des sources ukrainiennes affirment que la milice a prétendument attaqué la localité de Sakhanka (3 km au nord-est de Shirokino).

 

Et pour justifier son incapacité à prendre le contrôle d’un village aussi modeste que Shirokino, le service de propagande d’ « Azov » affirme qu’au cours des derniers jours environ 350 combattants, 15 camions de fret, 20 véhicules blindés, dont six chars, seraient arrivés de Russie. Il s’agit en fait de troupes républicaines redéployées, après l’éradication du chaudron de Debaltsevo.

 

Une armée de bras cassés et de mercenaires

 

Selon plusieurs combattants ukrainiens du « bataillon Tchernigov » qui ont réussis à s’échapper du chaudron, toute la population de Debaltsevo et de ses alentours était hostile aux forces kiéviennes. Il faut reconnaître que la soldatesque kiévienne n’a pas fait de gros efforts pour se faire accepter par les civils, pratiquant une véritable politique d’occupation comparable à celle vécue de 1941 à 1943 dans la région.

 

D’autant que ces combattants ukrainiens se sont avérés être de très mauvais soldats. Outre les tirs fratricides qui auraient été la cause, dans certains secteurs, d’environ la moitié des victimes, on apprend progressivement par les réseaux sociaux, mais aussi la presse occidentale et même une partie des médias kiéviens, que l’armée de Porochenko ressemble plus, par certains aspects, à une bande de soudards enfouraillés digne des « grandes compagnies » du Moyen-âge qu’autre chose. Si l’encadrement et le commandement des forces spéciales et des unités de parachutistes et de l’aéromobile s’avèrent être relativement bien formés et disciplinés, le recrutement issu du Maïdan serait souvent «à risque» : les soldats professionnels sont très souvent confrontés à des recrues mal formées, très indisciplinées, n’ayant aucun sens du respect de la hiérarchie et des consignes de base. Beaucoup utilisent leurs téléphones mobiles pour signaler leurs positions sur les réseaux sociaux (VK – contrôlé par les services russes !-, Facebook, Twitter…), à leurs proches, pour donner volontairement ou non des précisions tactiques sur leur unité à tel ou tel copain, sur les opérations en cours et même sur les positions précises de leurs cantonnements. Des détails naturellement utilisés à bon escient par les forces républicaines qui sont à l’écoute… Voilà donc (entre autres) pourquoi, les frappes de l’artillerie des FAN ces derniers mois étaient particulièrement précises.

 

Les pires, sont les ex membres des bandes armées du Maïdan, souvent formés idéologiquement et refusant toute autorité, car ils se savent intouchables. Leurs chefaillons sont à la tête de l’Etat kiévien ou dans les couloirs du régime « proeuropéen ». Un coup de téléphone à Dmytro Yaroch et hop !, on enterre tel acte de brigandage, tel refus d’obtempérer en première ligne ou encore tel abandon de poste.

 

Au regard de tout cela, on comprend mieux pourquoi l’armée du boucher de Kiev accumule échecs sur débandades depuis plus de 9 mois.

Pour tenter de remédier au problème, l’ex pasteur baptiste Turchinov entend faire monter en ligne des unités composées essentiellement de combattants étrangers. Mais il ne sera pas facile de les rendre discrètes… Néanmoins, il y aurait, à ce jour, trois bataillons de Tchétchènes islamistes dans le Donbass du côté des forces ukrainiennes, d’après une déclaration faite par le co-fondateur de l’amicale Ukraine-Itshkérie, Ahmed Alikhadjiyev, à Kiev lors d’un rassemblement.

 

(...) 

 

Jacques Frère, pour NationsPresse.info, le 23 février 2015.

 

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http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-un-front-stabilise-mais-toujours-sous-tension

 

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Ruins of Donetsk airport are going to be dismantle in order to retrieve corpses of UAF troops.

France : Anti-Maidan protesters rally for Donbass in Paris.

Source : Ruptly TV

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23/02/2015

23 février, jour du "Défenseur de la Patrie"...

Source / Via 

Hommes du Donbass, soldats de Nouvelle-Russie...

Défenseurs de la patrie ! 

Par Artem Grishanov